Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef Karine Couëdel redac@lebonbon.fr Direction artistique Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr Graphiste Aurélie Vitoux / hello@aurelievitoux.com Rédaction Kitty Balt, Julien Chavanes, Amandine Cochin, Carole David, Aurore de Cosnac, Laurence de la Chaise, Alice Gazio, Doris Hémar, Céline Lepan, Annabelle Poquillon, Cécile Polard, Bernard Vassor, Laurence Yème de Beuil. Photographes Alain Delorme, Amélie Chassary, Vincent Fournier, Alice Gazio, Doris Hémar, Thomas Nivière, Nathalie Sanchez. Illustrateurs Édouard Baribeaud, Guillaume Ponsin. Styliste Anthony Lee Watson Remerciements Voyelle Acker, Shopi rue des Martyrs designanddesign.com, Marine Vandeville, Poulain & Proust, Human Capital. Publicité Lionel Ponsin 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr Petites annonces annonces@lebonbon.fr Imprimeur Centre Impression © Le Bonbon et les auteurs, tous droits de reproduction réservés. Le Bonbon n’est pas responsable des textes, photos et illustrations publiés, qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Le magazine décline toute responsabilité quant aux manuscrits et photos qui lui sont envoyés. Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépot légal : à parution
édito “bon” jour
C’est la rentrée pour tous ! Les petits avec leur cartable dix fois trop grand et les grands avec leur minois bronzé qui aimeraient redevenir des petits…
Ce mois-ci dans le Bonbon, partez à la rencontre de l’étonnante Olivia Adriaco et traversez le monde oriental grâce aux frères Heratchian. Egalement à la une ce mois-ci, un endroit merveilleux : Rrose Sélavy, pour se réveler des talents créatifs insoupçonnés ; nous avons également testé pour vous les meilleurs brunchs de notre quartier préféré et découvert la jolie petite «boutique écrin» de Mademoiselle Ariane. Sans oublier le monde délicieusement acidulé d’Aurore Capucine… Nous avons décidé de faire légèrement évoluer notre concept : maintenant il vous suffit de prononcer le mot magique “le Bonbon” pour bénéficier des offres de vos commerçants préférés ! En clair il n’est plus nécessaire de détacher les petits bonbons de réductions, juste de susurrer leur nom ! Nous dédions ce Bonbon du mois de septembre à Josiane Molard (citée par erreur dans un article), qui a tant fait pour la rue des Martyrs. C’est l’un de nos plus anciens commerces qui tourne la page et nous lui souhaitons une retraite douce et agréable. Nous tenons enfin à remercier du fond du coeur les pigistes, photographes, graphistes et toutes les personnes qui travaillent bénévolement pour le Bonbon, juste pour le plaisir de donner encore plus de couleur à notre quartier.
Amicalement,
Jacques de la Chaise
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leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons
1 choisissez
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Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.
Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.
descriptif d’un
Détachez
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profitez
Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !
Bonbon
Enseigne
Le nom du commerçant
a l’étage by arnaud
Avantage
Définition du type d’offre
-50% sur la couleur racine
Description
Le type de commerce
Coordonnées
Adresse et téléphone 4—
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Espace coiffure 34, rue Jean-Baptiste Pigalle - Tél. 01 48 74 23 23
sommaire septembre 2009
Page 6. olivia
Page 36.
adriaco
muffins salés
Page 5. Le Bon Timing Page 6. La Bonne Étoile Page 8. Le Bon Commerçant Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon Fil
Page 12. au
lac de van
Page 38. aurore
capucine
Page 18. Le Bon Artisan Page 20. Les Bons Shops Page 23. les Bonbons Page 34. Le Bon’homme Page 38. Le Bon Look Page 40. Le Bon Écolo
Page 18.
katia kermoal
Page 44. visière
et vichy
Page 42. Le Conte est Bon Page 44. Le Casse Bonbon Page 46. Les Bons P’tits Diables Page 48. Le Bon Agenda Page 50. Les Bons Tuyaux Page 52. Les Bonnes Adresses septembre 2009 |
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Les enquêtes de l’inspecteur
Bonbec
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le Bon Timing les évènements de la rentrée à ne pas manquer concert
©Thimotée Rolin
le petit bar de Michel et Anthony est fréquenté par la jeunesse mode, psyché et rock’ n roll actuelle. On y côtoie autour d’un cocktail ou d’une pinte les jeunes stars des groupes d’aujourd’hui et de demain venus en vespa ou Mustang classieuse écouter les disques vinyls… 7, rue de Douai Le 12 septembre, 18h00 - 2h00 www.myspace.com/bar_nenousfachonspas
humour
FLOrENCE FORESTI L’humoriste favorite de Laurent Ruquier présente « The Mother Fucker Tour », son nouveau
© Renaud Corlouer
spectacle au Palace. Celle qui s’est fait connaître en interprétant une galerie de personnages hilarants dans les émissions « On a tout essayé » et « On n’est pas couché », revient scène avec un one woman show piquant À partir du 29 septembre au Palace 8, rue du Faubourg-Montmartre
Plus d’infos : www.theatrelepalace.fr
spectacle
DITA VON TEESE Après le Crazy Horse, l’effeuilleuse la plus people
©DR
du moment revient sur une scène parisienne. C’est au Casino de Paris cette fois-ci qu’elle remet au goût du jour le strip-tease classieux. Avec la Gentry Revue de Paris, c’est l’effeuillage burlesque des années 1900 qui fait son come-back. Elle y présentera son nouveau numéro : « The Opium Den » Du 7 au 17 septembre au Casino de Paris
Plus d’infos : www.casinodeparis.fr
exposition
© Natalia Taravkova
Soirée « CHOUETTE, C’EST LA RENTRÉE » Dans un lieu consacré aux films cultes des 60’s
Pénétration de Natalia Taravkova La Galerie Russian Tea Room, spécialisée dans la création russe contemporaine, présentera cette rentrée la première exposition personnelle de Natalia Taravkova. Cette jeune artiste, avec l’académisme de la peinture classique, invente des formes vivantes qui nous absorbent tout en douceur. Pour sa première exposition à la RTR galerie, elle va donner vie à des choses « faisaient partie des murs » Du 10 septembre au 18 octobre à la galerie RTR septembre 2009 |
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lA BonNE ÉTOILE texte karine couëdel / photo blondie
olivia Adriaco C’est à la télé – M6 puis Vidéo Gag sur TF1 – que l’on a fait sa connaissance. En vacances momentanées de programmes audiovisuels, Olivia Adriaco s’adonne pleinement à ses premières amours : la musique. “ Seven Heaven ” son second album est dans les bacs. L’occasion d’une rencontre en toute simplicité.
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idi. C’est « Au rendez-vous des artistes » que nous nous retrouvons. Elle arrive telle que j’ai l’habitude de la croiser dans le quartier : accompagnée de son chien Punky. Ravie de parler de son nouvel opus, et de son quartier. Il y a neuf ans déjà qu’elle a quitté son petit appartement de la rue Lepic pour s’installer dans le 9e. Famille recomposée oblige elle avait besoin d’espace. Un peu mamma, elle a transmis son pied-à-terre montmartrois à sa grand-mère ; à laquelle elle rend visite tous les jours ou presque. Elle est comme ça Olivia, elle s’expose comme animatrice télé mais cache bien ce qui fait sa vie. Et elle est riche cette vie de parisienne du 9e, et surprenante. Qui se serait douté que celle qui fut révélée au grand public pour avoir animé Hit Hit Hit Hourra, Destination Musique, Hot Forme ou encore Vidéo Gag, avait déjà dix ans de musique derrière elle lorsqu’elle devient une des animatri8—
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ces préférées de la petite chaîne qui monte. Et pourtant, son parcours de musicienne-interprète est tout ce qu’il y a de plus académique. Piano, solfège, guitare, Olivia suit ses cours de façon studieuse et quitte très tôt ses parents pour intégrer l’Ecole du Spectacle et le Conservatoire d’Art Dramatique, avec comme objectif de rentrer Rue Blanche. Finalement la musique aura raison de ses ambitions de comédienne. Elle fait alors partie d’une troupe de chants, et participe pendant près de six ans aux tournée RMC. Elle a 17 ans quand sort son premier 45 tours. Tour à tour artiste-interprète, voix pour des choeurs et des pubs, elle vit de la musique pendant une dizaine d’années. La suite télévisuelle on la connait. Pour autant, elle ne quitte pas l’univers de la pop et du rock. Et puisque les majors ne lui proposent que de jouer la blonde au service d’un girls band, elle fera son bout de chemin musical sans elles ; mais avec de vrais musiciens, en Angleterre la plupart du temps. Toujours équipée d’un magnéto, elle compose partout et nourrit son univers pop-rock teinté de blues à sa manière. Son ami de toujours, Paul Ives écrit les textes. Quand il disparait il y a quelques mois, elle se sent orpheline et décide de lui dédier son deuxième album. « Seven Heaven » sort sans le soutien de l’industrie du disque mais connait un vrai succès sur MySpace, en attendant de vivre sur les scènes parisiennes et de province dès cette rentrée.
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olivia adriaco Quand elle ne compose pas, Olivia organise son quotidien entre son quartier parisien et son havre de paix du Pays basque, où elle s’adonne à une de ses autres passions : le jardinage. On est loin de l’image glamour ? Et alors ? « Pas besoin d’être quinquagénaire, moustachu, bedonnant et affublé d’un chapeau de paille pour jardiner. » s’amuse-t-elle à rappeler. Son appartement de la rue de la Tour d’Auvergne ne lui permettant pas d’exprimer ses talents de paysagiste, elle s’évade en montant à cheval dans la région parisienne. Des activités qui reflètent bien son tempérament et ses engagements. Marraine de « Afrique SOS Sahel » depuis quatre ans, militante à la SPA, elle lève des fonds et suit de près des projets humanitaires. Dont le jumelage entre des écoles sénégalaises et françaises autour d’un projet pédagogique sur l’arbre. « Je milite pour protéger l’innocence. » Elle est comme ça Olivia Adriaco, surprenante. Quand vous la croiserez au marché Trudaine ou chez le boucher de la rue des Martyrs, vous saurez désormais ce que cachent cette blondeur et ce doux sourire…
son poissonnier Poissonnerie Bleue 5, rue des Martyrs
son Boucher La Poularde Saint-Honoré 23, rue des Martyrs
ses fromagers Rue des Martyrs & Producteur de chèvre au bout du marché Trudaine le vendredi
ses livres La Route de Cormac MacCarthy Tout Gabriel Garcia Marquez 10 —
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Toujours équipée d’un magnéto, Je compose partout
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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
Le Rhône en Bouche Amateurs de bons crus, à vos tire-bouchons. Le 9e se dote d’un nouveau bar à vins, spécialisé dans les côtes du Rhône. Le tout dans une ambiance des plus intimistes. Le Rhône en Bouche est le nouveau bar à vins du 9e, rue Henry Monnier. Qu’y boit-on ? Des côtes du Rhône, bien sûr ! Les vins préférés de Michel, le propriétaire. On achète le vin à emporter, ou on le consomme sur place. Les bouteilles vont de 4,80 à 109 €. Et le droit de bouchon est de 7 €. Vous pouvez donc déguster une excellente bouteille à 116 €. C’est cher, mais à étiquette égale, ça l’est moins que si vous la dégustez dans un restaurant. Deux mois que Michel a ouvert et il a déjà ses habitués. Il faut dire que dans sa cave, il n’a que du bon! « Chaque bouteille, je l’ai goûtée, choisie, sélectionnée. Il n’y a aucune fausse note. » Alors pour accompagner ses vins, Michel a voulu une restauration de qualité. Il a engagé un très bon cuisinier et il fait lui-même son marché tous les jours rue des Martyrs. « Comme ça, j’ai l’assurance d’avoir des produits frais. » Et pour preuve : pas de congélateur à l’horizon, et un plat du jour différent tous les jours ! Aujourd’hui, 12 —
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ce sera travers de porc, sauce au miel, pommes maximes, le tout à 13,50 €. Également à la carte, verrines, terrines, assiettes de fromages, de charcuteries et des desserts, qui évoluent chaque semaine. « Ce sont les plats qui sont au service du vin, pas l’inverse. » On vient forcément à Rhône en Bouche pour déguster un bon cru, Michel ne sert ni de jus de fruits ni de soda. Une carafe d’eau à la rigueur mais camouflée dans une bouteille de vin. La salle peut contenir 20 places. Une surface souhaitée par Michel pour pouvoir être proche des amateurs. Car ce qui lui plaît, c’est parler de ses bouteilles. Et ses clients, ce sont des bons vivants de tout âge. « La majorité ont plus de 40 ans, mais j’ai eu la surprise d’avoir des jeunes qui aiment le bon vin. » Ce nouveau bar à vins au décor sobre et élégant est un endroit convivial, idéal pour boire un verre. Cécile Polard
20, rue Henry Monnier 01 40 16 41 77 Cave ouverte de 10h à 14h30 et de 16h à 23h. Restauration de 12h30 à 14h et de 19h30 à 23h
les bons shops
Mady boutique
Elle et Lui Photographie
Corinne et Thierry ont fait leur entrée rue Condorcet le 12 juin dernier avec une boutique spécialisée dans les chaussures et accessoires de danse.
Dès la vitrine, appareils photo Leica (évidemment nous sommes chez un distributeur exclusif Leica !) et photos de mariage aux sourires épanouis attirent l’œil…
Mady boutique fournit les cabarets parisiens, les revues, les danseurs professionnels, les écoles de danse, les transformistes, les mannequins, les photographes… et bichonne également une clientèle de marcheuses parisiennes, coquettes ou classiques qui se donnent rendez-vous à cette adresse. Il y en a pour tous les goûts. Claquettes, chaussures de danses latines, de tango argentin, flamenco, danse de salon, salsa, swing, rock, training, demi pointe, modern jazz, bottines, tous les modèles sont ici personnalisables : cuir, tissu, strass, boucles, couleur, choix du talon de 4 à 10cm… Corinne et Thierry vous guident avec passion et professionnalisme. Mady boutique, c’est aussi un éventail d’accessoires pour cabaret : plume, strass, collier, boucles d’oreilles, couronnes, diadèmes, boa, toupet, casque, col, manches, qui viennent nous apporter un air de fête. À noter que la location des fournitures est possible, sauf pour les chaussures. Cet été on va tous danser sous le soleil de Paris sans avoir mal aux pieds! Carole David
A leurs côtés, quelques livres (photo évidemment) disposés pour satisfaire les attentes des moins passionnés, et les précieux albums de cuir Bandinelli, faits main en Italie. Des photographies de reportage donnent du cachet aux lieux. Plus qu’une boutique, « Elle et Lui » c’est un couple d’abord, une équipe de 4 personnes polyvalentes, des photographes professionnels ensuite qui partagent avec vous expérience et pratique. De la vente, à la photographie de reportage et de studio et à la réalisation de vos tirages numériques, ils investissent plusieurs créneaux. Je descends à la cave où la visite continue. Je regarde des photographies défiler sur le seul projecteur Leica visible à Paris et l’imagine investie de passionnés, échangeant autour d’un verre… « Lui » m’explique le concept original du cycle d’exposition qu’il a inauguré où le photographe projette lui-même et en les commentant ses propres photographies. Echange, partage et convivialité autour de la photo, voilà ce que « Elle et Lui » souhaite offrir ; déjà bien implantés dans le quartier ils semblent y parvenir… Céline Lepan
TOUT POUR LA DANSE ET LE SPECTACLE
28, rue Condorcet / 01 53 16 10 55 madyboutiqueparis@gmail.com Du mardi au vendredi de 11h à 19h Le samedi de 10h30 à18h
Autour de la photo
59, rue Condorcet / 01 53 21 01 42 Du lundi au samedi : du 10h30 à 19h30 http://groups.google.fr/group/elle-et-lui-photographie-leica-paris?lnk=srg septembre 2009 |
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le Bon commerçant texte Annabelle Poquillon / photo vincent fournier
Une ambiance aux senteurs épicées, prenante, délicieux et nostalgique rappel d’origines lointaines ou de voyages envoûtants… Envie de picorer des olives de toutes sortes, des fruits secs, de découvrir le véritable goût du Tarama, de déguster un de ces « beureks », délicieux feuilleté à la féta, aux épinards, à la viande ? Envie de s’échapper, de retrouver ses souvenirs d’enfance ou la douceur de ses dernières vacances ? De jouer le twist de l’exotisme dans vos dîners, de compléter, d’échanger vos recettes ?
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ujourd’hui, il fait gris et vous avez décidé de concocter un repas sans queue ni tête, très parfumé, de surprendre les habitués du rôti-haricots verts-pdt (pomme de terre, c’est comme cela qu’on le prononce maintenant !). Libérez-vous !! Osez cuisiner le houmous à la libanaise ; risquez une autre interprétation de la ratatouille en vous lançant dans la chakchouka tunisienne : jouez avec le paprika et le tabel ; relevez votre triste dos de cabillaud avec du citron confit ; attaquez-vous aux falafels sans avoir peur de ne jamais trouver de tahina (pâte de sésame) ; terminez sur une note sucrée avec une crème au safran, délicieuse et simple recette grecque où le goût fin de l’épice liée aux raisins de Corinthe et aux amandes caramélisés devrait réjouir vos convives. Et pour couronner le tout, offrezvous un moment de détente et de douceur
avec des éponges naturelles. Ne soyez pas si perplexe : ce joyeux « bazar » n’est pas qu’un vieux souvenir, isolé par de nombreuses années ou kilomètres ; il existe encore et se trouve à deux pas de chez vous. Pour le découvrir, il vous suffit de franchir la porte de « Heratchian Frères, épicerie fine orientale » pour plonger à nouveau au cœur de toutes les saveurs issues du bassin méditerranéen – de l’Italie, à la Tunisie, de la Yougoslavie, au Liban, de l’Égypte à la Grèce. Ce merveilleux endroit – hors d’âge – doit sa longévité à des hommes et des femmes qui croient plus que tout au « charme humain d’un regard sincère ». Georges Kourounis nous y a accueilli et dévoile pour vous l’âme de cette institution du 9e, bientôt centenaire ! Quand avez-vous connu Hératchian Frères ?
Le commerce de produits alimentaires orientaux, dont je suis aujourd’hui l’exploitant et le propriétaire, existait déjà bien avant la guerre. J’étais enfant alors et, avec ma mère, nous allions faire des achats de denrées pas toujours faciles à dénicher à l’époque. Nous allions donc chez l’« arménien »… Toutes les langues proches orientales étaient couramment parlées, aisément, dont le grec ma langue natale. Les frères Heratchian et leur personnel, à eux tous, entremêlaient les langues, une bonne douzaine au total. Le commerce avait été créé en 1925 par septembre 2009 |
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Au lac de Van / HERATCHIAN Frères
Garagone et Heratioum Heratchian. Les deux frères étaient devenus une institution. Avec les décades, adulte, je vendais à cette épicerie hors du commun, des vins et des alcools grecs. Mes relations avec les frères Heratchian dépassaient le stade commercial. Cette affaire était donc à vendre. Seul l’âge les poussait à se séparer de leur œuvre. C’est là que j’ai décidé de leur succéder, attiré ainsi que mon épouse par cette atmosphère que je n’avais connue nulle part ailleurs… La clientèle a-t-elle évolué ?
Aujourd’hui j’ai des clients de la cinquième génération, dont certains comme moi, étaient enfants et accompagnaient maman et papa pour les achats familiaux. Avec mon personnel, nous nous évertuons à faire de chaque client un membre de la « famille Heratchian »,… car j’ai gardé soigneusement leur nom à l’enseigne. Quelle relation entretenez-vous avec vos clients ?
Ce qui me plaît personnellement dans mon commerce, c’est le sourire jovial de la clientèle. J’aime me moquer avec légèreté de moimême et de mes clientes. Chacun d’entre nous a ses soucis. Il est superflu de s’apitoyer. Mieux vaut, avec élégance, se moquer l’un de l’autre, ce qui provoque un double éclat de rire. Dans un monde de plus en plus dominé par les grandes surfaces, impersonnelles et sans âmes, notre boutique donne à l’inverse une dimension humaine et locale, un peu comme Le Bonbon finalement. Ici, le vrombissement des enregistreuses calculatrices à sonnette ne couvre pas les paroles amicales au moment de payer l’addition. 16 —
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Pensez-vous qu’Herathian Frères ait une âme ?
L’incontournable défaut que nous avons de picorer pour goûter – olives, fruits secs ou autres matières – est en réalité un ressort stimulant pour favoriser l’achat sans contrainte. Cela fait partie de la prestation, chacun jouant au fin connaisseur en mâchonnant, tout en donnant son avis… plus ou moins avisé ! La véritable « âme » de mon épicerie : ne pas faire croire à l’abondance, ce qui est l’apanage des chaines de commerce qui s’agglutinent dans nos rues défigurées. Mais que chacun sache qu’il n’est pas un numéro noyé dans l’indifférence, qu’il est un élément indispensable dans son rôle de participant aux qualités des « Maîtres Commerçants » dont il offre fièrement sa contribution en venant nous voir. Si ma profession, dans ce cadre, venait à disparaître, disparaîtrait aussi un lieu où l’on aime venir, un lieu de vie touffu de curiosités,… un futur du passé. Ce passé peut continuer si les générations qui me suivent aiment la vie dans son vrai relief.
Au lac de Van – HERATCHIAN Frères Epicerie fine orientale 6, rue Lamartine / Tél. 01 45 26 11 54 Ouvert le lundi de 11h00 à 19h00 et du mardi au samedi de 8h30 à 19h00.
nous nous évertuons à faire de chaque client un membre de la « famille Heratchian »
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le Bon fil le fil d’info avec l’aimable collaboration de la mairie ÉVÉNEMENT Antoine Paoletti, le Passant arrêté L’espace Neuf Cube de la mairie du 9e est confié à l’artiste peintre, Antoine Paoletti dont l’installation d’art contemporain a pour titre évocateur : Le passant arrêté. Depuis 2001, la mairie du 9e arrondissement a mis en place un programme d’art contemporain d’œuvres in situ, accueillies dans ses bâtiments. Les interventions des artistes sont conçues pour un espace particulier, situé en haut de l’escalier d’honneur. Ce lieu de passage composé de deux ouvertures et d’une fenêtre, a des dimensions proches de 4,50 m x 4,50 m x 4,50 m. C’est pourquoi il a été nommé l’espace Neuf Cube. L’artiste : Son diplôme d’architecte en poche, Antoine Paoletti a participé à des missions d’archéologie en Syrie du Nord, à des projets et concours dans le domaine de la muséographie et en tant que peintre décorateur, en France, au Royaume-Uni, en Espagne… Il poursuit aujourd’hui son métier d’architecte tout en consacrant du temps à son activité de peintre et aux voyages, pour y puiser une part d’inspiration. Le Passant arrêté – portraits en pied Jusqu’au 15/09 Mairie du 9e – 6, rue Drouot du lundi au vendredi de 11h à 17h, le jeudi jusqu’à 19h30 et le samedi de 10h à 12h / Entrée libre.
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de grands projets, pour porter collectivement un projet d’avenir durable pour la ville. Il nous faut aussi intervenir individuellement dans notre proximité, en citoyen averti et responsable », explique Jacques Bravo, Maire du 9e. « Chacun peut s’impliquer à son niveau, choisir une alimentation plus respectueuse des sols, de l’eau et de l’air, de ceux qui la produisent, adopter des éco-gestes, être attentif à l’équilibre de la nature… Tel doit être le sens de notre action à la fois individuelle et collective », affirme Nicole Azzaro, adjointe au maire du 9e déléguée au développement durable, au plan climat, à l’environnement et aux espaces verts. Pour contribuer à favoriser cet engagement pour chacun, la mairie du 9e a édité un guide des acteurs du développement durable. Imprimé sur papier labellisé PEFC avec des encres à base végétale, ce guide pratique de poche rappelle les gestes de tri à adopter dans la capitale, les contacts utiles pour le recyclage, mais aussi les adresses vertes de l’arrondissement, les stations Vélib’ et bien d’autres informations utiles à tout consom’acteur vivant à Paris. Le Guide pratique du développement durable dans le 9e est disponible à l’accueil de la mairie du 9e. Le Journal de la Caisse des Écoles La Caisse des Écoles vous informe sur le bio dans les assiettes, la facturation des repas,
le fil d’info de l’arrondissement les animations et l’actualité de la restauration scolaire de l’arrondissement, dans son nouveau bulletin d’information. RRose Sélavy, ateliers d’arts Situés au coeur d’un des quartiers d’artistes de Paris, dans un espace de 300m2 qui fut l’atelier de Marcel Duchamp au début du siècle dernier, les ateliers d’arts RRose Sélavy proposent aux enfants et adultes débutants ou confirmés, des cours d’arts plastiques dans de nombreux domaines tels que la sculpture, le dessin, la peinture, la mosaïque, la céramique, le tour, le papier mâché, la bande dessinée, le manga, la création de bijoux…. 5 rue Fromentin Tél. 01 40 23 05 95 École Le Conseil d’arrondissement a voté à l’unanimité les modalités de passation du marché de travaux relatif à la création d’une école élémentaire de 12 classes dans l’Hôtel Wendel sis. 10, rue de Clichy Conseils d’Arrondissement du 9e 21 septembre à 18:30 Mairie du 9e 6, rue Drouot – Salle du Conseil
Centre d’Animation Valeyre Equipement de proximité ouvert à tous, le centre d’animation Valeyre propose des activités de loisirs et d’épanouissement
personnel. Il offre aussi en particulier aux plus jeunes, des stages et des séjours lors des vacances scolaires. De nouveaux tarifs harmonisés Afin de favoriser l’accès du plus grand nombre à ses équipements, une nouvelle grille tarifaire a été élaborée par la Ville de Paris. Elle offre une tarification plus homogène et plus juste, attractive pour les jeunes, et modulée en fonction de la composition et des ressources de chaque foyer. Arts plastiques et décoratifs, activités manuelles et intellectuelles, langues, jeux de l’esprit, arts du spectacle, atelier musical, formations instrumentales, chant, danse, sports et activités physiques… Aide à la jeune création Dans le cadre de ses missions d’aide à la jeune création, le centre d’animation accueille à titre gracieux des expositions d’oeuvres de jeunes artistes parisiens et s’engage dans l’aide à la répétition et à la représentation des jeunes compagnies ou groupes de spectacle vivant, qui pratiquent en amateurs ou qui sont en voie de professionnalisation. 24, rue de Rochechouart Tél. 01 48 78 20 12
le premier pouvant être précédé d’une période d’éveil. Le conservatoire du 9e arrondissement Nadia et Lili Boulanger, créé en 1972, accueille plus de 1 000 élèves. 17, rue Rochechouart Tél. 01 44 53 86 86
MUSÉES DU 9e Musée Grévin 10, boulevard Montmartre Tél. 01.47.70.85.05 www.grevin.com Musée Gustave Moreau 14, rue de La Rochefoucauld Tél. 01.48.74.38.50 www.musee-moreau.fr Musée de l’Opéra 1, place Charles Garnier Tél. 01.47.42.07.02 www.bnf.fr Fondation Dosne Thiers 27, rue Saint-Georges Tél. 01.48.78.14.33 www.fondation-dosne-thiers. abcsalles.com Musée de la Vie Romantique 16, rue Chaptal Tél. 01.55.31.95.67 www.vie-romantique.paris.fr
Conservatoire municipal du 9e Les conservatoires parisiens ont pour mission principale de dispenser un enseignement spécialisé conduisant à une pratique musicale amateur autonome. Les cursus des études sont structurés en trois cycles, septembre 2009 |
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Katia Kermoal Éditrice rédactrice du Daily Neuvième
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la “Bonne” femme texte laurence yÈme de beuil / photo alain delorme
Katia a les cheveux en bataille, un sourire vanescent au coin des lèvres et des lunettes à la monture en écaille, rondes, très rondes. Elle aime les jolis cafés et son agenda déborde de papiers. Peut être l’avez-vous déjà croisée, l’appareil photo à la main, le stylo dans la poche ? C’est pour Le Daily Neuvième qu’elle arpente chaque jour les rues du quartier, en quête de toutes ces petites choses qui font votre quotidien. Vous nous racontez l’histoire de votre Daily Neuvième ? Si votre Bonbon est une gourmandise, Le Daily Neuvième c’est le croissant du matin ! J’habite Paris depuis bien longtemps, le IXe depuis quatorze ans déjà et après tant d’années, je suis partie d’un constat : quel est l’intérêt de connaître l’actualité du bout du monde si l’on ne sait pas ce qui se vit en bas de chez soi ? Les gens aiment savoir ce qui se passe dans leur quartier mais il faut pousser les portes à leur place. C’est ce que j’ai fait il y a un an et demi, en créant Le Daily Neuvième, le journal de la rue, le quotidien du IXe arrondissement de Paris. J’ai commencé toute seule, sans savoir quelle en serait l’évolution. Et mon site est devenu très rapidement mon occupation principale. Je n’y raconte pas ma vie, mon IXe, mais celui des autres. C’est beaucoup plus intéressant, et moins égocentrique. Alors vous avez une réelle démarche journalistique ? Exactement. Je ne fais pas un blog-carnet-intime mais un journal hyper local. Mes rubriques sont assez classiques, de l’immobilier à la politique,
à la gastronomie, aux expos mais aussi les enfants, l’actu, etc. Et je suis scrupuleusement les règles de l’écriture journalistique qui obligent à beaucoup de rigueur et d’énergie. J’aime suivre l’actualité et voir de quelle façon elle impacte le IXe. Pendant les élections, je n’étais pas dans les meetings mais j’ai fait le portrait d’européens habitant le quartier. Les conseils d’arrondissement n’ont pas toujours beaucoup de succès, alors moi, j’y vais et j’en fais une synthèse dans Le Daily Neuvième. Lorsque j’écris de chez moi, que j’entends un bruit dans la rue, ni une, ni deux, je descends. A coup sûr, c’est une manifestation, un conflit, un accident, une fête… Le rythme du quotidien oblige à une réactivité maximale. C’est pourquoi j’ai toujours un appareil photo dans mon sac et je marche beaucoup. Le Vélib’, la voiture, je ne supporte pas, je ne me sens pas libre de mes mouvements et puis je ne pourrais pas prendre de photos en route ! N’êtes vous jamais en manque d’inspiration ? À vrai dire, au début, on ne vendait pas cher de ma peau. Les mauvaises langues disaient que Le Daily Neuvième était voué à l’échec, que je ne tiendrai pas le rythme d’un quotidien, que je n’aurai pas assez d’informations, de contenu. C’était sous-estimer le quartier ! Ce n’est pas le plus grand arrondissement de Paris mais le IXe compte tout de même 60 000 habitants, soit l’équivalent d’une ville comme Quimper, et un dynamisme hors du commun. Il est très central, on est à deux pas de tout ! J’aurai toujours des choses à raconter sur mon quartier et jusqu’à présent, je n’ai jamais été en panne de sujets. J’ai même ajouté des rubriques sympathiques comme septembre 2009 |
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katia kermoal
« Insolite » ou « Le test de la semaine » où je mets à l’épreuve sandwiches, glaces ou cordonniers ; « Les métiers du IXe » ou « le Neuvième vu de nos fenêtres ». Là ce sont les internautes qui m’envoient leur photo, leur regard sur le quartier. Pensez vous tout connaître du IXe ? Une ville s’appréhende sous plusieurs angles car elle est constamment en mouvement. Ce sont des changements subtils qu’il faut savoir saisir. Alors non, je n’ai sûrement pas fini de tout découvrir. Le quartier est très contrasté : on trouve une multitude de théâtres et de cinémas, il y a bien sûr les grands magasins mais aussi de petites rues pavées et des artisans. Tout change selon les heures, avec ceux qui viennent uniquement pour travailler et ceux qui habitent réellement l’arrondissement. Vous êtes maintenant une personnalité dans le quartier, on vous aborde dans la rue ? Oui ça arrive qu’on vienne me trouver. On me reconnaît beaucoup à mes lunettes ! C’est mon signe distinctif et je l’assume complètement. Je ne peux d’ailleurs plus m’en passer, alors qu’on m’avait dit « vous savez, c’est difficile à porter ! ». Dans ma rubrique « Test », elles apparaissent d’ailleurs sur les photos, comme pour dire « j’ai vu à votre place ». Mais, plus qu’une personnalité, je me définis davantage comme l’observatrice discrète du IXe. Celle qui met des coups de projecteurs là où l’on ne regarde plus. Pour se faire connaître, le bouche à oreille fonctionne très bien et puis j’ai eu une très bonne presse depuis les débuts du Daily. Qui sont vos lecteurs ? Les habitants du quartier bien sûr. C’est étonnant mais ce sont principalement des lectrices. Les femmes sont très actives et prescriptrices. Ce sont elles qui consomment, qui font les courses et sont souvent en recherche de bons plans. Elles sont créatrices de dynamique et ce sont celles 22 —
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les Bons plans on a testé pour vous…
qui m’abordent le plus facilement. Je trouve qu’il y a un échange différent, qui me semble beaucoup plus simple qu’avec les hommes. Un endroit unique, dans votre quartier ? C’est une vraie colle ! Je ne pourrai pas en choisir un seul. J’aime le passage Jouffroy pour la lumière qui s’y dégage et l’ambiance magique du lieu. J’ai redécouvert il y a peu le musée Grévin. Il fait partie des grands classiques parisiens, tout comme la Tour Eiffel, que les parisiens, eux mêmes, finissent par snober, sans même parfois, y avoir mis un pied. C’est là bas que j’ai organisé, cette année, la soirée de remise des prix des « Boulevards de l’affiche » qui récompense la meilleure affiche de spectacle vivant. C’est en allant visiter les ateliers, pour Le Daily Neuvième, que j’ai trouvé une magie totalement inattendue à ce lieu baroque et étrange. Et bien sûr l’Opéra Garnier. Il a quelque chose de majestueux, un superbe écrin qui met en valeur le spectacle. Et là encore, les coulisses – les machineries sous la scène – valent le détour.
Sa citation fétiche « Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. »
Le disque qu’elle écoute en ce moment Charlie Winston, Hobo
Ce qu’elle lit Trop débordée pour être plongée dans un livre, alors elle dévore la presse.
Son dernier théâtre
Mademoiselle Ariane
UNE BOUTIQUE RICHE EN COULEURS… Après un parcours dans de grandes maisons de haute couture, Ariane a ouvert, il y a bientôt quatre ans, sa propre boutique. À l’angle de la rue Lallier, vous ne pouvez pas manquer Mademoiselle Ariane qui se distingue par sa devanture rouge bordée de vert. Couleurs à l’extérieur et en vitrine, chaleur à l’intérieur où Ariane en personne vous invite à découvrir une collection née de l’imaginaire de nouveaux créateurs. Des hauts, des hauts, toujours des hauts, c’est la spécialité de Mademoiselle Ariane : pulls, cardigans, gilets et blouse en maille. Ariane privilégie les belles matières, naturelles : coton, soie, laine, et, pour aborder la rentrée, de beaux cachemires à prix doux qui se déclinent dans des tons de beige, brun, taupe…avec des pochettes multi fonctions et multicolores de la marque Tintamar qui nous accompagneront partout. Et pour accessoiriser et parfaire nos petites tenues, une sélection de jolis bijoux fantaisie des marques Babylone, Murmure d’Hélène (pierres semi-précieuses) ou encore Flowers for Zoe (ses bracelets de cuir mutlicolore et à cabochon de porcelaine se retrouveront sur tous les poignets à la rentrée). Mademoiselle Ariane, un lieu à découvrir, et à redécouvrir au fil des saisons et à faire connaître de toute urgence à vos meilleures amies. Laurence de la Chaise
Les Sea girls à la Nouvelle Eve, c’était très bien.
1, rue Lallier 01 48 78 00 58
http://www.dailyneuvieme.com/
Ouvert du mardi au samedi de 11h00 à 19h00 septembre 2009 |
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les Bons plans on a testé pour vous… spécial brunch !
Brunch le samedi et le dimanche Depuis janvier, ce nouveau restaurant de la rue Rochechouart propose une cuisine raffinée à des prix abordables. Ça s’appelle L’Adresse, tout simplement. Une sobriété qui correspond parfaitement à l’établissement. Derrière une devanture au bois sombre, se cache une cuisine délicieusement raffinée mais accessible à toutes les bourses. Le nouveau propriétaire a tenu à conserver le charme de ce restaurant presque séculaire. La charpente a été gardée, tout comme les magnifiques miroirs qui parcourent les murs et donnent de la lumière, de la profondeur. Ces morceaux d’histoires côtoient un mobilier moderne et quelques superbes œuvres d’art, comme cette sculpture de Jean-Baptiste Delattre, hommage au jazz. Mais le spectacle est surtout dans les assiettes. Orchestrée par le chef Atman Kacher, ancien de la maison Flandrin, la cuisine de L’Adresse fait le pari de la gastronomie à petit prix. Chaque matin, c’est le primeur voisin, Les Quatre Saisons, qui livre les produits frais qui composeront le menu. Une proximité qui offre une savoureuse fraîcheur. Le « carpaccio 24 —
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de tomates oubliées », composé de trois variétés différentes, est un délice. Atman Kacher a l’art du goût et de la mise en scène. Son risotto aux truffes est un bonheur, et ses ravioles de homard accompagnées d’un foie gras frais préparé sur place valent aussi le coup de fourchette. La finesse de la présentation rappelle les plus grandes tables de Paris… sans les prix ! La formule du midi est à 15 euros et celle du soir à 24 euros ! On peut aussi se faire plaisir à la carte et dégoter quelques superbes bordeaux ou se lâcher sur un « mille feuilles au whisky ». La convivialité est également un ingrédient apprécié : les anniversaires fêtés à plus de 6 vous donnent droit à une bouteille de champagne ! Dernier détail qui a son importance : le restaurant est situé juste en face du café Le Turgot et sa célèbre terrasse. De quoi s’organiser un bel enchaînement apéritif-dîner. Déjà adopté par Fabrice Luchini ou Michelle Bernier, c’est définitivement L’Adresse à la mode… Service continu de 11h à 1h 42, rue Rochechouart / 01 48 78 31 86
©DR
L’adresse La bonne, évidemment… par Julien Chavanes
les bons plans
© Cécile Polard
Brunch à l’Aromatik par Cécile Polard Vous rêvez de prendre un brunch dans un lieu tranquille, assis sur des banquettes confortables ? Vous vous demandez où déguster un brunch original et savoureux ? On a déniché une adresse pour vous : l’Aromatik ! Dans un décor art déco, au son jazzy, ce restaurant de Pigalle vous propose trois formules de brunch. Pour retrouver le goût des produits authentiques : le brunch bio. Au
menu, thé vert ou noir biologique ; jus de fruit pressé ou de raisin bio ou de pomme naturel ; deux œufs au plat ; assiette avec du saumon fumé, des crostini à la tomate, des poivrons, des olives, du parmesan, une salade de radis râpé à l’orange et à la roquette, un bol de céréale crunchy granola au lait de riz à la noisette ; un verre de vin rouge ou blanc issu de l’agriculture biologique ; et en dessert,
fromage blanc au kiwi et citron. Pour un grand saut de l’autre côté de la Manche : le brunch anglais tradition. Il comprend un café ou un thé ; un jus de fruit pressé ou de raisin biologique ou de pomme naturel ; un bagel à la crème de ciboulette ; un pancake accompagné de sirop d’érable ; une grande assiette tradition contenant une saucisse anglaise, des baked beans, des tomates et des champignons poêlés, des œufs brouillés, des légumes variés, du bacon… Vous l’aurez compris, chaque formule est exquise. Les dimanches de 11h à 17h. 7, rue Jean-Baptiste Pigalle 01 48 74 62 27
© Vincent Fournier
Le Café Zéphyr par Cécile Polard Si vous vous aventurez en bas du 9e, le Café Zéphyr est le lieu idéal pour bruncher. Situé au niveau du boulevard Montmartre, ce café restaurant, ouvert depuis 24 ans, a la chance d’avoir une grande terrasse. À l’intérieur, la décoration évoque le néo-colonialisme, avec ses palmiers dessinés sur les murs et plantés dans des pots, qui contrastent avec les plats typiquement auvergnats. « C’est un hommage aux origines du père du propriétaire. » Les serveurs sont habillés en bougnat avec béret, foulard et salopette. L’ambiance est sympathique, conviviale. Le Café Zéphyr propose une formule brunch à 18 e.
Elle se compose d’une boisson chaude au choix (café, thé ou chocolat) ; d’un jus d’orange pressée ; de tartines, croissants et pancakes, accompagnés de beurre, confiture et sirop d’érable ; d’une assiette d’oeufs brouillés ; C’est tous les samedis et dimanches de 8h à 16h.
Si l’appétit vous manque pour le brunch, vous avez la possibilité d’opter pour le petit-déjeuner à 8 e : une boisson chaude, un jus d’orange, une tartine et un croissant… Dépaysement garanti ! 12, boulevard Montmartre 01 47 70 80 14 septembre 2009 |
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Š Nathalie Sanchez septembre 2009 |
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les bonnes questions Vous êtes ?
Un homme Une femme Quel âge avez-vous ? . . . . . . . Quelle est votre catégorie socio-professionnelle ? ....................................................... ....................................................... Chez quel commerçant avez vous trouvé Le Bonbon ? ....................................................... .......................................................
A propos des Bonbons de réductions Utilisez-vous les Bonbons ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Si oui, combien par mois ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Quels Bonbons avez-vous utilisé ? ....................................................... Quel type de Bonbons de réductions aimeriez-vous trouver dans le magazine ? (ex. pressing, fromager, etc.) ....................................................... ....................................................... Vos coordonnées (pas obligatoire)
Travaillez-vous dans le 9e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Code postal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E-mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Quelles rubriques du magazine vous intéresse ? ....................................................... .......................................................
Complétez, découpez et renvoyez ce questionnaire à l’adresse suivante : Le Bonbon 9e - 30, place St Georges - 75009 Paris
Etes-vous résident du 9e ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
a“bon”nement le bonbon est gratuit, mais vous pouvez aussi le recevoir chez vous ou au bureau Pour 45€ par an, recevez Le Bonbon directement chez vous chaque mois. Complétez, découpez et renvoyez ce formulaire accompagné de votre règlement par chèque à l’adresse suivante :
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bon EN ARRIÈRE texte BERNARD VASSOR / photo archive personnelle
Alexis Godillot
le chausseur sachant chausser de la rue Rochechouart
I
l aurait pu faire une grande carrière de chargé de communication bonapartiste, son premier métier. Finalement c’est en faisant carrière dans la chaussure militaire qu’Alexis Godillot fait entrer son nom dans l’histoire. Celui à qui on doit le nom de godasse a inventé la différenciation entre le pied droit et le pied gauche. Fervent bonapartiste, Alexis Godillot a 23 ans quand il est intronisé « entrepreneur officiel des fêtes de l’Empereur » c’est-à-dire, dans notre langage d’aujourd’hui, en charge de la communication et de la décoration des villes que Napoléon III traversait. Il abandonne très vite cette carrière de communicant pour reprendre le flambeau familial. Son père, d’origine franc-comtoise, est devenu sellier parisien et tenait une échoppe au 278, rue Saint-Denis, puis, boulevard Bonne Nouvelle. Alexis lui, ouvre un « bazar de voyage » vendant des toiles de tentes. Fournisseur exclusif aux armées de matériels d’ambulance, objets de campement, selles, chaussures montantes, etc. Il s’enrichit en 1853 grâce aux guerres de Crimée, et d’Italie. Il achète alors des terrains à Saint Ouen pour y construire des tanneries et sera nommé Maire de cette ville par l’empereur. À l’entrée des troupes prussiennes, il abandonne ses fonctions. Seul un secrétaire de mairie et le garde champêtre assurèrent la continuité des services publics ! En 1854 il fait bâtir une usine au 54 de la rue
Rochechouart et s’installe au 56 où son hôtel existe encore de nos jours. À partir de 1859, les marchés passés par le Ministère de la Guerre l’obligent à créer d’autres unités de production au 52, 61, 63, 65 de la rue Rochechouart, et plus tard au 21 rue Pétrelle. À la chute du Second Empire, et pendant tous les changements de régime, il conserve le monopole des commandes de l’armée, employant environ 3 000 ouvriers. Pendant la Commune en mars 1871, il fournit l’habillement de la Garde nationale insurgée. Il faut savoir qu’au cours de « la semaine sanglante » toute personne portant les fameuses chaussures jaunes fabriquées par les usines d’Alexis Godillot était soit fusillée sans autre forme de procès, soit conduite devant une Cour prévôtale qui décidait de la suite à donner : prison, déportation ou peine de mort. En 1895 un incendie dévaste tous les ateliers de la rue Rochechouart et de la rue Pétrelle. Toutefois, son brodequin clouté fait entrer Godillot dans l’Histoire. Le langage populaire va consacrer le personnage de son vivant. Dès 1865 le dictionnaire d’argot « Lorédent-Larchey », donne «godasse» comme déformation du nom Godillot. Nous ne retenons aujourd’hui que le nom commun. Le bel Alexis, sosie de Napoléon III, sombra dans l’oubli pour ne laisser attaché à son nom qu’un terme péjoratif. septembre 2009 |
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LA BONNE RECETTE Texte & photo / Alice Gazio & Doris Hémar
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Pour
Muffins Salés mu ffin s
Préparation 10 minutes Cuisson 25 minutes
125 g de farine 125 g de Maïzena 1/4 de sachet de levure chimique 1 oeuf 300 ml de lait 2 cuillères à soupe d’huile d’olive 50 g de tomate séchées 50 g de gruyère rapé 1 poignée de basilic 1 poignée de pignons de pin
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Pour les saveurs tout est possible mais voilà ce que nous vous suggérons: • Basilic/chèvre/amandes effilées • Olives noires et vertes/pignons • Courgette/feta/feuilles de menthe • Mimolette/noix/cumin
Dans un saladier mélanger la farine, la Maïzena, une pincée de sel et la levure. Dans un bol battre l’oeuf avec le lait et l’huile d’olive, verser ce mélange dans le saladier, mélanger. S’il y a des grumeaux ne vous inquiétez pas. Ajouter les ingrédients choisis pour la garniture, mélanger. Diviser le mélange dans 8 moules Faites cuire 25 minutes au four à 180°C, jusqu’à ce que mes muffins soient dorés Attendez 5 minutes avant de démouler. septembre 2009 |
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Aurore Capucine Pâtissier chocolatier
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le bon artisan texte carole david / photo alain delorme
Il était une fois, une jolie princesse, Aurore Capucine, qui vivait dans un écrin à bijoux. Les fées à sa naissance s’étaient penchées sur son berceau et, comme par enchantement, avaient charmé l’espace gourmand de sa famille. Son papa, l’artisan Jean-François Petit, travaillait beaucoup dans son mystérieux laboratoire à cuisiner des pâtisseries aux fleurs et aux fruits. Chaque matin, son réveil sonnait à 5h30. À 6h, ses fourneaux s’échauffaient. Sa maman enveloppait les gâteaux magiques dans de jolis papiers de soie, pour de fidèles clients locaux ou venus de contrées plus lointaines, et disposait les chocolats maison dans de jolis plateaux. An 2009 ce conte de fée se déroule dans une modeste boutique bleue de la rue de Rochechouart dont le rideau de fer a été peint par un artiste brésilien qui s’en prend à Paris après avoir peint les rues de Rio ! C’est l’histoire d’une petite famille très unie autour de l’art et des desserts.
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Comme une caresse, de légers et délicats parfums viennent vous chatouiller les narines. Les recettes jouent des partitions aux notes fleuries et fruitées, un bémol sur le sucre pour garder la ligne tout en se faisant plaisir. Ici la gourmandise n’est pas un péché mais une symphonie, un art de vivre… Comme un fil d’or, le parcours de Jean-François est riche en rencontres et rebondissements. Apprenti dès l’âge de 15 ans, il fait ses classes à la légendaire pâtisserie Hellgouarch, apprend l’art de la chocolaterie, de la guimauve… Puis il décide de pousser la porte de chez Fauchon, « j’y suis allé au flan (!) et il m’a pris ». C’est là qu’il découvre La Pâtisserie, avec Paul Berton. Son savoir-faire aurait pu le mener loin des frontières hexagonales. Mais il décide de rester à Paris. En 1987, après la naissance de sa fille, il achète la boutique du 3, rue de Rochechouart. Dans cette ancienne confiserie, les macarons lisses de Paris ont laissé place aux macarons craquelés à la pâte d’amande. Et pour les fêtes de fin d’année, la bûche est revisitée façon ganache chocolat noir, bavaroise à la violette et génoise amande chocolat…
ici la gourmandise n’est pas un péché mais une symphonie, un art de vivre…
”
Le lieu est discret. L’adresse confidentielle renferme le secret d’irrésistibles créations originales, savoureuses et onctueuses. En vitrine, les passants s’ébahissent à la vue du trésor gourmand : un pain d’épice glacé aux agrumes et gingembre, un sablé à la violette émincé de fruits confits, un cœur de chocolat aux fraises séchées, des aiguillettes d’orange et citron de Menton confites et glacées de chocolat noir, une ronde de surprenantes conjugaison de saveurs fait des clins d’œil aux curieux… Jean-François Petit ose marier les saveurs aux textures insolites, huiles essentielles, arômes naturels : rose, géranium, lavande ou violette viennent s’acoquiner avec les fruits frais que Marie-Odile, son épouse, sélectionne au gré de sa promenade.
On sort de cette boutique, comme après avoir refermé un flacon dont les fragrances vous procurent une agréable ivresse des sens. L’enveloppante voix de Marie-Odile et le sourire angélique de Jean-François vous accompagnent. La peau et les cheveux gardent quelques minutes les parfums des œuvres gastronomiques. Le laboratoire conserve précieusement tous ses secrets…
3, rue de Rochechouart / Tél. 01 48 78 16 20 Ouvert du mardi au samedi de 11h30 à 20h septembre 2009 |
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le Bon art texte Kitty Balt / photo DR
RROSE SELAVY
jeudi 1
verniss 7 Sep atelier age d’ouve tembre s , a u to rt u r e d u r d’ u n e s verre
ATELIERS D’ARTS
Cet espace de 300 m2 est dédié aux arts, depuis l’initiation jusqu’à la pratique quotidienne d’artistes confirmés qui y préparent leurs expositions. Il est avant tout un lieu de vie et d’échanges, au passé habité et au futur bien prometteur…
S
passer le reste de la journée. Surtout lors de la visite du “café des Arts“ : superbe salle en mezzanine, à la fois librairie-salon avec ses canapés invitants et salon de thé où résonnent encore les échos des discussions artistiques passées. Une petite faim ? (les artistes ont toujours faim !), il y a tout ce qu’il faut pour se restaurer et, chouette ! le lieu peut même être réservé pour des évènements privés.
itué au beau milieu du 9e et pourtant hors Au rez-de-chaussée, une grande entrée et quatre atedes sentiers battus, ce lieu exceptionnel et liers spécifiques dédiés à chaque activité. insolite surprend puis charme instanta- Un atelier « bleu » pour l’enseignement de la céranément par le contraste entre son histoire passée mique et de la mosaïque, où les élèves apprennent à et la modernité de sa mise actuelle. L’histoire, elle façonner, et à utiliser les techniques du travail de la se résume en un nom, un nom monstre : Marcel terre et de la décoration . Cet atelier est équipé d’un Duchamp. On est dans son atelier du début du four d’essai pour tester les couleurs des émaux, et siècle. Il y tramait ses forfaits surréalistes anti - d’une cabine à eau pour l’émaillage des pièces. politiquement correct et posait ainsi L’atelier « orange » est destiné aux les bases de la “wildness“ artistique La transfusion cours de peinture et de dessin. globale. d’antiquités dans Il est équipé de 12 chevalets en la fonctionnalité hêtre et de tables de dessins. Désormais maîtresse des lieux, des espaces en L’atelier « rouge », très spacieux, Marie-Lorraine Benzacar a ébranlé font un lieu non- est situé sous une grande verrière. par sa passion et son énergie délichalamment arty. Il est consacré exclusivement à la cate les murs vétustes à la peau sculpture : modèle vivant, anad’âne pour en faire une création moderne, chic et tomie, techniques diverses, sculpture libre. Il est multicolore, couleur du temps ! La transfusion d’an- équipé de plateaux en hêtre, de sellettes , d’outils et tiquités dans la fonctionnalité des espaces en font de terre dédiés à la sculpture. un lieu nonchalamment arty et inspirent à tel point L’atelier « vert », en open space dédié lui aussi à la que, passée l’allée verdoyante, l’envie vous prend d’y sculpture, est équipé de sellettes en hêtre de grandes 42 —
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tailles permettant de sculpter ainsi des pièces allant jusqu’à 1,20m. Enfin, un cinquième atelier situé sur la mezzanine accueille des cours de bande-dessinée, manga, et de papier mâché. La formidable prouesse de cette école est de proposer, au-delà des disciplines classiques : des cours de création de bijoux, de peinture contemporaine ou encore de street art… ainsi que des stages spécifiques à chaque activité pendant les week-end et les vacances scolaires. Mais aussi des conférences, des débats à thème et des voyages culturels organisés tout au long de l’année. Les enfants et les ados, présents en nombre dans le 9e, ont tout naturellement investis cet espace où est dispensé un enseignement pédagogique axé sur la créativité. La barre est placée haut, très haut, et tout
va très vite, comme dans le milieu de la mode, d’où est issue Marie-Lorraine, qui a déjà ouvert une galerie d’art et d’antiquités près de la place des Vosges. Il est temps maintenant pour elle de vivre l’instant précieux et surréaliste où l’espace se décompose en milliers d’images et de formes, crées par les élèves qui vont s’y former et par les artistes qu’elle abrite si généreusement.
RROSE SéLAVY
5 rue Fromentin - Paris 9e ouvert du lundi au vendredi de 10h00 à 22h00, samedi de 10h00 à 17h00 portes ouvertes tous les samedis de septembre de 10 h a 17 h. Tél. 01 40 23 05 95 - 06 84 18 91 03 www.rroseselavy.net septembre 2009 |
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le Bon écolo texte LAURENCE YèME DE BEUIL / photo DR
la forme d’anvers Le bio dans la peau
Pionnière française des produits du Dr Hauschka, Myriam Clerget a choisi un coin du neuvième populaire pour refaire la beauté des « bobos » folles de bio. La rue n’est pas la plus jolie du quartier mais elle a le bénéfice du calme. Il faut s’aventurer au fin fond neuvième popu et bigarré, plus près de Barbès que des grands magasins pour happer un moment de plaisir, à la Forme d’Anvers. Prendre un temps pour soi, pour se sentir belle et tout aussi bien dans son corps. C’est une clientèle jeune, un tantinet « bobo » qui pousse régulièrement la porte de ce petit boudoir calme et frais. Myriam Clerget a ouvert son institut d’esthétique et de diététique, il y a quatre ans. Bioaddict convaincue, passionnée de médecines douces et de phytothérapie, son institut bio est aussi une boutique débordante de trésors nature et bien-être. On ne trouve dans ses rayons, que des marques issues de l’agriculture biologique et du commerce équitable, sélectionnées avec exigence et soin. S’il elle n’en avait qu’une à choisir, ce serait Dr Haushka. Pionnière en France sur la marque, Myriam s’est formée pour dispenser, en cabine, les soins du visage de la célèbre marque allemande qu’elle connaît depuis des années. Une technique et des produits aux vertus énergisantes et lymphatiques, adaptés à votre type de peau pour une à deux heures de détente et de 44 —
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plaisir personnalisé. Le « soin revitalisant » (84 €), pour réveiller une peau fatiguée, remporte tous les suffrages surtout au changement de saison. L’institut propose bien sûr tous les basiques des soins du corps, au masculin comme au féminin, modelage aux huiles essentielles, gommage (50 € pour 50 minutes), manucure (25 €) et maquillage dans l’intimité d’une cabine de soins très cosy. Toute épilation est faite à la cire végétale, enrichie au karité, tournesol et cire de candelilla. (3/4 jambes 22 €). Mais le véritable luxe, s’il en est, ce sont les conseils attentionnés de la maîtresse des lieux. Soyez toute ouïe, diététique, beauté et alimentation n’ont plus de secrets pour elle. Sachez-le tout est lié ! Et si vous êtes novice dans le monde du bien-être au naturel, une visite sera l’occasion de vous familiariser avec l’univers envoûtant de l’aromathérapie et des huiles essentielles aux mille vertus. Dans sa petite boutique atypique, Myriam Clerget a voulu rompre avec l’image parfois vieillotte et austère qui stigmatise souvent les enseignes estampillées « bio et nature », par un mobilier déco, des accessoires sympathiques et une proximité chaleureuse avec ses clients. Et pour donner leur place à des créateurs qu’elle apprécie, elle expose et vend volontiers, selon le moment et ses convictions, sacs, bijoux, objets déco et tableaux. Pourquoi pas vous ?
La forme d’Anvers – Institut Bio 91 rue de Dunkerque / Tél. 01 48 74 01 70 www.formedanvers.com
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le bon look Visière et Vichy photo amélie chassary ameliechassary.com / style anthony lee watson / lieu avenue trudaine
Yosuké artiste peintre www.59rivoli.org Chemise, fin des années 60 Gilet After Six, Années 70 Noeud papillon, fin des Années 50 Visière végétal / Happy
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lucie styliste / créatrice www.lesculottessales.com Robe Nina Ricci, années 50 Visière végétale / Happy
Vêtements / Boutique Mamie - 73, rue Rochechouart Plantes / Fleuriste Happy - 41, rue des Martyrs septembre 2009 |
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LE CASSE bonbon texte karine couëdel / photo thomas nivière
place de la discorde N
ous sommes au carrefour des rues de Rochechouart, Condorcet et Turgot. Ici survit une placette sans nom. Et sans autre vocation, vraisemblablement, que celle d’accueillir des deux-roues motorisés pour le moins envahissants. Elle pourrait être agréable cette prolongation de la terrasse du Turgot, avec ses bancs et ses arbres. Encore faudrait-il lui témoigner un peu de respect, voire d’entretien ! Entre le sol bosselé par les racines proéminentes des arbres, une cabine téléphonique mal placée, un container à verre qui déborde, il est plus que mal aisé de vouloir y circuler. Il suffit d’être accompagné d’une poussette ou d’un caddie pour que sa traversée se transforme en parcours du combattant ! Elle fait râler les riverains ! Ils l’ont d’ailleurs mise au centre de toutes les attentions du conseil de quartier Trudaine-Rochechouart lors d’une réunion publique mi-février. À l’ordre du jour : son avenir. Consultés courant janvier par questionnaire, les riverains avaient signifié leur attachement à cette place anonyme, leur ras-le-bol aussi de la voir sauvagement transformée en parking à moto. Questionnaire et propositions de réaménagement ont donc atterri 48 —
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sur le bureau de Pauline Véron, adjointe au maire déléguée à l’urbanisme. Trois scénarii sont actuellement à l’étude. Le premier, très ambitieux, ferait de cette place une des haltes d’une coulée verte qui partirait de Montmartre pour se terminer à Cadet, en passant par le square d’Anvers, les rues Turgot et de Rochechouart – idée pas encore chiffrée par les services de la Ville. Le second, plus architectural, ferait la part belle à de grandes marches constituant des sortes de terrasses. Le troisième, plus réaliste, se baserait sur un aplanissement du sol, un remplacement des arbres en mauvaise santé, un parking à deux-roues déplacé et agrandi sur la chaussée et un agrandissement de la place qui empièterait sur la rue Condorcet. Coût estimé de cette nouvelle physionomie : 300 000 euros. Le calendrier prévoit une réunion du conseil de quartier en assemblée pléniaire mi-septembre puis une demande de budget auprès de l’Hôtel de Ville courant novembre ; ce qui le cas échéant ferait débuter les travaux fin 2010. Piéton, d’ici là il va falloir te faire petit quand tu traverses la « place Turgot »…
© Edouard Baribeaud septembre 2009 |
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le conte est bon texte karine couëdel / photo DR
Emmanuelle Béart tourne e dans le 9 ça s’est passé près de chez vous. Au début de l’été, la comédienne tournait place Turgot. le Bonbon était sur les lieux… Octobre 2007. Parution chez Julliard de ça commence par la fin, premier roman de Michaël Cohen, comédien et auteur de pièces de théâtre. Juillet 2009. Une place ombragée sous la fournaise estivale. Une caméra devant la brasserie Le Turgot. Une équipe allégée de techniciens s’affaire. L’adaptation cinématographique de ça commence par la fin bat son plein entre la place Turgot, la rue Condorcet et l’avenue Trudaine. En toute simplicité et toute discrétion, Michaël Cohen dirige celle qui est aussi sa femme dans la vraie vie : Emmanuelle Béart. Elle est l’interprète de Gabrielle, lui endosse le rôle de Jean. Tous deux sont les héros d’un huis clos amoureux. Comme le dit si bien son titre, l’histoire commence par la fin. Un soir deux ex-amoureux se retrouvent, un an après leur séparation.Ils ont devant eux une nuit entière,une nuit pour refaire leur monde et leur histoire, tenter de comprendre ce qui les a éloigné. Dans une écriture simple, émouvante, drôle, cruelle 50 —
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parfois, Michaël Cohen a su rassembler tout ce qui fait que les histoires d’amour finissent mal en général. Les retrouvailles de Jean et Gabrielle se font dans un appartement – sis dans le 11e pour les besoins du tournage –, leur toute première rencontre elle, a eu lieu dans un café. C’est pour retrouver l’ambiance d’un café typiquement parisien que le réalisateur a choisi Le Turgot. L’avenue Trudaine quant à elle sied parfaitement à l’ambiance urbaine et intimiste de ce duo amoureux. Film au budget light, avec deux comédiens principaux, peu de rôles secondaires et de figurants, le tournage de ça commence par la fin n’a nécessité que 25 personnes, quand le moindre film dit à petit budget en concentre au minimum le double. L’équipe de production des Films du Kiosque, dirigée par Jacques Attia, a établi le temps des trois jours de tournage dans le 9e ses quartiers au restaurant L’Adresse rue Rochechouart, qui est devenue le temps de ce tournage fugace la cantine de toute l’équipe. Compte tenu de ces impératifs économiques, le rythme de prises de vues est cadencé, Emmanuelle Béart et Michaël Cohen n’ont pas eu le temps de nous accorder une entrevue, nous attendrons donc début 2010 pour découvrir sur grand écran leur histoire d’amour.
septembre 2009 |
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les bons petits diables textes & photos amandine cochin
École du spectacle musical Vous n’avez pas encore prévu d’activité parascolaire en ce mois de septembre ? Pourquoi ne pas proposez à vos enfants ou ados de découvrir ou développer leurs talents musicaux à l’ESM ?
A
u fond d’une petite cour de la rue des martyrs s’est installée il y a maintenant 11 ans une « école » dirigée par Jean-François Perini, chanteur et guitariste de formation. En marge de l’enseignement classique du conservatoire, l’ESM accompagne ses étudiants sur des airs de variétés, pop, rock. Elle propose des cours cumulables en fonction des objectifs et du niveau des élèves. Dès 3/4 ans l’école propose aux enfants un éveil musical qui leur permet de développer leur sens artistique, solliciter leur créativité et sociabilité (275 € par an). Vers 5/6 ans l’atelier d’initiation propose la découverte et la pratique d’instruments et du solfège (chant, piano, batterie et guitare) (435 €
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l’année). À partir de 7 ans, l’apprentissage est centré sur un instrument de musique défini ou de chant en cours particulier (705 €/an). Les plus âgés ou expérimentés commenceront à répéter et jouer en groupe. Au cours de l’année quatre spectacles sont organisés, l’occasion est donnée aux élèves (150 au total dont 110 en cours particulier) de se retrouver pour préparer des duos ou autres. La philosophie de l’école est de faire partager la musique, avoir envie de l’apprendre pour la redonner. Les locaux sont simples mais chaleureux, il s’en dégage une ambiance familiale. Des professeurs proches des élèves sont à l’écoute de leur musique, de leurs envies et de leur personnalité. Les inscriptions à l’année ou au trimestre sont encore ouvertes ; le début des cours est prévu fin septembre. n
34, rue des Martyrs – Tél. 01 42 81 42 52
les bons petits diables
Bibliothèque Chaptal Cette année, notre rentrée sera littéraire et pas chère. La bonne résolution : toute la famille s’inscrit à la bibliothèque Chaptal.
S
ituée dans le cadre exceptionnel d’un hôtel particulier du XVIIIe siècle entièrement restauré, elle se découvre au fond d’une cour verdoyante et calme ; un bel endroit propice à la lecture. Depuis plusieurs années on connaît les difficultés des bibliothèques et des livres, un peu délaissés au profit des nouveaux multimédias qui attirent plus les jeunes. La bibliothèque Chaptal a su suivre le mouvement. En plus des livres, revues et BD, elle propose des abonnements pour avoir accès aux CD et DVD. Une grande salle d’ordinateurs est à disposition, ainsi que le Wifi. Sur réservation, une salle où se trouve un piano est ouverte à tous. Le plus pour les enfants : l’heure du conte, proposée tous les mercredis (10h30 pour les 2-4 ans, 11h pour les 4-8 ans)
Horaires d’ouverture : mardi, jeudi, vendredi de 13h à 19h, mercredi de 10h à 19h, samedi de 10h à 18h.
et samedi matin (11h pour les 2-4 ans). C’est la douzième bibliothèque pour la jeunesse de Paris, où les enfants et adolescents trouveront un grand choix parmi 14000 livres, 6000 BD et Mangas. Pendant que les enfants partiront à la découverte de nouvelles lectures, les adultes pourront profiter du salon de lecture situé dans le cadre magnifique du salon d’apparat qui a gardé ses peintures murales, ses boiseries dorées et une verrière. Pour s’inscrire, il suffit d’une carte d’identité (ou le livret de famille pour les enfants). Le prêt est de 5 revues, 5 BD et 5 livres maximum pour 3 semaines. On aime la proximité, la facilité d’accès (ouvrages déposés à domicile pour les personnes invalides). Accessible aux très jeunes enfants (transat, table à langer, chauffe-biberon) et aux malentendants. n
26, rue chaptal – Tél. 06 33 03 85 73 septembre 2009 |
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artwork by Tom & Léo
DoubletCD eà en ven d u ir t r pa e r b o t 5 oc
le Bon agenda agenda des manifestations culturelles
SPECTACLES
concerts
Jusqu’au 04/09 Traitement de Choc au Théâtre des Nouveautés Jusqu’au 05/09 Le Jour de l’Italienne au Théâtre de l’Oeuvre 06/09 Blue Oyster Cult & Uriah Heep à l’Olympia 07/09 Charles Gounod, Convergences (10:00) à l’Opéra National de Paris Garnier du 01 au 26/09 Mission Bébé au théâtre Les feux de la Rampe (Grande salle) du 01 au 30/09 Le Cri de la Fourrure (21:30)
théâtres
12/09 Tangerine Dream Rocking Moon & Rollings stars à l’Olympia du 13 au 30/09 le Chalet de l’Horreur de la Trouille qui fait peur (20:00) à la Comédie de Paris 14/09 Michel Etcheverry à l’Olympia 14, 19, 22, 26 et 30/09 Mireille à l’Opéra National de Paris Garnier du 15 au 17/09 Diana Krall à l’Olympia du 18 au 20/09 Franck Mickael au Casino de Paris
à la Comédie de Paris
du 18 au 20/09 Sylvie Vartan à l’Olympia
du 01 au 30/09 Il est Passé par Ici
21/09 Shajarian Mohammad Reza
au Petit Théâtre de Paris
au Casino de Paris
du 01 au 30/09 Les frères Taloche
du 22 au 26/09 Balé De Rua
au Théâtre Trévise
au Casino de Paris
du 01 au 13/09 Amours et Chipolatas
du 23 au 27/09 Valérie Lemercier à l’Olympia
(21:30) à la Comédie Caumartin du 01 au 27/09 J’aime beaucoup ce que vous faites (20:00) à la Comédie Caumartin
du 24 au 29/09 Giselle (Ballet) à l’Opéra National de Paris Garnier 28/09 Récital Miaskovsky & Beethoven
du 04 au 13/09 Gentry De Paris Revue avec
– Lydia Jardon (piano)
Dita Von Teese au Casino de Paris
au Théâtre Louis-Jouvet Athénée
du 04 au 30/09 Les Hommes Préferent
29/09 Emilia Torrini à l’Olympia
Mentir au Théâtre Saint Georges
à partir du 29/09 Florence Foresti, Mother
du 08 au 30/09 Sentiments Provisoires
Fucker au Palace
au Théâtre Edouard VII septembre 2009 |
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