Paris 18eme - le bonbon été 2009 by Le Bonbon

Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Jennifer Guesdon redac@lebonbon.fr Direction artistique Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr Rédaction Karine Couedel, Marion Lecuyer, David Letourneau, Olivier Jean, Céline Guionneau, Laurence Yeme, Nadia Elmrabet, Caroline Besse, Valérie Vecchioni, Gabrielle Richard Photographes Eric Beaupré, Amélie Chassary , Thibaut Voisin, Secrétaires de rédaction Caroline Pereira Illustrateur Guillaume Ponsin, Mathieu Vinciguerra Maquette Olivier Tanner Styliste Anthony Lee Watson Remerciements Laurence Caracalla, Philippe Elkouby, Human Capital, Jean-Paul Lebrun, l’équipe du G20 Abbesses Publicité Lionel Ponsin 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr Petites annonces annonces@lebonbon.fr Imprimeur Imprimerie RAS © Le Bonbon et les auteurs, tous droits de reproduction réservés. Le Bonbon n’est pas responsable des textes, photos et illustrations publiées, qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et photos qui lui sont envoyés. Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépot légal : à parution

ÉDITO “bon” jour

En ce début d’été, j’ai envie de chanter avec vous « les bonbons » du grand Jacques. J’espère que les moins de 30 ans ne m’en voudront pas. Je ne sais pas si c’est la contestation du mois de mai qui nous met du baume au cœur, ou la fête de la musique qui se fait attendre, mais cette nouvelle parution ressemble à un faire-part de naissance. Et pour fêter ça, on s’est installé à l’apéro avec une Bonne Étoile de la butte : Michou. Quelle classe ! Vous aussi vous êtes pas mal dans votre genre, on a quelques clichés de vous. Rock and roll attitude oblige. Qui dit Bons Looks dit bonnes adresses. De la fripe en vide-grenier, aux accessoires les plus raffinés de la capitale et j’en passe. Un duo d’enfer côté politique dans notre rubrique Bon(s) Homme(s). Messieurs, un conseil : si vous voulez impressionner votre tendre, filez à la rubrique Bon Écolo, et cherchez avec elle l’hirondelle de fenêtre, vous verrez elle succombera aux charmes de la nature. Mesdames, à vous de jouer maintenant. Transformez-vous en Baby Doll, rendez-vous à Pigalle pour danser sur du Gainsbourg. Soyez un peu canaille. Si par bonheur la baby-sitter est libre le soir du 21, je vous souhaite d’excellents concerts, sinon, on a des plans B. Pour nos chers bambins aussi d’ailleurs. Si vous aimez l’insolite, les belles histoires et les coups de gueule, vous allez être servis, on a ouvert une cité interdite qui fait polémique. Bonnes vacances à tous et rendez-vous à la rentrée.

Jennifer Guesdon

Été 2009 /

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Description

Le type de commerce

Coordonnées

Adresse et téléphone 4—

Opticiens créateurs à Montmartre Les Créateurs d’Opta - 25, rue des Abbesses - 01 42 62 71 42 Les Lunettes d’Opta - 1, rue Lepic - 01 42 58 04 05 Le Bar d’Opta - 63, rue des Abbesses - 01 53 28 46 80 Little Opta - 81, rue Caulaincourt - 01 42 54 12 60

sommaire ÉTÉ 2009

Page 6. Michou

Page 18. emmanuelle

Page 8.

zysman

Page 5. Le Bon Timing Page 6. La Bonne Étoile Page 8. Le Bon Commerçant Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon Fil

la cave des abbesses

Page 38. bon(s)

homme(s)

Page 18. Le Bon Artisan Page 20. Les Bons Shops Page 23. les Bonbons Page 34. Le Bon’homme Page 38. Le Bon Look Page 40. Le Bon Écolo

Page 14.

la reine blanche

Page 42.

motifs & melodies

Page 42. Le Conte est Bon Page 44. Le Casse Bonbon Page 46. Les Bons Petits Diables Page 48. Le Bon Agenda Page 50. Les Bons Tuyaux Page 52. Les Bonnes Adresses Été 2009 /

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le Bon Timing les évènements à ne pas manquer Musique

COMPILATION SISTERPHUNK Saviez-vous que le promoteur musical le plus branché de la capitale, Phunkster (Justice, c’est eux), avait ses quartiers en bas de chez vous ? Comme dans un jeu des 7 familles, je demande la sœur. Il suffit de demander et voici Sisterphunk, le nouveau label qui monte qui monte. Et pour fêter ça, une compilation pop, rock et girly, qui réunit 18 artistes, est annoncée. Une pépite… à toutes heures du jour et de la nuit. Vous avez vu la pochette, funky les sisters, non ? Sortie le 15 Juin

THEÂTRE

DU FEYDEAU A GOGO Si vous aimez l’absurde de Ionesco, vous adorerez VOS 2 VILS, proposé par le théâtre du Funambule, avec deux textes de Courteline et Feydeau. Le théâtre de boulevard et les mœurs du XIXe siècle n’ont pas pris une ride. Mais n’te promène donc pas toute nue (G. Feydeau) et Les Boulingrins (G. Courteline) Du 10 au 31 juin, du lundi au mercredi à 21H30 Entrée gratuite/ participation au chapeau. 53, rue des Saules www.funambule-montmartre.com

CONCERTS/EXPO

INITIALS BBB : Gainsbourg 2 soirées et 1 expo aux 3 Baudets, qui s’offrent un invité d’honneur en juin : Serge Gainsbourg. Deux soirées de concerts, un set de dj’s et une expo-photos. Côté scène, Brad Scott est invité pour un florilège de reprises. Alors qui est in qui est out ? Les BBB ? IN. Concerts les 23 et 24 juin Initials bb The Serge Gainsbourg Experience / DJ Steff Got, exposition photos Pierre Terrasson, du 23 juin au 26 juillet. 64, bd de Clichy www.lestroisbaudets.com

VIDE GRENIER

L’association Arcane 18 lance la deuxième édition de son vide-grenier festif. Cent soixante-dix places sont proposées aux habitants du quartier. Amateurs de la chine, collectionneurs en tout genre, prévoyez donc une tenue décontractée et une bonne paire de chaussures, l’événement s’étend sur trois rues, de quoi vous occuper une bonne partie de votre journée. Les bonnes affaires se font généralement tôt le matin et les meilleures négociations tard le soir. Dimanche 14 juin de 9h à 18h rue Muller, rue Feutrier et rue André del Sarte Été 2009 /

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lA BonNE ÉTOILE texte KARINE COUEDEL / photos DR

michou la vie en bleue L’histoire de ce jeune gars d’Amiens, monté à la capitale, tout le monde ou presque la connaît. Mais que cachent vraiment ce complet bleu et cette gouaille joyeuse? Rencontre dans un café des Abbesses.

aire connaissance avec Michou ? A priori, rien de plus facile. Un coup de fil à son cabaret, un appel sur son portable et « vous n’avez qu’à passer à La Mascotte, j’y suis tous les jours à partir de 17-18 heures. Sinon, jetez un œil au Nazir. » On comprend donc que l’homme en bleu tient salon dans ces établissements de la rue des Abbesses, et qu’il n’y a qu’à pousser leurs portes pour découvrir qui se cache derrière ces fameuses lunettes bleues king size. J’arrive, il est fidèle au poste, attablé devant une coupe de champagne, sa boisson fétiche, entouré de trois de ses amis. Visiblement, l’heure du thé est passée. Sous ses airs fanfarons, l’homme ne se laisse pas facilement mettre à nu. On savait que ses lunettes étaient une armure, cachant un regard bleu et une bonne partie de son visage ; on a un peu tendance à oublier qu’elles dissimulent aussi une timidité teintée de pudeur. Michou est un personnage plus complexe qu’il n’y paraît. Celui qui a construit une partie de sa carrière sur l’apparence, qui parade dans son quartier comme un dandy du XIXe siècle, réserve bien des surprises. Depuis les années 80 et ses passages réguliers sur les plateaux télé, nous savons qu’il est devenu le maître des 8—

cabaret de Montmartre. On en oublierait presque que cette carrière s’est créée sur un coup de poker, il y a cinquantetrois ans. « Je crois que c’est l’inconscience qui m’a aidé, encore plus que l’ambition », a-t-il coutume de confier. « Tout a commencé un soir de 56, avec Eugène et Lucien, deux copains. On faisait souvent la fête, au 80 de la rue des Martyrs qui s’appelait à l’époque Madame Untel. Une soirée un peu plus folle que les autres, nous nous sommes amusés à nous déguiser, et sommes montés sur scène. Notre improvisation a plu, on a recommencé. Dans la salle, Edgar Schneider le critique de Paris Presse et de Jours de France, a apprécié. Une bonne feuille plus tard, on était lancé. » C’est donc sans un sou devant lui, avec un prêt de 2 000 francs de l’époque, qu’il se lance dans l’aventure. Une cinquantaine d’années plus tard, il peut se targuer d’avoir réussi une sacrée carrière de directeur. Chez Michou, gestion et art font bon ménage. Ses hommes, transformistes jusqu’au bout des ongles, maîtrisent à la perfection l’art d’imiter, d’incarner ou de parodier. Ce n’est pas tout de savoir se grimer en Marylin, Edith, Liane Foly, Céline Dion, Dalida ou Mylène Farmer. Les « Michettes » connaissent les secrets de l’art du maquillage de scène, mais aussi la gestuelle, les expressions, la façon de se mouvoir de leurs idoles. A force d’amusement, de talents, de discipline, de fidélité aussi envers ses artistes, Chez Michou est devenu l’institution de Montmartre. Un quartier qui le lui rend bien, « Montmartre, c’est mon village. Je suis tellement heureux de me promener rue Lepic, rue des Abbesses, place du Tertre. On me reconnaît, je me fais interpeller, c’est ce que j’aime». Une phrase qui résume à elle seule, la personnalité du monsieur. Un brin cabot, Michou avoue avoir un besoin

viscéral de cette notoriété et de l’affection qu’elle suscite. Il assume pleinement ce besoin d’être connu et reconnu partout où il passe, « c’est principalement la raison pour laquelle je vais encore et toujours en vacances à Saint-Tropez, là-bas tout le monde me dit bonjour, m’accueille. J’ai besoin de ça. », s’amuse-t-il à rappeler. Finalement, sous ses airs excentriques, Michou est un homme d’habitudes. Il s’est inventé un personnage, et s’est façonné une vie faite de repères. Depuis quelques années maintenant, exit les nuits des années 80, la journée ne se termine plus à huit heures du matin mais démarre de bonne heure, pour se poursuivre inexorablement dans son cabaret. Chez Michou, c’est un esprit d’équipe qui transporte le public. Une bande toujours menée de main de maître par son fondateur. Pas un soir sans que l’hôte ne fasse honneur à ses invités. Un bon mot par-ci, une anecdote par-là, beaucoup de chaleur et de générosité sont les ingrédients indispensables d’un cocktail réussi. Le public le lui rend bien. Il vient du bout du monde remplir chaque soir de la semaine cette salle intimiste. La cerise sur le gâteau de cette carrière théâtrale sera la remise de la Légion d’honneur en 2005, par le président de la République. Ce jour-là, c’est l’enfant qui se cache derrière ses lunettes qui a versé des larmes de bonheur. Il est comme ça Michou, sincère dans la joie, la fête et l’émotion. En mémoire à sa grand-mère qui l’a en partie élevé, il invite une fois par mois 80 personnes âgées du quartier à son dîner-spectacle.

Cinquante-trois ans de rituels et de folies n’ont pas entamé la passion de cet homme pour la vie qu’il s’est dessinée. Tout juste regrette-t-il l’évolution du quartier dont l’ambiance manque parfois, selon lui, d’authenticité. « Ah les baladeuses qui au bout de leur charrette donnaient de la vie à la rue des Abbesses, elles me manquent encore. Le quartier change, je vais avoir 78 ans le 18 juin ; qu’y aura-t-il après moi au 80 de la rue des Martyrs ? Une laverie automatique ? ». Il est comme ça Michou, conscient du temps qui passe. Alors il en profite, encore et toujours. Et c’est dans son quartier, qu’il hume chaque jour l’air du temps. La coupe de champagne est terminée, il est l’heure de se rendre au cabaret, Michou s’est raconté mais il a gardé ses secrets.

Ses adresses L’entracte, chez Sonia et Carlos. 44, rue d’Orsel La Pomponette, 42, rue Lepic La Mascotte, 48, rue des Abbesses Le Nazir, 56, rue des Abbesses

Sa musique Toute la variété française. En ce moment, le nouvel album de Régine Été 2009 /

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le Bon commerçant texte marion lecuyer / photos THIBAUT VOISIN & ERIC BEAUPRÉ

La cave des Abbesses Venez découvrir la cave du pape Pascal Pascal, le vendeur de la cave connaît aussi bien le quartier et ses habitants, que la sélection de grands et petits crus proposée dans la boutique.

références. Pascal n’était pas destiné au commerce du vin, mais sa passion en a décidé autrement. Après une formation, il a en fait son métier. Il y a douze ans, il a atterri ici. Il n’habite pas le quartier (son chez lui est à Clichy) mais il en fait partie. Les habitués l’appellent par son prénom et le tutoient. e pas se fier à l’auvent extérieur, un Sur le pas de la porte, beaucoup s’arrêtent pour peu déglingué, légèrement de travers. dire un mot avant de continuer leur route. Entrez dans «Le quartier est vivant, Le quartier est la Cave des Abbesses et les habitués sympa, on n’a venez découvrir la cave du vivant, les habitués pas le temps de s’ennuyer», pape Pascal. Des murs de explique Pascal. Effectivesympa, on n’a pas le pierre, couverts de casiers temps de s’ennuyer. ment, les clients vont et de bouteilles. Le temps viennent régulièrement. d’un travelling, amusez vous avec les noms Ce jour-là, une cliente a besoin de son aide, de chacun, choisissez celui qui vous plait en elle cherche un vin qu’elle a aimé mais dont prenant bien soin de choisir la plus belle. Vous elle a perdu le nom. Illico, Pascal retrouve la pouvez aussi vous poser en terrasse lorsque le bouteille. C’est pour ce service que les habitués soleil décline pour déguster un verre de vin sont nombreux. Les touristes aussi s’arrêtent (avec une petite assiette de saucisson sec pour régulièrement ici, à la découverte du vin rouge ma part) tout en profitant du spectacle de la français. rue. Les tables sont chères alors quand on y est, il faut savourer. C’est alors que le meilleur En rouge, justement, l’offre proposée est arrive, vous pouvez enfin faire connaissance large. «Les clients en consomment plus», avec Pascal. Il reçoit les clients, demi-sourire, constate Pascal. Il n’est pas qu’un vendeur dermi-figue mi-raisin, avec un mélange étrange de rière le comptoir. Il intervient dans la sélection nonchalance et d’attention. des vins vendus à la cave. Avec le propriétaire, il se rend parfois dans les vignobles qui les Derrière son comptoir, il aide fidèles et intéressent pour nous proposer de nouvelles touristes étrangers au pays ou au quartier à bouteilles. Des trésors ? Il y en a, exposés dans se décider parmi près de deux cent cinquante un placard au milieu du magasin.

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la cave des abbesses Un Château Pavie Macquin, cru classé SaintEmilion (73 euros) côtoie là un Chapelle Chamberlin (85 euros). Mais le coup de cœur de Pascal dans le magasin, c’est un Côteaux du Languedoc (12,60 euros), «un vin de caractère tout en élégance». Un conseil : «préparez le quelques heures à l’avance». Et côté blanc, il recommande le Condrieu de Mr Merlan (31,90 euros). Au fond de la cave se cache un bar, bien planqué, on sent que les initiés se régalent. On appelle ce passage le «Trou dans le Mur». Dénommé ainsi par un client, lorsqu’à sa création un trou percé dans le mur reliait les deux magasins. Depuis, une porte a été installée mais le nom est resté. La carte des vins comporte une vingtaine de références. À déguster en picorant sur une planche de la charcuterie et du fromage. La carte change tous les deux mois, la lassitude n’a pas de cours ici. Vin au verre, pour en goûter plusieurs, au pichet ou à la bouteille, vous aurez le choix. Et si vous avez un coup de foudre pour un vin de la boutique, vous pourrez toujours acheter et déguster votre bouteille sur place (moyennant une majoration sur le prix). Un dernier conseil de Pascal avant de partir : testez le Bulles de Roche, du Saumur brut, «d’une fraîcheur exceptionnelle, plus fin et plus frais qu’un champagne, jusqu’à le détrôner». 43, rue des Abbesses Tél. 01 42 52 81 54

La Cave Du mardi au vendredi de 10h à 14h et de 15h30 à 21h30 puis de 9h30 à 21h30 le week-end. Le Bar du mardi au vendredi de17h00 à 21h30 et de 12h à 21h30 le week-end. 12 —

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les Bons plans on a testé pour vous

Le Marché des gastronomes par Katrin Acou-Bouaziz Un nouveau concept 100 % gourmand entre épicerie fine, supérette de quartier et spot bio…

inies les courses à rallonge ! Le Marché des Gastronomes, ouvert depuis le début du mois de mai, réunit les étalages du marché, du supermarché, du magasin bio, de l’épicerie fine, du petit producteur, du caviste et même du traiteur et du fromager ! L’originalité du concept : nous fournir en primeurs de qualité (fruits, légumes, viande, oeufs) en provenance directe de Rungis, en basiques de grandes marques pour tous les jours mais aussi nous faire découvrir des produits d’exception à travers une sélection effectuée chez des petits artisans : fromages, huiles, confitures, épices, vins mais aussi yaourts et jus de fruits… « Si les produits sont bio, c’est encore mieux, à condition que le goût soit au rendez-vous » explique l’un des deux gérants et initiateurs du magasin, Laurent Pinsolle. La boutique très lumineuse avec parquet et mobilier en bois s’étend sur deux petits étages. Cabas en kraft, dégustations toutes les semaines avec le producteur, cave close et climatisée avec plus de 200 références, conseils et sélections coup de cœur d’initiés… Ici, on « shope » pratique, vert, pointu et convivial. Au moment de passer à la caisse, pas de catastrophe ! Les prix restent vraiment raisonnables. Un vrai bon plan pour les gourmands pressés et amateurs de petites et grandes trouvailles culinaires. 9, place Pigalle Fax 01 43 11 82 86 contact@lmdg.fr Ouvert du lundi au samedi de 10h à 21h 14 —

les bons plans

BD Spirit Librairie-Galerie par David Letourneau

deux pas de la rue Custine, Chez BD Spirit on voyage dans un monde en image qui vous raconte l’histoire de la bande dessinée. Du manga japonais au classique belge, en passant par les auteurs underground californiens ou les Français engagés, Sandra et Manuel connaissent leurs titres sur le bout des doigts, et vous accueillent dans leur surprenante boutique de la rue Labat. Ouvert il y a un an et demi, cet espace est aussi une galerie et un lieu d’échange, il n’est pas rare d’y croiser des dessinateurs de renom, toujours passionnés. Pour les

deux fondateurs seul le 18e pouvait accueillir un tel endroit, pour que ce quartier reste le carrefour culturel qu’il a toujours été. Merci a ces deux passionnés pour cette belle initiative. Virtuose de la BD ou simple novice en quête du coup de cœur, chez BD SPIRIT vous serez certain de trouver vos lectures de l’été. Avis au connaisseurs : notez que BD SPIRIT est la librairie référence

de Robert Crumb (Fritz the Cat) & Gilbert Shelton (The Freaks Brothers) 69, rue Labat Tél. 01 42 54 23 76

Le sanglier en bottes de cuir communiqué par Lucie Bauchet

u n° 7 de la rue Letort, l’œil de l’amateur de vin ne peut qu’être attiré par la vitrine du Sanglier en bottes de cuir. Tonneaux en guise de présentoirs, vieux casiers à bouteilles, ardoises et briques au mur, tout dans la déco indique que l’on entre dans une cave à vin qui cherche à partager une passion avec la clientèle plutôt qu’à attirer les gens branchés du coin. Le regard se pose sur le panel de produits présentés en boutique, dont les prix s’étendent sur une large gamme parfaite pour toutes les bourses. Anissa Ayari et Vincent Prentout ont eu il y a un an et demi l’opportunité de reprendre cette cave à vin au nom cocasse, existante depuis environ six ans. Leur idée de départ est de tenir un bar à vin, produit symbolique autour duquel on se retrouve et d’instaurer une réelle convivialité. Pour aller plus loin dans cet esprit d’échange avec les clients, ils décident d’agrandir le local et de doter Le sanglier en bottes de cuir d’une petite salle de restaurant accueillant douze couverts. Le service est assuré le midi pendant la semaine (sauf mercredi), ainsi que les vendredis et samedis soirs. Si l’assiette « charcuterie-fromage » est une constante, la carte varie selon les

semaines. Anissa cuisine des produits frais et de qualité: français, de préférence provenant d’Ile-de-France, et bio autant que possible, ce qui se ressent dans l’assiette et réjouit les friands de bons produits. Au menu, il y en a pour tous les budgets car ici la qualité n’implique pas une note salée ! Avec des formules-midi qui ne dépassent pas 15 euros, une carte à tendance végétarienne incluant un plat de viande par semaine, vin au verre ou à la bouteille et apéros gourmands, cet endroit est une vraie bonne surprise. Surtout que ce cher Sanglier propose des évènements assez atypiques et franchement sympathiques. Un jeudi par mois, le local ouvre ses portes pour un « repas au chapeau » : menu fixe autour d’un thème, avec un verre de vin pour chaque plat. Les gérants voient ces soirées comme une démarche pédagogique et demandent une participation libre. En bref, une cave à vin charmante ou les relations humaines priment et dont les gérants se plaisent à fidéliser une clientèle d’habitués, au-delà de la simple vente de produits. 7 rue Letort Tél. : 01 42 55 45 87 www.cavedusanglier.com Été 2009 /

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ThéAtre de La Reine Blanche 2bis, passage Ruelle, Tél. 01 42 05 47 31, Tél. (Réservation) 01 40 05 06 96, http://www.reineblanche.com 16 —

le Bon art texte Gabrielle richard / PHOTO ERIC BEAUPRÉ

Une salle de spectacle Pluridisciplinaire La Reine blanche est née en 1996. Le théâtre est dirigé par la metteur en scène Nathalie Martinez, et Nicolas Herviais, jeune garçon de 33 ans que j’ai eu la chance de rencontrer avec son chargé de communication, Adrien Pécher.

Reine blanche a été créée de toutes pièces. Le lieu a d’abord été un hôtel particulier, un garage puis une ancienne usine de textile d’un créateur de mode Martin Margiela. Au début, l’idée était, suite au mouvement de grève de 1995, de donner un cadre juridique à l’organisation du festival de théâtre contemporain, Offensives 96. Désormais la politique artistique de La Reine blanche, et ce depuis 2006 (ouverture au public des locaux tels qu’ils sont aujourd’hui), est avant tout la création de spectacles vivants (des pièces de théâtre, danse, musique et chant) à l’intention du plus grand nombre et surtout des gens du quartier ! a

Afin de démocratiser cet accès au théâtre, La Reine blanche favorise une politique tarifaire accessible à tous avec des réductions pour les habitant du coin ! Le théâtre se veut être une structure associative, portée avant tout sur l’humain. Bien qu’étant un lieu privé, la mission est d’ordre public. Un théâtre de quartier avec une programmation éclectique qui doit répondre à la demande des habitants de l’arrondissement. De la chanson française avec Mathieu Rosaz, à la danse orientale, en passant par la soul d’Oumar Thiam (qui joue toujours dans le métro et fait un tabac auprès des spectateurs et de la presse), et le succès de l’année

les robins des nuls. On sent le choix du lieu d’offrir un travail varié brassant tous les genres. La Reine blanche possède aujourd’hui une équipe conviviale de douze personnes, deux salles de répétition, une salle de spectacles de deux cents places, une cafétéria. Dans ce lieu intime, on trouve des cours de théâtre et de chants, pour les adultes, les amateurs et les enfants. Il y a même au sein du théâtre, une école, avec des formules visant à développer le projet artistique d’une classe ou d’une école, et dont l’objectif est de présenter un spectacle en fin d’année. La Reine blanche veut apporter un vrai plus à la ville, agrandir sa notoriété, et devenir un médiateur culturel. Elle reste engagée dans la société à travers ses actions et ses créations. Par exemple, elle organise des pratiques culturelles amateurs d’atelier de chants pour des femmes en cours d’alphabétisation. Même si la mise en route a été dure, leur réputation au niveau du public n’est plus à faire. Car c’est ici, dans cette salle, que jouent les artistes en devenir. Vous pourrez découvrir les merveilles de demain, comme Monsieur D désormais en concert à la Cigale. Mais aussi des artistes reconnus du public tel que René Aubry ou Jean Guidoni. qui ont décidé de revenir au côté intimiste du spectacle, celui où l’on est proche du public. Après le spectacle, vous pourrez partager vos émotions et réflexions avec les artistes, autour d’un verre, dans une ambiance joyeuse et conviviale. Et si vous avez très faim, les patrons vous recommandent deux délicieux et peu onéreux restaurants de couscous L’Espoir ou La Belle époque (chez Rachid, pour les habitués). Les deux, à 10 minutes du théâtre !

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le Bon fil le fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie du 18 e et assomag.com EVENEMENT Paris en toutes lettres. Tout au long de son histoire, Paris a constitué une terre d’accueil, une source d’inspiration et de création pour les écrivains du monde entier. Pour sa première édition, le festival Paris en toutes lettres, qui se tiendra du jeudi 4 au lundi 8 juin 2009 sous la direction artistique d’Olivier Chaudenson, célèbrera Paris, ville littéraire par excellence, la littérature et la lecture. 05 juin 2009 : Festival Paris en Toutes Lettres avec Hervé Dalmais et Jeanne Plante à 20h30. Trois Baudets, 64, bd de Clichy15

LES LABORATOIRES DUPON S’OUVRENT A VOUS Une belle exposition à découvrir dans ce nouvel espace dédié à la photographie : Androgyn, de Thibault Stipal, du 6 avril au 5 juin. Créé en 1975 et établi dans le quartier de Montmartre, Dupon s’est d’abord imposé comme une référence pour les jeunes photographes. Aujourd’hui, Dupon emploie une centaine de collaborateurs sollicités par les plus grands photographes pour réaliser les tirages de collection. Depuis environ un an, le laboratoire a étendu ses activités en proposant un espace d’exposition ouvert au public. Des expositions de grande qualité y sont programmées comme c’est actuellement le cas avec Androgyne de Thibault Stipal, du 6 avril au 5 juin. Laboratoires Dupon, 74, rue Joseph de Maistre Reprise du programme du chapiteau d’Adrienne. Comme tous les ans, Adrienne Larue 18 —

et son équipe réinvestissent le Cirque Binet jusqu’à la fin de l’année 2009. Spectacles, ateliers, rencontres sont au rendez-vous... Le Chapiteau d’Adrienne, 62 ,rue René-Binet

la Fête de la Musique est l’œuvre d’Aude Perrier. Elle est disponible gratuitement dans plusieurs points de retrait partout en France depuis le mois de mai.

NOUVEAU Racontez votre mariage sur scène. La Cie de théâtre C. Hubeau et Marie-Do Fréval préparent un nouveau spectacle : Un Grand Banquet de Mariage au cours duquel les mariées raconteront leurs histoires, drôles ou tragiques et cela se jouera au cœur du 18e. Fidèle à son parti pris de s’inspirer du vécu des gens et de partir de leurs témoignages, la compagnie souhaite associer des habitantes et des comédiennes amateures du 18e arrondissement à son spectacle. Vous vous sentez de monter sur les planches ou vous avez envie de partager vos souvenirs de mariée ? Prenez contact avec la compagnie pour participer à ses ateliersrencontres où vous pourrez raconter le jour J de votre mariage ou confier vos souvenirs (photos, menus, fairepart, robe, vidéo, etc.).

Kiosque Jeunes Goutte d’Or. Depuis le 3 mars 2009, le kiosque est ouvert au sein du centre Musical Fleury Goutte d’Or-Barbara. Bons plans sortie pour tous les jeunes parisiens : billets gratuits ou à tarifs préférentiels pour une large gamme de spectacles ! Centre musical Fleury Goutte d’Or – Barbara, 1, rue Fleury Ouvert toute l’année, du mardi au vendredi de 11h à 19h

BON A SAVOIR

L’AFFICHE

Mairie du 18e : compte rendu de mandat 2009. Un an après l’élection municipale, Daniel Vaillant, maire du 18e, et la municipalité présentent le bilan de leur action lors d’un compte rendu de mandat. Quatre réunions publiques auront lieu en mai et juin prochains dans les quartiers du 18e. 10 juin 2009 à 19h : Quartiers Charles Hermite – Evangile et La Chapelle – Marx Dormoy Collège Daniel Mayer, 2, place Hébert 16 juin 2009 à 19h : Quartiers Goutte d’Or – Château Rouge et Amiraux-Simplon – Poissonniers Cité Traëger, face 28, rue Boinod

Commande publique du ministère de la Culture et de la Communication, l’affiche de cette 28e édition de

Expositions artistiques. Les élèves adultes de l’atelier arts

21/06/09 : Fête de la Musique . Le ministère de la Culture et de la Communication fête cette année son 50ème anniversaire. Pour marquer cette date emblématique, la Fête de la musique célébrera, le dimanche 21 juin prochain, 50 ans de chanson française.

le fil d’info du 18 e plastiques exposent à l’Association Championnet Les élèves du cours de dessin peinture pour les adultes de Béata Nikiel (Association Championnet) exposent leurs travaux dans le hall de l’association à partir du 28 mai jusqu’à la fin du mois de juin. Association Championnet, 16, rue Georgette Agutte

UNE NOUVELLE PISTE CYCLABLE RUE DAMRÉMONT En vue de créer une continuité cyclable depuis la porte Montmartre jusqu’à la place de Clichy, la Mairie du 18e réalise, dans la partie de la rue Damrémont comprise entre les rues Marcadet et Joseph de Maistre, un contresens cyclable protégé de la circulation automobile. Les travaux ont débuté le 6 avril 2009 et termineront normalement en juin 2009. L’aménagement d’un contresens cyclable rue Damrémont contribue à renforcer la sécurité des cyclistes et des piétons et améliore significativement le cadre de vie des riverains et des usagers de la rue. En effet, le rétrécissement de la chaussée et la cohabitation avec les cyclistes obligent les véhicules à réduire leur vitesse et facilite ainsi les traversées piétonnes. En outres, ce recalibrage de la largeur de la rue mettra fin au stationnement sauvage en double file et fluidifiera le trafic. L’ensemble des études de la Direction de la Voierie et des Déplacements démontre que le flux de véhicules qui emprunte la rue, sera absorbé sans difficulté. Nouvel accès au métro. Le chantier de création du nouvel ac-

cès sud de la station terminale de la Ligne 12 s’installe dans votre quartier. Depuis le printemps 2008, les travaux de prolongement de la ligne 12 du métro sont en marche à Saint-Denis et à Aubervilliers. En 2012, la future station Proudhon–Gardinoux sera à 2 minutes de la Porte de la Chapelle. Aujourd’hui, le chantier du nouvel accès sud peut commencer. Dans un premier temps, et pour une durée de six mois environ, des palissades sont installées dans l’axe de la rue de la Chapelle. La circulation est maintenue sur deux voies. Aménagement de l’îlot Binet. L’aménagement de l’îlot Binet fait partie du programme parisien appelé Grand projet de renouvellement urbain (GPRU).

UNE CRÈCHE «ÉCOLO» DE SOIXANTE SIX BERCEAUX Le coup d’envoi de l’aménagement sera donné par la construction de la nouvelle crèche de soixante six berceaux. Respectant les critères écologiques du plan Climat établi par la mairie de Paris, la crèche a été conçue en rez-de-chaussée autour deux arbres existants et sera coiffée d’une toiture végétalisée. La livraison de l’établissement est prévue pour fin 2010. Agenda des Conseils de quartier Conseil de quartier public Amiraux Simplon Poissonniers, 04 juin 2009 à 19h. Conseil de quartier Goutte d’Or – Château Rouge, 09 juin 2009 à 19h Pour plus de renseignements, vous

pouvez nous contacter par téléphone au 01 53 41 17 88

«FAISONS VITE, CA CHAUFFE» Tel est le slogan de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). En effet, il est urgent de prendre conscience que nos modes de vie actuels sont responsables d’un réchauffement climatique dont les conséquences peuvent être désastreuses. Aujourd’hui, grâce à des gestes simples, nous pouvons tous agir localement ! Réduire le coût de ses factures et protéger la planète revient tout simplement à éviter de gaspiller l’énergie. Les deuxième mardi chaque mois, la mairie du 18e vous propose de rencontrer les conseillers InfoÉnergie de votre arrondissement. Ils répondront gratuitement à toutes vos questions concernant les économies que vous pouvez réaliser chez vous, les énergies renouvelables, le problème de l’énergie à l’échelle mondiale et nationale, etc. Prochaines Permanences : 09 juin 2009 de 11h à 13h, bureau 1 – hall central de la mairie du 18e

PERMANENCES DES ÉLUS DE LA MUNICIPALITE Bureaux des Permanences (Bureau 1) dans le Hall central, rez-de-chaussée. Du lundi au vendredi de 18h à 19h30, le samedi de 10h30 à 12h Pour se renseigner ou prendre rendez-vous, s’adresser à l’accueil soit au guichet soit par téléphone au Tél. 01 53 41 18 18

Été 2009 /

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le bon artisan texte & photoS CÉLINE GUIONNEAU

emmanuelle zysman

des bijouX tout en finesse Elle commence par des études littéraires, elle se tourne ensuite vers le domaine artistique, et apprend son métier en autodidacte.

ée à Paris, elle a d’abord résidé « rive gauche », avant de passer un été dans le quartier Pigalle, c’est là qu’elle décidera de s’installer dans ce quartier, pour son coté insulaire, coupé de Paris, dont le boulevard Rochechouart est la frontière. Il lui arrive de ne pas sortir du quartier durant une semaine, elle le qualifie de «doux pour l’oeil et pour le contact ». C’est

donc au coeur de

officie. Dans le fond de sa boutique, aménagé en atelier, elle et ses collaborateurs fabriquent bagues et sautoirs, marient pierres semi-précieuses et or, assemblent argent et étoiles. Dans cet atmosphère intemporelle aux murs noirs et gris rose, à la lumière des lustres, naissent des bracelets de fils d’or et des liens coton Link, des bagues or et tourmaline rose Raspberry, et des minicréoles à pampilles Melulou. Sa

fut une barrette à cheveux, décorée de satin, et de petites photos en sépia découpées dans un vieil album de famille.

première création

cette bulle de douceur

qu’ il y a dix ans elle crée sa marque d’accessoires féminins. A ses débuts, elle vendait ses bijoux dans les salons et les déposait dans d’autres boutiques. En 2009, sa boutique se spécialise en exposant à la vente ses créations bijoux. Quelques pochettes témoignent du temps où la maroquinerie tenait une place importante dans cet espace. C’est dans la rue des Martyrs qu’Emmanuelle 20 —

Ses préférences vont au diamant brun, gris, miel, à la tourmaline pour la beauté de cette pierre, à la labradorite pour sa couleur grise et ses reflets bleu-vert. A ses yeux, la vertue d’une pierre est celle que le porteur lui donne. Même si elle songe à ouvrir une autre boutique hors de ce quartier, sa priorité sera toujours ici, pour ces couples qui viennent lui présenter le premier

le bon artisan bébé, puis le deuxième... Elle aime la proximité avec ses clients, faire partie d’une histoire qui s’écrit dans le temps, année après année. Ici, le service après vente est sans limite de durée, c’est ainsi que parfois des clients passent la porte pour lui demander de réparer un bijou acheté il y a quatre ans. D’autres viennent pour offrir un cadeau lors d’un anniversaire, d’un baptème. Des souvenirs avec ses clients, elle en a à revendre, comme cette jeune femme célibataire qui acheta un grigri et rencontra l’homme de sa vie une semaine après que le bijou se soit cassé, elle reviendra par la suite commander des alliances; ou ces deux soeurs d’une douzaine d’années venues s’offrir un bijou avec leur argent de poche, sortant leurs billets bien pliés de leurs petits porte-monnaie. C’est ce quotidien qui lui plait. A Noël, après avoir passé trois jours sur la décoration de sa vitrine, elle rentre chez elle, regarde les paquets sous le sapin, et pense à tout les cadeaux qu’elle a enveloppés dans les derniers jours, et qui s’apprêtent à rendre heureux leurs destinataires. En quelques mots, elle crée à partir de ses envies. les contraintes commerciales ? Elle les qualifie de «ludiques». Sa vocation? Parer et embellir les petites et grandes filles.

81, rue des Martyrs Mardi au Vendredi : 11h à 19h Samedi : 12h à 20h Dimanche : 15h30 à 19h

Ses adresses La mascotte 52, rue des Abbesses Des Fleurs pour toi 59, rue des Martyrs Été 2009 /

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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier

Le Terrass Hôtel invente le Summer Lounge Communiqué

La nouvelle adresse pour un après-midi sous le ciel de Paris… Depuis le 6 mai, la plus spectaculaire des terrasses panoramiques de Paris – celle du Terrass Hôtel – est désormais accessible tous les jours de 14h30 à 18h30 (entre les services du déjeuner et du dîner de son restaurant Le Diapason) pour un vrai moment de détente autour d’une nouvelle carte « snacks et boissons », pleine de fraîcheur… Il est donc possible de savourer dans un cadre estival et raffiné, un rafraîchissement, un cocktail maison ou une coupe de champagne, agrémenté d’un snacking maison salé ou sucré selon l’heure et l’envie, en profitant de la vue panoramique sur Paris et ses monuments. Une carte très Summer Lounge : Offrant aux côtés des classiques consommations avec ou sans alcool (de 6 à 15 euros), de délicats smoothies, douze parfums de milk-shakes dont l’étonnante cerise ou encore la pomme verte, des crèmes glacées… des cocktails - création de Jérôme Barthélémy, barman du 12 Cosy Bar - à découvrir (14 euros) tel Le Terrass Cosmopolitan, Le Summer Time ou encore Le Royal Azur. Pour des instants salés, sucrés, « sur le pouce », une carte Snackings Maison orchestrée par Julien Lamarani, le chef du Diapason et son chef-pâtissier Guillaume Gil. 22 —

Vous pourrez déguster, melon-jambon cru, gaspacho, pissaladière maison ou encore gambas croustillantes sauce satey. Et à l’heure du thé ou du goûter : verrine mangue et perles du Japon, macarons framboise-rose ou encore, cake citron-chocolat au lait, financier pistache-framboises. Pour l’apéritif, tranquillement installé dans de superbes canapés, de surprenants cocktails Martini, ou la cuvée Diapason en blanc, rouge, rosé, sauront vous délasser après une journée de travail. Ce Summer Lounge sera assurément l’une des expériences parisiennes incontournables de l’été. Un air de vacances à Paris, un pur moment de bonheur garanti sur le toit de l’unique 4 étoiles de Montmartre, qui cultive depuis quatre générations l’art de recevoir et les arts de vivre à Paris. Tous les beaux jours jusqu’à octobre de 14h30 à 18h30 7e étage du Terrass Hôtel 12-14, rue Joseph de Maistre Tél. 01 44 92 34 00 www.restaurantlediapason.com www.terrass-hotel.com

les bons shops

chine machine

le cafe qui parle

Remontez la rue des Martyrs, arrivé au sommet, vous voici devant le temple du vintage !

Le café ne parle pas vraiment mais s’il pouvait, il dirait ”bienvenue“. À sa place, Cathy et Damien vous accueillent chaleureusement. Le couple a repris l’endroit en 2006. Communiqué par Marion Lécuyer

LE TEMPLE DU VINTAGE

Communiqué par Laurence Yeme

Chine Machine ce n’est pas une friperie ordinaire. C’est une « boutique de style ». Des vêtements et accessoires seconde main vintage et neufs, des créateurs made in USA, des créations, dans un style : « International mais pas français !». Sur les portants, les robes imprimées côtoient les blousons de cuir, sequins pois et liberty, ceintures multicolores ; tout est à des prix ridicules. Vous vous séparez de votre garde-robe ? Ici on ne court pas après les marques, mais on achète ce qui correspond au style. A quelques mètres, une annexe de la boutique concentre les petits prix, 2 euros et 10 euros. Chine Machine c’est toute une ambiance, un tantinet décalée, à l’image de sa clientèle. Et durant l’été, c’est comme à la maison. Martine et Lili ouvrent en nocturne le vendredi jusqu’à 23 h. En plus, elles offrent à boire et à manger. On s’y retrouvera ! 100, rue des Martyrs Ouvert tous les jours de 12h à 20h, achat de vêtements : du lundi au jeudi Et 22, rue de la Vieuville, ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 20 h Tél. 01 80 50 27 66 www.myspace.com/chinemachine

CAFE CHALEUREUX

Tables en bois foncé, murs clairs, la décoration est agréable. Dans la cuisine, ouverte sur la salle, Damien élabore une cuisine inventive au goût du jour. Le chef a travaillé aux États-Unis et au Canada ainsi que dans plusieurs maisons parisiennes. Dans la carte, il a rassemblé toutes ces inspirations donnant aux saveurs traditionnelles des couleurs world. Renouvelée régulièrement, elle fait la part belle aux produits frais et de saison et ne manque pas d’originalité. De son passage à la maison du Danemark, le chef a gardé le goût de travailler le poisson. Une pêche différente est donc proposée chaque jour. Et le porte-monnaie dans tout ça ? Il ne souffrira pas trop ici. Avec une formule du marché à 12,50 euros (entréeplat ou plat-dessert) ou 17 euros (entrée-plat-dessert), vous sortirez rassasié mais pas ruiné. L’atout popularité du Café qui parle, c’est son brunch ”gargantuesque“. Là encore, le porte-monnaie s’en sort indemne. Le buffet salé et sucré à volonté est à 17,50 euros. À ce prix-là, la foule s’y presse le week-end et les jours fériés et il n’est pas rare de faire la queue.

24 rue Caulaincourt Fermé le mercredi et dimanche soir Tél. 01 46 06 06 88 www.cafequiparle.com Été 2009 /

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Vincent Fournier © ©Nadia Elmrabet Été 2009 /

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les bonnes questions Vous êtes ?

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A propos des Bonbons de réductions Utilisez-vous les Bonbons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si oui, combien par mois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quels Bonbons avez-vous utilisé ? ....................................................... Quel type de Bonbons de réductions aimeriez-vous trouver dans le magazine ? (ex. pressing, fromager, etc.) ....................................................... .......................................................

Travaillez-vous dans le 18e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Vos coordonnées (pas obligatoire) Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quelles rubriques du magazine vous intéresse ? ....................................................... .......................................................

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Etes-vous résident du 18e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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bon EN ARRIÈRE texte jennifer guesdon

Le Chevalier de La Barre

Un chevalier qui surgit hors de la nuit… des temps

vant même de savoir que j’allais rédiger cette rubrique, j’avais apprécié la lecture d’un petit recueil d’histoires insolites, en particulier celle de la statue du chevalier François-Jean de La Barre située dans le square Nadar, à deux pas du Sacré-Cœur. Un soir de discussion avec Alexandra, notre commerciale de l’arrondissement, elle m’annonce qu’elle est en train de lire Voltaire et que justement il est question du Chevalier de la Barre. C’est aussi une rue à Montmartre. Bref, trop de coïncidences. Le Chevalier de La Barre fut torturé et décapité à 19 ans. Nous sommes en 1765, le Chevalier de la Barre vit avec son frère chez sa tante, l’abbesse de Willancourt à Abbeville. Le 9 août de la même année, le crucifix de bois qui ornait le Pont Neuf de la ville est tailladé. Incident qui déclenche la colère de l’Église qui cherche le coupable jusqu’à menacer les parois-

siens d’excommunication. La tension monte. Les paroissiens vont alors se souvenir de trois jeunes hommes qui lors de la dernière Fête-Dieu n’avaient pas salué la procession. Trois noms seront donnés. Deux prendront la fuite. La Barre, sans le sou, est accusé, il avait pourtant un alibi. Il sera décapité en 1766, son corps sera jeté aux flammes avec l’exemplaire saisi du Dictionnaire Philosophique. Voltaire tentera de le réhabiliter, mais n’y parviendra pas. Il le sera par la convention le 25 Brumaire AN II (15 novembre 1794). C’est en 1905, date clé pour la laïcité, qu’une statue est érigée devant la basilique du Sacré-Cœur. Symbole très fort, trop fort peut-être, elle est donc déplacée square Nadar en 1926. En faisant un petit bon en avant, nous arrivons en 1941, date à laquelle la statue sera fondue sous le régime de Pétain. Il faudra attendre le 24 février 2001 pour qu’elle soit réhabilitée. Le temps file, pas les symboles.

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le Bon’homme texte & PHOTO jennifer guesdon

B n(s) H mme(s)

Ian brossat vs pierre-yves bournazel Ça pourrait ressembler à un combat de coqs, en définitif il ne s’agit que de politique. Parce que ces deux-là, s’entendent plutôt bien dans la vie de tous les jours. Ils incarnent la fraîcheur.

ses résistants, les guerres anti coloniale, la sécurité sociale et la fonction publique, C’est ça aussi le communisme. En cette période de crise, un changement radical s’impose.

ssurée, la maîtrise des rouages du sérail, des réseaux. Ils sont trentenaires, brillants, vifs et malins. Ian Brossat et Pierre-Yves Bournazel sont les deux présidents de leur groupe au conseil de Paris et vos élus pour vous servir. Le premier vote PCF, le second UMP.

[ Pour la petite histoire, en Mars 2008 Ian Brossat quitte le 14e arrondissement pour s’installer rue Lepic. Il dit facilement qu’il a été parachuté. Avec son minois de titi parisien, large sourire, on lui donnerait le bon dieu sans confession. Pierre-Yves Bournazel est déjà là. La tête haute, sur le terrain. En interview, il a le sens de la formule. J’en retiens une : “Delanoë a les clefs de l’Hôtel de Ville, Vaillant en a un double et moi je veux faire sauter les verrous.”]

Ian, ça veut dire quoi pour toi être communiste en 2009 ? Tu réponds quoi aux attaques concernant le passé du parti ?

Pierre-Yves, ça commence comment la politique pour toi? Penses-tu comme Daniel Vaillant que tu n’as pas “d’existence dans l’arrondissement” ?

Ian : Que c’est un parti en pleine évolution, qu’il ne faut pas oublier la part d’ombre de son histoire tout en gardant en mémoire ses actions comme le front populaire de 1936,

P.Y. : Pourtant l’opposition existe. On est six contre trentesix. On a une obligation d’élu, on travaille. Je viens de la Corrèze, d’un milieu populaire. L’actualité et l’Histoire m’ont

A 40 —

Ian Brossat

29 ans / Taureau / Pacsé

Curriculum Vitae ENS Lyon, professeur de lettres modernes Lycée JeanJacques Rousseau (Sarcelles) Plus jeune Président de groupe au conseil de Paris Première manif à 6 ans, Place Beaubourg pour libération Nelson Mandela Dernier concert Beyonce à Bercy Une adresse l’été en pente douce pour son jambon à l’os et sa purée de marron rouge Ce qu’on dit de toi ces derniers temps «Que du bien, que du bien, que du bien (rires).»

P.Y. Bournazel

32 ans / Vierge / Célibataire

Curriculum Vitae Sciences po Toulouse, Maîtrise de philo sur Kierkgeaard Conseiller en communication de Madame la garde des sceaux, Rachida Dati Dernier concert Polnareff Une adresse Le Piu Grande, 62 rue Caulaincourt Ce qu’on dit de toi ces derniers temps

«Ceux qui m’apprécient disent que j’apporte une nouvelle énergie à l’arrondissement; ceux qui m’apprécient moins disent que je suis un politique comme les autres; vous le voyez j’essaie d’être objectif (rires).» Été 2009 /

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Ian brossat vs pierre-yves bournazel toujours intéressé. Petit, je regardais L’Heure de vérité, j’aurais pu être un commentateur politique. Mon premier tract c’était pendant les législatives de 1993, mais mon vrai premier combat, c’est les dernières municipales. À la mairie du 17e arrondissement, Françoise de Panaffieu m’a donné ma chance sur mon mérite. Je ne suis pas héritier. Ici les choses sont clairement verrouillées, je nous définirais comme une opposition ferme mais pas fermée.

Ian, ça se passe comment ta permanence le vendredi ? Comment tu vois ton rôle d’élu ? Ian : Je tiens la permanence depuis seulement deux mois, j’ai rencontré une soixantaine de personnes. Les problèmes rencontrés sont ceux de l’arrondissement, par exemple le logement. J’ai été très marqué par l’histoire d’un homme de soixante ans d’origine algérienne, qui est en France depuis quarante ans, ancien ouvrier des usines Boulogne Billancourt, “cassé par le travail”, qui vivait dans un hôtel avec une allocation pour adulte handicapé. Je pense qu’il faut continuer à faire du logement social, l’objectif étant d’atteindre 25% en 2014, dans tout l’arrondissement. Le 18e, ce n’est pas comme le 19e, il n’y pas d’explosion de parcellisation en communautés. J’ai été très impressionné pour ma première astreinte d’élu du week-end, il se trouve en plus qu’il y a eu un feu domestique, j’ai joué un rôle de coordination auquel je n’étais pas préparé. C’était très enrichissant..

atouts ne sont pas assez valorisés. Il fait partie des vingt communes les plus pauvres d’Île de France. J’ai le sentiment que les gens se sentent délaissés. Je veux défendre des projets pour plus de sécurité, imaginer des logements, régler les questions de propreté et d’insalubrité. Je veux construire étape par étape. Je suis conscient qu’il faut être un maximum sur le terrain. Je veux des grands projets tout en pensant aux questions pratiques de la vie quotidienne. La vidéosurveillance par exemple, j’y suis favorable. Pas d’idéologique, du pragmatisme. Et du civisme aussi, chacun doit prendre ses responsabilités. Je trouve que la collecte pneumatique organisée par la mairie du 17e est une bonne initiative. Ça vient de Barcelone. Concernant L’emploi, je réfléchis aux métiers et talents qu’il faut attirer. La porte de La Chapelle pourrait être un pôle d’excellence, de recherche pour lutter par exemple contre la maladie d’Alzheimer ou du Sida. Je suis convaincu aussi que les biotechnologies sont les emplois de demain.

delanoë a “ les clefs de

l’Hôtel de Ville, Vaillant en a un double et moi je veux faire sauter les verrous.

Pierre-Yves, tu as la réputation d’une personnalité affirmée, il t’arrive même de claquer la porte du conseil ? Alors quels sont tes projets pour le 18e ? P.Y. : Je défends d’abord l’idée de remettre du politique, du pouvoir dans l’arrondissement. J’aime sa diversité, ses

42 —

”

Bon alors maintenant c’est l’heure «du coup de gueule», alors forcément il y a du pour et du contre ?

Ian : CONTRE La vidéosurveillance, une centaine de caméras avec une forte concentration dans le quartier de la goutte d’or. Coût pour la mairie de Paris : trente millions d’euros. POUR une station de métro supplémentaire à Barbès, sujet pourtant évoqué depuis 2007 en réunion publique avec RATP. CONTRE la vente de produits pour blanchir la peau à Château rouge contenant de l’hydroquinone.. P.Y. : POUR la charte de protection des commerçants de bouche, des artisans, des métiers d’art. POUR le développement économique de la porte de La Chapelle. POUR la vidéo protection dans logements sociaux. POUR une force action propreté. CONTRE une politique de clientélisme.

Été 2009 /

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le bon look Motifs & Mélodies photo Amélie Chassary WWW.AMELIECHASSARY.COM / style Anthony Lee Watson

Anthon Guitariste / compositeur Chemise Scotch Original GDS Pantalon Brums Bazaar chez ROXAN 23 rue Lepic Sifflet musical La Grande Récrée 7-11 bd Barbès

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Noemi chanteuse / comédienne Robe / Pochette See By Chloé chez ROXAN 25 rue Lepic Bijoux E. Biennassis chez Rose Durantin 27 rue Durantin Lieu Parc de Turlure

Été 2009 /

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le Bon écolo texte Caroline Besse / photo ERIC BEAUPRÉ

LE GESTE ECOLO À l’occasion de Fête de la nature, le Muséum d’Histoire naturelle propose aux Franciliens de venir en aide aux scientifiques qui étudient les oiseaux, et particulièrement trois espèces. Vous avez jusqu’au 15 juin pour remplir un questionnaire sur le site internet : www.fetedelanature.com qui sera traité et étudié par les scientifiques du Muséum.

Votre mission ? Observer attentivement ces trois espèces d’oiseaux particulièrement sensibles aux menaces que sont l’urbanisation et la pollution. Rendez-vous sur : www.fetedelanature.com

Le rouge-gorge

L’hirondelle de fenêtre

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Le rouge-queue noir

Tous à la Coopé’

Le café culturel La Coopérative, ne propose que des produits issus du commerce équitable. C’est aussi un lieu d’accueil de nombreuses initiatives en rapport avec l’éthique et le bio. Visite guidée. C’est un petit café aux murs oranges, niché dans la rue Lagille, au fond du 18e arrondissement. La Coopérative, tenue par David Chinaud et Philippe Fontaine, vous accueille avec convivialité, et surtout avec «éthique». Les associés ont ouvert ce café il y a un peu plus d’un an avec un principe simple mais parfois difficile à appliquer : l’utilisation de produits exclusivement issus du commerce équitablew. La majorité de ces produits sont ainsi également labellisés «bio». Du café au sucre, au pain et aux légumes servis en soupe, la qualité des produits est la priorité de La Coopérative. Et les tarifs restent doux. La formule déjeuner n’excède pas 12 euros, et le dessert du jour 3,50 euros. Mêmes les bières sont naturelles et artisanales et servies entre 2,20 euros et 2,70 euros. Et ça marche. Ce «café culturel équitable» attire aujourd’hui de plus en plus de clients. Car ce lieu est aussi un refuge artistique, où viennent régulièrement se produire des groupes, dans la petite salle en sous-sol. La Coopérative accueille des spectacles vivants ou des expositions.

le bon écolo

La première artiste à avoir exposé est leur amie Mis Tic, célèbre pour ses pochoirs essaimés dans les rues de Paris. Le commerce équitable et la culture sont ainsi prioritaires dans ce café qui laisse à disposition des clients des livres sur le principe du book-crossin la possibilité de prendre un livre dans la bibliothèque contre un autre ouvrage. Le jeudi, c’est le club de mah-jong, un jeu de stratégie chinois, qui est à l’honneur. Avec comme principes la solidarité, le respect des travailleurs et l’échange, il était naturel que La Coopérative se transforme une fois par mois en point d’accueil Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) et qu’elle devienne aussi occasionnellement un marché des jeunes créateurs écolos et éthiques. Toutes les initiatives en rapport avec le commerce équitable ou le bio sont ainsi les bienvenues. Programme 3 juin : vernissage des collages de Marie Christian 5 juin : spectacle «Ya du monde au balcon» 6 juin : soirée DJ Rythm n’Blues 12 juin : Afterwork reggae et vente de restauration légère au profit d’une ONG qui travaille avec l’Ethiopie. 19 juin : Guyom Touseul en concert (chanson) 21 juin : Fête de la musique, concert d’un groupe punk rock et soundsystem reggae 26 et 27 juin : Beauéthique, marché des jeunes créateurs

La coopérative 7 rue Lagille, Tél. 01 42 29 26 65 lacooperative@laposte.net www.myspace.com/la_cooperative Été 2009 /

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le conte est bon texte karine couedel / photo www.mellipou.com

Sur les pas de

Marie

danseuse et créatrice de mode Des yeux verts perçants, des jambes interminables, un sourire désarmant et une énergie débordante : Marie Valton c’est tout cela, et bien plus encore.

“A

rtiste multitâches”, cette montmartroise, danseuse de cabaret et de comédies musicales, est en train de devenir une créatrice de mode pour enfants et mamans «girly» dont tout le monde parle. De Bordeaux aux Abbesses, Marie a donné vie à un vrai conte de fée. Rencontre avec une artiste très bohème. Si comme moi, enfant, vous vous preniez pour une clodette. Si comme moi, adolescente, votre idole c’était Jeannifer Beals dans Flashdance. Si comme moi, adulte, vous rêvez devant le documentaire consacré au Crazy Horse. Si comme moi, vous rêvez de croiser la route d’une de ces danseuses capables d’enchaîner french cancan, chorégraphie digne de Madonna, et plateau télé avec grâce et élégance, alors cette rencontre avec Marie vous est dédiée. À tout juste 19 ans, Marie, après un début de carrière de danseuse de cabaret à Bordeaux 48 —

et une farouche envie d’être sur la scène des plus prestigieuses troupes parisiennes, débarque aux Abbesses, “parce que pour moi, Paris c’est forcément Montmartre. Un quartier associé à ma passion de la danse, au monde du spectacle. J’adore ce village […] j’ai construit ma vie ici”, confie-t-elle, songeuse. Ses débuts parisiens la mènent d’auditions en auditions, sans réseau pour lui donner un coup de pouce. Sa détermination, ses talents de danseuse et son charisme lui ouvrent rapidement les portes des Folies Bergères. Elle fera partie de la troupe de la revue French Cancan, chorégraphiée par Kamel Ouali, qu’elle suivra ensuite dans Les Dix Commandements. C’est parti pour des années de tournées, de plateaux télé, de pubs et des débuts de comédiennes. Un premier challenge réussi qui rassure sa famille. “Quand je leur ai annoncé trois mois avant le baccalauréat que je serai danseuse, mes parents n’ont pas sauté de joie, c’est sûr. Heureusement ce sont des parents intelligents et ils ont transformé cette vocation en un défi à relever ; à moi de faire mes preuves.” Son nom sur l’affiche des comédies musicales les plus réputées aura suffi à les rassurer et à lui ouvrir les portes du monde du spectacle, du vrai.

“parce que pour moi, Paris c’est forcément Montmartre”

Un beau jour, elle devient maman, ce qui lui donne envie de se lancer dans un nouveau challenge. Trois mois après la naissance de Maé, la voici créatrice de mode pour bébés et futures mamans. Elle donne vie à Melli POU. Une première collection girly, un brin provoc’, où le léopard flirte avec la cape de bain et où le U.S Army fait son come-back en version pyjama. Marie fait le grand écart entre les contrats de danseuse – on la verra prochainement sur le plateau d’une émission consacrée à Charles Aznavour –, le quotidien d’une jeune maman parisienne et le rythme d’un chef d’entreprise. Du patron, aux croquis mis en forme par l’illustratrice Olivia de Bona, à la distribution, en passant par les âpres négociations avec les fabricants de textile, rien ne lui

échappe. Téméraire ? “Inconsciente plutôt ! Mais ce challenge m’amuse. Et j’adore m’amuser, c’est comme ça que j’ai toujours voulu vivre ma vie.” Danseuse, créatrice ou chef d’entreprise, l’amusement reste le point commun.

son magasin

Homies, 8, rue des Abbesses

sa terrasse

Café le Saint-Jean, 23, rue des Abbesses

son resto

Le Chéri Bibi, 15, rue André Del Sarte

Son livre

Biographie de Françoise Hardy

sa musique

Benjamin Biolay

Été 2009 /

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le casse bonbon texte jennifer guesdon / photo Thibaut voisin

n i d r a j ire n u t Cx'etsraordina BUTTE e SUR LA POLEMIQUE

La cité des artistes, jadis fréquentée par Gérard de Nerval, Toulouse-Lautrec, Renoir et Modigliani, accueille aujourd’hui une quarantaine d’artistes au cœur d’un site unique de 600 hm2 au cœur du vieux Montmartre. Mais la construction d’un nouveau square réveille un jardin secret bien gardé. Depuis 1999, c’est plutôt devenu «la cité interdite». Fermée au public, la gestion d’une partie des logementsateliers a été confiée par la ville de Paris à la CIA (Cité internationale des arts). Notre casse bonbon du mois s’appelle Alain Letoct, membre actif du comité de sauvegarde, il dénonce l’abattage successif d’arbres depuis février 2008 et voit «derrière l’arbre une véritable forêt». Il s’interroge sur les tenants et aboutissements d’un projet de square de 600 m2 au sein de la cité. «Quel est l’intérêt d’en construire un de plus alors qu’il y en a déjà deux à proximité, Suzanne-Buisson et Constantin-Pecqueur ? C’est absurde. Le projet du square Norvins cache un pro50 —

jet plus global.» Il dénonce un projet d’espace vert de 2500 m2 et un bâtiment de 2000 m2 et il rappelle que les bâtiments et l’espace vert sont classés protégés. «Nous ne sommes pas opposé à ce que la cité soit mise en valeur ni qu’elle soit ré-ouverte, je souhaite juste une plus grande concertation et qu’on éclaircisse ce dossier.» Alors bien décidé à faire la lumière sur cette affaire, le comité lance une pétition pour en finir avec l’abattage des arbres, sur le site : http://www.gopetition.com/petitions/sauvons-lesarbres-de-montmartre.htlm. Bon je reconnais l’adresse est un peu longue, mais si vous sentez concerné par cette histoire, et si vous avez envie de participer au débat, exprimez-vous ! Signez. Ou pas.

la bonne séance textes miliani benzersa

Etreintes brisées Pedro Almodóvar

VENGEANCE Johnnie To

En salle actuellement / Durée : 2H09 Comédie Dramatique

En salle actuellement / Durée : 1H48 THRILLER

« C’est une déclaration personnelle, ma déclaration d’amour au cinéma » a proclamé Pedro après la présentation de son film au Festival de Cannes. Son nouveau film nous conte l’histoire d’un amour brisé entre un réalisateur et une actrice débutante Lena, amante d’un homme mûr richissime devenu ultrapossessif. Le style visuel de Pedro Almodóvar est reconnaissable au premier regard ; et c’est pour cette raison que ses aficionados affichent toujours le même enthousiasme en retrouvant son cinéma. Cette nouvelle histoire n’est qu’un prétexte pour organiser des mises en abyme et rendre hommage au cinéma. L’idée n’est pas neuve, surtout chez Almodóvar qui ne se cache jamais lorsqu’il fait des allusions, des références, ou des autocitations. Ses films s’offrent désormais comme des sommes. Une fois qu’on les a découverts, on a immédiatement envie de les revoir pour déceler tout ce que l’on n’a pas pu saisir au premier coup d’œil. Etreintes brisées est peut-être l’un de ses derniers films les plus accrocheurs où, comme dans La Mauvaise Education, la création devient un produit stimulant et engendre un labyrinthe d’intuitions. Un clin d’œil à Femmes au bord de la crise de nerfs, judicieusement placé vers la fin, rappelle à la dernière minute que s’il est aujourd’hui rongé par le spleen, l’ancien enfant terrible de la Movida n’a pas oublié non plus qu’il savait faire dans les années 80 des comédies provocatrices, hystériques et échevelées. C’est l’une des raisons pour laquelle son cinéma a été plébiscité à Cannes et ailleurs.

Grand fan de Jean-Pierre Melville, le maître du polar hongkongais destinait ce nouveau film à son idole de jeunesse Alain Delon. Suite à son refus les producteurs français de Vengeance se sont tournés vers notre rocker national Johnny Hallyday qui désire poursuivre avec constance sa carrière d’acteur après sa tournée d’adieux de chanteur. Sur une histoire classique de vengeance, To séduit par le traitement virtuose de l’action déployée dans trois séquences de gunfights inventives qui témoignent une nouvelle fois d’un sens de l’espace inégalé. Après la dizaine d’excellents polars qui nous sont arrivés en France sur la quarantaine de films tournés en 20 ans, To arrive encore à surprendre dans la chorégraphie des fusillades par un travail renouvelé et inspiré sur les figures de style du polar, de la caractérisation des gangsters au duel final. De plus la perte progressive de mémoire du héros a des incidences narratives comme visuelles intéressantes. Comme souvent chez To, les fusillades sont entrecoupées de moments burlesques où les personnages révèlent leur passé, leur intériorité autour de bons plats par exemples. Regard bleu laser, Johnny Hallyday joue la retenue et laisse passer peu d’émotions, statisme contrebalancée par la composition plus nuancée de ses partenaires chinois (les fidèles Anthony Wong, Simon Yam…). S’il n’égale pas la qualité d’œuvres antérieures comme les récents Election et Exilés, Vengeance se présente comme une bonne introduction au travail de Johnnie To, l’un des meilleurs artisans du polar made in H-K. Été 2009 /

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les bons petits diables textes Valérie vecchioni www.lesyeuxenmirettes.fr

Home Sweet Môme Dans le virage de la rue Lepic, une jolie devanture aux couleurs acidulées attire l’œil.

epuis août 2002, Home Sweet Môme a élu domicile ici, à l’écart du tumulte de la ville. Home Sweet Môme porte assurément bien son nom. Dans un esprit toujours coloré et pétillant, on y trouve pléthore de jeux, vêtements et accessoires pour les enfants de 0 à 8 ans. Et tout d’abord BonApPétit la marque «fait maison», Emmanuel Aucler et Alexandra Vatimbella trouvent ici un véritable laboratoire où tester leurs idées avant la diffusion. Ainsi cette année, des bavoirs à manches longues, et des attaches tétine, faisant office de doudous, sont venus enrichir la gamme des utilitaires : couverts, bavoirs, etc. Pionnière des kidstores, la boutique sait dénicher de nombreuses marques pointues tout en diffusant de grandes enseignes. Ainsi, on trouvera le Loup Bar de Gwénaël Malcorpi, les doudous Déglingos, les cirés et bottes pirates ou grenouilles du néerlandais Kidorable, etc. Ah ce qu’on ne ferait pas pour nos mômes. 52 —

61, rue Lepic, Ouvert tous les jours de 11h à 19h

paroles d’enfants Parc de la Turlure, un dimanche «Moi, je suis un grand» (Marius 6 ans, un air bravache). Ah oui, mais ça veut dire quoi être grand ? «Ça veut dire qu’on peut faire plein de choses, comme l’ordinateur» (Juliette, 3 ans et demi), et de préciser «Mais tu sais, parfois, même les grands, ils se trompent ?» Non !? «Si, parfois, les papas et les mamans, ça fait des bêtises» (Pablo, 4 ans). «Oui et être petit, c’est bien aussi. On joue. Les grands, ils jouent même pas» (Etienne, 5 ans). C’est vrai ça !

les bons petits diables

Dessine moi un… La Halle Saint-Pierre consacre chaque année quatre grandes expositions à l’art brut et singulier.

usqu’au 21 août, Anselme Boix-Vives y est à l’honneur. Les enfants de 6 à 12 ans sont invités à explorer son univers coloré au cours d’ateliers bien pensés.

Tout en explorant une vaste gamme de techniques, les enfants jouissent là d’une grande liberté pour créer leur propre œuvre en s’inspirant du travail du peintre. L’animatrice encourage tout en rappelant l’essentiel : «on est là pour faire des expériences, pas pour sortir un chef d’œuvre.» Ah bon ? Dès lors, on ne change pas de feuille, on poursuit ses explorations jusqu’à ce que l’on soit satisfait du résultat.

Tout commence par une visite de l’exposition. Après un bref rappel biographique, l’animatrice guide les enfants dans leur découverte des œuvres : «avez-vous remarqué à quel point les tableaux de Boix-Vives sont remplis ?», «comment représente- t-il la joie ?», «vous voyez, là, il a utilisé une technique différente», etc.

2 rue Ronsard,

Puis, chaque enfant choisit l’animal familier ou exotique qui lui plaît et dessine son contour avant de gagner la vaste salle où commencent les choses sérieuses.

Tél. 01 42 58 72 89 Ouvert tous les jours de 10h à 18h, ateliers individuels le mercredi après midi à 14h30 Durée 1h30, 8 euros, de 6 à 12 ans

À la fin de l’atelier, les enfants ne sont pas peu fiers de signer leur œuvre. Et oui, aujourd’hui, les singuliers artistes, c’étaient eux...

Été 2009 /

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le Bon agenda AGENDA des manifestations culturelles dans le 18 e Concert ------------------------------------------------------------------01 & 02/06 Thomas Verovski au Lavoir Moderne 02/06 Snow Patrol à l’Elysée Montmartre 02/06 Les Zéphémères 2009 au Trois Baudets 03/06 Shakaponk à l’Elysée Montmartre 03/06 Azyl et Bonjour Brumaire au Trois Baudets

03/06 Gallows et Guests au Divan du Monde 03/06 Les Mauvaises Langues à la Boule Noire 04/06 Aloha From Hell / Cupofty à la Boule Noire 04/06 Naïve New Beaters à l’Elysée Montmartre 05 au 26/06 Caroline Loeb au Théatre Galabru 06/06 Mahaleo à la Cigale 06/06 FallenFest à la Boule Noire 06/06 Imbert Imbert au Trois Baudets 06/06 Tefa au Théatre des Abbesses 07/06 Spoke Orchestra au Trois Baudets 09 & 10/06 Charlie Winston à la Cigale 09 & 10/06 And Also The Trees au Lavoir Moderne 09 au 20/06 Nicolas Jules au Trois Baudets 10/06 Java à l’Elysée Montmartre 10/06 You Me at Six au Divan du Monde 11/06 Gavin DeGraw à la Cigale 11/06 Retour aux Sources à l’Elysée Montmartre 12/06 Kokia à la Cigale 12/06 Elmer Food Beat à l’Elysée Montmartre 13/06 FallenFest à la Cigale 13/06 Naosol & The Waxx Blend à la Boule Noire 13 & 14/06 Emergenza à l’Elysée Montmartre 54 —

13/06 Le Bal (Soirée dansante) (23h30) à l’Elysée Montmartre 15 & 16/06 Iurie Bors Orchestra à la Cigale 15/06 Pony Pony Run Run à la Boule Noire 16/06 Rriiccee à la Boule Noire 16/06 Hatebreed / Terror / Arkangel à l’Elysée Montmartre 17/06 Medine à la Cigale 18/06 Sebastien Schuller à la Cigale 18/06 Talib Kweli / Idle Warship à l’Elysée Montmartre 18/06 Ptit Bazar au Lavoir Moderne 19/06 Loo Grant à la Boule Noire 19/06 Little Big, Compagnie Jazz et autres expérimentations au Lavoir Moderne 22 & 23/06 Justin Nozuka à la Cigale 23 & 24/06 The Serge Gainsbourg Experience Concerts Initials BBB au Trois Baudets 24/06 Cock Robin à la Cigale 25/06 Revolver à la Boule Noire 25/06 Soirée Longueur d’Ondes Jonaz et Java au Trois Baudets 26/06 Mo et 3 minutes sur Mer au Trois Baudets 27 & 28/06 FallenFest à la Cigale 27 & 28/06 Emergenza à l’Elysée Montmartre 27/06 Le Bal (Soirée dansante) (23h30) à l’Elysée Montmartre 27/06 Gaspard la Nuit au Trois Baudets 29/06 The Pretenders à l’Elysée Montmartre 30/06 Mariscal et Clarys au Trois Baudets

le bon agenda Théâtre ------------------------------------------------------------------Du 03/06 au 04/07 Tailleur pour Dames Théatre Galabru, 21h15 Du 04 au 13/06 Vos 2 Vils, Funambule-Montmarte Jusqu’au 13/06 Bienvenue chez les Chipies, Théatre des 2 Anes Jusqu’au 20/06 Play Strindberg Théatre de l’Atalante Jusqu’au 21/06 La Version de Browning Théatre Pixel Jusqu’au 21/06 Les dimanches de l’Humour, Théatre Pixel Jusqu’au 22/06 À Quoi ça Rime, Théatre Galabru, lundi 19h Jusqu’au 24/06 L’Inattendue, Funambule-Montmarte Jusqu’au 25/06 Je suis une Pincesse Bordel, Théatre Galabru, 19h30 Jusqu’au 26/06 Huis Clos, Théatre Pixel Jusqu’au 27/06 Baby Doll, Théatre de l’Atelier Jusqu’au 29/06 Les Copropriétaires Théatre Galabru, 21h30 Jusqu’au 30/06 Les Chanteuz’, Théatre Galabru, 21h30

Du 23 au 26/06 Johanne Saunier au Théatre des Abbesses Du 25 au 27/06 Madame Moucha Beurre au Trianon Jusqu’au 27/06 Elisabeth Buffet 22h, Théatre de Dix Heures Jusqu’au 28/06 Verino 19h, Théatre de Dix Heures Jusqu’au 28/06 Donel Jack’Sman 20h30 Théatre de Dix Heures Jusqu’au 28/06 Cette nuit j’ai révé de toi Théatre Galabru 30/06 Vincent Dunoyer, au Théatre des Abbesses Jusqu’au 10/07 Capitaine des Cabarets, au Théatre de la Reine Blanche

spectacle ------------------------------------------------------------------Jusqu’au 05/06 Escales Orientales, au Théatre de la Reine Blanche 05/06 Only French Festival, avec Swift, Nicolas Fraissinet, Orly Chap, Martial, à la Boule Noire Du 06 au 13/06 Les 3 Cols, avec Julien Bianchetti, au Funambule-Montmartre 11/06 Les Elles, au Lavoir Moderne Parisien 11/06 Nuit Blanche à l’Absinthe, au Théatre de la Reine Blanche 13 & 14/06 Géneration Mylène, Spectacle Musicale, au Trianon Jusqu’au 19/06 Princesse cherche…, au Théatre de la Reine Blanche Jusqu’au 21/06 Mamane Malmène les Mots au Lavoir Moderne Parisien

Enfant ------------------------------------------------------------------Jusqu’au 27/06 Le Pays de Rien au Théatre Galabru Jusqu’au 28/06 C’est Quoi ton Toit à Toi, Spectacle de Marionnette, au Funambule-Montmarte Jusqu’au 28/06 La Princesse et le Plombier au Funambule-Montmarte

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29, rue des Abbesses ☞ 01 42 55 94 45

V I CTO R IA

le diapason

L’ATE LI E R G E NTLE M E N

NATAS HA FAR I NA

BALA D I FFUS I O N

O PTA C R EATE U R S

12-14, rue Joseph de Maistre ☞ 01 46 06 72 85

70, rue Lepic ☞ 01 42 51 56 11

33, rue Véron ☞ 09 50 99 33 30

17, rue Caulaincour ☞ 01 42 52 54 79

25, rue des Abbesses ☞ 01 42 62 71 42

29, rue Lepic ☞ 01 42 62 20 87

BARATHYM

B O DY M I N UTE

casa lola

C O M PTO I R JO FFR I N

SM O OTH I N TH E C ITY

H O LI DAY I N N - GC - Paris Montmartre

i m m opolis

LA P I S C I N E (BAR)

q uick

82, bd de Clichy

12, rue Francoeur ☞ 01 42 55 42 41

S HAU NA G I E SB R E C HT 24, rue Véron ☞ 01 42 58 52 41

28, rue Hermel ☞ 01 46 06 40 25

le café q ui parle

24, rue Caulaincourt 01 46 06 06 88

11, rue des Abbesses ☞ 01 83 56 56 55

Lui… L’insolent

15, rue Caulaincourt 01 53 28 28 31

23, rue Damrémont ☞ 01 44 92 33 40

O KA-E R I

6, rue Aristide Bruant 01 42 23 70 83

105, rue Caulaincourt ☞ 01 53 41 33 00

58 —

la preuve par 9

5, rue Damrémont ☞ 01 42 62 64 69

3, rue Cauchois ☞ 01 42 23 42 42

48, rue du Poteau ☞ 01 53 41 60 56

par l’obj et

103, rue Caulaincourt ☞ 01 44 92 09 34

2, rue Ramey ☞ 01 42 54 61 31

le z ouave des abbesses 8, rue Durantin Tél. 06 07 08 02 77

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêt gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales.

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