Paris 1-2e - le bonbon 04/2010

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Fondateur Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr

édito “bon”jour

Rédactrice en chef Sandra Serpero sandra.serpero@wanadoo.fr Design original

Bonjour,

Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr Rédaction Bernard Vassor, Camille Casasoprana, Mathilde De Baune, Julia Molkhou, Celine Lepan, Sandra Serpero Photographes Pascale Lourmand, Luc Braquet, Farouk Keliba, doris hemar, alice gazio, deyan parouchev Maquette Alexandra Praud Illustrateurs

Je prends un peu d’avance sur le mois de mai et je déclare avril mois joli, joli, joli ! Pourquoi ? Parce qu’enfin les jours rallongent, parce que le Printemps est installé, parce qu’on commence à penser sérieusement à nos vacances d’été, qu’on rêve de plages et d’un soleil caressant, parce que c’est Pâques et qu’on va forcément avoir un petit quelque chose en chocolat, parce qu’on va pouvoir quitter nos écharpes et alléger nos tenues, parce qu’on va se faire des apéros à rallonge sur les terrasses des cafés… ou peut–être tout simplement parce qu’avril cultive la douceur et le charme singulier d’une saison où tout renaît.

Paulina Leonor, Guillaume Ponsin Remerciements Shopi Chef de Pub Jérôme Mignon 06 83 22 97 63 Petites annonces annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 09 75 71 48 34 Le Bonbon

Ce Bonbon d’avril fait donc honneur à toutes ces belles choses en vous offrant, au fil des pages, quelques propositions pour un parcours printanier. Direction « le 1er », un restaurant qui renoue avec les plaisirs simples de la table, la convivialité en plus. Puis, vous découvrirez ZAZ, une jeune chanteuse qui nous accroche le cœur avec ses textes et ses mélodies. Et puisque nous parlons d’ivresse, celle du chocolat est d’actualité : Debauve & Gallais, le maestro du chocolat de tradition française, fera succomber les fins gourmets. Puis, zoom sur des personnages hauts en couleurs, au charme fantaisiste et décalé : les Rackstarz. Et tandis que Benjamin Bejbaum nous ouvre les voies du Net, les photographes de Rhocorp, nous offrent leurs plus beaux clichés d’ici et d’ailleurs.

30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours

Mode, musique, art, culture, adresses… votre Bonbon joue encore et toujours la carte de la variété pour vous offrir toujours plus de plaisir.

Dépot légal : à parution OJD : en cours de validation

Intense et palpitant mois d’avril à vous tous.

Imprimeur Centre Impression

Sandra Serpero Rédactrice en chef

RÉGIE PUBLICITAIRE 06 83 22 97 63 jerome@lebonbon.fr avril 2010 |

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leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons

1 choisissez

2 Détachez

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Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

descriptif d’un Bonbon Enseigne

Le nom du commerçant

PILGRIM

Avantage

Définition du type d’offre

-25% de réduction dans notre boutique Pilgrim

Description

Le type de commerce

Coordonnées

Adresse et téléphone

Bijoux et accessoires 54, Rue Tiquetonne Tél. 01 42 33 20 35


sommaire miam miam !

Page 6. Restaurant

Page 34. benjamin

le 1er

bejbaum

Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look

Page 10. ZAZ

Page 38. debauve

Page 14.

& GALLAIS

Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Recette Page 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 31. La Bon’Bonne Page 32. Le Bon Écolo

rackztarz

Page 44. "EN

TRANSIT"

Page 34. Le Bon Homme Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda avril 2010 |

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SALLE DE CONCERTS

B A R S & R E S TA U R A N T

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THIS IS THE HELLO MONSTER ! NICOLAS FRAISSINET ARTHUR RIBO UKULÉLÉ BAZAR MONSIEUR LUNE UPPERCUT ABD EL HAQU DAVID TÉTARD TOUFO LOLA BAÏ OSHEN TWIN TWIN NICOLAS FRAISSINET ARTHUR RIBO ÉRIC TOULIS JADE UKULÉLÉ BAZAR MONO FOCUS MAUD LÜBECK DAVID TÉTARD TWIN TWIN THIS IS THE HELLO MONSTER ! GREG GILG LOLA BAÏ ÉRIC TOULIS AGNÈS BIHL GREG GILG ARTHUR RIBO MONO FOCUS MAUD LÜBECK FRED OSCAR NAMELESS DES FOURMIS DANS LES DOIGTS RACHEL DES BOIS ET SANCHEZ PERRINE EN MORCEAUX

IL 20

réserVatioN/iNFo

lestroisbaudets.com 01 42 62 33 33


le Bon Timing Exposition

Exposition d’Amélie Chassary et Lucie Belarbi www.thinkandmore.com

© DR

Cette exposition présente le fruit d’une collaboration entre la photographe Amélie Chassary et la costumière Lucie Belarbi : un coup de projecteur sur les pratiques du quotidien et les liens formels ou affectifs qui se tissent entre l’individu et son foyer, mêlant le corps dynamique au décor statique et portant l’intime au regard ! 1er avril/1er mai, galerie Think and More 108, rue St Honoré Tél. 0140 26 18 51

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Concert

bien-être

Foreigner

Ils ont accumulé les hits, les albums de platine et les concerts complets. Universellement reconnu, Foreigner est l’un des groupes les plus populaires au monde avec pas moins de 65 millions d’albums vendus. Autant dire que cette unique date ne fera pas démentir leur réputation. Le 13 avril à 20h, au Rex, 1, bd Poissonnière. Tarifs : de 39,50 à 51 *

Cocktail Healthy Living, détox et anti stress

© DR

Pour préparer l’arrivée du printemps, rendez-vous au Park Hyatt où Patricia Teixeira, nutritionniste brésilienne vous propose deux recettes inédites. Un jus De-Tox décliné autour de la Spiruline, avec pastèque, orange, raisins, qui régénère les cellules du corps et le smoothie Anti Stress à base de fraises, poire, banane.... pour plonger dans une bulle de zénitude. Park Hyatt Paris-Vendôme, 5, rue de la Paix Tél. : 01 58 71 12 34

Bar

© DR

Huis-clos 1er avril/1er mai

les évènements à ne pas manquer

Le Bar du Centre Il nous manquait notre petit bar du milieu de la rue ! Enfin rénové avec le plein d’étoiles, ‘’Le Centre Ville’’ après des mois de travaux, a fait peau neuve, a changé de nom « Le Bar du Centre », a une vraie carte bistrot mais a gardé son âme et sa terrasse accueillante. Le Centre Ville, 57, rue Montorgueil. Tél. : 01 42 33 20 40. Ouvert tous les jours de 6h à 2h. avril 2010 |

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le Bon commerçant texte Camille Casasoprana

Restaurant Le 1er Dînez confidentiel !

Situé au premier étage d’un immeuble typique des Halles, on entre au 1er comme on va dîner chez des amis. Dans une ambiance intimiste au style loft new-yorkais, niché au cœur de la rue St Honoré, c’est Eugen qui reçoit. Cet épicurien, ancien régisseur dans le monde du spectacle, milite pour un retour aux plaisirs simples de la table : accueil chaleureux et convivialité sont de rigueur…

Pas de porche, pas de terrasse enfumée, pas de néons aguicheurs : l’entrée du 1er passerait inaperçue si quelques fumeurs au look branché ne s’y agglutinaient pas entre le plat et le dessert. On pénètre dans l’immeuble avec un vague doute… Sûr et certain, il y a un restau à l’étage ? En poussant la lourde porte industrielle, plus d’incertitude : on est bien là pour dîner ! Joyeux brouhaha, lumière tamisée, tables bondées, l’endroit est chaleureux et animé. C’est Eugen, le maître des lieux qui nous reçoit : quarantenaire dynamique et enjoué, il accueille tous les soirs ses clients avec le même plaisir. Intermittent du spectacle, son aventure dans la restauration débute en 2003 quand il crée « La Loge » avec Ramzy (celui d’Éric)

« Pour avoir notre endroit à nous… C’était un gros challenge, on l’a gardé 3 ans, j’ai beaucoup appris, mais on ne vivait vraiment que pour ça ». Puis, il reprend son métier de régisseur. Quelques années après, l’envie d’ouvrir un autre lieu a fait son chemin : le 1er naîtra ainsi « J’adore cette ambiance. Je n’ai pas voulu créer un concept, mais revenir aux choses simples de la restauration, qui me semblent avoir été mises de côté par pas mal de restaurants à Paris… Étant moi même un épicurien, c’est un peu ce que j’ai constaté ! ». L’accueil, le service, la convivialité sont donc de rigueur au 47, rue St Honoré… L’endroit, à taille humaine (45 couverts), recèle des trésors de déco : chaises de designers dépareillées, lustres vintage, canapé Chesterfield et fauteuils clubs qui donnent juste envie de s’y lover pour siroter un bon verre de rouge, l’atmosphère est travaillée et doucement confortable. La fresque murale, quasi-psychédélique, ne manquera pas d’attirer l’attention : c’est l’œuvre de Vincent Elka, artiste français venu du graf ’, dont il fut l’un des principaux agitateurs sous le nom de Lokiss. Passé depuis par Internet et avril 2010 |

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restaurant le 1er l’activisme graphique, il remporte en 2007 une mention honorable à l’Ars Electronica avec son installation interactive « Sho(u)t ». Il est aussi, accessoirement, un des complices du patron… car le 1er, c’est aussi et surtout « Une affaire de potes, pour réunir des potes ! » Ainsi, Jean Michel Jourdan, 28 ans, 10 ans de cuisine à son compteur, officie derrière les fourneaux et propose une cuisine simple et de qualité, où le « home made » est légion. Après être passé par des lieux parisiens reconnus comme La Plage ou Le Vin des Pyrénées, le jeune chef met à la carte des plats français où le produit est roi. Pour info, la côte de bœuf est une merveille, et la poêlée de poires au chocolat un véritable trésor… Comble du parisianisme chic, le 1er peut être privatisé. Surprises party, boums et autres dîners entre copains, libre à vous d’organiser les choses comme dans votre salon… Un QG en puissance, vous avez dit ?

Restaurant Le 1er

47, rue St Honoré Tél. : 01.44.76.03.38. Ouvert du mardi au samedi de 12h00 à 14h30 et de 20h à 02h00. Fermé le samedi midi.

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avril 2010 |

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lA BonNE ÉTOILE texte sandra serpero / photo Farouk kebila

zaz L’ÉTOILE MONTANTE Retenez bien le nom de cette jeune chanteuse qui promet d’incendier la scène française de son talent. Une voix voluptueusement cassée, des textes qui vous prennent les tripes, une personnalité bien trempée, ZAZ accroche les cœurs et emporte les âmes. La preuve sans le son mais avec les mots.

formation au CIAM à Bordeaux, son premier groupe « Les Twenty Fingers », sa première fois sur scène où elle est tombée dans les pommes, son expérience dans un orchestre à Bayonne, ses premiers Festivals, les premières parties de Bernard Lavilliers ou de Yuri Buenavantura… jusqu’à son arrivée à Paris en 2006. Cette année-là, elle entame une formation de théâtre AZ ? Un diminutif dont on l’affuble sur l’expression corporelle. Mais elle, ce qu’elle depuis toujours. Son vrai prénom c’est veut c’est chanter. La providence la guide un Isabelle. « Ce qui me soir aux « Trois Mailletz », à St plaît dans ZAZ, c’est que ça Michel. Elle y sera embauchée chanter a commence par la dernière letet chantera tous les soirs de tre de l’alphabet, suivie de la toujours été 23h à 4h du matin, délaissant première et puis la dernière, vital pour moi sa formation. Un an et demi il y a l’idée d’un aboutisseplus tard, elle répond à une ment et d’un commencement, d’un début, annonce sur Internet « Cherche chanteuse à d’une fin, une notion de temps… ». Pourtant voix cassée ». Derrière cette petite annonce, un sur elle le temps ne semble pas avoir de prise, homme qui travaille avec une multitude de boîon lui donne 20 ans alors qu’elle fêtera ses 30 tes de prod et qui lui présente les bonnes perans le 1er mai, 10 jours avant la sortie de son sonnes. La roue est lancée, l’album s’enregistre, premier album. Émue, elle me confie : « Mon Sony est derrière. Dans la rubrique surprise, il rêve se concrétise, chanter a toujours été vital y a sa rencontre avec le chanteur Raphaël qui pour moi, je suis heureuse et aussi déstabili- l’entend un soir ‘’Aux Sentiers des Halles’’ et sée ». Elle enchaîne en me racontant son par- qui lui propose de lui écrire des textes pour cours : son entrée au conservatoire à 15 ans, sa son album. Au total, il lui signe 4 chansons.

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Celle qui se définit comme « une écorchée vive », cultive une belle philosophie de vie et a foi en l’être humain. Elle me raconte que c’est une mort qui l’a réveillée, que notre pire ennemi c’est nous-même et qu’elle s’efforce de cultiver une relation douce et bienveillante avec elle-même. En cas de coup de blues, elle a sa petite phrase : « Je suis amour et lumière, ici et maintenant ». Elle m’affirme que nos pensées sont créatrices et que « la vie peut être un joli rêve si on sait se parler et s’écouter ». ZAZ parle vrai, sans faux-semblant et a la sagesse

des grands : « J’ai un besoin excessif de vérité et d’honnêteté et c’est cela qui me fait peur dans le monde dans lequel je me dirige ». Mais même si elle tremble, ZAZ est persuadée d’être sur le bon chemin et nous, on a qu’une seule hâte, c’est de l’écouter chanter. Vivement mai ! ZAZ premier album dans les bacs le 10 mai. Émission Taratata, le 10 mai. www.myspace.com/inbedwithttc avril 2010 |

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les Bons plans on a testé pour vous

Jardin des Tuileries courir sans les tuiles ! par Mathilde De Beaune / Photo : Slexip

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e soleil pointe de nouveau son nez, le printemps est là, vous n’avez (presque) plus d’excuses pour ne pas aller courir ! Desservi par deux stations de métro, Concorde et Tuileries, le Jardin des Tuileries offre une bonne surface de course,

avec sa superficie totale de 25,5 hectares. Le lieu est émaillé de belles statues contemporaines ou classiques (notamment d’Auguste Rodin, Henry Moore, Roy Lichtenstein, etc.). Ouvert dès 7h30, le Jardin des Tuileries est un endroit calme, isolé, protégé des voitures, que l’on pourrait comparer au jardin du Luxembourg... l’affluence en moins. En semaine, à l’heure où d’autres partent travailler avec leur attaché-case, il n’y a guère que les touristes japonais affublés de leurs gros chapeau pour venir vous espionner avec leur appareil photo.

Si on ne compte pas les mouettes de la Seine, les pigeons et les canards des bassins, qui vous observent évoluer d’un air goguenard. Peut-être aurez-vous également la chance d’assister au lever de soleil étincelant sur le Louvre. Seul petit bémol à signaler : la tranquillité du jardin peut être perturbée par l’installation provisoire, en juillet et en août, d’une petite fête foraine. À noter aussi, que les lieux de restauration, assez chers et au menu peu attractif, dissuadent le coureur de s’arrêter. Mais finalement, n’est-ce pas un mal pour un bien ? Ainsi vous ne serez pas tenté de privilégier le réconfort à l’effort. Bon jogging !

ARIS K. LA SIGNATURE MUSICALE Communiqué / Visuel : « designed by Magenta Color »

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i la musique adoucie les mœurs, elle est devenue un incontournable pour définir l’identité d’un produit. En quelques notes, Aris K., sound designer, met tout son talent à votre service pour orchestrer d’une main de maître une bande-son sur-mesure. Rencontre. Comme d’autres mettent en mots, lui COMMUNIQUE en musique. Il baigne dans la musique depuis son enfance et s’y consacre à 15 ans, âge où il débute le piano et entre au conservatoire. Après seulement 5 ans de travail intensif, Aris réussit son concours d’entrée en études supérieures et entame son cursus de 3ème cycle. À sa sortie, il décide de se lancer dans la musique assis-

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tée par ordinateur. Aujourd’hui à son compte, Aris peut se prévaloir d’avoir réalisé entre autres, l’habillage du site Internet des montres de luxe Navitec, ainsi qu’une vidéo dans les bonus du DVD de Metallica « Français pour une Nuit ». En d’autres termes, que vous ayez déjà une idée bien définie de ce que vous souhaitez ou pas, pour les entreprises ou les particuliers, pour votre site Internet, pour de l’attente téléphonique ou tout autre support nécessitant un habillement sonore, Aris vous apportera la solution musicale la mieux adaptée à vos besoins en composant une création originale sur mesure. Mélodieusement vôtre ! Informations sur : www.aris-k.com ou myspace. com/arisk16 / par Sandra Serpero


les bons plans

AGENCE StoneBox LA RÉVOLUTION IMMOBILIÈRE par Sandra Serpero

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ien loin de la conventionnelle agence immobilière de quartier, StoneBox multiplie les services et les petits plus innovants qui font toute la différence. A la tête de cette agence résolument dans l’air du temps, on retrouve Clément et Cathy, deux jeunes trentenaires unis par les liens de l’amitié et par la même vision de l’immobilier. Rencontre.

Chercher un appartement, vouloir vendre ou louer le sien, on le sait, c’est toujours le parcours du combattant. Partant de ce postulat peu réjouissant, Clément et Cathy, ont voulu changer la donne en prenant en compte le facteur temps et les petits plus qui apportent de la valeur ajoutée aux biens de leurs clients. Comment ? En proposant un pack qui inclus plusieurs services innovants. Mais encore, se demande-t-on la curiosité dans l’âme ? En cœur, Clément et Cathy nous expliquent : « En désignant déjà un interlocuteur unique pour gérer la commercialisation de votre bien de A à Z. En vous faisant bénéficier gratuitement des conseils avisés d’un décorateur d’intérieur pour mettre en valeur votre appartement qui se vendra plus rapidement et

au meilleur prix. En faisant réaliser des prises de vues de qualité par un professionnel parce qu’il faut savoir qu’aujourd’hui 80% des ventes se font sur Internet et que l’image est devenue primordiale. Et enfin, en offrant un service unique de Vente/Achat grâce à notre activité de chasseur d’appartements pour éviter les périodes de latences et accompagner le client dans toutes ses quêtes ». Multipliant les casquettes et entourée des meilleurs professionnels dans chaque catégorie, StoneBox offre donc une vision à 360° de l’immobilier : locatif, défiscalisation, transaction, immobilier d’entreprise... À la dynamique et à la bienveillance de ses créateurs, cette agence bénéficie en plus d’un panel de services remarquablement astucieux qui nous donne la sensation sereine d’être entre de bonnes mains. À quel prix, certains sourcilleront ? À celui pratiqué en moyenne par toutes les agences de Paris. Dernier argument qui devrait vous faire composer sur le champ le numéro ci-dessous !

StoneBox http://www.stone-box.fr Tél. 01 48 78 15 95 ou 06 09 58 05 91 avril 2010 |

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le Bon art texte SANDRA SERPERO / photo Pascale Lourmand

Rackstarz TO BE 4 !

Quand on croise quatre garçons qui bousculent sans rougir les codes du vestiaire hype du moment en osant moustaches, coupes haut voltage et accessoires oversize, forcément on a envie d’en savoir plus. Quand on s’approche, et que c’est avec une aisance évidente qu’ils nous embarquent ni une ni deux dans leur sillage artistique, on se dit qu’il faut creuser. Et l’heure d’après, quand on a baigné dans leur univers électrique, on se dit qu’on a bien fait de rester ! Zoom sur ces artistes épicuriens qui nous procurent le frisson de la transgression.

magnétique de l’univers singulier qu’est le leur. Un univers ou « plutôt une philosophie de vie », me glisse Jessilann en soulignant « On ne fait que ce qu’on a envie de faire, nos passions respectives et communes se sont commercialisées presque malgré nous et c’est tant mieux si aujourd’hui on peut en vivre ». Mais alors que font les Rackstarz exactement ? Et bien : de la musique, des fringues, des clips, des sets et des concerts en France et aux USA… Ils s’amusent de ce qu’ils font et ce qu’ils font amuse la galerie. Ces quatre-là, amis de longue date, sont devenus des compères de scène portant la même griffe et dégommant au passage le Comme les saisons, les Fantastiques ou les politiquement correct pour renouer avec l’esZ’amis, les Rackstarz sont quatre. Dans le dé- sence de leur art. On ne s’étonne donc pas de sordre (et le mot leur va bien), leur ligne de vêtements nous avons donc Scotchman, le ‘’Fuck Hello Kitty’’ qui On ne fait que Dj, emblématique avec sa muatomise l’égérie blanche sique et son scotch qui investit ce qu'on a envie en la maculant de sang l’ensemble de ses accessoires. En- de faire et de pansements, des suite, il y a Jessilann, le styliste qui grossièretés qui poncaffole les tissus comme son confrère les plati- tuent leur discours, des échappées oratoires de nes avec ses créations fantasmagoriques. Puis, Scotchman dévoilant ses voyages dans le temps Thomas, le compositeur, « Euh, beat makeur, et des fréquents décollages de Jessilann qui ne je préfère », corrige-t-il le sourire en coin. Et semble pas être là où son corps se trouve… Le enfin, Patrick Stachmou, le chanteur, qui avec plus troublant, c’est que tout cela est étonnamou sans micro a toujours la bouche ouverte, ment homogène tout en étant magistralement verve oblige ! Chacun à sa manière porte l’éclat décalé : « Aujourd’hui tout le monde veut être

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dans le vent, mais nous, rien à foutre de la météo ! », envoie Patrick Stachmou. Et pourtant, même si le désir de coller à une tendance ou de plaire au plus grand nombre n’est pas leur leitmotiv, les Rackstarz comptent de plus en plus de fans. Peut-être parce qu’ils convoquent notre imaginaire et que leur étrangeté nous interpelle ? Reste que cette bande de garçons compte des personnalités racées, attachantes et sympathiques et que l’on brûle d’impatience d’écouter leur premier album actuellement en finition. Et histoire de vous mettre l’eau à la

bouche, sachez qu’on n’y trouvera un featuring avec une diva américaine… Revival !

Rackstarz sur facebook et sur http://www.jessilann.fr Boutique vêtements au 229, rue St Honoré. Tél. : 01 42 60 61 05. Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 19h30. avril 2010 |

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bon EN ARRIÈRE texte bernard vassor

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Brève histoire d’une rue empoisonnante…

a rue Beauregard, longue de 274 mètres, porte ce nom depuis le XVI ème siècle. Située dans les faubourgs de Paris depuis les environs de l’an mille, ce quartier reçut, au cours des transformations de la capitale, les déblais dus aux constructions successives de maisons et de matériaux divers, de boues et de dépôt d’ordures amoncelées.

Avant cela, le quartier était planté de vignes. La butte ainsi formée atteignit une telle hauteur, qu’elle fut surnommée « La Butte aux gravois », puis « Mont-Orgueil » . L’odeur empoisonnante qui y régnait avait attiré des milliers de rats qui proliférèrent au milieu de ces immondices. Lorsque les terrains devinrent la propriété du couvent des Filles-Dieu, la butte fut assainie, et des moulins dominèrent le sommet du quartier. Les moulins et les maisons rasées plus tard élevèrent encore le niveau. Pour permettre l’installation de commerçants et d’artisans la « VilleNeuve les gravois » bénéficia d’exemption de taxe. 18 —

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C’est ainsi qu’une majorité de menuisiers s’y installèrent. À l’emplacement du n° 25 de la rue Beauregard, une certaine Catherine Deshayes, épouse Mauvoisin (dite « La Voisin ») possédait une maison avec un vaste jardin où elle avait fait édifier un four. Plantée d’arbres, longeant le cours de l’église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, cette demeure devint le lieu de messes noires célébrées par l’abbé Guibourg âgé de 70 ans, pendant lesquelles, des enfants ou des foetus étaient sacrifiés sur un autel dont le tabernacle était surmonté d’une croix. Cette brave dame était à la fois sage-femme, cartomancienne et avorteuse à ses heures. Elle fut initiée à la magie noire par un prêtre sataniste, l’abbé Mariette. Maîtresse du bourreau de Paris, la Voisin obtint de la graisse de pendu pour fabriquer les cierges noirs nécessaires à l’office macabre. L’affaire prit fin avec l’arrestation de la Voisin à la sortie de l’église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle. Après son procès, elle fut brûlée vive en place de Grève.


texte Julia Molkhou

BIOBOA LE BIO TRENDY Bioboa a ouvert courant 2004 et a été repris par nos hôtes du jour, Odile et Stéphane, en 2009. Le concept n’a pas changé : un restaurant bio où l’on peut déjeuner sur place ou à emporter. Il a juste été encore un peu amélioré… Alors, suivez moi, là où « bio » rime avec gourmand et plaisir. L’accueil est aussi chaleureux que le lieu est sympathique. Rien à voir avec l’austérité à laquelle nous ont habitués les boutiques bio… « Nous avions envie d’apporter un peu plus de gaieté et de fun dans le bio ! ». Et l’honnêteté des patrons est sans appel. « Ici, 95% des fruits, des légumes sont bio. Les 5% restant sont indépendants de notre volonté. Comme par exemple en ce moment la roquette que je ne parviens pas à trouver, issue de l’agriculture biologique. » Pendant longtemps il n’y a pas eu de viande à la carte de BioBoa. Et puis un jour Odile a eu envie de travailler avec de petits producteurs d’Aubrac et de proposer à sa clientèle quelques pièces de viandes saines et délicieuses : « Le cheesburger Bio est un véritable succès ici ! Et puis avec l’apparition de la viande sur notre carte, nous avons vu réapparaître les hommes dans notre restaurant ! ». Mais cette nouveauté à la carte tord également le cou à une idée reçue complètement fausse comme quoi bio = végétarien ! On peut manger bio en se régalant de poulet, de poisson, de bœuf et donc de cheesburger !

De toute façon, ici, le mot d’ordre, c’est de manger sainement : « Nous faisons tout maison. Nous ne proposons à nos clients que les vitamines et minéraux dont ils ont besoin ! Nos soupes, par exemple, sont faites chaque matin et elles ne contiennent que des légumes frais ! ». Chez BioBoa il est possible de déjeuner sainement tout en étant gourmand que l’on soit végétarien ou pas. Prenez, par exemple, le « risotto de quinoa aux courgettes» ou « les brochettes de gambas riz sauté thaï ». Et les desserts ne sont pas en reste ! Le tiramisu et les perles du japon valent le détour ! Et bien que les produits bios soient généralement plus coûteux que les autres, ces deux charmants propriétaires font en sorte de rester très raisonnables sur les prix. Menu Burger : un burger (cheese ou veggi) + une boisson + un dessert = 14 * Menu soupe : soupe + salade + dessert = 10 € Tiramisu citron vert : 4,20 € Perles du Japon : 4 € Producteur de viande et de poulet bio : Monsieur Poirier

BIOBOA

3, rue Danielle Casanova Tél. : 01 42 61 17 67 Ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h. Service continu. avril 2010 |

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le bon homme texte Sandra Serpero / photo Luc Bracquet

BENJAMIN BEJBAUM CLAIR ET NET ! Il n’y a pas que la vie qui est riche en surprises, notre quartier aussi ! Pour preuve, dans la petite rue Mauconseil, Benjamin Bejbaum, le co-fondateur de Daily Motion, a investi un petit immeuble pour installer ses bureaux et son nouveau domicile. Entretien avec un mec qui n’en jette pas que sur le web…

cessible aux néophytes. De là est née l’idée de créer un site qui encoderait automatiquement les vidéos ». La suite, on la connaît ou presque. Daily Motion a bénéficié très vite d’un soutien financier conséquent de la part d’investisseurs individuels et aujourd’hui le site se place à la deuxième place au niveau mondial des sites de sa catégorie, juste après l’américain You Tube. ttitude décontract’, look trendy et sou- Et si Benjamin est quelque peu lapidaire sur rire accroché aux lèvres, bien loin de la cette aventure, c’est qu’il en vit une autre caricature austère de l’informaticien à depuis quelques mois, presque 12 pour être lunettes, Benjamin inspire précise. Après une pause en la sympathie. Quelques mi2008, où il a parcouru le gloun site de nutes suffisent pour se renbe, il a consacré une part non dre compte que dans sa tête consultation négligeable de son temps au à lui, ça va vite. Forcément, d’oeuvres d’art monde de la peinture. Un art on se dit que celui qui a eu d’un genre dont il n’avait pas vraiment l’idée de créer DailyMo- nouveau les codes. Direction les mution doit compter quelques sées mais aussi Internet et là, fonctions en plus. Et, on nouvelle constatation : aucun n’a pas franchement tort… Bref, il m’explique outil international de référence pour l’art sur simplement et sans s’attarder l’histoire de ce le net. Il tient sa nouvelle idée : « Mon projet site révolutionnaire qui permet à des millions s’appelle ‘’ArtDB’’. C’est un site de consultade personnes de poster leurs vidéos en ligne : tion d’œuvres d’art d’un genre nouveau, décul« Tout a commencé au retour d’un voyage à pabilisant l’accès à l’art et au savoir, avec des New York en 2005, où j’avais fait beaucoup images haute définition et une présentation de films que je voulais mettre en ligne. Là, je ludique et synthétique. Je me suis entouré me suis rendu compte qu’il fallait en passer par d’un comité de professeurs d’histoire de l’art un système assez barbare d’encodage, peu ac- et de 40 rédacteurs. La pré version du site

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sera en ligne dans les semaines qui viennent ». Son objectif : atteindre 2000 œuvres traitées d’ici décembre 2011. Mon hypothèse de départ se confirme : ce mec a un clic d’avance sur nous. La conversation s’étire et nous quittons le monde virtuel pour converser sur le sport, les voisins aux particularités singulières, son permis avion, et l’ambiance du quartier. Benjamin me confie qu’il aime beaucoup le 2ème arrondissement mais qu’il regrette le côté parfois trop show off de la rue Montorgueil : « Quand je remonte la rue, j’avoue une attirance certaine pour les lieux qui conservent leur authenticité, comme La Grappe ou les Crus de Bourgogne,

où le décor et l’apparence n’empiète pas sur l’humain ». Des valeurs sûres garantes d’un certain art de vivre que certains feraient bien de copier-coller.

Les adresses de Benjamin

Restaurant Aux Crus de Bourgogne, 3, rue Bachaumont Bar La grappe d’Orgueil, 5, rue des Petits Carreaux Caldo Freddo, 34, rue Montorgueil avril 2010 |

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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier

Les Saveurs de l’Orient Tout l’orient en un lieu

Au cœur du passage des Panoramas, se niche un restaurant oriental ouvert depuis un an et demi maintenant. Au menu, des plats voluptueusement épicés et colorés qui compose une cuisine mixant spécialités égyptiennes, marocaines et libanaises. Rania, la charmante maîtresse des lieux est égyptienne et avait envie de montrer un petit bout de son pays à Paris qui compte très peu d’adresses du même type. Ici, le charme agit instantanément, et le dépaysement est garanti. La clientèle est hétéroclite, elle compte des égyptiens résidents à Paris, des résidents du quartier et des touristes qui veulent retrouver les saveurs d’un voyage. Le restaurant reprend tous les codes de la décoration orientale et le mobilier a été directement importé d’Égypte. Côté cuisine, la carte est variée et les influences se situent au croisement de la cuisine libanaise et turque : légumes farcis, véritable karkadeh (boisson égyptienne à base d’hibiscus) qui accompagnera à merveille un foul, falafel, molokheya ou viande kochari. Rania, prépare même des plats à la demande pour satisfaire les envies de chacun ! Une mixité de saveurs qui fait toute 22 —

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l’âme de cette adresse à laquelle on peut venir et revenir sans se lasser. Impossible de ne pas être séduit, par la fraîcheur et la légèreté de la cuisine libanaise et le réconfort de la cuisine marocaine, entre couscous, tajines et harira (la soupe marocaine). Côté libanais, à côté des mezzés, on trouve une foule de douceurs enivrantes comme les délicieux baklawa, pâtisseries orientales ou le mhalabye, un dessert lacté à base de fleur d’oranger et de pistaches. Et quand l’addition arrive, pas de mauvaise surprise : à partir de 10 € le midi et 16,50 € le soir, avec une ardoise renouvelée quotidiennement qui propose deux plats du jour. À noter : Aux Saveurs d’Orient organise des soirées à thèmes avec menu et danseuse orientale. On aime : la sympathique terrasse où l’on peut se délecter d’un thé à la menthe fraîche en fumant une chicha. Céline Lepan 43, passage du Panorama Tél. 01 44 82 56 61 Ouvert tous les jours le midi de 11h30 à 15h30 et le soir de 18h30 à minuit. Le weekend jusqu'à 1h du matin.


les bons shops

BILL TORNADE

O’KARI HAMMAM & SPA

Installée depuis 20 ans dans l’une des rues les plus en vue de la capitale, Billtornade distille une mode au style chic décontracté et épuré, qui compte de nombreux fidèles depuis sa création en 1977.

Voilà une adresse d’exception exclusivement réservée aux femmes. Orchestré par Karima Lasfar, la maîtresse des lieux, cet oasis de bienêtre est une promesse de détente absolue, hors du temps.

Si vos pas vous amènent rue Etienne Marcel, impossible de louper cette grande boutique qui fait l’angle. Installée ici depuis 20 ans déjà, Billtornade, fidèle à ses codes, offre à sa clientèle des collections modernes aux lignes impeccables. Et ce n’est pas pour rien, si dès sa création, la marque a habillé des artistes comme Lio, Julien Clerc, Plastic Bertrand ou Alain Chamfort. La force de Billtornade, c’est de réinterpréter les grands classiques dans un esprit innovant, résolument dans l’air du temps. Les lignes sont modernes, teintées d’influence rock ; ses silhouettes plutôt androgynes tout en étant sexy. L’homme est Dandy, la femme plus rock, les coupes sont slim, parfaitement ajustées et répondent aux exigences d’une clientèle particulièrement pointue. Le style Billtornade rassemble tous les âges à travers des collections empreintes de cette petite touche de raffinement inimitable. Tout cela a un prix, mais pour la qualité, on ne compte pas ! Sandra

Lové dans un hôtel particulier à deux pas de la rue Montorgueil, le hammam O’kari déploie ses fragrances d’eucalyptus dans un espace de 200 m2, au beau milieu de salles voûtées et carrelées à la façon des anciens thermes romains. Un hammam authentique qui joue la carte du luxe et de l’intemporel en proposant des soins dans la plus pure tradition orientale, d’une durée minimum de 2 heures. Plusieurs formules sont proposées : du bain de vapeur purificateur à l’exfoliation au savon noir, en passant par l’enveloppement à l’argile et même l’épilation ! Tout au long de votre séance, citronnade, thé à la menthe et café vous seront offerts et au petit coin bar, vous pourrez également commander à la carte une salade, une pâtisserie orientale ou un cocktail de fruits frais. Et si comme nous, vous êtes addict de ce genre de rendez-vous que l’on peut intimement partager entre copines, sachez que le lieu est privatisable pour toutes les occasions qui méritent de prendre du temps. Sandra Serpero

44, rue Étienne Marcel Tél. 01 42 33 66 47 Ouvert du lundi au samedi de 11h à 19h30

22, rue Dussoubs Tél. 01 42 36 94 66 Ouvert tous les jours de 10h à 20h

L’INTEMPOREL

ONLY GIRLS !

avril 2010 |

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le bon artisan texte JULIA MOLHKOU / photo photothèque Debauve & Gallais

La Maison Debauve & Gallais Deux cents ans de chocolats français En 1800, Sulpice Debauve fonde sa maison de chocolat. Si d’autres l’ont précédé dans cette voie, ils ont disparu depuis. La Maison Debauve et Gallais quant à elle, peut se targuer d’avoir traversé deux siècles en gardant faste et prestige. Petit retour sur une histoire chocolatée et zoom sur l’adresse rue Vivienne.

A

u tout début de cette grande histoire, il y a un pharmacien breveté de sa Majesté Louis XVI : Sulpice Debauve. Il s’inspira en outre des premiers écrits médicaux sur les bienfaits du cacao pour mettre au point avec génie les premiers chocolats de santé. Son action et ses recherches furent vite confortées par le concours savant de son neveu et futur associé, Auguste Gallais. Dès lors, le chocolat triompha dans les officines, prit des formes de plus en plus variées et devint progressivement une délicieuse… gourmandise. Dès les premières années du XIXème siècle, la renommée de Sulpice Debauve dépasse celle de tous ses concurrents. Ses produits sont loués par les plus illustres représentants du corps médical, par les amateurs et, reconnaissance su24 —

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prême, par les Rois de France dont il devient le seul fournisseur officiel. Non seulement S.Debauve et A.Gallais excellent dans la préparation du chocolat, mais mettent au point des matériels et des techniques encore utilisés de nos jours. Un passé de renommée revendiqué en lettres d’or sur le fronton de la maison mère, rue des Saints-Pères où est inscrit une citation d’Horace « Utile duci », soit, « Il n’est rien de plus joyeux que de joindre l’utile à l’agréable ». À ce jour, avec plus de 2000 recettes, cette grande Maison installée dans le 7ème arrondissement, offre tout son prestige dans sa seconde boutique de la rue Vivienne. Cette chocolaterie a le chic et le charme des maisons d’antan. Et quel émerveillement d’entrer dans cet espace et d’être immédiatement absorbé par les envoûtants parfums de cacao. Comment choisir ? Comment résister à la tentation de goûter à tout ? Je demande conseil. On m’entraîne vers le plateau des « Pistoles Marie-Antoinette », piécettes de chocolat qui peuvent être à 99% de cacao (Chocolat de santé) ou encore par exemple, à la fleur d’oranger (chocolat des dames). Je me laisse guider vers « Les Incroyables » : recommandé aux palais blasés, ce subtil mélange de douceur (coque


en nougatine) et d’amertume (ganache à 90% de cacao) ne pourra laisser personne indifférent. Pour Pâques, la maison Debauve & Gallais proposera les grands classiques comme le lapin ou encore la coquette poule ou son adorable œuf. De quoi succomber au plus délicieux des pêchés… Mais Pâques est encore loin, et je ne trouve aucune raison de résister à la tentation là, tout de suite. Je me sauve donc, un sachet de « Croquamandes » dans les mains, douces petites amandes caramélisées et enrobées de chocolat que je croque avec délectation. Et là sur le chemin, je me rappelle la phrase de Paule Cuvelier à la tête de cette grande maison depuis 1989 : « J’ai toute confiance dans la capacité des connaisseurs de distinguer le simplement bon du sublime ». Me voilà donc dans la catégorie des connaisseurs !

Debauve et Gallais

33, rue Vivienne Tél. : 01 40 39 05 50.

Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 18h30 Boutique en ligne sur http://www.debauve-et-gallais.com

La gourmandise : à quel prix ? Les Pistoles Marie-Antoinette, à partir de 26€€ les 200gr Les Incroyables, 68 € les 500gr Les Croquamandes, 65 € les 500g avril 2010 |

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les bons petits diables texte Céline Lepan / Photo crédit le Ritz

Les Petits Marmitons du Ritz

Des cours de cuisine pour les p’tit chefs en herbe ! Vous ne savez pas quoi faire de vos enfants le mercredi après midi ? J’ai la solution pour vous, à la fois ludique et originale : les envoyer prendre des cours de cuisine avec un chef du Ritz !

L

’originalité du Ritz est qu’il a sa propre école de cuisine du nom d’Auguste Escoffier, son premier chef, pour qui « la cuisine était la base du véritable bonheur »! C’est une véritable volonté de pouvoir partager un savoir-faire reconnu tant aux professionnels qu’aux amateurs et aussi aux enfants ! Créée en 1988, l’école, installée dans les cuisines de l’hôtel Ritz, est une référence dans le milieu de la gastronomie. L’atelier Ritz Kids est idéal pour les enfants de 6 à 11 ans et se déroule un mercredi aprèsmidi par mois sur une plage horaire de 2h30. Encadrés par un véritable chef, ils préparent tout eux-mêmes mais ne s’occupent pas de la cuisson. Ces cours de cuisine sont à la fois ludiques et pédagogiques : les Petits Marmitons 26 —

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du Ritz peuvent s’initier en toute liberté à la gastronomie et à ses saveurs et à en appréhender les bases. La pause-goûter a lieu pendant la cuisson des préparations. Et lorsque 17h sonne, les petits marmitons sont prêts à rentrer chez eux avec un beau diplôme et leurs plats cuisinés qu’ils pourront faire déguster à leurs parents ! Les mercredis sont thématiques : fête des mères, pique-nique entre copains, goûter d’anniversaire, automne, biscuits, indien, Noël, Pâques… Comme autant de façons d’aborder la cuisine et la gastronomie ! .

Ecole Ritz Escoffier Ritz Paris 15, place Vendôme Tél. 01 43 16 30 50 http://www.ritzparis.com/section/inscription/ liste_f.asp?id=22 Cours à 95 *


texte céline lepan

Boutique Si tu veux

Si tu veux (jouer) : joue ! Cette boutique est une véritable institution de la galerie Vivienne depuis 30 ans qu’elle y trône. Les enfants d’antan prennent plaisir à y amener, à leur tour, les leurs.

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adeleine se voit un peu comme une ambassadrice du jouet et du « jouer ». Elle se qualifie elle-même de « marchande de jouets », habitée d’une passion et investie d’une mission : celle de montrer que c’est bon de jouer et sans culpabilité. Et si un jeu est éducatif, il ne doit pas moins en rester ludique !

Elle me raconte comment les enfants restent toujours fascinés devant les mêmes choses et les mêmes jouets que leurs aînés. A chaque fois la magie opère devant ces jouets cultes, qu’on se doit presque d’avoir au moins une fois devant sa vie. « Et c’est formidable de voir ce plaisir ». La pâte à ballon, la balle qui rebondit, l’élastique, le magnétique personnage, l’ardoise magique. Ce sont les indémodables qui sont toujours redécouverts avec joie.

Le magasin offre un ensemble très complet de jeux éducatifs, de jouets cultes et de livres, ainsi qu’une myriade de petits cadeaux. Ils sont innombrables ces petits jouets à 2, 3 ou 4 € pièces, et le magasin en compte un grand nombre à moins de 10 €. C’est la bonne adresse pour ceux qui cherchent le petit cadeau plein de fantaisie qui épate. Madeleine met sa longue expérience des enfants à votre profit pour vous aider dans ce choix. À noter, que le samedi, c’est le lieu de la pause, au moment où la boutique déborde dans la galerie Vivienne, pour vous proposer jeux d’anneau et pêche à la ligne !

Si tu veux 68, galerie Vivienne Tél. 01 42 60 59 97 Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 19h http://situveuxjouer.com avril 2010 |

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le 19 mars, le bonbon fĂŞtait ses 1 an au divan du monde plus de photos sur le facebook du bonbon.


retrouvez encore plus de bons plans sur

www.leBonbon .fr

Š Labeca GrÊgory - http://e-knowsphotographer.tumblr.com/


le conte est bon texte Julia Molkhou / Photo RHOCORP

« En transit »

L’HUMEUR EST VAGABONDE « En Transit » est une exposition de photos qui ressemble aux voyages des photographes. C’est une exposition en errance, en itinérance dans Paris. « En Transit » passera dans quatre lieux et compte le Cœur Fou sur sa route. Halte prévue du 4 au 12 avril prochain.

Derrière cette exposition, il y a l’association RHOCORP. Créée il y a un an et demi, cette association est un collectif d’artistes qui organise des événements. Entre deux concerts, un festival de court-métrages « le Rho Festival », un docu-concert au Mali où l’association va suivre un groupe de jeunes artistes maliens et français, les membres de RHOCORP ont trouvé le temps et l’énergie de monter ce drôle d’événement. Pas le temps ni l’envie de s’ennuyer ! Et c’est aussi le pari qu’ils font avec l’exposition « En Transit ». Coller au mieux à l’idée de voyage en mettant sur pied une exposition vagabonde. L’itinérance continue d’ailleurs 30 —

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pendant l’événement, puisque les photographes poursuivent leur démarche en photographiant Paris pendant tout le mois d’avril. Trois photographes ayant parcouru différents horizons exposent chacun 6 de leurs photos. Présentation. D’abord il y a Clémence Sgarbi, jeune photographe d’une vingtaine d’années qui est allée passer un mois au Mali. Road trip du nord au sud du pays où elle a cherché à entrer en contact avec les populations. Sans faire de bruit et en conservant le naturel de ces rencontres. Ensuite c’est à Barcelone que l’exposition « En transit » nous emmène. Valentine B-G a pris le parti de photographier des gens ordinaires. Cette artiste dont on sent assez vite qu’elle n’aime pas l’artifice, a photographié les instants tels qu’ils se présentaient à elle. Sans chercher à leur donner une quelconque modernité. Valentine montre Barcelone comme on ne l’a pas


souvent vue, bien loin des clichés et des cartes postales. Enfin, c’est à Manhattan et à Coney Island que Matthieu Lemaire- Courapied nous embarque. Ce jeune homme de 25 ans n’a pas succombé au numérique et continue à parcourir les villes, son argentique à la main. C’est l’une de ses premières séries en traitement croisé (type de développement qui donne des couleurs saturées), qu’il expose. Et en regardant ses photos, on se dit qu’un nouveau regard s’est posé sur NYC. RHOCORP n’a pas fini de nous étonner avec ses artistes qui vantent leur liberté de création. En terminant l’interview, j’apprends que

Matthieu Lemaire-Courapied s’est déjà envolé pour Prague… La belle histoire continue !

RHOCORP Tél. : 09 51 06 03 06 www.rhocorp.org

L’expo en dates et en lieux :

L’Atelier des mélanges 5, impasse Pivert Du 1er au 4 avril. Le Cœur Fou 55, rue Montmartre. Du 4 au 12 avril. Vernissage ouvert au public le 4 avril au soir. Downtown Café 46, rue Jean-Pierre Timbaud La Faille 96, rue Ménilmontant avril 2010 |

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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles Brunch de Pâques

tendresse de ces hommes.

Le dimanche 4 et le lundi 5 avril, l’hôtel Park Hyatt Paris Vendôme, vous invite à partager un moment privilégié en famille ou entre amis autour d’un brunch placé sous le signe de la tradition pascale. Le tout, sous la houlette du chef étoilé Jean-François Rouquette et du chef pâtissier Jean-François Foucher. (110 € par personne).

Jusqu’au 11 avril - « Heavenly Dreams » À l’occasion de la journée mondiale du sommeil qui a eu lieu le 18 mars, la reflexgallery, nouvelle galerie tendance où innovation et audace se côtoient, a fait appel à de nombreux trendsetters du monde de la mode, de la musique et de l’art, afin de mettre leur créativité au service de la solidarité. Résultat : c’est sur des oreillers généreusement offerts par l’hôtel The Westin Paris que les artistes se sont exprimés. Exposition et vente dont la totalité des fonds sera reversée à l’UNICEF pour soutenir le programme d’aide aux enfants d’Haïti.

Expositions Du 4 au 12 avril - « En transit » photos du collectif Rhocorp, au Cœur Fou. Jusqu’au 10 avril - L’exposition insolite « Père & fils » de Grégoire Korganow parcourra le Forum des Halles. Pour la première fois, l’artiste expose sa nouvelle série de photos «Père & Fils», des duos pères de fils de quelques mois à 85 ans qui posent debout, torse nu, peau contre peau... Des clichés intimes qui dévoilent au grand public le temps qui passe, la fragilité des corps et la

Vive le printemps bio ! Chez NOPEG (69, rue d’Argout) : Le 6/04 : Elske Miles dédicace son livre « Les huiles essentielles pour les nuls », de 12h30 à 16h. Les 9, 10, 16 et 17 avril : atelier aromathérapie familiale de 18h30 à 19h30 Le 24/04 : Brunch bio avec Pulpe de vie de 10h à 14h : pour découvrir cette nouvelle marque aux jus de fruits frais 100% français. Théâtre Jusqu’au 2 mai : « Désiré » Un valet de chambre qui entre au service d’une actrice, maîtresse d’un ministre. Malgré les convenances, Désiré tombe amoureux de sa patronne. Au Théâtre de la Michodière. Jusqu’ au 30 avril - « Tous les Algériens

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le bon agenda sont des mécaniciens » Au Théâtre des Bouffes Parisiens. Jusqu’au 1er mai - « Mafia et sentiments » Avouer à son meilleur ami qu’on est l’amant de sa fille, c’est très délicat. Mais quand c’est un parrain de la mafia, c’est très dangereux ! Théâtre Mélo d’Amélie. Jusqu’au 2 mai - « Les joyeuses Commères de Windsor » Comédie-française. Coup de cœur shopping Un petit coussin truffé de bonbons, gourmand à souhait et tout coloré. Une belle manière de célébrer le printemps et le retour du soleil dans son home so sweet home… Coussin en coton 35 x 35 cm Bonjour mon coussin 34 € http://www.bonjourmoncoussin.com

Clubbing Au Rex :

Le 7/04 - Massive Le 8/04 - Hello “Wolf + Lamb”2 Le 9/04 - Pulp Freaktion Le 10/04 - “Left” Release Party Avec Mlle Caro & Franck Garcia & Band Live Le 16/04 - Automatik Le 17/04 - Bassculture – Rexperience Release Party Le 22/04 - Form Birthday Party Avec Maetrik Live, N(To Live, Tim Green Et Popof Le 23/04 - Cobblestone Jazz « Modern Deep Left Quartet » Release Party Le 24/04 - Closer Le 29/04 - 12Mail Présente Magazine Le 1/05 - Circus Company Club Avec Guillaume & The Coutu Dumonts En Live Au Social Club : Le 3/04 - Robag Wruhme – Losoul - Mike Shannon – Sety Le 7/04 - Allez-Allez Fait Son Antisocial Le 8/04 - Bon Appêtit Le 9/04 - Furie Le 10/04 - Demented Le 14/04 - The Very Best Fait Son Antisocial Le 15/04 - Next Hype Le 16/04 - Booty Call Le 17/04 - Olivier Huntemann - Nicolas Massayeff - Sonic Crew (Fr) Le 21/04 - Dada Fait Son Antisocial Le 22 /04 - Youngunz Le 23/04 - Plant Music Le 24/04 - D.I.R.T.Y Le 28/04 - Gonzai Fait Son Antisocial Le 30/04 - Partyharders Le 1/05 - Pokerflat

Le 3/04 - Correspondant Le 4/04 - Rekids Party avril 2010 |

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