Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédacteur en chef
édito “bon”jour
Julien Chavanes Julien@lebonbon.fr Design original Tom & Léo
On dit qu’il existe 6 degrés de
tometleo@lebonbon.fr Rédaction Bulle Solvet, Benjamin Delsol, Simon Lacourt, Camille Dutrieux, Sarah Bouasse, Anahi Palacios, Alexandra Silbert, Dorcite Mélé
séparation entre deux individus.
Quels que soient leur pays, leur milieu, leur culture, ils peuvent être reliés par une chaîne de connaissances n’excédant pas 5 maillons. Potentiellement, nous sommes tous à cinq copains de connaître le monde entier…
Photographes Stéphane Balmy, Thomas Orssaud, Elise Monnier, Clément pascal Graphiste Emmanuelle Labouré Illustrateurs Paulina Leonor,
Au Bonbon, on s’emploie à réduire les degrés de séparation! Nous espérons être un maillon entre les habitants du quartier, des plus proches aux plus éloignés. Servir de relais entre ceux que nous rencontrons et ceux qui nous lisent. En ouvrant nos pages, vous êtes à une poignée de main de tout le 18ème…. Ou presque.
Guillaume Ponsin Chef de Pub David Belloeil david@lebonbon.fr 06 27 96 75 82 Petites annonces
Combien de degrés entre le père Laverton et Philippe Cochinard ? Le premier est le recteur de la basilique du Sacré Coeur, le second vient de lancer TV Pigalle après une vie de comédien érotique. Quelles chances avaient-ils de se croiser ? Aucune sans doute. Ils se rencontrent pourtant dans le Bonbon.
annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 09 75 71 48 34 Le Bonbon
La chaîne est complétée par Agnès Bihl, chanteuse pétillante native de la Butte, qui côtoie le génial Nikolas Serdar, compositeur de couleurs dans son atelier de sérigraphie, Arnaud Fleurent Didier, star montante de la chansons française, et le généreux Olivier Despres, Roi du saucisson dans la rue du poteau.
30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016
Entre eux, plus qu’un seul degré de séparation. Le Bonbon. Et vous, qui lirez leurs histoires.
ISSN : en cours Dépot légal : à parution OJD : en cours de validation
Tournez les pages, tendez les mains. On se connait peut-être déjà.
Imprimeur Centre Impression
Julien Chavanes
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 27 96 75 82 david@lebonbon.fr avril 2010 |
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leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons
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sommaire miam miam !
Page 6. olivier
despres
Page 34. philippe
cochinard
Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look
agnès bihl
Page 10. arnaud fleurent-didier
Page 14.
Page 38. nikolas
Page 44. père
serdar
Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Recette Page 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 31. La Bon’Bonne Page 32. Le Bon Écolo
laverton
Page 34. Le Bon Homme Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda avril 2010 |
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BAR MARDI AU SAMEDI DE 18H30 A 1H30
R E S TA U R A N T MARDI AU SAMEDI DE 19H A 00H30
BAR-CLUB CHANSON ACCÈS LIBRE A L’ISSUE DES CONCERTS
PRIS MINIS TOUTE L’ANNÉE FORMULES AVANT CONCERT
PLAT + BOISSON 15€… VERRE DE VIN 3€, DEMI 3€ ARDOISE FROMAGES OU CHARCUTERIES 8,50€ À LA CARTE A PARTIR DE
ENTRÉE 5€, PLAT 13€ DESSERT 5€, PASTA 10€
RÉSERVATION DÈS 18H30
LESTROISBAUDETS.COM S A L L E D E C O N C E RT S
B A R S & R E S TA U R A N T
01 42 62 33 33
le Bon Timing les évènements à ne pas manquer D’ de Kabal
théatre
L’âme orale de l’histoire
spectacle
Masques et nez
© DR
© DR
© DR
CONCERT
© DR
concert
Le grand D’ de Kabal est de retour au front. Une offensive portée par un nouveau brûlot baptisé « Autopsie d’une Sous France » en téléchargement gratuit sur son site. Voix plus rocailleuse que jamais, plume toujours révoltée: le D ‘ nous a manqué. Le 14 avril 2010 FGO, 1 rue Fleury. 01 53 09 30.70 Les 16 et 17 avril 2010 La Boule Noire, 120 Boulevard de Rochechouart. 01 49 25 81 75 www.d2kabal.com
Derrière ce joli mot, se cache une brillante équipe de slameurs qui a décidé de dépasser les limites de leur art. Sur la scène de la Reine Blanche, ils offrent un spectacle total, entre théâtre et poésie, où les mots sont des cascades et le verbe un jeu truculent. Le metteur en scène Nebil Daghsen signe une œuvre unique, fraiche et puissante. Tous les jeudi d’avril à 20h30 Théâtre de la Reine Blanche, 2bis passage Ruelle. 01 40 05 06 96 - www.lameorale.com
Des personnages revêtant des nez rouges ou des masques effrayants, Igor Mendjiski en animateur discret au milieu du public, le décor est posé. Cette réunion entre la thérapie de groupe et le cours de théâtre amateur est un spectacle hilarant, tout en improvisation, et dans lequel le spectateur aussi est impliqué… Derrière les masques , des comédiens de talent. Du 17 mars au 15 mai 2010 Ciné 13 théâtre, 1 avenue Junot. O1 42 54 15 12 cine13-theatre.com
Staff Benda Bilili Ce groupe est un prodige musical et visuel. Venus de Kinshasa la brûlante, les membres de Staff Benda Bilili sont pour la plupart atteints de poliomyélite et se déplacent en impressionnants fauteuils roulants tunés et équipés de leurs instruments. Leur musique a la puissance de la survie et la grâce des rythmes congolais. « Très très fort ! » Lundi 19 avril 2010 La Cigale, 120 boulevard de Rochechouart 01 49 25 81 75 - www.myspace.com/staffbendabilili avril 2010 |
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le Bon commerçant texte Bulle Solvet / photo Elise Monnier
Olivier Despres Le roi et la reine mère !
Nous sommes en l’an de grâce 2010, il n’a ni la cape, ni le sceptre… Et pourtant il le mérite son titre de Roi du saucisson ! Mais quelle est cette lignée de charcutiers qui perpétuent, 22 rue du Poteau, la tradition du cochon sous toutes ses formes ? Rencontre dans l’arrière boutique avec Oliver Despres et sa maman, commerçants chaleureux qui en ont dans la choucroute !
D
ans les vitrines, sur le comptoir, devant, derrière, au plafond: c’est une célébration de l’authentique! Pied de cochons, jambonneaux, fromage de tête, petit salé, saucisses, sans oublier le produit phare : la choucroute, servie été comme hiver. Des produits faits maison, des importations d’Alsace (saucisse de Francfort, au cumin, saucisson de foie…) et d’Italie (jambon de parme, San Daniel, Coppa - vous voulez goûter ?- , Fellino…) et des plats cuisinés, voilà ce que propose Olivier Despres à une clientèle qu’il était important de ne pas décevoir. Car le roi du saucisson n’a pas toujours porté la couronne. Il est l’héritier des frères Torielli, spécialisés en charcuterie fine et produits italiens de-
puis 40 ans. Ils passent la main à Olivier Despres en septembre 2007, qui pensait pourtant échapper à la tradition familiale. « Je baigne dans la boucherie charcuterie depuis toujours par le biais de mes parents. En voyant le rythme qu’ils enduraient, je me suis dit que je ne ferai jamais ce métier ! » Pour vous donner une idée, Olivier fait le tour du cadran presque tous les jours, et ce n’est pas un entretien avec le bonbon qui va entraver la production. Que faites-vous ? « Là je sonde le pâté. » Ah, oui. Évidement. « Je le sors à 63 degrés pour qu’il soit bien moelleux ». D’accord. Diplômé en Arts plastiques, il est webmaster et graphiste en freelance quand son père lui annonce la mise en vente de la boutique. Ses parents veulent bien l’aider à se lancer. Il accepte. « Les Torielli m’ont aussi beaucoup aidé à ce que le changement de propriétaire se fasse en douceur » Pari gagné ! Aujourd’hui les clients sont toujours là. « Moi c’est du bénévolat ! » précise sa maman Ghislaine. « J’ai commencé à 14 ans et demi en tant qu’apprentie charcutière, plus tard j’ai rencontré mon mari qui travaillait à la boucherie d’en face ». Très vite, ils achètent leur première affaire avril 2010 |
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olivier despres à côté, rue Letort. Eh oui, les chiens ne font pas des chats! (L’utilisation d’expressions authentiques est autorisée quand on est encerclé par une confection de pâté à droite et une arrivée de choucroute à gauche). Tous deux en retraite, ses parents l’aident aujourd’hui activement, fine équipe de bon conseil que viennent compléter Maryvonne, vendeuse, et Sam, aide charcutier. Passée la profusion, ce qui plait au Bonbon, c’est aussi la bienveillance de la maison. « Je ne veux pas que mon pâté ne soit que du gras aromatisé, on y met pas mal de viande ». Un « esprit village » qu’Olivier alimente chaque jour de son amour du partage. « J’adore faire goûter. Il ne faut pas se moquer du consommateur ». Dans la petite cuisine en bois et formica que décorent des calendriers d’à peu près toutes les professions, non loin du vieux four à gaz, Olivier nous offre le café et de délicieux financiers aux M&M’s écrasés et carrés de chocolat cuits dans des moules à muffin. Note de la photographe « nous sommes ainsi moins frustrées par la petitesse habituelle des financiers ». Oui. Car ici on donne. Et ça fait du bien.
Le Roi du Saucisson
22, rue du poteau Tel : 01 46 06 01 44 Du mardi au vendredi : de 8h30 à 13h et de 15h30 à 19h30 - Le samedi en continu Le dimanche jusqu’à 13h.
Le roi du saucisson vous conseille : Chez Paula, 26 rue Letort cuisine du marché La table d’Eugène, 18 rue Eugène-Sue (plus chic) L’étoile Montmartre, 26 Rue Duhesme café bistrot
A bon entendeur : J’aimerai bien que le maire monsieur Vaillant vienne nous voir ! 10 —
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lA BonNE ÉTOILE texte Benjamin Delsol / photo Clément Pascal
Arnaud Fleurent-Didier UN POÈTE À PARIS Révélation musicale de ce début d’année, Arnaud Fleurent-Didier habite près de chez toi. L’auteur de « La Reproduction » côtoie les prolos et les bourgeois, mange au Quick et va à l’Opéra, aime sortir mais ne sort pas. Rencontre avec un artiste plein de contradictions qui nous raconte une vie qui ressemble à la nôtre.
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Retour en arrière pour cet artiste qui va de l’avant, et enchaîne les projets depuis ses vingt ans. « Tout a commencé quand j’étais en prépa au Lycée Carnot. J’ai quitté l’appartement de mes parents, d’abord pour le quartier très bourgeois du Parc Monceau, puis à la Fourche, pour m’installer dans un studio miteux des Abbesses. C’est là que j’ai rencontré Air, Daft Punk, Phoenix et beaucoup d’autres artistes. Nous faisions tous des musiques très différentes, mais on aimait se retrouver dans le quartier, à la Focaccia, autour d’une pizza, pour écouter des morceaux, échanger ou s’engueuler. »
ne enfance dans le sud de la France, une arrivée à Paris à l’adolescence. Mais c’est à Versailles qu’Arnaud Fleurent-Didier est né. Il y a passé « cinq minutes tout au plus ». Le temps de naître dans un monde qu’il nous raconte en chansons, où Puis certains ont commencé à bouger. Pour lui, se mêlent ses interrogations sur sa vie ou ses à cette époque-là, « les poètes ont quitté Paris ». relations, sur la filiation ou « la reproduction », Une référence à Léo Ferret, mais surtout un titre de ce deuxième opus dans lequel il dé- message pour ses amis. « Ca correspondait à une bute par l’éducation d’un période où mon meilleur garçon né au milieu des ami, avec qui nous faisions Je parle de Paris des chansons, et Thomas années 70. Comme lui. Arparce que ma vie naud Fleurent-Didier fait Bangalter, sont partis aux se passe ici partie de cette génération Etats-Unis. Je voyais partir qui se pose des questions. les créateurs qui me nourrisEt interroge aussi ceux qui sont arrivés avant saient. » Notre poète, lui, est resté. Parce qu’il lui. « Dis Mémé, c’était comment mai 68 », aime Paris. La rive droite en tout cas. Au point « Dis maman, c’était comment quand tu avais d’être taxé de parisianisme, ce dont il se démon âge », « Dis Pépé, l’occupation c’était quoi. » fend. « Je parle de Paris tout simplement parce
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que ma vie se passe ici. J’ai aujourd’hui un studio de musique à la Fourche et un appartement non loin de là, à côté de la place de Clichy. C’est ici que j’achète mon pain, que je vais au ciné ou au Quick. » Mais pas seulement. Habitant dans le quartier, Arnaud aime tout avoir à proximité : « Je ne voulais pas signer avec Universal parce qu’ils sont dans le 5e arrondissement (rires). Une de mes rares incartades rive gauche, c’est pour assister au ciné-club de Claude-Jean Philippe qu’il anime le dimanche ». Un brin de nostalgie pour celui qui avoue pourtant ne pas l’être. « Je déplore simplement qu’il n’y ait plus vraiment de lieux pour se retrouver. A l’exception de quelques adresses où j’aime aller, je sors beaucoup moins qu’il y a quelques années. Je veux fuir toute nostalgie mais c’est vrai que je suis toujours ému quand je vois « In girum imus nocte et consumimur igni » de Guy Debord montrant un Paris
des années 50, hallucinant de vie, de contacts humains, de lieux de replis. » Ses replis à lui ? « J’aime aller à l’Opéra Garnier ou dans les squares, notamment aux Batignolles, avec les gamins qui hurlent, les bourgeoises et leurs poussettes à trois roues. Quand on travaillait sur l’album, je finissais là-bas, à réécouter le résultat de la journée. » Son unique bébé qu’il amena dans les parcs. Parce qu’Arnaud Fleurent-Didier n’imagine pas être papa à Paris. La reproduction attendra.
ARNAUD FLEURENT-DIDIER « La Reproduction » (Columbia/Sony-BMG) – sorti en janvier 2010
SES BONNES ADRESSES DANS LE QUARTIER :
Le Wepler, 14 place de Clichy La Focaccia, 9 rue Joseph de Maistre Le Café Saint-Jean, 23 rue des Abbesses avril 2010 |
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les Bons plans on a testé pour vous
Votre assistant sur mesure
par Laurence de la Chaise
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ous avez essayé mais le bricolage n’est définitivement pas votre truc. Vous éprouvez quelques difficultés avec les papiers administratifs ou vous êtes exaspérés par les démarches administratives qui n’en finissent pas ? Porter tous vos sacs de courses relève d’une mission à la GI Joe ? Besoin d’un service à domicile pour vous, votre habitation, votre jardin, vos animaux ?
La solution : Un Assistant sur Mesure, entreprise de services à domicile créée par Samuel Barougier en décembre 2009. Si vous n’avez ni le temps, ni l’envie, Un Assistant sur Mesure est fait pour vous, à travers une gamme de services personnalisés à domicile : - des prestations de petit bricolage et d’aménagement d’intérieur (pose d’une tringle à rideau, d’un tableau, d’un meuble de cuisine, montage d’un meuble en kit, raccord de peinture…) - une assistance administrative à domicile (déclarations via formulaires administratifs, rédaction de courriers, résolution de litiges en cours…) - la possibilité d’effectuer vos courses et de vous livrer à domicile si vous ne pouvez pas vous déplacer par simple empêchement ou mobilité réduite (courses alimentaires, produits pharmaceutiques, pressing, cordonnerie, réception de colis à la Poste …). 14 —
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Un Assistant sur Mesure propose également : - la surveillance et l’entretien de votre résidence quand vous partez en vacances ou en déplacement (passage régulier pour vérifier si tout va bien, relevé du courrier et éventuellement réexpédition, ouverture des volets, aération de l’habitat, arrosage de vos plantes intérieures… - les petits soins et les promenades de vos animaux préférés (accompagnement chez le toiletteur, le vétérinaire) - les petits travaux de jardinage - la mise aux normes incendie et la surveillance temporaire de votre logement - l’assistance au déménagement et emménagement (cartons, formalités administratives de changement d’adresse, remise en état de l’appartement…). - l’organisation d’évènementiels (repas, coktails…) Bref, un ensemble de prestations à domicile qui vous fera gagner du temps et de la sérénité . Parcourez le site Internet pour découvrir l’ensemble de la gamme de services à domicile et les tarifs : www.votreassistantsurmesure.com Devis gratuit et sans engagement - Interventions rapides de 7h à 21h, semaine et WE. Contact : Samuel Barougier 98 rue des Martyrs 06 16 28 53 92
les bons plans
L’art Brut, La Nouvelle Vague Japonaise par Dorcite Mélé
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a Halle Saint Pierre poursuit son projet culturel concernant l’Art Brut et l’Art Singulier avec une fabuleuse exposition : Art Brut Japonais.
Joliment plantée au pied de la butte Montmartre, la Halle Saint Pierre est un lieu emblématique du 18eme. En plus d’être l’unique espace culturel à vocation internationale de l’arrondissement, la Halle Saint Pierre, qui privilégie les formes insolites et hors normes de la création contemporaine, est aussi le seul lieu institutionnel de référence concernant l’Art Brut en France. Après avoir mis en avant la Chine et le Brésil ou encore l’Australie, La Halle Saint Pierre propose à partir du 24 mars « Art Brut Japonais », une exposition très dense de plus de 60 artistes et 1000 œuvres sur ce courant peu connu qu’est l’Art Brut. Le concept fut inventé en 1945 par le peintre Jean Dubuffet, il correspond aux créations artistiques d’individus non professionnels et vierges de toute culture artistique (autodidactes, personnes se trouvant dans des hôpitaux psychiatriques, handicapés…) Pour La Halle Saint Pierre ce sont des auteurs associés au
Borderless Art Museum NO-MA du Japon (musée qui soutient ce mouvement) qui se sont exprimés. Shinici Sawada érige des totems à épines, Yoshio hatano dessine avec précision des intérieurs à l’aide de boites de carton plutôt qu’avec une règle… Telles sont les singularités des créateurs et des œuvres de l’exposition. Ils utilisent pour cela différents supports, et différents médias : dessins, sculptures, vidéos. Des céramiques étranges et surprenantes, des personnages obscurs et des toiles remplies d’une infinie candeur composent cette exposition émouvante et sophistiquée. Le Japon est un pays complexe à la culture normée et codifiée. L’ouverture de la culture à l’Art Brut et la reconnaissance de ce travail reflète la volonté des institutions d’afficher leur intérêt envers les plus démunis et les handicapés. L’Art Brut japonais est possiblement la nouvelle vague de ce pays, sachez faire bon accueil à cette déferlante de talent ! Art brut japonais Du 24 mars 2010 au 2 janvier 2011 Halle Saint-Pierre 2, Rue Ronsard 01 42 51 10 49 avril 2010 |
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le Bon art texte Bulle Solvet / photo Stéphane Balmy
Agnès Bihl ça pétille !
Révélée à un large public en assurant les premières parties de Charles Aznavour en 2009, Agnès Bhil revient avec un nouvel album, Rêve général(e), aux textes à la fois sensibles et contestataires. Montmartroise de souche, cette jolie blonde frangée nous invite à la fête.
C
générations. Issue d’une lignée d’artistes et d’intellectuels, avec en prime un arrière grandpère fondateur de l’illustration, le monde d’Agnès Bihl hérite de ces inspirations. « Je suis quelqu’un d’impliqué dans la vie, et je n’ai jamais imaginé faire un autre métier que celui-ci. Je me suis inscrite naturellement dans la tradition contestataire de la chanson » .
e qui me fait vibrer ? Mon homme, ma fille, mes amis… le soleil, un bon bou- Les thèmes qu’elle aborde sont ceux de l’amour, quin, un bon verre… Il y a plein de de la solidarité (« ensemble il y a de la force »), choses qui me font vibrer en fait ! » Brin de des inégalités sociales (« la France est un pays femme rempli d’énergie, Agnès Bihl, com- riche en pauvres »), de la « non assistance à plament dire… aime la vie ! « Les abus de pouvoir, nète en danger », et de l’injustice sous toutes ses les petits chefs, le snobisme, le parisianisme… ça formes. Des jeux de mots lancés avec énergie ne me passionne pas ». Son truc c’est faire la comme on part en campagne, pour dire à qui fête, et si possible, chez Serge à La divette de veut bien l’entendre que bien souvent, « on Montmartre, son QG 136 rue Marcadet dans nous vide la tête »… le 18ème. Dévoreuse de bouquins, vous l’y verrez peutUne plume rebelle et poéj’ai essayé de être relire L’ombre du Vent de tique qui n’a pas échappé faire un disque à Charles Aznavour, lequel Carlos Ruiz Zafon, ou la Trilogie Berlinoise de Philip Kerr. qui fait du bien lui a demandé l’an dernier d’assurer pendant trois « J’ai grandi à Pigalle, j’habite aujourd’hui rue mois les premières parties de sa tournée. « Il Durantin, ma fille va à l’école rue Lepic. Et mon en a bavé Charles Aznavour. Cet homme est une grand père c’est Villette, qui a crée le Chat Noir ! leçon de courage et de ténacité. On peut mettre ». Le quartier veille sur sa famille depuis des des années à atteindre le cœur des gens, mais
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quand l’histoire d’amour avec un public est là, elle passe les modes ». Nombreux sont les artistes qui l’entourent, la conseillent, lui accordent leur crédit. Dans son nouvel album, des collaborations avec Elie Chémali, Giovanni Mirabassi et le célèbre violoniste Didier Lockwood insufflent une nouvelle densité à ses morceaux. Grand corps malade et Alexis HK prêtent également leurs voix. L’ensemble reste festif, teinté d’accordéon, de violons et de cuivres. L’écriture se veut plus optimiste que précédemment. « Avant j’avais mal aux autres, j’ai essayé de faire un disque qui fait du bien », déclare-t-elle. Vue, sous des accents tziganes qui rappellent le
grand Charles, la sensible dans ses gros sabots. Pour Agnès Bihl l’impulsive, « un grand chagrin d’amour ça se fête au champagne ! ». Mais que distingue-t-on dans sa verte pupille ? Une fine ligne rouge. Une faille discrète qui rappelle que le plus beau compliment que vous puissiez lui faire c’est… « Tu me manques ». Agnès Bihl Le 24 Avril sur la scène des Trois baudets 64, bd de Clichy Tel : 01 42 62 33 33 www.myspace.com/agnesbihl avril 2010 |
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bon EN ARRIÈRE texte Simon Lacourt / photo Thomas Orssaud
Le château d’eau de Montmartre
tout en eau
Je gravis les marches de Montmartre plein d’entrain… Enfin les beaux jours ! Je ne suis pas le seul à vouloir profiter du soleil : le parvis du Sacré Coeur grouille de touristes. Je monte la rue Azaïs, refuse plusieurs tirages de portraits place du Tertre, et tombe nez à nez avec le géant. Posé là, massif, immaculé, comme coincé entre deux immeubles, le château d’eau de Montmartre.
A
à sec la population grandissante. En 1835, on construit un premier réservoir pour alimenter les habitants de la butte. Une tour octogonale ornée d’un fontaine renaissance qui se trouve encore place JB Clément. Le principe du château d’eau est simple: un réservoir est placé en hauteur, sur le point le plus haut possible pour que l’eau puisse par gravité acquérir une certaine pression dans les canalisations, principe physique qu’utilisaient déjà les romains.
l’époque gallo-romaine, la butte regorgeait d’eau, on pense qu’il y avait là une douzaine de sources. L’eau courait sur les pentes en gargouillant, une végétation luxuriante couvrait de ses branches les temples de Mercure et de Mars. Le lieu était idéal pour que s’installent les premiers Parisiens. Rue du ruisseau, de l’abreuvoir, la fontaine du Buc… Où est passée cette eau aujourd’hui?
En 1927, la population ne cesse de croitre, la construction d’un nouvel ouvrage s’impose. Adossé à la basilique, au plus haut de la colline, le château d’eau de Montmartre ressemble à une tour de guet imprenable, un géant immobile veillant sur Paris. Peu de gens remarquent cet ouvrage pourtant visible de très loin. La proximité de la basilique lui pique la vedette.
A partir de 1810, on exploite le sous sol de la butte de manière intensive pour en extraire la Montmartrite, du gypse qui servira à construire Paris qui s’étend. Les carrières aspirent lentement les eaux de surface, les sources disparaissent en sous sol et laissent peu à peu
Aujourd’hui on enterre les châteaux d’eau, leur fonctionnement est électrique. Ils ne sont plus les tours aux formes plus ou moins gracieuses que l’on était habitués à voir dans le paysage. Alors si vous passez par là n’hésitez pas à aller saluer ce colosse aquatique!
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texte Anahi Palacios / photo Thomas Orssaud
Un immeuble en bois dans le 18e comme un arbre dans la ville Un étrange édifice est en train de pousser entre nos murs. Au 136 de la rue du MontCenis se dresse un immeuble… tout en bois ! Projet social et écologique, on espère qu’il est le premier d’une longue série. Bientôt l’arbre qui cachera une forêt… Il a comme un air de petit voilier derrière ses panneaux de bois, mais le projet du Mont Cenis n’est pas anodin. La société de HLM de la Ville de Paris s’est lancé un défi ambitieux: concilier logement social et développement durable en innovant avec le premier immeuble en Prêt Locatif à Usage Social (logement PLUS) construit en structure bois. Sur trois étages qui forment 2 T3 et 1 T6, seuls la cage d’escalier et le rez-de-chaussée sont en parpaing et en béton. Si l’innovation technique servira de référence dans le domaine, c’est surtout une révolution en architecture. Permettre aux moins favorisés d’accéder à un mode de vie confortable et écolo, ce n’est plus seulement du logement, c’est de l’habitat. C’est gérer raisonnablement l’énergie, faciliter le tri des déchets et l’utilisation du vélo, c’est aussi imaginer des appartements plus
lumineux et mieux ventilés, mieux isolés du froid et du bruit, avec en prime un local collectif et une terrasse accessible. Pour la vie du quartier, rien de tel qu’un chantier court et moins pénible, avec des éléments préfabriqués qui s’assemblent comme des Lego géants à raison d’un étage par semaine. Deux bémols seulement: le prix de construction, à 3200 euros le m2 contre 2800 euros en moyenne pour un bâtiment en béton, et le petit nombre de logements disponibles. Mais déjà, 9 autres logements en bois sont en construction à quelques pas, aux 22, 24 et 26 passage Mont Cenis, et l’on peut penser que si la filière bois se développe, ce type de projet sera plus facile à réaliser. Souhaitons qu’un bon vent d’espoir souffle dans les voiles de ce navire atypique et qu’il annonce le printemps tant attendu de l’urbanisme parisien.
Projet D’urbanisme social et écologique
Premier immeuble en Prêt Locatif à Usage Social au 136, rue du Mont-Cenis avril 2010 |
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le bon homme texte Julien Chavanes / photo Stéphane Balmy
Philippe Cochinard Pigalle, la vie…
Philippe Cochinard, poursuit un rêve: dire Pigalle autrement. Mission accomplie depuis quelques mois avec sa Web TV: TV Pigalle. Le dernier épisode de la grande histoire d’amour que ce poulbot moderne entretient avec le quartier.
avant de tirer sa révérence. « Pigalle brûle. On vit fort dans ses rues, mais on peut aussi s’y perdre. J’ai réussi à me réinventer, mais ce ne fut pas sans mal. Je regarde l’avenir, pas le passé. » Au sortir de la scène, on lui propose de passer aux commandes de l’établissement! Fini le torse poil, bienvenue costard cravate! « J’ai appris tous les l a eu des dizaines d’existences. Des dizaines rouages du commerce, de la gestion au managede costumes, de métiers, de conquêtes… ment. Une expérience qui m’a permis, un peu plus Mais il n’a qu’un lieu: Pigalle. Philippe Co- tard, de gérer la communication du Sexodrome. » chinard y a vécu toutes ses aventures. « Je suis un Il se rend compte que les médias ne dépeignent enfant du quartier par adoption. Lorsque je l’ai Pigalle que d’une seule couleur: le rouge. Celui découvert à 19 ans, il n’a plus jamais été question des néons et du sang. Sexe et violence. Rien, de le quitter. » A l’époque, il écume les bancs du ou si peu, sur l’humanité débordante, sur les cours Florent. Mais sa réalité est celle de la sur- rencontres, la créativité, le métissage social vie. Il faut vivre. « Un ami et culturel, les traditions, m’a dit qu’il avait trouvé un l’histoire, la culture, le Pigalle brûle. On folklore, la richesse. « Il y bon plan pour gagner sa vie. La seule contrainte: jouer nu. vit fort dans ses a là un manque terrible! PiCa m’a intrigué. » La nu- rues, mais on peut galle est l’un des quartiers les dité, c’est évidemment à Pi- aussi s’y perdre. plus connus au monde et on galle qu’elle se joue! Sur une en parle toujours de la même scène un peu particulière: le Lolita Club. Phi- manière! Il y a tellement plus à dire ! » Il y a lippe devient comédien érotique et fait l’amour quelques mois, Philippe Cochinard prend son chaque soir pour un public de curieux et de envol au dessus du Moulin Rouge pour lantouristes. C’est la grande époque de Pigalle, cer sa grande idée : TV Pigalle. Une Web TV celle qui perpétue encore un art ancestral, ins- locale, riche et créative, nettement en avance crit dans les gènes du quartier. Aujourd’hui, sur son temps. Il réalise et anime des proles théâtres érotiques ont été remplacés par des grammes courts de qualité, mettant en avant rayonnages de DVD. Moins de chair, moins les habitants du quartier. La programmation de charme aussi… Philippe aura joué dix ans, est intense: « chaque semaine, un bon plan et
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la présentation d’un commerçant! Mais aussi des petits films avec des acteurs du quartier et une émission d’entretiens avec des peoples. » Le site est incroyablement inventif. Pour le faire tourner, il propose des bannières publicitaires aux annonceurs. Un modèle économique novateur qui réclame du temps: « la télévision décline. Je suis persuadé que le net convient parfaitement au local. » Après TV Pigalle, Philippe a déjà lancé TV Montmartre et tout récemment TV St Germain. Téméraire, généreux, il parle avec
envie de cette énième vie qui s’offre à lui. A Pigalle, pour toujours? « J’espère m’élever un peu. M’installer sur la Butte… » Un peu plus haut, mais jamais très loin du quartier qui l’a fait.
les web TV de Philippe Cochinard: tvpigalle.com tvmontmartre.com tvstgermain.com
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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
« Tralali Tralala » Le tapas sans chichi
Dans ce nouveau restaurant tout près de la mairie du XVIIIème arrondissement, le patron reçoit dès le café du matin jusqu’au « digeo » du soir, avec un concept surprenant : hachis à 13h, tortilla à 20h. Rue du Mont Cenis, dans le récent restaurant de Reda, on peut allier le « tradi » à l’agréable. Cuisine bien de chez nous le midi et tapas le soir, ou comment concilier la clientèle urbaine et pressée du déjeuner à celle plus détendue des Happy Hours. Originaire de Toulon, et résidant du XVIIIème depuis 16 ans, il ouvre son premier établissement. C’est un petit restaurant, tout mignon, tout cosy, patchwork de carreaux de ciment au sol et expo photo de Gérard Lelong aux murs, dans lequel Reda a mis tout son naturel et sa bonne humeur. Au « Tralali Tralala », on se détend et on profite des soirées à thème certains vendredi et samedi ; cours de salsa gratuit par exemple. L’idée est de proposer une 22 —
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petite carte, tout fait maison, avec des classiques et des « envies du moment » comme il dit si joliment avec son accent chantant. Varier les plaisirs le plus souvent possible, voilà son credo. Il en va de même pour les cocktails car notre homme est un créatif et manie la purée de fraise comme personne ! Il tient d’ailleurs à en imaginer plein pour vous surprendre, et à 6€ comment lutter ? En plus le WiFi est en libre accès… Pourquoi « Tralali Tralala »? Parce que c’est son expression à lui et que ça lui ressemble. Comme son restaurant. Alexandra Silbert
80, rue du Mont Cenis Horaires : 9h-2h tous les jours 17h-2h le dimanche - Fermeture le lundi Tarifs : Formule midi entrée/plat, plat/dessert à 9€90 Formule entrée/plat/dessert à 11€90 Tapas entre 3€90 et 6€90, assortiments par trois à 9€90 Happy Hours de 18h à 20h, cocktails à 4€50
les bons shops
Make my d
« Go ahead, make my day » Cette phrase lancée par Clint Eastwood alias Inspecteur Harry, a inspiré le nom de cette boutique multimarques : Make my D… My day, my dream, my dress, my desire. Tout y est, il suffit de passer la porte. La patronne Sautillante, fraîche et drôle, Nathalie est la Shiva de Make my D… Elle est partout et effectue seule le choix des collections, l’accueil en boutique, l’agencement etc. Entre deux éclats de rire elle raconte son parcours, essentiellement dans l’ombre de grandes marques, dont celle de sa sœur, Barbara Bui. Après avoir travaillé près de quinze ans pour les autres, elle a eu envie de son adresse. Résultat : une belle boutique à son image, cosy et ultra tendance, avec de la guitare en fond sonore et un énorme fauteuil beige qui invite à la discussion entre amies. Nathalie voulait qu’on se sente bien « chez elle », c’est gagné ! Le concept Depuis cinq mois, notre hôtesse peuple cette ancienne serrurerie de pièces fortes, décalées, à des prix abordables et surtout issues de marques confidentielles des quatre coins de l’Europe : Danemark, Belgique, Espagne, Italie ou Grande-Bretagne. La collection de cet été est fraîche comme un bouquet de fleurs des champs, les coupes sortent de l’ordinaire et il me faut cette robe grise à pois rose et puis le sac mi-cuir, mi-liberty et puis…On aime La qualité des matières. La collection de bijoux fins et simples qui vont avec tout. La sélection très pointue de sacs à main.Nathalie. Alexandra Silbert
7, rue Vieuville Lundi/Mardi : 14h-19h30 Mercredi à Samedi : 10h30-19h30 Dimanche : 12h-19h30
Pane, Amore & Fantasia L’Italie au pied de la butte
Sept jours sur sept, une vitrine alléchante, des produits authentiques et un accueil chaleureux ! C’est le traiteur italien qui manquait au 18ème : en quelques semaines d’existence, Pane, Amore & Fantasia a déjà séduit les papilles des habitants du quartier. Fromages, charcuterie, plats cuisinés, antipasti, desserts, vins et épicerie, tout ici respire l’Italie. Cristina, ancienne restauratrice franco-italienne, a suivi une formation de traiteur pour pouvoir créer son enseigne au pied de la butte Montmartre, dans ce 18ème qu’elle aime tant. Sa vitrine allie les grands classiques à des produits plus originaux, qu’elle déniche chez des petits fournisseurs lors de ses voyages en Italie: des olives ascolane, farcies à la viande, panées et frites ; du Pecorino di Fossa, un fromage de brebis de Toscane, ou encore du délicieux lard de Colonnata. On trouve aussi une belle sélection de vins et d’alcools italiens. Cristina et Massimo, son collaborateur (italien aussi), c’est une « bonne association » : lui connaît les produits sur le bout des doigts, elle les cuisine avec plaisir. Cristina confie qu’elle aime tant ce qu’elle fait que ce n’est « pas un travail ». Son plaisir, c’est de « faire connaître les produits qu’elle aime ». Et pour les plus pressés, Pane, Amore & Fantasia propose aussi un coin libre-service et des formules du midi. Vivement l’été : il y aura des glaces ! Sarah Bouasse
100, rue Damrémont Ouvert 7/7 de 10h à 14h30 et de 16h30 à 20h30 avril 2010 |
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le bon artisan texte Simon Lacourt / photo Thomas Orssaud
Nikolas Serdar Haut en couleurs Vous êtes déjà passé devant cette boutique, vous avez certainement collé votre nez contre la vitre pour admirer le mur des couleurs. La prochaine fois n’hésitez pas à entrer, Nikolas Serdar a des secrets à vous révéler.
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oitié allemand, moitié croate, Nikolas parle avec l’accent suisse. A 17 ans, il quitte les helvètes pour intégrer les beaux arts de Paris, et s’installe dans le quartier des Abbesses, qu’il ne lâchera plus. L’art optique envahit le Paris d’après 68, Nikolas se spécialise dans ces formes colorées et psychédéliques - « quand on regarde, ça bouge » - , et se passionne pour la sérigraphie artisanale. Vous avez dit Sérigraphie? Comme moi vous pensiez que ça parle de séries télévisées? Nikolas tempête: « je suis furax à chaque fois ! Braque et Picasso ont voulu faire les savants et ont trouvé ce mot ». En fait Seri vient du latin sericum, la soie. La sérigraphie consiste à dessiner un patron sur un écran de soie. On presse ensuite sur un tissu ou autre surface cette sorte de passoire sélective, sur laquelle on étale de l’encre. Et le dessin apparaît imprimé ! « La sérigraphie est partout. Elle sert à 24 —
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faire vivre les belles images, à les rendre matérielles ». Le moindre dessin sur un vêtement, un objet, c’est de la sérigraphie. La sienne est artisanale, le procédé a été imaginé il y a 2700 ans en Chine. « Tout le monde croit que Gutenberg a inventé l’imprimerie, mais c’est faux! » Depuis 10 ans, Nikolas travaille avec des produits biodégradables et non nocifs. Par conviction, par plaisir, mais aussi pour sa santé, « avant on travaillait avec du poison ». Ce métier est plein d’astuces et d’inventions, Nikolas touche à tout et a un avis sur tout, il a fabriqué lui même une partie de ses outils, et il est, comme il le dit si bien, « très fort en couleurs ». Les pots qui s’alignent tout autour de lui, spirale multicolore, sont le fruit de recherches incessantes. Trouver le bon accord, la bonne gamme, c’est un travail d’équilibriste permanent. « Il suffit de peu pour qu’un tableau se casse la gueule ». Ses clients sont des artistes qui veulent reproduire leurs œuvres en quelques exemplaires ou des stylistes. Mais les créateurs disparaissent lentement de la butte, chassés par l’augmentation du foncier et la crise. Ce n’est plus le même 18eme, celui qui était « un peu moins clean », « c’était un peu la zone mais c’était très
artistique ». Si aujourd’hui on croise plus de stars que de jeunes artistes aventuriers en quête de bohème, il reste encore un esprit qui lui est cher. Dans ce métier chacun garde jalousement ses découvertes, comme les empereurs chinois protégeaient le secret de la soie. Mais Nikolas veut aujourd’hui transmettre. Il a développé avec le temps une trentaine de techniques, et il est le seul en France à organiser des stages de sérigraphie artisanale, « je suis un peu le dernier des Mohicans ». Des badauds scrutent l’intérieur de ce drôle d’atelier confiné où le
moindre centimètre est judicieusement aménagé. Une haie de pinceaux laisse entrevoir le mur des couleurs. N’hésitez plus, venez partager le secret.
Ser.d’art 17, rue La Vieuville Tel : 01 46 06 39 33 - www.serdart.com
Stages: 320e pour 32h, soit deux après-midi par semaine pendant un mois.
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les bons petits diables texte camille dutrieux
Coup’kid
le kiffe des tiffes Couper les cheveux des enfants, c’est un peu comme leur couper les ongles : c’est la promesse de pleurs, hurlements et autres tentatives de corruption. La solution ? Filer chez Coup’kid. Enfin… après avoir pris rendezvous, parce que vous ne serez pas les seuls ! n s’interroge souvent : une visite chez le coiffeur est-elle vraiment nécessaire pour une si petite tignasse ? Mine de rien, ça peut être un sacré budget pour un résultat pas toujours réussi ! Pour dire adieu à ces angoisses, voici la recette miracle de l’équipe de Coup’kid : 1 – Attirer les p’tits bouts. Attention, on ne parle pas d’un guet-apens, mais au contraire d’un souci de créer une ambiance chaleureuse dans un lieu plein de couleurs et confortable. 2 – Les mettre à l’aise. Et pour ça, les secrets qu’Elodie et Hélène ont reçus de Sandrine, la fondatrice des lieux, sont astucieux : simplicité, écoute et gentillesse. Parfois, c’est vrai, cela ne suffit pas pour amadouer
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les plus récalcitrants. D’où la botte secrète du duo de choc : télé et jouets prennent alors le relai. 3 – Coiffer vite et parfaitement. Transformation des 2 acolytes en super héroïnes de la coiffure à l’écoute des enfants et ados et attentives aux désirs de leurs géniteurs pour un résultat sans faute : 15 minutes pour une réussite totale ! 4 – Faire repartir tout le monde avec le sourire : Contrairement au soufflé, cette recette-là ne rate jamais. En sortant, les loulous s’admirent fièrement dans les vitrines des magasins tandis que leurs parents se frottent les yeux : des coupes allant de 20 à 28 euros pour un service irréprochable, ça s’appelle de la magie.
Coup’kid 18, rue Ramey Tel : 01 42 55 33 88 Du mardi au samedi 10h à 19h
texte camille dutrieux
Ô bambinid
La f in de la galère ! Avoir un enfant à Paris, c’est découvrir la capitale autrement, mais c’est aussi inventer toute une organisation avec ses aléas. En tête des cauchemars des parents parisiens : le mode de garde ! Grâce à Ô Bambinid, finies les prises de tête…
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ucun parent ne soutiendra le contraire : faire garder son bambin à Paris, c’est l’horreur ! Depuis 4 ans, une équipe de bonnes fées vient en aide aux pauvres hères débordés que nous sommes en animant une structure unique tout bonnement… géniale ! Le concept ? 155 m² consacrés aux enfants et pensés pour leur bien-être, mais pas seulement ! Cette structure avant-gardiste a compris que nous, parents, avons besoin de souplesse et d’écoute. Voici donc Ô Bambinid, une halte-garderie de « proximité », agréée PMI, où chacun trouve forcément son bonheur. Chaque année, une dizaine d’enfants y est gardée de manière régulière par une équipe de professionnels. Mais, et c’est là le génie de l’idée, l’endroit
accueille aussi des groupes de bambins accompagnés d’un parent ou d’une nourrice. C’est l’occasion pour eux de se faire des copains et de découvrir des nouveaux jouets… tandis que les adultes se détendent dans le café cosy. Au programme : collation, discussion ou tout simplement, un moment de tranquillité : « On voit aussi bien des mamans qui viennent pour un conseil ou un échange que des papas qui profitent du cadre pour se glisser dans un coin, ordi à la main ! », raconte tendrement Véronique Juhellé, la directrice. Nul doute que, pour les parents, pousser la porte de Ô Bambinid, c’est prendre une grande bouffée d’oxygène ! Un joli nid, pas que pour les petits…
Ô Bambinid 10, rue Achille Martinet Tel : 01 42 58 79 36 Du lundi au vendredi toute la journée - Le samedi matin : activités d’éveil. Possibilité de louer le lieu les samedi et dimanche après-midis pour des anniversaires. www.obambinid.fr
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Š E-Knows
le 19 mars, le bonbon fĂŞtait ses 1 an au divan du monde retrouvez plus de photos sur le facebook du bonbon
retrouvez encore plus de bons plans sur
www.leBonbon .fr
Š Deyan Parouchev
le conte est bon texte julien Chavanes / photo Stéphane Balmy
Père Laverton
Sacré Coeur battant Recteur de la basilique du Sacré Coeur depuis trois ans, le père Jean Laverton transmet sa parole et sa foi sur les toits de Paris. Sur la Butte, la vocation prend une autre dimension…
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as besoin d’être croyant pour ressentir la vibration spirituelle qui nappe le sommet de la Butte Montmartre. S’offrir le pèlerinage, à force de marches, et se tourner vers Paris, c’est se rapprocher du divin, quelque soit le nom qu’on lui donne. Impossible de rester insensible à la capitale ainsi dévoilée. C’est là, que trône le Sacré Cœur. Là, que le père Jean Laverton fait battre son pouls.
Il accueille dans l’une de ses artères, main franche, sourire serein. De sa voix douce et posée, il dessine l’histoire du lieu, mêlée à la sienne. Cela fait trois ans que le père Laverton gère le quotidien de l’un des monuments les plus visités de France. Une charge de prestige, qu’il relativise pourtant avec philosophie : « Je vais là où ma tâche me guide, porté par la nécessité de bien faire. En toute chose, il faut garder 30 —
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de la mesure, ne pas trop s’exalter. Ni être trop abattu lorsque les évènements sont difficiles. C’est une recherche d’équilibre. Ce qui m’importe, c’est le réel. » Le Père Laverton donne la sensation d’être à sa place, où qu’il soit. Sa seule demeure: la foi. Dans ses mots, le quotidien est traversé par la bible et les grands penseurs de l’Église. Patient, il narre sans effort les grands principes de la religion, sans jamais s’offusquer des questions ingénues de son interlocuteur. Avant d’obtenir les clefs du Sacré Coeur, il a longtemps œuvré à la formation des prêtres, puis des diacres, et s’occupe encore aujourd’hui des catéchumènes de Paris, ces jeunes adultes qui se préparent au baptême. Une vie à transmettre. Dans ses mots, la basilique prend vie: « Son histoire débute après la défaite de la guerre de 1870. La France est alors dans une situation très difficile. En réaction, plusieurs jeunes parisiens
émettent un « vœu national », qui vise à ériger un nouveau sanctuaire pour rassembler les Français et offrir un symbole de renouveau. L’idée va faire son chemin, jusqu’à être votée à l’Assemblée Nationale. C’est l’Archevêque de Paris qui choisit ce lieu prodigieux. Ce n’est qu’en 1919 que la basilique est enfin consacrée. » La symbolique du Sacré Coeur, très en vogue au 19ème, représente le cœur du Christ. La basilique est d’ailleurs la seule église au monde où l’on prie devant l’eucharistie en permanence, même la nuit. On peut s’inscrire et dormir sur place pour accéder au tour des prières qui alimente la flamme.
verton parle du Sacré Coeur avec émotion: « Il y a là une forme de grâce, dans ce lieu unique, plein, traversé en permanence par une foule considérable. Lorsqu’on ouvre les portes en bronze de la basilique, le corps du Christ est tourné vers Paris. Son amour est offert à tous. C’est une image puissante. » Autour du cœur, les vies multiples et bouillantes du 18ème. Qui ont également touché l’homme: « De là haut, on voit les toits de la ville. Et l’on se dit: que se passe-t-il sous les toits? Et bien tout! Absolument tout. Jamais je n’ai côtoyé une telle diversité. Cela réclame une ouverture prodigieuse qui donne encore plus de sens à l’engagement. » Un engagement… à cœur ouvert.
Malgré son goût pour l’équilibre, le père Laavril 2010 |
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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles m usique
Vendredi 02 Avril - E ric Toulis Music’Hall Samedi 03 Avril - FredOscar univers inté-
La boule noire
rieur - Des fourmis dans
Vendredi 2 - L a Canaille
les mains boîte à images
Samedi 3 - R elease party du groupe Hewitt
- Monofocus electro blues forain
(soirée annexe fallenfest)
Mardi 06 Avril - This is the hello monster
Mercredi 7- N adeah Jeudi 8 - N aïf
avant-folk solo band + per-
Vendredi 9 - Frank Turner
rine en morceaux experte
Vendredi 16 - D ’de Kabal : Soloskyzophony Samedi 17 - D’ de Kabal : R.A.P. (rythm and poetry) Samedi 24 - Kells/ Ellyose Mercredi 28 - C osmobrown
en rien Jeudi 08 Avril - M onsieur Lune pessimiste heureux + nameless patchrock Vendredi 09 Avril - Toufo tout flamme après concert, Soirée casa nostra #2
Elysées Montmartre Jeudi 01- Warren G + Bishop Lamont
Samedi 10 Avril - Arthur Ribo
Dimanche 04 - LE BAL : Soirée dansante
Samedi 17 Avril - U kulélé Bazar ! Mardi 20 Avri - U ppercut coup de pied dans
/ Gala Samedi 10 - X . Tonik party 100% Mylène
la fourmilière + Twin Twin slamstandupelectrorock
Farmer Dimanche 11 - M ethod man
Vendredi 23 Avril - L es Zéphémères oshen + Maud Lübeck
Mercredi 14/04/2010 - J unior Kelly + warrior king Jeudi 15 - C rookers & friends “release party” Vendredi 16 - D j Jazzy Jeff and co. Samedi 17 - LM .C / Le bal. Vendredi 23 - C hip Jockey party: 69 DB+ Interlope
Jeudi 22 Avril - This is the hello monster avant-folk solo band Samedi 24 Avril - Agnes Bihl et ses invités Mardi 27 Avri - Arthur Ribo le concert dont vous êtes l’auteur Jeudi 29 Avril - This is the hello monster avant-folk solo band
Samedi 24 - M egarave 2 and co. Vendredi 30 - 6 5 days of static. 1ère partie RIEN / NLF3
Centre musical Barbara Mardi 06 - S cène Ouverte Cabaret all styles
Les trois baudets Jeudi 01 - This is the hello monster avantfolk solo band + Twin Twin slamstandupelectrorock 32 —
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20h30 - L a Fonta + Ben Mazué + Jim Mur ple Memorial Mercredi 07 - L a Secte Phonétik NO UVE L R Soll ilaquist of sound
Le bon agenda Samedi 10 - G alsen sur Scène
Lundi 12 - N ilda Fernandez
Dimanche 11 - C iné Brunch au Scopitone
Mardi 13 - D ebout sur le zinc
Mercredi 14 - L a Théorie Du KO vs Spoke
Mercredi 14 - P igalle
Orkestra Jeudi 15 - K alash, 19h30 Ivan Pavlak/Joseph Di Marco/Mélowè Mardi 20 - F GO Lab’ Time code session + Faut Sortir le Chien Vendredi 23 - L es Plans d’Avril avec Carole Masseport + Pusse
Samedi 17- Angelique kidjo Dimanche 18 - Admiral T Lundi 19 - S taff Benda bilili Mardi 20 - M ission for Steve gadd 2010 Mercredi 21- L ou reed’s metal machine trio Jeudi 22 - D on McLean Vendredi 23 - M ilow
Samedi 24 et Dim 25 - Vertige Tango
Lundi 26 et mardi 27 - T été
Samedi 24 - concert + bal Juan Carlos
Mercredi 28 - G aëtan Roussel
Caceres, Tangofon Trio Dimanche 25 - c oncert + bal. Al ter quintet.
théatre
Set électro DJ Mathias de Valentina
Ciné 13
Lundi 26 - B arbès Block Party
Jusqu’au 18 avril - B all-Trap
Vendredi 30 - Tyian Jass & Bazz
Jusqu’au 15 mai - M asques et nez
La cigale
Théâtre de la Reine Blanche
Jeudi 01 - B loody beetroots live + guest (complet) Dimanche 04 - C hants et musique du pays basque
Jusqu’au 22 avril - L’âme orale de l’histoire Jusqu’au 14 avril - I phigénie à Aulis Jusqu’au 9 mai - Pomme d’Adam Jusqu’au 28 mai - C apitaine des Cabarets
Mardi 06 - Micky Green Mercredi 07 - J il is lucky
Théâtre Galabru
Jeudi 08 - P ierpoljak
12 et 14 avril - LA DOCTORESSE / FRAM-
Vendredi 09 - E lle en scène
BOISE BONNETO
Samedi 10 et dimanche 11 - H ugues Aufray
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les bonnes adresses
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 27 96 75 82 david@lebonbon.fr
1/ 1001 FENETRE S
13/ IN G RI D KIR S C H MASSAG E D ETENTE
71, rue Condorcet 01 45 33 03 86
Sur Rendez vous 06 14 98 75 04
2/ ANOU C HI K
14/ KOO DJO-VI
30, rue Durantin 01 42 58 44 83
60, rue Duhesme 01 42 55 88 47
3/ ASS I STAN C E su r m e su r e
15/ LA B ONNNE HEURE
98, rue des Martyrs 01 46 27 49 89
11, rue Brochant 75017 01 46 27 49 89
4/ B IJOUTERIE D ENYS TOURNAN D
16/ LA C I G O GNE
102, rue Damrémont 01 46 06 95 29
5, rue Damrémont 01 42 62 13 39
5/ CALL M E B UBB LE S
17/ LE P ETIT PARI S IEN
54, rue Custine 06 48 27 14 76
28, rue de Tholozé 01 42 54 24 21
6/ C LIN’S BAR
18/ MARC HE D E S GASTRONO M E S
3, rue Joseph Dijon 01 42 55 89 86
9, place Pigalle 01 80 06 85 56
7/ D EALER
19/ O PTI CAL S OIN
15, rue Lapeyrère 01 42 62 35 77
68, rue Duhesme 01 42 55 56 39
8/ D E C O ELE M ENTS
20/ P IZZA D U M ON D E
150, rue Ordener 01 42 64 40 94
95, rue de Clignancourt 01 46 06 66 66
9/ D IXHUITIE M E AVENUE
21/ RE STAURANT A LA G OUTTE D’OR
8, rue Ramey 01 42 64 27 69
41, rue de la Goutte d’Or 01 42 64 99 16
10/ EVAS ION FOR M EN
22/ SQ UARE D E MARCAD ET
4, rue Audran 01 42 62 30 42
227, bis rue Marcadet 01 53 11 08 41
11/ LE S C O P ITONE
23/ STU D IO S M ONTMARTRE
1, rue Fleury 01 53 09 30 70
www.paris-apartement-rent.com 01 42 59 43 05
12/ GAB IN
24/ TRALALI TRALALA
25, rue Lambert 01 53 28 27 93
80, rue Mont Cenis
Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.
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