Edito Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Artistique
Tom Gordon
Office Manager
Quentin Mercier
Rédactrice en Chef
Rachel Thomas
Rédacteur en Chef Nuit
Lucas Javelle
Graphiste
Antoine Mercier
Secrétaire de Rédaction
Robert de la Chapelle
Rédacteur·rice·s
Lisa Belkebla Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène Agathe Sourang
Stagiaire
Joey Colas
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Thomas Reka
Directeur Commercial
Nicolas Delmatto
Head of Sales
Maxime Trosdorf
Directrice de Clientèle
Aude Gerlat
Chef.fe.s de Projets
Anouchka Broche
Ce qu’il y a de bien avec cette rentrée, c’est qu’elle inaugure une nouveauté qui va prendre une place prépondérante dans nos vies quotidiennes : le pass sanitaire. Mieux qu’une carte VIP dans une discothèque sur la Côte d’Azur, plus efficace que notre ami Passe-Partout, assurément plus sexy qu’un passement de jambes de Neymar, le pass sanitaire est le véritable sésame de notre ère “covidienne”. Car oui, mes chers Bonbons, après avoir été confinés maintes fois, après de nombreux curages de nez (la sensation de la tige qui vous remonte au fond du sinus et qui vous fait verser une petite larme, quel bonheur) et après s’être fait injecter deux doses de vaccins qui devaient « nous connecter à la 5G », le pass sanitaire nous redonne un semblant de liberté et de sécurité.
Chloé Decombes Pierre de la Chaise Conceptrice-Rédactrice
Gala Fernandez
Chefs de Publicité
Benjamin Haddad
Culture et Partenariats
Antoine Kodio Charlotte Ellès
Développeur
Victor Piot
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Journaliste Vidéo
Raphaël Breuil
Monteur Vidéo
Tahys Adele
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e SIRET 510 580 301 00040
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Et si les plus grognons au fond de la classe crient à la « dictature sanitaire » et pensent avec mauvaise foi qu’il faudra bientôt s’équiper de ce QR code, d’un avis d’imposition et de trois fiches de paie pour boire un café, il n’en reste pas moins que ce pass est la solution la plus cohérente du moment. En attendant de s’en passer, à nous les concerts, les musées, les restos et les bars... À condition d’avoir nos téléphones bien chargés ! Bonne rentrée les Bonbons ! Mika Do
2 EXPOSITIONS
DE MA A RIN AB RA VIĆ MO À N YA
7 MAI 2021 13 FÉVRIER 2022
UN PARCOURS D’ART CONTEMPORAIN
IPE MI NG
Visuel Napoléon n’est plus : © Paris, musée de l’Armée Dist. RMN-Grand Palais / Emilie Cambier. Design graphique : Doc Levin / Jeanne Triboul Visuel Napoléon ? Encore ! : Napoléon Ier sur le trône impérial, Jean-Auguste-Dominique Ingres, détail. © Paris, musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Anne-Sylvaine Marre-Noël. © Graphisme Wijntje van Rooijen & Pierre Péronnet
#NapoleonNestPlus #NapoleonEncore #SaisonNapoleon
Septembre 2021
© Mélanie Hirtz
Sommaire
le bon apéro
Belle planche et bonne bouteille
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la bonne friperie
La caverne d’Ali Baba du vintage
08
la bonne charcuterie
La caverne d’Ali Baba du vintage
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le bon resto
Ôde au Japon Ôde au Japon
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la bonne étoile
Ichon, un gamin devenu grand
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la bonne enquête
Travailler moins pour gagner autant !
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le bon shopping
Coup de Boost
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Astro
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le bon astro 3
Le 2 octobre, ne dormez pas
Nuit Blanche
Programme en ligne (à partir du 16 septembre) sur nuitblanche.paris
#nuitblanche
Bon timing 5 jours de fête urbaine ! Urban Week Paris La Défense est de retour du 22 au 26 septembre sur le Parvis de La Défense. Au programme : art urbain, concerts et talk shows, sports urbains et sports de glisse, marché de créateurs et street food à gogo. À ne pas manquer : le plateau jeunes talents en partenariat avec Pernod Ricard Live Music !
© Urban Week
Urban Week Paris La Défense Parvis de La Défense Du 22 au 26 septembre
© Les Coquettes
On passe un bon moment Après 700 représentations, les Coquettes sont de retour ! Dans leur nouveau spectacle Merci Francis, elles nous font gagner 10 ans de thérapie en une soirée en répondant à des questions existentielles : « À quoi ressemble un clitoris ? Est-ce qu’on change quand on vieillit ? C’est quoi être libre ? » Le show musical événement de la rentrée, idéal pour souffler, rire et s’évader. Les Coquettes à l’Alhambra 21, rue Yves Toudic – 10e À partir du 16 septembre 2021 Du jeudi au samedi à 21h Le dimanche à 18h On va voir une comédie interactive Le jour de ses trente-cinq ans, Max se rend compte qu’il est passé à côté de sa vie. Paralysé à l’idée de faire le mauvais choix, il décide de demander conseil auprès de ses amis : le public. Amour, travail, amitié, famille, Max a besoin de vous. Pendant une heure et demie, nous voilà sollicités pour cette pièce interactive qui n’a jamais la même fin. Alors, prêt·e·s à choisir ?
© Emilie Brouchon
L’Embarras du Choix, de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino Théâtre Michel – 38, rue des Mathurins – 8e Du mardi au samedi à 21h00 Le dimanche à 16h30
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le bon apéro
Communiqué
Belle planche et bonne bouteille
À la rentrée, on a bien envie de refaire les 400 coups avec notre grande bande de copains. Ça tombe bien : à la rédac’, on vous a dégoté un nouveau resto festif où il fait bon se retrouver et casser le mood métro-boulot-dodo… 6
L'abus d'alcool est dangeureux pour la santé, à consommer avec modération
Ici, on se partage une carte de 7 croquemonsieur, dont le pain Kayser toasté à l’huile d’olive est à la fois moelleux, aérien et généreux. « On a imaginé les recettes nousmêmes en faisant goûter aux copains », confie Thibault. On craque particulièrement pour le croque indien à l’émincé de poulet épicé, gouda au cumin, oignons et sauce curry, que l’on accompagne d’un petit coleslaw des familles. Pour les aficionados de la planche, il est possible de composer la sienne avec une sélection de charcuteries et fromages tout droit venu du Sud-Ouest, et des “à-côté” comme la compotée d’oignons ou l’avocat brûlé. On s’enjaille en compagnie d’une bière artisanale et locale, et d'une pinte à 3€. Chez Croquis, il faut manger un bout pour pouvoir boire un coup. • Z.S.
Ils nous avaient déjà régalés de leurs soirées encanaillées dans le 11e, et remettent le couvert avec un nouvel happy hour gourmand pour notre plus grand bonheur. Désormais, les deux frérots bons vivants Guillaume et Thibault ont décidé d’investir le quartier des Grands Boulevards pour créer Le Croquis, un lieu où les bandes d’amis pourront se retrouver à prix mini. C’est parti ! C’est avec une vingtaine d’amis que l’on débarque ce soir-là pour fêter la rentrée en grande pompe. Accoudée au bar, une bande de nanas refait le monde autour d’une énorme planche et d’une bonne boutanche. Chez Croquis, ça se tutoie, ça mange et ça boit dans un petit brouhaha bien sympa. Pas étonnant que l’accueil des frérots soit si souriant et avenant : « Faites comme chez vous et n’hésitez pas à mettre votre propre son », lance-t-on en nous montrant l’espace cosy que nous avions privatisé pour une soirée en toute intimité. « Tous les espaces du resto sont modulables, on peut créer des salles pour 15, 30, 70, et même 170 personnes », confient les deux copains. De quoi donner quelques idées pour les anniversaires que l’on a à rattraper cette année…
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Le Croquis 25, bd de Bonne-Nouvelle – 2e Ouvert tous les jours de 11h à minuit 06 52 15 76 17
La caverne d’Ali Baba du vintage Il y a vintage et vintage. À l’opposé des chaînes cheap, Vintage Roussotto est une boutique à la sélection pointue et audacieuse, et abrite seulement des pièces uniques, entre vintage et pièces de créateurs. Visite guidée.
Vestes Sonia Rykiel, blouses Chanel, sac Jérôme Dreyfuss… Par un matin ensoleillé, on franchit la porte de Vintage Roussotto, l’antre du vintage de la rue Saint-Maur dans le 11e. Cet éco-concept store propose exclusivement des pièces uniques, et on comprend pourquoi en rencontrant sa fondatrice, Léa, épaulée par Béatrice, Amoin et Daniel. Cette équipe éclectique et originale donne tout son charme à la boutique. La sélection vintage est assurée par Léa, « qui cherche à chaque fois la pièce qui fait battre son cœur ». Celle qui n’a jamais jeté un vêtement se souvient de son adolescence, lorsqu’elle vendait ses habits en dépôt-vente pour en adopter d’autres. « Parfois, je pars chiner et j’y vais pour rien, parce que rien ne me parle, je tiens à faire ma propre sélection.
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J’aime les pièces décalées ! », sourit Léa, qui possédait autrefois une boutique éphémère où elle a rencontré Béatrice qui anime aujourd’hui la boutique. À côté des deux compères, le designer Daniel Tarazona présente sa collection « Avant-garde », inspirée de plusieurs villes méditerranéennes pour créer des combinaisons uniques et qui mêle décoration d’intérieur et design de mode à travers des coupes asymétriques et des détails pointus. Nostalgique du sur-mesure, Tarazona propose, sur rendez-vous, de choisir sa propre combinaison, de la retoucher et de la personnaliser à l’envie. Amoin, elle, avec sa collection de bijoux Eclakan Bijoux, propose à chacun·e de l’aider à sélectionner les pierres qui correspondent à leur aura : « Quand je fabrique un bijou, ce n’est pas moi qui choisis la pierre, c’est la pierre qui me choisit, et c’est comme ça que je sais si je dois en faire un collier, un bracelet ou des boucles d’oreille. » La créatrice confectionne des bijoux depuis son plus jeune âge : « Si je n’ai pas de connexion avec la pierre, je ne vais pas l’utiliser. » Au sein de la boutique, on glane de véritables trésors à des prix avantageux, loin, très loin des clichés de certaines friperies. Comme du miel bio Ayki, en provenance de Banyo au Cameroun, issu d'un savoir-faire ancestral qui séduit (déjà) les consommateurs ! Roussotto Vintage est aussi un vivier de talents, et l’équipe souhaite donner l’opportunité à de nouvelles personnes dans le milieu de la mode de se faire connaître. Affaire à suivre… Roussotto Vintage éco-concept store 13bis, rue Saint-Maur – 11e Tél : 07 66 36 27 12 / 01 88 48 33 26
Communiqué
la bonne friperie
la bonne idée
Pour booster ta créativité
Communiqué
autonomie, avec toujours une possibilité de poser des questions si besoin. Le prix : de 8€ à 70€ selon la taille du modèle choisi, pour une séance de 2h30. Une activité ludique, à essayer seul ou en groupe, pour les anniversaires, team building ou EVJF. Après son atelier, il suffit d’attendre une semaine avant de venir récupérer sa pièce, juste le temps qu’elle soit cuite et vernie pour résister à tous les usages.
À deux pas de la rue Oberkampf, un adorable café a ouvert ses portes. À la Papoterie, boissons et petites douceurs jouent des coudes sur les tables, certes, mais pas seulement : pièces en céramique, peintures et tout l’attirail pour laisser libre cours à ta créativité se fraient aussi un chemin. Voici un café-céramique où venir t’installer et décorer ta propre pièce en sirotant une grenadine, sans jugement, simplement pour le plaisir de dessiner, peindre, coller… Laisser libre cours à ta créativité, appliquer des techniques comme le scotch ou le mouchetage, et surtout repartir avec ta pièce unique à la maison. Sur les étagères se trouvent une soixantaine de modèles venant majoritairement d’artisans français et allant des bols aux plats à cake, coquetiers, théières, vases, assiettes ou cendriers. Une fois son choix fait, on n’a plus qu’à s’installer et la partie commence ! Après une explication de la part de Coline et Laura, fondatrices du lieu, on apprend les techniques de décoration de céramique, on choisit ses couleurs et ses inspirations, et on démarre en
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Côté fringale, on n’hésite pas à se régaler d’une douceur de la carte 100% fait maison, allant des délicieux cookies aux gâteaux du jour comme le fondant au chocolat, la tarte citron ou le crumble, et pour les becs salés, on craque pour la burrata ou la bruschetta, à picorer tout en dessinant. Tu l’as compris, c’est le meilleur spot pour révéler ton potentiel créatif, même si tu n’as pas l’habitude de dessiner ! • S.S. La Papoterie 13, rue Ternaux – 11e Tél : 01 48 06 72 88 Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 22h Le week-end de 10h à 20h30
le bon lunettier
Pour une vision 10/10
Communiqué
C’est l’adresse de référence du quartier depuis 1998. Depuis que Première Optique a ouvert ses portes rue du Rendez-Vous, au cœur du quartier de Picpus, c’est ici que tous les voisins et résidents viennent choisir leurs nouvelles lunettes, toujours bien reçus par Alexis et son équipe.
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Première Optique, c’est une affaire de famille. Ouverte par le père d’Alexis il y a maintenant 23 ans, voilà un an qu’il l’a reprise et continue de faire perdurer l’esprit de son papa qui mettait tout son cœur à tenir la boutique et accueillir les clients avec le sourire. Forcément, elle a bien évolué depuis ses débuts : refaite à neuf, elle propose désormais un grand espace pour enfants, mais a conservé l’âme qui a fait le succès de ses débuts. Ici, on déniche des marques et montures quasiment introuvables ailleurs, des marques de luxe aux plus petits artisans tels que Moscot, Anne et Valentin (fabrication française), Masunaga (marque japonaise haut de gamme) ou encore Lesca, toutes exclusives dans le quartier. Dans ce quartier très commerçant, entourée
de commerces de quartier où tout le monde se connait, impossible de passer à côté de l’impressionnante vitrine de Première Optique. Impossible également de ne pas y dénicher son coup de cœur : plus de 3 000 références sont proposées pour tous types de visage, alors on n’hésite pas à fouiller et à demander, à trouver son bonheur dans les nombreux tiroirs, des pépites y sont cachées ! Mais ce qu’on retient n’a rien à voir avec la taille de la boutique, un si grand espace face aux habituelles pièces étriquées des lunetiers, plaisant, mais la qualité du service. Alexis, Cécile et Allan sont aux petits soins pour nous et ne laissent jamais un client dans le besoin. Ça répare, ça visse, ça soude, ça nous sauve la vie quand on pensait que nos lunettes avaient rendu l’âme. Et surtout, chaque paire est garantie 2 ans : l’assurance d’être satisfait coûte que coûte. Première Optique 5, rue du Rendez-Vous – 12e Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h30
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la bonne charcuterie
Dans le quartier de Gambetta, dans le 20e, se tient un commerce de quartier qui nous rappelle les beaux étés chez nos grandsparents. Attrapez votre plus beau panier, on vous emmène à la rencontre de Yann Plé et Pauline Pavard-Plé, charcutier-traiteur et cuisinière.
Fille de charcutier-traiteur, c’est elle qui s’occupe des plats cuisinés ultra variés : coq au riesling, lièvre à la royale, dos de cabillaud… « Ce qui m’amuse, c’est de faire des beaux plats », raconte-t-elle. Chez Jeanine & Christiane, du nom des grands-mères du duo, on propose aussi des plats végétariens qui plairont au plus grand nombre comme des gnocchis à la crème de champignons et ail des ours, quiches aux légumes et autres gaspachos faits maison. Les plats simples et accessibles côtoient les mets plus travaillés, pour se faire plaisir sans le prix du restaurant. Côté charcuterie, Yann précise s’approvisionner chez des amis de la famille, dans un élevage de porc du Perche Label Rouge : connaître tous les maillons de la chaîne permet de pratiquer des prix accessibles qui raviront toutes les bourses. On dirait bien que vous avez trouvé votre prochaine cantine. • L.D.L.P
Sur la devanture, les nombreux prix récoltés par le duo s’affichent fièrement, notamment le titre de champion de France de pâté en croûte 2019. « Ici, on produit tout sauf ce qui est sec », résume Yann Plé, boucher, mais aussi pâtissier ayant appris aux côtés de Sébastien Dégardin. Cette nouvelle génération d’artisans s’implante il y a deux ans dans ce commerce, remplaçant deux charcutiers qui partaient à la retraite. Leur crédo ? « Faire plaisir avec de bons produits, et surtout écouter le client », complète Pauline Pavard-Plé, bercée à la cuisine chez Ferrandi avant de poursuivre au Bristol et auprès d’autres traiteurs.
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Jeanine & Christiane 8, rue du Surmelin – 20e 49, rue de Paris – Palaiseau (91120)
Communiqué
Le plaisir du terroir français
la bonne boutique
Tous à vélo!! Si le vélo est devenu si tendance, pas question de pédaler sans être stylé ! Pour vous aider, on vous a déniché une boutique où choper les plus chouettes équipements pour votre nouvelle vie de rider. On pousse la porte, vous nous suivez ?
j’ai eu envie de rendre les vélos uniques et de proposer des produits éthiques. » Vélos, casques, bagagerie, vêtements, antivols, éclairages… Wheelove Bike propose une large sélection d’équipements écoresponsables et de marques françaises pour parfaire son attirail de cycliste urbain et permettre des trajets plus confortables, pratiques, sécurisés et toujours avec style. « On propose également des produits qu’on fabrique nous-mêmes, comme des pompes à vélo customisées à partir de chutes de cuir d’une maroquinerie parisienne », ajoute Géraldine. Que des beaux produits donc, à afficher fièrement sur sa bicyclette.
Communiqué
Géraldine s’occupe de la réparation tandis que Cécile propose la customisation de vélos. Et s’il y a bien une chose qui caractérise cette boutique, c’est le sur-mesure. Relevant tous les défis que votre imagination voudra lui soumettre, Cécile pourra déterminer le vélo idéal selon votre personnalité. « On n’est pas obligé de ressembler à un coureur du Tour de France. L’idée, c’est d’avoir une monture à son image et qui nous ressemble », explique Cécile. Plus d’excuses donc pour ne pas s’y mettre nous aussi ! • M.E Wheelove Bike 48, rue Basfroi – 11e Du mardi au vendredi de 11h à 19h Le samedi de 11h à 18h30 Tél : 01 84 07 05 07
Niché en plein cœur du 11e, Wheelove Bike est tenu d’une main de maître par Cécile et Géraldine. Après des études dans la com’ et dans les arts plastiques, mère et fille ont tout plaqué pour ouvrir leur propre boutique. À l’intérieur, pas moins de 200 références produits, un atelier réparation, des vélos neufs et des vélos d’occasions. « J’ai passé 30 ans à sillonner Paris à vélo, annonce Cécile. Après trois vélos volés, un moche, un vieux et un neuf,
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la bonne soirée
© Gaetan Clément
Paris fait sa Nuit Blanche
L’art libère, l’art éveille, l’art rassemble. Le temps d’une nuit, le samedi 2 octobre au soir, l’art contemporain s’emparera de la capitale. Paris, berceau de la culture et véritable lieu d’effervescence créative, vous fera vivre une nuit aussi magique que magnifique. 14
Traianos Pakioufakis © Mel O’Callaghan © Galerie Allen, Paris
Plus que jamais, nous avons besoin de nous retrouver, de nous rassembler, mais également de réinvestir l’espace qui nous entoure. L’art est de ceux qui accordent autant à leurs acteurs que spectateurs une once de liberté, et l'occasion de se rencontrer, de s’exprimer, de se mouvoir. Ainsi, le samedi 2 octobre, la ville lumière se mettra en mouvement, afin de célébrer les corps qui se libèrent. Une Nuit Blanche tournée autour de la randonnée artistique, teintée de sport, en référence aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Le sport, lui aussi, fédère et libère. Et lorsque l’art rencontre le sport, les frontières tombent : c’est ainsi que le parcours de Nuit Blanche 2021 prendra ses marques sur le sentier de randonnée GR® 75, créé dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques. On s’aventure dans un voyage permettant de découvrir des projets artistiques variés (installations, performances…) et infrastructures olympiques, dans Paris et le
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Grand Paris. La frontière est côtoyée, franchie, effacée, de même que la frontière artistique est déconstruite, offrant à l’art une accessibilité la plus importante possible. Cette Nuit Blanche sera construite autour de plusieurs parcours (Nord, Est, Ouest et Centre de Paris). Manifestation artistique annuelle dédiée à l’art contemporain, Nuit Blanche est organisée par la Ville de Paris chaque premier samedi du mois d’octobre depuis 2002. Cette année, encore coorganisée avec la Métropole du Grand Paris, donne naissance à une édition qui s’étend sur tout le territoire métropolitain. Le temps d’une nuit, la création contemporaine sous toutes ses formes est mise à l’honneur dans la ville, sur l’espace public, dans des monuments prestigieux et des bâtiments méconnus ou inaccessibles en temps normal. L’évènement est gratuit et ouvert à tous. • A.S Nuit Blanche Samedi 2 octobre, dès 19h Le programme (à partir du 16 septembre) sur : nuitblanche.paris
le bon resto
Ôde au Japon
Communiqué
Aficionados du Japon et de sa culture immensément riche, on a dégoté la petite pépite qu’il vous faut : cuisine, ateliers, bibliothèque, cours de langue et même expositions... tout, tout, tout se passe chez Espace Japon.
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Japon propose des cours de japonais toute l’année, pour tous les niveaux et tous les âges, avec une technique originale et dynamique basée sur l’oral. Parfait pour s’entraîner le soir, après le boulot, les week-ends et même l’été !
Ouvert en 1981, Espace Japon n’a depuis cessé d’être le lieu de référence pour tous les adeptes de la culture japonaise à Paris. Véritable lieu de vie, de rencontre et d’échange autour du Japon, il renferme une quantité de savoirs et de possibilités à en faire tourner la tête. À commencer par la pièce d’accueil transformée en café il y a maintenant 5 ans, MEDIACAFE, tenu par Ayako et Mami, redoutables cuisinières spécialistes de la cuisine japonaise traditionnelle végétarienne et qui proposent des bentos à en tomber à la renverse ! Oubliez les sushis et tout ce que vous pensez savoir : la cuisine japonaise tradi comme on l’aime, elle est ici. On vient s’installer au MEDIACAFE comme on retrouverait sa cantine préférée, à grignoter pendant qu’on profite de l’expo du moment (programme à retrouver sur espacejapon. com). On attrape un magazine, bonne pioche, c’est le journal Ovni, n°1 de l’info française auprès des Japonais depuis 1974, et le magazine Zoom Japon, destiné aux Français passionnés par le Japon, deux publications éditées par les Éditions Ilyfunet. Sur la gauche, une porte dérobée s’entrouvre : on y découvre la bibliothèque, véritable caverne d’Ali Baba où tous les Japonais de la capitale viennent se fournir depuis l’ouverture du centre culturel. Si vous rêvez d’en apprendre plus sur la culture japonaise, à commencer par sa langue, Espace
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Pour les foodies comme nous, sachez également qu’une grande cuisine permet de prendre des cours de cuisine ou de pâtisserie japonaise pour en apprendre tous ses secrets : des cours thématiques autour du poisson, d’autres vegans, des menus originaux, fabrication de son propre tofu ou de miso, cuisines régionales... Tout y est ! Enfin, on craque totalement pour les ateliers culturels où l’on apprend les techniques de l’estampe japonaise, du kintsugi (art de réparer un objet cassé avec de la poudre d’or), ou encore du dessin manga. La totale, on vous a dit !
Espace Japon 12, rue de Nancy – 10e Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 19h Samedi de 12h à 18h Tél : 01 47 00 77 47 www.espacejapon.com Journées Portes Ouvertes 11 et 15 septembre 2021
la bonne étoile
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Texte : Sarah Sirel
Photos : Mélie Hirtz
Il décroche le téléphone depuis Bruxelles, où il est allé tourner le clip d’une de ses nouvelles chansons avant la réédition de son album prévue pour le 10 septembre, presque un an jour pour jour après Pour de vrai. Depuis, et malgré une année au ralenti, Ichon a fait ses classes. Avec 8 titres inédits, Encore + pour de vrai ne fait que confirmer le talent du chanteur et son désir de s’évader du rap pour une musique plus honnête, plus mélodique, plus vraie. Plus Ichon.
Ichon, un gamin devenu grand Qui es-tu Ichon ? Je suis Yann, j’ai grandi à Montreuil en 1990 et je fais de la musique, j’écris des chansons. Ça fait longtemps que je ne m’étais pas posé cette question, et aux questions les plus simples, on a envie de donner les réponses les plus compliquées. Et puis c’est dur de s’assumer, de bien dire et bien répondre, mais parfois c’est aussi simple que ça. Mon plat préféré, il change trop souvent, les seules choses qui ne changent pas, c’est que je suis Yann, né à Montreuil, le 11 septembre 1990, et je fais de la musique. Ça a commencé comment la musique pour toi ? Officiellement, c’est quand j’ai rencontré mon gars Loveni, il était au collège avec mon petit frère, un collège d’où je me suis fait virer. Lui avait 11 ans, moi 13, et il allait déjà au studio, il avait même des CD's gravés qu’il vendait à l’école. Moi ça me passionnait, je trouvais ça trop stylé et trop fort et je pensais que c’était impossible pour moi. La première fois que je suis allé en studio, c’était avec lui, même si j’ai
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toujours écrit. Au début, c’était pas du tout officiel, j’ai commencé à sortir de la musique vers 17/18 ans en publiant des mauvaises vidéos sur Facebook avec des montages Photo Booth. Il reste des traces, mais elles sont à oublier. Mais ce qui est drôle, c’est que si tu tombes dessus, c’est trop moi, c’est même limite plus moi maintenant que le gars que j’étais quand j’étais dans le rap. Pourquoi ? Parce que je faisais la musique que j’avais envie de faire avec les moyens que j’avais. C’était plus sincère. Quand j’ai fait du rap ensuite, ça l’était aussi, mais je voulais surtout suivre des codes, même dans ma vie en général. Dans ma tête, les choses étaient fermées, j’ai grandi comme ça et comme j’ai toujours été un peu différent, je voulais l’être un peu moins pour que ça fonctionne. Tout s’est fait un peu naturellement, comme quand tu traines avec tes potes et que d’un coup tu veux les mêmes baskets. Mais aujourd’hui je ne me force plus, je n’essaie plus de dire certains mots pour rentrer dans le moule.
la bonne étoile L’année dernière, tu publiais un album déjà hyper abouti, pourtant tu prévoyais déjà de le rééditer avant même sa sortie. Qu’est-ce qui t’a fait y revenir ? J’avais pas mal de chansons en trop et je ne voulais pas qu’elles n’existent pas. L’album comptait déjà 15 titres, j’aurais pu en mettre beaucoup plus, mais il fallait que ça reste digeste. Il a fallu faire des choix, ne pas en mettre certains, mais je me disais « tranquille, ça sera pour la réédition ». Au final, c’est juste la suite logique d’un produit non fini. Il y a des chansons que j’ai faites après la sortie de l’album, comme “C’est pas le moment” qui a été écrite en janvier, alors que dans Pour de vrai, certaines datent de 2017. Et comme c’est mon premier album, j’aime trop le mot réédition, je trouve ça trop classe. Dès le début j’avais le nom en tête : Encore + pour de vrai, et je pensais que j’allais être encore plus vrai, encore plus libre avec cette réédition. C’est le cas ? Non, au contraire. C’est marrant, mais ça m’a fait me rendre compte que j’étais obligé de travailler. Je suis obligé d’être là en temps et en heure si je veux continuer sur cette voie, et certes, je peux écrire la chanson que je veux et faire le clip que je veux, mais en vrai, il faut qu’elle sorte à telle date, il faut que je travaille plus sur les réseaux sociaux… J’ai des obligations ! Tu t’es aussi beaucoup posé, j’ai lu que tu avais dû arrêter les filles pour te concentrer sur l’album. Tu en es où désormais ? Tu es heureux ? Grave. Je suis en train d’acheter une maison avec mon amoureuse et je suis heureux, même si les relations, c’est toujours un peu compliqué. J’atteins mes objectifs, je vais là où j’ai envie, j’ai l’impression que je vais vraiment pouvoir être libre à la campagne. Ce sera l’endroit où je n’aurai plus besoin d’avoir de l’argent tu vois, car mon crédit va me coûter moins cher qu’un loyer à Paris, et ça va me forcer à être en face de moi-même et de mon art, et là je pourrai te redire que je suis libre. C’est ça pour moi la liberté : pouvoir tester des trucs.
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Tu dis que « personne ne fait jamais ce qu’il devrait ». Tu devrais faire quoi toi ? Je dois être en couple. Cette chanson, je l’ai écrite pour mon amoureuse, avec laquelle je ne tenais pas de relation officielle. Je ne voulais pas vraiment être avec elle, parce que je voulais rester libre, mais je lui disais que je l’aimais et je la bloquais. Ce que je devais faire quand j’écrivais cette chanson, maintenant je l’ai fait, je suis officiellement avec elle. Tu t’es à nouveau entouré de la même équipe, on retrouve des featurings notamment avec Loveni, c’est important pour toi de rester en famille ? Je ne connais que ça en fait. Je ne sais pas comment font les autres artistes, je ne les connais pas et même si j’écoute ce qu’ils font et qu’il y a plein de trucs lourds, ce ne sont pas mes potes. Par exemple Yseult, c’est parce qu’on s’est rencontrés et qu’on est devenus amis qu’on a ensuite fait du son. Je n’ai pas d’idée si je ne bosse pas avec mes potes, ma musique se construit avec ceux qui m’entourent. Ça s’est passé comment la collaboration avec Yseult ? Ça fait un an qu’on se connait. Je bossais à Bruxelles sur le scénario de “Noir ou Blanc” et mes réalisateurs ont pensé à Yseult. Je lui ai écrit sans la connaître, on s’est rencontrés et on a parlé pendant deux heures, on est devenus potes de ouf ! On a ensuite fait ce clip, puis comme je lui en devais une, je l’ai suivie sur son idée du clip de “Bad Boy” et c’était une expérience de ouf. Tout était incroyable, on a fait du shibari, on a pleuré, on a rigolé, c’est comme ça que je veux vivre. Après ça, j’avais cette chanson qui trainait, “Mélange”, elle l’a écoutée et elle a kiffé alors je lui ai dit « vas-y monte dessus, il y a de la place », je n’avais fait que le premier couplet et le refrain. Du coup on s’est mélangés quoi. T’écoutais quoi pendant l’écriture de ces derniers morceaux ? Frank Ocean, comme d’habitude, mais aussi Blood Orange, Radiohead, Bon Iver, Mac Miller, James Blake et de la chanson française comme
Sacha Distel. C’est drôle, car je n’écoute pas vraiment de rap, je le regarde pour l’analyser et je trouve ça lourd, mais j’ai trop l’impression de travailler quand j’en écoute, et puis j’ai peur que ça m’influence trop. Moi je n’ai pas envie de faire du rap, je veux faire de la chanson et lâcher un gros rap de temps en temps pour casser des bouches. Chanter plutôt que rapper, c’est ce dont je suis le plus fier, et c’est aussi ce qui vient à moi le plus naturellement.
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C’est quoi pour toi l’odeur du bonheur ? La cheminée et le bois brûlé. Quand on était petits à un moment, on a eu une maison avec mes parents dans laquelle il y avait une cheminée. Je ne sais pas si ça me rappelle des trucs, mais pour moi, quand t’as la cheminée, t’es calé. Ma nouvelle maison a une cheminée bien sûr, sinon je ne l’achèterais pas. Encore + pour de vrai Sortie le 10 septembre En concert le 21 janvier 2022 à la Cigale
la bonne enquête
Travailler moins pour gagner autant!!
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Libérer un jour de travail par semaine tout en gardant le même salaire, c’est le pari que font de plus en plus d’entreprises en France et à l’international. Avec la crise sanitaire, la démocratisation du télétravail et à l’approche des présidentielles, le débat autour de la semaine de 4 jours refait surface. « Je me demande pourquoi ce qui se fait chez Brioche Pasquier ne se fait pas ailleurs », déclarait Jacques Chirac en 1995, en visite dans l’entreprise en Maine-et-Loire. Pas question ici de desserts moelleux, même si on connaît le côté bon vivant de l’ancien président de la République : il était en visite pour y constater les résultats d’une nouvelle expérience en matière d'aménagement du temps de travail, celle du passage aux 33 heures hebdomadaires. Travailler moins pour vivre mieux Si le débat sur la semaine de travail raccourcie à quatre jours refait surface avec la crise sanitaire et économique, la question est loin d’être récente. En 1993, Antoine Riboud, patron de Danone, lançait l’idée dans une tribune publiée dans Le Monde, arguant que la mesure « obligera les entreprises à créer des emplois ». L’un des grands penseurs de cette mesure, c’est le député européen Pierre Larrouturou, qui la théorise dans les années 1990. Pour l’élu, la réduction du temps de travail est « l’un des éléments les plus prometteurs d’une sortie de crise » et permettrait de créer 1,5 à 2 millions d’emplois. Trois ans plus tard, la loi Robien, appliquée de 1996 à 1998, permettait la mise en place de la semaine de 32 heures (contre un allègement des cotisations sociales pour les entreprises) et avait pour objectif la création d’emplois supplémentaires, dans un contexte de chômage très élevé (10,5% de chômage pour l’année 1996). Deux ans plus tard, les lois Aubry
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la bonne enquête
ont banalisé la semaine de cinq jours que l’on connaît, avec un temps de travail à 35 heures hebdomadaires – qui serait en réalité de 39 heures en moyenne en 2021 pour un employé à temps plein, selon l’INSEE. Alors pourquoi remettre la question sur la table ?
ajoutée d’une entreprise, c’est la motivation de ses employés, c’est pour ça que ça a du sens pour les entreprises. D’autre part, les jeunes générations assument le fait d’avoir autre chose que le travail dans leur vie. »
S’investir dans une association, accorder plus de temps à sa vie familiale ou tout simplement du temps pour soi : les raisons de réduire le temps de travail sont nombreuses pour les personnes en faveur de la mesure. Pour Clara Rousselin, spécialiste de l’innovation managériale et des nouvelles formes de travail, la semaine de quatre jours s’inscrit dans un processus plus large d’appréhension du salarié dans sa globalité, y compris dans sa vie personnelle : « La grande évolution, c’est le respect du collaborateur qui gère son temps de travail comme il le souhaite, et en sort plus motivé, décrypte-t-elle. Aujourd’hui, la valeur
En Europe, plusieurs pays ont déjà mené des phases de test, l’Islande en tête. Le pays a organisé le plus vaste projet pilote sur la question, mis en place par l'Association for Sustainability and Democracy (Alda) entre 2015 et 2019 sur environ 2 000 salariés du service public (hôpitaux, crèches, administrations…), soit environ 1% de sa population. Le programme instaurait une semaine de 35 heures à la place de 40, en maintenant un salaire identique. Les chercheurs qui ont dirigé l'étude rapportent un taux accru de productivité et de bien-être pour la plupart des salariés qui y ont pris part.
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“Un taux accru de productivité et de bien-être pour la plupart des salariés”
« Une question de mentalité » La France traîne de lourdes névroses derrière elle en matière d’habitudes de travail, culture du présentéisme en tête. Pourtant, selon un sondage réalisé par le cabinet ADP auprès de plus de 10 000 salariés européens en 2019, 60% des travailleurs français y seraient favorables. Plusieurs entreprises hexagonales ont mis en place ce modèle et ne souhaitent en aucun cas faire machine arrière. C’est le cas de LDLC, une entreprise de vente de matériel informatique située près de Lyon, qui a mis en place la semaine de quatre jours à la fin du mois de janvier 2021, pour 32 heures de travail hebdomadaire. Gaëlle, chargée de communication interne au sein de l’entreprise, n'y voit que du positif : « C’est vraiment une journée où on prend le temps de vivre, résume cette jeune mère de
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famille. J’étais très contente de passer à ce rythme, ça m’a vraiment reboostée dans mon travail. Sans compter le gain financier, c’est un jour de moins à la crèche, 150 euros par mois qu’on récupère, et pour les personnes qui ont une nounou, c’est encore plus d’économies. » Pour Laurent de la Clergerie, dirigeant de LDLC, la seule contrainte dans la mise en place de la semaine de quatre jours est « qu’on ne peut pas fermer un jour dans la semaine, il a donc fallu s’arranger dans chaque équipe : soit un jour fixe dans l’année, soit, dans certains cas, des vendredis pris en semaine paire ou impaire ». Six mois après la mise en place de la mesure, il perçoit de nets effets sur les collaborateurs : « Tout le monde travaille autant, je n’ai quasiment pas eu besoin d’embaucher. Les salariés ont le temps de se reposer et sont plus productifs. Eux n’ont pas le sentiment de se tuer au travail pour compléter les heures qui manquent ! » Chez Pasquier, repassé aux 35 heures en 1999, les salariés ont pourtant déchanté. « On ne choisit pas nos RTT, on est souvent prévenus au dernier moment. Moi qui suis restée aux 33 heures, je n'arrive pas à m'organiser une activité de loisirs régulière », regrettait en 2004 Isabelle, une employée, auprès de Libération. « On enchaîne les horaires de jour, de nuit. Les rythmes sont parfois si épuisants qu'on ne réalise pas qu'on travaille moins », appuyait Laurent Guérin, délégué CGT et responsable de maintenance. Les discours encenseurs feraient presque oublier que tous les secteurs ne se valent pas et que la semaine à temps réduit est également régie par la lutte des classes. Pourtant, les récentes études et expérimentations menées ont le mérite de relancer le dialogue dans les entreprises sur l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle, et montrent que la semaine de quatre jours peut porter ses fruits aussi bien pour l’employeur que pour les salariés. • M.M.J. Pour aller plus loin : Pour la semaine de quatre jours, Pierre Larrouturou, publié en 1999 aux Éditions La Découverte.
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Bélier Rentrée, vaccin, coiffeur… Vous avez tout prévu pour ce début de septembre, comme d’habitude. Sauf que vous avez tout prévu en même temps, comme d’habitude. Alors comment jongler entre toutes ces activités sans se surmener ? Aucune idée, c’est un horoscope, pas un coaching de vie. Mais il semblerait que ce mois à prédominance Vierge vous fasse rencontrer un nouvel amour. Préparez-vous donc à avoir ça en plus sur le dos.
Une seule date à retenir : la pleine Lune du 21 septembre. On vous voit d’ici imaginer une quelconque prophétie en rapport avec vos talents cachés de trapéziste, mais oubliez le scénario à la Michael Bay façon explosions et empêcher la fin du monde suspendu dans les airs. C’est une pleine Lune, quoi. C’est joli, ça brille la nuit et ça peut faire des photos rigolotes quand on place bien ses doigts dessus. Vous nous l’enverrez ?
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Cancer
Pour un retour à la réalité bien mérité (on a vu les stories au Cap Ferret, donc pas la peine de se plaindre de la rentrée), vous allez avoir besoin de changement. Nouveau look ? Nouvel appart’ ? Nouveau téléphone ? Nouvelle carrière ? À vous de voir, mais les astres semblent surtout vous conseiller de changer de régime alimentaire. On ne va pas se mentir : il y a du laisser-aller et à votre âge, faudrait surveiller son cholestérol.
Ce mois-ci, c’est bonne nouvelle sur bonne nouvelle pour vous. Enfin, c’est ce qui a l’air de se profiler, et à moins que vous n’ayez prévu de tomber malade ou dans une bouche d’égout laissée ouverte par inadvertance, tout devrait bien se passer. Quel genre de bonne nouvelle ? Le genre qui ne laisse pas indifférent, mais qui ne révolutionne pas non plus une vie. Comme retrouver la télécommande de votre télé, par exemple.
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Mesdames, messieurs, notre ère est révolue. Du moins pour un an encore. Si on a tou·te·s profité de ce beau mois à la crinière de feu, les Lions passent le relais à l’équipe suivante, non sans amertume. Demandez à un roi de remettre sa couronne et vous verrez sa réaction. Pas étonnant donc que ce mois de rentrée soit synonyme de mauvaise humeur, de tentatives de mordre ses collègues et d'une grosse envie de dormir toute la journée.
Vierge C’est qui la plus belle pour aller danser ce soir ? Probablement Stéphanie, de la compta, qui s’habille comme une pimbêche et fait les yeux doux à qui veut bien la regarder, homme ou femme. Elle perd pas le nord, celle-là ! Vous, par contre, avez prouvé par a+b que vous n’aviez aucun sens de l’orientation. Heureusement, septembre, c’est votre mois, et les astres vous indiquent le chemin à suivre : laissez-vous faire.
septembre 2021 Balance Vous pensiez que de battre votre cœur s’était arrêté. Que tout était perdu, la saison des amours que nous réserve pourtant le printemps était déjà finie depuis bien longtemps pour vous. Et depuis que vous avez senti le bouton d’une rose fraîche aux abords d’un parc, un rayon de soleil vous a souri et les choses ont changé. Les astres vous confortent dans votre choix : les fleurs, c’est une bonne solution. Au pire, c’est joli.
Scorpion Rappelez-vous, à l’école primaire. Vous aviez une confidente à qui vous aviez dit tous vos petits… avant qu’elle n’en parle à toute la classe. Dès lors, ce rêve inconfortable d’arriver nu en cours est devenu réalité. Depuis vous n’êtes que marbre, muet comme une carpe, à tel point qu’on ne se souvient pas de votre voix. Exprimez-vous, faites-nous confiance. Ne dit-on pas que septembre est le mois de l’audace ?
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Verseau
Sagittaire Septembre résonne comme un mois de suractivité pour vous. La fête est à tous les coins de rue, et on sait pertinemment que vous serez présent·e au rendez-vous. À tous les rendez-vous d’ailleurs, à tel point que vous ne savez plus où donner de la tête. Attention néanmoins à ne pas tourner en rond : variez les plaisirs… et surtout les ami·e·s. Certain·e·s en auraient apparemment marre de vous.
Depuis la reprise, vous vivez à la vitesse d’un TGV et ne vous rappelez même plus la couleur de la parure de votre lit. Triste destin que celui d’une personne en inactivité pendant un an qui redécouvre les joies du travail, le vrai. Et comme un train peut en cacher un autre, attention à ne pas se faire avoir par l’enfer de la fatigue. Votre ligne astrale indique que vous finirez par tomber amoureux·se d’une boîte de Xanax sinon.
Capricorne
Poissons
La rentrée, vous l’attendiez de pied ferme, plus que n’importe qui. Les vacances ? C’est marrant cinq minutes, mais ce n’est pas comme ça qu’on réussit sa vie. Et ça tombe bien, car septembre avec le Soleil en Vierge signe le retour du travail, des ambitions et de la compétition. Vous allez donc pouvoir vous remonter les manches et vous atteler à la tâche : Formule 1, Champion’s League, US Open… Pas le temps de niaiser.
Ça y est. Oui, la réponse est oui. Vous vous posiez bien une question avant de jeter vos yeux curieux pour avaler d’un trait ce paragraphe, non ? Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire. C’est le mois du courage et rien de tel qu’un Poissons pour assouvir son imagination et ses plus profonds désirs… Alors dites oui à tout. Les bonnes poires font les meilleures salades de fruits. Vous l’avez ? Nous non plus.
Petites annonces Goodbye l'artiste, good luck dans ta nouvelle aventure ! Tu seras toujours dans mon cœur !
J’aime écouter le bruit de l’eau Qui ruisselle sur le chemin Et se dandine de bas en haut Jusqu’au fleuve qui lui tient la main
Cherche followers pour talent caché : @senfa.off
On se croit poète en cet instant On se croit poète pour un moment Mais dès que les maux sont mourants Les mots s’envolent avec le vent
(14/09) Joyeux anniversaire Oberkampf ! Que la vie d’artiste soit avec toi !
Recherche un premier date avec une fille (de préférence) DM insta: @many.feste
Bonne rentrée à mes 3 chéris Eva, Césouille et Sailor !
Tahys il faut qu’on retrouve la baraka au baby !
Je t’aime Jérome <3
À la recherche de piment d’Espellette de qualité supérieure pour prolonger l’été !
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13 septembre : Joyeux anniversaire Eva H. !
Violaine S., on ne t’oublie pas ;) Bon anniversaire à toi !
Margaux reste à Paris steup !!! <3
Joeeeeeyyyy, tes photos vont nous manquer ;)
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