ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!
PARIS OUEST
Mars 2018 - n° 91 - www.lebonbon.fr
Photographe : Flavien Prioreau Modèle : Florent Vindimian Clothing : FOU
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Rédactrices en chef
Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphistes
Joseph Feutrier Lara Silber
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Directeur digital
Antoine Viger
Rédactrice en chef digital
Cyrielle Balerdi
Rédacteurs
Camille Hispard Manon Merrien-Joly Rachel Thomas
Photographes
Naïs Bessaih Ethan Haddad
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Bonbon Agency
Benjamin Alazard Natacha Colard Aurélie Sans
Directeur des ventes
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L’heure est venue. Proposée pour la première fois en 1910, reconnue officiellement par l’ONU en 1977, puis en France en 1982, la Journée internationale des femmes est aujourd’hui mondialement célébrée, mais le 8 mars ne sera cette année qu’un prétexte pour agir. Depuis les révélations en automne dernier des scandales sexuels à Hollywood, un mouvement mondial sans précédent s’est enclenché en faveur des droits des femmes, de l’égalité et de la justice. Mouvement #MeToo, projet Time’s Up, Women’s March… Cette année les femmes du monde entier se sont unies pour dénoncer le harcèlement sexuel, la violence et la discrimination à leur encontre, faisant la Une et provoquant le débat dans la sphère publique. Décriée par certains parce qu’elle fait encore la différence hommes/femmes et qu’on ferait mieux de passer la seconde, si on profitait de cette journée du 8 mars pour rappeler que le féminisme est avant tout un humanisme, et que les hommes sont avec nous dans cette lutte ? Que l’on se saisisse du 8 mars pour agir ou qu’on décide qu’il ne s’agit finalement que d’une journée comme une autre, notre monde en 2018 semble en tout cas mûr pour le changement. Et comme le dit justement Virginie Despentes dans son livre King Kong Théorie, « Il ne s’agit pas d’opposer les petits avantages des femmes aux petits acquis des hommes, mais bien de tout foutre en l’air ». Alors allons-y. Olivia Sorrel-Dejerine
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R E T P E P G N P I A E C E D N TH O N A M D IN ET K A L E R T E ST Design Graphique : Hartland Villa
S R A N M 9 JUI 10 2018
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MARS 2018
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BON ITALIEN
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BON THÉÂTRE
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BONNE ÉTOILE
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BONNE SÉLECTION
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BON RESTO
Chez Poupette nouveau refuge gourmand
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BONNE ENQUÊTE
Paris, capitale de la mode (responsable) ?
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BON MUSÉE
Le seul musée qui collectionne les faux !
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BON SHOPPING
Mars attaque, la sélection par Olivia Bonbon
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BONS SNAPSHOTS
Little Nonna L'italien 100% gluten free Moi non plus, au Théâtre de la Madeleine Axelle Red On en est raides Les livres à lire absolument ce printemps
Par Naïs Bessaih
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© Pierre de Vallombreuse
BON TIMING Le Peuple de la Vallée au musée de l’Homme Le musée de l'Homme nous emmène à la découverte de la vie de l’ethnie Palawan, retirée dans une vallée de l’île Palawan. Pierre de Vallombreuse nous montre de manière intime ses habitants et leur relation forte avec une nature majestueuse. Cette série est l’occasion de nous sensibiliser à un phénomène partagé par de nombreux peuples autochtones : l’incursion progressive d’un monde extérieur hostile. Prenant ! Musée de l’Homme 17, place du Trocadéro-et-du-11-Novembre - 16e
©Eric Canto
Jusqu’au 2 juillet 2018 Pierre-Emmanuel Barré à l’Européen Vous faites partie des sceptiques de notre société ? Le nouveau spectacle de PierreEmmanuel Barré devrait vous plaire. Aussi dynamique et impertinent que dans ses chroniques sur France Inter et Canal+, l’humoriste porte sur scène ses textes décalés qui soulignent sans concession l'absurdité de notre société “politiquement correcte”. Vivifiant ! L’Européen 5, rue Biot - 17e Jusqu'au 28 mars 2018 Un duo magique au théâtre des Champs-Elysées Pour deux dates, le théâtre des ChampsElysées présente un duo envoûtant : Natalie Dessay et Michel Legrand. Ils ont uni leurs talents pour sortir il y a quelques années l'album Entre elle et lui. Leur complicité se poursuit à travers ce projet intitulé La vie et la mort d’une femme, écrit par Alan et Marylin Bergman et que le compositeur met en musique. À ne pas rater ! Théâtre des Champs-Elysées 15, avenue Montaigne - 8e Les 29 et 30 mars 2018
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LE BON ITALIEN
L’italien 100% e gluten free du 17
Depuis son ouverture il y a quelques mois, Little Nonna est devenu avec ses recettes italiennes sans gluten le resto du moment. On retrouve aussi deux autres italiens tout aussi top à Paris : Casa Luca, la meilleure trattoria chic du quartier des Champs-Elysées et la Cantina di Luca, the best pizza. Présentations. Installée avenue Niel dans le 17e, Little Nonna fait figure de précurseur en proposant des spécialités italiennes 100% sans gluten, dont la pizza est le best-seller absolu. De la Nonnargherita (Margherita version gluten free au rapport qualité-prix imbattable, - 10€) à la Il bello il brutto (4 fromages) en passant par la Truffisima (parfumée à la truffe), les recettes des pizze traditionnelles ont été revisitées par le chef Marco pour que l’on puisse se faire vraiment plaisir tout en mangeant de manière plus saine. Le sans gluten s’est aussi invité dans toutes les autres recettes à la fois authentiques et originales, faites maison et à base de produits bio - des pasta (gnocchi
chèvre-miel, bolognese avec les boulettes « comme dans La belle et le clochard » ou encore linguine au homard ou à la poutargue), des insalate et des antipasti généreux. Avec ses deux tables d’hôtes, son bar et sa déco jeune et tendance, Little Nonna se trouve être l’endroit parfait pour un aperitivo entre amis, un anniversaire ou tout autre événement gourmand ! Si la version gluten free fait des émules, les adeptes de bonne cuisine italienne sauront trouver leur bonheur à la Casa Luca et à la Cantina di Luca, deux adresses qui ont elles aussi leurs propres spécialités. Avec son four à pizza version contemporaine au milieu de la salle, la Cantina di Luca avenue George V propose des pizze à se damner, le tout dans une ambiance jeune et branchée. Sans oublier son aperitivo gourmet et ses superbes cocktails qui en font un lieu idéal pour l’apéro. Plus chic, la trattoria Casa Luca avenue Marceau s’impose comme l’endroit
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incontournable pour les beaux jours avec sa terrasse, sa vue magnifique sur l’Arc de Triomphe (s’il vous plaît !) et une carte raffinée - risotto, pâtes faites sur place. Le soir, place à un happy hour de folie. Quant au dimanche, le brunch italien attire le Tout-Paris. Vous aimez vous faire vraiment plaisir ? Vous savez désormais où aller !
“Little Nonna se trouve être l’endroit parfait pour un aperitivo entre amis.”
Little Nonna • Gluten free 12, avenue Niel - 17e Tél. : 01 46 22 68 17 FB : @littlenonnaparis Casa Luca • Trattoria 82, avenue Marceau - 8e FB : @casalucaparis Tél. : 01 47 20 20 40 Cantina di Luca • Pizzeria 12, avenue George V - 8e Tél. : 01 47 20 89 56 FB : @cantinadiluca1
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LE BON THÉÂTRE
Décembre 1967. Brigitte Bardot, sex-symbol ultime de sa génération, rejoint secrètement au crépuscule Serge Gainsbourg dans un palace parisien. Cette nuit restera gravée dans l’imaginaire collectif comme la genèse d’un amour impossible et foudroyant ; une union mythique qui laisse surtout une empreinte musicale indélébile dans l’œuvre de l’homme à tête de chou. « Fais en sorte que ce soit joli, parce que Serge et moi, c’était très joli. » Voici la délicate supplique émise de la bouche d’une certaine BB à l’attention de Philippe Lellouche, lorsqu'il lui annonce qu'il va mettre en scène son idylle avec Gainsbourg. Moi Non Plus raconte l’incendiaire liaison entre Brigitte Bardot et Serge Gainsbourg. « Ecris-moi la plus belle des chansons d'amour », exige l'actrice du compositeur. C’est le début d’une histoire d’amour qui attisera la curiosité et le fantasme du Tout-Paris. Ouverture de rideau. Notes de musique, piano à queue : une fumée opaque s’échappe
avec volupté de la gueule cassée qui taquine les touches noires et blanches. Gainsbourg et Bardot construisent leur mythe sous nos yeux dans un huis clos imposé par cette nuit d'amour planquée dans un hôtel parisien. On suit avec amusement les allers-retours, du lit au piano, d'un des couples les plus énigmatiques des années 60. « Je vais et je viens, entre tes reins. » Les va-et-vient, les disputes, les déclarations d’amour : on les traverse sans répit. Au-delà de la reconstitution de ces moments - permise par le travail de documentation très fourni de l’auteur Bertrand Soulier -, on assiste aux premières notes, aux prémisses d’un duo aussi improbable qu’érotique. « Si bémol c’est BB ? » Mathilde Bisson est espiègle à souhait, armée de sa diction tantôt agaçante, tantôt joliment juvénile ; elle se joue à merveille de la beauté candide de la muse Bardot. Jérémie Lippmann est quant à lui bluffant de ressemblance, surtout quand il envoie ses petits mouvements de poignet avec le doigt levé vers le ciel, gestuelle hautement
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© Cyril Moreau/bestimage / © Laurent Luffroy
Moi Non Plus : la flamme Gainsbourg et Bardot ravivée sur les planches
nonchalante du grand Serge. On observe tout le mal-être et le charisme concentrés dans la même personne lorsqu'il entame ses envolées lyriques empruntes d’effluves d’alcool. Des mots imbibés de whisky, de poésie et de passion. En une seule nuit, Je t’aime moi non plus et Bonnie and Clyde sont composés. Le premier morceau, ode à un amour dévorant sur fond d’orgasmes d’anthologie, fuite à la radio sur Europe 1 et provoque le scandale. Eh oui, la sublime Brigitte Bardot est tout de même mariée à Gunter Sachs, un puissant homme d'affaires allemand. France Dimanche qualifie même la chanson de « 4 minutes 35 de râles et de cris amoureux ». Grâce aux acteurs et à la mise en scène, on est pleinement immergé dans la confection d’une œuvre, d’un amour exceptionnel, « comme la vague irrésolue » d'une union qui côtoie l'immortalité.
“C’est le début d’une histoire d’amour qui attisera la curiosité et le fantasme du Tout-Paris.”
Moi Non Plus au théâtre de la Madeleine 19, rue de Surène - 8e Actuellement sur scène
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LA BONNE ÉTOILE
Raides d’Axelle « J’aime j’aime tes yeux, j’aime ton odeur… » ce tube d’Axelle Red nous colle toujours autant à la peau. Et pourtant, avec plus de cinq millions d’albums vendus, la chanteuse est loin de n’être que « sensualité ». Féministe engagée et artiste prolifique, elle revient avec Exil, un nouvel opus où elle aborde tous les thèmes qui lui sont chers. Rencontre avec une femme à la personnalité de feu ! Comment vous sentez-vous à la veille de la sortie de ce nouvel album ? Après 14 disques, ce sentiment a-t-il évolué ? Oui, non, je ne sais pas… En fait, il n’est pas là le stress ; l’album est là, c’est l’essentiel. Il y a tellement de facteurs qui jouent pour que ce soit un grand succès. Un succès, c’est comme une grande chaîne avec des maillons, il suffit qu’un maillon manque et ça ne marche pas. Je suis assez sereine, on verra bien ! Cet opus a-t-il un thème particulier ? Absolument. Comme mon précédent album Rouge Ardent, ce nouveau disque est sur le thème de l’exil. C’est un amour d’enfance que j’ai inventé, ils vont s’aimer jusqu’au bout, ils sont tous les deux assez idéalistes, lui ne supporte pas ce monde, alors il le quitte. Tout tourne autour de ce départ, des raisons… J’en ai profité pour regrouper tous mes thèmes parce que j’ai pour habitude de faire un album
engagé, un album utopique et ainsi de suite, alors là j’ai décidé d’associer les deux. Comment s’est passée la réalisation de cet album ? J’ai écrit les textes et co-écrit la mélodie. C’est un cadeau à chaque fois qu’une mélodie vient (rires). Quand une mélodie arrive, on est content, on est reconnaissant, et on espère qu’elle nous plaira encore demain (rires). Pour la première fois, j’ai rapidement eu un bout de refrain, un bout de texte. C’était l’album le plus facile que j’ai eu à faire ! (rires) Il semble y avoir un parfait équilibre entre les chansons plutôt pop-rock et les ballades. C’est un choix ? J’ai toujours eu un immense plaisir et une facilité à faire des ballades. Il y a de l’émotion, c’est très inspirant, et le plus difficile à faire ce sont les chansons rythmées, mais il en faut et on en veut ! C’est comme un processus normal, après avoir fait un up-tempo, on fait une ballade et ainsi de suite… J’ai travaillé avec Dave Stewart (guitariste de Eurtyhmics, ndlr), on a fait trois chansons, et la première chose que l’on a faite ensemble c’est Gigantesquement belle, donc on a commencé avec une ballade. En fait c’est assez magique cet album, car pour certaines chansons, on les a eues en trois minutes ; le temps de faire une fois la chanson, on avait tout, les accords, la mélodie…
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AXELLE RED Après avoir enregistré vos albums à Nashville, Memphis ou encore Bruxelles, vous avez choisi Los Angeles cette fois-ci. Pourquoi ? J’ai enregistré dans la maison d’un ami, une maison très belle, très artistique, très inspirante. Los Angeles me donnait un sentiment de nouveauté. J’aime bien cette idée de partir pour faire un album. On a besoin de rêver quand on crée. La réalité est très jolie, mais quand on crée, on a besoin d’être ailleurs. Est-ce que votre rôle de juré dans The Voice vous a changé en tant qu’artiste ? Ça m’a fait un bien fou de partager mes connaissances. Je n’ai pas de formation en tant que musicienne, je suis avocate à la base ! Avant, à chaque fois que je faisais une bonne chanson, je pensais que c’était un hasard parce que je n’avais pas de méthode, et le fait de transmettre toutes mes expériences, ça m’a confortée dans mon métier. Ambassadrice de l’Unicef depuis 1997, vous soutenez aussi Handicap International et vous avez très tôt dénoncé les violences faites aux femmes. Que pensez vous du mouvement #MeToo ? C’est un cadeau du ciel que tout à coup il y ait eu cette première femme qui commence à se livrer. Quand j’ai commencé à parler de féminisme, j’ai d’abord dit que c’était de l’humanisme. Il faut que l’on reste dans le juste. On cherche une forme de justice, une égalité de genre, des chances égales. Pour moi, tout le mouvement féminin est basé sur le mot “empathie” et sur l’humanité. Il ne faut pas qu’il y ait d’abus, nulle part. On n’est pas en train de créer ce mouvement pour qu’il y ait cette fois-ci des abus de notre part.
Vous y croyez à cette évolution ? Je pense que la femme n’a jamais été l’amie de la femme, elle n’a pas naturellement une empathie pour elle, contrairement à l’homme. Ce n’est pas pour rien que le mot “fraternité” est bien plus utilisé que le mot “sororité”. Je suis contente avec ce mouvement parce que tout à coup les gens parlent, ça va beaucoup plus loin que les abus sexuels. D’ailleurs #Balancetonporc, je ne trouve pas ça très fin, et je pense surtout que les hommes sont avec nous dans cette lutte, il faut les inclure, et c’était ça qui était beau. Il y a beaucoup d’hommes féministes et on s’en est rendu compte. Le fait d’avoir les hommes avec nous montre que c’est de l’humanisme, que c’est quelque chose de juste. Où peut-on vous croiser à Paris ? C’est bizarre parce que j’ai habité à Paris pendant plusieurs années, et maintenant quand je reviens je me sens un peu comme une touriste ! Je ne peux pas dire que je fais encore partie de la ville comme je le faisais à l’époque. Ce que vous préférez à Paris ? Pour moi c’est la plus belle ville du monde, tout est beau à Paris. Pour créer j’ai beaucoup de mal ici, parce que je trouve qu’il y a moins de liberté qu’ailleurs à cause du poids de tous les grands écrivains, des compositeurs, alors qu’à Los Angeles par exemple, il y a un ciel ouvert, pareil à Bruxelles où il y a plusieurs cultures. A Paris, artistiquement, je suis bloquée, mais sinon j’aime bien la grandeur de cette ville, il n’y a pas plus chic que Paris !
Nouvel album Exil Sortie le 16 mars 2018
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LE BON CAFÉ
Cafuné, l’escale francobrésilienne Un endroit qui réchauffe le cœur. Voilà comment décrire en quelques mots ce coffee shop ouvert en octobre dernier rue des Batignolles : un air de musique brésilienne donne le ton, deux étudiantes travaillent et discutent autour d’un café. Bien loin des clichés tape-à-l’œil et de l’excentricité du Carnaval de Rio, Erick et Taciana sont deux workaholics qui ne plaisantent pas avec la convivialité. Après leur voyage de noces où ils ont arpenté les cafés à la recherche d’un concept qui leur ressemble, les deux jeunes parents ont décidé de poser leurs valises dans le 17e pour emporter le quotidien vécu par les Brésiliens dans leurs valises, et nous le livrer dans un cadre ultra-cosy. Ce qu’on y mange ? Impossible de passer à côté du pain au fromage, fait avec amour, fromage et farine de manioc. Cette farine est aussi utilisée comme base aux galettes de
tapioca, un plat à la fois sain et gourmand. On les déguste avec un bon maté, une infusion similaire au thé à base de plantes torréfiées, ce qui lui confère son aspect sombre. La seule différence ? La chaleur de Rio incite ses habitants à le déguster froid au bord de la plage. Mais la température extérieure interrompt nos rêveries : ce breuvage est aussi bon chaud pour ceux qui ne veulent pas se laisser tenter par un bon café. Si vous avez plutôt envie de sucré, optez les yeux fermés pour le carrot cake nappé de chocolat, un des péchés mignons des brésiliens. Pour les sportifs, un açai bowl, rempli d´énergie, sera parfait. On a failli oublier, Cafuné est un terme portugais intraduisible. Erick et Taciana nous éclairent en souriant : le mot désigne le fait de passer sa main dans les cheveux de quelqu’un de manière affectueuse et rassurante. On est conquis. On se retrouve là-bas ?
Cafuné 61, rue des Batignolles – 17e Du vendredi au dimanche jusqu’au 18/03 puis du mercredi au dimanche de 8h30 à 18h
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LA BONNE SÉLECTION
Les livres à lir
Couleurs de l’incendie Pierre Lemaitre Albin Michel
Les Loyautés Delphine de Vigan J.-C. Lattès
L’histoire : Dans cette suite de Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013, on suit Madeleine Péricourt dans le Paris des années 30. Alors qu’elle doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière, le destin en décide autrement. Son fils, Paul, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l’adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d’intelligence, d’énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie.
L’histoire : Les destins croisés de quatre personnages : Théo, enfant de parents divorcés ; Mathis, son ami, qu'il entraîne sur des terrains dangereux ; Hélène, professeure de collège à l'enfance violentée, qui s'inquiète pour Théo ; Cécile, la mère de Mathis, qui voit son équilibre familial vaciller. Une exploration des loyautés qui les unissent ou les enchaînent les uns aux autres.
Pourquoi : Ce roman historique nous plonge dans l’univers fascinant du milieu politique et financier de l’entre-deux-guerres sur fond de crise du pétrole, et on est scotché ! Pour qui ? Ceux qui aiment les récits captivants où les personnages sont très croqués, et les classiques à la française.
Pourquoi : Il y a une vraie force dans ce récit à plusieurs voix, c’est assez poignant, on ne sait pas trop où l’intrigue va mener. C’est un récit social contemporain qui touche tout le monde. Pour qui ? Les lecteurs qui aiment les drames à la française et les romans réalistes. Les amateurs de Delphine de Vigan ne seront pas déçus !
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PAR MARINE ET LAURA DE LA LIBRAIRE INDÉPENDANTE LA FONTAINE DANS LE 17e
re absolument
Le Serpent de l'Essex Sarah Perry Christian Bourgois
La Horde Sybille Grinvert Anne Carrière
L’histoire : Cora Seaborne, jeune veuve férue de paléontologie, quitte Londres en compagnie de son fils et de sa nourrice pour s’installer à Aldwinter, dans l’Essex, où elle se lie avec le pasteur Ransome et sa famille. Elle s’intéresse à la rumeur qui met tout le lieu en émoi : le Serpent de l’Essex, monstre marin aux allures de dragon apparu deux siècles plus tôt, aurait-il ressurgi de l'estuaire du Blackwater ?
L’histoire : Ganaël rêvait depuis des siècles de posséder un être humain quand il a rencontré Laure, 10 ans, une petite fille vive, drôle, si douce. Maintenant il est en elle, et il raconte son irrésistible prise de pouvoir sur Laure. Bientôt, il pourra lui apprendre la cruauté, la voracité, l’absence totale de pitié qu’il est venu répandre dans le monde. Mais les humains sont un peuple étonnant : rien ne se passera comme prévu - ce sera pire.
Pourquoi : C’est un récit très intéressant tant dans l’écriture que dans la construction. D’un côté, il est écrit comme un roman du XIXe, un peu à la Charles Dickens, et de l’autre les personnages sont très contemporains dans leur façon d’être et de penser.
Pourquoi : C’est un polar fantastique très original et bien écrit. On ne s’attend pas à ça, on se dit que l’auteur ne va pas aller jusque-là !
Pour qui ? Ceux qui ont envie d’un livre original, à mi-chemin entre le roman historique classique anglais et le récit moderne, et qui ont envie d’être captivés !
Pour qui ? Ceux qui adorent les romans très noirs et les romans fantastiques, et qui n’ont pas peur d’avoir froid dans le dos !
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LE BON RESTO
Chez Poupette, nouveau refuge gourmand
Quand on pose un pied dans ce nouveau resto du 17e, on est immédiatement happé par l’atmosphère singulière des lieux. Papier peint flamant rose, délicate vaisselle en porcelaine, plantes luxuriantes, comptoir en zinc : à mi-chemin entre le resto rétro réconfortant et le bistrot moderne branché. En ouvrant Chez Poupette l’été dernier, Garry souhaitait créer un lieu de vie convivial
où les gens viennent déguster une cuisine simple, efficace et faite maison bien sûr ! Cet entrepreneur au grain de folie voulait aussi rendre hommage à sa mère en baptisant l’établissement Chez Poupette. D’ailleurs, les photos en noir et blanc disposées au mur lui laissent une place de choix. Tous ces petits détails attisent gentiment notre curiosité. Nos sens s’agitent et nos papilles se mettent à frétiller. Chez Poupette,
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on sert une cuisine traditionnelle avec une petite note d’originalité : on déguste une merveilleuse côte de bœuf pour deux avec un petit pot de béarnaise et des légumes braisés à tomber. Derrière les fourneaux, Vincent nous confirme son addiction pour les aubergines, le butternut et autres délices verdoyants. D’ailleurs, tous les midis, la soupe du jour est à l’ardoise. On a craqué pour un velouté de poireaux et de navets, relevé d’une pincée de piment d'Espelette. Pour le déjeuner, on profite du menu à 14,90€. A la carte, la jolie sélection d’entrées nous incite fortement à venir picorer avec les copains : rillettes de sardine du chef, pan con tomate et jambon Serrano, huîtres de SaintVaast… Et côté plats, les envies sont aussi nombreuses que savoureuses : ceviche de cabillaud, welsh typique du Nord, ou tartare de saumon à la japonaise avec ses tagliatelles
de légumes (à tomber). L’assaisonnement est juste parfait, c’est gourmand et résolument bien exécuté. Pour accompagner le tout, on peut compter sur le tenancier, Bordelais d’origine. Vin naturel, bio, costaud, vegan, fruité : il y a de quoi faire. Au bar, un habitué sirote son Ricard : ici, c’est un vrai troquet de quartier. Steve, aux commandes du comptoir, béret bien enfoncé sur la tête, claque la bise aux figures du coin. Et si tu veux nourrir ton imaginaire, Chez Poupette, on expose aussi. Tu peux même acheter des tableaux. Dans ce resto, on se sent comme dans une maison familiale, on mange bien, on discute, on échange et on se nourrit l’âme et les sens.
Chez Poupette 20, rue Biot, 17e 01 44 71 94 37 Du lundi au samedi : 11h30-02h
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Les Récupérables / Lucie Sassiat
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LA BONNE ENQUÊTE
Paris, capitale de la mode (responsable) ? En 2016, l’Institut Français de la Mode et l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne annonçaient leur rapprochement afin de former une Grande École de Mode au rayonnement international. Le but ? Former les professionnels de la mode de demain. Longtemps considérée comme futile, superficielle et réservée à une élite, l’industrie a pris un tournant nouveau le 24 avril 2013, lorsque le Rana Plaza s’est effondré à Dacca, au Bangladesh. Dans cet immeuble se trouvaient les ateliers de confection des plus grandes marques de mode que nous connaissons tous : les étiquettes de Mango, Benetton, Camaïeu ou encore Primark ont été retrouvées dans les décombres. Ce jour-là ont été portées à la connaissance du monde entier les conditions déplorables de fabrication des vêtements que nous portons tous : ouvriers sous-payés, normes de sécurité non respectées et dégâts environnementaux considérables, le masque est tombé. Dans la lignée des mouvements éco-responsables qui ont touché le secteur alimentaire notamment (la slow food, ça vous parle ?), la slow fashion - ou mode responsable - garantit le respect strict d’une
éthique, depuis la conception - avec la notion d’innovation propre et de propriété intellectuelle - jusqu’à la considération des droits humains lors de la fabrication du vêtement, tout en prenant en compte l’impact environnemental tout au long de la chaîne de conception. Si les multinationales comme Zara, qui prônent la fast fashion (toujours plus de vêtements, produits plus rapidement), tentent de se racheter une conscience avec des lignes green, notre responsabilité en tant que consommateur est majeure. Les acteurs de la scène parisienne se mobilisent À Paris, de nombreuses marques indépendantes voient le jour, portées par de jeunes entrepreneurs conscients que c’est à eux de changer la sphère mode de demain : les labels textiles La Draft ou Les Récupérables par exemple, et les concept stores comme Manifeste 011 ou Centre Commercial réunissent les marques responsables les plus pointues. Anaïs Dautais, fondatrice du label d’upcycling Les Récupérables (dont les pièces sont
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LA BONNE ENQUÊTE
C’est également l’avis de Nayla Ajaltouni, activiste et porte-parole du collectif Ethique sur l’Etiquette, qui œuvre pour le progrès social et contre la violation des droits humains
au travail dans le monde : « En tant que consommateur, rationaliser sa consommation et se diriger vers la seconde main est déjà un grand pas : quand notre pouvoir d’achat est limité, notre action en tant que citoyen ne l’est pas ». Ailleurs dans le monde : de la recherche scientifique à l’innovation textile Si la France est en avance sur la collecte et la réutilisation des vêtements grâce à la seconde main, le reste de l’Europe se distingue en particulier par ses concepts novateurs, notamment du côté des grands groupes. C’est ce que nous explique Ariane Dudebout, qui travaille sur les sujets d’innovation textile au French Bureau, un studio d’innovation parisien qui tente de répondre aux questions des enjeux du textile de demain. Elle mentionne notamment Plug & Play - Fashion For Good, un accélérateur de start-ups qui mettent en avant une mode à l’impact positif : l’entreprise
Fashion Revolution
réalisées à partir de linge de maison et de chutes de tissus d’ameublement collectés en ressourceries et confectionnées en ateliers d’insertion), voit dans la transparence le secret du succès des entreprises : « C'est la meilleure garantie pour un consommateur en demande. Pour une marque ou un acteur du secteur, ça lui permet de prendre conscience de chaque acte tout au long de sa chaîne de valeur », nous confie-t-elle. Si les entreprises jouent un rôle majeur dans l’engrenage de la surconsommation, notre place est prépondérante : « En prenant les choses dans l'ordre, on se rend compte qu'on n’utilise pas 70% de son placard, qu’il y dort en moyenne 120€ de vêtements jamais portés : on peut se poser des questions sur notre consommation en termes de mode. ».
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“Notre responsabilité en tant que consommateur est majeure.” travaille étroitement avec le groupe Lafayette et Kering, pionnier du luxe en matière de responsabilité. « Les États-Unis, pays consumériste par excellence, se distinguent par la recherche scientifique qui s’effectue concernant les matériaux bio-inspirés. Par exemple, la start-up Bolt Threads reproduit des textiles en laboratoire à base de manipulation génétique de protéines prélevées dans la nature, produisant une matière première qui ressemble à la soie », nous indique Ariane. « Ces entreprises travaillent avec Patagonia ou Stella McCartney, respectivement géants américains du textile et de la haute couture. »
La Draft/jowkid
L’Australie reste le berceau de cette mode consciente : les labels indépendants, écologiques et éthiques se multiplient et sont ancrés dans la culture depuis une dizaine d’années, comme les marques Well Made Clothes et Vege Threads. Plus encore, le Vogue australien vient de désigner l’auteure et activiste Clare Press comme journaliste spécifiquement dédiée à la mode responsable. Une première dans le secteur de la presse. La mode, deuxième industrie la plus polluante au monde après le pétrole, est donc l’affaire de chacun : pour le consommateur, privilégier la création et les commerces responsables au détriment des chaînes de fast fashion est
déjà un grand pas vers la démocratisation de cette démarche. Les pouvoirs publics tentent également de soutenir le processus : la Ville de Paris a récemment créé le label “Fabriqué à Paris” pour promouvoir l’artisanat parisien. C’est aussi un enjeu que doivent prendre en compte les écoles de mode dont sortiront les P-DG et créateurs de demain ; si beaucoup d’initiatives sont en cours, le plus gros reste à faire.
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LE BON MUSÉE
Le seul musée qui collectionne les faux !
C’est un curieux musée que vous trouverez discrètement niché rue de la Faisanderie au cœur du 16e. Installé dans un superbe hôtel particulier, classé Monument Historique, le Musée de la Contrefaçon collectionne les faux depuis 1951. Le Bonbon vous emmène dans les coulisses de cette institution culturelle unique en France. En 2016, le marché mondial de la contrefaçon représentait près de 500 milliards de dollars. Véritable fléau, la contrefaçon a des conséquences sur l’économie et reste l’une des ressources préférées du terrorisme et du crime organisé pour son faible risque. Et pourtant, nous, consommateurs effrénés, tombons souvent dans le panneau. Depuis près de 70 ans, le Musée de la Contrefaçon vise ainsi à nous sensibiliser, et ce de manière ludique ! Unique dans l’Hexagone, cette institution culturelle
détient une collection historique de modèles authentiques exposés aux côtés de produits contrefaisants. L’idée ? Lutter contre cette épidémie en nous « éduquant ». Au fil des salles, nous sommes ainsi invités à découvrir des centaines d’objets datant d’aussi loin que l’Antiquité ! Mais le plus bluffant reste la diversité des produits contrefaisants rassemblés au fil des saisies - vestiges d’amphores gallo-romaines, bronzes de Rodin, sacs de luxe, médicaments, produits high-tech ou encore objets du quotidien. Animé par l’Union des Fabricants (UNIFAB), l’association française de lutte anti-contrefaçon qui promeut et protège le droit de la propriété intellectuelle, le musée a notamment une vocation pédagogique, et nous invite à déjouer les méthodes des faussaires pour essayer de discerner les modèles authentiques de leurs imitations.
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D’ici aux vacances de Pâques, une série d’ateliers pédagogiques seront mis en place pour les plus intéressés ! Vous pourrez ainsi vous initier à la création de marques où vous apprendrez à créer votre propre design de marque pour ensuite l’imprimer sur un support, participer à un atelier ciblé sur la maroquinerie de luxe ou encore à un atelier sur des jeux de différences pour apprendre à dissocier les vrais des faux.
“À la fois confidentiel et insolite, ce musée vous plongera dans un univers mystérieux et passionnant !”
Espace culturel à la fois confidentiel et insolite, le Musée de la Contrefaçon vous plongera dans un univers mystérieux et passionnant !
Musée de la Contrefaçon 16, rue de la Faisanderie - 16e Tél. : 01 56 26 14 03 Mardi - sam : 14h00-17h30 Le matin sur réservation
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LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
Votre sœur va se marier, vos potes d'enfance ont tous déjà deux gosses, votre cousine est entrée dans la grande famille de l'éducation nationale... mais toute cette stabilité autour de vous, ça vous fait flipper ? Mais ne vous inquiétez donc pas, c'est normal, vous êtes encore jeune, personne ne vous oblige à quoi que ce soit. Tentez, essayez, tombez, bref, vivez !
Connaissez-vous le jeu débile qui consiste à faire un cercle avec son pouce et son index et à faire regarder dedans ses amis pour ensuite les frapper dans l'épaule avec un rire sonore et décomplexé ? Oui, bien sûr que vous connaissez, le petit Joris au collège vous a martyrisé toute l'année de cinquième avec ce jeu pourri. Retrouvez Joris, faites-lui payer.
LION La vie d'adulte vous ennuie ? Vous voulez rester un ado toute votre vie, n'être jamais d'accord avec personne et faire valoir votre avis, qui est le bon, en toutes circonstances ? Tiens c'est marrant, ça ressemble à un passage d'une chanson de Charles Aznavour, mais impossible de me rappeler laquelle... Bref, grandissez un peu, ça devient fatiguant cette rébellion permanente.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Le nez qui coule, ça vous arrange moyen, surtout quand il fait hyper froid dehors, après ça gèle sur votre anneau et ça vous fait mal. Restez donc chez vous ce mois-ci, il y a plein de choses à y faire, à commencer par réparer ce robinet qui fuit et empoisonne vos nuits depuis des semaines. Au pire, ne faites rien et écoutez les gouttes tomber, ça apaise paraît-il
Ô joie ! Ô félicité ! De grandes choses vous attendent en ce mois de mars. C'est apparemment un retour de karma qui s'opère dans votre vie, donc félicitations, ça veut dire que vous avez été sympa avant, donc vous le méritez, il faut continuer dans cette voie. Alors concrètement par contre je ne pourrais pas vous dire de quoi il s'agit, mais bravo hein !
Le mois dernier, je vous conseillais de vous mettre à une activité manuelle pour développer vos talents et diversifier un peu vos centres d'intérêt. Ce mois-ci, les astres me disent qu'il faudrait vous mettre à la lecture, et plus particulièrement à la lecture de poésie. Je vous conseille donc Verlaine, Baudelaire, Edgar Poe et, dans un style différent, Booba. Bonne lecture !
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Illustrations : Cécile Jaillard
BILL@LEBONBON.FR
BALANCE
SAGITTAIRE
Ça fait plusieurs jours que vous êtes bougon, énervé, irascible. Que vous arrivet-il bon Dieu ? Vos collègues commencent à n'en plus pouvoir de votre caractère de cochon, il faut rétablir la balance (lol). Essayez voir de sourire, faites travailler vos zygomatiques en regardant un film comique, fumez un joint, buvez un verre de vin, que sais-je encore ?
Et ça râle, et ça embrouille les voisins, et ça fait une tête de six pieds de long en arrivant au boulot... mais qu'est-ce qui vous arrive, vous d'ordinaire si joyeux, vous qui cédez votre place dans le bus et qui filez toujours une pièce au SDF en bas de chez vous ? Quelle que soit la raison de ce changement pour le pire, rappelez-vous que le meilleur n'est jamais trop loin.
VERSEAU Historiquement, le mois de mars vous réussit plutôt bien. L'année dernière vous avez croisé une célébrité dans la rue et l'année d'avant ils ont rouvert le restaurant en bas de chez vous juste quand vous avez décidé d'y emmener celui ou celle qui partage votre vie. Que va-t-il se passer cette année ? Attendez-vous à quelque chose de grand, d'extraordinaire.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Vous qui avez un tempérament de feu, vous rechignez quelque peu à mettre le nez dehors. Il fait froid, les trottoirs sont tout mouillés et salissent vos belles baskets blanches, le fond de l'air vous file la crève... on vous comprend, mais il faut savoir se faire violence mes amis, sinon il ne vous arrivera jamais rien de bien au mois de mars, et ce serait dommage.
Incroyable ! On vous reconnaît dans la rue, on vous salue, on vous dit bonjour, vous avez même croisé le regard de la boulangère l'autre jour. Que se passe-t-il ? Le monde s'éveillerait-il à votre existence après vous avoir tout bonnement ignoré pendant tout ce temps ? Ne cherchez pas d'explication et profitez-en pour rencontrer du monde, c'est toujours ça de pris.
Ah ! On me dit dans l'oreillette que c'est votre anniversaire ce mois-ci. Comme ma maman ! Elle c'est le 20, premier jour du printemps, alors c'est tout con, je lui offre des fleurs. Mais vous, qu'allezvous recevoir comme gage d'amour ? Un petit conseil, pour un cadeau réussi, prévenez celui qui le fait de vos préférences, ça marche à tous les coups.
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LE BON SHOPPING
Mars
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Lampe Toucan - Bleu Carmin Design - 95€ Sweat Chat-Malo - Le petit Batignolles - 55€ Cafetière à filtre en acier inoxydable jaune pâle - Hay - 65€ Infuseur à thé doré - Bloomingville - 7€ Coussin Vice Versa en toile de coton - Maison de vacances - 169€ Table de chevet Alana - Made - 129€ Moulin à épices en bois - Poivre & Sel vert amande - Hay - 35€ Pin's cœur rouge - Titlee - 20€ Vase Seams Tub - Bitossi Ceramiche - 440€ Pendule Bard - Made - 49€ Cesca Chair - Inspirée de Marcel Breuer - 217€ Totebag le Bonbon - coralie@lebonbon.fr - 5€
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FÉVRIER 2018
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© Naïs Bessaih
LE TOP DES BOULANGERIES
La + authentique Boulangerie Montgolfière Grandes baies vitrées, moulures au plafond, espace salon de thé, l’endroit est accueillant certes, mais ce sont surtout les différentes victuailles de cette boulangerie rue Laugier qui vous feront tourner la tête. Le crédo de Thomas, boulanger depuis 13 ans ? Des produits simples au premier coup d’œil mais qui une fois en bouche vous raviront ! Car si cet artisan passé par la cuisine du chef triplement étoilé Pierre Gagnaire garde une chose en tête de ses années là-bas, c’est son dicton : “Attention aux fausses bonnes idées”. Inutile donc de faire des créations alambiquées, le plus important reste le goût véritable. Celui qui laissera un doux souvenir à vos papilles ! 49, rue Laugier - 17e
La + gourmande Boulangerie Schou Nichée dans une rue calme à quelques enjambées de l’avenue Victor-Hugo, la maison Schou fait office d’institution gourmande du quartier. Depuis une dizaine d’années, M. Schou et son équipe élaborent des recettes succulentes qui ne cessent de séduire les Parisiens. Elu 3e meilleur éclair de Paris en 2010, 2e meilleur fraisier en 2012, meilleur Paris-Brest en 2015 et dans le top 5 des meilleurs croissants d’Île-de-France depuis 2014, l’équipe accumule les prix ! Avec ses créations à la fois haut de gamme et abordables, la Boulangerie Schou est une ode à la gourmandise. Courez-y ! 96, rue de la Faisanderie - 16e
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La + alsacienne Raoul Maeder Chez les Maeder, tout est une question de tradition familiale et de filiation. Cette maison aux spécialités alsaciennes saura vous séduire avec ses délicieuses recettes sucrées ou salées. Kougelhopf, bretzels, manneles, brioches, moricettes, tartes linz, viennoiseries au beurre des Charents, entremets au chocolat Valrhona, mais aussi petits sandwichs succulents, imposantes fougasses ou encore pizzas façon tarte flambée. Impossible de résister.
111, boulevard Haussmann - 8e
La + marocaine Agadipain Dans cette petite boulangerie au croisement de la rue Biot et de la rue des Dames se déguste une des meilleures baguettes des Batignolles - croustillante mais pas trop cuite, un tantinet salée et surtout, une fois sur deux encore tiède car tout droit sortie du four… La patronne d'origine marocaine concocte aussi toutes sortes de petits délices sucrés au bon goût de miel, ou encore de succulents pains semoule fourrés à la viande. Sans oublier son sourire, qui chaque jour, ensoleille un peu plus notre journée !
13, rue des Dames - 17e
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LES BONNES ANNONCES
Bienvenue Thelma ! A+P+T
us Annonce à to de os al les de Paname : paix foutez-moi la os ! avec vos prom
Il voit le soleil comme un grand gâteau de miel ! Oui c'est Willie l'Ourson
On lâche rien, er on ira cherch t! na on le champi FC on Le Bonb forever <3
Mignonne petite blonde cherche studio à louer : 06 72 75 32 98 merci ! Élodie
Petite brunette bien foutue, cherche bel homme pour aventure à plusieurs. 06 07 10 83 58
Je cherche le morceau passé à 5h47 du mat’ à La Machine vendredi soir. Victor
Ma princesse, comme je suis fier de nos si beaux bureaux, bravo ! M. Bonbon
Maman Sylvie chérie ! Un très joyeux anniversaire à la plus cool des mamans ! <3 Coco
is ni Non, je ne su r su ni , enceinte e m de t le poin o! marier… Dés Dudu
Possible d'avancer l'âge de la retraite à 30 ans ? Merci
Joyeux quart de siècle petite Audrey et big-up papy pour ces 98 bougies !
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Pablo Picasso, Étude pour Guernica (Tête de cheval), Paris, 2 mai 1937, huile sur toile, 64 x 90,5 cm, 65 x 92 © Photographic Archives Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, 1992. © Succession Picasso 2017
GUERNICA Exposition du 27 mars au 29 juillet 2018
En partenariat avec
H Entreprise RCS Nanterre 414842062
PARIS 9/18
* Desperados Red est née d’une recette aromatisée Tequila Guarana Cachaça qui lui confère son goût intense. Née intense.
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