LeCourrier.es
Numéro 90 – Trimestriel | Novembre 2019–Janvier 2020 | 10.000 exemplaires | Esp. 3 € / Fr. 3 € / 5,60 Sfr
Francisco Rivas, PDG de Boutique Groupe Concept P11
LE RETOUR DES MÉGA-PROJETS ?
Fernando Carderera Soler, Ambassadeur d’Espagne en France P4
Fabien Leurent, Directeur général du groupe Mondial Relay P13
Antonio Fernández-Galiano Campos, Président de Unidad Editorial P19
Fernando Garea Baragaño, Président de l’agence de presse EFE P30
Madrid Nuevo Norte
La logistique, la plus créatrice d'emplois en Espagne P12
La Finca, un quartier de Madrid sort en bourse P14
Le Portugal copie l´Espagne avec les Socimis P20
Fernando de Freitas, développeur au sein du réseau IAD P15
Développement de Soirée Networking Real Estate à Madrid P39
Frédéric Hermel présente son livre « Zidane » P31
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BUSINESS
L'édito
Cette Espagne qui voulait redevenir conquérante Philippe CHEVASSUS
DEPUIS MAINTENANT 8 ans, nous assistons sans aucun doute à une reprise économique. Avec la Pologne, l’Espagne est redevenue « la lanterne verte » de l’Europe. Malgré l'instabilité politique, le pays affiche un taux de croissance sans équivoque. Lorsque cela « marche » en Espagne, les entrepreneurs le font savoir et l’écosystème « Real Estate » est très bien organisé quand les pouvoirs politiques jouent le jeu. Fréquemment, nous assistons à l’annonce
de nombreux projets qui pourraient « faire tourner la tête » de n’importe quel financier européen. « L´Opération Chamartín en est un exemple ». Après hésitation des autorités pendant près de 25 ans, elle devrait a priori voir le jour. On parle de 3 millions de mètres carrés nouveaux au nord de la ville. Cela paraît fou sur papier, mais Madrid reste plus que jamais capitale de l’Espagne et surtout « pont » entre l'Europe et l'Amérique latine. Des investisseurs de tous bords se battent d'ailleurs pour obtenir une part du gâteau. D’autres « méga-projets » ont été annoncés
ces derniers mois, avec la même habileté : une maquette 3D, un relais médias, et un business plan très ambitieux. Intu à Málaga par exemple, prétend construire le plus grand centre commercial d'Espagne voire d'Europe, nécessitant un investissement de 800 millions d´euros. D’autres projets vont être annoncés dans les prochaines semaines. En effet, beaucoup de terrains en Espagne restent inexploités. Pour ceux qui l’ont vécu, on se souvient « du syndrome 2007 » lorsque la crise est arrivée. Ou autrement dit des projets de grande ampleur qui n’ont pas abouti tels que
« Don Quijote de la Mancha » évalué à l’époque à 3 milliards d’euros ou encore Euro Vegas qui devait transformer Madrid en un Las Vegas européen. À chaque fois c’est le même principe: on annonce, les politiques sont d’accord sur le principe, les médias publient les maquettes; mais voilà, entre l'annonce et la rentabilité du projet, les cycles économiques ont le dernier mot.
Les soirées networking Real Estate Le Courrier d’Espagne organise à Madrid des soirées Networking thématiques dans le Real Estate pour des investisseurs qui cherchent des opportunités en Espagne (Retail, Résidentiel, Logistique) Retrouvez-les sur womms.eu Hub GSG Madrid
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BUSINESS
Opération Chamartín : l´hyper-méga-projet en passe de voir le jour ?
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C’est un serpent de mer, de ceux qui font régulièrement la une des journaux mais qui ne se concrétisent jamais. Le fameux projet de développement urbain, Madrid Nuevo Norte (anciennement Opération Chamartin) semble arrivé à sa phase finale après et malgré un parcours de 25 ans marqué par de profondes modifications, des changements de gouvernements et des crises économiques. par LAURENCE LEMOINE / LCE
IL FAUT DIRE qu’il s’agit d’un aménagement ambitieux (démesuré ?) sur une surface de plus de 3 millions de mètres carré (en partie propriété d’Adif) avec des constructions d’habitats (plus de 10 000 appartements), de bureaux, de commerces, d’hôtels et d’espaces verts. Tout cela devrait occuper une surface de 5,6 kilomètres de long sur environ 1 kilomètre de large qui traverse le nord de la ville de Madrid, depuis la rue Mateo Inurria près de la Plaza de Castilla jusqu’à la M-40. C’est le retour de la Droite (Partido Popular) en mai dernier à la municipalité de Madrid qui redonne espoir aux promoteurs et investisseurs de ce projet, puisqu’en effet, le conseil municipal réuni en session plénière a donné son feu vert pour le démarrage des travaux, une décision importante mais pas tout à fait suffisante ; encore faut-il attendre l’approbation finale de la Comunidad de Madrid, prévue en principe pour décembre prochain. À cela s’ajoute le casse-tête du montage financier définitif, autre
point essentiel et difficile compte tenu des montants en jeu : plusieurs milliards d'euros Les travaux de construction pourraient débuter fin 2020–début 2021, notamment dans la zone de Las Tablas Ouest où la zone est déjà urbanisée, mais la phase d’exécution devrait durer au moins 20 ans ! Depuis l’approbation de l’opération, les appétits se creusent et de nombreux investisseurs nationaux et internationaux s’y intéressent. Selon les informations du journal Expansión, les actuels propriétaires du district financier londonien Canary Wharf – l’investisseur canadien Brookfield et le fonds souverain Qatar Investment Authority – ont fait savoir leur intérêt de participer au projet. Après la phase de labyrinthe politico-administratif viendra celle de l’exécution du projet et ce sera alors au tour des entreprises en charge de sa réalisation de gérer notamment les commissions d’indemnisation, les autres démarches administratives, les négociations et les autorisations qui restent nécessaires pour construire petit à petit ce nouveau grand quartier, le plus ambitieux projet urbain d’Europe.
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RELATIONS BILATÉRALES
Rencontre avec Fernando Carderera Soler, Ambassadeur d’Espagne en France
Les relations bilatérales entre la France et l’Espagne sont au beau fixe. Tant sur le plan politique, que culturel ou économique. Avec le projet du Grand Paris, des entreprises espagnoles pourraient s’ouvrir un marché en France. En revanche, de nombreux efforts restent à faire dans le domaine des interconnexions entre les deux pays. Rencontre. par PHILIPPE CHEVASSUS
Comment se portent les relations bilatérales entre l’Espagne et la France aujourd’hui ?
Les relations sont excellentes, d’une qualité et d’une densité extraordinaires dans tous les domaines. Cela se ressent dans les chiffres des dernières années. Le commerce entre l’Espagne et la France est supérieur au commerce entre l’Espagne et tout le continent américain. En arrondissant les chiffres, on atteint les 43 milliards d’euros d’exportations et 34 milliards d’euros d’importations en 2018. Autre donnée intéressante : il y a 3,3 millions d’élèves de langue espagnole dans des lycées et écoles françaises. La coopération policière et judiciaire est aussi l’un de nos points forts. Pour citer un cas récent de collaboration entre les deux pays, nous avons mis en place un programme d’échange entre la Gendarmerie et la Guardia Civil, pour que chacune suive une formation dans le pays voisin. C’est un programme pionnier en Europe que l’on voudrait également développer dans d’autres pays. Etant donné la qualité et l’intensité de nos relations bilatérales, nous avons commencé avec la France. De plus, nos deux pays partagent une vision commune sur le chemin à suivre dans le cadre européen.
À l’image du dernier projet de construction aéronautique entre l’Allemagne, la France et l’Espagne par exemple ?
Exactement. Dans ce cas, c’est un projet franco-allemand auquel vient se greffer l’Espagne pour participer à la construction d’un avion de combat du futur qui entrera en service en 2040. Ce qui est clair c’est que l’Espagne développe une position très active au sein de l’Union Européenne. Les positions de la France et de l’Espagne dans les principaux dossiers européens sont assez proches. Les deux pays font partie des pays moteurs de l’Union Européenne.
Qu’apportent les liens entre l’Espagne et l’Amérique Latine à l’Union Européenne ?
L’Espagne partage avec l’Amérique Latine l’histoire, la culture, la langue et des relations commerciales et économiques intenses. Le monde hispanique est une valeur ajoutée dans les relations extérieures que l’Espagne apporte à l’Union.
Quels sont les grands projets prévus dans les prochains mois ?
Il y a un domaine intéressant pour les entreprises espagnoles aujourd’hui, il s’agit du Grand Paris. L’Espagne a prévu des investissements très importants dans la construction d’infrastructures de transport. Il faut savoir que dans ce secteur, l’Espagne est leader mondial. Elle gère ou construit presque 40 % des principales infrastructures de transport au monde : par exemple, Ferrovial gère l’aéroport d’Heathrow, les TGV entre Ankara et Istanbul ou entre La Mecque et Médine, ou l’élargissement du canal de Panama ont été construits par
des entreprises espagnoles ou avec leur participation, des autoroutes françaises sont gérées par des sociétés espagnoles etc.
« L’Espagne gère ou construit presque 40 % des principales infrastructures de transport au monde. » À combien peut s’élever ce marché pour les entreprises espagnoles ?
Approximativement, cela représente 35 milliards d’euros d’investissement.
Si l’Espagne a 40 % du marché, on est donc entre 10 et 15 milliards d’euros d’opportunités pour les entreprises espagnoles ?
Il y a des opportunités de négociation difficiles à chiffrer. En plus de la participation directe, les entreprises espagnoles peuvent être présentes sur le marché français à travers la sous-traitance, pour offrir des services dans lesquels nous sommes à la pointe comme la construction des tunnels.
Tout cela démontre le savoir-faire, et la puissance des sociétés espagnoles…
Tout à fait. En plus des infrastructures de transport, nos entreprises sont leaders en énergies renouvelables, traitement des déchets et traitement des eaux usées ou dans le secteur de la distribution (textile ou alimentation). La principale compagnie d’énergies renouvelables aux États-Unis est Iberdrola. La principale banque de la zone euro est le Banco Santander. Inditex, phénomène dans le secteur de l’industrie textile, a été créé en Espagne et est maintenant un empire du textile. 100 % de l’espace aérien allemand ou 60 % de l’espace aérien chinois sont contrôlés par des systèmes développés en Espagne. La station météorologique de la sonde envoyée vers Mars a été construite en Espagne. Dans le domaine de la santé, notre système sanitaire est considéré parmi les trois plus performants au monde avec un système de transplantation d’organes humains considéré comme exemplaire par l’Organisation Mondiale de la Santé, et qui a permis 5.000 transplantations d’organes humains par an depuis plus d’une vingtaine d’années.
Pour ce qui est de la diplomatie économique, les groupes espagnols font-ils appel à vos services quand ils veulent rentrer sur des marchés français ?
Dans le cas de grandes entreprises comme Inditex ou le Banco Santander ils ont déjà une relation directe avec la France car ils travaillent sur le marché français depuis longtemps. Les PME, par contre, recourent de façon plus régulière au service commercial et économique de l’Ambassade afin d’être informées des opportunités d’affaires. Elles bénéficient donc d’un accompagnement au quotidien.
Que dites-vous aux investisseurs français qui regardent l’Espagne ?
D’abord, l’Espagne est l’économie de l’Union
Européenne qui a connu la plus forte croissance ces trois dernières années : 3 % en 2016/2017, près de 3 % en 2018, et une prévision de croissance de 2 % pour 2019. Ensuite, nous sommes la quatrième économie de la zone euro. L’une des plus ouvertes d’Europe que ce soit au niveau des aides publiques où l’Espagne se situe en dessous de la moyenne européenne, ou des participations de l’État dans le secteur de l’industrie car le secteur public est très réduit. L’exportation des services et marchandises en Espagne équivaut à 35 % du PIB, deuxième pourcentage d’Europe après l’Allemagne et supérieur à la France. Notre réseau d’infrastructures est très moderne et performant : nous avons plus de kilomètres de voies ferrées pour les trains à grande vitesse que la France et notre réseau TGV est le deuxième au monde après celui de la Chine. Notre main-d’œuvre est très qualifiée et bien formée, notre système d’éducation fonctionne bien. L’Espagne est un État de droit avec un respect de la loi et un niveau de protection des droits et des libertés fondamentales parmi les plus importants au monde y compris dans les droits sociaux. Le système judiciaire est tout à fait indépendant, fiable et irréprochable. J’ajouterai que la quasi totalité des entreprises du CAC 40 investissent en Espagne, avec un stock d’investissement de 40 milliards d’euros.
Toutes les entreprises de l’IBEX ont investi en France ?
Non pas toutes, mais beaucoup l’ont fait. Le stock d’investissement est de 10 milliards, ce qui est assez important, avec des cas remarquables comme Abertis qui gère 20 % des autoroutes françaises, notamment au nord de Paris, via Sanef. De même pour les porteurs de télécommunications via la société Cellnex qui contrôle une part importante des infrastructures de télécommunication françaises. Orange a plus de clients de fibre optique en Espagne qu’en France. On voit que le niveau de services en Espagne est remarquable.
Il n’y a donc aucun domaine dans lequel les relations bilatérales devraient s’améliorer ?
Si, celui des interconnexions d’énergies ou de transport. Les deux pays étant frontaliers, l’Espagne doit passer par la France pour transporter ses produits, pour réaliser ses échanges d’énergies, que ce soit au moyen de la route, du rail, des lignes électriques ou de gazoduc. Concernant l’électricité on a fixé un objectif de 10 % d’interconnexions de la capacité installée. On atteint aujourd’hui 2,8 %. On doit arriver à environ 5 % d’ici 2025. Ce qui est toujours très peu. Nous voudrions faire mieux, et c’est notre objectif, mais la France n’est pas assez ouverte sur ce sujet.
RELATIONS BILATÉRALES « Concernant les interconnexions, la France n’est pas assez ouverte »
haiterions garantir un tourisme de qualité et un volume de recettes qui soit toujours important.
Pourquoi vouloir faire cela ?
Au niveau de la culture, l’Ambassade de France et l’Institut Français sont assez actifs en Espagne. Qu’avez-vous à dire sur la représentation culturelle de l’Espagne à Paris ?
Car nous avons un système en mix énergétique qui fait que la partie du renouvelable est très importante. Nous voudrions avoir la possibilité d’échanger de l’électricité avec la France et peut-être avec d’autres pays européens. L’Espagne pourrait fournir l’électricité à la France en hiver et inversement l’été. Pour le transport routier c’est la même chose. Il existe seulement deux autoroutes qui passent par le Pays basque ou la Catalogne. Pareil pour les voies ferrées : les investissements prévus en France pour descendre en TGV après Bordeaux et Montpellier n’arriveront pas avant une vingtaine d’années. Par contre la connexion jusqu’à la frontière espagnole est déjà faite pour les TGV. C’est un point que l’on pourrait améliorer.
L’Espagne est aujourd’hui la deuxième destination touristique au monde, derrière la France. Va-t-elle dépasser la France d’ici quelques années ? Nous sommes deuxièmes en nombre de visiteurs et aussi en montant de recettes. En nombre de touristes, on peut toujours faire mieux mais on a déjà atteint un niveau assez remarquable : 82 millions de visiteurs par rapport à une population de 46 millions. C’est un chiffre extraordinaire. Je ne sais pas où sont les limites mais en tout cas nous sou-
D’abord, l’Espagne et la France sont deux puissances dans le domaine culturel. La culture espagnole est bien connue, et très appréciée en France : que ce soit la culture classique ou moderne à travers de nombreuses manifestations. Si on parle d’arts plastiques par exemple, Paris a accueilli la grande exposition Picasso bleu et rose au musée d’Orsay, et celle sur Miró au Grand Palais, en 2018. Il y a maintenant Picasso et la guerre au Musée de l’Armée avec un cycle de concerts avec des œuvres de compositeurs espagnols ou français. En octobre aura lieu une grande exposition sur El Greco au Grand Palais. Il y a toujours des projets importants. Pour ce qui est du cinéma, les Espagnols sont présents au Festival de Cannes, et Pedro Almodóvar est une star en France. Il y a également un festival de cinéma espagnol à Nantes qui rassemble plus de 36.000 spectateurs. Même chose avec les séries comme « La casa de papel », qui est un véritable succès. Et en matière de sport, Rafael Nadal a été sacré 12 fois champion de Roland Garros. On peut dire que l’Espagne est plutôt bien représentée en France.
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ÉTUDES
Tinsa IMIE Mercados Locales
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EVOLUCIÓN DE VALORES
ESPAÑA 3T 2019
3 ESPAÑA Conjoncture 3immobilière du marché ESPAÑA ème 3 national au 3 trimestre 2019 research
Tinsa IMIE Mercados LocalesEVOLUCIÓN DE VALORES
+3, Variación Variación desde desde máximos máximos ** -33, (media nacional) 3T 2019 Valor Valor medio medio 3T 3T * * 1.367 €/ € COMUNIDADES AUTÓNO *El *Eldato datoesesprovisional. provisional. 2T 2019 1T 2019 4T 2018 Variación Interanual * +3,8% interanual del valor Evolución 4,9% 5,8% Variación máximos * nacional) -33,3% 3,0% (media 3Tdesde 2019 COMUNIDADES Valor medio 3T AUTÓNOMAS * €/m1T2 2019 4T 2018 -5,5% 2T 2019 Variación Interanual * +3,8%1.367
EVOLUCIÓN DE VALORES EVOLUCIÓN DE VALORES
Variación Variación Interanual Interanual **
dato es provisional. Evolución*Elinteranual del valor3,0% medio4,9% 5,8%
-33,3% 1.367 €/m2
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Variación desde máximos * Valor medio 3T *
Principado de Asturias
COMUNIDADES *El dato es provisional. Le chiffre provisoire du rapport Tinsa IMIE Local Markets pour le troisième trimestreAUTÓNOMAS de 2019 atteint une augmentation de 3,8 % d’uneGalicia année sur l’autre 2,1% 2,1% du prix moyen des logements finis (neufs et d’occasion) en Espagne, soit une valeur moyenne de 1 367 € / m². -5,7%3,9% 3,9% Evolución interanual del valor medio COMUNIDADES AUTÓNOMAS
LES AUGMENTATIONS ANNUELLES à deux chiffres dans les principales capitales provinciales ne sont plus notables. Valence et Palma de Majorque se maintiennent avec des chiffres supérieurs à 8 %, Séville et Malaga un peu plus de 5 % et Saragosse 3,2 %. En ce qui concerne les deux plus grandes villes, Madrid affiche une augmentation de 3 % et Barcelone affiche une valeur moyenne inférieure de 1 % à celle du troisième trimestre de 2018. Jusqu’à six communautés autonomes entrent dans le négatif, avec des valeurs inférieures à celles d’il y a un an : Murcie (sans variation à peine), La Rioja, les deux Castille, Asturies et Galice. Le nombre de provinces avec une variation annuelle négative augmente à dixneuf. Le prix moyen national concorde avec ces douze trimestres consécutifs d’augmentation – variation inter trimestrielle de 1,2 % –, avec une revalorisation cumulée du minimum postérieur à la crise de 14,2 %, soit 33,3 % inférieur au prix maximum de 2007.
Cantabria Cantabria
-5,5%
Cantabria
2,1%
País Vasco*
3,9%
-5,7%
Cantabria
-0,1%
-5,7%
Castilla y León
-2,8% La Rioja
-0,1%
-2,8% -2,8%
Madrid Madrid Aragón
4,0%Cataluña Aragón
Madrid
Avec ses 6,1 %, la Communauté forale de Navarre est la seule région qui s’enrichit au dessus des 5 % inter annuels. La tendance actuelle de la stagnation, voire la correction, se manifeste dans la variation inter trimestrielle négative de dix communautés. En ce sens, seule la Navarre augmente au-dessus de 2 %. Castilla-La Mancha continue avec des valeurs de plus de 50 % inférieures à ses sommets de la dernière décennie, tandis que les îles Baléares et la Communauté de Madrid laissent cette différence en dessous de 30 % (seulement 19 % dans le cas des îles Baléares). La Communauté de Madrid et la Catalogne atteignent un minimum de 42 % et 33 %, respectivement. Avec des augmentations cumulées de moins de 5 %, nous trouvons les régions d’Estrémadure, des Asturies, de Galice et des deux Castille.
2,6% Extremadura
2,6% 2,6%
1,7%
4,0% 1,7% 1,7%
2,6%
2,6%
-0,5%
1,7%
3,8%
0,0% 0,0%
Islas Baleares
Región de Murcia
Islas IslasCanarias Canarias Andalucía
1,7%
*Ceuta
3,5%
0,0%
1,4%
COMUNIDADES AUTÓNOMAS
Islas Canarias Andalucía Andalucía
Comunidad Valenciana
-0,5%
1,7%
1,4% Región Región Islas Baleares de deMurcia Murcia
Informe 3er1,4% trimestre 2019 1,4%
Castilla - La Mancha
Extremadura
3,8%
3,8% 3,8% Andalucía
2,7%
Comunidad Valenciana
Castilla - La Mancha
2,7%
-0,5% -0,5%
Madrid Extremadura
Comunidad Comunidad Valenciana Valenciana
Castilla Castilla--La LaMancha Mancha
Extremadura Extremadura
Región de Murcia
3,5% 3,5%
-4,7% -4,7% 0,0% Informe 3 trimestre 2019 Incremento superior al 10%
1,7% 1,7%
*Ceuta *Ceuta
er
*Melilla *Melilla
1,4%
Incremento entre el 5 y el 10% Islas Canarias
1,7%
*Ceuta
3,5%
Incremento entre el 0 y el 5%
-4,7% Incremento Incrementosuperior superioralal10% 10%
Évolution des prix dans les communautés autonomes (troisième semestre 2019)
2
4,0% 4,0%
2,6%
-2,8%
Islas Canarias
M
Aragón Aragón
Cataluña
Comunidad Foral de Navarra
Castilla y León
Andalucía
-2,8%
La LaRioja Rioja
La Rioja
País Vasco*
Galicia
-0,1% -0,1%
Castilla CastillayyLeón León
Comunidad Foral de Navarra
6,1%
Principado de Asturias
Castilla y León
Comunidad Comunidad Foral Foralde de Navarra Navarra
3,9% 6,1%
-0,1
País PaísVasco* Vasco*
Galicia Galicia
2,1% -5,7% -5,7%
Principado de Asturias
Galicia
6,1% 6,1%
Principado Principadode deAsturias Asturias
-5,5% Evolución interanual del valor medio
source TINSA
Canta
-5,5% -5,5%
Precio Variación COMUNIDADES AUTÓNOMAS 3,5% -4,7% 1,7% 3T 2019 Interanual *Ceuta
*Melilla
Incremento Incremento entre entreelel55yyelelVar. 10% 10% desde Var. desde Máximos Mínimos Incremento Incrementoentre entreelel00yyelel5% 5%
Descensoentre entreelel00yyelel-5% -5% Descenso
**
Consulte laentre evolución Descenso entre -5yyelel-10% -10%histórica (índice y v Descenso elel-5 Var. Media. Var. Media. https://www.tinsa.es/precio-vivienda 2019* 2018* Descensosuperior superioralal-10% -10% Descenso
Andalucía 1.227 €/m2 1,4% *Melilla -37,3% -X,X% -X,X% 11,9% 3,5% 4,5% * Datos provisionales Incremento superior al 10% Descenso entre el 0 y el -5% 2 6 2 2 1.114 €/m Aragón 4,0% Consulte -X,X% -45,4% 12,4% (índice 3,6% Consulte la la evolución evolución histórica histórica (índice-X,X% yy6,0% valor valor €/m €/m )) del del IMIE IMIE Mercados Mercados Locales Locales yy con co Incremento entre el 25 y el 10% Descenso entre el -5 y el -10% Asturias (Principado de) -5,5% https://www.tinsa.es/precio-vivienda 1.120 €/m -X,X% -X,X% -37,2% 2,5% -0,6% 4,1% https://www.tinsa.es/precio-vivienda el 20 y el 5% Descenso superior al -10% 2.203entre €/m Baleares (Islas)/Balears (Illes) Incremento 2,7% -X,X% -19,3% 18,5% * Datos provisionales 3,8%-X,X% 10,1% Incremento superior al 10% Descenso entre el 0 y el -5% 2 1.321 €/m Canarias (Islas) 1,7% -30,9% Var. desde 15,4% 4,9% 3,3% Precio Variación Var. desde Var. Media. Var. Media. 66 Incremento entre el 5 y el 10% Descenso entre el -5 y el -10% 2 3T1.252 2019 Interanual 2019* 2018* €/m2 Cantabria 2,1% -X,X% -40,0% Consulte la evolución histórica (índiceMáximos y valor €/m ) delMínimos IMIE 5,2% Mercados Locales y construya sus propios gráficos en 0,1% 0,3% Incremento entre el 0 y el 5% Descenso superior al -10% 2 2 Castilla y León https://www.tinsa.es/precio-vivienda 4,0% 978 €/m -2,8% -X,X% -40,8% 3,3% 0,9% Andalucía 1.227 €/m 1,4% -X,X% -X,X% -37,3% 11,9% 3,5% 4,5% 2 2 783 €/m Castilla-La Mancha -0,5% -X,X% -52,8% 4,3% 0,3% 0,2% 1.114 €/m Aragón 4,0% -X,X% -X,X% -45,4% 12,4% 6,0% 3,6% 2 2 2 Consulte la evolución histórica (índice y valor €/m ) del IMIE Mercados Locales y construya sus propios gráficos 1.912 €/m Cataluña 2,6% -X,X% -34,7% 33,3% 4,8% 5,7% en Asturias (Principado -5,5% 1.120 €/m -X,X% -X,X% -37,2% 2,5% -0,6% 4,1% 6 de) 2 https://www.tinsa.es/precio-vivienda 2 3,8% 1.077 €/m Comunidad Valenciana -X,X% -43,1% 11,1% 4,3% 4,0% 2.203 €/m Baleares (Islas)/Balears (Illes) 2,7% -X,X% -X,X% -19,3% 18,5% 3,8% 10,1% 2 2 767 €/m Extremadura 1,7% -X,X% -31,0% 2,6% 1,2% -1,3% 1.321 €/m Canarias (Islas) 1,7% -30,9% 15,4% 4,9% 3,3% 2 2 1.016 €/m -5,7% -X,X% -35,4% 0,0% -0,6% -0,5% 6Galicia 1.252 €/m Cantabria 2,1% -X,X% -40,0% 5,2% 0,1% 0,3% 2 2 2.324 €/m Madrid (Comunidad de) 2,6% -X,X% -26,9% 41,9% 4,9% 14,7% Castilla y León 4,0% 978 €/m -2,8% -X,X% -40,8% 3,3% 0,9% 2 2 960 €/m Murcia (Región 0,0% -X,X% -44,9% 7,9% 2,0% 5,4% 783 €/m Castilla-La Manchade) -0,5% -X,X% -52,8% 4,3% 0,3% 0,2% 2 2 5,6% 10,4% 6,1% -39,4% 25,1% Navarra (Comunidad Foral de) 1.212 €/m 1.912 €/m Cataluña 2,6% -X,X% -34,7% 33,3% 4,8% 5,7%-X,X% 2 2 2,7% 3,1% 3,9% -34,8% 9,1% 2.086 €/m *País Vasco 3,8% 1.077 €/m Comunidad Valenciana -X,X% -43,1% 11,1% 4,3% 4,0% 2 2 -0,1% -X,X% Rioja (La) 925 €/m -48,6% 20,9% 0,7% 10,4% 767 €/m Extremadura 1,7% -X,X% -31,0% 2,6% 1,2% -1,3% 2 0,8% 0,1% 1.801 €/m2 3,5% -15,4% 8,2% *Ceuta 1.016 €/m Galicia -5,7% -X,X% -35,4% 0,0% -0,6% -0,5% 2 1.649 €/m2 -4,7% -X,X% *Melilla -12,6% 18,7% -1,9% 3,0% 2.324 €/m Madrid (Comunidad de) 2,6% -X,X% -26,9% 41,9% 4,9% 14,7% Murcia (Región de) Navarra (Comunidad Foral de) *País Vasco Rioja (La) *Ceuta *Melilla
960 €/m2 1.212 €/m2 2.086 €/m2 925 €/m2 1.801 €/m2 1.649 €/m2
0,0% 6,1% 3,9% -0,1% 3,5% -4,7%
es la media de las variaciones2,0% interanuales de los trimestres-X,X% transcurridos -44,9%(*) La variación media7,9% 5,4% en el año 5,6% 10,4% -39,4% 25,1% -X,X% 2,7% 3,1% -34,8% 9,1% -X,X% -48,6% 20,9% 0,7% 10,4% 0,8% 0,1% -15,4% 8,2% -X,X% -12,6% 18,7% -1,9% 3,0% (*) La variación media es la media de las variaciones interanuales de los trimestres transcurridos en el año
Incremento superior al 10%
Descenso entre el 0 y el -5%
Descenso superior a la media
Incremento entre el 5 y el 10%
Descenso entre el -5 y el -10%
Descenso inferior a la media
Incremento entre el 0 y el 5%
Descenso superior al -10%
*Datos provisionales
Incremento superior al 10%
Descenso entre el 0 y el -5%
Descenso superior a la media
Incremento entre el 5 y el 10%
Descenso entre el -5 y el -10%
Descenso inferior a la media
COMUNIDADES Valor medio 3T AUTÓNOMAS * 1.367 €/m2
PROVINCIAS
Evolución interanual del valor medio
ÉTUDES
-5,5% -5,5%
6,1% 6,1%
Principado Principadode deAsturias Asturias Cantabria Cantabria
1,7% 3,0%
A Coruña
-8,7%
2,1%
-5,5%
Lugo*
-3,4%
Cantabria
-5,7%
Pontevedra
-8,9%
-7,4%
Palencia*
-2,0% Zamora*
La Rioja
-2,8%
11,5%
Soria* -2,8%
0,4%
-1,2% Segovia
Ávila
Madrid
3,3%
Madrid
0,1%
2,6%
Extremadura
4,0%
1,9%
1,7%
-3,1%
2,3%
1,7%
-0,5%
researchHuelva
3,8%
Islas IslasCanarias Canarias Jaén Andalucía
Islas Canarias
-1,0%
3
3
Las Palmas
3,4%
7,1%
*Ceuta
0,0%
0,0%
*Ceuta *Ceuta
Almería
4,2%
Cádiz
3,5%
EVOLUCIÓN DE VALORES
1,7%
ESPAÑA 3T 2019 3,5% 3,5% -4,7% -4,7% EVOLUCIÓN Variación Variación Interanual ** +3, Incremento superiorInteranual al 10% 4,8% DE VALORES Variación Variación desde máximos máximos ** Incremento entre eldesde 5 y el 10% -33, ESPAÑA 2019 3,5% Valor Valorentre medio medio 3T ** Incremento el 0 y3T el 5% 1.367 €/ € COMUNIDADES AUTÓNOM -4,7% Informe 3er3T trimestre 2019 *El *Eldato datoesesprovisional. provisional. 4T 2018
Granada
Málaga
1,7%
3
Región de Murcia
2,0%
Murcia
1,4%
1,7% 1,7%
Santa Cruz de Tenerife
0,0% 0,0%
1,4% 1,4%
0,6% Alicante
0,2%
Región Región Islas Baleares de deMurcia Murcia
Islas Canarias Andalucía Andalucía
Albacete
-14,4% research research
Sevilla
Andalucía
1,4%
research
0,4% Mercados Locales Tinsa IMIE -3,0%
-6,8%
Islas Baleares
Comunidad Valenciana
Valencia
3,8% 3,8%
Tinsa IMIE Mercados L 2,7%
2,7%
Tinsa IMIE Mercados Locales
Ciudad Real
Córdoba
2,7%
-0,5% -0,5%
4,2%
0,4%
Comunidad Comunidad Valenciana Valenciana
Castilla Castilla--La LaMancha Mancha
1,7% 1,7%
Cuenca* Castilla - La Mancha
4,6% Extremadura
Badajoz
2,6% 2,6%
Castellón
Toledo
3,3%
Barcelona
Teruel*Extremadura Extremadura
2,6%
Cáceres
2,6%
Aragón
3,2%
Guadalajara
-0,2%
4,5%
Madrid Madrid
Tarragona
0,3%
Salamanca
Girona Cataluña
Lleida
3,0%
2
4,0% 4,0%
-10,3%
Zaragoza
M
Aragón Aragón
La Rioja Huesca
-0,1%
-2,8%
La LaRioja Rioja
-2,8% -2,8%
Castilla y León
Valladolid
-0,1% -0,1%
Castilla CastillayyLeón León
Comunidad Foral de Navarra
-0,1% 6,1%
Burgos
Ourense*
2,8%
À l’exception de Huesca, Málaga et la Navarre, il n’y a pas d’augmentations de la valeur provinciale supérieure à 5 % par an. Vingt-deux provinces réduisent leur valeur moyenne par rapport au deuxième trimestre de 2019. Les valeurs provinciales les plus élevées sont à Guipúzcoa (2.450 € / m²), à Madrid (2.324 € / m²), aux îles Baléares (2.203 € / m²) et à Barcelone (2.157 € / m²). Les plus basses, à Ciudad Real (619 € / m²), Teruel (704 € / m²), Cuenca (709 € / m²) et Lugo (734 € / m²). Dans cinq provinces, le logement a une valeur inférieure à la moitié du maximum d’il y a dix ans : Tolède, Guadalajara, Huelva, Lleida et Castellón.
País Vasco*
Comunidad Foral de Navarra
León
-3,3%
6,1%
Galicia
Castilla y León
Comunidad Comunidad Foral Foralde de Navarra Navarra
3,9%
4,8%
-0,1
País PaísVasco* Vasco*
Galicia Galicia
2,1% -5,7% -5,7%
Guipúzcoa*
Cantabria Principado de Asturias
Asturias
Canta
Galicia
2,1% 2,1%
Álava* Vizcaya
7
-5,7%3,9% 3,9% Variación nacional +3,8%
Evolución interanual del valor medio -5,5%
2,1
Principado de Asturias
COMUNIDADES AUTÓNOMAS
Évolution des prix dans les provinces (troisième semestre 2019)
-5,5%
Evolución interanual del valor medio *El dato es provisional.
*Melilla *Melilla
(media nacional)
-3,0% EVOLUCIÓN DE VALORES 3,5%
*Ceuta
Descenso Descensoentre entreelel2T 00yy2019 elel-5% -5% 1T 2019 +3,8% Evolución interanual del valor**
Incremento Incrementosuperior superior alal10% 10%Interanual * Variación
4,9%
*Melilla
5,8% y v 3,0% Consulte evolución Descensolaentre entre -5yyelel-10% -10%histórica (índice Descenso elel -5 -33,3% https://www.tinsa.es/precio-vivienda Incremento Incrementoentre entreelel00yyelel5% 5% Descenso Descenso superioralal-10% -10% 2 superior COMUNIDADES Valor medio 3T AUTÓNOMAS * -5,5% 1.367 €/m
*Ceuta
Incremento Incrementoentre entre elel55yyelel10% 10% Variación desde máximos *
*Melilla
-4,7% *Elinteranual dato es provisional. * Datos provisionales Descenso entre el 0 y el -5% del valor medio Evolución
2,1 Consulte Consulte la la evolución evolución histórica histórica (índice (índice yy valor valor €/m €/m )) del del IMIE IMIE Mercados Mercados Locales Locales yy con co Incremento entre el 5 y el 10% Descenso entre el -5 y el -10% Principado de Asturias https://www.tinsa.es/precio-vivienda https://www.tinsa.es/precio-vivienda Evolución interanual del valor medio Canta Incremento entre el 0 y el 5% Descenso superior al -5,5% -10% -5,5% Galicia 2,1% 2,1% * Datos provisionales Incremento superior al 10% Descenso entre el 0 y el -5% -5,7% 3,9% 3,9% Evolución interanual66 del valor medio2 Variación nacional +3,8% Incremento entre el 5 y el 10% Descenso el -5€/m y el -10% Consulte la evolución histórica (índice y entre valor ) del IMIE Mercados Locales y construya sus propios6,1% gráficos en 6,1% Principado Principadode deAsturias Asturias -0,1 https://www.tinsa.es/precio-vivienda Cantabria Cantabria Incremento entre el 0 y el 5% Descenso superior al -10% País PaísVasco* Vasco* -5,5%Bilbao Galicia Galicia Oviedo* Castilla y León Comunidad Comunidad 1,0% 2,1% Santander Vitoria* -4,9% Foral Foralde de -5,7% -5,7% A Coruña* 3,9% San Sebastián* 6 7,1% Navarra Navarra -2,8% 1,9% -0,2% 3,0% 6,1% -0,1% -0,1% Principadoy devalor Asturias €/m2) del IMIE Mercados Locales y construya La Lagráficos Rioja Rioja Consulte la evolución histórica (índice sus propios en 0,4% Cantabria https://www.tinsa.es/precio-vivienda País Vasco* Incremento superior al 10%
CAPITALES
6
22
COMUNIDADES AUTÓNOMAS
Évolution des prix dans les capitales (troisième semestre 2019)
Le coût annuel de quatre capitales de province dépasse 10 % : Huesca, Ourense, Soria et Pampelune. Il faut noter les très légères variations des deux capitales principales, Madrid et Barcelone, même avec de légers ajustements (Barcelone en taux inter annuel et Madrid en inter trimestriel). Quinze capitales – si l’on inclut Ceuta et Melilla – connaissent une baisse par rapport à la même période de l’année précédente. Onze capitales affichent moins de la moitié de leurs chiffres maximaux d’avant la crise, y compris Saragosse. En nombres plus proches de ces valeurs de la décennie passée, on retrouve Palma de Majorque, Ourense, Saint-Sébastien, Madrid et Barcelone (jusqu’à 25 % de moins). Les plus chères du pays restent Saint-Sébastien (3.406 € / m²).), Barcelone (3.349 € / m²) et Madrid (2.962 € / m²), suivies à distance par Palma de Majorque et Bilbao. Parmi les moins chères, on trouve Lugo, Castellón, Ciudad Real et Lleida, toutes en dessous de 900 € / m². }
Galicia
Lugo*
Pontevedra*
León
-3,8% -2,4%
12,7%
Pamplona*
Burgos
-1,3%
8
Vigo
-5,7%
-7,2%
10,1%
-0,1%
2,0%
Ourense*
1,0%
Palencia*
Zamora*
0,2%
Castilla CastillayyLeón León
-2,8% -2,8%
19,0%
Zaragoza
Aragón
3,2%
4,0%
10,5%
Segovia*
2,6% 2,6%
Ávila
-2,8%
3,0%
Cáceres
4,5%
2,6%
Madrid
Extremadura Barcelona
-1,0%
1,7% Comunidad Comunidad Valenciana Valenciana
Castilla--La LaMancha Mancha 2,5% Castilla
Teruel* Extremadura Extremadura
3,2%
0,8%
3,1%
Tarragona
Guadalajara Madrid
0,3%
2,6%
Madrid Madrid
-1,1% Salamanca
1,7% 1,7%
2,7%
-0,5% -0,5%
Castellón de la Plana
2,7%
Toledo*
-0,9% Extremadura
-2,3%
1,7%
-0,5%
Valencia
1,4%
Palma de Mallorca
3,8% 8,6%
8,4%
Región Región Islas Baleares de deMurcia Murcia
Islas Canarias Andalucía Andalucía Ciudad Real
Badajoz
5,8% Región Alicante de Murcia
Córdoba
3,4%
5,4%
Islas Canarias
0,3%
1,7% 1,7%
Sevilla
*Ceuta *Ceuta
Almería
4,3% Málaga
1,7% Las Palmas de Gran Canaria
2,5%
Cádiz
5,3%
5,3%
Granada *Ceuta
3,5%
Incremento entre el 5 y el 10% Incremento entre el 0 y el 5%
3,5% 3,5%
-4,7% -4,7%
-4,7%
Incremento entre el 0 y el 5%
Incremento Incrementosuperior superioralal10% 10%
Descenso Descensoentre entreelel00yyelel-5% -5%
*Melilla
Incremento Incrementoentre entreelel55yyelel10% 10% *Melilla
Incremento Incrementoentre entreelel00yyelel5% 5%
-4,7% Incremento superior al 10%
3,5%
Incremento entre el 5 y el 10%
*Ceuta
3,5%
*Ceuta
Incremento superior al 10% *Melilla *Melilla
5,6%
5,7%
1,7%
0,0%
Murcia
1,4%
0,2%
Santa Cruz de Tenerfie
-3,6%
Islas IslasJaén Canarias Canarias 1,8%Andalucía
Huelva
0,0% 0,0%
1,4% 1,4%
Albacete
12,6%
-4,8%
3,8% 3,8% Andalucía
Comunidad Valenciana
Cuenca* Castilla - La Mancha
2
4,0% 4,0% Girona* Cataluña
-4,6%
Soria** -2,8%
M
Aragón Aragón
Lleida
Castilla y León
Valladolid
1,1%
La Rioja
Logroño
Comunidad Foral de Navarra Huesca*
Descenso entre el 0 y el -5%
**
Consulte evolución Descenso Descensolaentre entre elel-5 -5yyelel-10% -10%histórica (índice y v https://www.tinsa.es/precio-vivienda Descenso Descensosuperior superioralal-10% -10%
* Datos provisionales
6 Consulte Consulte la la evolución evolución histórica histórica (índice (índice yy valor valor €/m €/m22)) del del IMIE IMIE Mercados Mercados Locales Locales yy con co Descenso entre el -5 y el -10% https://www.tinsa.es/precio-vivienda https://www.tinsa.es/precio-vivienda Se incluye Vigo, por considerarse un mercado tan representativo como la capital de su provincia. Descenso superior al -10%
66 * Datos provisionales la evolución histórica (índice y 0valor Locales y construya sus propios gráficos en Incremento superior Consulte al 10% Descenso entre el y el -5%€/m2) del IMIE Mercados
https://www.tinsa.es/precio-vivienda
ÉTUDES
8
} Évolution
Tinsacapitales IMIE Mercados Locales du prix dans les quartiers des cinq capitales plus grandes deMercados provinces Tinsa IMIE Locales er Informe trimestre 2019Locales Tinsa3IMIE Mercados
Tinsa IMIE Mercados Locales
er researchceptions À Barcelone, des ajustements sont enregistrés par rapport au il convient de noter que deux des principaux (et plus coûteux) ceux qui3enregistrent des2019 ajustements de valeur Informe trimestre research Tinsa IMIE Mercados Locales research quartiers résidentiels du centre-ville, Salamanca et Chamartín, trimestre précédent dans tous les quartiers, à l’exception de trimestriels. research Les Corts,research Sant Andreu, SantsMonjuic et Horta-Guinardó (les réduisent légèrement leur prix moyen au taux trimestriel. Les quartiers les plus chers, situés à Madrid et Barcelone, deux derniers ont toutefois des valeurs moyennes inférieures à À Séville, Valence et Saragosse, la plupart des quartiers avec des chiffres supérieurs à 4.000 € / m², sont ceux de Sacelles de l’an dernier). Sauf dans le quartier madrilène de San dépassent, avec différents montants, les valeurs du troi- lamanca, Chamberí, Centro, Chamartín et Retiro (Madrid), et PRECIOS Y RENTABILIDAD EN LAS CINCO GRAND PRECIOS Y RENTABILIDAD EN LAS CINCO GRANDES CAPITALES Blas, où les valeurs moyennes croissent en taux EN interannuel ; Gervasi, Les Corts et Eixample (Barcelone). sième trimestreCAPITALES de 2018, bien que ne soient pas desresearch ex- Sarrià-Sant PRECIOS Y RENTABILIDAD ENCINCO LAS CINCO G PRECIOS Y RENTABILIDAD LAS CINCO GRANDES PRECIOS Y RENTABILIDAD EN LAS CINCO PRECIOS GRANDES Y RENTABILIDAD CAPITALES EN LAS GRAND PRECIOS Y RENTABILIDAD EN LAS CINCO GRANDES CAPITALES research BARCELONA research
Tinsa IMIE Mercados Locales Tinsa Locales Tinsa IMIE IMIE Mercados Mercados Locales
MADRID
VALENCIA VARIACIÓN INTERANUAL DE PRECIO (%) VALENCIA
BARCELONA
MADRID PRECIO MEDIO (€/m )
2 VALENCIA PRECIO (€/m ) Media MEDIO de la capital: -1,0% 2 2 PRECIO MEDIO (€/m er PRECIO MEDIO (€/m Media de la capital: 1.424 €/m)2(%) VARIACIÓN INTERANUAL DE) PRECIO PRECIOS Y RENTABILIDAD 2 Media de la capital: 1.424 €/m2 EN de la capital: Media Media de la capital: -1,0% 1.424 €/m
PRECIO MEDIO (€/m2) VARIACIÓN INTERANUAL DE PRECIO (%) de la capital: 3.349 €/m2 Media Media de la capital: +3,0% 2
2
Media de la capital: 2.962 €/m2
PRECIO MEDIO (€/m2) Media de la capital: 2.962 €/m2 research
VARIACIÓN INTERANUAL DE (€/m PRECIO PRECIO MEDIO ) (%) Media de la capital: +3,0% Media de la capital: 3.349 €/m2
Tinsa IMIE Mercados Locales
-5%
8
-5% —
9 VARIACIÓN INTERANUAL DE PR PRECIO MEDIO (€/m2) 7 5% — -10% 10% VALENCIA — -5% Media de la capital: +8,4% Media de la capital: 1.424 €/m2 2 Más de 10% 8 VARIACIÓN INTERANUALDE DEPRECIO PRECIO (%) PRECIO MEDIO -5% — 0% INTERANUAL (%) PRECIO MEDIO(€/m (€/m2)) Informe 3er trimestre 8 8 VARIACIÓN 2019 17 1722 PRECIOS Y RENTABILIDAD LAS CINCO GRANDES CAPITALES 0%EN — 5% Media de la capital: +8,4% Media de la capital: 1.424 €/m 6 6 Media de la capital: +8,4% Media de la capital: 1.424 €/m 17 17 5 10 10 5 0 — 1.000 GRANDES CAPITALES 7
Tinsa IMIE Mercados Locales PRECIOS Y RENTABILIDAD EN LAS CINCO research
8
0%
9
7
VALENCIA
9 -10% 5% Menos de
0% —
8
Informe 3 trimestre 2019
PRECIOS EN LAS LAS CINCO CINCOGRANDES GRANDESCAPITALE CAPITAL PRECIOSYYRENTABILIDAD RENTABILIDAD EN VALENCIA
Menos de -10% -10% —
5% —
1.000 — 1.500
10%
9
17
17
18
7
15 16 16 er 18 18 8 8 15 14 2 16 5 15 2.000 2— 2.500 1 4 21 21 4 4 16 1 6 6 14 13 5 14 5 4 2.500 — 3.000 5 5 1 64 2 13 2 13 (%) 9 9 11PRECIO 3 más de 3.000 0 — 1.000 7 DE PRECIO 7 PRECIO MEDIO (€/m ) (%) VARIACIÓN INTERANUAL 6 DE 7 PRECIO MEDIO (€/m ) VARIACIÓN INTERANUAL 1 6 16 2 12 11 4 5 15 4 20 6 20 10 1.000 — 1.500 11 17 35 -1,0% 8 7 2 7 123 32 Media+3,0% de1la capital: 3.349 €/m2 Media de la capital: Media de la capital: 2.962 €/m2 1 3 15 Media de la capital: 12 3 3 8 1.500 — 2.000 16 16 8 14 14 10 Menos de 3,5% 9 18 2 2 2.000 — 2.500 10 21 10 10 10 16 9 15 3,5% — 4% 19 19 21 9 17 13 13 17 6 11 12 11 12 6 2 2 — 3.000 4,5% 4 5 2 4% — 2.500 1 45 45 14 1 PRECIO MEDIO (€/m ) VARIACIÓN INTERANUAL DE PRECIO (%) 13 9 9 4,5% — Menos 5% de 3.000 18 más 7 PRECIO (%) 7 (€/m2) PRECIO MEDIO VARIACIÓN INTERANUAL DE 1 6 -1,0% Media de la capital: 3.349 €/m2 de -10%18 Media de la 3capital: 15 11 18 1616 15 5% — 5,5% 7 4 15 4 15 20 20 2 18 17 €/m 17 Media de la capital: 2.962 Media de la capital: +3,0% -10% — -5% 2 12 14 1 1 5,5% — 6% 55 14 44 8 13 -5% — 0% 3 3 8 8 Más de 6% 1 66 13 2 14 14 1 3 3 10 Menos de 3,5% PRECIO MEDIO (€/m ) VARIACIÓN INTERANUAL DE PRECIO (%) 9 11 2 2 0% — 5% 11 7 7 33 2 2 12 9 9 2 12 Media Media de la capital: 10 10 4% 19 de la capital: 3.349 €/m 19 -1,0% Menos de -10% 3,5% 13 13 5% —— 10% 11 12 INTERANUAL 11 12 88 7 7 VARIACIÓN DE PRECIO (%) -10% — -5% 4% — 4,5% 8 Más de 10% 8 10 research research +3,0% 8 Media de la capital: 8 10 -5% — 0% 99 2 4,5% — 5% VARIACIÓN INTERANUAL DE 9 9 PRECIO MEDIO (€/m ) PRECIO (%) VARIACIÓN INTERANUAL DE PRECIO 0% — (%) 5% 7 DEL ALQUILER 7 18 18 5% — 5,5% RENTABILIDAD BRUTA (%) 2 17 17 5% — 10%
MADRID
cados LocalesLocales IMIE Mercados
Informe 3 trimestre 2019 BARCELONA Informe 3er trimestre 2019 1.500 — 2.000Más de 10%
16
er er PRECIOS3 Y3 RENTABILIDAD EN2019 LAS CINCO GRANDES CAPITALES Informe trimestre 2019 Informe trimestre PRECIOS Y RENTABILIDAD EN LAS CINCO GRANDES CAPITALES
BARCELONA MADRID PRECIOS Y RENTABILIDAD EN LAS CINCO GRANDES CAPITALES RENTABILIDAD ENPRECIOS LAS CINCO CAPITALES YGRANDES RENTABILIDAD EN LAS CINCO GRANDES CAPITALES BARCELONA
AD EN LAS CINCO GRANDES CAPITALES
er Informe 3 trimestre 2019 Locales Tinsa IMIE Mercados PRECIOS Y RENTABILIDAD EN LAS CINCO GRANDES CAPITALES PRECIOS Y RENTABILIDAD EN LAS CINCO GRANDES CAPITALES BARCELONA
2
m) : 2.962 €/m2
ados Locales
BARCELONA BARCELONA RENTABILIDAD BRUTA DEL ALQUILER (%)
Media Media de la capital: +3,0%3.349 €/m de la capital:
Media de la capital: -1,0%
8
8 Menos de -10%
Media de la2capital: PRECIOMEDIO MEDIO (€/m) 216 ) 4,4% PRECIO (€/m
VARIACIÓN INTERANUAL DE INTERA VARIACIÓN DE de VARIACIÓN la INTERANUAL capital: +8,4% LASMedia CINCO GRANDE Media de la capita Media de la capital: +8,4%
0 — 1.000
5,5% — 6% Media 6 de la capital: Más 3,9% de 10% 10 1.0008 — 1.500 % Interanual Rentabilidad
52 €/m
8 Distrito
5
Distrito
2 1919 €/m
18 18
10 18 1717 18 18
1515 5 5 1414 13 1 1 6 6 13 11 77 3 3 2 2 1212 11 88 16 16
44
99
16 1815 15 14 16 15 4 16 5 14 13 5 4 1 6 4 13 5 111 7 3 1 6 2 12 3 7 712 311 8 17 2 2 8 8 9 15 10 10 16 9 1 9 14 5 4 13 1 6 11 7 3 2 12 8 9
10
1010
6 % Interanual 10Rentabilidad
19 19
Más de 6% VARIACIÓN16 INTERANUALDEDEPRECIO PRECIO (%) 19 VARIACIÓN INTERANUAL (%) 6 1.500 — 92.000 6 -5% —9 0% 5 10 10 5 0 —71.000 7 2 2 1 Centro 4.621 6,2% 4,2% 2.000 — 2.500 Mediadedelalacapital: capital: 3.349 €/m Media de la capital: -1,0% Media 3.349 €/m Media de la capital: -1,0% 0% — 5% 1 Ciutat Vella 3.719 -1,6% 4,3% 21 21 — 1.500 Menos de -10% 6 GRANDES 6 PRECIOS Y RENTABILIDAD EN LAS CINCO CAPITALES PRECIOS Y1.000RENTABILIDAD EN LAS CINCO GRANDES CAPITALES 2
9
5
-10% —
2 5% —
16
6 D EN LAS CINCO GRANDES 5 5 20 8 4 15 CAPITALES 1 9 7 BARCELONA 3 4 15 20 9 6 1
5 4 3
15
8
20
17 2 DEL(€/m RENTABILIDAD BRUTA ALQUILER (%) 4 3 2) PRECIO MEDIO 141916 8 8 10 2 2 13 21Media de la 11 capital: 4,4% Media de la capital: 3.349 €/m 6 10 8 19 VARIACIÓN INTERANUAL 12 1385(%) 11DE12PRECIO 7 Media de la capital: +3,0% 9 99
17 5
6
7177181
4 15 18 3
Arganzuela 10%
-10% —
-5%
6 -5% —
0%
Más de 3 10%Retiro
21
9
67
4 10Salamanca 9 0% — 5% 0 — 5 1.000Chamartín 5%1.000 — —10% 1.500 6 Tetuán 1.500 2.000 1de— Más 10% 7 10 Chamberí 2.000 — 2.500
14
16 7
7
-5%
21
920
1610
7
1
5
3.878 416 5
1 1.500
3,7%
4.244
21 4,7% 4
4 15 5.148
208,1%
— 3,8% 2.0002.500 8 —
2.000 — 2 2.500 3,5%
5
VALENCIA
7 6 3.000
8
3.000
más 1 de 3.0009
10
2.500 — 3,9% más de 3.000
4.468 9,3% 3,7%9 4 3 20 15 14 310,2%7 1 322)4,5% PRECIO PRECIO MEDIO MEDIO (€/m (€/m )(%) 2 2 6 Menos 32 3.433 BRUTA VARIACIÓN INTERANUAL DE PRECIO (%)de 3,5% RENTABILIDAD DEL ALQUILER 4 5 14 2 Distrito €/m %8,5% Interanual Rentabilidad Menos de3,9% 3,5% 3,5% 1— 22 4%10 4.905 19 2 13 Media de de-1,0% la la capital: capital: 1.424 1.424 €/m €/m 11 Media de laMedia capital: Media de la capital: 3,9% 10 3,5% — 4% 4% 19 12 8 8— 4,5% 133.248 8 3.000 Fuencarral-El Pardo 3,7% 3,9% 11 12 2.500 — 4% — 4,5% 93.000 Moncloa-Aravaca 3.613 3,6% 3,8%24,5% — 5% 0 más —de1.000 3 3 5% 1 99 1 Centro 4.621 6,2% 6 4 4,5% — 4,7% 104,2% 5 10 Latina 2.183 2,1% 1.000 — 1.500 18 18 5% — 5,5% 5% — 5,5% 77 17 17
Arganzuela 11 Carabanchel 1.5002Menos — 2.000 de 3,5%
3.878 2.156
10,8%3,7%
3,8% —
4
2
L'Eixample
3
Sants-Montjuïc
4.024
4
Les Corts
19 4.348
5
Sarrià-Sant Gervasi
4.608
4
3.320
2 2
0,1%1
3,6%
-1,4% 1
4,0%
6,0%
3,6%
0,1%
3,6%
19
3 3.816 3 -1,0% 3,4% VARIACIÓN VARIACIÓN INTERANUAL INTERANUAL DE DE PRECIO PRECIO (%) (%) (%) 19 RENTABILIDAD BRUTADEL DEL ALQUILER RENTABILIDAD BRUTA ALQUILER (%) 19 2.870 -0,2% 4,2% Media Media de de la la capital: capital: +8,4% +8,4% RENTABILIDAD BRUTA DEL ALQUILER (%) la capital: 4,4% Media la€/m capital: 4,4% 8 NouMedia Barris dede 2.399 -1,0% 4,2% 2 Distrito % Interanual Rentabilidad Media2.975 de la capital: 4,4% 4,3% 9 Sant Andreu 4,5% 6 19 Gràcia
719 Horta Guinardó
10
Sant Martí
3.184
0,0%
Distrito
3,8%
€/m €/m22 Distrito
Ciutat Vella Vella 2.242 Ciutat 2.242 Ciutat Vella2.407 L’Eixample 1 L’Eixample 2.407 6 7 12 1.807 2 5.148 L’Eixample €/m1.770 5 14 815 20 4 Extramurs 00 — —Distrito 1.000 1.000 2 Extramurs 1 33 1.770 9 2.451 7 6 3 6 1.000 1.000 — — 1.500 1.500 4.468 18 18 14 1010 Extramurs 1.641 Campanar 3 55 17 17 9 Campanar 2.883 4 15 20 2 44 — 1.641 2 1.500 1.500 — 2.000 2.000 7 1 10 €/m Interanual 3.433 19 Ciutat Vella4 % Campanar La Saïdia 13 1 2.242 3.154 5 1.326 11 3 La Saïdia 12 5 1.326 2 2.000 2.000 — — 2.500 2.500 4% — 4,5% Distrito €/m % Interanual 8 1.000 — 1.500 16 16 -10% 185— -5% 3 14 3 15 4.905 8,5% 3,9% 14 -1,0% 1.672 6,8%16 5,7% 15 L’Eixample El Pla del RealLa Saïdia 4 22.5006 — 2.407 15 4,5% — 5% 6 Gràcia 3.816 3,4% 2.500 2.068 5 Real RENTABILIDAD2BRUTA DEL ALQUILER (%) 5 14 Media de616 la capital: 3,9% El Pla del — 3.000 3.000 1.500 — 2.000 -5% — 140%16 14 4 5 5 6 2.068 Más de 10% 13 2 4 4 14 14 2 Distrito Rentabilidad 10 8 Villa de Vallecas 210 3,9% 3,5%8 — 18 4% 9 447,2%3,7% 5 % Interanual 6% Distrito €/m Rentabilidad 2 2 17 1 119 18 24,5% Ciutat Vella 13Interanual Fuencarral-El Pardo€/m 2.193 3.248 14 15% — Extramurs 5,5% L’Olivereta 13 2.242 11,1% 5 — 2.500 0% 1— 13 5% El Pla del Real Media 4,4% 11 1.770 4 la12capital:13 4 55 7 Horta2.000 Guinardó 2.870 -0,2% 4,2% 3más 7de 1.094 más de 3.000 3.000 6 13 13 4 de 49,5% 11 11 31 66 6 4 11 L’Olivereta 7 7 1.094 19 Vicálvaro 2.321 BRUTA DEL 5,0% RENTABILIDAD ALQUILER (%) 6 6 RENTABILIDAD BRUTA DEL ALQUILER (%) 4% — 4,5% 13 17 1 1 5,5% — 6% 11 3 2 2.500 — 3.000 5% — 10% 12 6 6 Rentabilidad 11 11 1 6 21 Ciutat Vella 2 L’Eixample 77 7 33 9 Moncloa-Aravaca 3.613 3,8%10 2.242 11,1% Patraix Distrito €/m % Interanual 2.407 10,6% 11 11 33 5 10 DEL 5 L’Olivereta 4 8 Campanar 1.641 77 3,6% 1.271 2 de 8 Nou Barris 2.399 8 22Más 12 -1,0% 12 12 Más RENTABILIDAD BRUTA 20 San Blas de 3.000 10% 22 4,2% 4,5% 5% (%) 11de 6%4,3% 4,2% 12 12 5,4% Patraix7 1 —1.000 Centro 6,2% -0,4% Media de4.621 la 2.329 capital: 3,9% Media de la capital: 4,4% 0 ALQUILER — 7 3-1,6% 8 1.271 1 másCiutat Vella18 8 3.719 8 8 L’Eixample 2 12 88 2,1% Extramurs 10 21 Latina 2.183 2 Saïdia 10,6% Jesús Menos de de2.407 -10% -10% 1.770 9,2% 5Menos 1.326 16Media de la capital: 3,9% Distrito €/m % Rentabilidad Patraix 9 La 1.057 3,8% 8 4,7% 2 18 9 Sant 2.975 4,5% 32 16 5,5% Barajas 2 —1.500 Arganzuela 3.878 3.001 3,7% 5,0% 3,8% 1.0005%— 8 Interanual 9 15 10 2 Andreu L'Eixample 4.024 0,1% 3,6% 4,3% 2 17 Jesús 8 17 4 Distrito €/m % Interanual Rentabilidad 9 1.057 1 10 10 10 UTA DEL ALQUILER (%) 9 9 9 10 10 -10% -10% — — -5% -5% 14 Extramurs Campanar Carabanchel 2.156 5,0%9 910,8% 9 5 Pla del Real Quatre Carreres 1.770 9,2% 2 6,2% 5,5% 6% 3 —2.000 Retiro 4.2444.621 4,7% 3,5% 6 10El1.641 2.068 — 1.414 Jesús 3 Martí Sants-Montjuïc 4 3.184 3.320 -1,4% 4,0% 3,8% Distrito6 3 3 %21Interanual 1.500 Rentabilidad 16 €/m 1 11 Centro 6,2% 4,2% 10 Sant 0,0%10 43 9Carreres 2 23 37 13 9 17 al: 4,4% -5% -5% — Quatre 0% 0% 10 — 1.414 18 1 6 4 4 1 5 La Saïdia 4 Salamanca 5.148 8,1% 3,9% Más de 6% 12 Usera 1.863 6,6% 4,4% Campanar 15 1 2.000 2 — 2.500 Les Corts || 913 364 336 4.348 6,0% 3,6% 15 Poblats Marítims 1.326 8,6% 1.641 6,2% 21 1.094 11L’Olivereta 1.497 C/ José Echegaray Empresarial 164|| www.tinsa.es Arganzuela 3.878 3,7% 3,8% Las Rozas. 28232 Quatre Carreres 11-1,6% 54 3 1MADRIDCiutat Vella 4,3% 7 0% 1 Ciutat Vella 3.719 9. Parque -1,6% 4,3% 9 6 7 7 3.719 0% — Poblats 5% 5% 10 Marítims 11 — 1.497 2 5 3.000 Chamartín 4.468 1.807 9,3% 3,7% 12 18 5 5 Sarrià-Sant Gervasi 4.608 0,1% 3,6% 14 2.500 13 — El Pla del Real 8,3% 5,4% 1 Centro 5 4.621 6,2% 4,2%Puente de Vallecas La Saïdia Patraix 4 8 Camins al Grau 6 2.068 5,5% 15 1.326 8,6% 1.271 2 L'Eixample 0,1% 3,6% 1.692 8 4.024 3 Retiro 4.244 4,7% 84.024 3,5% 4 15 Poblats Marítims 20 16 2 L'Eixample 0,1% 5 3,6% 8 5% 5%12— — 10% 10% 11 13 9214 Arganzuela Tetuán 3.433 10,2%3 4,5% 6 1 Gràcia 3.816 -1,0% 3,4% Camins al Grau más de63.000 7 1 6 12 Jesús 1.692 3.878 3,7% 3,8%Moratalaz 9 6 L’Olivereta 14 14 2.451 8,0% 4,5% 3 Sants-Montjuïc 3.320 -1,4% 4,0% 5 El Pla del Real Algirós 7 1.094 12,4% 4 9 1.057 5,5% 13 de 1.509 Más Más de2.068 10% 10% 11 4 7 Salamanca 8,1% 5 3,9%9 3,9% 10 3 7 al Grau 9 2.870 10 3 7Sants-Montjuïc 3.320 -1,4% 6 Chamberí 4.9055.148 8,5% 48 315 20 7 Horta 13 Guinardó -0,2% 4,2% 4,0% 12 Camins 3 Retiro 4.244 4,7% 3,5% 2 Algirós 12 14 3 3 7 4 Les Corts 4.348 6,0% 3,6% 13 1.509 1 1 6 Patraix Ciudad Lineal 2.883 2,8% 4,5% Carreres 14,6% Benimaclet 1.271 L’Olivereta 10 14Quatre 1.414 8 Chamartín Fuencarral-El Pardo 3.2484.468 3,7% 3,9% 1.556 1.094 12,4% Nou Barris 11 2.399 -1,0% 4,2% 3,6% 5 15 9,3% 3,7% 32 4 7 8Les 4.348 6,0% 87 38Corts 5.148 8,1% 3,9% 13 Algirós 5 Sarrià-Sant Gervasi 4.608 0,1% 3,6% 10 4 Salamanca Benimaclet 19 14 2 14 1.556 12 Menos Menos de de 3,5% 3,5% Jesús 13 4.468 Hortaleza 1,4% 3,5% Moncloa-Aravaca 3.613 3.154 3,6% 3,8% 2 Menos16 3,5% Poblats Marítims 10,3% Rascanya Sant Andreu 2.975 4,5% 4,3% 10 Gervasi 1.497 212 1.222 5 11 Chamartín 9,3% 1.271 14,6% 6 9de3,7% Tetuán 3.433 10,2% 4,5% 99 de 3,5% 4 3.816 5 8 Sarrià-Sant 4.608 0,1% 98Menos Patraix 3,6% 11 15 1.057 6 Gràcia -1,0% 3,4% Benimaclet 1 6 — 3,5% 3,5% — — Rascanya 4% 4% 14 10 10 Latina 2.183 2,1% 4,7% 3,5% 4% 19 10 Sant Martí 3.184 0,0% 3,8% 15 1.222 10 5 Quatre Carreres 17 Villaverde 1.672 6,8% 5,7% 16 al Grau 13 68 Tetuán 3.433 10,2% Benicalap 1.414 19,1% 3,5% 4% 1.692 11 7 Horta Guinardó 8,5% 2.870 -0,2% 4,2% 16Camins 1.240 1.000 10 Menos 7 4,5% Chamberí 4.905 3,9% 9 —Jesús 1.057 10,3% 6 0 — Gràcia 3.816de -10% -1,0% 10 3,4% 124% Rascanya 12 BRUTA DEL ALQUILER (%) 9 (%) 4% — — Benicalap 4,5% 4,5% 15 11 4,5% Carabanchel 2.156 10,8% 6 5,0% 4% — RENTABILIDAD 21 8,5% 3,9%Villa de Vallecas 4% — 4,5% Marítims 16 1.240 Poblats 18 2.193 7,2% 4,5% 8 Nou Barris 2.399 -1,0% 4,2% Distrito7 Chamberí €/m2 6 4.905 % Interanual Rentabilidad 1.000 — 1.500 -10% — -5% Algirós 10 5 Poblados del Norte 11 1.497 38,2% 1.509 1.171 18 Pardo 1.8633.248 3,7% 3,9% 19,1% 7 Horta Guinardó 2.870 -0,2% 10 Quatre Carreres 4,2% 13 5 4,5% 4,5%17— — 1.414 5% 5% 16 12 Fuencarral-El Usera 6,6% 4,4% 3 17 93,9% 4,5% 8 — 5% Benicalap Media de8 la Fuencarral-El capital: Pardo 3.248 3,7% 4,5% — 5% al Grau 1.500 — 2.000 -5% — 0% 19 Poblados del Norte 2 193,9%Vicálvaro 92.321 Sant Andreu 2 2.975 4,5% 4,3% Camins 7 17 1.171 9,5% 5,0% Benimaclet Poblados del Oeste 12 1.692 7,6% 4 14 1.556 1.005 Distrito1.8073.613 €/m % Interanual 13 1 Puente de Vallecas 8,3% 5,4% Poblats Marítims 5% 5%18— — 1.497 5,5% 5,5% Moncloa-Aravaca 3,6% 3,8%Rentabilidad 18 3.613 5% 9 — 5,5% 38,2%del 8 Nou Barris 2.399 -1,0% 11 19 9 Moncloa-Aravaca 3,8% 4 15 20 3,6% Nor 17 19 5% — 5,5% 4,2% 10 Sant Martí 3.184 19 0,0% 3,8% 17 delPoblados 2.000 — 2.500 0% — 19 5% 19 Poblados Oeste 1 Algirós 20 San Blas 2.329 -0,4% 5,4% 18 1.005 Rascanya 14 Moratalaz 2.451 8,0% 4,5% Poblados del Sur 5,5% 5,5% — — 6% 6% 13 1.509 1,0% 5,5% — 6% 15 1.222 19 1.149 1 Centro 4.621 6,2% 4,2% 10 4,7% Latina 2.183 4,7% al Grau 10 Latina 2,1% 3 12 —Camins 1.692 18 Poblados 7,6%del Oes 5,5% 6% 4,3% 22,1% 9 Sant Andreu 2.975 4,5% 19 16 162.183 2.500 — 3.000 5% — 10% 14 4 15 Ciudad Lineal 2.883 2,8% 4,5% Menos de 3,5% 1 Más Más de de 6% 6% Poblados del Sur Benimaclet 215,0% Barajas 3.001 5,0% 3,8% Más de 6% 1.149 14 MásAlgirós 1.556 8,2%1.240 16 19 Benicalap 221 Arganzuela11 Carabanchel 3.878 2 2.156 3,7% 3,8% de 6% 3,8% Carabanchel 10,8% 5,0% más deSant 3.000Martí Más de 10% 21 10,8% 1 Ciutat Vella3.1542.156 3.719 -1,6% 4,3% 3 11 10 3.184 0,0% 3,5% 13 6 10 1.509 19 Poblados 1,0%del Sur 19 — 4% 0 — 1.000 Menos de -10% 13 16 Hortaleza 1,4% 3,5% 5 12 Usera 6 11 12 1.863 6,6% 4,4% Rascanya Poblados 1.222 del Norte10,6%1.171 17 4%15— 4,5% 3 Retiro 4.244 4,7% 3,5% 5 8 12 Usera 1.863 6,6% 4,4% 1.000 — 1.500 -10% — -5% Benimaclet 2 L'Eixample 1.672 4.024 0,1% 3,6% 7 17 Villaverde 6,8% 5,7% 14 1.556 8,2% 13 9 Puente 7 de Vallecas 1.807 8,3% 5,4% 4,5% — 5% 1.500 — 2.000 -5% — 0% 19 4 15 20 4 16 Benicalap 1.240 del Oeste23,8%1.005 18 Poblados Salamanca 5.148 DEL ALQUILER 8,1% 3,9% 9 8,0% 13 deSants-Montjuïc Vallecas 2.1931.807 8,3% 5,4% 18 Puente Villa de Vallecas 7,2% 4,5% Rascanya 1 3.320 -1,4% 4,0% RENTABILIDAD BRUTA (%) 1.222 10,6% 14 Moratalaz 2.451 4,5% 3 5% 15 — 5,5% RENTABILIDAD BRUTA (%) 2.000 — 2.500 0% — 5% 4DEL 20 18 Menos de 3,5% 3 17 15 ALQUILER 3 7 Poblados del Norte 1.171 del Sur 10,7%1.149 19 Moratalaz Vicálvaro 2.3212.451 9,5% 5,0% 14 19 Poblados 5,5%17— 6% 5 Chamartín 15 Ciudad1Lineal 4.468 3,7% 14 8,0% Menos6,0% 4,5% 3,5% —3,6% 2.500 — 3.000 5% — 10% 4% 4,5% 4 0 — 1.0004.348 de -10% Les Corts Benicalap15 2 16|| 913 364 336 Media capital:3,9% 3,9% 2.883 9,3% 2,8% 16 1.240 23,8% 3 Media dedelalacapital: C/2.329 José Echegaray 9. Parque Empresarial Las Rozas. 28232 4% MADRID Más de Poblados 6% 19 20 San Blas 5,4% 14 619 más de 3.000 Más de 10% — 4,5% || www.tinsa.es del Oeste 2 1.000 — 1.500 -0,4% -10% — -5% 14 18 1.005 16,8% 13 16 Hortaleza 3.154 1,4% 3,5% 2 Tetuán 3.433 10,2% 4,5% Distrito €/m-5% 0,1% Interanual Rentabilidad 1 12 15 Ciudad 2.883 2,8% 4,5% Distrito €/m %0%%Interanual Rentabilidad 2 BRUTA DEL ALQUILER (%) 5 Lineal Sarrià-Sant Gervasi 4.608 3,6% RENTABILIDAD 16 17 Poblados del Norte 1.171 10,7% 4,5% — 5% — 21 Barajas 3.0011.500 — 2.000 5,0% 3,8% RENTABILIDAD RENTABILIDAD BRUTA BRUTA DEL DEL ALQUILER ALQUILER (%) (%) Poblados del Sur 17 Villaverde 1.672 6,8% 5,7% 10 19 19 1.149 5,8% 7 Chamberí 4.905 3,9% Hortaleza 16 13 3,9% 8,5% 16 3.154 1,4% 0% -1,0% 3,5% 5% —3,4% 5,5% 2.000 — 2.5003.816 — 5% 11de 12 19 6 Gràcia Media la capital: Menos de 3,5% Poblados del Oeste %) 18 1.005 16,8% Media Media de de2la la capital: capital: 4,4% 4,4% 5,5% —Rentabilidad Villa de Vallecas2 2.193 7,2% 4,5% 6 % 6% 18 2.500 — 3.000 5% % — Interanual 10% Distrito 18 Pardo Interanual Rentabilidad Distrito €/m 5 €/m Distrito Distrito €/m €/m22 % % Interanual Interanual Rentabilidad Rentabilidad 17 8 Fuencarral-El 3.248 3,7% 10 3,9% Villaverde 3,5% — 15 4% 17 1.672 5,7% 0 — 1.000 Menos de -10% Horta Guinardó 2.870 C/6,8% -0,2% 4,2% del Sur 19 Vicálvaro 2.321 9,5% 5,0% 7 Más de28232 6% 19 Poblados 1.149 5,8% más de 3.000 Más de9.10% José Echegaray Parque Empresarial MADRID || www.tinsa.es || 913 364 336 Ciutat Vella 3.719 -1,6%Las Rozas. 4,3% 1 1 Ciutat Vella 3.719 -1,6% 4,3% 4% — 4,5% 1.000 — 1.500 -10% — -5% 9 Moncloa-Aravaca 3,6% 3,8% 18 Villa de Vallecas 2.193 7,2% 4,5% 20 San Blas 3.613 2.329 -0,4% 5,4% 8 Nou Barris 2.399 -1,0% 4,2% 16 18 8 8 17 L'Eixample 4.024 0,1% 3,6% 14 4,5% — 5% 2 21 L'Eixample 4.024 0,1% 1.5003,6% — 2.000 -5% — 0% Ciutat CiutatVella Vella 21 Barajas 4.621 3,8% Latina 2.183 2 3.001 6,2% 2,1% 5,0% 4,7% 1 10 Centro 4,2% Ciutat Vella 19 Vicálvaro 2.321 9,5% 11 2.242 2.242 11,1% 11,1% 4,6% 4,6% 9 Sant Andreu 2.975 3.719 4,5% -1,6% 5,0% 4,3% 4,3% 5% — 5,5% 4 2.0004,0% — 2.500 0% — 5% 99 110,8% 3 Sants-Montjuïc 3.320 -1,4% 4,0% 8 3 Sants-Montjuïc 3.320 -1,4% L’Eixample L’Eixample 11 Carabanchel 2.156 5,0% 15 2 Arganzuela 3.878 3,7% 3,8% 2 MADRID L'Eixample 4.024 20 SanLasBlas -0,4% 22 2.407 2.407 10,6% 10,6% 3,8% 3,8% 21 C/ José Echegaray 9. Parque Empresarial Rozas.Sant 28232 || 2.329 www.tinsa.es3.184 || 913 364 336 10 Martí 0,0% 0,1% 5,4% 16 3,8% 3,6% 77 5,5% — 6% 2.500 — 3.000 5% — 10% Les Corts 4.348 6,0% 3,6% 33 Extramurs 9 Extramurs Corts 4.348 6,0% 3,6% Usera 1.863 6,6% 4,4% Barajas 4 4 3 12 Retiro 4.244 4,7% 3,5% 3 Les Sants-Montjuïc 3.320 -1,4% 4,0% 21 3.001 5,0% 3,8% 1.770 1.770 9,2% 3,7% 3,7% Más9,2% de 6% más de 3.000 Más de 10% 7 17 17 Campanar Sarrià-Sant Gervasi 4.348 4.608 0,1%16 3,6% 44 Campanar Puente de Vallecas 1.807 8,3% 5,4% 4 13 Salamanca 5.148 8,1% 3,9% Les Corts Gervasi 6,0% 3,6% 3,6% 1.641 1.641 6,2% 6,2% 4,4% 4,4% 5 54 Sarrià-Sant 4.608 0,1%
1
2
14
13
0
10
19
Moratalaz 5 14 Chamartín
19
5 3.154 4.905
147 16 Chamberí Hortaleza
4
13 5
3
66 Ciudad Lineal 5 5 3.433 2.883 6 15 Tetuán Villaverde Pardo 8 17 Fuencarral-El
19
11 912 2
2.451 4.468
Villa de Vallecas4 9 18 Moncloa-Aravaca
21
14 16 2 6
1.672 3.248 2.193 3.613
4
22
21
12 Usera Retiro 4% 2.00033,5% —— 2.500 Menos de -10% 4,5% 13 Puente de Vallecas 2.5004 4% —— 3.000 Salamanca -10% — 4,5% -5% — 14 5%Moratalaz más de 3.000 Chamartín 5,5% -5% 5 —5% — 0% 15 Ciudad Lineal 5,5% — 6% 0% 6 — 5% Tetuán 16 Hortaleza Más de 6% 5% 10% 7— de Chamberí 17 Menos 3,5% Villaverde
19
21
8,0% 9,3%
6
4,5% 3,7%
2,8% 1010 10,2%
4,5% 4,5%
1,4% 8,5%
3,5% 3,9%
10
6,8% 3,7%
5,7% 3,9%
1 2 3,6% 17,2%
4,5% 3,8%
1
Vicálvaro 1019 Latina
2.321 2.183
9,5% 2,1%
San Blas 1120 Carabanchel
2.329 2.156
-0,4% 10,8%
5,4% 5,0%
Barajas 1221 Usera
3.001 1.863 3
5,0% 3 6,6%
3,8% 4,4%
1.807
3
5,0% 4,7%
8,3%
5,4%
2.451
8,0%
4,5%
2.883
2,8%
4,5%
Sant Andreu 9 9 Sant Andreu 102.000 Sant Martí Sant Martí 1.50010—
1.000 — 9 1.500Sant Andreu
10
0% —
2.500 — 3.000
5% —
más de 3.000
15
Ciudad Lineal
16
Hortaleza
17
Villaverde
1.672
6,8%
5,7%
18
Villa de Vallecas
2.193
7,2%
4,5%
1.000— — 1.500 1.000 1.500 1.500 — 2.000 1.500— — 2.000 1.500 2.000
19
Vicálvaro
2.321
9,5%
5,0%
2.000 — 3.000 2.500 2.000 2.500——2.500
San Blas
2.329
-0,4%
5,4%
3.001
5,0%
3,8%
-5% —
2.000 — 2.500
Moratalaz
Barajas
44 3.816 2.870 2.870
15 15 0,1% -1,0% -1,0%
C/ José Echegaray 9. Parque Empresarial Las Rozas. 28232 MADRID
1
Ciutat Vella
3.719
-1,6%
4,3%
-5% —
0%
— 0% -5%-5% 0% —— 5%0%
— 5% 0%0% 5% —— 10%5%
2.500 3.000 más— de— 3.000 2.500 3.000 más 3.000 más de de 3.000
—10% 10% Más de—10% 5%5% Más 10% Más de de 10%
16 16364 336 || 913
José Echegaray 9. Parque Empresarial Rozas. 28232 MADRID || ||www.tinsa.es www.tinsa.es || ||913913 C/ C/ José Echegaray 9. Parque Empresarial LasLas Rozas. 28232 MADRID 364364 336336
15
3,8% 3,8% 4,7% 4,7% 5,2% 5,2%
10,3% 10,3%
5,1% 5,1%
10 10
Quatre QuatreCarreres Carreres
1.414 1.414
19,1% 19,1%
4,5% 4,5%
11 11
Poblats PoblatsMarítims Marítims
1.497 1.497
38,2% 38,2%
3,5% 3,5%
12 12
Camins Caminsal alGrau Grau
1.692 1.692
7,6% 7,6%
4,4% 4,4%
13 13
Algirós Algirós
1.509 1.509
1,0% 1,0%
4,3% 4,3%
14 14
Benimaclet Benimaclet
1.556 1.556
8,2% 8,2%
4,9% 4,9%
15 15
Rascanya Rascanya
1.222 1.222
10,6% 10,6%
5,0% 5,0%
16 16
Benicalap Benicalap
1.240 1.240
23,8% 23,8%
4,3% 4,3%
17 17
Poblados Pobladosdel delNorte Norte
1.171 1.171
10,7% 10,7%
N.D. N.D.
4,5%— — 5%5% 4,5%
18 18
Poblados Pobladosdel delOeste Oeste
1.005 1.005
16,8% 16,8%
N.D. N.D.
5,5% 5%5%6% — —5,5% 5,5% — Más5,5% de 6% 5,5% — — 6%6%
19 19
Poblados Pobladosdel delSur Sur
1.149 1.149
5,8% 5,8%
4,4% 4,4%
0,0% 4,5% — 5% 0,0%
3,8%
6%
Menos 15de 3,5% 4% 3,5%— — 4%4% 3,5% 4% — 4,5% 4,5% 4%4%— —4,5%
3,5% —
19 19
12,4% 12,4% 14,6% 14,6%
4,3% 4,3% 3,8% 3,8%
Más de 6%
Menos -10% Menos de de -10% -10% — -5% -10%— — -5%-5% -10%
1.094 1.094
4,7% 4,7%
1.057 1.057
0,0%
Menos de -10%
5,5% 5,5%
1.271 1.271
5,5% —
10%
8,6% 8,6%
2.068 2.068
Jesús Jesús
4,3%
5% — 5,5%
5%
1.326 1.326
11 22
99
4,5% 4,5%
4,5% 4% — 4,5% 4,5% 10 10
3.184
LaSaïdia Saïdia 3,6% 3,4% 3,4% 55 La Pladel delReal Real 3,4% 4,2% 4,2% 66 ElElPla || www.tinsa.es || 913 364 336 L’Olivereta L’Olivereta 4,2% 4,2% 77 4,2% Patraix Patraix 4,2% 88
Menos deMenos 3,5% de 3,5%
2.000 — 2.500
|| www.tinsa.es
2.975 2.975 99 3.184 3.184 0%
Más de 10%
|| www.tinsa.es || 913 364 336 0 — 1.000 1.000 0 0— — 1.000 1.000 — 1.500
55
-10% — 2.975 -5%
Sant Martí
14
20
18 18 4.608 3.816 3.816 16 16
14 14 -1,0% -0,2% 2.870 13 13-0,2% C/ José Echegaray 9. Parque Empresarial Las66Rozas. 28232 MADRID 1 1 7 Horta Guinardó 2.870 -0,2% 11 11 3 3 Menos de 3,5% 7 7 Nou Barris 2.399 -1,0% 8 8 Nou Barris 2.399 -1,0% 22 12 12 8 1.000Nou Barris -1,0% 3,5% — 4% 0 — Menos de2.399 -10% 88
Puente de Vallecas
21
6%
RENTABILIDAD BRUTA DEL ALQUILER (%) Más de 6% 6,6%4,7%8 4,4% 3,5% Más de 6% 3 2 L'Eixample 4.024 3,6% Media de la capital: 4,4% 0,1% 2 8,3%8,1% 5,4% 91 8 3,9% 4 3 Sants-Montjuïc 3.320 -1,4% 4,0% RENTABILIDAD BRUTA DEL ALQUILER (%) 78,0% 6 64,5% 9,3% 3,7% 1717 1010 de 55 4 laLes Corts 4.348 3,6% 17 17 9 RENTABILIDAD BRUTA DEL ALQUILER (%) 17 6,0% Menos de 3,5% 2,8% 4,5% 17 17 Media capital: 4,4% 7 18 Distrito 4,5% 3,5% — 4% 0 —4,4% 1.000 18 Menos de -10% 1,4%10,2% 3,5% 15 5 la Sarrià-Sant Gervasi 4.608 0,1% 3,6% Media de capital: 16 15 18 18 18 18 RENTABILIDAD BRUTA DEL ALQUILER (%) 15 16 15
Sarrià-Sant Gràcia Gervasi 6 65 Gràcia Gràcia Horta Guinardó 7 76 Horta Guinardó
13
C/ José Echegaray 9. Parque Empresarial 3.154 1,4% Las Rozas. 28232 MADRID 3,5%
1.863 4.244
5,5% — 5,0% 6% 5,5%
4,5% —
5%
— 5% 4,5% — 5,5%
Más Más de de 6%6%
15
1515
ÉTUDES
ACTIVIDAD PROMOTORA Y COMPRAVENTAS RELATIVAS
parque
Visados de obra sobre parque
permis óvil* por cada Autorisation pour de nouvelles Licencias deconstructions, construcción en el últimode año construire de l’année móvil* dernière 1.000viviendas logements cial. por pour cada 1.000 del parque 35
0
1
2
3
4
8,0 Ourense 10,6 Zamora 11,9 Huelva 12,2 Ávila 12,5 Teruel 12,8 Jaén 13,2 Tarragona 13,3 Asturias (Principado de) 13,5 Cuenca 13,7 Salamanca 13,8 León 14,5 Castellón 14,8 Albacete 15,2 Lugo 15,7 A Coruña 15,8 Cáceres Ciudad Real 0 16,0 — 1.000 1.000 16,4 — 1.500 Granada 1.500 — 2.000 16,5 Badajoz 2.000 — 2.500 17,3 Girona 2.500 — 3.000 más17,8 de 3.000 Segovia 18,5 Cantabria Menos de -10% 19,0 Soria -10% — -5% Valencia -5%20,0 — 0% 0%20,2 — 5% Pontevedra 5% — 10% 20,5 Cádiz Más de 10% 21,0 Lleida 21,5 Murcia (Región de) Menos de 3,5% 3,5% 21,8 — 4% Burgos 4% — 4,5% 22,0 Santa Cruz Tenerife 4,5% — 5% Zaragoza 5%22,0 — 5,5% 5,5%22,1 — 6% Rioja (La) Más de 6% 22,4 Barcelona 22,4 Palencia 22,5 Toledo 22,5 Valladolid 22,7 Palmas (Las) 22,7 Nacional Rentabilidad 22,8 Huesca 23,1 Sevilla 4,6% 23,1 Córdoba 3,8% 23,5 Álava 3,7% 23,7 Alicante 4,4% 24,0 Baleares (Islas) 4,7% 24,1 Almería 3,8% 24,6 Guipúzcoa 4,7% 26,8 5,2% Guadalajara 5,1% 27,1 Vizcaya 4,5% Madrid (Comunidad de) 29,7 3,5% 33,2 Navarra (C. Foral de) 4,4% 35,2 Málaga 4,3%
N.D. 4,4%
7
8
9
*Visados de obra nueva aprobados en los últimos cuatro trimestres:entre el 3T 2018 y el 2T 2019
sterio de Fomento 4,3%
Las Rozas.N.D. 28232 MADRID
6
0,8 1,4 1,4 1,5 1,6 1,6 1,8 1,8 1,8 1,8 1,9 1,9 2,0 2,1 2,1 2,3 2,3 2,3 2,3 2,5 2,5 2,6 2,8 2,9 2,9 2,9 3,0 3,0 3,1 3,2 3,3 3,3 3,7 3,7 3,9 4,1 4,1 4,2 4,2 4,3 4,5 4,6 4,9 5,1 5,2 5,5 6,8 7,2 7,8 8,2 10,9
LES
ntre el 3T 2018 4,9% y el 2T 2019 5,0%
5
Fuente: Ministerio de Fomento
||
www.tinsa.es
||
913 364 336
23
9
Le ministère du Travail met aux enchères son siège à Barcelone avec un prix de sortie de 17 millions d’euros Le ministère du Travail a mis aux enchères son siège dans la capitale catalane. source IDEALISTA/NEWS
UN NOUVEAU JOYAU des bureaux à Barcelone est mis sur le marché. Le ministère du Travail a mis aux enchères son siège dans la capitale catalane, avec lequel il espère obtenir au moins 16,75 millions d’euros. Cet actif a été mis aux enchères pour la première fois en 2017, mais aucun enchérisseur n’a été obtenu. La propriété a plus de 5.000 m2 est située au cœur de l’Eixample de Barcelone. Il a huit étages au dessus du sol, avec un rez-dechaussée et deux sous-sols au numéro 41 de la Ronda de Sant Pere, ancien siège des tribunaux de Barcelone et appartenant à la Trésorerie générale de la sécurité sociale, comme indiqué par La Información. Il a été mis sur le marché pour la première fois en août 2017, lorsque la décision a été prise de mettre cet actif immobilier aux enchères, dans le cadre du plan du gouverne-
ment visant à tirer parti de son vaste portefeuille immobilier non productif. Depuis lors, deux tentatives ont eu le même sort: une vente aux enchères abandonnée en raison de l’absence d’acheteurs potentiels. Le ministère du Travail a fixé au 11 décembre prochain la date de la troisième offre d’achat de cette propriété, dans l’espoir d’obtenir au moins les 16,75 millions d’euros fixés par son prix et qu’il refuse de modifier malgré la succession d’enchères désertes, vécue ces deux dernières années. La date limite des acheteurs potentiels pour soumettre leurs propositions sera le 29 novembre prochain. L’immeuble de bureaux des anciens tribunaux de L’Eixample Barcelona est le deuxième bien le plus précieux du portefeuille immobilier de la sécurité sociale après l’ancien centre de formation de Pozuelo de Alarcón, que l’agence a décidé de mettre en vente pour environ 60 millions d’euros avant le coût élevé de son entretien pour les caisses publiques.
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« Il est très important dans le retail d’être dans le mouvement de la vente. »
Boutique Groupe Concept est le leader franco-espagnol dans l’aménagement de projets retail. Bien installé tant sur la France qu’en Espagne, le groupe permet aux marques de pouvoir s’implanter rapidement avec une série de services clés en main. Rencontre avec son fondateur et PDG, Francisco Rivas et la Directrice Générale Espagne, Esther Manzano. par P.C. avec C.S.
Quel est l’ADN de votre groupe ?
Boutique Groupe Concept est un acteur européen du retail depuis 2006. Évoluant essentiellement depuis sa création sur la péninsule Ibérique (Espagne, Baléares, Îles Canaries, Portugal), et sur la France et la Corse Nous accompagnons nos clients dans le retail de A à Z de la prise du local avec l’étude de la faisabilité, jusqu’à l’ouverture. En maîtrisant toutes les phases d’un projet, nous garantissons la bonne exécution des travaux et après la livraison nous assurons un suivi pour que l’outil de vente soit continuellement performant et rentable. Nous proposons à nos clients des solutions adaptées et personnalisées à leurs attentes. Nous devenons partenaire avec nos clients car très rapidement cette relation partage un objectif commun de réussite et à moindre coût. Nous restons présents pour tout ce qui concerne la maintenance, c’est-à-dire qu’après la livraison nous assurons un suivi pour que l’outil de vente reste performant après ouverture. Depuis presque 15 années, nous avons tissé un relationnel de métiers différents à notre savoir-faire évoluant sur le retail, une force supplémentaire offerte à nos clients.
Avez-vous des équipes communes pour les deux pays ? Oui l’équipe du bureau d’études communique aussi bien en français qu’en espagnol pour une bonne compréhension de notre client. Elle exécute un travail, peu importe le pays, et adapte techniquement un concept en respectant la réglementation en vigueur.
Quels sont les points forts de votre groupe ?
Des outils très performants au niveau du bureau d’études et de la réalisation, ce qui nous permet d’être toujours à la pointe des d’exigences des différents pays. Une connaissance des contraintes légales, une grande expérience du secteur retail, pour l’optimisation des budgets. Un autre de nos points forts est la réactivité. Il est très important dans le retail d’être dans le mouvement de la vente. Dès l’instant
qu’un client veut vendre, il faut qu’il puisse le faire rapidement. Le temps entre la prise du local et l’ouverture du magasin doit être le plus court possible. Par exemple, nous réalisons des surface de vente de 2.000 m² en moins de 8 semaines. Tout problème dans le retail est une perte d’exploitation. Il faut donc apporter les solutions efficaces au plus vite. Notre fierté c’est que depuis notre création, nous n’avons jamais rendu un chantier avec un jour de retard. Et pour finir, la maintenance ! On sait l’importance d’apporter les solutions efficaces au plus vite en cas de défaillance après l’ouverture au public.
Quels sont vos clients français ?
La première enseigne avec qui nous avons pris l’envol : Maisons du Monde. Après les avoir déployés sur la France, nous avons réalisé une trentaine de magasins sur la zone ibérique. Nous travaillons toujours avec eux et sommes fiers d’avoir accompagné leur réussite. Depuis le premier jour ils nous font confiance, et cela est une grande reconnaissance pour notre équipe. Depuis nous collaborons également avec GPE (la Générale Pour l’Enfant) représentant : Sergent Major, Natalys et Du Pareil au Même ; mais aussi Gémo, Groupe Moving, Fitness Park, Mondial Tissu, Bompard, Bonton, Petit Souk, OIA et plusieurs petites enseignes ou marques nouvelles.
Quand on parle retail on comprend magasins. Avez-vous des clients qui ne sont pas forcément des boutiques ? Le retail peut être de l’hôtellerie, des concessionnaires de voiture, des bureaux, etc. C’est tout ce qui représente un outil de travail pour la vente. Notre métier ne concerne pas des projets pour les particuliers.
Quelles sont les différences entre le retail français et le retail espagnol ?
Il n’y a pas vraiment de différences au niveau de la réalisation puisque l’image et le design que veut donner le client dans ses boutiques françaises et espagnoles sont identiques. Nous arrivons parfois à composer des choses
un peu différentes face aux normes, comme des sites protégés. C’est alors à nous d’adapter le design pour proposer des solutions au client C’est d’un point de vue de la réglementation que les choses sont différentes. Contrairement à la France où il y a une homogénéité des lois, en Espagne, chaque communauté à sa propre loi. Nous allons donc chercher cette réglementation pour l’adapter au besoin du client. Il faut savoir que celle-ci change sans cesse.
Quelles sont les provinces espagnoles où la demande d’implantation est la plus forte ? Les implantations sont surtout sur la région de Madrid, de Barcelone, et dans le nord comme le Pays basque.
À l’heure d’ouvrir une boutique, que redoutent le plus les marques ? La non connaissance de la culture du pays. Elles sont sur leurs arrières et ne veulent pas se lancer. Nous les encourageons à le faire et nous nous portons garants que cela se passera
bien. Nous les accompagnons partout, y compris si elles ont un problème en dehors de nos compétences avec notre relationnel. La vente n’est pas notre métier mais nous avons des partenaires qui sont là : des avocats, des conseillers, etc. Réaliser une surface de vente c’est notre métier, mais aussi être présents pendant et par la suite pour le moindre problème. Cela fait partie de notre partenariat clients.
De 2007 à 2013, l’Espagne a connu une crise immobilière importante. En 2011, beaucoup de retails étaient disponibles. Aujourd’hui, la problématique est-elle de trouver les bons espaces à un bon prix ?
Il y a eu des implantations faciles car beaucoup de locaux étaient vides. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. On ressent que c’est de plus en plus difficile de trouver des emplacements et bien sur les prix sont à la hausse. L’Espagne revient avec une relance, une croissance économique et nous accompagnons de plus en plus nos partenaires français sur leur déploiement en Espagne.
Retrouvez l'ensemble de nos interviews sur notre quotidien lecourrier.es
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Le chiffre d’affaires du e-commerce augmente de 29 % en Espagne en 2018 L’année 2018 aura rapporté 39.243 millions d’euros à l’industrie du e-commerce. Le dernier trimestre représentant à lui seul 10.820 millions d’euros de chiffre d’affaires. par C.S.
DANS SON RAPPORT publié le 12 juillet dernier, la Commission Nationale des marchés et de la concurrence dévoile les chiffres du marché espagnol du e-commerce. L’année 2018 se clôture avec un chiffre d’affaires de 39.243 millions d’euros, soit une hausse de 29 % par rapport à 2017. Rien que sur la période d’octobre à décembre, 10.820 millions d’euros ont été engendrés. Soit une augmentation de 26,9 % par rapport à 2017. La raison ? Une époque
commerciale qui marque le début des achats de Noël, mais aussi le Black Friday et le Cyber Monday. Parmi les trois secteurs ayant le plus rapporté, on retrouve : les agences de voyage et les tour-opérateurs (11,5 %), le transport aérien (8,6 %) et l’habillement (6,8 %). Dans ce rapport, on découvre également les habitudes des Espagnols. Ils achètent principalement sur des sites étrangers (50,7 %), avant de se rendre sur des plateformes nationales (32,9 %). Le reste des transactions (16,3 %) correspond à des achats étrangers réalisés sur des sites espagnols.
Amazon va créer 600 nouveaux emplois en Espagne avant la fin de l’année C’est l’objectif que s’est fixé l’entreprise. D’ici fin 2019, Amazon va créer 600 nouveaux emplois en Espagne, atteignant ainsi les 5.400 employés. par C.S.
CES NOUVEAUX EMPLOIS seront principalement des postes d’ingénieurs, de scientifiques de données, de développeurs de software, d’experts en machine learning et du cloud. Amazon a également annoncé l’agrandissement de son centre de développement de
software à Madrid. Elle compose une nouvelle équipe uniquement dédiée aux technologies relatives à Kindle et aux livres. L’entreprise va créer 200 postes d’ici 2020. Les centres de développement de software de Madrid et de Barcelone comptent aujourd’hui plus de 270 employés. Ces derniers travaillant sur Amazon Business, l’expansion internationale et le machine learning.
De Badi à Spotahome: l’immobilier sans actif fait son entrée dans l’immobilier Badi a levé 40 millions d’euros depuis sa fondation; Housfy a généré un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros en 2018; Spotahome s’impose avec ses signatures galactiques, et Tinsa se réinvente pour incorporer la technologie dans les évaluations. source EJEPRIME
FOTOCASA ET IDEALISTA ont été les précurseurs. Ils sont allés sur le marché alors que le concept de proptech n’existait même pas et ont changé la façon de comprendre le secteur. Aujourd’hui, la technologie est une valeur essentielle dans l’immobilier et les start-ups gagnent en poids jusqu’à attirer l’attention des fonds et des grandes entreprises du secteur. Badi a débuté en 2015 en réponse à la difficulté d’accès au logement des jeunes. Le fondateur, Carlos Pierre – Primo d’Óscar Pierre, fondateur de Glovo – a défini sa création comme un système entre Airbnb et Tinder, associé à Wallapop. En bref: une application qui permet à quiconque de publier, de rechercher et de réserver des salles. Depuis sa création, la start-up a collecté 45 millions de dollars (40,4 millions d’euros). La société a pour objectif de “transformer le marché immobilier” et, pour cela, cherche à conclure des
accords avec de grandes entreprises du secteur. Cette année, Badi et le consultant Savills Aguirre Newman se sont associés pour mener la première étude sur la rentabilité de la location de logements en Espagne. De plus, la société Carlos Pierre a également conclu un accord avec un fonds pour réaliser un essai pilote de vingt appartements, qui sera loué à travers l’application pendant un an. Housfy; la société catalane proptech est fondée par Albert Bosch, Miquel A. Mora et Carlos Blanco, a vendu 1.010 logements en 2018 et fait partie du top 5 des agences immobilières espagnoles. Au total, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros. Récemment, la plate-forme technologique a clôturé un cycle de financement de six millions d’euros pour renforcer son expansion internationale. “Nous voulons nous ouvrir à d’autres pays tels que le Portugal ou la France et étendre notre présence en Italie”, a déclaré le directeur général de la société, Albert Bosch, à EjePrime.
Le secteur de la logistique est celui qui crée le plus d’emplois en Espagne ces dernières années 54,1 % des entreprises de logistique ont accru leurs effectifs et 55 % ont augmenté le nombre de travailleurs de plus de 10 % depuis 2017. Le principal obstacle est le manque de personnel qualifié. source EJEPRIME
LE SECTEUR DE la logistique, celui qui génère le plus d’emplois en Espagne. 54,1 % des entreprises de logistique espagnoles ont développé leurs effectifs au cours de la dernière année. En outre, 55 % ont augmenté le nombre de travailleurs de plus de 10 % depuis 2017. Ainsi, la création de nouveaux emplois dans
le secteur de la logistique a été supérieure à celle du nombre moyen d’entreprises en Espagne. Selon une étude publiée par Randstad, 53 % des entreprises ont développé leurs effectifs au cours des douze derniers mois. D’autre part, le secteur a peu de candidats ayant les compétences nécessaires pour occuper les emplois les plus spécialisés. En ce sens, 62,2 % des entreprises reconnaissent ne pas trouver de personnel qualifié.
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« Oui, notre dimension internationale est un plus pour les e-commerçants espagnols. » L’entreprise Mondial Relay connaît une forte croissance sur la péninsule ibérique avec plus de 2.500 points relais. Le e-commerce connaît un réel boom en Espagne et permet à de nombreuses PME de s’exporter grâce à des services, comme ceux proposés par Mondial Relay. Rencontre avec Fabien Leurent, Directeur général du groupe en Espagne. Que proposez-vous ? Quel est votre marché ?
çants choisis dans chaque ville ou quartier nous renforçons leur visibilité et apportons un trafic additionnel qu’il leur revient de transformer en clientèle fidèle. Nos actions aident à dynamiser les petits commerces de proximité.
Mondial Relay est une société spécialisée dans la distribution de colis pour les particuliers. Dans ce sens notre marché principal est celui du commerce électronique (BtoC) mais depuis quelques années nous nous sommes également positionnés sur le marché des envois entre particuliers (CtoC) qui connaît un essor important dans tous les pays où nous sommes implantés (France, Espagne, Belgique et Luxembourg). La distribution de ces colis se fait au travers de notre réseau de Point Relais®, réseau constitué depuis plus de 20 ans en France, plus de 10 ans en Espagne et en Belgique. Mondial Relay a été précurseur de ce mode de livraison en commerces de proximité proposé comme alternative à la livraison à domicile. C’est le colis qui attend le consommateur qui ira le chercher quand il le souhaite et pas le consommateur qui reste coincé chez lui pour attendre la livraison.
lumes que nous traitons nous permet d’investir dans la prospection et l’ouverture de plus de relais pour augmenter la densité du réseau et nous rapprocher des consommateurs.
En deux ans vous êtes passé de 1.500 à 2.500 points en Espagne, comment expliquer cette croissance ?
Quels sont les critères pour installer un point Mondial Relay ? Quelle est la répartition sur le territoire ?
Effectivement notre réseau en Espagne, connu sous la marque Punto Pack®, atteindra les 2.500 relais actifs à la fin de l’année 2019. Cette croissance est liée à l’augmentation de l’appétence des consommateurs pour la livraison en relais à cause de la commodité que cela apporte. Ils sont aussi attirés par l’aspect environnemental d’une livraison plus respectueuse pour la planète que les livraisons à domicile. La forte augmentation des envois entre particuliers pour lesquels nos relais servent de lieu d’admission des colis vient renforcer notre croissance. Le marché du commerce électronique évolue favorablement et les E-commerçants se rendent compte maintenant qu’il leur faut proposer à leurs clients un éventail de possibilités pour la livraison de leurs commandes. De plus en plus de sites marchands nous contactent pour ouvrir un compte chez nous et pouvoir proposer la livraison des colis en relais. L’augmentation importante des vo-
Vous revendiquez un ADN commerçant, vous pouvez nous en dire un peu plus ?
L’implantation d’un Punto Pack® obéit à des règles strictes que nous appliquons sur tout le territoire espagnol. Toutes les villes de plus de 7.000 habitants doivent avoir au moins un Punto Pack®, tous les codes postaux des grandes villes doivent être couverts, etc. Nous travaillons avec la base de données de l’Institut National de Statistiques qui nous fournit la population par code postal. Seules les Îles Canaries ne sont pas couvertes. Pour l’acquisition et la fidélisation des commerces, nous avons une équipe de 10 animateurs répartis sur tout le territoire espagnol, dont la mission est de prospecter les commerces de proximité qui rentrent dans nos critères de sélection, puis de les visiter régulièrement. Tout est passé en revue, la taille du commerce et sa capacité à recevoir, garder et livrer des colis pour notre compte, la situation et la facilité d’accès, la motivation du commerçant, etc. En passant des accords avec les commer-
La société Mondial Relay a été créée en 1997 sur les bases du département transport de la société 3 Suisses, le numéro 2 de la VPC en France à l’époque. Initialement Mondial Relay ne travaillait que pour 3 Suisses mais progressivement nous avons pu offrir nos services aux autres sociétés de notre groupe puis à tous les autres vendeurs à distance. Notre position sur le marché et nos services ont été façonnés par cette filiation.
Vos principaux points forts par rapports aux autres acteurs publics ou privés ?
Comme je l’expliquais il y a un moment, Mondial Relay est une société qui est née au sein d’un groupe de E-commerce et ne sert que les envois aux particuliers, à la différence des sociétés de transport ou de messagerie qui étaient d’abord des entreprises orientées BtoB et qui sont venues récemment sur le marché du commerce électronique pour pallier les baisses de volumes du BtoB. Nos points forts sont la connaissance du marché, l’orientation client, et la spécialisation sur un mode de livraison – le relais – où nous sommes leaders et avons un savoir-faire indéniable. De plus nous avons développé des solutions d’intégration informatique faciles à mettre en œuvre pour les e-commerçants de toute taille, qu’ils envoient 10 colis par jour ou 50.000 !
Que représente ce qu’on appelle la « Reverse » (Gestion du retour) dans votre service ?
Dans le commerce électronique il faut obligatoirement donner aux consommateurs la possibilité de retourner les articles qui ne plaisent pas, qui ne sont pas à la bonne taille ou parce que l’on a changé d’avis. Mais quand on veut
retourner un article il n’y a rien de plus enquiquinant que de devoir attendre chez soi un chauffeur-livreur pour qu’il collecte le paquet préparé selon les recommandations du site marchand. Mondial Relay offre aux boutiques en ligne une option de Reverse Logistique au travers de laquelle les consommateurs qui veulent faire un retour n’ont qu’à aller déposer leur colis dans un de nos relais. C’est facile, ils ne font pas la queue, et leur colis peut être suivi en ligne dans toutes ses étapes d’acheminement à la marque à laquelle se fait le retour. Et en plus c’est plus économique qu’une reprise à domicile !
Pouvez-vous nous citer quelques clients ? Quels sont les secteurs les plus dynamiques ?
Nous avons des clients dans tous les secteurs d’activité mais il est vrai que les E-commerces de mode sont les plus enclins à proposer nos services. On peut citer par exemple H&M, ASOS, Kiabi, Vertbaudet ou Decathlon. Dans presque tous les autres secteurs nous avons comme clients les sites marchands de référence, par exemple Sephora ou Yves Rocher en beauté-santé, Drim ou Picwic en jouets, Norauto, Mister-Auto ou Motoblouz en pièces et accessoires.
Finalement, vous aidez les PME espagnoles à exporter ? Cet aspect « cross border » est un argument de poids pour les entrepreneurs locaux qui veulent s’ouvrir des marchés en Europe ?
Oui, notre dimension internationale est un plus pour les e-commerçants espagnols. Ils trouvent en Mondial Relay un partenaire implanté directement dans plusieurs pays avec un réseau de Point Relais dense. Au total Mondial Relay propose la livraison dans 12.000 relais sous notre marque, et 28.000 autres grâce à notre intégration avec le groupe allemand Hermes qui appartient à notre actionnaire le groupe OTTO Versand. Avec 40.000 relais en Europe nous avons le plus important réseau pour la livraison de colis ou l’admission de retours ou d’envois entre particuliers.
20,3 millions d’Espagnols font leur shopping en ligne C’est ce qui ressort de l’Étude Annuelle du eCommerce 2019 dévoilée par IAB Spain, l’association nationale de la publicité et de la communication numérique. par C.S.
MENÉE PAR LA Commission du eCommerce, et réalisée avec Elogia, cette étude cherche à connaître l’évolution et les tendances actuelles du marché en ligne en Espagne. 66 % des acheteurs se rendent sur des marketplaces type Amazon, eBay ou Aliexpress, et 90 % d’entre eux finissent par acheter leurs produits ou services sur ces sites.
Un panier moyen de 64 €
Les consommateurs réalisent des achats trois fois par mois, avec en moyenne un panier atteignant 64 €. Une somme inférieure à celle de 2018 qui était de 77 €. Les acheteurs considèrent comme acceptable un délai de livraison compris entre deux et trois jours. Toutefois, 30 % d’entre eux se disent prêts à payer plus cher pour recevoir leurs achats avant le délai fixé. Une demande qui touche principalement les secteurs de la mode et de la technologie.
Pour effectuer ces achats, ils passent principalement par l’ordinateur qui reste le support le plus utilisé (85 %). Mais le smartphone est en hausse, passant de 45 % en 2018 à 53 % en 2019.
Les eShoppers représentent quasiment autant d’hommes (52 %) que de femmes (48 %), dont l’âge moyen est de 41 ans.
Le profil des acheteurs
Parmi les catégories de produits et services les plus sollicitées l’année dernière, on retrouve dans le trio de tête : le sport et la culture (71 %), les voyages et les séjours (69 %), la technologie et la communication (62 %). Elles sont suivies ensuite par la mode (60 %), l’alimentation (55 %) et les produits électro-domestiques (51 %)
Aujourd’hui, 20,3 millions d’espagnols entre 16 et 65 ans effectuent leur shopping en ligne, soit sept personnes sur dix. La génération Y, entre 24 et 30 ans, est celle qui consomme le plus. À l’inverse la génération Z, entre 16 et 23 ans, est la moins active.
Le sport et la culture en tête
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IMMOBILIER
La socimi de La Finca sort en bourse pour plus de 176 millions d’euros
Une nouvelle Socimi s’inscrit pour la fête du parquet. LaFinca Global Assets, appartenant aux soeurs Cereceda et au fonds Värde Partners, a reçu le rapport favorable du MAB lui permettant de rejoindre cet indice boursier, où des dizaines de sociétés d’investissement immobilier sont présentes. source IDEALISTA/NEWS
LA FINCA GLOBAL Assets dispose d’un portefeuille de dix immeubles de bureaux, tous situés à Madrid, dans le parc d’affaires La Finca, situé à Pozuelo de Alarcón (Madrid), ainsi que des installations rattachées au complexe, comme un centre sportif Le Reebok Sport Club, un espace de restauration / banquets et un parking souterrain de 590 places. Au total, les biens immobiliers de la société s’élèvent à 726,76 millions d’euros dans sa fourchette haute et sa dette à 395 millions d’euros. Ses principaux créanciers sont CaixaBank et Santander, à qui elle doit respectivement 100 et 60 millions d’euros, comme indiqué dans sa brochure d’admission au MAB. Le conseil d’administration de La Finca a fixé une valeur de référence pour chacune de ses actions à 4,66 euros, sur la base de l’analyse faite par l’expert Gloval, qui fixe à entre 136,78 et 176.81 millions d’euros les fonds propres de la compagnie. 20 % des revenus de la socimi proviennent d’Orange, locataire de l’un des immeubles. La Socimi appartient à 50,01 % au Grupo
La Finca, dirigé par Susana García-Cereceda, à 39 % au fonds américain Värde Partnes (par l’intermédiaire de la société Mansfield), et à 10.99 % à Yolanda García-Cereceda.
Outre Värde et les soeurs Cereceda, 23 actionnaires contrôlent 1,13 % du capital de La Finca Global Assets, pour une valeur de marché estimée à environ 2 millions d’euros.
Après l’approbation du rapport, LaFinca sera rendu public dans les prochains jours, probablement mercredi 11 septembre, selon les sources du marché.
Fernando De Freitas • + 33 (0) 6 61 60 25 60 • fernando.defreitas@iadfrance.fr
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« La création et le développement de nos équipes sont un fonds de commerce qui peut-être vendu ou cédé » Mandataire immobilier est un métier encore peu visible en Espagne. Depuis 2018, le groupe français IAD s’est implanté dans la péninsule pour développer ce concept. Fernando de Freitas, conseiller en immobilier et développeur au sein du réseau IAD, revient sur les ambitions du groupe en Espagne. Rencontre. par LCE
Comment est né votre groupe ?
IAD France a été créé en mai 2008 par Malik Benrejdal, Jérôme Chabin et Sébastien Caille. C’est aujourd’hui le premier réseau français de mandataires en immobilier avec 8.177 conseillers. Depuis avril 2015, le groupe s’est exporté à l’international avec la naissance d’IAD Portugal. En mars 2018, les filiales espagnoles et italiennes ont été ouvertes. Depuis sa création, le groupe a déjà acté plus de 100.000 transactions. Notre chiffre d’affaires est en progression de manière exponentielle : il est passé de 154 millions d’euros en 2018 à 225 millions d’euros en 2019, soit une progression de plus de 46 %. Nous allons également ouvrir une filiale en Allemagne, qui viendra s’ajouter à notre demande actuelle.
Comment décrire vos actions ?
Le projet IAD est né de la volonté de créer un réseau immobilier innovant pour accompagner les
particuliers qui souhaitent vendre ou acquérir un bien, tout en revalorisant le métier de conseiller en immobilier. Nous avons totalement dématérialisé le concept d’agence immobilière. Notre ADN repose sur trois piliers : l’immobilier, qui est notre coeur de métier ; internet, où nous diffusons sur toutes les plateformes nationales et internationales ; et le Multi Level Marketing (MLM) qui est le marketing de réseau. Notre succès est d’avoir associé l’un des métiers les plus rémunérateurs au monde au plan de rémunération le plus puissant au monde.
Justement, quelles sont vos actions sur l’Espagne ?
Aujourd’hui notre ambition est d’ouvrir un réseau de mandataires en Espagne. C’est un métier qui n’est pas très développé. On trouve surtout des agences immobilières traditionnelles. Nous avons noté qu’il y avait une forte demande étrangère. Entre 2016 et 2018, il y a eu + 27,7 % de transactions en Espagne. On en compte aujourd’hui 461.000. C’est
vraiment le moment idéal d’être sur la montée ascendante de la demande.
Quelles nationalités font le plus de demandes ?
Nous avons les Français, les Anglais, les Portugais, etc. Il faut savoir que ce maillage IAD international va permettre justement de mettre en relation des clients via le réseau. Par exemple, un client en contact avec un agent français pourra être mis en relation avec un agent espagnol du même réseau. C’est ça notre force : accompagner le client du début à la fin de son projet. Nous avons une application gratuite pour smartphones, NOSREZO, sur laquelle on trouve plus de 160.000 prescripteurs inscrits, qui peuvent via l’application, envoyer la demande de vente ou de recherche d’un bien d’une personne à l’international.
Dans quelles régions se situent ces demandes ? Principalement la Costa del Sol et la Costa Brava. Il y a aussi une
recherche d’authenticité dans les villes à l’intérieur des terres comme Madrid et Séville par exemple. Ces clients veulent surtout une résidence secondaire. Mais à termes, je pense que certaines personnes, comme les retraités, n’hésitent pas à rester y vivre. On remarque aussi beaucoup d’engouement pour l’expatriation dans le cadre de son activité professionnelle. De plus en plus de jeunes partent à l’international pour travailler. Nous avons justement organisé au mois d’octobre, avec la COCEF, le salon de l’emploi franco-espagnol à Paris pour proposer de nouveaux emplois à l’international pour ces jeunes.
Qu’apportez-vous aux nouveaux entrants ?
Cette nouvelle manière de travailler. En Espagne, il existe déjà des indépendants. Mais ces derniers ne sont pas constitués en réseau et ne bénéficient donc pas de sa force et des recommandations. Nous pouvons apporter la force d’un réseau comme le nôtre qui représente aujourd’hui plus de 8.600 conseillers entre la
France et le Portugal. Aujourd’hui, nous constatons des ventes en Espagne liées à des recommandations internationales entre agents. Nous donnons également la possibilité à quiconque, en reconversion professionnelle ou non, de devenir entrepreneur et de pouvoir dématérialiser son agence immobilière grâce à notre accompagnement. Il en existe trois types : la formation en ligne, la formation en présentielle délivrée par des formateurs habilités par le siège, et l’accompagnement de la personne qui recrute le futur conseiller. Nous mettons également des outils de prospection et d’estimation à sa disposition ; et lui offrons une présence sur tous les sites web. Tout cela nous permet de nous constituer un patrimoine. La création et le développement de nos équipes sont aujourd’hui un fonds de commerce qui peut-être vendu ou cédé.
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Atlético, 59 millions d’euros pour une ville sportive Le club rojiblanco finalise avec le conseil municipal de Madrid la modification du plan général du Parque Olímpico, dans lequel le club souhaite créer huit terrains de football et même un mini-stade.
La société belge Cofinmo investira 45 millions d’euros dans cinq projets de santé en Espagne La socimi belge Cofinmo, spécialisée dans le développement et la gestion d’actifs de location de soins de santé, débarque en Espagne avec ses premiers projets. source IDEALISTA/NEWS
COMME ANNONCÉ, LA société investira 45 millions d’euros dans cinq projets de santé destinés aux personnes âgées à Vigo, en Galice, à Valence, à Murcie et en Andalousie. Cofinmo a déjà investi 8 millions d’euros dans la construction de son premier foyer d’accueil pour personnes âgées en Espagne, plus précisément à Vigo, tout en lançant parallèlement une deuxième résidence dans la province de La Corogne. Le bâtiment qui sera construit à Vigo, qui comportera un rez-de-chaussée, sept étages et une superficie de 5.000 m², totalisera 140 lits. Les travaux devraient être achevés en novembre 2020 et la durée du bail est de vingt ans. En outre, la société travaille à la construction d’un centre gériatrique à Oleiros, la municipalité la plus riche de Galice, avec un investissement d’environ huit millions d’euros. L’approbation de sa mise en œuvre ne sera pas réalisée avant 2020. Les centres de Vigo et d’Oleiros seront source EJEPRIME
L’ATLÉTICO DE MADRID, a un autre objectif immobilier. Le club prévoit d’investir jusqu’à 59,6 millions d’euros, selon les estimations de la mairie de Madrid, pour construire une ville sportive à côté du Wanda Metropolitano. Le consistoire espère approuver prochainement la modification du plan général du Parque Olímpico, comme indiqué dans le document auquel a eu accès Palco23. Si le calendrier est rempli, les travaux débuteront en 2020 et se termineront en 2024. Le coût est provisoire, estimé par les techniciens municipaux sur la base de l’évaluation cadastrale de la construction de l’utilisation des installations. Ce n’est pas non plus un chiffre qui s’écarte de la réalité, étant donné que le club a alloué en moyenne quinze millions d’euros à chacune des deux académies attribuées par la Communauté de Madrid au cours des trois dernières années. Cependant, bien que ces projets aient une vocation clairement formatrice, le développement de l’environnement du Wanda Metropolitano a une orientation professionnelle. Le projet, sans être définitif en l’absence d’approbation, prévoit la construction d’un nouveau complexe d’entraînement entre le stade et la M-40, appelé DS-04. D’une superficie de 42.661 mètres carrés, le consistoire prévoit un investissement de 38,82 millions d’euros pour la construction de quatre terrains de gazon naturel, d’un bâtiment de services complémentaires, et d’un mini-stade. L’Atlético sera en mesure de construire une ville sportive pour le football professionnel, avec un mini-stade, qui coûterait 38,8 millions d’euros. La construction de cette dernière enceinte n’est pas totalement acquise, elle se limite au scénario dans lequel il serait nécessaire d’avoir un terrain « qui réponde aux critères de la Fédération espagnole de football et de
l’UEFA pour accueillir des événements de deuxième division ou des championnats européens de la jeunesse », qui nécessitent une capacité de 6.500 spectateurs. De cette façon, l’Atlético féminin, la filiale et les jeunes de la division A, pourraient quitter Cerro del Espino (Majadahonda) et avoir leur propre maison pour jouer à la fois Primera Iberdrola (Première Division Féminine), Segunda B (Seconde Division B) et ses versions de la Champions League. Le projet considère que ce type d’installation devrait être situé dans la partie sud de la parcelle, de sorte qu’il soit plus proche de la station de métro déjà utilisée par les fans pour se rendre au Wanda Metropolitano. En ce sens, le changement de lieu faciliterait également une présence plus importante des spectateurs dans les gradins, la connexion de Majadahonda avec le centre de Madrid n’étant pas très bonne. De plus, cela permettrait au public de prolonger leur séjour, d’aller avant ou après pour voir la filiale ou l’équipe féminine après avoir vu la première équipe. Le plan définit ce premier groupe d’installations comme « une installation spécialisée dans l’activité sportive de niveau supérieur, fédérale, professionnelle ou semi-professionnelle ». D’autre part, le terrain qui se trouve juste derrière le Parque Acuático peut se définir comme « un centre d’entraînement de base et de pratique du football destinée aux enfants, aux cadets et aux fans ». Il est conçu pour pouvoir accueillir au moins quatre terrains de football réglementaires avec les installations correspondantes, tels que des vestiaires, des restaurants, des gradins et un bureau. « Ce type d’installations, plutôt lié à la formation et aux pratiques infantiles, tend également à s’ouvrir aux championnats collégiaux, de quartier, etc. », indique le plan, évoquant un modèle qui ressemblerait davantage aux académies déjà inaugurées par Atlético à Alcalá de Henares et prochainement à Alcorcón.
suivis de trois autres projets, exactement à Castellón, Carthagène et Grenade, selon le groupe. Le budget d’investissement total pour les terrains et les travaux des cinq projets s’élève à 45 millions d’euros. Cofinimmo acquiert, développe et gère des immeubles locatifs depuis plus de 35 ans. La société possède un portefeuille de 4.000 millions d’euros réparti entre la Belgique, la France, les Pays-Bas, l’Allemagne et l’Espagne. La socimi est cotée sur Euronext Brussels. Au 31 juillet 2019, Cofinimmo avait une capitalisation boursière de plus de 3 000 millions d’euros, selon les données fournies par la société.
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L’Église investit dans le secteur immobilier : 59,8 millions d’euros dans 381 projets par an L’institution a reçu 122,5 millions d’euros pour des activités immobilières, financières et économiques diverses. source EJEPRIME
Feu vert donné pour la réforme du bâtiment Intempo, le plus haut bâtiment résidentiel d’Espagne L’un des changements les plus importants consistera à attribuer deux des 47 étages de l’immeuble, aux espaces communs, avec entre autres un spa, des espaces de massage, une salle de sport et un rooftop. source EJEPRIME
LE FEU VERT est donné au bâtiment Intempo. L’immeuble résidentiel de 198 mètres de haut situé à Benidorm, Alicante, a obtenu le permis de construire lui permettant de commencer son processus de modernisation et de mise à jour. Les travaux débuteront cet automne et devraient durer entre 12 et 14 mois. L’un des changements les plus importants consistera à attribuer deux des 47 étages du bâtiment, plus précisément le dernier étage et
le toit, aux parties communes, avec entre autres un spa, des espaces de massage, une salle de sport et un rooftop. L’arrière du bâtiment sera complétée par la construction d’une piscine de style plage et d’un bassin pour enfants de 800 mètres et 90 mètres carrés, d’une superficie totale de 4.300 mètres carrés. Le promoteur en charge du projet est Uniq Residencial. La terrasse de la tour ouest abritera, après les réformes, un espace réservé aux enfants de plus de mille mètres carrés. La même tour aura un restaurant pour les propriétaires, avec
une terrasse de 1.200 mètres carrés et une piscine décorative de 80 mètres carrés. Un autre changement majeur sera la création d’une grande réception de 600 mètres carrés qui permettra l’accès aux ascenseurs. « Cet ensemble d’améliorations met en évidence l’engagement des nouveaux propriétaires et gestionnaires à répondre aux acheteurs qui recherchent une propriété unique leur permettant de vivre des expériences uniques et de leur présenter un investissement de valeur sûre », a expliqué la société. à travers une déclaration.
Nouveau macro-projet urbain à Madrid : la Communauté réactive la « Ciudad de la Justicia » Le projet initial prévoyait la construction de 14 bâtiments à Valdebebas et un investissement de 500 millions d’euros. En 2014, l’engagement régional a porté l’investissement à 1,752 milliard d’euros. source EJEPRIME
NOUVEAU PROJET MACRO urbain à Madrid. Le gouvernement de la Communauté de Madrid, formé par le Parti Populaire et Ciudadanos, a annoncé la relance d’un des grands projets urbanistiques : la construction de la « Ciudad de la Justicia » dans le quartier de Valdebebas. Selon le conseiller juridique du gouvernement autonome, Enrique López, la volonté de l’exécutif régional est de construire le complexe « en un temps record » avec l’intention de pouvoir l’inaugurer dans cette même législature, selon Expansión.
Le projet de la « Ciudad de la Justicia » remonte à 2004, lorsque le gouvernement dirigé par Esperanza Aguirre avait planifié l’unification de tous les organes judiciaires ayant leur siège dans la communauté autonome, à l’exception de la Cour suprême, l’Audiencia Nacional et la Cour constitutionnelle. Le développement du complexe prévoyait un investissement estimé à 500 millions d’euros et la construction de 14 immeubles. Le complexe serait le siège de tous les organes judiciaires basés à Madrid, à l’exception de la Cour suprême, de l’Audiencia Nacional et de la Cour constitutionnelle.
En 2014, sous le gouvernement d’Ignacio González, le projet avait été repris et les travaux avaient même été attribués aux constructeurs Acciona et OHL. L’exécutif régional s’était engagé à allouer 1.752 millions d’euros à la construction. L’abandon du projet avec le gouvernement dirigé par Cristina Cifuentes a donné lieu à des poursuites judiciaires pour non-respect de la part des adjudicataires. En ce sens, l’actuel exécutif attend la résolution des fronts judiciaires pour pouvoir définir le nouveau projet. Si elle était finalement mise en œuvre, ce serait la plus grande concentration d’organes judiciaires en Europe.
L’ÉGLISE S’ENGAGE DANS le secteur immobilier. L’institution a investi 59,8 millions d’euros par an dans 381 projets de construction, de conservation et de réhabilitation des bâtiments en 2017, comme l’indique le rapport annuel sur les activités de l’Église catholique en Espagne, présenté récemment. L’investissement enregistré cette année est inférieur de 15,9 % aux données de 2016, lorsque l’institution avait alloué 71,1 millions d’euros pour développer 373 projets. Au total, au cours des six dernières années, ce chiffre s’élève à 416,7 millions d’euros. En 2017, le montant alloué aux programmes de réhabilitation de 331 projets s’élevait à 45,2 millions d’euros. Pour sa part, la construction de cinquante nou-
veaux temples a nécessité un investissement de 14,6 millions d’euros. Au total, le coût de la conservation des bâtiments représentait, pour 65 % des diocèses, plus du tiers de leurs dépenses ordinaires. Le reste des ressources a été alloué à des actions pastorales et sociales, à la rétribution du personnel du clergé et des laïcs et à des contributions à des centres de formation, entre autres.
L’Église a investi 14,6 millions d’euros pour la construction de cinquante temples
Au total, l’Église possède 3.111 biens immobiliers d’intérêt culturel. La majorité de ces actifs, 418 au total, sont situés en Andalousie, suivi de Castilla La-Mancha, avec 299 bâtiments, et de l’Aragon, avec 288. Selon le rapport, la plus haute catégorie de protection envisagée dans la loi sur le patrimoine historique est celle de l’Église.
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Un groupe de retraités de Madrid achète un village en Galice Les amis sont la famille que l’on choisit, et ce groupe de retraités de Madrid a décidé de passer la dernière étape de sa vie en communauté. Le lieu choisi a été un village abandonné à Vilalba (Lugo) et ce groupe de personnes, comprenant un avocat, un ingénieur et un architecte, a décidé qu’après quarante ans de vie commune, ils voulaient se retirer ensemble dans un lieu différent et acheter cet espace pour lui donner une seconde vie. source IDEALISTA/NEWS
OS PRETOS, DANS la paroisse de A Torre, est l’endroit qu’ils vont repeupler, car ils sont sur le point de fermer l’opération pour laquelle ils achèteront tout le village situé à huit kilomètres de la ville de Vilalba, inhabitée depuis cinquante ans. Sur le terrain, de 110.000 à 120.000 m² avec une rivière qui borde la zone, des arbres fruitiers indigènes et une forêt, ils réaliseront deux projets. Dans l’une des propriétés qu’ils ont choisies, l’idée est de construire plusieurs appartements dans lesquels chacun a des espaces
communs qui donneront au village un tournant à 360 degrés, car ce n’est pas en vain qu’ils ont pensé à des soins infirmiers, une cafétéria ou encore une bibliothèque. L’autre parcelle choisie est un lieu composé de deux maisons, l’une d’elles ayant une capacité de 25 personnes, plusieurs bâtiments extérieurs et plusieurs salles. Ceci est expliqué par Rosa Costoya, la personne en charge du commerce avec qui ils ont officialisé la vente, Galician Country Homes, et a également assuré que « grâce à ce projet », ils créeraient des « emplois » dans la région. Leur vie dans ce petit endroit qu’ils transformeront, sera complètement différente
de celle qu’ils avaient à Madrid, bien qu’il s’agisse d’un village bien relié, proche d’un centre urbain pour acheter des fournitures et à une demi-heure de Lugo. Cette proposition, explique Costoya, s’inscrit dans un projet plus vaste, dans la mesure où ces retraités collaborent avec le cabinet pour promouvoir plus d’initiatives de ce type dans toute la Galice, « pas seulement pour acheter ce village ». La société propose dans le secteur rural galicien « près de 300 produits » et chaque semaine, ils en obtiennent plus. En outre, ils opèrent également dans les Asturies et une
partie de León, et Costoya indique que l’approche qu’ils ont adoptée a pour objectif de « repeupler des lieux abandonnés ». « En Galice, nous avons près de 2.000 places abandonnées », dont « environ 800 » et lorsqu’un groupe de personnes demande une place, il souhaite que les propriétés répondent à la demande, car il y a des salles pour cinq personnes et des lieux pour vingt-cinq. La femme d’affaires Costoya est « absolument convaincue » qu’il est ainsi possible de repeupler le rural galicien, car elle a des clients avec des « idées novatrices » pour transformer des lieux déjà oubliés de la géographie.
Les étrangers dominent le real estate espagnol : ils représentent 15,6 % des ventes et 17,4 % de leur valeur Les îles Canaries, les Baléares et la Communauté valencienne sont les régions les plus dépendantes du client étranger, tant en termes d’opérations effectuées que de valeur. source EJEPRIME
Riu ouvre son hôtel à l’Edificio España après deux ans de travaux La chaîne a ouvert en amont les premières chambres de l’établissement après deux ans de travaux, mais l’inauguration officielle n’a eu lieu que le 11 septembre dernier, date à laquelle les 585 chambres disponibles ont été ouvertes au public. source EJEPRIME
L‘HÔTEL RIU À Edificio España est maintenant disponible. La chaîne a ouvert les premières chambres de l’établissement après deux ans de travaux. L’inauguration officielle n’a eu lieu que le 11 septembre, date à laquelle les 585 chambres disponibles ont été ouvertes au public. Le nouveau Riu Plaza España est le premier atout urbain de la société des Baléares. Depuis son rachat par le groupe Wanda en 2014, il a fait l’objet de nombreuses nouvelles depuis son acquisition. Son dernier point d’achoppement a été la demande de suspension des travaux de la part de Trinita-
rio Casanova, propriétaire de Baraka et ancien propriétaire de l’immeuble. Riu a voulu conserver le style original du bâtiment, ouvert en 1953, bien qu’il l’ait combiné avec des touches modernes. Au total, l’établissement compte 27 étages. Outre les chambres, il dispose d’une grande salle d’une capacité de 1.500 personnes, de plusieurs salles de réception et d’une terrasse ouverte sur toute la ville avec une passerelle en verre sur le toit. De plus, l’immeuble hébergera aux premiers étages une zone commerciale appartenant à Inbest Real Estate, le véhicule d’investissement de Corpfin Capital Real Estate. Cette zone commerciale sera occupée par cinq magasins phares et ouvrira après l’ouverture officielle de l’hôtel.
LES ÉTRANGERS DYNAMISENT l’immobilier espagnol. La vente de logements par des citoyens extérieurs à l’Espagne n’a pas cessé d’augmenter ces dernières années, notamment après l’approbation du « golden visa » en 2013, une mesure facilitant l’obtention de visas en échange d’investissements immobiliers de plus de 500.000 euros. Plus précisément, l’année dernière, il y a eu plus de 580.000 ventes de logements. Sur ce total, 15,6 %, soit plus de 90.000 transactions, ont été effectuées par des étrangers résidant dans le pays, selon les données du ministère du Développement. Les principaux pôles d’attraction sont les destinations touristiques. Aux îles Canaries, 33,4 % des opérations effectuées au cours de l’année écoulée ont été effectuées par des étrangers résidant en Espagne. Viennent ensuite les îles Baléares et la Communauté valencienne (31 %) et la région de Murcie (26,1 %). En fin de classement se trouvent la Cantabrie, la Galicie et l’Estrémadure, où les opérations effectuées par des étrangers ne représentent que 3,4 %, 2,7 % et 2,6 % respectivement. Au cours du premier trimestre de cette année, les étrangers résidant en Espagne ont réalisé 16,3 % des opérations.
La valeur totale des ventes de logements s’est élevée à 84 millions d’euros en 2018, dont 14,5 millions ont répondu à des investissements étrangers, soit un total de 17,4 %. Les opérations réalisées dans les îles Baléares totalisent quatre millions, soit 41,6 %, dont 1,6 million, ont répondu à des capitaux étrangers. Les îles Baléares sont suivies par les îles Canaries (37,7 %) ; la Communauté valencienne (37,7 %)et Murcie (35,1 %). De la même manière que dans le cas des transactions immobilières, la Galice, la Cantabrie et l’Estrémadure sont les régions où l’investissement étranger représente un pourcentage inférieur de l’investissement total. Plus précisément, 2,4 %, 1,2 % et 0,7 %, respectivement. Au premier trimestre de cette année, le pourcentage des investissements dans le logement par des étrangers résidant en Espagne est resté stable. Au total, les étrangers ont représenté 17,7 % du total des investissements en immobilier, avec en tête les îles et la Communauté valencienne. Au sein de ces communautés, deux provinces se distinguent des autres. À Alicante, plus de la moitié de la valeur des opérations provenait d’acheteurs étrangers, chiffre qui chute à 44,6 % à Santa Cruz de Tenerife, et qui démontre la dépendance de ces marchés à l’égard des capitaux étrangers.
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MÉDIAS
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Rencontre avec Antonio Fernández-Galiano Campos, Président du groupe Unidad Editorial El Mundo, Expansión, Marca. Ces marques vous disent-elles quelque chose ? Elles appartiennent au groupe de presse espagnol Unidad Editorial qui emploie plus de 1.400 personnes. Face à la révolution technologique, le groupe doit s’adapter pour conserver son image de marque. Rencontre avec son Président, Antonio Fernández-Galiano Campos. qui ne sont pas corrigées. Lors de discussions ou de débats, il y a des personnes qui vont sur Wikipédia et qui attestent « c’est Wikipédia qui le dit ». Et c’est ça le problème.
par PHILIPPE CHEVASSUS
Comment décrire le groupe Unidad Editorial ?
Unidad Editorial est le résultat d’une fusion qui a eu lieu en avril 2007 entre deux groupes de presse : Recoletos, éditeur de Marca et Expansión, et Unedisa, éditeur de El Mundo. Le groupe Unidad Editorial détient El Mundo, journal généraliste, Expansión, journal économique et Marca, journal sportif. Il détient aussi d’autres titres : Telva, pour la presse féminine, Marca Motor, pour l’automobile, ainsi que Diario Médico et Correo Farmacéutico, qui s’adressent à la profession médicale. En matière d’audience de journaux imprimés, nous sommes le premier groupe et nous sommes également le premier en termes d’utilisateurs uniques sur Internet avec un total de 28 millions d’utilisateurs par mois. Nous avons aussi une édition de livres, La Esfera de los Libros, ainsi qu’une radio, radio Marca, et deux chaînes de télévision en collaboration avec d’autres groupes : Discovery Max et Gol TV.
Comment se prépare le groupe pour cette nouvelle ère digitale qui ne fait que démarrer ?
Pour commencer, nous analysons tout ce qui concerne l’information sur des supports numériques. Ensuite nous avons développé nos propres plate-formes d’interaction avec les utilisateurs et abonnés. Pour finir, nous avons une plateforme de big-data avec des ingénieurs, que nous avons lancée ces dernières années. Cette dernière nous permet d’avoir des informations très précises sur nos utilisateurs même s’ils ne sont pas connectés. Nous avons déjà analysés plus de 700 profils. C’est très intéressant et ça permet de voir la relation qu’ils ont avec nos contenus. Nous savons donc quels sont les produits avec le plus d’engagement, le plus d’impact, etc. Aujourd’hui nos sites sont gratuits, mais nous tendons à faire payer nos articles ou certaines parties de nos contenus.
Quand voulez-vous lancer cette solution ?
Nous y travaillons. L’équipe de big-data est en train de fournir les résultats importants sur le plan commercial. Toutes ces informations sur les utilisateurs intéressent nos annonceurs pour proposer le meilleur contenu.
Il faut donc analyser ces trois facteurs ?
Avec le numérique qui se mondialise, avez-vous des accords avec d’autres groupes de presse internationaux ?
Nous avons des accords en Amérique Latine, avec le groupe de Claro. Nous avons lancé Marca Claro, qui donne des informations sportives rédigées en partie ici en Espagne, et le reste là-bas. Nous avons des éditions au Mexique, en Argentine, en Colombie et nous venons d’en lancer une aux États-Unis. Ensuite pour El Mundo, nous avons un accord avec le groupe mexicain Milenio. L’avantage que nous avons, c’est la langue espagnole et l’absence de frontière ou barrière avec les supports numériques.
Et avec des groupes français ?
L’un de nos actionnaires fondateurs était Libération. Mais nous n’avons plus d’accord avec ce journal depuis un petit bout de temps. En revanche, comme notre principal actionnaire actuel est le groupe italien RCS Media Group, qui édite Corriere della Serra y La Gazzeta dello Sport, nous nous partageons beaucoup d’informations et parfois même des actions commerciales.
Sur le thème de la commercialisation, quelles autres activités développent le groupe en dehors de l’édition ?
Nous organisons beaucoup d’événements, de conférences et de forums avec Expansión, Marca, Telva et El Mundo. Avec Marca par exemple, nous avons organisé plusieurs fois « La nuit du sport » à Madrid. Cette année nous aimerions la refaire dans
une ville andalouse. Nous organisons également chaque année le prix Pichichi qui récompense le meilleur joueur de football. Nous proposons aussi des formations avec des masters de journalisme sur tous les aspects : mode, général, data, etc.
Comment voyez-vous le futur des médias de communication ?
Je pense qu’il y a deux aspects à analyser et à séparer. Le premier c’est comment je vois le futur de l’industrie, et le second c’est comment je vois le futur du rôle des médias. Ce dernier est un peu plus philosophique. Aujourd’hui les médias sont dans un processus de transformation très important car l’impact de la révolution numérique va être énorme. Cette révolution est nécessaire car elle permet d’abaisser les barrières d’entrée à l’information. Mais cela va exiger le renforcement de marques puissantes qui seront des références pour les lecteurs. Ils vont avoir besoin de références solides et fiables car sinon l’offre sera excessive et le marché entièrement désordonné. Quel va être le rôle des médias dans une société autant affectée par la révolution technologique ? Ce sont mes inquiétudes car je considère que les médias ont un rôle essentiel dans le système démocratique. Aujourd’hui ils doivent coïncider avec trois facteurs : l’impact du numérique sur l’information, le boom des populismes et le boom des fake news qui conditionnent les citoyens. Même des marques qui peuvent paraître sérieuses aux yeux des citoyens ne le sont pas. Wikipédia dit des choses fausses
Je pense que le citoyen dans un système démocratique est plus désinformé que jamais. Il est plus actualisé que jamais c’est certain, mais il n’est pas informé. Et c’est le danger pour une démocratie. Il se retrouve du jour au lendemain avec une quantité d’informations qu’il ne peut pas digérer. Il reste sur les titres et n’approfondit pas l’information. On peut le voir au quotidien avec toutes les notifications que l’on reçoit sur notre téléphone. En définitif, cette manière d’articuler l’information est plus orientée à provoquer des réponses émotionnelles, plutôt que des réponses rationnelles. Je pense que les journaux ont toujours voulu provoquer ce raisonnement des lecteurs. Donc ce qui me préoccupe le plus c’est le rôle des médias dans le futur du système démocratique. L’information responsable est vitale pour le citoyen. La prendre sans aucun critère amène le résultat de ce qui se produit actuellement en Occident.
Pensez-vous que ce consommateur va à nouveau faire confiance à une marque pour s’informer ?
C’est une question pour les sociologues chevronnés. Si la montée des populismes continue dans le scénario où nous nous trouvons et qui est très laid, cela peut provoquer une réaction. Les marques peuvent de nouveau jouer un rôle de contre-pouvoir populiste. C’est un peu ce qui, en définitive, s’est produit aux États-unis avec Trump. Il s’est opposé aux médias et inversement. L’arrivée de Trump a mis à nouveau en valeur le Washington Post et le New York Times.
« Le défi c’est que les marques soient suffisamment fortes pour pouvoir influencer les citoyens. » Avec Facebook et Twitter entre autres, diriez-vous que nous sommes face à une dictature numérique ? D’un certain point de vue, ils imposent une dictature du politiquement correct donc oui. Tout le monde est conditionné par les réseaux sociaux alors qu’ils ne sont personne.
Et pourtant des grands médias les prennent comme source
C’est extrêmement choquant de voir une télévision ou une radio faire ça. Nous seuls avons le critère, pas Twitter, et quand je dis-nous, je parle des médias Ce qui a le plus d’impact sur Twitter c’est toujours ce qui est le moins sérieux, le moins fondé. Et c’est ça qui me préoccupe. Cette révolution numérique annonce une chute des barrières d’entrée dans le monde de la communication que tout un chacun peut intégrer, et cela a un impact sur le comportement des citoyens et des équilibres politiques. Je pense que le boom des populismes n’est pas loin de tout cela.
Le défi est donc de construire une marque ?
Effectivement le défi c’est que les marques soient suffisamment fortes pour pouvoir influencer les citoyens. Pour qu’ils soient réellement informés pour voter. Il faut voter avec la tête et non le coeur. Et c’est le rôle que nous avons les journaux et l’ensemble des médias : faire réfléchir les citoyens. Au final c’est la recherche de la vérité. Et normalement il faut faire des efforts pour la trouver. Personne ne doit croire qu’elle arrive par un simple clic. C’est totalement faux. Aujourd’hui l’approfondissement de la vérité requiert un effort inacceptable à cause d’une question de temps. Mais c’est cette grande réflexion qui doit être posée sur la table. Il faut que les journaux mettent leur grain de sel pour que la raison l’emporte.
Que préconisez-vous ?
Être optimiste. Le monde a vécu des moments difficiles et les journaux ont toujours été présents. Ils ont été les protagonistes des démocraties modernes.
Il faut donc que les autorités protègent l’industrie des médias ?
Bien sûr. Les pouvoirs publics ont manqué de vision sur ce qui nous arrive. Google et Facebook ont fait beaucoup de mal. Nous sommes aux mains de plusieurs entreprises qui ont toutes nos informations. Mais il faut être raisonnablement optimiste dans ce monde Comme l’explique l’écrivain Stephen Pinker dans son dernier livre : le monde est dans l’un de ses meilleurs moments de l’histoire. Il a toujours progressé. Sur les trente dernières années, des milliers de millions de citoyens ont été sortis de situations de pauvreté extrême, la médecine sauve des vies, notre espérance de vie s’allonge. Il y a plein de choses positives.
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PORTUGAL La ferveur immobilière de Porto : ce sont les logements de luxe qui sont en construction Situé dans l’une des zones où le logement a les prix les plus élevés de Porto, Foz do douro, le complexe résidentiel Marechal Saldanha Prestige, se compose de six étages, avec des prix de 690.000 (122 m²) jusqu’à à 1,3 millions d’euros pour un duplex exclusif.
Oriane HOSTIN
Le Portugal copie l’Espagne avec les Socimis qui ont dynamisé le secteur hôtelier Le boom qu’a vécu le secteur hôtelier espagnol ces dernières années provient de la création de socimis en 2009 (sociétés d’investissement immobilier cotées en bourse), une formule comportant des avantages fiscaux et facilitant l’intérêt des investisseurs, à acheter des hôtels pour ensuite les louer à de grandes chaînes hôtelières. source HOSTELTUR
EN 2016, HISPANIA a été la pionnière, et a ensuite été suivie par d’autres, comme Atom, Hispanotels ou Millenium. Observant ce succès, le Portugal a récemment créé un modèle similaire, les SIGIs, de sorte à connaître dans les prochaines le même boom hôtelier qu’a connu l’Espagne ces dernières années. Pour faciliter la tâche des investisseurs intéressés par ces nouvelles formules, le consultant en immobilier Prime Yield, intégré à Gloval, et le cabinet d’avocats DLA Piper ont lancé un guide contenant tout ce que vous devez savoir sur les socimis et les SIGIs. Le guide se veut une feuille de route pour les investisseurs dans ces types de sociétés et fournit une analyse comparative non seulement de ses deux cadres législatif et fiscal, mais également des contextes économiques et des secteurs immobiliers espagnol et portugais. Le directeur général de Prime Yield, Nelson Rêgo, rappelle que « les socimis ont été un réel succès
en Espagne et ont, au cours des six dernières années, suscité des investissements internationaux sur le marché immobilier. Il existe actuellement plus de 70 sociétés de ce type avec une capitalisation totale de plus de 23.000 millions d’euros. »
Sur le marché portugais, il estime que « les SIGI pourraient atteindre le tiers de ce volume de marché, ce qui pourrait donner lieu à la création, dans les cinq prochaines années, d’environ 25 sociétés représentant une valeur boursière d’environ 7.000 millions d’euros ». Rêgo souligne que ces formules pourraient attirer « une nouvelle vague d’investissements panibériques ». C’est-à-dire attirer des investisseurs « avec des stratégies intégrées » qui considèrent les deux pays comme un marché unique. « Cela sera très positif pour le Portugal, qui est toujours perçu
comme un marché émergent et peut donc charger à plus grande échelle, et pour l’Espagne, qui fait concurrence aux marchés matures et pourrait attirer de nouveaux investisseurs », a-t-il déclaré.
Marché ibérique
Pour le partenaire responsable du Droit Immobilier de DLA Piper, Orson Alcocer, « il était naturel que le Portugal suive la voie couronnée de succès des socimis. Avec les SIGIs, un cadre d’investissement très intéressant est ouvert sur le marché portugais, qui a été très attractif ces derniers temps. C’est un exemple de consolidation d’un marché juridique ibérique de plus en plus intégré, qui reflète l’intégration économique ibérique qui est déjà une réalité ». Selon le guide, le marché immobilier espagnol reste « très dynamique en 2019 », malgré une progression plus lente que l’année précédente. Le rapport souligne qu' « il existe un appétit croissant d’investir pour acheter des actifs hôteliers en Espagne et au Portugal ».
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LE DÉVELOPPEMENT, À rua Marechal Saldanha, à quelques mètres de la mer, mise sur la qualité des finitions, un design innovant et des appartements spacieux avec de grands balcons et terrasses. Les travaux de construction seront achevés au cours du second semestre de 2020.
Luximo Christie’s commence la promotion cette semaine
Soulignant le « maximum d’exclusivité et d’intimité » de ce bâtiment de six étages, Christie’s International Real Estate de Luximo a commencé cette semaine à présenter le projet à ses clients nationaux et internationaux. À propos des acheteurs potentiels, Ricardo Costa, PDG de Christie’s chez Luximo, a déclaré que le consultant « dispose d’un solide portefeuille de clients nationaux dotés d’une capacité financière élevée, bien que les propriétés supérieures à 1 million d’euros soient achetées principalement par des clients internationaux ».
« Luximo’s Christie’s est soutenu par le prestigieux cabinet Christie’s. Nos clients haut de gamme intéressés par des propriétés de grande valeur sont donc principalement des clients internationaux, notamment britanniques, irlandais, français américains et brésiliens. Toutefois, nous avons également des clients de marchés émergents tels que la Russie, les Émirats arabes unis ou Dubaï », a déclaré Costa. Ricardo Costa souligne le fait que ce sont des superficies en grande partie inhabituels : « Il y a des terrasses de plus de 70 m², les pièces de vie de presque 60 m² et des pièces de plus de 25 m². Le plus grand appartement fait environ 250 m². Ce sont des sols inhabituels dans toute nouvelle promotion », dit-il. Tous les appartements disposent d’une terrasse ou d’un balcon, d’espaces de stationnement et de rangements. L’ensemble du complexe est équipé d’un système de climatisation avec radiateurs, d’une pré-installation du système de climatisation, de systèmes de surveillance vidéo en circuit fermé, de portes d’entrée blindées et de doubles vitrages.
Les investisseurs se penchent sur Comporta, la « nouvelle Ibiza » du Portugal Comporta ne passe pas inaperçue auprès des investisseurs et promoteurs immobiliers espagnols et internationaux. Connue sous le nom de « la nouvelle Ibiza » du Portugal, cette petite ville côtière de la région de Setúbal commence à être un pôle immobilier effervescent pour le pays portugais. Une des entreprises qui parient le plus sur cette ville est Vanguard Properties avec un investissement de 158 millions d’euros. source IDEALISTA/NEWS
Le journal américain The Wall Street Journal a déjà appelé Comporta comme étant « la nouvelle Ibiza » du Portugal d’il y a 20 ans. Il la compare aux Hamptons (USA) des années 1970. Et la pu-
blication rappelle qu’il y a de plus en plus de célébrités qui viennent passer leur été dans cette région, telles que les designers français Christian Louboutin et Philippe Starck. L’une des entreprises qui parie fortement dans la région de
Comporta, située à une heure et demie de voiture de Lisbonne, est Vanguard Properties, qui a investi 158 millions d’euros dans l’achat de deux actifs immobiliers (terrains) de la société Herdade da Comporta. Le promoteur prévoit également d’investir environ
200 millions d’euros dans un projet résidentiel à Muda. Selon le journal américain, la beauté naturelle presque sauvage et la tranquillité font partie des atouts de Comporta, quelque chose qui diverge de l’île animée d’Ibiza. Le journal rappelle également que
l’une des raisons pour lesquelles elle n’a pas été construite depuis des décennies est qu’une grande partie des terres appartiennent à la famille Espírito Santo. Mais le scénario a commencé à changer après l’effondrement de Banco Espírito Santo y Ges en 2014.
BUSINESS ET LUXE Sotheby’s lance la marque Viva et ouvre des bureaux à Valence et au Pays basque La société a créé la marque Viva, axée sur Majorque, Minorque et Ibiza. L’entreprise assure que la rentabilité du marché espagnol est très attractive pour les investisseurs internationaux. source EJEPRIME
SOTHEBY’S ACCÉLÈRE SUR le marché espagnol. La société britannique a lancé la marque Viva, avec laquelle elle envisage de conquérir l’archipel des Baléares. Parallèlement, la société recherche des sites pour ouvrir ses premiers bureaux à Valence et au Pays basque. « Nous sommes en train d’établir des contacts et d’acheter des bureaux qui fonctionnent déjà », explique Michael Valdés, vice-président de l’entreprise, à EjePrime. Dans l’ensemble, la priorité de l’entité est de se développer à Madrid, où elle envisage d’ouvrir de nouveaux bureaux : « C’est la ville
sur laquelle nous voulons concentrer notre croissance à l’heure actuelle », déclare Valdés. Pour Valdés, l’Espagne « est l’un des pays les plus importants en matière d’investissements étrangers, en particulier au cours des cinq dernières années », grâce à un rendement qui peut se situer entre 4 % et 7 % à Madrid, tandis qu’il est de 12 % pour les investissements de vacances, selon l’exécutif. Madrid est le marché sur lequel l’entreprise veut concentrer sa croissance Concernant ses clients potentiels, Valdés souligne que l’intérêt des citoyens russes a augmenté, même si les clients les plus nombreux à Majorque sont les Allemands et
à Minorque, les Français. En revanche, l’intérêt des Britanniques a diminué, bien que le Brexit « ait accru le désir d’investir en dehors du Royaume-Uni ». Pour ce qui est du reste du marché méditerranéen, Valdés assure que les Portugais « grandissent grâce aux facilités d’entrée, tout comme Chypre ». En ce sens, la Grèce attire également de nouveaux investisseurs, bien que dans ce cas ce soit « à long terme ». La société de vente aux enchères Sotheby’s a lancé en 1976 Sotheby’s International Realty, une agence immobilière spécialisée dans l’immobilier de luxe. La société est présente dans 69 pays et compte plus de 22.000 vendeurs.
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Les quartiers madrilènes de Chamberí et de Salamanca sont les plus chers d’Espagne Les deux zones dépassent 7.000 euros par m² en moyenne après une augmentation annuelle de 15 % à Chamberí et de 7 % à Salamanca. source EJEPRIME
MADRID CONCENTRE LES zones les plus cheres d’espagne. Les quartiers de Chamberí et de Salamanca sont les plus chers pour investir dans l’immobilier, avec des prix supérieurs à 7.000 euros par mètre carré. Dans les deux cas, le prix a grimpé au cours de la dernière année, de 13 % à Chamberí et de 7 % à Salamanque. Ainsi, l’investissement moyen pour acheter une propriété haut
de gamme dans ces quartiers se situe entre 600.000 euros et 2,5 millions d’euros, selon un rapport de l’immobilier Barnes. Plus précisément, les quartiers d’Almagro et de Trafalgar, où les prix peuvent atteindre 10.000 euros par mètre carré, sont les plus chers de la capitale espagnole. Les Espagnols sont les principaux acheteurs de logements dans les deux zones, regroupant 70 % de la demande, les 30 % restants étant partagés par des investisseurs latino-américains et chinois.
Les business centers pour top executives montent en flèche Si depuis quelques années les espaces de coworking ont conquis de nombreux cadres et entrepreneurs, les business centers eux, se réorganisent par segment d’activités. par LCE
UN ENTREPRENEUR VÉNÉZUÉLIEN, Félix Arroyo, a lancé il y a quelques années à Madrid, un business center pour top executives dans les meilleurs quartiers de la capitale. De grands espaces, un joli mobilier, des prestations 5 étoiles, mais aussi l’appartenance à un vrai club puisque chaque semaine, les clients organisent avec leurs VIP des cocktails…
Comment se porte le secteur des centres d’affaires ?
Le secteur des centres d’affaires est en pleine ébullition et il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Les sociétés les plus appréciées sur le marché boursier sont actuellement les grands opérateurs mondiaux de centres d’affaires et de centres de coworking, tels que WeWork et Regus, et il est courant de voir leurs PDG interviewés sur Bloomberg Channel ou présents dans de grands forums économiques, tels que Davos. Plusieurs facteurs ont contribué au déploiement de ce secteur, comme l’essor de entrepreneuriat. L’évolution du marché du travail et les possibilités offertes par les nouvelles technologies ont incité un grand nombre de personnes à se lancer dans la fondation d’une entreprise. Les centres d’affaires proposent énormément d’avantages, avant tout parce qu’ils permettent aux clients de se focaliser sur le cœur de leur business et d’optimiser leur temps.
D’autre part, la multiplication des emplois par projets engendre une grande mobilité des talents sur la planète entière. De nombreux profils hautement qualifiés, notamment dans le domaine des STEM, peuvent être recherchés pour un travail de plusieurs mois à Tokyo, puis dans l’Ohio, et enfin à Caracas, par exemple. Ce nouveau mode de travail nécessite des espaces flexibles et performants, ce que proposent les centres d’affaires. De même, le secteur MICE se porte particulièrement bien. Il devrait devenir de plus en plus important au fil des années, faisant des centres d’affaires une ressource stratégique essentielle pour que les professionnels puissent articuler un agenda dans chacune des villes qu’ils visitent. Enfin, plus important encore en ce qui concerne l’Espagne, les multinationales qui s’y installent n’optent pas pour la location traditionnelle, mais préfèrent établir leurs bureaux dans des centres d’affaires.
Quels sont les avantages pour un entrepreneur de s’installer dans un centre d’affaires ?
Il y en a beaucoup, sans aucun doute. Mettre en marche une entreprise requiert un lourd déboursement au début, si vous souhaitez acquérir ou louer vos propres locaux, en plus des procédures administratives, licences, contrats de location avec divers fournisseurs… En faisant partie d’un centre d’affaires, tout cela est pris en charge par ce dernier. Il suffit simplement
de choisir un espace et de commencer à travailler. Les processus de gentrification dans les centres des grandes villes ont rendu le mètre carré beaucoup plus cher, mais grâce aux centres d’affaires, une PME peut se permettre d’avoir un bureau, par exemple dans la Calle Serrano ou la Puerta de Alcalá, deux de nos emplacements. Cela contribue à la dynamisation et à la diversification des activités, ce qui est très positif, tant au niveau micro que macro. Une autre grande attraction est la flexibilité maximale dans le temps et l’espace. Il est possible de louer une salle de réunion pour quelques heures, ou un bureau pendant des jours voire des années… De plus, dans le cas de GSG disposant de plusieurs sites, le client peut choisir le centre qu’il souhaite utiliser pour une réunion avec un client ou un partenaire déterminé, même si votre bureau est dans un centre différent. Et pour encore plus de flexibilité, le client peut choisir la procédure normale, ou bien engager un service de bureau virtuel. Pour chacune des possibilités (que l’on peut consulter sur le site web), GSG offre également un large panel de services complémentaires, qui vont de l’organisation d’un événement aux conseils financiers ou fiscaux. Pour GSG, l’un des critères les plus fondamentaux, celui qui représente notre vision et notre culture, est la création d’une communauté. Dans un monde globalisé, il est fondamental de faire partie d’un écosystème,
de créer son propre récit qui développe un sentiment d’appartenance à un groupe. Au GSG Business Hub, nous affirmons “qu’ensemble, nous faisons l’histoire” et c’est une chose en laquelle nous croyons profondément. Enfin, comme le dit Yuval Noah Harari dans son livre “Sapiens”, notre capacité à raconter des histoires et à créer des mythes est ce qui a rendu possible la collaboration. Et grâce à cette collaboration, nous triomphons en tant qu’espèce.
Quels sont les profils des clients du centre d’affaire GSG ?
Nous soutenons beaucoup les sociétés de services, notamment professionnelles, qui recherchent une image, un prestige et un positionnement stratégique, mais également, les entreprises étrangères qui souhaitent investir en Espagne et doivent s’implanter dans un lieu de représentation. Nous attirons et conservons avant tout le secteur des services financiers, technologiques, juridiques… Grâce à nos services exclusifs, à notre communauté et aux sites exceptionnels, nous accordons un statut et une représentativité que personne, aujourd’hui, ne peut offrir à Madrid. Et je ne cesserai
d’insister sur l’importance du sens de la “communauté et de l’appartenance”, grâce à laquelle un client de GSG est aussi un membre d’un club qui améliore ses possibilités commerciales de manière exponentielle. Cet esprit de “lobby” fait partie de notre culture d’entreprise et constitue un élément intangible très précieux et distinctif.
Quels sont les secrets du succès de GSG ?
L’attention portée aux clients par l’importance accordée à ce qu’ils se sentent comme formant partie d’une communauté et qu’ensemble nous construisions une histoire. L’hyperconnexion de la société actuelle a son reflet dans le monde empresarial des centres d’affaires, parce qu’ils donnent le courage de se connecter, de créer une constellation, un écosystème qui projette une intelligence collective et collaborative et cela se traduit par l’innovation et la croissance. C’est pourquoi GSG est un modèle unique dans le secteur qui combine l’essence d’un centre d’affaires avec celle d’un club privé. Plus d’infos sur le club: recepcionserrano@gsgbusinesshub.com
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BUSINESS
IWG gagne en force en Espagne : HQ entrera à Madrid et Barcelone en 2020 La compagnie de coworking négocie également l’arrivée de la marque No 18 en Andalousie dans les mois à venir. IWG opérera ainsi avec quatre de ses cinq signatures en Espagne. source EJEPRIME
LA STRATÉGIE D’IWG prend forme. La société, qui opère en Espagne sous les marques de Regus et Spaces, finalise l’arrivée de deux autres marques dans le pays. Plus précisément, HQ entrera à Madrid et à Barcelone en 2020, tandis que No 18 commencera son activité la même année en Andalousie, à défaut de clôture des négociations. Ainsi, le géant des espaces de coworking opérera en Espagne avec quatre de ses cinq marques. Il ne restera plus qu’à atterrir dans le pays Signature by Regus, spécialisé dans l’ouverture de bureaux de luxe dans des bâtiments uniques de capitales mondiales. Il pourrait atterrir dans le pays dans les mois à venir. La marque HQ se définit comme accueillant à la fois les grandes entreprises et les « freelances » et se caractérise par sa transversalité et sa simplicité, comme le montre le
site web de la société. L’entreprise assure qu’elle offre des espaces et des prix adaptés à tous les besoins.
HQ est conçu pour accueillir à la fois les grandes entreprises et les indépendants
L’entreprise offre la possibilité de contrôler tous les services des espaces de travail à partir d’une application mobile de laquelle on peut par exemple, réserver une salle de réunion ou un espace de conférence. La marque NO 18, quant à elle, est axée sur la satisfaction des besoins des cadres supérieurs des entreprises en voyage d’affaires. Ainsi, en plus de couvrir ses besoins professionnels, elle offre également la possibilité d’organiser toutes sortes d’événements, de conférences à fêtes, en passant par les déjeuners d’affaires. À cet égard, elle offre des espaces de travail et de repos, car elle vous permet d’utiliser les services de spa ou d’entrer dans des gymnases et des salles de fitness dans
l’intention de fournir des services complémentaires à ses clients.
IWG possède une soixantaine de centres en Espagne exploités sous la marque Regus et sept autres sur Sapces
Actuellement, il compte une soixantaine de centres exploités en Espagne sous la marque Regus. Ses centres sont situés à la fois à Madrid, à Barcelone, ainsi que dans des villes telles que Murcia, Toledo ou Gijón, entre autres. De plus, Spaces gère sept autres espaces dans les deux principales villes du pays, auxquels s’ajoutent cinq ouvertures supplémentaires dans les prochains mois. Parmi les nouvelles ouvertures se trouvent les espaces de Bilbao, Gijón et Séville. IWG est la plus grande entreprise de coworking au monde, présente dans plus de 120 pays. Fondée en 1989, elle a clôturé l’année 2018 avec un bénéfice de 138,7 millions de livres (155,9 millions d’euros) et un chiffre d’affaires.
Le fonds mexicain Terralpa achète une promotion de luxe à Madrid pour 20 millions d’euros Le fonds Terralpa crée par Ramón Hermosilla Gómez-Cuétara acquiert le General Martínez Campos 19, appartenant jusqu’à présent au groupe Rockefeller. source EJEPRIME
NOUVELLE OPÉRATION SUR le marché résidentiel de luxe à Madrid. Le fonds Terralpa, créé par Ramón Hermosilla avec les investisseurs mexicains Rodrigo Lebois (Unifin) et José Ramón Liñero (Terrafondo), a acquis la promotion de luxe General Martínez Campos 19. pour un montant de 20 millions d’euros en Espagne,
La promotion, qui appartenait au fonds britannique Europa Capital (The Rockefeller Group), devait permettre d’ajouter 27 logements répartis sur sept étages, d’une superficie comprise entre 120 et 310 mètres carrés, ainsi que 57 places de stationnement et entrepôts. Toutefois, l’effondrement du dernier étage de la propriété a tronqué les plans de l’ancien propriétaire. Selon El Confidencial, Terralpa lancera un tout nouveau projet (à
partir de zéro) impliquant alors des changements au niveau de la prévision des logement de la promotion. Terralpa prévoit d’investir 250 millions d’euros sur une période de 3 à 5 ans. A savoir qu´il possède actuellement une promotion à Montesquinza 5, ainsi qu’à Madrid. Les promoteurs du fonds ont également acquis, via Aralpa Inversiones, le numéro 11 de la place Marqués de Salamanca pour environ 50 millions d’euros.
Les Grifols s’attaquent aux logements de luxe avec l’achat de Velázquez 21 La filiale de la famille, Centurion, a acheté l’espace commercial et le premier étage il y a un an. C’est maintenant chose faite avec le reste de l’immeuble, pour une opération de 52 millions d’euros au total. source EJEPRIME
LES GRIFOLS ATTERRISSENT sur « la milla de oro ». Centurion, la socimi de la famille catalane, a pris le contrôle des quatre étages résidentiels que ne possédait toujours pas le bâtiment du numéro 21 de la rue Velázquez à Madrid, selon El Confidencial. L’acquisition des quatre étages résidentiels supérieurs a été clôturée pour 32 millions d’euros, en plus des 20 déjà déboursés en 2018 pour l’espace commercial et le rez-de-chaussée du bâtiment. L’opération n’a pas été facile, les deux parties du bâtiment apparte-
nant à deux branches différentes de la famille Gancedo. Cet achat s’inscrit dans la volonté des Grifols de diversifier leurs actifs immobiliers et d’opérer dans de nouvelles zones géographiques. De plus, l’achat du numéro 21 de la rue Velázquez les place au premier plan des logements de luxe à Madrid. Jusqu’à présent, Centurion s’est concentré sur le marché catalan via la société Aurea. Avec la clôture de cette opération, la saga pharmaceutique catalane a réussi à atterrir à Madrid, après l’échec de l’achat des Tours de Colón, pour lesquelles elle offrait 170 millions d’euros et qu’elle entendait convertir en hôtel de luxe.
AliExpress lance un réseau de vente de billets et d’excursions en Espagne Le portail de vente en ligne Aliexpress souhaite entrer en concurrence sur le marché de la vente de billets de spectacles et d´excursions. La société appartenant au géant chinois Alibaba a lancé ce mois d’octobre une chaîne de vente de produits et de services de divertissement et culturel en Espagne. Elle commercialisera des billets de concerts, mais aussi des tickets pour des parcs d’attractions ou encore des visites guidées pour découvrir des villes ou des monuments. source HOSTELTUR
LA COMPAGNIE A lancé le 22 octobre dernier sur un tweet cette nouvelle chaîne, qu’elle a baptisée Aliexpress Ocio, dans laquelle, outre les billets pour les spectacles et les activités, elle permettra également de recharger son téléphone portable et même d’offrir des voyages. Toutefois, il ne propose pour l´instant,
que des visites à Tolède, Porto et de La Alhambra de Grenade. Mais dans le même tweet, il met en garde : « Ce n’est que le début ! ». Avec cette initiative, la filiale espagnole d’Alibaba dit qu’elle entend renforcer cette nouvelle ligne d’affaires dans le cadre de son engagement pour l’offre locale. Après « le bon accueil » qu’ils ont obtenu en vendant des billets via leur plateforme, Luis Azcona, directeur
du divertissement et des loisirs à Aliexpress, a déclaré dans un communiqué que les entreprises faisant partie de ce nouveau canal pourront bénéficier des avantages que la société offre à ses vendeurs. « Nous voulons que les entreprises de ce secteur voient Aliexpress comme un allié pour compléter leurs différents canaux de vente », a-t-il souligné. Parmi les partenaires commerciaux qui font déjà partie d’Aliex-
press pour cette nouvelle chaîne de divertissement figurent Disorder Events, Planet Events, Roller Coaster Group, Taquilla, minube, Reina Voyages et Elektrik. Le lancement de cette chaîne coïncide avec le début des célébrations du 11 novembre qui était autrefois connu comme ‘Le jour du célibataire’ et qui constituait l’une des plus grandes journées d’achats au niveau mondial pour la compagnie.
Ce n’est pas la première fois qu’un géant de la distribution en ligne entre en concurrence avec les agences de voyages, Amazon a déjà fait ce pas avec « Amazon Destination » mais sans grand succès. Cependant, il n’est pas exclu qu’il réessaye. Dans la grande distribution, il y a aussi des cas où de grandes chaînes de supermarchés se sont lancées dans la vente de voyages, comme c’est le cas de la compagnie allemande Lidl.
BUSINESS
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Rooms, le nouveau concept de coworking du groupe Fattal pour ses hôtels Le hall de l’hôtel devient définitivement la nouvelle place publique, selon l’actualité de l’hôtel HOSTELTUR. La preuve en est que de plus en plus de chaînes s’engagent dans des développements hôteliers mixtes pour combiner des synergies. Le dernier à le faire a été le groupe Fattal, société mère de Leonardo Hotels, qui a créé le nouveau concept de salles de coworking, qui « combine travail et hospitalité de manière créative, offrant une expérience nouvelle et efficace dans le secteur des espaces de travail ». La société envisage de le lancer en Espagne, bien qu’il n’y ait pas encore de date précise. source HOSTELTUR
La mairie de Madrid approuve une réduction de l’IBI pour 2020 La réduction de l’impôt foncier (IBI) fait partie du plan de la mairie visant à réduire les impôts et taxes municipales de 81,9 millions d’euros. source EJEPRIME
ou les familles nombreuses de catégorie spéciale.
MOINS D’IMPÔTS À Madrid. Le conseil d’administration de la mairie a approuvé une réduction des taxes et redevances municipales supérieure à 81,9 millions d’euros. Plus précisément, il a été approuvé de réduire l’impôt général sur l’impôt sur les biens immobiliers (IBI) de 0,510 % actuellement à 0,483 %. La réduction commencera en 2020 avec l’objectif d’atteindre 0,4 % fixé dans l’accord gouvernemental tout au long de la législature. La mesure aura un impact sur deux millions de contribuables, avec une économie totale de 54,8 millions d’euros, selon la session. Toujours en référence à l’IBI, les familles nombreuses augmenteront leurs avantages physiques de 2,9 millions, établissant une plus grande progressivité dans les maisons de moindre valeur cadastrale
La réduction de l’IBI aura un impact sur deux millions de contribuables, avec une économie de 54,8 millions d’euros
« Il s’agit d’un ensemble de mesures qui concrétisent notre engagement de réduire les impôts malgré la mauvaise situation économique héritée, car nous sommes un gouvernement responsable qui dira toujours la vérité et veillera à l’intérêt général », a déclaré le maire de Madrid, José Luis Martínez-Almeida. « Les programmes ne sont pas des suggestions, mais des engagements que nous avons avec les citoyens et c’est la première étape pour atteindre ce que nous avons proposé, à savoir réduire le taux général de l’IBI au minimum possible, une mesure pouvant profiter à tous les résidents de Madrid. », a déclaré la vice-maire, Begoña Villacís.
DES CONCEPTS TELS que Rooms, pionnier en Israël, ont déjà été bien accueillis par d’autres destinations internationales telles que la Suède, l’Autriche et les Pays-Bas. Conçu par l’architecte Roy David, le Rooms Begin Tel-Aviv est situé dans l’hôtel NYX de cette ville. Le complexe de coworking occupe deux étages et couvre une superficie de près de 1 300 mètres carrés. Il est divisé en 50 bureaux et zones de travail de différentes tailles auxquels s’ajoutent 174 bureaux et postes de travail, dont la configuration peut varier en fonction des besoins des clients potentiels. Il propose également un large éventail d’espaces communs comprenant cuisine, salle d’attente, hall, terrasse sur le toit, gymnase et sauna, salle de réunion, service
de nettoyage et de blanchisserie et même possibilité d’emmener le chien au travail. Il allie la qualité de la vie professionnelle aux installations d’un hôtel de charme, créant une nouvelle expérience. Et tout cela via une application dans laquelle les utilisateurs peuvent gérer tous les services et toutes les demandes. Il présente les événements, les avantages et les promotions, vous permet de coordonner la réservation de salles de réunion, dispose d’un service d’appel ouvert et vous pouvez même acheter des fournitures de bureau ou passer des commandes auprès du service en chambre. Il existe également un club de fidélité gratuit, le Fattal and Friends Club, qui vous permet de bénéficier de réductions et d’avantages exclusifs.
Interaction avec le public local
Pour Nadav Fattal, PDG de Rooms,
« le secteur hôtelier est à la recherche d’initiatives pour attirer la population locale dans ses hôtels et créer une interaction entre la communauté locale et les clients dans une atmosphère attrayante. En outre, le nombre croissant d’espaces de travail attire l’attention des travailleurs et des entrepreneurs à la recherche d’une expérience de travail plus riche, stratégique et productive ». Le responsable de Rooms ajoute que « nous avons intégré notre expérience et notre connaissance de l’industrie hôtelière dans le domaine des espaces de travail partagés. Nous comprenons cette tendance, les besoins et les attentes des clients d’aujourd’hui lorsqu’ils choisissent le coworking. Ce nouveau concept fait la différence entre Rooms et nous prévoyons donc de développer la marque en Israël et sur le marché international ».
Bureaux transformés en hôtels de luxe : la nouvelle mode à Séville La capitale andalouse a converti des bâtiments emblématiques de la ville en hôtels quatre et cinq étoiles. source IDEALISTA/NEWS
AU TOTAL, SÉVILLE a enregistré 10 opérations, ce qui signifie que des bureaux tels que ceux de BBVA ou El Corte Inglés sont désormais des chambres à la portée de seulement quelques poches. La transformation des bureaux en logements de luxe est la nouvelle mode dans la ville hispanique. Dans cette tendance, un atout se distingue avant tout. Il s’agit de la collection AC Autograph Collection Sevilla, du groupe Marriot Internacional. Un hôtel de 8.100 m², avec une piscine imposante dans son grenier et les meilleures vues de Séville. Une propriété qui était la « maison » de la Banque d’Andalousie. En ce sens, en mars 2016, la plate-forme de gestion et d’investissement immobiliers Drago Capital et un investisseur privé ont acheté l’immeuble, dans lequel se trouvait l’entité susmentionnée, à Banco Popular pour un prix proche de 25 millions d’euros.
Mais ce n’est pas le seul immeuble de bureaux transformé en hôtel. Un autre projet très connu pour son emplacement (à proximité de la gare de Santa Justa) est le projet du groupe français Bouygues, qui a officialisé en septembre dernier l’achat de l’ancien siège d’Abengoa, selon La Información. Une opération de près de 18 millions d’euros avec laquelle la ville gagne son huitième hôtel 5 étoiles, qui opère au travers d’Accor Hotels. Ce sont peut-être les plus récents, mais de grands projets sont attendus l’année prochaine. En ce sens, un nouvel hôtel cinq étoiles se dessine dans l’ancien siège de BBVA et El Corte Inglés. Le groupe Millenium est derrière cet hôtel, qui aura également une catégorie 5 étoiles et aura 89 chambres réparties dans deux bâtiments. Le projet, dans lequel le groupe investira environ 35 millions d’euros, inclura sa participation avec la mairie de Séville au réaménagement de la place et à sa piétonisation. Cet établissement sera le premier en Espagne de la marque Radisson Collection,
la plus « prime » de la chaîne européenne, qui compte plus de 1.400 hôtels dans le monde. Quoi qu’il en soit, ce ne sont là que trois exemples du « boom » de la ville de Séville, qui compte actuellement dix hôtels en construction nés d’anciens bureaux. Des chiffres qui font de la capitale andalouse la première ville de ce classement. Une position précédemment occupée par Barcelone, selon le nouveau rapport ‘From Desk to Rest’, publié par Colliers International, qui analyse cette tendance en plein essor sur le marché de l’hôtellerie. Au total, 264 projets de conversion hôtelière ont été étudiés entre 2017 et 2021, dont 54 correspondent à la transformation de bureaux en hôtels avec environ 4.400 chambres en projet. Séville compte 10 reconversions, dont 7 ouvriront leurs portes entre 2020 et 2021. À Barcelone, seules des reconversions sont prévues en dehors de son centre urbain. Viennent ensuite Madrid, Valence, Bilbao et Málaga, une ville à ne pas perdre de vue.
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BUSINESS
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BUSINESS L’Espagne devant la France au classement Doing Business Le projet Doing Business présente son nouveau classement de 190 économies mondiales. Le mois de mai 2019 a été utilisé comme point de référence pour étudier chacune de ces économies. par C.S.
C‘EST EN COLLECTANT et en analysant des données quantitatives de ces économies, que Doing Business peut comparer les cadres réglementaires applicables aux PME du monde entier. Un travail d’analyse effectué depuis 2002. Ce classement est divisé en 10 critères : la création d’entreprises, l’obtention de permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats, et le règlement de l’insolvabilité. Grâce à ces critères, les 190 pays analysés sont classés selon leur facilité de faire des affaires. Un pays classé dans le haut du classement signifie que l’environnement régle-
mentaire permet plus facilement la création et l’opération d’une entreprise nationale. En tête de ce classement, on retrouve la Nouvelle-Zélande (1er), Singapour (2ème), et Hong-Kong (3ème). Quelques rangs plus loin, l’Espagne (30ème) se classe devant la France (32ème).
La France devant pour la création d’entreprises …
L’Espagne est à la 97ème place des entreprises créées, derrière la France qui est à la 37ème place. Cet indicateur enregistre toutes les procédures, les délais et le coût nécessaires à la création et la gestion d’une petite et moyenne entreprise à responsabilité limitée.
…et pour les permis de construire …
De même l’Espagne est 79ème dans le classement de l’obtention de permis de construire. La France quant à elle est à la 52ème place.
Cet indicateur enregistre les procédures, le temps et les coûts nécessaires à la construction d’un entrepôt. Dans ce critère, on compte également l’obtention de licences et permis, la soumission de toutes les notifications requises, les demandes et réception des inspections obligatoires ainsi que l’obtention des raccordements aux services publics.
… mais derrière pour la protection des investisseurs minoritaires.
Autre critère de comparaison important entre les deux pays : la protection des investisseurs minoritaires. Cet indicateur mesure le niveau de protection des investisseurs minoritaires contre les abus de biens sociaux des administrateurs, les droits des actionnaires, les garanties en matière de gouvernance et les exigences en matière de transparence des entreprises réduisant ainsi le risque d’abus. Et sur ce point, l’Espagne (28ème) est devant la France (45ème).
UberEats débarque à Vigo en partenariat avec 60 restaurants pour livrer à domicile La société poursuit son expansion en Galice et revendique l’assurance de ses coureurs. source LA VOZ DE GALICIA
UBER ARRIVE À Vigo sans les taxis mais avec les plats à la livraison. Uber Eats, l’application multinationale de livraison de nourriture, est disponible à partir d’aujourd’hui. Dans cette phase de lancement, la société collabore avec plus de 60 restaurants. Les utilisateurs auront accès par l’intermédiaire de cette plate-forme aux entreprises locales, mais également aux grandes chaînes de restauration. La société poursuit son expansion en Galice de ce modèle économique discuté qui révolutionne le secteur de la restauration. Après le lancement de son service de livraison à Ourense, Lugo et Pontevedra, la ville
d’Olivo disposera également de ce service en ligne, en téléchargeant l’application ou sur le site Web ubereats.com. « Grâce à l’application, qui offre de nombreuses options de personnalisation, les clients peuvent savoir où se trouve leur commande. Nous prévoyons qu’ils recevront leur commande en 30 minutes en moyenne », a déclaré Marta Anadón, directrice d’Uber Eats en Espagne. Le service est disponible du lundi au vendredi de 12h à 17h et de 19h à 23h45 et du samedi au dimanche de 12h à 23h45. Dans Uber Eats, il n’y a pas de commande minimum et le coût d’expédition est de 2,5 euros sur toutes les commandes à n’importe quelle heure de la journée. La multinationale qui propose ce service
dans plus de 500 villes du monde, ajoute que depuis janvier de cette année, tous les distributeurs opérant via Uber Eats tels que ceux situés en Espagne, en Belgique, en Suisse et au Royaume-Uni, bénéficient d’une assurance gratuite couvrant les accidents personnels, les indemnités en espèces pour les hospitalisations et les dommages matériels ou corporels causés à des tiers. Présent depuis mars à Lugo, Uber Eats a fourni des tablettes électroniques aux restaurants abonnés à son service de livraison afin de gérer ses commandes. La société gère l’ensemble du processus de distribution, de la collecte à la livraison, et établit à la fin du mois des comptes avec les établissements en leur versant une commission pour chaque commande.
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OneCowork appuie sur l’accélérateur en Espagne : quarante nouveaux centres en trois ans La société, qui compte trois centres à Barcelone, prévoit d’élargir son portefeuille d’actifs sous gestion dans la capitale catalane et de s’étendre à Madrid dans les prochains mois. source EJEPRIME
ONECOWORK AUGMENTE LES révolutions. La société fondée par Uri Nachoom et spécialisée dans les espaces de travail flexibles prévoit de multiplier son portefeuille et d’ouvrir jusqu’à quarante nouveaux centres de travail flexible au cours des trois prochaines années, ont expliqué à EjePrime des sources de l’entreprise. En ce sens, la société, née à Barcelone en 2016, augmentera son portefeuille dans la capitale catalane et fera le saut sur le marché madrilène. Jusqu’à présent, OneCoWork possède trois centres à Barcelone situés sur la Plaza Cataluña, le port de plaisance de Port Vell et la Via Laietana, à quelques mètres de la cathédrale de la ville. Jusqu’à présent, le dernier centre a été ouvert en octobre 2018. Ainsi, les mêmes sources confirment que la société n’a jusqu’à présent effectué aucun investissement dans les centres qu’elle a déjà signés et qu’ils s’adaptent aux besoins du coworking, le capex ayant été supporté par les propriétaires du bien immobilier.
Les investissements des centres déjà signés ont été payés par les propriétaires
La société dirigée par Nachoom s’adresse principalement à de jeunes professionnels, indépendants et PME. D’autre part, ses espaces sont conçus pour maximiser le sentiment de communauté et la création de synergies entre ses utilisateurs. Le coworking est l’une des grandes tendances du marché des bureaux à Barcelone. Au cours des cinq dernières années, il est passé de 0,4 % de la superficie totale à plus de 2 %, avec une croissance supérieure annuelle de 10 %.
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Un comptable français à Madrid Investir ou lancer son business en Espagne peut s’avérer compliqué pour
« Chez Valio Consulting, nous avons la possibilité de lever toutes les
les francophones. Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à venir s’y
barrières existantes car il faut juste avoir la connaissance du pays où l’on
installer. Pour les aider, Yannick Charton a lancé en avril dernier Valio
va s’installer. Cela fait partie de notre travail. » Pour Yannick Charton,
Consulting, une plateforme d’accompagnement fiscal pour tous ceux qui
le plus important est d'être bien accompagné. « Notre valeur ajoutée
souhaitent investir ou développer leur entreprise en Espagne.
est de pouvoir proposer en français, une étude fiscale de ce que va
Résidant à Madrid depuis cinq ans, ce professionnel de la fiscalité souhaite attirer leur attention sur un point clé non négligeable : les taux de TVA. « Les Français ne savent généralement pas que s’ils investissent
être l’investissement en connaissant les problèmes fiscaux existants. Nous proposons à nos clients deux ou trois options qui vont être les plus avantageuses pour eux. C’est aussi une manière de pouvoir les rassurer. »
dans une activité qu’ils n’ont jamais faite, ils vont payer 15 % d’impôts sur les sociétés pendant deux ans (au lieu des 25 % habituels et des 31 % en France). » Un point intéressant donc, et les exemples ne manquent pas.
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MÉDIAS
Rencontre avec Fernando Garea Baragaño, Président de l’agence de presse EFE L’agence EFE est l’organe de presse historique en Espagne avec plus de 500 collaborateurs à Madrid et l’équivalent en Amérique Latine. Les nouveaux enjeux du métier amènent l’agence à des accords internationaux. Rencontre avec son Président, Fernando Garea Baragaño. par P.C avec C.S
Pourquoi n’y-a-t-il pas d’alliances entre les médias français et espagnols ?
Je n’en connais pas la raison. Il y a une certaine affinité avec les entreprises et médias italiens car les deux grandes chaînes de télévision espagnoles sont dirigées par des italiens, tout comme le groupe d’El Mundo. En France, il y a eu des tentatives d’alliances entre plusieurs médias qui n’ont pas continué. C’était le cas avec Le Monde et El País ou encore El Mundo et Libération.
Y-a-t’il eu un rapprochement entre les agences de presse EFE et AFP ?
Nous travaillons actuellement sur des accords avec les agences de presse internationales. Je pense que dans ce monde où les médias n’ont pas encore dépassé la crise, il serait bon d’unir nos forces. Il y a des agences internationales avec lesquelles nous ne sommes pas en concurrence car nos publics et intérêts sont différents, et avec lesquelles nous avons des accords. C’est le cas avec l’agence LUSA au Portugal et l’ANSA en Italie. Avec l’AFP nous n’avons jamais eu d’accords car nous sommes en concurrence. En particulier en Amérique Latine où l’AFP a un tissu entreprenarial très important. Mais nous essayons de faire une alliance commune. La semaine dernière j’étais à Saint-Pétersbourg et nous avons négocié avec l’agence russe TAS et la chinoise Xinhua.
Que permettent ces accords ?
Ils nous permettent d’utiliser des dépêches, de lancer des projets technologiques communs. Avec EPA (European Pressphoto Agency), qui est un organisme regroupant plusieurs agences, nous mettons en commun nos contenus
audiovisuels pour les distribuer à travers le monde entier, en particulier en Asie où une seule agence n’a pas la capacité de tout faire. Mettre en place des accords avec d’autres agences permettrait de commercialiser tous ces contenus. À l’heure actuelle, le mieux est de créer une plateforme commune pour commercialiser les contenus et les distribuer à tous les médias et les clients.
En parlant de clients, qui sont vos principaux clients ? Nous avons les médias et ensuite les entreprises et les institutions publiques.
Quel pourcentage représentent ces entreprises ?
De l’ensemble de notre budget, la moitié provient de prestations de l’état et l’autre moitié des clients. De cette autre moitié, qui représente environ 50 millions d’euros, 60 % proviennent de médias internationaux. Nos principaux clients viennent bien sûr d’Amérique Latine, où environ 900 médias reçoivent tous les jours nos informations. Les 40 % restants sont répartis entre les entreprises et les institutions.
Avez-vous des clients français ?
Très peu. Nous avons un projet qui est de proposer des services en français dans des pays francophones d’Afrique. Nos services sont aujourd’hui disponibles en anglais, en portugais, en arabe, donc nous espérons bien pouvoir entrer sur le marché français un jour. Il s’agirait vraiment de s’implanter dans des marchés où l’agence EFE n’est pas présente comme entreprise, car bien sûr il y a des délégations partout dans le monde.
Comment voyez-vous le futur des moyens de communication ?
Difficile. Je pense que pour comprendre la situation actuelle des médias, il faut comprendre l’empi-
lement de trois crises à la fois : une crise économique à cause de laquelle nous avons moins de revenus et moins de publicités. Une crise technologique car aujourd’hui plus personne ne va acheter le journal dans un kiosque, tout le monde s’informe à travers son portable. Et ce changement, les médias ne l’ont pas encore fait dans leur intégralité. Et comme conséquence des deux crises précédentes, une crise professionnelle. Les médias ayant moins d’argent, ils doivent réduire leurs rédactions, réduire ou supprimer les formations de leurs rédacteurs, etc. Avant, un grand journal pouvait se permettre d’avoir beaucoup de spécialistes, qui publiaient un long papier une fois tous les deux mois. Aujourd’hui il faut publier tous les jours sur tous les thèmes.
Ces crises permettent-elles de mettre en place de nouvelles choses ?
Nous sommes dans une phase où nous ne savons pas ce qui nous attend. Une nouvelle façon de faire du journalisme se crée. Ces dernières années, on voit de plus en plus de data-journalistes, de fact checking pour lutter contre les fake news, de contenus multimédias avec des photos, des vidéos et des graphiques. Il est possible que le monde qui arrive soit meilleur que celui-ci. Il faut que nous apprenions à vivre avec deux choses. La première, c’est la gratuité d’Internet qui ne rend pas les choses faciles car les gens sont habitués à ce que tout soit gratuit. Il faut leur expliquer que, comme eux, les journalistes doivent aussi manger, et payer les factures, et leur faire comprendre qu’au même titre qu’un abonnement Netflix ou HBO, ils doivent payer pour avoir accès à l’information, qui pourra être de plus grande qualité. Ensuite, nous devons nous habituer à ce que tout ce qui se trouve sur les réseaux sociaux n’est pas du journalisme car cela requiert une vérification, une formation spécifique et la pluralité des sources.
Pour éviter les fake news par exemple ?
Effectivement. Ces dernières années nous avons pu constater que lors des élections, des forces occultes diffusaient de fausses informations, des spéculations, etc. Pour discerner le vrai du faux, on a besoin de journalistes.
Il y a donc une nouvelle forme de traiter l’information ?
Ça n’a plus de sens de traiter l’information comme on le faisait il y a
Sources Ibériques
20 ou 50 ans. Il faut que les journalistes s’interrogent sur les besoins de leurs clients et de leurs lecteurs. Les gens lisent moins et consomment plus de contenu multimédia, en particulier les vidéos avec sous-titres. Les plus jeunes journalistes ont cette facilité avec les nouvelles technologies que n’ont pas les plus âgés. Une rédaction doit être le mélange entre les journalistes expérimentés, qui restent les référents, et ces jeunes. Aujourd’hui on entre sur le site d’un média à travers les réseaux sociaux ou à travers un lien envoyé par un proche et non pas par la page d’accueil. Les journalistes ont donc perdu le pouvoir mais en même
temps deviennent leur propre marque. Les lecteurs suivent plus un journaliste spécifique qu’un nom de média qui avant était la marque. Aujourd’hui elle l’est toujours mais n’a plus la même importance.
Quels sont les projets de EFE ?
Un des projets dont je suis le plus fier, même s’il a été lancé par un de mes prédécesseurs, est FUNDÉU, la Fondation de l’Espagnol urgent. Son objectif est de favoriser et de maintenir l’usage de l’espagnol dans différents pays. Il a été lancé sur le continent américain et permet à n’importe quel citoyen de demander des recommandations sur un mot ou une expression.
SOURCES IBERIQUES Organe de connexions Hispano-Français
Prensa.es
MÉDIAS
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« Zidane est comme moi, comme nous, un Français de Madrid. » C’est sans doute l’événement littéraire de cette fin d’année. Le journaliste Frédéric Hermel publie son tout premier livre sur la légende du football français qui parle à toutes les générations : ZIDANE*. Installé à Madrid depuis plus de 20 ans, le correspondant français de RMC et L’Équipe se dévoile à travers cet ouvrage, et laisse parler ses propres émotions. C’est chez lui à Madrid, qu’il nous reçoit. Rencontre. par P.C avec C.S
Comment es-tu arrivé à Madrid ?
Cela fait maintenant 26 ans que je vis en Espagne. Je suis arrivé en 1992 car je faisais un DEA de communication politique sur la vision de la France dans la presse espagnole. C’est l’amour de l’espagnol qui m’a emmené ici. J’avais envie de bien parler cette langue. Je rêvais beaucoup d’Argentine à cause du tango, et Madrid devait être une première étape. Finalement c’est la destination finale. Je me sens très franco-madrilène : Français de culture et dans ma façon de penser, mais Madrilène dans ma vie quotidienne. Ma ville c’est Madrid, mais mon pays c’est la France.
Avant de parler de Zidane, peux-tu nous parler de ton histoire et de tes racines ?
L’histoire de ma famille c’est l’histoire de la France au XXème siècle : mes grands-parents étaient des petits paysans qui ont connu les guerres, mes parents des petits employés et ma soeur et moi des universitaires avec de très bons boulots. Je suis un peu comme Zidane. Dans son enfance, il ne roulait pas sur l’or. On parle d’une famille de 5 enfants et 2 adultes qui vivait avec un SMIC à Marseille, dans le quartier de la Castellane. Il s’est battu et a énormément travaillé pour en arriver là où il en est aujourd’hui. Moi, je dois tout à l’école, aux bourses, aux résidences universitaires, aux professeurs qui m’ont aidé de la maternelle à la fac. On me dit souvent que j’ai de la chance d’être correspondant à Madrid. C’est vrai, mais il a fallu travailler dur. Nos vies sont belles mais ont demandé beaucoup de travail et de sacrifice.
Qu’est-ce que l’Espagne et les Espagnols t’ont apporté ?
La résilience. C’est un peuple qui renaît de ses cendres, qui sait prendre sur lui avec le sourire. Il a cette capacité à se serrer les coudes, cette solidarité qui fait qu’en tant que Français je suis admiratif. Et je pense que j’ai quelque chose de ça car lorsqu’on habite ici, on l’acquiert. L’Espagne est un grand peuple qui ne devrait pas avoir autant de complexes car il n’a pas de raison d’en avoir. J’aime beaucoup ce pays et je suis un de ses grands défenseurs. Et pour Zidane qui vit ici depuis 18 ans, c’est pareil. Il est comme moi, comme nous, un Français de
Madrid. Pour les Français de Madrid et les Français d’Espagne, c’est l’un des nôtres. Il a été attrapé par le magnifique piège qu’est Madrid : on y vient un week-end et on y reste toute la vie. Dans son retour au Real Madrid, il y a aussi la volonté de vouloir continuer de vivre dans cette ville. C’est quelque chose qui compte pour lui.
La question que l’on se pose tous. Pourquoi ce livre ?
Ce livre est né du départ de Zidane lorsqu’il quitte le Real Madrid le 31 mai 2018. À partir de ce moment-là, je suis persuadé que c’est fini, qu’il ne reviendra pas avant très longtemps. J’ai eu une première carrière qui était celle de suivre Zidane comme joueur, puis comme entraîneur ; et là je pensais qu’il partait ailleurs pour revenir un jour au Real, mais dans très longtemps. Donc c’était peut-être le moment de faire le bilan, de fermer un chapitre de ma vie. Une carrière et une vie qui ont été tellement influencées par la présence de Zidane à Madrid. On m’a souvent proposé de faire des livres ou des documentaires sur lui. J’ai toujours refusé. J’ai alors pensé qu’il était temps de faire mon livre. Je lui en ai donc parlé en novembre dernier et il m’a immédiatement donné son consentement. Je ne voulais pas faire sa biographie officielle car ce n’est pas le livre de Zidane. C’est la grande histoire de Zidane à travers notre propre histoire à tous les deux.
En quoi te reconnais-tu dans Zidane ?
Il y a différents points comme la réussite. Pour lui, elle a été de manière extraordinaire, et pour moi aussi par rapport à mon milieu social. C’est un Français qui vit depuis plus de la moitié de sa vie hors de l’Hexagone. Et je me reconnais aussi dans sa force de travail et ses valeurs. Ce qui me fascine chez lui c’est son destin. Il serait chanteur ou poète, ce serait quasiment la même chose. J’aime beaucoup la personne, mais je suis surtout fasciné par le destin.
Quelle est sa qualité qui t’a le plus interpellé ?
Son charisme. Quand il rentre dans une pièce, il remplit tout sans rien dire. Mais ça ne s’apprend pas car c’est quelque chose que l’on a ou non. Il a un charisme naturel qui impressionne beaucoup. Je le connais depuis longtemps donc pour moi
c’est différent aujourd’hui. Mais je vois la réaction des autres.
Et son défaut ?
En tant que joueur, il a été très colérique. Il a pris 12 cartons rouges en club et 2 en sélection, ce qui est énorme pour un joueur de son niveau. C’est quelqu’un qui est mû par un tel degré de la justice, que face à l’injustice il est capable de réagir violemment. Les témoins proches que j’ai eus dans ce livre m’ont raconté que depuis tout petit déjà, il pouvait réagir violemment si on insultait un de ses proches ou si on touchait quelqu’un de sa famille. C’est quelqu’un d’assez sanguin.
Est-ce que ta rencontre avec lui a changé ou a fait évoluer ta manière de faire du journalisme ?
J’ai évolué car lorsque je l’ai rencontré j’étais un jeune journaliste, et quasiment deux décennies après je suis un journaliste confirmé. J’ai évolué en même temps que lui en fait. Là où la relation avec lui est très intéressante d’un point de vue journalistique, c’est de savoir comment gérer et trouver la bonne distance pour raconter au quotidien le destin d’un type aussi exceptionnel, tout en le connaissant ; car nous avons quand même une relation tendre. Nous ne sommes pas amis mais il compte dans ma vie et inversement. Comment garder cette distance dans laquelle on se sent bien tous les deux ? Nous avons su la créer justement. Par exemple, je suis déjà allé dans son jardin et son bureau d’entraîneur mais je ne suis jamais rentré dans sa maison. C’est une distance qui nous convient à tous les deux. Je peux faire mon travail de journaliste : le critiquer, reconnaître ses erreurs en tant que tacticien, etc. Après quand on est très ami avec quelqu’un c’est plus compliqué. J’ai suffisamment de proximité pour pouvoir raconter le vrai Zidane, mais suffisamment de distance pour pouvoir le mettre en perspective.
Es-tu capable de projeter les décisions qu’il va prendre ?
Oui. Je ne savais pas qu’il allait revenir au Real car lui même ne l’imaginait pas. Mais je comprends son mode de pensée et sa méthode d’entraîneur. Après la défaite à Paris en Ligue des Champions le 18 septembre dernier, j’étais persuadé qu’il allait remettre quasiment les mêmes joueurs sur le terrain. Plutôt que de les punir, il
Photo Patrick Gaillardin @Flammarion
préfère leur redonner une chance. C’est très révélateur de ce qu’il est.
Pour écrire ce livre, as-tu rencontré beaucoup de personnes ? Oui, mais je n’ai échangé avec aucun inconnu. Mes témoins sont des proches de Zidane, qui sont plus que légitimes et avec qui j’ai une certaine proximité. Par exemple, j’ai parlé avec Christophe Dugarry qui est son ami, et on pourrait même dire son demi-frère dans sa carrière et dans sa vie. Ils se connaissent depuis qu’ils ont 15 ans. Christophe n’évoque pas normalement le Zidane intime. On se connaît, on s’entend bien, et on travaille ensemble ; donc il a confiance en moi. Dans ce livre, je parle aussi de mes rencontres avec son père, sa femme et ses fils. Je ne lis pas les bouquins des autres pour raconter Zidane. Il s’agit de rencontres directes.
Lors de l’écriture, quel est le chapitre qui t’a le plus ému ?
Il y en a plusieurs. J’ai pris du temps sur chaque chapitre car c’est un travail énorme. Mais je pense que celui qui m’a le plus ému c’est celui sur « Zidane, l’homme profond presque mystique », car ce sont des moments où on s’est retrouvé tous les deux. J’étais en larmes en écrivant le deuxième chapitre, quand je raconte le moment où Zidane entraîneur fait débuter son grand fils, Enzo. Ça me renvoie à mon histoire personnelle. J’ai perdu mon père quand j’avais 13 ans et je n’ai pas eu le passage de témoin. Et là je l’ai vu de mes propres yeux et ça m’a ému. C’était tellement beau de voir Enzo et Zizou. D’ailleurs je le dis dans le livre : « C’était donc ça la version terrestre de la phrase « Tu seras un homme mon fils » ».
On peut donc parler d’un livre d’histoires croisées plutôt que d’un livre biographique ?
C’est un peu ça oui. Ce n’est pas une biographie habituelle. Chez Flammarion, mon éditeur, nous employons beaucoup le terme de biographie impressionniste. Ce sont des petites touches qui à la fin font un portrait. C’est une biographie impressionniste où le « il » est
visité par le « je ». Avec Zidane on est dans l’excellence et je ne pouvais pas ne pas travailler dans l’excellence. Je me suis permis ça avec un grand éditeur et pour moi c’est une chance folle d’être accueilli par Flammarion qui m’a offert la possibilité de faire un beau truc.
Si une personne relit ton livre plusieurs fois, elle est capable de refaire une partie de ta biographie quelque part ?
Je me révèle puisque je raconte des moments de partage avec lui. Je me serais senti un voleur d’intimité si je n’avais mis que ses choses à lui. Quelque part, je me mets moi aussi à nu dans certains passages. C’est moi, mais je suis aussi les autres qui veulent connaître Zidane. Il en met sur la table, donc j’en mets sur la table moi aussi. Et pour ce qui est du choix de la photo ? C’est intéressant car la photo, est la première que nous avons sélectionnée. Les équipes de Flammarion ont travaillé dessus dès le lendemain d’un déjeuner important que j’ai eu avec leurs responsables. Ils me l’ont proposée et j’étais convaincu que c’était la bonne. J’aime cette couverture car on voit Zidane sourire et avec des rides. C’est quelqu’un qui a de quoi sourire à la vie. Ses rides racontent le temps qui a passé et tout ce qu’il a fait. Il a aujourd’hui 47 ans et je raconte l’histoire d’un homme qui a vécu.
Les lecteurs vont-ils découvrir la personne derrière le footballeur ?
Zidane mérite un beau livre. Je le pense profondément. Je n’aurais pas sacrifié ces cinq mois de ma vie si le mec n’en valait pas la peine. C’est le Français le plus célèbre au monde, mais il est peu connu. Donc j’espère que grâce à mon livre, les lecteurs vont comprendre qui est Zidane. Je terminerais par une phrase que m’a dite une personne de Flammarion : « Après avoir lu ton livre, on comprend mieux qui il est, et on a envie de l’aimer. » Sortie chez Flammarion le 6 novembre
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COMMUNAUTÉ
La Fondation Amancio Ortega investira 90 millions d’euros dans sept résidences pour personnes âgées Les centres résidentiels qui seront gérés par la Xunta, seront situés dans les sept principales villes de Galice. La mise en place de ces résidences permettra la création de plus de 800 emplois directs. source EJEPRIME
AMANCIO ORTEGA EST de retour dans la guérison. La Fondation qui porte son nom, va donner à la Xunta de Galicia 90 millions d’euros pour la construction de sept maisons de retraite dans la région, ce qui permettra de créer 900 places supplémentaires et de créer plus de 800 emplois directs. La Xunta mettra le terrain à la disposition de l’entité qu’il assumera avec un budget initial estimé à 90 millions d’euros notamment pour les frais de construction et l’équipement complet des sept nouveaux centres de soins
pour personnes âgées. Une fois terminé, la clé des centres sera envoyée à la Xunta, qui ajoutera 900 nouvelles places résidentielles à son réseau. Les sept centres seront situés à La Corogne, Vigo, Santiago, Ourense, Lugo, Pontevedra et Ferrol et disposeront de 150 placecs dans les deux premières villes et 120 autres. Les travaux devraient commencer au cours du premier semestre de l’année prochaine, une fois que la Xunta aura toutes les terres. Les centres seront conçus par le studio galicien Elsa Urquijo Arquitectos et auront une superficie de plus de 45.000 mètres carrés, selon la Fondation Amancio Ortega.
Mujeres Avenir met les Femmes-Chefs espagnoles et françaises à l´honneur Mardi 22 octobre l´association franco-espagnole Mujeres Avenir organisait un débat sur la place des femmes dans la gastronomie. par LAETITIA SALENDRES
DE GRANDES FEMMES chefs comme Isabel Maestre, Pepa Muñoz ou encore Annett Teich avaient répondu présentes à l’invitation de María Luisa de Contes, fondatrice de Mujeres Avenir. Le débat, animé par Isabel Mijares (œnologue espagnole de grande renommée) et Véronique Fernández de Córdova (conseillère en vins de los Herederos de Marqués de Riscal), toutes deux membres de l’association; amenait l’assistance à réfléchir sur les rôles et les défis que doivent affronter les femmes dans une industrie aussi compétitive que celle de la gastronomie.
10 % des restaurants étoilés sont dirigés par des femmes
C’est le constat réalisé dès l’introduction du débat. Seuls 10 % des restaurants étoilés présents dans le Guide Michelin sont dirigés par des femmes. Et elles ne sont que 13 à avoir obtenu 3 étoiles Michelin en 80 ans d’existence du guide. Comme les chefs l’ont déclaré, la place de la femme dans la gastronomie est encore trop faible. Si nombreuses d’entres elles débutent un apprentissage, peu arrivent à briser le plafond de verre, ce frein invisible qui les empêchent de progresser aussi vite que les hommes, et à se faire un nom parmi les chefs hommes. Et l’on retrouve cette même situation aussi bien en Espagne qu’en France.
« L´homme est un chef, la femme est une cuisinière. »
Parmi les intervenantes de la soirée: Annett Teich. Née à Saint-Pétesbourg, elle travaille à Montagnac, en France. Elle a été honorée comme première chef de France par les Jeunes Restaurateurs d´Europe, une organisation créée en 1974 qui met à l’honneur les grands talents. Pour elle, il s’agit d’un problème de société qui impose des pressions sur
les femmes, comme celle d’avoir des enfants. « Comme j´ai deux enfants je suis un risque pour la banque. Je me suis donc moi-même payée mon entreprise. » Elle regrette que ces freins bloquent n’importe qu’elle femme d’accéder à la gastronomie. Mais aussi d’un problème de perception de la femme qui, pour la société, ne peut être qu’une cuisinière et non une chef. « L´homme est un chef, la femme est une cuisinière. » Annett Teich en appelle donc à une discussion sur l’usage des termes à employer mais aussi à une meilleure médiatisation des femmes chefs. « La gastronomie est à la base une passion commune qui ne devrait pas diviser selon le genre. »
Femme-Chef ou Femme-Cheffe ?
L´éternel accord masculin/féminin peut aussi faire polémique sur ce terme. Il est de coutume de parler d´un « Chef » pour un homme et pour une femme, contrairement à d´autres comme « acteur » ou « chanteur » qui ont un double féminin. 95 % des médias français continuent à employer le mot « Chef ». Mais c’est aussi le cas des organisateurs de gastronomie féminine ou encore certains films comme celui de Vérane Frédiani « A la Recherche des FemmesChefs », qui utilisent « Femme-Chef » plutôt que « Cheffe ». Néanmoins, il est possible d´utiliser le terme « Cheffe » comme apories. Même s’il ne figure pas dans Le Larousse, ce terme devrait être de plus en plus employé au vu de la médiatisation grandissante des Femmes-Chefs.
S’installer en Espagne : Le Courrier lance 50 guides. Une première. Parce que le nombre de Français qui s’installent en Espagne ne cesse d’augmenter et que bien trop souvent, hors grandes villes, les informations sont dispatchées sur différents sites ou tout simplement non réactualisées.
LE COURRIER D'ESPAGNE, présent sur la péninsule ibérique depuis une quinzaine d'années, permet à tous les francophones qui souhaitent s'implanter dans une des cinquantaines villes d´Espagne, d´avoir à sa disposition un guide : « S'installer à (la province) ». Mis en ligne le 14 août 2019, chacun des 50 guides offre : une étude de marché locale de l´immobilier avec des chiffres actualisés datant de 2019, une brève présentation de la province, des institutions francophones (belges, suisse, canadienne, luxembourgeoise et française), et les connexions aériennes et ferroviaires pour la France.
Agences immobilières et avocats recommandés
Le Courrier d’Espagne met en avant pour chaque province une agence immobilière francophone (à l’exception d’Alicante, Valence et Barcelone où il en sera cité deux), ainsi qu’un avocat francophone local que nous recommandons. Il est très
important d’avoir des références dans ces domaines car toute installation dans une province nécessite la recherche d’une agence immobilière et d’un avocat; surtout dans le cadre d’une acquisition d’un bien immobilier. Or, le nombre d’interlocuteurs se démultiplie. Certains même n’ont pas de présence sur la péninsule ibérique. Chaque guide va donc sélectionner des interlocuteurs fiables.
Forte hausse des achats immobiliers francophones
Rien que sur l’année 2018, entre les Belges et les Français, plus de 9.000 logements ont été acquis en Espagne. Si historiquement Madrid, Barcelone, la Costa Brava, Valence et la Costa Blanca sont des destinations phares; les francophones s’intéressent de plus en plus à de nouvelles destinations telles que Murcie, Sotogrande, ou bien même la Cantabrie. Ce réseau de guides s'alimente au fur et à mesure par Le Courrier d’Espagne, tout comme ses partenaires.
Si vous êtes une agence immobilière ou un cabinet d’avocats, et que vous souhaitez inscrire votre entité dans l’un de nos guides, écrivez-nous à com.lecourrier@gmail.com.
Directeur et Fondateur : Philippe Chevassus Collaborateurs : Laurence Lemoine, Frédéric Poste, Camille Sanchez, Laetitia Salendres Editeur : Sources Ibériques, S.L. / ModestoLaFuente, 19 bajo Derecha / 28003 Madrid / Tel : +34 672 269 795 E-mail : com.lecourrier@gmail.com, Dépôt Légal : M-44345-2004 Membre de la Cocef (Chambre Officielle de Commerce d'Espagne en France) à Paris. Membre de WOMMs.
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LIFESTYLE
Impressionnante inauguration du Puy du Fou España Vendredi 30 août, le Puy du Fou España a présenté pour la toute première fois son spectacle nocturne : « El sueño de Toledo ». Un succès total qui a envouté les 4.000 assistants. par C.S
LE PARC À thème créé en 1989 par Philippe de Villiers « quitte » la Vendée pour s’installer à Tolède, près de Madrid. Cette ouverture hors des frontières de l’Hexagone est une première pour le parc, récompensé à six reprises au niveau international pour la qualité de ses différents spectacles.
Un spectacle nocturne sur l’histoire de l’Espagne
C’est sur un site de cinq hectares, pouvant accueillir jusqu’à 4.000 spectateurs qu’a eu lieu le spectacle nocturne. Tout comme celui de la Cinéscénie sur l’histoire de la Vendée, « El sueño de Toledo » retrace 1.500 ans de l’Histoire d’Espagne. Au total, 185 comédiens professionnels interprétent les 2.000 personnages. Les techniques, les effets spéciaux, de sons et lumières restent les mêmes que ceux utilisés en Vendée. Et voici ce qui attend les visiteurs : « Au soleil couchant sur les bords du Tage, la jeune lavandière María rencontre le vieil Azacán de Tolède. Le vieil homme l’entraîne dans un voyage dans le temps qui lui fera revivre les grandes heures de l’Espagne : de la découverte de l’Amérique, à l’arrivée du chemin de fer ; cette fresque géante entraîne les spec-
Olga BORODINA
tateurs à travers 1.500 ans d’Histoire, repésentés par 185 acteurs et des effets spéciaux spectaculaires. »
festive puisque 20 % de l’assistance devait être française.
Un « après spectacle » à la hauteur de l’événement.
Trois villages sont actuellement en cours d’élaboration. Ils représenteront la Castille médiévale, l’influence de la culture Maure et l’Espagne du XVIIIème siècle. Pour découvrir l’ensemble de cette parenthèse historique, les spectateurs devront patienter jusqu’au printemps 2021, année de
Les organisateurs ont invité les 4.000 convives à un coctckail après le spéctacle. Animé par un concert « médieval », des centaines de d’assistants ont dansé jusqu’à 1h du matin. UNe ambiance hispano-française
Les villages à thème en construction
l’ouverture du parc. En attendant, une quinzaine de représentations du spectacle « El sueño de Toledo » sont prévues jusqu’au 26 octobre. Ses fondateurs espèrent que le succès sera au rendez-vous. Avec 2,2 millions de visiteurs en 2016, le Puy du Fou est le second parc à thème le plus visité de France, après Disneyland Paris. En attendant, il reste quelques places en septembre et octobre qui vont vite s’épuiser..
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Le Bistrot Café de la Bourse fête son premier anniversaire Le pari de ce français récemment arrivé à Valencia a porté ses fruits. Le restaurant aux petits plats 100 % français a même réussi à se hisser en tête de liste sur Tripadvisor parmi les 3000 restaurants de la ville. François; son propriétaire, agrandit désormais son espace.
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Madrid Le Petit Comité continue de figurer comme le meilleur restaurant français de la capitale à tel point que certains restaurants du quartier n'hésitent plus à copier son menu, pour la plus grande fierté de son propriétaire, Thierry. Le restaurant est aussi un endroit prisé par les entreprises pour organiser des apéritifs et des présentations. Grand écran à disposition… Le Petit Comité Restaurant
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Poncelet, la meilleure fromagerie française de Madrid Des fromage italiens et espagnols en passant par les français, belges et suisses ; cette boutique en propose pour tous les goûts.
Que sont les percebes ? On les retrouve sur tous les stands des poissonneries des marchés espagnols. Et pourtant, peu de personnes connaissent les percebes, appelés pouces-pieds en français. par C.S.
AVIS À TOUS les amateurs de fromages de la capitale. Poncelet, est une boutique spécialisée qui a ouvert ses portes à Madrid en 2004. Dans son magasin calle Argensola, dans le quartier animé de Justicia, de nombreuses variétés de fromages sont présentées. La philosophie des fondateurs est simple : diffuser tous les aspects de la culture du fromage.
300 variétés sélectionnées
Le plus vendu ? « Le comté », comme nous l’indique Carlos, vendeur dans la boutique, qui explique à des clients la maturation de chaque type de fromages. Comté, emmental, parmesan, gouda, queso manchego ; une vaste sélection s’offre aux clients. « Au total, on compte 9 pays dans la boutique », informe-t-il. Neuf pays principalement issus de l’Union européenne, et qui représentent 300 variétés de fromages. « Avec la période de Noël qui approche, nous allons avoir jusqu’à 400 variétés. Nous attendons recevoir des fromages de Belgique », explique-t-il. En plus de l’espace vente à la découpe, qui démarre à 100 grammes ; un bar de dégustation se situe au fond du magasin. Un petit espace de quelques tables où les amateurs peuvent s’y retrouver pour déguster une
planche de fromages autour d’un bon verre de vin. Les clients peuvent également y acheter des appareils à raclette ou à fondue, ainsi que des râpes à fromage.
L’une des meilleures fromageries du monde
Avec ce large choix, on comprend mieux pourquoi la boutique a été sacrée en 2018 comme l’une des six meilleures fromageries du monde. Une distinction décernée par le supplément annuel Cheese Buyer, issu de la publication britannique Speciality Food. Elle apparaît aux côtés de cinq autres boutiques de France, des États-Unis et de Hollande.
L’espace Poncelet Cheese Bar
Fort de leur succès, les dirigeants de Poncelet ont décidé de diversifier leur activité et ne pas se limiter qu’à la vente. À la fin de l’année 2009, Poncelet a créé un Centre d’Affineur de Fromages, le premier et le seul à ce jour dans la péninsule ibérique. Mais ce n’est pas tout. En juillet 2011, Poncelet a ouvert les portes de son espace de restauration dans le quartier de Chamberí. Son nom ? Poncelet Cheese Bar. « Nous y proposons de la cuisine plus élaborée, et pas seulement des planches de fromages à partager », explique Carlos. Poncelet est donc sans hésiter une adresse à connaître pour tous les amateurs de fromages qui vivent dans la capitale.
CE CRUSTACÉ CIRRIPÈDE voisin de l’anatife, comme l’indique sa définition, vit sur les rochers de la côte Atlantique de l’Europe et d’Afrique du Nord. En Espagne, il se cultive principalement en Galice, province qui en consomme également le plus. Une tendance qui s’est accentuée au cours des années, passant de 227 tonnes en 1994 à 400 tonnes en 2001.
chutes. Chaque pêcheur doit respecter quelques règles. La récolte s’effectue entre novembre et mars mais aussi durant la période de reproduction des percebes entre mars et septembre. Mais ce n’est pas tout. En Galice, il existe un quota quotidien fixé à 6 kg par pêcheur. Seuls ceux de plus de 4 cm de longueur totale peuvent être pêchés et commercialisés. Ce quota a été établi après les épisodes de surpêche qui ont réduit drastiquement la population de ces crustacés.
Une pêche locale
Les percebes de Galice différents des autres
par C.S.
Sa saveur iodée et son excellente qualité font du percebe de Galice, un produit très prestigieux. Avant de devenir le crustacé le plus prisé, il a été une ressource alimentaire pour les habitants des côtes. Les pêcheurs de ces villages poursuivent sa récolte qui, même si elle peut être qualifiée de simple, est de plus en plus dangereuse. Pourquoi ? Car les percebes ont disparu des côtes les plus faciles d’accès. Les pêcheurs, appelés « percebeiros », doivent maintenant les récolter à marée basse, après avoir réalisé une inspection visuelle du site leur permettant de détecter la taille des percebes. Pour pouvoir les décrocher des rochers avec leur gratte, les pêcheurs prennent des précautions non négligeables. Attachés avec une corde, leurs collègues retiennent cette dernière pour leur éviter des
L’Espagne est aujourd’hui l’un des producteurs mondiaux des percebes, généralement vendus au prix moyen de 89 euros le kg. Mais des percebes du Maroc se vendent aussi sur les étales des poissonneries, à un prix moyen de 26 euros le kg. Une différence de prix, qui s’explique par la qualité du produit. Les pousses-pieds marocains sont plus clairs, plus longs et plus minces ; et généralement vendus collés au grès, pour mieux se conserver. Ces derniers adhérent sur des fonds sablonneux à l’inverse des Galiciens qui adhèrent aux roches. On les distingue par leur ongle nacré et leur grosseur, comme ceux de Punta Rocundo, qui jouissent d’une renommée particulière puisque chaque premier samedi de juillet, une fête s’organise pour célébrer les crustacés.
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LIFESTYLE Networking et croissance économique vont de pair à Valence LE RÉSEAU D'AFFAIRES WOMMs a organisé son quatrième événement de networking dans les jardins de l'hôtel Westin 5 étoiles à Valence. Une occasion pour Le Courrier d’Espagne de rencontrer ses partenaires locaux espagnols mais aussi de créer de nouvelles alliances avec les nouveaux membres du réseau. Le Marqués de Cáceres en personne, fidèle de nos événements à Valence, est venu rencontrer nos convives mais aussi nous
présenter les dernières nouveautés de l'entreprise familiale. Marqués de Cáceres est le vin espagnol qui s'exporte le plus dans le monde, et faisait partie des 100 meilleurs vins du monde l’année dernière. 90% des invités étaient espagnols. Valence est devenue depuis quelques années, un Hub d'affaires important. La ville a récupéré beaucoup d'entreprises de Barcelone et devient aussi une destination touristique de plus en plus prisée.
WOMMs est une plate-forme de networking offline et off market ainsi que de congrès 100 % espagnole. Elle s’adresse aux cadres dirigeants, entrepreneurs confirmés et personnes influentes dans leur ville de résidences. Demandes de participation aux événements sur www.womms.com
Les secrets d’élaboration des
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onne Maman prépare chaque pot selon la recette
traditionnelle, sans arômes, sanscolorants, ni conservateurs artificiels, pour savourer les confitures faites maison. La célèbre confiture française est faite avec amour et soin, les meilleurs fruits sont choisis àleur maturité optimale, et préparés à feu doux De plus, si vous faites partie de ceux qui prennent soin d’eux, il existe une option pour vous:les confitures Bonne Maman Intense avec 30% de sucre en moins, plus de fruits, tout enconservant leur délicieuse saveur. Peu importe la variété que vous choisirez. Une chose est sûre, vous ne résisterez pas! Produits disponibles chez: Carrefour, Alcampo, El Corte Inglés, Eroski, Bonpreu,Condis, Consum, parmi d’autres. Plus d’informations sur: www.bonnemaman.es et les réseaux sociaux.
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NETWORKING
Nos partenaires Gourmets Importation de produits français en Espagne Christophe Lacampagne 600 53 33 85 info@tasca-de-artagnan.com Mercado de Torrijos, Puesto 42, C/Hermosilla, 82, 28001 Madrid
CaviarWorld propose le Royal Baikal, caviar élaboré en France Chêne Patrice 656 831 000 patrice@caviarworld.net Calle Arte, 3, 28033 Madrid
Importateur de champagne Sanger à Madrid et dégustation pour entreprises
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Yves Sanvoisin Champagne Sanger • Brand Embassador España Tel : +34.629.789.166 • e-mail : yves.sanvoisin@sanger.fr www.sanger.fr
NETWORKING
Les Soirées Real Estate Depuis 8 ans, Madrid comme le reste de l'Espagne devient un véritable spot pour investir dans l´immobilier. Dans ce cadre, Le Courrier d'Espagne et le réseau d'affaires WOMMs organise de manière régulière des événements spécialisés dans le domaine de l'immobilier, du retail, du résidentiel et de la logistique. Les événements ont lieu dans le hub d'affaires GSG, situé sur la calle Serrano à Madrid. Entre 100 et 150 acteurs sont conviés afin d'échanger sur de nouveaux projets. Cela permet à des investisseurs d'avoir accès à des produits Off Market (perles rares dans les grandes capitales) mais aussi permet à des Family Office ou tout autre professionnel de rencontrer des interlocuteurs pour accompagner les démarches d´investissements. Avocats, (tasadores) architectes, mais aussi des spécialistes de la Prop tech sont invités à chaque événements. Si l'Espagne représente la Floride de l'Europe, il n'en est pas moins que son économie reste cyclique et l'immobilier est sûrement une des première industrie touchée. Comme indiqué dans le graphique de la page 9, on assiste à un véritable “Boom” de constructions nouvelles sur l'ensemble du territoire avec Málaga, Navarre et Madrid en tête. Un marché en plein ébullition donc...
Si vous souhaitez participer à ces événements, enregistrez vous sur notre site web : Womms.eu
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