EDITO
Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Associé
Antoine Viger
Directeur de Création
Tom Gordon
Rédactrice en Chef Digital Rédacteur en Chef Nuit
Rachel Thomas Lucas Javelle
Graphistes
Clément Tremblot Victoria Ivaldy
Secrétaire de Rédaction
Louis Haeffner
Rédacteurs
Inès Agblo Juliette Darmon Morgane Espagnet Sarah Sirel Zoé Stène Eva Yoro Mika
Social Media Manager
Gaëtan Gabriele
Photographes
Naïs Bessaih Eleanor Jenkins
Directeur Commercial
Benjamin Alazard
Directeur Évenementiel
Nicolas Delmatto
Directeurs de Clientèle
Léa Guignebert Fallon Hassaïni Marguerite Littaye
Chef de Projets
Juliette Bise Corentin Durrieu Chloé Decombes Mathilde Fournier
Concepteur Rédacteur
Timothée Malbrunot
Chefs de Publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Victoire Benoit
Chefs de Projets Digital
Dulien Serriere Florian Yebga
Le Pass
Constance Bonhomme
Vidéo
William Baudouin Fiona Garfagnini Nicolas Grellier
Culture et Partenariats
Fanny Lebizay Antoine Kodio
Stagiaires
Jeanne Gourdon Lisa Belkebla Agathe Rey Raphaëlle Orliange
Contact
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e 51058030100040 Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34
Coucou les Bonbons ! Va falloir faire quelque chose là, ce n’est plus un phénomène de mode, c’est devenu une religion. Pas une conversation sans en évoquer le mot, pas un tour sur les réseaux sociaux sans que votre fil d’actualité en soit saturé. À ce niveau-là, on est face à un réel problème de santé publique, va falloir sérieusement penser à la détox. N’allez pas chercher trop loin, ce n’est pas du glucose dont je vous parle, mais de la folie moderne des séries. C’est vrai quoi, tout le monde est désormais en adoration devant sa série. Vous vous rendez compte, il y a même des gens qui écrivent des articles de presse sur d’autres gens qui n’en ont cure des séries, du genre « Vous avez vu ces bestioles étranges ? Comment font-ils pour survivre ? Quel est le sens de leur existence ? ». J’avoue que les scénarios sont bien construits et que tout y est fait pour tenir en haleine. Mais bon, ce n’est quand même pas une raison pour passer vos soirées devant des gros barbus libidineux et des princesses amazones qui luttent pour un trône (quoique...). Allez, débranchez votre télé et sortez un peu votre nez de votre écran, comme disait votre maman. Ça tombe bien, là, ce que vous tenez entre les mains, c’est du condensé de bon plans, de rencontres et de sorties. Et à deux pas de chez vous, c’est de l’hyperproximité les ami.e.s ! Le mois de mai vous attend avec ses festivals, ses open bars, ses parfums printaniers et ses rencontres. Rien que pour cela, ça vaut le coup de remettre votre épisode à plus tard, non ? Mika
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MAI 2019
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LE BON RESTO
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LA BONNE EXPO
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LA BONNE IDÉE
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LE BON RESTO
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LE BON PUB
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LE BON ARTISAN
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LA BONNE ÉTOILE
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LA BONNE ENQUÊTE
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LE BON SHOPPING
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LES BON SNAPSHOTS
La Méditerranée à coups de fourchette On se fait une expo à Montmartre ? En voilà une belle boîte ! On s’thaï à Pitaya ! Street food, afterwork et clubbing Quand la couture est rock Germain Louvet en apesanteur L’école prépare-t-elle un monde meilleur ? Fais ce qu’il te plaît Par Victoria Ivaldy et Eleanor Jenkins
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EXPOSITION
2003
LAMPE YANG LED CARLOTTA DE BEVILACQUA / ARTEMIDE
Palais de Chaillot – Trocadéro – Paris 16e citedelarchitecture.fr – #ExpoMobilier
Lampe Yang LED, 2003. Design Carlotta de Bevilacqua, Artemide © Federico Villa
1960 2020
29.05 – 30.09.2019
BON TIMING On chill au kiosque du square d’Anvers Ambiance festive au kiosque du square d’Anvers pour célébrer l’arrivée des beaux jours. À l’occasion de Kiosques en fête, il accueille dès maintenant et jusqu’en octobre des évènements, concerts et autres sauteries folichonnes. Rendez-vous est pris le 19 mai pour un concert de fanfare au milieu du kiosque de 16h à 17h30, et le 25 mai pour le concert du groupe rock Encore Autre Chose. Square d’Anvers 10 bis, avenue Trudaine – 9e
On prend l’apéro avec Suze Le 23 mai, direction le quartier de Strasbourg St Denis pour passer l’apéro avec toute la team du Bonbon ! Au programme, musique, finger food et cocktails de Suze gratuits dans quatre boutiques qui ouvrent leurs portes. Commerçants, voisins et petits curieux pourront se rencontrer et échanger dans la bonne humer Les 5 à 7 du Bonbon Quartier Strasbourg St Denis – 10e Le 23 mai de 19h à 20h30
On se protège du bruit avec 1001 fenêtres Parce que la rue s’anime désormais même la nuit avec les beaux jours, le simple vitrage ne suffit plus. Rassurez-vous, on a la solution : les fenêtres à l’ancienne en bois de 1001 fenêtres. Meilleur matériau pour l’isolation thermique et acoustique, le bois est chaleureux et écologique. Alors pourquoi ne pas l’adopter immédiatement ? 1001 fenêtres vous propose également des portes, des volets et des stores, vous avez l’embarras du choix… 1001 fenêtres – 71, rue Condorcet – 9e Tél. : 01 45 33 03 86 1001fenetresparis.com
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LE BON RESTO
La Méditerranée à coups de fourchette Si le 9e n’est pas en reste de restaurants incontournables, il ne manquait qu’une adresse de plats faits maison et ultra gourmands pour nous ravir les papilles. On l’attendait, la voici ! Laissez-nous vous présenter Bonjour Bonsoir, notre nouvelle cantine.
Voici une petite perle au cœur de la plus belle avenue du quartier, la belle Trudaine. Bonjour Bonsoir est, comme son nom l’indique, un adorable bistrot méditerranéen où l’on nous accueille à l’heure du déjeuner comme à celle du dîner. Avec un credo : des bons plats, faits maison de A à Z. Derrière le comptoir on retrouve Francis, qui a fait ses armes dans la restauration à Londres avant de reprendre la direction de l’hôtel Le Pigalle. Il connaît le quartier comme sa poche et son métier n’a aucun secret pour lui, c’était donc une évidence : la prochaine étape était celle de posséder son propre restaurant. Ni une, ni deux, lui et sa femme Anna se lancent dans un projet qui leur tient à cœur : proposer la nourriture qu’ils aiment, celle du Sud. Au menu, une carte simple mais efficace qui accompagne les saisons et change tous les mois. Et on y mange si bien ! À midi, la carte “Bonjour” propose un menu entrée + plat ou
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“Des mezzés à prix tout doux, qui vont du caviar d’aubergines à la crème d’artichauts et parmesan, en passant par la panisse.” plat + dessert à 16€ qui varie chaque jour, entre gnocchi maison au pesto et parmesan, ou poisson et semoule. En entrée, on craque pour la vraie pissaladière comme à Nice, et côté plat, l’épaule d’agneau confite, olives, sarriette, haricots coco et petits légumes. Bref, des inspirations qui vont de l’Espagne au Maroc, en passant par l’Italie et la Grèce. À la nuit tombée, place à la carte “Bonsoir” ! Comme par magie, les plats du midi se déclinent alors en petites assiettes à partager autour d’une bonne bouteille. À celles-ci
s’ajoutent les mezzés à prix tout doux, qui vont du caviar d’aubergines à la crème d’artichauts et parmesan, en passant par la panisse (évidemment !) et les bricks de thon et ricotta. Et puisque nous sommes sur les bords de la Méditerranée, on craque pour une San Miguel bien fraîche pour accompagner les tapas, en terrasse au soleil bien sûr. Enfin, réservez votre dimanche pour la dégustation du fabuleux brunch à la carte. On y découvre des brioches au beurre salé, œufs et champignons à se damner, ainsi qu’un grilled cheese avec le pain de la boulangerie Mamiche, crème de parmesan et piment d’Espelette. Un régal. • S.S.
Bonjour Bonsoir 43, avenue Trudaine – 9e Du mardi au samedi : 12h–15h / 18h–23h Le dimanche : 12h–15h30 Tél. : 09 81 94 43 25
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LA BONNE ILLUSTRATION
Par Blandine Pannequin
De nos larmes, nous éteindrons tes flammes. 10
LA BONNE EXPO
On se fait une expo à Montmartre ?
Soif de culture ? Filez visiter la nouvelle galerie d’art du quartier ! Dans la charmante rue Véron, coincé entre Pigalle et Montmartre, l’Atelier Véron regorge d’œuvres contemporaines. Une bouffée d’oxygène dans un lieu hors du temps. Ouverte depuis moins d’un an, la galerie, qui appartient au sculpteur Jacques Tenenhaus, a à cœur de mettre en avant des artistes contemporains. Au programme de ce mois-ci, le vernissage le 9 mai de la nouvelle exposition de Denis Oudet. Artiste depuis cinquante ans, Denis Oudet était un habitué des sculptures pleines en volume jusqu’à son initiation à la cire. Celui qui travaille uniquement la figure humaine a mis au point une technique issue du dessin, donnant du relief à un graphisme pour parvenir petit à petit à un bronze. Ses œuvres représentent des personnages en mouvement, qui dansent ou se tordent, exécutant des
gestes qui l’habitent depuis plusieurs années. « Si je n’avais pas été sculpteur, j’aurais aimé être danseur », confie-t-il à demi-mot. Au rendu, des figurines toutes fines d’un côté, très larges de l’autre, à regarder à la loupe tant les détails qui les constituent sont touchants. L’exposition, qui dure jusqu’au 11 juin, est aussi l’occasion de découvrir une galerie ultra agréable, et dont la cour verdurée avec vue sur les ateliers d’artiste montmartrois nous fait complètement craquer. Psst, renseignezvous sur le programme, les expos tournent régulièrement… Vous nous en direz des nouvelles. • S.S.
Atelier Véron au 31, rue Véron – 18e Tél. : 01.42.23.45.44 Ouvert tous les jours de 11h à 19h atelierveron@gmail.com www.atelier-veron.com
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LA BONNE IDÉE
En voilà une belle boîte ! On a vu, en quelques années, fleurir ces étranges boîtes vertes partout dans le 9e. Que sont ces OVNI dans les parcs de notre quartier ? Des boîtes à livres, pardi. « Prenez, lisez, déposez, échangez ». Voici ce que l’on peut lire sur les cinq boîtes à livres installées dans différents squares de notre arrondissement préféré. Installées par la Mairie du 9e à l’initiative des Conseils de quartier et du Conseil Municipal des Enfants du 9e, ces drôles de caisses toutes de vert vêtues sont présentes dans cinq lieux de détente et de repos du quartier. Le but est, bien sûr, d’inciter les petits comme les grands à s’adonner aux plaisirs de la lecture. Roman, fiction, dramaturgie ou magazine en tout genre (la légende raconte qu’on y trouverait même parfois le Bonbon), le choix est large pour les amateurs de littérature. Comme Gaëtan, 31 ans, qui a l’habitude d’utiliser les boîtes à livres : « J’aime l’initiative des boites à livres. Le premier livre
que j’ai trouvé c’était L’Écume des jours de Boris Vian, super bouquin. Le lendemain, j’y suis retourné et j’ai mis un livre en allemand sur la psychologie des Simpsons ». On s’en doute, la Mairie de Paris n’a pas inventé le concept. Il vient en réalité du bookcrossing, un concept né aux USA qui consiste à échanger des livres en toute liberté à l’aide de boites disposées aux coins des rues. Une bonne alternative au fait de jeter des livres (sacrilège !) après les avoir lus, en
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cas de grand ménage, ou de déménagement. Et tel le plaisir d’offrir que l’on connaît si bien, on peut ressentir un doux plaisir à recycler les livres dont on ne veut plus en les offrant à un inconnu. Les boites à livres permettent également de favoriser un système d’échange gratuit qui, donc, offre un accès à la lecture et à la culture à tous, absolument nécessaire en 2019. Si vous en doutiez, souvenez-vous des mots de notre Jean d’Ormesson national : « La culture est proche d’une façon d’être, d’un coup de foudre, d’une fête toujours inachevée
du bonheur. ». Une bonne manière pour les férus de littérature qui n’ont pas les moyens de se faire plaisir d’accéder au bonheur ! • S.S.
Square Berlioz – 1, place Adolphe Max Square d’Anvers – 10 bis, avenue Trudaine Square Montholon – 2, rue Mayran Square Alex Biscarre – 53, rue Saint-Georges Cour Cadet – 9, rue Cadet
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LE BON RESTO
On s’thaï à Pitaya ! “Les cuissons sont parfaitement exécutées, la viande est fondante et chaque bouchée est plus vive que la précédente.”
Bien que le Faubourg Poissonnière soit le foyer de bon nombre de superbes adresses, il lui manquait, jusqu’en février du moins, l’incontournable Pitaya. En effet, ces six lettres abritent le label des restaurants rois de la street food thaï à Paris. Grâce à ce nouveau spot, l’empire s’agrandit pour le bonheur de nos papilles. Sur place, vous pourrez vous délecter de sauces et recettes travaillées par Nathalie Nguyen, candidate emblématique de la deuxième saison de MasterChef. Pour concocter les plats pensés par ses soins, des produits frais, livrés tous les deux jours, sont cuisinés avec maîtrise au wok. Sous vos yeux, viandes et légumes, coupés par les petites mains Pitaya, se mêlent avec gourmandise au riz et aux épices de choix. Rien n’y est laissé au hasard : les cuissons sont parfaitement exécutées, permettant à des classiques tels que le beef Loc Lac d’être transcendés. La viande fond en bouche et chaque bouchée est plus vive que la précédente dans un jeu de baguettes – ou de fourchette pour les non-initiés – guidé par les réclamations de notre estomac conquis. Personne n’est en reste puisque la carte offre aux végans un “vegetarian thaï” à base de
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Communiqué
légumes croquants sautés, tandis que les végétariens peuvent également miser sur le bo bun et le pad thaï agrémentés de tofu. En plus de faire du bien à vos palais, vous passerez un bon moment auprès d’une équipe chaleureuse qui prouve, à travers la qualité de son travail, sa motivation. Anciens demandeurs d’emploi, les membres de la Pitaya family – choisis pour « leur envie et leur état d’esprit » – ont participé au projet d’ouverture, apportant concrètement leur pierre à l’édifice. Un sentiment d’appartenance qui se fait ressentir dans l’enthousiasme général.
Tout ce qu’il vous reste à faire, c’est de sauter sur la première occasion de vous ruer sur leur incroyable “Nua Kao”, rencontre entre émincés de bœuf, crevettes, légumes, oignons frits et sauce soja caramélisée, ou encore leur “Chicken Satay” et sa succulente sauce aux cacahuètes. Pensez à faire de la place, parce que les portions sont généreuses : et c’est tant mieux ! • I.A.
Pitaya 70, rue du Faubourg-Poissonnière – 10e Tél. : 01 85 15 24 39 Du lundi au dimanche de 12h à 23h
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1904 2019
Place Jules Joffrin
LE BON PUB
Communiqué
Au menu donc, des plateaux à partager pour un afterwork de qualité avec les collègues et les copains, mais pas que. On craque pour la finger food venue tout droit d’outreAtlantique, entre burgers, tacos et sticks mozza, mais aussi pour les plats du monde, du bao aux gyozas en passant par les fish’n’chips ou jalapenos. Bref, une cuisine ouverte tous les soirs jusqu’à 23h, parfait pour grignoter avec les copains, une bière à la main.
Street food, afterwork et clubbing En semaine comme le week-end, pour manger ou pour boire un coup dans le quartier de Blanche, une seule adresse : le mythique O’Sullivans. A-t-on encore vraiment besoin de le présenter ? Le mythique bar, qui fait aussi pub, restaurant et salle de concert, jouxte le Moulin Rouge depuis une quinzaine d’années. Son succès fulgurant, il le doit à une programmation aux petits oignons, de la musique pop rock qui fait danser les plus réticents, et surtout, une ouverture toute la nuit, tous les jours. La nouveauté ? Une nouvelle carte de street food à tomber par terre créée par un chef. De quoi nous faire redécouvrir en grande pompe un lieu déjà légendaire.
Entre murs boisés et fauteuils tapissés, O’Sullivans est l’endroit parfait pour décompresser après une longue journée et faire de nouvelles rencontres. Ici, on vient en pleine après-midi avec une copine, après le travail avec les collègues, assister aux concerts du mardi ou du dimanche, ou tard dans la nuit avec la bande de potes se mêler à une population éclectique, avec une seule certitude, celle de s’amuser. Si le pub nous accueille tous les jours jusqu’à 5h du matin, le club du fond de la salle ouvre ses portes les jeudis (gratuit toute la nuit), vendredis et samedis avec une entrée gratuite avant minuit. Pour les aficionados de musique pop rock, la salle du fond appelée “Backstage By The Mill” accueille régulièrement des artistes français et internationaux. Enfin, si vous avez la chance de vous y trouver un mercredi, un magicien vous accueillera à l’heure de l’apéro… Et vous dévoilera peutêtre ses secrets, qui sait ?
O’Sullivans 92, bd de Clichy – 18e Tél. : 01 53 09 08 49 Du lundi au vendredi de 15h à 5h Le week-end de 12h à 5h Résa resto : btm@osullivans-pubs.com Résa club : vip@osullivans-pubs.com
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LE BON ARTISAN
Quand la couture est rock Pierre Rioufol est un enfant du 9e. Véritable touche-à-tout, assoiffé d’art, affamé de culture, créateur de vêtements, de tableaux, de bagues, et musicien à ses heures perdues, il appose dans son atelier de la rue du Faubourg-Poissonnière sa patte d’artiste sur des vestes en cuir customisées au visuel fort. Tout commence il y a une dizaine d’années, quand Pierre découpe un coussin et le transforme en robe pour sa copine de l’époque. Il n’a jamais appris à coudre, mais le résultat fonctionne, et la robe est portée le soir-même. Après quelques essais de ce type, lancer sa marque éponyme est rapidement devenu une évidence. Une décennie plus tard, Pierre a un style reconnaissable entre tous : des vestes en cuir résolument rock, à première vue simples sur le devant, mais dont le dos expose ses illustrations. « Ce qui m’intéresse dans les
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“Des vestes en cuir résolument rock, dont le dos expose ses illustrations” vestes, c’est que même en portant un jean et un t-shirt, il suffit de porter une pièce mega stylée par-dessus pour être habillé entièrement, de jour comme de nuit. Et être le plus looké de la soirée. » Il n’y a plus qu’à choisir entre perfecto ou bomber, cuir vinyle ou imitation canapé Chesterfield, puis son dessin. Des symboles, des paysages ou des instants aux couleurs primaires vives, découpés dans du cuir pour être appliqués comme des collages. Un soleil, un éclair, une montagne. Un cactus, un nuage, une route, un feu d’artifice. Chaque veste est un tableau, une œuvre d’art.
Il n’aime pas l’expression, mais Pierre est un savant fou. Celui qui habille désormais -M- (son costume de scène actuel, c’est lui), Lana Del Rey, Kid Cudi et La Femme ne tient pas en place. De son atelier sous les toits, il expérimente, il crée, il dessine, il assemble, il coud, et passe son temps à chercher des nouveaux supports pour repousser les limites, comme pour canaliser sa créativité. Après avoir imaginé des bagues apposées de ses dessins, il crée des tableaux en cuir avant de se lancer dans la création de tapis. Et s’il venait à s’ennuyer, il lui reste son groupe de musique, Poudre Noire, avec lequel il chante le soleil du Sud-Ouest. Un touche-à-tout, on vous dit. • S.S.
www.pierre-rioufol.com office@pierre-rioufol.com
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LA BONNE ÉTOILE
Zoé Stène Photos Naïs Bessaih
Texte
Germain Louvet, en apesanteur C’est lors d’une lumineuse matinée à l’atmosphère printanière que nous avons rencontré l’un des corps célestes de l’Opéra Garnier. Germain Louvet a 25 ans et a déjà tout d’un grand. Les planètes du jeune passionné semblent s’être alignées pour lui faire don d’une profondeur et d’une maturité étonnantes. Magnétique et terre-à-terre, le danseur étoile nous a ouvert les portes de son univers. Ton parcours de danseur est incroyable, il paraît que tu as commencé la danse à l’âge de 4 ans ? Oui ! J’étais hyperactif et j’adorais la musique, j’y ai toujours été très sensible. Lorsqu’on m’a demandé ce que je voulais faire comme activité, j’ai naturellement répondu la danse. Ça a été un vrai défouloir, qui plaisait aussi à mes parents, je me dépensais enfin ailleurs qu’à la maison. À quel moment t’es-tu décidé à consacrer ta vie à la danse ? Lorsque j’ai intégré l’école de danse de l’Opéra à 12 ans. J’y ai découvert ce qu’était le plaisir
du spectacle ; jusque-là je faisais de la danse juste pour le plaisir de bouger en musique, puis j’ai adoré l’idée de pouvoir le partager. Qu’est ce que tu aimes le plus dans la danse ? J’aime l’idée de collectif, de préparer et de partager ensemble un instant sur scène. Au-delà de ça, j’éprouve une liberté et une plénitude énormes à pouvoir m’exprimer autrement que par le langage. Mon corps parle, ça va chercher ailleurs que dans l’intellect, dans des émotions très primaires, et ça me permet de découvrir beaucoup de moi. C’est aussi l’occasion de mettre le nez dans ses doutes et ses problèmes, c’est comme une thérapie quotidienne. Reprendre son corps à zéro, des doigts de pied jusqu’aux oreilles, c’est une manière, chaque matin, de faire le point. Te considères-tu comme un athlète ou un artiste ? Un artiste. Bien sûr, il y a un côté sportif et athlétique très important, je dirais même que dessiner ses muscles et faire travailler son
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GERMAIN LOUVET
“On est un peu comme sous drogue, on vit tout ce qui arrive avec beaucoup plus d’intensité, parce que les émotions sont décuplées” corps pour avoir une technique impeccable, c’est 95 % de notre activité, néanmoins ce n’est pas l’essentiel. Ça fait donc 21 ans que tu danses, tu as encore le trac avant de monter sur scène ? Le trac est un animal sauvage qu’on passe notre vie à essayer d’apprivoiser en vain. D’années en années, on connaît mieux notre trac, donc on arrive plus facilement à le gérer, mais paradoxalement l’expérience l’amplifie. Avec une telle exigence, tu as réussi à avoir une adolescence normale malgré tout ? J’ai bu, fumé et fait la fête comme les autres ados. Mais la danse m’imposait une certaine hygiène de vie, éviter les grosses sorties, la drogue et toutes ces choses qui affectent la performance. On a testé nos limites autrement : par le dépassement de soi. En 2016, tu performes dans Le Lac des Cygnes, le rideau se baisse et on te rappelle sur scène pour te nommer danseur étoile, le titre
suprême accordé aux artistes de la danse dans la hiérarchie du Ballet de l’Opéra de Paris. Quel moment ! Qu’est-ce que ça t’a fait ? Évidemment plaisir ! Mais le lendemain de ma nomination, lorsque je suis allé en cours et que j’ai commencé à faire ma barre, je me suis dit que je ne dansais pas mieux que la veille, c’était très bizarre comme sensation. Les six premiers mois, on est en représentation médiatique, mais intérieurement on ne se sent pas tellement à la hauteur. Je me suis finalement senti étoile bien après avoir été nommé. Qu’est-ce que ça a changé en toi ? Être étoile pour le restant de ma vie, sans pouvoir être rétrogradé, m’a donné la liberté interieure d’être qui je suis sans me poser de question, et d’aborder mes rôles avec plus de sérénité et d’authenticité. Je sens qu’aujourd’hui, c’est à moi de parler, je ne me sens plus jugé. Qu’est-ce que ça change sur scène ? Il y a ce poids, cette responsabilité de convoquer les gens pour voir quelque chose de beau et de se rendre compte que c’est par nous que ça passe. Une danseuse étoile russe, avec qui j’ai eu la chance de danser l’année dernière, me disait : « les gens s’attendent à un tel bouleversement quand je danse que je suis totalement flippée à chaque fois que je mets un pied sur scène parce que je me dis que je dois leur offrir ce bouleversement ». Qu’est-ce que tu ressens quand tu danses ? Ça depend de la situation, mais on est un peu comme sous drogue, dans le sens où on vit tout ce qui arrive avec beaucoup plus d’intensité, parce que les émotions sont décuplées. Parfois, c’est dur à maîtriser. Il faut
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beaucoup répéter pour que ton corps imprime parfaitement les reflexes physiques et que tu puisses te laisser aller dans l’interprétation. Outre la danse, il y a dans le ballet une part d’interprétation. Elle est importante pour toi ? C’est la partie que je préfère le plus. D’autant plus que ce n’est pas seulement de l’acting, en tant que danseur on a cette faculté à jouer avec notre corps et l’utiliser comme outil d’interprétation, en plus du visage et des expressions. Je trouve ça passionnant. La carrière d’un danseur étoile s’arrête à 42 ans, quel est ton projet d’après-carrière ? J’ai encore 17 ans pour y penser (rires) ! Je n’ai pas défini ce que je voulais faire, je pense que j’ai encore beaucoup à découvrir de moi, mais je sais que l’art est un domaine qui ne me lassera jamais. Ce qui m’intéresse,
c’est l’échange et la pluridisciplinarité, alors pourquoi pas m’essayer à la chorégraphie, la mise en scène et collaborer avec des artistes qui m’inspirent. Pour la plupart des gens, la danse est rude, compétitive et d’une exigence extrême, pour toi c’est… ? Une troupe avec laquelle je me marre et je partage. On est tout le temps en mouvement, avec de la musique, dans des costumes, on raconte des histoires et puis on est applaudis tous les soirs. C’est magique. Quels sont tes rêves et tes objectifs à présent ? Travailler avec des gens incroyables jusqu’à ce que mon corps me lâche.
León & Lightfoot / Van Manen au Palais Garnier jusqu’au 23 mai
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LA BONNE ENQUÊTE
Zoé Stène
Texte
L’école nous prépare-t-elle à un monde meilleur ? L’école fait partie de ces trucs impossibles à contourner, un peu comme les chagrins d’amour, la mort de son premier animal de compagnie ou les cours de natation où l’on se retrouvait en maillot devant tout le monde. Ce passage obligé d’au moins 12 longues années est synonyme d’une merveilleuse expérience pour les uns et d’un gouffre terrible pour les autres. Mais à quoi nous prépare-t-elle ? À la sortie, nous connaissons-nous davantage ? Sommesnous des citoyens modèles, bienveillants et bien dans nos bottes, avons-nous été encouragés à devenir les acteurs d’un monde meilleur ou sommes-nous simplement formatés à survivre à l’atrocité du système dans sa globalité ? « On peut servir un million de couverts par jour mais tout le monde mange la même chose », analyse Idriss Aberkane, docteur en neurosciences cognitives, conférencier et essayiste français. Pour lui, l’enseignement
actuel peut être comparé à un fast-food : « L’école est une belle réussite dans son accessibilité, le problème c’est qu’elle est ergonomiquement très faible parce qu’elle est la continuité d’un ancien système basé sur la conformité et qui n’a pas su évoluer. En effet, l’école avait uniquement pour but de préparer l’enfant à être un parfait exécuteur d’ordres, cela permettait de former de la main d’œuvre en temps de paix et de bons petits soldats en temps de guerre ». Résultat, tout le monde apprend la même chose de la même manière, sans considération des différents rythmes, personnalités et affinités. Pour Ramïn Farhangi, fondateur de l’École Dynamique, la solution semble résider dans l’existence d’une diversité d’approches afin d’épanouir le potentiel d’une large diversité d’individus. La raison de cette incapacité à réformer l’école ? Son caractère bureaucratique. C’est-à-dire qu’il existe un large fossé entre la personne qui prend
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“L’école est la continuité d’un ancien système basé sur la conformité et qui n’a pas su évoluer.” les décisions et celle qui en subit les conséquences. La bureaucratie ne subissant pas les conséquences de ce qu’elle fait, n’apprend pas de ses échecs ni de ses erreurs. Pas étonnant que cela donne une société malade, du chacun pour soi, sans collaboration, peuplée majoritairement d’adultes malheureux et en manque cruel d’imagination. Pour que le monde change positivement, l’école devrait s’adapter aux enjeux du XXIe siècle – la
globalisation, le numérique et la paix – en visant la coopération, l’adaptabilité et l’épanouissement. « Malheureusement, ces trois critères ne se mesurent pas, or l’école adore mesurer, elle se base d’ailleurs uniquement sur les notes pour évaluer et définir si une personne est conforme à une attente donnée. Pour fonctionner, l’école devrait plutôt s’atteler à corriger, car pour apprendre correctement il faut être corrigé souvent. » Mais confondre note et correction a des conséquences immédiates sur la psychologie de l’élève et sur l’estime de soi : « À l’avenir, l’enfant évitera les corrections en se planquant au fond de la classe, par peur, parce que le cerveau aura enregistré que s’il se trompait, il allait s’en prendre une. Pourtant, il devrait adorer être corrigé parce que par essence, l’humain se plait à recevoir les conséquences de ses actes. La clé du succès serait donc de faire en sorte que l’enfant soit gourmand de correction ». Au regard de ces considérations, peut-être est-il temps de remettre l’humain, l’esprit
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LA BONNE ENQUÊTE
“Peut-être est-il temps de remettre l’humain, l’esprit critique, la confiance et la bienveillance au centre de l’éducation ?” critique, la confiance et la bienveillance au centre de l’éducation ? C’est en tout cas l’objectif de structures alternatives qui foisonnent partout dans le monde, parmi lesquelles certaines ont déjà fait leurs preuves. Elles proposent une autre manière d’aller à l’école, une autre façon d’apprendre, et ont pour objectif principal de permettre à l’enfant de se connaître davantage pour ouvrir le champ des possibles et trouver sa voie dans la vie, voire un sens à l’existence. Au cœur du 19e, l’École Démocratique de Paris s’inspire de la philosophie de la Sudbury Valley School, une école fondée en 1969 aux États-Unis qui se base sur l’aptitude de chacun à développer son propre potentiel dans un cadre libéré de tout objectif pédagogique. France-Elsa Boccard, ancienne ingénieure et professeure de mathématiques, aujourd’hui co-fondatrice de l’École Démocratique, nous accueille en chaussettes et propose une visite de l’école. L’on découvre un lieu de vie constitué de différents espaces appelés salle de jeu, salle créative, salle polyvalente ou encore salle de chuchotement, tous dénués de bancs alignés.
Autre particularité, il n’y a aucun programme imposé. Les enfants, de 4 à 18 ans, font des propositions informelles sur ce qu’ils souhaitent faire au jour le jour : « Cela crée plein d’interactions entre les membres et, de facto, un apprentissage. Les enfants prennent des initiatives et font les choses parce qu’ils sont motivés, et non pour obéir à un ordre ». Et lorsqu’on lui demande comment les enfants apprennent à lire, à écrire ou à compter, France-Elsa nous répond : « de manière informelle, comme ils ont appris à marcher ou parler. Les enfants apprennent soit par besoin soit par envie. Au fur et à mesure de leur évolution, ils ont des questions auxquelles on répond sans intention pédagogique car
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nous ne travaillons pas en termes de résultats. Notre souhait, c’est qu’ici, les enfants aient un cadre qui les rende heureux de vivre et de venir à l’école. Cette école est un super espace pour permettre aux enfants de découvrir qui ils sont et ce qu’ils aiment faire. Elle apporte autonomie, responsabilité et confiance en soi, éléments indispensables pour s’épanouir à son rythme et s’approprier son destin. ». Selon Idriss Aberkane, notre réticence à ce type d’enseignement s’expliquerait en grande partie par nos différents conditionnements. D’une part, la croyance qu’il faut souffrir pour être productif et que la souffrance est indissociable du mérite, et d’autre part, la pensée qui découle du syndrome de l’esclave,
qui ne rêve pas d’être libre mais d’avoir son propre esclave : parce qu’il a souffert de l’école, l’adulte ne voit pas pourquoi ses enfants ne passeraient pas également par là. Comme le disait A. Schopenhauer, avant d’être considérée comme évidente, toute idée révolutionnaire aura d’abord été ridiculisée puis fortement critiquée. Faisons donc confiance à la pensée hugolienne que “rien n’est plus puissant qu’une idée dont le temps est venu”...
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LE BON SHOPPING
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Plateau en bouleau “Zambezi Sarcelle” - Cœur Grenadine - 35 € Bouteille isotherme “Tropical” - Lili Nappy - 29 € Boucles d’oreilles “Hévéa” - Chichi Castelnango - 35 € Enceinte “Megaboom 3” - Ultime Ears - 199 € Montre “Ashbayang” - Swatch - 70 € Kokedama “Monstrera Deliciosa” - Ikebanart - 61 € Coussin en coton “Palwan” - Maison du Monde - 22,99 € Robe boutonnée vintage “Eye of the tiger” - Soi Paris - 145 € Lampe de paume en laiton - HK Living - 390 € Chemise “Big hakuna” - Nikben - 135 € Tote Bag Le Bonbon - lionel@lebonbon.fr - 10 €
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Photos : Eleanor Jenkins Illustrations : Victoria Ivaldy
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
LION
C’est pas grave si vous n’aimez pas sortir hein, arrêtez de trouver des fausses histoires que vous racontez à vos collègues chaque lundi, parce qu’on sait très bien que votre passion numéro 1, c’est de passer votre week-end sur Netflix, et de chiller en commandant Uber Eats. Et avec tous ces placements de produits, dites-vous que je ne suis même pas rémunéré ! Prenez un peu de soleil quand même.
Sur Paris 9, vends canapé convertible de type clic-clac, peu servi, couleur saumon. Vendu avec deux coussins et une housse de protection. À venir chercher sur place, possibilité de négocier le prix dans la limite du raisonnable. Pas sérieux s’abstenir, me contacter uniquement par mail pour le récupérer ou photos complémentaires. Prix : 100 €. Vous inquiétez pas pour les astres, ça va bien ce mois-ci.
Vous connaissez la fable du Lion et le Rat ? Je le savais. Alors en gros ça vous dit que malgré votre force, il faut rester humble et comprendre que même des gens qui paraissent plus faibles peuvent bien vous aider. Alors allez-y, soyez les meilleurs et SURTOUT ne chassez pas la souris qui vous accompagne (c’est une métaphore) pour qu’un jour vous atteigniez votre rêve : gagner The Voice !
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Ça serait pas votre anniversaire vous ? Mais bien sûr que si ! Alors ça vous fait quoi de choper un an de plus, de devenir de plus en plus serein, de vous assagir même ? Vous vous rapprochez de l’état absolu de béatitude, et c’est ce qui vous rapproche de l’être humain parfait, mi-Bouddha/ mi-Gandhi. Non je n’ai aucune idée de ce que je raconte, mais c’est parce que je n’ai prévu aucun cadeau.
Alors que le mois de mai démarre, vous êtes pris d’un profond malaise devant votre miroir : eh oui, Cosmopolitan vous a prévenu, le summer body c’est essentiel ! Soudain c’est la panique, vous hurlez, vous pleurez, le tout en tentant d’enchaîner des pompes claquées (ce qui est plutôt comique à regarder) pour tout à coup vous rappeler que vous n’en avez rien à faire, et c’est ça qui fait votre force. C’est beau.
La vie est trop courte, alors on se fait plaisir, on fait plaisir, et on est heureux ! Ayez des relations, avec qui vous voulez, quand vous voulez dans le cadre évident du consentement mutuel, et roulez jeunesse ! Que vous êtes beaux en plein sport de chambre, suants et un peu essoufflés… Si seulement vous pouviez juste éviter de hurler comme un loup face à la pleine lune le tout à 2h du mat’...
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Illustration @mink.lgl
Mai 2019
bill@lebonbon.fr
Texte
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Alors les canards, on croque la vie à pleines dents ? Vous êtes tellement beaux comme ça, à profiter de la vie, à savourer chaque instant et à répandre votre bonne humeur partout où vous passez. Mais bon, évitez d’en faire trop parce que vous pouvez énerver des gens. Des gens qui haïssent le bonheur. Je vais mal ok ?! Mon père m’a jamais dit « je t’aime » et oui, c’est vous qui allez gérer ma psychanalyse ce mois-ci.
Petit tuto home staging, vous êtes partants ? De toute façon, c’est une question rhétorique alors votre avis hein… Donc ce mois-ci, c’est la verdure qui est à l’honneur ! Je veux vous voir foncer dans le Jardiland le plus proche de chez vous et achetez-moi les fleurs, plantes, cactus et autres pots de vos rêves car vous allez embellir votre appart’, à défaut de parvenir à embellir votre vie sentimentale !
C’est bon. C’est aujourd’hui. Plus le temps de tergiverser, ça fait trop longtemps que ça dure. Alors oui vous entendez les critiques, vous voyez les regards qui se posent sur vous… Mais il est temps d’y mettre un terme ! Mettre un terme à quoi, me demandez-vous le regard pétillant ? Mais j’en sais rien moi, grandissez un peu ; vous avez eu un discours motivant, maintenant c’est à vous d’en faire quelque chose !
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Chose promise, chose due, c’est vous les grandes stars de ce mois-ci ! Alors qu’est ce que je peux vous souhaiter ? La fortune ? Ça arrive. La gloire ? Vous l’avez déjà ! Le bonheur illimité ? Sans aucun doute, vous êtes sur le chemin pour y accéder ! La fin du patriarcat, de la société de consommation, de la domination d’une élite ? Alors là vous m’en demandez vraiment trop, je ne sais pas ce qu’il vous prend.
C’est pas beau d’être jaloux et possessif. Je sais que c’est quelque chose qu’on répète souvent mais ça fait du mal à tout le monde. Alors lâchez du lest, restez zen, sortez un peu et rendez-vous compte d’à quel point le monde est vaste ! Soyez libérés ! Et évitez d’aller lire vos horoscopes ailleurs parce que je le saurai et je vais vraiment pas être content. Je vous suis, je sais qui vous êtes et je connais votre adresse.
Comment ça va depuis le mois dernier ? C’est un suivi permanent ici vous savez ; dès que je commence à vous dire que vous allez être les meilleurs, c’est que j’aimerais bien que ce soit le cas ! Et puis bon, si malheureusement c’est pas le cas, je suis mal moi, on ne me prend plus au sérieux, on me tourne en dérision et après je perds mon job ! Alors loin d’être une prédiction, c’est une volonté ; vous allez encore vivre un mois glorieux !
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Joyeux anniversaire LM, Frenchy, Penny, Laulau, Gomar, Boubou & Pené <3 Plein d’amour. JDM
“En ma i, fais ce qu’il te plaît” Et comm ent ! Zoé
Projet photo ! Je cherche des femmes qui se laissent pousser les poils. Si intéressée pour poser devant l’objectif : nais.b@lebonbon.fr
et les Hé les gars z de te filles, arrê é ! Zo o ch pé tous
es La fête d n u Bonbo 10 ans d e, approch vous, ça préparezuge ! va être h #raveon d e #excit
Mon Ben, on pense tous très fort à toi. On t’aime !
Welcome on board Margot et Mika ! Que le Bonbon soit avec vous !
Belle black bien gaulé e che rche homm e end urant pour n uit de folie 06 07 10 #send 83 58 nudes
Joyeux anniversaire papa et maman ! Bisous, je vous aime. Sarah
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