ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!
PARIS RIVE GAUCHE
Mars 2018 - n° 78 - www.lebonbon.fr
Photographe : Flavien Prioreau Modèle : Florent Vindimian Clothing : FOU
EDITO Confiseur
Jacques de la Chaise
Rédactrices en chef
Eva Yoro Tiana Rafali-Clausse Coline de Silans Olivia Sorrel-Dejerine
Coordinatrice
Coralie Bariot
Graphistes
Cécile Jaillard Lara Silber
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Directeur digital
Antoine Viger
Rédactrice en chef digital
Cyrielle Balerdi
Rédacteurs
Camille Hispard Manon Merrien-Joly Rachel Thomas
Photographes
Naïs Bessaih Ethan Haddad
Chefs de publicité
Benjamin Haddad Élodie Gendron Thomas Reka Victor Serres
Bonbon Agency
Benjamin Alazard Natacha Colard Aurélie Sans
Directeur des ventes
Lionel Ponsin
Chef de projets
Dulien Serriere Florian Yebga
Vidéo makers
William Baudouin Thomas Delaunay
Partenariats
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Stagiaires
Manon Merrien Enzo Leclercq
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À l’école, il était considéré comme le lambin de service. Toujours en retard, à rêvasser. La maîtresse lui disait d’ailleurs souvent qu’à cette vitesse-là, il n’irait pas bien loin. Il était intelligent pourtant. Des années plus tard, il a évidemment raté son bac, plus occupé à bouquiner qu’à écouter ses professeurs. Aujourd’hui, c’est lui que vous apercevez arrêté en plein milieu du tapis roulant, indifférent au stress environnant, étendu au soleil, profitant de sa pause-déj' jusqu’à la dernière seconde ou marchant le nez dans son livre, se guidant à l’instinct. Et d’une certaine façon, vous l’enviez. Lui qui sait prendre son temps, qui n’est jamais pressé, qui profite de chaque seconde sans jamais penser à l’après. Vous avez beau enchaîner cours de yoga et séances de méditation, vous avez le sentiment que vous ne serez jamais apaisé comme il l’est. Celui dont on se moquait est désormais celui à qui on veut ressembler. Dans un monde où tout va trop vite, il est passé de retardé à précurseur. Indifférent au monde, il vit dans sa bulle. Et quand vous l’observez à la dérobée, vous vous dites qu’être lent n’aura jamais été un aussi beau compliment. Coline de Silans
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MARS 2018
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BON QG
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BON COIFFEUR
Le 5e Lieu
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BONNE ÉTOILE
Axelle Red
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BONNE INITIATIVE
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BON RESTO
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BONNE EXPO
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BONNE ENQUÊTE
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BON SHOPPING
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BON SNAPSHOTS
Pretty Damn Good
La Halle Alimentaire Les Sopranos Peter Knapp Paris, Capitale de la mode (responsable) ? Mars attaque par Naïs Bessaih
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R E T P E P G N P I A E C E D N TH O N A M D IN ET K A L E R T E ST Design Graphique : Hartland Villa
S R A N M 9 JUI 10 2018
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© Fondation Foujita / ADAGP 2018 Léonard Foujita, Le Petit Bouddha, 1919
BON TIMING Les années folles de Foujita au musée Maillol À l’occasion du 50e anniversaire de sa mort, le musée Maillol rend hommage à l’artiste franco-japonais Foujita. À travers une centaine d’œuvres majeures, l’expo retrace sa période parisienne qui s’est étendue de 1913 à 1931. Mêlant ses deux cultures, le dandy se démarque par son coup de pinceau raffiné, délicat et subtil. Une expo tout en finesse… Musée Maillol 61, rue de Grenelle – 7e Du 7 mars au 15 juillet On file découvrir Entendue au Grand Action Inspiré d’une histoire vraie, Entendue courtmétrage de Raphaël Chiche nous embarque dans l’une de ces banlieues parisiennes aisées où vivent des familles ordinaires qui ont bien du mal à se défaire des conventions sociales. Comme chez Marc Cherry ou Sam Mendes, mal-être, jalousie et folie se cachent sous le joli vernis apparent. Produit par l'Association Générations Films, ce drame psychologique est a découvrir lors de la projection publique au cinéma Le Grand Action ! Le Grand Action, 5, rue des Écoles – 5e 24 mars à 18h T-Rex au théâtre de la Contrescarpe À travers une pièce à l’humour acéré, Alexandre Oppecini dresse un portrait brut et teinté d’ironie du monde du travail. Alexandre, jeune cadre d’une banque qui se retrouve du jour au lendemain à la tête de son service, bascule peu à peu dans la folie, hanté par T-Rex, le monstre de son enfance qui vient troubler ses nuits. Le burn-out le guette… Théâtre de la Contrescarpe 5, rue Blainville – 5e Jusqu’au 27 mars
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LE BON QG
Le pionnier du burger fait peau neuve Peintures fraîches et carte flambant neuve, Pretty Damn Good, premier restaurant parisien spécialisé dans les burgers, se dévoile sous un nouveau jour. Aux commandes de ce grand remue-ménage, on retrouve Pauline et Yoann, nouveaux propriétaires à l’énergie débordante. Pourtant, on ne peut pas dire que l’univers du burger leur était spécialement destiné. Après avoir respectivement fait leurs classes dans la restauration de luxe, de Four Seasons à Monsieur Bleu en passant par le Bristol, c’est finalement un peu par hasard que le couple est arrivé sur ce projet. Depuis octobre
dernier, c’est en effet un tout nouveau visage que s’offre PDG, pour les intimes. Si le noir et rouge, couleurs phares de l’enseigne, dominent toujours les lieux, les jeunes patrons se sont réappropriés l’espace, réparti sur deux étages, en lui apportant une atmosphère cosy. Quelques touches de green disposées sur le bar, des photos polaroïd dispatchées sur un mur ou encore un téléphone rouge à l’esprit rétro, voilà un relooking qui fait son petit effet ! Mais c’est surtout la carte qui a opéré un changement radical. Si le burger tient toujours le haut de l’affiche, il est désormais décliné
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avec de toutes nouvelles recettes, élaborées avec soin et amour par trois cuistots dont on ne compte plus les années d’expérience. « Chez nous, chaque burger est pensé et travaillé avec sa propre sauce maison », confie Pauline. Loin du burger à triple étage qui reste sur l’estomac, on a plutôt affaire à des burgers de taille moyenne concoctés avec des produits 100% français. Le pain, au goût assez brioché, vient de la boulangerie Moisan, tandis que la viande est approvisionnée chez Metzger, boucherie de haute qualité. Vous l’aurez compris, chez PDG, pas de place à l’approximation et c’est ce qui fait la clé du succès de ces burgers haut-de-gamme. Pour la partie sucrée, les desserts faits maison valent bien le coup de se réserver un petit peu. Et pour faire passer tout ça, on a droit aux cocktails savoureux élaborés par Yoann, soit le meilleur apprenti barman de France de 2012, rien que ça ! Rhum épicé, liqueur de fraises des bois, thym fumé, chaque breuvage est savamment relevé avec goût.
Le dimanche, c’est accompagné d’une petite coupe de champagne (ou pas, c’est à vous de voir) que l’on vient en solo ou en famille savourer le délicieux brunch. Attention, gros coup de cœur en vue pour les confitures maison de la mamie de Pauline. Allez, on vous laisse avec un petit scoop qui devrait vous plaire : on nous murmure à l’oreillette qu’une machine à barbe à papa devrait arriver pour les beaux jours…
Pretty Damn Good 5, rue du Dragon – 6e Tél. : 01 80 06 50 81
Communiqué
“Des burgers de taille moyenne concoctés avec des produits 100% français”
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LE BON COIFFEUR
Le salon qui a le vent en coupe Nouvelle coupe pour une nouvelle année, tel est ton credo. Seulement, te couper les cheveux toi-même risque de te déprimer pour tout 2018 et le coiffeur de ta mère, de te transformer en bichon frisé. Heureusement, le Bonbon arrive à ton secours avec un super bon plan coiffeur ! Rendez-vous au 5e lieu où Nathalie et Napple, la mascotte, nous présentent leur salon de coiffure. Le 5e lieu est un salon dans l’air du temps qui donne le rose aux joues et aux cheveux ! Des coupes asymétriques pour plus de rock’n roll, des couleurs pop et funk pour plus de joie quotidienne et des motifs tribals pour plus de relief. Ici, pas le temps de s’ennuyer avec bigoudis et cheveux ternes, Nathalie répond aux demandes les plus folles des clients qui veulent changer de look. Elle propose aussi des services plus sobres ainsi que le travail de la barbe et des coupes homme au peigneciseaux, méthode plus douce que le rasoir.
Formée chez les plus grands, tels que JeanLouis Desforges le maître en coupe et Alain Blackman le dieu des barbiers, la patronne a managé beaucoup de salons puis a réalisé son rêve, en 2014 : monter le sien. Avec ses deux acolytes Magalie et Sarah et Napple le bébé chihuahua, l’ambiance est chaleureuse et sent bon le shampooing et l’art ! Oui, Nathalie n’a pas que la passion du cheveu, elle est aussi une grande amatrice d’art. Chaque mois, le salon de coiffure se transforme en galerie d’art avec des œuvres de jeunes artistes accrochées sur les murs pendant un mois, pour le plus grand bonheur des clients qui peuvent se rincer l’œil en même temps que le cuir chevelu. À qui a toujours rêvé de changer de look comme Julia Roberts dans Pretty Woman, maintenant, vous savez où aller !
Le 5e Lieu 37, rue Daubenton - 5e Du mardi au vendredi : 10h - 19h Le samedi : 9h30 - 18h30
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LE BON THÉÂTRE
Anatomie d’un western en famille “Nous tenons de notre famille aussi bien les idées dont nous vivons que la maladie dont nous mourrons”, affirmait Marcel Proust. Et les maux de la famille M. en sont la preuve. Des liens familiaux qui s’étiolent, des relations amoureuses alambiquées, des amitiés contrariées, le temps du spectacle, nous voilà pendus aux lèvres du docteur Cristofolini qui nous conte les mésaventures de cette famille à la dérive. Dans ces petites villes paumées, reculées, en périphérie des grandes routes nationales, le médecin de village ne soigne pas seulement ses patients : il les écoute. Et des anecdotes, le docteur Cristofolini en a à revendre. L’une d’entre elles concerne d’ailleurs la famille M., dont l’équilibre est mis à mal depuis la mort de la mère survenue quelques années plus tôt. Le père, Luigi, patriarche à l’autorité
entachée, perd doucement la tête et mène la vie dure à ses trois enfants. Incarnés par sept comédiens, les personnages sont tour à tour placés face à leurs propres doutes qui évoluent tout au long de la pièce. Un parcours émotionnel porté par une écriture précise, vive, brute, mais aussi une scénographie minimaliste, débarrassée de tout superflu. À mi-chemin entre la comédie italienne de Goldoni et celle, plus sociale et authentique, de Ken Loach, le texte de Fausto Paravidino mis en scène par Simon Fraud mêle quiproquos amoureux et drames sociaux. Face à ce tableau amer porté par un humour grinçant, on oscille entre le rire, la stupéfaction et parfois même l’effroi. Sur des airs de Schubert, on se laisse bercer mais surtout bousculer par ce vaudeville déguisé à l’énergie débordante. Pas de temps mort, c’est à peine si l’on a le temps de reprendre son souffle !
La Maladie de la famille M. au Théâtre 13 103 A, bd Auguste-Blanqui – 13e Du 6 mars au 15 avril 2018
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LA BONNE ÉTOILE
Raides d’Axelle « J’aime j’aime tes yeux, j’aime ton odeur… » ce tube d’Axelle Red nous colle toujours autant à la peau. Et pourtant, avec plus de cinq millions d’albums vendus, la chanteuse est loin de n’être que « sensualité ». Féministe engagée et artiste prolifique, elle revient avec Exil, un nouvel opus où elle aborde tous les thèmes qui lui sont chers. Rencontre avec une femme à la personnalité de feu ! Comment vous sentez-vous à la veille de la sortie de ce nouvel album ? Après 14 disques, ce sentiment a-t-il évolué ? Oui, non, je ne sais pas… En fait, il n’est pas là le stress ; l’album est là, c’est l’essentiel. Il y a tellement de facteurs qui jouent pour que ce soit un grand succès. Un succès, c’est comme une grande chaîne avec des maillons, il suffit qu’un maillon manque et ça ne marche pas. Je suis assez sereine, on verra bien ! Cet opus a-t-il un thème particulier ? Absolument. Comme mon précédent album Rouge Ardent, ce nouveau disque est sur le thème de l’exil. C’est un amour d’enfance que j’ai inventé, ils vont s’aimer jusqu’au bout, ils sont tous les deux assez idéalistes, lui ne supporte pas ce monde, alors il le quitte. Tout tourne autour de ce départ, des raisons… J’en ai profité pour regrouper tous mes thèmes parce que j’ai pour habitude de faire un album
engagé, un album utopique et ainsi de suite, alors là j’ai décidé d’associer les deux. Comment s’est passée la réalisation de cet album ? J’ai écrit les textes et co-écrit la mélodie. C’est un cadeau à chaque fois qu’une mélodie vient (rires). Quand une mélodie arrive, on est content, on est reconnaissant, et on espère qu’elle nous plaira encore demain (rires). Pour la première fois, j’ai rapidement eu un bout de refrain, un bout de texte. C’était l’album le plus facile que j’ai eu à faire ! (rires) Il semble y avoir un parfait équilibre entre les chansons plutôt pop-rock et les ballades. C’est un choix ? J’ai toujours eu un immense plaisir et une facilité à faire des ballades. Il y a de l’émotion, c’est très inspirant, et le plus difficile à faire ce sont les chansons rythmées, mais il en faut et on en veut ! C’est comme un processus normal, après avoir fait un up-tempo, on fait une ballade et ainsi de suite… J’ai travaillé avec Dave Stewart (guitariste de Eurtyhmics, ndlr), on a fait trois chansons, et la première chose que l’on a faite ensemble c’est Gigantesquement belle, donc on a commencé avec une ballade. En fait c’est assez magique cet album, car pour certaines chansons, on les a eues en trois minutes ; le temps de faire une fois la chanson, on avait tout, les accords, la mélodie…
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AXELLE RED Après avoir enregistré vos albums à Nashville, Memphis ou encore Bruxelles, vous avez choisi Los Angeles cette fois-ci. Pourquoi ? J’ai enregistré dans la maison d’un ami, une maison très belle, très artistique, très inspirante. Los Angeles me donnait un sentiment de nouveauté. J’aime bien cette idée de partir pour faire un album. On a besoin de rêver quand on crée. La réalité est très jolie, mais quand on crée, on a besoin d’être ailleurs. Est-ce que votre rôle de juré dans The Voice vous a changé en tant qu’artiste ? Ça m’a fait un bien fou de partager mes connaissances. Je n’ai pas de formation en tant que musicienne, je suis avocate à la base ! Avant, à chaque fois que je faisais une bonne chanson, je pensais que c’était un hasard parce que je n’avais pas de méthode, et le fait de transmettre toutes mes expériences, ça m’a confortée dans mon métier. Ambassadrice de l’Unicef depuis 1997, vous soutenez aussi Handicap International et vous avez très tôt dénoncé les violences faites aux femmes. Que pensez vous du mouvement #MeToo ? C’est un cadeau du ciel que tout à coup il y ait eu cette première femme qui commence à se livrer. Quand j’ai commencé à parler de féminisme, j’ai d’abord dit que c’était de l’humanisme. Il faut que l’on reste dans le juste. On cherche une forme de justice, une égalité de genre, des chances égales. Pour moi, tout le mouvement féminin est basé sur le mot “empathie” et sur l’humanité. Il ne faut pas qu’il y ait d’abus, nulle part. On n’est pas en train de créer ce mouvement pour qu’il y ait cette fois-ci des abus de notre part.
Vous y croyez à cette évolution ? Je pense que la femme n’a jamais été l’amie de la femme, elle n’a pas naturellement une empathie pour elle, contrairement à l’homme. Ce n’est pas pour rien que le mot “fraternité” est bien plus utilisé que le mot “sororité”. Je suis contente avec ce mouvement parce que tout à coup les gens parlent, ça va beaucoup plus loin que les abus sexuels. D’ailleurs #Balancetonporc, je ne trouve pas ça très fin, et je pense surtout que les hommes sont avec nous dans cette lutte, il faut les inclure, et c’était ça qui était beau. Il y a beaucoup d’hommes féministes et on s’en est rendu compte. Le fait d’avoir les hommes avec nous montre que c’est de l’humanisme, que c’est quelque chose de juste. Où peut-on vous croiser à Paris ? C’est bizarre parce que j’ai habité à Paris pendant plusieurs années, et maintenant quand je reviens je me sens un peu comme une touriste ! Je ne peux pas dire que je fais encore partie de la ville comme je le faisais à l’époque. Ce que vous préférez à Paris ? Pour moi c’est la plus belle ville du monde, tout est beau à Paris. Pour créer j’ai beaucoup de mal ici, parce que je trouve qu’il y a moins de liberté qu’ailleurs à cause du poids de tous les grands écrivains, des compositeurs, alors qu’à Los Angeles par exemple, il y a un ciel ouvert, pareil à Bruxelles où il y a plusieurs cultures. A Paris, artistiquement, je suis bloquée, mais sinon j’aime bien la grandeur de cette ville, il n’y a pas plus chic que Paris !
Nouvel album Exil Sortie le 16 mars 2018
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“#Balancetonporc, je ne trouve pas ça très fin, et je pense surtout que les hommes sont avec nous dans cette lutte, il faut les inclure.”
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LA BONNE INITIATIVE
La halle alimentaire e du 14 , lieu de partage et d’échange
Vous l’attendiez, la voici ! Logée au cœur du 14e, la halle alimentaire vient réveiller la rue Didot en proposant un concept fort, social et solidaire. Résolue à faire de ce nouvel espace un lieu de partage, d’entraide, d’information et de débat, l’association Food2rue a vu les choses en grand. La révolution du « mieuxdisant alimentaire » est en marche ! Chaque année, la Ville de Paris soutient plusieurs projets imaginés par les Parisiens et présentés dans le cadre du Budget Participatif. Et visiblement, manger sain, local et durable fait partie de nos préoccupations premières. Bonne nouvelle, après la halle Bichat, l’association Food2rue - qui a notamment officié aux Grands Voisins - ouvre un nouveau lieu dans le quartier Broussais. L’enjeu ? Proposer aux habitants du quartier une offre de produits alimentaires transformés (conserves, biscuits, confitures, soupes), des produits frais et une petite restauration à
emporter, tout en favorisant l’accessibilité financière aux revenus les plus modestes. Lampes design suspendues au plafond, parquet en bois clair, carreaux de céramique greffés au sol, le lieu de 150 m2 fait la part belle aux matériaux naturels, simples mais élégants à la fois. S’il s’agit d’un espace populaire, pas question de « tomber dans une décoration du pauvre pour autant », nous souffle Gauthier Hauchart, directeur de l’asso. Plus qu’un simple magasin alimentaire, l’endroit se veut avant tout convivial et chaleureux. Comme un second chez soi où l’on aime passer du temps ! D’ailleurs, on pourra carrément mettre la main à la pâte en concoctant des recettes de cuisine autour du comptoir, en piochant parmi les ingrédients mis à disposition, comme à la maison finalement… sauf que ces ateliers seront filmés et retranscrits sur la toile. Petit moment de gloire qu’on ne refusera pas,
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© Jean-Baptiste Gurliat
n’est-ce pas ? Au fond de la boutique, un espace sera également transformé en petit salon, où interviendront « toutes les structures et initiatives qui sont dans notre écosystème, qui portent le même ADN que nous autour des questions alimentaires, d’insertion, d’égalité des chances », explique Gauthier. Ça promet de beaux débats animés, comme on les aime : vifs, piquants et interactifs !
“La halle alimentaire vient réveiller la rue Didot en proposant un concept fort, social et solidaire.”
En résumé, si vous avez envie de vous réchauffer avec une bonne soupe de légumes bio tout en prenant part activement aux problématiques qui vous tiennent à cœur, c’est rue Didot que ça se passe ! On ne sait pas vous, mais nous, on sent que cette nouvelle adresse va vite devenir notre nouveau QG…
Halle alimentaire 104, rue Didot – 14e
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LE BON RESTO
Les Sopranos, l’art de la vraie cuisine italienne Nouveau lieu situé dans le quartier Montparnasse-Vavin, le restaurant Les Sopranos vous accueille à toute heure de la journée, dans un espace digne des endroits les plus chics et raffinés de New York, Paris ou Rome. Le décor est à l’effigie de la série télévisée à succès du même nom, diffusée sur HBO. Les banquettes en velours bordeaux ou moutarde, la boiserie et les miroirs néovénitiens, l’ambiance tamisée et la musique jazzy font de ce restaurant une nouvelle adresse incontournable. Côté cuisine, la variété des plats vous fait voyager dans toute l’Italie. Les moules sautées au vinaigre balsamique blanc, le risotto à la truffe blanche, les pappardelle aux noix de Saint-Jacques, la pizza Moltisanti à la bresaola et roquette ou la pizza Margherita della Mamma Carmela à la mozzarella di bufala sont juste un léger aperçu de la créativité du chef italo-américain Johnny Manetti. Le tiramisu à la pistache de Bronte ou la spécialité della casa le Cannolo sicilien sont vraiment une tuerie ! Delizioso ! La plupart des produits utilisés pour la préparation de ces mets proviennent
directement de la Botte, notamment les fruits et légumes. Pour les amateurs de vins, toutes les régions d’Italie sont à l’honneur ; le Montepulciano des Abruzzes, le Brunello di Montalcino de Toscane, le Barolo du Piémont, le Rosso del Conte de Sicile sans oublier le fameux Chianti Brolio. Pour le happy hour, vous dégusterez leurs délicieux cocktails comme le fameux Spritz sur la terrasse chauffée offrant une vue animée sur le mythique boulevard du Montparnasse. Avec une capacité de 140 places assises réparties sur trois niveaux, Les Sopranos peuvent vous accueillir pour vos évènements privés ou professionnels ; le petit salon Gambino avec sa table ronde en marbre est idéal pour un déjeuner d’affaires ou un anniversaire… Toute l’équipe vous attend pour vous recevoir con amore ! Mamma Mia !
Les Sopranos 103, bd du Montparnasse – 6e Tél. : 01 43 29 33 36
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“La carte est typique de la cuisine du Sud, de la Sicile à la région de Calabre en passant par Naples.”
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LA BONNE EXPO
Du 9 mars au 10 juin, la Cité de la Mode et du Design met en lumière le travail de Peter Knapp, ce « faiseur d’images » qui a révolutionné l’histoire de la photographie de mode. L’exposition nous plonge dans cette période placée sous le signe de l’émancipation des femmes, dont le vestiaire opère un changement radical et vient marquer l’essor du prêt-à-porter. 60-70. Deux décennies de l’histoire de la mode marquées au fer rouge par un esprit impétueux, résolument moderne et épris de liberté. Témoin et acteur de cette période créative, audacieuse et parfois même irrévérencieuse, Peter Knapp
bouscule, bouleverse et redéfinit les codes de la photographie de mode. Désormais, la femme n’est plus un corps figé au service du vêtement, elle est avant tout femme. Décorsetées, délestées de toute contrainte, ivres de liberté, c’est sous l’œil malicieux du photographe que les silhouettes féminines se muent et prennent leur envol. Des pavés parisiens à la plage, glissées dans du Courrèges, du Yves Saint Laurent ou du Cardin, l’expo nous raconte leur émancipation à travers une centaine de photographies pour la plupart inédites. « Je ne prends pas des photos, je fais des images », martèle Peter Knapp qui découvre
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Pour Elle, Saintes Marie de la Mer, 1960 © Peter Knapp
L’expo mode qui bouscule les codes
Peter Knapp © Patrice Josserand
la photo à l’École des Arts Décoratifs de Zurich. Son billet en poche pour Paris, il passe ensuite par les Beaux-Arts puis par l’Académie Julian, avant de devenir directeur artistique des Galeries Lafayette en 1953 et du magazine ELLE, trois ans plus tard. C’est d’ailleurs dans ce contexte que l’artiste fait ses premières photos de mode et propose un nouveau langage visuel où le mouvement fait désormais vivre le cliché, le modèle mais aussi le vêtement. Retraçant son œuvre sur deux décennies, l’exposition s’articule autour de cinq thématiques : l’ivresse de la liberté, l’utopie photographique, la libération formelle, la volupté simple des corps et le temps de la mode. Ces thèmes sont mis en lumière grâce à une scénographie hyper esthétique où le noir et le blanc prédominent. Postées sur d’imposants totems architecturaux ornés eux-mêmes de grands cercles tronqués de différentes tailles, les photographies de Peter Knapp, tirées de ses archives personnelles, nous immergent totalement dans son univers graphique, minimaliste et expérimental, teinté
d’humour et de second degré. Si le rigorisme et la géométrie au cœur de l’œuvre du plasticien se prêtent parfaitement à l’architecture très contemporaine de la Cité de la Mode et du Design, l’expo se prolonge également à Paris par un parcours extérieur sur le parvis de la gare de Lyon. Direction Saintes-Maries-de-la-Mer où l’on retrouve sur une première série de clichés les modèles capturés par Peter Knapp sur la plage, avant de découvrir quelques images plus urbaines qui mettent en scène Paris avec des effets de flou et de lumière. Voyage ludique au cœur de la capitale des années 60-70 mais aussi d’une mode féminine, sensuelle et libératrice, l’expo est à ne rater sous aucun prétexte.
Dancing in the street, Peter Knapp et la mode 1960-1970 Du 9 mars au 10 juin 2018 Cité de la Mode et du Design 34, quai d’Austerlitz – 13e www.citemodedesign.fr
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Les Récupérables / Lucie Sassiat
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LA BONNE ENQUÊTE
Paris, capitale de la mode (responsable) ? En 2016, l’Institut Français de la Mode et l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne annonçaient leur rapprochement afin de former une Grande École de Mode au rayonnement international. Le but ? Former les professionnels de la mode de demain. Longtemps considérée comme futile, superficielle et réservée à une élite, l’industrie a pris un tournant nouveau le 24 avril 2013, lorsque le Rana Plaza s’est effondré à Dacca, au Bangladesh. Dans cet immeuble se trouvaient les ateliers de confection des plus grandes marques de mode que nous connaissons tous : les étiquettes de Mango, Benetton, Camaïeu ou encore Primark ont été retrouvées dans les décombres. Ce jour-là ont été portées à la connaissance du monde entier les conditions déplorables de fabrication des vêtements que nous portons tous : ouvriers sous-payés, normes de sécurité non respectées et dégâts environnementaux considérables, le masque est tombé. Dans la lignée des mouvements éco-responsables qui ont touché le secteur alimentaire notamment (la slow food, ça vous parle ?), la slow fashion - ou mode responsable - garantit le respect strict d’une
éthique, depuis la conception - avec la notion d’innovation propre et de propriété intellectuelle - jusqu’à la considération des droits humains lors de la fabrication du vêtement, tout en prenant en compte l’impact environnemental tout au long de la chaîne de conception. Si les multinationales comme Zara, qui prônent la fast fashion (toujours plus de vêtements, produits plus rapidement), tentent de se racheter une conscience avec des lignes green, notre responsabilité en tant que consommateur est majeure. Les acteurs de la scène parisienne se mobilisent À Paris, de nombreuses marques indépendantes voient le jour, portées par de jeunes entrepreneurs conscients que c’est à eux de changer la sphère mode de demain : les labels textiles La Draft ou Les Récupérables par exemple, et les concept stores comme Manifeste 011 ou Centre Commercial réunissent les marques responsables les plus pointues. Anaïs Dautais, fondatrice du label d’upcycling Les Récupérables (dont les pièces sont
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LA BONNE ENQUÊTE
C’est également l’avis de Nayla Ajaltouni, activiste et porte-parole du collectif Ethique sur l’Etiquette, qui œuvre pour le progrès social et contre la violation des droits humains
au travail dans le monde : « En tant que consommateur, rationaliser sa consommation et se diriger vers la seconde main est déjà un grand pas : quand notre pouvoir d’achat est limité, notre action en tant que citoyen ne l’est pas ». Ailleurs dans le monde : de la recherche scientifique à l’innovation textile Si la France est en avance sur la collecte et la réutilisation des vêtements grâce à la seconde main, le reste de l’Europe se distingue en particulier par ses concepts novateurs, notamment du côté des grands groupes. C’est ce que nous explique Ariane Dudebout, qui travaille sur les sujets d’innovation textile au French Bureau, un studio d’innovation parisien qui tente de répondre aux questions des enjeux du textile de demain. Elle mentionne notamment Plug & Play - Fashion For Good, un accélérateur de start-ups qui mettent en avant une mode à l’impact positif : l’entreprise
Fashion Revolution
réalisées à partir de linge de maison et de chutes de tissus d’ameublement collectés en ressourceries et confectionnées en ateliers d’insertion), voit dans la transparence le secret du succès des entreprises : « C'est la meilleure garantie pour un consommateur en demande. Pour une marque ou un acteur du secteur, ça lui permet de prendre conscience de chaque acte tout au long de sa chaîne de valeur », nous confie-t-elle. Si les entreprises jouent un rôle majeur dans l’engrenage de la surconsommation, notre place est prépondérante : « En prenant les choses dans l'ordre, on se rend compte qu'on n’utilise pas 70% de son placard, qu’il y dort en moyenne 120€ de vêtements jamais portés : on peut se poser des questions sur notre consommation en termes de mode. ».
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“Notre responsabilité en tant que consommateur est majeure.” travaille étroitement avec le groupe Lafayette et Kering, pionnier du luxe en matière de responsabilité. « Les États-Unis, pays consumériste par excellence, se distinguent par la recherche scientifique qui s’effectue concernant les matériaux bio-inspirés. Par exemple, la start-up Bolt Threads reproduit des textiles en laboratoire à base de manipulation génétique de protéines prélevées dans la nature, produisant une matière première qui ressemble à la soie », nous indique Ariane. « Ces entreprises travaillent avec Patagonia ou Stella McCartney, respectivement géants américains du textile et de la haute couture. »
La Draft/jowkid
L’Australie reste le berceau de cette mode consciente : les labels indépendants, écologiques et éthiques se multiplient et sont ancrés dans la culture depuis une dizaine d’années, comme les marques Well Made Clothes et Vege Threads. Plus encore, le Vogue australien vient de désigner l’auteure et activiste Clare Press comme journaliste spécifiquement dédiée à la mode responsable. Une première dans le secteur de la presse. La mode, deuxième industrie la plus polluante au monde après le pétrole, est donc l’affaire de chacun : pour le consommateur, privilégier la création et les commerces responsables au détriment des chaînes de fast fashion est
déjà un grand pas vers la démocratisation de cette démarche. Les pouvoirs publics tentent également de soutenir le processus : la Ville de Paris a récemment créé le label “Fabriqué à Paris” pour promouvoir l’artisanat parisien. C’est aussi un enjeu que doivent prendre en compte les écoles de mode dont sortiront les P-DG et créateurs de demain ; si beaucoup d’initiatives sont en cours, le plus gros reste à faire.
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LE BON HOROSCOPE
BÉLIER
GÉMEAUX
Votre sœur va se marier, vos potes d'enfance ont tous déjà deux gosses, votre cousine est entrée dans la grande famille de l'éducation nationale... mais toute cette stabilité autour de vous, ça vous fait flipper ? Mais ne vous inquiétez donc pas, c'est normal, vous êtes encore jeune, personne ne vous oblige à quoi que ce soit. Tentez, essayez, tombez, bref, vivez !
Connaissez-vous le jeu débile qui consiste à faire un cercle avec son pouce et son index et à faire regarder dedans ses amis pour ensuite les frapper dans l'épaule avec un rire sonore et décomplexé ? Oui, bien sûr que vous connaissez, le petit Joris au collège vous a martyrisé toute l'année de cinquième avec ce jeu pourri. Retrouvez Joris, faites-lui payer.
LION La vie d'adulte vous ennuie ? Vous voulez rester un ado toute votre vie, n'être jamais d'accord avec personne et faire valoir votre avis, qui est le bon, en toutes circonstances ? Tiens c'est marrant, ça ressemble à un passage d'une chanson de Charles Aznavour, mais impossible de me rappeler laquelle... Bref, grandissez un peu, ça devient fatiguant cette rébellion permanente.
TAUREAU
CANCER
VIERGE
Le nez qui coule, ça vous arrange moyen, surtout quand il fait hyper froid dehors, après ça gèle sur votre anneau et ça vous fait mal. Restez donc chez vous ce mois-ci, il y a plein de choses à y faire, à commencer par réparer ce robinet qui fuit et empoisonne vos nuits depuis des semaines. Au pire, ne faites rien et écoutez les gouttes tomber, ça apaise paraît-il
Ô joie ! Ô félicité ! De grandes choses vous attendent en ce mois de mars. C'est apparemment un retour de karma qui s'opère dans votre vie, donc félicitations, ça veut dire que vous avez été sympa avant, donc vous le méritez, il faut continuer dans cette voie. Alors concrètement par contre je ne pourrais pas vous dire de quoi il s'agit, mais bravo hein !
Le mois dernier, je vous conseillais de vous mettre à une activité manuelle pour développer vos talents et diversifier un peu vos centres d'intérêt. Ce mois-ci, les astres me disent qu'il faudrait vous mettre à la lecture, et plus particulièrement à la lecture de poésie. Je vous conseille donc Verlaine, Baudelaire, Edgar Poe et, dans un style différent, Booba. Bonne lecture !
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Illustrations : Cécile Jaillard
BILL@LEBONBON.FR
BALANCE
SAGITTAIRE
Ça fait plusieurs jours que vous êtes bougon, énervé, irascible. Que vous arrivet-il bon Dieu ? Vos collègues commencent à n'en plus pouvoir de votre caractère de cochon, il faut rétablir la balance (lol). Essayez voir de sourire, faites travailler vos zygomatiques en regardant un film comique, fumez un joint, buvez un verre de vin, que sais-je encore ?
Et ça râle, et ça embrouille les voisins, et ça fait une tête de six pieds de long en arrivant au boulot... mais qu'est-ce qui vous arrive, vous d'ordinaire si joyeux, vous qui cédez votre place dans le bus et qui filez toujours une pièce au SDF en bas de chez vous ? Quelle que soit la raison de ce changement pour le pire, rappelez-vous que le meilleur n'est jamais trop loin.
VERSEAU Historiquement, le mois de mars vous réussit plutôt bien. L'année dernière vous avez croisé une célébrité dans la rue et l'année d'avant ils ont rouvert le restaurant en bas de chez vous juste quand vous avez décidé d'y emmener celui ou celle qui partage votre vie. Que va-t-il se passer cette année ? Attendez-vous à quelque chose de grand, d'extraordinaire.
SCORPION
CAPRICORNE
POISSONS
Vous qui avez un tempérament de feu, vous rechignez quelque peu à mettre le nez dehors. Il fait froid, les trottoirs sont tout mouillés et salissent vos belles baskets blanches, le fond de l'air vous file la crève... on vous comprend, mais il faut savoir se faire violence mes amis, sinon il ne vous arrivera jamais rien de bien au mois de mars, et ce serait dommage.
Incroyable ! On vous reconnaît dans la rue, on vous salue, on vous dit bonjour, vous avez même croisé le regard de la boulangère l'autre jour. Que se passe-t-il ? Le monde s'éveillerait-il à votre existence après vous avoir tout bonnement ignoré pendant tout ce temps ? Ne cherchez pas d'explication et profitez-en pour rencontrer du monde, c'est toujours ça de pris.
Ah ! On me dit dans l'oreillette que c'est votre anniversaire ce mois-ci. Comme ma maman ! Elle c'est le 20, premier jour du printemps, alors c'est tout con, je lui offre des fleurs. Mais vous, qu'allezvous recevoir comme gage d'amour ? Un petit conseil, pour un cadeau réussi, prévenez celui qui le fait de vos préférences, ça marche à tous les coups.
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LE BON SHOPPING
Mars
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Lampe Toucan - Bleu Carmin Design - 95€ Sweat Chat-Malo - Le petit Germain - 55€ (Existe aussi en version adulte) Cafetière à filtre en acier inoxydable jaune pâle - Hay - 65€ Infuseur à thé doré - Bloomingville - 7€ Coussin Vice Versa en toile de coton - Maison de vacances - 169€ Table de chevet Alana - Made - 129€ Moulin à épices en bois - Poivre & Sel vert amande - Hay - 35€ Pin's cœur rouge - Titlee - 20€ Vase Seams Tub - Bitossi Ceramiche - 440€ Pendule Bard - Made - 49€ Cesca Chair - Inspirée de Marcel Breuer - 217€ Totebag le Bonbon - coralie@lebonbon.fr - 5€
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LES BONS SNAPSHOTS
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FÉVRIER 2018
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© Naïs Bessaih
LE TOP DES BOULANGERIES
Pour une escale au Paradis Au Paradis du Gourmand En 2013, la baguette du Paradis du Gourmand a été élue la meilleure de tout Paris. Et c’est à l’artisan Ridha Khadher qu’on la doit ! Logée dans le 14e, la boutique ne désemplit pas depuis son année de gloire. Un petit croc dans la fameuse baguette et on comprend tout de suite son succès : croquante, moelleuse et légère, on craque surtout pour sa douce odeur de froment…
156, rue Raymond Losserand – 14e
Pour des créations d’exception Dominique Saibron Plus la peine de le présenter, Dominique Saibron est désormais une valeur sûre dans le joyeux monde de la pâtisserie. Sacré meilleur boulanger en 2011, celui qui compte pas moins de sept adresses au Japon a mis le 14e à ses pieds, mais pas que. Tout Paris s’y bouscule pour goûter ses pâtisseries et viennoiseries au choix affriolant. Quant à sa sélection de pains exposés fièrement dans la boutique, on en a presque le tournis !
77, avenue du Général-Leclerc – 14e
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Pour des baguettes artisanales Aux Délices du Palais On peut dire que le commerce logé boulevard Brune porte bien son nom. Qu’il s’agisse des baguettes ou des pains artisanaux, des créations chocolatées hyper raffinées ou des pâtisseries ultra gourmandes, la boulangerie tenue par Antonio Teixeira, qui a obtenu le Grand Prix de la baguette en 2014, mérite ses louanges.
60, boulevard Brune – 14e
Pour des baguettes gourmandes Boulangerie Brun Grand gagnant du prix de la meilleure baguette tradition de Paris, le pain de Sami Bouattour vaut bien sa place dans cette sélection. Quel est donc le secret de cette baguette croustillante à souhait au léger goût de crème ? Mystère. Une chose est sûre, la Boulangerie Brun sait comment appâter et régaler ses clients. Les éclairs qui trônent en vitrine en sont un bel exemple…
193, rue de Tolbiac – 13e
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LES BONNES ANNONCES
Bienvenue Thelma ! A+P+T
us Annonce à to de os al les de Paname : paix foutez-moi la os ! avec vos prom
Il voit le soleil comme un grand gâteau de miel ! Oui c'est Willie l'Ourson
On lâche rien, er on ira cherch t! na on le champi FC on Le Bonb forever <3
Mignonne petite blonde cherche studio à louer : 06 72 75 32 98 merci ! Élodie
Petite brunette bien foutue, cherche bel homme pour aventure à plusieurs. 06 07 10 83 58
Je cherche le morceau passé à 5h47 du mat’ à La Machine vendredi soir. Victor
Ma princesse, comme je suis fier de nos si beaux bureaux, bravo ! M. Bonbon
Maman Sylvie chérie ! Un très joyeux anniversaire à la plus cool des mamans ! <3 Coco
is ni Non, je ne su r su ni , enceinte e m de t le poin o! marier… Dés Dudu
Possible d'avancer l'âge de la retraite à 30 ans ? Merci
Joyeux quart de siècle petite Audrey et big-up papy pour ces 98 bougies !
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H Entreprise RCS Nanterre 414842062
PARIS 9/18
* Desperados Red est née d’une recette aromatisée Tequila Guarana Cachaça qui lui confère son goût intense. Née intense.
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