Le Bonbon - Paris Est - Janvier 2019

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EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur Associé

Antoine Viger

Rédacteurs en Chef

Eva Yoro Coline de Silans Zoé Stène Hélène Chi Chao Wei Rachel Thomas Sarah Sirel Lucas Javelle

Coordinatrice

Coralie Bariot

Graphistes

Clément Tremblot Céline Jouandet

Secrétaire de Rédaction

Louis Haeffner

Rédacteurs

Manon Merrien-Joly Marie-Carline Chardonnet Juliette Darmon Inès Agblo Morgane Espagnet

Social Media Manager

Gaëtan Gabriele

Photographe

Naïs Bessaih

Directeur Commercial

Benjamin Alazard

Directeur évenementiel

Nicolas Delmatto

Directeurs de Clientèle

Caroline Deshayes Fallon Hassaïni

Chef de Projets

Marie Lloret Marion Mairat Juliette Bise Théo Conigliano Marianne Mosad Alvarez Chloé Decombes

Concepteur Rédacteur

Timothée Malbrunot

Chefs de Publicité

Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Christopher Holubenny

Chefs de Projets Digital

Dulien Serriere Florian Yebga

Développeur

Maxime Laigre

Vidéo

William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier

Culture et Partenariats

Fanny Lebizay Antoine Kodio Nathalie Tric

Stagiaires

Jeanne Gourdon Cassandre Vieira Emilie Malle

Contact

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

Rien ne sert de vivre si cœur l’on ne ressent pas

Dans un monde de plus en plus incertain, qui vacille clairement vers on ne sait quoi, il est important de retrouver des valeurs humaines fondatrices d’une ère nouvelle. Si l’on arrive à refaire de l’humain l’essentiel, en le mettant en valeur dans tous ses reliefs, si l’on comprend l’importance de rester proche des autres, si l’on ressent le besoin d’être authentique et vrai, si notre moteur est notre cœur, notre planète pourra se renouveler vers l’espoir d’un monde meilleur où nos enfants pourront tout simplement continuer à vivre. Cette fronde courageuse et effrontée qu’ont menée nos Gilets jaunes nationaux (quel idée géniale ce gilet jaune ; simple, efficace, visible) nous amène à accélérer les réformes que notre pays impose. Voici donc mon programme si le Bonbon était au pouvoir : Meilleur répartition de la richesse globale. Le top 100 des entreprises devront reverser une partie plus conséquente des bénéfices qu’ils réalisent chaque année. Les 500 familles les plus riches devront payer plus d’impôts. À quoi cela sert-il d’avoir trop d’argent ? autant s’alléger quelque peu… Baisse du train de vie de nos chers politiques, quand je pense que Giscard continue à percevoir avantages et salaire, cela vous donne une idée des aberrations de ce système qui ne perdure que trop. Que d’argent mal utilisé pour des gens qui ne connaissent aucunement l’obligation de résultat ! Mixité de provenance estudiantine et professionnelle, en clair que nos politiciens proviennent principalement du même moule n’est pas bonbon, trop d’énarques déconnectés du monde réel et pas assez de profils venant du secteur privé (artisans, ouvriers, patrons de petites entreprises etc.) conscients des réalités de la vie. Redonner force et pouvoir à nos maires qui sont les garants d’une politique de proximité dont nous avons le plus grand besoin. Je rêve d’un président d’État, c’est-à-dire un président libre qui n’agisse que pour l’intérêt de la Nation. Emmanuel Macron, c’est pour cela que le peuple t’a élu, à toi de le démontrer maintenant, tu n’as que trop attendu ! Notre monde vacille mais il n’est pas mort, l’espoir fait vivre et tous ensemble, nous pouvons encore le changer ! Ah oui, j’oubliais le plus important : une touche de poésie sera essentielle pour y arriver. Good luck JDLC

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JANVIER 2019

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BON HAPPY HOUR

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BON ARTISAN

De l’or dans les mains

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BON ARTISTE

Celui qui faisait danser les mots

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BONNE INITIATIVE

Enfin une rue zéro déchet à Paris !

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BONNE ÉTOILE

Parcels, cinq garçons dans le vent

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BONNE ENQUÊTE

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BONNE ASSO

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BONS SNAPSHOTS

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BON SHOPPING

Le nouveau repaire des copains épicuriens

Les médecines alternatives ont la cote Les invendus du marché redistribués Par Naïs Bessaih Une année en doré

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DU 10 JANVIEAU 26 R, 21H

UN SPECTACLE DE MICHÈLE ANNE DE MEY, JACO VAN DORMAEL ET DU COLLECTIF KISS & CRY, TEXTE THOMAS GUNZIG ………………………………………………………………………………………


BON TIMING

AMOR

DU 29 JAN. AU 3 FÉV., 21H

On (re)découvre l’immense Sergio Leone Admiré des plus grands et adulé du public, Sergio Leone a révolutionné le western avec des films cultes tels que Il était une fois dans l’Ouest. C’est à l’occasion du 50e anniversaire de ce dernier que la Cinémathèque française organise une grande expo autour du cinéaste, avec des rencontres, des conférences et une rétrospective. Après ça, Sergio n’aura plus de secret pour vous. Il était une fois Sergio Leone Jusqu’au 27/01 à la Cinémathèque française 51, rue de Bercy – 12e

Un kilo de fringues pour 10€ au Palais de la Femme 1 kilo de fringues pour 10€, qui dit mieux ? Certainement pas nous ! La fameuse vente au kilo d’Emmaüs revient à Paris, au Palais de la Femme cette fois. Prêt-à-porter, accessoires, tous les vêtements sont lavés, repassés, retouchés et proposés à la vente pour un prix unique de 10€. L’occasion de renouveler votre dressing, et de faire une bonne action ! Vente au kilo Emmaüs Palais de la Femme 94, rue de Charonne – 11e

On apprend à trouver son point G au point F Une fois n’est pas coutume, le Festival du Film de Fesses a décidé de montrer le bout de son popotin en hiver, et c’est au Point Éphémère que ça se passe. L’occasion de venir admirer des œuvres d’art qui montrent la sexualité autrement, se trémousser en rythme et éveiller vos fantasmes ! Alors à vos agendas et haut les culs ! Le Point G au Point F 200, quai de Valmy – 10e Le 25 janvier 2019 à 21h

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LE BON HAPPY HOUR

Trouver un bar qui réunisse bonnes bières, bons vins, tapas savoureux et bonne ambiance peut parfois demander beaucoup de patience. Sauf si on vous souffle directement l’adresse à l’oreille. Allez, on vous donne le nom de cette pépite : O Lieu de, nouveau bar de copains de la rue Jean-Pierre-Timbaud.

Ouvert par Thibault et Guillaume, tous deux passionnés de bons produits et déjà à la tête de deux bars à vin pour Thibault, O Lieu de est un bar hybride, ni bar à vin ni bar à bière, mais les deux à la fois. La carte des vins est élaborée par Thibault, qui est parti dénicher les petits producteurs à travers toute la France, et celle des bières par Guillaume, qui a un faible pour les bières artisanales parisiennes. Pour accompagner son verre, on pioche dans la carte qui propose plus d’une vingtaine de tapas différents à partager et de savoureuses pizzas revisitées au goût français. Mention spéciale à l’incontournable pizza au foie gras et aux charcuteries du Sud-Ouest, un régal ! À l’happy hour, l’endroit se remplit très vite et pour cause : la pinte de bière de la maison est à 3€ entre 18h et 20h, et vient

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

Le nouveau repaire des copains épicuriens


Communiqué

accompagnée de nachos pour 5€ ou d’une margarita croustillante pour 10€. Bonus pour les aficionados de l’apéro, certains mardis, O Lieu de propose des soirées pizza/bière à volonté, à consommer sans modération. Côté espace, là encore la convivialité prime : où que l’on s’installe, l’endroit, décoré par Greg Sevin, a été pensé pour les bandes de copains. Bon à savoir pour ceux qui ont eu un coup de cœur pour le lieu et qui auraient quelque chose à fêter, les quatre espaces à thème se privatisent. Enfin, après y avoir passé toute votre semaine, n’oubliez pas d’enchaîner avec le brunch du week-end à 17€ : viennoiseries, bruschettas maison, petite salade de gésiers, fromage blanc et autres délices sont au menu, histoire de s’assurer de démarrer le week-end du bon

“O Lieu de est un bar hybride, ni bar à vin ni bar à bière, mais les deux à la fois” pied. Une vraie bonne adresse, conviviale, gourmande et sans prise de tête, qui risque bien vite de devenir votre nouveau QG attitré. • C.d.S

O Lieu de 6, rue Jean-Pierre-Timbaud – 11e Tél. : 07 69 37 34 51 De 11h30 à 15h tous les midis De 18h à 23h30 du dimanche au mercredi De 18h à 2h le jeudi, vendredi et samedi Brunch samedi et dimanche de 11h30 à 15h

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LE BON ARTISAN

De l’or dans les mains

Dans son superbe atelier perché au-dessus de la Cour de l’Industrie, Jérôme opère. Ses gestes sont précis, ses instruments sont disposés à côté de lui, et la patiente gît, désossée sur l’établis. Pour l’heure, c’est une guitare acoustique qu’il s’agit de sauver.

Depuis deux ans et demi, Jérôme est à la tête de son propre atelier de lutherie. Un métier atypique, qu’il a bien failli ne jamais exercer. « J’ai commencé à bidouiller mes guitares à 12 ans, quand je jouais dans un groupe. J’ai tout de suite su que je voulais devenir luthier, mais on m’a conseillé de choisir un “vrai métier” », se souvient-il. À 18 ans, alors qu’il s’ennuie ferme dans la restauration, il passe commande de sa première guitare de luthier à Patrice Gimeno, installé à Toulouse. C’est le coup de foudre : « J’ai commencé à lui filer des coups de main les soirs, puis à bosser les week-ends avec lui. Je me suis tout de suite senti dans mon élément, malheureusement il n’a pas pu me prendre en apprentissage. » Désemparé, Jérôme décide d’oublier la lutherie et s’envole pour l’Irlande. Mais le destin le rattrape en la personne de Peter Boardman, grand luthier

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violon qu’il rencontre à Belfast et qui lui apprend les ficelles du métier. C’en est fini des tergiversations : sa vie, ce sera la lutherie. De fil en aiguille, il perfectionne son apprentissage dans les plus grands ateliers, puis décide de rentrer en France après sept ans, où il travaillera pour Maurice Dupont, à Cognac d’abord, puis dans son magasin du viaduc des Arts à Paris. Après six ans à ses côtés, il décide alors de voler de ses propres ailes et tombe sur cet atelier inespéré dans l’une des plus belles cours de Paris, qu’il partage avec son ami Virgil Vosse, facteur d’arc. « C’est fou, de la fenêtre on n’entend rien, on n’a même plus l’impression d’être dans Paris », s’amuse le Toulousain. Et effectivement, son atelier semble flotter en dehors du temps, au-dessus de cette cour d’une autre

époque. Réparations, fabrication surmesure, réglages, Jérôme bichonne tous les instruments à cordes, hors quatuor, et met un point d’honneur à traiter chaque cas de façon individuelle. « Je ne veux pas standardiser, mon but, c’est de ne pas faire une seule guitare pareille », explique-t-il. Un métier de passion, que Jérôme n’abandonnerait pour rien au monde : « Ce n’est pas évident tous les jours, mais chaque matin je me lève pour essayer de faire ce que j’aime, et ça, ça n’a pas de prix ». • C.d.S / Photos : Franck Desplanques

Atelier Jérôme Cognet Batiment H2 37 bis, rue de Montreuil – 11e www.ateliercognet.com

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LE BON ARTISTE

Celui qui faisait danser les mots Benjamin est un être difficile à définir. À la fois artiste, designer, plasticien et auteur, il n’entre dans aucune case mais en coche beaucoup. Cet amoureux des mots a d’abord fait des études de droit avant d’étudier l’architecture et le design, en France et en Belgique. Voyageur infatigable, il a fini par poser ses valises à Paris, dans le 19e, où il nous a reçus dans son atelier (et, accessoirement, appartement). Connu entre autres pour ses phrases aussi poétiques que percutantes, Benjamin a commencé le projet Adieu et à Demain en 2010, alors qu’il est engagé dans une relation à distance. Tous les soirs, il écrit une fausse lettre de rupture à l’amour de sa vie, pour mieux le reconquérir le lendemain. Son ami a la bonne idée de les publier sur Tumblr, et c’est le début du succès. « On s’est rendu compte un jour que le Tumblr était super suivi, on ne s’y attendait pas du tout », s’étonne encore Benjamin. Très vite, ses phrases envahissent la toile, puis partent à l’assaut des murs et des trottoirs

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de la ville. Si aujourd’hui celles-ci s’affichent régulièrement sur son compte Instagram avec des typos toujours travaillées, le travail de Benjamin est pourtant loin de se limiter à cette seule partie. Collaborations avec des marques, création de collections, projets architecturaux, livres et expos, ce touche-àtout inspiré est sans cesse en train de créer. « Quand j’étais en école d’art, mon prof’ me forçait à créer une chose par jour. C’est très dur mais c’est édifiant ! Ne pas aller se coucher tant qu’on a rien créé, c’est un vrai défi. » Aujourd’hui, Benjamin continue à travailler pour les plus grands mais s’accorde plus de temps pour travailler à ses propres projets. Dessins sur papier, toujours, deuxième livre prévu pour le printemps, expo… L’homme semble infatigable. « J’essaie, je suis curieux », sourit-il modestement. Pas question toutefois de montrer un travail dont il n’est pas satisfait.

« J’ai fait un peu de photo, j’aime beaucoup ça mais il y a tellement de gens qui sont plus doués que moi dans ce domaine… Pour l’instant je préfère me concentrer sur ce que je sais vraiment bien faire. » Or ça tombe bien, Benjamin sait bien faire plein de choses. À commencer par détourner le quotidien. C’est d’ailleurs de cela dont il sera question dans sa prochaine expo d’avril, Tentatives de Bonheur, dont le nom évocateur prête déjà à sourire. Un homme au talent discret, qui, comme il le dit si bien « a les rêves plus grands que la nuit ». On espère que la nuit sera longue. • C.d.S

Benjamin Isidore Juveneton Instagram @benisidore

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LA BONNE INITIATIVE

Enfin une rue zéro déchet à Paris ! On la disait déjà agréable et animée, depuis décembre dernier la rue de Paradis est également devenue zéro déchet. Sur une initiative collective issue de la feuille de route Climat du 10e, les habitants et commerçants de la rue de Paradis ont un an pour expérimenter un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Pour structurer le projet, la Mairie du 10e a fixé trois grands axes, appuyés par les services de propreté de la ville et l’association Zero Waste : le tri des déchets, l’antigaspillage et le réemploi d’objets usagés. « Il faut sensibiliser les acteurs à la façon dont ils consomment, nous explique Alexandra Cordebard, la maire du 10e arrondissement. Que jettent-ils ? Où ? En quelles quantités ? Ce sont ces questions qui vont nous permettre de mieux appréhender leurs besoins. » Questionner les résidents, commerces et entreprises sur leurs modes de consommation et les faire réfléchir aux possibilités d’amélioration, voilà donc le point de départ indispensable au bon déroulement du projet. Pour accompagner les acteurs locaux, des ateliers seront mis en place tout au long de l’année, animés par Zero Waste, des associations, des entrepreneurs ou des agents

de la Mairie. Parmi les événements prévus, des rencontres thématiques mensuelles, des formations pratiques autour du zéro déchet, des visites de lieux qui ont intégré ces valeurs, des balades… Chaque personne peut ainsi s’inscrire aux ateliers qui l’intéressent, selon qu’elle est résidente ou commerçante, et trouver sur la carte mise en place par la Mairie les différents lieux-clés du zéro déchet. Au programme du calendrier des semaines passées, une Zero Waste Paradis Party à la Maison du Crowdfunding, un atelier anti-gaspi pour les enfants, une visite des incinérateurs d’Issyles-Moulineaux, ou encore un atelier pour apprendre à emballer ses cadeaux en mode écolo. Des groupes de travail ont également été créés pour aborder les problématiques particulières des différents profils : résidents, écoles, restaurants et commerces de bouche, bureaux… Le but ? proposer des solutions concrètes à tous les acteurs de la rue, selon leurs besoins et leurs profils, pour montrer que le zéro déchet est applicable à tous les niveaux. « Il faut arriver à coordonner tout le monde dans une action positive, c’est en s’associant qu’on peut faire changer les choses », nous confie Alexandra Cordebard,

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“Le but ? proposer des solutions concrètes à tous les acteurs de la rue pour montrer que le zéro déchet est applicable à tous les niveaux.” avant d’ajouter : « je suis persuadée que le modèle aura essaimé ailleurs dans Paris avant la fin de l’année. » On parie que 2019 lui donnera raison. • C.d.S

Rue zéro déchet Rue de Paradis – 10e mairie10.paris.fr/ruezerodechet

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LA BONNE ÉTOILE

Sarah Sirel Photos Antoine Henault

Texte

Parcels, cinq garçons dans le vent

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Chemises à carreaux, pantalons fleuris et cheveux aux épaules, les garçons de Parcels nous font oublier qu’ils ont à peine 20 ans. Jules à la guitare, Anatole à la batterie, Louie et Patrick aux claviers, et Noah à la basse se connaissent depuis leur enfance dans la petite ville de Byron Bay, le Brooklyn australien. Ils montent le groupe ensemble en 2014. À l’occasion de leur premier album éponyme sorti en octobre dernier, et de leur tournée à travers l’Europe, nous les rencontrons quelques heures avant leur concert sold out à l’Olympia. Salut les garçons, comment expliquez-vous que vous soyez si appréciés en France ? Patrick : C’est vrai qu’on a été bien reçus dans la scène française actuelle. Peut-être parce qu’on adore la musique française, son harmonie, et qu’on a un label français ? Comment on en arrive à une tournée européenne quand on vient d’Australie ? Jules : Nous vivons à Berlin depuis quelques années, donc forcément on connaît bien l’Europe. C’était logique pour nous. Elle vous a inspiré, l’Europe, dans l’écriture de votre album ? Patrick : Europe, c’est le groupe qui chantait The Final Countdown, non ? Jules : Nous vivons à Berlin depuis quelques années, donc forcément on connaît bien l’Europe. C’était logique pour nous. Donc vous ressentez que votre musique est plutôt européenne ? Jules : Grave. Il y a indéniablement un côté pub rock. Patrick : L’année dernière, mon père m’a sorti qu’on n’était pas un groupe australien, et

qu’on avait l’énergie d’un groupe anglais de pub rock. C’était sûrement un truc qu’il devait réaliser tôt ou tard pour enfin accepter ce que je fais de ma vie. Et est-ce qu’il y a des groupes australiens qui vous inspirent malgré tout ? Louie : Bien sûr, AC/DC le premier. La langue allemande vous inspire également ? Dans votre album, tous les titres de vos chansons regroupent plusieurs mots en un seul, comme en allemand… Jules : C’est drôle car on le faisait déjà avant d’emménager en Allemagne. Ce fut une bonne surprise quand on est arrivés et qu’on a découvert qu’ils faisaient ça. En fait, je suis sûr que c’est eux qui nous ont piqué l’idée. Patrick : C’est pratique, quand on rentre en Allemagne on comprend tout parfaitement, on en a de la chance ! Qu’est-ce qui vous manque le plus de l’Australie ? Patrick : L’eau. Jules : On a trop soif ! Moi c’est le lait et l’eau de coco qui me manquent. Noah : Le bacon. Il n’est pas bon en Allemagne, alors qu’en Australie, ils s’y connaissent vraiment, ce sont les rois du bacon. C’est quoi votre chanson préférée de l’album ? Noah : Everyroad, elle le résume vraiment bien. Son écriture fut la plus difficile, la plus longue, et du coup la plus satisfaisante. Patrick : C’est aussi la seule qu’on a écrite tous ensemble dans la même pièce, c’était cool. C’est notre moment préféré dans l’écriture de l’album.

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PARCELS Votre musique est plutôt joyeuse et donne envie de danser. Vous êtes plutôt optimistes comme mecs ? Anatole : Pas du tout ! Au contraire on est très réalistes, trop même. Jules : C’est parce qu’on est si pessimistes qu’on est obligés de faire des mélodies joyeuses… pour accompagner des paroles sombres, tu vois ? C’est la combinaison des deux qui crée cette mélancolie. Patrick : En fait c’est une échappatoire au pessimisme ! De toute façon quand c’est trop optimiste, c’est ringard. Noah : Moi avant j’allais bien, et puis je suis devenu pessimiste à force d’être entouré de ces gars-là. Regarde-les, y’à qu’à voir ! Vous jouez ce soir dans la mythique salle de l’Olympia et c’est complet. Pas trop stressés ? Jules : Franchement non. On a joué dans une salle similaire à Londres et on était hyper stressés, mais j’ai l’impression qu’on s’habitue petit à petit. Vous sortez où à Paris ? Anatole : Au Mauri7 ! Et à la Chambre Noire. On a un super pote, Dylan, qui bossait au M7 avant, maintenant il bosse dans ce bar à vin qui ne fait que des vins natures. Il connaît bien Paris, il ne travaille que dans des endroits trop cool alors on le suit partout où il va. Noah : Tant qu’on y sert de l’alcool… La dernière chanson de votre album, Credits, cite le nom de chacune des personnes qui ont participé à votre album. Peut-on voir l’album comme un film dont Credits serait le générique de fin ? Jules : Tu as l’impression que notre album est comme un film ?

Bah oui, un peu. Jules : Alors disons que c’en est un pour toi. Patrick : Tu as vu comment il fait ? Jules, tu renverses toute la conversation ! Louie : En vérité, c’était naturel pour nous d’avoir une intro et une fin sur un travail aussi long. Tout le monde devrait faire la même chose. Jules : À part ça on adore les films. Mais seulement les films noirs, ceux qui sont pessimistes. Ceux où beaucoup de gens meurent. Daft Punk a produit votre single Overnight. Pourtant, vous avez autoproduit le reste de votre album… Jules : On n’avait rien prévu en particulier avec eux, on a juste fait un titre comme ça. On ne voulait pas un producteur pour tout notre album, c’était important de garder la mainmise sur l’ensemble du disque. Vos groupes préférés ? Patrick : Dr Dre ! Un dieu vivant. Et vos découvertes récentes ? Noah : J’ai redécouvert Connan Mockasin depuis son dernier album, c’est archi mieux que ce que je pensais. C’est quoi la suite des événements ? Patrick : On a encore une vingtaine de concerts en Europe avant d’aller se reposer à Byron Bay, puis de commencer une tournée en Australie. Et la suite… Tu verras, c’est un secret ! Peut-être qu’on ira aux États-Unis, peut-être pas. Suspense, suspense. • S.S.

En tournée dans toute l’Europe Parcels, Kitsuné Musique/Because Music

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LA BONNE ENQUÊTE

Les médecines alternatives ont la cote Adieu Doliprane, Stylnox et autres Rhinadvil ! Désormais ce sont les médecines alternatives qui nous soignent avec efficacité. Alors que les scandales concernant les laboratoires pharmaceutiques se font de plus en plus nombreux, le réflexe du médicament traditionnel devient de moins en moins automatique. Preuve en est, 58% des Français ont eu recours aux médecines douces pour se soigner l’année dernière. Youpi ! En ces lendemains de fête et avec l’arrivée du froid, nous sommes de plus en plus à tomber malades… et à délaisser le Doliprane. Comme Julie, enseignante, qui a pris la décision de ne plus consommer aucun médicament. Née dans une famille de docteurs et de pharmaciens, elle tombe gravement malade en 2008 d’une maladie de Crohn et essaie tout pour guérir de cette maladie orpheline : médicaments, protocoles, hospitalisations et perfusions. Rien ne fonctionne et les effets secondaires et indésirables se font vite ressentir. « J’étais si faible que j’ai décidé que je n’avais rien

à perdre à m’opposer aux injonctions des médecins et sortir du circuit conventionnel pour traiter cette maladie. J’ai donc rencontré des gens qui clamaient avoir réussi à “guérir” leurs symptômes, lu des livres et pris des rendezvous avec des naturopathes. J’étais sceptique et je pensais que j’allais le payer cher, comme le prédisaient les gastroentérologues qui me suivaient dans deux grands hôpitaux, mais au final les résultats ont été très rapides. J’ai donc cessé tout traitement et j’ai même arrêté de prendre les antalgiques pharmaceutiques pour les douleurs menstruelles afin de ne plus imposer de molécules chimiques et d’effets indésirables à mon corps dans son chemin vers la guérison du Crohn. » Pour elle, les pharmacies, c’est terminé. Elle se tourne désormais vers des médecines naturelles et végétales, comme la naturopathie, reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé comme étant la 3e médecine traditionnelle aux côtés de la médecine chinoise et de la médecine ayurvédique. Une médecine qui se base sur l’affirmation que la nature est bien faite,

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“la médecine pharmaceutique est juste une médecine contemporaine artificielle” puissante et autosuffisante, et qu’elle offre tout ce qu’il faut aux humains et aux animaux pour tenter de survivre sans avoir besoin de science artificielle, de molécules de synthèse, ou de produits chimiques. Julie fait également appel à l’aromathérapie, à la phytothérapie, à l’acupuncture, à l’acupressure et sa méthode Naet, à la cohérence cardiaque et à l’ostéopathie. « J’utilise aussi des méthodes issues de la sophrologie, de la programmation neurolinguistique, du yoga et de la méditation qui pourraient s’apparenter à des outils de médecines alternatives, pour soulager des douleurs, l’insomnie, les troubles de type crise d’angoisse et stress, ou encore la dépression. » En comprenant l’alimentation, première vraie médecine pour rester en bonne santé, pour

elle la médecine naturelle est la médecine traditionnelle, « celle qui existe depuis la nuit des temps pour les humains et les animaux, alors que la médecine pharmaceutique est juste une médecine contemporaine artificielle ». Pour les petits curieux désireux de découvrir ces médecines alternatives, tournez-vous vers les huiles essentielles de basilic, de camomille, de petit grain bigarade ou encore de sauge sclarée pour apaiser les douleurs menstruelles, l’argile verte pour soulager les douleurs intestinales, ou encore les massages pour les douleurs musculaires et les maux de tête. Pour booster son immunité pendant l’hiver et pour bien démarrer l’année, on fait une cure d’échinacée ou de nigari et, bien sûr, on n’attend pas de tomber malade pour s’y mettre. Enfin, on n’oublie pas les postures de

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LA BONNE ENQUÊTE yoga, la méditation, la cohérence cardiaque ou l’acupuncture qui sont des alliées redoutables contre la douleur. Pour Véronique Carrette, sophrologue et auteure de Mes astuces et conseils de sophrologue, la sophrologie est, elle aussi, une alternative intéressante à la médecine pharmaceutique. Bien qu’elle ne s’y substitue pas, « elle permet à la personne qui la pratique d’être acteur de son bien-être. Avec une pratique régulière de ces exercices, la personne ressentira rapidement tous les bénéfices de cette méthode. ». Elle aborde le cas de patients atteints de maladies neurologiques chroniques, qui n’arrivent pas à se passer de leur traitement, mais à qui elle apporte une grande aide. « Je travaille sur leur capacité à prendre du recul, à entendre précocement les signes de la fatigue pour pouvoir la juguler rapidement, par exemple. Je leur donne des outils qu’ils réutiliseront chez eux dès lors qu’ils en auront besoin ou envie. » Car si la sophrologie s’appuie sur les trois axes principaux que sont la respiration, le relâchement musculaire et la visualisation mentale, le plus important reste la répétition. Une notion essentielle pour acquérir une meilleure connaissance de soi et donc pouvoir agir lorsque l’on ressent un élément négatif. Si ces médecines alternatives connaissent un grand boom, permettent-elles de se passer totalement de la médecine allopathique ? « C’est une question épineuse, il n’existe malheureusement pas encore d’étude scientifique qui prouve l’efficacité de la sophrologie », réagit Véronique Carrette. Du côté de l’ordre des médecins, les avis divergent mais nombreux sont les docteurs qui soutiennent l’accès à une médecine moins agressive. Comme le Dr Stene, dermatologue,

pour qui « les médecines alternatives représentent dans certains cas un bon complément aux traitements classiques ». Enfin, pour Julie, c’est sûr, la médecine allopathique est loin d’être indispensable. « Pour moi, en me basant sur des rencontres et témoignages, les médecines naturelles et végétales peuvent vraiment remplacer les médicaments. » La nature reprendrait-elle ses droits ? • S.S.

Herboristerie de la Place de Clichy 87 rue d’Amsterdam — 8e Herboristerie d’Hippocrate 42 Rue Saint-André des Arts — 6e Herboristerie du Palais-Royal 11 rue des Petits-Champs — 1er Maison du Ginseng 18 Rue Saint-Sauveur — 2e

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LA BONNE ASSO

Les invendus du marché redistribués De son parcours, Wolfgang ne nous dira pas grand-chose, si ce n’est qu’il a « connu des galères » et que c’est cette période qui l’a conduit à fonder l’association Hologramme. Créée en 2015, Hologramme récolte les invendus sur le marché Daumesnil, avant de les redonner aux personnes dans le besoin. Ce jour-là, comme tous les mardis et vendredis, Wolgang a rassemblé une dizaine de bénévoles vers 13h, pour aller glaner les invendus du marché Daumesnil. « Au début les commerçants étaient réticents, mais maintenant tout le monde nous connaît et soutient notre action. » La preuve, au bout de deux tours de marché, le petit groupe amasse habituellement entre 200 et 500 kilos de produits, qu’ils redistribuent sur leur stand improvisé, à l’angle de la rue de Reuilly et de la rue Daumesnil. Face à l’afflux de plus en plus conséquent de personnes, l’association a mis en place un système de tickets : prioritaires pour les sansabris, les femmes enceintes, les plus de 65 ans et les personnes handicapées, classiques

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pour les autres. « Chacun a droit à deux tours, et nous garantissons la diversité des paniers », assure Wolfgang. Fruits, légumes, tout est donc redistribué en quantités égales par les bénévoles. « Tout le monde peut bénéficier de ces produits, les personnes en grande précarité comme ceux qui veulent juste lutter contre le gaspillage. Aujourd’hui nous sommes face à une pénurie d’acteurs pour redistribuer les invendus, ajoute Wolfgang. Il n’est pas rare que je me retrouve avec des produits sur les bras à la fin… donc plus nous avons de personnes qui viennent récupérer ces produits, mieux c’est ! »

Fidèle à la tradition des glaneurs, Hologramme s’inscrit à la fois dans une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire (rappelons que 10 millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année) et de solidarité, en redistribuant à ceux qui en ont le plus besoin. L’association a également lancé les maraudes musicales, des maraudes en musique pour partager un peu de chaleur avec les personnes SDF, isolées, en situation de grande précarité, et participe régulièrement à des opérations de nettoyage. « Des projets j’en ai plein, nous confie Wolfgang, après cela demande à se structurer un peu, mais tout est possible si on agit ensemble… » Une belle philosophie pour ce passionné qui n’en revient toujours pas d’avoir réalisé son rêve d’enfant : créer une « communauté de bienfaiteurs ». Comme quoi, à cœur vaillant, rien n’est impossible ! • C.d.S

Hologramme 1, rue Chevreul – 11e Facebook : Hologramme Global Pour être bénévole, il vous suffit d’adhérer au groupe Facebook Team Holographique ou contacter directement l’association

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LA BONNE ILLUSTRATION

Illustration

Lucy Macaroni — @lucymacaroni

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Š Naïs Bessaih


LE BON SHOPPING

e é n n Une a

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en doré 29


LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

LION

Vous êtes une personne disruptive et en avance sur votre temps, vous avez très bien compris que les bonnes résolutions, personne ne les tient. Alors cette année, vous n’en prenez que des mauvaises et si tout fonctionne comme prévu, il ne vous arrivera que des bonnes choses ! Votre génie en surprendra plus d’un.

Qu’on se le dise, il n’y a plus de saisons. Vous vous souvenez de la tendre époque où, lorsque Noël arrivait, le paysage était enneigé ? Et les cadeaux : de plus en plus chers ! C’est vraiment n’importe quoi ! Et ne me parlez pas du réveillon, on a trop mangé… Autant dire que vous êtes un peu rabat-joie, mais on vous aime quand même.

Et voilà, une nouvelle année, une de plus. Regardez donc en arrière et voyez tout ce que vous avez accompli. 2018 était une année brillante ? Normal, la chance vous sourit. Peu de choses ont changé ? Bien évidemment, vous avez déjà tout. Vous êtes glorieux, puissants et indépendants car vous ne vous associez pas, avec le cafard.

TAUREAU

CANCER

VIERGE

2019 vous tend les bras ! C’est le moment ! Regardez tous vos projets et objectifs, c’est maintenant qu’ils vont se réaliser. Alors ? C’est votre année ou c’est pas votre année ? Vous savez quoi ? Je suis avec vous et les astres aussi. Croyez-en vous, croyez-en moi, croyez-en ce qui nous arrive et surtout n’oubliez pas qu’on vit chaque jour comme le dernier.

Vous savez quoi, j’ai fait mes recherches (j’ai beaucoup de temps libre), et la période de reproduction des crabes, c’est entre janvier et mars. De là à en tirer des conclusions hâtives, il n’y a qu’un pas, alors foncez mes champions ! L’amour vous tend les bras, depuis le temps que vous l’attendiez, ce serait dommage de passer à côté. Dame Nature fait bien les choses !

Les précédents horoscopes n’étant pas très objectifs, surtout en ce qui concerne les Vierge, il est bon de remettre les pendules à l’heure : ne prenez pas trop la confiance ! Fougueux comme vous êtes, vous n’avez surtout pas envie de commencer l’année avec des soucis horribles comme une luxation de l’épaule ou un cours de paddle. Ménagezvous un peu, je m’inquiète vraiment.

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Janvier 2019

par bill@lebonbon.fr

BALANCE

SAGITTAIRE

Comment ça va vous ? Moi on fait aller, Noël à fait un trou dans mes finances, j’aimerais bien aller au ciné, mais vous savez ce que c’est, on n’a jamais le temps ! Et à part ça ? La petite santé, la petite famille ? C’est bien typique des Balance, on peut toujours venir vous parler. Continuez comme ça, vous avez les félicitations du conseil de classe.

Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi vous êtes “Sagittaire” ? Il serait peut-être temps. Moi j’aurais plutôt dit “Archer”, c’est rapide et clair. Nan parce qu’il faut le dire à un moment, c’est fini l’époque où on vous marchait dessus ! Faites vos révolutions, renversez les institutions, soyez forts, soyez beaux et dites bonjour à la caissière au magasin, c’est le détail qui fait la différence.

VERSEAU Tous les ans il y a ces gens qui n’aiment pas Noël, le Nouvel An, la neige, le froid, L’HIVER ! Mais c’est fini la complainte ? Estimez-vous heureux ! C’est une belle période de communion et surtout, c’est les vacances ! Alors haut les cœurs, on en profite et on célèbre ce moment ! Et puis ça aurait pu être pire, au moins vous n’êtes pas nés le 29 février.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Vous vous souvenez de ces dessins animés géniaux que vous regardiez étant enfant ? Ces mêmes dessins animés qui sont maintenant sur Netflix ? Ils ont mal vieilli et au fond, vous le savez. Laissez le passé où il est et continuez d’avancer. Mais n’arrêtez pas de dire que « c’était mieux avant », parce que vous êtes comme tout adulte qui se respecte : un peu borné et aigri.

Aaaaahh, les Capricorne, les fameux Capricorne. Je n’ai pas la moindre idée de qui peut bien être Capricorne dans mon entourage mais nul doute que si je le savais, je le crierais sur tous les toits ! Pour cette nouvelle année, vous allez faire des vagues et le monde entier vous reconnaîtra à votre juste valeur ! Ne lâchez rien, je vous aime en secret.

Dites-nous quel est votre secret les Poissons ! Vous êtes de bonne humeur, vous voyez toujours le verre à moitié plein, votre sourire illumine la journée de vos collègues et amis, et en plus, vous n’êtes jamais à court de blagues pour détendre l’atmosphère ! Autant dire que c’est louche tout ça, on la voit venir la grosse déprime.

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Joyeux anniversaire Gagaga, t’es pas un CM de ouf mais on t’aime bien quand même <3 Happy you !

Bravo C lément, bravo T imothée , bienven us dans la famille Bonbon !

Bravo à toute la team du Bonbon pour cette belle année passée ensemble. Tout plein de succès et d’aventures colorées !

Prépa rez-vo us car le Bonbo n va bientô t fêter ses 10 an s ! Wo www

La rédac’, je vous kiffe, hâte d’être à Amsterdam avec vous ! — Un admirateur secret

Bravo à ma petite princesse qui embrasse sa belle carrière avec talent et succès !

n mec On a un u n mec de U ! !! lourd u !!! C’est haut nivea éo !!! d vi la o Nic

, Corentin welcome ! May onboard be with e rc the fo you ;)

Bonne année 2019, l’année de la teuf, de la meuf, et de la bonne seuf. TMTCBB

Goulou goulou, un très joyeux anniversaire mon frère ! Et bravo pour ta belle réussite !

mon BB Alister jtm E V C+A =LO

ci à Un grand mer chéri notre patron s pour toutes ce les, belles nouvel ;-) on vous aime

ce ans ue d yant n e v o Bien e chat d mon e et d à Ja aël qui vite le h ès p Ra a tr indr ! rejo on FC b n o B

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JACK DANIEL’S ET OLD NO. 7 BRAND SONT DES MARQUES DÉPOSÉES. ©2018 JACK DANIEL’S. BROWN-FORMAN FRANCE SAS CAPITAL 5 037 000 EUROS - 47, RUE DE MONCEAU 75008 PARIS - 793 408 113 RCS PARIS

LYNCHBURG, TENNESSEE. THE HOME OF JACK.* *LYNCHBURG, TENNESSEE. L’ORIGINE DE JACK.

JAC K D A N I E L’ S

TENNESSEE WHISKEY

Brandon Maddox, travailleur à la distillerie avec son équipe : Daniel Bateman, Robin Holt et Chris Grizzard Jr (de gauche à droite).

L ’ A B US D’ AL C O O L E S T DANGER EU X POU R LA SA NT É, À CON SOMMER AVEC MODÉRATI ON .


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