Le Capsule - Février 2022

IMPL IQ U E Z -V O U S A U C A P S UL E Nous sommes toujours à la recherche de collaborateurs.trices et de membres afin d’agrandir notre équipe! Consultez à droite les différentes implications possibles et n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.

CONCOURS DE LA ST-VALENTIN Pour le mois de février, le Capsule a offert la chance à deux étudiant.e.s de gagner une carte-cadeau de 25$ chez Juliette & Chocolat.

Pour participer, il fallait répondre à la question : « Quelle est la chanson d’amour la plus quétaine (que ce soit positif ou non) ? » Rendez-vous à la page 42 pour lire les réponses des étudiant.e.s. Vous pourez en même temps voir le Top 10 des films d’amour à regarder pendant la relâche.

28 MARS 2022

Date de soumission des articles pour le numéro d’avril

COLLABORATEUR/ COLLABORATRICE Vous voulez écrire sur un sujet relié ou non à la pharmacie?

Envoyez-nous votre article, sans limite de mots! Notre équipe se chargera de la correction et de la mise en page pour vous.

MEMBRE Impliquez-vous dans l’équipe du journal en assistant aux réunions, en prenant part aux décisions pour la conception de chaque numéro, et pourquoi ne pas occuper un des postes suivants : Chroniqueur/Chroniqueuse Illustrateur/Illustratrice Correcteur/Correctrice Journaliste et autres !

Communiquez avec nous ou envoyez vos articles au journalcapsule@gmail.com

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

TA BLE D E S M ATI ÈRE S

L’ÉQUIPE DU CAPSULE RÉDACTRICE EN CHEF : Pénélope Legault MISE EN PAGE : Pénélope Legault

04

ÉDITORIAL

05

MOT DE LA FACULTÉ

07

MOT DU PRÉSIDENT

09

QUOI DE NEUF À L’AÉPUM

12

LA MAGIE DE LA PÉDIATRIE

20

L’IMPORTANCE DES FINANCES

PAGE COUVERTURE : Èvelyne Corbeil RÉSEAUX SOCIAUX : My-Tiên Pham HOROSCOPE : Emma Legault RÉVISION ET CORRECTION : Anne-Sophie Lapierre, Catherine Martin, Christine Phung, Edmond Semana, Iliya Dmitriev, Imène Ould-

PENDANT NOS ÉTUDES

Ramoul, Julie Leboeuf, Keffrey He, Léa-Mei

À LA DÉCOUVERTE DE LA

Savard-Lyth, Loïc Gagliardi, Marie-Lou Ouimet,

PHARMACIE EN RÉGION ÉLOIGNÉE

Maxime-Olivier Beaulieu, My-Tiên Pham, Sissy

28

MOIS DE L’HISTOIRE DES NOIR.E.S

Lee, Sophia Groghué, Thierry Nader, Valérie St-

36

LE RÉSEAUX-STAGE : ÉVÉNEMENT À

Cyr et Pénélope Legault.

22

SUCCÈS DU BSPB 37

PHARMACTUALITÉ

41

TOP 10 DES FILMS D’AMOUR

42

CONCOURS DE FÉVRIER

44

VOS PIRES DATE...

49

CAPSULE VERTE

50

CAPSULE ÇA VA

52

ORDONNANCE MAL FOUTUE

53

REMISE EN POTS

54

MOTS CROISÉS PHARMACEUTIQUES

56

HOROSCOPE PHARMACEUTIQUE

RÉSEAUX SOCIAUX Facebook : Le Capsule Instagram : @capsule.udem Issuu : issuu.com/lecapsule Carrd : lecapsule.carrd.co Vous pouvez également retrouver les numéros du Capsule sur StudiUM dans la section AÉPUM.

Les textes sont signés et représentent l’opinion de leur.s auteur.e.s. Le Capsule, de même que l’association des étudiant.e.s en pharmacie de l’Université de Montréal, n’endosse pas nécessairement les opinions exposées. De plus, la reproduction d’un ou des textes est acceptée sous la seule condition que la provenance soit inscrite sur la copie. Les textes et commentaires peuvent être envoyés à l’adresse courriel du Capsule : journalcapsule@gmail.com.

Association des étudiant.e.s en pharmacie de l'Université de Montréal

Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec - Février 2022

FÉVRIER 2022 – LE CAPSULE – 3

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

ÉDITORIAL PA R PÉN ÉLO PE LEGAULT (III) Lundi matin, 10h39 Bien installée à mon bureau, je vous écris mes premiers mots de l’année 2022. Même si le 1er janvier est déjà loin derrière nous, je tiens à prendre un moment pour vous donner mes meilleurs voeux pour l’année 2022. Au-delà des traditionnels « succès dans vos études », « santé » et « beaucoup de bonheur », je vous souhaite une année à la hauteur de vos attentes.

Que vous ayez envie d’une année remplie de beaux défis ou plutôt un petit calme dans cette tempête, j’espère que vous serez en mesure de vivre à fond cette nouvelle année comme vous le souhaitez.

Après de brèves retrouvailles avec les études à distance, nous voilà de retour sur le campus.

Comme plusieurs, j’étais sceptique et honnêtement un peu triste de quitter ma routine des cours à la maison. Cela dit, après seulement quelques semaines , je ne peux vous cacher ma joie de vous voir à tous les jours. Même si la technologie nous permet d’être ensemble malgré la distance, rien

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n’égale les dîners entre ami.e.s, les séances d’étude dans les salles TE et les pauses pendant les cours pour courir chercher du café au Pill Pub. De devoir continuellement s’adapter entre l’enseignement en ligne et en personne n’est pas facile. Surfer sur les vagues de cette pandémie, tout en naviguant les hautes et les bas de la vie, demande beaucoup de résilience.

Je ne vous parlerai pas de saines habitudes de vie (qui visiblement sont des MNP pour toutes les maladies). Je vous conseille plutôt de vous entourer de personnes qui vous font du bien.

Le Pharm.D. est un programme intense et difficile, mais c’est aussi une expérience mémorable qui est marquée par des personnes extraordinaires. Je vois la fin de mon parcours qui approche (trop) rapidement, et cela m’encourage à profiter de chaque petit moment en compagnie de mes collègues et amie.s. Allez à la découverte des gens qui vous entourent. Je vous promets que vous ferez de belles

rencontres et que vos journées seront plus faciles.

Les prochaines pages vous feront découvrir de nouveaux aspects de la pharmacie et de vos collègues. Je vous invite grandement à feuilleter ce numéro de la Saint-Valentin, vous pourriez être surpris.e de ce qu’il contient. Il n’y a pas meilleure lecture pendant la semaine de relâche! Sur une dernière note, je vous souhaite aussi une bonne Saint-Valentin (encore une fois en retard). J’espère que vous avez profité de cette journée pour dire aux gens qui partagent votre quotidien combien vous les aimez. Si ce n’est pas déjà fait, pas d’inquiétude, il n’est jamais trop tard.

Sur ce, bonne lecture, bonne misession (si ça se peut) et bonne semaine de relâche!

Pénélope Legault Rédactrice en chef

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MOT DE LA FACULTÉ PAR LUCIE BLAIS Chères étudiantes, chers étudiants, Qui aurait cru que je m’adresserais à vous une fois de plus sous le couvert de la pandémie! Près de deux ans de confinement, de compromis, d’isolement et de rendezvous manqués. Malgré tout ça, contre vents et marées, vous êtes demeuré.e.s aux études! Je ne peux que saluer votre résilience, votre persévérance et votre détermination. Je vous transmets toute mon admiration. Bravo!

J’espère que vous profiterez des assouplissements récents pour célébrer l’amour et l’amitié en ce mois de la St-Valentin. Je vous souhaite des rencontres en chair et en os pour transmettre vos bons

sentiments à ceux et celles que vous aimez. La chaleur humaine peut faire des miracles lorsque les temps sont difficiles!

Je veux aussi souligner la capacité d’adaptation de vos professeures et professeurs ainsi que tous les efforts qu’ils et elles ont investis pour vous procurer un enseignement de qualité malgré tous les revirements imposés par la pandémie. Ils et elles sont là pour vous écouter et pour vous soutenir dans la réussite de votre programme d’étude.

Malgré la pandémie, l’année 2021 a été faste du côté des affaires professorales. Après des études doctorales à l’Université McGill et des études postdoctorales au

Centre médical académique de l’Université d’Amsterdam, Mme Cristina Longo, professeure sous octroi adjointe, s’est jointe à la faculté au mois d’août. Sa recherche est à la frontière entre la pharmacoépidémiologie, la génétique et l’intelligence artificielle dans le domaine de l’asthme pédiatrique.

Ses recherches contribueront à une meilleure compréhension de l’étiologie et de l’évolution de l’asthme chez l’enfant afin de mieux personnaliser le traitement et générer des connaissances pour un système de santé apprenant.

Cristina enseigne la pharmacoépidémiologie dans les programmes de DESS et de maîtrise en développement du médicament.

« Je veux aussi souligner la capacité d’adaptation de vos professeures et professeurs ainsi que tous les efforts qu’ils et elles ont investis pour vous procurer un enseignement de qualité malgré tous les revirements imposés par la pandémie. »

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LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

« J’espère de tout cœur que la pandémie s’essoufflera au cours des prochaines semaines et que l’arrivée du printemps vous permettra de reprendre une vie universitaire remplie de découvertes et d’interactions avec vos collègues. » Au mois d’août, nous avons aussi accueilli M. Simon Matoori, professeur adjoint en formulation et analyse du médicament. Simon est pharmacien et a obtenu un doctorat de l’Institut des sciences pharmaceutiques de l’ETH Zurich. Il a également poursuivi des études postdoctorales en génie biomédical à l’Université Harvard. La recherche de Simon porte sur la découverte de nouvelles formulations pour l’administration de médicaments et pour des applications diagnostiques, notamment dans le domaine de la cicatrisation des plaies chez les patients diabétiques. Entre autres, il enseignera le cours de soins pharmaceutiques en endocrinologie au Pharm.D. Au mois d’octobre nous avons aussi accueilli M. François P. Turgeon, un professeur adjoint de clinique œuvrant en pharmacie communautaire. Ce professeur

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enseignera dans les laboratoires de pratique professionnelle et sera un modèle de pratique pour ceux et celles d’entre vous qui se dirigent vers la pharmacie communautaire. En juin 2022, un autre professeur adjoint de clinique en pharmacie communautaire viendra s’ajouter au corps professoral.

Sa grande expertise en soins pharmaceutiques de première ligne vous permettra de recevoir une formation de haut niveau dans un domaine de la pharmacie en pleine transformation.

Au cours de la prochaine année, nous poursuivrons le recrutement de nouveaux/nouvelles professeur.e.s afin de permettre au corps professoral de rester à la fine pointe en enseignement, en recherche en pharmacie et en sciences pharmaceutiques. Nous recruterons un.e professeur.e dans le domaine de la recherche en soins pharmaceutiques géria-

triques, un.e autre dans le domaine de la génétique et un.e dernier.ère dans le domaine des soins pharmaceutiques de première ligne.

Je vous souhaite bonne continuation pour la session en cours en espérant que le retour en présentiel vous apportera du réconfort et vous permettra de faire le plein d’énergie. J’espère de tout cœur que la pandémie s’essoufflera au cours des prochaines semaines et que l’arrivée du printemps vous permettra de reprendre une vie universitaire remplie de découvertes et d’interactions avec vos collègues.

Cordialement, Lucie Blais Vice-doyenne aux affaires professorales

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MOT DU PRÉSIDENT PA R O LIVIER LAN DRY (III)

Bon mois de février ♥︎ J’espère que votre début de session se déroule comme vous le désirez et que l’adaptation au retour en présentiel se passe bien. L’année 2021 est maintenant derrière nous et malgré un reconfinement brusque, j’espère que votre début d’année 2022 a eu lieu entourée des personnes que vous aimez. Je vous souhaite également pour l’année 2022 du succès, du bonheur et (surtout, comme toujours) de la santé en ces temps qui demeurent incertains, presque deux ans après ce 13 mars 2020 fatidique.

Le retour en présentiel a été pour plusieurs une surprise (bonne ou mauvaise, dépendant de votre situation). Je vous rappelle que

si vous rencontrez des difficultés, vous pouvez toujours écrire aux membres de votre exécutif qui sauront vous rediriger vers les bonnes personnes. Nous savons que le retour en présentiel peut être source d’inquiétudes ; nous faisons tout ce qui est en notre possible pour répondre à vos demandes et à vos besoins.

numéro du Capsule). J’ai récolté près de 30 signatures d’associations, fédérations et groupes d’étudiant.e.s en santé à travers le Québec. Je prévois de continuer d’en récolter dans le prochain mois, et de possiblement faire une campagne médiatique par la suite.

Restez à l’affût si c’est quelque chose qui vous tient à cœur!

Les membres de l’association travaillent tous et toutes plus forts que jamais afin de vous offrir des services, événements et activités.

Je désire les remercier et faire un petit shout-out à tous.tes ces bénévoles qui sont le moteur de l’association. De mon côté, les deux derniers mois m’ont permis de promouvoir la lettre d’HémaQuébec (parue dans le dernier

Ensuite, le brouillon du mémoire sur la transformation du programme (MTP) a été rédigé puis publié pour que les étudiant.e.s y aient accès. Je tiens à remercier tous.tes ceux/celles qui ont pris le temps de le lire et d’y ajouter des commentaires ; cela nous permet d’ajuster nos recommandations et d’en ajouter des nouvelles ! De plus, je veux souligner le travail

« Je désire remercier [les membres de l’association] et faire un petit shout-out à tous.tes ces bénévoles qui sont le moteur de l’association. »

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« [Le mois de l’histoire des Noir.e.s] permet de souligner l’importance d’ouvrir la discussion sur les iniquités que subissent les communautés noires. » des membres du Comité Ça Suffit dans le cadre de la 2e édition du Mois de l’histoire des Noir.e.s par l’AÉPUM. Ce mois permet de souligner l’importance d’ouvrir la discussion sur les iniquités que subissent les communautés noires. C’est un rappel qu’il faut toujours s’informer davantage afin de démystifier le racisme systémique en santé et dans les autres domaines. C’est notre devoir à tous.tes de s’éduquer à ce sujet.

Durant les prochains mois, les différents comités vous apporteront une foule d’activités et d’événements (tout dépendant

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des conditions sanitaires), alors je vous invite à rester à l’affût, et à vous informer sur ce qui s’en vient en regardant les calendriers publiés par Julie, notre chargée aux communications. Le mois de mars (qui est d’ailleurs le mois de sensibilisation au travail du/ de la pharmacien.ne) sera occupé.

Vous aurez toutes et tous l’occasion d’en apprendre sur votre profession, de participer à diverses activités, et ce, dans la joie et le plaisir!

Pour terminer, un rappel de toujours prendre soin de votre santé mentale et de conserver un équi-

libre de vie, même si, je vous le concède, c’est un peu compliqué présentement étant donné les mesures changeantes. L’exécutif et le bureau d’aide sont toujours là pour vous écouter. Si vous avez un problème d’ordre académique ou personnel, nous sommes accessibles et disponibles.

Love youuuuu (omg bonne saintval aussi xoxo)

Olivier Landry Président de l’AÉPUM

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QUOI DE NEUF À L’AÉPUM « L’AÉPUM représente l’ensemble des étudiant.e.s du doctorat de premier cycle en pharmacie, du baccalauréat en sciences biopharmaceutiques et du programme de qualification en pharmacie de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. L’association vise notamment à soutenir les étudiant.e.s dans leur développement professionnel, scolaire et social, afin que tous et toutes deviennent des professionnel.le.s accompli.e.s, proactifs.ves et ayant à cœur l’avancement et l’évolution du domaine de la pharmacie. » (AÉPUM, février 2022)

AÉPUM exécutif Olivier Landry, président de l’AÉPUM QUOI DE NEUF • Présentation de la Lettre ouverte de Héma-Québec/Santé Canada à diverses associations et récolte de près de 30 signatures d’associations étudiantes en santé partout au Québec. La récolte des signatures se fera jusqu’en mars, puis une campagne de médiatisation sera enclenchée par la suite afin de nous faire entendre.

• Participation au MTP, à la Boîte à outils sur les peuples autochtones et au Mois de l’histoire des noir.e.s. C’est toujours super intéressant de rédiger pour ces projets, puisqu’ils nous font apprendre plein de choses en rédigeant! Je vous invite à rester à l’affût lorsque ces projets sortiront :) • Participation au Conseil d’agrément avec Laurie Fournier (ACAD) • Retour en présentiel de l’AÉPUM tranquillement mais sûrement ; gros merci à tous.tes les bénévoles membres qui travaillent hyper fort afin de ramener les services, activités et évènements en présence! ♥︎

Manel Nedjari, VP & chargée aux affaires externes QUOI DE NEUF Le Mémoire sur la Transformation du Programme (MTP) est enfin sorti! Ce mémoire est un outil qui sera très pertinent pour défendre les intérêts des étudiant.e.s du Pharm. D. Il comprend de nombreuses suggestions pour améliorer le programme (p. ex. notation succès/échec, enregistrement des cours, augmentation de l’inclusivité du programme, etc.) Un merci particulier à Olivier Landry (votre président), Laurie Fournier (votre ACAD) et Pénélope Legault (votre rédactrice en chef) pour leur aide dans la rédaction du mémoire. Un merci aussi à tous.tes ceux et celles qui ont laissé des commentaires pour le MTP, c’est vraiment apprécié. On a hâte de vous présenter la version finale. N’oubliez pas d’aller répondre au sondage sur le MTP (lien sur Facebook et dans l’infolettre) pour nous dire si vous êtes en accord ou non avec le mémoire!

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• Représentation des étudiant.e.s auprès de différentes instances, comme la FAÉCUM. • Participation à la rédaction et à la révision de la boîte à outil pour les autochtones du Comité Ça Suffit, ainsi que certaines publications pour le Mois des Noir.e.s.

• Finalement, le PharmActualité du mois de février est sorti! Jetez-y un coup d’œil si ça n’a pas déjà été fait. Vous pouvez le lire aux pages 37 à 40 du numéro.

Anne-Sophie Lapierre, chargée aux affaires internes QUOI DE NEUF • Le Comité Ça Suffit a préparé du contenu pour le Mois de l’histoire des Noir.e.s. Pour ne rien manquer, abonnez-vous à @aepum.info sur Instagram !

• La boîte à outils sur les peuples autochtones du Comité Ça Suffit est en cours de révision.

• Je finalise la logistique de la distribution de vos commandes de vêtements. C’est un vrai casse-tête en raison de la COVID !

• Je planifie tranquillement les élections générales et complémentaires qui débuteront au mois de mars.

Restez à l’affût ; nous vous partagerons plus d’informations sur les différents postes de l’AÉPUM durant les prochaines semaines !

Angelica Le, représentante Sr CAPSI-ACEIP QUOI DE NEUF • Les élections nationales continuent! Si vous êtes intéressé.e.s à vous impliquer au niveau national, les candidatures sont ouvertes jusqu’au 27 février! Envoyez un message à Panteha, Florence ou moi pour plus d’informations.

• Votre Comité CAPSI-ACEIP UdeM planifie tranquillement les événements du MSTP (Mois de la Sensibilisation du Travail en Pharmacie) pour le mois de mars. Restez à l’affût, il y aura plusieurs concours à gagner! Pour ne rien manquer, suivez-nous sur notre page instagram @capsi.ipsf.udem • Update World Congress : pour ceux et celles qui sont intéressé.e.s à organiser le World Congress 2024, les élections débuteront très bientôt! (mi-février)

AÉPUM consultatif Chloé Brochu, présidente du Comité vert QUOI DE NEUF Le Comité Vert travaille fort pour mettre sur pied une friperie vers la fin de la session d’hiver. Si le projet vous intéresse et que vous aimeriez vous impliquer dans celui-ci, écrivez-moi au vert.aepum@gmail.com. On vous invite donc à faire le ménage de vos tiroirs et garde-robes dans les prochaines semaines.

Anne-Sophie Beauchemin, secrétaire du Comité COCEP QUOI DE NEUF La première réunion d’équipe avec tous.tes les bénévoles qui nous aident à organiser le COCEP 2023 a eu lieu le 28 janvier. La distribution des tâches a été faite et la machine s’est mise en

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marche! Il n’est pas trop tard pour vous impliquer. Si vous êtes intéressé.e.s, vous pouvez m’écrire au anne-sophie.beauchemin@umontreal.ca Après tout, plus on est de fous, plus on rit!

Maude Bourgault, présidente du Comité humanitaire QUOI DE NEUF • La semaine de prévention du suicide a été un succès. Le cours de kickboxing a été très apprécié par les participant.e.s. Ce sera probablement à refaire à un autre moment durant la session.

• Pour ce qui est du spectacle d’humour, ça s’est très bien passé aussi. En espérant que ceux et celles qui étaient présent.e.s ont apprécié.

• Les projets à venir sont une collecte de dons et de livres pour la Lecture en Cadeau, le défi tête rasé/ coupe couette et des activités en collaboration avec PSF. Vous pouvez donc commencer à réfléchir à savoir si vos cheveux pourraient être rasés ou coupés pour Leucan. Je vous confirme que je ferai le coupe-couette! Et vous?

Jenny Zhang, présidente du Comité média QUOI DE NEUF • Après une session d’effort, le Comité média est fier de vous annoncer la création du nouveau site web de l’AÉPUM au https://aepum.ca/ ! Au menu : • Une mise à jour bihebdomaire des offres d’emploi en établissements de santé/communautaires/ télétravail pour étudiant.e.s et/ou pharmacien.ne.s.

• Une carte pour visualiser les localisations des pharmacies, centres de vaccination ou hôpitaux en recrutement • Le Google Sheets avec les détails de chaque offre • Les partenaires de l’AÉPUM Jetez-y un coup d’oeil.

• À venir sur le site web : • Un calendrier pour les activités de l’AÉPUM • La présentation et les contacts des membres de l’AÉPUM • Je suis ouverte à toutes vos idées. Écrivez-moi sur Facebook ou à media.aepum@gmail.com!

• Les infographies et logos roulent en rafale : si vous avez un intérêt pour le graphisme, l’art et le design, impliquez-vous dans le Comité Média en m’écrivant pour rejoindre le groupe!

Pénélope Legault, rédactrice en chef du journal QUOI DE NEUF • Après ce numéro, il restera la publication d’un dernier numéro régulier, puis la publication du numéro hors-série le « CAP-CEL ». Je vous donnerai plus de détails sur le CAP-CEL dans le numéro d’avril.

• Le Capsule cherche toujours des nouvelles idées d’entrevues! Que ce soit des pharmacien.ne.s qui ont des parcours ou des pratiques particuliers, des étudiant.e.s qui participent à des projets intéressants, ou simplement une personne qui veut partager quelque chose avec la communauté étudiante.

Vous connaissez quelqu’un ou vous voulez racontez votre histoire? Donnez-nous vos suggestions!

• Petit rappel qu’il y a toujours de la place pour vous si vous souhaitez écrire dans le journal ou vous joindre à notre équipe. Il n’est jamais trop tard!

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EN T REV UE AVE C ALE XANDR A H INSE , P H A R MAC I ENNE À L’HÔ PITAL DE MONTR É AL POUR E NFANT S PA R ILIYA DMITRIEV (III)

Quel est votre parcours?

J’ai fait mon Pharm.D. à Québec de 2013 à 2017, puis ma maîtrise en pharmacothérapie avancée à l’Université de Montréal de 2017 à 2018. Depuis 2019, je suis pharmacienne à l’Hôpital de Montréal pour enfants (CUSM), principalement en pédiatrie générale.

En quoi consiste votre poste?

Je suis principalement pharmacienne clinicienne intégrée à l’équipe de pédiatrie générale sur les étages. Je suis aussi pharmacienne au service de consultation en pédiatrie.

Cela fait en sorte que je pratique beaucoup en pédiatrie générale, mais que je réponds aussi à des questions plus spécialisées dans différents domaines, que ce soit en neurologie, en psychiatrie, en gastroentérologie, etc. Cela s’applique autant à des patient.e.s hospitalisé.e.s qu’en ambulatoire.

Pour quelle raison avez-vous choisi de travailler en hôpital?

Lors de mes études, j’ai travaillé dans un petit centre hospitalier à Cowansville. J’ai fait beaucoup de bilans comparatifs sur les unités de soins et j’ai beaucoup apprécié

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LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

le contact avec les patient.e.s. Ils/elles avaient plus de temps à nous accorder en comparaison avec certain.e.s patient.e.s en pharmacie communautaire qui souhaitent s’en aller le plus vite possible. J’ai également apprécié le fait d’avoir beaucoup d’informations à ma portée. Certains ont l’impression que c’est trop, mais je trouve que cela permet de traiter les patients dans leur globalité.

Il y a aussi un bel esprit d’équipe dans les centres hospitaliers. En communautaire, je trouvais la relation avec les médecins un peu difficile. J’avais peur de les déranger en pleine consultation avec un.e patient.e quand je les rejoignais. Cela va de même pour les autres professionnel.le.s. Jamais je n’allais appeler la physiothérapeute, l’ergothérapeute ou la nutritionniste pour avoir son évaluation. En établissement de santé, tous ces gens sont autour de toi. Tu prends donc plus le temps de leur poser des questions, ce qui te permet de recueillir plus d’informations. Cela te permet de mieux répondre aux besoins du patient, mais aussi d’approfondir tes connaissances dans plein de domaines.

Pour quelles raisons avez-vous choisi de travailler en pédiatrie?

Lors de ma 4e année au Pharm.D., j’ai fait un stage en néonatologie à Sherbrooke et j’ai trouvé l’expérience vraiment intéressante. À Sherbrooke, il y avait une unité de néonatologie et une unité de pédiatrie. À la distribution, on validait beaucoup d’ordonnances de pédiatrie et je me suis dit qu’il serait intéressant que j’aie un background afin de pouvoir gérer les ordonnances et les thérapies chez les jeunes. J’ai donc décidé de prendre plus de stages en pédiatrie. Pour mon premier stage, j’ai choisi un stage à l’Hôpital de Montréal pour enfants, et j’ai simplement adoré mon expérience! Il y avait plusieurs raisons, entre autres mes collègues en pédiatrie, qui m’ont marqué.

Par exemple, si un.e patient.e en médecine interne est hospitalisé.e pour un diabète débalancé, les équipes médicales ne sont pas toujours enclines à aller fouiller plus loin, car elles se concentrent sur le traitement aigu, puis préfèrent laisser la gestion des autres problèmes de santé au médecin généraliste. Ceci est tout à fait acceptable.

En pédiatrie, nous allons souvent tenter d’améliorer tous les problèmes de santé des patient.e.s, autant aigus que chroniques. Les professionnel.le.s veulent tellement bien faire pour l’enfant qu’ils/elles sont plus proactifs.ves et se permettent d’apporter plus de modifications à la thérapie. Cela est peut-être aussi lié au fait que les enfants sont souvent suivis par d’autres spécialistes dans le centre, ce qui permet à l’équipe de consolider tous les changements en une hospitalisation. Bref, en pédiatrie, j’ai vraiment l’impression de prendre en charge les patient.e.s dans leur globalité.

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LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

Lors de ma maîtrise, j’ai continué dans la même direction et j’ai sélectionné deux stages en pédiatrie à Sherbrooke. Finalement après ma maîtrise, je suis retournée au Children’s en tant que pharmacienne clinicienne.

Selon votre expérience, quelles sont les grandes différences entre un hôpital pédiatrique et un hôpital général?

L’approche avec les patient.e.s. Que cela nous plaise ou non, travailler en pédiatrie développe nos capacités de communication multiple. Entre un enfant de quelques mois où l’on communique exclusivement avec les parents, à un enfant de quelques années qu’on commence à inclure dans notre communication, jusqu’à un jeune adolescent de 16-18 ans, je trouve qu’on a à développer des qualités de communicateur.trice variées.

Cela aide beaucoup aussi à vulgariser l’information pour les patient.e.s. Du côté adulte, on s’adapte tout de même au niveau d’éducation, mais pas au même niveau qu’en pédiatrie.

Outre la communication, il y a aussi les gens qui travaillent avec nous. Lorsqu’on travaille avec les enfants, on dirait que c’est impossible de ne pas être de bonne humeur. Tout le monde est positif! Lorsqu’on travaille auprès des enfants, c’est comme si on n’avait pas le choix d’être positif.ive. J’ai l’impression qu’il a aussi moins d’égocentrisme en pédiatrie. On dirait que tout le monde veut travailler ensemble pour le bien des patient.e.s. C’est aussi vrai du côté adulte, mais quand c’est un enfant au centre des soins, on a l’impression que les gens se rappellent encore plus que c’est le ou la patient.e et sa famille qui sont importants.

À votre avis, qu’est-ce qui distingue l’Hôpital de Montréal pour enfants des autres centres pédiatriques?

La langue bien sûr. Mais au-delà de ça, les gens. Au CUSM, il y a des étudiant.e.s qui viennent de partout dans le monde, chacun ayant son propre background médical de leur pays d’origine. Il y a un partage de connaissances authentique et une découverte de perspectives. Au Québec, on est chanceux d’avoir accès aux technologies et aux ressources médicales : on peut faire des IRM, des PET scans et une multitude d’autres tests hyperspécialisés. Pourtant, on a tendance à surutiliser ces ressources et parfois prescrire des tests pour rien. Maintenant, on est vraiment dans l’ère de déprescription des tests avec le choosing wisely. Partager avec des gens venant d’ailleurs, n’ayant pas toujours accès à ces ressources et avec des backgrounds différents nous permet de remanier les idées et de développer une ouverture sur le monde. Cela prévient la pensée en tunnel!

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LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

Il y a aussi une grande diversité de patient.e.s au CUSM, que ce soit par leur ethnie ou leurs croyances. Dans le passé, il m’est arrivé que la communication soit plus difficile avec des familles en raison de différences culturelles. Mais en parlant à d’autres professionnel.le.s avec des backgrounds similaires à ceux de ces familles, ça m’a permis de voir la situation d’un autre point de vue. Cela contribue à agrandir mes perspectives comme clinicienne. J’ai l’impression que la diversité au CUSM, que ce soit par les résident.e.s, les médecins ou les patient.e.s, nous permet de nous améliorer en tant que professionnel.le de la santé, mais surtout en tant qu’humain!

Quelle est la place du pharmacien/de la pharmacienne dans la pratique hospitalière pédiatrique?

Plus je travaille au Children’s, plus je me rends compte qu’on a un très grand rôle à jouer. Les médecins avec qui on travaille apprécient notre rôle et le mettent de l’avant.

Par exemple, on vient d’ouvrir un service de consultation en pédiatrie. Les pharmacien. ne.s sont de plus en plus consulté.e.s par des professionnel.le.s qui n’avaient pas nécessairement fait affaire avec le service de pharmacie auparavant. Nos connaissances et notre expertise sont bien reconnues.

Le rôle des pharmacien.ne.s est vraiment essentiel. On est une partie intégrante de l’équipe médicale, d’autant plus considérant que beaucoup de médicaments en pédiatrie sont utilisés off-label et qu’il y a peu d’études avec de grands échantillons.

Lorsqu’on parle de zones grises, la pédiatrie en est majoritairement une. Les choses qui sont écrites noir sur blanc, tout le monde les connaît. C’est dans ce qui est gris que le/la pharmacien.ne aide l’équipe à naviguer. Cela s’applique autant à des maladies communes, qu’à des maladies rares que l’on voit peut-être deux fois dans toute une carrière. L’opinion du/de la pharmacien.ne est fortement considérée dans les prises de décisions. On fait partie de l’équipe médicale à 100 %. On sait qu’on sert à quelque chose et qu’au final notre expertise sert vraiment aux patient.e.s.

À quoi ressemble une journée typique pour vous?

Si je parle de pédiatrie générale, c’est du lundi au vendredi de 8h à 16h30. Normalement, on est deux pharmacien.ne.s clinicien.ne.s pour trois équipes. Dans chaque équipe, il y a environ une douzaine de patient.e.s.

2021 – LE CAPSULE – 15 FÉVRIER 2022

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

Le matin, j’arrive et je prends connaissance des nouvelles admissions. Ensuite, j’explore un peu l’historique d’admission des patient.e.s. Idéalement, j’essaie de voir les patient.e.s avant la tournée pour faire l’histoire médicamenteuse en lien avec l’admission afin de voir s’il y a des causes potentiellement liées à la pharmacothérapie. Je veux toujours m’assurer que le/la patient.e n’est pas à l’hôpital à cause d’un médicament!

La tournée commence à 10h et dure à peu près deux heures. Celle-ci se déroule avec les étudiant.e.s en médecine, les résident.e.s junior et senior, ainsi que le patron et les infirmières.iers. En après-midi, je continue de voir les patient.e.s que je n’ai pas nécessairement eu le temps de voir, puis je fais mes suivis et mes notes cliniques. On répond aussi beaucoup aux questions des différents types de professionnel.le.s, que ce soit au téléphone ou en les croisant dans un couloir. On a la chance d’avoir notre place au sein de l’équipe et d’être très faciles d’approche. Les infirmières.iers vont fréquemment venir nous poser des questions quant à la dose ou à la méthode d’administration, ce qui nous permet d’intercepter bien souvent les erreurs médicamenteuses.

Quels sont les cas que vous voyez dans votre pratique?

C’est très diversifié en pédiatrie générale. On a tout de 0 jours de vie à 18 ans. On a de l’infectiologie, avec des ostéomyélites, des méningites et des endocardites. On a de la rhumatologie avec beaucoup de syndromes inflammatoires post-COVID tel que le PIMS ces jours-ci.

On a aussi de la gastroentérologie, dont des diagnostics de maladie de Crohn’s et de colite ulcéreuse. Il y a beaucoup de médecine adolescente, donc des troubles d’alimentation ou des idées suicidaires. Parfois, on a de jeunes enfants qui font juste une fièvre qui nécessitent une investigation médicale plus poussée. On a aussi des troubles du spectre d’autisme et des maladies génétiques rares. C’est vraiment très diversifié et il y a souvent des maladies qu’on n’a jamais vues de notre vie. C’est ce qui est fun et challengeant!

Quel est l’intérêt de la pédiatrie pour les étudiant.e.s?

Une raison c’est le choix des formes pharmaceutiques. Même si un.e étudiant.e ne veut pas nécessairement faire de la pédiatrie, la façon dont on va adapter les formes pharmaceutiques en pédiatrie est transposable à plein de milieux de pratique. La découverte de différentes voies d’administration alternatives est surtout un atout! En effet, l’administration des médicaments en pédiatrie est toujours un challenge puisque les goûts ne sont pas toujours de notre bord.

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Sinon, les stages permettent aux étudiant.e.s de se familiariser avec le développement de l’enfant. À moins d’avoir tes propres enfants, il est assez difficile de savoir si le comportement d’un enfant est normal lorsqu’un parent inquiet t’appelle. Connaître les maladies les plus fréquentes, mais surtout les drapeaux rouges permet de te sentir plus confortable pour répondre aux questions de parents inquiets, peu importe le milieu de pratique. Cela permet de ne pas manquer les détails et de mieux diriger les patient.e.s dans le processus de soins. Par exemple, savoir qu’après 5 jours de fièvre un enfant doit être investigué pour le syndrôme de Kawasaki peut lui permettre d’accéder à un traitement plus rapidement.

Un stage en pédiatrie permet aussi d’acquérir des habiletés de communication. De plus, ça permet une bonne révision des notions de pharmacocinétique. Surtout chez les enfants, la pharmacocinétique évolue selon l’âge. Elle permet d’expliquer les interactions, puis de déterminer pourquoi certains médicaments ne peuvent pas être utilisés en pédiatrie à certains âges. La pédiatrie permet aussi de développer des capacités d’analyse de littérature, étant donné qu’il n’y a pas autant de méta-analyse que du côté adulte.

Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans votre travail?

La résilience des enfants. Il y a des enfants où on regarde leur dossier et on se dit : « pauvre enfant, cela n’a pas de sens ». Cependant, quand on rentre dans sa chambre, tu vois l’enfant le plus content de la vie. Il saute partout, il veut te montrer ses dessins et il veut te raconter sa vie. Je pense que c’est la résilience des enfants qui m’impressionne quotidiennement.

Quels sont les défis que vous rencontrez dans votre pratique?

Je dirais les zones grises. C’est un gros défi en soi. Parfois, il n’y a pas de réponse.

Même avec un diagnostic, il peut être difficile de trouver un traitement. Dans certains cas, il n’y a aucune donnée en pédiatrie donc c’est un gros challenge.

Il a aussi le défi des parents. Qu’on le veuille ou non, leurs enfants sont malades et donc la communication avec un parent stressé n’est pas toujours facile. Cependant, il est extrêmement gratifiant quand on réussit à bien expliquer un traitement aux parents.

Cela leur permet d’autant plus d’être en confiance pour la suite. C’est un des plus gros défis je trouve, mais très gratifiant.

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Un mot de la fin pour les étudiant.e.s : Je suggère à tous et à toutes de se lancer dans un stage en pédiatrie, même si cela ne les intéresse pas trop ou s’ils n’aiment pas tant les enfants. Ça vaut vraiment la peine car c’est un domaine qui donne des compétences uniques. Bien sûr, il y a les connaissances sur le développement de l’enfant qu’on apprend, mais aussi les compétences de communication, d’adaptation de forme pharmaceutique et d’ajustements pharmacocinétiques adaptés à l’âge. Comprendre les différences entre l’adulte et l’enfant permet aussi de développer des réflexes et de mieux naviguer dans le gris. En pédiatrie, il y a tellement de zones grises que les étudiant.e.s n’ont pas le choix d’apprendre à les naviguer. Cela leur donne beaucoup de compétences pour prendre en charge les maladies plus rares qu’ils et elles sont moins habitué.e.s de voir.

Cela les prépare pour leur vie comme nouveau/nouvelle pharmacien.ne tout.e seul.e devant un.e patient.e.

La pédiatrie permet aussi de développer des compétences de recherche. Il y a tellement de nouveaux concepts et d’élé-

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ments inconnus qu’on ne peut pas toujours se fier à nos connaissances. On n’a pas le choix de découvrir les références qui existent et de développer nos habiletés de recherche à travers la littérature.

La matière évolue tellement rapidement que l’on n’a pas le choix de développer nos compétences de recherche. J’encourage donc les étudiant.e.s à venir en pédiatrie – on apprend mieux à naviguer les zones grises et à chercher l’information!

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Crédit : Meme Master & Meme Lord

MOTS CROISÉS PHARMACEUTIQUES (corrigé)

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L’importance des finances pendant les études Entrevue avec l’équipe de Pactole PA R PÉN ÉLO PE LEGAULT (III) Je ne sais pas pour vous, mais je ne suis pas une pro de la finance.

Ce n’est vraiment pas ma tasse de thé.

Selon une analyse faite par l’Institut sur la retraite et l’épargne du HEC Montréal, 45% des diplômé.e.s universitaires avouent manquer de connaissances financières. Pourtant, la gestion des finances est une partie importante de notre vie, pendant et après nos études. Même si l’achat d’une pharmacie n’est pas dans vos plans de carrière, il est nécessaire de commencer à vous familiariser avec le monde financier dès maintenant. Après tout, un parcours universitaire vient avec son lot de responsabilités, et les finances n’y échappent pas.

Je me suis entretenue avec M. Robert Tozzi, propriétaire et conseiller de Pactole Stratégies Financières, pour discuter de l’importance de prendre en charge nos finances personnelles le plus tôt possible, puisque le fait de ne pas le faire nous rattrape plus rapidement qu’on ne le pense.

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Pactole est un cabinet indépendant en services financiers qui s’implique auprès des pharmacien.ne.s depuis 1992. En plus de vous accompagner dans votre parcours professionnel, Pactole vous guide aussi dans la gestion de vos finances personnelles comme le remboursement des dettes d’études, l’acquisition d’une voiture, la gestion de vos placements, etc. Représentant plus de 50 firmes de placements et 20 compagnies d’assurance, Pactole est en mesure de bien nous renseigner sur les choix judicieux à faire lorsque vient le temps de s’occuper de nos finances.

L’objectif de Pactole est d’accompagner ceux et celles qui veulent apprendre, comprendre et s’occuper de leurs finances.

Les valeurs au cœur de leur pratique sont celles d’objectivité, de transparence, d’éducation, d’honnêteté et d’indépendance – bref, celles dont un.e pharmacien.ne fait preuve avec ses patient.e.s.

L’approche individualisée de Pactole nous aide à bâtir une stratégie financière selon nos besoins et nos ambitions.

Pourquoi s’y intéresser maintenant?

Même s’il est possible que l’actualité financière vous interpelle moins que l’actualité scientifique, vous n’êtes pas sans savoir que les taux d’intérêts vont débuter leur hausse. Cela ne touche pas que les prêts hypothécaires ; plus proche de notre réalité, cela a aussi un impact sur les marges de crédit et les prêts étudiants. Il est important de commencer aujourd’hui à bien s’occuper de nos finances afin de pouvoir rembourser adéquatement nos prêts.

De plus, commencer à avoir une bonne santé financière durant nos études nous sera bénéfique plus tard. Le métier de pharmacien. ne vient habituellement avec des salaires généreux, mais l’État souhaite aussi profiter de cette générosité via les impôts. Il est donc avantageux de commencer rapidement à s’intéresser aux placements, comme le CELI. Saviezvous que l’argent mis dans un CELI est à l’abri de l’imposition, et que les gains amassés ne seront pas imposables? Ne pas savoir certains éléments ou certaines

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stratégies à un jeune âge risque de nous rattraper plus tard…

Parlons de gestion des finances durant nos études...

Je ne vous apprends rien si je vous dis qu’une des premières choses à faire lorsqu’on veut prendre en main nos finances, c’est de se créer un budget. Cela nous habitue à ne pas vivre au-dessus de nos moyens et à éviter l’endettement.

Cela dit, il ne faut pas hésiter à utiliser notre marge de crédit lorsque ça devient nécessaire. Sans s’y fier aveuglément, il ne faut pas la négliger. Une autre solution qui peut être envisageable? Demander un prêt étudiant si on y est éligible!

Les taux d’intérêts pour le remboursement sont raisonnables.

Les prêts sont sans intérêt pour toute la durée des études jusqu’à six mois après la fin de celles-ci.

De plus, ils donnent droit à un crédit d’impôt au fédéral pour les intérêts payés une fois qu’on se retrouve à l’emploi.

Aussi, une autre astuce est de bien choisir sa carte de crédit pour avoir un retour intéressant.

Comme les antihypertenseurs, elles ne sont pas toutes équivalentes, mais si bien choisie, une seule suffit.

Un dernier truc? Il faut souscrire aux assurances invalidité, maladies graves et vie le plus jeune possible. Pourquoi? Pour économiser sur la prime et protéger notre assurabilité, étant jeune et

plus en santé.

Bien s’outiller dès le départ nous permet de prendre des décisions plus éclairées, et ayant un plus grand impact.

Au final, quoi faire?

La meilleure décision à prendre, la plus efficace, est de se fixer un rendez-vous avec un.e conseiller. ère de confiance et compétent.e. Il y a 5 critères importants lorsque vient le temps de choisir notre conseiller.ère : Regarder le profil de leur clientèle.

Se renseigner sur les permis qu’il ou elle possède (permis pour des placements, gestion d’assurances, etc.)

Lui demander qui compose l’équipe qui l’entoure et ce à quoi ressemble son réseau.

Le conseiller ou la conseillère dans tout ça De plus en plus, les grandes institutions financières nous encouragent à être autonomes dans nos transactions. Bien que cela ait certains avantages, il faut se rappeler qu’il y a toujours un coût caché : notre temps, notre attention, et parfois nos finances.

Rencontrer un conseiller ou une conseillère pour nous aider à planifier sérieusement nos finances est de grande valeur. Celui-ci ou celle-ci va nous renseigner, nous outiller et nous accompagner. De plus, un.e conseiller.ère indépendant.e a accès à plus de produits de placements, en plus de nous aider à prendre de bonnes décisions. Épargner, c’est bien, mais investir, c’est mieux!

Discuter de sa rémunération et savoir comment il/elle se rémunère.

Voir s’il fait un travail de courtage pour offrir les meilleurs outils financiers du marché.

Pour rejoindre l’équipe Pactole, obtenir de l’information ou de l’aide, n’hésitez pas à contacter Robert Tozzi au (514) 336-2300, par courriel au robert.tozzi@pactole.ca ou par Facebook. Il se fera un plaisir de vous aider!

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À la découverte de la pharmacie en région éloignée ENTREVUE AVEC IULIA ANDREI, ÉTUDIANTE EN 3E ANNÉE AU PHARM. D.

L’été dernier, Iulia a eu la chance de participer à un projet bien particulier à Kuujjuaq, dans le Nord-du-Québec, en tant qu’étudiante en pharmacie. Je l’ai rencontrée pour qu’elle nous raconte son expérience.

PAR PÉNÉLOPE LEGAULT (III)

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Présente-toi brièvement Je m’appelle Iulia, j’ai 22 ans et je suis étudiante en 3e année au Pharm. D. à l’Université de Montréal. Après mes études au Collège Montmorency, je savais que je voulais continuer dans le domaine de la santé, mais je ne savais pas quelle profession exactement m’intéressait. J’ai donc fait un an en physiothérapie à l’Université de Sherbrooke avant de changer pour le programme de pharmacie. Sinon, j’aime le plein air et le sport. Je passe beaucoup de mon temps dehors!

Quel est le projet auquel tu as participé l’été dernier?

J’ai passé cinq semaines à Kuujjuaq où j’ai participé à un projet d’amélioration du circuit du médicament. L’approvisionnement en médicaments et en soins est très difficile dans le Nord-du-Québec. Des erreurs ont amené le gouvernement à réaliser qu’une réorganisation de l’approvisionnement et de la distribution des médicaments était nécessaire sur l’ensemble du territoire. Le Ministère a donc alloué un montant pour régler cette situation. J’ai été engagée pour aider la pharmacienne chef en tant qu’étudiante en pharmacie. J’étais logée en face de la pharmacie de l’hôpital dans ce qui ressemblait à une résidence (chambre privée avec des aires communes pour cuisiner). Il y avait d’autres professionnel.le.s de la santé avec moi qui avaient obtenu un « congé nordique ». C’était des infirmier.ère.s, des médecins et des technologues en radiographie gradué.e.s qui avaient pris un congé de leur emploi à Montréal pour venir travailler 1 à 2 ans dans le Nord.

De façon plus concrète, qu’as-tu fait durant ces semaines?

Il y avait deux parties au projet : Premièrement, j’ai rédigé des formulaires pour des ordonnances collectives, un peu comme les algorithmes proposés par l’ABCPQ, pour faciliter la prescription de médicaments. Même s’il y a quelques médecins à Kuujjuaq, les villages autour comme Quaqtaq, Kangiqsualujjuaq (aussi appelé George River) et Salluit n’ont pas toujours des médecins. Ce sont souvent des infirmier.ière.s qui prescrivent avec des ordonnances collectives. Ils et elles trouvaient difficile de savoir quoi prescrire. Nous avons donc créé des formulaires pour leur permettre de prescrire plus facilement.

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Deuxièmement, j’ai aidé à revoir la gestion des patient.e.s en service de pilulier. Les piluliers sont préparés dans une pharmacie à Montréal. Ils sont toujours préparés à l’avance pour s’assurer qu’ils soient reçus à temps, mais parfois les piluliers étaient distribués en avance au lieu de bien suivre les dates. Cela causait donc des problèmes dans la continuité des soins, surtout pour ce qui est des changements dans la médication. Il y avait aussi des problèmes de suivi avec les FADM (feuille administration des médicaments par les infirmier.ière.s). Elles n’étaient pas toujours reçues, et souvent pas à jour. J’ai aidé à réorganiser la distribution des piluliers et l’envoi des bonnes FADM .

Tout cela a permis de faciliter le travail des infirmier.ière.s. Je leur lève mon chapeau puisqu’ils et elles sont parfois les seul.e.s professionnel.le.s de la santé dans des communautés plus reculées. Ils et elles se retrouvent à faire un peu de médecine et de pharmacie en plus de leur rôle d’infirmier.ère. C’était très stressant pour eux et elles puisque c’est leur licence qui était en jeu si une erreur était commise.

J’ai aussi aidé la pharmacienne chef à revoir la gestion de l’inventaire. Le laboratoire n’est pas un comptoir comme on les connaît ici, mais plutôt un local où tous les médicaments sont entreposés. On a réalisé qu’il n’y avait pas de liste de l’inventaire ce qui entraînait des pertes. Par exemple pour les statines. En faisant le ménage, on a dû jeter différentes statines car peu de patient.e.s les prenaient. J’ai donc regardé combien de patient.e.s prenaient chaque type de statine pour voir s’il était possible de commander moins de statines différentes. Cela permet de sauver de l’argent, d’éviter les pertes, de commander des plus grandes quantités de chaque médicament et d’avoir moins de médicaments à ranger puisque l’espace est aussi un enjeu. On a fait cette démarche pour tous les médicaments de la pharmacie.

Comment as-tu entendu parler de cette expérience?

Un coup de chance! Je voulais faire quelque chose de différent pendant l’été et j’ai vu un poste à Kuujjuaq de technicienne en pharmacie sur une plateforme de remplacement. L’expérience me tentait beaucoup et je trouvais ça intéressant, mais le temps que je me décide le poste n’était plus disponible. J’étais déçue, mais mon copain m’a encouragée à appeler à Kuujjuaq pour voir s’il n’y avait pas un autre poste de disponible.

J’ai trouvé le numéro de l’hôpital sur Internet, qui est aussi lié à la pharmacie de Kuujjuaq. La pharmacie est à la fois une pharmacie « communautaire » et celle de l’hôpital.

Un côté est accessible au public ; en arrière du local, c’est la pharmacie de l’hôpital.

Je ne pensais pas que ça fonctionnerait, mais j’ai réussi à parler avec un pharmacien. Il m’a dit qu’ils n’avaient pas de poste pour moi, mais que je pouvais envoyer mon CV par e-mail pour être mise sur la liste de rappel. Deux semaines plus tard, la pharmacienne chef m’a contactée pour me proposer le projet. Un mois plus tard, je partais pour cinq semaines à Kuujjuaq.

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Pourquoi voulais-tu vivre une expérience de travail dans le Nord-du-Québec?

Pour mieux comprendre les enjeux de ces communautés. Je ressentais aussi une grande inégalité entre ce que nous avons et les ressources auxquelles ils et elles ont accès, et je souhaitais aider comme je le peux. Le budget qui a été reçu pour réaliser le projet, tant mieux qu’il ait été donné, mais ça aurait dû arriver il y a 10 ans. Je trouve ça frustrant qu’il y ait tant de difficulté d’accès aux soins de santé physique et psychologique. Je voulais aussi découvrir cette région et j’ai eu la chance de le faire durant mon travail en visitant plusieurs villages.

As-tu une anecdote inusitée qui t’es arrivée pendant le projet?

Ce n’est pas directement lié au projet, mais plutôt à ma vie lors de ces cinq semaines.

Les gens avec qui j’habitais m’ont invitée à jouer au volleyball les mercredis soirs avec eux et elles. Étant quelqu’un de sociable et sportive, je n’ai pas dit non. C’est lors de ces soirées que j’ai rencontré mes ami.e.s inuit avec qui j’ai passé le reste de mon séjour. Mon anecdote préférée s’est passée avec eux et elles. Une journée, il faisait 25 °C à Montréal, mais il neigeait à Kuujjuaq. Deux jours plus tard, il faisait un beau gros soleil et les gens parlaient d’été en ce début de juin. Mes ami.e.s ont donc proposé qu’on se jette à l’eau. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y avait des glaciers sur cette eau deux semaines plus tôt… Sous l’encouragement de mes ami.e.s qui me disaient que c’était une des plus belles journées, on s’est tous et toutes lancé.e.s à l’eau. Je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie!!! Tout mon corps a gelé en 3 secondes. Pour souligner ce début d’été, une soirée sur la plage s’est organisée et nous avons été rejoints par des gens qui jouaient du tam-tam et de la guitare. On a aussi eu des cours de salsa sur la plage!

Au final, ce fut un magnifique samedi de début d’été.

Le budget qui a été reçu pour réaliser le projet, tant mieux qu’il ait été donné, mais ça aurait dû arriver il y a 10 ans.

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Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées?

J’ai eu un gros choc culturel en arrivant. Je devais suivre une formation sur ce à quoi m’attendre avant de partir. Par contre, comme j’ai été engagée rapidement, je n’ai pas eu la chance de la recevoir.

Aussi, de réaliser que malgré mon ouverture d’esprit et mon désir de les écouter, le fait que je sois blanche, je fais partie indirectement du problème. J’ai eu beaucoup de difficulté à accepter ça, j’ai trouvé ça triste. Ça a été une prise de conscience.

Enfin, vers la fin de mon séjour, je commençais à m’ennuyer de mon monde. Habituellement, quand tu as un emploi pour plus longtemps, tu travailles 2 mois, puis tu as un mois de congé pour revenir à Montréal. Je n’ai pas fait 2 mois complets, mais après 5 semaines, je commençais à m’ennuyer!

Qu’est-ce que le projet t’a apporté?

J’ai beaucoup appris sur leur communauté et sur moi-même. J’ai aussi eu la chance d’avoir des discussions avec mes ami.e.s inuit sur la situation des pensionnats. Pendant mon séjour à Kuujjuaq, des sépultures d’enfants envoyés dans les orphelinats ont commencé à être retrouvées. Ce n’était pas facile à digérer pour les habitant.e.s de la région. Par contre, mes ami.e.s ont accepté qu’on aborde ce sujet douloureux ensemble.

Ils et elles m’ont ouvert les yeux. Ce qu’on apprend à l’école et dans les livres d’histoire, c’est 10% de ce qui s’est réellement passé. Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas dites, et ce qui est raconté est souvent romancisé pour que le colonialisme ait l’air plus gentil. Par contre, j’ai réalisé que ce qui a été vécu par ces communautés, c’est très très difficile.

Quel est l’intérêt de participer à ce type d’expérience? Ça permet de grandir et de sortir de sa zone de confort. C’est aussi extrêmement utile pour la pratique plus tard. À l’école, on nous apprend à être empathique, on nous parle de communication avec des populations différentes, mais la seule façon de vraiment le comprendre c’est à travers des expériences. De plus, si tu travailles dans un milieu avec une population marginalisée ou fragile, ça te donne des outils sur comment adapter tes

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soins pharmaceutiques. C’est une expérience extrêmement enrichissante.

Aussi, ça nous amène à réaliser à quel point on est privilégié.e. Oui, notre programme est difficile, les heures à la pharmacie sont parfois longues. Mais de se retrouver dans des conditions plus difficiles, c’est une bonne leçon d’humilité.

Un mot de la fin pour les étudiant.e.s

De se laisser déstabiliser, de ne pas avoir peur de sortir de sa zone de confort. Quand on se laisse déstabiliser, on est dans le moment présent et on vit des belles choses.

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Le Réseaux-Stage : événement à succès du BSBP PA R CLARA S CATTO LIN (I) La 3e édition de l’événement Réseaux-Stage a eu lieu le 10 février dernier, et s’est tenue pour la deuxième fois sur la plateforme virtuelle Eventtia. Des connexions vivantes ont été ressenties même à travers les écrans.

La signature du Réseaux-Stage est un « speed dating » moderne.

De multiples réunions de 10 minutes réunissent les étudiant.e.s du BSBP de la Faculté de pharmacie et les professionnel.le.s du milieu biopharmaceutique. Ainsi, plus de 450 réunions ont été réalisées. Que ce soit pour discuter de la possibilité d’un stage d’été ou du parcours professionnel, les échanges ont été fort enrichissants.

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Les résultats du sondage postévénement mettent justement en lumière que les étudiant.e.s : •

Sont davantage motivé.e.s à poursuivre leurs études au BSBP;

•

Sont plus confiant.e.s pour leur démarche de carrière professionnelle;

•

Sont plus au fait des nombreuses possibilités d’emploi après leur BSBP.

Les étudiant.e.s du BSBP de la Faculté de Pharmacie ont démontré un réel intérêt à prendre en main leur croissance professionnelle et ont fait preuve d’une grande curiosité. Ils/elles ont cherché à développer leur plein potentiel dès le début de leurs études, alors que le secteur pharmaceutique est actuellement en plein essor dans

l’ère de la COVID. En effet, nous assistons présentement à l’émergence de plusieurs compagnies en développement de médicaments et des secteurs connexes. Il n’y a aucun doute que la relève de demain sera outillée pour répondre aux défis de l’avenir.

Le Réseaux-Stage a eu lieu grâce à une contribution significative du Cercle du Doyen de la Faculté de Pharmacie et une commandite de l’association étudiante du CELBSBP. L’événement a été organisé par Clara Scattolin, étudiante en 1re année au doctorat en pharmacie, accompagné de Samia Farah, étudiante en 3e année au BSBP. Avec des retombées aussi importantes, nous espérons assurer la pérennité de l’événement via de nouvelles subventions.

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PharmActualité Le Grou pe d’i n t é rê t e n p ol i t i q u e d e l a s a n t é (G I PS ) p ré p a re un t op 5 des ma n ch e t t e s l i é e s à l a s a n t é e t l a p r a t i q u e de l a ph ar ma ci e q u i e s t p u b l i é s u r l a p a g e F a ce b ook d u Phar m . D./Q e P à ch a q u e p re mi e r l u n d i d u moi s . L e b u t est de vou s g a rd e r i n f or mé . e . s , s i mp l e me n t e t r a p i d e me n t!

Voi ci l e s m a n ch e t t e s d u moi s d e f é vr i e r 2 0 2 2 a u ca s o ù vous l e s au r i e z ma n q u é e s .

FÉVRIER 2022 1

Paxl ovi d : l e mé dic am en t c o n tr e la C OVI D f ait s o n ar r ivé e au Qué be c .

Com me vous en ave z s u re me n t d é j à e n t e n d u p a r l e r, u n mé d i c a m e n t con t re l a COV I D e s t ma i n t e n a n t d i s p on i b l e a u Ca n a d a . P o u r l e m oment , i l e st u n i q u e me n t d i s p on i b l e d a n s l e s é t a b l i s s e men ts de san t é , ai nsi que d a n s u n e p oi g n é e d e p h a r ma ci e s commu n a ut ai re s sé l e ct i on n é e s . L e t r a i t e me n t s e r a d on c a morcé e n h ôpi ta l , m ai s pour r ai t êt re p ou r s u i vi à d omi ci l e a ve c l ’a i d e d e ce r t a in e s ph ar maci e s pou r l a d i s t r i b u t i on .

Le Paxl ovi d, dé ve l op p é p a r Pf i z e r, e s t u n e comb i n a i s on d e 2 a n tiré t rovi r au x : l e n i r m a t re l vi r, u n i n h i b i t e u r d e l a p rot é a s e , e t l e r i to navi r, qui per met au n i r ma t re l vi r d ’a g i r p l u s l on g t e mp s e n r a l e nti s san t l a dé gr adat i on d e ce l u i -ci . L e t r a i t e me n t con s i s t e à p re n d re 3 com pr i m é s deux foi s p a r j ou r p e n d a n t 5 j ou r s , s oi t 2 comp r i mé s d e ni r mat rel vi r e t 1 de r i t on a vi r p a r d os e . I l p ré s e n t e q u e l q u e s e ff e ts secondai re s, t el s de s e ff e t s G I , d e s ma u x d e t ê t e , d e s ve r t i g e s, d e l ’i r r i t at i on de l a go rg e , d e l a t ou x, e t c. I l e s t con s e i l l é d e l ’é v i te r en cas d’i n su ffi san ce ré n a l e / h é p a t i q u e s é vè re . I l e s t à n ot e r q u e c e m é di cament présent e BEA U CO U P d ’i n t e r a ct i on s ; l e rôl e d e s ph a rm aci en.n e .s de vi e n t d on c d ’a u t a n t p l u s i mp or t a n t p ou r a s s u re r u n e pr i se sécur i t ai re du mé d i ca me n t . À qui s’adress e ce t r a it em ent ? I l vi s e r a i t l e s a d u l t e s a t t e i n t s d e l a COVID de ni veau l é g e r à mod é ré à r i s q u e d e d é ve l op p e r u n e for me pl us gr ave . L e s g rou p e s p l u s à r i s q u e , comme l e s p e r s on n e s i m munodé pr i m é e s, s e r a i e n t d on c p r i or i s é s . L e t r a i t e me n t d e v ra i t êt re débu t é l e pl us r a p i d e me n t p os s i b l e , s oi t d è s l ’a p p a r i t i on d e s sym pt ôm e s. En effe t , l e Pa xl ovi d p e r me t t r a i t d e ré d u i re l e r i sq u e

FÉVRIER 2022 – LE CAPSULE – 37

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

d’h ospi t al i sat i on j u s q u ’à 8 9 %. L e N N T e s t d e 1 8 -2 0 (e t ou i , l e f a meux NNT), ce qui s i g n i f i e q u ’i l f a u t t r a i t e r 1 8 à 2 0 p e r s on n e s p o u r que l e Paxl ovi d pré vi e n n e u n e h os p i t a l i s a t i on (p a s p i re ! ). I l est à n ot e r qu e ce NNT a é t é ca l cu l é à p a r t i r d u t a u x d ’h os p i t a l i s ati o n avec l e var i ant de l t a (l e N N T s e r a i t b e a u cou p p l u s é l e vé a ve c O m i cron) e t que l a pop u l a t i on d a n s l ’é t u d e n ’e s t p a s n é ce s s a i re m e n t génér al i sabl e à l a p op u l a t i on t r a i t é e (p l u s d e d é t a i l s / e xp l i ca t io n s dan s l e bal ado de l’A PES - l i e n ci -d e s s ou s ). Ce l a é t a n t d i t , mêm e s’i l est effi cace, i l n e vi e n t p a s re mp l a ce r l a va cci n a t i on , q u i d emeure u n ou t i l i mpor t a n t d a n s l a l u t t e p a n d é mi q u e . Ce t t e n o ti o n e st d’au t ant pl us vra i e l or s q u ’on con s i d è re l e s q u a n t i t é s l i mi t é e s que l ’on a de ce m é d i ca me n t !

Pou r pl us d’i nfor ma t i on , j e vou s con s e i l l e d ’é cou t e r l e b a l a d o f a i t par « Tr ai t Phar m acie n » (b a l a d o d e l ’A PES ). L’é p i s od e 5 5 , q u i d u re 3 2 mi nut es seul em e n t , e s t d é d i é à ce s u j e t (p a r e x. con s e i l p o u r l e médi cam e n t ) et es t d i s p on i b l e s u r t ou t e s l e s p l a t e f or me s h a b it u e l l e s de di ffusi on (l i e n S ou n d cl ou d mi s ci -d e s s ou s ). Vou s p ou v e z aussi consul t er l e d ocu me n t d e l ’I N ES S S s u r l e t r a i t e me n t (l i e n c i dessous).

LaPresse (1 7 j anvi e r 2022) : h t t p s : / / www. l a p re s s e . ca / c ov i d - 1 9 / 2 0 2 2 - 0 1 - 1 7 / p a x l o v i d / s a n t e - c a n a d a - a p p ro u v e - l a - p i l u l e - a n t i vi r al e -de -pfi ze r.ph p La Presse (18 j a n vi e r 2 0 2 2 ) : h t t p s : / / www. l a p re s s e . ca / c ovid-19/2022-01-18/paxlovid/priorite-aux-immunosupprimes-sansegard-au-st at ut -vac ci n a l . p h p Tr ai t Ph ar maci e n - Ép i s od e 5 5 (Pa xl ovi d ) (1 f é vr i e r 2 0 2 2 ) : h t t p s: // soundcl ou d.com/t r a i t -p h a r ma ci e n / e p i s od e -5 5 -covi d -1 9 -p a xl ov i d INESSS Ni r m at rel vir / r i t on a vi r (Pa xl ovi d ) (j a n vi e r 2 0 2 2 ) : h t t p s: // w w w. i n e s s s . q c . c a / f i l e a d m i n / d o c / I N E S S S / C O V I D - 1 9 / O u t i l _ Paxl ovi d_2 0 2 2 vF.pd f

2

U n vac c i n c o ntr e Om ic r o n Encore Pfi ze r ! Ce t t e f oi s -ci , l a comp a g n i e p h a r ma ce u t i q u e a nnonce l a l an cé e d’u n e s s a i cl i n i q u e p ou r u n n ou ve a u va cci n q u i au r ai t ét é conçu co n t re l e va r i a n t O mi cron . C e va cci n s e r a i t t e sté sur 3 groupe s di ffére n t s , s oi t d e s p e r s on n e s a ya n t re çu u n i q u em e n t 2 doses du vac ci n con t re l a C O V I D, d e s p e r s on n e s a ya n t re ç u 3 doses du vacci n con t re l a C O V I D, e t d e s p e r s on n e s n ’a ya n t re ç u au cu n vacci n .

Pui squ e l a dat e de d é p l oi e me n t d e ce n ou ve a u va cci n e s t e n c o re i nconnue, i l n ’est pa s re comma n d é d ’a t t e n d re a va n t d ’a l l e r ob te n i r

38 – LE CAPSULE – FÉVRIER 2022

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

l a dose de r appe l , e t ce , mê me p ou r l e s p e r s on n e s a ya n t d é j à e u l a COVID. Les dé t a i l s p ou r l e s d é l a i s q u a n t à l ’a d mi n i s t r a t i on d u boost e r sont i n di qu é s s u r l e s i t e d u MS S S / PI Q (l i e n ci -d e s s ou s) .

LaPre sse (25 j an vi e r 2022) : h t t p s : / / www. l a p re s s e . ca / c ov i d - 1 9 / 2 0 2 2 - 0 1 - 2 5 / p f i z e r- b i o n t e c h - l a n c e - l - e s s a i - c l i n i q u e - d - u n vacci n -cont re -om i cron . p h p M S S S (20 j anvi er 2 0 2 2 ) : h t t p s : / / www. ms s s . g ou v. q c. ca / p rof e s s i o nn e l s / c o v i d - 1 9 / v a c c i n a t i o n - c o n t re - l a - c o v i d - 1 9 / d o s e - a d d i t i o n n e l l e du -vacci n -cont re -l a-covi d -1 9 /

3

4

U n no uve au var ian t vo it le jo u r?

U n sou s-var i ant de l ’O mi cron , l e BA . 2 , a u r a i t é t é d é t e ct é d e r n i èrem e n t au Can ada e t a u Q u é b e c. Da n s ce r t a i n s p a ys , comme l e Dan e mar k, ce n ou ve a u va r i a n t s e r a i t e n t r a i n d e s u r p a s s e r l e BA . 1 .

Le BA .2 présent e d e s d i ff é re n ce s a ve c l e BA . 1 , f a i s a n t e n s o rte qu’i l pour r ai t ê t re p l u s t r a n s mi s s i b l e . Pa r con t re , i l n e s e mb l e p a s ê t re pl u s dan gere u x. U n d é f i p a r r a p p or t a u BA . 2 e s t q u ’i l s era i t di ffi ci l e à dé t e ct e r, mê me a ve c d e s t e s t s PC R. C e l a é t a n t d i t , i l e st t rop t ôt pour s’ava n ce r s u r l e s u j e t . L a S a n t é p u b l i q u e con t in u e donc de moni t ore r ce n ou ve a u va r i a n t .

Radi o-Can ada (6 févr i e r 2 0 2 2 ) : h t t p s : / / i ci . r a d i o-ca n a d a . ca / n o uv e l l e / 1 8 5 9 7 5 6 / s o u s - v a r i a n t - b a 2 - b a 1 - o m i c ro n - p a n d e m i e - c o ro n a v i rus Radi o-Can ada (27 j a n vi e r 2 0 2 2 ) : h t t p s : / / i ci . r a d i o-ca n a d a . ca / no uve l l e /1857355/covi d -1 9 -va r i a n t -b a -2 -ca n a d a LaPresse (2 2 j anvi e r 2022) : h t t p s : / / www. l a p re s s e . ca / c ov i d - 1 9 / 2 0 2 2 - 0 1 - 2 2 / o m i c ro n / b a - 2 - l e - s o u s - v a r i a n t - q u i - s u s c i t e - d e s quest i ons.php U ne c l i ni q ue de vac c in at io n po u r les s an s - abr is .

U n e cl i ni qu e de va cci n a t i on ou vre s e s p or t e s a u ce n t re -vi l l e d e Mon t ré al , de 9h à 1 7 h , p ou r l e s s a n s -a b r i s . Ce t t e cl i n i q u e s i t u é e dan s l e Qu ar t i er Lati n re s t e r a i t ou ve r t e j u s q u ’a u 7 f é vr i e r. Du m o i s de fé vr i e r au m oi s d e ma r s , p l u s i e u r s a u t re s cl i n i q u e s d e va cc i n a t i on ave c une mi ssion s e mb l a b l e d e vr a i e n t ou vr i r p ou r u n e d u ré e de 1 à 2 se mai n e s à t r a ve r s l e Q u é b e c. L’ob j e ct i f d e ce t t e i n i t i a ti v e e st d’e ssayer d’at t ei n d re ce u x e t ce l l e s q u i n e s on t t ou j ou r s p a s vacci né.e .s con t re l a C O V I D. Radi o-Can ada (27 j a n vi e r 2 0 2 2 ) : h t t p s : / / i ci . r a d i o-ca n a d a . ca / no uvelle/1857850/ouverture-centre-vaccination-centre-ville-ciusssce n t re -sud-i t i ner an t s

FÉVRIER 2022 – LE CAPSULE – 39

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

5

Es pac e Mi e ux-Êtr e : u n e applic at io n f édér ale po u r la s ant é me nt al e voit en f in le jo u r.

Le gou ve r nem e n t f é d é r a l a n n on ce u n e a p p l i ca t i on p ou r l a s a nt é m e n t al e, M i e u x-Êt re (Pocke t We l l ), q u e vou s p ou ve z t é l é ch a rge r gr at u i t e ment sur vos a p p a re i l s . L’a p p l i ca t i on a i d e s e s u s a g e rs à m i e u x sui vre l eur é t a t d e s a n t é me n t a l e à l ’a i d e d e d i ff é ren ts qu e st i on n ai re s, pour e n s u i t e l e s re d i r i g e r ve r s l e s re s s ou rce s a p propr i é e s sel on l e s ré s u l t a t s . Ce u x e t ce l l e s u t i l i s a n t l ’a p p l i cati o n pe u ve n t déci de r d e l a f ré q u e n ce à l a q u e l l e i l s / e l l e s s ou h a ite n t re mpl i r l es di ffé rent s q u e s t i on n a i re s . À t i t re de r appel , p ou r d e s s i t u a t i on s d e cr i s e s , l e s ré s i d e n t . e . s d u Québe c peuvent t o u j ou r s a p p e l e r a u 1 -8 6 6 -A PPEL L E. A u n i v e a u nat i on al , i l y a au ss i u n e l i g n e t é l é p h on i q u e e n ca s d e d é t re sse , soi t l e 833-4 5 6 -4566 . L e s d e u x s e r vi ce s t é l é p h on i q u e s s on t d i sp o ni bl e s 24h/2 4 et 7 j ou r s / 7 .

IT Wor l d Can ada (1 7 j a n vi e r 2 0 2 2 ) : h t t p s : / / www. i t wor l d ca n a d a . com/article/canadian-government-launches-new-mental-healthsupport-companion-app/470752#:~:text=The%20Canadian%20 government%20has%20launched,counselling%20services%20 fre e %20of%2 0 ch arg e Com muni qu é de pres s e - S a n t é C a n a d a (1 4 j a n vi e r 2 0 2 2 ) : h t t p s: // w w w. c a n a d a . c a / f r / s a n t e - c a n a d a / n o u v e l l e s / 2 0 2 2 / 0 1 / l e - g o u v e r n ement-du-canada-ameliore-lacces-numerique-aux-ressources-enmatiere-de-sante-mentale-et-de-consommation-de-substancespe n dan t -l a-pande mi e . h t ml

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LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

LA CAPSULE VERTE PAR CHLOÉ BROCHU (II) Pour la première édition de la Capsule verte de 2022, nous allons parler de l’électricité et des charges fantômes. Au Québec, nous avons la chance d’avoir l’hydroélectricité, mais selon l’État de l’énergie au Québec 2021 (https://energie.hec.ca/eeq/), les Québécois.e.s ont aussi besoin de 834 pétajoules/an de pétrole pour répondre à leurs besoins. Comparativement, l’hydroélectricité représente 796 pétajoules/an, ce qui démontre que le Québec dépend encore beaucoup de l’énergie non renouvelable. Ainsi, il demeure important de faire attention à notre consommation d’électricité, ce qui nous amène à parler des charges fantômes.

Qu’est-ce qu’une charge fantôme ?

Une charge fantôme correspond à un appareil électrique qui est en « mode veille », c’est-à-dire qui semble éteint, mais qui ne l’est pas en réalité. Selon Hydro-Québec, jusqu’à 40% de la consommation par an des appareils électroniques se fait lorsqu’ils sont éteints. Au Canada, le mode veille représente environ 5,4 TWh, soit l’équivalent des besoins annuels en électricité de 300 000 familles.

Entre autres, les imprimantes, les décodeurs, les ordinateurs, les consoles de jeux et les lecteurs DVD/Blu-ray sont des sources de charge fantôme.

détecter lorsque l’appareil principal, comme la télévision, est mis hors tension ou en mode veille. À ce moment, la multiprise interrompt l’alimentation des périphériques, comme les haut-parleurs et les consoles de jeux. Une autre alternative est de privilégier les produits certifiés ENERGY STAR qui, en mode veille, consomment jusqu’à 50% moins d’électricité que les autres modèles.

Comment diminuer les charges fantômes ?

Afin de réduire les charges fantômes, il suffit de mettre tous les appareils non utilisés hors tension, soit de les débrancher de la prise murale ou de les brancher à une multiprise intelligente qui peut être mise hors tension. Une multiprise intelligente permet de

Débranchez vos chargeurs ou blocs d’alimentation une fois vos appareils chargés, car même si la batterie est pleine, l’appareil continue de consommer de l’énergie. Le simple fait d’avoir un chargeur branché consomme de l’énergie sous forme de chaleur.

Autres trucs en rafale pour réduire les charges fantômes : Activez les modes d’économie d’énergie qui désactivent les affichages inutiles sur les fours et les micro-ondes.

Empruntez ou louez un wattmètre pour identifier les appareils ayant une grande charge fantôme.

Activez la fonction « Éteindre après une période X d’inactivité».

Pour plus d’information, consultez le site d’Hydro-Québec ou le rapport État de l’énergie au Québec 2021 réalisé par la Chaire de gestion du secteur de l’énergie d’HEC Montréal disponible au lien suivant : https://energie.hec. ca/eeq/.

Vous avez des idées pour la prochaine Capsule verte ou vous aimeriez contribuer à la rédaction de la prochaine Capsule verte? Écrivez au : vert.aepum@gmail. com.

- Le comité vert P.-S. Une capsule verte ne comble pas votre curiosité environnementale ? Consultez les astuces vertes présentes à chaque semaine dans l’infolettre.

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LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

CA P S U L E ÇA VA PAR MARIE-LOU OUIMET (II) Après un bon mois d’étude à la maison, il est temps de retourner à l’école en présentiel ! Nous retrouvons enfin le S1-151, les cubicules de labo et les salles TE qui nous sont si familiers. Les sentiments par rapport au retour en présentiel sont partagés : certain.e.s sautent de joie à l’idée de retourner physiquement à l’école, alors que d’autres auraient préféré rester chez eux en pyjama. Une chose est certaine, c’est que nous devons tous et toutes nous réhabituer à l’école en présentiel, et c’est pour cela que j’ai décidé de vous donner mes petits conseils.

Avoir assez de sommeil Durant le mois de janvier, plusieurs d’entre nous ont pris l’habitude de se lever à 8h25, avec juste assez de temps pour nous rendre à notre bureau et écouter notre cours de 8h30 en pyjama, à moitié endormi. Maintenant, nous devons à nouveau nous lever tôt, prendre le temps de s’habiller, déjeuner et nous déplacer jusqu’à l’université.

Il est donc important de se coucher assez tôt pour avoir le temps de tout faire le matin, mais surtout d’avoir assez de sommeil pour être productif.ve et fonctionnel.le toute la journée. Chaque personne est différente. Moi, par exemple, j’ai besoin de 8 à 9 heures de sommeil, alors que certain.e.s de mes ami.e.s s’en sortent avec 6 ou 7 heures. Il est donc important d’écouter son corps pour se sentir bien.

Rendre le temps de transport « productif » Que ce soit à pied, à vélo, en auto ou en transport en commun, il nous faut à tous un bon moment pour se rendre à l’école. Pourquoi ne pas rendre ce temps productif en faisant quelque chose d’utile ou qui nous fait du bien? Voici quelques exemples : Écouter un podcast (sur la pharmacie pour s’instruire ou sur des sujets qui nous intéressent); • Écouter un livre audio (c’est souvent pas mal plus facile que de lire un livre physique lorsqu’on est en déplacement); • Parler avec nos ami.e.s (si on a la chance de faire le déplacement à plusieurs) • Écouter de la musique; • Relire nos notes de cours pour se rafraîchir la mémoire avant un laboratoire, etc.

50 – LE CAPSULE – FÉVRIER 2022

Réapprendre à apprendre par cœur Je ne sais pas pour vous, mais on dirait que j’ai perdu mon habileté à apprendre des choses par cœur après le 13 mars 2020. Après tant d’examens à livre ouvert à perfectionner mes techniques de Control F, on dirait que j’avais complètement oublié comment étudier pour un examen à livre fermé. Voici donc les astuces que j’ai mises en place cet automne pour y arriver, seul.e ou en groupe: Faire des flashcards Rien de plus motivant que de voir la pile de flashcards diminuer tranquillement au fur et à mesure qu’on étudie! En plus, c’est une bonne façon de trier la matière pour se concentrer sur ce qui est plus difficile pour nous. En effet, les applications comme Anki (gratuite sur Mac et Windows) utilisent des algorithmes pour faire revenir plus souvent les cartes qui semblent plus difficiles. Je trouve aussi que répondre à des questions nous garde plus concentré.e.s et plus productif.ve.s.

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

Faire des schémas Particulièrement utiles pour les notions de pathophysiologie, les schémas nous permettent de mieux visualiser et comprendre la matière. En plus, une fois à l’examen, le schéma reste dans notre tête et nous aide à nous souvenir de la matière.

Faire des documents résumés Il est facile de se perdre dans les lectures, les PowerPoint et les questions dans les forums. Pour moi, regarder tous ces documents à étudier séparément me donne l’impression que l’étude est insurmontable. C’est pour cela que je trouve pertinent de faire un gros document qui résume toute la matière pour qu’elle se retrouve toute au même endroit. J’ai personnellement un petit penchant pour OneNote puisque la création de tableaux et de schémas y est facile.

Prendre du temps pour soi Retour en présentiel rime avec des longues journées à l’école, des activités entre ami.e.s après les cours, le transport pour retourner à la maison, etc. Il est important de se garder des petites périodes pour soi pour faire des choses qu’on aime. Que ce soit un 30 minutes d’entraînement physique, de yoga, de musique ou de dessin, il est important de prendre le temps de faire ce qu’on aime.

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Corrigé - pag - 52

Stop Imdur Stop Vit. D Diovan 160 mg #15 1 1/2 co BID

52 – LE CAPSULE – FÉVRIER 2022 Corrigé - page 53

1. Januvia 100 mg 2. Apo Mirtazapine 30 mg 3. Sandoz Perindopril 4 mg 4. Sandoz Levofloxacin 250 mg 5. Apo Paroxetine 20 mg 6. Sopranox 100 mg

Votre réponse : Il n’est pas toujours facile de lire des ordonnances...

Saurez-vous déchiffrer ce qui est écrit?

ORDONNANCE MAL FOUTUE LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

REMISE EN POTS

Votre collègue vous demande de défaire des piluliers et de ranger les comprimés dans les bons pots. Saurez-vous les identifier...?

N. B. Vous obtenez des points supplémentaire si vous identifiez la compagnie !!

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LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

MOTS CROISÉS PHARMACEUTIQUES

CORRIGÉ À LA PAGE 19

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LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

MOTS CROISÉS PHARMACEUTIQUES Horizontal 5. Médicament qui suit les couleurs de l’arc-en-ciel dont il faut souvent augmenter la dose de deux comprimés en début de grossesse. N’oubliez pas de diminuer la dose après l’accouchement! (original) 6. Oops! Un accident est arrivé avec sa « date » du vendredi soir, Claire… le condom a brisé!

Celle-ci se rend à la pharmacie le samedi matin pour la pilule du lendemain. Elle présente toutes les conditions pour qu’on puisse lui servir la COU. Poids : 184 lbs ; Taille : 5 pieds 4. Quel Rx lui donne-t-on? (original) 7. Roger voit son ami Jean le dimanche soir pour le Super Bowl ; ils se gavent d’ailes de poulet, de frites, de nachos, de pizza! Il a de la difficulté à s’endormir par après, il a beaucoup trop mangé! Il décide de prendre de la ____________ 5 mg qu’il a achetée en vente libre.

8. Quelle crème en vente libre peut-on appliquer BID pour limiter les démangeaisons liées aux piqûres d’insectes?

10. Je suis un médicament qui peut être utilisé pour traiter la polyarthrite rhumatoïde, certaines maladies inflammatoires de l’intestin et la spondylarthrite ankylosante. Je suis aussi sécuritaire en grossesse. (générique) 12. Durant la semaine suivante, Roger reçoit un appel de Marguerite, sa « date » du samedi soir… (date où il a oublié de se protéger). Elle vient lui donner une carte qu’il va présenter à la pharmacie… Sur celle-ci, il est inscrit « chlamydia ». Quel traitement le pharmacien pourra-t-il donner à Roger? (générique) 13. Roger se prépare à sa fin de semaine de la St-Valentin. Étant responsable, il prend quelques condoms dans son sac et, bien sûr, sa petite pilule. Il est bien heureux que celle-ci soit efficace pour 36 heures! (générique)

Vertical 1. Nombre de demi-vies pour que 99% du médicament soit complètement éliminé du corps.

2. Quel sexe est plus à risque d’allongement de l’onde QT? 3. Étant à la pharmacie, Claire en profite pour acheter de la crème hydratante pour sa peau sèche. Quel est l’ingrédient magique contenu dans la crème pour rétablir la barrière cutanée?

4. En solidarité aux 1res années qui ont un examen LADMER la semaine prochaine : un Rx qui se lie fortement aux protéines plasmatiques a une faible _______. Une augmentation de celle-ci augmenterait l’effet du médicament.

9. Quel AINS serait lié à un risque moindre de saignement, mais augmenté au niveau des événements cardiovasculaires?

11. Jean se réveille le lendemain avec une migraine. Ne se souvenant plus comment prendre son médicament, il lit la posologie écrite sur l’étiquette : « 1 comprimé dès l’apparition des symptômes et répéter dans 2 heures si besoin ». Quel est le nom de classe de ce rx?

FÉVRIER 2022 – LE CAPSULE – 55

LEW CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

HOROSCOPE PHARMACEUTIQUE GÉNÉRATEUR D’HOROSCOPE D’UNE BASE DE DONNÉES PHARMACEUTIQUES L’horoscope qui suit tente de prédire les événements se déroulant de la mi-février jusqu’au mois d’avril 2022. Un médicament vous a été prescrit selon votre mois de naissance.

Laissez les astres vous guider !

TIREUSE DE CARTES : EMMA LEGAULT (IV)

JAN FÉV MAR AV R MAI JUIN JUIL AOÛ SEPT OCT NOV DÉC

56 – LE CAPSULE – FÉVRIER 2022

SALBUTAMOL VANCOMYCINE TRAZODONE MORPHINE MÉTHYLPHÉNIDATE IRBESARTAN WARFARINE TICAGRELOR EVRA COLCHICINE SULFATE FERREUXBISOPROLOL

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

SALBUTAMOL (Ventolin)

Vous vous sentez pris.e dans une situation qui teinte vos relations amoureuses. Il est temps de prendre une décision dont vous redoutez l’issue; vous pourrez enfin respirer plus librement et dégager ce poids de vos épaules.

VANCOMYCINE

En couple, une routine agréable s’installera et vous fera le plus grand bien. Célibataire, les mois qui s’en viennent seront un peu plus complexes : une histoire du passé semble toujours vous tracasser.

La laisser aller vous permettra de poser un nouveau regard sur les autres…

TRAZODONE (Desyrel)

Vous serez beaucoup moins exigeant.e et intolérant.e dans vos relations, ce qui les facilitera grandement. Votre détente et votre calme nouvellement améliorés attireront certainement l’œil…

MORPHINE (Statex)

MÉTHYLPHÉNIDATE (Concerta)

Gardez les pieds sur terre! Vous aurez beaucoup d’attentes vis-à-vis de vos proches et vous pourriez vous retrouver fort déçu.e. Toutefois, si vous restez un peu plus réaliste, vos relations vous procureront beaucoup de satisfaction.

C’est le cas de le dire, vous en faites tourner des têtes, jusqu’à en rendre certain.e.s nauséeux.ses! Vous vous attacherez vite à de nouvelles rencontres, mais faites attention à leur potentiel addictif…

IRBESARTAN (Avapro)

Ça sent le coup de foudre! Votre cœur battra à 100 000 à l’heure pour une personne avec qui vous passerez d’excellents moments. Et si vous êtes déjà en couple, vos malentendus se dissiperont et vous retrouverez la passion de vos premiers mois.

FÉVRIER 2022 – LE CAPSULE – 57

LE CAPSULE, VOLUME 45, NO. 4

WARFARINE (Coumadin)

Ouvrez l’œil, car l’imprévu semble jouer un grand rôle dans vos amours des prochains mois! Un pic par-ci, un petit remous par-là, il sera difficile de rester stable dans cette montagne russe d’émotions!

TICAGRELOR (Brilinta)

Vous êtes complètement perdu.e dans vos options et vos envies. Prendre un peu de temps pour vous recentrer vous fera le plus grand bien et vous permettra de mieux voir quel chemin votre cœur vous indique!

ÉTHYNYLESTRADIOLNORELGESTROMIN (Evra)

Votre vie amoureuse ne manquera pas de piment dans les prochains mois! Vous vous rapprocherez grandement de votre partenaire ou vous ferez une rencontre qui vous fera vivre de folles aventures.

COLCHICINE

On recherchera la chaleur à vos côtés, car vous êtes brûlant.e d’affection pour les personnes qui vous approchent. Toutefois, votre flamme ne brûlera que pour une seule personne ; tentez de vous centrer sur celle-ci, une belle surprise vous y attend!

SULFATE FERREUX (Ferodan)

Vous aurez envie de passer tout votre temps avec votre personne, mais faites attention de ne pas l’étouffer. Pour les célibataires, votre étoile brille de mille feux: il est temps de prendre votre courage à deux mains et d’aborder la personne qui vous fait de l’œil!

58 – LE CAPSULE – FÉVRIER 2022

BISOPROLOL (Monocor)

Dans les prochains mois, vous verrez la vie en rose!

Avec votre partenaire, votre relation sera chaleureuse et épanouie. Ne vous découragez pas si vous êtes célibataire, car vous ferez des rencontres qui vous mèneront à la tachycardie.

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