ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!
PARIS OUEST
Février 2018 - n° 90 - www.lebonbon.fr
Modèle : Saveria Rojek Photographe : Flavien Prioreau
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Rédactrices en chef
Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine
Directeur Artistique
Joseph Feutrier
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphiste
Lara Silber
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Responsable digital
Antoine Viger
Rédactrice en chef digital
Cyrielle Balerdi
Rédacteurs
Camille Hispard Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine Rachel Thomas
Photographes
Ethan Haddad Naïs Bessaih
Chefs de publicité print
Élodie Gendron elodie.g@lebonbon.fr 06 34 22 28 34 Benjamin Haddad Thomas Reka Victor Serres
Régie pub
Benjamin Alazard Léa Richy Aurélie Sans
Directeur des ventes
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Chef de projets
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Vidéo maker
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Stagiaires
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Contactez-nous
SAS Le Bonbon 15, rue du Delta 75009 Paris 01 48 78 15 64
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Imprimé en France
C’est une star internationale au teint de porcelaine, aux lèvres rouge sang et aux cheveux noir ébène. Incarnation du glamour américain, pin-up des temps modernes, usine à fantasmes, les Parisiens la connaissent notamment pour ses danses mythiques au Crazy Horse où elle a fait de l’art de se dévêtir un véritable show. Elle débarque dans la chambre d’hôtel avec cette allure sophistiquée, étudiée jusque dans les moindres détails. Gants en satin, talons vertigineux, sac haute couture, torse bombé, dos courbé, poitrine en avant. Dita Von Teese ressemble en tout point aux images sensuelles que l’on a pu voir d’elle. A croire que ses photos n’ont même pas besoin d’être retouchées. Désormais chanteuse, elle vient nous parler de son premier album, écrit et réalisé par Sébastien Tellier. Le temps d’une dizaine de chansons, Dita est devenue sa muse. L’album est d’ailleurs une ode à la sensualité. Pourtant dès la première question posée, l’ambassadrice du burlesque montre un visage plus complexe. On découvre derrière cette image de femme fatale une âme timide, dont le discours est loin de l’icône fantasmée qu’elle a créée. Elle n’essaye même pas de prétendre. Votre fantasme masculin ? « Je suis en couple, pourquoi irais-je fantasmer sur quelqu’un d’autre ? » Que pensez-vous du #metoo ? « Je n’ai jamais été confrontée à cela. (…) Je me suis frayé mon chemin seule. D’ailleurs, la dernière fois qu’on a tenté quelque chose sur moi, j’ai simplement répondu que j’allais plutôt aller dîner avec mon mec, et me détendre avec mon chat. Flirter ne m’intéresse pas. » Votre conseil pour être sexy ? « Etre soi-même. Nul besoin d’apparats. » Troublant, n’est-ce pas ? Olivia Sorrel-Dejerine
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© Camille Vivier
FÉVRIER 2018
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BON SPOT
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BON VIN
La nouvelle cantine branchée des Batignolles Paris Divin, le nouveau lieu divin du 8e
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BONNE ÉTOILE
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BON ARTISAN
L’unique créateur de miel de Paris
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BONNE FLEUR
Adèle, notre fleuriste coup de cœur
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BONNE EXPO
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BON PAVILLON
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BONNE MÉLODIE
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BONS SNAPSHOTS
Dita Von Teese attise notre curiosité
Les combattants de la mémoire Place aux drapeaux avec Abeille Drapeaux Franz Ferdinand illumine Paris avec son nouvel album Par Naïs Bessaih
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« LE ROMAN CHOC DE LA RENTRÉE » LES INROCKS
« ÉCOUTE LA VILLE TOMBER, C’EST CHARLES DICKENS SOUS ECSTASY ! » LE FIGARO MAGAZINE, FRÉDÉRIC BEIGBEDER
RIVAGES
BON TIMING Imagine-toi avec Julien Cottereau Après avoir donné 1300 représentations dans le monde entier avec Imagine-toi, Julien Cottereau revient à Paris avec ce spectacle mythique. Le public est ainsi invité à découvrir un personnage absurde, tendre et naïf, habillé de pantalons trop courts et coiffé d’un drôle de chapeau, qui à travers son talent de mimebruiteur fait naître un monde de monstres et de princesses, de tendresse et d’émotion. Théâtre des Mathurins 36, rue des Mathurins - 8e Actuellement sur scène La Flûte enchantée au Palais des Congrès A l’occasion des 10 ans de la disparition de Maurice Béjart et du 30e anniversaire de la compagnie, le Béjart Ballet Lausanne entame une tournée internationale exceptionnelle de ce ballet mythique. Gil Roman, directeur artistique de la compagnie, reprend la célèbre chorégraphie de Béjart. Pas moins de 44 danseurs caleront ainsi leurs pas sur la version musicale du Philharmonique de Berlin, dirigé par Karl Böhm en 1964. Grandiose ! Palais des Congrès 2, place de la Porte-Maillot - 17e Du 7 au 11 février 2018 On se promène avec Chauffeur Privé Pas envie d’affronter le métro, le froid, la pluie ? Nous non plus. C’est pourquoi le Bonbon s’est associé avec Chauffeur Privé pour vous permettre de vous déplacer simplement, pour vous faciliter la vie ! Que ce soit pour enchaîner les rendez-vous en journée ou tout simplement pour rentrer de soirée, téléchargez l’app’ et bénéficiez de 10€ de réduction sur chacune de vos deux premières courses grâce au code promo LEBONBON. Elle est pas belle la vie ? Disponible sur AppStore et Google Play
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LE BON SPOT
La nouvelle cantine branchée des Batignolles
Le village des Batignolles ne cesse de se doter d’adresses gourmandes. Dernière en date, La Cantine de Mémé - à la fois épicerie fine, salon de thé et restaurant gourmet - qui vient de s’installer rue Brochant. Un lieu hybride qui risque bien de faire fondre les épicuriens en tout genre. C’est un spot gastro bien particulier qui a ouvert ses portes il y a quelques semaines non loin de la place Félix-Lobligeois. A mi-chemin entre le bon resto, l’épicerie fine ou tout simplement l’endroit pour siroter une infusion et craquer pour un goûter, La Cantine de Mémé a été imaginée par Mehdi, bon vivant dans le milieu depuis un bon bout de temps.
petits oignons. En cuisine, Guillaume Hilaire (ex-Guy Savoy et Roca) propose une carte de saison qui a vocation à changer tous les quinze jours. Des saveurs aussi puissantes que celles de la cuisine de nos grand-mères avec cette touche élaborée qui apporte une pointe d’élégance au plat réalisé. Tartare de veau et hareng, espuma pommes de terre vitelotte et betterave, filet de bar snacké, chou rouge, salsifis rôtis ou quasi de veau au thym, purée de pommes de terre à l’ail confit, font partie des mets au menu le jour de notre visite… Une carte courte mais terriblement efficace et qui présage ainsi de la fraîcheur des ingrédients, principalement bio, de saison et d’une qualité sûre.
Ancien de chez Roca (le bistrot gastro créé par les fameux Alexandre Giesbert et Julien Ross), c’est fort de cette expérience et de ses nombreux voyages que le restaurateur s’est lancé dans cette aventure solo, avec pour crédo une cuisine et un service aux
Sur les étals de l’épicerie s’offrent à nous des produits venant d’ici et d’ailleurs - sud du Maroc, Madagascar ou Grèce -, de luxe ou pas, mais toujours à prix abordables. Parmi ceux du terroir français, on remarque au hasard l’huile vierge de noix du Moulin
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de la Veyssière, les œufs de homard bleu Pétrossian, le chocolat Valrhona, les infusions Chic des Plantes !, ou encore la charcuterie du Sud-Ouest, aux côtés des épices de Madagascar ou du miel, de l’huile d’Argan ou du safran tout droit venu du Maroc. Une sélection pointue de produits que l’on aura pour certains au préalable goûtés dans notre assiette. Côté cave, les vins bio et biodynamiques sont une valeur sûre.
Un lieu hybride qui risque bien de faire fondre les épicuriens en tout genre.
Ouvert du lundi au vendredi pour le service du midi, pour une pause goûter, un apéro et pour un dîner (les jeudis et vendredis), La Cantine de Mémé combine ambiance bon enfant, qualité et service d’un grand resto, et une déco simple mais branchée. Tout pour plaire !
La Cantine de Mémé 11, rue Brochant - 17e Tél. : 01 58 59 36 91
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LE BON VIN
Le nouveau e lieu divin du 8
C’est un caviste à nul autre pareil qui vient de s’installer rue du Faubourg-Saint-Honoré dans le 8e. Natalia, originaire d’Argentine, propose chez Paris Divin une sélection pointue de vins et de produits fins argentins, mais aussi français et du monde entier. Présentation de ce nouvel eldorado pour épicuriens ! Non loin de l’Arc de Triomphe a récemment ouvert un lieu dédié au vin, mais surtout à la vie ! Ancienne médecin, en France depuis 16 ans, Natalia a décidé il y a quelques temps de se dévouer à sa passion : le vin. Egalement artiste peintre, celle qui avait l’habitude d’accompagner ses vernissages d’une dégustation de vins a décidé d’inverser la balance en constituant une véritable cave où aurait lieu une foule d’animations. Des expodégustations avec un expert en vin portugais, italien ou encore argentin, une présentation des prestigieuses huiles d’olive Kalios, ou encore un partenariat autour de la SaintValentin avec des chocolats de la maison Bonnat, les possibilités sont infinies !
Aux côtés de la sélection affûtée de vins argentins, on retrouve des cuvées italiennes, espagnoles, portugaises, mais aussi de Californie, d’Australie et de Nouvelle-Zélande, ainsi qu’une sélection fine de vodka, whisky, tequila, Champagne, Prosecco, et même de vin casher. « L’idée derrière ce projet était de partager avec les Français ce que nous sommes et ce qu’on a reçu », confie Natalia. Vous pourrez ainsi vous délecter des produits d’épicerie fine tout droit venus d’Argentine tels que du thé de Patagonie (créé par des parfumeurs de la région), du maté, du dulce de leche et des huiles d’olive du monde entier, pour la plupart victimes de leur succès ! Lors de notre passage, il ne reste plus qu’une boîte d’alfajores de dulce de leche, une douceur sucrée dans laquelle nous avons eu la chance de croquer et qui nous a laissée bouche bée ! Dans cet établissement d’une rare authenticité, Natalia prend le temps de discuter, d’expliquer, et surtout de nous faire comprendre qu’avec le vin on peut faire mille et une choses. Rafraîchissant !
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Une sélection pointue de vins et de produits fins argentins, mais aussi français et du monde entier.
Paris Divin 185, rue du Faubourg-Saint-Honoré - 8e Tél. : 01 45 63 42 19 Facebook/Instagram : @parisdivin www.parisdivin.com
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LA BONNE ÉTOILE
Dita attise notre curiosité
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DITA VON TEESE Reine du burlesque américain, créatrice de lingerie, muse de créateurs et de photographes renommés, Dita Von Teese est une femme aux multiples talents. Incarnation du glamour et de la féminité, Sébastien Tellier a vu en elle une source ultime d’inspiration et signe pour elle un album plein de sensualité. Rencontre avec Dita, la chanteuse. Votre album en trois mots ? (Rires). Sensuel, un peu érotique et exotique. Sébastien Tellier est-il sexy ? Oui sans aucun doute ! J’ai toujours été une immense fan, à chaque fois que je faisais un show au Crazy Horse à Paris, je demandais systématiquement à ce qu’il soit invité parce que j’adore sa musique. Surtout j’adorais le fait qu’à chaque fois que l’on sortait dîner ensemble, toutes les femmes se ruaient vers lui. Il a une présence extraordinaire. Quand je pense à Sébastien, je pense à de la musique sensuelle, et c’est une des raisons pour lesquelles j’ai toujours aimé sa musique, et une des raisons bien sûr pour lesquelles j’ai accepté de saisir cette opportunité et d’essayer de chanter sur un album. Quel est son pire défaut ? (Rires). Je ne pourrais pas te dire, je pense qu’il vaudrait mieux demander à sa femme. Et le vôtre ? Moi ? Je ne sais pas, je ne révèle jamais mes défauts, car je ne voudrais pas qu’on les pointe du doigt. Personne ne les remarquerait si je ne vous les disait pas. Qu’est-ce que cela fait d’être aussi inspirante ? Sébastien vous a tout de même qualifiée « d’usine à fantasmes »…
C’est marrant je viens de lire ça ! C’est difficile parce que je ne parle pas très bien français, beaucoup de choses sont demeurées mystérieuses entre lui et moi, et c’est marrant de découvrir ce qu’il pense de moi, à travers la presse. C’est aussi l’aspect drôle de ce procédé, de découvrir les perceptions que l’on a l’un de l’autre. J’adore qu’il ait dit ça ! Vous étiez sa muse en un sens ? Oui, j’étais surprise parce que je ne savais pas qu’il avait commencé à écrire cet album pour moi, et j’étais très inquiète qu’il ne comprenne pas que je ne suis pas une chanteuse à la base, mais il l’a en fait tout de suite pris en compte. Ça a vraiment été une super expérience pour moi, risquée certes, car ça me met dans une situation de vulnérabilité, mais j’aime aussi beaucoup ça. Le couple français le plus iconique selon vous ? Ce qui me vient immédiatement à l’esprit c’est Serge Gainsbourg et ses nombreuses muses avec qui il a fait de la musique, et c’est une des choses qui m’ont attirée vers ce projet. J’ai toujours pensé que Sébastien était une version moderne de Serge Gainsbourg. Alors je dirais que le couple français le plus iconique serait Gainsbourg et Bardot, et leur musique. Avez-vous un conseil en particulier à donner aux Françaises pour être sexy ? Je pense que les Françaises savent parfaitement être sexy. Je dis toujours que l’ultime façon d’être sexy est tout simplement de ne pas essayer de l’être. Il s’agit vraiment d’avoir confiance en soi, et de se mettre dans des situations où on se sent sûr de soi, où on se sent libre et bien.
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DITA VON TEESE Quel est votre meilleur souvenir de l’époque où vous dansiez au Crazy Horse ? J’ai toujours adoré être au Crazy Horse, apprendre, et rentranscrire ce que je fais dans mes tournées en quelque chose de plus intime. Ma dernière super expérience était de travailler avec Ali Mahdavi (photographe, directeur artistique et réalisateur, ndlr) sur une scène qui s’appelait Undress the kill sur laquelle on a utilisé une technologie de pointe pour la lumière et en BO une des chansons de l’album. Quand je sors de ma zone de confort et que je fais quelque chose qui n’a rien à voir avec les plumes ou les strass, qui est un peu plus tech et qui rend mon show plus moderne et unique, c’est excitant pour moi. Que pensez-vous du mouvement #metoo ? Je pense que le débat tombe à pic. D’un côté c’est vraiment horrible d’entendre toutes ces histoires parce que tout le monde savait pour les casting couch, mais on n’en pensait pas grand-chose, dans le sens où la sexualité est parfois un jeu de puissance, d’un côté comme de l’autre évidemment… Mais je trouve que c’est frappant d’entendre certaines de ces histoires si vraies, et qui montrent qu’on ne se rendait pas compte de la profondeur de l’abus. J’espère tout de même qu’on ira mollo sur d’autres histoires racontées par des gens qui disent #metoo mais qui parlent en réalité d’un date qui s’est simplement mal passé. C’est dommage que certaines personnes s’emballent et confondent abus et expérience sexuelle qui n’était pas à la hauteur de leurs attentes. Vous qui êtes très sexy, n’avez-vous pas été particulièrement sujette à ce genre de comportement abusif ? Bien que je sois connue pour mes shows
de strip-tease et que ce soit une de mes principales activités, j’ai toujours été mon propre boss, je ne suis pas vraiment impliquée dans l’industrie du cinéma ou de la musique. Je n’ai pas ce genre d’histoires, parce que j’ai toujours été en charge, il n’y a pas d’industrie pour ce que je fais. Je me suis frayé mon propre chemin, je n’ai donc jamais été sujette à ça. Et à chaque fois que j’ai senti une sorte de pression, j’ai tout arrêté. J’ai récemment refusé une opportunité parce que l’homme qui me la proposait insistait pour m’emmener dîner et je lui ai clairement répondu que je n’avais pas le temps pour ça. Je n’ai jamais été comme ça, ça n’en vaut pas la peine pour moi. Ce que vous préférez à Paris ? L’Histoire, l’esthétique de l’architecture, et le fait que ce soit si glamour. J’ai toujours adoré Paris parce que j’avais le sentiment que les gens acceptaient le burlesque alors que ce que je fais est en fait très américain, c’est du strip-tease américain classique. C’était très répandu aux US dans les années 30 et donc c’est étrange que ça n’ait pas été accepté jusqu’à récemment. Ça n’a pas été facile pour moi là-bas, alors qu’ici j’ai eu beaucoup de succès de la part du grand public dès le départ. Le strip-tease, c’est encore d’actualité pour vous ? Oui, je fais une tournée en Australie en février et en mars. Nous faisons la tournée la plus importante de show burlesque dans l’Histoire avec tout un casting de gens qui représentent différentes facettes du burlesque. Votre mot français préféré ? Quand les gens disent "chouette", je trouve ça très drôle que ça veuille dire différentes choses. J’ai appelé mon petit chat avec qui je voyage "Chouette souris" parce qu’il
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“Quand je sors de ma zone de confort et que je fais quelque chose qui n’a rien à voir avec les plumes ou les strass, c’est excitant pour moi.” ressemble à la fois à une chauve-souris et à la fois à une chouette. Parisiens, têtes de chien ? Je pense que l’on remarque cela particulièrement lorsqu’on vit à Paris. J’ai bien remarqué cela quand je faisais mes courses ou dans la vie de tous les jours (Dita a vécu
à Paris, ndlr), mais malheureusement il y a des gens grognons partout, y compris aux Etats-Unis. Tes trois spots préférés à Paris ? J’adore boire des cocktails à la Maison Souquet à Paris, je trouve que c’est un des endroits les plus romantiques pour un verre, et l’atmosphère y est particulièrement sexy. Pour dîner, j’aime beaucoup Pétrelle, c’est mon ami Alexis Mabille qui m’y a emmenée, on a l’impression d’être chez quelqu’un, c’est très agréable. Pour ce qui est d’un endroit pour danser, cela fait un bail que je n’ai pas dansé à Paris, mais j’allais beaucoup au Silencio avant ! • O.S-D. Photos : Flavien Prioreau
Dita Von Teese - Dita Von Teese Sortie le 16 février
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LE BON ARTISAN
L’unique créateur de miel de Paris Alexandre Stern a un métier quelque peu atypique, c’est un créateur de miels. Il sillonne le monde à la recherche des nectars les plus rares pour ensuite les assembler dans son laboratoire du 8e. Le Bonbon est parti à la rencontre de cet artisan, élu chercheur de miel de l’année dans le guide Pudlowksi 2017. Qu’est-ce que cela veut dire, être créateur de miels ? C’est un métier que j’ai un peu inventé, je suis le premier dans le monde à créer des assemblages de miels. Avant, ce produit était vendu uniquement sous forme de monofloraux comme le miel d’acacia, de lavande, de tilleul. En tant que créateur, je suis le premier à créer des assemblages de deux, trois, quatre, cinq miels différents pour trouver des associations de saveurs. Quelles sont les étapes pour créer ces miels uniques ? La première étape, c’est la sélection. Je vais dans le monde entier et je travaille directement avec des apiculteurs. Je fais environ quatre fois le tour du monde par an. Parce que chaque fleur donne un goût différent, j’ai aujourd’hui des miels qui viennent d’une vingtaine de pays, avec des
miels mexicains, thaïlandais, de NouvelleZélande, français évidemment, espagnols, italiens… Je les ramène en France et ensuite je crée les compositions. Je goûte des miels quasiment tous les jours et j’organise aussi des ateliers pour les amateurs qui sont curieux. Car même si tout le monde a déjà mangé du miel, c’est un produit relativement méconnu, les gens ne se rendent pas compte de la diversité ! J’ai environ 600 variétés de miel. Que pensez-vous du sort des abeilles ? C’est un vrai sujet de préoccupation parce que depuis des dizaines de millions d’années, tout l’écosystème des plantes à fleurs des abeilles fonctionne et aujourd’hui on est en train de briser ce lien entre la fleur et l’abeille. C’est un problème extrêmement sérieux en France, en Espagne, aux Etats-Unis, au Canada, dans les pays où il y a une utilisation massive de pesticides. Aujourd’hui, c’est une menace vraiment importante sur les abeilles. Au niveau mondial, il y a beaucoup de pays où on ne retrouve pas ces problèmes parce que l’agriculture est moins intensive et on s’aperçoit que les abeilles vivent beaucoup mieux. Par exemple aujourd’hui, en Bulgarie,
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on produit plus de miel qu’en France alors qu’il y a 30 ans, on en produisait trois fois plus. On a vraiment des phénomènes dans certains pays de baisse de production liés à l’utilisation de pesticides, mais aussi des problèmes environnementaux de frelons asiatiques et de varois. Ce sont des phénomènes qui se combinent quand les populations sont affaiblies, elles sont plus sujettes à des prédateurs et à développer des maladies. Quel est le miel le plus incroyable ? Je dirais qu’il s’agit du miel du Jujubier du Yémen, c’est un produit mythique qui a une histoire de plusieurs millions d’années, qui est fait dans des conditions assez uniques dans le désert. C’est un miel très concentré, comme il est fait dans une région désertique, la teneur
en eau est inférieure aux autres miels. C’est un produit qu’il faut avoir goûté au moins une fois dans sa vie. Quelles sont vos créations phares ? Notre best-seller, c’est le miel "détox", un assemblage de miels de citronnier, de thym et de manuka. Il a des propriétés antibactériennes, on peut l’utiliser pour sucrer des infusions, le consommer avec un jus de citron, il est parfait pour passer l’hiver.
Maison Alexandre Stern 15, rue Vignon - 8e Tél. : 09 52 37 04 54
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LA BONNE FLEUR
Adèle, notre fleuriste coup de cœur Rien ne fait plus plaisir qu’une fleur. De la couleur, de la douceur, une belle odeur… ses atouts sont indéniables. Depuis quelques mois, Sophie propose dans sa boutique dédiée rue Poncelet une sélection pointue basée sur ses coups de cœur en prenant soin de privilégier les fleurs de saison. Un fleuriste moderne et de goût à prix tout doux ! Fleuriste de génération en génération depuis son arrière-grand-mère, Sophie a ouvert en avril dernier sa propre enseigne, "Adèle" (du nom de sa fille), au cœur du marché de la rue Poncelet dans le 17e. Murs en briques blanches, escabeaux en bois, tables en chêne, grand miroir, on découvre au cœur de ce joli décor des végétaux à foison - une foule de plantes grasses et une belle sélection de fleurs coupées d’origine française pour la plupart. Dans des superbes pots - osier, céramique trempée, jonc de mer -, on fait son choix entre la variété de cactus, de Jade et autres plantes vertes, ou encore d’orchidées. Chaque plante - petite, moyenne ou grande - est présentée dans un joli contenant pour donner un résultat bluffant. Côté fleurs, Sophie choisit celles d’Île-de-France - azalée, jacinthe, hellébores -, du Midi - renoncule,
anémone, genêt, mimosa en cette saison hivernale -, de Hollande ou encore d’Equateur. Mais s’il y a bien une chose qui caractérise ce fleuriste, c’est son intégrité. Vous ne trouverez dans cette boutique que des fleurs fraîches (à raison de trois arrivages par semaine) et des prix justes, déterminés selon l’arrivage en fonction du prix de la fleur. Car comme nous l’explique Sophie, le prix des plantes marche à la demande, et varie ainsi sans cesse. Pas de raison donc que votre botte coûte toujours la même chose ! Preuve que ce fleuriste est vraiment moderne, Sophie vient de s’associer avec Dalia, une application mobile qui facilite l’envoi des fleurs. Vous effectuez votre commande en trois clics, même sans avoir l’adresse, et la livraison est assurée en moins d’une heure. Original et unique, Adèle est le nouveau fleuriste phare du quartier !
Adèle 10, rue Poncelet - 17e Tél. : 06 19 35 74 06 Livraison à Paris et proche banlieue Abonnement 17e : 1 livraison par semaine de fleurs fraîches, 30€ ou 50€ livraison incluse
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LA BONNE EXPO
Les combattants de la mémoire Tout démarre par une gifle. On est en 1968 et Beate Klarsfeld en colle une bonne à Kiesinger, ancien nazi et chancelier allemand de l'époque. L'histoire durera 50 ans et transformera le regard sur le nazisme et le génocide des Juifs en Allemagne. Bienvenue dans le monde des époux Klarsfeld, les guérilleros de la mémoire, qui ont traqué toute leur vie les génocidaires nazis et dont une riche rétrospective au Mémorial de la Shoah retrace la passionnante histoire. Je n'avais jamais remarqué l'impressionnant checkpoint du 17, rue Geoffroy-l'Asnier dans le 4e, où l'on entre comme dans un aéroport ou une banque. En passant un check-in, en vidant ses poches, en franchissant non pas un mais deux sas, avant d'accéder à la cour intérieure et de faire face au Mur des Noms, qui nous jette au visage les noms des 76 000 Juifs déportés de France. Une gifle assénée dès l'entrée, comme un préambule qui nous
conte une autre histoire que celle d'une simple exposition. D'une mémoire à l'autre Nous voilà prêts à remonter le temps, à une époque où la mémoire du génocide n’était pas encore celle que l’on connaît aujourd’hui. Dans les années 60, la question est peu traitée par les historiens, et politiquement, elle occupe une place tout à fait secondaire, comme l’explique Olivier Lalieu, historien responsable de l’aménagement des lieux de mémoire et des projets externes au Mémorial de la Shoah : « En France comme en Allemagne, nombreux sont les anciens nazis qui ont retrouvé une position de notable dans la société. Les Klarsfeld vont se battre à la fois pour revenir sur l'impunité dont ils bénéficient, mais aussi faire admettre que les victimes de la Shoah ne sont pas des victimes secondaires ou accessoires, mais que le génocide des Juifs
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est au contraire l’un des principaux aspects de cette Seconde Guerre mondiale ».
© Sipa Press
Le coup de foudre L'Allemagne, la France, l'Europe à la fin des années 60-70, la génération 68, les Beatles… C'est dans ce contexte d'intense bouillonnement culturel et intellectuel qu'est mise en perspective l'épopée du couple. Celle d'un jeune orphelin dont le père est mort assassiné à Auschwitz et d'une jeune femme allemande dont le père était un soldat de la Wehrmacht, qui vont se rencontrer sur un quai de métro en 1960 Porte de SaintCloud, qui vont tomber follement amoureux et engager ensemble un certain nombre de combats contre l'antisémitisme, l'impunité, mais également pour la reconnaissance de la mémoire de la Shoah. La traque des nazis Nourrie par de nombreux documents inédits
extraits des archives de la famille Klarsfeld, des objets et vêtements mais aussi des témoignages de leurs soutiens, l’exposition revient sur les nombreuses difficultés rencontrées par les Klarsfeld dans leur combat pour la mémoire. Souvent interpellés, placés en prison et molestés par la police, on découvre la violence des autorités à l’encontre de leur action. Le combat d’une vie dont ils nous ont laissé héritiers : « Cette mémoire sans cesse contestée, bafouée, reniée et même moquée, est à défendre en permanence », plaide Olivier Lalieu. A nous de jouer ! • Cyrielle Balerdi
Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy–l’Asnier - 4e Tél. : 01 42 77 44 72 Dimanche - vendredi : 10h - 18h Nocturne jusqu’à 22h le jeudi Entrée libre et gratuite
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LE BON PAVILLON
Place aux drapeaux !
On les aperçoit un peu partout, aux évènements officiels ou voletant sur les bords de nos fenêtres, sans pour autant y prêter véritablement attention. Ils sont pourtant indispensables pour représenter notre nation, et rares sont les fabricants français à les produire. Parmi eux, Abeille Drapeaux, situé passage Geffroy-Didelot dans le 17e, s’y attèle depuis 1997. Le Bonbon s’est intéressé de plus près à cet artisanat unique ! C’est au cœur d’une petite cour pavée du quartier des Batignolles que siège Abeille Drapeaux depuis une quinzaine d’années. Fondée par des passionnés d’Histoire, AD fabrique et fournit tous types de drapeaux pour tous types de clients - des plus officiels (présidence de la République, ministères, assemblées, ambassades, mais également mairies, administrations…) aux plus atypiques (sociétés secrètes, micro-nations…). Au sein de l’équipe, on retrouve Olivier et Maxime qui s’occupent de traiter les demandes les plus express : « Il arrive qu’on nous commande un drapeau du jour au
lendemain, lorsqu’un chef d’Etat est en visite à Paris par exemple », explique Olivier. Pas de problème s’il est en stock, sinon il faudra attendre 48h pour le faire fabriquer dans leur atelier en Provence. Là-bas, les quatre brodeuses, six couturières et le chef d’atelier réalisent les demandes les plus folles. A l’image de ces "micros-nations" - l’empire d’Angyalistan, la principauté d’Aigues-Morte… - qui en fondant leur propre pays, créent par la même occasion leur propre drapeau. Parmi les pavillons les plus incongrus, Olivier nous parle d’une bannière en velours pour les Francs-maçons ou encore de ces pièces en satin complètement inventées par le client, et qui s’apparentent souvent à de réelles œuvres d’art ! Dernière réalisation pharamineuse de l’atelier en date ? Un drapeau de 6 mètres par 9 fabriqué à l’occasion de la visite de l’affreux Donald Trump le 14 juillet dernier. Grandiose !
Abeille Drapeaux 6, passage Geffroy-Didelot - 17e www.abeille-drapeaux.net
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LA BONNE MELODIE
Franz Ferdinand illumine Paris avec son nouvel album On prend les mêmes et on recommence. Enfin pas tout à fait puisque le nouvel album des archiducs du rock britannique n’est rien de moins qu’une renaissance. Les 10 chansons de Always Ascending pénètrent nos oreilles pour ne plus en sortir. Une petite pépite musicale à écouter en boucle dès sa sortie le 9 février chez Domino. Le Bonbon a eu la chance de l’écouter en avant-première, et vous livre ses impressions. Musique Maestro ! « On voulait que l’album soit complètement différent de ce que nous avions pu faire avant. » Pari réussi puisque dès les premières notes, le renouveau du groupe est flagrant. Plus qu’un parti pris artistique, Franz Ferdinand a dû se reconstruire complètement suite au départ de Nick McCarthy, le
guitariste du groupe, remplacé par le talentueux Julian Corrie, issu de la scène musicale de Glasgow. Ce nouveau départ est aussi l’occasion pour le band de s’atteler à la réalisation d'un nouvel opus remarquable dans le mystérieux studio de Philippe Zdar (entre autres, Cassius, Phoenix). « On a adoré travaillé avec Philippe. Il comprend immédiatement que l’important c’est avant tout l’émotion : l’émotion qui inspire le morceau et l’émotion que le morceau t’inspire lorsque tu l’écoutes. C’est tout ce qui compte. Tout part de là : le son, la performance, le tempo, l’instru, comment tu te comportes avec le micro… Tout. » Et en effet c'est réussi, Always Ascending nous tire bien vers le haut, traverse le corps et donne des frissons. Retrouvez Franz Ferdinand le 27 février au Zenith de Paris, et en tournée ensuite.
Franz Ferdinand Nouvel album Always Ascending chez Domino Records Sortie le 9 février En concert au Zénith de Paris le 27 février
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© Etienne Delatour
LA BONNE ILLUSTRATION
“Et là, j’écris le mot… DÉCONNADE !” 25
LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
LION
Niveau musique, avez-vous pensé à refaire une incursion dans les années 80 ? Manfred Mann’s Earth Band, Blue Oyster Cult, Fleetwood Mac, The Alan Parsons Project et tous ces groupes aux noms impossibles, ils faisaient de la super musique ! Il est temps de dépoussiérer un peu votre bac à vinyles, et de mettre du rythme à vos dimanches matin !
Ouais ouais ouais, vous êtes une star du snowboard, on est au courant, arrêtez un peu de fanfaronner et achetezvous du matériel pour que vos potes vous retrouvent quand vous passerez sous une avalanche. Non pas que je vous le souhaite hein, mais on n’est jamais trop prudent, et on ne rappelle jamais assez aux gens qu’ils ne sont jamais trop prudents. Bon ski !
Voilà une bonne année qu’on ne vous avait pas parlé de votre horoscope du mois de février. Comment se fait-il que chaque année, à douze mois près, on vous parle de ce qui va vous arriver au mois de février ? On ne sait pas non plus, ça doit être la magie de l’astrologie. En tout cas, février est un super mois pour demander une augmentation, si, si.
TAUREAU
CANCER
Quelle est la différence entre un taureau et une vache ? Non, pas du tout, ce sont les cornes. La vache n’en a pas, alors que vous oui. On vous suggère donc vivement de surveiller un peu Monsieur ou Madame, il se trame des trucs pas très nets à notre humble avis. Enfin nous on dit ça, vous faites ce que vous voulez hein, après tout, les cornes, ça impose le respect.
Je vois, je vois… ben je vois rien, j’ai oublié mes lunettes. Tiens, ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? Oui, vous ! Ça fait combien de temps que vos parents vous répètent d’aller chez l’ophtalmo ? Vous comptez vraiment bigler toute votre vie ? Allez, en février c’est décidé, vous vous chopez une paire de lunettes. Vous verrez, la vie est beaucoup plus belle en clair.
VIERGE Vierge, comme votre CV en matière de DIY. Non mais vous savez faire quoi de vos mains, concrètement ? Non, verser des céréales et du lait dans un bol, ça ne compte pas. Demandez simplement à votre maman de l’aider le dimanche matin, ça vous apportera plein de choses, notamment l’aptitude à vous nourrir d’autre chose que de fast food.
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Illustrations : Cécile Jaillard
BILL@LEBONBON.FR
BALANCE
SAGITTAIRE
VERSEAU
Le meilleur mois de l’année, c’est maintenant les amis. Profitez-en pour partir au ski, ou au Mexique, enfin dans un endroit sympa où vous pourrez profiter un peu de la météo, parce que Paris pour ça en février c’est vraiment pas l’idéal. Paris en fait il faut y vivre en été, quand tout le monde en est parti et que le soleil brille. Là c’est sympa. Allez, bonnes vacances !
Vous connaissez le proverbe suivant ? "En février, reste chez toi devant la télé." Non ? C’est normal, je viens de l’inventer, mais c’est pas pour ça qu’il ne faut pas le suivre. Il fait froid dehors, il pleut tout le temps, les gens sont moches et méchants, et chez vous il fait chaud, la weed est bonne et ils passent des super documentaires sur National Geographic.
Après un mois de janvier attaqué sur les chapeaux de roues, vous baissez un peu le pied. Mais vous avez raison ! Il ne s’agirait pas de vous faire flasher. Comme disait le mec des fables de La Fontaine, bah La Fontaine justement, Jean je crois : "Rien se sert de courir, il faut partir à point." Tiens bah relisez-les ces fables, ça ne vous fera pas de mal.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Vous vous dites comme ça en ouvrant ce magazine : « Tiens, qu’est-ce que me réserve février d’après ces déglingos du Bonbon ? » Eh bien février vous réserve des surprises, en masse. Aux alentours du 12, votre conjoint vous attendra caché nu derrière une porte, et vers le 20, il vous préparera un dîner qui vous laissera le bide en vrac. Surprenant, non ?
Février déjà, et regardezvous. Vous n’avez rien entrepris de concret, vous n’avez rien acheté pendant les soldes, vous avez toujours la même copine/le même mec, le même taf, vous n’avez pas arrêter de fumer ni de boire, vous ne vous êtes pas mis au sport, vous n’appelez jamais vos parents… et vous êtes toujours aussi bien haha ! Appelez vos parents.
Vous devriez prendre un chat. Un chat c’est chouette, c’est mignon, ça fait pas caca partout, c’est indépendant… Non, vous devriez prendre une loutre ! Une loutre c’est hilarant, ça prendra des bains avec vous, ça fait des bruits chelous… Non, vous devriez prendre un conjoint ! Un conjoint c’est sympa, ça fait des bisous, ça tient chaud la nuit, ça partage le loyer…
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LE BON SHOPPING
r e i r v Fé
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Thé et café - Bitossi home - 24,00€ Bol breton amoureux - Pied de poule - 21,90€ Couverts - Jonathan Adler - 128,00€ Cube - Tom Dixon - 70,00€ Horloge à poser - Puik Art - 49,00€ Duck Duck Lamp jaune - Goodnight Light - 239,00€ Porte-Clés oversize Œil - DOIY - 9,90€ Tapis ours indien - Fleux - 84,90 €
stylé 29
LES BONS SNAPSHOTS
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FÉVRIER 2018
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LE TOP DES BOUTIQUES SAINT VALENTIN
Pour un bijou La Galerie de Cécile Au cœur des Batignolles, Cécile propose dans sa galerie une série d’objets uniques faits avec amour et à la main dans son atelier parisien. Des bijoux, bagues, bracelets, joncs, aux bougies, écharpes, trousses d’école en passant par des doudous ou corbeilles brodées, vous y trouverez certainement ce qu’il vous faut, et surtout tout est personnalisable. Pourquoi hésiter ?
53, rue Legendre - 17e
Pour des chocolats made in Paris
Chocolaterie Servant Depuis plus de 100 ans, la chocolaterie Servant régale les plus gourmands. Fait particulier, ses chocolats sont créés dans l’atelier au sous-sol de la boutique. Et il faut l’avouer, offrir des chocolats made in Paris, c’est tout de même la classe ! Par ailleurs, cette institution sucrée déborde de bocaux de confiseries, de miels, de thés et de chocolats en tout genre. Une bonne occasion d’aller découvrir cette enseigne d’un autre temps !
30, rue d’Auteuil - 16e
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Pour un atelier food ou DIY
Maison Sibille Début 2017, Zully et Ana, deux sœurs architectes et décoratrices originaires du Pérou, ont installé la Maison Sibille au cœur du 8e. Véritable cocon loin du brouhaha des Champs-Elysées, on peut y manger, y shopper des objets déco et surtout participer à des ateliers food pour créer des spécialités péruviennes, suédoises ou françaises, et des ateliers DIY. L’idéal pour un cadeau qui change et qui encouragera votre moitié à utiliser ses petites mains !
4, rue Arsène-Houssaye - 8e
Pour un bel objet Rouge Ardoise, agence d’Architecture d’Intérieur et de Décoration Plus qu’une simple boutique de déco, c’est un véritable lieu de vie que les férus de belles choses sont invités à découvrir en passant la porte de Rouge Ardoise. Anne et son équipe y mettent en scène les dernières tendances de mobilier, luminaires et d’objets décoratifs, créant ainsi un écrin raffiné et réconfortant. Une jolie sélection, idéale pour un cadeau de goût !
15, rue Jacquemont - 17e
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LES BONNES ANNONCES
Adel, tu es mon être Dudu mon amour, aimé, je te déclare ma pour la St-Valentin je flamme. Margaux t’emmène au kebab. On pourra y finir ma 1 an qu’on habite carte de fidélité. ensemble, et ça c’est Flo pas rien ! Je t’aime ma Hélène Bon annif bouboul ! Rachouille la bouche À tous ceux qui me pleine de nouilles détestent, je vous Antoine, veux-tu aime encore + ! partager un risotto un Tiana de ces soirs ? ;) Coco Sinon, joyeux anniversaire mon p’tit Bon baiser de Russie ! cul, cœur. Bravo pour ton premier contrat, fier I love you more than de toi ma louloute ! cheese my love ! Rach’ Happy us Muru ; ) 34
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