Vacciner les bactéries p3
Vedette du Clap p5
Rentrée 2014
Quelque 20 000 étudiants, dont une forte proportion nouvellement admis, sont attendus dès le mardi 2 septembre, pour la Rentrée UL. p8
photos Marc-André Gallien, CADEUL, et Marc Robitaille
Volume 50, numéro 1 28 août 2014
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actualités UL
en bref
Venez courir pour la vie ! Le Comité de prévention du suicide de l’Université a formé une équipe, Université Laval – Réseau sentinelles : Défi 2014, afin de faire partie du mouvement Courir pour la vie et de ramasser des fonds pour le Centre de prévention du suicide de Québec lors du 10 km de l’Université Laval, le 14 septembre. L’équipe invite les membres de la communauté universitaire à se joindre à elle pour relever ce défi. Pour ce faire, vous devez amasser 200 $ en dons d’ici le 14 septembre et courir le 5 ou le 10 km le jour J. courirpourlavie.ca. Pour vous inscrire, vous devez cliquer sur « Joindre une équipe », puis sous « Recherchez une équipe » avant de taper « Université Laval » dans l’espace de recherche. Vous pourrez ensuite cliquer sur « Réseau de sentinelles : Défi 2014 » et procéder à votre inscription.
Travaux sur l’avenue du Séminaire
le fil | le 28 août 2014
Un bel exemple de synergie Lors de sa visite, le sous-ministre adjoint au fédéral Glenn Mason s’est familiarisé avec les activités en recherche forestière menées conjointement entre l’Université et le Centre de foresterie des Laurentides par Yvon Larose En visite à Québec, le lundi 25 août, le sous-ministre adjoint à Ressources natu relles Canada, Glenn Mason, a souligné la qualité de la recherche conjointe qui se fait depuis plusieurs années entre la Faculté de foresterie, de géographie et de géoma tique et le Centre de foresterie des Laurentides (CFL). Le CFL est l’un des six centres de recherche du Service canadien des forêts. « Par le CFL, nous avons une collaboration de longue d a t e e t t r è s f o r t e a ve c l’Université Laval, indique- t-il. Et il est important pour nous de renforcer ces liens. L’une de nos meilleures installations est le CFL. Quant à la réputation des chercheurs en foresterie de l’Université
est unique au Canada. Cette forêt vouée à la recherche et proche de Québec est un bijou dans le système forestier canadien. » Y aura-t-il des suites à sa visite ? « Nous ne p révoyons pas d’actions précises, répondil. Mais nous sommes en train de discuter avec l’Université Laval, FPInnovations et le gouvernement du Québec de quelle façon nous pourrions collaborer plus étroitement Laval, elle est très grande. dans le domaine de la formaLa Faculté est l’une des tion en foresterie. » meilleures au Canada. » Glenn Mason est entré en fonction en mars dernier. Cet économiste de formation parcourt le pays pour se familia riser avec les activités du Service canadien des forêts. La réputation « Il est important pour moi de mieux comprendre le travail des chercheurs de mon organisation », dit-il. Il en foresterie qualifie sa visite éclair à Québec de très utile : « Je serai de l’Université mieux informé sur l’impor- est grande tance des activités en partenariat avec l’Université Laval ». Le gros de sa journée, Glenn Mason l’a passé à la forêt Montmorency, une infrastructure d’enseignement et de recherche gérée par l’Université. « J’ai été vraiment impressionné, explique-t-il. Ce site
Vous aurez sûrement la pédale douce à la rentrée, puisque la circulation automobile est légèrement perturbée à l’entrée nord du campus via le chemin Sainte-Foy vers l’avenue du Séminaire. Les travaux qui s’y déroulent jusqu’à la troisième semaine de septembre permettront d’aménager, sur l’avenue du Séminaire, de nouvelles voies doubles en direction nord et sud, séparées par un terreplein. La reconfiguration de cette entrée du campus oblige donc les automobilistes qui circulent en direction nord de prendre la voie de contournement aménagée dans le stationnement à côté du Golf Campus. Les piétons et cyclistes, eux, circuleront sur un parcours balisé et sécurisé le long de l’avenue du Séminaire. La police et le Service de sécurité et de prévention de l’Université assureront une circulation routière sécuritaire sur l’avenue du Séminaire et le chemin Sainte-Foy.
Parrainez un étudiant étranger Le Bureau de la vie étudiante est présentement en pleine période de recrutement de parrains et de marraines d’étudiants étrangers. Ce programme offre la possibilité aux nouveaux étudiants étrangers d’être jumelés avec un étudiant connaissant bien l’Université Laval et la ville de Québec. L’engagement ne demande que quelques heures par semaine. Les étudiants intéressés doivent être à l’Université depuis au moins une session et assister à l’une des séances d’information et de sensibilisation aux relations intercul turelles offertes durant août et septembre. Information : Valérie Marier, 418 656-2131 poste 16741. programmedejumelage@bve.ulaval.ca
Éric Bauce, Glenn Mason et d’autres visiteurs écoutent attentivement les explications du professeur Louis Bélanger lors d’une des étapes de la visite de la forêt Montmorency.
On peut le lire en ligne au lefil.ulaval.ca et s’abonner gratuitement à un avis de parution électronique. Écrivez-nous ! Le Fil accueille vos idées avec plaisir.
Le journal de la communauté universitaire Fondé en 1965, Le Fil est un hebdomadaire publié 30 fois par an par la Direction des communications de l’Université Laval et distribué gratuitement sur le campus.
Les lettres destinées au courrier des lecteurs – 400 mots maximum – doivent nous parvenir au plus tard le vendredi midi précédant la parution, à l’adresse le-fil@dc.ulaval.ca. Le contenu de ce journal peut être reproduit à condition de mentionner la source et l’auteur. Rédaction Éditeur : Jacques Villemure, directeur des communications
Rédactrice en chef : Claudine Magny Journalistes : Jean Hamann, Renée Larochelle, Yvon Larose Collaborateurs : Pascale Guéricolas, Stéphane Jobin, Mathieu Tanguay, Julie Turgeon Collaborateurs au Web : Carl Bélanger, Thierry Mellon Rédactrice-réviseure : Anne-Marie Lapointe Agente de secrétariat : Carole Almenar Production Infographie : Geneviève Bolduc, Service de reprographie de l’Université Laval Impression : Les Presses du Fleuve, Montmagny (Québec)
À la forêt Montmorency, le programme de la journée comprenait quatre arrêts. Le premier, au site biomasse, portait sur une expérience de manipulation des résidus forestiers. À la tour d’observation, la vue sur des coupes de récupération a donné lieu à un exposé sur la lutte sylvicole à la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Au pont de bois, on a fait la promotion de l’utilisation du bois dans la construction. Et au secteur de coupe, on a abordé les défis opérationnels des coupes de récupération. Pour sa part, le vice-recteur exécutif et au développement, Éric Bauce, insiste sur la synergie qui existe entre l’Université et le Centre de foresterie des Laurentides. « Le CFL compte actuellement une vingtaine de chercheurs, indique-t-il, et une dizaine sont professeurs associés à l’Université. Ces chercheurs contribuent à la formation de nos étudiants. Il s’agit là d’un partenariat qui permet des codirections de recherche avec des étudiants aux cycles supérieurs. De plus, des chercheurs du CFL travaillent à notre centre de recherche sur le bois tandis que certains de nos étudiants utilisent les laboratoires de recherche du CFL. » Les chercheurs de l’Université collaborent présentement à une demi-douzaine de projets de recherche conjoints avec les chercheurs du CFL. L’un d’eux porte sur les effets de la récolte de biomasse forestière sur les sols, la végétation et les stocks de carbone. Un autre est axé sur le suivi à long terme de boutures descendant de plants issus d’un croisement particulier. Parmi les autres travaux de recherche conjoints, mentionnons ceux sur les con séquences des coupes partielles sur la résistance aux ravageurs entomologiques, et ceux sur la fertilité et la n u t r i t i o n d e s a r b r e s e n forêt boréale.
Ventes publicitaires Élisabeth Farinacci 418 656-2131 poste 4618 Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec, ISSN 022-1-1965 Pour nous joindre 2325, rue de l’Université, local 3108 Québec (Québec) G1V 0A6 Téléphone : 418 656-2131 poste 4687
actualités UL
le fil | le 28 août 2014
La méthode que nous avons développée est simple, efficace et applicable à de nombreux bactériophages, souligne Sylvain Moineau. Les entreprises avec lesquelles nous collaborons ont pris note de nos résultats avec grand enthousiasme. photo Marc Robitaille
Un vaccin viral pour les bactéries ? L’exposition à des virus défectueux renforce le système immunitaire bactérien, une particularité qui pourrait profiter à l’industrie alimentaire par Jean Hamann Tout comme les humains, les bactéries ont des méca nismes de défense qui leur permettent de contrer les attaques virales. Et tout comme le système immunitaire humain, celui des bactéries devient plus fort lors qu’on l’expose à des virus amoindris. C’est ce que démontrent les chercheurs Alexander Hynes, Manuela Villion et Sylvain Moineau, du Département de biochimie, de microbiologie et de
bio-informatique, dans un récent numéro de Nature Communications. Le génome des bactéries comporte des séquences d’ADN désignées sous le nom de CRISPR (Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats). Ces segments d’ADN sont composés de séquences répéti t i ve s , s é p a r é e s p a r d e s séquences non répétitives Une bactérie est prise d’assaut par des virus. Sa capacité de appelées espaceurs. En 2007, résister à leurs attaques proviendrait de l’exposition antérieure l ’ é q u i p e d u p r o f e s s e u r à des virus défectueux. photo Graham Beards
Moineau a démontré que les bactéries acquièrent de nouveaux espaceurs à même le matériel génétique des virus qui les attaquent (bactériophages). Lors d’attaques ultérieures du virus, les bactéries réagissent en convertissant ces espaceurs en molécules d’ARN qui scindent l’ADN viral, empêchant ainsi la multiplication des bactériophages. L’idée était séduisante, mais elle soulevait un paradoxe : pour se prémunir contre un virus, une bactérie doit d’abord être infectée par celui-ci. Or, lorsqu’il y a infection virale, la bactérie a très peu de chance d’en sortir vivante. Une des hypothèses avancées pour résoudre ce dilemme est que les espaceurs accumulés par les bactéries proviennent de bactério phages défectueux, incapables de se reproduire ou de détruire leur hôte. Les chercheurs Hynes, Villion et Moineau ont testé cette idée en exposant des bactéries à des virus défectueux qu’ils ont eux-mêmes fabriqués en laboratoire. Résultat ? Le nombre d’espac e u r s qu e l e s b a c t é r i e s intègrent dans leur génome est directement proportionnel à la quantité de bactériophages défectueux auxquels elles sont confrontées. Cette façon de renforcer la réponse immunitaire des bactéries, qui s’apparente à l’effet produit par un vaccin, pourrait avoir des retombées dans le domaine agroalimentaire, notamment dans les entre prises qui ont recours à des procédés de fermentation pour fabriquer des fromages et des yogourts. En effet, il serait possible de rendre les cultures bactériennes résistantes aux bactériophages qui perturbent ces productions. « La méthode que nous avons développée est simple, efficace et applicable à de nombreux bactériophages, sou ligne le professeur Moineau.
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Les industries avec lesquelles nous collaborons ont pris note de nos résultats avec grand enthousiasme. » La communauté scienti fique a réservé elle aussi un accueil très favorable à ces travaux. Le stagiaire post doctoral Alexander Hynes a remporté le prix de la meilleure présentation par aff iche lors du congrès CRISPR 2014 qui avait lieu à Berlin au mois de mai.
Cette façon de renforcer la réponse immunitaire des bactéries, qui s’apparente à l’effet produit par un vaccin, pourrait avoir des retombées dans le domaine agroalimentaire
Pavillons Alphonse-Desjardins et Maurice-Pollack Nouveau point d’information au pavillon Charles-De Koninck
ulaval.ca/rentrée
La Rentrée UL Mardi et mercredi 2 et 3 septembre 2014 De 8 h à 18 h
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philosophie
en bref
le fil | le 28 août 2014
Monsieur Rhétorique Avec son site Internet, Alexandre MotulskyFalardeau veut démocratiser l’art de la persuasion, né en Grèce il y a 2 500 ans par Renée Larochelle
Randonnée et concert faunique Un concert acoustique à la brunante? Et pourquoi pas ! C’est ce que vous propose le Bureau de la vie étudiante, le dimanche 7 septembre, en partant à la découverte d’une forêt Montmorency nocturne. Cette journée unique se divisera en trois temps. D’abord, quelques heures de randonnée en temps libre dans l’un des nombreux sentiers existants. Par la suite, une pause est proposée pour le souper, alors que vous pourrez manger soit en bordure du lac Piché ou à l’intérieur du pavillon principal. Puis, vers 19 h, vous vous rendrez en autobus vers le lac Bédard où aura lieu le concert. Dans le calme de la forêt boréale, des musiciens en canot interpréteront un concert acoustique nocturne, en symbiose avec la nature. Dimanche 7 septembre. Départ à 13 h de l’Université (entre les pavillons Ernest-Lemieux et Alphonse-Desjardins). Coût : 35 $. Information : 418 656-2765 ou accueil@bve.ulaval.ca
Journée étudiante de l’IBIS
On a tous connu un jour ou l’autre quelqu’un qui, par la valeur des arguments qu’il présentait lors d’une discussion, arrivait à nous rallier à ses idées, tout en jetant un nouvel éclairage sur l’objet du débat. On peut aussi penser par exemple à Pierre Bourgault, ardent défenseur de la langue française et de l’indépendance du Québec, qui enflammait les foules par la seule puissance de son discours. Si la rhétorique, cet art de la persuasion né en Grèce il y a 2 500 ans et qui permet de faire valoir ses idées, n’est pas enseignée dans les écoles, cela ne signifie pas pour autant qu’elle n’intéresse personne. En témoigne la popularité de l’École de rhétorique en ligne f ondée par Alexandre MotulskyFalardeau. Depuis son lancement à l’été 2009, ce site Internet a en effet généré quelque 38 500 visites. La plupart proviennent d’internautes français et québécois. Ayant réalisé ce projet sans trop d’attentes, cet étudiant au doctorat sur mesure en rhétorique, langage et argumentation, à la Faculté de droit, est emballé par la réponse enthousiaste des internautes. « On a cru longtemps – et certaines personnes le croient encore – que cette discipline se résumait à du verbalisme,
des clichés et à l’usage d’artifices. C’est faux, évidemment. La rhétorique est avant tout l’art de la délibération et de la discussion, ainsi que le concevait A r i s t o t e » , e x p l i q u e A l e x a n d r e Motulsky-Falardeau, qui possède également une maîtrise en philosophie et un doctorat en sémiologie. L’École de rhétorique propose un survol de l’évolution de cette discipline chez les Grecs et les Latins. Les types d’arguments et de figures, l’élocution, la langue et le style figurent également au programme de ce cours accessible à tous et gratuit. Des lectures sont également suggérées. Cette classe de rhétorique en ligne a récemment fait des petits, si on peut dire. À la suite de la demande de formation sur mesure d’une avocate française qui souhaitait apprendre à mieux défendre son point de vue, Alexandre Motulsky-Falardeau a créé un cours qui vient d’être reconnu par le Barreau du Québec comme « activité de formation continue ». S’adressant aux juristes, cette formation aura d’ailleurs lieu le 12 septembre, au pavillon La Laurentienne. Le 19 septembre, Alexandre Motulsky-Falardeau donnera une conférence sur le campus à l’intention des étudiants en droit au
L’art de la rhétorique demeure un outil formidable pour quiconque désire mieux s’exprimer, écouter et lire, analyser et comprendre cours de laquelle il exposera les bases de la rhétorique, fondement de l’argumentation moderne. Le jeune homme verrait très bien cette discipline enseignée au primaire et au secondaire, question de former des citoyens habilités à débattre et à plaider leur cause. Au cégep et à l’université, la rhétorique pourrait être intégrée dans des champs comme l’histoire, les lettres et la philosophie, par exemple. « Il ne s’agit pas de béatifier la rhétorique, assure-t-il, mais de rendre compte de l’avantage que peut retirer une société démocratique à enseigner, à tous les niveaux de son système d’éducation, cet art de faire valoir la parole. » ecolederhetorique.com
La quatrième Journée étudiante de l’Institut de biologie intégrative et des systèmes (IBIS) a lieu aujourd’hui, jeudi 28 août, au pavillon Charles-Eugène-Marchand. Une centaine d’étudiants-chercheurs et de stagiaires post doctoraux participeront à l’activité. La rencontre a pour but de favoriser les échanges afin de mieux comprendre comment s’intègrent les gènes, le génome, l’individu et l’environnement, et comment ils évoluent. La conférence principale, qui portera sur les origines de la variation phénotypique, sera prononcée par Ben Lehner du Centre de régulation génomique de Barcelone. journee.ibis.ulaval.ca/
Marché du livre usagé Qui n’est pas désireux d’économiser sur le coût des livres à se procurer à la rentrée? Pour épargner ou encore pour vendre vos livres scolaires encore en bon état, il suffit de vous présenter au Marché du livre usagé tenu par la CADEUL du 2 au 16 septembre dans le hall d’entrée au 2e étage du pavillon Charles-De Koninck. Vous y trouverez des milliers de livres dans toutes les disciplines. Pour vendre des livres, il vous faut tout d’abord les enregistrer sur le site Web cadeul.com/mlu avant de venir les porter au marché. Vous pourrez encaisser votre argent ou reprendre vos livres invendus le 18 septembre entre 10 h et 20 h 30. Le marché sera ouvert de 8 h à 20 h du lundi au jeudi et de 8 h à 17 h les vendredis 5 et 12 septembre. La dernière journée de vente, le 16 septembre, le marché sera ouvert de 8 h à 16 h.
Alexandre Motulsky-Falardeau possède une impressionnante bibliothèque comportant de nombreux ouvrages de rhétorique en langue française ainsi que des traductions de textes de l’Antiquité. photo Marc Robitaille
animation
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Lors de la bande annonce Silence, les téléphones cellulaires s’allument à la chaîne jusqu’au moment où, excédé par le tintement des appareils et leur lumière incommodante, l’un des spectateurs décide qu’il en a assez.
Silence, on regarde ! Jean-Sébastien Boies, étudiant en art et science de l’animation, réalise une bande annonce visant à limiter l’utilisation du téléphone cellulaire au cinéma par Renée Larochelle
Pour sensibiliser les spectateurs à l’importance de garder le silence durant un film, les cinémas présentent souvent des bandes annonces humoristiques qui font sourire, ou à tout le moins réfléchir. On a vu récemment celle montrant une fille qui commentait à voix haute l’action du film à son voisin, quand elle ne se limait pas les ongles ou qu’elle ne mâchait pas bruyamment de la gomme en se faisant sécher les cheveux. Les personnes qui fréquentent le cinéma Le Clap peuvent voir ces temps-ci un message qui vise à limiter l’utilisation du téléphone cellulaire pendant la projection du film. Réalisée par JeanSébastien Boies, un étudiant de 3e année en art et science de l’animation, cette bande annonce d’une trentaine de secondes ayant pour titre Silence dénonce en effet cette mauvaise habitude consistant à consulter ou à envoyer des messages au cinéma ou encore à laisser son cellulaire ouvert. « C’est très actuel comme phénomène, dit Jean-Sébastien Boies qui avoue que la tentation est grande d’enfreindre la règle en cette ère branchée où la seule idée de manquer un appel ou un message est source d’anxiété pour plusieurs. Afin de capter l’attention du public dès les premières secondes, l’étudiant a choisi
Le message de Jean-Sébastien Boies, étudiant de 3e année en art et science de l’animation, a remporté le premier prix dans la catégorie animation graphique lors du dernier gala BASA qui avait lieu en mai dernier à Québec.
comme musique d’accompagnement un air classique archi connu, soit La valse des patineurs de Johann Strauss. Au rythme de cette entraînante mélodie, des téléphones cellu laires s’allument à la chaîne jusqu’au moment où, excédé par le tintement des appareils et leur lumière incommodante, l’un des spectateurs (suggérés par des silhouettes) décide qu’il en a assez. Conçu dans un cours du baccalauréat, le message de Jean-Sébastien Boies a remporté le premier prix dans la catégorie animation graphique lors du dernier gala BASA qui a eu lieu en mai à l’Impérial de Québec. Cet événement annuel en arts numériques récompense les meilleures œuvres produites par des étudiants en art et science de l’animation. « J’ai mis beaucoup de temps à peaufiner ce projet, et cela a fait boule de neige jusque dans les salles de cinéma », résume ce passionné d’animation, de vidéo et de photo qui a participé à plusieurs projets en équipe. Comme cette histoire abracadabrante d’un sac de farine qui tente de s’évader d’une prison : oui, vous avez bien lu. Habillé d’un costume rayé, un sac de farine arrive à déjouer le gardien du pénitencier et rate son saut vers la liberté, si on peut dire. Ce film s’appelle Évasion et a été réalisé lors du cours portant sur l’étude du mouvement et du temps. L’étudiant a travaillé à la modélisation des décors, au montage et à la composition. Autre exemple de son travail pour lequel il a remporté une mention spéciale au Gala BASA 2014 : un court métrage sur le système solaire donnant des informations claires,
condensées et amusantes en moins de deux minutes. « C’est le genre de projet qui ressemble beaucoup à ce que je veux faire dans les années à venir, dit le jeune homme, dont le rêve serait de travailler en motion design dans une entreprise. En attendant, Silence est diffusé jusqu’en mai 2015 au Clap, ainsi que dans d’autres salles de cinéma de Montréal. Souhaitons que le message soit entendu !
«
J’ai mis beaucoup de temps à peaufiner ce projet, et cela a fait boule de neige jusque dans les salles de cinéma
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médecine
ils ont dit... Sur les commotions cérébrales et leurs effets
Pierre Frémont, médecin enseignant au Département de réadaptation La Presse, 21 août
Tous les organismes de sport au Canada devraient obligatoirement mettre en place des protocoles de gestion des commotions cérébrales pour les athlètes. C’est l’une des recom mandations que fait la Collaboration canadienne pour les commotions cérébrales dans le British Journal of Sports Medicine. Selon son président, Pierre Frémont, les organisations sportives font « beaucoup mieux qu’avant ». « De plus en plus d’équipes adoptent les lignes directrices de retour au jeu après une commotion, dit-il. Mais un vrai protocole doit aller plus loin et inclure des activités de prévention et d’éducation. »
Sur la santé du pont de Québec
Mario Fafard, professeur au Département de génie civil et de génie des eaux Le Journal de Québec, 22 août
À 95 ans bien sonnés, le plus long pont cantilever au monde suscite beaucoup d’inquiétude chez des citoyens. Est-il sécuritaire ? Survivra-t-il à la rouille qui le ronge ? « Moi, je pense qu’il va bien, le pont », affirme Mario Fafard, qui souligne qu’une quinzaine d’inspections ont été réalisées par des experts au cours des 20 dernières années. Qu’on rende publiques ces études qui concluent que le pont est sécuritaire et que le Canadien National peinture au moins le pont rouillé, recommande-t-il.
le fil | le 28 août 2014
Vacciner ou pas contre le VPH ? Des chercheurs ont mis au point un outil pour aider les pays en développement qui songent à implanter un programme de vaccination contre le virus du papillome humain par Jean Hamann Les pays pauvres ou en voie de développement possèdent maintenant un outil pour les aider à décider s’ils doivent ou non implanter un programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH). « Ce modèle de simulation fera partie d’une trousse que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mettra à la disposition des pays qui s’interrogent sur l’importance d’investir des fonds dans un tel programme », explique le professeur Marc Brisson, de la Faculté de médecine, qui a participé au développement de cet outil. Ce projet a pris naissance en 2010 lors d’une réunion organisée par l’OMS à Montréal. « Les organisateurs m’avaient invité à titre d’expert en modélisation parce qu’ils étaient à la recherche d’un outil pour aider les responsables de la santé publique des pays pauvres ou en développement à déterminer si un programme de vaccination contre le VPH était un choix judicieux pour eux, précise le
chercheur. Il fallait que le modèle soit simple parce que les pays visés n’ont pas l’expertise ni les moyens pour faire rouler des modèles de simulation complexes sur des superordinateurs. » La question à laquelle le modèle devait répondre était claire et directe : considérant les coûts d’un programme de vaccination et les bénéfices qu’il peut engendrer en matière de vies sauvées et d’années de vie en santé, est-il économiquement rentable de vacciner les jeunes filles de 12 ans co nt r e le VPH ? Rappelons que ce virus compte parmi les infections transmises sexuellement les plus courantes. Il provoque des verrues et des lésions génitales, mais aussi des cancers du col de l’utérus. Depuis 2006, deux vaccins contre le VPH ont été mis en marché. Comme ils sont plus efficaces lorsqu’ils sont administrés à des personnes qui n’ont jamais été infectées par ce virus, les campagnes de vaccination ciblent les préadolescentes.
Les résultats obtenus à l’aide du modèle simple créé par les chercheurs concordent avec ceux de la presque totalité des études coûtsbénéfices réalisées à l’aide de modèles sophistiqués
Le modèle mis au point par le professeur Brisson et par ses collègues Mark Jit, de l’Université de Londres, Allison Portnay, de la John H o p k i n s U n i ve r s i t y, e t Raymond Hutubessy, de l’OMS, nécessite des informations somme toute générales, notamment l’incidence du cancer du col de l’utérus, le taux de mortalité dû à ce cancer et le coût du programme de vaccination. Les tests effectués par les chercheurs montrent que leur outil tient la route. En effet, dans un récent numéro de la revue The Lancet Global Health, ils rapportent que les résultats obtenus à l’aide de leur modèle concordent avec ceux de la presque totalité des études coûts-bénéfices réalisées à l’aide de modèles sophistiqués. L’OMS a manifesté son intention d’inclure ce modèle dans une trousse d’aide à la décision qui sera accessible pour les pays qui envisagent de vacciner contre le VPH. « Il nous reste à créer une interface conviviale ainsi qu’un manuel d’utilisation, précise le professeur Brisson dont l’expertise sera mise à contribution pour la rédaction du guide. Je vais également donner des formations lorsque le modèle sera implanté dans les pays qui participeront au projet pilote de l’OMS. »
Sur la représentation politique du Québec à Ottawa
Guy Laforest, professeur au Département de science politique Le Devoir, 23 août
L’ex-premier ministre Lucien Bouchard a fait la manchette en déclarant que la présence du Bloc québécois à Ottawa dilue le pouvoir du Québec au sein de la fédération. Guy Laforest, qui était l’un des intellectuels les plus engagés pour le camp du Oui au référendum de 1995, estime lui aussi que le Québec doit recommencer à se battre pour s’épanouir au sein du Canada. Selon lui, le Québec fait du surplace depuis 1995. « On ne part pas du Canada, mais on ne participe pas. Je pense que ça a des conséquences désastreuses pour le Québec. »
L’outil mis au point par Marc Brisson et ses collègues sera inclus dans une trousse d’aide à la décision que l’OMS offrira aux pays qui envisagent la vaccination contre le VPH. photo Marc Robitaille
politique
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Drapeau blanc redéployé La sculpture de l’artiste Armand Vaillancourt retrouve sa place à côté du pavillon MauricePollack par Renée Larochelle Drapeau blanc, cette sculpture d’Armand Vaillancourt, pionnier de l’art monumental au Québec, a repris sa place sur le campus depuis quelques s e ma in es . Jou x ta nt le pavillo n Maurice-Pollack, l’œuvre avait été en quelque sorte démembrée, puis gardée en plein air près des pavillons MauricePollack et H.-Biermans-L.-Moraud en raison des travaux d’aménagement et d’agrandissement de la librairie Zone, qui se sont terminés à l’hiver 2013. Remis en état, le terrain extérieur a pu de nouveau accueillir l’ensemble cet été. Les fins observateurs auront remarqué que l’orientation de la sculpture, composée de 13 pierres disposées en forme de flèche, a changé. Alors que sa pointe était tournée vers l’est, elle l’est maintenant vers l’ouest. « Certaines contraintes liées au terrain, notamment le passage d’un tunnel de service juste au-dessous des trois grosses pierres de calcite, nous ont forcés à effectuer ce réaménagement », indique Philippe Poiré, res ponsable de projet au Service des immeubles. C’est aussi le déplacement de cette partie de l’œuvre qui a été le plus difficile, car les pierres pèsent très lourd », ajoute-t-il. Ce changement d’orientation n’affecte en rien la sculpture, qui conserve toujours son grand pouvoir d’évocation. Impossible en effet de rester insensible à ces paroles gravées dans la pierre provenant d’hommes et de femmes de paix et qui résument toutes les préoccupations de l’artiste, dont la dégradation de l’environnement, le racisme, la liberté et l’indépendance. La pièce la plus imposante de cet ensemble reste le dolmen sur lequel on
peut lire une lettre de Félix Leclerc datée du 29 avril 1989 et dédiée à la jeunesse. L’œuvre a été acquise lors de l’évé n e m e n t « E n f o r m a n c e s o u l e s 120 heures… » qui a eu lieu en juillet 1987, sous la responsabilité du Service des activités socioculturelles de l ’Université. Espérons que les messages porteurs d’espoir qui flottent sur ce drapeau blanc de pierre continueront à faire réfléchir des générations d’étudiants et d’étudiantes à la recherche d’un monde meilleur…
Les fins observateurs auront remarqué que l’orientation de la sculpture, composée de 13 pierres disposées en forme de flèche, est maintenant tournée vers l’ouest
Les paroles gravées dans la pierre provenant d’hommes et de femmes de paix, résument toutes les préoccupations de l’artiste, dont la dégradation de l’environnement, le racisme, la liberté et l’indépendance. photo Marc Robitaille
L’Assemblée nationale française siège au palais Bourbon, à Paris. Elle compte 577 députés. photo Richard Ying et Tangui Morlier
L’Assemblée nationale, à Québec comme à Paris Un nouveau cours rend accessible la richesse de l’expertise parlementaire du Québec et de la France par Yvon Larose Parlementarisme comparé : Québec-France n’est pas un cours de science politique ordinaire. Il se distingue à la fois par son contenu abondant et spécialisé, son approche interdisciplinaire et le recours prononcé aux technologies de l’information et de la communication. « C’est aussi le fruit d’une collaboration étroite entre l’Université Laval, l’Institut d’études politiques (IEP) de Bordeaux, l’Assemblée nationale du Québec et l’Assemblée nationale française », ajoute le coordonnateur du projet, le directeur général de la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires, Eric Montigny. Cette formation imaginée à l’Université Laval est offerte à distance par Internet. Comme son titre l’indique, elle porte sur les règles et les principes qui caractérisent l’organisation et le fonctionnement de deux systèmes parlementaires, l’Assemblée nationale française et l’Assemblée nationale du Québec. Ces systèmes sont de traditions juridiques distinctes. Le cours Parlementarisme comparé : Québec-France a été lancé à l’automne 2013. Il avait suscité une quarantaine d’inscriptions. Ce printemps, il a remporté un prix d’excellence en enseignement de la Faculté des sciences sociales. Cet automne, la version bonifiée de cette formation créditée, destinée à un public plus étendu, débutera en même temps que la session régulière. Le professeur François Gélineau, du Département de science politique, sera aux commandes. « Nous avons reçu de nombreuses demandes venant du personnel parle mentaire du Québec, mais aussi d’ailleurs au Canada, en particulier d ’Ottawa, qui travaillent dans l’entourage d e s é l u s , e x p l i qu e E r i c Montigny. Ces personnes
veulent s’inscrire au cours pour améliorer leur pratique et approfondir leur connaissance du fonctionnement du Parlement. » Globalement, le cours s’adresse aux parlementaires et aux fonction naires parlementaires de France et du Québec, mais aussi d’autres assemblées de la Francophonie, ainsi qu’aux étudiants, chercheurs et universitaires. Le cours est offert sur une session de 15 semaines. Ses 9 modules touchent, entre autres, aux groupes politiques, aux grandes règles du débat parlementaire et au processus législatif. Le cours décrit le cheminement complet des projets de loi. Il aborde le processus budgétaire et explique le fonctionnement des commissions. Quatre experts de l’Université Laval interviennent dans six modules. Ce sont Patrick Taillon, de la Faculté de droit, ainsi que Réjean Pelletier, Eric Montigny et Guy Laforest, du Département de science politique. Ces spécialistes animent la vidéo introductive et la vidéo-synthèse comparative de leurs modules respectifs. Leurs confrères de l’IEP de Bordeaux, Olivier Costa et Pascal Jan, font de même dans les autres modules. Des experts, membres des deux assemblées législatives, prennent également la parole. « Le point de vue d’universitaires et de praticiens amène une profondeur intéressante au cours », affirme Eric Montigny. La démarche d’apprentissage comprend également des lectures complémentaires grâce aux hyperliens, des tests d’auto-évaluation et des séances de classe virtuelle. Dynamique et conviviale, cette formation virtuelle met en relief les similitudes et les particularités des deux sys tèmes parlementaires. Dans son exposé sur les sources du droit parlementaire, Patrick
Taillon relève trois diffé rences majeures. L’une d’elles est le Conseil constitutionnel français, « un act eur important par ses décisions et interprétations ». « À l’opposé, explique-t-il, le droit parlementaire québécois est animé par un principe d’autonomie de l’Assemblée nationale qui dispose, de ce fait, du privilège de régir ses affaires internes sans ingérence extérieure. » Pour sa part, Réjean Pelletier souligne que les deux présidents d’assemblée exercent sensiblement les mêmes fonctions. « Celui de France est un peu plus politisé et a un peu plus de pouvoirs », ajoute-t-il. Selon Eric Montigny, les deux parlements ont plusieurs pratiques réglemen taires en commun. Deux toutefois les distinguent, dont le quorum. « Contrairement au Québec, l’Assemblée nationale française ne dispose pas d’un quorum, dit-il. La présence d’un seuil minimal de députés n’est donc pas nécessaire pour procéder à l’ordre du jour. » Enfin, Guy Laforest, dans sa comparaison du processus législatif, soutient que l’on fait face de part et d’autre à la complexité. « La France, préciset-il, doit faire un travail d’harmonisation avec la législation de l’Union européenne. Le Québec, lui, doit faire de même avec la législation fédérale canadienne, en particulier depuis 1982, date de l’adoption de la Charte canadienne des droits et libertés. »
Le cours met en relief les similitudes et les particularités des deux systèmes parlementaires
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1. Quelque 20 000 étudiantes et étudiants se rendront au complexe Desjardins-Pollack pour la Rentrée UL. photo Catherine Paradis 2. Le club de plein air L’Aval figurera parmi la soixantaine d’exposants réunis au complexe Desjardins-Pollack. 3. La rentrée universitaire est l’occasion de plusieurs activités d’initiation pour les nouveaux étudiants. photo Marc Robitaille 4. La Rentrée UL coïncidant avec le début des cours, une animation inhabituelle régnera sur le campus. photo Marc Robitaille 5. Des milliers d’amateurs de musique se donneront rendez-vous le 10 septembre lors du Show de la rentrée. photo Marc-André Gallien, CADEUL
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Tout voir, tout avoir, tout savoir Le gros happening annuel qui permet d’amorcer en beauté l’année universitaire battra son plein du 2 au 10 septembre par Yvon Larose L’édition 2014 de la Rentrée UL prendra son envol le mardi 2 septembre sur le campus. Pendant deux jours, et comme chaque année, plusieurs milliers d’étudiants, on avance le chiffre de 20 000, dont une forte proportion nouvellement admis, se rendront au complexe formé des pavillons AlphonseDesjardins et MauricePollack pour s’informer, de 8 h à 18 h, sur les services et les ressources de la cité universitaire. Cette activité, qui coïncide avec le début de la session d’automne, est organisée par la Direction des services aux étudiants, en
collaboration avec divers partenaires. La Rentrée UL, ce sont une soixantaine d’exposants présents pour la plupart dans l’atrium Jean-Guy-Paquet du pavillon Desjardins. On y trouvera des unités et des services tels que la Bibliothèque, le Bureau des bourses et de l’aide financière et le Service des résidences. Les associations étudiantes présentes comprendront notamment la CADEUL et l’ÆLIÉS, ainsi que la radio étudiante CHYZ 94,3, Ingénieurs sans frontières et la troupe de théâtre Les Treize. L’équipe du journal Le Fil sera également sur place.
Il sera possible d’adhérer à une association étudiante parascolaire, d’obtenir son agenda étudiant, de faire prendre gratuitement sa photo, soit pour la carte d’identité étudiante, soit pour la carte OPUS (laissez-passer mensuel) du Réseau de t ransport de la Capitale. L’étudiant pourra aussi louer u n c a s i e r, a d h é r e r à l a Coopérative Zone Université Laval et s’inscrire à une activité sportive. Cette année, la Rentrée UL innove sur trois plans : la carte OPUS, un point d’information dans un autre pavillon et l’escouade
Rentrée UL. « Contrairement aux années passées, l’étudiant recevra immédiatement sa carte OPUS parce qu’elle sera produite sur place, explique Catherine Paradis, chargée de communication à la Direction des services étudiants. Dans le passé, il devait revenir au pavillon chercher sa carte deux semaines après la prise de photo. Ce sera d’autant plus pratique que la session débute le 2 septembre. » Le nouveau point d’information du pavillon Charles-De Koninck sera ouvert de 10 h à 17 h. Au même endroit se trouvera une dizaine de kiosques d’associations étudiantes parascolaires. « On ne donnera que des renseignements au point d’information, précise Catherine Paradis. Les services, qu’il s’agisse de l’agenda ou des cartes étudiantes, ne seront offerts
qu’au pavillon Desjardins. » Quant à l’escouade Rentrée UL, sa présence sur le terrain se verra augmentée. Vêtus d’un chandail rouge, une dizaine d’étudiants sillonneront le campus et informeront les nouveaux étudiants sur l’emplacement des différents services et comment s ’o r i e n t e r d a n s l a c i t é universitaire. Jusqu’au 5 septembre, les étudiants étrangers peuvent profiter d’un salon d’accueil aménagé à leur intention. Ce salon est situé au local 2470 du pavillon Desjardins. On y trouve notamment des postes informatiques et des outils pour la recherche d’un logement. Les personnes peuvent aussi s’inscrire à des activités d’intégration. Pour plus d’information : ulaval.ca/rentree. Les utilisateurs Twitter c omposent @RentreeUL, #RentreeUL14, #UlavalRTC.
La Rentrée UL donnera le coup d’envoi de la session d’automne
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Le Show Les activités de la Rentrée UL prendront fin avec le traditionnel Show de la rentrée. Cette super soirée de spectacles musicaux, gratuite et accessible aux 18 ans et plus, qu’ils soient étudiants à l’Université ou non, aura lieu le mercredi 10 septembre, à compter de 18 h, au complexe Desjardins-Pollack. L’événement, qui attire chaque fois des milliers d’amateurs de musique, est organisé par la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL). Dix-huit formations musicales et artistes individuels se produiront sur six scènes. Une nouvelle scène s’est ajoutée cette année, au café Fou ÆLIÉS. On pourra y entendre du jazz de 18 h à 20 h avec les groupes Plastic Trees et 5 for Trio. La musique électro sera à l’honneur à l’atrium Jean-Guy-Paquet. Quatre formations se succèderont sur la scène, soit Les Guerres d’l’Amour, Pif Paf Hangover, Random Recipe et Qualité Motel. Les amateurs de musique folk se rendront à l’amphithéâtre Hydro-Québec pour entendre Jane Ehrhardt, Mauves et Canailles. La scène de la relève, sur la terrasse du Pub universitaire, accueillera L’Octopus, The Marquees et Les Marinellis. Le Grand Salon vibrera aux rythmes rock de Los, Les Indiens, Solids et Duchess Says, ainsi qu’un artiste mystère. Enfin, Funk Connection animera la scène DJ Set à l’intérieur du Pub univer sitaire à compter de 23 h. cadeul.com/showdelarentree
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Rencontre internationale sur les ingrédients santé BÉNÉFIQ 2014, un rendez-vous d’envergure internationale sur les ingrédients santé, réunira chercheurs et industriels au Centre des congrès de Québec du 23 au 25 septembre. À cette occasion, une cinquantaine de conférenciers présenteront leurs plus récents travaux en recherche et innovation ainsi que des études sur les tendances du marché. Au menu : la prévention de l’obésité chez les jeunes et de la malnutrition chez les personnes âgées, le vrai et le faux sur les sucres, la nutrition des sportifs, la santé intestinale, les aliments qui favorisent le bon fonctionnement du cerveau, la nutrition personnalisée et beaucoup d’autres sujets liant nutrition et santé. L’événement devrait intéresser tous les intervenants des secteurs qui produisent ou utilisent des ingrédients santé, qu’il s’agisse d’aliments, de suppléments, de produits de santé naturels, de cosméceutique ou de pharmaceutique. L’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels organise BÉNÉFIQ 2014 avec le concours du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Pour information : benefiq.ca/fra
Une campagne de financement tout en cadence François Thuot, professeur de clinique etdirecteur de la section ORL-chirurgie cervicofaciale (CCF) à la Faculté de médecine, s’est donné pour objectif de souligner le 60e anniversaire de la formation en ORL-CCF à Québec. Comment ? En créant un événement de financement participatif sur le portail laruchequebec.com. Réalisée en collaboration avec La Fondation de l’Université Laval, cette campagne vise à créer un lien plus fort entre les membres du groupe des anciens ayant été formés en ORL à l’Université grâce à une activité sociale et sportive unique qui reviendra tous les ans. Une première collecte de fonds a été réalisée lors du dernier marathon SSQ Lévis-Québec, alors que sept coureurs ont terminé une des épreuves de la course. L’en semble de l’activité de financement, nommée « Cadence ORL–CCF–Université Laval », a pour objectif d’amasser un montant de 2 500 $ qui permettra aux membres et résidents de la section ORL-CCF de l’Université de réaliser quatre projets de recherche clinique. Pour plus d’information: bit.ly/1tJNOBH
L’intégration sociale, les attitudes et les approches positives, la capacité de faire équipe avec le personnel soignant ainsi que la maîtrise de la détresse émotionnelle sont des éléments clés de l’autonomisation des personnes touchées par le cancer.
Du soutien mieux ciblé Les organismes qui viennent en aide aux personnes atteintes de cancer possèdent maintenant un outil pour savoir si leurs programmes permettent aux patients de mieux relever les défis que pose cette maladie
maladie, commente la professeure Maunsell. Grâce aux indicateurs que nous avons étudiés, les organismes de soutien pourront évaluer plus concrètement si leurs programmes atteignent ou non ce but. »
par Jean Hamann L’un des objectifs des programmes de soutien destinés aux personnes atteintes de cancer est de les aider à mieux composer avec les défis posés par leur maladie et à accroître leur perception de contrôle sur leur propre vie. Il était toutefois difficile de savoir si cet objectif d’autonomisation était atteint étant donné qu’il n’existait pas d’outil reconnu pour mesurer quantitativement cette variable. La chose vient de changer puisqu’une équipe canado-australienne vient de publier, dans la revue Cancer, deux études qui démontrent la fiabilité d’un outil mis au point en Australie pour quantifier les bienfaits d’un programme de soutien sur le plan de l’autonomi sation des personnes touchées par le cancer. Elizabeth Maunsell, Sophie Lauzier et Sylvie Pelletier, des facultés de Médecine et de Pharmacie et du Centre de re- cherche du CHU de Québec, font partie de l’équipe qui a mené ces études. Avec des chercheurs de la Deakin University d’Australie et des universités de Waterloo et d’Ottawa, elles ont cherché le meilleur outil existant pour mesurer l’auto nomisation. « Nous avons constaté que cinq composantes du Health Education Impact Questionnaire (heiQ), élaboré à
la Deakin University, en couvraient les éléments clés du point de vue d’une personne souffrant du cancer », explique Elizabeth Maunsell. Ces composantes touchent notamment l’intégration sociale, les attitudes et les approches positives, la capacité de faire équipe avec le personnel soignant ainsi que la maîtrise de la détresse émotionnelle. Dans leur seconde étude, les cher cheuses ont demandé à quelque 200 personnes qui avaient profité des services de la Société canadienne du cancer (SCC) et d’une organisation similaire d’Australie de remplir le questionnaire utilisé par ces organismes pour évaluer les retombées de leurs programmes d’information et de soutien. Elles ont ensuite invité les participants à répondre aux questions du heiQ portant sur l’autonomisation. En comparant les réponses aux deux questionnaires, les chercheuses ont constaté que les indicateurs utilisés par ces deux groupes recoupent les éléments clés de l’autonomisation. « Considérant le nombre croissant de personnes touchées par le cancer dans le monde, il est très important de favoriser leur autonomisation pour les aider à faire face aux défis que pose cette
Considérant le nombre croissant de personnes touchées par le cancer dans le monde, il est très important de favoriser leur autonomisation
arts
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Au temps des saints de pierre
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À compter du 11e siècle, l’Occident chrétien, pour son élévation spirituelle, se tourne avec émotion vers l’image sculptée naturaliste par Yvon Larose « Dans la seconde moitié du Moyen Âge, la sculpture chrétienne se trouve au cœur d’un processus spirituel, affirme le professeur d’histoire de l’art Robert Marcoux, du Département des sciences historiques. Le sculpteur, artiste de talent, lutte contre une matière inerte, froide et dure : la pierre. Il cherche à extirper de celle-ci des images inspirantes qui vont renforcer la foi des croyants. La sculpture chrétienne médiévale, c’est ça : un processus de spiritualisation de la matière. » Le mercredi 13 août à l’abbaye SaintBenoît-du-Lac, dans les Cantons de l’Est, Robert Marcoux a fait un exposé sur la sculpture chrétienne au Moyen Âge. L’activité s’inscrivait dans le programme de l’école d’été de la Faculté de théologie et de sciences religieuses. Cette année, l’école avait pour thème « Art et christianisme ». Selon lui, la matière, parce que terrestre, est liée au domaine du péché. « Le croyant, poursuit-il, doit savoir s’en émanciper, la dépasser, l’utiliser comme un moyen de méditation. À partir des choses matérielles, on s’élève spirituellement. » Dans ce lointain passé européen, la religion chrétienne, omniprésente, rythmait la vie. Avant le 11e siècle, l’Église catholique, opposée à la fabrication des idoles, condamnait le rapport à l’image sculptée. On privilégiait une image très simplifiée, plus schématique, plus axée sur le signe. À compter du 11e siècle, avec des transformations sociales en arrière-plan, l’Église admet de plus en plus l’importance du matériel dans les rapports à la foi, et ce, dans une volonté d’un plus grand dialogue avec le fidèle. Par voie de conséquence, l’art devient beaucoup plus axé sur l’émotion qu’il peut susciter et s’ouvre graduellement au naturalisme.
Une expérience inédite attendait le fidèle qui voyait les sculptures ornant les entrées des églises et des cathédrales médiévales
Un saint guerrier, Théodore, est représenté en statue de pierre à la cathédrale de Chartres. Tête nue, il porte la cotte de mailles.
« À l’époque gothique, le fidèle accède à Dieu par une observation juste de la nature, la nature qui est une création divine, indique Robert Marcoux. En observant celle-ci, on est plus en mesure de s’approcher de Dieu. Cette conception a des répercussions dans la statuaire où on observe parfois un retour à la sculpture antique sur le plan esthétique. » Végétaux, animaux de nature fantastique, humains, anges ou saints, les sculpteurs de l’Occident chrétien diversifiaient leurs sujets. Quant au choix de la pierre comme matériau, il n’était pas
Vision binaire, le Jugement dernier de l’église abbatiale de Sainte-Foy de Conques répartit les bienheureux et les damnés de part et d’autre du Christ.
fortuit. « Sculptée dans un matériau aussi pérenne, l’image religieuse affirmait la puissance de la foi ainsi que la puissance de l’Église », soutient-il. Lors de sa présentation, Robert Marcoux a souligné les qualités du tympan de l’église abbatiale de Sainte-Foy de Conques. « Ce superbe tympan réalisé au début du 12e siècle représente le Jugement dernier, explique-t-il. Il est d’une richesse incroyable. » Selon lui, le sculpteur a fait preuve d’une remar quable maîtrise technique dans la représentation de dizaines de personnages. Tout l’espace disponible a été exploité de façon optimale. « Tous les détails sont pertinents, dit-il. Il n’y a rien de gratuit. » Au centre trône le Christ-juge. Dans la partie inférieure, les bienheureux occupent la section à droite du Christ. À sa gauche se trouvent les damnés. D’une part, le calme contemplatif. De l’autre, le chaos, l’agitation. Les sept péchés capitaux sont représentés. Un chevalier désarçonné symbolise l’orgueil. Dans les scènes de l’enfer, un ivrogne, pendu par les pieds, vomit. « C’est, affirme le professeur, la mise en œuvre d’une véritable machine à faire croire, une machine d’une efficacité redoutable. Le sculpteur du Moyen Âge cherchait à maximiser le rapport entre le spectateur et l’image. Son but était de créer une émotion puissante et marquante. Pour le croyant qui ne voyait que peu d’images dans sa vie, contempler l’impressionnante façade d’une église ou d’une cathédrale romane ou gothique constituait une expérience spirituelle inédite. » À cette époque, l’Église catholique valorisait, entre autres, les saints guerriers. Saint Théodore, qu’un sculpteur a représenté sous forme de statue de pierre dans l’embrasure du transept sud de la cathédrale de Chartres, en est un bon exemple. La création de la statue remonterait à 1230. Tête nue, le visage viril, le saint porte le costume d’un guerrier du 13 e siècle, notamment la cotte de mailles et une longue épée dans son fourreau. Il tient une longue lance de la main droite tandis que sa gauche tient un bouclier s’appuyant au s o l . « L’ É g l i s e , r a p p e l l e R o b e r t Marcoux, proposait les saints guerriers comme modèles aux chevaliers. Ce projet social visait à intégrer ceux-ci dans la logique divine en leur donnant des missions. Le plus bel exemple, le point d’aboutissement de cette logique, est le croisé. Ce dernier met son arme au service de Dieu pour libérer la Terre sainte. »
Francine Audet, Forêt 1, acrylique et graphite sur papier.
Reflets de lumière Pour sa première exposition solo d’importance, Francine Audet propose des œuvres d’où émergent la pulsion de vivre. Le magma des mouvements et la gestuelle de l’immédiat caractérisent le travail de cette diplômée de l’École des arts visuels qui se définit comme une boulimique de la création artistique. L’artiste privilégie dans sa pratique les jeux colorés amalgamés à des effets de surface. Du 7 septembre 19 octobre, à la Maison Tessier Dit-Laplante, 2328, avenue Royale, à Beauport. Les heures d’ouverture sont de 13 h à 16 h les samedis et dimanches en présence de l’artiste. Vernissage le dimanche 7 septembre à 14 h.
La LUI recrute L’heure est venue de former les quatre nouvelles équipes pour la saison 2014-2015 de la Ligue universitaire d’improvisation. Tous les étudiants sont invités à venir tenter leur chance lors des auditions. Un minimatch en groupe sera simulé lors de la première audition au cours de laquelle auront lieu des improvisations mixtes et comparées. Les personnes convoquées à l’audition individuelle du dimanche seront automatiquement admissibles au repêchage du soir même. Cette soirée sera donc l’occasion de connaître, au même moment que les joueurs déjà en équipe, la formation des Cœurs, des Trèfles, des Piques et des Carreaux pour cette 33e saison. Inscription : 2 et 3 septembre, de 8 h à 18 h, au kiosque de la LUI (pavillon AlphonseDesjardins). Auditions : 6 septembre, de 9 h à 15 h, et 7 septembre, de 9 h à 17 h, au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack. www.lalui.ca ou facebook.com/improlui
Le chic récupéré La galerie Vincent et moi présente « Les Noces de plastique » et « Vie mondaine », deux expositions signées par Alexandra Duchatel et Karine Labrie. Ces artistes travaillent avec des matériaux récupérés présentés sous leur côté éblouissant. Pour Alexandra Duchatel, ce sont des vêtements colorés confectionnés avec des sacs de plastique formant une collection de prêt-à-porter. Karine Labrie habille pour sa part des personnages féminins issus d’une autre époque avec des vêtements rivalisant d’opulence et d’extravagance. Vincent et moi est un programme d’accompagnement en soutien aux artistes qui vivent avec la maladie mentale mis sur pied en 2001 à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec. Jusqu’au 31 octobre, au 2601, chemin de la Canardière. Du lundi au jeudi, de 13 h à 16 h, et le vendredi, de 13 h à 15 h.
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sur le campus
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Révolutionner la ville L’Institut Technologies de l’information et Sociétés (ITIS) de l’Université revient pour une deuxième année avec sa série de conférences les Rencontres du numérique. La toute première, intitulée « Des citoyens-capteurs aux médias sociaux : nouveaux indicateurs, nouvelle urbanité ? », aura lieu le 11 septembre. Elle sera p rononcée par Stéphane Roche, professeur au Département des sciences géomatiques, qui illustrera comment la révolution numérique a transformé notre façon d’imaginer et de construire la ville, notamment grâce à la géolocalisation. Jeudi 11 septembre, à 19 h, à la salle GérardMartin de la bibliothèque Gabrielle-Roy.
L’avenir de la Cour pénale internationale Le professeur de droit international à l’Université Middlesex de Londres, William Schabas, aussi professeur de droit international des droits de la personne à l’Université Leiden, aux Pays-Bas, viendra donner une conférence sur l’avenir de la Cour pénale internationale le jeudi 11 septembre. Le professeur Schabas, qui préside la Commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU sur les violations alléguées du droit international dans les territoires palestiniens, en profitera pour dresser le bilan des premières années d’existence de la Cour pénale internationale et fournira des explications sur les difficultés constatées.
La mosaïque-mappemonde des HEI Les Hautes Études internationales soulignent de façon originale leurs 20 ans d’existence. Une impressionnante mosaïquemappemonde a été créée récemment à partir de 164 photos en couleur d’étudiantes et d’étudiants ayant obtenu leur diplôme en études internationales entre 1989 et 2014. Ces nombreux petits visages composent les continents et forment une représentation du globe terrestre. La liste de tous les diplômés de la
période 1989-2014, soit 619 noms, apparaît sous la mappemonde ainsi que sur les côtés. Ces noms sont regroupés par année d’obtention du diplôme et forment 10 colonnes. Tous sauf un sont diplômés de la maîtrise. Le concept de mosaïquemappemonde illustre le fait que les diplômés en études internationales des HEI, des experts de l’international, sont dispersés à travers le monde tout en constituant un réseau serré.
Le Québec au cœur du monde Le 19 août, les Hautes Études internationales (HEI) et le Département de science politique ont accueilli le ministre des Affaires étrangères, John Baird, en présence du recteur Denis Brière. Six professeurs ont pu faire valoir au ministre Baird que l’exercice des compétences internationales du
Québec est très profitable pour le Canada, que l’on pense à l’éducation, aux ressources hydroélectriques, à la sécurité alimentaire ou aux accords commerciaux. L’importance de reconnaître les résultats des élections au Moyen-Orient et celle de tenir ses promesses électorales, même les plus
difficiles, a également été évoquée par ces derniers. Le ministre a pour sa part rappelé les priorités du gouvernement fédéral que sont la sécurité et la prospérité, ainsi que les valeurs démocratiques de liberté et de pluralisme. G. Daniel Caron, diplomate en résidence aux HEI, animait la rencontre.
Jeudi 11 septembre, de 11 h 30 à 13 h 30, au local 3A du pavillon Charles-De Koninck. hei.ulaval.ca
Prévenir les problèmes de santé mentale au travail En 2011, quatre chercheurs de la Faculté des sciences de l’éducation publiaient L’école en souffrance, Psychodynamique du travail en milieu scolaire, un livre qui présentait les résultats de leur étude sur la détresse vécue par le personnel d’une école secondaire située en milieu défavorisé. Trois de ces chercheurs, Marie-France Maranda, Simon Viviers et JeanSimon Deslauriers, ont poussé l’expérience plus loin en menant une recherche-action dont l’objectif était de débusquer les situations à risque dans ces milieux et de prévenir les problèmes en améliorant l’environnement de travail. Ils publient le fruit de leur démarche dans l’ouvrage Prévenir les problèmes de santé mentale au travail. Contribution d’une rechercheaction en milieu scolaire.
De gauche à droite : G. Daniel Caron, diplomate en résidence aux HEI, François Pétry, directeur du Département de science politique, Richard Ouellet et Geneviève Parent, professeurs à la Faculté de droit, Denis Brière, recteur, John Baird, ministre des Affaires étrangères, Anessa Kimball, professeure au Département de science politique, Charles-Emmanuel Côté, professeur à la Faculté de droit, et Francesco Cavatorta, professeur au Département de science politique. photo Hautes Études internationales
société
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Les tournants de la vie Le divorce et la séparation sont des épreuves qui contribuent à forger notre identité par Renée Larochelle Quand on parle d’épreuves marquantes dans un parcours de vie, le divorce et la séparation arrivent souvent en tête de peloton. En appui à ce constat, voici les résultats d’une étude effectuée auprès de 504 adultes âgés de 20 à 84 ans de la ville de Québec à qui on a posé la question suivante : « Si vous considérez l’ensemble de votre vie, quels en ont été les principaux tournants ? » « Chez les 20 à 24 ans, le divorce des parents ou la séparation de leur propre couple était l’épreuve la plus souvent mentionnée », révèle Christian Bergeron, docteur en sociologie et responsable du volet canadien du programme de recherche international Changements et événements au cours de la vie (CEVI) qui a été mené dans une dizaine de pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique du Sud. « Après le décès d’un proche, le divorce (ou la séparation)
était la deuxième expérience la plus mentionnée de la part des 35-39 ans, 50-54 ans et 65-69 ans. C’est seulement chez les personnes de 80-84 ans qu’elle s’avérait quasi absente parce que la plupart d’entre elles étaient mariées ou encore veuves. » À partir des témoignages recueillis, et partant de l’hypothèse selon laquelle les épreuves représentent un moment fort de construction ou de reconstruction de l’identité, Christian Bergeron a écrit un livre paru récemment aux Éditions L’Harmattan. Le titre : L’épreuve de la séparation et du divorce au Québec. Invités à préciser comment ces expériences avaient changé leur existence, les participants étaient plusieurs à dire que l’épreuve avait éveillé en eux des forces insoupçonnées. L’auteur donne l’exemple d’une jeune femme de 19 ans qui, après avoir connu une
Les participants étaient plusieurs à dire que l’épreuve avait éveillé en eux des forces insoupçonnées
personnes âgées de sa com munauté. Un homme ayant divorcé et perdu son emploi la même année a souligné que ces difficultés l’avaient incité à se retrousser les manches et à se reprendre en main, en plus de lui donner plus de maturité. D’autres répondants étaient retournés sur les bancs d’école, chacun tirant des leçons de l’adversité.
« Que vais-je faire de ce qu’on a fait de moi ? » interrogeait en substance Jean-Paul Sartre, rappelle Christian Bergeron. Car il est certain que des épreuves comme le divorce ou la séparation contribuent à forger notre identité. « L’in dividu doit, souvent seul, affronter, traverser et trouver un sens à ce type d’épreuves individuelles qui n’existait pas,
au Canada, il y a à peine 45 ans, remarque le sociologue. Plus largement, chaque personne est porteuse d’une histoire qui l’individualise chaque fois davantage au fur et à mesure que les points de fragilisation et de bifurcation se multiplient. Ce qui est intéressant, c’est le sens que les gens accordent à leurs épreuves. »
rupture amoureuse, a eu envie d e t o u t l a i s s e r t o m b e r. Pourtant, cette période s’est avérée la plus créative de sa vie. Après 23 ans de vie commune, une femme de 64 ans, âgée de 47 ans au moment du divorce, raconte que la solitude a été très lourde à porter, mais qu’elle a surmonté sa peine en s’impli- « L’individu doit, souvent seul, affronter, traverser et trouver un sens à ce type d’épreuves individuelles quant auprès des jeunes et des qui n’existait pas, au Canada, il y a à peine 45 ans », remarque le sociologue Christian Bergeron.
Aimer, materner, jubiler Il existe plusieurs façons d’être féministe, soutient Annie Cloutier, doctorante en sociologie par Renée Larochelle Travailler à temps plein, mettre ses enfants à la garderie, avoir des comptes bancaires séparés quand on vit en couple : voilà la représentation que se font bien des femmes d’une vie réussie, « d’égales à égales » avec les hommes. C’est aussi le modèle que valorise le discours féministe depuis des années au Québec. Tant et si bien que les femmes qui remettent en question ce mode de vie sont plutôt rares… Annie Cloutier en sait quelque chose, elle qui a décidé, dès la naissance du premier de ses trois enfants, de rester à temps plein à la maison et de ne pas entrer pas dans le cercle infernal de la conciliation travail-famille jusqu’à épuisement complet. Dans un essai intitulé Aimer, materner et jubiler. L’impensé féministe, paru récemment chez VLB éditeur, cette doctorante en sociologie, en couple depuis 20 ans avec le même homme, rappelle qu’il existe d’autres options tout aussi valables de mener sa vie tout en étant féministe. « Le travail peut être le lieu où l’on a le sentiment de se dépasser et d’œuvrer à quelque chose de plus grand que soi, convient Annie Cloutier, mais on peut aussi se dépasser au sein du couple, de la famille et du foyer. Or cette idée n’est pas valorisée dans notre société. Je reconnais tous les acquis et apports du féminisme. Je déplore cependant qu’il fasse
« Pour les mères d’autrefois, demeurer à la maison était une obligation. Aujourd’hui, il s’agit d’un acte d’affirmation », affirme l’auteure.
du travail rémunéré le seul garant de l’autonomie et de la liberté des femmes. » Au-delà de son expérience personnelle, Annie Cloutier connaît bien le sujet. Dans son mémoire de maîtrise en sociologie, elle a examiné le discours féministe sur les mères au foyer scolarisées québécoises de la classe
moyenne, à partir d’articles parus dans la Gazette des femmes, de 1990 à 2010. « Les mères que j’ai interrogées au cours de mes recherches sont bien conscientes que leur choix de rester à la maison va à l’encontre des valeurs dominantes, dit Annie Cloutier. Pour les mères d’autrefois, demeurer à la maison était une obligation. Aujourd’hui, il s’agit d’un acte d’affirmation. » Comme bien des femmes qui ont fait ce choix, Annie Cloutier s’est fait dire qu’elle était « chanceuse » de pouvoir se permettre de rester à la maison, le salaire de son conjoint étant assez élevé pour faire vivre toute la famille. Il reste qu’une décision de ce genre conduit naturellement bien des couples à pratiquer la simplicité volontaire. « Quand on décide que le temps passé auprès de sa famille a une valeur plus élevée que les dizaines de milliers de dollars que pourrait rapporter un travail rémunéré, on en vient vite à remettre en question la moindre convention sociale », souligne-t-elle. Par exemple, se teindre les cheveux est-il bien nécessaire ? Pourquoi faut-il offrir un cadeau à l’enseignante de nos enfants ? Pourquoi les vêtir avec des vêtements neufs ou à la dernière mode alors qu’on peut très bien s’échanger les vêtements entre parents et amis ? Pourquoi la minifourgonnette, l’abonnement à la station de ski, le voyage annuel dans le Sud ? Et la liste des obligations qu’on se crée pourrait s’allonger… Annie Cloutier est consciente que les idées véhiculées dans Aimer, materner et jubiler heurtent de plein front l’idéologie féministe. À ses yeux toutefois, et à ceux de plusieurs
femmes à qui elle a parlé, l’égalité réelle au sein du couple repose moins sur les revenus gagnés que sur la reconnaissance de la dignité et la valeur des accomplissements de l’autre. Et bien qu’elle reste d’accord avec plusieurs objectifs et analyses féministes, elle déplore cette obstination à vouloir tout égaliser qui est devenue la norme dans ce « féminisme institutionnalisé » en vigueur au Québec. Dans cet esprit, et au risque d’en choquer plusieurs, elle estime qu’être mère ne devrait pas être la même chose qu’être père. « Je voudrais que chaque femme puisse arriver à ces conclusions après avoir lu le livre, dit Annie Cloutier, par ailleurs auteure de trois romans parus aux Éditions Tryptique, dont le dernier s’intitule justement Une belle famille (2012).
«
Je reconnais tous les acquis et apports du féminisme. Je déplore cependant qu’il fasse du travail rémunéré le seul garant de l’autonomie et de la liberté des femmes.
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sports
le fil | le 28 août 2014
«
J’aime le rythme lent du baseball et le fait qu’il se pratique à l’extérieur. J’aime également l’aspect stratégique du jeu.
Patricia Landry au bâton lors d’une partie hors-concours Canada-États-Unis, en Caroline du Nord, en 2007.
Coup sûr au champ gauche Patricia Landry sera l’entraîneuse adjointe de l’équipe canadienne à la Coupe du monde de baseball féminin, en septembre, au Japon par Yvon Larose Une formation composée des meilleures joueuses de baseball au Canada entreprendra dans quelques jours un tournoi international à Miyazaki, au Japon. Cette sixième Coupe du monde de baseball féminin réunira huit équipes nationales, dont c elles des États-Unis, du Venezuela et de Hong Kong. Pour l ’entraîneuse adjointe québécoise Patricia Landry, les Canadiennes devront accorder une attention particulière aux Japonaises, championnes lors des trois dernières coupes du monde. « Leur style de jeu est très différent de celui des autres équipes, explique cette é tudiante au doctorat en p sychologie du sport à l’Université Laval. Très stratégiques, elles sortent du cadre, elles ne jouent pas de manière orthodoxe. C’est pourquoi il faut toujours être prêtes à réagir, d’autant plus qu’elles sont très rapides. » Patricia Landry gagne sa vie comme consultante en psychologie du sport. Elle a joué durant cinq ans dans l’équipe nationale de baseball
féminin. Au cours de cette période, elle prend part à deux coupes du monde. En 2010, elle accroche ses souliers à crampons. Un an plus tard, elle obtient le poste d’entraîneuse adjointe avec cette même formation. Son rôle con siste à encadrer les joueuses de champ extérieur. « J’ai joué au niveau senior jusqu’à 30 ans, dit-elle. J’étais très rapide et très efficace en défensive. » Avec la formation canadienne, elle est également entraîneuse au premier but lorsque son équipe est au bâton. Mordue de coaching, elle a longtemps dirigé au basketball. Depuis quatre ans, elle est entraîneuse-chef de l’équipe du Québec de baseball féminin senior des plus de 17 ans. Les Canadiennes défendront leur médaille de bronze remportée en 2012. L’équipe comptera sur une majorité de baseballeuses expérimentées. Une Québécoise occupera le poste de receveur. « Elle est une des meilleures au monde à sa position », affirme Patricia Landry. Selon elle, l’équipe canadienne possède plusieurs atouts. « Les filles sont habiles,
souligne-t-elle. En défensive, elles sont très fortes : elles offrent un beau mélange de puissance et de rapidité. La polyvalence est réellement notre force. » En 2010, au Venezuela, la Québécoise s’est amenée au bâton alors que le Canada tirait de l’arrière par deux points contre l’équipe hôte. « Nous avions deux joueuses sur les buts, raconte-t-elle. J’ai frappé un coup sûr qui nous a permis de marquer un point. Ce fut le début du ralliement et nous avons remporté la victoire. » Sur son expérience internationale, comme joueuse et entraîneuse, elle dira que l’ensemble des compétitions, l’ampleur de celles-ci, les entraînements, la découverte de cultures différentes, l’adaptation à l’environnement lui ont permis en tant qu’athlète, et lui perm ettent toujours en tant qu’entraîneuse et individu, de progresser. Le baseball féminin se joue selon les mêmes règles que le baseball masculin. « Les dif férences physiques entre femmes et hommes font que
celles-ci frappent rarement des coups de circuit, explique Patricia Landry. Dans leur façon de jouer, les femmes sont un peu plus techniques et un peu plus stratégiques. » Au Québec, la joueuse la plus âgée a 26 ans. « Nous ne pourrions pas compétitionner avec des hommes du même âge, indique-t-elle. Nous jouons contre des gars âgés de 16 à 18 ans. D’ailleurs, la plupart des filles de l’équipe québécoise font partie d’équipes masculines durant la saison. » Ce qu’elle aime le plus du baseball ? Qu’il se pratique à l’extérieur. Elle apprécie également son rythme lent, contrairement au hockey et au basketball. « J’aime l’aspect stratégique du jeu, ajoute-t-elle. Il faut analyser chaque frappeur et l’affronter en tenant compte de ses f orces et de ses faiblesses. C’est un sport où il faut constamment penser, notamment à qui relayer la balle selon le jeu qui évolue sur les buts. » Sa transition vers le métier d’entraîneuse lui est venue naturellement. Avec ses joueuses elle est exigeante mais juste. Selon elle, un bon entraîneur doit bien con naître ses joueurs et leurs attentes, et savoir communiquer avec clarté. Et la psychologie dans tout ça ? « Les
habiletés mentales peuvent faire une différence dans la performance d’un athlète, répond-elle. J’apprends à mes joueuses comment faire face à une erreur qu’elles ont commise ou comment réagir
à une défaite. Elles doivent accepter leur erreur et passer r a p i d e m e n t p a r- d e s s u s . Je travaille beaucoup sur la mise en perspective, sur une approche globale qui analyse le match dans son ensemble. »
Les joueuses de l’équipe canadienne célébrant une importante victoire contre Cuba, au Venezuela.
Patricia Landry, avec casquette et chandail rouges, était entraîneuse au premier but pour l’équipe canadienne lors du tournoi international Japon-Canada à Granby, au Québec, en 2013.
sports
le fil | le 28 août 2014
La danse sur minitrampoline est au nombre des nouveautés à essayer cet automne au PEPS. photo PEPS
Des activités à la tonne Depuis le 20 août, il est possible de s’inscrire à l’une des 100 activités sportives offertes cet automne au PEPS, un incontournable pour bouger matin, midi et soir par Julie Turgeon Pour bouger dès la rentrée, rien de tel que la fréquentation de la salle d’entraînement du PEPS qui a ouvert ses portes à l’automne 2013. Le coût d’un abonnement demeure très abordable pour les étudiants. La salle, fenestrée sur deux étages, comprend plus de 100 stations cardiovasculaires, dont plusieurs sont munies d’écrans tactiles donnant accès à Internet. Du côté de la musculation, on parle de plus de 75 appareils, en plus de nombreux poids libres,
ballons, tapis d’étirement, ainsi que d’une salle spécia lement aménagée pour les femmes. De plus, tous les membres peuvent obtenir un programme d’entraînement adapté à leurs besoins et préparé par une équipe qualifiée. En plus de l’accès à la salle d’entraînement à tarif préférentiel, les étudiants de l’Université ont également un plus grand accès aux activités de participation libre que les autres membres. Par exemple, lors des bains libres, ceux-ci
se voient offrir de nombreuses heures additionnelles de baignade à la piscine. Une nouveauté cette année : les bains sont offerts en continu de 7 h à 21 h 20 du lundi au vendredi, ainsi que de 14 h à 21 h la fin de semaine. La possibilité de réserver des terrains de sports de raquette ou de ballon trois jours à l’avance, l’accès à la patinoire et aux pistes de jogging i ntérieure et extérieure s’ajoutent également aux avantages offerts aux étudiants membres. En ce qui concerne les acti vités offertes par le Service des activités sportives, plusieurs nouveautés attendent les memb res cet automne. Le TRX, le Bollywood, la danse sur minitrampoline, la préparation physique ski-snow et le tennis de table sont au nombre
des nouveautés qui séduiront petits et grands. Rappelons que les étudiants bénéficient d’un tarif préférentiel sur l’inscription, menant même parfois à des rabais de 50 % sur les tarifs réguliers. Une tarification spéciale pour le personnel de l’Université est également offerte. Enfin, depuis l’automne dernier, les inconditionnels du PEPS peuvent compter sur une application mobile téléchargeable à partir des portails Apps Store et Google Play. Un outil pratique qui permet notamment d’obtenir de l’information générale, les heures d’ouverture du PEPS, les alertes concernant des annulations importantes et la possibilité de s’inscrire en ligne. L’inscription se déroule en ligne au peps.ulaval.ca, par téléphone au 418 656-PEPS ou sur place au PEPS. Les activités débutent dans la semaine du 16 septembre. Pour connaître tous les détails du programme du PEPS, on se rend au peps.ulaval.ca.
La salle d’entraînement du PEPS, qui a fait peau neuve en 2013, contient plus de 100 stations cardiovasculaires et 75 appareils de musculation
Campus dynamique
en bref
Les Dinos de retour à Québec Neuf mois après leur dernière visite, les Dinos de Calgary sont de retour à Québec afin d’y affronter le Rouge et Or dans le désormais traditionnel match hors concours. En novembre dernier, Laval avait triomphé des Albertains par la marque de 25 à 14 en finale de la 49e Coupe Vanier TELUS disputée à Québec. Quelques mois plus tôt, les Dinos étaient aussi les visiteurs lors du match hors concours, également remporté par les hommes de Glen Constantin par 32 à 3. Fait intéressant : cinq des huit derniers adversaires du Rouge et Or lors du match présaison ont recroisé la route des Lavallois en finale de la Coupe Vanier. Samedi 30 août, à 13 h, au stade TELUSUniversité Laval.
Le PEPS recrute des étudiants Vous aimeriez travailler directement sur le campus et avoir l’occasion d’organiser votre horaire de travail en fonction de celui de vos cours? De nombreux emplois sont offerts par le PEPS aux passionnés de sport : moniteur pour plusieurs activités sportives adultes et jeunesse, surveillant-sauveteur en piscine, moniteur en soin d’urgence, en secourisme et en natation, arbitre et marqueur pour les ligues intra-muros du PEPS. Consultez la section « Emplois offerts » au peps.ulaval.ca pour voir les offres complètes et leurs critères de sélection.
Samedi 30 août Football | Calgary (hors concours) Stade TELUS-UL | 13 h
Vendredi 5 septembre Soccer | UQTR PEPS | 18 h (F) | 20 h (M)
Samedi 6 septembre Forte d’une médaille d’argent à la Coupe du monde avec l’équipe canadienne et d’une place sur l’équipe d’étoiles mondiale, MariePier Pinault-Reid (à droite sur la photo) effectuera un retour cet automne au sein du club de rugby féminin Rouge et Or, après une absence de trois ans. Dans l’ordre habituel, l’entraîneur-chef Bill McNeil pourra également compter sur Anne-Marie Boulanger-Martel et Claudia Kedney-Bolduc pour mener sa formation à la victoire. photo Rouge et Or
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Football | Montréal Stade TELUS-UL | 19 h
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au fil de la semaine
le fil | le 28 août 2014
Découvrir l’îlot des Palais Chaque été, des étudiants de l’Université en archéologie travaillent au chantier-école de l’îlot des Palais, dans le Vieux-Québec. Comme le mois d’août a été décrété mois de l’archéologie, le grand public est invité, jusqu’à cette fin de semaine, à venir découvrir ce site historique et archéologique d’exception, qui a tour à tour été un chantier de construction navale, une brasserie, une fabrique de potasse et le palais de l’intendant en poste à Québec. En famille, vous pourrez y faire la visite interactive « Énigme au palais » sur tablette numérique, qui permet de découvrir ce secteur de la Basse-Ville ainsi que l’enclos de l’intendant. Vous pourrez également visiter l’exposition permanente « Révélations » qui vous immergera, grâce à la technologie, dans la vie autrefois trépidante de ce lieu aux multiples vocations. Du 28 au 31 août ainsi que le 1er septembre, de 10 h à 17 h, au 1, rue Vallière. Coût : de 8 $ à 10 $ par adulte et prix spécial pour les familles (25 $). ilotdespalais.ca
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Rencontre estivale avec le recteur
Festival de la Bible
Fierté gaie
Dernier concert faunique
Le fleuve, ce méconnu
Le rêve du diable
C’est l’une des dernières chances de l’été d’assister, samedi qui vient, au concert faunique de la forêt Montmorency. Pour une huitième année consécutive, la forêt d’enseignement et de recherche de l’Université, située dans les Laurentides, à quelques kilomètres de Québec, offre des concerts acoustiques nocturnes en symbiose avec la forêt boréale. En canot sur le lac Bédard, cinq musiciens reproduisent les bruits de la faune de la sapinière à bouleau blanc et mettent à l’honneur loups, orignaux, plongeons huards et bien d’autres.
Si vous êtes un amoureux du fleuve, vous serez peutêtre intéressé par la prochaine conférence de Gilles Jobidon, journaliste à la retraite et passionné du Saint-Laurent. Il y parlera entre autres des origines du fleuve, de l’amplitude de ses marées et des quelque 6 000 bateaux qui y naviguent chaque année. Cette activité se déroule dans le cadre des Dimanches marins et clôt la série de causeries et de conférences en lien avec le patrimoine maritime qui a eu lieu tout au long du mois d’août au Lieu histo rique national du chantier A.C. Davie.
Envie de giguer ? Les musiciens chevronnés du groupe Le rêve du diable se produiront dans le Vieux-Québec dimanche et clôtureront la programmation 2014 de l’été musical du Musée de la Place Royale. Ce groupe mythique fête ses 40 ans cette année et donne présentement une tournée de spectacles. Il a d’ailleurs sorti un disque l’automne dernier : Avec tambour et trompette. On pourra y entendre des classiques de la musique traditionnelle livrés avec énergie, humour et bonne humeur.
Samedi 30 août, à 20 h, à la forêt Montmorency. Coût par personne : 44,98 $. Réservation obligatoire au 418 656-2034. Transport aller-retour en autobus de Québec : 5,36 $. Un forfait souper-spectacle-hébergement est aussi disponible. fm.ulaval.ca
Dimanche 31 août, 13 h 30, au 6210, rue Saint-Laurent, à Lévis. Réservation : 418 838-8202.
C’est aujourd’hui jeudi que s’ouvre la Fête Arc-en-ciel C’est la 7 année que la organisée par la commuFaculté de théologie et de nauté LGBT. L’événement sciences religieuses organise battra son plein jusqu’au le Festival de la Bible qui se 31 août sur le thème « Les tient au Montmartre canavisages de la fierté » dans le dien, du 29 au 31 août. Ces quartier Saint-Jean-Baptiste. trois journées seront poncPlusieurs activités animetuées d’entretiens, d’ateliers, ront ces quatre jours de de conférences et d’une festivités, dont de nombreux table ronde qui sont liés par spectacles, une prise de le thème « Liberté et libéraparole citoyenne, une tion… comme une lampe à marche ainsi qu’un brunch. nos pieds ». Parmi les activiLe professeur à l’École de tés, mentionnons la commuservice social et sociologue nication du professeur Alain Michel Dorais, bien connu Faucher, vice-doyen de la du grand public, prononcera Faculté, qui portera sur une conférence le vendredi « Les traces de libération 29 août sur les espoirs et dans le Nouveau-Testament » les défis qui attendent (le samedi 30 août à 9 h 40), les jeunes de la diversité ou encore celle de la professexuelle. Michael Hendricks seure Élaine Champagne et René LeBoeuf relateront intitulée « La liberté intéensuite leur combat politicorieure comme la source de juridique pour la légalisation toute liberté » (dimanche du mariage entre personnes 31 août à 13 h 45). de même sexe. e
C’est aujourd’hui que le recteur invite le personnel universitaire à venir lui serrer la pince pour la traditionnelle rencontre estivale qui se tient à midi au pavillon Ferdinand-Vandry. Une façon de marquer le coup d’envoi de cette nouvelle année universitaire et de renouer avec des collègues travaillant dans d’autres facultés. C’est un rendez-vous ! photo Marc Robitaille
Jeudi 28 août, à midi, au pavillon Ferdinand-Vandry.
Du 29 au 31 août, au Montmartre canadien (1669, chemin Saint-Louis). Pour s’inscrire : lemontmartre.net/spirit/festival accueil.htm. Coût pour 3 jours : 120 $ grand public, 70 $ étudiant; 1 jour : 60 $ grand public et 30 $ étudiant.
Vendredi 29 août, à 14 h, au Palais Montcalm (995, place d’Youville). Contribution volontaire.
Consultez le calendrier complet des activités sur le campus à ulaval.ca
Dimanche 31 août, à 14 h, à Place Royale. C’est gratuit.