Président Jacques de la Chaise jacques@lebonbon.fr Rédactrice en chef
édito “bon”jour
Mathilde Cogne mathilde@lebonbon.fr Design original
Je parie que la saveur vous revient déjà en bouche.
Tom & Léo tometleo@lebonbon.fr Rédaction Juliette Couderc, Romane Weber, Camille Clance, Joséphine Cuervos, Lola Leboulleux, Miliani Benzersa, Gregory Casper, Manon Provost Photographes Virginie Le Gall, Philippe Sevrent,
Un bruissement de papier, le susurrement d’un titre gourmand qui fait écho à chaque rubrique du magazine et l’on se laisse tenter ! Avec ce Bonbon, pas de risque de kilos superflus pour les adeptes du régime après fêtes. Se faire le plaisir de petites sucreries sans conséquences, ça vous était inconnu jusqu’à présent, non ?
Amélie Chassary, Juliette Couderc Maquette Pierre-Marie Lenoir Illustrateurs
Devinez quoi ? A partir d’aujourd’hui, votre palais aura la joie de goûter aux saveurs, chaque fois nouvelles, de cette gourmandise, tous les mois !
Davy Khau, David Rober Styliste Anthony Lee Watson Remerciements Lauren Leslie Chef de Pub Lionel Ponsin
Sans vous dévoiler les clés de notre recette, je dois préciser qu’un Bonbon digne de ce nom nécessite une préparation minutieuse : un emballage attrayant, un nappage coloré, un cœur moelleux aux saveurs surprenantes. Goûtez-y donc et comprenez que nos apprentis confiseurs ont couru les rues de notre quartier pour en révéler les succulences : expo, sorties, idées shopping, lecture,…
pub@lebonbon.fr 06 33 54 65 95 Petites annonces annonce@lebonbon.fr Rejoignez Le Bonbon recrut@lebonbon.fr Contactez-nous hello@lebonbon.fr 09 75 71 48 34 Le Bonbon 30, place St Georges, 75009 Paris. SIRET 510 580 301 00016
Que vous soyez plutôt sucré ou salé, le piquant de ce bonbon vous étonnera toujours par son originalité : prenez donc exemple sur ce mois de février où nos explorateurs à toques vous ont déniché des idées sorties comme la visite de la Galerie Martine Harraca, créatrice insolite, qui mêle son génie à la fantaisie, artiste avec qui bijoux, sculpture et peinture renouent avec la nature. Faites un tour du côté du Marché des Enfants Rouges pour en battre les pavés à l’instar des orphelins qui y résidaient autrefois, en profitant cependant, d’avoir la joie d’y trouver tout à porter de main ! Et, surtout, que l’on se rassure, nous n’avons pas omis nos chers bambins que nous guidons tout droit vers la Maison des Contes et des Histoires, où « ouvrir ses écoutilles » rime plus que jamais avec « rêverie »…
ISSN : en cours Dépot légal : à parution OJD : en cours de validation Imprimeur Centre Impression
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr
Hep, pas si vite ! Encore un peu de patience : n’oubliez pas, répété deux fois de suite, le mot « bon » à parfois le pouvoir de rendre les gens égaux à celui-ci… Une douceur en bouche chez vos commerçants, et vous êtes le roi des rois !
Mathilde Cogne
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leS bonbonS mode d’emploi comment profiter Des Bonbons
1 choisissez
2 Détachez
3 profitez
Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.
Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.
Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !
descriptif d’un Bonbon Enseigne
Le nom du commerçant
Ma Bourgogne
Avantage
Définition du type d’offre
1 verre de vin offert*
Description
Le type de commerce
Coordonnées
Adresse et téléphone 4—
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Restaurant/ Brasserie Traditionnelle 19 place des Vosges 75004 Paris Tel : 01 42 78 44 64 * Pour tout repas
sommaire miam miam !
Page 6. les
Néréides
Page 22. CHOCO
ROCKY ROAD
Page 5. Le Bon Timing Page 6. Le Bon Commerçant Page 10. La Bonne Étoile Page 12. Les Bons Plans Page 14. Le Bon Art Page 16. Le Bon en Arrière Page 18. Le Bon Look
Page 14. galerie
m. haracca
Page 18.
Page 34. virginie
david
Page 44. Mr
Page 21. Le Casse Bonbon Page 22. La Bonne Recette Page 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons Tuyaux Page 31. Le Bon Fil Page 32. Le Bon Écolo
fred & jieldé
atlan
Page 34. La Bonne Femme Page 36. Les Bons Shops Page 38. Le Bon Artisan Page 40. Les Bons P’tits Diables Page 42. Les Bons Snapshots Page 44. Le Conte est Bon Page 46. Le Bon Agenda janvier 2010 |
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le Bon Timing les évènements à ne pas manquer MOI, MON MARI, MES EMMERDES !
concours
DES FILMS POUR PREVENIR LE « BINGE DRINKING »
© DR
THéâTRE
© DR
Jusqu’au lundi 8 mars 2010, avis aux amateurs de Scream et de Rec ! La Ville de Paris lance un concours de films d’horreur sur le site www.thebinge-lefilm.com autour d’un phénomène qui touche de plus en plus de jeunes adultes : le « binge drinking ». A la clef : des sommes allant de 250 à 1 500 euros. www.thebinge-lefilm.com
© DR
EXPOsition
festival
© DR
Arielle s’ennuie dans son couple et décide de passer une annonce dans les journaux pour organiser une partie à trois… Ce qu’elle ne sait pas, c’est que son mari passe lui aussi une annonce, mais en vue de vendre sa voiture ! Quand les intéressés débarquent, les quiproquos se nouent. Une pièce cocasse aux répliques délirantes ! THÉÂTRE DES BLANCS MANTEAUX, Paris Les lundi, mardi, mercredi 19h30 17 à 20 euros
PORTRAITS D’ATELIERS La Mairie du 4e accueille l’exposition originale Portraits d’Ateliers présentée par la Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse. Véritable plongée dans l’univers graphique et dans les techniques de douze artistes illustrateurs pour la littérature jeunesse. Du 4 février au 20 février 2010 Entrée libre de 11h à 17h en semaine, jusqu’à 19h30 le jeudi Le samedi de 10h à 12h puis de 14h à 17h.
ON Y DANSE La communauté française Wallonie Bruxelles présentent trois chorégraphies où se mêlent danse et photographie. Centre Wallonie Bruxelles Du mercredi 3 au vendredi 19 février 2010 46 Rue Quincampoix, 75004 Paris Toute la semaine de 20h à 22h Plein tarif : 10 euros Tarif réduit : 8 euros janvier 2010 |
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le Bon commerçant texte Juliette Couderc / photo Virginie Le Gall
Les Néréides
Le commerce féérique et chic ! Après avoir quitté la rue Tiquetonne, la marque craquante Les Néréides, décide de s’installer dans la petite rue du Bourg l’Abbé. Créée par Pascale et Enzo Amaddeo en 1980, elle insuffle un vent nouveau dans le monde de la bijouterie avec sa frivolité et son mordant.
A peine franchi la porte, on oublie déjà d’où l’on vient. Des murs bleu-vert, une décoration à la fois rétro et contemporaine sans oublier un accueil des plus chaleureux. La marque a connu rapidement un vif succès en France mais également à l’étranger, et il est aisé de comprendre pourquoi. Tout est soigné dans la présentation, les bijoux sont aussi alléchants que des pâtisseries. Blottis sous des cloches en verre près de lapins, de champignons rouges ou de nains, bagues et colliers, tous somptueux, trônent comme des trésors. Le regard se plaît à vaquer un peu partout pour découvrir des détails qui lui avaient échappés... Sur une étagère verte, de jolies bougies et parfums à l’effigie de la marque sont minutieusement alignés.
Juste à côté, en se faufilant par une porte, se cache la petite benjamine du groupe : N2, présentée comme dans une chambre de poupée. Nouvelle depuis cinq ans, elle touche un créneau différent. Le bijou est fantaisiste, plus décalé, pour la jeune fille bobo et branchée. S’inspirant des contes pour enfants et des sucreries, la créatrice dénote une joie de vivre par son côté sacrément déjanté ! En effet, les Néréides sont symbole de bonne humeur et soucieuses de faire plaisir à leur clientèle. Ouvert depuis février 2009, l’idée d’un concept store a été, comme une évidence, un moyen de faire face à la crise. Le siège social a décidé de se réunir dans ce local de 800 m2. L’équipe commerciale, la production, l’administration et la vente, se situent juste à côté du coin boutique avec un réel souci d’être proche du client. Tout comme au sous-sol, où un magnifique showroom est prêt à le recevoir les divers partenaires internationaux qui viennent acheter en gros pour la collection de l’année suivante. janvier 2010 |
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les Néréides Cette fourmilière créative et énergique prévoit de ne pas s’arrêter là ! Les vitrines ne vont cesser de changer et seront de plus en plus attrayantes. Les soirées et évènements pour la presse seront complétés par l’accueil d’expositions avec des artistes « coups de cœur ». Des partenariats avec des créateurs se développent comme dernièrement avec Princesse Tam Tam ! Une belle aventure qui compte se poursuivre avec les bijoux également. Faits mains comme à l’accoutumée, la tendance reste précieuse et luxueuse. Les bijoux de famille, s’appuyant sur le savoir-faire traditionnel, s’offriront pour toutes les occasions : mariage, baptême, communion, anniversaire. Quant à l’été prochain, on voyage... Destination les pays du Sud ! Petit lieu cosy, qui donne envie d’y passer la journée entière, véritable bol d’air, le but est qu’on se sente chez soi et ça marche, on est vite addict ! Avec une gamme de prix pour tous les budgets et tous les goûts, il serait dommage de s’en priver, n’est-ce pas ?
Concept Store Les Néréides/ N2
5, rue du Bourg l’Abbé, Paris 3e Tél. +33 (0)1 44 76 99 07 Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 18h30
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lA BonNE ÉTOILE texte romane weber / photo Philippe Servent
Jérôme Daran
Un Electron libre sur les planches Casquette vissée sur la tête façon Titi parisien, après quelques mains serrées à des clients accoudés au comptoir, c’est autour d’une bière que nous nous retrouvons avec Jérôme, dans un petit bar, rue des Archives.
C
permis d’écrire avec elle quotidiennement les personnages de On a tout essayé et On n’est pas couché sur France 2. Devenu auteur reconnu, Jérôme n’en n’oublie pas pour autant ses envies de comédie et de chant. Il m’explique ses débuts avec détachement et en toute simplicité : « En 2006, j’ai connu mon producteur qui m’a laissé ma chance, avec un remplacement au Point Virgule à 22h15, puis j’ai repris le créneau de 21h et ça a duré un an et demi. C’est cette vraie rencontre qui a fait décoller ma carrière ».
e Bisontin au regard d’enfant nous explique que, dès son plus jeune âge, il écrivait des poèmes et des chansons pour les filles. Comme il aime le dire « les femmes, c’est la vie ». En 1997, son DEUG d’anglais pas en poche, il monte à Paris où il enchaîne Quand je lui demande où il puise son inspiles petits boulots. Véritablement indépendant, ration, il revient à son passé dans la restauJérôme n’est pas pour autant contre les télés- ration, car « c’est ce contact avec beaucoup de réalités « qui peuvent parfois révéler de vrais monde, boire des verres avec mes potes, c’est ça bons chanteurs comme Julien Doré ou Soan ». qui m’enrichit et m’inspire dans l’écriture de mes Des étoiles plein les yeux, un léger sourire personnages ». Il s’amuse en m’avouant n’avoir nostalgique, il me raconte avec plaisir ce qui pas préférence pour aucun de ses personnages : lui a donné envie de monter « Ils risqueraient de beaucoup sur scène. « En 1992, j’ai vu m’en vouloir. » ma vie rime mon premier one-man show à avec plaisir, jeu, Bien entouré par sa famille Paris : c’était celui de Dupontel. Depuis, je suis super fan. » Et réflexion... et sa bande de potes, qui c’est en écrivant des sketchs sont ses « premiers testeurs avec un ami qu’il trouve sa vocation. de vannes », Jérôme essaie de rester intègre et fidèle à lui-même. Il trouve souvent excuses et Les belles rencontres s’enchaînent vite, comme petits mensonges pour ce dont il n’a pas envie. celle avec Florence Foresti, il y a six ans, au Fes- Ouf ! Il a eu la galanterie d’être disponible tival Juste pour rire de Montréal, ce qui lui a aujourd’hui. D’ailleurs le comédien est totale-
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ment transparent face à toutes mes questions : « Ce que je déteste, c’est faire semblant et devoir faire plaisir à des journalistes aux interviews reloues qui posent des questions trop indiscrètes ». Superstitieux, décalé, pessimiste et grand amateur de poker, Jérôme gagne, remet tout en jeu, puis reperd, pour mieux regagner par la suite… C’est un peu comme dans la vie, Jérôme marche au feeling. « Ma vie rime avec plaisir, jeu, réflexion et liberté. »
une note sucrée, je lui offre un petit sachet de bonbons, qu’il accepte bien volontiers, même s’il me confie qu’il préfère « les bons produits » comme un poulet fermier avec une salade et purée maison.
Lorsque je lui demande ce que je pourrais lui souhaiter pour 2010, il me répond : « De l’inspiration pour l’écriture de mon premier long métrage, ainsi que pour une bande dessinée ; que mon projet d’album solo avance et surtout que la tournée, avec un passage à l’Olympia le 20 février, soit belle ». Et pour conclure sur
Les Fous d’en face, 3 rue du Bourg-Tibourg Chez MonJul, 28 rue des Blancs-Manteaux
Ses lectures
Les Inrocks, Frédéric Beigbeider , La BD, Manu Larcenet
Ses adresses
Son actu
Le 20 février à l’Olympia Europe 1, le répondeur VIP, Michel Drucker
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les Bons plans on a testé pour vous
Comme à la campagne Quand le fleuriste devient artiste Joséphine Cuervos
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travers les fleurs j’ai eu envie d’apporter en ville cette douceur de vivre que j’ai connue à la campagne ». Ainsi parle le célèbre fleuriste Christian Tortu, et nous trouvons la même aspiration chez l’une de ses élèves de la rue du Roi
de Sicile qui a nommé sa boutique Comme à la campagne. Au cœur de Paris, elle offre l’essence de ce qui manque à la ville, cet éphémère fait de grâce et de légèreté, cette simplicité dans le don et la forme naturels qui sont la vie même et contrastent tant avec les éléments citadins. Cependant, la nature a su ici s’adapter à la ville et se faire art. Les branches sont sculptées, les fleurs arrangées comme des couleurs de peintre. Dans cet univers féerique de verre et de végétaux, l’originalité est reine. Des créateurs travaillent
ces matériaux de façon toujours nouvelle. Des sirops de géranium, cactus, rose, lavande et autres sont aussi proposés. Des fleurs et des décorations peuvent être fournies pour tous les évènements classiques comme les mariages, mais on s’efforce toujours de créer une atmosphère particulière, inattendue, enveloppante, enivrante. Que ce soit pour un simple détail qui ornera une habitation ou pour une décoration à l’occasion exceptionnelle, ici peuvent se trouver de multiples idées. Comme à la campagne 29, rue du Roi de Sicile, Paris 4e Tél. 01 40 29 09 90
Le Pas-Sage Obligé Histoire d’une découverte... par Camille Clance
B
onne pioche ! C’est un mercredi que nous poussons la porte du Pas-Sage Obligé, et le mercredi, c’est dégustation de vin ! Gabriel, le directeur du restaurant, nous accueille donc avec sa sélection du soir. En passionné éclairé, il connait l’histoire des nectars qu’il nous sert, et propose gracieusement de nous la faire partager. Le partage, c’est un peu le mot d’ordre du lieu. Guillaume Class, créateur de ce restaurant, l’a voulu ainsi : la carte est un doux mélange de tradition française et de cuisine végétarienne, le décor un savoureux mix de design chaleureux et de lounge parisien. Le choix des vins, dicté par le savoir de Gabriel, donne la part belle à une sélection
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d’années et de cépages. Et le dimanche, pour les adeptes de découverte, c’est brunch végétalien ! Situé en plein cœur de la rue du Bourg Tibourg, l’endroit est identifiable grâce à ses vasques lumineuses surprenantes. Et une fois devant la porte, plus aucune raison de ne pas entrer pour vous délecter d’un lassi de soja à la fleur d’oranger, ou d’une crème de thé vert Macha à la pâte de marron et brisures d’amandes... Au choix !
Le Pas-Sage Obligé 29, rue du Bourg Tibourg Tél. 01 40 41 95 03 Ouvert 7/7 jours, midi et soir
les bons plans
Première Pression Provence Les huiles d’olive du Marais Lola Leboulleux
Q
uand je dis huile, je veux dire huile d’olive, toujours d’olive, rien que d’olive, grands dieux ! » Joseph Delteil, poète.
Cette phrase inscrite sur le fronton de la boutique annonce la couleur : place aux passionnés. Cette boutique est l’œuvre d’Olivier Baussan, dont la grande fierté est d’avoir réussi à faire connaître la culture et les produits provençaux dans le monde (il est notamment à l’origine de la marque L’Occitane). Sa petite dernière est toute entière dédiée à l’huile d’olive et on n’aurait jamais deviné qu’il en existe autant de sortes ! Ici, les huiles d’olive, comme le bon vin, se classent et se décrivent par leur composition et leur « bouquet ». Ainsi les fruités vertes, aux arômes d’artichaut et notes herbacées, sont recommandés pour les pâtes, marinades et salades, tandis que les fruités mûres, aux notes douces et fruitées, se marient particulièrement bien avec des légumes cuisinés. Enfin, les mystérieuses fruités noires sont également en vente, on les associe en principe aux pommes de terre, au fromage ou aux pâtisseries pour les plus audacieux. Ces huiles pour amateurs curieux ou partisans des bons
produits artisanaux sont vendues au bidon, et leur nom est tout simplement celui du producteur artisanal et de son domaine. Cependant, la boutique ne s’enferme pas dans le passé, les contenants sont d’un joli mat argenté et les étiquettes de toutes les couleurs : adieu la vieille bouteille jaunasse qu’on n’ose sortir à table lors d’un dîner ! En plus, la marque, soucieuse de la protection de l’environnement, respecte cinq engagements responsables et éco-citoyens. On a aussi pensé à vos apéritifs, et là encore, l’originalité et la qualité sont au rendez-vous. La boutique propose ainsi de la pulpe d’olive, et décline les goûts dans toute la gamme d’olives existantes (salonenque, picholine, grossane, lucques…). Pensez aussi à essayer les mélanges d’olives et de citron, mandarine, truffe, basilic ou piment. En effet, une petite table de dégustation à l’entrée du magasin vous permet d’essayer toutes ces trouvailles culinaires. Pas de barrière sucré/salé pour les vrais amoureux des olives. D’ailleurs, pour l’achat d’un coffret, trois macarons vous seront offerts. Première Pression Provence 37, rue du Roi de Sicile Tél. 01 49 96 55 40 Du mardi au dimanche de12h30 à 20h janvier 2010 |
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le Bon art texte camille clance / photo Virginie Le Gall
Galerie Martine Harraca Rencontre avec une alchimiste Peintre reconnue, sculptrice hors du temps, sollicitée internationalement, créatrice de bijoux adorée au Japon, j’ai croisé Martine Harraca entre ses deux galeries parisiennes, l’une nichée sous les voûtes de la Place des Vosges, l’autre faisant face au majestueux Centre Pompidou.
L’autre influence majeure dans l’art de Martine Harraca, c’est la musique. « Les formes sont de la musique et la musique est des formes. J’ai besoin de ces sons qui m’emmènent vers l’espace, de ces successions de rythmes. Debussy, Bach, Bethoveen. Si je commence une toile en écoutant un concerto, je me le repasse en boucle durant des semaines… » Il y a des rencontres auxquelles on ne s’attend Les bijoux créés par Martine ont empreinté pas. En guise d’accueil à l’entrée de la galerie- un peu de ces recherches sur les formes et les boutique-atelier de la rue Saint-Martin, au couleurs. L’histoire de leur naissance est des milieu des parures multicolores, des sculptures plus poétiques. Au lendemain d’un cambrioenvahissent discrètement l’espace, des grappes lage, Madame Harraca, invitée dans une soirée de bouteilles en plastique flottent au-dessus de mondaine, trouve son coffre vide et n’a plus de nous. « Tout part de la nature, quoi se parer. Elle bricole alors prévient Martine Harraca. Ce Tout part de un collier avec des tubes de sont des bouteilles à la mer qu’on plexiglas et suscite l’admiration sauve de l’océan, on les empêche la nature des convives, dont Nina Ricci, de finir à la poubelle. Elles ont qui en fait partie. un coté féérique. » Le ton est donné. Mais le point d’orgue de cette création ultime tient en une rencontre… En 1980, Martine L’artiste confesse rapidement une fascination Harraca croise la route de Charles Roehl, inspour la Normandie, où elle a fait ses premiers pecteur nucléaire américain, qui deviendra son pas. « J’aime le coté pâle, horizontal, mystérieux mari. « Je suis très alchimiste, il était chimiste. de ces paysages de plage. Ma peinture est mariée à Je découvrais des choses, il me les expliquait. » la nature. J’ai dessiné tant et tant de déferlements Ensemble, ils créent de nouvelles matières synde vagues pour tendre vers le minimum de lignes thétiques, explorent, innovent, transforment. possibles dans mes t oiles… » Ces recherches seront à l’origine des créations
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de bijouterie Harraca. De son époux, elle apprend aussi « l’hospitalité à l’américaine », valeur primordiale à ses yeux. « On devrait pouvoir entrer n’importe où, boire un verre, d’eau, passer un coup de fil, s’asseoir un moment sans rien avoir à acheter. Je veux que les gens se sentent bien quand ils entrent dans une de mes galeries. » Aujourd’hui, elle exprime cette volonté de partage en proposant à ses clientes des créations personnalisées.
Et si on demande à Martine Harraca pourquoi tant de rebondissements dans son parcours, elle rétorque : « Cézanne aurait dit ‘le hasard’… »
Galerie Harraca 13, place des Vosges, 4e - Tél. 01 40 27 02 71 89, rue Saint-Martin, 3e - Tél. 01 42 78 21 19 janvier 2010 |
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bon EN ARRIÈRE texte camille clance
Il était une fois le Marché des Enfants Rouges
Le début du xviie siècle voit naître ce marché convivial et insolite, symbole du Paris authentique. Construit pour répondre aux besoins d’une ville en plein essor, il est aujourd’hui le plus vieux marché de la capitale, accueillant sous ses halles poétiques, producteurs du terroir, traiteurs exotiques et bios, restaurants et estaminets traditionnels… 1615. La place de la République constitue l’ultime frontière de Paris et le donjon du Temple veille sur l’activité croissante de la ville. La demande d’approvisionnement est telle qu’elle nécessite la construction d’un lieu de ravitaillement conséquent. Louis XIII signe donc, cette même année, l’acte de naissance du « Petit Marché du Marais ». Sulfice Richard et Jean Duclos, tous deux commissaires de guerre, sont chargés d’ouvrir et de construire le marché, et acquièrent ainsi le vaste terrain situé à l’angle des rues de Bretagne et de Berry, propriété du notable Pigou. Perceval Noblet, maitre charpentier du roi, est chargé de réaliser la halle en chêne, les étaux de boucherie, la fosse à purin et le puits… Presque un siècle auparavant, Marguerite de Valois, sœur de François Ier, crée un hôpital-orphelinat pour 18 —
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recueillir les enfants dont les parents sont emportés par la maladie à l’Hôtel-Dieu, célèbre hôpital parisien. Nous sommes en 1536. Ces enfants, que l’on nomme habituellement « les Enfants de Dieu », portent des vêtements d’étoffe rouge, couleur symbolique de la charité chrétienne. Le peuple les rebaptise donc « les Enfants Rouges ». L’établissement ferme ses portes en 1772, et en hommage aux orphelins qui animaient le quartier, celui qui est devenu le « Marché du Marais du Temple » dans sa rapide ascension est désormais connu sous le nom de « Marché des Enfants Rouges ». La ville de Paris rachète l’endroit en 1912. A l’époque, la halle abrite, entre autres, une vacherie qui, grâce à une douzaine de bêtes, approvisionne en lait frais tout le quartier jusqu’à sa fermeture temporaire en 1914. Classé Monument Historique depuis 1982, sa réouverture quelques années plus tard fera de ce marché le « cœur vivant » du 3e arrondissement. Bouchers, fleuristes, fromagers et cavistes venant des quatre coins de la France, restaurants et traiteurs italiens, marocains, japonais… Les 2000 m2 de ce marché couvert rivalisent de terrasses chaleureuses et de cartes addictives…
texte gregory casper photo philippe servent
Boîte de fleurs
Impérissable et épatant, le mur végétal
Ma mère me dit souvent « l’inconvénient avec la ville c’est que c’est pas la campagne ». Elle ajoute parfois : « En même temps la campagne c’est pas la ville ». Ma mère pose bien les problèmes, mais elle a rarement les solutions. Alors ? Alors comment on fait pour avoir les jardins de Babylone dans son appart quand on n’a pas un balcon-terrasse-jardin-potager au 7e étage d’un immeuble haussmannien en plein Paris ? Heureusement pour nous, une petite boutique du Marais a trouvé comment amener un bout de campagne dans son appart’. Flower Box, c’est son nom, a imaginé et commercialisé un nouveau concept. Grâce à cette boutique située rue des Archives, on peut désormais se faire son petit mur végétal ultra design chez soi pour un minimum de 15 euros ! Oubliez tout ce que vous savez sur les fleurs et les plantes, plus de bouquet, ou de composition, et fini la petite plante « alibi » posée dans un coin pour avoir un peu de verdure. La
tendance c’est d’exposer ces végétaux au mur et le vert se montre ! Oui, oui, oui… comme des tableaux ! De magnifiques tableaux 100% végétal et 0% banal, voilà ce qui transformera votre intérieur et lui donnera sans doute cette touche de folie que vous recherchez depuis si longtemps ! Vous êtes invitée chez votre amie qui sait tout faire en cuisine et vous voulez être à la hauteur ? Optez pour une jolie boîte de fleurs qui ravira votre hôte et épatera… tout le monde ! Une jolie idée cadeau originale et chic ! Ces Flower Box, véritables tableaux végétaux, sauront orner délicatement tous les murs, de quoi se faire un intérieur ultra tendance et définitivement écolo !
Flower Box
54, rue des Archives, 75004 Paris Tél. 01 42 71 47 10 Métro Rambuteau janvier 2010 |
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la bonne femme texte mathilde cogne / photo virginie le gall
Virginie David de fil indienne Deux drapés rouges tombant de chaque côté de la vitrine attirent le regard. La boutique « Les Indiennes » ne cache aucun spectacle, mais, rideaux ouverts elle recèle de précieux souvenirs, visible des passants de la rue Saint-Paul. Poussez-en la porte et découvrez quelques merveilles aux côtés de Virginie David, la septuagénaire gardienne de ce lieu…
Vous l’avez bien compris, Virginie David, tient dans ce lieu quelques tissus précieux, indiennes et autres prestigieuses étoffes anciennes. « Mes repérages se font selon les attentes de ma clientèle, nous apprend-t-elle, musées, collectionneurs et amateurs éclairés.» Lorsqu’on en vient à parler de son parcours professionnel, l’experte egréée par l’Union française des experts, avec un léger sourire en coin, vous lance : « Je suis venue à ce métier par accident ! Ma famille exerçait dans Non, ne vous attendez pas à trouver de quel- trois branches distinctes, dont le commerce des conques plumes, machettes et autres outils antiquités. J’y ai fait mes preuves un temps », exayant appartenus aux amérindiens en met- plique-t-elle. Mais, les Indiennes ne sont pas tant un pied dans cette boutique. Non, vous venues à elles si rapidement. Avant cela, il y n’y découvrirez pas non plus les secrets de dé- a eu l’époque show-biz et la variété française, tente et de beauté qui subliment nos voisines du temps où elle exerçait le métier de producorientales. Un peu d’histrice. « J’en ai eu marre et toire, s’il vous plaît, pour ai tout lâché du jour au lenJe suis venue à remettre les choses au clair ! demain ! » s’exclame t-elle. Le terme « Indienne » est ce métier par C’est alors que commence né dans le domaine du accident ! l’histoire qui sent la veillée textile entre le XVIIe et le au coin du feu, celle qui XVIIIe siècle pour qualifier un tissu en vogue vous paraît incroyable gamin et que vous lisez auprès de la haute bourgeoisie qui se l’arra- avec béatitude dans les yeux des anciens : « La chait à prix d’or. Pourquoi un terme comme gouvernante m’a demandé des draps pour changer celui-ci pour qualifier un produit bien de chez les lits un beau matin, un jour comme un autre, nous, me direz-vous ? Pas si vite ! En France, me direz-vous, mais en voyant dans mon armoire l’engouement pour ces tissus a pu se déve- mon vieux linge de maison, j’ai eu comme une lopper avec la création de la Compagnie des révélation ! » Virginie avait en sa possession des Indes, comptoirs commerciaux que la France pièces de musée sans penser qu’elles allaient a maintenus dans le sous-continent indien éveiller un jour en elle une véritable passion. et d’où étaient importés ces « petits bijoux ». « J’ai d’abord vendu mon linge, puis, j’ai commen-
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cé à faire l’étude de la dentelle et des tissus anciens avant de devenir experte auprès des commissaires priseurs. » En 1980, elle ouvre sa première boutique avant d’en changer pour celle du trottoir voisin. Aujourd’hui, plus que jamais, depuis son magasin, elle regarde le passé en face avec vue sur les numéros impairs. Un réel état d’esprit chez Virginie pour qui le passé est, de manière intrinsèque, « le fondement de l’avenir ».
Les Indiennes 10, rue St Paul 75004 Paris
Pour boire un verre et croquer un bout Mère et Fille, - Bar à Vin 8, rue Saint-Paul, 75004 Paris
Pour se poser
Salon de thé Comme à la Maison, 9, rue Saint-Paul, 75004 Paris
Pour Manger
Restaurant Thaï Spices, 7, rue de l’Ave Maria, 75004 Paris janvier 2010 |
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les Bons shops les nouvelles boutiques du quartier
Niou Du nouveau pour les enfants et leurs adultes
11, rue Saint-Paul se trouve la boutique Niou qui déploie toute une gamme d’objets destinés aux enfants, des plus classiques aux plus inattendus. Niou fut d’abord le nom d’une liste de jouets pour enfants – comme on peut faire des listes de mariage –qui fut publiée sur internet ; puis ce fut un magasin. Son propriétaire a toujours travaillé dans le monde de l’enfance, que ce soit comme acheteur dans une entreprise, libraire ou éditeur, il est donc familiarisé avec leurs goûts et préférences. Par courrier ou voyage à l’étranger, il découvre des créateurs qui lui proposent de nouveaux jouets. Ainsi il vend des marionnettes faites pour projeter des ombres chinoises qui viennent de Chicago et ne se trouvent nulle part ailleurs en France. De la décoration au jeu ou à l’apprentissage, tous les éléments propres à faire plaisir sont présents : livres, puzzles, disques, dînettes, lampes, coffrets, peluches, atelier de styliste, jeux de construction… Empreint d’une sorte d’atemporalité, ce magasin offre des jouets si classiques qu’ils semblent symboliser l’enfance. Rarement, on ne trouve autant de simplicité et de beauté dans les lignes et les couleurs : théâtres de marionnettes, cabanes, 22 —
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jeux de cubes, marelles ou circuits de billes… Les classiques sont aussi renouvelés comme le prouve la corde à sauter aux manches marguerite. Comme matériau, le bois domine généralement, imprégnant les objets de douceur et de poésie. Les déguisements sont d’un rare raffinement, particulièrement celui de Peau d’âne et ceux d’officiers. Et du côté de l’originalité, vous trouverez l’arbre à crayons – idéal pour ne plus perdre ses crayons que l’on plante dans son tronc et qui forment des branches de couleur –, la girafe, qui lève la tête pour se régaler des feuilles d’un arbre et à laquelle sont accrochés un singe, un panda et un koala, et qui permet de se mesurer, de marquer ses tailles successives par des autocollants, et se laisse déplacer aisément. Enfin une couverture noire et blanche en forme d’élan, venue du Grand Nord suédois, en velours ras, protège du froid dans la poussette ou le landau, et plus tard peut servir de déguisement. Ainsi les présents sont aussi agréables à chercher qu’à offrir et aussi porteurs de souvenirs que d’avenir. J.Cuervos Niou - contact@niou.fr 11, rue Saint Paul - Paris 4ème - Tél. 01 48 87 24 21 Ouvert du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h - le dimanche de 14h30 à 19h
les bons shops
Litchi
Un monde kitsch et bariolé En promenade dans les rues du Marais, impossible de manquer la boutique violette « Litchi, be lucky ! », dont l’intérieur multicolore invite à s’y engouffrer. Ici, tous les continents se mêlent et on ne sait où poser les yeux. Aurore Frimbois est créatrice de bijoux et lance son projet en 2002 avec l’envie de faire partager sa passion pour les croyances du monde. Au départ, les bijoux sont surtout travaillés autour du religieux (avec la forme phare de la médaille) mais, très vite, notre créatrice s’intéresse à toutes sortes d’icones (jusqu’aux Beatles !). Son ambition est de créer des bijoux auxquels une valeur spirituelle et affective forte peut être attachée. Si le design est français, la réalisation a toujours été brésilienne, et les fabricants n’hésitent pas à rajouter leur petite touche personnelle. La marque s’associe souvent à de jeunes créateurs comme Laissez Lucie Faire ou Isa Duval. Entrez-y et vous n’en sortirez plus ! La nouvelle collection s’inspire des thèmes du pop art des années 1960, ses pin-ups et son le cinéma de la Nouvelle Vague, mais aussi du Bollywood et du monde de l’enfance, avec des colliers « petit chaperon rouges », des bijoux princesse, des bracelets bonbons. Les collections permanentes sont bien sûr toujours là, avec leurs thèmes foisonnants : voyages (notamment
les bagues « kisses from London », « bon baisers des Pyramides », « souvenirs de Paris » ou « Viva Espana »), poupées russes, animaux, fées et contes, rock and roll, Vierge Marie, Joconde et Sacré Cœur (idéal pour les touristes un peu originaux !). L’épingle garnie de trèfles et de fers à cheval « Be Lucky », qui permet de personnaliser un sac ou une veste, est charmante. A la caisse des pièces seules sont vendues à un euro pour ceux qui seraient tentés de fabriquer eux-mêmes leurs accessoires. D’autres éléments sont proposés autour de l’espace bijoux : boîte d’allumettes customisée, boule de neige-Bouddha, bougie-fleur de lotus, décorations murales lumineuses kitschissimes ou encore mobiles composés de petites geishas en origami. Pensez à venir admirer la collection du printemps qui ne devrait pas tarder, et n’hésitez pas à faire un tour sur leur site internet qui est très joli et bien détaillé. L.Leboulleux
Litchi - www.litchi.com 4, rue des Ecouffes - Tél. 01 44 59 39 09 Du mardi au samedi 12h - 19h, le dimanche 13h30-19h00 janvier 2010 |
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le bon artisan texte camille clance / photo virginie le gall
My Sacha Femmes, je vous aime… Avis à la population en talons, la rue Elzévir abrite depuis juillet dernier un trésor dont on n’osait plus rêver. Un doute sur la longueur de votre carré, la teinte de votre anti-cerne ? Devriez-vous devenir rousse ? Le slim est-il une grosse erreur ? Pas d’affolement, Sacha est là.
C
’est un peu l’appartement qu’on rêverait d’avoir au milieu de Paris. Sacha, le maître des lieux, a imaginé lui-même cet espace. « Les architectes d’intérieur que j’ai contacté me proposaient du rouge, de l’acier. Moi, je voulais une ambiance feutrée, comme dans une chambre d’hôtel, un lieu où l’on se sente à l’aise… » Et en effet, on se sent bien chez Sacha. L’ancienne robinetterie de la rue Elzévir, qui a conservé ses poutres et son monte-charge d’époque, s’habille aujourd’hui de capitons argents, de papiers peints baroques, de bergères lamées… et c’est autour d’une table d’atelier recouverte de magazine de mode qu’on attend que sa couleur prenne. Bienvenue dans l’antre de la féminité. Coiffure, maquillage, esthétique, relooking, le salon est né d’une envie simple : accompagner les
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f emmes. L’équipe travaille en bonne intelligence pour conseiller, écouter, coacher, donner du sens à nos envies, apporter des réponses à nos questions…« Un look, ça change l’existence, ce n’est pas négligeable ! Notre souhait, c’est que nos clientes quittent le salon en étant heureuses et en phase avec leurs désirs. » Ici, les coiffeurs coupent et colorent dans le respect des cheveux et des personnalités. La maquilleuse explique, enseigne, sublime, en adaptant ses choix grâce à la colorimétrie, procédé qui permet de choisir les couleurs de votre make-up en fonction de votre flux sanguin. L’esthéticienne masse, épile, soigne, dans une cabine cosy où on passerait bien tous nos après-midi... Enfin, cerise sur le gâteau : une conseillère en style vous reçoit sur rendez-vous dans un bureau de tendance intégré (si, si !), pour vous aider à trouver vos looks de tous les jours ou d’une soirée… En prenant en compte vos impératifs professionnels, les évènements de votre vie, et vos désirs de changement, elle vous accompagnera faire votre shopping dans les boutiques alentours dans le respect de votre porte-monnaie ! A l’origine de ce lieu unique, véritable conceptstore tout-en-un : Sacha, coiffeur tatoué au re-
gard angélique. Du haut de ses 27 printemps, il s’est laissé guidé par son amour des femmes « J’aime les observer, leur faire plaisir, les voir heureuses. Ce qui m’intéresse, c’est de mettre en avant leur charisme, d’exploiter leur potentiel ! » De ses débuts à l’âge de 15 ans, il a conservé la passion et la fascination pour son métier. Il parle de chevelure comme Kandinsky évoque la peinture. « C’est une matière flexible, vivante, dont on peut modifier la texture, la forme, la couleur… C’est une fibre avec laquelle on peut créer à l’infini ». Officiant auparavant rue Vieille du Temple, il habite depuis une dizaine d’année dans le quartier du Marais et entretient des liens d’amitié et de confiance avec ses clien-
tes, qui mettent même souvent leurs hommes entre ses ciseaux ! « J’aime Paris et l’énergie des parisiennes »… on pourrait parier que c’est réciproque.
My Sacha Coiffure / Relooking / Esthétique 13, rue Elzévir, Paris 3e Tél. 01 42 74 32 18 Ouvert 7j/7 Du mardi au samedi de 10h30 à 20h30, dimanche et lundi de 12h à 18h janvier 2010 |
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les bons petits diables texte Juliette couderc
Petit Pan
Un soupçon d’exotisme Enfin, une boutique pas comme les autres ! Empreinte de joie, source d’énergie, « Petit Pan » illumine la rue François-Miron par son monde haut en couleurs ! Ce revirement des codes de la mode est issu de la culture asiatique revisitée de façon plus urbaine. Une réussite !
T
out a commencé par une belle rencontre. Les cerfs-volants de Gang Pan ont su charmer Myriam De Loor, artiste bruxelloise. La Chine et la Belgique ont alors dépassé les frontières en unissant leurs talents pour créer un univers qui se nourrit de la tradition populaire chinoise. Installés dans le douzième arrondissement à leurs débuts, ils décident aussi de conquérir le quartier du Marais. Une divine idylle qui transporte le visiteur dans un voyage oriental combinant vêtements, jouets et objets chinés sélectionnés soigneusement. Sur des étagères, des plaids bariolés aux im pressions raffinées répondent à des poufs, des chaises bleues, roses ou vertes. Dragons,
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poupées, tricycles, envahissent les locaux surveillés par les poissons et papillons volants. Pour s’habiller, les vestes bien molletonnées et les chaussons donnent envie de s’emmitoufler cet hiver. Les boîtes aux compositions florales, les crayons, les perles et les paillettes scintillantes égayent le quotidien. Symbole de « zen attitude » et de « branchitude », la marque s’attache à respecter l’éthique des ateliers avec lesquels elle travaille. Une attention des plus délicates et qui mérite tout le respect qu’il se doit.
petit pan 39, rue François-Miron - Paris 75004 76, rue François-Miron - Paris 75004 Tél. 01 42 74 57 16 Tél. 01 44 54 90 84 Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 14h et de 15h à 19h30 http://www.petitpan.com
texte juliette courdec / Photo juliette courdec
La Maison des contes et des histoires Il était une fois... Blottie au coin de la rue Pecquay, la Maison des contes et des histoires ouvre ses portes aux enfants avides de rêverie. Une association bien prometteuse qui ne manque pas d’idées !
C
e lieu chaleureux aux couleurs criardes rouges et jaunes, se présente comme une salle de théâtre. Pourtant, que nenni! Sa particularité est d’être à la fois une galerie d’art et un lieu de contes. Sylvie Danaud, conférencière, et Wanda, l’une des trois conteuses, ont su trouver la formule magique. Chaque mois, des ateliers-visites pour les 0-12 ans débutent avec une exposition thématique mettant en valeur un conte au travers de belles illustrations qui ornent les murs. Les enfants découvrent les personnages, certaines scènes et s’imprègnent de l’univers de l’auteur. Ensuite, place aux échanges ! Ils posent des questions, se livrent à de petits jeux. Les groupes scolaires et les centres de loisirs sont convivialement invités à suivre le programme. Car, le petit plus est de
se laisser guider tout doucement dans l’arrière salle douillette aux jolis coussins multicolores pour écouter à voix haute un récit captivant. Touche de bonne humeur, les différents anniversaires proposent de parer de friandises les héros des livres avant de les dévorer de plaisir ! Les adultes peuvent également participer en se formant à l’art de conter et aux ateliers d’écriture. Parents et enfants partageront de la sorte un moment unique où les histoires finissent toujours bien !
La Maison des Contes et des Histoires 7, rue Pecquay - Paris 75004 Tél. 01 48 87 04 01 La Galerie est ouverte du lundi au dimanche de 14h30 à 18h - Entrée libre Anniversaires sur réservation
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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magique
le Bonbon
© Thibault Brunie
au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !
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le conte est bon texte lola leboulleux / photo virginie le gall
M. Atlan
Le magicien de la retouche La Retoucherie du Marais, c’est la boutique verte où accourent les shoppeuses éplorées des vêtements trop petits, trop grands, trop vieux et j’en passe... Parcours d’un self mademan.
Dans les années 1980 notre magicien créait ses propres collections dans son petit magasin du quartier Montparnasse. Son banquier le pousse alors à investir : le couturier se lance et ouvre une boutique plus luxueuse ; mais celle-ci, trop proche de l’autre, ne trouve pas sa clientèle : « Elle n’avait pas sa prière comme on dit, elle n’avait pas sa chance », nous apprend il. S’ensuivent un dépôt de bilan et un divorce. « J’ai alors perdu la tête, j’ai vendu l’autre magasin aussi, j’étais presque à la rue », ajoute-t-il. Il décide de tout recommencer à zéro. « J’aurais été plus malin, moins honnête peut être, je ne me serais pas retrouvé ici, et pourtant j’y suis ! Et j’en suis content, le malheur m’a fait découvrir une joie que je n’avais pas. » 30 —
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En 1991, la Retoucherie du Marais est créée. Rapidement, son concept de « faire de la création dans la retouche » fait mouche. M. Atlan trouve son bonheur en faisant usage de ses dons de couturier pour véritablement transformer, recréer les vêtements qu’on lui confie. Sa côte commence à grimper lorsque l’Eclaireur de la rue des Rosiers lui envoie ses clientes. A cette époque, une éditrice de province lui envoie un colis de robes Valentino et de pantalons Côté Sud. A partir de sa description physique et d’indication sur ses goûts, le magicien se met à l’œuvre. La cliente lui déclare n’avoir jamais eu de vêtements qui lui tombaient aussi bien. « On a travaillé comme ça pendant des années alors que je ne l’ai jamais vue ! », lance t-il. Parmi d’autres fidèles, ce couple américain qui vient deux fois par an faire les soldes à Paris. « Pendant trois jours je ferme le magasin et on ne travaille que pour eux, il y a des vêtements partout ! » Il y a une vrai éthique derrière le métier de
M. Atlan: « C’est ma fierté d’apprendre aux gens de leur apprendre à choisir ce qui leur va. Quand un nouveau client arrive, je le repère tout de suite : ses vêtements ne correspondent pas à son physique, à sa personnalité, il vient parce qu’on lui a dit que je faisais des miracles. » Car son succès est avant tout dû au bouche à oreille. « Les gens disent que ce qui fait ma force est que je suis un artiste, un créateur et que je donne du cachet au vêtement. » Son bonheur, c’est aussi sa famille : « Alors que je travaillais le dimanche, mes fils s’occupaient à dessiner tout près de
moi. Mes clientes devenues amies les emmenaient manger au café des Psaumes. » Et cela semble leur avoir plutôt réussi : son fils Ouri est créateur de films d’animation à Hollywood !
La Retoucherie 19, rue des Ecouffes - Tél. 01 42 78 81 46 Lundi à Jeudi 9h- 12h et 14- 19h Vendredi 9h-12h et 14- 16h Dimanche 14h- 19h janvier 2010 |
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le Bon agenda agenda des manifestations culturelles spectacles Point Virgule Du dimanche au mardi - Olivier de Benoist One man show - 21h15 Du mercredi au samedi - Alex Lutz One man show - 20h00
spectacles enfants Théâtre de l’Essaïon Jusq’au 14 mars - Les Sorcières au bois ronflant ou Sushi & Aubergine tous les jours à 14h30
Thomas Fouquet-Lapar, Président de l’ARDHIS, Philippe Castetbon, journaliste et Bartholomé Girard, Président de SOS-Homophobie. Mercredi 24 février 2010 à 19h École Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art Après la Préhistoire et le Moyen Age, place à la Renaissance italienne. Robert Morcellet, ancien Professeur d’histoire de l’Art à l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, nous livre sur un plateau Giotto, Lorenzetti, Masaccio, Mantegna et Michel-Ange, grâce à une série de conférences consacrées aux styles et techniques des peintures murales de la Renaissance italienne.
EXPOSITIONS Péristyle de la Mairie du 3e Ils habitent le Cameroun, le Yémen, la Malaisie ou la Jamaïque. Ils n’ont pas choisi de naître là, ils n’ont pas choisi d’être gay. Ils sont chrétiens, musulmans ou athées. Grâce aux sites de rencontres sur Internet, Philippe Castetbon a recueilli les témoignages et les photos d’hommes gay vivant dans 51 pays (de A comme Afghanistan à Z comme Zimbabwe) où l’homosexualité est interdite par la loi. tables rondes Salle des mariages, Mairie du 3e « Être lesbienne aujourd’hui, ce qu’ils et elles en pensent. » Table ronde précédée d’un micro-trottoir sur l’homosexualité féminine. Le 11 février à 19h Salle Odette Pilpoul, Mairie du 3e « État des lieux de l’homophobie dans le monde : discrimination d’état et discrimination individuelle » En présence de Mathilde Chevalier et Nicolas Loeuille, membres de la commission LGBT d’Amnesty International, Patrick Awondo, sociologue, 32 —
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Arezzo - San Francesco Piero della Francesca Le 08 février 2010 L’ensemble des peintures consacrées à la légende de la Vraie Croix est une « spectaculaire action liturgique » dans laquelle les personnages participent à un rite fastueux et solennel.
CAFE PROJET QUATTROLIBRI Mercredi 17 février 2010 à 18h30 Dans un esprit convivial et participatif, Café Projets est un concept de soirées originales où les porteurs de projets de l’économie sociale et solidaire viennent à la rencontre des associations et du public pour exposer leurs idées, rencontrer des partenaires et collecter des soutiens. Comment réduire de manière significative les émissions de gaz à effet de serre d’un territoire (20% minimum par rapport à 1990 d’ici 2020 et 80% d’ici 2050) ? Quattrolibri propose une démarche innovante pour mobiliser les acteurs du territoire, financer et engager des chantiers prioritaires : l’alimentation, le bâtiment, les transports de proximité et l’emploi. Inscription souhaitée sur www.cafeprojets.fr
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les bonnes adresses
RÉGIE PUBLICITAIRE 06 33 54 65 95 pub@lebonbon.fr
1/j ean-mar i e p o i n ot
9/ Le Pas-Sag e Ob li gé
85, rue du Vieille duTemple, 75003
29-31 rue du Bourg-Tibourg, 75004
Tél. 01 48 04 06 63
Tél : 01 40 41 95 03
2/ le s fée s
10/ s e lfo r déc o r
9, rue Charlot, 75003
119, rue Réaumur 75003
Tél. 01 43 70 14 76
Tél : 01 42 74 48 08
3/ s h i s o
11/ ma b o u r g o gn e
42, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie, 75004
19 place des Vosges
Tél. 01 42 78 54 03
Tel : 01 42 78 44 64
4/ le s d e ss o us d’ap o llo n
12/ sab le c hau d
15, rue du Bourg Tibourg, 75004
11, rue des Ecouffes, 75004
Tél. 01 42 71 87 37
Tél. 09 64 06 61 80
5/ s e lfo r déc o r
13/ bag e l to m
19, rue Réaumur, 75003
12, rue Volta, 75003
Tél. 01 42 74 48 08
www.bageltom.com
6/ Méli-Mélo Déc o r
14/ r r o s e sélavy
27, rue Saint Paul 75004
5, rue Fromentin, 75009
Tél. 01 42 74 08 74
Tél. 01 40 23 05 95
7/ CYRA LYDO RI V OLI
16/ café d u marc hé
22, rue de Rivoli – 15, rue du Roi de Sicile, 75004
53, rue Vieille du Temple 75004
Tél. 01 58 28 15 70
Tél. 01 42 71 14 14
8/ p o i nt s o le i l 32, rue St Antoine / 15 rue du Temple Tél : 01 48 87 78 47 Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.
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