EDITO
Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Digital Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphistes
Clément Tremblot Victoria Ivaldy
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Inès Agblo Lisa Belkebla Hélène Chi Chao Wei Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Eva Yoro
Elle rentrait chez elle, les yeux rivés sur le trottoir comme tout Parisien qui se respecte. Elle voulait protéger son visage de la pluie battante qui faisait rage. Là, elle a fait quelque chose qu’elle ne fait jamais. Profitant d’une accalmie, elle a levé les yeux. Elle a levé les yeux et elle l’a vue : La ville. Sous un léger rayon de soleil, Paris la contemplait. Les nuages s’espaçaient et les immeubles gris prenaient une teinte légèrement dorée. Elle s’est arrêtée, elle a regardé le ciel... Elle ne savait pas depuis combien de temps elle n’avait pas regardé le ciel.
Social Media Manager
Gaëtan Gabriele
Photographes
Naïs Bessaih Eleanor Jenkins
Directeur Commercial
Benjamin Alazard
Directeur Évenementiel
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Léa Guignebert Fallon Hassaïni Marguerite Littaye
Chef de Projets
Juliette Bise Corentin Durrieu Chloé Decombes Mathilde Fournier
Concepteur Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Victoire Benoit
Chefs de Projets Digital
Dulien Serriere Florian Yebga
Le Pass
Constance Bonhomme
Vidéo
William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Fanny Lebizay Antoine Kodio
Stagiaires
Jeanne Gourdon Emilie Malle Théo Conigliano
Bordel, Paris, qu’est-ce que t’es belle !
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e
Sarah Sirel
Elle a regardé les petites fenêtres des chambres de bonne, des derniers étages des immeubles haussmanniens qui longent le boulevard de Clichy, leur architecture, leurs couleurs. Elle a regardé les arbres défeuillés qui tentaient de survivre à la fraîcheur de l’hiver, les passants, les vélos. Elle a regardé sa ville comme elle ne l’avait pas fait depuis longtemps. De son esprit embrumé, une seule pensée filtrait.
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr
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Vincent Van Gogh : Terrasse de Café, Place du Forum à Arles, 1888, huile sur toile, rijksmuseum Kroller-Muller, otterlo - Autoportrait au chapeau de paille, 1887, huile sur toile, Metropolitan Museum of art, New York La nuit étoilée, juin 1889, Huile sur toile, Museum of Modern art, New York - Pour tous les visuels : © Bridgeman images
38, rue saint-maur - Paris 11ème
Van GoGh la nuit étoilée
UNE créatioN
Gianfranco iannUZZi - renato Gatto - MassiMiliano siccarDi
22 FÉV. - 31 DÉC. 2019
AVRIL 2019
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LE BON RESTO
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LA BONNE EXPO
Le meilleur bistro africain de Paris ? C’est ici ! Quand Fellini rêvait de Picasso
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LA BONNE AGENCE
Enfin joindre l’utile à l’agréable dans l’immobilier
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LA BONNE SORTIE
La musique investit la scène de la Scala Paris
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LA BONNE ADRESSE
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LA BONNE CRÈCHE
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LA BONNE ÉTOILE
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LA BONNE ENQUÊTE
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LE BON SHOPPING
La pépite glacée du canal Bienvenue dans la crèche 2.0. Troc me troc moi Des nouilles de la taille d’une ceinture La Vie Aquatique
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261 BOULEVARD RASPAIL 75014 PARIS
EXPOSITION DU 4 AVRIL AU 16 JUIN 2019
fondation.cartier.com
design graphique : deValence
ARTS VISUELS CONCERTS PERFORMANCES DANSE DESIGN RENCONTRES ATELIERS
BON TIMING On fête la 9e édition du Disquaire Day Le Disquaire Day est LA journée où faire la fête chez nos disquaires de quartier et dénicher des vinyles collectors ou en éditions limitées. Notre coup de cœur de l’Est parisien ? Walrus records, le disquaire le plus stylé du quartier. À gauche, on chine des disques rares et super chouettes, à droite, on s’attable à la cool pour une pause entre New York, Paris et Berlin. L’occasion de profiter d’un samedi printanier, rythmé par une série de showcases et de concerts chez plus de 50 disquaires parisiens. Disquaire Day chez Walrus 34 bis, rue de Dunkerque – 10e Le 13 avril 2019 On parle de règles Chattologie est un spectacle sur les menstruations, à cheval entre le seule-en-scène et la conférence. Chattologie s’adresse à toutes et tous : quadras curieux, ados angoissés, mamies révoltées, couples, frangins, cousins, futures mères et futures pas mères, voisines, boulangers… un sujet qui nous concerne tous, que l’on soit doté d’un utérus, d’un pénis, ou d’une trottinette électrique ! Chattologie au Café de la Gare 41, rue du Temple – 4e Les mercredis d’avril On découvre les photographes de demain Circulation(s), le festival dédié à la jeune photographie européenne, offre aux amateurs d’art et autres curieux la possibilité de venir admirer la nouvelle génération de talents venus des quatre coins de l’Europe. L’occasion de découvrir une série de photos poétiques, abstraites, réalistes ou fantaisistes et de se faire tirer le portrait par l’un des jeunes photographes professionnels. Circulation(s) au Centquatre-Paris 5, rue Curial – 19e Du 20 avril au 30 juin
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LE BON RESTO
Le meilleur bistro africain de Paris ? C’est ici ! Avis aux fines bouches, grands gourmands et petits curieux, on a déniché la nouvelle cantine africaine du quartier, et on s’y est régalé ! De l’accueil à l’assiette, Le Fileu est à l’image du Sénégal : généreux, convivial et chaleureux. Un vrai petit bijou que l’on a hâte que vous découvriez. C’est à deux pas du canal Saint-Martin que nous atterrissons dans ce petit bistro africain. Joli parquet, pierres apparentes, wax coloré, musique dépaysante et apaisante, à peine le pas de la porte passé, nous voilà transportés. On oublie Paris, son stress et son ciel gris le temps d’un dîner ou d’un déjeuner. Quel endroit ! Quelle énergie ! Pas étonnant que Le Fileu ne désemplisse pas lorsqu’on rencontre Nana, la maîtresse des lieux à l’accueil chaleureux, et Emzo, le serveur au sourire communicatif. Née à Dakar, cette mère de famille a voyagé dans le monde entier et adore cuisiner : « Je suis franco-africaine et je voulais un endroit en résonnance avec mes deux patries, c’est pourquoi j’ai créé ce
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Communiqué
bistro où les maîtres-mots sont hospitalité et ouverture d’esprit. Je souhaitais un endroit où l’on se sent comme chez soi. », nous confie Nana. Aux fourneaux, Aminata le midi et Fatou le soir nous proposent une série de plats typiques, tous concoctés maison et avec passion. « Nous avons imaginé une carte dans laquelle tout le monde peut se retrouver. En fonction des goûts, on ajoutera à la base de riz de l’agneau, du bœuf, du poulet ou du poisson. Nos plats existent même en version végétarienne. », nous précise-t-elle. Une formule plat et café à 12€ est proposée au moment du déjeuner et, à en croire le sourire des clients, elle fait l’unanimité. On décide alors de s’installer sur la petite terrasse ensoleillée pour y déguster un jus de bissap, un nectar aux feuilles d’hibiscus ultra rafraîchissant, accompagné de délicieuses entrées : des accras de Niebe (de petits beignets aux haricots blancs que Le Fileu
est, à notre connaissance, le seul de Paris à proposer), du féroce (avocat, morue, sauce relevée) et du crabe farci. Sur les conseils de Nana, on opte pour la spécialité, le Thieb Boud Guinar, du riz cassé au poulet, arrosé de sauce épicée (relevée mais non pimentée). Une assiette généreuse et savoureuse que l’on aurait bien fini avec les doigts. Côté dessert (oui on sait que vous aimez le sucré), on craque pour le lait caillé parfumé à la fleur d’oranger, muscade et sucre vanillé. Et comme Nana adore faire goûter ses plats préférés, on a également pu se délecter du beignet aux fruits exotiques, chantilly et coulis de caramel au beurre salé. Si vous cherchez de l’âme et de la vie, c’est ici ! Coup de cœur assuré pour ce nouveau bistrot africain de l’Est parisien. • Z.S.
Le Fileu 8, rue Marie et Louise – 10e Tél. : 01 71 20 96 67
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LA BONNE EXPO
Quand Fellini rĂŞvait de Picasso
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Toujours prête à questionner le cinéma et à opérer des rapprochements entre celui-ci et les autres formes artistiques, La Cinémathèque française consacre une exposition aussi fascinante qu’instructive à l’influence de Picasso dans l’œuvre de Fellini. Comme c’est excitant ! Si le cinéma et les arts visuels occupent une place différente dans la classification des arts, les deux pratiques entretiennent évidemment un rapport étroit et s’influencent mutuellement. Il est toutefois plus fréquent qu’une œuvre picturale constitue le sous-texte d’un film que l’inverse, comme l’ont montré de nombreux réalisateurs ; à leur tête on peut placer Federico Fellini, et s’il est bien un artiste qui a pu donner sa (ses) couleur(s) au cinéma du maestro italien, c’est Pablo Picasso. Ainsi l’œuvre de Fellini est-elle parcourue par des thèmes et des figures que l’on retrouve comparativement dans celle du peintre espagnol : l’Antiquité, la danse, la corrida, mais aussi les clowns et plus généralement l’univers du cirque, la sexualité, la femme embrassant son rôle de muse, l’art comme autobiographie et exutoire des désirs primitifs du sexe…Une somme non exhaustive de sujets fascinants, qui instaure un véritable dialogue inconscient entre les deux créateurs ; Fellini aura d’ailleurs tenté pendant de longues années de matérialiser cette influence grâce à l’analyse et le dessin de ses rêves, une pratique passionnante qui donna lieu à un ouvrage qui ne l’est pas moins, Le livre de mes rêves. Il résulte de ces différents travaux une exposition habitée de l’esprit du spectacle et sur laquelle souffle un vent joyeux, teinté ça
et là d’une pointe de mélancolie, regroupant beaucoup d’extraits filmiques, mais également des dessins, des affiches et des costumes. Mais ce qui est vrai pour Fellini l’est aussi pour Picasso, et l’on pourra constater grâce à des extraits de documentaires, des photos de tournage du seul film réalisé par lui (La mort de Charlotte Corday) et 50 œuvres rares signées de l’artiste, l’intérêt profond que l’homme à la marinière portait au septième art. • L.H.
Quand Fellini rêvait de Picasso La Cinémathèque française 51, rue de Bercy – 12e Du 3 avril au 28 juillet
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LA BONNE AGENCE
Enfin joindre l’utile à l’agréable dans l’immobilier ! En quête de l’appart’ de vos rèves mais réticent à passer le cap d’une agence lambda ? On a déniché dans l’Est parisien une agence immobilière qui casse les codes avec panache pour réinventer l’immobilier. Non seulement l’agence est solidaire, mais elle offre aussi une jolie récompense à toute personne susceptible de parrainer une vente. Pas d’entourloupe, explications. Dans une autre vie, l’une était prof’ de physique-chimie, l’autre travaillait dans l’industrie du luxe. Ces deux Charentonnaises nourrissent une même passion : « Un jour, je suis venue dépanner un ami dans son agence immobilière, et je ne suis plus jamais repartie », raconte Valérie. Après plus de 10 ans de collaboration au sein d’une agence traditionnelle, ce duo de choc décide de prendre les choses en main pour changer les mentalités et surtout replacer l’humain au centre de leur métier. Leur secret ? Leur touche perso, positive et innovante, au sein
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Communiqué
d’une agence élégante et détente, ImmoLinks, « l’immobilier qui crée des liens ».
celle qui lui tient à cœur. » De quoi donner envie de donner.
Les valeurs humaines avant tout « Nous ne voulons pas que les gens soient des dossiers ou des numéros, ni faire de la force de vente comme dans la plupart des agences traditionnelles, explique Stéphanie, nous préférons briser les codes de l’immobilier classique en créant des liens de confiance à long terme. » Dans un secteur où les biens se vendent comme des petits pains et où les relations avec les agents sont souvent brèves et impersonnelles, c’est exactement ce dont nous avions besoin. Cela passe aussi par une démarche solidaire. Première agence immobilière du genre, 5% de la commission d’agence sont reversés à une association. « Que ce soit pour la recherche médicale, la protection de l’enfance, l’aide aux personnes démunies, la défense des animaux ou les œuvres culturelles… toutes les associations sont les bienvenues. C’est au vendeur de choisir
Parrainez une vente… c’est gagné ! Un de vos proches, une de vos connaissances souhaite vendre son bien ? En les mettant en relation avec Immo-Links, pour vous c’est gagnant/gagnant. En effet, pour remercier tout échange collaboratif, l’agence reverse 500€ à la personne susceptible de parrainer un mandat exclusif. « Nous faisons le pari que le souci de l’autre et l’engagement éthique, garants du vrai vivre ensemble, feront des émules auprès des entrepreneurs ! » Et nous, on parie que ça va marcher. • M.E.
Immo-Links 84, rue de Paris 94220 Charenton-le-Pont Tél. : 01 43 96 01 38 contact@immo-links.fr www.immo-links.fr
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LA BONNE SORTIE
La musique investit la scène de la Scala Paris Avis aux mélomanes et autres musiciens en herbe ! La Scala Paris organise des concerts de Scriabine électronique les 5 et 6 avril dans sa magnifique salle de théâtre parisienne. Croyez-moi, vous ne serez pas déçus. Le piano s’invite à la première édition du Festival Intégrale. Imaginé par Frank Madlener, directeur de l’Ircam, et Rodolphe Bruneau-Boulmier, conseiller musique de La Scala Paris, le Festival Intégrale vous propose d’écouter les 10 sonates du célèbre pianiste russe Alexandre Scriabine. L’occasion
de (re)découvrir une nouvelle génération d’interprètes qui s’accomplissent autant dans le répertoire que dans la création contemporaine. Cette première édition d’Intégrale est à la fois une plongée dans l’acoustique de La Scala Paris, équipée d’un système immersif unique, et une redécouverte des grandes œuvres réalisées à l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (Ircam). Au programme donc, quatre concerts : l’Intégrale 1 avec par Lorenzo Soulès et Marie
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Communiqué
© Bernard Martinez, Jean-Claude Capt, Davide Cerati, Jean-Baptiste Millot, Marco Borggreve
Vermeulin, l’Intégrale 2 avec par Geoffroy Couteau et Mariangela Vacatello, l’Intégrale 3 avec par Momo Kodama et Lorenzo Soulès et l’Intégrale 4 avec par Mariangela Vacatello et Marie Vermeulin, soit la crème de la crème ! Tous ont composé eux-mêmes la programmation, habités par l’histoire extraordinaire de la salle et l’ambition de son projet artistique. Ils sont devenus aussitôt des “pensionnaires” de La Scala Paris qui présentera régulièrement leurs créations tout au long des saisons futures. Depuis sa
construction en 1873, le lieu de vie animé n’a cessé de se métamorphoser, toujours avec ambition. Musique, théâtre, danse, arts du cirque et arts visuels habitent les murs neufs de ce lieu de mémoire, impatient de rayonner ici et partout. Un événement à ne manquer sous aucun prétexte. • S.S.
Festival Intégrale à La Scala Paris 13, bd de Strasbourg – 10e Les 5 et 6 avril à 18h30 et à 21h De 4 à 23€
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fais de ta vie un rêve.
’ 90 s
écrit et réalisé par jonah hill ©2018 JAYHAWKER HOLDINGS, LLC
sortie le 24 avril
LA BONNE ADRESSE
La pépite glacée du canal N’importe quel habitué du canal Saint-Martin saura retrouver ce tout petit glacier sur le quai de Valmy. Avec sa façade crème, cet artisan pâtissier attise les curieux qui, dès l’arrivée des beaux jours, n’hésitent pas une seconde à assouvir leurs envies de glace. S’il y a bien un glacier qui mérite toute notre attention lors d’une promenade dominicale, c’est celui-ci. Régnant comme le seul fabricant de glace, à proprement parler, du canal SaintMartin, Sucre Glace propose des sorbets aux saveurs qui appellent l’été. Pêches du verger, fraise citronnelle, poire fève de tonka, citron basilic, abricot gingembre, chocolat Guanaja… on a goûté, c’est exquis. Ici, pas d’arômes, conservateurs, et colorants. Leur maxime, à laquelle on adhère totalement : “Moins de sucre, plus de goût”. On fait donc la part belle aux ingrédients naturels, comme la vanille avec de vraies gousses de Madagascar, ou encore la pistache d’Iran et sa jolie couleur verte. Sans oublier que certaines recettes sont veganfriendly. Les amateurs de douceurs un peu moins glacées pourront jeter leur dévolu sur les goûters tout aussi savoureux : madeleines, cookies, brownies ou chouquettes, que l’on arrose d’un bon milkshake réconfortant. Mention spéciale pour la fontaine de
chocolat, qui nous fait saliver rien que d’y penser… Petit plus pour gros gourmands : les pots de glace de 500 ml à emporter à la maison. Aïe aïe aïe. Pour cette nouvelle saison ensoleillée, Sucre Glace fait peau neuve et agrandit ses espaces pour accueillir un mini-salon de thé. Histoire de se poser, le temps d’une glace, tout en faisant connaissance avec l’adorable équipe. Et pour encore plus d’espace et de gourmandises, rendez-vous au 65, rue des Martyrs, dans leur nouvelle fabrique qui mêle boulangerie, pâtisserie et food healthy. Ça vaut le détour ! • R.T.
Sucre Glace En saison : lun-jeu 13h-21h / ven-dim : 13h-00h Hors Saison : mer-dim 13h-19h 61, quai de Valmy – 10e boutique@sucre-glace.fr Instagram: @sucreglaceparis
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LA BONNE CRÈCHE
Communiqué
Bienvenue dans la crèche 2.0. Adieu les grandes structures froides et sans âme, Baboune réinvente les crèches, aux quatre coins de Paris. De petits cocons pour nourrissons où l’on se sent comme à la maison. Baboune est un concept de crèche en avance sur son temps, eh oui ! Ici, il ne s’agit que de petits établissements, ce qui leur permet de proposer un accueil personnalisé et individualisé pour chaque enfant et ses parents. « Nos micro-crèches n’accueillent pas plus de 10 berceaux contre 60 à 80 pour les crèches collectives parisiennes », nous explique Gary Legoff, co-fondateur avec Laurence Corpechot-Damour, de ces joyeuses nurseries. La grande force de Baboune ? Sa flexibilité. Elle s’adapte aux modes de vie des bébés et de leurs parents en proposant, par exemple, un large créneau horaire en début de matinée, ainsi qu’un traitement sur-mesure quant aux différents rythmes et tempéraments des enfants. « On souhaitait de la souplesse au sein de nos établissements, l’idée est toujours de
faciliter la vie des parents », nous confie Gary. Et cela se ressent aussi dans les activités ludiques et stimulantes de la journée : « On est sur une pédagogie active, on va proposer des choses aux enfants et en même temps, on les laisse aller à leur rythme. On favorise leur développement et leur éveil tout en respectant leur individualité et leur personnalité ». Ces petites structures nous ont également charmés par leur convivialité : « On aime l’idée d’un lieu chaleureux où les familles créent facilement du lien entre elles ». Implantées dans plusieurs quartiers, elles offrent une grande proximité avec les lieux d’habitation. Pratique, quand on ne veut pas multiplier les trajets ! Le maître-mot de cette crèche 2.0 ? La bienveillance ! Et c’est, sans aucun doute, ce qui fait la différence. • Z.S
Crèches Baboune www.baboune.fr
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LA BONNE ÉTOILE
Sarah Sirel Photos Naïs Bessaih
Texte
Pépite, la jungle urbaine Après deux EP à succès, des singles entêtants et des concerts à guichets fermés, Thomas Darmon et Édouard Perrin, qui forment un duo résolument pop, signent ce mois-ci leur premier album, Virages, ode à la nuit et au voyage, à Paris et à la plage, à l’amour triste et à la nostalgie. Un petit bijou. On les rencontre un lundi grisâtre dans le hall d’un hôtel, ciré jaune pour l’un et veste en jean pour l’autre. Les deux larrons, qui ont laissé tomber les chemises à fleur qu’on leur connaissait si bien, apportent avec eux le soleil de leur musique. Fringants et guillerets, timides mais décontractés, les deux amis se charrient autant qu’ils s’admirent, et la moustache de Thomas frémit quand il sourit à l’heure de se remémorer leur rencontre. « On jouait au foot sur la plage, Eddy s’est ouvert le tibia, et comme j’étais un peu le médecin de l’équipe je suis allé le voir. C’était dégueu, on voyait son os. » Par chance, en ce jour de l’été 2012 sur la plage de Sables-d’Or-lesPins, Édouard, ou Eddy pour les intimes, a une guitare. Installé sur un banc, le tibia fort amoché, il joue quelques accords, alors qu’un inconnu simplement venu vérifier l’état de sa jambe commence à chanter avec lui.
Cet inconnu, c’est Thomas, passionné de foot autant que de musique. Si Eddy n’a plus jamais touché à un ballon depuis, lui au contraire concilie encore aujourd’hui ses deux passions : après notre entretien, il s’est échappé, il avait un match. Les deux hommes ne partagent peut-être pas l’amour du sport, mais côté musique, la sauce prend instantanément. De retour à Paris, ils se revoient, jouent à nouveau ensemble, deviennent amis. Jusqu’en 2015, lorsqu’ils dégottent de sous leur manteau un futur tube, “Les Bateaux”. « On a senti qu’il y avait quelque chose à faire, comme une petite étincelle. Alors on s’est dit cool, faisons un EP et chantons en français, et voilà, Pépite était lancé. » L’étoile Pépite s’embrase rapidement. S’enchaine un premier EP (Les Bateaux), puis un second (Renaissance), une signature chez le label microqlima, une longue tournée des festivals, et, à chaque fois, une foule qui chante en chœur, dès les premières notes, les paroles du morceau qui les aura fait connaître, « J’ai tant rêvé pour ne pas gagner / J’ai tant pleuré pour t’ignorer ». En 2018, c’est dans une Maroquinerie et une Cigale toutes les deux complètes, sur la plage de Cabourg ou dans des théâtres de verdure avec vue
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LA BONNE ÉTOILE
“Que ce soit dans le choix de l’instrument ou de l’effet que je vais mettre sur un synthé, les mots sont une source d’inspiration que j’essaie de sublimer.”
sur la Méditerranée, en tête d’affiche ou en première partie de Parcels ou de l’Impératrice, que les fidèles de Pépite acclament le groupe. Mais pas de repos pour les guerriers. En parallèle, ils travaillent sur leur premier album, Virages, un exercice de longue haleine qui leur prend deux ans. En résulte un condensé de leurs aventures et de ce qu’ils auront vécu de plus beau et de plus poignant. Et si ces EP donnaient à Pépite l’image d’un groupe de plage bretonne, cheveux au vent et soleil au zénith, le duo prend un nouveau tournant avec un premier album plus sombre, plus nocturne, toujours amoureux mais pas toujours heureux. À mi-chemin entre Paris et la Côte d’Azur, le disque fait l’effet d’un virage à 180 degrés, entre larges autoroutes et routes de plage, les yeux fixés dans le rétro, le remous des vagues jamais très loin. Si des singles ont déjà émergé de ce premier album – le groupe a sorti deux clips pour les irrésistibles “Tant de Peine”, écrit par Benoit David de Grand Blanc, et “Feu Rouge” –, on retient surtout l’excellent “Monte Carlo”, récit d’un séjour monégasque de Thomas, qui transperce en plein cœur, ainsi que les sublimes “Revues” et “Rubis”, véritables lettres d’adieu à un amour déchu, contant le genre de rupture qui prend aux tripes. Sans jamais tomber dans la tristesse, Thomas joue plutôt sur la corde fine de la nostalgie. « On n’est pas devenus dark du jour au lendemain, confiet-il. Mais vers la fin de l’écriture de l’album, j’étais animé par des images plus sombres, plus parisiennes peut-être, plus urbaines. Bon, comme il y a des chansons de plusieurs époques sur le disque, il y a un côté solaire qui transparait malgré tout avec les morceaux qu’on a écrits il y a plus longtemps. » Un « côté solaire » qui se ressent principalement dans des morceaux comme “Hiéroglyphes” et “Les
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Bateaux”, présents sur les EP précédents, que l’on retrouve avec un plaisir non dissimulé et qui n’en finissent pas de ravir nos oreilles. Enivrante, entrainante et excitante, influencée par Christophe ou Niagara autant que par le rock anglo-saxon, la pop tropicale de Pépite est une douce messe qui conte les déboires de la jeunesse contemporaine. Ceux de Thomas surtout, qui puise dans ses souvenirs d’amours malheureuses. Et quand on lui demande à quoi ressemblera sa musique quand il sera enfin heureux, il rit avant de rétorquer qu’il n’aura plus qu’à puiser dans ses souvenirs. « Et après tout, la nostalgie c’est le bonheur d’être triste. C’est pas moi qui l’ai dit, mais c’est vrai. » Édouard, lui, passe derrière les textes de son acolyte, trouve l’inspiration
dans une phrase, une intonation, et crée un univers musical aux couleurs éparses. « Je n’essaie pas de prendre le pas sur les paroles. J’écoute les maquettes pendant très longtemps jusqu’à ce qu’il y ait un mot-clé qui me fasse penser à une ambiance. Que ce soit dans le choix de l’instrument ou de l’effet que je vais mettre sur un synthé, les mots sont une source d’inspiration que j’essaie de sublimer. » Si les deux amis se complètent autant qu’ils s’opposent, leur réunion pétille, explose, crépite, étincelle. Pépite, quoi. •S.S.
Pépite – Virages Sortie le 12 avril 2019 / microqlima / Allpoints En concert le 28 mai à la Gaîté lyrique
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LA BONNE ENQUÊTE
Hélène & Sarah
Texte
Troc me troc moi Qui dit troc, dit troc d’objets… Oui mais pas que. La pratique, qui se démocratise largement, concerne en réalité un champ beaucoup plus large. Désormais, on s’échange nos compétences, nos graines, et même nos bactéries ! Mode d’emploi pour une expérience 100% gratuite. Le troc, c’est cette façon ultra ludique de faire des économies et de protéger notre belle planète en limitant la surconsommation. Après tout, pourquoi dépenserait-on des mille et des cent dans le dernier accessoire à la mode quand on peut trouver son équivalent sans financer les industries polluantes ? La bonne nouvelle, c’est que de plus en plus de Parisiens changent leur habitude ! « Plus j’avançais dans la vie active, plus j’avais l’impression que mon pouvoir d’achat était bas. C’est une amie d’amie qui m’a parlé du troc, et au delà de l’aspect économique, je trouve le concept vraiment sympa. On a l’impression de retourner à la cour de récré,
comme quand on échangeait nos cartes Pokémon avec les copains », confie Eléonore, 26 ans, nouvelle aficionado du troc. Un retour en enfance qui remémore des souvenirs passés : ton calot contre trois billes, mon pain au chocolat contre tes bonbons. L’art de la transaction Le troc le plus populaire, c’est bien le troc d’objets. Meubles, jouets, petit mobilier, vaisselle, accessoires, livres, vêtements… à qui l’on donne une seconde vie. Tout ce dont on ne veut plus et qui pourrait être utile au voisin. C’est le credo de Paris Friendly qui organise depuis une dizaine d’années des Free Troc Party. Les places s’arrachent à une vitesse record, et on comprend pourquoi : on s’y rend avec le nombre d’objets qu’on veut, et on repart avec le nombre d’objet qu’on souhaite. Oui oui, zéro limite ! Une seule règle, pas d’affaires sales, tachées, abimées, et pas de sous-vêtements. Maeva Attias, organisatrice de l’événement, l’assure, il n’y a pas de dispute pour la paire d’escarpins
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LA BONNE ENQUÊTE
vintage trop canon ou le vase Ming quasiment introuvable. Ici, les échanges se font dans un bon esprit ou ne se font pas. « Les gens sont de moins en moins réticents à utiliser de la seconde main, le nombre d’adeptes augmente dans ce contexte de nos jours où l’on tend à favoriser le développement durable. » Une bonne nouvelle pour le porte-monnaie et pour la planète, que demande le peuple ? Si les échanges de meubles ou de vêtements ne nous surprennent plus, c’est désormais le troc de compétences, ou échange de services, qui s’installe lentement mais surement dans le paysage parisien. Ici, on échange donc… du temps. Des plateformes comme Onsaitfaire réunissent une large communauté d’utilisateurs désireux d’apprendre des nouvelles compétences, et prêts en échange à enseigner ce qu’ils savent faire de mieux. En contrepartie de cours de guitare, on partage ses talents en cuisine thaïlandaise, en bricolage ou en sport. Et pour aller plus loin, pourquoi diable paieront-on des sommes faramineuses à une entreprise pour réaliser des travaux dans une salle de bain, quand le voisin du bout de la rue se débrouille tout aussi bien ? Partant de ce constat, Onsaitfaire propose aussi aux utilisateurs de réaliser des services rémunérés. Un bon moyen de s’entraider, d’un côté comme de l’autre. « C’est un moyen de gagner en pouvoir d’achat, expliqué Fabien Coupaye, CEO de Onsaitfaire. La vie est de plus en plus compliquée pour chacun, il faut qu’on trouve des moyens pour consommer différemment, obtenir des choses à moindre coût ». À terme, la plateforme aimerait valoriser les compétences de personnes comme les retraités, qui ont une certaine expérience de vie.
Une pratique qui favorise le lien social Ne sois pas en reste, la liste des trocs ne s’arrête pas là. C’est ainsi que l’on trouve des plateformes en ligne qui proposent d’échanger graines, boutures, semis et plantes gratuitement. À nous le jardin aux choix infinis, les variétés introuvables, anciennes et même inconnues ! Sur l’application GEEV, qui permet à quiconque d’offrir les objets de son choix, on déniche même du troc de kombucha ou de grains de kéfir, bactéries qui permettent la fabrication des boissons du même nom.
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Mais peut-on uniquement vivre du troc ? Si l’idée peut sembler irréalisable, le belge Benjamin Lesage est célèbre pour vivre sans argent, uniquement grâce à l’échange. Celui qui se fait héberger en contrepartie de travaux manuels ne fait aucune transaction d’argent, et propose même de “payer” son médecin en services rendus ! Même schéma chez l’allemande Heidemarie Shwermer, aujourd’hui décédée, qui, en 1996, plaque tout pour mener une vie de nomade sans argent, offrant échanges et services pour subvenir à ses besoins. Car au final, tout n’est qu’une question de négociation, il suffit juste d’un peu d’imagination… Alors, on s’y met ?
“Les gens sont de moins en moins réticents à utiliser de la seconde main.” Où faire du troc ? Onsaitfaire — www.onsaitfaire.fr/ GEEV — www.geev.com/ Le Comptoir du Troc — lecomptoirdutroc.fr/ France Troc — www.france-troc.com/ MyTroc — mytroc.fr/
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LE BON SHOPPING
La Vie
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Bracelet ancre mini doni Elden Paris - 45€ Fish & chips affiche cadrée Juniqe - 39,99€ Qwetch - Gourde Blue Sky - 27€ Robe MEGANE “Sea” Marie Sixtine - 150€ Surf Photography Taschen - 30 € Bonnet Ouessant rouge Chasse marée - 14,90€ Marinière brodée personnalisable Maison Labiche - 85€ Swatch Sir Blue - 60 € Totebag le Bonbon - alice.b@lebonbon.fr - 5€
Aquatiq ue 27
Photos : Eleanor Jenkins Illustrations : Victoria Ivaldy
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
LION
Je sais, c’est votre anniversaire les Bélier. Super, joie et félicité dans les cœurs, ce mois-ci il est à vous et vous avez visiblement bien envie de le faire savoir ! Comme je vous comprends, après tout, qui n’a pas envie d’être au centre d’émotions positives ? Sauf que bon, calmez-vous bande d’égoïstes et gardez un peu de considération pour les taureaux de fin de mois. Gros big up pour les Taureau, mes vrais potes.
Hé les Gémeaux… j’ai le droit de dire que vous ne collez pas à l’expression “Y’en a pas deux comme toi” ? Parce que bon… vous êtes GÉMEAUX ! J’espère que vous trouvez ça drôle, je teste un peu mes blagues et franchement je suis pas loin d’envisager une carrière. Et si un jour je finis par percer, vous aurez des places pour mon spectacle… des places pour deux parce que vous ne fonctionnez que par PAIRES !
Il est grand temps de regarder en face la quantité astronomique de travail qui vous attend. Fini de faire semblant, remontez vos manches et essayez de vous y mettre une bonne fois pour toutes ! Loin de moi l’idée de me prendre pour votre père mais lorsqu’il sera trop tard, je serai là près de votre oreille pour susurrer « je te l’avais bien dit » et ensuite disparaitre dans un nuage de fumée, tel le ninja des mauvaises nouvelles.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Toujours dans les bons coups de la capitale, vous êtes de ceux qu’on voit fouiner le dimanche dans des petites brocantes, à la recherche de la pièce unique. De ceux qui cherchent le haut chiné en fripe, celui qui fera fureur auprès de vos jaloux d’amis : une pièce « bobo chic mais un peu bohème » ! Seriezvous le dieu de la mode et du vintage ? Absolument pas, vos amis sont juste des hypocrites.
Ça vous dit un petit coup de pression ? Alors expliquezmoi : comment ça se fait que vous mettez autant de temps à envoyer un message à vos parents, vos grandsparents… C’est pas très sympa, en plus vous savez que ça leur fait plaisir ! Faites un effort. Non je ne fais pas de vous mes boucs émissaires en vous accusant parce que moi aussi j’ai oublié, je ne suis pas aussi mesquin (j’ai complètement zappé).
On la connaît l’histoire ; dès que vos amis vous proposent de sortir, de faire une activité qui implique de dépenser de l’argent, vous passez en mode survie, vous vous plaignez et sortez votre carte piège “pauvreté soudaine”, et vos amis qui eux sont des gens bien vous prennent de pitié et vous paient la soirée. Vous savez ce que je pense de tout ça ? C’est génial, lâchez rien, les leaders de demain c’est vous.
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Illustration @mink.lgl
Avril 2019
bill@lebonbon.fr
Texte
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Il est vrai que l’amour court les rues. Il est même partout, il suffit juste de le trouver, de profiter, de vivre le moment et de ne pas avoir peur de ses sentiments ! En voilà une belle philosophie pleine de romantisme et d’énergie positive. C’est quand même dommage que vous voyiez le monde comme un terrain de chasse, et surtout au bureau hein, bande de petits coquins… Faudra penser à vous calmer si vous voulez garder votre boulot.
On m’a fait cette remarque au bureau : l’horoscope ne serait pas très sérieux ! Et comme je suis de ceux qui écoutent les critiques, au travail ! Faisons comme tout bon magazine lifestyle qui se respecte ! AMOUR : 4 étoiles ; les astres vous sourient, vous ne rentrerez pas seul ce soir. TRAVAIL : 3 étoiles ; arrêtez de venir en retard, 9h c’est 9h. SPORT : 2 étoiles ; pas besoin d’en dire plus ; HÔTEL : 3 étoiles ; j’adore l’humour.
Lorsque vous avez annoncé un hiver enneigé, vous vous êtes trompé. Lorsque fièrement vous avez dit à vos amis que vous repreniez le sport, c’était aussi une fausse annonce. Et le jour où, gaillard comme vous êtes, le bureau tout entier vous a entendu dire que « ce soir, je paye ma tournée », vous vous êtes esquivé pour rentrer chez vous. Alors je vous le demande : c’est quoi votre problème ? Eh ouais, cet astro tire à balles réelles.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Soyons honnêtes 5 min : je vous ai oubliés. J’étais en train de finir, j’ai envoyé et là : où sont les Scorpion ? C’est ma faute je regrette. Parce que vous comptez ! Mais oui voyons ! Regardez-vous, vous allez vivre cette journée et en faire quelque chose de beau ! Mon discours est si bien qu’il mériterait un TedX juste pour parler de vous. Promis le mois prochain je vous fais une si belle éloge que vous aller en rougir.
Vous êtes critique envers tous ces gens qui jugent vos choix, qui vous voient prendre une planche de charcuterie pour vous tout seul, qui soupirent lorsque vous dites que « le gras c’est la vie », qui hurlent lorsque vous affirmez ne pas aimer l’avocado toast ! C’est clair que cette tendance healthy, c’est pas dans votre nature. Alors arrêtez de hurler, c’est bon, vous êtes démasqué, vous n’êtes pas de Paris.
L’instant positivisme c’est pour vous, ne me remerciez pas vous l’avez bien mérité. Souriez à l’avenir, faites face aux aléas et gardez la tête haute ! C’est bien évidemment vous les meilleurs et vous m’êtes indispensables, tels l’eau gazeuse de mon gin fizz. Prenez soin de vous, triez vos déchets et mettez votre ceinture, car un petit clic vaut mieux qu’un grand crac ! Je vous aime, bon sang épousez-moi.
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Courage Cranos, toute la mif’ pense fort à toi. Reviensnous vite !
Bravo m on Césa r, comme dans le s charrio ts de fe u, tu rattra peras e t tu gagnera s !
Merci à ma famille de m’avoir poussée à commencer cette vie parisienne… Un régal ! Victoria
Belle black bien gaulé e che rche homm e end urant pour n uit de folie 06 52 58 #send 24 90 nudes
Projet photo ! Je cherche des femmes qui se laissent pousser les poils. Si intéressée pour poser devant l’objectif : nais.b@lebonbon.fr
Un grand merci à tous pour ce fabuleux moment passé en votre compagnie ! Augustin
de Zoé, arrête le pécho tout irée ; ) so en de mon
es La fête d n u Bonbo 10 ans d e, approch vous, ça préparezuge ! va être h #raveon d e #excit
Welcome on board Marguerite ! Que le Bonbon soit avec toi !
Vous aussi passez votre annonce, contactez : hello@lebonbon.fr
à toi Augustin, merci i rm pa ssé pa d’être te nous, et bonne rou ! ite su la pour
der gar n rs re ine mo u o j e n u l o o p t T e mes arti la p tu enta bat, je m , e Ben ros co ens g je p toi ! s , i u l o p c nt ave is e cro je suis , i à to JdlC
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