Le Bonbon - Paris Est - Mai 2018

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PARIS EST

Mai 2018 - n° 98 - www.lebonbon.fr


Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Philippine Darblay


EDITO Confiseur

Jacques de la Chaise

Rédactrices en chef

Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine

Coordinatrice

Coralie Bariot

Graphistes

Lara Silber Juliette Creiser

Secrétaire de rédaction

Louis Haeffner

Directeur digital

Antoine Viger

Rédactrice en chef digital

Cyrielle Balerdi

Rédacteurs

Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Enzo Leclercq Sarah Sirel

Photographes

Naïs Bessaih Salomé Kalfon

Chefs de publicité

Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Stéphanie Casalino Victor Serres

Bonbon Agency

Benjamin Alazard Natacha Colard Malik Simon Enzo Tournayre Hugo Derien Marie-Célina Degroux Caroline Deshayes

Chef de projets

Dulien Serriere Florian Yebga Mathilde Clément

Vidéo makers

William Baudouin Thomas Delaunay Simon Chauffray

Partenariats

Fanny Lebizay Fleur Amoignon

Stagiaire

Marie Tomaszweski Jeanne Cazalot Léopold Cartier

Contactez-nous

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e

Contact

Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

Il y a cinquante ans, les étudiants parisiens se soulevaient, bientôt suivis par la France entière, créant un mouvement social et politique sans précédent. Alors que les pavés volaient et que les rues de la capitale se transformaient en terrain de guérilla urbaine, Paris devenait un symbole de liberté aux yeux du monde entier. Tu n’as probablement pas connu ce mois de mai, petit bonbon, mais tu en connais forcément les images, et il te suffit d’en entendre parler par ceux qui l’ont vécu pour comprendre l’importance que ces quelques semaines ont revêtue. Alors à toi qui doute parfois, qui te sens peut-être entravé dans tes choix et qui a l’impression que ton futur est tout tracé, rappelle-toi une chose : il est interdit d’interdire. Mai 68 a laissé flotter dans l’air un parfum de liberté, il n’appartient qu’à toi d’en profiter. Coline de Silans

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MAI 2018

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BON COUCHER DE SOLEIL

Ma Terrazza, Aperitivo, sunset et DJs sets

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BONNE CANTINE

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BONNE ÉTOILE

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BONS HAPPY HOURS

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BON FESTIVAL

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BON DISQUAIRE

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BON ARTISAN

Viaduc des Arts

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BONNE EXPO

Gilles Caron à l’Hôtel de Ville

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TOP 4

Alf, cuisine bistronomique Camille Chamoux Les 5 à 7 by Suze We Love Green, nos 5 restaurateurs préférés O'CD, la pépite culturelle

Top des bars à jus

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G. BIZET

DE JUIN À S E P T E M B R E 2 018 DA N S LE S PLUS B E AUX S ITE S D E FR A N C E

MISE EN SCÈNE

PA R R A I N D E L A S A I S O N

RADU MIHAILE ANU

A N TO I N E D U L É RY

LOCATIONS : MAG ASINS FNAC, CARREFOUR & P OINTS DE VENTE HABITUELS 0 8 92 6 8 36 22 ( 0,40 € / min) - FNAC.COM W W W.O P E R A E N P LE IN A IR.C O M


BON TIMING On se bidonne à l’Alhambra Quoi de mieux que de rire à gorge déployée un doux soir de printemps ? Pour une bonne marrade, on file découvrir le spectacle de Sugar Sammy, l’humoriste canadien qui importe l’authentique stand-up new-yorkais dans la capitale française. Résultat, un micro, pas de censure et un florilège de blagues aussi percutantes que rapides. On adore. Sugar Sammy Alhambra : 21, rue Yves-Toudic – 10e Du 18 mai au 30 juin Sugarsammy.com On se fait une toile Plus de 3 000 barrages hydroélectriques et détournements de rivières sont soit en projet, soit en cours de construction sur les dernières rivières sauvages d’Europe, dans les Balkans, et causeront des dommages irréversibles sur les rivières, la faune et la population. Blue Heart, montre les combats citoyens pour sauver et protéger ces sources d’eau. Première de Blue Heart MK2 Quai de la Loire – 19e 15 mai 2018 / 5€ On se tient prêt pour un coucher de soleil spectaculaire Un soleil de 8 mètres de diamètre se couchera tous les soirs sur la Seine, en face de la terrasse du Petit Bain. À qui doit-on cette idée un peu folle ? À Ma Terrazza, le rendez-vous de tous les férus de l’aperitivo, qui remet le couvert cette année avec toujours plus de créativité ! Au programme, des Fiero e Tonic, des antipastis gourmands, et des Dj sets tous les soirs, soigneusement sélectionnés par l’équipe de Radio Nova. Rendez-vous là-bas ! Sunset à l’italienne par Ma Terrazza Le Petit Bain : 7, port de la Gare – 13e materrazza.com / FB: Ma Terrazza / @_terrazza Du 29 mai au 3 juin, à partir de 18h

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© Flavien Prioreau / L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération

“Tranquillement posé dans votre transat, il ne vous restera plus qu’à profiter du spectacle et à savourer l’Aperitivo.”

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LE BON COUCHER DE SOLEIL

Aperitivo, sous le soleil exactement !

Venise ? Check. Santorin ? Check. Venice Beach ? Check aussi. Des couchers de soleil, vous en avez vécus. Mais ce 29 mai, préparez-vous à en vivre un inédit. Pour son édition 2018, Ma Terrazza, le rendez-vous de tous les férus de l’aperitivo, offrira aux Parisiens une expérience inoubliable. Du 29 mai au 3 juin, chaque soir, un immense soleil artificiel de 8 mètres tracté par une grue de 60 mètres de haut se couchera sur la Seine. Dingue ? On est bien d’accord. Pour en prendre plein les mirettes, c’est sur la péniche du Petit Bain qu’il faudra se rendre, avec vue sur la Seine et Dj sets au rythme du sunset. La température commencera à monter dès le premier soir, avec une programmation aux petits oignons, concoctée par la fine équipe de Radio Nova. On commencera par la Mamie’s le 29, puis tous les jours de nouveaux Dj sets viendront célébrer ce coucher de soleil hors norme. Pour les plus impatients, sachez d’ailleurs qu’une playlist est déjà dispo sur le

Spotify Ma Terrazza... de quoi vous mettre dans l’ambiance ! Et qui dit aperitivo, dit nécessairement antipasti gourmands et découverte de cocktails ! Cette semaine sera donc l’occasion de vous initier au Fiero e Tonic, le nouveau cocktail super frais de l’été imaginé par Martini®, fournisseur officiel de l’événement, en vous délectant du meilleur de la gastronomie italienne. Tranquillement posé dans votre transat, il ne vous restera plus qu’à profiter du spectacle et à savourer l’aperitivo les pieds dans l’eau. Oubliez Ipanema, cet été c’est sur Ma Terrazza que le soleil se couchera !

Sunset à l’italienne par Ma Terrazza Le Petit Bain : 7, port de la Gare – 13e materrazza.com / FB: Ma Terrazza Instagram : @_terrazza Du 29 mai au 3 juin, à partir de 18h

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LA BONNE MÉLODIE

Le disquaire particulier des passionnés « Je ne sais plus où les mettre ! », lance Farid en attrapant une pile vertigineuse de vinyles sur le comptoir de Musiques Musiques, à deux pas du square d’Anvers. Si l’adresse vous est familière, félicitations, vous appartenez au club très select des vrais passionnés de disques vinyles. Si non, peutêtre que c’est l’adresse qu’il manquait à votre liste de disquaires indépendants. Pour éviter de s’emmêler les platines, allons directement à l’essentiel et laissons l’intéressé nous l’expliquer au mieux : « ici je propose les meilleurs disques des meilleurs artistes dans les meilleurs pressages et les meilleurs états ». Quand je vous disais que le tenancier savait être clair et concis. D’ailleurs, il ne passe pas non plus par quarante-cinq chemins pour

guider les mélomanes friands de ses trésors. « Toutes les pochettes, tous les disques, je vais les glaner moi-même ». N’allez pas croire qu’on constitue une collection de 20 000 références comme ça, c’est plus qu’une histoire de hype. Vous l’aurez compris, ici pas de place pour les touristes. Pour trouver la crème de la crème, il s’envole tous les deux mois aux quatre coins du globe pour ramener dans ses bagages de nouvelles raretés : États-Unis, Japon, Hollande, Allemagne… C’est le tour du monde rue Gérando. Résultat, plus que de simples vinyles, le collectionneur chine de véritables pièces de collection presque aussi pures qu’un diamant brut. « On peut dire que je suis tombé dedans quand j’étais petit », conclut-il avec ce regard qu’on ne prête qu’aux vrais passionnés. • T.R-C.

Musiques Musiques 13, rue Gérando – 9e Lundi - samedi de 14h à 19h30 Tél. : 09 53 53 48 40

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LE BON PLAN

On ne va plus jamais jeter nos sneakers On les porte presque comme des trophées mais force est de constater que nos sneakers chéries ne résistent pas à l’épreuve du temps. Elles s’effritent, se dégradent, jaunissent, jusqu’à devenir carrément méconnaissables. Pas de panique, on vous refile le filon pour ne pas passer par la case poubelle. Niché sur le très animé boulevard Voltaire, Sneaker Craft, le nouveau “pressing à sneakers” du quartier, est le QG des amoureux de baskets (soi-disant) en fin de vie. Derrière cette idée de génie, Jian, autodidacte créatif, a pensé à tout et tout le monde. Suivant le cas plus ou moins grave de votre belle paire

(de sneakers), on opte pour le nettoyage, la rénovation ou la personnalisation. Plus qu’un magicien des temps modernes, le Parisien estime que son pressing nouvelle génération est un commerce de proximité. Les prix démarrent tout doucement pour un lavage simple à 10€, déjaunissement et recollage semelle à partir de 20€ et la customisation dès 30€ pour floquer des initiales par exemple. Que vous ayez déjà une idée en tête ou non, l’artiste saura vous aiguiller sans contrainte de matières, couleurs et tout autre délire qui rendra votre paire unique. Un peu comme un cordonnier 2.0 en somme.

Sneaker Craft 53, boulevard Voltaire – 11e Tous les jours : 11h - 20h Tél. : 07 84 95 44 48 sneakercraft.fr Facebook : sneakercraft Instagram : sneackercraftparis

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LA BONNE CANTINE

Ambiance relax pour cuisine bistronomique On veut une ambiance comme à la maison, une cantine bistronomique, des tenanciers généreux et une surprise cachée un tantinet alcoolisée. Pas la peine de chercher le bonheur bien loin. Il suffit de s’aventurer chez Alf, nouvelle coqueluche du quartier pour quiconque veut bien manger, bien boire et bien rigoler. Pour une expérience parfaite, on s’installe à l’une des tables en bois de la grande salle ensoleillée, prêt à déguster les délices du chef. Si le poulpe est la star des assiettes, le chef

Mickael lui vole régulièrement la vedette en cuisine. Sur la carte de l’artiste, des plats frais et faits maison qui évoluent chaque jour en fonction des arrivages, bien sûr, et de son humeur aussi. Pour vous donner l’eau à la bouche : épaule d’agneau de Sisteron confite pendant 6h, tartare de pleurote, demie araignée de mer… Pas de panique, les plats du soir sont servis en petites assiettes histoire de goûter à tout ce qui vous fait envie (c’est-à-dire l’ensemble de la carte, on sait). Le midi, cette chaleureuse cantine régale les

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habitués avec trois plats du jour au choix qui font toujours du bien : une pièce du boucher, un poisson et un plat végétarien avec une formule à partir de 15€. D’ailleurs puisqu’on y est, Mickael, Antoine et William ont à cœur de proposer des produits 100% quali’ avec des poissons des copains Poiscaille, de la viande d’un éleveur producteur français et des légumes aussi frais que croquants.

barman concocte les cocktails signature de la maison pendant qu’en face, on les élimine sur la piste de danse. Le tout à l’abri des regards extérieurs pour s’encanailler aussi dignement qu’on a dîné. Je vous laisse donc imaginer… • T.R-C.

Alf 50, rue Léon Frot – 11e Tél. : 01 40 33 95 10 Du mardi au samedi : 12h - 15h puis 18h - 2h

Comme plusieurs bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules, les garçons d’Alf ont sélectionné pour nos gosiers avisés une trentaine de références de vins naturels, bio ou en biodynamie à siroter en terrasse ! Maintenant que nous avons bien mangé, bien bu, il est temps de faire descendre le tout, au sous-sol justement… Quand les lumières sont baissées, Antoine dévoile l’atout d’Alf à tous les curieux : le bar dérobé. À gauche, le

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LA BONNE ÉTOILE

L’univers fou fou de Camille Chamoux

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CAMILLE CHAMOUX

Pour Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête d’Ilan Klipper, Camille Chamoux a troqué sa casquette d’humoriste pour s’attaquer à la tragi-comédie. Dans ce film où fantasme et réalité s’entremêlent, elle joue le rôle d’une psy venue “intervenir” chez un écrivain lunatique et parano qui inquiète beaucoup ses proches. Un long-métrage hors norme dont la comédienne nous a parlé autour d’un café ! La première chose qui interpelle lorsque l’on vous voit dans ce rôle, c’est le thème du film, beaucoup plus sérieux (au demeurant) que cet univers d’humour et de légèreté qui vous caractérise. Qu’est-ce qui vous a séduite dans ce scénario ? J’aime énormément la question qui agite l’univers d’Ilan : « Qui est le fou de qui ? », et je trouve que c’est une question centrale de la société, pleine de cocasserie, de dérision. Ce qui me plaît dans le film d’Ilan, c’est qu’il n’aborde pas cela avec un sérieux absolu, même si le sujet est grave – on parle tout de même de l’internement d’une personne à domicile –, il le fait avec beaucoup d’humour. Son héro, Bruno, ne nuit à personne, mais que se passe-t-il lorsqu’on décide de vivre en dehors des clous, est-ce que la famille, la société le tolère ? À partir de quand est-on considéré comme asocial, voir même potentiellement dangereux ? Ce sont des questions passionnantes. Par ailleurs, je trouve ça hyper noble de conserver une légèreté, une forme d’humour dans le traitement de choses plus graves, c’est une forme de civisme.

Texte

Olivia Sorrel-Dejerine Photos Naïs Bessaih

Comment vous êtes-vous retrouvée dans ce projet ? C’est très drôle parce que je ne le sais toujours pas ! Un jour l’équipe m’a appelée pour que je passe des essais. C’était la première fois que je passais une audition pour un projet où je ne connaissais littéralement personne, et où il n’y avait pas du tout d’argent. Mais j’avais trouvé le texte hallucinant, j’ai passé le casting en me disant « je veux absolument ce truc ». C’est un film assez déjanté qui mélange réalité, absurdité, fiction… Est-ce que le tournage était tout aussi fou ? On a tourné pendant 13 jours, quasiment en huis clos, et c’était une expérience complètement hors norme. On a tout tourné en continu comme du théâtre filmé, toute l’expérience était extrêmement forte. Je crois beaucoup en cette phrase de Michel-Ange “L’art naît de contrainte, et meurt de liberté”, plus tu as de contraintes, plus tu réfléchis, et c’était un tournage où il n’y avait pas de budget. Je me souviens de cette scène où Ilan Klipper a dit « on a une heure pour tourner cette scène, on ne peut pas la gâcher, on va faire une hallucination visuelle de Bruno » ; on a chopé un peignoir japonais qui traînait etc. Dès qu’il avait une vision, il l’exploitait, il faisait feu de tout bois, et moi j’adore ça ! Quel a été le moment le plus marquant du tournage pour vous ? La scène de fête où plein d’inconnus débarquent à la fin. Il avait invité tout le monde via Facebook notamment, les gens ne savaient pas où ils étaient, c’était dingue,

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CAMILLE CHAMOUX et d’un coup, il a dit « bon bah c’est bon le tournage est terminé, on peut vraiment faire la fête », ça a continué, et personne ne s’en est rendu compte. Il y avait un pont extrêmement habile entre l’utilisation du réel et l’utilisation de la fiction.

“Il y avait un pont extrêmement habile entre l’utilisation du réel et l’utilisation de la fiction.” Ilan Klipper dit vous avoir spécifiquement demandé de ne pas jouer la comédie, de ne pas chercher à être drôle. C’était compliqué ? Plus largement que cela, il m’a carrément demandé de ne pas jouer la fonction. Il m’a évidemment demander d’être extrêmement sobre, mais en plus il m’a demandé de ne pas jouer la psy, mais de jouer la femme. C’est justement parce que mon personnage sort de ses fonctions, qu’il y a quelque chose de touchant qui se passe entre une femme et un homme, et non pas entre une psy et son patient. C’est quelque chose que j’applique encore aujourd’hui. Ilan (ancien mono de Corvol) dit que le vrai thème principal du film c’est : est-il possible aujourd’hui de vivre autrement ? Comment tracer sa propre route en dépit du jugement des autres ? Qu’en pensez-vous ? Ce qui est très marrant, c’est qu’il a lui-même beaucoup évolué. Le film s’appelait “Visite à domicile”, et il était très axé sur la psychiatrie,

mais il s’est décalé de ce sujet et s’est rendu compte qu’il faisait un film sur un artiste ; ce que ça signifie d’être un artiste aujourd’hui dans la société, c’est peut-être quelqu’un qui est à côté de la société, qui la regarde et qui essaye de l’imaginer, sans pourtant en épouser les codes. Finalement c’est devenu un film sur n’importe qui qui ne souhaite pas rentrer dans le système. Vos futurs projets ? La sortie en octobre de Premières vacances, que j’ai co-écrit et réalisé avec mon compagnon. Avec Jonathan Cohen, nous jouons un couple qui vient de se former et qui décide de partir en vacances ; il y a aussi Camille Cottin évidemment et Vincent Dedienne notamment. Ce que vous préférez à Paris ? Il y a toujours un bar d’ouvert jusqu’à deux heures du matin – ce qui ne veut pas dire que j’y vais tous les soirs (rires) – mais ça me rassure. J’aime savoir que les gens rient, picolent, vivent au-delà de l’heure à laquelle je rentre. Ce que j’aime à Paris, c’est avoir à disposition la vie et le fait que ça ne s’arrête pas, quand bien même je n’y participe pas. Si vous étiez un bonbon ? Mon bonbon préféré, il n’existe plus… Il s’agissait de ce bonbon avec une poudre hyper acide à l’intérieur… Les petites soucoupes ! Mais ça existe encore… Ah bon ? T’es sûre ? Mais je suis hyper contente ! Je vais aller m’en acheter direct !

Le Ciel etoilé au-dessus de ma tête, de Ilan Klipper Sortie le 23 mai 2018

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SUZE SE DÉGUSTE EN SUZE TONIC : 4cl de Suze, 8 cl de Tonic et 1 quartier de citron jaune.

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

PERNOD SAS au Capital de 40 000 000 euros - 51, chemin des Mèches - 94015 Créteil cedex - 302 208 301 RCS Créteil

Elsa, barmaid aux Chics types


LES BONS HAPPY HOURS

Quand vos boutiques préférées passent à l’heure happy…

So We Are, Harris Wilson et No Blabla, et en mai on continue de plus belle avec le quartier d’Oberkampf ! Au programme, un parcours dans les meilleures boutiques du quartier, avec plein de surprises à découvrir sur place ! On se retrouve là-bas ? • C.d.S

Les 5 à 7 Le 31 mai à Oberkampf Plus d’infos sur lebonbon.fr

C’est un concept qu’il fallait inventer : l’happy hour des commerces de quartier. Pour fêter l’arrivée de l’été, les commerces de quartier se mettent à l’heure heureuse et vont vous faire aimer la sortie du boulot ! Tous les derniers jeudis de chaque mois d’avril à juillet, rendez-vous à 19h30 dans vos commerces de quartier préférés pour profiter de l’happy hour le plus cool de l’été : vêtements soldés, rencontres avec de jeunes créateurs, jeux-concours avec de jolies suprises à gagner, offres spéciales…. Le mois dernier, c’est le quartier de Charonne qui a inauguré le concept, avec les magasins

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LE BON FESTIVAL

We Love Green : nos 5 restaurateurs coup de cœur

Comme chaque année, dès l’arrivée du printemps, tout Paris trépigne en attendant LE festival éco-responsable qui nous fait vibrer. Dix hectares au cœur du bois de Vincennes ne seront pas de trop pour régaler nos oreilles, notre esprit critique et bien sûr, nos petits ventres affamés. Afin d’éviter de chanceler sur le délicieux chemin des stands food, voici nos cinq coups de cœur sains, équitables et bons, sélectionnés par un jury présidé par le chef Pascal Barbot. Miam.

Le + dolce vita Al dente la salsa Quoi de mieux pour recharger nos batteries qu’une délicieuse assiette de pâtes ? Celles de Al dente la salsa, aux ingrédients 100% naturels, offrent des recettes pleines d’amour et de produits sourcés venus tout droit d’Italie. Le + super Sol Semilla Sol Semilla vous dit quelque chose, c’est

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WE LOVE GREEN

normal. Cette véritable caverne d’Ali Baba pour superaliments propose une cuisine végétalienne et bio, avec fruits et légumes de saison, céréales et plantes aromatiques. De quoi prendre plein de forces pour continuer à danser. Le + minute Bao’s Avis aux intolérants au gluten et lactose et amoureux d’asian food, les petites miches de Bao’s vont vous régaler. Les recettes super originales de la maison mettent tout le monde d’accord : douces ou épicées, véganes ou carnivores… On adore. Le + cheesy Ottanta Si comme moi vous ne pouvez pas vous passer de fromage ne serait-ce qu’une journée, on se verra sûrement chez Ottanta. Cet atelier bouscule les codes de l’exportation et redonne à la gastronomie italienne ses lettres de nobiltà. Tous les fromages sont préparés avec du lait de vache bio produit à 80 km de Paris. C’est beau. Le + givré Glazed Sans doute le glacier le plus branché de la capitale, Glazed est très certainement aussi le plus original, parfait pour se rafraîchir entre deux concerts. Que dirais-tu d’un petit grog’n roll (orange, citron, whisky, piment et gingembre), d’un orange mécanique (orange campari et réduction balsamique) ou encore d’un basilic instinct (vodka, basilic) ? Mention spéciale pour la glace au charbon noir, peu sucrée mais succulente !

Et aussi… la brûlerie Saint-Jacques, Peace & Juice, Don Antonia Pastelaria, Paleteria palitos… Bref, de quoi se sustenter tout le festival.

We Love Green Bois de Vincennes – 12e Billets disponibles sur welovegreen.fr 2 et 3 juin

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LA BONNE CUISINE

À bas la routine ! Métro, boulot, dodo. On connaît cette rengaine ennuyeuse que tout parisien digne de ce nom essaye de fuir au mieux. Alors pour vous éviter de perdre trop de temps à chercher les bons plans excitants, filez direct chez Discovery Food, la nouvelle adresse toute fraîche des amoureux (de recettes audacieuses), Ferhat et Sara. Le topo de la maison est clair et alléchant : faire découvrir des spécialités culinaires différentes des quatre coins du globe chaque jour à moins de 10€. Ça donne envie hein ? Pour brouiller ces pistes gourmandes, Ferhat, le chef, n’élabore sa carte que le matin « en fonction de mes humeurs, de la météo et aussi des envies des clients ». Résultat, lors de notre passage, on avait le choix entre plusieurs plats frais et faits maison : bœuf sauce champignons,

moussaka, chawarma… S’ils peuvent tous être dégustés à emporter, les sandwichs et salades le sont aussi : poulet avocat, thon, toastés au fromage… on adore. Pour les mange-tard, on s’y presse volontiers l’après-midi pour travailler au calme (ou faire semblant) en plongeant notre cuillère dans les gourmandes boissons chaudes ornées de cookie et autres toppings à se damner. Puisqu’on veut de l’originalité, les habitués viennent éponger leurs vendredi soirs avec le couscous de la maison et/ou le brunch qui évolue chaque semaine. Voilà de quoi nous faire sortir de notre routine culinaire. Pour le reste, il y a les bons plans délirants du Bonbon.

Discovery Food 43, rue Popincourt – 11e Lundi - vendredi : 8h30 - 18h Samedi : 11h - 19h

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LE BON DISQUAIRE

La pépite culturelle de ton quartier

Si vous avez l’habitude d’arpenter les rues parisiennes, il y a de grandes chances que vous soyez déjà passé devant une boutique O’CD. Peut-être y êtes-vous même déjà entré ? Vous avez bien fait. Chez O’CD, le principe est simple : accueillir tout le monde, novices comme fin connaisseurs, et surtout ne rien imposer. Vous aimez les comédies romantiques mais n’êtes pas du tout cinéphile ? Qu’à cela ne tienne, les équipes d’O’CD se feront un plaisir de vous conseiller et de vous aiguiller.

Communiqué

Car chez O’CD, on vend des CD, mais pas que ! Vinyles, DVD et Blu-ray occupent les bacs, et le choix est dithyrambique. Renouvelées constamment grâce à l’achatvente, les références sont triées sur le volet par les équipes, et les prix sont super attractifs. Le must ? Toutes les occasions sont garanties à 100%. Pour faciliter les recherches, tout est classé par genre, et les DVD sont facilement identifiables grâce aux étiquettes apposées sur leur tranche : comédie, incontournable,

polar… Si vous cherchez une référence précise qui n’est pas en boutique, les disquaires se mettront en quatre pour vous la trouver entre les différents magasins et vous préviendront dès qu’elle sera disponible. En attendant, n’hésitez pas à aller faire un tour dans l’O’CD de votre quartier, car chacun d’eux a son ambiance et ses pépites. Au 24, rue Pierre Lescot, c’est Franck, Bertrand et Valentin qui s’occuperont de vous. On compte sur vous pour aller leur passer un coucou et faire tourner la roue magique, vous aurez peut-être de bonnes surprises… • C.d-S.

O’CD 24, rue Pierre Lescot – 1er 26, rue des Écoles – 5e 46, rue du Commerce – 15e 12, rue Saint-Antoine – 4e

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LE BON ATELIER

Le prochain artisan du Viaduc des Arts, c’est moi ! Il est long, haut et incontournable. Le Viaduc des Arts s’étend sur 1,5 km le long de l’avenue Daumesnil et renferme désormais en son sein le premier atelier testeur de France dédié à l’artisanat et aux métiers d’art, lancé par la Semaest. Dites bonjour à Ateliers Chutes Libres, un projet de l’agence de design Premices and co. Le principe est aussi créatif qu’innovant : ici, c’est nous les artisans ! On y vient pour voir, concevoir et recycler sous l’une des 62 voûtes de l’imposant bâtiment rose. L’atelier, mobile depuis deux ans et devenu finalement fixe jusqu’à février 2019, est ouvert à tous. L’idée est que chacun se sente libre d’y fabriquer son objet en utilisant les chutes de bois de qualité récupérées et mises à dispo pour l’artisan qui sommeille en lui. Pas de panique, les moins manuels et/ou créatifs sont aussi les bienvenus pour s’essayer à la pratique puisque Chutes Libres propose des ateliers ouverts à tous et encadrés par des professionnels designers, menuisiers et ébénistes.

Pour vous donner quelques pistes, le bois peut être découpé, percé, assemblé, poncé, pour donner un objet taillé sur-mesure par vos propres idées. De quoi se sentir designer et/ou artisan le temps d’une journée. Mieux encore, les participants peuvent s’inspirer directement des formes proposées par les généreux professionnels pour repartir fièrement avec leur lampe, tabouret, étagère ou encore leur nouvelle table de terrasse… La classe non ? Pour ne rien gâcher, les trois fondateurs, Camille, Amandine et Jérémie, ont fait attention à ne mettre personne de côté en ouvrant des ateliers les soirs et week-ends grâce à différents formats d’atelier à partir de 45€. Vous l’aurez compris, on ne tolérera plus aucune excuse pour que les Parisiens ne se servent pas de leurs dix doigts. Il suffit d’avoir l’envie de faire, alors faisons !

Ateliers Chutes Libres 47, avenue Daumesnil – 12e Atelierschuteslibres.com

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L’idée est que chacun se sente libre d’y fabriquer son objet, encadré par des professionnels designers, menuisiers et ébénistes. 23


LA BONNE EXPO

1968 comme vous ne l’avez jamais vu Pour célébrer les cinquante ans de Mai 68, l’Hôtel de Ville de Paris met en lumière l’un des photographes les plus emblématiques de cette période charnière de l’Histoire, Gilles Caron. En 68, le jeune reporter d’à peine trente ans est déjà connu dans le milieu du photojournalisme, quand les premières manifestations étudiantes éclatent à Paris. Gilles Caron devient alors le témoin privilégié d’une génération éprise de liberté. À travers plus de 300 clichés, dont la plupart sont inédits, Gilles Caron Paris 1968 présente en sept étapes les coulisses de cette année, des premières manifs de mai au premier grand conflit humanitaire, avec pour toile de fond l’esthétique des 60’s. L’expo s’ouvre par des clichés des célébrités de l’époque, que le jeune photographe fréquente et mitraille alors pour le compte de divers magazines. À ces représentations touchantes d’une célébrité parfois mal assumée succèdent des portraits du Général de Gaulle, icône vieillissante, dont le départ marquera la fin de dix ans au pouvoir. L’expo se prolonge par des clichés du campus de Nanterre, où le vent de la révolte souffle dès le mois de mars 68. La rue devient alors

le théâtre de manifestations sans précédent. Ouvriers, paysans et étudiants sont autant de sujets que Gilles Caron s’attache à photographier sur le vif, élevant les anonymes au rang de véritables icônes. Dès le mois de mai, les manifs dégénèrent et Paris prend un air de guérilla urbaine, où les pavés volent et où la violence s’invite. Arpentant les rues avec son objectif, Gilles Caron documente fiévreusement cette période où la capitale est en état de siège. S’ensuivent alors des clichés en couleurs d’un Paris groggy au lendemain des manifestations. C’est toute une société qu’il faut alors réinventer, pour rétablir l’ordre sans pour autant revenir en arrière. L’ultime section du parcours quitte Paris pour montrer les clichés du photographe pris au Biafra la même année, mettant en lien révolte sociale et premier grand conflit humanitaire. Une expo incontournable, qui nous fait revivre l’année 1968 comme si on y était ! • C.d-S.

Gilles Caron Paris 1968 Hôtel de Ville 5, rue de Lobau – 4e Du 4 mai au 28 juillet

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“Dès le mois de mai, les manifs dégénèrent et Paris prend un air de guérilla urbaine, où les pavés volent et où la violence s’invite.” Mai 68 – Manifestation © Fondation Gilles Caron Courtesy School Gallery /Olivier Castaing Gilles Caron © Fondation Gilles Caron Courtesy School Gallery /Olivier Castaing Daniel Cohn-Bendit devant la Sorbonne. Paris, mai 1968. © Fondation Gilles Caron Courtesy School Gallery /Olivier Castaing

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LE BON SHOPPING

Mai

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Housse de coussin Curved Tile menthe, The Conran Shop - 97€ Eau de toilette Play Green, Comme des Garçons - 90€ Savon Citron au beurre de karité, Savonnerie Artisanale - 3,50€ Tabouret en chêne lou jaune cobalt, Tiptoe - 139€ Trousse Citron Jaune, Sunnylife - 17€ Vase cactus vert clair, Klevering - 13,90€ Infuseur à thé hippocampe jaune, Fleux - 9,90€ Panier rond Block jaune, Makau - 19,50€ Matelas gonflable Ananas Multicolore, Sunnylife - 58€ Totebag le Bonbon, coralie@lebonbon.fr - 5€

Acidulé 27


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Š Naïs Bessaih


TOP BAR À JUS

Le + branché Paper Boy Des gros sandwichs au pastrami, des burgers vegan, des bons jus de fruits personnalisables et des belles salades, c’est tout ce que vous trouverez chez Paper Boy ! Mention spéciale pour le brunch, une petite tuerie comme on les aime. Vous nous en direz des nouvelles…

137, rue Amelot – 11e

Le + new-yorkais Bob’s Juice Bar Un petit air de Brooklyn au cœur de Paris pour ceux qui ont besoin d’un petit détox et d’une pause vacances. Au Bob’s Juice Bar, on savoure des jus de fruits, de légumes et de la cuisine exclusivement bio. Après tout, il n’est jamais trop tard pour prendre des bonnes résolutions…

15, rue Lucien Sampaix – 10e

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Le + cru Love me Cru Le concept de la maison est donné dès l’entrée : Love me cru, c’est le bar frais 100% végétal de Belleville. On s’y délecte de fruits et légumes frais et bio transformés en soupes, salades, sandwichs et bien sûr, jus pressés minute absorbés aussitôt.

44, rue de Tourtille – 20e

Le + unique MYL Ici c’est simple, c’est nous le chef. Enfin presque, puisqu’on concocte nos propres plats à base de produits 100% frais sélectionnés par la fine équipe. Pour les jus, il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs (littéralement), à siroter au bord de l’eau. Royal.

5, avenue Jean-Jaurès – 19e

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Je vais être Papa ! Ben aka Benj aka Bar Tabac aka Cranos

on, à Fanny, Sim osses, le g s le quand ut ça ?! mariage to n Burger On se fait u ? King Simon

Antoine, t’es mon number one ! Quand est-ce que tu m’avoines ?

Alice ça glisse, toujours au top avec ta positive attitude ! Merci pour le cœur !

Le Bonbon cherche un stagiaire Motion Design fin d’études, embauche à la clé : tom@lebonbon.fr

Les gars du Bonbon FC, il reste 3 matchs, on en a perdu que 2, on est bons bordel, faut y croire, on va l'avoir !

Natacha, a quand la grosse teuf dans ton nouvel appart ?

Bois de l’eau Ben, bois de l’eau ! Malik

M. Evian, tu cartonnes ! Welcome la Bretonne / Australienne !

Appelle avec le téléphone !!! Fanny

Bienvenue à bord MC !

Pour passer votre annonce, contactez : coralie@lebonbon.fr

Thlelma Anton et Pihla, je vous aime !

Cherche des Yoyo / adaptateurs u'un peut lq Cybex, que er ? me dépann bonbon.fr le @ .f charles

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MINISTÈRE DE LA CULTURE MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

#EnfersEtFantômesdAsie

www.quaibranly.fr

Exposition 10 / 04 / 18 - 15 / 07 / 18

Figurine de Kappa © Mizuki Productions - Figure d’ombre - Peinture du fantôme d’Oiwa, signée Ikkyo - Peinture de fantôme, signée Iguchi Kashu (1890 -1930) « Rival » An upong Chantorn © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Claude Germain


Frais. Fruité. Nuovo.

EL W. BARTENDER L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. A CONSOMMER AVEC MODÉRATION.


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