Paris 3-4e - le bonbon 04/2010

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Fondateur Directeur de la publication Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr

édito “bon”jour

Rédactrice en chef Mathilde Cogne mathilde@lebonbon.fr

Le mois d’avril est arrivé, le Bonbon aime se découvrir, et ne suivra pas le

Design original Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr Rédaction Camille Clance, Gregory Casper, Romane Weber, Lola Leboulleux, Sidonie Sigrist, Aurélie Bellisi, Sonia Lecomte Photographes Virginie Le Gall, Raphaëlle Tinland, Philippe Servent, Jean Picon

dicton. Après avoir sillonné le quartier de part en part, votre magazine le met à nu et donne ainsi un peu de peps à votre quotidien en le boostant de tout une série d’idées sorties, de bon plans et de lecture !

Prêts ? C’est parti pour de nouvelles aventures : guide en poche, une journée Bonbon ça se passe comment ?

Maquette Édouard Memponte Illustrateurs Paulina Leonor, Guillaume Ponsin Remerciements Paulina Leonor, Jane Schmitt, l’amour et le bonheur. Chef de Pub Jérome Mignon jerome@lebonbon.fr 06 83 22 97 63 Petites annonces annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 01 48 78 15 64

Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016 ISSN : en cours Dépot légal : à parution OJD : en cours de validation Imprimeur Centre Impression

Votre meilleur ami fête son anniversaire ce soir ? Accourez donc vers L’ostentatoire, vous y trouverez une multitude de bijoux vintages tous plus originaux les uns que les autres, certes, mais aussi des théières en forme de lapin à l’allure kitchounette. Rien de plus en vogue ces tempsci avec la sortie du tant attendu Alice aux pays des merveilles. De quoi lier l’utile à la fantaisie et égayer vos après-midi « cup of tea ». Le cadeau en poche, allez faire un tour en famille au 51 rue de Montmorency pour y admirer la demeure la plus vieille de Paris, et voyager quelques siècles en arrière. Avant le déjeuner, petit détour chez Berko, une délectable façon de changer ses habitudes : exit éclairs à la vanille et choux à la crème, bienvenue aux « tartes d’aujourd’hui » made in Italie. L’heure est venue de vous refaire une beauté avant le départ pour votre soirée? Direction le Ritual Spa pour un pur moment de détente inspiré de techniques venues des quatre coins du monde. Enfin, si votre convive avait plutôt misé ce soir sur un apéro-dinâtoire que sur une « entrée, plat, dessert », esquivez vous Chez Janou où vous aurez la joie d’y retrouver toutes les saveurs du sud. Suivre un bonbon, c’est épuisant, et en garder pour demain, c’est raisonnable, surtout avec une sucrerie qui fond si bien en bouche. Pour la suite, à vous de jouer et n’oubliez pas que vos commerçants aussi vous réservent des surprises. Allez donc pousser la porte de l’un d’entre eux pour vous essayer à un exercice peu commun : susurré, le nom de votre magazine préféré, aurait le pouvoir de leur faire tourner la tête… Si si…

Mathilde Cogne

RÉGIE PUBLICITAIRE 06 83 22 97 63 jerome@lebonbon.fr avril 2010 |

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leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons

1 choisissez

2 Détachez

3 profitez

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

descriptif d’un Bonbon Enseigne

Le nom du commerçant

Café du marché

Avantage

Définition du type d’offre

1 verre de rosé offert par repas

Description

Le type de commerce

Coordonnées

Adresse et téléphone

Bistrot / Brunch le dimanche midi 53, rue Vieille du Temple 75004 Tél. 01 42 71 14 14


sommaire miam miam !

Page 6. En

Selle Marcel

Page 34. Yves

Terzibachian

Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. La Bonne équipe

Page 10. Jérémy

Lorca

Page 38. Luc-Michel

Daigney

Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Recette Page 24. La Bon’Bonne Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 30. La Bonne Séance Page 32. Le Bon Écolo

Page 18.

l’equipe du bonbon

Page 44. Johanna

Baudouv

Page 34. Le Bon Homme Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda avril 2010 |

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le Bon Timing les évènements à ne pas manquer Marylin Monroe

EXPOSITION

Alexandra kawiak

Concert

Cocktail Banana’s

EXPOSITION

Greg13 & Urban Earth

© DR

© DR

© DR

© DR

Exposition

Il ne reste que quelques jours aux fans de la grande icône américaine pour avoir la joie de retrouver des clichés pris des débuts de Marilyn au sommet de sa gloire, d’André de Deanes, à Cécile beaton jusqu’à Milton Greene ou encore, Bert Stern pour le magazine Vogue. jusqu’au 21 avril à la galerie De L’instant 46, rue de Poitou, 75003 Paris,Tél. 01.44.54.94.09 Entrée libre de 11h à 19H, du mardi au samedi

«Smells like bitch spirit» la nouvelle exposition d’Alexandra Kawiak à la galerie Frédéric Lacroix propose une réfléxion sur un personnage fictif. On y découvre une cachette ou ce mystérieux personnage aurait réuni ses derniers démons afin de faire face à l’infini. Entre poésie et désespoir ! Vernissage le 19 mars de 18h à 21h. Galerie Frédéric Lacroix 13 rue Chapon, 75003 +33 (0)1 44 61 70 71 / galeriefredericlacroix.com

Le 11 avril le Be There accueille les Cocktail Banana’s. Banjo, guitare, contrebasse, batterie, ce quatuor frais et détonnant puise ses inspirations chez le mémorable Buddy Holly et auprès des Monkees. Une soirée champêtre aux accents des plus jazzy ! le 11 avril au Be There à 20h 19 rue des 2 ponts, Ile Saint Louis / M° Pont Marie, Entrée libre

La new heArt City Galerie propose des thèmes d’exposition dédiés au street art, à la grande pomme et aux writers en général. Jusqu’au 21 avril, Greg13, jeune artiste lyonnais met en scène le carnet de voyage d’un architecte aux côtés des photographies de Urban Earth (alias Eric Maréchal) qui illustre la thématique par une série de photos représentant le street art berlinois. Du mardi au samedi à la New heArt City Galerie 11, rue de Picardie, 75003 Entrée libre de 13h à 19h avril 2010 |

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le Bon commerçant texte Camille Clance / photo Raphaelle Tinland

www.raphaelletinland.com

en Selle Marcel ! Bicyclette-ment vôtre Nouvel arrivé dans le quartier, En Selle Marcel s’autoproclame à juste titre « marchand de beaux vélos et d’accessoires singuliers ». Découverte d’une boutique hors du commun qui surfe sur la tendance avec créativité et passion.

La boutique est design, murs immaculés, lustre contemporain : si l’espace n’était pas élégamment peuplé de montures à 2 roues, on aurait pu se croire dans une galerie d’art de la rue de Bretagne… Nous sommes bien dans une boutique de vélos, mais probablement la plus élégante et la plus branchée de la ville. Depuis l’ouverture fin février, Bruno et Tanguy proposent une nouvelle vision du cyclisme parisien. Bruno m’explique « Nous sommes tous les deux bretons. Tanguy était dans le marketing, j’étais responsable commercial d’une banque. On avait tous les deux le désir de changer de vie, et on cherchait un concept en rapport avec

nos origines… » Ce sera le vélo ! Quel rapport avec la Bretagne, me direz-vous ? « Aucun ! Ca fait 10 ans que je vis à Paris, et j’ai toujours utilisé un vélo… Je dois avouer qu’en 99, je me sentais un peu seul ! Tanguy s’y est mis à l’arrivée du Velib’. C’est en passant devant un magasin spécialisé qu’on a eu l’idée de se lancer dans ce domaine : pourquoi une boutique de vélo serait obligatoirement moche et peu glamour ? » Le projet était né ! Conséquence inattendue de l’arrivée du Velib’ dans les grandes villes : une nette augmentation de la vente de vélos. Ainsi, les deux compères décident de proposer une alternative aux magasins de sport, et présentent une offre exclusivement urbaine. Des vélos de ville, oui, mais avec une dimension émotionnelle « Nous chinons chez des particuliers des objets qui ont une âme, des pièces vintage, à la limite de la collection. On les remet à neuf bien sur, mais on ne touche ni à la peinture ni aux chromes. Certains des vélos que nous avons à disposiavril 2010 |

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En Selle Marcel tion ont 30, 40, voire 50 ans ! » Commerces, réseaux, brocantes, ils se lancent le challenge d’un véritable travail de sélection de produits hors du commun. Mais en ville, il faut aussi penser praticité… Le vélo pliable, vous connaissez ? « On a choisi la marque référence en la matière… coloré, design, léger, en 30 secondes c’est plié, on peut même prendre le métro avec ! » En Selle Marcel habille donc le cycliste urbain branché. Casquette en flanelle shoppées à Brooklyn, porte-clés en pneus recyclés, colorama de cadenas, sublimes selles vintage en cuir floqué, on trouve même quelques pièces rares comme ces vieux catalogues Peugeot ou des gants de cyclisme vintage, « trop petits pour moi, sinon je ne les aurais pas mis en vente ! » précise Bruno. Le service est primordial dans cet antre du cyclisme urbain, et c’est Nicolas, ex-musicien, qui s’occupe des réparations, dans son petit atelier installé au second plan de la boutique. Un petit sms est envoyé lorsque le vélo est prêt, et l’équipe est à disposition pour tous les échanges, conseils et interrogations. « On a vraiment envie de casser le code du « vélo masculin ». D’ailleurs, 50% de notre clientèle est féminine ! Quand les filles viennent ici, elles ont plus l’impression de faire du shopping que de s’arrêter dans un garage… » Et j’avoue, j’ai même trouvé une selle assortie à mes lowboots…

En Selle Marcel

34, rue du Grenier St Lazare / 75003 Paris Ouvert du lundi au samedi de 09h30 à 19h30 Tél. 01.44.54.06.46 www.ensellemarcel.com

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lA BonNE ÉTOILE texte Mathilde Cogne / photo Virginie Le Gall

www.terrificpics.fr

Jérémy Lorca Un look décontracté, un large sourire, la tchatche facile et une grande touche d’optimisme, je demande Jérémy Lorca ! C’est devant le théâtre du Temple que je retrouve ce jeune auteur et comédien. Là, se joue En attendant la gloire, la première pièce qu’il a écrite et dans laquelle on retrouve Valérie Begue, Mélanie Page et Nadine Capri.

aux yeux rieurs, au sourire éclatant et à la pose facile, s’est tourné vers le mannequinat : « J’ai rencontré de vraies galères de comédiens et l’on retrouve quelques anecdotes dans la pièce, toutes tournées en autodérision bien sûr! » Faire carrière dans la mode n’a jamais été le souhait de Jérémy, qui a malgré tout à son actif une quarantaine de campagnes publicitaires, dont le très récent spot pour une console de jeu « Mathilde, je vais t’amener boire un verre dans en vogue avec manette infrarouge! « J’ai touun lit » me propose-t-il, un sourire en coin, jours voulu devenir comédien, je n’ai jamais l’air un tantinet taquineur et attendant avec lâché de vue mon objectif et j’ai essayé tant hâte ma réaction. À peine âgé de 25 ans, Jéré- bien que mal de réunir suffisamment d’argent my Lorca est difficilement intimidable ! C’est pour me payer des cours de théâtre. » Après donc dans un bar au coin du théâtre qu’il me trois ans d’apprentissage assidus et quelques convie, plus précisément à l’étage de celui-ci, rôles dans des téléfilms, puis dans des longsoù, dans une ambiance très intimiste, nous y métrages, comme 99 francs, aux côtés de attend un lit… Ou plutôt un cadre de lit, avec, Jean Dujardin, ce « self made men » comme en son centre, une table et des il aime à se qualifier, s’est exilé J’ai toujours trois semaines dans le sud de la chaises. Surprenant ! J’espère seulement qu’il ne s’agit pas voulu devenir France, un papier et un crayon d’une de ces expériences ro- comédien, je en poche : « Je me suis mis en cambolesques dont s’inspirent n’ai jamais autarcie complète, je me suis certains auteurs pour alimenter démunie de toute influence lâché de vue leurs textes : - Une journaliste extérieure, de mon téléphone, prise au piège dans un lit, qui mon objectif d’Internet, comme coupé du sirote un jus de fruit là où d’autres se cou- monde. La seule source d’inspiration qui me chent… - Je vois mal le topo ! Car, Jérémy restait alors était ma mémoire, des scènes de Lorca fait partie de ces observateurs de génie vie, et des personnages que j’avais pu renconqui s’inspirent des scènes de la vie quotidienne trer. » Et ces personnages, justement, qu’en estpour les tourner en dérision dans leurs créa- il devenu sur les planches? « Je n’y suis entouré tions. que de femmes complètement hystéros ! La Après avoir quitté l’école et être parti de chez pièce est un huis clos entre un couple, la mère ses parents à l’âge de 15 ans, le jeune Lillois, de l’un d’entre eux et leur meilleure amie, une

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fille à papa insolente. Mon personnage, lui, est cynique et observateur, c’est un comédien sans succès qui n’a encore qu’un seul rôle à son actif, et dans Un travelo nommé désir ! » s’exclame Jérémy en poussant un rire communicatif. « Avec cette pièce, j’ai voulu casser les codes du théâtre de boulevard, faire une vraie comédie, loin de tout pathos. Mon idée de base était la suivante : donner à voir l’intimité des gens à travers le trou d’une serrure. » Une « pièce-réalité » ? Avec ce jeune adepte des outils Internet comme Facebook ou Myspace, grâce auxquels

il a pu monter le projet de cette pièce, on peut s’attendre à tout ! En tout cas, c’est avec brio et humour que Jérémy a bel et bien trouvé son public avec sa pièce jouée depuis le 17 mars au théâtre du Temple !

En Attendant la Gloire, Du mercredi au samedi à 21h30 et le dimanche à 15h. Tarifs : 20 à 30 € Actu : écriture d’un roman, bilan d’une année de vie d’un jeune célibataire errant dans le quartier du marais. avril 2010 |

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les Bons plans on a testé pour vous

Canicrèche On en rêvait ! par Camille Clance

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l y a des gens qui ont des idées géniales et on se demande comment on a fait pour ne pas y penser avant. La Canicrèche, c’est tout simplement une crèche, pour les chiens. Un lieu de vie où l’on peut laisser son ami à quatre pattes pour une

heure, une journée, un week-end ou une semaine. Parce qu’il ne supporte pas de rester seul, parce qu’on essaie de lui apprendre la sociabilité, parce qu’on a envie qu’il se défoule, il y a 1000 raisons d’utiliser ce service de proximité. De proximité ? Pas seulement ! 50% des clients sont des habitants du quartier ! Les autres sont des commerciaux en visite à Paris, des étrangers désireux d’être tranquilles pour visiter les musées… Le personnel, dans son intégralité, a reçu une formation d’assistant vétérinaire et est habilité à administrer des soins aux animaux. Plus de souci à se faire donc pour nos toutous en convalescence !

Constitution de « meutes » selon les affinités des chiens, promenades fréquentes et séances de jeux communes, toutes les prestations sont réalisées avec un professionnalisme au poil (pardon). La boutique propose aussi les articles du quotidien –nourriture, promenade, jeux… Vous avez dit pratique ?

Canicrèche 32 rue de Turbigo Tél. 01.42.71.49.09 Du lundi au vendredi de 8h à 20h Fermeture de la crèche le samedi, boutique ouverte de 10h à 19h www.canicreche.fr

Chez Janou On dirait le Sud ! par Sidonie Sigrist

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hez Janou n’est plus un petit secret de quartier. Tout le monde s’est passé le mot pour venir y déjeuner ou dîner, spécialement le week-end… Mais bon, si on devait déserter toutes les bonnes adresses parisiennes sous prétexte qu’elles sont (très) fréquentées…

Avis aux amateurs de pastagas, Chez Janou, la carte est d’une variété surprenante : plus de quatre-vingts marques de petits jaunes. De quoi faire tourner la tête ! En matière de cuisine, le menu est provençal : « Salade d’épinards au chèvre » « Moules gratinées à la provençale » « petites fritures d’éperlans »… L’ambiance y est conviviale, donc parfois bruyante, donc on 14 —

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évite d’y aller pour un premier « love rendez-vous ». Avec l’arrivée des beaux jours, on pourra profiter de la terrasse. Imaginez : Lunettes de soleil, pastis, anchoïade… Il ne manque plus que le chant des cigales pour parfaire le tableau mais bon, on ne peut pas tout demander à Janou !

Chez Janou 2, rue Riger Verlomme 75003 Paris Pensez à réserver. Tél. 01 42 72 23 41


les bons plans

Le 3W Kafé Women With Women: le bar des filles parLola Leboulleux

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e marais ce n’est pas seulement pour les hommes, il existe aussi un marais plus secret et pourtant doux et convivial : celui des filles. Tentez l’expérience, allez manger une bonne bruschetta chez les Jacasses (LE restaurant lesbien du quartier tenu par Nadine la patronne du 3W). Puis traversez la rue des Ecouffes: vous voilà face à un joli bar à la devanture rouge et à l’enseigne violette qui n’attend plus que vous pour que la fête commence! Ici on ne vous fixe pas du regard quand vous entrez, pas de clans, pas de barrières: tout le monde est la bienvenue. On croise au cours de la soirée aussi bien des filles en couple que des bandes de copines curieuses, des touristes charmées, ou des gays qui viennent avec leurs amies… L’ambiance est avant tout festive et conviviale: on est là pour discuter, s’amuser, danser. À l’intérieur, l’inspiration est clairement féminine et intimiste: plafonds voûtés en pierres grises, déco girly, sièges violets et rouges, boules à facettes. En début de soirée l’atmosphère est des plus agréables, c’est l’heure de l’apéro et de l’afterwork. Un peu plus tard dans la nuit, la musique s’emballe et l’ambiance s’électrise, on passe au clubbing et la salle du sous-sol ouvre sa piste de danse.

La diversité est aussi un des maîtres-mots de la maison. Le planning hebdomadaire des soirées à thème change très régulièrement. Le jeudi soir « Ze karaoké » est un incontournable: une bouteille de bulles offerte au show le plus délirant! La populaire soirée spéciales célibataires « fuck la crise » du mercredi soir sera bientôt remplacée. Le weekend des Djs Guests se joignent à la fête, avec une couleur plutôt reggae les vendredis « caliente! » et les samedis on ne fini plus de danser avec le « clubbing-something ». Pensez aux shots aromatisés (caramel, malabar, violette..) et surtout aux cocktails maison. Il serait dommage de se priver de ces boissons aux noms évocateurs: angelface, wonderwoman, sweet dream, ou, notre favorite, la pomme d’amour (à base de jus de bananes et de jus de pomme verte). Enfin, pour les vrais fêtards, le 3W et les Jacasses participent à l’organisation des nuits Insomnia. Le 3W Kafé 8, rue des Ecouffes Tél : 01 48 87 39 26 Mercredi, Jeudi et Dimanche: 17h-2h Vendredi et Samedi: 17h-4h www.3wkafe.com et www.insomnia-paris.com

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le Bon art texte Camille Clance / photo virginie Le Gall

www.terrificpics.fr

Le Théâtre du Marais Trésor à découvrir Des théâtres, dans le Marais, ce n’est pas ce qui manque… Le premier a même été ouvert au XVII ème siècle. Mais, des salles empruntes de vie et amoureuses de la scène, paradoxalement, ca devient plus rare. Découvrons Le Théâtre du Marais, niché dans la rue Volta, au cœur de notre 3ème arrondissement.

Sébastien Autret est producteur, Charles Petit et Quentin Paulhiac sont comédiens. Leur souhait : ré-ouvrir les portes de cette salle au public, lui donner une place de choix dans le cœur des amateurs parisiens, et faire découvrir les multiples visages du théâtre qu’ils aiment. « Beaucoup de petites salles parisiennes, pour une question de rentabilité ou de cohérence, se C’est Jacques Mauclair qui est à l’origine du spécialisent dans un style en particulier, souvent projet en 1976. Comédien, auteur et metteur le comique ou le boulevard, car ils réservent en scène français reconnu par la profession, au théâtre un rôle de divertissement » nous il sera même récompensé d’un Molière pour explique Sébastien. « De notre côté, nous avons sa mise en scène de L’Avare. Malgré tout le pris le parti de proposer une programmation dévouement de l’homme, qui fait revivre tour hétéroclite. Si on devait définir un concept à tour sur les planches au Théâtre du Marais, Tourgueniev, Ostrowski ce serait de mixer des on peut être à la et encore et toujours fois à l’origine de la vie projets aboutis avec des Ionesco, le théâtre de certains spectacles, créations. Ainsi, on peut fermera ses portes en et servir de tremplin être à la fois à l’origine avril 1999. de la vie de certains pour des créateurs En mai 2000, il est qu’on aime spectacles, et servir repris par le Cours de tremplin pour des Florent. Sans exploiter réellement le lieu, la créateurs qu’on aime ». compagnie le réserve à des projets internes et Fait appréciable : le théâtre ici n’a pas de le public n’y aura pas accès. limites. La danse, les concerts, les projections En juin 2009, une joyeuse bande de jeunes y ont aussi leur place… En bref, tout projet volontaires, dynamiques et passionnés, susceptible de faire vivre la scène et d’habiter recherchent un lieu susceptible d’accueillir les lieux est le bienvenu. Je pense que l’on doit leur vision de la scène : ce sera le Théatre du être proche de ce qu’on appelle « l’amour de Marais. l’art » ! Ce qu’on apprécie tout particulièrement

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dans le Théâtre du Marais, c’est la proximité, l’ambiance chaleureuse et le partage d’un moment de spectacle permis par un lieu à taille humaine. On y vient parce qu’on a confiance dans la programmation : Sébastien, Charles et Quentin sont de jeunes passionnés avertis, et ont la conscience professionnelle de leur trentaine ! « On tient au caractère « inédit » de nos pièces. Les gens savent que ce qu’ils viennent voir chez nous, ils ne le verront pas ailleurs ! ». Ainsi, au menu pour ce début d’année : shows décalés ou à l’humour « noir foncé », danse contemporaine et même

spectacles pour enfants… Grâce à sa diversité de programmation et son ouverture d’esprit, le Théâtre du Marais constitue un véritable écrin de la vie artistique du quartier dont on ne saurait se passer. Il paraîtrait que ce sont des endroits comme ça qui font de Paris la plus belle ville du monde. Alors moi je dis : tous à vos réservations… Théâtre du Marais 37 rue Volta, 75003 Paris Résa : 01.45.44.88.42 www.theatre-du-marais.com avril 2010 |

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bon EN ARRIÈRE texte Mathilde Cogne

La Maison Maison La L d e e t l s ’ i a l c h de l’alchimiste i m t e e d N l i e c o m l a a l s F Nicolas Flamel F s l a a l m o c e i l N

Connaissez vous son nom ? Les enfants acquiesceront c’est certain. Nicolas Flamel a été mis en scène récemment dans une fiction où il donne la réplique à Dumbledore. Dans Harry Potter, en effet, on retrouve ce personnage emblématique du Moyen-Age, célèbre écrivain et alchimiste, qui a en sa possession une pierre philosophale, capable de transmuter un métal ordinaire en or...

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ure imagination ? Détrompezvous ! Selon la légende, Nicolas Flamel aurait acheté en 1357 un grimoire qui cacherait, derrière une foule de hiéroglyphes, le secret de cette pierre. Vingt années durant, il aurait tenté de déchiffrer ces symboles sans relâche. Sa carrière prospère, son mariage avec Dame Pernelle, qui détenait de nombreux biens, et ses spéculations immobilières, lui assurèrent des revenus confortables, ce qui alimenta la rumeur et lui donna la réputation de l’alchimiste ayant réussi dans la quête de la pierre philosophale… À sa mort, en 1418, les rumeurs les plus folles se mirent à circuler dans tout Paris. Selon nombre des habitants, la pierre aux pouvoirs prodigieux était cachée dans l’une des anciennes maisons de Flamel. Ses demeures auraient alors été fouillées par les

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curieux et certaines même détruites par les plus fous animés par l’esprit de lucre. Seulement, la pierre demeure encore à ce jour introuvable et le grimoire aurait été vu, pour la dernière fois, entre les mains du Cardinal de Richelieu … Paris garde quelques traces de l’existence de Nicolas Flamel. Au cœur du Marais, au 51 rue de Montmorency, une maison vieille de six siècles a appartenu à l’alchimiste et sa femme qui la firent construire en 1407. Les deux époux n’y résidèrent pas, mais la mirent à la disposition des pauvres sans logis, qui en échange de quelques prières, pouvaient y trouver refuge. Cette maison, la plus vieille de Paris, a été restaurée plusieurs fois, notamment en 1909 quand la ville décida de remercier l’alchimiste pour son œuvre de bienfaisance. Sa dernière restauration date de 2007 et l’on peut encore observer, aux deux premiers étages subsistants, ses décorations originelles : inscriptions gothiques, piliers moulurés, anges et colonnettes. Aujourd’hui, elle abrite une auberge restaurant où les curieux et les gourmands s’y arrêteront pour replonger dans l’univers magique du plus célèbre alchimiste français, avec au fond d’eux, c’est certain, l’infime espoir d’y trouver le trésor…


texte Gregory Casper / Photo Philippe Servent

www.philippeservent.com

Bon comme du bio ! Le monde des épices Quand on parle d’écologie, on pense naturellement aux innovations techniques, à l’hydrogène qui remplace le diesel, à la pile à combustible, à l’électricité qui sauvera l’automobile… bref au progrès et à la technologie, tant de choses qui sont souvent… pas très naturelles justement ! Etre écolo c’est avant tout protéger, admirer et surtout aimer la nature telle qu’elle est ! Ca fait du bien de découvrir ou redécouvrir tout ce qu’elle peut nous offrir, toutes les merveilles dont elle regorge, surtout celles que l’on ne connaît pas assez. Que savons-nous encore des épices, des fruits et des légumes, du naturel, trop absorbés que nous sommes par nos baladeurs Mp3 et nos téléphone-qui-font-tout, immergés dans un monde de plus en plus artificiel ? Pour redécouvrir toutes les richesses du monde végétal et s’émerveiller de la générosité de mère nature, il y a une jolie petite boutique, Izraêl-le monde des épices, rue François Miron, où vous allez pouvoir retrouver la nature à l’état brut. À l’intérieur de cette minuscule échoppe du marais, vous pourrez balader vos yeux le long des hautes étagères et suivre chacune des couleurs et des senteurs de ce lieu unique qui vous em-

mènera très loin. Dans cette caverne d’Ali-Baba, les trésors sont nombreux et les pépites, partout. Laissez-vous entraîner au bout du monde par les pistaches d’Iran, les olives de Lucques, le vinaigre de mangue… Découvrez les couleurs de la fève de tonka, de la crème de rose, ou la saveur du vinaigre de mangue, des kumquats et autres zaatar ! Tout ce que vous verrez vous donnera l’eau à la bouche et des milliers de recettes germeront dans votre tête. Chez Izraël exhalent les parfums et les senteurs des quatre coins du monde, des plus communs au plus précieux. C’est un plaisir pour le nez autant que pour les yeux. En repartant de ce lieu unique vous garderez avec vous tout l’exotisme de ce magasin du bout du monde. Et si, comme moi, vous avez la bonne idée d’acheter quelques petits sachets d’épices, vous pourrez vous mitonner des recettes bio et naturelles qui sauront dépayser savoureusement tous vos repas ! Izraël – Le monde des épices 30 rue Francois-Miron 75004 Paris Tél. 01.42.72.66.23 Ouvert de 9h30 à 13h & 14h30 à 19h Fermé le lundi avril 2010 |

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Le Bon homme texte Camille Clance / photo Eric Sanchez

www.insanemotion.com

FashionZaddict Quand la mode du sud investit la capitale Bercé dans le milieu de la mode, symbole d’une jeunesse effervescente, j’ai rencontré Yves Terzibachian, créateur de la marque marseillaise Diamond Dust, exporté à Paris par amour du mouvement et de la tendance.

mon oncle ! A 16 ans, j’ai créé mon premier groupe, Caedes, avec lequel on a sorti deux albums et fait plus de 300 concerts. Aujourd’hui, je suis le guitariste de Where Eagles Dare, et je m’investis à fond dans un nouveau projet rock/stoner qui devrait bientôt voir le jour : The Coyote Desert. La mode, c’est s’affirmer, la musique, c’est se découvrir, c’est la même démarche».

Yves, c’est un enfant de la balle, un vrai passionné de style. Sa famille est dans l’industrie textile depuis plusieurs générations. C’est naturellement que vers l’âge de 23 ans, il investit l’entreprise familiale, Sun Valley, institution Musique et tendance, c’est tout l’ADN de de la mode skiwear et outDiamond Dust, qui a vu le je suis fasciné jour entre Marseille et La door. Stylisme, communication, relations commerciales, par l’esprit qui Ciotat. il touche à tout et débute Devant un succès grandisrègne dans le un parcours professionnel sant, après avoir conquis Marais unique. « En 2007, j’ai voulu l’Espagne, c’est tout naturelprendre mon indépendance. Je voulais une lement que la marque s’exporte à Paris. « J’ai marque qui me ressemblait, dans laquelle je commencé par venir faire les salons profespouvais m’exprimer à 100% » Diamond Dust sionnels, pour faire connaitre la marque. Un était née. jour, en me baladant dans le Marais, je suis tombé sur la rue des Mauvais Garcons : j’ai Bercé par la mode, Yves l’a été, mais avec la su que c’était ma rue. Je me suis installé à musique en intraveineuse « J’ai grandi entre 2 pas… J’ai toujours rêvé d’être un chef de les vinyles de Black Sabbat et de Led Zepgang ! » pelin de mon père et les riffs hendrixien de

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Son inspiration vient tout droit de son quartier « j’aime le look des parisiens, particulièrement dans le centre. Je veux contribuer à ce mouvement, faire partie de la garde robe des gens. Je suis fasciné par l’esprit qui règne dans le Marais, la façon qu’y ont les habitants de mixer les pièces, les assembler, leur donner vie » Ses collections sont pensées pour être portées sur scène aussi bien qu’en soirée, il sponsorise d’ailleurs des groupes comme Bukowski666, ou Dagoba, véritable déferlante dans le monde international du Métal. « La musique, la mode, c’est le même monde : celui de la créativité, de l’énergie. Pour Diamond Dust, il était indispensable de s’installer au cœur de Paris, pour contribuer à leur identité » Et la vie dans le Marais, ca ressemble à quoi ? « Les premières fois où je suis venu à Paris,

j’ai dévalisé les magasins ! A Marseille, on a la mer, mais question shopping, c’est un peu limité. Pour moi, le Marais, c’est un concentré de Paris : les touristes se mêlent aux branchés pur souche, les gens osent, mais il y règne toujours cette élégance à la française… Le souci du détail, ca c’est typique du 4ème ! On le sent jusque dans l’architecture : la Place des Vosges, les petits cafés hors du temps… On ne peut pas ne pas être inspirés » Et notre Bon Homme du mois insiste pour préciser une chose… « Allez l’OM !» Ca, c’est dit. Retrouvez Diamond Dust sur la boutique online www.diam-dust.com http://www.myspace.com/wed666 http://www.myspace.com/dagoba http://www.myspace.com/bukowski666 avril 2010 |

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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier

Communiqué

Ritual Spa Un tour du monde en douceur

Au fond d’une cour dallée de la rue SaintAntoine, l’institut Ritual Spa vous offre un ailleurs, une évasion au cœur de la ville. Des bouddhas, des lanternes orientales, des caractères chinois, des parois japonaises, des tissus africains: à quelle baroudeuse appartient ce lieu? Cet espace calme et tamisé est l’œuvre de Menni, qui a voulu faire don aux parisiens de ses connaissances multiples en matière de rituels de beauté. Elle a en effet travaillé à Agra en Inde, à Kuala Lumpur en Malaisie, à Nairobi au Kenya et à Abu Dhabi aux Emirats Arabes. L’univers de Menni est donc, à l’image de ses expériences, un carrefour d’inspirations orientales, indiennes et asiatiques. Ici, toutes les formules sont modulables à loisir afin d’organiser vous-même librement votre voyage. Les rituels de soins pour le corps et le visage se divisent en trois protocoles: marin (soins aux algues de Bretagne Tha’lion Thalasso), indien (soins aux huiles essentielles et végétales Sundäri, « femme de grande beauté » en sanskrit) et oriental (collection charme d’orient, à compléter d’un passage au hammam). Une large gamme de soins s’offrent ainsi à votre petite peau pour la réparer, la nourrir, la raffermir, la décongestionner ou tout simplement la détendre. Les massages, qui sont la spécialité de la maison, 22 —

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sont aussi à découvrir. Pour les audacieux, on retient le bain à la bière (aux algues d’eau douce d’Allemagne) ou le bain au lait d’ânesse, ainsi que le délicieux enveloppement chocolat-menthe! Le hammam traditionnel au sous-sol est à usage privé et peut accueillir jusqu’à 9 personnes (parfait pour un anniversaire ou un enterrement de vie de jeune fille original). La salle de gommage vous permet de faire peau neuve et de préparer votre corps pour les massages et les soins. Aucun aspect des rituels de beauté n’est oublié: l’institut propose également des soins des mains et des pieds ainsi que des séances d’épilation. En deux ans, ce Ritual Spa aux influences hybrides a su conquérir les habitants du quartier comme les voyageurs, le tout pour des prix raisonnables (35 euros la formule hammam-gommage). Lola Leboulleux

32, rue Saint-Antoine 75004 Tél. 01 42 74 13 95 Lundi à Mercredi et Samedi: 10h-20h Jeudi et Vendredi: 11h-21h


les bons shops

Ostentatoire

Berko Péché capital

Un peu à l’écart de la folie du marais, rue Elzévir, on tombe, pas vraiment par hasard sur une nouvelle boutique de bijoux, au nom évocateur de « Ostentatoire ». Claire Pain, elle-même créatrice de bijoux, est partie d’une simple constatation : il n’y avait pas, à Paris, de magasin entièrement dédié aux bijoux de créateurs. Qu’à cela ne tienne ! Avec le photographe David Foessel, elle ouvre en décembre dernier, Ostentatoire, pour présenter leur travail ainsi que celui d’une vingtaine de créateurs. L’univers singulier de cet endroit a été imaginé et dessiné par la designer finlandaise Linda Bergrotha. Dans le monde de Linda, les corbeaux (empaillés) et les lapins (en porcelaine) veillent sur les précieuses créations. Dans un coin, un petit chalet abrite le vendeur-créateur… Les oeuvres de Claire Pain étaient déjà vendues Chez Colette, au Musée des Arts décoratifs de Paris, au Centre Georges Pompidou. Mais dans sa boutique, ses créations se mélangent aux côtés de celles d’Alice Hubert, Marion Vidal, Martine Viergever ou Mouton Collet, ou celles de créateurs moins connus, mais dont le talent est prometteur. À la variété des noms et des œuvres, se mêle une variété des prix. En somme, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. (de 7 à 500 euros). Sidonie Sigrist

Amoureux des gourmandises délicieusement régressives, nostalgiques de Greenwich Village, épicuriens en tous genres, ne cherchez plus : Berko, fermement installé rue Rambuteau, nous propose ses cupcakes tout en couleur, dignes d’un Walt Disney. Véritable tendance pâtissière, ces petits gâteaux aux couleurs flashys et aux looks totalement craquants s’avèrent être aussi délicieux que ravissants. Alors qu’un raz-de-marée sucré a envahi les USA depuis plusieurs années, la capitale française est le nouvel eldorado à conquérir pour ces petites bouchées multicolores ! Et il semble que le pari soit gagné d’avance… Notre coup de cœur pour une pause sucrée : leurs cheesecakes à la limite de l’onirique. Oréo, framboise et chocolat blanc, caramel au beurre salé, le tout réalisé dans les règles de l’art à base du célèbre Philadelphia Cream Cheese… Un bon moment garanti. Envie passagère, addiction totale ou thé dominical entre copines, voici un lieu incontournable du quartier auquel je serais tenté de vous conseiller de ne pas goûter… sous peine de dépendance. Vous êtes prévenu(e)s ! P.S : Ne vous approchez surtout pas de la tarte au citron meringuée, ou vous irez droit en enfer… Camille Clance

11, bis rue Elzevir, 75003 Tél. 01 42 74 53 03 / www.ostentatoire-paris.com Paris, M° Saint-Paul. Mardi au Dimanche 11h00 – 19h30

23 rue Rambuteau, 75004 Tél 01 40 29 02 44 / www.curieuxspag.com Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 19h30 avril 2010 |

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le bon artisan texte romane weber / photo Raphaëlle Tinland

www.raphaelletinland.com

Luc-Michel Daigney Passionnément artisan À deux pas de la Cité Internationale des Arts, au 18 rue de l’hôtel de ville, se trouve l’Atelier Luc-Michel. Après une courte balade sur le pont Marie, je suis allée pousser la porte de cette boutique d’encadrements. Monsieur Daigney, son gérant, l’un des 1500 encadreurs Français, me fait asseoir au milieu de sa multitude de cadres en tout genre pour me conter son histoire…

Après une formation de maître artisan encadreur dans deux maisons parisiennes différentes, c’est en 1978 qu’il décide de reprendre cet atelier, qui appartenait à sa mère et ses frères et sœurs. Une véritable histoire de famille ! Quand un client lui fait une demande d’encadrement, la discussion débute et il « essaye de trouver une solution à son problème ». Il me confie d’ailleurs que « le tableau c’est l’âme » et que lui, il n’est « que la robe ». En effet, après lui avoir remis votre petit bijou, Luc-Michel s’occupera de sa restauration et de sa mise en valeur de A à Z. Il ne gère pas la matière première, même s’il me précise en riant : «en bon scout, j’ai appris à couper 24 —

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les arbres et je dirigeais les constructions des camps comme un vrai architecte ». Cet artiste « fidèle de la manière ancienne et traditionnelle » sait vivre avec son temps et réalise de plus en plus d’encadrements de style moderne dits « à la Française » en aluminium ou bois blanchit, laqué, doré, verni ou encore peints. Meilleur ouvrier de France en 1997, son talent et sa réputation ne sont plus à prouver. Humble, il ne crie pas sur tous les toits qu’il y a 21 ans, il a décroché le premier prix sur le thème de la vigne et du vin après avoir reçu, l’année précédente, le 5ème prix du Concours National du Syndicat sur le thème de l’argent et de la banque. Membre du conseil de l’apprentissage, il forma d’ailleurs la première femme apprentie de France. Malgré tout, Luc-Michel me confie que le métier est particulièrement touché par la crise et que sa clientèle d’habitués s’est réduite de moitié. En artisan dévoué et consciencieux, Monsieur Daigney ne compte pas ses heures et désire apporter le meilleur de lui-même à ses créations. Il m’explique avec une certaine amertume que « pour survivre dans ce métier, il faut développer aussi bien le côté tech-


nique qu’artistique, mais aussi comptable ! ». L’artisan a les pieds bien ancrés sur terre, mais ses yeux se remettent à briller dès qu’il me raconte ses meilleurs souvenirs : « Une nuit, j’ai terminé mon travail à trois heures du matin pour le concours du meilleur ouvrier de France. J’avais réunies pendant deux ans toutes les pièces nécessaires à son assemblage et cette nuit-là a été un moment vraiment magique pour moi. Le lendemain, à 11 heures, je me rendais à Tourcoing pour livrer ma création… ». Et pour que cette œuvre

de vie, référence dans son domaine, puisse perdurer, n’hésitez pas à l’appeler !

Atelier Luc-Michel

18, rue de l’Hôtel de Ville

Tél. 01 48 87 45 15 / Fax : 01 42 71 55 13 Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h Métro : Pont-Marie, Hôtel de Ville ou SaintPaul Parking : Pont-Marie avril 2010 |

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les bons petits diables texte Mathilde Cogne

Enfance et découverte

S

tructure de la banque de France, la crèche « Enfance et découverte » située au 33-35 bd du Temple, a vu le jour il y 25 ans. En 2001, elle devient une association à gestion parentale et depuis juillet 2008, l’association CRESCENDO du groupe SOS, en assure le fonctionnement. L’association propose depuis 1967 sur Paris et Beauvais un dispositif de crèches et d’haltesgarderies afin de pallier les besoins sans cesse croissants des familles. Elle a pu ainsi offrir 418 places supplémentaires sur la capitale. Établissement de 20 places, la crèche « Enfance et découverte » propose la garde d’enfants âgés de douze mois à trois ans. L’équipe, constituée de 6 professionnels de la petite enfance, d’un cuisinier, d’un pédiatre, d’une psychologue et de deux intervenants extérieurs, accueille bébé de 08h15 à 18h45. Chacun travaille à faciliter l’accueil de l’enfant et la séparation d’avec ses parents en rythmant les journées par la gestion de moments de vie quotidienne, comme à

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la maison : repas, sieste, jeux. Chaque enfant a le loisir de choisir son rythme mais aussi d’aller et venir dans l’espace qui lui est dédié, sans cloisonnement aucun. Exploration, imagination, découverte, les activités sont nombreuses, et l’enfant libre d’évoluer au fil de chacune de ses expérimentations en toute sécurité !

enfance et découverte 35, boulevard du temple Tel : 01 42 71 33 76


texte Mathilde Cogne / photo Philippe Servent

www.philippeservent.com

C’est ma chambre

O

ù trouver un lit joli et solide, une paire de chaussons Collégiens, la cuisinière Djeco, une lampe magique, une gigoteuse Georges et Rosalie, une peluche craquante… ? Après 15 années passées rue des Archives, votre magasin pour enfants, C’est ma chambre, n’a pas disparu, que l’on se rassure, mais a déménagé dans le haut Marais, rue Dupetit Thouars. Nous sommes allés visiter l’endroit où se côtoient meubles, jouets et peluches dans une sélection originale. « Il y en a pour tous les budgets, les goûts et les occasions », nous apprend Nathalie Desormeaux, la créatrice de la boutique. Dans un univers doux et coloré, il vous est proposé de commander le lit de votre choix. Du premier lit bébé à la mezzanine, du lit cabane à celui de princesse, du lit transformable capable d’accompagner votre enfant de sa naissance à son septième anniversaire, au choix des matériaux et à celui des coloris, C’est ma chambre met à votre disposition un catalogue détaillé de collections originales. En bois massif et fabriquées en France, les créations artisanales finies dans l’atelier de la boutique voisinent avec les marques telles que Leander, Quax, Lu-

dolit, Octave et Léontine. Pour la décoration, C’est ma chambre a tout prévu: vous y trouverez un large choix de stickers muraux, de guirlandes, de mobiles en bois, de luminaires colorés, de toiles d’artistes illustrateurs et même, de cages à oiseaux ! Nathalie marche au coup de cœur, nous dit-elle, et cela se ressent à l’originalité de la boutique, mais également au toucher des peluches, d’une douceur incomparable… Les jouets premier âge en bois coloré sauront aussi éveiller vos petits bouts à l’apprentissage des formes et des couleurs, tandis que, au gré des saisons et des collections, vous pourrez choisir bodys, chaussons, bobs ou petites robes. Tout a été pensé dans la boutique C’est ma chambre pour rendre service aux parents tout en émerveillant les petits. Un seul risque peut-être en y mettant un pied : vous ne repartirez pas les mains vides !

C’est ma chambre 8 rue Dupetit Thouars / 75003 - Métro Temple Tél : 01.48.87.26.67 / www.cestmachambre.fr Du mardi au samedi de 10h30 à 19h (fermé les mardi et mercredi entre 14h et 15h)

avril 2010 |

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le 19 mars, le bonbon fĂŞtait ses 1 an au divan du monde plus de photos sur le facebook du bonbon.

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retrouvez encore plus de bons plans sur

www.leBonbon .fr

Š Labeca GrÊgory - http://e-knowsphotographer.tumblr.com/


le conte est bon Texte Camille Clance / photo Julie Cross

http://juliecross.com

From Paris to Sao Paulo

Johanna Baudou, peintre et étoile filante Etre géographiquement polyvalent, c’est tout un concept… que Johanna Baudou semble maitriser à la perfection. Née à Londres, élevée à Marseille, marocaine d’adoption, on la retrouve flânant dans les rues de Paris pour ses études, découvrant les musées new yorkais, bravant le froid de Munich ou caressant les rayons du soleil de Madrid… jusqu’à Sao Paulo.

Nous ne saurons jamais dans quel avion elle a découvert la merveilleuse passion de la peinture qui l’anime, mais c’est entre le Brésil et notre mythique Marais qu’elle officie aujourd’hui… Paris, Sao Paulo, un grand écart culturel ! Je suis tombée amoureuse de Paris, de ses rues, de ses musées dès le premier instant… L’histoire est partout, c’est une société très établie au niveau artistique. Etre artiste dans le Marais, c’est être constamment confronté au passé, au sentiment que d’autres avant moi ont observé les mêmes monuments, ont été 30 —

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touchés par les mêmes ruelles, inspirés par la même atmosphère... L’impression de toujours chercher des mots là où d’autres les ont déjà écris… Sao Paulo, au contraire, s’est construit sans plan d’urbanisme, donc la ville est assez chaotique au niveau visuel, il n’y a pas de cohésion dans l’architecture. Mais au fur et à mesure, j’ai découvert énormément de galeries, de musées, d’artistes… Les brésiliens ont soif de nouveautés, de découvertes, c’est une société très ouverte ! En fait, Sao Paulo m’a longtemps laissée perplexe, je ne pense pas qu’il existe une ville aussi opposée à la conception française, et d’autant plus parisienne, que nous avons d’une métropole ! Une richesse d’inspiration hors du commun… Quand je suis à Paris, j’aime le musée Picasso et le centre Pompidou, ce sont des trésors, les parisiens ne se rendent pas toujours compte de ce qu’ils ont sous la main ! J’adore passer


des heures dans des librairies, marcher sans but, voir des expositions, chiner des galeries... l’inspiration que je trouve à Paris réside dans les détails multiples, riches. A Sao Paulo par contre, malgré une vie culturelle riche, je trouve l’inspiration dans la rue, dans ce va-et-vient incessant, ce brouhaha de vie. Je suis à la fois dans la fascination et l’incompréhension face à cette mégalopole. La vie n’a rien d’onirique à Sao Paulo. La réalité est là, en face de soi, c’est un challenge de pouvoir créer sans avoir de refuge ! La masse urbaine, les embouteillages, c’est un décor tellement différent. La misère y est présente, mais le peuple travaille dur pour élever la population… Par contre, il y a tellement d’arbre ! C’est une ville très verte, avec des végétaux exotiques incroyables, c’est très paradoxal !

Le mal de Paris ? Je ne pourrais pas dire que la gastronomie me manque quand je suis loin, car à Sao Paulo il y a d’excellents restaurants du monde entier ! Ce qui me manque, c’est le dynamisme de la vie, le rythme des journées, mes longues promenades, et surtout, mon atelier dans le Marais ! On pourra dire ce qu’on veut, plus on parcourt le monde, plus on réalise qu’il n’y a rien de plus beau que le Parvis de Beaubourg !

Johanna Baudou www.johannabaudou.com

Exposition Terre Indigènes du 19 au 30 avril au Musée des Terres Indigènes de Brasilia avril 2010 |

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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles Manifestation Réussir à l’école = Réussir sa vie ? Jusqu’au vendredi 16 avril, participez à la manifestation Réussir à l’école = Réussir sa vie ?, en répondant à l’appel à témoignage (www.polesimonlefranc.org). Vos témoignages feront l’objet d’une exposition au centre d’animation.

Exposition • Dessins de presse sur le thème de La Pression scolaire • « Parcours scolaire-parcours de vie » : témoignages de Parisiens • Etudes d’opinion : institut de sondage IFOP; Institut de sondage IPSOS • Petit historique de l’Ecole en France

Expo Carnavalet Jusqu’au dimanche 30 Mai 2010, le musée Carnavalet se peuple d’une faune étrange ! Renard, tortue, lièvre et cigogne se mettent en scène sous l’objectif de Karen Knorr, créant au sein des fameuses «period rooms» du XVIIIème siècle, une animation lyrique à l’image des fables d’Ésope ou de La Fontaine. Le musée rend hommage à Karen Knorr, photographe américano-britannique de renommée internationale, en présentant au fil des salles une quinzaine d’images.

Vendredi 09 avril à 19h30 - Regards de pédagogues • Conférence-spectacle « la Dyslexie ?» par l’association Puissance Dys • Conférence - discussion avec L’école de la vie (association rassemblant les enfants instruits en famille et leurs parents) et l’ Association Française pour la Lecture Entrée libre Baby-sitting gratuit, sur réservation au 01 44 78 20 75 Centre d’animation Pôle Simon Lefranc 9 rue Simon Lefranc 75004 Paris M° Rambuteau Tél. 01 44 78 20 75 contact@polesimonlefranc.org

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29, rue de Sévigné 75003 Paris 33/ (0)1 44 59 58 58 Saint Paul (Ligne 1)

Des photos pour penser le monde... Tout débute par un projet de sensibilisation au développement durable et à la biodiversité pour les enfants de l’Hôpital Armand Trousseau initié par Elisabeth Moulin- Cauchon, enseignante spécialisée dans cet établissement. A partir des célèbres photos de Yann ArthusBertrand, les enfants ont réalisés des fresques et autres oeuvres plastiques.


Le bon agenda Ce projet pédagogique, propice au débat, à l’échange et à la réflexion a été une fenêtre sur l’extérieur, un voyage, une rencontre. Leurs réalisations s’accompagnent, grâce à un travail d’écriture, de textes saisissants et nous interpellent sur cette nécessaire prise de conscience. Jusqu’au 10 avril Péristyle de la Mairie du 3ème Entrée libre

Le Paris des voyageurs Parce que Paris est lié depuis des siècles à ces voyageurs, travailleurs, artistes, soldats, sportifs et commerçants venus des quatre coins du monde, qu’un Parisien sur quatre est né à l’Etranger, une exposition retrace l’histoire de cette immigration depuis 150 ans. Elle s’installe à l’air libre autour de l’Hôtel de Ville jusqu’au au 12 avril. Hôtel de Ville 29, rue de Rivoli 75004 Paris 08 20 00 75 75 Hôtel de Ville (Ligne 1)

Conférence

Lundi des arts Le Cycle de Conférences reprend... Après la Préhistoire et le Moyen âge, place à la Renaissance italienne. Robert Morcellet, ancien Professeur d’histoire de l’Art à l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, nous livre sur un plateau Giotto, Lorenzetti, Masaccio, Mantegna et Michel Ange grâce à une série de conférences consacrées aux styles et techniques des peintures murales de la Renaissance italienne. Lundi 12 avril 2010 de 19h à 20h30 (Salle Odette Pilpoul) Mantoue - Castello di San Giorgio - Andrea Mantegna : La réputation d’Andrea Mantegna est liée à la réalisation de la décoration peinte de la chambre des époux. Peinture illusionniste, elle montre une sorte de pavillon ouvert sur le ciel et la campagne. Mairie du 3ème Entrée libre

avril 2010 |

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les bonnes adresses

RÉGIE PUBLICITAIRE 06 83 22 97 63 jerome@lebonbon.fr

1/ j ean-mar i e P o i n ot

5/ V i s i o n Ka

85, rue du Vieille du Temple, 75003

55 rue Rambuteau, 75003

Tél. 01 48 04 06 63

Tel : 01 42 77 97 60

2/ B i lbao r i g i nal

6/ café d u marc hé

133, rue de Turenne, 75004

53, rue Vieille du Temple 75004

Tél. 01 44 61 09 20

Tél. 01 42 71 14 14

3/ 1001 fe n etr e s

7/ bag e lto m

71 rue Condorcet 75009

12, rue Volta, 75003

Tél. 01 45 33 03 86

www.bageltom.com

4/ R o sa Tap i o ca

8/ M e dley c o i ffu r e

70 rue de saintonge, 75003

21, rue vieille du Temple (fond de cour) 75004

Tél : 09 8168 84 52

Tél. 01 44 61 89 29

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

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