SEA, SEX & SUN !
PARIS CENTRE
Juin 2018 - n° 99 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Adel Akkouche
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Rédactrices en chef
Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphistes
Lara Silber Juliette Creiser
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Directeur digital
Antoine Viger
Rédactrice en chef digital
Cyrielle Balerdi
Rédacteurs
Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Enzo Leclercq Sarah Sirel
Photographes
Naïs Bessaih Salomé Kalfon
Chefs de publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Stéphanie Casalino Victor Serres
Bonbon Agency
Benjamin Alazard Natacha Colard Malik Simon Enzo Tournayre Hugo Derien Marie-Célina Degroux Caroline Deshayes
Chef de projets
Dulien Serriere Florian Yebga Mathilde Clément
Vidéo makers
William Baudouin Thomas Delaunay Simon Chauffray
Régie culture
Fanny Lebizay Fleur Amoignon
Stagiaire
Marie Tomaszweski Jeanne Cazalot Léopold Cartier
Contactez-nous
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49
« Nous sommes engagés, ce prix dit haut et fort : “il faudra compter avec nous” ». Le 17 mai, Anne Hidalgo remettait le Prix pour les droits des personnes LGBTQI+, une première à Paris. À l’Hôtel de Ville, un jury international composé de personnalités impliquées dans cette lutte, des associations et journalistes étaient réunis pour assister à cette cérémonie porteuse d’un message fort et qui marque un peu plus la volonté de la capitale de se placer au premier rang de ce combat pour l’égalité. Cette lutte en faveur des droits pour tous, entamée dans les années 90, est aussi une façon pour Paris d’ajouter une corde à son arc et de rayonner à l’international. « Une ville gay friendly permet d’être une ville performante et créative. Les villes attractives, ce sont des villes de liberté », a remarqué la maire. Cette politique de soutien n’est d’ailleurs pas prête de s’arrêter : au mois d’août, Paris accueillera la 10e édition des Gay Games, « une occasion unique de partage de cette fraternité, de cette ouverture, avec la population française mais aussi avec toutes ces délégations qui viendront du monde entier, à partir du sport », a-t-elle déclaré. Des initiatives qui ne peuvent que nous réjouir, au moment même où SOS Homophobie rapporte une hausse du nombre d’actes homophobes en France en 2018. Paris n’a pas dit son dernier mot ! Olivia Sorrel-Dejerine
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LE MEILLEUR DE PARIS IN THE POCKET
Disponible sur iPhone et Android
JUIN 2018
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BON RESTO
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BON BAR À VIN
Poupée, le QG des épicuriens
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BONNE ÉTOILE
Eric Elmosnino
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BONS HAPPY HOURS
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BONNE ENQUÊTE
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BONS SPOTS
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BON SHOPPING
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BONS SNAPSHOTS
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TOP 4
Mian Fan des bols aux saveurs d’Asie
Les 5 à 7 by Suze À la découverte du manger local Nos coups de coeur pour un bol d’air Câlin de juin Juin 2018 Top des bars cachés
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Manifestation, Paris, mai 1968 (détail) © Fondation Gilles Caron
CARON PARIS1968 GILLES
E X P O S I T I O N G R AT U I T E À L’ H Ô T E L D E V I L L E 4 MAI / 28 JUILLET 2018 - 10H / 18H 30
FONDATION BRU
BON TIMING On ramène un petit bout d’Amérique chez soi avec Colorama Considérées comme les plus grandes photographies publicitaires du monde, les Colorama sont des clichés aux dimensions d’affiches de cinéma prises dans les années 50, pour vanter les mérites des appareils photo Kodak. On y découvre des scènes de vie mettant en scène l’American way of life. Une vision utopique du rêve américain, que l’on court admirer dans les galeries Yellow Korner. Colorama, The Legendary Saga YellowKorner 84, rue Beaubourg – 3e On part à la découverte de l’art contemporain… de nuit Ce jeudi 14 juin, les galeries d’art du Marais vous ouvrent leurs portes pour une nouvelle nocturne sous l’égide des Jeudis arty ! Au programme, des happenings, des performances, des vernissages et des rencontres avec les artistes dans les galeries du Marais, de 18h à 22h. Une façon sympa de se familiariser avec l’art contemporain ! Les Jeudis arty Plus d’infos sur Facebook : Les Jeudis arty Le 14 juin de 18h à 22h On file faire le plein d’objets made in France Toute une rue entièrement consacrée au made in France, c’est le projet un peu fou qui a vu le jour rue de Vertbois, et qui sera en place jusqu’au 15 juillet. Mode, accessoires, art de vivre, beauté… plus de 100 marques made in France vous attendent, réparties dans cinq boutiques et deux concept stores. Le top ? Il y a même un bar à vins, avec tout plein de grignotages 100% français. Rue du made in France Rue du Vertbois – 3e, Jusqu’au 15 juillet Du mardi au samedi de 11h à 19h et dimanche de 12h à 18h
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LE BON RESTO
Des bols gourmands aux saveurs de l’Asie
Vous raffolez de fusion food asiatique mais vous n’avez malheureusement pas assez de vacances pour vous offrir un allerretour ? Qu’à cela ne tienne, il vous suffit de vous rendre chez Mian Fan, aux Grands Boulevards, pour vous envoler directement au pays du Soleil-Levant. Avec sa toute nouvelle adresse, l’équipe de Mian Fan reprend un concept qui a déjà fait ses preuves dans ses deux autres restaurants : de la fusion food asiatique fraîche, faite maison et sur place, par des chefs locaux. Sauf que cette fois-ci, c’est sous forme de bowls que l’on déguste ces délices ! Bo-buns, poke bowls, donburis, bibimbaps… Tous les grands classiques de la gastronomie asiatique se retrouvent sous forme de bols colorés et savoureux, que l’on peut accompagner de riz nature, sauté ou vinaigré. Parmi nos coups de cœur, le tataki de saumon
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snacké ou la salade de papaye verte aux crevettes pour les jours d’été, le bo-bun au canard laqué et nems de foie gras pour les grosses faims, le gyudon au bœuf mariné, jaune d’œuf, oignons et ciboulette sur riz chaud pour les coups de barre, ou encore le poke bowl au saumon mariné, avocat, et mangue pour les gourmets.
Communiqué
Pour accompagner tout ça, on opte pour une bonne bière asiatique, un verre de vin bio à 5€, un thé parfumé ou encore un jus frais signé Alain Millat, et on se laisse porter par l’ambiance du lieu. Car ce qui fait le charme de Mian Fan, c’est aussi la déco ! Matériaux bruts, murs en bois et tôle ondulée, graff’ japonais, sacs de riz sur les étagères, lanternes en métal et bambou un peu partout, nous voilà tout d’un coup bien loin de Paris. À l’étage, le voyage se prolonge dans la grande salle vitrée privatisable, également décorée
“Bobuns, poké bowls, donburis, bibimbaps… Tous les grands classiques de la gastronomie asiatique” sur-mesure, tandis qu’au rez-de-chaussée, les gyozas grillés défilent sur le bar à dim sum… Attention, l’atterrissage risque d’être rude à la sortie ! • C.d-S.
Mian Fan 15, boulevard Montmartre – 2e Tous les jours de 12h à 15h et de 19h à 23h Tél. : 09 67 47 47 06
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LE BON BAR A VIN
Florian fait partie de la catégorie des gens passionnés. Quand il parle vin et cochonnailles, son œil s’allume, et son débit de parole s’accélère. Ce grand gaillard, qui cuisine avant tout par amour, a sillonné toute la France pour rapporter sur sa table ce qui se fait de mieux chez les producteurs français. Et ça tombe bien, car Florian, quand il aime, il partage. Chez Poupée, joli petit bar dans une impasse au centre de Paris, on trouve donc une carte des vins pointue, du jambon en provenance directe de chez le Prince de Paris, de la saucisse du Perche labellisée, du prosciutto di Parma fondant à souhait, ou encore du Pouligny Saint-Pierre à tomber. Essayez donc de poser à Florian des questions sur les produits, il connaît toute l’histoire de chacun des artisans !
Le lundi soir, on s’y rend pour savourer un bon petit verre et faire la fête entre potes grâce au “Lundi des potos”, des soirées thématiques lors desquelles on se retrouve très vite à faire ami-ami avec la table voisine. Tous les quinze jours, c’est Blind Test, et les samedis, des artistes invités viennent faire grimper la température lors de concerts endiablés. Heureusement, la super terrasse végétalisée est là pour vous rafraîchir ! Pour un peu, on en oublierait presque que l’on est à Paris… Les week-ends, on retrouve nos nouveaux amis du lundi autour de cafés et thés bio, de tartines avocat, figues et œuf coulant, et de viennoiseries de la maison Huré, l’une des meilleures boulangeries de Paris. Une adresse épicurienne, accueillante et fêtarde, un peu à l’image de Florian finalement. • C.d-S.
Poupée 2, impasse Berthaud – 3e Tél. : 01 42 74 89 80
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Communiqué
Le QG des épicuriens
LE BON ARTISAN
Le plus petit cordonnier de Paris On pourrait facilement passer à côté de l’atelier de Vincent. Et pour cause, cette minuscule échoppe recouverte de coupures de journaux ne fait que 2 m2 ! À l’intérieur de sa toute petite boutique, Vincent répare, crée, et surtout, s’amuse. Ce personnage emblématique du quartier a beau être bien planqué, son atelier ne désemplit pas. « Bonjour, mon talon vient de me lâcher, vous pouvez faire quelque chose ? », « Ma semelle s’est trouée, mayday ! » Les clients affluent toute la journée, confiant leurs souliers aux mains expertes de Vincent. En cinq minutes, voilà le talon réparé et la semelle remplacée, et avec le sourire s’il vous plaît ! Ce sémillant Libano-Arménien de bientôt 80 ans est tombé amoureux de ce minuscule
local il y a bientôt 40 ans, et n’en est plus sorti depuis. « Je mourrai probablement ici, comme Dalida voulait mourir sur scène », rigole-t-il. À l’intérieur, les étagères croulent sous les magazines, les outils et les semelles, mais Vincent n’en a cure. Toute la journée, il bavarde avec ses clients, qui viennent aussi bien solliciter ses conseils qu’écouter ses anecdotes. Et des anecdotes, Vincent en a plein ! Comme cette fois où Karl Lagerfeld a flashé sur l’une des paires qu’il avait créées, et lui en a acheté deux. Un artisan « pas tout à fait comme les autres » de son propre aveu, auquel on vous conseille fortement d’aller rendre visite : vos chaussures en ressortiront impec’ de la semelle aux lacets, et vous, le sourire jusqu’aux oreilles. • C.d-S.
Cordonnerie Vincent 12, rue Duphot – 1er Du lundi au vendredi de 10h30 à 18h 7€ la réparation de talons
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LA BONNE ÉTOILE
Avec Éric Elmosnino, c’est show !
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ÉRIC ELMOSNINO
© 2017 EUROPACORP – FRANCE 3 CINEMA – EUROPACORP TELEVISION – Tous droits réservés
Révélé par son rôle dans Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar, et auréolé d’un César du meilleur acteur pour l’occase, Éric Elmosnino est loin de se résumer à cela. Entre théâtre, télé et ciné, le comédien multi-casquette ne se limite pas à un seul art. Dans Je vais mieux de Jean-Pierre Améris, il incarne un quinquagénaire victime d’un mal de dos fulgurant qui, après une foule d’examens, soupçonne que son mal pourrait bien être psychologique… Une comédie vraiment sympa dont nous a parlé cet acteur hors du commun ! Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce scénario ? Plein de choses, le personnage, le fait de tourner avec Jean-Pierre, le ton… Ce n’était pas tant l’élément déclencheur de ce petit personnage qui d’un coup, a mal au dos (parce que finalement tout le monde a mal au dos !) mais c’était plutôt cette énergie qu’il met de lui, ce courage pour transformer cette douleur et pour finalement se rendre compte qu’en fait il n’a jamais vraiment vécu sa vie à lui, qu’il ne fait que subir… Le fait qu’il parte à l’assaut de lui-même pour essayer de sortir sa tête de l’eau et qu’au bout d’un moment il dise « laissez-moi respirer », ça m’a vraiment touché. Avez-vous des points communs avec Laurent ? J’ai pu avoir des points communs avec Laurent, mais maintenant j’essaye de m’améliorer. J’ai pu beaucoup garder les
Texte
Olivia Sorrel-Dejerine Photos Pascal Chantier
choses pour moi, plutôt que de les exprimer, et je crois que ça finit toujours par sortir et quand ça sort, ça sort de manière extrême, beaucoup trop violente, et ça peut effectivement se traduire par une douleur et par une souffrance physique. Ça peut être le mal de dos, mais je pense que ça peut même être beaucoup plus grave que ça si on ne se libère pas par la parole. Est-ce que comme Laurent vous avez fait votre crise de la cinquantaine ? Je sais pas, c’est possible… Ces trucs-là, un peu convenus de la “crise”, ça ne veut pas dire grand-chose. Moi j’ai l’impression qu’on parlait plus de la crise de la quarantaine, c’est censé être quoi la crise de la cinquantaine au juste ? Dans le film, plusieurs personnages, dont sa fille, incombent ce mal de dos au fait que le personnage traverse la crise de la cinquantaine… Ah ouais ? Ouais mais c’est parce que les enfants sont idiots… les ados sont idiots. Ah merde c’est votre cible, ça ! « Quand on a entre 15 et 34 ans », on sait rien ! C’est à 35 ans que ça commence ! (rires). Si je me souviens bien, sa fille lui dit même « ah attention tu vas mourir ! » non ? Elle lui dit un truc terrible… Non mais les crises je crois pas qu’elles arrivent forcément selon les âges. Je pense qu’on peut faire des crises d’ado à 40 ou à 50 ans moi ! Je ne pense pas qu’on soit vraiment dans la norme là-dessus.
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ERIC ELMOSNINO
C’était dur à jouer le mal de dos ? C’était pas dur, il n’y avait pas de difficulté à jouer cela, mais il y avait une difficulté à le faire tous les jours. D’être penché et bancal toute la journée, à la fin j’avais vraiment
“Je crois que ça c’est un peu la poésie de Jean-Pierre, il a sa singularité, sa pudeur, sa délicatesse.” mal. C’est vrai ! (rires) Ça a l’air con, mais essaye de rester penché comme ça toute la journée, tu verras ! À chaque fois qu’on faisait une scène, je me disais « putain c’est pas possible ! » et les scènes on les fait et on les refait donc à un moment tu dis « wow, j’en peux plus ». Donc effectivement, à un moment ça commence à monter un peu au cerveau et par créer des tensions et de l’énervement. C’était quoi la scène la plus drôle à jouer ? La scène de la dispute avec Julie (sa femme dans le film, ndlr). Je trouve qu’il y avait tout là-dedans. Il y avait l’histoire de ce couple, il y avait le burlesque avec le fait de se jeter des objets à la figure avec lesquels ils ont vécu, et à la fin il y a toute la tendresse et tout l’amour qu’il y a encore entre eux. Le film alterne entre scène fantaisistes, un peu irréelles, et d’autres justement très réelles où l’on s’identifie tout de suite au personnage…
Je crois que ça c’est un peu la poésie de Jean-Pierre, il a sa singularité, sa pudeur, sa délicatesse. Moi je trouve ça très touchant, comme les petites scènes d’amour qu’il y a entre Laurent et le personnage d’Alice, je trouve ça hyper délicat, j’aime bien tout ça. Le film se termine bien, ce qui n’est pas si fréquent ! Vous êtes plutôt optimiste dans la vie ? Est-ce que c’est un dénouement qui pourrait arriver dans la réalité ? Je constate que j’ai eu la chance de vivre de belles choses, donc pour ça je suis obligé de remercier je ne sais pas qui, mais je crois que ma nature profonde n’est pas d’être optimiste. Mais oui, je pense que ce dénouement pourrait être possible, la vie est pleine de surprises, il y a plein d’histoires qui se passent comme ça, et c’est toujours au moment où on s’y attend le moins. Si on met de l’énergie à chercher quelque chose, en général c’est là qu’on a le moins de chance de la trouver ; quand on dépose les armes, qu’on arrête de faire les malins et qu’on ouvre tout, c’est à ce moment-là que les belles choses arrivent. Vos projets ? Je reprends le théâtre avec la pièce Ramses II dans laquelle je joue avec François Berléand. Vous préférez le théâtre ou le ciné ? J’ai besoin des deux ! Si vous étiez un bonbon ? Je serais un PEZ, j’adorais ça, c’était un truc qui me rendait dingue. J’adorais mettre les petites pastilles dans Dingo et les manger sans m’arrêter. Je vais mieux de Jean-Pierre Améris Actuellement en salles
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LES BONS HAPPY HOURS
Viens fêter le début de l’été dans tes commerces de quartier Pour célébrer l’arrivée de notre saison préférée, les commerces les plus cool du Faubourg Saint-Denis ont décidé de passer à l’heure heureuse. Une super initiative, qu’on s’empresse d’aller soutenir sur place ! Après, le quartier de Charonne en avril, c’est Oberkampf qui a pris le relais en mai, avec un parcours gourmand qui nous a régalés. Le principe reste le même : tous les derniers jeudis du mois jusqu’en juillet, vos commerces de quartier préférés vous donnent rendez-vous à 18h30 pour profiter de l’happy hour le plus cool de l’été.
Rencontres avec de jeunes créateurs, produits offerts, jolies surprises à gagner… C’est ainsi que le mois dernier, nous sommes allés goûter la succulente viande à la plancha de la boucherie La Belle Bête, où les viandes, charcuteries, volailles et spécialités à la rôtissoire nous ont mis l’eau à la bouche ; nous avons rencontré le mythique Charly, de la poissonnerie Lacroix, qui nous a offert une œuvre du “parcours érotique dans Paris” ; et nous avons terminé notre balade chez Confetti Patisserie, la meilleure pâtisserie du quartier, où nous avons dégusté l’inoubliable macaron à base de gentiane. Ça vous donne envie ? Ça tombe bien, ces happy hours d’un nouveau genre reviennent pour une nouvelle virée dans le quartier du Faubourg Saint-Denis, le jeudi 28 juin. On compte sur vous pour aller y faire un tour !
Les 5 à 7 by le Bonbon Le 28 juin au Faubourg Saint-Denis À partir de 19h30 Plus d’infos sur lebonbon.fr
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LA BONNE ENQUÊTE
À la rencontre du manger local Pourriez-vous dire adieu à la supérette ? Dans son livre 100 jours sans supermarché, Mathilde Golla raconte comment elle s’est tournée vers le local et ce qu’elle en a retiré : « L’expérience m’a permis de découvrir un nouveau monde, celui des circuits courts, des produits fermiers et des saveurs oubliées. J’ai appris à me nourrir pour être en meilleure santé, à respecter nos paysans et la planète. J’ai dépensé moins en consommant mieux. ». Ça donne envie, il faut l’avouer. Et si manger local n’était finalement pas si compliqué ? Tour d’horizon de ce qui se passe sur la place de Paris. Pourquoi manger local ? Depuis quelques temps, on sent une certaine ferveur des restaurateurs et d’une part grandissante des Français à s’intéresser au local. Tandis que les cuistots nous rebattent les oreilles à longueur de menus avec leurs « produits frais et de saison », les initiatives pour que l’on s’y mette ne cessent d’être créées. Pourquoi un tel engouement ? Parce
que consommer local serait tout d’abord bénéfique pour notre santé et notre bien-être – les produits sont de meilleure qualité et ont plus de goût –, et pour notre portefeuille – « les produits coûtent un peu plus cher mais on gaspille moins et on est plus vite rassasiés », résume Mathilde. À cela s’ajoutent les bénéfices pour les producteurs pour lesquels les temps sont durs : « En 2000, on comptait 6500 agriculteurs et éleveurs en Île-de-France. Ils ne sont plus que 5000 aujourd’hui. Et pour cause, seulement 1% de ce qui est consommé en Île-de-France est produit en Île-deFrance ! », rappelle Le Comptoir Local, une plateforme en ligne qui livre les produits de petits producteurs de la région à domicile. Le circuit court permet ainsi d’assurer un revenu plus juste aux producteurs en supprimant les intermédiaires. Eh oui, même quand on va chez le primeur du coin, on ne consomme pas pour autant local, il suffit d’un coup d’œil aux panneaux pour se rendre compte de l’origine des fruits et légumes – fraises d’Espagne, avocats du Chili, mangues de Birmanie…
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“Circuits courts, produits fermiers et saveurs oubliées…” 17
Où aller pour manger local ? Pour consommer local, les options s’avèrent bien plus diversifiées que les novices pourraient le croire. À commencer par les épiceries paysannes, des boutiques tenues par les agriculteurs ou par une personne qui fait le lien entre le producteur et le consommateur et qui proposent des produits locaux, de qualité et de saison. Avec cinq adresses à Paris et une à Levallois, Au bout du champ, créé il y a quatre ans, fait partie des leaders dans la capitale. Par ailleurs, le concept des épiceries coopératives – des supermarchés autogérés par les adhérents et qui proposent une majorité de produits bio, artisanaux, ou locaux – commence doucement à s’implanter à Paris, à l’image de la Louve ou encore de Coopaparis dans le 18e. Depuis 2011, La Ruche qui dit Oui! nous permet de commander les produits de
“Les supermarchés autogérés par les adhérents et qui proposent une majorité de produits bio, artisanaux, ou locaux commencent doucement à s’implanter à Paris.” notre choix auprès des producteurs du coin et même de les rencontrer lorsqu’on vient les chercher dans une des différentes “ruches” (800 en France aujourd’hui). Les différentes AMAP permettent aussi de commander un panier de produits que l’on vient récupérer dans un point relais.
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Texte
Olivia Sorrel-Dejerine Photos DR
Autre solution, le commerce local en ligne avec des plateformes telles que Le Comptoir Local qui proposent divers produits d’Île-deFrance mais aussi des sites spécialisés comme Okadran, pour la viande, ou encore Poiscaille pour le poisson. Les bénéfices d’être locavore Si Mathilde Golla retire bien une chose de son expérience locavore, c’est bien les rapports avec les producteurs. « Ceux qui font le choix d’être en circuit court ont plaisir à partager leur savoir-faire et leur connaissance. Ils sont souvent dans des lieux isolés, c’est donc vraiment un plaisir pour eux de venir à la rencontre des consommateurs », raconte-t-elle. Une proximité qui les pousse aussi à innover. « Ça pouvait avoir des vraies incidences sur leur quotidien, souvent ils étaient à l’écoute.
Une fois, à l’approche du Nouvel An chinois, des clients leur avaient demandé des nems, qu’ils ont fait, et le succès a été énorme ! » Renouer le contact humain, se rapprocher de la nature, c’est aussi ça consommer local. « J’ai eu l’impression de reprendre le pouvoir sur mon alimentation, je connaissais tous les ingrédients, j’utilisais des produits ultra simples », explique la journaliste. Accepter de consommer de saison et de revoir ses habitudes font partie des choses primordiales lorsque l’on devient locavore, mais « quand on commence à manger des choses de qualité, ça devient plus un plaisir qu’une contrainte », conclut la jeune femme. Prêts à vous lancer ? Au bout du champs, 9e, 14e, 17e, 18e, 20e Levallois-Perret, auboutduchamp.com La Louve, 116, rue des Poissonniers, 18e Coopaparis, 59, rue Stephenson, 18e La Ruche qui dit Oui, laruchequiditoui.fr Le Comptoir Local, lecomptoirlocal.fr Poiscaille, poiscaille.fr
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LES BONS SPOTS
Quatre coups de cœur pour aller prendre un bon bol d’air !
Après un hiver qui a bien failli ne jamais se terminer, les beaux jours sont officiellement de retour, et avec eux les apéros en plein air ! Pour fêter ça, voici une petite sélection de nos meilleurs spots où aller poser votre plaid. À vos tire-bouchons !
Pour le cadre : le jardin des Tuileries Un incontournable pour aller casser la croûte dans l’un des plus beaux cadres de Paris ! Le meilleur spot ? Face au musée des Arts Déco, entre les rangées de haies, où vous pourrez non seulement bénéficier d’un peu d’ombre mais aussi vous allonger de tout votre long sur la pelouse puisqu’il s’agit de l’une des seules zones du jardin où celles-ci sont autorisées…
Jardin des Tuileries Rue de Rivoli – 1er
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Pour un date : le square du Vert-Galant Si vous êtes plutôt du genre apéro romantique, rendez-vous dans ce square du bout de l’île Saint-Louis, où une vue imprenable sur les rives de Seine vous attend. Erigé en l’honneur d’Henry IV et de ses nombreuses maîtresses, si vous voulez mettre toutes vos chances de votre côté, aucun doute, c’est là qu’il faut aller !
Square du Vert-Galant 15, place du Pont-Neuf – 1er
Pour être au calme : la place Dauphine Besoin de vous éloigner un peu du tumulte parisien ? Direction la place Dauphine, cette superbe place planquée derrière le Palais de Justice. Là, ambiance village du Sud avec terrasses ombragées et terrain de pétanque de compèt’. Alors, on tire ou on pointe ?
Square de la place Dauphine 6, rue de Harlay – 1er
Pour chiller : le quai de l’Hôtel de Ville Alors oui, on vous entend râler d’ici, « les quais c’est toujours blindé blabla… ». N’empêche que depuis la création du parc Rives de Seine, le lieu est devenu un véritable temple de l’apéro : transats pour profiter des derniers rayons du soleil, tables en libre-service pour venir se poser entre amis avec son piquenique, et même vélos pour éliminer tout ça ensuite ! Ne te reste plus qu’à arriver tôt, et le tour est joué !
Quai de l’Hôtel de Ville – 4e
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“Fini les colis abîmés ou cassés à force d’être trop manipulés !”
L’initiative solidaire qui révolutionne l’envoi de colis 22
LA BONNE IDÉE
Cette petite commode sur Le Bon Coin, cela fait un moment qu’elle vous fait de l’œil. Problème ? Vous vivez à Paris et elle est à Marseille. Autant dire que votre histoire commence plutôt mal. Et si on vous disait qu’il existe une solution toute simple de faire venir à vous votre nouveau coup de foudre ? Eliette et Julien, les deux associés à l’origine de Cocolis, ont eu l’idée brillante de profiter des trajets quotidiens de particuliers pour faire voyager vos colis. Votre clic-clac à ramener chez vos parents ? Votre dernier coup de cœur sur Le Bon Coin à faire livrer ? Le vélo d’anniversaire de votre sœur à expédier ? Il suffit de renseigner sur Cocolis le lieu de départ et d’arrivée de votre colis, la date avant laquelle celui-ci doit être livré et son volume (une boîte à chaussures, une valise cabine, un coffre de voiture, une camionnette…) et le site vous suggère des particuliers dont le trajet coïncide avec celui de votre colis. Selon la taille de votre envoi, Cocolis vous proposera un tarif de livraison, de toute façon
inférieur aux frais engendrés par un transporteur. Une fois votre porteur trouvé, ne vous reste plus qu’à lui confier votre précieux chargement, et attendre tranquillement qu’il soit livré. Fini les colis abîmés ou cassés à force d’être trop manipulés ! Le must ? La livraison n’est facturée qu’une fois le colis livré, et tous les colis sont assurés jusqu’à 2000€ contre le vol ou la casse… de quoi confier votre paquet en toute tranquillité ! À l’inverse, si vous êtes véhiculé et que vous êtes souvent en déplacement, Cocolis vous permet de rentabiliser votre trajet en déposant le colis de quelqu’un sur votre route. Et vous connaissez la meilleure ? Contrairement à votre dernier covoit’, ce colis ne risque pas de vous parler de sa grand-mère non stop pendant vos 5h de trajet… C.d-S.
Cocolis cocolis.fr Email : contact@cocolis.fr FB : facebook.com/cocolisfr Twitter : @cocolis_fr
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LE BON SHOPPING
Câlin TOTEBAG A AJOUTER
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Serviette de bains Piscine – Incendie – 75€ (pour chaque serviette vendue, 1€ est reversé à l’association Copains du monde du Secours populaire français). Bougie, Cire Trudon – 75€ Colier Fairy Revolution, Ginette NY – prix sur demande Théière Falcon Enamelware, Club Pétanque – 31€ Planche en pierre de lave, Made A Mano – 119€ Panier à linge en laine, Hey-Sign – 179€ Tasses Criolla, Arte Farte – prix NC Totebag le Bonbon, coralie@lebonbon.fr – 5€
de juin 25
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER Vous n’aimez pas le foot ? Dommage pour vous, mais cet événement mondial que vous redoutez tant débute le 14 juin. Je vous conseille donc de prendre votre mal en patience, ou de devenir alcoolique, ou de devenir accro aux somnifères, ou d'aller vous terrer sur les hauts plateaux du Larzac, vous y serez tranquille, et en plus c'est beau là-bas.
GÉMEAUX
LION
Votre double maléfique prend le contrôle en ce mois de juin. Résultat, vous allez le passer entre votre lit et le bar, à hurler des champs paillards à la gloire d’Antoine Griezmann, le mec de la pub Gillette là. Et quand enfin votre véritable personnalité ressurgira, ce sera pour passer son temps à lire des résumés de match sur le web. Vraiment, ce n’est pas sérieux.
Tel le roi de la savane, vous n’allez rien glander de tout le mois de juin. Votre compagne ira chercher la bouffe, vous donnera le bain, téléphonera à vos parents pour leur dire que vous ne glandez rien, s'occupera du ménage, remplira même le frigo de packs de bière. Vous avez une chance extraordinaire, vous en êtes conscient(e) ? Non ? Regardez mieux.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Puisqu’il faut vous prendre par les cornes, allons-y franchement. Vous allez passer un mois infecte. Entre les coups de soleil, la transpiration qui vous fait ressembler à Jésus sous les aisselles, les piqures de moustique et cette satanée Coupe du Monde qui débute, vous ne saurez plus comment vous en sortir. Investissez dans une moustiquaire, pour commencer.
Vous ne savez pas quoi faire avec vos cheveux. Couper, raser, effiler, mettre du gel, faire une permanente, une couleur, une frange, une raie au milieu... C’est vrai que c’est pas évident, mais heureusement, les astres vous viennent en aide, et pas qu’à moitié ! Voilà le conseil, précieux, lu dans l’alignement de Mars et Vénus : ne faites rien, vous êtes très bien comme ça.
« Faut jamais dire jamais, jamais », disait Fievel la petite souris. Il avait entièrement raison, ne dites plus jamais « jamais », dites plutôt « un jour peut-être », c’est beaucoup plus positif et plus en accord avec votre personnalité. Bon, si on vous demande si vous comptez un jour faire un truc pas très net avec des enfants, reconsidérez quand même la proposition.
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Illustrations : Cécile Jaillard
JUIN 2018
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Apparemment le mois de juin vous réserve un tas de surprises, bonnes et mauvaises. Quelques exemples pour étayer mon propos. Bonne surprise : votre grand-mère va ressusciter, et revenir vous couvrir de poutous. Mauvaise surprise : la France va atteindre au moins les quarts de finale, et vous détestez le bruit des klaxons. Dur.
Hé les Sagittaire, s’agirait de vous taire ! C’est vrai quoi, vous n’arrêtez pas de donner votre avis sur tout, sans prendre en considération le fait que tout le monde s’en fout. Mon conseil : ne parlez que quand vous êtes sollicité. Si vous vous appelez Johnny et que votre pote dit : « et toi Marc, t’en penses quoi ? », vous n’êtes pas sollicité. Vous imprimez c’est bon ?
Ce mois-ci vous aurez de la chance, c’est Madame Soleil, mon illustre et décédée collègue, qui me l’a dit. Comment j’ai pu entrer en communication avec elle ? C’est tout simple, j’ai retrouvé ma carte du Club Dorothée, et dessus y’a son numéro de téléphone. J’ai composé ledit number, et voilà ce que j’ai entendu : « Verseau : chance ». C’est clair, non ?
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Les Scorpions, vous serez en concert à travers toute l’Europe pour une tournée d’adieu phénoménale, avec des guests aussi bons qu’inattendus en premières parties, notamment à Prague et Edimbourg, mais je n’en dirai pas plus. Pour ce qui concerne votre horoscope, une seule à dire : ce mois sera celui du changement. The Wind Of Change souffle sur juin.
Vous qui êtes un(e) patriote de la première heure, réjouissez-vous ! La Coupe du Monde commence, et ce sera pour vous l’occasion de ressortir vos accessoires préférés : chapeau en mousse tricolore, maquillage aux trois bandes, faux coq en plastique, drapeau bleu blanc rouge, et le clou du spectacle, votre poster de Didier Deschamps. L’excitation est à son comble.
Vous n’en pouvez plus de tous ces crétins qui vous rebattent les oreilles avec Pogba, ses danses, ses frères et ses coéquipiers de l’équipe de France de foot. Vous, vous espérez seulement qu’ils se ramassent bien la gueule, ça leur fera les pieds à ses analphabètes en jogging. Bon, vous allez un peu loin, calmez-vous, ces gens représentent votre pays. Quoi, « justement » ?
Si vous aussi vous souhaitez une consultation privé, contactez bill@lebonbon.fr
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Š Naïs Bessaih
LE TOP DES BARS CACHÉS
Le + hot
La Mina Vous connaissez Carbon, le nouveau resto du Marais où tout est cuit, flambé ou fumé au feu de bois ? Bonne nouvelle, ce temple de la gastronomie vient d’ouvrir son speakeasy, la Mina (la Mina de Carbon, vous l’avez ?). Caché au sous-sol, on y sert des cocktails à tomber et des petites assiettes à grignoter jusqu’à 23h, le tout sur fond de classiques salsa. Mention spéciale pour le Daiquiri de la Mina, à la peau d’ananas grillée, xérès, citron et mélasse, une petite tuerie.
14, rue Charlot – 3e
Jacques Bar Pour le trouver, il faut d’abord traverser la cour du Hoxton, le nouvel hôtel trendy du Sentier, puis grimper un petit escalier. Au sommet des marches se trouve le Jacques Bar, dont le nom est un hommage au peintre orientaliste Jacques Majorelle. Et pour cause, l’ambiance est à l’exotisme dans ce bar à la déco joliment rétro : papier peint fleuri, palmiers et cocktails d’inspiration marocaine, à l’image du Tikiztate, à la tequila, jus d’ananas, citron vert… et ras el-hanout. Enjoy !
30-32, rue du Sentier – 2e
30
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Le + dépaysant
Le + rétro
Perdition Côté pile, Ostrea, un bar à huîtres cosy où l’on déguste de succulents produits de la mer. Côté face, Perdition, un speakeasy à la déco années 30, planqué derrière une porte dérobée. Là, dans la cave voûtée en pierres apparentes, des cocktails aux noms évocateurs font voyager nos sens : le Lawrence d’Arabie, à la vodka, sirop de thé vert et menthe, le Parisian French Cancan au sherry, whisky, crème d’abricot, Noilly Prat et bitter vanille ou encore le Mexican Negroni, à la tequila, cynar, vermouth et liqueur amère. Miam !
60, rue de l’Arbre-Sec – 1er
Le + feel good
Le 1905 Aux Vins des Pyrénées est une institution du quartier Saint-Paul, où cuisine française et bons petits crus se bousculent sur les tables. Mais le lieu cache une nouvelle petite pépite, planquée à l’étage, au-dessus du resto. Le 1905, nommé d’après l’année de création du restaurant, est un speakeasy pensé comme un petit appartement anglais. Mais ici point de cup of tea ! Coup de cœur pour le Zelda, à la vodka, Chambord, cranberry, sirop d’hibiscus maison, jus de citron vert, ginger beer et blanc d’œuf, que l’on sirote tranquillement installé dans le canapé.
25, rue Beautreillis – 4e
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Joyeux anniversaires d’été Dudu et Manon ! #teuf
Love you mon petit handicapos. Rach À l'attaque la rédac !
Coco je t'aime en secret. E.
Franci, ti aspetto ! Evi, ta leme síntoma ! Victor
Le Bonbo n cherche un stagia ire Motion D esign fin d’étud es, embauch eà tom@lebo la clé : nbon.fr
Qui veut sortir avec moi s’il vous plait, je fais des jeux de mots bofbof mais je suis sympa. Enzo L
Hélène, tu es ma reine, et je t'aime !
Pour participer à un projet un peu fou mais stylé contactez moi au 06 19 97 50 09
Dudu
Si la France gagne la coupe du monde, je me rase la tête !
Verra t-on les étoiles ensemble depuis notre Mirador de St-Ouen
Enzo
Flo
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Juliette, Lara, Naïs, parfois je suis un peu dur, mais je vous aime. Bravo pour votre taf ! T.
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FUTURE CLASSIC
* Futur classique - Photographie retouchĂŠe