Edito Confiseur
Jacques de la Chaise
Directeur Artistique
Tom Gordon
Office Manager
Quentin Mercier
Rédactrice en Chef
Rachel Thomas
Rédacteur en Chef Nuit
Lucas Javelle
Graphiste
Antoine Mercier
Secrétaire de Rédaction
Robert de la Chapelle
Rédacteur·rice·s
Lisa Belkebla Mika Do Morgane Espagnet Manon Merrien-Joly Sarah Sirel Zoé Stène Agathe Sourang
Stagiaire
Joey Colas
Social Media Manager
Lionel Ponsin
Photographe
Thomas Reka
Directeur Commercial
Nicolas Delmatto
Head of Sales
Maxime Trosdorf
Directrice de Clientèle
Aude Gerlat
Chef.fe.s de Projets
Anouchka Broche
Ce qu’il y a de bien avec cette rentrée, c’est qu’elle inaugure une nouveauté qui va prendre une place prépondérante dans nos vies quotidiennes : le pass sanitaire. Mieux qu’une carte VIP dans une discothèque sur la Côte d’Azur, plus efficace que notre ami Passe-Partout, assurément plus sexy qu’un passement de jambes de Neymar, le pass sanitaire est le véritable sésame de notre ère “covidienne”. Car oui, mes chers Bonbons, après avoir été confinés maintes fois, après de nombreux curages de nez (la sensation de la tige qui vous remonte au fond du sinus et qui vous fait verser une petite larme, quel bonheur) et après s’être fait injecter deux doses de vaccins qui devaient « nous connecter à la 5G », le pass sanitaire nous redonne un semblant de liberté et de sécurité.
Chloé Decombes Pierre de la Chaise Conceptrice-Rédactrice
Gala Fernandez
Chefs de Publicité
Benjamin Haddad
Culture et Partenariats
Antoine Kodio Charlotte Ellès
Développeur
Victor Piot
Chefs de Projets Digitaux
Dulien Serriere Florian Yebga
Responsable Vidéo
Tanguy Jacquemier
Journaliste Vidéo
Raphaël Breuil
Monteur Vidéo
Tahys Adele
Contact
Benjamin Haddad benjamin.h@lebonbon.fr 06 20 23 54 49 SAS Le Bonbon 15, rue du Delta – 9e SIRET 510 580 301 00040
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Et si les plus grognons au fond de la classe crient à la « dictature sanitaire » et pensent avec mauvaise foi qu’il faudra bientôt s’équiper de ce QR code, d’un avis d’imposition et de trois fiches de paie pour boire un café, il n’en reste pas moins que ce pass est la solution la plus cohérente du moment. En attendant de s’en passer, à nous les concerts, les musées, les restos et les bars... À condition d’avoir nos téléphones bien chargés ! Bonne rentrée les Bonbons ! Mika Do
2 EXPOSITIONS
DE MA A RIN AB RA VIĆ MO À N YA
7 MAI 2021 13 FÉVRIER 2022
UN PARCOURS D’ART CONTEMPORAIN
IPE MI NG
Visuel Napoléon n’est plus : © Paris, musée de l’Armée Dist. RMN-Grand Palais / Emilie Cambier. Design graphique : Doc Levin / Jeanne Triboul Visuel Napoléon ? Encore ! : Napoléon Ier sur le trône impérial, Jean-Auguste-Dominique Ingres, détail. © Paris, musée de l’Armée, Dist. RMN-Grand Palais / Anne-Sylvaine Marre-Noël. © Graphisme Wijntje van Rooijen & Pierre Péronnet
#NapoleonNestPlus #NapoleonEncore #SaisonNapoleon
Septembre 2021
© Mélanie Hirtz
Sommaire
la bonne brasserie
La brasserie conviviale qui fait vibrer le 14e
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le bon concept
Le temple du lait végétal !
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la bonne grimpe
Le nouveau temple de l’escalade
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la bonne soirée
Paris fait sa nuit blanche
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le bon resto
Le voyage gustatif de Shiro
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la bonne étoile
Ichon, un gamin devenu grand
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la bonne enquête
Travailler moins pour gagner autant !
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Coup de Boost
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le bon shopping 3
Le 2 octobre, ne dormez pas
Nuit Blanche
Programme en ligne (à partir du 16 septembre) sur nuitblanche.paris
#nuitblanche
© Estate of Vivian Maier, Courtesy of Maloof Collection and Howard Greenberg Gallery, NY
Bon timing On découvre la photographe Vivian Maier Le Musée du Luxembourg met la lumière sur une artiste américaine restée dans l’ombre toute sa vie durant. Décédée en 2009, Vivian Maier a capturé plus de 120 000 clichés, tous aussi poétiques que saisissants, de l’Amérique du XXe siècle. Elle s’élève ainsi au rang de figure emblématique de la street photography. Musée du Luxembourg 19, rue de Vaugirard – 6e Du 15 septembre au 16 janvier 2022 Tarif plein : 13€ / Tarif réduit : 9€
5 jours de fête urbaine ! Urban Week Paris La Défense est de retour du 22 au 26 septembre sur le Parvis de La Défense. Au programme : art urbain, concerts et talk shows, sports urbains et sports de glisse, marché de créateurs et street food à gogo. À ne pas manquer : le plateau jeunes talents en partenariat avec Pernod Ricard Live Music !
© Joy Desjeux
Urban Week Paris La Défense Parvis de La Défense Du 22 au 26 septembre
© Centre des Monuments Nationaux
On revient sur les derniers instants de Victor Hugo Victor Hugo, Liberté au Panthéon, c’est l’expo qui vous permet de revivre les ultimes moments de l’écrivain, de ses derniers soupirs à son entrée au Panthéon. À travers des témoignages, des images et des objets en tout genre, on revient sur l’impact qu’a eu Hugo sur son époque, et sur le combat qu’il a mené, toute sa vie durant, contre toute forme d’oppression. Il s’agit donc d’une ode à la liberté, qui se veut aussi touchante qu’inspirante. Victor Hugo, Liberté au Panthéon Place du Panthéon – 5e Jusqu’au 26 septembre 2021 De 10h à 18h30
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la bonne brasserie
Communiqué
La brasserie conviviale qui fait e vibrer le 14
Véritable repaire des épicuriens dans le 14e, Partage Brasserie a déjà conquis tous les ventres du quartier. La clé de son succès ? Une ambiance décontractée sans prise de tête et une cuisine française simple et créative à partager. En clair, une dose de plaisir qui fait du bien en ces temps quelque peu tourmentés ! 6
L'abus d'alcool est dangeureux pour la santé, à consommer avec modération
élevé dans les Monts Lagast, d'un poulet jaune crème champignon ou de coquillettes à la truffe. On accompagne le tout d'un délicieux écrasé de pommes de terre, de frites maison ou de petits légumes du moment. Le vrai kiff dans tout ça ? Les plus indécis peuvent tout goûter en même temps. Chaque accompagnement se picore dans une cassolette à partager avec toute sa tablée… ou pas.
Familiale, gourmande et décomplexée. Voilà trois mots idéaux pour décrire cette adresse, nichée dans la rue Didot. Et pour cause, c'est sous l'impulsion des deux amis Mathieu et Grégoire, tous deux passionnés de cuisine, que Partage Brasserie évolue. Les deux compères proposent un resto à leur image, 100% détente et convivial, faisant souffler un air du Sud-Ouest sur la capitale. Leur crédo ? Faire plaisir ! Pari gagné : ici, les habitués s'attablent ensemble pour papoter autour d'un café bio ou d’un verre de bon vin, dans la joie et la bonne humeur. « Ce lieu existe aujourd'hui seulement grâce aux rencontres et moments épicuriens intenses que l'on partage chaque semaine. Plus que jamais dans cette crise, vous êtes les prochains avec qui nous partagerons et nous nous donnerons la chance de vivre un moment heureux. » Côté régalade, la carte fait tout autant rêver. Mathieu et Grégoire, attachés aux traditions qui font de notre pays l'une des meilleures destinations gastronomiques, nous proposent le meilleur de la cuisine française, avec 70% des produits de leur carte provenant directement des producteurs. On se délecte par exemple d'une grosse côte de cochon
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Autre formule ? Un petit dej' ultra complet pour bien démarrer la journée. Au menu : viennoiseries et tartines sucrées, œufs avec saumon ou bacon, boisson chaude, jus de fruits frais, ou pourquoi pas même un verre de vin… tout est permis ! Et quand l’heure de l’apéro approche, on se languit de pouvoir goûter à de délicieux produits à partager avec toute la tablée. Laissez-vous tenter par un bon foie gras, par les chiperons en persillade ou encore par les couteaux à la plancha qui vous rappelleront vos soirées d’été. L'apéro est bien garni chez Partage, avec une excellente carte de vins sélectionnés auprès de nos producteurs
locaux. Mention spéciale pour le rouge bio Fontaine des Grives qui marche à tous les coups. On entend d'ici les adeptes de bons plans frétiller de plaisir ! • L.B. Partage Brasserie 79, rue Diderot – 14e @partagebrasserie Du mardi au dimanche de 8h à 1h
le bon concept
Le temple du lait végétal!!
Communiqué
S’il y a bien une adresse à ajouter à votre répertoire, c’est celle-ci. Naturelle, artisanale et de qualité, cette laiterie végétale du 5e va très vite devenir incontournable dans votre routine… ça ne fait aucun doute.
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Au cœur du 5e, dans la partie piétonne de la mythique rue Mouffetard, se trouve une pépite qu’on ne peut pas louper. On traverse une bien jolie terrasse avant d’entrer dans une charmante boutique, sobre et lumineuse, qui promet d’éveiller votre palais et de vous faire passer un moment enchanté. Redonner vie aux laiteries d’antan Pour Thomas, à l’origine de Graines du Jour, tout est parti d’un voyage en Asie. Désormais, c’est à son tour de nous initier au voyage à travers sa laiterie, au cœur des saveurs et savoirs-faire asiatiques et authentiques qui l’ont inspiré. Son objectif ? Faire revivre les laiteries d’antan, bien souvent oubliées, en ne proposant que du lait végétal bio, à déguster sur place ou à emporter. Dans un savant mélange de cultures, l’Asie et son lait de soja bio rencontre la Méditerranée et son lait d’amande bio, fabriqué avec 13% d’amande et de la pâte de dattes bio. Tous deux se dégustent au naturel ou dans de succulentes recettes telles que le latte matcha au lait de soja bio ou le cappuccino au lait d’amande bio, à tomber !
Une production 100% artisanale Chez Graines du Jour, les maîtres-mots sont “artisanal” et “naturel”. Les laits végétaux bio sont préparés et mis en bouteille sur place, de même que les desserts sont faits maison. Ouverte depuis un peu plus de 6 mois, cette laiterie ne cesse de se développer et d’innover. Aucun objectif n’est trop dur à atteindre pour Thomas, qui compte bien ajouter de nouvelles graines à sa carte et l’enrichir de propositions aussi originales que délicieuses. C’est d’ailleurs dans cet objectif que, dès le mois d’octobre, les bouteilles de lait en verre seront consignées. Ainsi, de la production de laits bio à la mise en bouteille, et au lavage de ces dernières, tout est fait maison à Graines du Jour.
Notre cœur fond pour la fleur de tofu Dans cette magnifique laiterie, on craque pour une douceur sucrée faite maison qui accompagne un délicieux latte matcha au lait de soja bio : il s’agit de la fleur de tofu, un dessert asiatique typique qui vous fera oublier que vous êtes encore en plein cœur de Paris. Agrémenté du topping de votre choix, vous pourrez déguster votre fleur de tofu avec quelques cacahuètes ou perles de tapioca. Chaque passage à Graines du Jour promet d’être une parenthèse plaisir, bien-être et réconfort dont vous n’êtes pas près de vous lasser. • A.S Graines du Jour 110, rue Mouffetard - 5e Tél : 01 70 23 69 25
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la bonne grimpe
Au cœur du 13e se trouve Vertical’Art, une pépite de 2 000m2 qui régalera petits et grands. Depuis le mois de juin, tandis que les férus de sport profitent d’une des plus grandes salles d’escalade de la capitale, les gourmands se régalent dans l’espace bar et resto, et ce 7j/7. En somme, il s’agit du nouveau lieu branché qui risque de très vite devenir votre prochain QG !
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Communiqué
Le nouveau temple de l’escalade
Le paradis des sportifs Les amoureux de grimpe en ont rêvé, Vertical’Art l’a fait : une salle d’escalade de bloc de 2 000m2 – dont 1 000m2 grimpables –, en plein cœur de la capitale. Que vous soyez grimpeur aguerri ou débutant, tout jeune ou plus avancé dans les printemps, vous y trouverez votre bonheur. Les kids bénéficient même d’un espace qui leur est entièrement dédié. Tous les niveaux se rencontrent et se côtoient sur 18 secteurs différents. Des ouvreurs talentueux en renouvellent deux d’entre eux chaque semaine, ce qui permet à la salle de faire peau neuve tous les mois. Magique, non ? Dans la lignée de l’ambiance de ce lieu, familiale et chaleureuse, personne n’est laissé sur le côté. Envie de se lancer dans l’escalade pour la première fois ou simplement envie de progresser et de se perfectionner ? Laissez-vous guider par un prof' motivé et passionné lors d’un cours en groupe ou particulier. Côté pratique, chez Vertical’Art, tout le monde est servi. Vous avez le choix de payer à la séance, à l’abonnement mensuel ou annuel, ou de choisir un pack de 10 entrées. Parfait donc pour assouvir les envies et emplois du temps de chacun. Et ce n’est pas tout ! L’entrée chez
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Vertical’Art comprend également un accès à leur salle de musculation, ainsi qu’à leur salle de yoga. De quoi se détendre après un bon entraînement. Un lieu de vie Bien loin de n’être qu’une simple salle d’escalade, Vertical’Art est aussi et surtout un lieu de vie. On s’y rencontre, on y mange, on y boit… et on y revient. Dans un cadre chaleureux, mêlant verdure et déco urbaine, en salle ou en terrasse, on peut déguster de délicieux plats maison concoctés par un chef sur place, à partir de produits frais. Si l’humeur est plutôt à se prendre un petit verre, vous serez ravi de goûter à leur jus ou à leur sélection de bières à l’air libre, attablé sur la grande et jolie terrasse extérieure. Vertical’Art occupera également quelques-unes de vos soirées, à l’occasion des évènements qui y sont organisés environ deux fois par mois. Une soirée Vin & Tapas, accompagnée d’une session grimpe entre deux bouchées, c’est le pied ! • A.S Vertical'Art 181, rue du Chevaleret – 13e Tous les jours de 8h à minuit
le bon resto indien
Un voyage culinaire dans l’Inde authentique
Au cœur du 7e, se trouve une pépite qui séduira celui qui y goûtera. Véritable lieu de vie et de partage, chaque expérience chez Ministry of Spice est un voyage qui marque et ne laisse pas indifférent. Ouvert il y a un peu plus d’un an, ce restaurant fusion contemporain propose une expérience culinaire issue de la rencontre entre la gastronomie française et celle de l’Inde traditionnelle. À travers un savant mélange de saveurs, on goûte à « une cuisine indienne d’avant-garde avec une touche française ».
L’importance du “fait main” De la magnifique fresque ornée de feuilles d’or dans le restaurant aux délicieux plats proposés, en passant par les sachets de thé et les épices, à Ministry of Spice tout est fait à la main. Ainsi, tout ce à quoi vous aurez le plaisir de goûter là-bas est artisanal. Jain, propriétaire du restaurant avec sa femme Yuliya, a toujours à cœur de proposer à ses clients une expérience unique et gourmande. Et autant dire que le pari est tenu ! Un moment hors du temps Bien plus qu’une simple expérience culinaire, Ministry of Spice est avant tout un lieu dans lequel on se sent bien. Dans une ambiance intimiste, on passe un moment enchanté, hors du temps, qui nous plonge dans une atmosphère douce et chaleureuse. Une fois l‘expérience vécue, on ne peut qu’y prendre goût. Véritable temple de la gastronomie indienne contemporaine, il n’y a qu’à goûter à la carte pour se laisser envoûter par la qualité et la fraîcheur des plats proposés. De l’avocado tartare au nihari, en passant par le dal de légumes, ce délicieux voyage culinaire saura régaler vos papilles. • A.S Ministry Of Spice 22, av Duquesne – 7e Tél : 06 34 69 47 19
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Communiqué
Grâce à une carte du marché changeant tous les trois mois, chaque passage à Ministry of Spice se promet d’être une riche découverte.
la bonne boutique
Le bien-être par la nature
Communiqué
On en entend beaucoup parler ces derniers temps : « Le CBD me rend plus zen au quotidien », « Mon médecin me trouve en meilleur forme », « Je dors tellement mieux depuis ». Oui, les épicuriens de la détente ne jurent plus que par cette molécule vertueuse, déclinée sous plusieurs formes. Il nous tardait alors de toutes les découvrir chez 1001 Herbes, le nouveau shop du 14e qui rassemble ses clients autour d’une volonté commune : se sentir bien au quotidien. D’un côté : Maxime, qui a enfin pu dire ciao à ses douleurs dorsales grâce aux bienfaits de la plante. De l’autre : Nizar, fumeur de longue date, qui aura finalement réussi à s’arrêter depuis qu’il s’est mis au CBD. Il n’en fallait pas plus pour que ces deux amis fidèles plaquent leur activité pour se lancer dans une nouvelle aventure : ouvrir un shop et rendre la vie plus belle aux clients. Ils découvrent la marque 1001 Herbes, ce concept novateur mené par l’ambition d’améliorer le bien-être de chacun grâce à ses produits naturels, et décident de développer le concept 1001 Herbes sur Paris. « Quand on s’est rendus compte de l’effet tellement positif que le CBD avait sur nous, on s’est dit qu’il fallait partager ça. Depuis, on sélectionne les meilleurs produits pour aider les personnes en besoin. »
Pari réussi ! Ouverte depuis peu, la boutique a déjà consolidé une clientèle fidèle parmi laquelle nombreux ont vu leur problème de santé s’améliorer. « On suit attentivement nos clients : l’avantage, c’est qu’on connaît nos produits sur le bout des doigts et que l’on apporte des conseils personnalisés à chacun, selon sa problématique. À chaque problème, sa solution ! ». Dans les rayons, toutes sortes de produits dérivés, tant qu’ils répondent à ce seul crédo : la qua-li-té ! Maxime et Nizar développent leur gamme de produits souvent en collaboration avec des artisans sélectionnés avec soin, comme ce savon de Marseille 1001 Herbes fabriqué à la savonnerie La Licorne, qui favorise la régénération cellulaire. Ou ces infusions pour la relaxation en partenariat avec une célèbre herboriste marseillaise… ou encore ce chocolat au CBD élaboré avec l’artisan chocolatier La Baleine à Cabosse. Du reste : des crèmes Asabio ultra revitalisantes grâce à sa teneur en CBD, des huiles de massage idéales pour la peau et des fleurs de CBD aux arômes tous différents. « Mais le best-seller, c’est notre gamme d’huiles premium au CBD, qui peut aider les personnes à soulager notamment les douleurs chroniques et qui offre un moment d’apaisement total. ». À consommer sans modération ! • L.B. 1001 Herbes : CBD PARIS 3, av Villemain – 14e Du lundi au vendredi de 10h30 à 20h Les samedis et dimanches de 12h à 19h30 Tél : 09 87 19 17 83 greenandco.1001herbes.com
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la bonne soirée
© Gaetan Clément
Paris fait sa Nuit Blanche
L’art libère, l’art éveille, l’art rassemble. Le temps d’une nuit, le samedi 2 octobre au soir, l’art contemporain s’emparera de la capitale. Paris, berceau de la culture et véritable lieu d’effervescence créative, vous fera vivre une nuit aussi magique que magnifique. 14
Traianos Pakioufakis © Mel O’Callaghan © Galerie Allen, Paris
Plus que jamais, nous avons besoin de nous retrouver, de nous rassembler, mais également de réinvestir l’espace qui nous entoure. L’art est de ceux qui accordent autant à leurs acteurs que spectateurs une once de liberté, et l'occasion de se rencontrer, de s’exprimer, de se mouvoir. Ainsi, le samedi 2 octobre, la ville lumière se mettra en mouvement, afin de célébrer les corps qui se libèrent. Une Nuit Blanche tournée autour de la randonnée artistique, teintée de sport, en référence aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Le sport, lui aussi, fédère et libère. Et lorsque l’art rencontre le sport, les frontières tombent : c’est ainsi que le parcours de Nuit Blanche 2021 prendra ses marques sur le sentier de randonnée GR® 75, créé dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques. On s’aventure dans un voyage permettant de découvrir des projets artistiques variés (installations, performances…) et infrastructures olympiques, dans Paris et le
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Grand Paris. La frontière est côtoyée, franchie, effacée, de même que la frontière artistique est déconstruite, offrant à l’art une accessibilité la plus importante possible. Cette Nuit Blanche sera construite autour de plusieurs parcours (Nord, Est, Ouest et Centre de Paris). Manifestation artistique annuelle dédiée à l’art contemporain, Nuit Blanche est organisée par la Ville de Paris chaque premier samedi du mois d’octobre depuis 2002. Cette année, encore coorganisée avec la Métropole du Grand Paris, donne naissance à une édition qui s’étend sur tout le territoire métropolitain. Le temps d’une nuit, la création contemporaine sous toutes ses formes est mise à l’honneur dans la ville, sur l’espace public, dans des monuments prestigieux et des bâtiments méconnus ou inaccessibles en temps normal. L’évènement est gratuit et ouvert à tous. • A.S Nuit Blanche Samedi 2 octobre, dès 19h Le programme (à partir du 16 septembre) sur : nuitblanche.paris
Le voyage gustatif de Shiro
assaisonne et on crée de jolies assiettes colorées. Aucun détail n’est laissé de côté. Le plus difficile, ce midi-là, sera de faire un choix : à la carte, le bento signature aux 9 petites créations bistronomiques sera le messie des indécis. Préparé à la minute, le plateau aux 9 compartiments gourmands est succulent et tout à fait ravissant. Tour à tour, nous goûtons à un doux mélange de mets chauds et froids ; citons dans le désordre un poulet au sésame cuit basse température, un carpaccio de daurade à la prune japonaise, un succulent haché de bœuf wagyu, un carpaccio de thon au wasabi ou encore un surprenant mélange de poissons marinés et frits. La bouchée sucrée au sésame noir se chargera de finir ce déjeuner en beauté. Voilà donc ce qu’on appelle l’umami, une harmonie parfaite de saveurs qui apporte une grande dose de bonheur aux papilles. Notre unique envie ? Revenir pour le dîner et se laisser porter par le menu Omakasé, une carte blanche en 6 étapes qui n’a pas fini de nous faire voyager… • Z.S. Shiro 168, bd Saint Germain – 6e Ouvert 7/7
C’est la bonne surprise gustative de l’été ! Shiro, la nouvelle table fusion du quartier, fait déjà des émules auprès des gourmands en quête de dépaysement. Dans une ambiance zen et épurée, on déguste des plats de haute volée imaginés par le chef Hiroyuki Ushiro. Une cuisine délicate et créative mêlant gastronomie française et influences japonaises. C’est sur le boulevard Saint-Germain que le chef Ushiro, né dans un petit village japonais de bord de mer, a décidé d’installer ses fourneaux. On décide de s’asseoir sur les hautes chaises du comptoir pour avoir la chance d’assister au ballet silencieux du chef et de sa brigade ; la chorégraphie est impressionnante de maîtrise et de fluidité. Ici, on enfourne, on grille, on découpe, on
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Communiqué
le bon resto
le bon en arrière
1906
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la bonne expo
Le Mobilier National, lieu d’histoire, d’art et de prestige
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Paris a de merveilleux l’histoire qu’elle porte, l’effervescence artistique qu’elle berce, ainsi que l’élégance et le prestige qu’elle dégage. Il est de ces lieux, tels que le Mobilier National, qui ont largement contribué à faire de Paris “Paris”. Entité historique dans la conservation, la restauration et l’entretien d’objets mobiliers de prestige, le Mobilier National s’ouvre à nous afin de nous livrer quelques uns de ses secrets. Un lieu historique D’abord connu sous le nom de Garde-Meuble de la Couronne, puis de Mobilier Impérial, le Mobilier National est une institution de la capitale depuis 1604. Créé par Louis XIV et Colbert, ce lieu a vu défiler tout ce que le mobilier national français a de plus admirable. En ce lieu sont conservés, entretenus et restaurés, plus de 130 000 objets mobiliers ainsi que des œuvres textiles jadis destinés à l’ameublement des résidences royales et, aujourd’hui, à celui des lieux officiels de la République en France et dans le monde. On y découvre des tapis, des meubles, des lustres, des textiles historiques et bien plus encore d’éléments ayant marqué leur temps. Ce lieu riche est le témoin d’une histoire et d’une évolution – celles de l’ameublement officiel français depuis le XVIIe siècle. Berceau de la création de mobilier Depuis 1964, le Mobilier National n’est plus qu’un lieu de conservation, mais également un lieu emblématique dans la création de mobilier. Sous l’impulsion d’André Malraux, l’Atelier de Recherche et de Création (ARC) voit le jour dans l’objectif premier de réaliser des « meubles et ensembles mobiliers d’après des dessins et modèles de concepteurs contemporains ». Honorer et représenter le design français sont les maîtres-mots de l’Atelier de Recherche et de Création. Ainsi, ce sont plus de 600 prototypes réalisés en collaboration avec une centaine d’artistes qui ont été produits depuis la création de ce lieu.
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PALAIS DISPARUS DE NAPOLÉON
MOBILIER NATIONAL GALERIE DES GOBELINS DU 15.09.2021 AU 16.01.2022 Un lieu d’exposition Curieux et amoureux d’art, pour vous, la visite continue. La galerie des Gobelins accueille régulièrement des expositions et évènements, dans un cadre d’exception. Jusqu’au 15 janvier 2022, on profite de l’expo Palais disparus de Napoléon. C’est l’occasion de s’immerger dans les palais des Tuileries, Saint-Cloud et Meudon, de Napoléon, partis en fumée entre 1870 et 1871. Un bond en arrière dans une histoire en partie détruite, qui vous sera comptée par les 350 pièces d’exception issues de ces palais. • A.S Galerie des Gobelins / Mobilier national 42 avenue des Gobelins - 13e Ouvert du mardi au dimanche, 11h-18h
la bonne étoile
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Texte : Sarah Sirel
Photos : Mélie Hirtz
Il décroche le téléphone depuis Bruxelles, où il est allé tourner le clip d’une de ses nouvelles chansons avant la réédition de son album prévue pour le 10 septembre, presque un an jour pour jour après Pour de vrai. Depuis, et malgré une année au ralenti, Ichon a fait ses classes. Avec 8 titres inédits, Encore + pour de vrai ne fait que confirmer le talent du chanteur et son désir de s’évader du rap pour une musique plus honnête, plus mélodique, plus vraie. Plus Ichon.
Ichon, un gamin devenu grand Qui es-tu Ichon ? Je suis Yann, j’ai grandi à Montreuil en 1990 et je fais de la musique, j’écris des chansons. Ça fait longtemps que je ne m’étais pas posé cette question, et aux questions les plus simples, on a envie de donner les réponses les plus compliquées. Et puis c’est dur de s’assumer, de bien dire et bien répondre, mais parfois c’est aussi simple que ça. Mon plat préféré, il change trop souvent, les seules choses qui ne changent pas, c’est que je suis Yann, né à Montreuil, le 11 septembre 1990, et je fais de la musique. Ça a commencé comment la musique pour toi ? Officiellement, c’est quand j’ai rencontré mon gars Loveni, il était au collège avec mon petit frère, un collège d’où je me suis fait virer. Lui avait 11 ans, moi 13, et il allait déjà au studio, il avait même des CD's gravés qu’il vendait à l’école. Moi ça me passionnait, je trouvais ça trop stylé et trop fort et je pensais que c’était impossible pour moi. La première fois que je suis allé en studio, c’était avec lui, même si j’ai
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toujours écrit. Au début, c’était pas du tout officiel, j’ai commencé à sortir de la musique vers 17/18 ans en publiant des mauvaises vidéos sur Facebook avec des montages Photo Booth. Il reste des traces, mais elles sont à oublier. Mais ce qui est drôle, c’est que si tu tombes dessus, c’est trop moi, c’est même limite plus moi maintenant que le gars que j’étais quand j’étais dans le rap. Pourquoi ? Parce que je faisais la musique que j’avais envie de faire avec les moyens que j’avais. C’était plus sincère. Quand j’ai fait du rap ensuite, ça l’était aussi, mais je voulais surtout suivre des codes, même dans ma vie en général. Dans ma tête, les choses étaient fermées, j’ai grandi comme ça et comme j’ai toujours été un peu différent, je voulais l’être un peu moins pour que ça fonctionne. Tout s’est fait un peu naturellement, comme quand tu traines avec tes potes et que d’un coup tu veux les mêmes baskets. Mais aujourd’hui je ne me force plus, je n’essaie plus de dire certains mots pour rentrer dans le moule.
la bonne étoile L’année dernière, tu publiais un album déjà hyper abouti, pourtant tu prévoyais déjà de le rééditer avant même sa sortie. Qu’est-ce qui t’a fait y revenir ? J’avais pas mal de chansons en trop et je ne voulais pas qu’elles n’existent pas. L’album comptait déjà 15 titres, j’aurais pu en mettre beaucoup plus, mais il fallait que ça reste digeste. Il a fallu faire des choix, ne pas en mettre certains, mais je me disais « tranquille, ça sera pour la réédition ». Au final, c’est juste la suite logique d’un produit non fini. Il y a des chansons que j’ai faites après la sortie de l’album, comme “C’est pas le moment” qui a été écrite en janvier, alors que dans Pour de vrai, certaines datent de 2017. Et comme c’est mon premier album, j’aime trop le mot réédition, je trouve ça trop classe. Dès le début j’avais le nom en tête : Encore + pour de vrai, et je pensais que j’allais être encore plus vrai, encore plus libre avec cette réédition. C’est le cas ? Non, au contraire. C’est marrant, mais ça m’a fait me rendre compte que j’étais obligé de travailler. Je suis obligé d’être là en temps et en heure si je veux continuer sur cette voie, et certes, je peux écrire la chanson que je veux et faire le clip que je veux, mais en vrai, il faut qu’elle sorte à telle date, il faut que je travaille plus sur les réseaux sociaux… J’ai des obligations ! Tu t’es aussi beaucoup posé, j’ai lu que tu avais dû arrêter les filles pour te concentrer sur l’album. Tu en es où désormais ? Tu es heureux ? Grave. Je suis en train d’acheter une maison avec mon amoureuse et je suis heureux, même si les relations, c’est toujours un peu compliqué. J’atteins mes objectifs, je vais là où j’ai envie, j’ai l’impression que je vais vraiment pouvoir être libre à la campagne. Ce sera l’endroit où je n’aurai plus besoin d’avoir de l’argent tu vois, car mon crédit va me coûter moins cher qu’un loyer à Paris, et ça va me forcer à être en face de moi-même et de mon art, et là je pourrai te redire que je suis libre. C’est ça pour moi la liberté : pouvoir tester des trucs.
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Tu dis que « personne ne fait jamais ce qu’il devrait ». Tu devrais faire quoi toi ? Je dois être en couple. Cette chanson, je l’ai écrite pour mon amoureuse, avec laquelle je ne tenais pas de relation officielle. Je ne voulais pas vraiment être avec elle, parce que je voulais rester libre, mais je lui disais que je l’aimais et je la bloquais. Ce que je devais faire quand j’écrivais cette chanson, maintenant je l’ai fait, je suis officiellement avec elle. Tu t’es à nouveau entouré de la même équipe, on retrouve des featurings notamment avec Loveni, c’est important pour toi de rester en famille ? Je ne connais que ça en fait. Je ne sais pas comment font les autres artistes, je ne les connais pas et même si j’écoute ce qu’ils font et qu’il y a plein de trucs lourds, ce ne sont pas mes potes. Par exemple Yseult, c’est parce qu’on s’est rencontrés et qu’on est devenus amis qu’on a ensuite fait du son. Je n’ai pas d’idée si je ne bosse pas avec mes potes, ma musique se construit avec ceux qui m’entourent. Ça s’est passé comment la collaboration avec Yseult ? Ça fait un an qu’on se connait. Je bossais à Bruxelles sur le scénario de “Noir ou Blanc” et mes réalisateurs ont pensé à Yseult. Je lui ai écrit sans la connaître, on s’est rencontrés et on a parlé pendant deux heures, on est devenus potes de ouf ! On a ensuite fait ce clip, puis comme je lui en devais une, je l’ai suivie sur son idée du clip de “Bad Boy” et c’était une expérience de ouf. Tout était incroyable, on a fait du shibari, on a pleuré, on a rigolé, c’est comme ça que je veux vivre. Après ça, j’avais cette chanson qui trainait, “Mélange”, elle l’a écoutée et elle a kiffé alors je lui ai dit « vas-y monte dessus, il y a de la place », je n’avais fait que le premier couplet et le refrain. Du coup on s’est mélangés quoi. T’écoutais quoi pendant l’écriture de ces derniers morceaux ? Frank Ocean, comme d’habitude, mais aussi Blood Orange, Radiohead, Bon Iver, Mac Miller, James Blake et de la chanson française comme
Sacha Distel. C’est drôle, car je n’écoute pas vraiment de rap, je le regarde pour l’analyser et je trouve ça lourd, mais j’ai trop l’impression de travailler quand j’en écoute, et puis j’ai peur que ça m’influence trop. Moi je n’ai pas envie de faire du rap, je veux faire de la chanson et lâcher un gros rap de temps en temps pour casser des bouches. Chanter plutôt que rapper, c’est ce dont je suis le plus fier, et c’est aussi ce qui vient à moi le plus naturellement.
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C’est quoi pour toi l’odeur du bonheur ? La cheminée et le bois brûlé. Quand on était petits à un moment, on a eu une maison avec mes parents dans laquelle il y avait une cheminée. Je ne sais pas si ça me rappelle des trucs, mais pour moi, quand t’as la cheminée, t’es calé. Ma nouvelle maison a une cheminée bien sûr, sinon je ne l’achèterais pas. Encore + pour de vrai Sortie le 10 septembre En concert le 21 janvier 2022 à la Cigale
la bonne enquête
Travailler moins pour gagner autant!!
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Libérer un jour de travail par semaine tout en gardant le même salaire, c’est le pari que font de plus en plus d’entreprises en France et à l’international. Avec la crise sanitaire, la démocratisation du télétravail et à l’approche des présidentielles, le débat autour de la semaine de 4 jours refait surface. « Je me demande pourquoi ce qui se fait chez Brioche Pasquier ne se fait pas ailleurs », déclarait Jacques Chirac en 1995, en visite dans l’entreprise en Maine-et-Loire. Pas question ici de desserts moelleux, même si on connaît le côté bon vivant de l’ancien président de la République : il était en visite pour y constater les résultats d’une nouvelle expérience en matière d'aménagement du temps de travail, celle du passage aux 33 heures hebdomadaires. Travailler moins pour vivre mieux Si le débat sur la semaine de travail raccourcie à quatre jours refait surface avec la crise sanitaire et économique, la question est loin d’être récente. En 1993, Antoine Riboud, patron de Danone, lançait l’idée dans une tribune publiée dans Le Monde, arguant que la mesure « obligera les entreprises à créer des emplois ». L’un des grands penseurs de cette mesure, c’est le député européen Pierre Larrouturou, qui la théorise dans les années 1990. Pour l’élu, la réduction du temps de travail est « l’un des éléments les plus prometteurs d’une sortie de crise » et permettrait de créer 1,5 à 2 millions d’emplois. Trois ans plus tard, la loi Robien, appliquée de 1996 à 1998, permettait la mise en place de la semaine de 32 heures (contre un allègement des cotisations sociales pour les entreprises) et avait pour objectif la création d’emplois supplémentaires, dans un contexte de chômage très élevé (10,5% de chômage pour l’année 1996). Deux ans plus tard, les lois Aubry
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la bonne enquête
ont banalisé la semaine de cinq jours que l’on connaît, avec un temps de travail à 35 heures hebdomadaires – qui serait en réalité de 39 heures en moyenne en 2021 pour un employé à temps plein, selon l’INSEE. Alors pourquoi remettre la question sur la table ?
ajoutée d’une entreprise, c’est la motivation de ses employés, c’est pour ça que ça a du sens pour les entreprises. D’autre part, les jeunes générations assument le fait d’avoir autre chose que le travail dans leur vie. »
S’investir dans une association, accorder plus de temps à sa vie familiale ou tout simplement du temps pour soi : les raisons de réduire le temps de travail sont nombreuses pour les personnes en faveur de la mesure. Pour Clara Rousselin, spécialiste de l’innovation managériale et des nouvelles formes de travail, la semaine de quatre jours s’inscrit dans un processus plus large d’appréhension du salarié dans sa globalité, y compris dans sa vie personnelle : « La grande évolution, c’est le respect du collaborateur qui gère son temps de travail comme il le souhaite, et en sort plus motivé, décrypte-t-elle. Aujourd’hui, la valeur
En Europe, plusieurs pays ont déjà mené des phases de test, l’Islande en tête. Le pays a organisé le plus vaste projet pilote sur la question, mis en place par l'Association for Sustainability and Democracy (Alda) entre 2015 et 2019 sur environ 2 000 salariés du service public (hôpitaux, crèches, administrations…), soit environ 1% de sa population. Le programme instaurait une semaine de 35 heures à la place de 40, en maintenant un salaire identique. Les chercheurs qui ont dirigé l'étude rapportent un taux accru de productivité et de bien-être pour la plupart des salariés qui y ont pris part.
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“Un taux accru de productivité et de bien-être pour la plupart des salariés”
« Une question de mentalité » La France traîne de lourdes névroses derrière elle en matière d’habitudes de travail, culture du présentéisme en tête. Pourtant, selon un sondage réalisé par le cabinet ADP auprès de plus de 10 000 salariés européens en 2019, 60% des travailleurs français y seraient favorables. Plusieurs entreprises hexagonales ont mis en place ce modèle et ne souhaitent en aucun cas faire machine arrière. C’est le cas de LDLC, une entreprise de vente de matériel informatique située près de Lyon, qui a mis en place la semaine de quatre jours à la fin du mois de janvier 2021, pour 32 heures de travail hebdomadaire. Gaëlle, chargée de communication interne au sein de l’entreprise, n'y voit que du positif : « C’est vraiment une journée où on prend le temps de vivre, résume cette jeune mère de
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famille. J’étais très contente de passer à ce rythme, ça m’a vraiment reboostée dans mon travail. Sans compter le gain financier, c’est un jour de moins à la crèche, 150 euros par mois qu’on récupère, et pour les personnes qui ont une nounou, c’est encore plus d’économies. » Pour Laurent de la Clergerie, dirigeant de LDLC, la seule contrainte dans la mise en place de la semaine de quatre jours est « qu’on ne peut pas fermer un jour dans la semaine, il a donc fallu s’arranger dans chaque équipe : soit un jour fixe dans l’année, soit, dans certains cas, des vendredis pris en semaine paire ou impaire ». Six mois après la mise en place de la mesure, il perçoit de nets effets sur les collaborateurs : « Tout le monde travaille autant, je n’ai quasiment pas eu besoin d’embaucher. Les salariés ont le temps de se reposer et sont plus productifs. Eux n’ont pas le sentiment de se tuer au travail pour compléter les heures qui manquent ! » Chez Pasquier, repassé aux 35 heures en 1999, les salariés ont pourtant déchanté. « On ne choisit pas nos RTT, on est souvent prévenus au dernier moment. Moi qui suis restée aux 33 heures, je n'arrive pas à m'organiser une activité de loisirs régulière », regrettait en 2004 Isabelle, une employée, auprès de Libération. « On enchaîne les horaires de jour, de nuit. Les rythmes sont parfois si épuisants qu'on ne réalise pas qu'on travaille moins », appuyait Laurent Guérin, délégué CGT et responsable de maintenance. Les discours encenseurs feraient presque oublier que tous les secteurs ne se valent pas et que la semaine à temps réduit est également régie par la lutte des classes. Pourtant, les récentes études et expérimentations menées ont le mérite de relancer le dialogue dans les entreprises sur l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle, et montrent que la semaine de quatre jours peut porter ses fruits aussi bien pour l’employeur que pour les salariés. • M.M.J. Pour aller plus loin : Pour la semaine de quatre jours, Pierre Larrouturou, publié en 1999 aux Éditions La Découverte.
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Bélier Rentrée, vaccin, coiffeur… Vous avez tout prévu pour ce début de septembre, comme d’habitude. Sauf que vous avez tout prévu en même temps, comme d’habitude. Alors comment jongler entre toutes ces activités sans se surmener ? Aucune idée, c’est un horoscope, pas un coaching de vie. Mais il semblerait que ce mois à prédominance Vierge vous fasse rencontrer un nouvel amour. Préparez-vous donc à avoir ça en plus sur le dos.
Une seule date à retenir : la pleine Lune du 21 septembre. On vous voit d’ici imaginer une quelconque prophétie en rapport avec vos talents cachés de trapéziste, mais oubliez le scénario à la Michael Bay façon explosions et empêcher la fin du monde suspendu dans les airs. C’est une pleine Lune, quoi. C’est joli, ça brille la nuit et ça peut faire des photos rigolotes quand on place bien ses doigts dessus. Vous nous l’enverrez ?
Taureau
Cancer
Pour un retour à la réalité bien mérité (on a vu les stories au Cap Ferret, donc pas la peine de se plaindre de la rentrée), vous allez avoir besoin de changement. Nouveau look ? Nouvel appart’ ? Nouveau téléphone ? Nouvelle carrière ? À vous de voir, mais les astres semblent surtout vous conseiller de changer de régime alimentaire. On ne va pas se mentir : il y a du laisser-aller et à votre âge, faudrait surveiller son cholestérol.
Ce mois-ci, c’est bonne nouvelle sur bonne nouvelle pour vous. Enfin, c’est ce qui a l’air de se profiler, et à moins que vous n’ayez prévu de tomber malade ou dans une bouche d’égout laissée ouverte par inadvertance, tout devrait bien se passer. Quel genre de bonne nouvelle ? Le genre qui ne laisse pas indifférent, mais qui ne révolutionne pas non plus une vie. Comme retrouver la télécommande de votre télé, par exemple.
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Mesdames, messieurs, notre ère est révolue. Du moins pour un an encore. Si on a tou·te·s profité de ce beau mois à la crinière de feu, les Lions passent le relais à l’équipe suivante, non sans amertume. Demandez à un roi de remettre sa couronne et vous verrez sa réaction. Pas étonnant donc que ce mois de rentrée soit synonyme de mauvaise humeur, de tentatives de mordre ses collègues et d'une grosse envie de dormir toute la journée.
Vierge C’est qui la plus belle pour aller danser ce soir ? Probablement Stéphanie, de la compta, qui s’habille comme une pimbêche et fait les yeux doux à qui veut bien la regarder, homme ou femme. Elle perd pas le nord, celle-là ! Vous, par contre, avez prouvé par a+b que vous n’aviez aucun sens de l’orientation. Heureusement, septembre, c’est votre mois, et les astres vous indiquent le chemin à suivre : laissez-vous faire.
septembre 2021 Balance Vous pensiez que de battre votre cœur s’était arrêté. Que tout était perdu, la saison des amours que nous réserve pourtant le printemps était déjà finie depuis bien longtemps pour vous. Et depuis que vous avez senti le bouton d’une rose fraîche aux abords d’un parc, un rayon de soleil vous a souri et les choses ont changé. Les astres vous confortent dans votre choix : les fleurs, c’est une bonne solution. Au pire, c’est joli.
Scorpion Rappelez-vous, à l’école primaire. Vous aviez une confidente à qui vous aviez dit tous vos petits… avant qu’elle n’en parle à toute la classe. Dès lors, ce rêve inconfortable d’arriver nu en cours est devenu réalité. Depuis vous n’êtes que marbre, muet comme une carpe, à tel point qu’on ne se souvient pas de votre voix. Exprimez-vous, faites-nous confiance. Ne dit-on pas que septembre est le mois de l’audace ?
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Verseau
Sagittaire Septembre résonne comme un mois de suractivité pour vous. La fête est à tous les coins de rue, et on sait pertinemment que vous serez présent·e au rendez-vous. À tous les rendez-vous d’ailleurs, à tel point que vous ne savez plus où donner de la tête. Attention néanmoins à ne pas tourner en rond : variez les plaisirs… et surtout les ami·e·s. Certain·e·s en auraient apparemment marre de vous.
Depuis la reprise, vous vivez à la vitesse d’un TGV et ne vous rappelez même plus la couleur de la parure de votre lit. Triste destin que celui d’une personne en inactivité pendant un an qui redécouvre les joies du travail, le vrai. Et comme un train peut en cacher un autre, attention à ne pas se faire avoir par l’enfer de la fatigue. Votre ligne astrale indique que vous finirez par tomber amoureux·se d’une boîte de Xanax sinon.
Capricorne
Poissons
La rentrée, vous l’attendiez de pied ferme, plus que n’importe qui. Les vacances ? C’est marrant cinq minutes, mais ce n’est pas comme ça qu’on réussit sa vie. Et ça tombe bien, car septembre avec le Soleil en Vierge signe le retour du travail, des ambitions et de la compétition. Vous allez donc pouvoir vous remonter les manches et vous atteler à la tâche : Formule 1, Champion’s League, US Open… Pas le temps de niaiser.
Ça y est. Oui, la réponse est oui. Vous vous posiez bien une question avant de jeter vos yeux curieux pour avaler d’un trait ce paragraphe, non ? Vous savez désormais ce qu’il vous reste à faire. C’est le mois du courage et rien de tel qu’un Poissons pour assouvir son imagination et ses plus profonds désirs… Alors dites oui à tout. Les bonnes poires font les meilleures salades de fruits. Vous l’avez ? Nous non plus.
Petites annonces Goodbye l'artiste, good luck dans ta nouvelle aventure ! Tu seras toujours dans mon cœur !
J’aime écouter le bruit de l’eau Qui ruisselle sur le chemin Et se dandine de bas en haut Jusqu’au fleuve qui lui tient la main
Cherche followers pour talent caché : @senfa.off
On se croit poète en cet instant On se croit poète pour un moment Mais dès que les maux sont mourants Les mots s’envolent avec le vent
(14/09) Joyeux anniversaire Oberkampf ! Que la vie d’artiste soit avec toi !
Recherche un premier date avec une fille (de préférence) DM insta: @many.feste
Bonne rentrée à mes 3 chéris Eva, Césouille et Sailor !
Tahys il faut qu’on retrouve la baraka au baby !
Je t’aime Jérome <3
À la recherche de piment d’Espellette de qualité supérieure pour prolonger l’été !
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13 septembre : Joyeux anniversaire Eva H. !
Violaine S., on ne t’oublie pas ;) Bon anniversaire à toi !
Margaux reste à Paris steup !!! <3
Joeeeeeyyyy, tes photos vont nous manquer ;)
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