SEA, SEX & SUN !
PARIS EST
Juin 2018 - n° 99 - www.lebonbon.fr
Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Adel Akkouche
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Rédactrices en chef
Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphistes
Lara Silber Juliette Creiser
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Directeur digital
Antoine Viger
Rédactrice en chef digital
Cyrielle Balerdi
Rédacteurs
Manon Merrien-Joly Rachel Thomas Enzo Leclercq Sarah Sirel
Photographes
Naïs Bessaih Salomé Kalfon
Chefs de publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Stéphanie Casalino Victor Serres
Bonbon Agency
Benjamin Alazard Natacha Colard Malik Simon Enzo Tournayre Hugo Derien Marie-Célina Degroux Caroline Deshayes
Chef de projets
Dulien Serriere Florian Yebga Mathilde Clément
Vidéo makers
William Baudouin Thomas Delaunay Simon Chauffray
Régie culture
Fanny Lebizay Fleur Amoignon
Stagiaire
Marie Tomaszweski Jeanne Cazalot Léopold Cartier
Contactez-nous
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49
Depuis qu’elle est petite, Madeleine a toujours été polie. Le sourire bienveillant, les gestes calmes et mesurés, cela fait maintenant des années qu’elle travaille consciencieusement, dans une boulangerie très chic du quartier. Tirée à quatre épingles, elle distribue des sourires à chacun, même aux gens les plus condescendants. Il faut dire que souvent, ils n’ont pas le temps, et se contentent de prendre leur baguette avant de repartir vaquer à plus urgent. Aimable avec tout le monde, on dit souvent de Madeleine qu’elle est lisse, qu’elle ne fait pas de vagues. Mais voilà, Madeleine a un secret. Tous les soirs, depuis ses 13 ans, elle s’enferme et s’efforce de devenir en cachette une pro de la guitare électrique. Elle se déchaîne, enchaîne les riffs, et termine en nage, les cheveux en bataille et les tempes luisantes. À force de persévérance, elle a fini par avoir un très haut niveau. Elle a même été courtisée par quelques labels, mais jouer devant un public ne l’a jamais intéressée. Ce qu’elle aime, c’est se défouler, avec sa guitare, en privé. Et, quand à 7h le lendemain, elle retourne travailler, Madeleine a le sourire bienveillant, les gestes calmes et mesurés. Car les clients ont beau la snober, Madeleine s’en fout : elle sait que tard le soir, ce sera elle la rock star ! Coline de Silans
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LE MEILLEUR DE PARIS IN THE POCKET
Disponible sur iPhone et Android
JUIN 2018
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BON BOWL
Les ptit's bowls de Poke me
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BON PHÉNOMÈNE
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BON CONCERT
Gashi la nouvelle vague du rap
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BONNE ÉTOILE
Eric Elmosnino
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BONS HAPPY HOURS
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BON ARTISAN
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BONNE ENQUÊTE
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BONNE IDÉE
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BONS SNAPSHOTS
L'infatigable chef Thierry Breton
Les 5 à 7 by Suze Terra Lova, une savonnerie unique À la rencontre du manger local Cocolis révolutionne l'envoi de colis Juin 2018
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Manifestation, Paris, mai 1968 (détail) © Fondation Gilles Caron
CARON PARIS1968 GILLES
E X P O S I T I O N G R AT U I T E À L’ H Ô T E L D E V I L L E 4 MAI / 28 JUILLET 2018 - 10H / 18H 30
FONDATION BRU
BON TIMING On se bidonne Après une super saison 2017-2018, le Summer of Loge fait un grand final avant ses nouvelles aventures. L’équipe finit en force et en beauté avec trois semaines de représentations, du 16 juin au 7 juillet. L’occasion de découvrir tous les artistes qui ont vraiment marqué l’histoire de La Loge : Nora Hamzawi, Bastien Lallemant et ses siestes acoustiques… Summer of Loge Du 16 juin au 7 juillet 2018 Lalogeparis.fr
On se dévergonde Elle est drôle, elle est décalée, elle est fakir, elle est trapéziste, elle est punk, elle est foutraque, elle est ukuléliste. Elle, c’est Ava, qui offre un solo de cirque comique, décalé et absurde où le sexe et le rire sont associés dans une scénographie et une lumière esthétisées, une musique enivrante et lynchéenne mettant en avant une politique de la femme dans tous ses états. Le Solo d’Ava Du 13 au 17 juin L’Electric Sideshow – Le Cirque Electrique Place du Maquis du Vercors – 20e On s’évade Fuyons les salles obscures pour profiter du grand air nocturne. Jusqu'au 19 août, on se posera bien tranquillement sur l'herbe fraîche du parc de la Villette pour mater une sélection de films autour du thème "et si on chantait ?" Les mélomanes et fans de comédies musicales en seront tout excités, et nous aussi. Cinéma en plein air de La Villette Jusqu'au 19 août 211, avenue Jean Jaurès - 19e
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LE BON BOWL
À nous les p’tits (poke) bowls
Un vent de fraîcheur et de couleur souffle sur le boulevard Richard-Lenoir depuis plusieurs semaines. Une nouvelle enseigne s’est installée à deux pas du Bataclan pour donner de la couleur et de l’exotisme à nos festins quotidiens. Comme on a du bol, on a trouvé une place illico chez Poke Me. On vous fait le topo. « Quand je vivais à LA je ne mangeais quasiment que des poke bowl (prononcer “poh-key”). C’est gourmand, sain, frais et plein de saveurs différentes. De retour à Paris, je ne pouvais plus m’en passer alors j’ai décidé d’ouvrir mon propre restaurant dédié pour faire découvrir ce plat hawaïen et continuer à en dévorer », avoue en souriant Jonathan, le tenancier. Comme dit le poète, “on n’est jamais mieux servi que par soi-même”, non ? Il ne croyait pas si bien dire… Ici le chef, c’est nous. Saumon, thon, radis, edamame, tofu, carottes… on a le choix entre une vingtaine de garnitures à mettre sur du riz ou quinoa ou salade saupoudrées de plusieurs graines croquantes et sauces salées sucrées. Comme si ça ne suffisait pas, le champ des possibles
s’élargit en fonction des saisons histoire d’avoir un choix cornélien à chaque repas. Pas de panique pour autant ! À la fin de sa recette personnalisée, on se retrouve forcément avec une explosion de couleurs prête à déguster. Les 500 combinaisons possibles sont toutes aussi savoureuses les unes que les autres et de toute façon, le chef de la maison garde un œil sur les mélanges de chacun pour que personne ne reparte déçu. En parlant de ça, peu importe le fond et la taille, les bowls sont toujours ultra frais et naturels puisque Jonathan prend soin de bien sélectionner ses produits et de ne s’entourer que des meilleurs. Il y a Vivian, le poissonnier, Arnold, le préparateur de fruits et légumes et Greg, le chaleureux serveur. C’est donc un grand oui gorgé de soleil pour notre nouvelle coqueluche hawaïenne.
Poke Me 90, boulevard Richard Lenoir – 11e Tous les jours de 11h30 à 22h Pokeme.fr
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LA BONNE CANTINE
Une cuisine qui nous veut du bien L’adage “c’est le tenancier qui fait l’adresse” n’a jamais été aussi vrai que chez Les Pitchettes, pimpante cantine nichée au cœur du village Buzenval. Si les habitués entendent d’ici éclater le rire de Hind, la maîtresse de maison, les autres vont vite rejoindre le club. Vous allez comprendre pourquoi…
Qu’on s’installe en salle ou sur la terrasse 100% ensoleillée, la profusion de bonnes énergies déborde autant des assiettes que du lieu lui-même ! Tout le mobilier dépareillé a été chiné ça et là au gré des pérégrinations de Hind, si bien qu’on se sent ici comme nulle part ailleurs. « Chez moi, rien n’est codifié, rien ne se ressemble », explique-t-elle. D’ailleurs, la carte change chaque jour en fonction de l’approvisionnement des copains : le café (à 1,90€) vient de l’Escargot d’Or, la bière de La Baleine, les vins naturels de la cave de Mourad juste en face, la viande limousine du boucher rue de Bagnolet… Tout le quartier se retrouve en assiette pour le plus grand plaisir des papilles du Tout-Paris. C’est beau.
Lors de notre visite, tout ce beau monde cuisiné aux petits oignons par une Hind passionnée donnait : velouté de courgette blanche, chou-fleur rôti au curcuma, poulet grillé à l’avoine… Côté sucré, les gâteaux de la maison (tous sans gluten) sont à se damner. Le tout pour 12,50€ entrée-plat ou platdessert, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige. Le soir, la cantine se transforme en table d’hôte. Un dernier mot pour la spécialité de la maison, les Pitchettes, sorte d’empanadas méditerranéennes à la tomate, origan et oignon, qu’on picore sur place ou à la maison. Miam.
Les Pitchettes 67, rue des Vignoles – 20e Dimanche - vendredi : 11h30 à 16h Dîner sur réservation minimum 10 personnes Brunch le dimanche de 11h30 à 16h
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Communiqué
Elle est créative, haute en couleur, surprenante, généreuse, passionnée… On ne tarit pas d’éloges pour la cuisine fraîche et faite maison de cette jolie adresse qui régale les fidèles du quartier depuis maintenant plus d’un an.
LE BON INSTITUT
Une manucure nommée plaisir Personne ne dit non à une manucure et tout le monde aime avoir de jolies mains. Seulement c’est plutôt coton de faire le tri dans la horde d’instituts spécialisés qui fourmillent à Paris… Bonne nouvelle, on a déniché le spot parfait, tenu par une vraie passionnée aux doigts de fée.
Communiqué
Pourquoi faire compliqué lorsqu’on peut faire simple ? Jennifer a ouvert son salon de manucure au cœur du 12e il y a maintenant plus de six mois. Six mois qu’elle chouchoute ses client.e.s avec cette justesse qu’on ne prête qu’aux professionnels passionnés. Dans son adorable boudoir à l’ambiance comme à la maison, les habitué.e.s et curieux.ses papotent autour d’un thé ou café en attendant leur tour ou le séchage complet de leur nouvelle couleur de vernis préférée, pendant que d’autres délibèrent encore sur celle qui va les combler. Peu importe laquelle vous fait de l’œil parmi une centaine de références, Jennifer et son acolyte ne travaillent qu’avec la crème de la
crème des marques de vernis made in France, du top coat au dissolvant en passant par les ustensiles stérilisés sous pochettes : la maison Manucurist, pour qui Jennifer a travaillé un temps au cours de ses 17 ans d’expérience dans le domaine. Que ce soit leurs produits spécial “beauté des ongles” ou ceux de la marque Rituel Manucure, ils sont garantis sans produits toxiques. Mieux encore, la gamme “Green Manucurist” est composée à 84% d’ingrédients d’origine naturelle ! Résultat, mon orange corail sur peau tout juste hâlée est encore parfait après cinq jours sans abîmer mes ongles. Même topo pour la gamme enfant “La Petite Manucuriste”, qui part tout simplement à l’eau. Bar à ongles mais aussi spa pour la beauté des pieds, on s’installe volontiers dans les moelleux fauteuils de la maison pour une manucure. • T. R-C Manucure Paris 1, rue Dubrunfaut – 12e Mardi - samedi : 10h - 19h avec ou sans RDV suivant disponibilités Tél. : 09 52 95 81 57 institut-manucure-onglerie.com
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LE BON PHÉNOMÈNE
L’infatigable chef Thierry Breton
« J’arrive, j’ai eu des problèmes de bagnole. J’aurais mieux fait de venir en vélo », s’excuse au téléphone Thierry Breton. 10 minutes plus tard, le tenancier et chef des restaurants La Pointe du Grouin, Chez Michel et Chez Casimir pointe le bout de son nez sur la terrasse du premier. 50 ans ? Pas une ride. Infatigable ? On dirait bien. L’histoire d’amour culinaire entre la rue de Belzunce et Thierry Breton commence en 1995, onze ans après son arrivée à Paris à 15 ans, quand il reprend l’historique maison Chez Michel au numéro 10. Presque par hasard, elle continue en 1998 quand il apprend que Chez Casimir, au 6, cherche un repreneur. 100 000 francs et beaucoup de paperasse plus tard, l’affaire est à lui. « Il faut imaginer le quartier complètement différemment. L’Eurostar venait tout juste d’arriver, les toxicomanes aussi, ce n’était pas du tout le 10e d’aujourd’hui. Avec Chez Casimir, je voulais rendre ses lettres de noblesse au bistrot populaire, comme celui de mes parents :
ardoise courte du jour, petits prix, pas de nappes, service un peu gueulard, les clients se lèvent pour remplir leur carafe d’eau à la fontaine... Et regarde, c’est encore comme ça 20 ans plus tard ! » Vu le nombre de gourmets attablés en terrasse, Thierry a visé juste. Les restaurants ne désemplissent pas, la ferveur du chef non plus. Inlassable, le cinquantenaire produit désormais son propre pain dans l’atelier caché sous la Pointe du Grouin, petite dernier ouvert en 2013, et défie les lois de la fatigue en les livrant dans 140 adresses parisiennes à vélo (aidé de plusieurs autres cyclistes, faut pas déconner). « Un jour, on s’est demandé pourquoi le pain qu’on achète était parfois si dégueulasse. Alors on en a fait nous-mêmes, dans la cuisine. Figure-toi que ce n’est pas une question de farine mais une question de temps et d’attention. Avec les machines, on a plus d’efficacité c’est certain, mais moins de qualité. Au début je me disais qu’on allait faire ça juste quelques semaines mais l’un des plongeurs voulait continuer, donc c’est ce qu’on a fait. »
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Aujourd’hui, l’ado monté à la capitale pour se former dans les cuisine du Ritz a une trentaine d’employés, et pas n’importe lesquels. « Nous on aime bien bosser parce qu’on aime bien ce qu’on fait. Ici tout le monde fait tout, les cuisiniers servent, les serveurs font des assiettes… Je n’embauche que des gens autodidactes, sans CV, juste des personnes motivées qui ont soif d’apprendre. » Motivé ? Thierry Breton est bien la preuve que qui ne tente rien n’a rien, alors foncez maintenant ! • T. R-C
T’as pas 100 grouins ? Pour répondre à la question qui brûle toutes les lèvres, le grouin, la monnaie locale, n’est pas une fantaisie marketing. « C’est simple, comme beaucoup de trucs sont à 2€, on draine pas mal d’espèces. Au lieu de rendre la monnaie, de s’emmêler les pinceaux, on paye en grouin (1 grouin = 1€, ndlr). Moins de manipulation, pas de tentation de vol et plus d’efficacité. Si t’as du rab, tu peux acheter une boîte de sardines dans l’épicerie fine à 6 grouins et repartir avec un truc. »
Chez Michel / Chez Casimir / La Pointe du Grouin Rue de Belzunce – 10e
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LE BON CONCERT
La nouvelle vague du rap est Gashi
S’il était possible de faire un road trip dans l’espace, on ne sait pas vraiment ce qu’on y ferait mais on saurait quoi écouter : Disrespectful de Gashi. Comme le reste de sa discographie, le tube de l’artiste fait planer. Ça vous tente ? Rendez-vous le 3 juillet prochain à la Maroquinerie pour un décollage musical en bonne et due forme. Véritable autodidacte, Gashi a appris l’anglais grâce au rap. Né en Lybie de parents albanais, il débarque aux États-Unis dans les années 90 après plusieurs pérégrinations entre l’Europe et l’Afrique. L’artiste écoute en boucle ses disques préférés et intègre petit à
petit le vocabulaire américain jusqu’à devenir totalement bilingue. 10 ans plus tard, le voilà qui régale les oreilles du monde entier avec ses nombreuses sorties : mixtapes, EP’s, albums… Dernière œuvre en date ? Le featuring avec Migos et Travis Scott sur l’album de DJ Snake !
Gashi à voir le 3 juillet La Maroquinerie 23, rue Boyer – 20e instagram.com/gashi
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LA BONNE ÉTOILE
Avec Éric Elmosnino, c’est show !
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ÉRIC ELMOSNINO
© 2017 EUROPACORP – FRANCE 3 CINEMA – EUROPACORP TELEVISION – Tous droits réservés
Révélé par son rôle dans Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar, et auréolé d’un César du meilleur acteur pour l’occase, Éric Elmosnino est loin de se résumer à cela. Entre théâtre, télé et ciné, le comédien multi-casquette ne se limite pas à un seul art. Dans Je vais mieux de Jean-Pierre Améris, il incarne un quinquagénaire victime d’un mal de dos fulgurant qui, après une foule d’examens, soupçonne que son mal pourrait bien être psychologique… Une comédie vraiment sympa dont nous a parlé cet acteur hors du commun ! Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce scénario ? Plein de choses, le personnage, le fait de tourner avec Jean-Pierre, le ton… Ce n’était pas tant l’élément déclencheur de ce petit personnage qui d’un coup, a mal au dos (parce que finalement tout le monde a mal au dos !) mais c’était plutôt cette énergie qu’il met de lui, ce courage pour transformer cette douleur et pour finalement se rendre compte qu’en fait il n’a jamais vraiment vécu sa vie à lui, qu’il ne fait que subir… Le fait qu’il parte à l’assaut de lui-même pour essayer de sortir sa tête de l’eau et qu’au bout d’un moment il dise « laissez-moi respirer », ça m’a vraiment touché. Avez-vous des points communs avec Laurent ? J’ai pu avoir des points communs avec Laurent, mais maintenant j’essaye de m’améliorer. J’ai pu beaucoup garder les
Texte
Olivia Sorrel-Dejerine Photos Pascal Chantier
choses pour moi, plutôt que de les exprimer, et je crois que ça finit toujours par sortir et quand ça sort, ça sort de manière extrême, beaucoup trop violente, et ça peut effectivement se traduire par une douleur et par une souffrance physique. Ça peut être le mal de dos, mais je pense que ça peut même être beaucoup plus grave que ça si on ne se libère pas par la parole. Est-ce que comme Laurent vous avez fait votre crise de la cinquantaine ? Je sais pas, c’est possible… Ces trucs-là, un peu convenus de la “crise”, ça ne veut pas dire grand-chose. Moi j’ai l’impression qu’on parlait plus de la crise de la quarantaine, c’est censé être quoi la crise de la cinquantaine au juste ? Dans le film, plusieurs personnages, dont sa fille, incombent ce mal de dos au fait que le personnage traverse la crise de la cinquantaine… Ah ouais ? Ouais mais c’est parce que les enfants sont idiots… les ados sont idiots. Ah merde c’est votre cible, ça ! « Quand on a entre 15 et 34 ans », on sait rien ! C’est à 35 ans que ça commence ! (rires). Si je me souviens bien, sa fille lui dit même « ah attention tu vas mourir ! » non ? Elle lui dit un truc terrible… Non mais les crises je crois pas qu’elles arrivent forcément selon les âges. Je pense qu’on peut faire des crises d’ado à 40 ou à 50 ans moi ! Je ne pense pas qu’on soit vraiment dans la norme là-dessus.
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ERIC ELMOSNINO
C’était dur à jouer le mal de dos ? C’était pas dur, il n’y avait pas de difficulté à jouer cela, mais il y avait une difficulté à le faire tous les jours. D’être penché et bancal toute la journée, à la fin j’avais vraiment
“Je crois que ça c’est un peu la poésie de Jean-Pierre, il a sa singularité, sa pudeur, sa délicatesse.” mal. C’est vrai ! (rires) Ça a l’air con, mais essaye de rester penché comme ça toute la journée, tu verras ! À chaque fois qu’on faisait une scène, je me disais « putain c’est pas possible ! » et les scènes on les fait et on les refait donc à un moment tu dis « wow, j’en peux plus ». Donc effectivement, à un moment ça commence à monter un peu au cerveau et par créer des tensions et de l’énervement. C’était quoi la scène la plus drôle à jouer ? La scène de la dispute avec Julie (sa femme dans le film, ndlr). Je trouve qu’il y avait tout là-dedans. Il y avait l’histoire de ce couple, il y avait le burlesque avec le fait de se jeter des objets à la figure avec lesquels ils ont vécu, et à la fin il y a toute la tendresse et tout l’amour qu’il y a encore entre eux. Le film alterne entre scène fantaisistes, un peu irréelles, et d’autres justement très réelles où l’on s’identifie tout de suite au personnage…
Je crois que ça c’est un peu la poésie de Jean-Pierre, il a sa singularité, sa pudeur, sa délicatesse. Moi je trouve ça très touchant, comme les petites scènes d’amour qu’il y a entre Laurent et le personnage d’Alice, je trouve ça hyper délicat, j’aime bien tout ça. Le film se termine bien, ce qui n’est pas si fréquent ! Vous êtes plutôt optimiste dans la vie ? Est-ce que c’est un dénouement qui pourrait arriver dans la réalité ? Je constate que j’ai eu la chance de vivre de belles choses, donc pour ça je suis obligé de remercier je ne sais pas qui, mais je crois que ma nature profonde n’est pas d’être optimiste. Mais oui, je pense que ce dénouement pourrait être possible, la vie est pleine de surprises, il y a plein d’histoires qui se passent comme ça, et c’est toujours au moment où on s’y attend le moins. Si on met de l’énergie à chercher quelque chose, en général c’est là qu’on a le moins de chance de la trouver ; quand on dépose les armes, qu’on arrête de faire les malins et qu’on ouvre tout, c’est à ce moment-là que les belles choses arrivent. Vos projets ? Je reprends le théâtre avec la pièce Ramses II dans laquelle je joue avec François Berléand. Vous préférez le théâtre ou le ciné ? J’ai besoin des deux ! Si vous étiez un bonbon ? Je serais un PEZ, j’adorais ça, c’était un truc qui me rendait dingue. J’adorais mettre les petites pastilles dans Dingo et les manger sans m’arrêter. Je vais mieux de Jean-Pierre Améris Actuellement en salles
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LES BONS HAPPY HOURS
Viens fêter le début de l’été dans tes commerces de quartier Pour célébrer l’arrivée de notre saison préférée, les commerces les plus cool du Faubourg Saint-Denis ont décidé de passer à l’heure heureuse. Une super initiative, qu’on s’empresse d’aller soutenir sur place ! Après, le quartier de Charonne en avril, c’est Oberkampf qui a pris le relais en mai, avec un parcours gourmand qui nous a régalés. Le principe reste le même : tous les derniers jeudis du mois jusqu’en juillet, vos commerces de quartier préférés vous donnent rendez-vous à 18h30 pour profiter de l’happy hour le plus cool de l’été.
Rencontres avec de jeunes créateurs, produits offerts, jolies surprises à gagner… C’est ainsi que le mois dernier, nous sommes allés goûter la succulente viande à la plancha de la boucherie La Belle Bête, où les viandes, charcuteries, volailles et spécialités à la rôtissoire nous ont mis l’eau à la bouche ; nous avons rencontré le mythique Charly, de la poissonnerie Lacroix, qui nous a offert une œuvre du “parcours érotique dans Paris” ; et nous avons terminé notre balade chez Confetti Patisserie, la meilleure pâtisserie du quartier, où nous avons dégusté l’inoubliable macaron à base de gentiane. Ça vous donne envie ? Ça tombe bien, ces happy hours d’un nouveau genre reviennent pour une nouvelle virée dans le quartier du Faubourg Saint-Denis, le jeudi 28 juin. On compte sur vous pour aller y faire un tour !
Les 5 à 7 by le Bonbon Le 28 juin au Faubourg Saint-Denis À partir de 19h30 Plus d’infos sur lebonbon.fr
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LE BON ARTISAN
La savonnerie unique de Marie Vous voyez ce genre d’adresse coup de cœur qu’on adore donner à qui veut bien l’entendre ? Terra Lova, la nouvelle boutique-atelier de Marie, nichée juste derrière l’Opéra Bastille, est l’une de ces pépites obsédantes dont on veut à tout prix parler. D’ailleurs entre les parfums enivrants des savons artisanaux et leurs couleurs attirantes, impossible de ne pas rentrer pour en savoir plus. « Je fabrique tous les savons à froid dans mon atelier-labo mais aussi les shampoings solides, gommages, et je propose même un kit lessive écologique DIY à base de mon savon tout olive. » Vraie passionnée, Marie explique volontiers son processus de création à chaque curieux.
En plus d’être des savons naturels aux propriétés particulières selon les huiles essentielles et argiles utilisées, ils sont bio et vegan (certifié par PETA). Des produits garantis donc sans cruauté qui peuvent se revendiquer zéro déchet puisqu’ils sont proposés nus sans emballage. Propre non ? Au moment où, les mains déjà pleines, on estime qu’il est temps de partir (pour mieux revenir), la savonnière nous fait visiter son atelier juste derrière, là où la magie opère chaque semaine. Difficile maintenant de retourner aux savons industriels. P.-S. : Possibilité de payer en pêche, la nouvelle monnaie locale parisienne. • M. T.
Terra Lova 67, rue de Charenton – 12e Du mardi au samedi de 11h à 19h30
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“Des produits garantis donc sans cruauté qui peuvent se revendiquer zéro déchet puisqu’ils sont proposés nus sans emballage. Propre non ?”
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LA BONNE ENQUÊTE
À la rencontre du manger local Pourriez-vous dire adieu à la supérette ? Dans son livre 100 jours sans supermarché, Mathilde Golla raconte comment elle s’est tournée vers le local et ce qu’elle en a retiré : « L’expérience m’a permis de découvrir un nouveau monde, celui des circuits courts, des produits fermiers et des saveurs oubliées. J’ai appris à me nourrir pour être en meilleure santé, à respecter nos paysans et la planète. J’ai dépensé moins en consommant mieux. ». Ça donne envie, il faut l’avouer. Et si manger local n’était finalement pas si compliqué ? Tour d’horizon de ce qui se passe sur la place de Paris. Pourquoi manger local ? Depuis quelques temps, on sent une certaine ferveur des restaurateurs et d’une part grandissante des Français à s’intéresser au local. Tandis que les cuistots nous rebattent les oreilles à longueur de menus avec leurs « produits frais et de saison », les initiatives pour que l’on s’y mette ne cessent d’être créées. Pourquoi un tel engouement ? Parce
que consommer local serait tout d’abord bénéfique pour notre santé et notre bien-être – les produits sont de meilleure qualité et ont plus de goût –, et pour notre portefeuille – « les produits coûtent un peu plus cher mais on gaspille moins et on est plus vite rassasiés », résume Mathilde. À cela s’ajoutent les bénéfices pour les producteurs pour lesquels les temps sont durs : « En 2000, on comptait 6500 agriculteurs et éleveurs en Île-de-France. Ils ne sont plus que 5000 aujourd’hui. Et pour cause, seulement 1% de ce qui est consommé en Île-de-France est produit en Île-deFrance ! », rappelle Le Comptoir Local, une plateforme en ligne qui livre les produits de petits producteurs de la région à domicile. Le circuit court permet ainsi d’assurer un revenu plus juste aux producteurs en supprimant les intermédiaires. Eh oui, même quand on va chez le primeur du coin, on ne consomme pas pour autant local, il suffit d’un coup d’œil aux panneaux pour se rendre compte de l’origine des fruits et légumes – fraises d’Espagne, avocats du Chili, mangues de Birmanie…
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“Circuits courts, produits fermiers et saveurs oubliées…” 23
Où aller pour manger local ? Pour consommer local, les options s’avèrent bien plus diversifiées que les novices pourraient le croire. À commencer par les épiceries paysannes, des boutiques tenues par les agriculteurs ou par une personne qui fait le lien entre le producteur et le consommateur et qui proposent des produits locaux, de qualité et de saison. Avec cinq adresses à Paris et une à Levallois, Au bout du champ, créé il y a quatre ans, fait partie des leaders dans la capitale. Par ailleurs, le concept des épiceries coopératives – des supermarchés autogérés par les adhérents et qui proposent une majorité de produits bio, artisanaux, ou locaux – commence doucement à s’implanter à Paris, à l’image de la Louve ou encore de Coopaparis dans le 18e. Depuis 2011, La Ruche qui dit Oui! nous permet de commander les produits de
“Les supermarchés autogérés par les adhérents et qui proposent une majorité de produits bio, artisanaux, ou locaux commencent doucement à s’implanter à Paris.” notre choix auprès des producteurs du coin et même de les rencontrer lorsqu’on vient les chercher dans une des différentes “ruches” (800 en France aujourd’hui). Les différentes AMAP permettent aussi de commander un panier de produits que l’on vient récupérer dans un point relais.
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Olivia Sorrel-Dejerine Photos DR
Autre solution, le commerce local en ligne avec des plateformes telles que Le Comptoir Local qui proposent divers produits d’Île-deFrance mais aussi des sites spécialisés comme Okadran, pour la viande, ou encore Poiscaille pour le poisson. Les bénéfices d’être locavore Si Mathilde Golla retire bien une chose de son expérience locavore, c’est bien les rapports avec les producteurs. « Ceux qui font le choix d’être en circuit court ont plaisir à partager leur savoir-faire et leur connaissance. Ils sont souvent dans des lieux isolés, c’est donc vraiment un plaisir pour eux de venir à la rencontre des consommateurs », raconte-t-elle. Une proximité qui les pousse aussi à innover. « Ça pouvait avoir des vraies incidences sur leur quotidien, souvent ils étaient à l’écoute.
Une fois, à l’approche du Nouvel An chinois, des clients leur avaient demandé des nems, qu’ils ont fait, et le succès a été énorme ! » Renouer le contact humain, se rapprocher de la nature, c’est aussi ça consommer local. « J’ai eu l’impression de reprendre le pouvoir sur mon alimentation, je connaissais tous les ingrédients, j’utilisais des produits ultra simples », explique la journaliste. Accepter de consommer de saison et de revoir ses habitudes font partie des choses primordiales lorsque l’on devient locavore, mais « quand on commence à manger des choses de qualité, ça devient plus un plaisir qu’une contrainte », conclut la jeune femme. Prêts à vous lancer ? Au bout du champs, 9e, 14e, 17e, 18e, 20e Levallois-Perret, auboutduchamp.com La Louve, 116, rue des Poissonniers, 18e Coopaparis, 59, rue Stephenson, 18e La Ruche qui dit Oui, laruchequiditoui.fr Le Comptoir Local, lecomptoirlocal.fr Poiscaille, poiscaille.fr
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“Fini les colis abîmés ou cassés à force d’être trop manipulés !”
L’initiative solidaire qui révolutionne l’envoi de colis 26
LA BONNE IDÉE
Cette petite commode sur Le Bon Coin, cela fait un moment qu’elle vous fait de l’œil. Problème ? Vous vivez à Paris et elle est à Marseille. Autant dire que votre histoire commence plutôt mal. Et si on vous disait qu’il existe une solution toute simple de faire venir à vous votre nouveau coup de foudre ? Eliette et Julien, les deux associés à l’origine de Cocolis, ont eu l’idée brillante de profiter des trajets quotidiens de particuliers pour faire voyager vos colis. Votre clic-clac à ramener chez vos parents ? Votre dernier coup de cœur sur Le Bon Coin à faire livrer ? Le vélo d’anniversaire de votre sœur à expédier ? Il suffit de renseigner sur Cocolis le lieu de départ et d’arrivée de votre colis, la date avant laquelle celui-ci doit être livré et son volume (une boîte à chaussures, une valise cabine, un coffre de voiture, une camionnette…) et le site vous suggère des particuliers dont le trajet coïncide avec celui de votre colis. Selon la taille de votre envoi, Cocolis vous proposera un tarif de livraison, de toute façon
inférieur aux frais engendrés par un transporteur. Une fois votre porteur trouvé, ne vous reste plus qu’à lui confier votre précieux chargement, et attendre tranquillement qu’il soit livré. Fini les colis abîmés ou cassés à force d’être trop manipulés ! Le must ? La livraison n’est facturée qu’une fois le colis livré, et tous les colis sont assurés jusqu’à 2000€ contre le vol ou la casse… de quoi confier votre paquet en toute tranquillité ! À l’inverse, si vous êtes véhiculé et que vous êtes souvent en déplacement, Cocolis vous permet de rentabiliser votre trajet en déposant le colis de quelqu’un sur votre route. Et vous connaissez la meilleure ? Contrairement à votre dernier covoit’, ce colis ne risque pas de vous parler de sa grand-mère non stop pendant vos 5h de trajet… C.d-S.
Cocolis cocolis.fr Email : contact@cocolis.fr FB : facebook.com/cocolisfr Twitter : @cocolis_fr
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Š Naïs Bessaih
TOP DES BARS CACHÉS
Le + petit
Le Petit Club - Favela Chic Le Petit Club, ça vous parle ? Ce recoin bien caché de la Favela Chic vient de rouvrir pour notre plus grande intimité. Un épais rideau de velours noir sépare le reste du monde de cette ambiance intimiste et feutrée. Des cocktails concoctés par un mixologue derrière un bar noir comme l’ébène et rendu visible par une lumière tamisée. Voilà les grandes lignes de ce petit bar. 18, rue du Faubourg-du-Temple – 10e
Le Moonshiner Une pizzeria en devanture, et elles sont bonnes (les pizzas). Enfin, il paraît. Je me suis toujours précipité au fond, derrière la chambre froide, pour me jeter sur l’un de ces délicieux cocktails au whisky plutôt onéreux. Déco d’enfer, à voir absolument. Un bon plan pour impressionner lors d’un rencard.
5, rue Sedaine – 11e
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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération
Le + connu
Le + arty
L’impasse Derrière un rideau de fer un peu ghetto se cache un bar dans un atelier d’artiste. Ça fait rêver hein ? Eh bien ce bar existe et ce serait bête de passer à côté : mobilier chiné, planches de charcut’, vin au verre à partir de 3€, le tout dans une ambiance cool et arty. Que demande le peuple ?
4, cité Griset – 20e
Le + sulfureux
L’étage coquin Chez ma Belle-Mère abrite une salle secrète, l’Etage Coquin, ouvert tout l’été à partir de 18h. Le lieu, tout de bois vêtu et éclairé à la lueur des bougies, servait autrefois de fumoir à cigares et a accueilli, si l’on en croit la légende, les parties fines d’un ancien président de la République amateur de bonne chair… À qui le tour ?
257, avenue Daumesnil – 12e
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Joyeux anniversaires d’été Dudu et Manon ! #teuf
Love you mon petit handicapos. Rach À l'attaque la rédac !
Coco je t'aime en secret. E.
Franci, ti aspetto ! Evi, ta leme síntoma ! Victor
Le Bonbo n cherche un stagia ire Motion D esign fin d’étud es, embauch eà tom@lebo la clé : nbon.fr
Qui veut sortir avec moi s’il vous plait, je fais des jeux de mots bofbof mais je suis sympa. Enzo L
Hélène, tu es ma reine, et je t'aime !
Pour participer à un projet un peu fou mais stylé contactez moi au 06 19 97 50 09
Dudu
Si la France gagne la coupe du monde, je me rase la tête !
Verra t-on les étoiles ensemble depuis notre Mirador de St-Ouen
Enzo
Flo
Pour pass er votre annonce, contactez : coralie@le bonbon.fr
Juliette, Lara, Naïs, parfois je suis un peu dur, mais je vous aime. Bravo pour votre taf ! T.
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FUTURE CLASSIC
* Futur classique - Photographie retouchĂŠe