ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!
PARIS EST
Mars 2018 - n° 96 - www.lebonbon.fr
Photographe : Flavien Prioreau Modèle : Florent Vindimian Clothing : FOU
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
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Coordinatrice
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Graphistes
Joseph Feutrier Lara Silber
Secrétaire de rédaction
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Directeur digital
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Rédactrice en chef digital
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Rédacteurs
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Photographes
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À l’école, il était considéré comme le lambin de service. Toujours en retard, à rêvasser. La maîtresse lui disait d’ailleurs souvent qu’à cette vitesse-là, il n’irait pas bien loin. Il était intelligent pourtant. Des années plus tard, il a évidemment raté son bac, plus occupé à bouquiner qu’à écouter ses professeurs. Aujourd’hui, c’est lui que vous apercevez arrêté en plein milieu du tapis roulant, indifférent au stress environnant, étendu au soleil, profitant de sa pause-déj' jusqu’à la dernière seconde ou marchant le nez dans son livre, se guidant à l’instinct. Et d’une certaine façon, vous l’enviez. Lui qui sait prendre son temps, qui n’est jamais pressé, qui profite de chaque seconde sans jamais penser à l’après. Vous avez beau enchaîner cours de yoga et séances de méditation, vous avez le sentiment que vous ne serez jamais apaisé comme il l’est. Celui dont on se moquait est désormais celui à qui on veut ressembler. Dans un monde où tout va trop vite, il est passé de retardé à précurseur. Indifférent au monde, il vit dans sa bulle. Et quand vous l’observez à la dérobée, vous vous dites qu’être lent n’aura jamais été un aussi beau compliment. Coline de Silans
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Le meilleur de Paris en bas de chez toi + de 5 000 adresses gĂŠolocalisĂŠes
MARS 2018
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BON MODE DE VIE
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BON CAFÉ LITTÉRAIRE
Vers le slow-living et la sérénité De la poésie et du café de spécialité dans la rue Sedaine
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BON FESTIVAL
Les métiers d’art à l’honneur et en images
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BON ARTISAN
Les couteaux coûte que coûte
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BONNE ÉTOILE
Raides dingues d'Axelle Red
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BONNE ENQUÊTE
Paris, capitale de la mode (responsable) ?
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BONNE INITATIVE
Cap vers le deuxième frigo solidaire de Paname
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BON SHOPPING
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BONS SNAPSHOTS
Mars attaque par Olivia Bonbon par Naïs Bessaih
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R E T P E P G IN E P A E C D N TH O N A M D IN ET K A L E R T E ST Design Graphique : Hartland Villa
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© Anthony Dubois
BON TIMING On s’encanaille au Mondial du Tatouage Pour sa 8e édition, le Mondial du Tatouage investit la Grande Halle de La Villette. Au programme : 420 artistes de 40 pays différents, autant de créativité, graphismes, idées et culture pour le plus grand plaisir des aficionados et curieux. L’art du tatouage est mis à l’honneur pendant trois jours via des expositions, concerts, sans oublier la fête, la bonne ambiance et l’énergie propres à cet univers hors du commun. Le Mondial du Tatouage les 9, 10 et 11 mars Grande Halle de la Villette
© Farah Terkman
www.mondialdutatouage.com/2018/billetterie.php
On questionne “l’ordre naturel” L'exposition Madame je peux vous appeler monsieur ? - Je vous en prie monsieur, je vous appellerais donc madame présente 10 projets artistiques pluridisciplinaires (photographie, vidéo, installation, sculpture…) qui interrogent la question du féminin/masculin, la place de la femme dans la société tant dans la sphère privée que publique, dans sa culture et dans sa pluralité. Si contemporaine qu’il serait bien dommage de la manquer. Jusqu’au 24 mars Mémoire de l’Avenir 45-47, rue Ramponeau – 20e On positive au théâtre Dans son nouveau lieu, Elizabeth Czerczuk présente Matka ou la mère maquerelle, très librement inspirée de l’œuvre visionnaire de Stanislaw Ignacy Witkiewicz. Entre l’opéra rock et le ballet saccadé, cette pièce hybride surprend autant qu’elle bouscule. Deux idéalistes s’égarent dans un univers de débauche au milieu de danseuses et de musiciens, pour porter un message d’espoir. Théâtre Elizabeth Czerczuk (T.E.C.) 20, rue Marsoulan – 12e Du 8 au 24 mars, puis du 5 au 14 avril Tarif de 15 à 35€
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“Tout pour être sain de corps et d’esprit, de la garderobe aux soins ayurvédiques.”
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LE BON MODE DE VIE
Vers le slow-living et la sérénité “Prends le temps avant qu’il ne te prenne” disait Paul Carvel. Une mise en garde ô combien actuelle en ces temps épuisants. Et là, dans ce tumulte urbain, comme une oasis dans le désert, la jeune boutique de la douce et souriante Nadège vient nous rappeler qu’il n’y a rien de mieux que de prendre son temps, respirer et lâcher prise un instant. Enfoncez donc grand les portes de Retour des Sens pour un moment de paix ou peut-être une éternité, c’est selon. Plus qu’une simple boutique, la maison cache aussi sa propre salle de massages et soins ayurvédiques ainsi qu’une salle de yoga boisée insoupçonnable de l’extérieur. En tout, ce sont 70 m2 où se mêlent minimalisme, simplicité et slow-living. Ah, ça fait du bien. On commence notre douce mais certaine transition en optant pour une garde-robe éthique et éco-responsable avec des marques aussi jolies que respectueuses. D’ailleurs il n’y a qu’à voir l’allure de Nadège pour être sûr qu’on peut être stylé de la tête aux pieds sans pour autant fourvoyer ses principes. Il y a Olly, une marque de culottes 100% coton bio, La Révolution Textile et ses tops et robes 100% lin, les sneakers Vegan Good Guys, mais aussi des gourdes, produits d’hygiène, slow
cosmétiques, maquillage naturel et autres produits zéro déchet pour ne rien gâcher (dans tous les sens du terme). Côté esprit, la maîtresse de maison est aussi thérapeute en Ayurveda et prodigue à qui le souhaite des soins aux huiles et plantes et/ ou un bilan nutritionnel sur la durée pour être sain de corps et d’esprit. Même topo pour les cours et ateliers qu’elle et les autres intervenants donnent : hatha yoga, qi gong, nia danse lâcher-prise, yoga du son, et même du yoga pour nos chères têtes blondes. Après tout, le slow-living ne s’apprend pas, il se vit. On sort de cet antre relax vert pastel apaisé et prêt à affronter tous ceux qui ne le sont pas avec une sérénité à toute épreuve. Alors merci !
Retour des Sens 99, rue du Chemin-Vert – 11e Du mercredi au vendredi de 12h à 19h Le samedi de 10h à 14h30 et de 15h30 à 19h Bilan & soins Ayurveda sur RDV au 06 50 87 48 46 Horaires des cours sur www.retourdessens.com
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LE BON CAFÉ LITTÉRAIRE
De la poésie et du café de spécialité dans la rue Sedaine Un exceptionnel jour de neige à Paris, nous avons trouvé refuge dans un café littéraire d’un nouveau genre. Chez Paul et Rimbaud, mère et fille, toutes deux baristas spécialistes en cafés fins, régalent nos papilles et nourrissent les esprits au son de douces mélodies jazzy, le tout dans un décor de livres et de poésie. Isabelle et Jeanne ont offert un chaleureux cadeau à leur quartier d’adoption en ouvrant leur « coffee shop littéraire ». « Nous avons mis des recueils de poèmes à portée de main sur les étagères de la grande bibliothèque afin que nos clients puissent plonger dans la beauté d’un texte le temps d’un café. Et c’est ce qui se passe ! », constate en souriant Jeanne, la fille, pendant qu’Isabelle, la mère, prépare un chocolat chaud
réconfortant dans la cuisine ouverte. « Lorsqu’on prépare les pâtisseries le matin ou l’après-midi, nous nous amusons de retrouver nos clients curieux et alléchés par les odeurs qui se répandent dans la salle. » Effectivement… et croyez-moi, il est quasiimpossible de résister au fondant de leur gâteau au chocolat. Alors si vous êtes du genre à vous laisser tenter, voilà l’adresse idéale : le monde reposant, inspiré et inspirant de Paul et Rimbaud est une ode à la dolce vita au cœur de Paris. Il n’est pas rare de pouvoir y écouter un concert de jazz, de choro brésilien ou quelque belle lecture de poésie. BONUS pour les becs salés : les maîtresses de maison proposent leurs formules déjeuner et brunch à toute heure de la semaine et du week-end pour se régaler d’une petite restauration pleine d’amour et de délicatesse, à l’image de cette si jolie adresse.
Paul et Rimbaud 40, rue Sedaine – 11e Du mardi au dimanche de 8h30 à 18h (samedi – dimanche de 11h à 19h)
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LE BON FESTIVAL
Les métiers d’art à l’honneur et en images « Il faut divulguer au grand public la singularité des métiers d'arts », explique Aude Tahon, présidente d’Ateliers d’Art de France, installée sur l’un des canapés du concept store Empreintes, au cœur de Paris. Cet espace unique dédié à l’artisanat d’art est une merveilleuse fenêtre pour ces créateurs trop souvent dans l’ombre. Alors pour « révéler leur diversité et leur identité », Ateliers d’Art de France organise depuis 20 ans le FIFMA (Festival International du Film sur les Métiers d’Art). Pour cette 11e édition, cinéastes, artisans, curieux sont invités à plonger dans leur univers, du 8 au 11 mars au cinéma Le Méliès de Montreuil. Ouvrez grand les yeux et l’esprit.
FILMER LE GESTE Vitraillistes, fresquistes, céramistes, graveurs, tisserands, ébénistes, ferronniers, sculpteurs sur bois… Autant de métiers trop souvent cachés à la face du monde que le FIFMA nous permet de découvrir, et plus encore. Les 25 films sélectionnés pour la compétition parmi
près de 400 propositions provenant de 15 pays nous plongent carrément dans l’intimité de ces ateliers d’art. Du Canada à la Chine en passant par les États-Unis, l’Italie, l’Iran ou le Brésil, tous explorent le quotidien hors norme, méconnu et si délicat des artisans d’art avec un fil rouge commun, celui d’interroger l’identité des métiers d’art dans le monde et, par ce biais, le sens de la création et du travail dans notre société.
REDORER LE BLASON DES MÉTIERS D’ART « Les métiers d’art sont tout aussi valorisants que les métiers classiques. Le FIFMA leur permet d’avoir une visibilité profonde et de redorer leur image auprès du jeune et du grand public. Il faut faire évoluer les mentalités », espère Aude Tahon. Un changement qui commence dès le berceau, ou plutôt dès l’école primaire grâce au FIFMA des Écoles. Au total, 700 élèves de Seine-Saint-Denis, de la primaire au lycée, ont la chance de bénéficier d’un parcours de découverte des métiers d’art. L’occasion pour eux de susciter
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La folie du Chapeau © Widescreen
d’autres vocations que le parcours classique, d’exercer leur jugement critique et de favoriser la rencontre avec des créateurs.
LE 93, UN TERRITOIRE HISTORIQUE Le déploiement du FIFMA en Seine-SaintDenis et dans les villes d’Est Ensemble est loin d’être un choix anodin : elle abrite depuis le XIXe siècle des industries manufacturières et des ateliers en tout genre dont l’héritage est encore clairement visible aujourd’hui. Près de 200 ateliers sont à découvrir à Montreuil, Pantin et Bagnolet.
“Ouvrez grand les yeux et l’esprit, le FIFMA nous plonge dans l’intimité des métiers d’art.”
FIFMA Le Méliès 12, place Jean-Jaurès – 93100 Montreuil 25€ le pass 3 jours 3,50€ la séance Du 8 au 11 mars FAÿENCI‘RES ∏ Alexandre Nunis
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LE BON ARTISAN
Les couteaux coûte que coûte
Ces deux vieux copains ont quitté leurs jobs « cérébraux » pour « faire quelque chose avec leurs mimines ». Résultat, ils passent désormais leurs journées debout à forger, tailler et limer des couteaux estampillés “Fabriqué à Paris”. Pour en arriver là, Charles et Frédéric ne s’en cachent pas, ils sont partis de rien : « quand
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© Magali Perruchini
La cour de l’Industrie abrite des artisans plus doués les uns que les autres depuis presque la nuit des temps (XIXe siècle plus précisément). Après six ans de travaux, l'architecte Jacques Menninger et son équipe ont dévoilé l’année dernière un ensemble de trois cours réhabilitées splendides où se pressent curieux et artisans. Parmi ces derniers fers de lance, le Bonbon s’est aventuré dans l’antre de Charles et Frédéric, les deux têtes brûlées de l’une des dernières coutelleries artisanales de la capitale, Ballerait & Taquet.
nous avons voulu nous lancer, il y a deux ans à peu près, nous ne savions presque rien de cet artisanat. Alors nous avons fait nos armes (c’est le cas de le dire) chez l’un des plus grands dans le milieu, Raymond Rosa. Il nous a tout appris dans son atelier de la région de Vichy ».
en discuter avec les deux néo-forgerons (ils ne mordent pas n’ayez crainte). Ils proposent un choix d’une trentaine de bois différents, issus au maximum de forêts françaises et/ou protégées, petit ou grand et toujours unique. Mon Petit Parisien en bois de rose avec mes initiales gravées ne me quitte plus.
Enfin tout appris, pas vraiment. « Même si Raymond nous a donné plus que les bases, notre petit atelier sera toujours un lieu de formation pour nous. Il faut qu’on affûte notre art. » Parmi toutes les surprises que réserve un tel virage de vie, ce qu’ils préfèrent triturer c’est l’acier de Damas, un acier ancestral qui, bien travaillé, donne un effet 3D à la lame et galvanise n’importe quel propriétaire d’un couteau de ce genre.
Avant de plonger dans le bain des heureux propriétaires de couteaux, deux avertissements. Le premier est qu’il faut « sonner avec style » pour pénétrer l’atelier, le second est que le jeudi est un jour particulier.
D’ailleurs, pour avoir la chance de couper saucisson et autres avec votre couteau surmesure “Fabriqué à Paris”, le mieux est d’aller
Ballerait & Taquet Cour de l’Industrie 37 bis, rue de Montreuil – 11e Tél. : 01 71 24 73 81
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LA BONNE ÉTOILE
Raides d’Axelle « J’aime j’aime tes yeux, j’aime ton odeur… » ce tube d’Axelle Red nous colle toujours autant à la peau. Et pourtant, avec plus de cinq millions d’albums vendus, la chanteuse est loin de n’être que « sensualité ». Féministe engagée et artiste prolifique, elle revient avec Exil, un nouvel opus où elle aborde tous les thèmes qui lui sont chers. Rencontre avec une femme à la personnalité de feu ! Comment vous sentez-vous à la veille de la sortie de ce nouvel album ? Après 14 disques, ce sentiment a-t-il évolué ? Oui, non, je ne sais pas… En fait, il n’est pas là le stress ; l’album est là, c’est l’essentiel. Il y a tellement de facteurs qui jouent pour que ce soit un grand succès. Un succès, c’est comme une grande chaîne avec des maillons, il suffit qu’un maillon manque et ça ne marche pas. Je suis assez sereine, on verra bien ! Cet opus a-t-il un thème particulier ? Absolument. Comme mon précédent album Rouge Ardent, ce nouveau disque est sur le thème de l’exil. C’est un amour d’enfance que j’ai inventé, ils vont s’aimer jusqu’au bout, ils sont tous les deux assez idéalistes, lui ne supporte pas ce monde, alors il le quitte. Tout tourne autour de ce départ, des raisons… J’en ai profité pour regrouper tous mes thèmes parce que j’ai pour habitude de faire un album
engagé, un album utopique et ainsi de suite, alors là j’ai décidé d’associer les deux. Comment s’est passée la réalisation de cet album ? J’ai écrit les textes et co-écrit la mélodie. C’est un cadeau à chaque fois qu’une mélodie vient (rires). Quand une mélodie arrive, on est content, on est reconnaissant, et on espère qu’elle nous plaira encore demain (rires). Pour la première fois, j’ai rapidement eu un bout de refrain, un bout de texte. C’était l’album le plus facile que j’ai eu à faire ! (rires) Il semble y avoir un parfait équilibre entre les chansons plutôt pop-rock et les ballades. C’est un choix ? J’ai toujours eu un immense plaisir et une facilité à faire des ballades. Il y a de l’émotion, c’est très inspirant, et le plus difficile à faire ce sont les chansons rythmées, mais il en faut et on en veut ! C’est comme un processus normal, après avoir fait un up-tempo, on fait une ballade et ainsi de suite… J’ai travaillé avec Dave Stewart (guitariste de Eurtyhmics, ndlr), on a fait trois chansons, et la première chose que l’on a faite ensemble c’est Gigantesquement belle, donc on a commencé avec une ballade. En fait c’est assez magique cet album, car pour certaines chansons, on les a eues en trois minutes ; le temps de faire une fois la chanson, on avait tout, les accords, la mélodie…
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AXELLE RED Après avoir enregistré vos albums à Nashville, Memphis ou encore Bruxelles, vous avez choisi Los Angeles cette fois-ci. Pourquoi ? J’ai enregistré dans la maison d’un ami, une maison très belle, très artistique, très inspirante. Los Angeles me donnait un sentiment de nouveauté. J’aime bien cette idée de partir pour faire un album. On a besoin de rêver quand on crée. La réalité est très jolie, mais quand on crée, on a besoin d’être ailleurs. Est-ce que votre rôle de juré dans The Voice vous a changé en tant qu’artiste ? Ça m’a fait un bien fou de partager mes connaissances. Je n’ai pas de formation en tant que musicienne, je suis avocate à la base ! Avant, à chaque fois que je faisais une bonne chanson, je pensais que c’était un hasard parce que je n’avais pas de méthode, et le fait de transmettre toutes mes expériences, ça m’a confortée dans mon métier. Ambassadrice de l’Unicef depuis 1997, vous soutenez aussi Handicap International et vous avez très tôt dénoncé les violences faites aux femmes. Que pensez vous du mouvement #MeToo ? C’est un cadeau du ciel que tout à coup il y ait eu cette première femme qui commence à se livrer. Quand j’ai commencé à parler de féminisme, j’ai d’abord dit que c’était de l’humanisme. Il faut que l’on reste dans le juste. On cherche une forme de justice, une égalité de genre, des chances égales. Pour moi, tout le mouvement féminin est basé sur le mot “empathie” et sur l’humanité. Il ne faut pas qu’il y ait d’abus, nulle part. On n’est pas en train de créer ce mouvement pour qu’il y ait cette fois-ci des abus de notre part.
Vous y croyez à cette évolution ? Je pense que la femme n’a jamais été l’amie de la femme, elle n’a pas naturellement une empathie pour elle, contrairement à l’homme. Ce n’est pas pour rien que le mot “fraternité” est bien plus utilisé que le mot “sororité”. Je suis contente avec ce mouvement parce que tout à coup les gens parlent, ça va beaucoup plus loin que les abus sexuels. D’ailleurs #Balancetonporc, je ne trouve pas ça très fin, et je pense surtout que les hommes sont avec nous dans cette lutte, il faut les inclure, et c’était ça qui était beau. Il y a beaucoup d’hommes féministes et on s’en est rendu compte. Le fait d’avoir les hommes avec nous montre que c’est de l’humanisme, que c’est quelque chose de juste. Où peut-on vous croiser à Paris ? C’est bizarre parce que j’ai habité à Paris pendant plusieurs années, et maintenant quand je reviens je me sens un peu comme une touriste ! Je ne peux pas dire que je fais encore partie de la ville comme je le faisais à l’époque. Ce que vous préférez à Paris ? Pour moi c’est la plus belle ville du monde, tout est beau à Paris. Pour créer j’ai beaucoup de mal ici, parce que je trouve qu’il y a moins de liberté qu’ailleurs à cause du poids de tous les grands écrivains, des compositeurs, alors qu’à Los Angeles par exemple, il y a un ciel ouvert, pareil à Bruxelles où il y a plusieurs cultures. A Paris, artistiquement, je suis bloquée, mais sinon j’aime bien la grandeur de cette ville, il n’y a pas plus chic que Paris !
Nouvel album Exil Sortie le 16 mars 2018
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“#Balancetonporc, je ne trouve pas ça très fin, et je pense surtout que les hommes sont avec nous dans cette lutte, il faut les inclure.”
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Les Récupérables / Lucie Sassiat
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LA BONNE ENQUÊTE
Paris, capitale de la mode (responsable) ? En 2016, l’Institut Français de la Mode et l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne annonçaient leur rapprochement afin de former une Grande École de Mode au rayonnement international. Le but ? Former les professionnels de la mode de demain. Longtemps considérée comme futile, superficielle et réservée à une élite, l’industrie a pris un tournant nouveau le 24 avril 2013, lorsque le Rana Plaza s’est effondré à Dacca, au Bangladesh. Dans cet immeuble se trouvaient les ateliers de confection des plus grandes marques de mode que nous connaissons tous : les étiquettes de Mango, Benetton, Camaïeu ou encore Primark ont été retrouvées dans les décombres. Ce jour-là ont été portées à la connaissance du monde entier les conditions déplorables de fabrication des vêtements que nous portons tous : ouvriers sous-payés, normes de sécurité non respectées et dégâts environnementaux considérables, le masque est tombé. Dans la lignée des mouvements éco-responsables qui ont touché le secteur alimentaire notamment (la slow food, ça vous parle ?), la slow fashion - ou mode responsable - garantit le respect strict d’une
éthique, depuis la conception - avec la notion d’innovation propre et de propriété intellectuelle - jusqu’à la considération des droits humains lors de la fabrication du vêtement, tout en prenant en compte l’impact environnemental tout au long de la chaîne de conception. Si les multinationales comme Zara, qui prônent la fast fashion (toujours plus de vêtements, produits plus rapidement), tentent de se racheter une conscience avec des lignes green, notre responsabilité en tant que consommateur est majeure. Les acteurs de la scène parisienne se mobilisent À Paris, de nombreuses marques indépendantes voient le jour, portées par de jeunes entrepreneurs conscients que c’est à eux de changer la sphère mode de demain : les labels textiles La Draft ou Les Récupérables par exemple, et les concept stores comme Manifeste 011 ou Centre Commercial réunissent les marques responsables les plus pointues. Anaïs Dautais, fondatrice du label d’upcycling Les Récupérables (dont les pièces sont
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LA BONNE ENQUÊTE
C’est également l’avis de Nayla Ajaltouni, activiste et porte-parole du collectif Ethique sur l’Etiquette, qui œuvre pour le progrès social et contre la violation des droits humains
au travail dans le monde : « En tant que consommateur, rationaliser sa consommation et se diriger vers la seconde main est déjà un grand pas : quand notre pouvoir d’achat est limité, notre action en tant que citoyen ne l’est pas ». Ailleurs dans le monde : de la recherche scientifique à l’innovation textile Si la France est en avance sur la collecte et la réutilisation des vêtements grâce à la seconde main, le reste de l’Europe se distingue en particulier par ses concepts novateurs, notamment du côté des grands groupes. C’est ce que nous explique Ariane Dudebout, qui travaille sur les sujets d’innovation textile au French Bureau, un studio d’innovation parisien qui tente de répondre aux questions des enjeux du textile de demain. Elle mentionne notamment Plug & Play - Fashion For Good, un accélérateur de start-ups qui mettent en avant une mode à l’impact positif : l’entreprise
Fashion Revolution
réalisées à partir de linge de maison et de chutes de tissus d’ameublement collectés en ressourceries et confectionnées en ateliers d’insertion), voit dans la transparence le secret du succès des entreprises : « C'est la meilleure garantie pour un consommateur en demande. Pour une marque ou un acteur du secteur, ça lui permet de prendre conscience de chaque acte tout au long de sa chaîne de valeur », nous confie-t-elle. Si les entreprises jouent un rôle majeur dans l’engrenage de la surconsommation, notre place est prépondérante : « En prenant les choses dans l'ordre, on se rend compte qu'on n’utilise pas 70% de son placard, qu’il y dort en moyenne 120€ de vêtements jamais portés : on peut se poser des questions sur notre consommation en termes de mode. ».
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“Notre responsabilité en tant que consommateur est majeure.” travaille étroitement avec le groupe Lafayette et Kering, pionnier du luxe en matière de responsabilité. « Les États-Unis, pays consumériste par excellence, se distinguent par la recherche scientifique qui s’effectue concernant les matériaux bio-inspirés. Par exemple, la start-up Bolt Threads reproduit des textiles en laboratoire à base de manipulation génétique de protéines prélevées dans la nature, produisant une matière première qui ressemble à la soie », nous indique Ariane. « Ces entreprises travaillent avec Patagonia ou Stella McCartney, respectivement géants américains du textile et de la haute couture. »
La Draft/jowkid
L’Australie reste le berceau de cette mode consciente : les labels indépendants, écologiques et éthiques se multiplient et sont ancrés dans la culture depuis une dizaine d’années, comme les marques Well Made Clothes et Vege Threads. Plus encore, le Vogue australien vient de désigner l’auteure et activiste Clare Press comme journaliste spécifiquement dédiée à la mode responsable. Une première dans le secteur de la presse. La mode, deuxième industrie la plus polluante au monde après le pétrole, est donc l’affaire de chacun : pour le consommateur, privilégier la création et les commerces responsables au détriment des chaînes de fast fashion est
déjà un grand pas vers la démocratisation de cette démarche. Les pouvoirs publics tentent également de soutenir le processus : la Ville de Paris a récemment créé le label “Fabriqué à Paris” pour promouvoir l’artisanat parisien. C’est aussi un enjeu que doivent prendre en compte les écoles de mode dont sortiront les P-DG et créateurs de demain ; si beaucoup d’initiatives sont en cours, le plus gros reste à faire.
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LA BONNE INITIATIVE
Cap vers le deuxième frigo solidaire de Paname
Après l’installation du premier frigo solidaire rue Ramey dans le 18e, l’asso Cap ou pas cap et la coopérative bio Les Nouveaux Robinson Daumesnil inaugurent le deuxième du genre à Paris, dans le 12e, juste à côté du garde-manger solidaire. Objectif : moins de gaspillage, plus de solidarité. « Si chaque magasin alimentaire avait un garde-manger et frigo solidaire, nous pourrions enrayer la faim. Nous sommes convaincus que si, citoyens, État et entreprises, avançons main dans la main, nous pouvons y arriver dans les 5 ans. C’est en tout cas notre objectif », explique Jean-Christophe Taghavi, délégué général de l’association. En attendant que chacun l’entende, les Parisiens (et autres d’ailleurs) sont donc invités à glisser leur surplus alimentaire dans le frigo pour les produits frais et dans le gardemanger pour le reste : aliments et produits non périssables - boites de conserve, pâtes
sèches de blé - mais aussi des laitages, fruits et légumes, voire de la viande. Pour encourager la démarche et donner envie au plus grand nombre, le magasin Les Nouveaux Robinson s’est engagé en décembre dernier à y déposer chaque jour leurs invendus, soit environ 30 kg par semaine. L’asso espère ajouter à ces vivres ceux d’autres commerçants et bien sûr des habitants pour arriver à 100 kg de surplus alimentaire valorisés par semaine. « Il s’agit d’une expérimentation de trois mois. Si le résultat est positif aussi bien pour les habitants que pour les Nouveaux Robinson, nous allons pérenniser et déployer cette initiative. Nous assistons donc à la première duplication et à l’essaimage de ces mobiliers collaboratifs, d’abord à l’ensemble des quartiers parisiens, puis à l’échelle de la France », précisait Jean-Christophe en tout
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Objectif : moins de gaspillage, plus de solidarité. début d’année. Reste à savoir si après un peu plus de deux mois de vie, ces mobiliers d’un autre genre auront su attiser la curiosité et la solidarité des riverains. Quoi qu’il en soit, plus que de simples dons, le parvis des Nouveaux Robinson est aussi un moyen pour tous, donateurs comme receveurs, de créer du lien social et, bien sûr, de venir en aide aux plus démunis.
Frigo et garde-manger solidaire Les Nouveaux Robinson 212, avenue Daumesnil – 12e
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LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
Votre sœur va se marier, vos potes d'enfance ont tous déjà deux gosses, votre cousine est entrée dans la grande famille de l'éducation nationale... mais toute cette stabilité autour de vous, ça vous fait flipper ? Mais ne vous inquiétez donc pas, c'est normal, vous êtes encore jeune, personne ne vous oblige à quoi que ce soit. Tentez, essayez, tombez, bref, vivez !
Connaissez-vous le jeu débile qui consiste à faire un cercle avec son pouce et son index et à faire regarder dedans ses amis pour ensuite les frapper dans l'épaule avec un rire sonore et décomplexé ? Oui, bien sûr que vous connaissez, le petit Joris au collège vous a martyrisé toute l'année de cinquième avec ce jeu pourri. Retrouvez Joris, faites-lui payer.
LION La vie d'adulte vous ennuie ? Vous voulez rester un ado toute votre vie, n'être jamais d'accord avec personne et faire valoir votre avis, qui est le bon, en toutes circonstances ? Tiens c'est marrant, ça ressemble à un passage d'une chanson de Charles Aznavour, mais impossible de me rappeler laquelle... Bref, grandissez un peu, ça devient fatiguant cette rébellion permanente.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Le nez qui coule, ça vous arrange moyen, surtout quand il fait hyper froid dehors, après ça gèle sur votre anneau et ça vous fait mal. Restez donc chez vous ce mois-ci, il y a plein de choses à y faire, à commencer par réparer ce robinet qui fuit et empoisonne vos nuits depuis des semaines. Au pire, ne faites rien et écoutez les gouttes tomber, ça apaise paraît-il
Ô joie ! Ô félicité ! De grandes choses vous attendent en ce mois de mars. C'est apparemment un retour de karma qui s'opère dans votre vie, donc félicitations, ça veut dire que vous avez été sympa avant, donc vous le méritez, il faut continuer dans cette voie. Alors concrètement par contre je ne pourrais pas vous dire de quoi il s'agit, mais bravo hein !
Le mois dernier, je vous conseillais de vous mettre à une activité manuelle pour développer vos talents et diversifier un peu vos centres d'intérêt. Ce mois-ci, les astres me disent qu'il faudrait vous mettre à la lecture, et plus particulièrement à la lecture de poésie. Je vous conseille donc Verlaine, Baudelaire, Edgar Poe et, dans un style différent, Booba. Bonne lecture !
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Illustrations : Cécile Jaillard
BILL@LEBONBON.FR
BALANCE
SAGITTAIRE
Ça fait plusieurs jours que vous êtes bougon, énervé, irascible. Que vous arrivet-il bon Dieu ? Vos collègues commencent à n'en plus pouvoir de votre caractère de cochon, il faut rétablir la balance (lol). Essayez voir de sourire, faites travailler vos zygomatiques en regardant un film comique, fumez un joint, buvez un verre de vin, que sais-je encore ?
Et ça râle, et ça embrouille les voisins, et ça fait une tête de six pieds de long en arrivant au boulot... mais qu'est-ce qui vous arrive, vous d'ordinaire si joyeux, vous qui cédez votre place dans le bus et qui filez toujours une pièce au SDF en bas de chez vous ? Quelle que soit la raison de ce changement pour le pire, rappelez-vous que le meilleur n'est jamais trop loin.
VERSEAU Historiquement, le mois de mars vous réussit plutôt bien. L'année dernière vous avez croisé une célébrité dans la rue et l'année d'avant ils ont rouvert le restaurant en bas de chez vous juste quand vous avez décidé d'y emmener celui ou celle qui partage votre vie. Que va-t-il se passer cette année ? Attendez-vous à quelque chose de grand, d'extraordinaire.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Vous qui avez un tempérament de feu, vous rechignez quelque peu à mettre le nez dehors. Il fait froid, les trottoirs sont tout mouillés et salissent vos belles baskets blanches, le fond de l'air vous file la crève... on vous comprend, mais il faut savoir se faire violence mes amis, sinon il ne vous arrivera jamais rien de bien au mois de mars, et ce serait dommage.
Incroyable ! On vous reconnaît dans la rue, on vous salue, on vous dit bonjour, vous avez même croisé le regard de la boulangère l'autre jour. Que se passe-t-il ? Le monde s'éveillerait-il à votre existence après vous avoir tout bonnement ignoré pendant tout ce temps ? Ne cherchez pas d'explication et profitez-en pour rencontrer du monde, c'est toujours ça de pris.
Ah ! On me dit dans l'oreillette que c'est votre anniversaire ce mois-ci. Comme ma maman ! Elle c'est le 20, premier jour du printemps, alors c'est tout con, je lui offre des fleurs. Mais vous, qu'allezvous recevoir comme gage d'amour ? Un petit conseil, pour un cadeau réussi, prévenez celui qui le fait de vos préférences, ça marche à tous les coups.
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LE BON SHOPPING
Mars
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Lampe Toucan - Bleu Carmin Design - 95€ Sweat Chat-Malo - Le petit Belleville - 55€ Cafetière à filtre en acier inoxydable jaune pâle - Hay - 65€ Infuseur à thé doré - Bloomingville - 7€ Coussin Vice Versa en toile de coton - Maison de vacances - 169€ Table de chevet Alana - Made - 129€ Moulin à épices en bois - Poivre & Sel vert amande - Hay - 35€ Pin's cœur rouge - Titlee - 20€ Vase Seams Tub - Bitossi Ceramiche - 440€ Pendule Bard - Made - 49€ Cesca Chair - Inspirée de Marcel Breuer - 217€ Totebag le Bonbon - coralie@lebonbon.fr - 5€
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LES BONS SNAPSHOTS
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FÉVRIER 2018
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© Naïs Bessaih
LE TOP DES BOULANGERIES
La + confidentielle Blé Sucré Tout les becs sucrés du quartier ne jurent que par elle. Blé Sucré, à deux pas du marché d’Aligre, est une boulangerie où tous les amoureux de viennoiseries bien beurrées se pressent à toute heure de la journée. Mention particulière au pain au chocolat, l’un des meilleurs de Paris.
7, rue Antoine-Vollon – 12e
La + authentique Du Pain et des Idées Elle est considérée par le tout Paris comme la meilleure boulangerie de la capitale. Fidèle à la tradition de l’art du pain, Christophe Levasseur ne vous propose que des viennoiseries et du pain croustillant dans sa boutique. Un voyage dans l’univers de l’artisanat d’antan, tant par la décoration que par la qualité des produits concoctés. Il faut absolument courir goûter le pain au chocolat et à la banane. Vous ne laisserez aucune miette, on vous le garantit.
34, rue Yves Toudic - 10e
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La + ouverte Boulangerie Liberté À la boulangerie Liberté on ne se prive de rien. Ni de leurs délicieux produits, à savourer sans modération, ni de s’inviter en cuisine. Misant sur la transparence, Liberté ne cache rien et ouvre tout, pour le plus grand bonheur des clients et des boulangers. Un petit tips avant de partir, ne perdez pas une miette de Liberté et admirez ce qui se joue juste au-dessus de votre tête, vous ne serez pas déçus.
39, rue des Vinaigriers – 10e
La + familiale Le Bricheton Plus qu’une simple boulangerie, chez Maxime on entre dans un fournil. Après une petite montée qui creuse, on vient se remplir le ventre avec le pain de cet ancien élève de Ferrandi, qui confectionne ses miches 100% artisanales avec beaucoup d’amour et des semences paysannes de France. Miam.
50, rue de la Réunion – 20e
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LES BONNES ANNONCES
Bienvenue Thelma ! A+P+T
us Annonce à to de os al les de Paname : paix foutez-moi la os ! avec vos prom
Il voit le soleil comme un grand gâteau de miel ! Oui c'est Willie l'Ourson
On lâche rien, er on ira cherch t! na on le champi FC on Le Bonb forever <3
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Ma princesse, comme je suis fier de nos si beaux bureaux, bravo ! M. Bonbon
Maman Sylvie chérie ! Un très joyeux anniversaire à la plus cool des mamans ! <3 Coco
is ni Non, je ne su r su ni , enceinte e m de t le poin o! marier… Dés Dudu
Possible d'avancer l'âge de la retraite à 30 ans ? Merci
Joyeux quart de siècle petite Audrey et big-up papy pour ces 98 bougies !
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Pablo Picasso, Étude pour Guernica (Tête de cheval), Paris, 2 mai 1937, huile sur toile, 64 x 90,5 cm, 65 x 92 © Photographic Archives Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, 1992. © Succession Picasso 2017
GUERNICA Exposition du 27 mars au 29 juillet 2018
En partenariat avec
H Entreprise RCS Nanterre 414842062
PARIS 9/18
* Desperados Red est née d’une recette aromatisée Tequila Guarana Cachaça qui lui confère son goût intense. Née intense.
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