Le Bonbon - Paris Rive Gauche - Octobre 2018

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!

PARIS RIVE GAUCHE

Octobre 2018 - n° 102 - www.lebonbon.fr


Photographe : Naïs Bessaih www.naisbessaih.com Modèle : Ambroise Mendy Agence Rock Men


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SAS Le Bonbon 15, rue du Delta - 9e Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49

On est tombés sur les accords toltèques et on a décidé qu’ils inspireraient désormais nos journées. Quatre accords à passer avec nousmêmes pour profiter du moment présent et prendre soin du plus important… nous ! On ne prendra plus rien personnellement Ce que disent et font les autres n’est que le résultat de leur vécu et de leur expérience passée. Le petit klaxon du matin, les gens ronchons au quotidien : désormais plus rien ne nous atteint ! On ne pensera plus à la place de l’autre Exit les supputations, il est temps de poser clairement les questions ! L’idée ? Sortir des non-dits. Ça nous évitera petites tristesses et gros malentendus, c’est promis ! On fera toujours de notre mieux Soyons fiers du chemin parcouru et des jolies choses que nous avons accomplies. On a fait de notre mieux : ni trop, ni trop peu. On gardera une parole impeccable Gardons notre énergie à voir le verre à moitié plein, une vision de la vie qui nous aidera à rester bienveillants avec nous-mêmes et les autres. Ça fait du bien ! Allez les bonbons, il n’y a plus qu’à expérimenter. À nous le bonheur et la liberté ! Zoé

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LE MEILLEUR DE PARIS IN YOUR POCKET

Disponible sur iPhone et Android


OCTOBRE 2018 6

BON SPOT

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BONNE PÉPITE

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BONNE ENQUÊTE

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BONNE INITIATIVE

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BONNE ÉTOILE

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BON ARTISAN

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BON SHOPPING

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BONS SNAPSHOTS

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TOP 4

Le Moustache Café, la verrière à chats du 13e La plus petite chapelle de Paris Paris sans voiture, utopie ou réalité ? La petite mousse 100% parisienne Mohamed Nouar La sculptrice qui sublime les corps Automne encore ! Par Naïs Bessaih et Juliette Creiser Des meilleurs tacos

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LA GRANDE COMÉDIE 40 RUE DE CLICHY, 75009 PARIS - M°TRINITE/LIEGE/PLACE DE CLICHY

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BON TIMING On redécouvre la musique classique Le contre-ténor Théophile Alexandre et le pianiste Guillaume Vincent vous proposent de (re)découvrir l’univers baroque dans une version moderne et poétique. L’idée ? Un piano-voix ensorcelant construit comme un conte sur la force des fragiles de l’humain. 21 tableaux comme les 21 grammes du poids de l’âme, chorégraphiés par Jean-Claude Gallota. ADN BAROQUE Théâtre de l’Athénée 7, rue Boudreau – 9e athenee-theatre.com - 22 et 23 octobre De l’amour à dévorer Le phénomène ne s’essouffle pas et les fans sont toujours plus nombreux. Pour la troisième édition du festival New Romance, l’évènement pose ses valises à La Cité de la Mode et du Design pour 3 jours placés sous le signe du romantisme. Au programme, rencontre avec les auteurs stars de ce genre littéraire très populaire, séances de dédicaces, masterclasses et animations. Festival New Romance 2018 Cité de la Mode et du Design 36, quai d’Austerlitz – 13e Du 19 au 21 octobre 2018 On veille au Musée du Luxembourg À l’occasion de la Nuit Blanche, le Musée du Luxembourg ouvre ses portes pour l’expo consacrée à Alphonse Mucha. Pour cette soirée exceptionnelle, la visite du musée sera gratuite de 19h30 à 1h. Outre l’œuvre d’Alphonse Mucha retracée à travers 195 de ses créations, les dessinateurs du collectif Soirées dessinées rendront hommage au maître de l’Art nouveau, en réalisant de grandes fresques inspirées par son travail. Nuit Blanche 2018, au Musée du Luxembourg 19, rue de Vaugirard – 6e Samedi 6 octobre 2018 de 19h30 à 1h

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LE BON SPOT

Le Moustache Café, la verrière e à chats du 13 C’est au Japon qu’Alice et Amélie, les deux frangines à l’origine du projet, ont découvert le concept du café à chats. Une évidence pour ces cat lovers passionnées de restauration. Si les bars à chats se sont popularisés ces dernières années, notamment en France, Le Moustache Café est l’un des seuls établissements parisiens à en proposer à l’adoption. Après avoir travaillé pour une association en tant que famille d’accueil, Amélie s’est rendu compte qu’il y avait énormément de chats adultes abandonnés et qu’il était très difficile de les replacer, les familles préférant accueillir des chatons. En tout, c’est une quinzaine de matous qui arpentent les lieux du Moustache Café, dont dix proposés à l’adoption. Ici, pas d’inquiétude à avoir, la cohabitation se passe sans accroc, que ce soit entre les chats ou avec les clients. Il faut dire qu’Alice et Amélie n’ont pas minimisé la difficulté du challenge et ont mis tout en œuvre pour garantir confort et tranquillité aux félins. « C’était super important que nos chats aient un bon lieu de vie car ils sont là tout le temps, c’est leur maison. Ici, ils sont complètement libres », précise Alice. Les filles ont donc aménagé une salle de repos

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Communiqué

Des canapés moelleux, du chocolat chaud à l’ancienne, des plantes vertes, une verrière baignée de lumière, une touffe de poils à dorloter… Le Moustache Café, c’est finalement votre après-midi chill à la maison. Mais en mieux.


en hauteur de 50 m2, avec joujoux, litière et lumière à disposition, un bel espace au calme dans lequel peuvent se réfugier leurs petites boules de poils. D’ailleurs, les deux sœurs sont formelles : si les pensionnaires à quatre pattes sont très sociables et se laissent facilement caresser, ils ne sont pas des jouets pour distraire le client. « Ici, on ne vend pas du chat », insiste Alice qui précise que les enfants à partir de 4 ans sont tout de même les bienvenus. Pour autant, si les chats sont d’humeur ronchonne, ne tournez pas les talons si vite. La carte du Moustache Café est à se lécher les babines ! Inspirée des coffee shops à l’anglo-saxonne, panna cotta, tiramisu, crumble vegan, gaufre nappée de chocolat fondu et de chantilly viennent accompagner les boissons chaudes qui se déclinent à l’infini. Ce n’est pas le choix qui manque ! Veggie friendly, la carte salée 100% maison propose,

“C’est super important que nos chats aient un bon lieu de vie. Ici, ils sont complètements libres.” quant à elle, une option végétarienne chaque jour, parmi les tartines gourmandes, les pizzas et les quiches concoctées avec amour par notre cuistot Alice. Des chats à croquer, de la bonne comfort food, un cadre cocooning et des frangines ultra souriantes, on vous met au défi de ne pas tomber amoureux de cette jolie adresse.

Le Moustache Café 10, rue Raymond-Aron – 13e Tél. : 06 70 57 85 91

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LA BONNE PÉPITE

À la découverte de la plus petite chapelle de Paris Difficile d’imaginer que derrière cet immeuble on ne peut plus banal de la bouillonnante rue Lecourbe se cache l’un des trésors du quartier. Il s’agit de l’église Saint-Séraphin-de-Sarov, la plus petite chapelle orthodoxe de Paris. Une simple pancarte indique son emplacement, autant dire qu’il est impossible de tomber dessus par hasard. Cachée derrière une porte cochère, il faut d’abord traverser une petite cour pavée qui entoure des maisonnettes relativement modestes. Au fond du passage, au milieu d’un jardin planté de bouleaux, se dresse un minuscule édifice en bois de 40 m2, flanqué de deux dômes bleus au toit. Construite en 1973 là où une ancienne paroisse orthodoxe trônait, cette petite église a été fréquentée par la communauté russe qui a fui son pays après la Révolution bolchévique. Trouvant refuge à Paris, ces immigrés se sont installés dans le 15e qui proposait des loyers abordables et du travail dans les environs, dans les usines Renault et Citroën principalement. En parcourant ce petit bout de verdure au charme dépaysant, on constate que l’esprit de village y règne toujours. À l’intérieur, tapis anciens au sol et une multitude d’icônes au mur ornent l’édifice. La chapelle a d’ailleurs conservé les deux arbres qui transperçaient son toit à l’époque. Aujourd’hui, seuls les troncs sont restés, ce qui ajoute de l’originalité à ce lieu de culte insolite.

S’il reste encore fréquenté et ouvre ses portes la journée, pour assurer la tranquillité de la communauté, on vous conseille de visiter ce petit joyau lors des Journées du Patrimoine ou de la Fête des Jardins. Et on vous prévient tout de suite : vous risquez de prendre une sacrée claque.

L’église Saint-Séraphin-de-Sarov 91, rue Lecourbe – 15e

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Communiqué

LE BON SPOT

La pause gourmande made in Corée que vous allez adorer Titlis n’est pas un restaurant coréen comme les autres. Exit le bibimbap, ici, c’est le bingsu que Julien et Catherine, le couple à la tête du lieu, mettent à l’honneur. S’il est traditionnellement servi avec de la glace finement pilée, chez Titlis, on le prépare avec du lait. Une recette que vous ne trouverez nulle part ailleurs en Europe ! Pour la déguster, on peut la jouer totalement coréenne en osant le topping à base de haricots rouges, un mélange audacieux dont la population locale raffole. Sinon, pour la sécurité, on peut opter pour les nappages sucrés au chocolat ou aux fruits (mangue, fraise), qui varient selon les saisons. Une chose est sûre, nos papilles en prennent un sacré coup ! Pour éponger tout ça, le lieu propose une belle sélection de thés (vert, noir, blanc) et d’infusions à base de fruits.

Des boissons préparées avec amour par Catherine. Pour les becs salés, rassurez-vous, notre cuistot a pensé à tout ! Concise mais gourmande, la carte revisite le bulgogi, un des plats les plus répandus en Corée. Il s’agit de bœuf mariné à la sauce coréenne qui se présente ici sous deux formes. En sandwich, tout d’abord, lové dans une délicieuse ciabbata, ce pain italien à base d’huile d’olive. Ou en dosirak (qui veut dire “plat” en coréen), une spécialité à base de riz travaillée avec des légumes de saison. Enfin, une alternative végétarienne au tofu est proposée pour chaque recette. Bref, voilà une adresse qui a tout compris ! Que vous soyez à la recherche de saveurs originales mais authentiques ou que vous souhaitiez simplement faire une pause dans un lieu furieusement feel good, poussez les portes de cette jolie échoppe bourrée de charme. Vous en sortirez repus et apaisés. Pas mal non ?

Titlis 150, rue de Vaugirard – 15e Tél. : 01 71 20 90 56

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Paris sans voiture, utopie ou réalité ?

Des Champs-Élysées sans aucun bruit de moteur, une rue de Rivoli d’un calme olympien, une place de la Bastille fourmillante de vélos… Un cataclysme s’est-il abattu sur Paris le 16 septembre dernier ? Loin de là, c’était tout simplement la 4e édition de la Journée sans voiture. Née il y a maintenant 3 ans, la Journée sans voiture est la première étape d’un long cheminement vers un Paris moins motorisé, moins pollué, et plus accessible aux piétons.

Mais à quand remonte ce fantasme d’un Paris sans voiture ? Et est-il envisageable d’en faire une réalité ? L’idée d’une capitale libre de toute circulation automobile ne date pas d’hier. Dès 1790, une étonnante pétition contre les carrosses et les cabriolets faisait déjà parler d’elle, s’insurgeant contre les dangers de ces véhicules. Rédigé par un citoyen anonyme, le texte s’indignait face à la vitesse excessive de ces engins et au nombre élevé de

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LA BONNE ENQUÊTE

qu’à la fin du XVIIIe siècle), le souhait de voir Paris se débarrasser de ces véhicules pour en faire une ville plus verte émerge déjà, comme l’anticipe notre citoyen anonyme : « Ces grandes cours pavées à grands frais pour (…) ne présenter jamais qu’un aspect de sécheresse et de stérilité, vous offriront des gazons verts, unis, quelques fois des légumes et des fruits ». Ce lien entre villes sans automobiles et villes végétales est aujourd’hui indissociable, d’autant plus avec l’arrivée des voitures modernes et leur fameuses émissions de particules fines. Mais avant de rêver à un Paris complètement vert et sans voiture, les premières mesures prises par la Mairie de Paris pour limiter la circulation automobile portent déjà leurs fruits : selon un premier bilan d’Airparif, l’opération sans voiture de cette année aurait permis une baisse du taux de dioxyde d’azote (NO2) de 28 à 35% sur les stations de mesure d’Haussmann, d’Opéra, du quai des Célestins et des Champs-Élysées.

morts causées par l’inattention des cochers, à tel point qu’il proposait d’en éradiquer complètement la circulation : « que peuvent bien valoir la liberté de la presse, la tolérance religieuse, la suppression des prisons d’État si on ne peut aller à pied [dans Paris] sans un danger perpétuel ? ». Si à l’époque, c’est surtout la vitesse excessive et le manque d’aménagements adaptés aux piétons qui est remis en cause (pour rappel les trottoirs parisiens ne se sont démocratisés

Un résultat encourageant, que vient renforcer l’interdiction de circuler en voiture dans le centre de Paris, effective à compter du 7 octobre. Toutefois, selon Christophe Najdovski, maire adjoint de Paris chargé des transports, des déplacements, de la voirie et de l’espace public, plus encore que la réduction de la pollution, c’est la question de la mobilité toute entière et de l’espace public qui doit être repensée : « Il s’agit de réduire l’emprise accordée à la circulation routière, pour favoriser un meilleur partage de l’espace public au profit du vélo et de la marche », explique-t-il. « Aujourd’hui, la voiture doit s’adapter à la ville et non plus l’inverse. D’autres formes de mobilité doivent être encouragées. »

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Coline de Silans Photos Joséphine Brueder

Texte

À Paris, il existe en effet déjà de multiples alternatives vertes à la voiture : vélos en libre-service, scooters, et, plus récemment, trottinettes électriques, ou engins dits de micro-mobilité, comme les hoverboards ou les gyroroues. Selon Grégoire Hénin, fondateur de la fédération des professionnels de la micromobilité, « cela correspond aussi à une évolution sociétale. Une envie d’être davantage à l’air extérieur. Il y a aussi un désamour des transports en commun, saturés, pas toujours fiables ». Si les Parisiens qui filent perchés sur leurs roues semblent déjà se fondre dans le décor, d’autres villes pourraient expérimenter des alternatives plus futuristes, comme les skateboards électriques, les navettes sans chauffeur, ou encore les scooters pliables,

présentés au CES de Las Vegas cette année. Certaines métropoles ont d’ailleurs commencé à s’engager sur la voie du sans voiture, comme Milan, où les habitants sont payés pour laisser leur voiture chez eux et prendre les transports en commun, ou Hambourg, où un immense “réseau vert” devrait voir le jour d’ici 15 à 20 ans, qui relierait tous les parcs de la ville et permettrait aux vélos et aux piétons de circuler librement. Et à Paris, comment envisage-t-on le futur ? Selon Christophe Najdovski, « Paris se donne comme ambition d’être une ville neutre en carbone en 2050. À cette fin, nous nous fixons pour ambition la fin des moteurs diesel à Paris en 2024 et à essence en 2030. » Alors, Paris sans voiture, utopie ou réalité ? Rendez-vous en 2050 pour faire le point.

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LA BONNE HERBE

La plus vieille herboristerie de Paris Il est un lieu, à l’entrée du 8e, que l’on trépignait d’impatience de découvrir. Un lieu mythique où les végétaux côtoient les formules chimiques, afin de prévenir ou de guérir nos maux. Un endroit insolite qui semble n’avoir jamais bougé et qui nous transporte dans un monde de sorcières et de fées. Bienvenue à l’Herboristerie de la place Clichy, la plus vieille de Paris. Un lustre trône au milieu de la pièce boisée, et les parfums de la centaine d’huiles, élixirs et concentrés posés sur les vieilles étagères, nous enivrent à peine le seuil de la porte passé. À gauche, dès l’entrée, de grands sachets blancs remplis de feuilles de thé ; à droite, des flacons étiquetés. Ici, on perpétue une tradition millénaire de médecine naturelle. En effet, les herboristes sont, avant tout, des artisans qui cueillent, préparent, mélangent et transforment les plantes pour en faire des remèdes quotidiens, curatifs ou préventifs. Pour comprendre leur histoire, il faut remonter en 1312 quand, pour la première fois en France, le métier d’herboriste a été reconnu. Au XIXe siècle, l’herboristerie recule, souvent présentée comme désuète, au profit de l’industrie pharmaceutique. En 1941, Pétain supprime le diplôme d’herboriste. Depuis cette loi, aucun diplôme officiel d’herboriste n’a plus jamais été délivré,

ce qui explique que des 4500 herboristes à l’époque, il n’en reste plus qu’une dizaine aujourd’hui. Vous l’aurez compris, l’herboristerie de la place de Clichy, c’est donc essentiellement une histoire de transmission. Car, « ne vous y trompez pas », nous confie l’une des herboristes, « les soins par les plantes demandent un grand savoir-faire dans leur fabrication et une certaine prudence dans leur utilisation. ». Chaque concentré a donc méticuleusement été étudié et créé par macération de la plante dans de l’alcool. On est tenté par la tisane à la fleur d’éleuthérocoque qui prévient les courbatures musculaires, mais sur ses conseils avisés, on opte plutôt pour un flacon d’échinacée (echinacea), une plante qui aide à lutter contre les infections des voies respiratoires, l’occasion d’éviter le coup de mou de la rentrée en boostant notre immunité. Preuve du regain d’intérêt pour ce type de soins, l’Herboristerie de la place Clichy ne désemplit pas, une mission d’information a même été créée au Sénat, en mai dernier, pour remettre la profession dans la légalité. • Z.S.

L’Herboristerie de la place Clichy 87, rue d’Amsterdam – 8e Tél. : 01 48 74 83 32

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“Ici, on perpétue une tradition millénaire de médecine naturelle.”


LA BONNE INITIATIVE

La petite mousse 100% parisienne

9h du matin dans le centre sportif de la rue Général-Guillaumat. Tandis que les habitués viennent taper un sprint et tâter du tatamis, Lucas arrive pour surveiller ses pieds de houblon, plantés depuis mars dernier au stade de La Plaine. Lauréate de l’appel à projets lancé par la Mairie de Paris, la brasserie artisanale La Parisienne, dont il est le porte-parole, a investi les abords de périphérie du 15e (mais aussi une grande surface dans le 20e et un espace dans le 2e) dans le but de produire une bière 100% parisienne. Au total, ce sont une quinzaine de plants de houblon qui grimpent les murs du gymnase et poussent le long du parking, à deux pas de la Porte de Vanves. Aidée par l’asso Les Jardiniers à Vélo qui vient entretenir les pieds, l’équipe s’attaque chaque semaine à la récolte, à la recherche de la lupuline, cette petite poudre dorée que l’on trouve à l’intérieur du houblon et qui

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“Le but de la démarche est de brasser une bière la plus locale possible” apporte l’amertume ou l’arôme à la bière. Reste ensuite au brasseur à assembler les malts, à porter le tout à ébullition puis à y ajouter le houblon, 24h seulement après sa récolte. « Ajouté à la toute fin, il garde en effet toutes ses propriétés gustatives », précise Lucas. Le but de la démarche est de brasser une bière la plus locale possible. Vendue en série limitée, “L’Intramuros 75015” promet aux riverains une binouze débridée made in 15e, au goût aromatique et floral. En tout, ce sont près de 4000 bouteilles de 33 cl et fûts de 30 litres que la brasserie prévoit d’écouler, et ce dans plus de 300 points de vente, du 15e et d’ailleurs. « L’intérêt de cultiver du houblon parisien, c’est aussi de relancer une filière

qui a complètement disparu. Dans les années 60, il y avait encore beaucoup de brasseries parisiennes hyper locales. Aujourd’hui, on assiste enfin à un retour du savoir brassicole français », note Lucas. Une tendance qui s’explique par l’intérêt grandissant pour le consommer local mais aussi pour la bière. « Les gens boivent moins de vin et plus de bière, surtout de la bonne, et c’est super car ça tire tout le monde vers le haut », se réjouit-il. Brasseurs en herbe et amateurs de bonne bière, sachez que La Parisienne organisera prochainement des fêtes du houblon et des dégustations dans le 15e, invitant les habitants du quartier à participer à la fabrication de cette bière 100% locale. Plus qu’une seule chose à ajouter : à la vôtre ! • E.Y.

Stade de La Plaine 13, rue du Général-Guillaumat – 15e brasserielaparisienne.com

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Gentleman par-dessus tout 18


MOHAMED NOUAR

#metoo, balance ton porc, frotteurs fous dans le métro, scandales sexuels en tout genre… Qu’on se le dise, l’année n’a pas été de tout repos. Alors prenons une minute pour regarder côté soleil et savourer une parenthèse positive dans ce monde (rempli) de brutes. Le Bonbon a pris un café/jus d’orange avec Mr Nouar, comédien, humoriste talentueux qui tente d’expliquer aux messieurs comment être un gentleman sur la scène du Comedy Club. Qui dit gentleman dit généreux, le comédien a donc bien voulu nous donner quelques tips en avant-première. De quoi éradiquer tous les lourdauds de la planète à tout jamais ? On ne promet rien. « Les relations homme-femme sont en quelque sorte le fil rouge de tous mes textes : que ce soient les vidéos ou les spectacles. C’est un sujet universel, qui parle à tout le monde, toutes origines confondues, toutes classes sociales. Nous avons tous le même type d’anecdotes, qui plus est dans le minicercle parisien. Quand je lance une vanne et que toute la salle se marre en cœur, ça me rassure un peu. Il y a encore quelques petits trucs sur lesquels on peut tous être d’accord, c’est cool. » C’est vrai que vu comme ça…

Tiana Rafali-Clausse Photos Arash Khaksari

Texte

Pour écrire les enchainements de phrases qui vont sculpter nos abdos, Mr Nouar s’inspire de la vie de tous les jours, en grossissant le trait, histoire de bien forger notre 6 pack en sortant de son one-man-show. « C’est marrant parce qu’il y a des mecs qui amènent leur date, pour leur dire “hé regarde, je suis un gentleman” ». Parce qu’au-delà d’amuser la galerie, Mr Nouar a une idée bien précise de son gentleman idéal : « Il n’est plus blanc ni quarantenaire. Je veux dépeindre le gentleman dans sa version moderne et surtout montrer que chaque homme peut le devenir. Le gentleman 2.0 est de toutes les couleurs, de toutes les origines. Il a les cheveux frisés, longs, courts, lisses… Il travaille dans une grande entreprise ou dans la rue. Le gentleman 2018 a mille et une facettes… ». Oui messieurs ! Avec des blagues tout en finesse et jamais vulgaires, le comédien s’est forgé une jolie réputation. À tel point que sa vidéo Balance ton gentleman, sortie en octobre 2017, qui met en scène une « Ligue des gentlemen », a lancé un véritable mouvement sur les réseaux sociaux. Des milliers d’hommes – et non des porcs donc – ont voulu rejoindre le

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MOHAMED NOUAR

club en martelant haut et fort qu’il y a encore des hommes bien sur la planète. Désormais plus besoin de leur courir après, il suffit donc simplement de piocher dans le public de Mr Nouar. Pratique non ? Autre alternative, aller directement flirter avec le principal intéressé. « Pour écrire mes sketchs et scénarios, j’observe et écoute beaucoup les gens autour de moi, notamment les femmes. J’essaie de comprendre ce qu’elles attendent pour coller à la réalité et les faire marrer. Du coup je me plonge dans beaucoup de livres, je lis pas mal d’articles sur la question. Au final, je me suis rendu compte que mes potes qui ont des problèmes relationnels n’écoutent pas, ne se mettent pas assez à la place de l’autre. » De là à dire qu’il a la recette secrète d’une parfaite relation homme/femme ? Il faut le voir pour y croire. Pour celles et ceux qui ne peuvent pas attendre l’après show, on peut croiser Mohamed dans son quartier, à Oberkampf. Quand il n’est pas Mr Nouar, le trentenaire ressemble à un Parisien galant comme un autre : allure élégante, style recherché, démarche assurée, rien n’indique que l’excentricité de son personnage le quitte dès qu’il sort de scène. Pourtant, ceux qui le connaissent disent de lui qu’il est calme, plutôt réservé. Tout l’inverse du « coach en galanterie » qu’il incarne sur les planches.

“Pour écrire mes sketchs et scénarios, j’observe et écoute beaucoup les gens autour de moi, notamment les femmes” 3 adresses où faire un high five à Mohamed Nouar La Fabrique du Barbier, « plus qu’un coiffeur, c’est un endroit de détente », 48, avenue Parmentier – 11e Fuumi, « quand je suis pressé au déjeuner je dévore leur sushi burrito », 124, avenue Parmentier – 11e Oni, « un coffee shop détente où j’aime boire un verre et écrire » 10, boulevard Saint-Martin – 10e

How to be a gentleman au Comedy Club 42, boulevard de Bonne-Nouvelle – 10e jusqu’à fin décembre

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LE BON ARTISAN

Franceleine Debellefontaine, la sculptrice qui sublime les corps

Totalement autodidacte, c’est à l’instinct que Franceleine a façonné son œuvre. Pendant plus de vingt ans, elle a pratiqué la sculpture seule, partagée entre son boulot d’infirmière à Paris et sa création qu’elle laissait s’exprimer à la campagne. Des corps, elle en a vus. Beaucoup. Infirmière libérale, elle s’est rapidement rendu compte à quel point ils pouvaient la fasciner et l’émerveiller. « Il y a une vraie beauté esthétique dans un corps, même un corps malade. Être infirmière, c’est être en prise avec des choses très dures. On a besoin de cette transcendance, de trouver du beau quelque part. C’est du moins comme ça que j’avais besoin de le vivre », explique-t-elle. D’abord le bois, puis le bronze, la pierre, le marbre et enfin le métal, notre sculptrice travaille chaque matériau avec douceur,

délicatesse mais également beaucoup de sensualité. On retrouve son attrait pour le corps, surtout féminin, dans des sculptures très polissées, aux formes rondes et généreuses. « J’ai besoin d’exprimer la générosité, la féminité, la douceur à travers mes créations, des notions que l’on a tendance un peu à oublier aujourd’hui », souffle-t-elle. Un dos qui se cambre, la galbe d’un sein, le mouvement d’une hanche, la féminité est suggérée derrière ses sculptures, auxquelles elle décide d’apposer parfois une touche dorée ou encore une patine bleutée, afin d’en sublimer la matière. Si elle se tourne depuis peu vers l’abstrait, pas question pour elle de concevoir un art qui s’accompagne d’une note explicative. « Quand on voit les politiques artistiques aujourd’hui, on se demande un petit peu quelle est la place

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“J’ai besoin d’exprimer la générosité, la féminité, la douceur à travers mes créations” de l’art tel que nous le pratiquons, c’est-àdire un art qui utilise de vraies techniques artistiques. En ce moment, ce qui marche, ce sont les concepts. Et face à cet art conceptuel qui prend de plus en plus de place, on a du mal à exister. Alors que nous pratiquons des métiers très exigeants qui demandent un savoir-faire et beaucoup de travail », regrettet-elle. À méditer… • E.Y.

Franceleine Debellefontaine 20, rue Primo-Levi – 13e franceleine.com

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LE BON SHOPPING

e n m Auto

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Jonc ruban large en plaqué Or - Atelier de Famille - 79€ Vélo Bergen Diamond V3 - Martone Cycling - 1 600€ Bougie parfumée - Dytique - 50€ Buffet enfilade chêne et cannage Waska - La Redoute Intérieurs - 749€ Totebag le Bonbon - coralie@lebonbon.fr - 5€ Montre - Swatch Skinbrushed - 135€ Sac Python Charly Moka - Claris Virot - 500€ Porte-monnaie Lavallière - Kobja - 280€ Herbiers Singuliers, feuilles d'Erables - herbarium.fr - 110€ Sac à bandoulière - Comtesse Jojo Paris - 250€

encore ! 25


LE BON HOROSCOPE

BÉLIER

GÉMEAUX

LION

Hé mais qu’est-ce qui vous arrive ? Vous êtes tout mou, limite en haillons, affalé dans votre vieux canapé et high du matin au soir. Vous vous préparez pour un grand rôle sensible de dépressif ou quoi ? Allez reprenezvous, vous n’êtes ni acteur ni déprimé, juste un peu fatigué. Mon conseil : commencez par manger correctement aux heures de repas et remettezvous au sport. Courage !

Bonjour les Gémeaux. Ce mois-ci notre grande courtoisie nous oblige à vous le dire en des termes choisis et respectueux, mais le message reste empli d’une certaine indignation : pourriez-vous s’il vous plaît penser à sortir de votre léthargie chronique et vous mettre à chercher un emploi ? Comme le dit le prophète, ou je ne sais quel abruti, l’argent ne tombe pas du ciel. Merci.

Ah ! Le grand moment que vous attendiez tant est arrivé : que vous soyez de retour à la fac, au boulot ou au lycée, une occasion en or vous est offerte, celle de rencontrer, parmi la foule de ce peuple grouillant de saine excitation, celui ou celle qui aura la chance, que dis-je, l’honneur, de partager un bout de chemin avec vous. Ouais vous avez compris, vous allez pécho.

TAUREAU

CANCER

VIERGE

Vous êtes-vous déjà demandé ce que vous seriez devenu si les conditions spatio-temporelles de votre développement humain et professionnel avaient été différentes ? Si vous étiez né en Corée du Nord par exemple, que serait votre vie aujourd’hui ? Ou en Syrie ? Pensez-y de temps en temps, et vous vous rendrez compte que vos gémissements frôlent souvent l’indécence.

Vous allez passer un mois extraordinaire sous l’aile protectrice de la Chance, cette grande dame drapée de noir qui vous toise du haut de son astre filant. En d’autres termes, vous allez avoir le cul bordé de nouilles pendant un bon moment, donc profitez-en pour, je ne sais pas moi, investir dans un appartement en viager, jouer au Millionnaire ou encore vous mettre à la cuisine.

Maintenant que vous avez un an de plus, il va falloir vous comporter comme une personne responsable et d’une grande sagesse. Ça ne devrait pas s’avérer trop compliqué pour vous, qui avez de tout temps été très attiré par tout ce qui concerne la spiritualité. Ne vous reste qu’à partager avec votre prochain ce don de la nature, ou le buvard qu’il vous reste au frigo.

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Illustrations : Cécile Jaillard

OCTOBRE 2018

BALANCE

SAGITTAIRE

“Joyeux anni-versaire. Heureux anni-versaire.” Vous vous rappelez de la chanson à la fin du Club Dorothée avec les noms qui défilaient en lettres dorées ? Bah voilà, c’est votre tour, votre jour de gloire est arrivé, vous êtes le roi/la reine du bal. Profitez-en pour organiser une teuf digne de l’honneur que vos parents vous ont fait en vous mettant au monde, et mettez-vous bien à l’envers.

L’été est définitivement mort et enterré, mais ne soyez pas triste, il reviendra l’année prochaine avec des températures encore supérieures. D’ici là, comportez-vous correctement et n’allez pas attraper la mort en sortant légèrement vétu(e), on sait que vous aimez montrer votre peau douce et soyeuse, mais là ce n’est plus le moment, désolé.

VERSEAU Pas évident ce mois d’octobre ; il fait froid, vos potes sont tous occupés en semaine et le week-end ils restent au chaud avec leur moitié. Vous voilà désespérément seul(e), abandonné(e), triste et sans espoir. Ah mais attendez, vous aussi vous avez quelqu’un dans votre vie en fait ! Contactez vite cette personne, et jetez-vous dans ses bras, il y fait doux.

SCORPION

CAPRICORNE

POISSONS

Que fait le scorpion quand il rencontre la tarentule ? Vous ne savez pas ? Moi non plus, je ne suis pas arachnologue. Cela dit, la question qui nous occupe est de savoir ce que vous feriez si vous rencontriez quelqu’un de votre trempe : plutôt ami-ami ou plutôt bagarre-bagarre ? Choisissez bien, l’avenir de l’humanité en dépend, après tout vous êtes au sommet de la chaine alimentaire, pas vrai ?

Ce mois-ci les Capricorne, faites bien attention à votre santé, qui a tendance à vaciller au moindre souffle de vent. Pour la toux, bouffez du miel. Pour le rhume, sniffez du citron. Pour les torticolis, exigez des massages. Enfin pour la fièvre, on vous conseille de vous mettre sous la couette et de transpirer un max, ou si vous en avez le courage d’aller vous mettre un grand footing en K-way.

Vous cherchez toujours cette grande idée qui vous fera sortir de l’anonymat injuste dans lequel vous êtes plongé depuis votre plus tendre enfance. Pensez opposition, paradoxe, généralement ça fonctionne bien. Par exemple, un kébab au chocolat, un gel décoiffant, ce genre de trucs antinomiques dont notre espèce dégénérée (l’espèce humaine, la pire de toutes) raffole. Des bisous.

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Š Naïs Bessaih & Juliette Creiser


TOP DES MEILLEURS TACOS

Le + authentique

Bocamexa Si vous avez envie de prendre votre billet pour Mexico rien qu’à l’évocation de son nom, c’est normal : Bocamexa est une invitation au voyage. C’est en 2010 que Julien et Alejandra, rencontrés sur les bancs de l’école à Lyon, ouvrent leur première adresse dans la rue Mouffetard. Ici, c’est de la bonne street food, comme on en fait à Mexico, qui est à l’honneur. Quesadillas, burritos, gringas, salades mais surtout tacos, tout est préparé à la minute, avec des produits frais directement importés du Mexique.

127, rue Mouffetard – 5e

Le + éthique

Chipotle Véritable institution aux États-Unis, c’est doucement mais sûrement que Chipotle s’est invité dans les rues parisiennes, notamment dans le quartier Saint-Germain. Le succès de ce fast-food mexicain repose avant tout sur la qualité de ses produits, locaux et bio pour la plupart (sans oublier la viande élevée en plein air). Au menu, c’est vous qui êtes aux commandes : burritos ou tacos, viandes marinées au choix (bœuf, poulet, porc ou végétarien), le tout à agrémenter à votre convenance (fromage râpé, haricots, riz complet, poivrons, oignons grillés).

96, boulevard Saint-Germain – 5e

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Le + typique

La Catrina Taqueria À la recherche d’une cuisine mexicaine généreuse et sans chichi ? Filez du côté de La Catrina Taqueria, petit boui-boui haut en couleur. Dans cette échoppe à la déco chargée (et légèrement kitsch), la simplicité est le maître-mot. Ici, les plats – qui arrivent dans des paniers en plastique – sont copieux et gourmands. La recette phare ? Les tacos à la Cochinita Pibil, à arroser d’une Corona bien fraîche. Évidemment.

136, boulevard Vincent-Auriol – 13e

DES PRODUITS NATURELS POUR CHACUN D’ENTRE VOUS

Pharmacie Saint-Jacques Herboristerie - Aromathérapie - Phytothérapie La pharmacie Saint-Jacques vous accueille du lundi au dimanche 243, rue Saint-Jacques – 5e Tél. : 01 43 54 25 79

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Merci à tout les collègues devenus copains d’avoir fait de mes 3 premières années dans la vie…

La vie s era pas pareille sans to i mon so leil, mo n yang. R eviens n ous faire rire , t’es qu ’à 3 minutes . Ton yin g

Cher Antoine, commme chaque mois, petit mot pour toi. Bisous :)

Le Bo nbon FC cette année falloir va s'accr ocher !

… active un délirant fleuve tranquille. Et merci au confiseur sans qui rien de tout cela n’aurait été possible. < 3 Tianos

Tomio, I belive 'ya Coline tiens le coup tu tiens le bon bout !

ochaine Willos, la pr e un d fois pren menthe. la à e ill st pa Pitié ! Juju

tu nous Cyrielle, ras à manque amille . jamais F tu seras, rs u jo u to in tu m e h ton c s! ra e v u o tr J.

Cyrielle, Tiana, vous avez, chacune à votre façon, été indispensables à cette rédaction. Bon voyage, et bon vent !

Vous aussi passez votre annonce, contactez : coralie@lebonbon.fr

Tiana, ton rire et ta bonne humeur rs résonnent toujou ! dans mon cœur

re ! ntu ave e l l e les s lle b tes Que i à tou eeks, le c g s, r Me es, les ctériel a s r m l a u l , c s e p , les uille créa sse-co et au s ca z les e-pain alle e n ll ous a g g seur. V ! Cyrie r fi con anque m me

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UNE Å’UVRE DE SAMUEL TRENQUIER

NUITBLANCHE.PARIS

le 6 octobre 2018 2018

#NUITBLANCHE


* The world is watching #SWATCHTHIS

* Le monde te regarde, Ã toi de jouer #SWATCHTHIS.


LA BONNE ADRESSE

Beaupassage, le nouveau hotspot des épicuriens Des petits, des grands, des retraités et des touristes, cet après-midi, on croise de tout. Le nez en l’air, on déambule dans cet espace de 10 000 m2, attiré par les vitrines alléchantes et les effluves qui s’échappent des boutiques. Lieu de flânerie dédié à la gastronomie, à l’art et au bienêtre, Beaupassage s’impose comme le nouveau hotspot food branché.

on louche sur les vins de Yannick Alléno et les verrines de saison d’Anne-Sophie Pic, bref, pupilles et papilles sont ici comblées. Quelques mètres plus loin, la terrasse de Pierre Hermé, qui inaugure son premier café, affiche complet. « Ça a cartonné dès le premier jour. On ne s’attendait pas à autant de succès. J’ai été obligé de doubler les équipes », souffle Nizar, directeur de la restauration.

Unissant le boulevard Raspail, la rue de Grenelle et la rue du Bac, cette traversée a fait l’objet d’un sacré relooking. À l’origine, elle abritait un couvent, une chapelle, un garage, quelques cours et un passage sous immeubles. Un vaste ensemble qui réunit 4 siècles de constructions, mélange hétéroclite que l’architecte Franklin Azzi a décidé de conserver. Et autant vous dire qu’au milieu des travaux flambant neufs à l’esprit indus’, on se sent tout petits.

Même constat du côté de La Boulangerie de Thierry Marx qui a été dévalisée en quelques heures seulement. Si la plupart des sandwichs signature sont partis comme des petits pains, par chance, il nous reste le “bœuf, carottes, papaye” que l’on décide de savourer à la terrasse du café qui lui fait face. Tenue par le barista Junichi Yamaguchi, l’enseigne japonaise %Arabica propose des cafés de spécialité, issus des meilleurs terroirs sudaméricains et africains. « Excellent, il me rappelle celui d’Italie », peut-on entendre à notre droite. Visiblement, nous ne sommes pas les seuls conquis !

Dans cette artère ponctuée d’œuvres d’art contemporain et de touches green, chefs étoilés et artisans de bouche se partagent l’affiche. On salive devant les fromages de Nicole Barthélémy, on frétille face aux morceaux de viande d’Alexandre Polmard, on lorgne les mets iodés d’Olivier Bellin,

Parenthèse gourmande ou simple balade à l’abri du tumulte parisien, Beaupassage vous sert dans un joli cadre arboré la crème de la gastronomie française. Histoire de parfaire

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“Un vaste ensemble qui réunit 4 siècles de constructions, mélange hétéroclite que l’architecte Franklin Azzi a décidé de conserver.” le tout jusqu’au bout, le lieu dispose même d’un complexe sportif haut de gamme pour éponger tous ces récents excès. Alors, plus la peine de se priver, pas vrai ? • E.Y.

Beaupassage 53/57, rue de Grenelle – 7e beaupassage.fr

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