Paris 17eme - le bonbon 10/2009

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Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Caroline Pereira caroline@lebonbon.fr Direction artistique Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr Rédaction Nadia Ahmane, Mathilde Boinet, Victoria Gairin, Alice Gazio & Doris Hémar, Laure de Grivel, Céline Lepan, Franck Petit, Aurélia Saïd, Jean-Paul Serpaggi, Bernard Vassor Photographes Olivier Caunes (Kharon.com), Amelie Chassary, Alain Delorme, Alice Gazio & Doris Hémar, Emily Labouerie, Véronique Pêcheux, Vincent Thomas, Thibaut Voisin Styliste Anthony Watson Illustrateurs Virginie Boubée, Guillaume Ponsin Remerciements Franck Petit Publicité Vincent Pereira 06 61 84 96 11 vincent@lebonbon.fr Petites annonces annonce@lebonbon.fr Imprimeur Centre Impression © Le Bonbon et les auteurs, tous droits de reproduction réservés. Le Bonbon n’est pas responsable des textes, photos et illustrations publiés, qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et photos qui lui sont envoyés. Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépot légal : à parution

édito bon ”jour”

Bonjour à tous, Le 17e est décidément plein de surprises. Je m’aperçois, au fur et à mesure des numéros du Bonbon, que ses habitants sont investis d’une envie de changement. Et oui, sous son allure bien sage le 17e cache un réel potentiel arty. Cet arrondissement, tranquille il y a quelques années, s’anime d’une ambiance de plus en plus branchée. Les créateurs et designers s’installent ici. Et c’est tant mieux ! Mike le découvreur de talents, Barberine la reine du rififi, Pascale la pro de la chine, Chrystelle la styliste pour enfants chic, Guillaume le chocolatier bio et bien d’autres encore, sont tous animés - vous le verrez dans ce numéro - par la même volonté de voir le 17e devenir un arrondissement incontournable en matière de création et de culture. Ce mois-ci nous allons également parler de ceux qui ont fait et font la rumeur des trottoirs, de la place Clichy à l’Etoile, en passant par les Batignolles. Des hôtels de passe d’antan, dont un appartenant à la célèbre Mme Claude, au Lycée Carnot, générateur de célébrités, jusqu’à Samuel le Bihan qui aime traîner en tongs aux Batignolles (à l’aise Sam !), les VIP nous ouvrent leurs portes. On continue encore et encore à vous divulguer ce que nous soufflent à l’oreille les odeurs et les bruits des rues de cet arrondissement haut en couleurs. Alors vive l’art, le design et vous, chers habitants du 17e ! Amicalement,

Caroline Pereira

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Coin de Nature vous offre un bijou floral

Description

Le type de commerce

Coordonnées

Adresse et téléphone 4—

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Claude et Laure Autissier Fleuristes www.coindenature.com 93, rue Lemercier – Tél. 01 42 28 34 84


sommaire octobre 2009

Page 6. samuel

le bihan

Page 8. puerto

cacao

Page 18.

barberine

MIKE

Page 36. DONNA

Page 40. AMAP

Page 42.

Page 5. Le Bon Timing Page 6. La Bonne Étoile Page 8. Le Bon Commerçant Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Artisan Page 17. Le Bon Fil

Page 18. La Bonne Femme Page 22. Le Bon Art Page 25. les Bonbons Page 35. Bon en arrière Page 36. Le Bon Look Page 39. Le Casse Bonbon

Page 40. Le Bon Ecolo Page 44. Le Conte est bon Page 48. Les Bons P’tits Diables Page 52. Le Bon Agenda Page 54. Les Bons Tuyaux Page 56. Les Bonnes Adresses octobre 2009 |

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le Bon Timing les évènements d’octobre à ne pas manquer

© DR

expo

La Galerie sur pilotis vous propose l’expo Numéro spécial jusqu’au 17 octobre. Les dessins et les sculptures des deux artistes contemporaines Valérie Girone et Catherine Fontaliran plongeront les visiteurs dans un univers poétique et citadin. Jusqu’au 17 octobre à la Galerie sur pilotis 24, rue Guersant 75017 Tél. 01 45 72 55 69 - www.galeriesurpilotis.com

DAVID EL-MALEK : MUSIC FROM SOURCE

photo

HOMMAGE A CLAUDE BERRI

concert

LA BALLADE OF LADY & BIRD

© DR

jazz

© DR © DR

NUMERO SPECIAL

Saxophoniste influencé par Coltrane et Shorter, David el-Malek investit L’Européen avec ses musiciens et offre un répertoire original mélangé à des chants juifs traditionnels réarrangés. Un retour aux sources pour cet enfant qui a grandit en Israël. Universel et envoûtant. Le samedi 17 octobre à 20 h 30. L’Européen 5, rue Biot - tél. 01 43 87 97 13 www.leuropeen.info / www.davidelmalek.com

Auteur, réalisateur, producteur, Claude Berry nous a quittés en janvier dernier. Cette expo-photo rend hommage au grand homme de cinéma avec des clichés des tournages de ses plus beaux films : Germinal, L’Ours, Lucie Aubrac, etc. En partenariat avec l’ARP. Jusqu’au 18 octobre, dans le hall du Cinéma des Cinéastes, 7, avenue de Clichy, entrée libre.

Lady & Bird réunit Keren Ann et Bardi Johannsson. Le duo se reforme le temps d’un concert exceptionnel à la Salle Pleyel. Pour cette soirée spéciale, leurs compositions oniriques et mélancoliques seront sublimées par un orchestre symphonique. Prenez un billet pour un aller direct aux pays des songes. Le 27 octobre à 20 h, Salle Pleyel - 30 euros 252, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 75008 Tél. 01 42 56 13 13 / www.sallepleyel.fr octobre 2009 |

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lA BonNE ÉTOILE texte VICTORIA GAIRIN / photo KHARON.COM

samuel le bihan docteur tongs

De retour sur les planches après plusieurs années consacrées au grand écran, Samuel le Bihan nous accueille dans sa loge du Théâtre Montparnasse pour parler de lui, de sa pièce, mais aussi et surtout de l’attachement à son quartier, les Batignolles.

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ean, baskets, tee-shirt noir. Il nous reçoit allongé sur le divan, un bouquin à la main. Décontracté. À mille lieues du Dr Jung aux lunettes cerclées de fer et à la blouse blanche, qu’il incarne sur scène aux côtés de Barbara Schulz. Pour nous, il a quitté son costume de psychiatre suisse, ami de Freud et adepte de la psychanalyse naissante, pour endosser l’habit du jeune père branché, de l’amoureux du 17e. « J’aime beaucoup mon quartier, nous confie-t-il de sa voix pleine de charme. Pas seulement parce que je m’y sens bien, mais surtout pour sa mixité, sa convivialité. C’est agréable et tellement rare de voir des communautés très différentes vivre harmonieusement. Surtout par les temps qui courent. Il y a la communauté portugaise aux Batignolles, musulmane vers la Fourche, une forte présence italienne aussi. Et je trouve cela très enrichissant, précieux même. » Il aime que le 17e sache conserver ses artisans et l’atmosphère de quartier ouvrier qui régnait dans le temps. Qu’on puisse encore dénicher au fond des cours des ateliers d’artistes et des savoir-faire qu’on ne retrouve nulle part ailleurs, que les gens soient sympas, qu’ils aient l’air heureux et que le pain soit bon. « On dira ce qu’on voudra, mais je trouve le boboïsme des Batignolles tout à fait acceptable. Il s’est 8—

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bien intégré au lieu, ne l’a pas dénaturé ». Boboïsme. Il vient d’inventer un mot et ça le fait rire. Le plus important pour lui, c’est que son quartier ressemble encore à un village, qu’il ait l’identité des gens qui l’habitent et non pas une image plaquée, imposée. « Vous en connaissez beaucoup, vous, des endroits dans Paris, où les immeubles ont quatre étages, où les gens se connaissent, s’apprécient, boivent des coups ensemble le soir devant le square en rentrant du boulot ? Où l’on appelle les commerçants par leur nom lorsqu’on fait le marché ? C’est un grand luxe, dit-il, d’avoir cette qualité de vie en plein Paris. » Et le must du must, finitil par nous avouer, c’est de pouvoir se balader en tongs. On ne s’y attendait pas à celle-là. En tongs ? « Oui, c’est très agréable. Mais il faut oser. Aux Batignolles, la question ne se pose même pas. Personne ne juge son voisin. Les gens sont à la cool. » Ses adresses fétiches ? Il préfèrera ne pas nous les donner. Sinon, il peut être sûr que tout le monde va lui piquer. Pas question d’entraver la tranquillité des lieux qu’il fréquente. « Si, se reprend-il, il y a une boutique qui me plaît beaucoup. C’est ce petit magasin de vitraux au 26, rue des Dames. Le Café Lapon, je crois. Un concept nordique apparemment. Resto et vitraux, je trouve ça très marrant. Sans parler des coursiers bio qui sont juste à côté. C’est fascinant, non, de faire des livraisons en Vespa électriques pour moins polluer ? » Il en aurait des choses à dire sur la rue des Dames, les initiatives écolos, les bric-à-brac et les troquets du coin. Mais il est l’heure de laisser Samuel le Bihan redevenir Carl Jung. Déjà, il reprend son air sérieux, quitte le divan et s’empare des lunettes de médecin qu’il ne quitte pas sur scène. Bonsoir docteur. La séance est terminée.


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Le commerce équitable

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• un partenariat commercial en faveur des producteurs. • le respect d’un prix plancher ou un prix minimum garanti • une prime de développement versée aux producteurs • un préfinancement des commandes • générer plus de valeur ajoutée sur place • un contrat sur le bio • une promotion


le Bon commerçant texte céline lepan / photo véronique pêcheux

Puerto Cacao

Guillaume et son éco-chocolaterie Du cacao, bon, bio, de qualité, pour tous et dans le respect d’une éthique : là, on ne peut plus culpabiliser.

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l’écart de l’agitation de la rue de Lévis, au cœur de la zone commerçante de la rue de Tocqueville, venez déguster du chocolat issu du commerce équitable dans le seul bar à chocolat qui associe une chocolaterie à Paris. Guillaume Hermitte m’accueille au milieu des effluves de cacao chaud. Puerto Cacao avant d’être une histoire de chocolat, c’est une histoire de commerce équitable Une histoire commencée en 2005 et qui aboutit en octobre 2006 à l’ouverture de cette boutique. Ici, tout est artisanal, bio ou équitable. Tout relève de la même volonté : la conception entière du lieu et du projet suit la même démarche. Guillaume a entièrement pensé

à une éco-conception : du revêtement des murs, à base de terre et sans produits chimiques, à l’éclairage, (électricité à base d’énergie renouvelable) jusqu’à l’utilisation de matériaux recyclés et naturels. Puerto Cacao ne s’arrête pas là. L’espace boutique propose des boîtes cadeaux réalisées dans le cadre du commerce équitable et réalisées artisanalement, des boîtes en cuir du Burkina Faso à celles en carton recyclé et feuilles de cacaoyer du Brésil. « Ici, me dit-il, tout est question de cohérence. On fait de l’équitable complètement ou on n’en fait pas ». Guillaume souhaite démontrer que l’on peut à la fois proposer du « bon » et du « bio », rester responsable, tout en proposant des prix abordables. Ils essayent de maintenir leur ligne de conduite pour le plus grand plaisir de leur clientelle à 80 % du quartier, et majoritairement des familles. D’ailleurs leur seconde boutique ouvre ce mois-ci dans le 12e arrondissement. octobre 2009 |

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puerto cacao Ici, le chocolat est décliné sous toutes ses formes. Il associe le côté « fait maison » du cacao, à celui de la chocolaterie traditionnelle et du salon de thé qui vous attend pour une dégustation de cacao du Vénézuela issu de la filière « commerce équitable » ; du chocolat chaud aux différents plats à base de chocolat, tout est préparé sur place. Vous pouvez même « bruncher chocolat » si le cœur vous en dit ! La boutique vous propose tous les produits de la chocolaterie traditionnelle produits sur le site de Gennevilliers dans le cadre d’un programme de réinsertion de personnes en difficulté. Chez Puerto Cacao, on fait du responsable jusqu’au bout. Pour une touche d’originalité, Puerto Cacao organise des soirées de dégustation vin-chocolat en compagnie d’œnologues. Il m’explique que les variétés de cacao présentent des similarités avec les cépages de vin. Bref, ici le cacao est présent partout, sous toutes ses formes, et sans complexe, comme nous le rappelle les petits panneaux « d’idées reçues » disséminés dans la boutique.

53, rue de Tocqueville Tél. 01 42 67 28 51

www.puertocacao.fr mardi au vendredi : 11 h - 19 h 30 samedi : 10 h 30 - 20 h dimanche : 11 h - 18 h (hiver) 11 h - 14 h (été) 12 —

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les Bons plans on a testé pour vous

Côté cépage « Les vignerons sont des artistes » par Céline Lepan ne propose que des vins qu’elle aime. Le vin, c’est « un voyage », et ici il s’agit d’un voyage dans les cépages de France et d’ailleurs.

N

icole est une caviste de quartier qui aime découvrir et partager sa passion des vins d’ici ou d’ailleurs.

Cette cave aux allures de bibliothèque abrite les découvertes d’une vraie passionnée qui par principe

Bourguignonne de naissance, passionnée de vin depuis toujours, Nicole Lhoste ouvre Côté cépage il y a quatre ans après une carrière dans l’image. Armée d’une parfaite connaissance du vin, de son terroir, et de ses cépages, elle cultive une admiration profonde pour les vignerons qu’elle qualifie d’ « artistes ». Ses clients poussent la porte toujours en quête d’un conseil et de

Gym suédoise « Toutouyoutou » nouvelle génération

L

a gym suédoise combine sport et convivialité, un bon moyen de combattre la grisaille automnale. C’est la rentrée et vous êtes pleins de bonnes résolutions. Direction la salle de sport. Surtout que cet hiver encore, le slim est à son apogée, alors pas question de se laisser aller. Le problème c’est que vous n’avez pas du tout envie de vous retrouver au milieu de bimbos en justaucorps rose fluo en Lycra ou en minishort. La solution : la gym suédoise ! Non, il ne s’agit pas de cours réservés aux fans du groupe mythique ABBA, ni de cours de montage de meubles Ikea en mangeant des Krispolls. Une séance dure en moyenne une heure et se déroule en musique. Elle comprend échauffements, étirements, musculation, cardio, course, stretching et finit par de la relaxation. Les mouvements ont été élaborés par un kinésithérapeute pour protéger les articulations et le dos. Au rythme d’une musique entraînante, les participants enchaînent les mouve14 —

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découvertes « œnologiques » hors des sentiers battus. Avec le vin, « il faut prendre son temps » confie Nicole. Elle aime satisfaire ses clients en tenant compte de leurs goûts, mais aussi en leur proposant de nouveaux crus. Elle m’explique l’extraordinaire potentiel de la France en cette matière. Chaque région possédant ses propres cépages et chaque cépage ayant ses propres qualités, les arômes et les plaisirs diffèrent. Pour Nicole, « le vin est gage de convivialité » et elle fera tout pour que vos dégustations soient un plaisir à partager. Côté cépage 96, rue Legendre Tél. 01 40 27 99 27 Du lundi au samedi, de 11 h à 19 h

par Aurélia Said

ments de façon à dépenser un maximum d’énergie tout en s’amusant et en prenant un maximum de plaisir à faire du sport ensemble. La discipline offre trois niveaux : modéré, standard et intensif pour répondre aux besoins et aux capacités de chacun. Trois salles sont à votre disposition dans le 17e, sans compter les nombreuses autres salles ouvertes dans tout Paris et accessibles en fonction de votre abonnement. Certains adeptes la comparent à une boîte de nuit en plein jour, et avec la profusion des cours et des moniteurs, à vous de choisir la playlist sur laquelle vous enchaînerez les abdos. Paris 17 Biancotto 6, avenue de la Porte de Clichy Paris 17 Courcelles 229, rue de Courcelles Paris Reims 34, bd de Reims

Infos et inscriptions : www.gymsuedoise.com Forfait trimestriel illimité toutes salles : environ 85 euros.


les bons plans

C4V Pour chiens et chats Communiqué C4V Etoile 5, rue d’Armaillé 75017 Paris Tél. 01 44 09 17 00 C4V Vavin 59, rue Notre Dame des Champs 75006 Paris Tél. 01 43 25 06 00

Ouverture du lundi au vendredi de 10h à 19h30 et le samedi de 10h à 19h. Les plus grandes marques vendues en nutrition et diététique : Virbac, Specific, Royal Canin Veterinary, Hills, Purina Proplan, Almo Nature.

Un centre haut de gamme dédié à la nutrition et au bien-être de votre animal de compagnie. C4V est la Rolls de la parapharmacie pour animaux domestiques. Ce grand centre, pensé par des vétérinaires et situé dans le quartier de l’Etoile, est un concept exclusif sur Paris. Tous les produits et services dont votre chien et/ou chat ont besoin pour être en forme et en beauté. Tout y est, et de qualité, que ce soit pour l’entretien, l’hygiène ou la santé : antiparasitaires, homéopathie, suppléments nutritionnels pour le soutien de la fonction articulaire, l’anxiété, l’acuité visuelle, les troubles digestifs.... Une gamme complète pour l’hygiène dentaire, auriculaire et oculaire vous est également proposée. Spécialisé dans l’alimentation physiologique et diététique, vous trouverez ici de la nourriture bio ou sans OGM. Côté beauté, C4V met à votre disposition des produits cosmétologiques pointus pour la beauté du pelage (crèmes apaisantes, shampoings, lotions, micro-émulsions, acides gras essentiels... Et côté mode, des accessoires chic et ludiques (sofas, laisses, polos, manteaux, pendentifs, jouets éducatifs ou anti-stress, parfums....).

Chez C4V, les chiens et chats sont rois, certes, mais vous pourrez tout de même trouver certains produits pour vos NAC. What ? Oui, vous savez, ces Nouveaux Animaux de Compagnie, tels le chinchilla, le furet ou autres petits rongeurs urbains et coquets. Mais revenons à nos chatons. C4V vous l’aurez peut-être compris veut dire : Concept/Contrôle/Conseil/Communication/Vétérinaire. Divers services sont également dispensés : livraison à domicile, bilan nutritionnel, pesée, carte de fidélité, etc. Et pour vos 30 millions d’amis qui habitent rive gauche, il existe le même centre dans le 6e arrondissement. Mais n’oublions pas de parler du must : le pet running ! Qu’est-ce donc ? Vous trépignez d’impatience…Et bien il s’agit tout simplement d’un tapis de course pour chien. Votre petit Jack Russell débordant d’énergie pourra ainsi s’en donner à cœur joie, ou votre Labrador, cheville cassée lors d’un week-end à la campagne, exercera sa rééducation post-opératoire entouré d’auxiliaires vétérinaires qualifiées pour son plus grand bonheur, mais aussi pour le votre.

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le bon artisan texte Laure Grivel / photo vincent thomas

Atelier de l’Etoile

Patrick vinchenard : tapissier de luxe Au fond d’une cour arborée se dessinent les portes sombres de l’Atelier de l’Etoile. Depuis 30 ans, Patrick Vinchenard, diplômé de l’école Boulle, travaille la tapisserie dans toutes ses déclinaisons. Après avoir installé ses ateliers à Gagny, Patrick Vinchenard choisit il y a vingt ans le 17e arrondissement, non loin du triangle d’or, avec l’idée de se rapprocher de sa clientèle parisienne aussi exigeante que son travail est de qualité. Une ambiance très village et familiale ; une douceur de vivre à deux pas du tumulte de l’Etoile ou des Champs Elysées… Sa fille Carine est là pour assurer la relève en tant que décoratrice d’intérieur et intermédiaire entre les artisans, qu’elle représente, et les architectes. Ici, le rideau est fait sur mesure. Un peu comme une robe de haute couture, les détails, les incrustations et les broderies sont faits à la main avec minutie. Broderies rehaussées de fil d’or, liseré de velours sombre sur un lin sable, incrustation de cristaux Swarovski : autant de matière à la création qui ne cesse d’amuser cet artisan aux mains d’or. Des projets du monde entier voient le jour via l’atelier, des plus sobres et traditionnels, aux plus extravagants. Les chantiers du Moyen-Orient mettent à l’honneur des tissus aux couleurs intenses, enrichis

grâce aux superpositions et à l’insertion de matières différentes, de l’application de velours de soie, aux mèches multicolores et perles en pluie. En Europe, les mœurs privilégient matières plus brutes, et tons épurés. Patrick explique : « Nous travaillons toutes sortes de peaux ; que ce soit pour des tentures murales ou encore du mobilier usuel comme les canapés, fauteuils ou poufs matelassés. » Aux Etats-Unis, la tapisserie rivalise avec les objets décoratifs, véritable élément de décor. Une œuvre d’art à part entière : les rideaux aux arrondis drapés rappellent les scènes de théâtre, les coussins aux imprimés luxueux reposent sur le cuir. D’une main de maître, l’Atelier de l’Etoile guide avec justesse toutes les étapes de la réalisation des commandes, étapes scrupuleusement réfléchies et approuvées. Dès que le projet initial voit le jour, on retrouve ce goût pour les plus belles étoffes, une cohérence dans l’association et la proposition des couleurs ainsi que le respect des techniques de tapisserie. Un goût et un style aiguisés au travers d’une expérience riche d’apprentissages et de découvertes. Atelier de l’Etoile Patrick Vinchenard 5, rue d’Armaillé Tél. 01 40 68 00 00 octobre 2009 |

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le Bon fil le fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie Le jeudi 5 novembre à 11h : réouverture du musée national Jean-Jacques Henner en présence du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand Après d’importants travaux, le directeur du seul musée du 17e, Rodolphe Rapetti et son équipe vous invitent à (re) découvrir cet hôtel particulier du XIXe siècle et les nouvelles conditions d’accueil du musée (accessibilité aux personnes à mobilité réduite). Vous pourrez ainsi découvrir les œuvres de Jean-Jacques Henner, peintre impressionniste emblématique du XIXe, grâce au nouveau parcours : de son Alsace natale à Paris en passant par l’Italie et le Villa Médicis à Rome. Musée Jean-Jacques Henner 43, avenue de Villiers Tél. 01 47 63 42 73 www.musee-henner.fr Les habitants du 17e ont du talent. Vous vous êtes fait piquer le dernier Velib disponible ? Votre loge à l’opéra est squattée par des intermittents du spectacle? Vos meilleurs amis vous ont offert un vêtement immettable ? Bref, vous êtes victime de ces petites tracasseries quotidien-

nes si promptes à pourrir la vie ? Si ça peut vous rassurer, vous n’êtes pas le seul. Consolez-vous en dégustant les mésaventures de Ludovic Morin, l’homme qui ne s’en sort jamais, dans Le Conseil du jour. Visionnez ses petits films humoristiques concoctés par Timothy Duquesne et son équipe, un bon moment de détente. www.leconseildujour.com

Modernisation de l’éclairage public rue Fortuny Jusqu’au 6 novembre, la Mairie du 17e assure le renouvellement de l’éclairage public en modernisant les luminaires et en utilisant du matériel économique en énergie. Pose de nouvelles consoles, remplacement des câbles électriques et réfection des revêtements des trottoirs sont à l’ordre du jour. Ceci implique la fermeture ponctuelle de la rue Fortuny et la neutralisation du stationnement pendant les travaux. Pour tous renseignements, contactez la Direction de la voierie et des déplacements au 01 43 18 51 00.

Opération de nettoiement approfondi du service de la Propreté du 17e Du 28 septembre au 9 octobre, rues des Dames, de Saussure, Geoffroy Diderot et de Chéroy. Pour plus d’infos, deux kiosques sont ouverts au public : Mardi 29 septembre de 10h à 12h30 et Jeudi 1er octobre de 15h à 17h à l’angle de la rue des Dames et de la rue de Lévis. Le jeudi 1er octobre un éducateur canin sera disponible de 18h à 20h30 dans le quartier. Ateliers théâtre à Théranga Tous les dimanches d’octobre de 14 à 17 h au 20, rue des Dames. Renseignements au 06 60 68 89 54. Conseil d’arrondissement Toutes les réunions se déroulent à la mairie 17e 16/20 rue des Batignolles lundi 12 octobre à 19 h Salle des mariages

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la Bonne femme texte Nadia Ahmane / photo thibault voisin

BARBERINE Leçon de rififi En ce mois d’octobre, c’est avec Barberine D’ORNANO qu’on a discuté du 17e. Un personnage devenu important dans la vie de l’arrondissement car vice-présidente de l’association Du Rififi, qui organise le désormais célèbre festival DU RIFIFI AUX BATIGNOLLES. Rencontre.

Le rendez-vous est pris avec Barberine au Point Bar, rue des Batignolles. Il pleut en ce samedi après-midi. Rien de très joyeux. “Vous ne pourrez pas me rater, je suis petite et j’aurai un manteau rose fluo”, nous avait-elle dit la veille au téléphone. Effectivement, le manteau rose fluo est bien là. ça y est, on a repéré Barberine.

Combattre le calme des rues est alors devenu le cheval de bataille de Barberine. Elle rencontre un groupe de personnes qui, il y a sept ans, s’étaient dit, à la sortie de l’école, en allant chercher leurs enfants : “Tiens, et si on créait un événement culturel qui aurait lieu dans notre quartier ?” C’est sans doute à ce moment-là qu’elle fusionne avec son nouveau chez elle. Elle se souvient monter des expos jusqu’à très tard le soir avec ses collègues du Rififi, arpenter les rues en long, en large et en travers, encourager les habitants à sortir de chez eux et envahir cet espace qui leur appartient. C’est aussi ça l’histoire qui lie la dame au manteau rose fluo et les Batignolles.

On voudrait parler de l’arrondissement, du quartier Batignolles-Épinettes, de son association et du festival. Tant mieux, ce sont ses sujets de prédilection. DU RIFIFI AUX BATIGNOLLES est organisé par des “amoureux de leur quartier”. Mais elle commence quand, exactement, l’histoire d’amour entre Barberine et les Batignolles ? “J’arrivais de Belleville, se souvient-elle, j’ai découvert cet appartement rue des Dames. Puis j’y suis restée. C’était il y a quinze ans”. La ferveur des trottoirs propre au coin populaire du 11e arrondissement est loin. Il est vrai que les Batignolles, ce n’est pas vraiment la même chose.

Depuis, Barberine s’implique dans la vie et la transformation de ce pan que constituent les Batignolles et les Épinettes. “Un petit bout de Paris qui rassemble tout de même près de 80 000 personnes” nous rappelle-t-elle. Madame Rififi regarde vers l’avenir et nous fait part de ses attentes quant à la transformation de l’ancienne gare de marchandises Cardinet. “Lorsqu’on pense que notre quartier est né vers les années 1860/1870. J’ai l’impression que l’histoire se répète et que nous assistons à une nouvelle naissance, à une transformation fondamentale de la ville.” Mon petit doigt me dit qu’il va y en avoir du rififi.

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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier

L’INCONTOURNABLE

Ventes éphémères et créateurs Odile Roger, ancienne spécialiste des soldes de presse et des ventes privées lance LE concept-shop que l’on attendait. A la croisée des quartiers Batignolles, place de Clichy et Rome, l’incontournable est un espace unique en son genre : sur plus de 80 m2, Odile propose des ventes éphémères dont le contenu change radicalement tous les mois. Une seule constante : des créateurs pointus français et étrangers, des petites séries (peu de risques de retrouver vos articles sur un(e) autre), des finitions de qualité, un conseil avisé et des prix très raisonnables. Le mois d’octobre sera consacré à la mode femme et aux accessoires, (entre autres créateurs : Blancs Manteaux, Yoshi Kondo, AnikaLenaSkarström) ; ainsi qu’à l’enfant (Bill Tornade, Lener Cordier, Judith Lacroix…). La cerise sur le gâteau ? Un corner vintage avec de ravissantes pièces sixties jamais portées à des prix légers légers… 22 —

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Pas étonnant donc que les articles d’Odile s’envolent dès que l’on franchit son seuil. l’inconto urnable, pour découvrir des créateurs en exclusivité, offrir un cadeau, dénicher la pièce indémodable que l’on gardera de saison en saison. Sandra Woolfenden Pour recevoir avant tout le monde le calendrier et les thèmes des prochaines ventes éphémères, inscrivez-vous à la boutique pour faire partie du petit cercle des premiers invités ! Stock vintage 60’s pour enfants : Robe d’hiver : 28 euros Imperméable (avec bonnet) : 40 euros Marinière : 13 euros Pantalons : entre 10 et 12 euros 3, rue des Batignolles Tél. 01 43 87 40 91 Jeudi et vendredi de 12 h à 20 h Mercredi et samedi de 10 h à 20 h


les bons shops

Mobilhome

Clara Jacob

Pascale chine, customise, et, depuis six mois, vend ses trouvailles années 50.

La tradition et le savoir-faire oriental mis au service d’un style épuré, intemporel et raffiné. Le mobilier laqué de Clara Jacob n’a pas fini de faire parler de lui.

Vintage paradise

C’est simple, quand je suis entrée pour la première fois, j’ai eu envie de tout acheter. Pascale, c’est quoi votre secret pour dénicher ses perles rares ? « Je sens l’air du temps, j’écoute les gens surtout, je chine puis je donne une seconde vie à ces meubles, en enlevant par exemple le vernis trop kitsch, je mets de la couleur pour un style plus contemporain. » Mobilhome est un paradis du meuble vintage, où un fauteuil Heames (350 euros) et une armoire indus customisée, côtoient un sublime fauteuil de barbier cuir bleu (250 euros) tout droit sorti d’une scène de Happy Days. On retombe en enfance en voyant les pupitres d’écoliers en bois qui nous rappellent l’odeur d’amande de la colle d’antan. Ces meubles chargés d’histoire sont aussi très fonctionnels. Souvent hauts et peu profonds, ils s’adaptent à l’architecture étroite et confinée des appartements parisiens. Le style années 50 donne une touche irrésistiblement surannée à nos intérieurs contemporains et personnalise une pièce avec une simple étagère parfois. Aujourd’hui, les clients de Pascale lui font confiance, et n’hésitent pas à lui demander de venir voir leur appartement pour des conseils déco. Pour une C.Pereira fois que le design est à notre portée… 106, rue Legendre Tél. 01 58 59 10 01

Modernité et tradition

Au départ, Clara Jacob bossait dans la com et la production. Puis il y eut ce cadeau de mariage. Un joli meuble oriental qui lui donne l’envie de tout plaquer pour créer sa propre boutique. Elle voyage en Asie et découvre des sources d’inspiration à la fois traditionnelles et d’une grande modernité. Alors, elle dessine ses modèles, aux lignes sobres et féminines, compose une gamme de couleurs chatoyantes, achète du bois massif au kilo en Chine, constitue une petite équipe sur place, emploie des menuisiers, une main d’œuvre qualifiée pour appliquer les sept couches de laque qui recouvrent chaque pièce. Ces trésors venus d’ailleurs sont exposés rue Nollet. Des petits bureaux taupe et framboise avec de jolis tiroirs 30’s, des tabourets, sans parler des tables en coquille d’œuf laquées, et de l’étagère rouge vif, qui n’a rien à envier à la Billy d’Ikea. Une touche de couleur et d’originalité pour égayer nos intérieurs, à un prix plus qu’abordable. Comptez 400 euros pour une étagère, 700 pour le bureau. Alors courrez-y vite !

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le Bon art texte Aurélia Saïd / photo DR

Galerie sur pilotis Invitation au voyage

Depuis six ans, Isabelle Laverny s’est reconvertie et a ouvert sa galerie d’art. Son kiffe consiste à emmener son monde en voyage. Pas besoin de bagage, destination Galerie sur pilotis. Rue Guersant, à quelques minutes de la place des Ternes, Isabelle Laverny a concrétisé ses envies d’évasion en ouvrant son petit coin de paradis : la Galerie sur pilotis. À travers la peinture, la sculpture, la céramique ou la photographie, ces 45 m2 sont dédiés à l’invitation au voyage. « Le quotidien est suffisamment rude pour ne pas se priver d’objets insolites et parfois pleins d’humour, nous explique Isabelle Laverny. Le concept est d’emmener les gens en voyage sans qu’ils aient besoin de prendre leurs valises. Notre signature pourrait s’intituler poésie citadine. » Ici, vous ne trouverez pas d’artistes torturés. Ce serait contraire à la politique de la maison : créer un havre de paix chargé d’ondes positives. « Je veux donner le 24 —

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sourire aux gens », souligne-t-elle. Pour dégoter ses agents provocateurs de bonne humeur, elle déambule dans les foires d’art contemporain, va fouiner dans les ateliers d’artistes et compte beaucoup sur le bouche-à-oreille. « La galerie à un aspect avant-gardiste, dans le sens où je n’hésite pas à mettre en avant des artistes qui ne sont pas encore connus. C’est assez éclectique dans la sélection », explique-t-elle. Définitivement tournée vers l’art contemporain, vous y trouverez pêle-mêle des tableaux qui mixent les matières et travaillent les pigments de couleurs vives et profondes, des sculptures de bronze, de terre ou de papier mâché, ou encore des céramiques tournées vers le contemporain via les formes et les couleurs. « Il doit y avoir un parti pris quel qu’il soit à l’égard des œuvres que je propose », précise Isabelle Laverny. Son goût pour l’art, elle l’a développé à 20 ans lorsqu’elle a habité New York. Elle a pourtant suivi un cursus éloigné de cette passion qui l’a amenée à travailler une quinzaine d’années dans les servi-


ces marketing des grandes marques de l’industrie agroalimentaire et de la chimie. « Finalement on revient toujours à ses premières amours, s’amuse-telle. J’avais une véritable envie d’entreprenariat et de chiner à gauche et à droite des objets insolites et de les proposer ensuite aux gens pour qu’ils puissent décorer leur intérieur à leur image. » Sa clientèle est très large. Elle comprend aussi bien les jeunes d’une vingtaine d’années qui s’installent dans leur premier nid douillet que les sexagénaires qui souhaitent changer leur intérieur. Si elle s’est installée rue Guersant, il y a six ans de cela, c’était pour

une proximité géographique avec son domicile. Aujourd’hui, elle ne regrette pas : « C’est un quartier qui offre une clientèle très fidèle. »

Galerie sur Pilotis Art contemporain 24, rue Guersant www.galeriesurpilotis.com octobre 2009 |

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bon EN ARRIÈRE texte Jean-Paul Serpaggi

Le 17 : Créateur de talents e

Combien de personnages légendaires français ont vécu ici ? Vous allez le découvrir le temps d’une balade historique.

de l’Empire Ottoman et collectionneurs, installée rue de Monceau, déportée durant la Seconde Guerre mondiale et dont le nom est désormais éteint.

Les Ternes, les Batignolles, la plaine Monceau ou la Cité des Fleurs dans le quartier des Epinettes au cœur du 17e témoignent grandement des traces qu’ont laissées quelques-uns de ses habitants parmi les plus célèbres qu’ils aient ou non usé leurs fonds de culotte comme Guy Mocquet, Aragon, Chirac, Desproges, Jean Reno, Sabine Azema, Francis Huster, etc. sur les bancs de l’incontournable Lycée Carnot, bd Malesherbes.

La création en 1908 par Michelin, le célèbre bonhomme en caoutchouc, du Bureau d’itinéraires fera oublier cette triste histoire. En effet, au 99, boulevard Pereire avait été installé un bureau qui indiquait leur itinéraire aux automobilistes qui en faisaient la demande (le GPS avant l’heure). Croulant sous les demandes le bureau en question ferma ses portes en 1925.

Enfin on retiendra, pour l’anecdote, qu’un richisCombien de personnages sime baron amoureux d’une célèbres dans l’arrondisaile du château de Blois en fit sement vécurent ici ! Telle construire la réplique sur son Sarah Bernhardt dans son hôtel particulier situé 1, place du hôtel particulier situé au 35, Général Catroux. rue Fortuny, ou l’hôtel particuRuiné, il disparut en 1902 laissant lier qui abritait les pensionnaires Sarah Bernhardt ainsi sa demeure devenir un hôpital de Madame Claude et leurs visiteurs en Cléôpatre militaire puis une banque mais pas n’imrue Henri Rochefort, l’immeuble Art Nouveau du 132, rue de Courcelles, la Cité des porte laquelle, la Banque de France qui, aux dernièFleurs où pouvaient se promener en famille au début res nouvelles, transformerait le bâtiment en musée. du siècle dernier les « costauds des Epinettes », ou encore la demeure de la famille Camondo, banquiers Bonnes balades dans le 17e ! octobre 2009 |

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le bon look photo AMELIE CHASSARY

Donna

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STÉPHANE COIFFEUR Pull et chemise Saint James Ceinture Bekaloo Disponible chez Donna, 67 rue Legendre Accessoire : Holga, poire et spot lumière

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/ style ANTHONY LEE WATSON / Lieu SQUARE DES BATIGNOLLES


margot & léa ÉTUDIANTES Margot : poncho Coat People, collier Maïa bracelet Antonio Ben Chimol Léa : chemise Opp’ulence, ceinture Bekaloo, bracelet Antonio Ben Chimol Disponible chez Donna, 67 rue Legendre

Donna s’agrandit et ouvre une nouvelle boutiquegalerie au 67, rue Legendre. Ce dernier « salon » des fashionistas des Batignolles accueille des créateurs pointus tels que Coat People, Lileï , Shyde, Rosemund, jeans USED, sautoirs de Fanny Blanche, Chie Mihara, Noa Noa. Et nouveauté : bottes, boots et autres escarpins de qualité s’invitent pour vous donner de la hauteur ! octobre 2009 |

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artwork by Tom & Léo

DoubletCD eà en ven d u pa r t ir b r e o t c o 5


LE CASSE bonbon texte bernard vassor / photo DR

« M’sieux dames, la maison est close !!! » C

es mots ont retenti dans tous les claques, clandés ou tolérances de notre arrondissement le 13 avril 1946. C’est à la suite d’une décision du Conseil de Paris, votée par une partie de la droite (MRP) et du Parti communiste que le décret faussement appelé Marthe Richard, fut promulgué à Paris. Celle-ci conseillère de Paris, montée à la tribune de la grande salle de délibération où elle a en digne femme vertueuse (c’était une ancienne prostituée reconvertie dans la politique) réclamé la fermeture des maisons closes pour régénérer la patrie ! Pourtant, depuis des siècles, les autorités policières soutenaient l’existence des lupanars, autres étuves et salons de détente. Le lieutenant de police Voyer d’Argenson s’opposa même avec vigueur vers1750 aux prétentions du curé abolitionniste de Saint-Eustache. Les préfets de la troisième république (Lépine, Chiappe, et bien d’autres) firent de même. Les « maisons de bienfaisances » tenues par des abbesses étaient très nombreuses dans le 17 e arrondissement. Pour ne citer que les principales, on pouvait trouver quelque réconfort Chez Hélène,

28 rue Brey, au Fragonard 2 rue Bessière le taulier s’appelait Georges. Il y avait Le Crystal Palace au 3 passage Cardinet ; la maison de société Le Faune, 11bis rue Le Chapelais, tandis qu’au 11 de la même rue, le salon de massage Chez Yvonne soulageait financièrement la clientèle. Aux Epinettes, 21 rue Dautancourt c’est chez Roy-Mette Adrienne que se tenaient des soirées chaudes. 51 rue des Renaudes une dame Ricord tenait une sorte de salon littéraire sans littérature jusqu’en 1939, la guerre mit fin à sa noble activité. Au 20 passage Nollet, fermé en 1904 l’hôtel Tusset servait de refuge aux jeunes dames clandestines. Les prostituées étaient classées en deux catégories : les filles insoumises, et les filles soumises. Les soumises travaillaient principalement en « maison », ou bénéficiaient d’un « Condé », autorisation non écrite, sous condition de balancer régulièrement du mauvais coup des truands en préparation. Les insoumises, elles, faisaient du racolage sur la voie publique. octobre 2009 |

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le Bon écolo texte FRank petit / photo dr

Sous les pavés, la terre Ouverture d’une nouvelle Amap, rue de Tocqueville

Un soir de septembre, une centaine de privilégiés remplissent leurs paniers de bons légumes bio distribués à la main par Thierry Leleu, 30 ans, agriculteur dans l’Oise, il est le fournisseur exclusif de la deuxième « Amap » du 17 e arrondissement.

L

’Association pour le maintien d’une agriculture paysanne fait sa rentrée, dans un parfum de marché de campagne. Deux files bouchonnent le trottoir devant l’espace Macaq, à deux pas de la porte d’Asnières. À droite, ceux qui doivent encore « régulariser leurs papiers » – le contrat qu’ils signent avec le producteur. À gauche, les bons élèves qui repartent vivement dans un effluve de poireaux, de longues queues vertes débordant de leur cabas alourdi d’une énorme betterave, et gonflé de patates, carottes, courgettes, choux et échalotes.

Mais qui sont ces « amapiens », manifestement résolus à bouder la corne d’abondance du marché permanent de la rue de Lévis ? Au risque de décevoir, peu de cheveux longs, pas une vraie chemise à fleurs. Quelques sandales légères peut-être. Des gens du quartier, « rentrant du travail » ou « ayant un avion à prendre dans deux heures » ou « venant d’aller chercher la petite dernière à la crèche ». Les mêmes qu’au Franprix, le choix en moins – c’est le même panier pour tous – et quelques paroles échangées en plus. Nous tous en fait, quelques dizaines d’années plus tôt… ou plus tard. Car les Amap marquent surtout,

pour Thierry Leleu, un « retour à la normale ». « L’être humain a toujours mangé ainsi, dit-il, des produits venant d’à côté, de saison, vendus de la main à la main. On a simplement eu une parenthèse de 50 ans, où l’on a dit aux paysans qu’il fallait nourrir la France, faire de la quantité, utiliser des engrais. Maintenant on les traite de pollueurs, ils réfléchissent et se disent qu’il y a plus de plaisir à faire des produits propres, à satisfaire les gens que l’on nourrit. » Le hic ? « En région parisienne, les agriculteurs bio sont pris d’assaut, explique Elodie Dubocage, fondatrice de l’Amap Tocqueville. C’est un vrai miracle d’être parvenue à rencontrer Thierry Leleu, qui démarrait tout juste cette activité. » Seule solution donc pour ceux qui souhaitent consommer bio à prix normal (le panier de 3 à 4 kilos coûte 10 euros) : s’inscrire sur les listes d’attente des Amap Tocqueville ou Batignolles, et patienter en saisissant au vol les paniers que les adhérents revendent les semaines où ils ne sont pas à Paris.

Espace Macaq 123, rue de Tocqueville Tél. 01 58 59 01 73 www.macaq.org Amap Tocqueville Elodie Dubocage : dubocage.elodie@gmail.com Amap Batignolles Chantal Pellegrin : dorotpel@yahoo.fr octobre 2009 |

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le Bon écolo texte LAURENCE YèME DE BEUIL / photo DR

Gare aux ondes Le bio dans la peau

Jacques Bravo souhaite que le 9e soit un arrondissement pionnier en matière de prévention des ondes. Une initiative que nous saluons ! Explications. Si le débat sur la dangerosité des ondes wi-fi est passé inaperçu au premier Grenelle des ondes en avril dernier, il est plus que jamais d’actualité dans le 9e arrondissement. Sensibilisé par le personnel de la bibliothèque Chaptal qui s’opposait au branchement des bornes wi-fi dans ses murs, Jacques Bravo maire du 9e a décidé, « en accord avec Christophe Girard, adjoint au maire de Paris chargé de la culture », de procéder au débranchement de ces bornes. Et de pousser au-delà la réflexion, en proposant « que le 9e arrondissement soit retenu comme un lieu d’expérimentation du seuil maximal d’exposition de 0,6 V/m ». Rappelons que la puissance des antennes est aujourd’hui de 41 volts par mètre. Une prise de position qui s’inscrit ainsi dans la lignée de la procédure de concertation engagée par Anne Hidalgo sur les ondes électromagnétiques à Paris. Selon certains scientifiques qui ont mené des travaux poussés ces dernières années, les ondes favoriseraient, entre autres, le stress cellulaire, la génotoxicité, les risques de tumeurs au cerveau ou de leucémies. 44 —

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le conte est bon texte celine lepan / photo alain delorme

Mike

« Les artistes, soit je leur fais une musique, soit je les habille. »

Rendez-vous avec un alchimiste créatif qui aime mettre les talents en confrontation. Mike Sylla m’accueille rue des Dames dans son lieu, Theranga, un concept bien à lui. Derrière le bar, il prépare des cocktails « énergétiques » pour les serveuses du Bistrot des dames, alors que les passants ne cessent de s’arrêter pour lui parler. C’est que Mike est une personnalité dans ce quartier, presque un quartier dans le quartier. Il en parle comme d’un lieu à part entière, vivant, émouvant, dans le village des Batignolles mais ouvert grâce à sa proximité avec la place de Clichy sur la vie, sur la ville, sur l’agitation, sur Paris. Citadin dans l’âme, natif du Sénégal, il se rappelle Dakar où il a grandit ; il aime et a besoin en tant que créatif de cette énergie. Il me parle avec engouement de ce quartier des Dames-Clichy, comme il se plaît à l’appeler. Une véritable âme, une ambiance, règnent dans cette rue des Dames, loin du calme et de la tranquillité de la rue des Batignolles et de sa place. 46 —

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Débarqué en France il y a 27 ans pour ses études, Malick de son vrai prénom, fils d’orfèvre, a la création dans la peau : « Rapidement, l’envie de partager ce que j’avais en moi m’a pris. » Aux Batignolles, Mike développe son talent de styliste-designer. Avant même de s’installer dans ce quartier, il l’investit pour organiser des évènements, des « happenings », à L’Européen ou ailleurs, en faisant venir des artistes comme David Guetta ou MC Solaar. Il débarque définitivement aux Batignolles en 1994 à l’instigation de l’actuel patron du fameux Bistrot des Dames, un ami. Mike ouvre donc sa première boutique au 18 de la rue des Dames : la galerie Baifall Dream. « Quand je suis arrivé, tout était à faire. La rue était vide, éteinte. Les emplacements ne se louaient pas. Il fallait donner une seconde vie au quartier, un souffle ; on voulait branchiser l’endroit. » Sa marque de vêtements est créée en 1992 ; elle est depuis devenue le nom de son collectif d’artistes. Il finit par installer sa boutique rue Lemercier. Avant tout styliste, Mike travaille le cuir et ne fait que des pièces uniques. Quelques unes de ces créations, accrochées au mur, nous entourent chez Theranga.


Mike est un vrai créatif, un artiste complet. C’est dans cette optique qu’il ouvre le lieu Theranga. Il se qualifie de découvreur, de révélateur de talent, véritable alchimiste des arts. « Ce que j’aime c’est fusionner les arts. C’est ce que j’ai fait avec le Slam Opéra. Je fusionne les talents. Tout est un éternel recommencement. Une éternelle recherche. J’aide les artistes à se regrouper et à communiquer entre eux. Je suis un vecteur pour les artistes. » Theranga est dédié aux artistes de son collectif, Baifall Dream. C’est un lieu d’expression où ils peuvent montrer leur travail. Où les artistes

qu’il met en lien peuvent se réunir, exposer, se rencontrer. Il reste dans l’esprit du village : un lieu où les cultures se brassent. Des conteurs y viennent lors des soirées slam. Très fier il me raconte que Grand Corps Malade a commencé ici. Lui-même joue de la coralire, une pièce unique dont il est le seul à jouer, qu’il a créée et conçue avec un luthier français installé à Londres. Ses enregistrements sont pour l’instant inédits mais il sort sa coralire certains soirs à Theranga.

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a 250 m de l’etoile ou de la fnac des ternes Ouverture d’un 2e centre c4v nutrition et parapharmacie à Paris 17e

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Ses bonnes adresses Pour aller boire un verre

Le Bistrot des dames « C’est un endroit fabu-

leux, chaleureux, avec une atmosphère et une ambiance. Quand on est dans le jardin à l’arrière on se croirait à la campagne. »

Pour manger

Chez Sandra, le restaurant pakistanais de la rue Biot.

ses disques

Bob Marley, Miles Davis

son livre de chevet Une anthologie de la poésie française

Son portrait chinois des Batignolles

« Si j’étais…. » une fleur : du jasmin, sa fleur préférée. une couleur : ocre, pour le côté universel une boisson : un cocktail gingembre,

mangue, abricot, ananas et fruit de baobab, parce qu’il est en train de le préparer. un plat : quelque chose de multiculturel. un livre : de slam un mot : diversité un film : un long film en noir et blanc avec quelques inclusions en couleur.


les bons petits diables textes mathilde boinet / caroline pereira

Mon premier festival Créé par la mairie de Paris en 2005, dans une volonté d’éveiller le jeune public au 7e art, MON 1er FESTIVAL sera, pour sa cinquième édition, parrainé par Emma de Caunes.

L

e Cinéma des Cinéastes, en tant que salle Art & Essai, accueillera une partie de la sélection du festival pendant les vacances de la Toussaint. En cette période d’Halloween, les bambins pourront frissonner grâce à la thématique «Coucou, fais-moi peur !». Véritable invitation à s’évader hors du paysage cinématographique ordinaire, la programmation propose des films de qualité et fait varier les genres : fiction avec L’Homme invisible ou La Belle et La Bête, « coup de cœur » à Tim Burton, courts métrages, mais aussi des séances « ciné-concerts » au cours desquelles sont diffusés des films muets accompagnés de musique « live » pour les plus petits. Objectif avoué de l’opération : familiariser le jeune public avec les salles obscures en 50 —

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l’impliquant directement. Ainsi, les séances seront suivies d’animations, de goûters et les avant-premières seront l’occasion pour les enfants de décerner un Prix du public. Ainsi, lors de la clôture du festival, le 3 novembre prochain, ils pourront découvrir le film d’animation français Kerity, la maison des contes, avec la voix de Jeanne Moreau (sortie le 9 décembre). Démocratique, le festival est organisé par l’association Enfances au cinéma, et les enfants issus des quartiers défavorisés se verront invités à y participer gratuitement. Fort de son succès à Paris, Mon 1er Festival s’exporte, c’est ainsi que« El Meu Primer Festival » a vu le jour à Barcelone l’année dernière. Gageons que cette initiative culturelle ne finisse pas de faire des petits!

Mon 1 er festival / Le Cinéma des Cinéastes 7, avenue de Clichy / du 28 oct au 3 nov A partir de 2 ans, 4 euros la séance www.monpremierfestival.org


les bons petits diables

rose desbois Des vêtements au ton chic et soft, une ligne pour enfants de 0 à 10 ans harmonieuse comme une bulle de douceur.

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la croisée du chic Monceau et des bobos Batignolles, la styliste Chrystelle Desbois, distribuée d’abord au Bon Marché, Printemps et Galeries Lafayette, décide en 2008 de gérer elle-même son image et ses créations pour enfants. Elle ouvre sa propre boutique 6, rue Meissonier. Elle dessine pour bébés et petites filles des vêtements aux couleurs épurées pastel et aux matières subtiles et douces comme une caresse (coton bio, velours…). Elle complète sa propre collection par des pièces pour les petits garçons de créateurs comme la marque italienne Raer ou encore, American Outfitters, Imps & Elfs… Chrystelle travaille essentiellement avec des ateliers français et de Madagascar spécialistes de la broderie faite main. Un travail d’orfèvre pour ses petites merveilles de création. Elle décline également une ligne de linge de lit pour bébé, et

offre une sélection pointue de doudous, de mobilier (à voir : un magnifique lit à bascule design) et de chaussures en cuir ou vernis rétro. Régulièrement, les collections de rose desbois sont associées à des artistes qui exposent, dans la boutique, toiles, dessins ou planches BD en rapport avec l’enfance. Vous l’aurez compris, grâce à rose desbois, les enfants sont à croquer ! Pour les filles Robe tablier en velours prune rose desbois : 57 euros Top Sissi rose desbois : 47 euros Pour les garçons / T-shirt Raer : 40 euros Jean en coton bio Imps & Elfs : 60 euros Doudous Mini Labo : 25 euros Anne-Claire Petit : 30 euros

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LA BONNE RECETTE Texte & photo / Alice Gazio & Doris Hémar

sauce piment coco

Frites de potimarron Pour les frites

Pour la sauce spicy

1 demi potimarron 6 cuillères à soupe d’huile de tournesol sel & poivre

6 cuillères à soupe de crème de coco 1 poignée de coriandre 1 petite gousse d’ail 1 petit piment vert (type piment vert thaï) 1 cuillère à soupe de pistache décortiquées non salées 1 cuillère à soupe de citron vert sel & poivre

Pour la présentation Roulez une feuille de papier journal en forme de cornet, doublez l’intérieur avec du papier sulfurisé.

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Commencez par préparer la sauce. Mixez tous les ingrédients dans un mixer électrique. Évidez le potimarron, coupez le en une dizaine de quartiers et retirez la peau. Plongez les quartiers dans l’eau bouillante pendant 5 minutes. Faites chauffer l’huile dans une grand poêle, une fois l’huile très chaude, y déposer les quartiers, faites les dorer 5 minutes de chaque coté. Déposez les ensuite sur du papier absorbant. Salez, poivrez et mangez aussitôt ! Vous pouvez remplacer le potimarron par du potiron ou de la courge butternut. octobre 2009 |

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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles SPECTACLES

Lundi 12 : Allo Caroline - chanson française

Les Ateliers Berthier - Théâtre de l’Odéon

Vendredi: Nemanja Radulovic et les Trilles du diable -

Bd Berthier - Location au 01 44 85 40 40

classique

Jusqu’au 24 : Les Enfants de Saturne, texte et mise

Samedi 17 : David el-Malek, Music from Source - jazz

en scène Olivier PY

Du mardi 20 au samedi 24 : Art Mengo - chanson Lundi 26 : Niyaz - musique du monde

THERANGA 20, rue des Dames Entrée libre, sortie au chapeau. La programmation est

SALLE CORTOT : LES CONCERTS DE MIDI & DEMI

susceptible de changements, n’hésitez pas à aller faire

78, rue Cardinet – 75017 PARIS

un tour sur le site : http://theranga.free.fr/

Les mardis et jeudis à 12 h 30 : concerts donnés

Mardi 6 : Scène ouverte de slam

par les élèves (Diplôme Supérieur) et professeurs de

Jeudi 8 à 19 h : Béatrice Mandelbrot - Contes tout

l’Ecole normale de musique de Paris Alfred-Cortot

public

Jeudi 1er : Elizabeth Jaxon, harpe (Scarlatti, Bach,

Vendredi 9 à 19 h : Martine Mangeon - La veillée

Hindemith, H. Renié, Y. Yedid, C. Salcedo)

noire - Contes pour adolescents et adultes

Mardi 6 : Pierre Etcheverry, piano (Récital Poulenc)

Samedi 10 à 19 h : Azedine - Contes des mille et

Jeudi 8 : Manami Ogata, violon – Yuka Fujinami,

une nuits - Tout public

piano (Bach, Mozart, Lutoslawski, Ravel)

Jeudi 15 à 21 h : Louise Lecœur Colimard - His-

Mardi 13 : Augustin Voegele, piano (Schumann,

toires en vrac et dans le désordre - Adolescents /

Chopin, Scriabine)

Adultes

Jeudi 15 : Dana Ciocarlie, piano (programme à déter-

Vendredi 16 à 19 h : Comme je t’aimais de Jehan

miner)

Rictus - Jeannine Milange - Théâtre

Mardi 20 : Akiko Hatsuda, flûte – Massanori Kobiki,

Jeudi 22 à 21 h : Martine Mangeon - Sous les ailes

piano (programme à déterminer)

du Moulin rouge - Contes et signature de son livre :

Jeudi 22 : Classe de Musique de Chambre de M.

Contes et légendes d’Île de France aux Éditions de

Devy Erlih (programme à déterminer)

Borée - Christine Cornet - Chansons - Tout public Vendredi 23 à 19 h : Béatrice Mandelbrot - Contes

EXPOS

tout public

La galerie Ligne 13

Mercredi 28 à 20 h : Cabaret contes

13, rue La Condamine – Tél. 01 45 48 44 22

Vendredi 30 à 19 h : Azedine - Contes des mille et

Du 1er au 31 : International Stencil Crew, une ex-

une nuits - Tout public

position des collectifs WCA et ASA (Fr., All., Autriche). L’exposition à la galerie Ligne 13 sera l’occasion de

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faire découvrir neuf styles, neuf personnalités animées

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par la même passion du Street Art et du pochoir…

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Vernissage jeudi 1er octobre à partir de 18 h.

Informations - Billetterie : Tél : 01 43 87 97 13

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Tous les concerts commencent à 20h30.

24, rue Guersant 75017

Samedi 10: Antonio Zambujo - fado

Tél. 01 45 72 55 69 - www.galeriesurpilotis.com

Dimanche 11: Kamel el Harrachi - musiques arabo

Jusqu’au 17 octobre : Numéro spécial, dessins et

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sculptures de Valérie Girone et Catherine Fontaliran.

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