Le Bonbon - Paris 9/18 - Novembre 2018

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

PARIS 9/18

Novembre 2018 - n° 103 - www.lebonbon.fr


Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Thanh Ingle-lai


EDITO

Confiseur

Jacques de la Chaise

Directeur Associé

Antoine Viger

Rédacteurs en Chef

Eva Yoro Coline de Silans Zoé Stène Sabyl Ghoussoub Rachel Thomas Sarah Sirel

Coordinatrice

Coralie Bariot

Graphistes

Juliette Creiser Morgane Guiomar

Secrétaire de Rédaction

Louis Haeffner

Rédacteurs

Manon Merrien-Joly Marie -Carline Chardonnet Juliette Darmon Inès Agblo

Social Media Manager

Gaëtan Gabriele

Photographe

Naïs Bessaih

Directeur Commercial

Benjamin Alazard

Directeurs de Clientèle

Malik Simon Caroline Deshayes Fallon Hassaïni

Planner Stratégique

Natacha Colard Marianne Mosad Alvarez

Chef de Projets

Marie Lloret Marion Mairat Juliette Bise Olivia Bederede

Concepteur Rédacteur

Timothée Malbrunot

Chefs de Publicité

Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Christopher Holubenny

Chef de Projets Digital

Dulien Serriere Florian Yebga

Développeur

Maxime Laigre

Vidéo

William Baudouin Sidonie Seigneurie

Culture et Partenariats

Fanny Lebizay Antoine Kodio Nathalie Tric

Contact

Elle a toujours existé trop fort. Depuis qu’elle est petite, on lui dit qu’elle rit trop fort, parle trop fort, qu’elle est trop brusque, pas assez douce. Ado, elle dissimule son trop-plein d’existence dans des fringues trop grandes pour elle, s’empêche de prendre la parole en soirée, de peur d’éclater d’un rire tonitruant. Plus tard, on lui explique gentiment que si elle enchaîne les échecs amoureux, c’est parce qu’elle fait peur aux hommes. On voudrait faire d’elle une petite chose délicate, sensible, comme la plupart de ses amies. Mais elle refuse de se laisser enfermer dans cette image qui ne lui correspond pas. Un jour, un ami d’amis l’ajoute sur Facebook et commence à lui parler : il l’a remarquée en soirée il y a quelques temps, mais n’a pas osé l’aborder. De lui, on a toujours dit qu’il était trop sensible, trop gentil, pas assez viril. Qu’il n’impressionnait pas assez les filles. On aurait voulu faire de lui un homme, un vrai. Ils commencent à discuter. De fil en aiguille, ils en viennent à se fréquenter, réalisent que les faiblesses de l’un font écho aux forces de l’autre. Une nuit, ivres tous les deux, les mots sortent et il lui avoue qu’il l’aime. Suspicieuse, et aussi un peu effrayée de tout gâcher, elle lui demande pourquoi elle. Il réfléchit quelques instants, et lui murmure : « parce que tu ris trop fort ».

Coline

SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34

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NOVEMBRE 2018

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BON BURGER

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BON BISTRO

Tous accros à King Marcel Lorette et les garçons, notre nouveau QG

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BONNE ÉTOILE

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BON EN ARRIÈRE

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BON FILM

5 bonnes raisons d’aller voir Amanda

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BONNE ENQUÊTE

Peut-on vraiment être antisystème ?

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BON SHOPPING

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BONNE ASSO

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BONS SNAPSHOTS

Le meilleur pâtissier du monde est une femme La place du Tertre

Jour de folie La solidarité en haut des escaliers Par Naïs Bessaih

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18 20 E BR ES M AG E V IM O N ES 1 E D –1 M BR 10 RU E LI FO TRÉ EN


BON TIMING On célèbre la musique au Hasard Ludique Le Hasard Ludique célèbre l’ère d’une création musicale qui brouille les pistes et ose les fusions à travers concerts, DJ sets et projections. Vive le chaâbi électronique, le cumbia digitale, l’afro-punk, l’afro-house, le blues berbère… La créativité n’a plus de limite. Mention spéciale pour les soirées Turfu + Quinzequinze + Tonnerre (10/11), Imarhan (21-22/11), et GQOM Night (1/12). Nyokobop 2018 128, avenue de Saint-Ouen – 18e Jusqu’au 15 décembre On visite des ateliers d’artistes Depuis 1995, l’association Anvers Aux Abbesses ouvre chaque année les portes des ateliers de 83 peintres, sculpteurs, mosaïstes, céramistes, plasticiens et photographes. Au cœur des 9e et 18e, une dizaine d’artistes exposeront dans différents ateliers. L’occasion de découvrir leur travail mais aussi de comprendre leurs techniques et leurs sources d’inspiration. Portes Ouvertes d’Anvers Aux Abbesses Point d’accueil à l’Atelier, 26 rue du Delta Vendredi 16 novembre de 18h à 21h Les 17 et 18 novembre de 11h à 20h L’Amour Sans Filtre par Meetic Parce que l’amour Instagram n’est qu’une représentation parmi tant d’autres et que chaque histoire est différente, Meetic met en lumière la beauté qui se cache dans la réalité des vrais couples. Loin des clichés et des images retouchées, l’exposition prendra vie à travers une galerie de portraits authentiques. Une expérience inédite en collaboration avec la street-artiste britannique Lakwena qui créera pour l’occasion une œuvre pop, colorée et captivante. Grand Showroom des Arts & Métiers Entrée libre, du 23 au 25 novembre

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LE BON BURGER

Tous accros à King Marcel

Marcel a réussi une prouesse : allier le meilleur du fast-food anglo-saxon et la crème de la crème de la cuisine française. Une recette imparable qui fait craquer les plus grands experts en burgerologie. Il faut dire que ses burgers ne sont semblables à aucun autre. Ici, pas de pain industriel, de viande non identifiée et de sauces en sachets. Les meilleurs fournisseurs locaux (primeur, boulanger, fromager) travaillent avec lui pour nous offrir la perfection. Un artisan-boulanger nous fait grâce chaque matin de ses buns frais et moelleux, façonnés à la main. Fini la mini-tranche de cheddar orange, ici on célèbre les fromages AOP et IGP de La Mère Richard (rendue célèbre par son Saint-Marcellin) : Saint-Nectaire, Morbier, Fourme d’Ambert, Brillât-Savarin, Cantal… À la carte, six burgers fixes viennent combler tous les goûts. Le Cerdan ravira les fans

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Communiqué

de raclette, le Jackson ceux de bacon, le Michelin les friands de Saint-Nectaire, le Pagnol les amoureux de poulet, le Duchamp les inconditionnels de l’emmental… Nous, on s’est laissé tenter par le Marcel du Marché, avec des produits de saison et selon les envies du chef. Une recette en phase de test à base de pulled pork avec poivrons croquants, oignons rouges et cheddar affiné, le tout dans un pain moelleux à souhait et rehaussé d’une sauce barbecue. Un RÉ-GAL. Les frites, ni trop grosses, ni trop petites, se dégustent croustillantes, trempées dans une sauce maison. Ou deux. Mention spéciale pour la béarnaise, twistée d’oignons rouges. Les (encore) plus gourmands pourront se régaler avec un supplément cheddar des plus coulants. Vinophiles, vous ne serez pas en reste, puisque toutes ces réjouissances s’arrosent de bonnes bouteilles soigneusement sélectionnées en région !

“Fini la minitranche de cheddar orange, ici on célèbre les fromages AOP et IGP de La Mère Richard” Gros bonus pour les plus hyperactifs : on ressort léger comme une plume, prêt à continuer la journée. Merci King Marcel ! • R.T.

King Marcel Paris 13, rue La Fayette – 9e Ouvert du lundi au dimanche, en continu Tél. : 01 40 35 86 44 Burgers : 8,50€ en classique / 11,50€ en king kingmarcel.fr

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Cette étincelle dans le regard Un parfum envoûtant, du papier peint fleuri, le dernier Vogue accroché au mur, une playlist branchée en fond sonore et un canapé dans lequel s’effondrer en mangeant des chocolats. Nous ne sommes pas chez nous mais bien chez My Little Optic, l’opticien pour jeunes et branchés. Bousculés, les codes de l’opticien aseptisé au silence monacal. Megan et Shana, 23 et 26 ans, nous offrent le café et les mignardises sur fond de musique pop. Les deux sœurs, inséparables depuis l’enfance, se sont suivies jusque dans leur métier d’opticiennelunetière. Voilà trois ans qu’elles ont ouvert une boutique à leur image : chaleureuse, accueillante et acidulée. Parce qu’elles sont à la pointe du style, les sœurs ne sélectionnent que des lunettes de créateurs qu’elles font importer de Rome, Berlin,

Londres ou New-York, à des prix accessibles. « Pour être sûre qu’elles valent le coup, je les porte moi-même avant. Et si elles me plaisent, là je les vends », confie Megan. Entre des créateurs comme les Barcelonais Kaleos ou la Berlinoise Carolina Lemke se cache aussi, sur les présentoirs argentés, la délicate marque My Little Optic créée par les deux jeunes entrepreneuses. Avec un réassort régulier et des modèles qui changent à chaque saison, impossible de se lasser. D’ailleurs, tous les clients sont des habitués, qui parfois passent simplement discuter sur le canapé. « On connaît la vie de tout le quartier, on adore discuter avec tout le monde ! », chantent en chœur Megan et Shana, les yeux pétillants, avant de nous parler de leurs dernières découvertes musicales ou du dernier restaurant à la mode. Trouver lunettes à son nez n’a jamais été aussi simple. • S.S.

My Little Optic 37, rue Saint-Lazare – 9e Du lundi au samedi de 11h à 19h

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Communiqué

LA BONNE BOUTIQUE


LE BON BISTROT

Lorette et les garçons, notre nouveau QG de quartier Au cœur du quartier branché de NotreDame de Lorette, deux charmants garçons ont décidé de créer le repaire qu’il manquait au quartier. Les copains ont eu envie d’ouvrir un bistro typiquement parisien où l’on se sent bien. Un lieu où l’on retrouverait le goût des casseroles de mamie. Pari réussi pour les deux amis ! La devanture est soignée et la petite terrasse bien exposée. À l’intérieur, des carreaux de ciment aux couleurs ocre, rouge et blanc, font ressortir les tables joliment dressées et leurs banquettes en cuir patiné. Pierre et Vincent, à peine 28 ans, nous accueillent chaleureusement.

Pierre baigne dedans depuis qu’il a 15 ans. Avec un papa dans la restauration, pas étonnant que cela soit devenu une passion. Mais ce qu’il aime par-dessus tout, « c’est le contact avec les gens, la relation avec le client ». Vincent, lui, est un amoureux du vin. Nous aussi, ça tombe bien ! Exit les cantines conceptualisées du quartier, ici c’est un back to basics avec des produits de qualité. Une carte de saison travaillée par le chef Alexandre Boyenval et son second. Tous les deux se sont rencontrés dans leur ancienne maison, et depuis, ils ne se sont plus quittés. Leur complicité se ressent jusque dans les plats ! Leur best-seller ? Le « fameux » bœuf bourguignon. Accompagné d’un verre de Pessac, c’est un petit bonheur ! « Ici, on a envie de rendre les gens heureux, bien les accueillir et leur faire plaisir. » Beau programme non ? Merci les garçons ! • Z.S.

Lorette et les garçons 9, rue Saint-Lazare – 9e Tél. : 01 42 06 94 98 Du mardi au samedi, midi et soir

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LA BONNE ÉTOILE

Zoé Stene Photos David Ken & Naïs Bessaih

Texte

Le meilleur pâtissier du monde est une femme !

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La cheffe Christelle Brua est la première femme à recevoir le prix Valrhona du meilleur pâtissier de restaurant du monde, un coq en or décerné par Les Grandes Tables du Monde. L’occasion était belle de rencontrer cette autodidacte de génie dans son labo niché dans les cuisines du Pré Catelan, le resto parisien aux 3 étoiles Michelin. Extrait d’une conversation canapé avec une Parisienne inspirante et passionnée. Bonjour Christelle. Tout d’abord, félicitations ! Alors, ça fait quoi d’être sacrée meilleur pâtissier du monde ? C’est une très belle récompense et une belle reconnaissance pour l’équipe, pour le travail qu’on fait avec le chef Frédéric Anton au quotidien. Et puis, mes parents et mon fils sont très fiers. Vous avez un parcours assez atypique, puisqu’à la base vous n’aviez pas étudié la pâtisserie. Quand on fait des études de cuisine, on nous apprend toujours les bases de la pâtisserie ; la pâte à chou, la pâte feuilletée et les crèmes pâtissières, mais je ne pouvais plus faire un CAP pâtisserie parce que j’avais plus de 25 ans, du coup j’ai appris autrement. Étant donné que je n’ai pas de diplôme en pâtisserie, pour les cuisiniers je suis une pâtissière et pour les pâtissiers, une cuisinière. La rumeur dit que vous avez appris en espionnant la brigade pâtissière de l’Arnsbourg, votre première maison ? (Rire) Quand je suis arrivée à l’Arnsbourg, entreprise familiale et étoilée, c’était la maman du chef qui était responsable de la pâtisserie. Moi je me levais toujours un peu plus tôt le matin pour observer ce qu’elle

faisait. Il y avait encore les anciennes turbines à glace, ça me fascinait. Et comme j’étais toujours fourrée en pâtisserie, on m’a dit d’y rester et c’était génial. Sa maman m’a transmis son savoir-faire pendant plusieurs mois. Comment se fait-on une place en tant que femme dans le monde masculin de la gastronomie ? Je n’ai pas cherché à faire ma place, je l’ai faite, c’est tout. Je n’ai pas fait attention à ce qu’il y avait autour. Je suis partie du principe que je travaillais pour un chef et qu’il fallait que je m’investisse pour lui et la maison. C’est tout. Si tu commences à t’inquiéter de ce qui peut se dire, tu n’avances pas. Même encore maintenant, les critiques sont le dernier de mes soucis. La fameuse pomme soufflée est votre plat signature, comment l’avez-vous imaginée et créée ? On souhaitait développer un dessert rond donc on est parti sur la pomme qu’il y avait sur les fêtes foraines et on a décidé de la revisiter en créant ce dessert en sucre soufflé. On obtient cette forme ronde en utilisant une pompe à sucre. On a construit quelque chose pour percer la bulle, puis on a travaillé l’intérieur sur le thème de l’enfance. Une mousse au cidre, des brisures de pâte, du riz soufflé caramélisé saupoudré de sucre pétillant, une glace au carambar et une petite mousse à la vanille avec une brunoise de pomme. Rien que ça ! Et qu’est-ce qui inspire tant de créativité ? Ce que j’aimerais manger, ce qui me plaît et parfois même, ce que mange mon fils.

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CHRISTELLE BRUA D’ailleurs, la cuisine est un métier très prenant, surtout à votre niveau. Comment on deale avec son rôle de mère ? On m’avait dit : dès que tu feras un enfant tu n’auras plus le temps pour ce métier. Je leur ai montré que ça n’est qu’une question d’organisation ! J’ai adapté mon mode de vie à mon équipe. Plus personne ne travaille toute la journée, il y a brigade du matin et brigade du soir. Tout le monde est content. Et puis j’ai un bon entourage, mes amis, mes parents et une excellente baby-sitter.

“Si on me demande ce que je fais comme métier je réponds simplement que je fais des gâteaux” Votre philosophie de vie ? Rester positive en toute circonstance. Et je ne m’occupe pas de ce que pensent les autres. Quels sont les défauts qui font vos qualités ? On dit de moi que je suis trop humble. C’est vrai que je n’aime pas beaucoup parler de moi. Mes amis sont obligés de me poser beaucoup de questions pour que j’y réponde. Je parle très peu de mon travail. D’ailleurs, si on me demande ce que je fais comme métier je réponds simplement que je fais des gâteaux. Il y a aussi que je mets des chaussettes dépareillées. Je peux arriver avec une chaussette à moi et une chaussette de

mon fils. Ça fait beaucoup rire mon équipe. Je ne me prends pas au sérieux. Jamais. Qu’elle est votre gourmandise préférée ? Le café liégeois ! C’est la vie. C’est la première chose que je regarde quand je vais dans un restaurant, je pose même la question au serveur pour savoir si c’est possible d’en avoir un. Il faut une bonne chantilly, une glace aux pépites de café et un bon sirop de café ! Un dessert qui vous procure une émotion particulière ? Je suis fan du baba au rhum de Cyril Lignac. Mais fan de chez fan ! Vos trois cantines parisiennes préférées ? L’Avant Comptoir du Marché chez Yves Camdeborde, L’Ami Jean chez Stéphane Jégot et La Cantine du Troquet chez Christian Etchebest. De la cuisine simple, bonne, avec de bons produits et puis tous les trois, je les adore ! Ouvrir une pâtisserie à votre nom est dans vos projets ? J’aimerais bien. J’ai toujours connu mes parents avec une affaire donc je ne mets pas cette idée de côté. Mais ça ne serait pas une pâtisserie comme on peut déjà en voir, je souhaiterais créer un concept original. Réservée mais fonceuse, Christelle Brua se définit comme créatrice d’émotions. Et elle a bien raison ! On a goûté sa fameuse pomme soufflée et on a totalement craqué ; un voyage au pays de l’enfance, auquel il nous arrive encore de rêver…

Le Pré Catelan, Route de Suresnes, 16e

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LE BON BAR A VIN

Des tapas et du bon vin

® Communiqué

Notre nouveau bar à vin préféré vient de s’installer rue de Rochechouart. L’occasion de se retrouver autour d’une table en chêne massif pour déguster du vin nature ou biodynamique dans une ambiance lumineuse. Au cœur du 9e se cache une petite pépite, un ancien bazar rénové à ne surtout pas manquer. Le Chai Parisien, ouvert en septembre, bouscule les codes. Ici, l’ambiance est épurée, on respire, on s’entend discuter. La vinothèque, fabriquée sur-mesure par un ébéniste, est pleine de bouteilles jusqu’au plafond. Au fond de la pièce, le chai, où le vin est élevé, renferme des cuves débordantes de vin biologique dans lesquelles on vient se servir. Et sur les murs blancs, des prénoms : ceux des contributeurs ayant aidé à ouvrir le bar.

On doit cette douce ambiance viticole à Camille et Benjamin, deux grands passionnés de vin. Ici, on propose quelques 250 références rigoureusement choisies par les deux amis. Craquage assuré pour le petit Sauvignon, notre préféré. Les deux amis se sont entourés de la jeune cheffe Elena pour créer la carte des tapas à partir de produits frais, de qualité et en provenance directe des producteurs. Charcuterie de l’Aveyron, fromages de chez Frescolet, petit croque-monsieur truffé, burrata d’Italie… Les amateurs de yoga se raviront également des cours du samedi après-midi suivis d’une dégustation de vin au cœur des caves voûtées en pierre, privatisables le reste du temps, pour voyager tout droit dans les caves viticoles de Champagne ! On attend avec impatience les cours d’œnologie à venir début 2019. Bref, l’esprit de la convivialité et du partage comme on l’aime. • S.S

Le Chai Parisien 6, rue de Rochechouart – 9e Tél. : 06 95 73 90 49

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LE BON FILM

5 bonnes raisons d’aller voir Amanda La vie est douce en ce début d’été à Paris. David, 24 ans, partage son temps entre différents petits boulots et sa nièce Amanda, 7 ans, qu’il va souvent chercher à l’école. Un jour, il rencontre Léna. Leur histoire d’amour débute à peine quand Sandrine, la mère d’Amanda, décède subitement. David va devoir surmonter son chagrin pour s’occuper d’Amanda. La lumière Comme dans son film précédent, le déjà très réussi Ce sentiment de l’été, Mikhaël Hers berce ses personnages et ses décors d’une lumière douce et révélatrice. Que ce soit au petit matin ou à la tombée du jour, c’est toujours une lumière naturelle qui éclaire les êtres et les choses, les plaçant ainsi face à une réalité immuable, celle du temps qui passe sans retour en arrière possible. Le Paris du quotidien Ici, Paris est plus qu’un cadre, c’est un personnage à part entière. Comme les autres protagonistes du film, la ville s’inscrit dans une sorte de poésie ordinaire : ce n’est pas le Paris de carte postale auquel on est habitué au cinéma, mais celui qu’on observe un vague sourire aux lèvres en rentrant chez soi après quelques verres, toujours étonné de le trouver si beau et pourtant si… normal.

Vincent Lacoste On le voit de plus en plus au cinéma avec son sourire malin et son allure un peu dégingandée, et c’est une excellente chose. Dans Amanda, Vincent Lacoste promène son inimitable flegme à travers les rues de Paris, amoureux de Léna, contraint de grandir trop vite pour Amanda, le tout avec une sensibilité si naturelle qu’elle en devient talent. Un premier rôle d’adulte qui nous fait dire vivement la suite ! Isaure Multrier Amanda, c’est elle. Pour sa première expérience d’actrice, Isaure Multrier, 7 ans, crève l’écran. C’est d’ailleurs dans ses grands yeux bleus que la dernière scène du film se passe ; on a l’impression très nette d’y lire tout le chemin parcouru par le duo de personnages, du désespoir à la plus pure joie enfantine. Magnifique. Des thèmes forts Si le film traite globalement du deuil, il aborde aussi des sujets plus légers, mais tout aussi constitutifs de notre humanité : le passage à l’âge adulte, la séparation, le sentiment amoureux, et même, par le truchement de la fiction, les attentats de 2015 et les traces qu’ils ont laissées dans la société française. • L.H.

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“Que ce soit au petit matin ou à la tombée du jour, c’est toujours une lumière naturelle qui éclaire les êtres et les choses.”

Amanda, de Mikhaël Hers Avec Vincent Lacoste, Isaure Multrier et Stacy Martin En salles le 21 novembre

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LA BONNE ENQUÊTE

Sabyl Ghoussoub Photos DR

Texte

Peut-on vraiment être antisystème ?

Qu’est-ce qu’être antisystème ? On pourrait croire à une mode tant le mot est galvaudé de nos jours. Même le président de la République Emmanuel Macron a gagné sa dernière élection en se qualifiant de candidat antisystème (ni de droite, ni de gauche), tout en avouant quelques mois plus tard qu’il ne l’était pas vraiment, antisystème. Le dictionnaire Larousse nous assure que l’adjectif signifie : « qui s’oppose au système en place ». Nous viennent en tête les images du blocus de la faculté de Tolbiac. Antoine, jeune étudiant en sociologie à l’université Paris I, aux cheveux bouclés et en Docs, nous accueille dans le bureau des syndicats. Il se revendique marxiste et nous dit que « Macron est la définition du système. Un pourri, un hypocrite, un dépassé ! ». Ses camarades autour de lui acquiescent. Serait-ce donc

eux, les antisystèmes ? Non plus. Pour eux, « la notion d’antisystème est totalement reliée à l’extrême droite et à des personnages politiques comme Alain Soral, Dieudonné etc. ». Faisons l’impasse sur ces derniers protagonistes pour approfondir la définition d’antisystème, et aller plus loin. Un système peut être pris au sens large du terme. Nous voici rue de Chantilly, avec un homme qui taira son nom. Pendant quatre ans il a refusé de payer toutes ses factures. De gaz, d’eau et d’électricité. Il ne déversait pas un euro à l’État français. Mais à la fin de l’été, son parcours du combattant s’est arrêté. Après avoir été coupé de toutes ses ressources, il a repoussé deux huissiers avant de céder en présence du troisième qui était accompagné par les forces de l’ordre. À la question « pourquoi ne payait-il pas ? », il ne nous répond pas vraiment, il bafouille.

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LA BONNE ENQUÊTE

Aujourd’hui, il vit à la campagne, comme Frédérick, ancien photographe de mode, qui a quitté Paris et son job pour cultiver un jardin et faire pousser ses légumes. Pour lui, cela lui a permis de renouer avec de vraies valeurs et trouver « une sérénité au quotidien », avec comme objectif de devenir indépendant sur le long terme. Fini les hypermarchés et les shootings, le stress de la vie citadine, celle qui semble être imposée à nous dès notre plus jeune âge. Vivre hors du système et non être “anti”, vivre à la marge pour se retrouver. On pense aux salles d’arcades où de jeunes gens vivent dans leur bulle, face à des mondes virtuels. Clément, jeune adolescent, passionné de jeux, nous raconte l’histoire du personnage principal de Mirror’s Edge, dans lequel un homme s’oppose au système et lutte pour la liberté d’expression. Il parcourt les toits afin d’éviter les radars et la police, son objectif étant de faire passer des informations qui doivent rester secrètes aux yeux de l’État. Aurait-il des amis qui se prendraient pour ce personnage dans la vraie vie ? Sa réponse est négative.

Il nous reste les marchés parallèles de produits illicites où peut-être se forme un magma d’hommes et de femmes qui vivent contre le système mais encore, la monnaie d’échange reste l’euro. Cet euro qui connaît un concurrent à Paris. Nommée la Pêche, cette monnaie s’est développée dans la ville et veut maintenir un lien direct entre le commerçant et le consommateur. Elle permet également de financer les associations locales de quartier.

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L’idée étant de s’opposer au système de finance mondial. Un nouveau système se crée face à l’autre, la boucle serait donc bouclée. Être antisystème, c’est être contre le système en place et vivre d’une autre manière. Cette nouvelle façon de vivre créerait elle-même un système dont certains chercheront à s’échapper pour en créer encore un autre, et ainsi de suite.

“Être antisystème, c’est être contre le système et vivre d’une autre manière.” 21


LE BON SHOPPING

e d r jou

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Appareil photo - Fujifilm Instax - 105€ Lampe Atlas Brass - AC/AL Studio - 249€ Totebag le Bonbon - coralie@lebonbon.fr - 5€ Canapé Grid - Pool Studio chez Petite Friture - 2 685€ Chaussons - Milajack - 95€ Swatch - Pure Purple - 60€ Baskets - Good Guy - 183€ Vase True color - & Tradition - 177€ Devenir un expert du Rakugaki de Bunpei Yorifuji Éditions B42 - 20 €

folie 23


LA BONNE ASSO

La solidarité en haut des escaliers Le mercredi après-midi, dans le pigeonnier de l’église Saint-Bernard, les bénévoles reçoivent les dons de vêtements. Ils s’affairent, montent les sacs en haut de l’escalier en colimaçon, déplient les vêtements, les replient, passent au peigne fin chaque écharpe, chaque bonnet, chaque pull. Il faut être efficace, car ils n’ont que quelques heures. Le Vestiaire des migrants existe depuis maintenant trois ans et, chaque semaine, une petite dizaine de bénévoles récupère et propose gratuitement des vêtements à des personnes dans le besoin, offerts par des particuliers et par Emmaüs Défi. Malheureusement, la pièce exiguë dont ils disposent les empêche de stocker autant d’habits qu’ils le voudraient. Mais déjà samedi arrive, 8h30 à BarbèsRochechouart, une centaine de migrants font la queue dans le froid de l’église. Ils se voient donner un ticket sur lequel est inscrit un ordre de passage, puis demander de revenir entre quelques minutes et quelques heures plus tard. On y rencontre ce jeune migrant venu tout droit de Guinée, seul, à la recherche d’un travail pour nourrir sa famille restée là-bas. Certains sont souriants, d’autres plutôt fermés car traumatisés de leur long voyage, mais tous ont décidé de rester positifs. Ici, on blague, on rit, et on oublie le temps qui passe.

10h. Cinq personnes à la fois grimpent l’escalier escarpé de l’église, puis chacun s’assied sur une chaise. La pile de vêtements a déjà diminué, les bénévoles ne savent pas s’il en restera assez pour la distribution du lendemain. Avec le froid qui arrive, ils attendent 200 migrants en deux jours. À chacun, ils présentent plusieurs manteaux, t-shirts, paires de chaussures chaudes, bonnets, pulls… et proposent de choisir un exemplaire de chaque catégorie. Pas plus. Il en faut pour tout le monde. Entre deux allers-retours, Sylvie, l’un des piliers de l’équipe, se livre sur le chagrin qu’elle éprouve à ne pas pouvoir accueillir plus de migrants. Mais ce qui ressort avant tout, c’est l’espoir et la bonne humeur qui règnent en ces lieux, par temps gris ou soleil aveuglant. Et elle nous conte, émue, l’histoire de son petit protégé qui, adolescent, dormait sur son canapé pour ne pas être seul chez lui, trop habitué à être entouré d’une famille. Et du jour où il lui annonça, timide, être tombé amoureux d’une autre bénévole, avec ces mots : « Jeanne m’aime ». Voilà un an qu’ils s’aiment grâce à ce vestiaire solidaire. • S.S.

Vestiaire des migrants Église Saint-Bernard de la Chapelle 12, rue Saint-Bruno – 18e

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“Avec le froid qui arrive, ils attendent 200 migrants en deux jours�

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Š Naïs Bessaih


LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

Que faire quand tout va mal ? Il y a deux écoles : vous pouvez vous laisser aller à votre très grand malheur, méditer sur le fait que ça ne s’arrangera sûrement jamais et arrêter de vivre, ou vous pouvez vous dire qu’il y a plein de trucs bien plus graves sur cette planète, que la vie n’est pas si longue et qu’il vaut mieux essayer d’en profiter au maximum. Changez vos habitudes !

Vous détestez l’automne, son froid qui s’immisce sous les vêtements, sa pluie qui mouille la chaussée, ses feuilles mortes jonchant les trottoirs et cachant parfois à la vue des bons citoyens le fruit d’un repas canin ; vous adorez l’automne, la nature qui se meurt dans un éclatement de couleurs, le cognac au coin du feu, l’odeur du chien mouillé… Vite, quittez la ville !

LION Vous pouvez vous estimer heureux de vivre dans la savane, sans même parler de votre statut de roi des animaux. Les cerfs et autres animaux de nos forêts, eux, commencent déjà à galérer pour trouver à manger, et c’est pas prêt de s’arrêter croyez-moi. Bientôt on les verra fouiller la neige, tandis que vous, tranquille, vous faites la sieste sous un baobab. Égoïste !

TAUREAU

CANCER

VIERGE

Ça commence à faire un petit moment que vous vous encroûtez dans votre petit appartement parisien, certes très bien décoré. Il est temps pour vous de prendre l’air, de changer d’environnement. On vous conseille vivement les forêts vosgiennes, dont les couleurs chatoyantes de l’automne vous raviront. Et puis vous pourrez « aller aux champignons » comme on dit là-bas.

Des mois que vous regardez cette jolie dame promener son chien en bas de chez vous, vous demandant quelle est sa vie, est-ce qu’elle a quelqu’un à part Médor, est-ce qu’elle aime le café, quelles fleurs sont ses préférées, vous voudriez pas aller boire un verre ? Allez revenez parmi nous, prenez votre courage à deux mains et allez lui demander tout ça pour de vrai, ça ne coûte rien.

Le grand Charles disait : « Que c’est triste Venise, au temps des amours mortes ». Je ne sais pas pourquoi, mais cette chanson m’a toujours évoqué le mois de novembre. Peut-être à cause de la mention de la mort, ou peutêtre parce que la mélodie semble s’éteindre doucement comme on quitte les bras de son partenaire lors d’un slow à la boom de Stéphanie en novembre 95.

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Horoscope personnalisé : bill@lebonbon.fr

BALANCE

Illustrations :Cécile Jaillard

Vous accumulez les coups de bol depuis quelques mois, vous avez le cul bordé de nouilles, vous avez une chance de cocu, bref, vous êtes en veine. Méfiez-vous. L’univers est bâti sur le principe cyclique de l’équilibre, donc soyez vigilent, à un moment votre bonne étoile va cesser de vous éclairer, vous laissant tout seul dans le noir. On espère le plus tard possible.

SAGITTAIRE

VERSEAU

Alors cet abonnement à la salle ? Vous le rentabilisez au moins ? Non parce que si c’est pour y aller une fois par mois, c’est pas la peine hein. Mieux vaut vous tourner vers un truc plus ludique, comme la course en caisse à savon, le saut dans les flaques ou encore le 110 mètres tas de feuilles mortes, disciplines super fun et qui ne vous coûteront absolument rien, si ce n’est un peu d’insouciance.

Vous êtes un peu nerveux depuis quelques temps, et ce pour des raisons qui sont les vôtres, et qui sont certainement très bonnes… Mais hé sérieusement, détendez-vous un peu du slip, faut rigoler dans la vie ! Il ne nous reste pas grandchose d’autre d’ailleurs, donc enlevez-moi cet air contrit de votre figure, et dévoilez-moi ces belles dents lavées du matin, ça vous fera du bien.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Comme ce mois-ci c’est votre anniversaire et pas celui de votre mère, on ne vous offrira pas de fleurs, ni d’ustensiles de cuisine (de toute façon on n’est plus dans les années 50, ça se fait plus #mumtoo), ni de pull avec inscription “best mum ever”, ni rien de ce genre. À la place, c’est vous qui allez nous inviter ainsi que tous vos potes à boire des coups pour une fois, tiens, ça vous changera. Ou pas.

Que fait un astrologue quand les astres ne lui parlent plus, ou ne lui disent que des trucs qu’il ne veut pas entendre ? Eh bien comme tout un chacun, il s’enfonce dans le déni, puis dans l’alcool, sa famille le rejette et il finit sur un carton sous un pont, à rabâcher à qui veut l’entendre qu’il n’y a pas si longtemps il faisait les horoscopes du Bonbon, hé vous auriez pas une pièce svp ?

Captif de l’hiver dans ma chambre / Et las de tant d’espoirs menteurs, / Je vois dans un ciel de novembre, / Partir les derniers migrateurs. Ne faites pas comme François Coppée, auteur de ce très joli quatrain, et quittez votre chambre, car dehors vous attendent terrasses chauffées, grogs et glissades sur les flaques gelées, parmi la foule de joies simples qu’apporte novembre.

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LE TOP DES ACTIVITÉS INDOOR

La + énergisante Qee Yoga Au cœur des Batignolles se niche une salle de sport pas comme les autres. Le concept à l’origine de Qee est simple, mais diablement efficace : donner des clés aux gens pour aller bien. Joli programme non ? Concrètement, cela passe par différentes pratiques, toutes axées sur la relaxation, la détente, et l’énergie. L’idée ? Choisir le cours et le niveau qui nous conviennent sur les conseils avisés de l’équipe. Les studios proposent même des événements hors les murs ! On vous prévient, vous risquez bien de devenir accros. Et c’est tout le mal que l’on vous souhaite.

46, rue de la Victoire – 9e

Le + cool CYD chez Parister Grâce à CYD, on va non seulement prendre soin de soi, seul, mais aussi de ses « collègues » ou de ses amis. Concrètement c’est quoi ? Des sessions de running qui partent du bureau, du yoga sur un rooftop, des ateliers survie pendant un séminaire avec les forces spéciales, une rencontre avec une naturopathe à l’heure du déjeuner, des découvertes méditation avec un pilote de chasse, des sportifs de Paris 2024... Leur objectif : apporter du fun dans le sport et une bouffée d’air frais dans des espaces pas toujours associés au bien-être. Beau programme n’est-ce pas ?

19, rue Saulnier – 9e

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Le + zéro déchet DIY upcycling chez La Boudeuse Dans cette adorable petite boutique à l’ambiance vintage, Laure propose des alternatives écolos et durables pour redécorer nos cocons. Des ateliers d’upcycling, de recyclage et de détournement d’objets sont organisés pour vous donner toutes les clefs d’une déco zéro déchet. On peut aussi se laisser tenter par le brunch DIY avec un atelier découverte en compagnie d’un créateur invité. Les plus bricolos pourront s’adonner à la dure tâche de la rénovation de fauteuils !

38, rue du Poteau – 18e

La + diverse Les ateliers de créations de Trapelune Il était une fois une adorable maison nichée à deux pas de la place Blanche. À l’intérieur, une douce odeur de bois brut et de café à la noisette, une maîtresse de maison aussi chaleureuse qu’attentionnée, des ateliers créatifs et des oreilles attentives. Atelier création bouquet, Ikebana, atelier de cuisine, de marionnettes, de tricot, apéros pinceaux, d’histoire(s), confettis, plus une ribambelle d’autres cours d’1h30 à 2h30 où laisser aller sa créativité en famille, seul ou en y rencontrant les voisins.

33, rue de Douai – 9e

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Je vais être Papa, je t’aime ma fille, bravo tati Diane ! Baby

Lison, Je suis très fière de toi ! Je t’aim e Ta sista

Julia Comment fais- tu pour être encore plus belle qu’il y a 10 ans ? Merci, tu m’aides à rester jeune. Bon anniversaire Fred

Allez mon Césou ille on va y arriv er ! Tellem ent bo n de t’a voir d ans ma vie ma pe prince tite sse ad orée.

es une Marina, Tu de vie e ir a parten n. u quotidie géniale a , lie p n sup Mais je t’e in p la u d e fais la cag nt. Bises plus souve

on frère, Bravo m e ès fière d je suis tr rage u o c n o toi ! B ;) travaux pour les C.

Cobra 69 appel Faucon 38 Aurevoir Juju <3

Maman merci pour tout et désolé. Ton fils qui t’aime Gaga

Bienvenue les nouveaux Bonbons : Nat, Juliette, Antoine, Christopher… Que le Bonbon soit avec vous !

Vous aussi passez votre annonce, contactez : coralie@lebonbon.fr

ur Félicitations po nnes toutes ces bo joyeux nouvelles, et aussi. anniversaire entôt bi it vo On se à NYC <3

nie s pag u com ol ! Vo r! a l t co que n Salu t bien a em ai c’ét tous m a plein ïs, z ré e c Na l l a os, t la tou ur Will . Sur o e ! 3p gan de < t Mor chaine e o r m p To la z, à Alle

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LAMO U R S AN S F I LT RE

23 25

NOV

L’AMOUR SANS FILTRE #LoveWithNoFilter

Une exposition gratuite et éphémère DU 23 AU 25 NOVEMBRE DE 10H À 19H Une expérience inédite, qui met à l’honneur des couples qui se sont rencontrés sur Meetic. En collaboration avec la street-artiste britannique Lakwena et la photographe française Eva Merlier. Grand Showroom des Arts et Métiers 43, rue Notre-Dame de Nazareth, Paris 75003 Meetic.fr

À l’origine de 6 millions de couples*

*Estimation du nombre de couples formés sur les sites du groupe Meetic en Europe. Chiffre obtenu par l’extrapolation des résultats d’une étude Ipsos, réalisée du 16 décembre 2014 au 28 janvier 2015, sur 14000 personnes résidant en Europe (France, Royaume-Unis, Allemagne, Pays-Bas, Italie, Espagne et Suède) âgées de 18 à 75 ans, à la population totale de cette tranche d’âge (Source Eurostat 2013). Il résulte de cette étude que 6% des personnes interrogées ont déclaré avoir été en couple avec une personne rencontrée sur un des sites du groupe Meetic.


JACK DANIEL’S ET OLD NO. 7 BRAND SONT DES MARQUES DÉPOSÉES. ©2018 JACK DANIEL’S. BROWN-FORMAN FRANCE SAS CAPITAL 5 037 000 EUROS - 47, RUE DE MONCEAU 75008 PARIS - 793 408 113 RCS PARIS

LYNCHBURG, TENNESSEE. THE HOME OF JACK.* *LYNCHBURG, TENNESSEE. L’ORIGINE DE JACK.

JAC K D A N I E L’ S

TENNESSEE WHISKEY

Brandon Maddox, travailleur à la distillerie avec son équipe : Daniel Bateman, Robin Holt et Chris Grizzard Jr (de gauche à droite).

L ’ AB US D’ ALC OOL EST DANGEREUX PO UR L A S ANTÉ , À CO N S O M M ER AV EC M O D ÉRATIO N .


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