La campagne est lancée ! p2
Vulnérable et menacée p5
Volume 52, numéro 19 16 février 2017
photo Marc Robitaille
Deuxième au monde !
L’Université Laval se distingue parmi 800 établissements à l’international en décrochant la 2e place mondiale pour l’accréditation STARS qui reconnaît la qualité de son engagement en matière de développement durable. p3
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Je donne parce que c’est MON université ! La quinzième campagne de financement Communauté universitaire prend son envol par Yvon Larose La campagne de financement Communauté universitaire revient encore une fois, et ce, pour une quinzième année consécutive. Son thème, en lien avec le sentiment d’appar tenance qui habite les mem bres de la communauté uni versitaire, sera « Je donne parce que c’est MON univer sité ! ». Le coup d’envoi de la campagne a été donné le mer credi 15 février au Grand Salon du pavillon Maurice Pollack en présence de plu sieurs membres de la commu nauté universitaire, dont de nombreux bénévoles. L’objec tif, dévoilé à cette occasion, s’élève à 2,15 M $. « Cette campagne revêt un caractère particulier, car elle correspond au sprint final de la 7e Grande campagne de l’Université Laval – dont l’objectif est de 350 M $ – qui se terminera le 15 mai pro chain, a déclaré le président directeur général de La Fon dation de l’Université Laval, Yves Bourget. C’est le temps plus que jamais de démontrer encore une fois que nous sommes une communauté unie et capable de se mobili ser pour le bien commun, car il s’agit bien de notre cam pagne à tous. » Deux coprésidentes de la campagne Communauté uni versitaire 2017 ont animé la cérémonie. Le troisième co président, Mathieu Gagnon, directeur du Service des rési dences, était absent. Dans son mot de bienvenue, la doyenne de la Faculté de médecine den taire, Cathia Bergeron, a tenu à remercier les membres du comité de la campagne et les bénévoles. « Les bénévoles sont nos ambassadeurs à l’échelle du campus, indique telle. J’espère qu’ils pourront à nouveau passer le message qu’il est important de donner à
l’Université, qu’il est impor tant de redonner à notre communauté. » Cathia Bergeron croit en la philanthropie. « C’est une valeur importante pour moi, ditelle. Je crois aussi beau coup à l’engagement dans ce qu’on fait. » Selon elle, l’objectif de 2,15 M $ est atteignable. « Je pense que c’est réaliste, poursuitelle. Le passé nous a montré que les membres de la commu nauté universitaire, em ployés comme étudiants, ainsi que retraités, peuvent être généreux. » La doyenne a invité cinq étudiants de différents pro grammes d’études et de dif férents cycles d’enseigne ment à monter sur scène. Les étudiants ont exprimé leur reconnaissance de pouvoir bénéficier de dons versés dans le cadre de la campagne Communauté universitaire. Puis ils ont dévoilé l’objectif de la cam pagne 2017 en retournant un carton sur lequel était inscrit le chiffre. L’autre coprésidente de la campagne est la directrice de la Bibliothèque, Loubna Ghaouti. Ce rôle, elle le connaît bien pour l’avoir joué à une occasion par le passé. Cette expérience vécue, elle la qualifie d’« ex traordinaire ». « Je suis con vaincue de la justesse de la cause, affirmetelle. Les membres du comité de la campagne démontrent un engagement très fort parce qu’ils ont choisi de le faire. Chez certains, cet engage ment dure depuis des an nées. C’est notamment le cas du professeur retraité Jean Claude Méthot et de la chargée d’enseignement de la Faculté de pharmacie Geneviève Tirman. Les deux
De gauche à droite : Denis Brière, recteur, Loubna Ghaouti, directrice de la Bibliothèque et coprésidente de la campagne 2017, Castellie Edjekpoto, étudiante à la maîtrise en sciences et technologie des aliments, Gaëlle Thomas-Lehrhaupt, étudiante au baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes, Maxime Lavoie, étudiant au baccalauréat intégré en mathématiques et informatique et président des Jeunes philanthropes de l’Université Laval, Philippe Nolin-Grondin, étudiant au doctorat de premier cycle en pharmacie, Samuel Gagnon, étudiant au doctorat en sciences géographiques et représentant étudiant dans le comité de la campagne 2017, Cathia Bergeron, doyenne de la Faculté de médecine dentaire et coprésidente de la campagne 2017, et Yves Bourget, président-directeur général de La Fondation de l’Université Laval.
en sont à leur treizième année consécutive dans le comité. Nos quelque 200 bénévoles sur le terrain sont mobilisés parce qu’ils sont engagés, eux aussi, et ils s’activeront pour aller solliciter leurs collègues dans chaque faculté et dans chaque service. » La Fondation de l’Université Laval recevra l’appui de parte naires, dont la librairie Coop Zone. Celleci indiquera l’évo lution des dons sur les écrans géants de ses deux magasins. Pendant toute la durée de la campagne, la CADEUL pla cera gratuitement les affiches de la campagne sur 67 babil lards. Le Pub universitaire, lui, remettra 1 $ par repas et 0,50 $ par pinte entre le 13 et le 24 mars. Des tirelires seront à la disposition des clients au dépanneur Chez Alphonse. Pour sa part, la brasserie étudiante BRASSTA remet tra 0,35 $ par pinte. Enfin, Le Point, le kiosque d’accueil des pavillons MauricePollack et AlphonseDesjardins, affi chera sur son écran un ther momètre montrant l’évolution des dons.
Dans son allocution, le rec teur Denis Brière a tenu à remercier les étudiants venus témoigner. « Leurs témoi gnages, atil déclaré, confir ment que les besoins sont là et justifient la pertinence de l’argent investi par les dona teurs. » La réussite des étu diants, il l’a qualifiée de « noble cause ». Par ailleurs, le
Le journal de la communauté universitaire Fondé en 1965, Le Fil est un hebdomadaire publié 29 fois par an par la Direction des communications de l’Université Laval et distribué gratuitement sur le campus.
Les participants à la cérémonie ont pu visionner une vidéo préparée pour la campagne Communauté universitaire 2017. Elle est accessible à l’adresse : ulaval.ca/ccu2017. Pour plus d’information sur la campagne : ulaval.ca/fondation
Les musiciens, dont deux sont membres du groupe The Lost Fingers (François Rioux, à la guitare, et Alex Morisset, à la contrebasse, tous deux diplômés de l’Université Laval), ont apporté une touche jazzée à l’événement. Étaient aussi présents Steve Hamel, à la batterie, et Alain Baril (également diplômé de l’Université Laval), au saxophone. photos Nicola Frank Vachon
On peut le lire en ligne à lefi l.ulaval.ca et s’abonner gratuitement à un avis de parution électronique.
Les étudiants ont exprimé leur reconnaissance de pouvoir bénéficier de dons versés dans le cadre de la campagne Communauté universitaire
recteur s’est dit « excessive ment fier » de la communauté universitaire « engagée, dé vouée, généreuse ». En conclu sion, il a souligné la force de la philanthropie à l’Université. « Nos succès annuels sont élo quents, atil rappelé. Chaque année, nous nous donnons un objectif plus audacieux et nous arrivons à le dépasser. »
Vous désirez proposer un sujet d’article ? Écrivez-nous à l’adresse le-fi l@dc.ulaval.ca au plus tard le jeudi midi précédant la prochaine parution. Les textes soumis doivent comporter le nom et le numéro de téléphone de leur auteur. Écrivez-nous ! Le Fil accueille vos idées avec plaisir. Le contenu de ce journal peut être reproduit à condition de mentionner la source et l’auteur.
Rédaction Éditeur : Jacques Villemure, directeur des communications Rédactrice en chef : Claudine Magny Journalistes : Matthieu Dessureault, Jean Hamann, Yvon Larose Collaborateurs : Pascale Guéricolas, Stéphane Jobin, Renée Larochelle, Caroline Leclerc, Mathieu Tanguay, Brigitte Trudel Collaborateurs au Web : Carl Bélanger, Thierry Mellon Rédactrice-réviseure : Manon Plante Agente de secrétariat : Josée Nadeau
Production Infographie : Geneviève Bolduc, Service de reprographie de l’Université Laval Impression : TC Imprimeries Transcontinental, Québec (Québec)
Placements publicitaires Claudine Trudel 418 656-2131 poste 6415 Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec, ISSN 022-1-1965
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Sur le podium mondial
Quelques faits saillants • L’évaluation STARS se base sur plus de 150 critères portant sur la performance et les résultats concrets en matière de développement durable. Elle tient compte des avancées dans une multitude de domaines comme la formation, la recherche, la planification organisationnelle, la gestion des ressources humaines, la gestion de l’eau, du transport et des déchets et les retombées de l’établissement universitaire dans la société. • L’Université se distingue parmi plus de 800 universités inscrites et se retrouve ainsi devant des établissements universitaires parmi les plus prestigieux au monde, tels que Yale, Princeton, UCLA, Duke et Cornell.
Le vice-recteur exécutif et au développement de l’Université Laval, Éric Bauce, et le recteur, Denis Brière, entourés de quelques membres de la Table de concertation sur le développement durable. À l’avant-plan, Audrey Boivin, coordonnatrice aux opérations en développement durable, et Pierre Lemay, adjoint au vice-recteur exécutif et au développement, tiennent avec fierté la certification STARS.
L’Université Laval obtient pour une seconde fois l’accréditation internationale STARS de niveau or pour la qualité de son engagement en matière de développement durable et se hisse au deuxième rang mondial par Claudine Magny Il y a trois ans exactement, l’Université se voyait décer ner la première place au Canada et la 9 e place au monde pour l’accréditation S TA R S ( S u s t a i n a b i l i t y Tracking Assessment and Rating System) de niveau or par l’Association for the Advancement of Sustain ability in Higher Education. Voué à la promotion du déve loppement durable, cet orga nisme international indépen dant regroupe des universités des quatre coins de la planète. Or voilà, gros roulements de tambour : l’Université Laval conserve sa médaille d’or au pays et décroche la deuxième place mondiale ! Rien de moins ! « Je suis fier de voir nos efforts reconnus, affirme le recteur Denis Brière. Nous avons réussi ensemble, grâce à des valeurs communes se traduisant par une multitude de gestes concrets au quoti dien, à nous mobiliser pour assurer la pérennité de notre milieu de recherche, d’études et de vie, tout en contribuant à bâtir un monde meilleur. » Avec un score de 82,53 % – soit près de 10 points de plus qu’en 2014 – l’Université se distingue parmi plus de 800 universités inscrites et se retrouve ainsi devant des éta blissements universitaires
parmi les plus prestigieux au monde tels que Yale, Princeton, UCLA, Duke et Cornell, qui ont également participé au processus d’éva luation. Première au Canada, elle se trouve également de vant les universités McGill, York, Concordia et de Calgary. Ce gain énorme, qui repose certes sur un lot d’efforts et de gestes en développement durable posés au quotidien par l’ensemble de la com munauté universitaire, s’ex plique aussi en grande partie par cette nouvelle mar quante : le campus a atteint la carboneutralité. « On s’est dit : “On doit oser”. Il faut penser faire des choses qui, à la base, nous paraissent irréalisables, aff irme Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement, qui est aussi responsable du dossier du développement durable à l’Université. Bien fran chement, bien des gens ne croyaient pas à cela, la carboneutralité. Comment pouvait-on rendre un tel projet aussi tangible et calcu lable ? Pourtant, l’Université Laval est bel et bien devenue, et depuis plus d’un an, la pre mière université carboneutre au Québec et la première au Canada à réaliser cette dé marche sans y être contrainte par une loi. On a donc non
seulement concrétisé un mégaprojet dans la lutte contre les changements cli matiques, mais on l’a aussi fait dans la philosophie du développement durable, c’est-à-dire en impliquant l’ensemble des membres de la communauté. » Un autre aspect qui a fait en sorte que notre université s’est distinguée de plusieurs de ses consœurs sur la pla nète se trouve au cœur même de sa propre mission : l’offre de formation en développe ment durable. Cette offre a fait des pas de géants depuis trois ans. « La méthodologie imposée par l’Association for the Advancement of Sustain ability in Higher Education est des plus rigoureuses qui soient, précise le vice-recteur. Les critères de performance – plus de 150 – ont par ail leurs été resserrés au cours des trois dernières années. Ainsi, de s’être autant distin gués dans un aspect qui nous est si cher, notre mission de formation, et d’avoir été reconnus par un organisme externe indépendant aussi important me rendent ex trêmement fier de notre communauté. » Et les chiffres le prouvent bien : l’Université Laval offre 383 cours reliés au dévelop pement durable dans 75 pro grammes de formation. De plus, 84 % de nos départe ments offrent des cours en développement durable. Pour Éric Bauce, cette distinction prestigieuse à l’in ternational vient d’ailleurs confirmer comme jamais le rôle de l’Université Laval comme banc d’essai. De très grandes universités euro péennes, des entreprises, des
municipalités québécoises, incluant la Ville de Québec, s’inspirent en effet de plus en plus de l’expertise de l’Uni versité Laval en développe ment durable. « De plus en plus, les insti tutions et organisations à t ravers le monde veulent adopter une vision de déve loppement durable, car elles souhaitent innover et ré pondre aux aspirations des nouvelles générations, qui, elles, adhèrent à une vision beaucoup plus holistique du monde, moins segmen tée, plus intégrée. À titre d’exemple, nous avons été référés récemment, par l’or ganisation Campus durable, à une entreprise française qui avait pour mission de réaménager un campus uni versitaire. Il y a également toutes ces u niversités et ces délégations qui tiennent à venir sur place, sur le cam pus, fréquemment, pour mieux comprendre, mieux saisir, notre expertise, nos façons de faire en la ma tière, et qui nous demandent aussi de les appuyer et de les encadrer dans leur démarche. » Et maintenant ? Bien que le campus brille en DD comme jamais, « il reste encore beaucoup à faire », affirme le vice-recteur. « Par exemple, on doit s’engager davantage et multiplier nos actions en alimentation responsable et en investissement respon s a b l e . To u t e f o i s , n o u s pouvons tous être très fiers d’être cette belle constella tion en DD, composée de 60 000 STARS toutes aussi importantes les unes que les autres ! », conclut le vice- recteur, avec un brin de fierté et tout souriant…
• Une université carboneutre : l’Université Laval devenait, en novembre 2015, la première université carboneutre au Québec et la première au Canada à réaliser cette démarche sans y être contrainte par une loi. Grâce à un travail rigoureux alliant technologie et recherche, elle a réussi à réduire de 26 % les émissions de gaz à effet de serre sur son territoire depuis 2006 et à compenser ses émissions grâce à des partenariats à valeur ajoutée, notamment avec le Séminaire de Québec. Le Service des immeubles, par sa rigueur dans les activités quotidiennes de l’Université, et la Forêt Montmorency, avec son puits de carbone, ont été deux acteurs majeurs dans cette réalisation. • Une offre de formation importante en DD : l’Université Laval offre 383 cours reliés au développement durable dans 75 programmes de formation. De plus, 84 % de nos départements offrent des cours en développement durable.
Afin de souligner cet accomplissement remarquable de la communauté universitaire, celle-ci est invitée à voter en ligne pour un projet concret en DD, qui recevra une contribution spéciale de 5 000 $ du
Fonds DD. Les projets en lice sont la Ferme aquaponique d’AgroCité, la Coop Roue-Libre, Accès savoirs et le Rucher pédagogique UL. Vous pouvez voter avant le 8 mars, à 16 h : svy.mk/2lScf0S
« Nous avons réussi ensemble, grâce à des valeurs communes se traduisant par une multitude de gestes concrets au quotidien, à nous mobiliser pour assurer la pérennité de notre milieu de recherche, d’études et de vie, tout en contribuant à bâtir un monde meilleur », affirme le recteur Denis Brière. photos Marc Robitaille
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environnement
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en bref
Un dîner pas comme les autres L’Orchestre symphonique de Québec (OSQ) égaiera l’heure du dîner à l’Université Laval. Dès 12 h 15, l’agora du pavillon AlphonseDesjardins vibrera au son de la Symphonie no 8 de Schubert. Ce concert gratuit d’une trentaine de minutes sera dirigé par Nicolas Ellis, chef assistant en résidence. Tous les membres de la communauté universitaire sont invités à assister à ce moment unique, résultat d’un partenariat entre l’OSQ, l’Université Laval et la Faculté de musique. photo Héloïse Kermarrec
Le mercredi 1er mars, de 12 h 15 à 12 h 45, à l’atrium Jean-Guy-Paquet du pavillon Alphonse-Desjardins.
Chercheurs et entrepreneurs : partenaires d’avenir ? C’est sur le thème « Chercheurs et entrepre neurs, partenaires d’avenir ? » que se tiendra, le 23 février, à l’Université Laval, le forum Connexion 2017. L’événement, auquel sont attendus 150 participants, a pour objectif de déterminer les obstacles à la collaboration entre le monde de la recherche et le monde des affaires en vue de favoriser leur rapproche ment. Christian Dubé, premier vice-président, Québec, de la Caisse de dépôt et placement du Québec, et Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, prononceront des con férences lors du forum. Les partenaires de l’événement sont le Parc technologique du Québec métropolitain, les Fonds de recherche du Québec, l’Université Laval, le Réseau Trans-tech et l’Institut de gouvernance numérique. Pour consulter le programme et pour s’inscrire : ign.cap-collectif.com
Passionnés des arts de la scène recherchés Le Gala de la vie étudiante, qui récompense chaque année des projets parascolaires, est à la recherche d’artistes étudiants pour présenter un numéro durant l’événement, le jeudi 13 avril. De la danse au chant, en passant par la magie, l’humour et la musique, toutes les disciplines sont les bienvenues. Voici l’occasion de montrer votre talent devant une foule de plus de 400 personnes ! Les candidats doivent être disponibles le mercredi 12 avril en soirée pour la pratique générale. Pour poser sa candidature : galadelavieetudiante@bve.ulaval.ca
En 2005, au Canada, le secteur des transports était responsable de 26 % de la totalité des gaz à effet de serre émis au pays.
Conduire en produisant moins de GES Une étude démontre qu’un programme de formation à l’éco-conduite automobile peut permettre des économies d’essence, sur une période de plusieurs mois, de près de 5 % en ville et de près de 3 % sur les autoroutes par Yvon Larose L’éco-conduite automobile permet-elle des économies d’essence significatives ? Celles-ci sont-elles du même ordre que l’on conduise en ville ou sur les autorou tes ? Y a-t-il une différence entre les résultats obtenus par la conduite ma nuelle et ceux obtenus par la conduite automatique ? Enfin, les changements apportés à la manière de conduire persistent-ils dans le temps ? Ces questions, le professeur Philippe Barla, du Département d’économique, y a répondu en faisant, avec trois autres chercheurs, l’analyse poussée d’une masse de données recueillies durant un projet de recherche mené entre 2009 et 2010 par l’Agence de l’efficacité énergétique du Québec. La cueillette des données avait été confiée à la société FP Innovations. Les résultats de l’analyse des données ont paru en février 2017 dans la publication Energy Economics. « Le principal résultat de notre étude est que l’effet de l’éco-conduite est plus marqué en ville que sur les autoroutes, indique Philippe Barla. Les réductions moyennes de la consommation d’essence que nous avons observées sont de 4,6 % en ville et de 2,9 % sur les autoroutes. » Selon lui, l’élément qui ressort tout parti culièrement est l’incidence plus grande de la conduite manuelle sur la consom mation d’essence : -10 % en ville et -8 % sur les autoroutes. « Avec ce type de conduite, dit-il, la réduction de la consommation passe par le fait de
changer de vitesse de manière optimale, avec le plus bas régime possible. » En 2005, au Canada, les émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur des transports représentaient 26 % du total de ces émissions. La majeure partie pro venait de l’automobile. Des études ont démontré que les habi tudes de conduite ont un effet significatif sur la consommation d’essence. Ce pendant, peu d’études ont à ce jour été consacrées à la formation à l’écoconduite automobile. Les techniques d’éco-conduite consistent notamment à accélérer puis décélérer en douceur, à changer de vitesse de façon optimale, à maintenir une vitesse modérée et constante, à prévoir la circulation dense, à éviter de faire tourner le moteur au ralenti et à assurer un bon entretien du véhicule. L’échantillon étudié par les chercheurs comprenait 59 conducteurs résidant soit à Montréal, soit à Québec. Environ la moitié d’entre eux étaient propriétaires de leur véhicule, les autres utilisaient celui de leur employeur. Les véhicules comprenaient des sedans, des VUS et des hatchbacks. La technologie em barquée permettait d’enregistrer des données telles que la consommation instantanée d’essence, la vitesse et les accélérations. Ces informations étaient transmises régulièrement à un serveur. La plupart des autres recherches sur l’éco-conduite n’ont mesuré que les bénéfices à court terme. Cette fois,
La conduite manuelle permet une plus grande économie d’essence que la conduite automatique l ’expérience menée par l’Agence de l’effi cacité énergétique du Québec s’est étalée sur 10 mois. « Cette longue période nous a permis de découvrir que l’effet d’écoconduite ne dure pas dans le temps, explique Philippe Barla. Chassez le naturel, il revient au galop, pourrait-on dire. D’une part, les bénéfices de l’écoconduite en ville ont diminué de moitié sur la période de 10 mois. D’autre part, les bénéfices relatifs à la conduite sur les autoroutes se sont avérés nuls autour de la trentième semaine. » Les chercheurs ont calculé que les conducteurs pouvaient espérer une économie d’environ 60 $ annuellement sur leur consommation d’essence. Selon le professeur, une augmentation de ces bénéfices serait possible en combinant les techniques d’éco-conduite à un dis positif donnant une lecture en temps réel de la consommation d’essence. Trois autres chercheurs ont participé à l’étude. Luis Miranda-Moreno enseigne le génie civil à l’Université McGill. Mathieu Gilbert-Gonthier, diplômé de la maîtrise en économique de l’Université Laval, étudie maintenant à l’Université de Toronto. Quant à Marco Antonio Lopez Castro poursuit ses études de doctorat en aménagement du territoire à l ’Université Laval.
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Un coup de pouce à la grive de Bicknell L’Université Laval, la FFQ et le Séminaire de Québec s’associent afin de créer une aire de conservation pour cette espèce vulnérable par Jean Hamann L’Université Laval, la Fondation de la faune du Québec (FFQ) et le Séminaire de Québec ont paraphé lundi une entente visant la création d’un site de conserva tion pour la grive de Bicknell. D’une durée de 40 ans, cette entente prévoit que 40 hectares de forêts situées sur les terres du Séminaire de Québec, dans la Seigneurie de Beaupré, seront aménagés de façon à protéger l’habitat de cette espèce. En vertu de l’accord, la Fondation de la faune versera, au nom de l’Univer sité, un loyer totalisant 40 000 $ au Séminaire de Québec. La grive de Bicknell est une espèce méconnue qui fréquente des habitats souvent difficiles d’accès. Décrit pour la première fois en 1881, cet oiseau a long temps été considéré comme une sousespèce de la grive à joues grises et ce n’est qu’en 1995 qu’on lui a conféré le statut d’espèce à part entière. Tous les sites de nidification connus de cet oiseau sont situés dans le nord-est de l’Amé rique du Nord. On les retrouve dans quatre États américains, le Vermont, New York, le New Hampshire et le Maine, et dans trois provinces cana diennes, le Québec, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. La population totale de l’espèce serait de l’ordre de 50 000 individus, dont envi ron 5 000 dans les Maritimes et autant au Québec. En raison de ses faibles effectifs, de sa répartition fragmentée et des pres sions exercées sur ses habitats de nidifi cation ainsi que sur ses aires d’hivernage dans les Grandes Antilles, l’espèce a été désignée « vulnérable » par le Québec en 2009. « Il semble exister deux écotypes de grive de Bicknell », souligne le profes seur André Desrochers, du Département des sciences du bois et de la forêt. Le pre mier est associé aux vieilles forêts inac cessibles situées au sommet des mon tagnes, comme au mont Mégantic, au
mont Gosford et aux monts Valin. Le second se retrouve dans des habitats créés par des coupes forestières prati quées 15 à 25 années plus tôt, comme à la Forêt Montmorency, où le professeur Desrochers étudie l’espèce. « Lorsque ces forêts vieillissent et se referment, nous croyons que les grives se déplacent vers des forêts plus jeunes », avance le chercheur. Pour tenir compte de cette particularité, les trois partenaires de l’entente misent sur un nouveau concept dans le domaine de la protection des milieux naturels : les aires flottantes de conservation. Le défi sera de conserver suffisamment de jeunes forêts pour maintenir cet oiseau dans une forêt aménagée et utilisée. « L’aire dési gnée est appelée à se déplacer dans le temps et dans l’espace. Donc, au fur et à mesure que la forêt vieillira, le Séminaire de Québec devra toujours s’assurer de maintenir 40 hectares d’habitat propice à la grive de Bicknell pour permettre sa nidification et perpétuer sa présence dans la Seig neurie de Beaupré, » explique Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement. Lors de la signature de l’entente, le président-directeur général de la Fonda tion de la faune du Québec, André Martin, a souligné l’originalité de cette approche. « La création de cette aire prot égée de 40 hectares, à l’est de la Forêt Montmo rency près du parc d’éoliennes à SaintTite-des-Caps, constituait un défi, car aucun outil de conservation actuel ne p ermettait à la Fondation de valoriser la conservation de la grive de Bicknell. La conservation du territoire et la pro tection de la grive de Bicknell seront ass urées grâce au leadership de l’Uni versité Laval en développement durable ainsi qu’à l’expertise en gestion des En raison de ses faibles effectifs, de sa répartition fragmentée ainsi que des pressions exercées milieux forestiers développée à la Forêt sur ses habitats de nidification et sur ses aires d’hivernage dans les Grandes Antilles, la grive de Montmorency. » Bicknell a été désignée « espèce vulnérable » en 2009. photo Phillip Kenny
L’aire de conservation est appelée à se déplacer, dans le temps et dans l’espace, au fur et à mesure que la forêt vieillira
Les représentants des trois partenaires de l’entente créant un site de conservation pour la grive de Bicknell : Éric Beauce, vice-recteur exécutif et au développement, le chanoine Jacques Roberge, supérieur général du Séminaire de Québec, André Martin, président-directeur général de la Fondation de la faune du Québec, et le recteur Denis Brière. photo Marc Robitaille
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environnement
Protéger pour mieux s’adapter L’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société (EDS) présente une table ronde sur les aires protégées comme solution aux changements climatiques par Matthieu Dessureault Les fous de Bassan du p a r c n a t i o n a l d e l ’ Î l e - Bonanventure-et-du-RocherPercé connaissent de sérieux problèmes de reproduction. Les caribous des monts Torngat du parc national Kuururjuaq sont en voie de disparition. Deux régions, deux espèces menacées, une seule et même cause envi sagée : les changements cli matiques. En effet, les sou bresauts du climat ont des répercussions énormes sur la faune, particulièrement sur les espèces comme celles-ci qui vivent en mer ou dans des zones montagneuses. Les aires protégées permet tent de renforcer la résilience écologique d’un territoire en servant de refuge à la biodi versité. Or, voilà : la superfi cie de certains parcs, comme ceux de la Gaspésie et de la Mauricie, est trop petite pour être efficace. « Pour être par ticulièrement résilient face aux changements climati ques, un parc national doit avoir une superficie d’au moins 3 000 kilomètres
carrés. Le parc de la Mauricie fait 500 kilomètres carrés et celui de la Gaspésie, 800. Leur dimension n’est donc pas suffisante et il est diffi cile, politiquement, de l’élar gir. C’est pourquoi il faut trouver de nouveaux outils de conservation », explique Louis Bélanger, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt. Depuis six ans, avec plu sieurs partenaires publics, il codirige un projet-pilote qui vise à implanter des aires protégées polyvalentes au tour de ces deux parcs. Ce modèle d’aménagement a pour particularité d’offrir différentes formes d’utilisa tion durable du territoire, tout en assurant la protec tion et le maintien de la bio diversité. Fort populaire en Europe, il est peu connu de ce côté-ci de l’océan. L’ajout d’aires protégées polyva lentes permettrait de créer et de gérer, par des moyens légaux et administratifs, des zones de transition entre les portions de territoire
Les aires protégées polyvalentes offrent différentes formes d’utilisation durable du territoire, tout en assurant la protection et le maintien de la biodiversité
aménagées et celles réser vées à la préservation. Les caribous et les autres espèces en péril qui errent souvent à l’extérieur des parcs auraient ainsi de m e i l l e u r e s ch a n c e s d e s’adapter aux changements climatiques. Ce projet, que l’on espère concrétiser d’ici trois ans, sera présenté à l’occasion d’une table ronde intitulée « S’adapter aux changements climatiques : le cas des aires protégées ». En plus du professeur Bélanger, cette a ctivité réunira François Brassard, ingénieur forestier à la Direction des aires protégées du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les change ments climatiques, et Claude Samson, spécialiste de la sur veillance écologique à la Direction de la conservation des ressources naturelles de Parcs Canada. Elle est orga nisée par l’Institut EDS, en partenariat avec l’organisme Ouranos et la Chaire de recherche du Canada en droit de l’environnement. Pour Louis Bélanger, qui collabore depuis longtemps avec les parcs nationaux, l’Université Laval a tout ce qu’il faut pour jouer un rôle clé dans le domaine de l’adaptation aux change ments climatiques. Elle est d’ailleurs l’un des rares éta blissements à posséder deux réserves naturelles, la Forêt Montmorency, plus grande forêt d’enseignement et de recherche au monde, et le site de la Station agrono mique de Saint-Augustin. « L’Université comprend plusieurs chercheurs, dé partements ou centres de recherche qui se préoccu pent de l’aménagement du territoire et de la conserva tion de la biodiversité. Cer tains professeurs ont déve loppé de solides relations de travail avec des parcs natio naux et des ministères. Pour ces organismes publics, cette collaboration avec le milieu universitaire est une belle façon de tester de nouveaux concepts, tout en gardant une rigueur scien tifique », conclut-il.
Le mardi 28 février, à 16 h 30, au locaux 23202330 du pavillon Gene-H.Kruger. L’entrée est libre. La table ronde sera diffuLes parcs et les aires protégées offrent une solution naturelle sée en direct sur le Web : aux changements climatiques. Ils permettent notamment de conserver la biodiversité, de préserver les écosystèmes et d’en www.vpsolution.tv/ assurer le bon fonctionnement. photo Patrice et Hoang Anh instituteds
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sur le prêt à Bombardier Q Avons-nous vraiment les moyens, au Canada, de fabriquer nos propres avions ?
Yan Cimon
La majeure partie du prêt de 372,5 mil lions de dollars accordé à Bombardier par le gouvernement fédéral pour les 4 pro chaines années devrait aider le développe ment de l’avion d’affaires Global. Il s’agit d’une somme bien inférieure au milliard de dollars demandé par l’entreprise il y a plus d’un an. En octobre 2015, le gouver nement du Québec, pour sa part, investis sait dans l’entreprise en contrepartie d’une participation de 49,5 % dans le pro gramme CSeries. Depuis, les affaires sem blent s’améliorer pour l’entreprise en aéronautique, qui aurait frôlé la faillite l’an dernier. Yan Cimon, directeur du Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d’entreprise, la logistique et le transport (CIRRELT), suit depuis plu sieurs années les activités du secteur de l’aéronautique. L’opinion de ce profes seur du Département de management.
Q À quoi servira cette somme, bien i nférieure aux attentes de Bombardier ? R Il s’agit d’une mesure un peu cosmé tique pour aider deux provinces impor tantes, le Québec et l’Ontario. En effet, ce prêt concerne à la fois l’avion CSéries, fabriqué au Québec, et l’avion d’affaires Global 7000, produit en partie dans les u sines ontariennes. Le gouvernement fédéral n’avait pas le choix de prêter de l’argent à l’entreprise pour lui montrer son soutien. Cette somme va permettre à Bombardier de solliciter d’éventuels inves tisseurs en leur prouvant qu’elle dispose de la confiance des dirigeants canadiens. Des pays comme le Brésil, les États-Unis et les membres de l’Union européenne soutien nent massivement des géants de l’aéronau tique. Boeing, qui dénonce l’aide accordée par les Européens à Airbus, bénéficie, de son côté, de programmes publics de recherche et développement. L’entreprise a aussi droit à des dégrèvements d’impôt. Imaginer et produire un avion, cela coûte des milliards de dollars. Initialement, le CSéries devait être développé avec 3,5 mil liards de dollars entre 2008 et 2013. En fait, les coûts auraient dépassé 5 milliards de dollars. De plus, chaque année, Bombardier consacre un milliard de dollars à cet avion. Un prêt de 372 millions de dollars semble donc très modeste. Il va permettre de financer quelques activités de marketing ou de recherche et développement.
R Absolument, mais sous certaines conditions. L’entreprise doit se concen trer sur un segment d’excellence dans lequel elle est considérée comme un lea der mondial. Bombardier mise, par exem ple, sur les petits appareils et les avions d’affaires. Elle a développé un marché de niche. Les jets régionaux connaissent un grand succès, ainsi que les appareils tur bopropulsés, que l’on retrouve un peu partout dans le monde. Dans ce créneau, l’entreprise maîtrise très bien ses coûts d’opération. Le programme CSéries concerne, lui, les appareils à un seul cou loir, comme le Boeing 737 ou l’Airbus 320. Or, les deux géants de l’aéronautique ont eu tendance à traiter de haut le nouveau venu. Ils ont remis en cause quelquesunes de ses caractéristiques, comme le carburant utilisé. Bombardier a peut-être négligé, au début, cette forte réaction de Boeing et d’Airbus. Il s’agit d’un secteur où règne une énorme concurrence, et les clients préfèrent parfois acquérir des avions d’un même constructeur. Il reste que Bombardier a remporté des marchés intéressants, notamment avec les com mandes de Swiss, d’Air Canada et de Delta. L’avantage de Bombardier, c’est que le CSéries s’avère un appareil très intéressant. Cet avion, peu bruyant, dépense moins de carburant que les autres, une donnée très importante pour beaucoup de transporteurs aériens. Les pilotes qui l’ont essayé l’apprécient beaucoup. Q Quelle incidence la section éronautique de Bombardier a-t-elle a sur l’activité économique d’ici ? R L’entreprise affirme contribuer pour 12 milliards de dollars au PIB du Canada, tout en entretenant des liens avec près d’un millier de fournisseurs. C’est très important, car ces derniers peuvent aussi obtenir des commandes d’autres grands fabricants du secteur. Abandonner Bombardier, en ne lui venant pas en aide financièrement, aurait donc un effet dra matique sur de nombreuses entreprises d’ici liées à l’aéronautique. Pour s’en convaincre, il suffit de prendre conscience de l’importance de la grappe aérospatiale autour de Montréal. Certaines usines, par exemple, fabriquent des trains d’atterris sage. D’autres, comme CAE, conçoivent des simulateurs de vol pour Bombardier et d’autres compagnies. Les grands don neurs d’ordre, qui conçoivent et fabri quent des avions, aiment avoir certains fournisseurs stratégiques pas très loin de leur site de production. Bombardier se trouve véritablement au centre d’un écosystème. Propos recueillis par Pascale Guéricolas
biologie
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ils ont dit... Sur la saison de la grippe
Gaston De Serres, Département de médecine sociale et préventive Le Soleil, 8 février Les chercheurs ont utilisé la levure à pain, S. cerevisiae, pour étudier l’effet des gènes dupliqués sur le génome. Environ 20 % des gènes de ce champignon unicellulaire ont un équivalent chez l’humain. photo Masur
Résilient ou fragile ? La duplication de gènes peut avoir des effets contraires sur le génome, démontre l’équipe de Christian Landry dans Science par Jean Hamann Dans un article paru le 9 février dans Science, une équipe de chercheurs de l’Université Laval met à mal le modèle dominant de la biologie évolutive vou lant que la présence de plus d’une copie d’un même gène dans le génome d’un organisme assure sa résilience face aux perturbations génétiques. Les travaux menés par l’équipe de Christian Landry démontrent que cette redondance génétique peut aussi conduire à une fragilisation du génome, rendant les organismes plus vulnérables aux effets néfastes des mutations délétères. L’équipe du Département de biolo gie, rattachée à l’Institut de biologie intégrative et des systèmes et au réseau PROTEO, a étudié 56 paires de gènes paralogues – des copies d’un même gène – présents dans la levure à pain, Saccharomyces cerevisiae. Les chercheurs ont d’abord caractérisé les interactions normales des protéines produites par ces gènes avec les autres protéines présentes dans des com plexes protéiques de la levure. Ils ont ensuite répété l’exercice avec des variants de S. cerevisiae dont ils avaient légèrement modifié le génome. « Nous avons retiré 1 des 112 gènes paralogues dans chacun des variants afin de déterminer l’effet de cette délétion sur les complexes protéiques et sur le fonctionnement de la levure, explique Christian Landry. Cette façon de faire permet de détermi ner le rôle joué par chaque gène paralogue. » Les quelque 5 700 essais effectués par les chercheurs ont permis d’établir que, pour 22 des 56 paires étudiées, le gène paralogue prend la relève en
l’absence de son pendant. « La fonc tion du gène est maintenue par le paralogue encore présent dans la cel lule, ce qui appuie l’hypothèse que la duplication génétique assure la rési lience du génome », commente le chercheur. Par contre, pour 22 autres paires, l’absence d’un des deux gènes paralogues perturbe le fonctionne ment de la cellule. « La présence des deux paralogues d’une même paire est parfois essentielle pour que la fonction soit maintenue, explique-til. Dans pareille situation, une muta tion spontanée dans l’un des paralo gues suffit pour que la fonction du gène ne soit plus assurée. La duplica tion du gène peut donc conduire à une fragilisation du génome. » La duplication génétique peut tou cher une partie de gène, un gène complet, un chromosome ou un génome entier. « C’est un phénomène courant en nature et on le considère même comme un moteur de l’évolu tion », signale Christian Landry. Chez l’humain, on en connaît surtout les répercussions négatives comme la trisomie 21, le syndrome de l’X fra gile ou certains cancers. « La duplica tion génétique a aussi des effets posi tifs méconnus, précise toutefois le chercheur. Par exemple, la capacité de distinguer les couleurs et les odeurs est le résultat de la duplica tion de gènes. » Selon Christian Landry, si Science a choisi de publier les travaux de son équipe, c’est en partie parce qu’ils ébranlent une idée reçue en biologie évolutive. « L’autre élément qui a joué en notre faveur est que nous avons réussi à démontrer à l’échelle
moléculaire comment la délétion d’un gène paralogue affecte les interactions protéine-protéine. » Bien que ces tra vaux n’aient pas de retombées médi cales immédiates, ils apportent une explication aux observations contra dictoires qui suggéraient que la pré sence de gènes paralogues pouvait soit atténuer certaines mutations, soit encore être associée à des mutations causant des maladies. « Notre étude permet de préciser les règles servant à prédire comment des variations géné tiques peuvent influencer le fonction nement du corps humain. La compré hension du lien génotype-phénotype constitue l’un des grands défis actuels en génomique humaine », rappelle le chercheur. L’étude parue dans Science est signée par Guillaume Diss, Isabelle Gagnon-Arsenault, Anne-Marie Dion-Côté, Hélène Vignaud, Diana Ascencio, Caroline Berger et Christian Landry.
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Notre étude permet de préciser les règles servant à prédire comment des variations génétiques peuvent influencer le fonctionnement du corps humain
Le virus Influenza semble frapper moins fort au Québec cette année, ce qui a conduit certains à conclure, dès la mi-janvier, que le pire était derrière nous. On aurait tort de baisser sa garde trop tôt, croit Gaston De Serres. « La grippe n’est ni absente ni passée tout droit. La montagne est moins abrupte cette année, mais elle a un plateau qui se prolonge sur plu sieurs semaines. On a encore p lusieurs grosses semaines d’influenza devant nous. »
Sur le troisième lien
François Des Rosiers, Département de finance, assurance et immobilier Le Soleil, 10 février
Le principal effet éco nomique d’un troisième lien entre Québec et Lévis serait de déplacer une partie du dévelop pement résidentiel et commercial vers la rive sud, estime François Des Rosiers. Mais ce sont là des activités éco nomiques qui auront lieu de toute manière : sans troisième lien, elles se produiront tout sim plement ailleurs dans la région. « Je ne pense pas que le simple fait d’ajou ter un pont ou un tunnel convaincra des gens de s’établir dans la région. Pour accroître la popu lation, ça prend des emplois », dit-il.
Sur l’historique du carré rouge
Christian Desîlets, Département d’information et de communication La Presse Plus, 11 février
Le printemps étudiant québécois a démarré il y a cinq ans, le 13 fé vrier 2012. Comme sym bole, les manifestants ont adopté un carré de tissu rouge. D’abord utilisé en 2004, puis en 2005, il a refait surface en 2012. Selon Christian Desîlets, il s’agit d’une image de marque « tout à fait réus sie ». « Ça peut sembler bassement marketing ou utilitariste, mais c’est excessivement important pour exister d’avoir un branding qui marque, qui frappe l’imaginaire et qui va pouvoir être repris. »
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Subvertir le quotidien hivernal Le collectif Les malcommodes, composé d’étudiants en architecture, nous invite à faire fi du froid hivernal et à investir le parvis de l’église Saint-Jean-Baptiste par Matthieu Dessureault Créer une zone de confort extérieure adaptée aux conditions hivernales, tel est le leitmotiv du collectif Les malcommodes, à qui on doit la nou velle place publique du parvis de l’église SaintJean-Baptiste. Avec leur installation intitulée Vive le vent !, ces sept étudiants à la maîtrise en architecture – qui n’ont de malcommodes que le nom – veulent encourager les gens à profiter du lieu, et ce, malgré les caprices de Dame Nature. « En été, les habitants n’hésitent pas à se ras sembler sur les places publiques. L’hiver, leurs interactions diminuent, car ils ne font que transi ter par ces lieux. Notre but avec ce projet était d’adapter un espace aux conditions hivernales afin qu’ils puissent poursuivre leurs échanges », explique Alexandra Vaillancourt-Guay, qui forme le collectif avec Audrey Morency, Alexandre Morin, Baptiste Balbrick, Delphie Laforest-Pradet, Marie-Jeanne Allaire-Côté et Simon Parent.
Leur installation éphémère, qui se veut s imple et reproductible, a été érigée sur le plus haut palier des escaliers qui relie la rue Saint-Jean à la basse-ville. Composée de trois grands murs courbés pour bloquer les vents dominants, elle invite les passants à s’offrir un petit moment de repos. Les bancs en bois, les lumières et les sources de chaleur créent un espace chaleureux de discussion. Les parois de la structure ont été couvertes de branches de pin, un matériau choisi pour sa capacité à stimuler l’imaginaire collectif. « Le pin évoque l’esprit festif de l’hiver. Il pique la curiosité des passants et éveille les sens du toucher et de l’odorat. Lors du montage de l’installation, une dame a serré une portion du mur dans ses bras pour sentir l’odeur du pin. C’est en plein le genre de réaction que l’on souhaitait créer », indique Audrey Morency.
Avec ce projet, dont il documentera les retombées tout l’hiver, le groupe espère ali menter la réflexion sur les façons de conce voir des espaces publics adaptés à la saison la plus longue. « Avant de concevoir l’instal lation, nous nous sommes questionnés sur les facteurs qui génèrent du confort et de
Composée de trois grands murs courbés pour bloquer les vents dominants, l’installation invite les passants à s’offrir un petit moment de repos
l’inconfort en hiver. Nous nous sommes demandé, par exemple, comment répondre au vent et au manque de chaleur. Les solu tions issues de cette réflexion ont contribué à la mise sur pied du concept », dit Simon Parent, lauréat d’une bourse du Fonds Gilles-Cantin en architecture, qui a permis de lancer ce projet. Le collectif, qui a produit une maquette en argile et plusieurs plans avant d’atteindre le résultat escompté, a aussi reçu de l’aide de la Société de développement commercial du Faubourg Saint-Jean, du conseil de quartier de Saint-Jean-Baptiste, de l’atelier coopéra tif La Patente et de plusieurs commerçants, en plus d’avoir amassé des fonds grâce à une campagne de sociofinancement. Des discus sions sont en cours avec la Ville de Québec afin de convertir la structure en une autre installation, une fois l’hiver terminé. D’ici là, Les malcommodes ne manquent pas d’idées pour embellir et améliorer leur création et ainsi, on l’espère, générer d’intéressantes discussions hivernales. Pour plus d’information sur la démarche des Malcommodes : lesmalcommodes.org et facebook.com/collectiflesmalcommodes
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1 1. Vive le vent d’hiver ! est en quelque sorte un projet-pilote qui permettra aux étudiants d’alimenter leurs recherches sur la conception d’espaces publics nordiques. 2, 3 et 5. La construction de l’installation a eu lieu dans les locaux de l’atelier coopératif La Patente, dans le quartier Limoilou. 4. Marie-Jeanne Allaire-Côté, Baptiste Balbrick, Alexandre Morin, Simon Parent, Alexandra Vaillancourt-Guay, Audrey Morency et Delphie LaforestPradet (absente sur la photo) forment ce dynamique collectif d’apprentis architectes. photo Marc Robitaille 6. Les habitants du quartier et les curieux s’étaient déplacés en grand nombre, le 28 janvier, pour l’inauguration de l’installation.
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architecture
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en bref
Du Pharmachien aux conseils pour apprentis musiciens Le plus récent numéro du magazine Contact brosse un portrait d’Olivier Bernard, alias le Pharmachien. Ce texte décapant signé Brigitte Trudel retrace le parcours du diplômé en phar macie qui manie avec brio humour et rigueur scientifique. Aussi dans ce numéro, une incur sion du côté des nouvelles formes de règlement de conflits qui s’implantent au Québec – média tion, arbitrage, justice réparatrice – ainsi qu’une entrevue avec Gilles Tremblay, professeur à l’École de service social, qui a dirigé une vaste étude sur la façon dont les hommes perçoivent et utilisent les services de santé. Cette étude a alimenté le Plan d’action sur la santé et le bien-être des hommes que le gouvernement du Québec s’apprête à dévoiler. Le magazine pré sente également des articles sur le casse-tête que représentent aujourd’hui nos choix alimen taires et sur la façon de rendre efficace le travail à l’instrument avec de jeunes apprentis musi ciens. Contact est publié deux fois par année à l’intention des diplômés et des sympathisants de l’Université. photo Jocelyn Michel, ICI Explora contact.ulaval.ca
Les athlètes d’élite, comme Alex Harvey, peuvent inhaler jusqu’à 200 litres d’air à la minute. Quand la température est froide et que l’air est sec, leurs voies respiratoires subissent un stress très important. photo Felgenhauer / NordicFocus
Une épreuve pour les poumons Les voies respiratoires des athlètes ne s’adaptent pas au froid et à la sécheresse de l’air par Jean Hamann
Cinq partenariats stratégiques du CRSNG Cinq professeurs de l’Université comptent au nombre des 94 chercheurs canadiens qui ont obtenu des subventions de partenariat straté gique pour les projets, attribuées par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Louis Bernatchez, du Départment de biologie, a obtenu 581 000 $ pour une étude visant une meilleure gestion des stocks de capelan. Steven Cumming, du Département des sciences du bois et de la forêt, a reçu 684 000 $ pour son projet portant sur la conservation des oiseaux dans les forêts aménagées. Rosa Galvez-Cloutier, du Dépar tement de génie civil et de génie des eaux, a décroché 670 000 $ pour son projet visant à mieux protéger les sources d’eau lors de déver sements de pétrole. Trong-On Do, du Dépar tement de génie chimique, a obtenu 304 000 $ pour ses travaux sur de nouveaux photocata lyseurs servant à la décontamination de l’eau. Wei Shi, du Département de génie électrique et de génie informatique, utilisera sa subvention de 616 000 $ pour mettre au point de nouveaux lasers ultracompacts pouvant être intégrés dans des appareils électroniques comme les téléphones intelligents.
Des skieurs d’élite comme Alex Harvey, qui s’entraînent pendant de longues heures chaque jour dans l’air froid et sec, parviennent-ils mieux que le commun des mortels à réchauffer et à humidifier l’air qui entre dans leurs pou mons ? Il semble que non, suggère une étude publiée par une équipe de la Faculté de médecine dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercice. Si Louis-Philippe Boulet, Simon-Pierre Moreau, Hélène Villeneuve et Julie Turmel, de l’Institut univer sitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval, se sont penchés sur cette question, c’est que, paradoxalement, une telle adaptation aurait pu fournir une explication aux problèmes respiratoires induits par l’exercice chez les athlètes d’élite. Ces p roblèmes sont monnaie courante, surtout chez les athlètes d’endurance et chez ceux qui s’entraînent en p iscine. Ainsi, une étude à laquelle a collaboré le pro fesseur Boulet a révélé qu’aux Jeux olympiques de Pékin de 2008, 25 % des nageurs et 22 % des athlètes en nage synchronisée avaient un certificat médical leur per mettant de recourir à un
bronchodilatateur. Une autre étude menée en 2010 par son équipe auprès de 162 athlètes d’élite de la grande région de Québec a révélé que 41 % d’entre eux souffraient, la plupart à leur insu, d’asthme induit par l’exercice. On sait que l’entraînement intensif provoque une aug mentation de la densité des petits vaisseaux sanguins dans les muscles du corps et dans le muscle cardiaque. Si une adaptation similaire se produisait dans la paroi des bronches, l’air inhalé serait mieux réchauffé et humidifié, limitant ainsi la déshydrata tion des voies respiratoires, fait valoir le professeur Boulet. Cette adaptation aurait toutefois un prix. La dilatation des vaisseaux et l’augmentation du flot san guin pourraient favoriser la libération de molécules proinflammatoires et la forma tion d’œdème entravant le passage de l’air dans les bron ches, ce qui expliquerait les problèmes respiratoires des athlètes. Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont invité à leur laboratoire 23 athlètes et 23 sujets peu actifs. Chaque groupe était composé de 12 participants qui pré sentaient des symptômes d’asthme ou d’hyperréactivité
bronchique (une condition souvent pré-asthmatique) et de 11 sujets qui en étaient exempts. À l’aide d’une sonde, les chercheurs ont mesuré la température de l’air inhalé et celle de l’air expiré par chaque parti cipant pendant et après un test d’hyperventilation de 6 minutes. Résultat ? Le pas sage de l’air dans les voies respiratoires s’est traduit par un réchauffement moyen de 5,8 °C pendant le test et de 4,7 °C pendant les 30 mi nutes suivantes. Toutefois, ces valeurs étaient similaires dans les quatre groupes de sujets.
« Il ne semble pas exister de mécanisme adaptatif permet tant aux athlètes de mieux réchauffer et humidifier l’air pour prévenir la déshydrata tion des muqueuses respira toires, résume le professeur Boulet. Lors d’une activité physique intense, les athlètes d ’ é l i t e p e u ve n t i n h a l e r jusqu’à 200 litres d’air à la minute, soit 40 fois plus qu’une personne au repos. Quand la température est très froide et que l’air est sec, leurs voies aériennes subissent un stress très important, ce qui e x p l i qu e p o u r qu o i t a n t d ’athlètes doivent prendre des bronchodilatateurs et des anti-inflammatoires. C’est loin d’être un caprice, parce qu’il y a véritablement une atteinte au système respiratoire. »
L’usage de bronchodilatateurs et d’anti-inflammatoires par certains athlètes est loin d’être un caprice, parce qu’il y a véritablement une atteinte au système respiratoire
arts
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Fatales apparitions
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La thématique du monstre intéresse tout le monde et a le mérite de se prêter à de multiples interprétations
Le Roi des Licornes de Loriane Thibodeau.
L’exposition Monstrum in Fronte explore la figure du monstre, cet être à la fois fascinant et dérangeant par Renée Larochelle Depuis des temps immémoriaux, les monstres et ce qui gravite autour de ces figures d’un autre monde exercent un mystérieux attrait sur les êtres humains. Les historiennes de l’art Michelle Drapeau et Sevia Pellissier ont bien senti qu’il y avait là un excel lent thème autour duquel organi ser une exposition. Dès le mois d’octobre, les deux jeunes com missaires de cette exposition se sont ainsi mises à la recherche d’œuvres d’art en lien avec le thème du monstre. Elles ont sélec tionné 14 artistes de la relève de Québec – dont 7 sont étudiants à l’École des arts visuels – et les ont jumelés avec 10 étudiants et étu diantes en histoire de l’art, qui ont eu pour tâche de r édiger les textes figurant dans le catalogue de l’ex position. Il en résulte l’exposition Monstrum in Fronte, qui signifie en latin « monstrueux en appa r e n c e » , p r é s e n t é e j u s qu’ a u 25 février à la salle d’exposition du pavillon Alphonse-Desjardins. « La thématique du monstre inté resse tout le monde et a le mérite de se prêter à de multiples interpréta tions, explique Michelle Drapeau, candidate à la maîtrise en histoire de l’art. Nous souhaitons engager le visiteur dans une mise en relation entre ses propres conceptions du monstre et des représentations divers ifiées de l’exposition, qui
comportent des tableaux, des des sins, des estampes, des installations, des sculptures et des vidéos. » Catherine Robitaille présente une installation ayant pour titre In Limbo, expression renvoyant aux limbes, cet espace indéfini où, dans la croyance catholique, allaient les enfants décédés avant d’avoir été baptisés. Sa délicate ins tallation est faite de petites mai sons construites avec des branches en suspension dans l’espace. Dans l’une de ces maisons repose un petit personnage étrange à la figure bleutée, couché dans un cercueil, mais qui pourrait bien être vivant…
dans son texte accompagnant l’œuvre. Claudie Maynard signe également le texte L’étrange théâtre du songe, titre de la vidéo réalisée par Gabriel Lapointe. Dans un paysage progressivement envahi par la brume, on voit un personnage faire la r encontre d’un ange, puis d’un vampire. Devant cette vision f antasmagorique, le visiteur se pose invariablement la question « Qu’est-ce qui nous fait peur dans la vie ? ». Pour sa part, Charles Robichaud Greit présente une sculpture qui, selon l ’angle d’où on la regarde, change de forme et, ainsi, de sens.
Cette figure de bronze est-elle en train de se liquéfier ou de se multi plier ?, interroge Julien St-Georges Tremblay dans le texte accompa gnant cette œuvre intitulée Les diverses faces de l’homme, qui illustre une métaphore sculpturale de la peur. « Entre le zombie, le tueur en série ou le monstre des marais, la forme humanoïde de Greit est immobilisée en pleine course. Pourquoi cette chose courtelle ? », écrit-il. Connaissez-vous Snorlax ? Dans l’univers des monstres de poche, il s’agit d’un gentil petit Pokémon parfaitement inoffensif qui passe son temps à d ormir, en bon p aresseux qu’il est. Le tableau Capere Omnes (Attrapez-les tous) d’Annick Tremblay nous montre t outefois un Snorlax métamor phosé en une bête imprévis ible qu’essaient tant bien que mal de mater deux jeunes dresseurs. « Une surprise terrifiante de dé couvrir ce Pokémon sous un tel angle », souligne Julien St-Georges Tremblay.« Un moment mons trueux où l’humain est en perte de repères, enchaîne-t-il. Notre espèce se croit invincible et Snorlax, aussi ridicule que ça puisse paraître, nous rappelle que c’est faux. » Les heures d’ouverture de l’exposition sont de 9 h à 16 h 30, du lundi au vendredi, et de 12 h à 16 h, le samedi. Le vernissage aura lieu le 16 février à 19 h.
« Symboliquement, la m aison représente le soi, l’intérieur, le nid dans lequel on peut trouver la paix. Mais les branches mortes symbolisent en même temps la précarité et l’instabilité de l’être », dit Catherine Robitaille, qui ne cache pas vouloir panser certaines blessures à l’âme à travers sa pra tique artistique. Au-d essus de l’une de ces frag iles habitations pend une dent humaine, indice pouvant laisser croire qu’il s’agit en réalité d’un mauvais rêve ou encore de la peur de vieillir et de mourir, selon la symbolique des rêves, souligne Claudie Maynard Les diverses faces de l’homme de Charles Robichaud.
Fashion Zombies de Marc-André Drouin (à gauche) et Daemondala : Les effigies de la folie d’Allex Bel (à droite).
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In Limbo de Catherine Robitaille. photos Marc Robitaille
actualités UL
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Membres du collège électoral ÉLECTION DU RECTEUR DE L’UNIVERSITÉ LAVAL 2017 (articles 128 et 136.1 des Statuts de l’Université Laval) 128. Le collège électoral chargé d’élire le recteur est formé : 1. des membres en fonction, avec et sans droit de vote, du Conseil d’administration ; 2. des membres en fonction, avec et sans droit de vote, du Conseil universitaire ; 3. des membres avec droit de vote des commissions des études, de la recherche et des affaires étudiantes. Chaque membre du collège électoral n’a qu’une voix, même s’il y siège à plus d’un titre. 136.1 Le président d’élection dresse la liste des membres du collège électoral à la date de la mise en marche de la procédure d’élection. Les personnes qui en font alors partie conservent leur statut de membre du collège jusqu’à l’élection du recteur, sauf si elles perdent leur statut de membre de l’Université en raison d’un congédiement ou d’une expulsion. Aucun membre ne s’ajoute au collège électoral pendant que dure la procédure d’élection. NO
NOM
PRÉNOM
FONCTION
1
Aattouri
Najat
2
Aider
Mohammed
3
Auger
François A.
INSTANCES
NO
NOM
PRÉNOM
FONCTION
INSTANCES
NO
NOM
49 50
Fenchel Fonteneau
François Anne
Professeur Chargée de cours
98 99
Montembeault Jérôme Morin Charles M.
51
Fortin-Dufour
Isabelle
100
Morin
Jean-François Professeur
52 53
Fradette Garnier
Marie-Ève Bernard
101 102
Moulin Muyembe
Véronique Professeure Faustin Mbuya Étudiant de 2e cycle
54 55 56 57
Gauthier Gélineau Gendron Gérard
Christine François Michel Aude
Membre des centres de recherche Étudiante de 1er cycle Vice-recteur aux études et aux activités internationales Chargée de cours Doyen Doyen Chargée de cours
CU Commission des études Commission de la recherche CU CA et CU (1 vote)
103
Nault
François
58
Germain
Josée
104 105 106 107
Néron Ollevier Parent Parent Sirois
Louise Thierry Vanessa Pierre
Personne nommée par le Conseil de la FESP Chargée de cours Professeur Étudiante de 1er cycle Étudiant de 2e cycle
108
Pellegrini
Luca
Professeur
59 60 61 62 63 64
Gervais Ghaouti Goubau Grace Guay Guertin
Fernand Loubna Dominique Robert J. Frédéric Michel
Vice-rectrice à l'administration et aux finances Doyen Directrice de service Professeur Chargé de cours Professeur Professeur
CA CU CU Commission des affaires étudiantes CA et CU (1 vote)
109
Pelletier
Louis-Philippe Étudiant de 1er cycle
110 111
Perreault Philippe
65 66
Hudon Huet
Claire Laura
Professeure Étudiante de 1er cycle
112
Picard
Jean-Philippe Professeur Éric Président de la Commission des affaires étudiantes Frédéric Professeur
67
Issalys
Pierre
Professeur
68
Keck
Ariane
Étudiante de 3e cycle
113 114 115 116 117
Pinson Piron Poirier Potvin Poulin
Guillaume Florence Barbara André Marie-France
69
Kiss
Jocelyne
Professeure
70 71
Klein Kröger
Anne Sabine Erika
Professeure Professeure
118 119
Quirion Raby
Natalie Jean
72
Labrecque
Cory Andrew
Professeur
120 121
Monique Benny
73 74
Labrie Lacasse
Claude Nicole
122
75 76 77
Lachance Lacroix Lacroix
Pierre-Luc Marthe Sébastien
Professeur Directrice générale de la formation continue Membre externe Membre externe Étudiant de 3e cycle
Richer RigauxBricmont Rivest
123 124 125 126
Rochon Rouette-Fiset Routhier Roy
Alain Samuel Gilles Lucie
Doyen Étudiant de 1er cycle Doyen Professeure
78 79 80
Lagacé Laliberté Lamothe
Robert Jacques L. Denyse
127
Ruiz Aragon
Jimena
Étudiante de 1er cycle
128 129
Rusch Samson
Leslie Annie-Jade
Professeure Étudiante de 1er cycle
81 82 83
Landry Landry Laroche
Pierre-Éric Mario Gaétan
130
Santos
Professeure
131
Savard
Juliana Nascimento Claude
CA CU Commission de la recherche Commission de la recherche CU et Commission de la recherche (1 vote) CA et CU (1 vote) Commission des études CU CU CA Commission de la recherche CU Commission des études
84 85
Larose Laurendeau
Simon Denis
132
Sioui
Konrad
86
Lavigne
Alain
87
Laviolette
François
133 134
Sirard St-Germain
Marc-André Daphney
Diplômé de l'Université Laval Professeur Professeure
88 89
Lavoie Lavoie
135 136
Tawbi Tchotourian
Nadia Ivan
Professeure Professeur
90
Leclerc
91 92
Lefebvre Lemay
137 138 139
Tessier Thibaudeau Tremblay
Claude Victor Angélo
140
Truchon
Manon
Membre externe Doyen Vice-recteur à la recherche et à la création Professeure
93
Lépine
94 95
Lokrou McFadyen
141 142 143
Turgeon Turgeon Turgeon
Louise Sylvie Laurier
Membre externe Professeure Professeur
CU et Commission des études (1 vote)
96 97
Mercier Monette
144 145
Verreault Vielmas Rodriguez
Lise Juan Sebastian
Membre externe Étudiant de 2e cycle
4
Bastien
Josée
5
Bauce
Éric
6 7
Beaubrun Beauchamp
Ronald Michel
8 9
Bélanger Bélanger
Louis Danièle
10
Belleguic
Thierry
11 12 13 14 15 16
Rénald Cathia François Pier-Luc Marina Thierry
17 18
Bergeron Bergeron Berthod Bilodeau Binotto BouchardVincent Boudreau Boudreau
Membre du personnel CA administratif professionnel Professeur Commission des études Membre des centres Commission de recherche de la recherche Doyenne CU, commissions des études et de la recherche (1 vote) Vice-recteur exécutif CA et CU (1 vote) et au développement Professeur CU Vice-recteur aux CA et CU (1 vote) ressources humaines Directeur d'institut CU Professeure Commission de la recherche Professeur Commission des affaires étudiantes Doyen CU Doyenne CU Professeur CU Professeur CU Membre externe CA Étudiant de 1er cycle CA
Denis Stéphane
Professeur Professeur
19 20
Bourdeau Bouthillier
Laurent Luc
Professeur Professeur
21 22
Boutros Bouvier
Ingrid Liziane
Étudiante de 2e cycle Étudiante de 2e cycle
23 24 25
Brière Brouillet Brouillette
Denis Eugénie Luc
26
Carbonneau
Carole
27
Aubert Dorothée
Étudiante de 3e cycle
29 30
CaronGuillemette CharestBelzile Charnallet Charron
Recteur Doyenne Membre du personnel administratif de soutien Membre du personnel administratif de soutien Étudiant de 1er cycle
Audrey Jean
Étudiante de 2e cycle Professeur
31
Chouinard
Jean-Yves
Professeur
32
Cimon
Yan
33
Cocard
Marc
Directeur de centre de recherche Professeur
34
Comeau
Pierre
28
35 36 37
Côté Côté Couet
Florence André Jacques
Membre du personnel administratif cadre Étudiante de 1er cycle Professeur Professeur
38
Couillard
Charles
Professeur
39
Daleau
Pascal
40 41
Darveau DeBlois
André Lucie
Président de la Commission de la recherche Doyen Professeure
42 43 44 45
Delobbe Desjardins Dillard Duchesne
Anne-Michèle Yves Sylvie Stéphane
Étudiante de 3e cycle Professeur Membre externe Professeur
46 47
Dufour Émond
Jean-Claude Louis
Doyen Chargé de cours
48
Faucher
Alain
Directeur général du premier cycle
Le collège électoral comprend 145 membres La présidente d’élection, Louise Turgeon Le 14 février 2017
CU Commission des études CU Commission des affaires étudiantes CU Commission de la recherche CA et CU (1 vote) CU CA CU Commission des affaires étudiantes CU CA Commission de la recherche Commission des études CU Commission des études CU
Professeur Membre externe Professionnelle de recherche Professeur Membre externe Professeur Professeur Personne nommée par le Conseil de la FESP Professeur
CU CA CU CU CU Commission des affaires étudiantes CU Commission des affaires étudiantes Commission des études Commissions des études et de la recherche (1 vote) Commission des études CU Commission des affaires étudiantes Commission de la recherche CU CU CA CA Commission des affaires étudiantes CA CU Commission de la recherche CU CU Commission de la recherche CU Commission de la recherche Commission des études CU
Directeur de centre de recherche Mireille Doyenne CU Sylvain Membre du personnel CU administratif professionnel Pierre Professeur Commission des études Jean Doyen CU Jean-Christian Étudiant de 3e cycle Commission des affaires étudiantes Rachel Professionnelle CU de recherche Milène Rachel Étudiant de 3e cycle CU Bradford Professeur CU James Guy Doyen CU Marcel Doyen CU
PRÉNOM
FONCTION
INSTANCES
Étudiant de 1er cycle Professeur
CU CU et Commission de la recherche (1 vote) Commission de la recherche CU Commission de la recherche Commission de la recherche CU CA CU Commission des affaires étudiantes Commission des affaires étudiantes Commission des études CU CU et Commission des affaires étudiantes (1 vote) Commission des affaires étudiantes CU CU CA CU CA
Doyen Professeure Membre externe Professeur Membre externe et présidente du Conseil d'administration Membre externe Représentant de La Fondation de l'Université Laval Secrétaire générale Professeur
Jean-François Étudiant de 1er cycle
Président de la Commission des études
CA CA
CA et CU (1 vote) CU Commission des affaires étudiantes CU CU CU Commission des études Commission des affaires étudiantes CU Commission des études Commission des études CU et Commission des études (1 vote) CA CA Commission de la recherche CU Commission de la recherche CA CU CA et CU (1 vote) Commission des études CA CU Commission de la recherche CA Commission des études
environnement
le fil | le 16 février 2017
Jardiner dans le Nord ! Un étudiant de l’Université Laval souhaite développer un système de culture mobile pour mieux nourrir les populations nordiques du Québec
13
Septembre
1941
par Brigitte Trudel Faire pousser des fraises, des laitues et des concombres dans le Grand Nord avec l’aide de… poissons dans un conteneur. L’idée semble far felue ? Pas pour Benjamin Laramée. Depuis l’automne dernier, ce doctorant en sciences animales, assisté par des membres de l’asso ciation étudiante AgroCité dont il est le directeur en recherche et développement, élabore ce projet en complé ment de sa thèse. « Après avoir entendu des chiffres alarmants sur la précarité alimentaire vécue par cer taines communautés autoch tones, j’ai pensé que l’aqua ponie pouvait devenir une solution », expliquetil. Benjamin Laramée se spé cialise dans cette technolo gie qui consiste à combiner l’élevage d’organismes aqua tiques avec la culture végétale hors sol pour former un sys tème où plantes et poissons croissent de manière auto nome. « On n’a qu’à nourrir les poissons. En digérant, ils produisent des déchets qui, à l’aide d’un biofiltre, sont convertis en nutriments pour les plantes. Les plantes, elles, contribuent à assainir l’eau qu’on peut ensuite réu tiliser à 100 % », décritil. Concrètement, les tests qu’effectuent Benjamin Laramée et son équipe ont lieu dans un bâtiment situé sur les terrains du Jardin botanique RogerVan den Hende. La Ferme aquapo nique mobile (FAM) est constituée de deux conte neurs métalliques superpo sés. À l’étage du bas se trou vent les poissons, tandis que les cultures végétales occu pent celui du haut. Benjamin Laramée a largement contri bué au développement de cette structure prêtée par l’entreprise montréalaise Écosystèmes alimentaires urbains (ÉAU), pour laquelle il travaille. « Comme la FAM a été conçue au départ pour être utilisée en zone urbaine, l’essentiel de notre tâche actuelle consiste à travailler à son isolation afin de l’adap ter au climat rigoureux du Nord », précisetil. Le professeur à la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation Grant Vandenberg, qui supervise la
thèse de Benjamin Laramée et le soutient dans son initia tive, ajoute que l’alimenta tion énergétique de la FAM fera aussi partie des défis à relever pour lui assurer le meilleur rendement à moin dres frais. « En ce moment, la FAM fonctionne à l’électri cité, dont le coût dans le Nord est 40 fois plus élevé qu’ici. Il faudra pallier cette contrainte en explorant le recours à d’autres modes d’alimentation comme l’énergie solaire, l’énergie éolienne et la géothermie. » S’ajoute à ces démarches la recherche de subventions, un processus de longue haleine, indique Grant Vandenberg. Le chercheur est néanmoins convaincu de la faisabilité et de la pertinence du projet, tout comme son étudiant. « La FAM est très avanta geuse en raison de ses faibles répercussions environne mentales, fait valoir Benjamin Laramée. D’abord, parce
C’est le début des activités de l’École des sciences domestiques. Issue de l’École normale classico-ménagère de Saint-Pascal-de-Kamouraska, celle-ci est intégrée, le 27 avril 1965, à la Faculté d’agriculture pour former le Département de diététique. photo Roger Gourdeau / Division de la gestion des documents administratifs et des archives
La Ferme aquaponique mobile est constituée de deux conteneurs métalliques superposés. À l’étage du bas se trouvent les poissons, tandis que les cultures végétales occupent celui du haut.
Avis officiel FACULTÉ DE MUSIQUE
La technologie consiste à combiner l’élevage d’organismes aquatiques avec la culture végétale hors sol qu’elle est construite à partir de conteneurs maritimes récupérés. Ensuite, parce qu’étant donné que l’eau est réutilisée, il n’y a pas de gaspillage de cette res source. Finale ment parce que, comme la culture fonc tionne en système autonome, elle n’entraîne aucune déjec tion dans l’environnement. » La mobilité de la structure représente un autre avantage de la FAM, ajoute le pro fesseur Vandenberg. Plus encore, soutientil, c’est surtout la somme des possi bilités qu’elle ouvre pour le mieuxêtre des communau tés du Nord qui en fait un
Clôture du concours : 9 mars 2017, à 16 h Date d’entrée en fonction : 1er juillet 2017
Benjamin Laramée, étudiant au doctorat en sciences animales, et Antoine Plourde Rouleau, stagiaire à la Ferme aquaponique mobile, veulent outiller les populations nordiques afin qu’elles produisent une plus grande variété d’aliments. photos Marc Robitaille
projet porteur. « Plusieurs d’entre elles sont aux prises avec des problèmes liés à la santé, au manque d’emplois et à un taux de suicide élevé. Audelà des bienfaits liés à l’accessibilité alimentaire à un prix raisonnable, la FAM peut servir de vitrine pour se pencher sur ces problèmes sociaux. » Le perfectionnement de la structure de même que les essais relatifs à la production de la FAM (quantité et variété des cultures) de vraient s’échelonner sur deux ans. À l’heure actuelle, l’unité accueille de la per chaude, des fraises, du chou
kale, des tomates, du con combre et de la laitue. Toutefois, rien n’empêche la culture d’autres espèces. « Le but, c’est d’arrimer la FAM aux besoins des com munautés autochtones. Des discussions ont déjà eu lieu avec certains de leurs représentants. Il en ressort que l’omble chevalier, un poisson traditionnellement très prisé, pourrait éven tuellement faire l’objet de nos recherches », relate Benjamin Laramée. Une fois les opérations sur le campus achevées, le transport de la FAM en territoire nordique pourra être envisagé.
Avis est par la présente donné que la procédure de nomination et la période de mise en candidature pour pourvoir le poste de doyenne ou de doyen de la Faculté de musique commencent le 16 février 2017. Pour en savoir davantage sur la description du poste, les conditions d’admissibilité, les exigences requises, les conditions particulières et les modalités d’inscription au concours, veuillez consulter l’avis détaillé à l’adresse http://www2.ulaval.ca/notre-universite/ documents-officiels.html, sous la rubrique « Avis et appels de candidatures ». Monique Richer Secrétaire générale Le 16 février 2017
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sur le campus
Pour un campus coop Le modèle coopératif possède plusieurs atouts capables de séduire les jeunes entrepreneurs du 21e siècle par Yvon Larose La semaine de la relève c oopérative bat son plein. Sur le campus, une activité de sensibilisation au modèle coopératif aura lieu ce soir, le jeudi 16 février, au Carré des aff aires FSA ULavalBanque Nationale du pavil lon La Laurentienne, sur le thème « Ensemble pour un campus coop ». Cette initia tive est le fruit d’une collabo ration entre la Coopérative de développement régional du Québec, la librairie Coop Zone, l’incubateur d’entre prises Entrepreneuriat Laval et la section UL d’Enactus, une association internatio nale d’étudiants vouée au progrès sociétal par l’entre preneuriat. Cette section a vu le jour en septembre 2016. « Le modèle coopératif est méconnu, malgré qu’une par tie appréciable de l’économie québécoise fonctionne selon ses principes », explique Pierre-Alexandre MorneauCaron, conseiller en en trepreneuriat social chez Entrepreneuriat Laval. Selon les chiffres du minis tère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, le Québec compterait environ 3 300 coopératives et mu tuelles actives. Un des prin cipes de base d’une coopéra tive est le fait que toutes les voix peuvent être entendues et avoir un poids décisionnel auprès de la direction. Le pouvoir est donc exercé démocratiquement par les membres. « Le modèle coopératif a de quoi plaire à de nombreux étudiants attirés par l’aven ture entrepreneuriale, pour suit le conseiller. Les excé dants sont distribués non pas selon le capital de départ investi par chacun, mais selon les objectifs de la coopérative. Cette approche est plus intéressante, à mon humble avis, donc plus en gageante. » Sur le plan des valeurs, les jeunes généra tions peuvent y trouver leur compte. « Faire attention à l’environnement est dans l’ADN d’une coopérative, souligne Pierre-Alexandre Morneau-Caron. La proxi mité implicite des membres d’une coopérative peut aussi plaire aux jeunes entrepre neurs qui recherchent une qualité de rapports humains qu’on trouve plus diffici lement dans les grandes entreprises. »
La soirée « Ensemble pour un campus coop » compren dra trois parties. On présen tera d’abord cinq capsules vidéo, réalisées par la coopé rative Les Productions 4 élé ments, sur les fleurons coopé ratifs du Québec. « Les entre prises de cette catégorie sont viables, innovantes et à échelle humaine », indique le conseiller d’Entrepreneuriat Laval. La seconde partie de la soi rée prendra la forme d’une séance de remue-méninges. Cinq entreprises collectives ayant leurs activités à l’Uni versité Laval présenteront les enjeux et défis qui les concernent. Elles s’adresse ront à un groupe d’experts du coopératisme, qui propo seront des solutions aux p roblèmes exposés. Parmi ces experts figure Luc Audebrand, professeur au Départ ement de manage ment et titulaire de la Chaire de leadership en enseigne ment en création et gestion de coopératives et d’entre prises collectives. Les entre prises en question sont la Coop Roue-Libre, un atelier vélo en libre-service, la librai rie Coop Zone, l’association AgroCité vouée à l’agriculture urbaine sur le campus, l’ébé nisterie du campus L’Établi et, enfin, la cuisine communau taire Sacrée Bouffe. Ces entre prises recevront également une bourse pour les aider à mettre en place les solutions proposées. La soirée se terminera avec la présentation d’acteurs des milieux collectif, collaboratif et coopératif de la région de Québec. Suivra un cocktail de réseautage. Dans quelques semaines, les représentants d’Enactus – Université Laval se rendront dans la région de Toronto
pour participer à un concours régional où ils présenteront les retombées des trois pro jets d’innovation sociale d’Enactus – UL de cette année. L’un d’eux est la soirée « Ensemble pour un campus coop ». Un autre est la cui sine communautaire Sacrée Bouffe. Ce projet a pour objectif d’offrir des repas nutritifs aux étudiants en situation de précarité finan cière et à ceux qui connaissent peu la saine a limentation. « L’entreprise ira dans les épi ceries récupérer les denrées dont la date de péremption approche, explique PierreAlexandre Morneau-Caron. Les participants du projet feront la préparation des aliments et leur cuisson pour en faire des plats à emporter. Éventuellement, le local sera ouvert une fois par semaine et on pourra servir entre 20 et 30 personnes. » Le troisième projet porte sur le Bootcamp entrepre neurial de la Faculté des sciences de l’administration. Depuis quelques années, la Faculté offre une formation intensive d’une semaine sur le monde des affaires aux mili taires en réorientation de carrière. « La professeure Maripier Tremblay passe le relais à Enactus, indique le conseil ler. Les membres d’Enactus seront sollicités pour agir à titre de mini-mentors afin d’aider les entrepreneurs militaires dans la création de leur modèle d’affaires. Les ateliers plus scolaires con tinueront d’être offerts par la Faculté. » L’événement « Ensemble pour un campus coop » se tiendra ce jeudi à compter de 18 h 30 au local 3452 du pavillon La Laurentienne. Le nombre de places est limité à 60 et l’entrée est gratuite. Pour information : enactusul.ca, facebook.com/ EnactusUlaval. Les lecteurs qui souhaitent s’impliquer dans Enactus peuvent écrire à enactus-ul@asso.ulaval.ca
Installé dans les laboratoires du pavillon Gene-H.-Kruger, l’organisme à but non lucratif L’Établi bénéficie d’équipements à la fine pointe de la technologie pour la coupe, la transfor mation, l’usinage et la gravure du bois.
le fil | le 16 février 2017
Témoins actifs sur le campus La Clinique de counseling et d’orientation offre aux étudiants des ateliers de formation pour prévenir et contrer la violence à caractère sexuel par Matthieu Dessureault Nul besoin d’être un superhéros pour désamorcer une situation d’agression ou de harcèlement. Voilà ce qui ressort de l’atelier « Violence sexuelle : faites la différence en devenant des témoins actifs ». Cette formation, qui est donnée par deux stagiaires de la Clinique de counseling et d’orientation, Annie Lavoie et Sébastien Grenier, a pour but d’aider les étudiants à déceler des signes de violence à caractère sexuel. Mal à l’aise ou paralysés par la peur, plusieurs témoins d’incidents n’osent pas intervenir. Pourtant, de petits gestes simples peuvent faire toute la différence. Cela peut être, par exemple, de faire diversion, d’appeler la sécurité ou de chercher le contact visuel avec d’autres personnes. L’important, c’est de réagir. « Selon certaines études, jusqu’à 25 % des témoins d’agression n’agissent pas. L’une des théories qui expliquent ce phé nomène est celle de l’effet du passant. Plus il y a de témoins, plus la notion de responsabilité est diffusée », déplore Sébastien Grenier, étudiant à la maîtrise en sciences de l’orientation. Il rappelle que la violence à caractère sexuel peut prendre différentes formes. Entre les avances non désirées et les agressions, il y a les blagues sexistes, les références intimes et les regards trop insistants. Très interactive, la formation exemplifie plusieurs cas de comporte ments qui peuvent s’avérer probléma tiques. Des capsules vidéo et des mises en situation permettent aux partici pants de discerner ce genre de situa tions et leur proposent des outils pour intervenir de façon sécuritaire. « L’aspect participatif est très impor tant. Je crois que l’on apprend mieux dans l’interactivité. Les capsules vidéo et les échanges permettent de faire des liens avec des notions théoriques », souligne Annie Lavoie. Initiative du Centre de prévention et d’intervention en matière de harcèle ment (CPIMH), cet atelier a été réalisé dans le cadre du cours Élaboration d’un projet d’intervention en groupe, sous la responsabilité de la professeure France Picard. Son contenu a été mis sur pied avec la directrice du CPIMH, Josée Laprade. « Le CPIMH avait des besoins pour développer une telle for mation et, de notre côté, nous avions des stagiaires intéressés à travailler sur ce thème. Ce projet a donné lieu à une belle collaboration où tout le monde est gagnant : Josée Laprade est certaine que l’atelier répond aux meilleures pra tiques, tandis que les stagiaires vivent une expérience formatrice extrême ment positive », se réjouit Marie-Claude Gagnon, directrice de la Clinique de counseling et d’orientation. Son équipe offre par ailleurs un autre atelier sur la violence à caractère sexuel, qui vise cette fois à démystifier
Les stagiaires Annie Lavoie et Sébastien Grenier, que l’on voit ici avec la directrice de la Clinique de counseling et d’orienta tion, Marie-Claude Gagnon, ont pu tester leur formation sur un groupe avant de l’offrir à l’ensemble des étudiants. photo Marc Robitaille
les micro-agressions à l’égard de la communauté LGBT. Très insidieux et souvent inconscient de la part des auteurs, ce type de violence n’en demeure pas moins problématique. Le plus préoccupant : n’importe qui peut être à l’origine de micro-agressions. « Le simple fait de poser des questions comme “as-tu un chum ?” ou “as-tu une blonde ?”, plutôt que “as-tu quelqu’un dans ta vie ?”, est le genre d’obstacles auxquels se heurtent les personnes LGBT quotidiennement. La présomp tion que tout le monde est hétérosexuel est une agression très subtile, qui, de manière répétitive, a des effets notables sur la santé mentale », remarque MarieÈve Simard, qui donne cet atelier avec Francis Leung. Les deux formations sont présentées en marge de la campagne de sensibili sation « Sans oui, c’est non ! », du 10 au 24 février. Pour consulter l’ensemble des ateliers offerts par la Clinique de counseling et d’orientation : fse.ulaval.ca/counseling/thematiques
Réservez votre place dès maintenant ! • « Violence sexuelle : faites la différence en devenant des témoins actifs » Lundi 20 février, de 13 h 30 à 16 h 30 Mercredi 22 février, de 16 h à 19 h • « La prévention des microagressions à l’égard des personnes LGBT » Jeudi 23 février, de 13 h 30 à 16 h 30 Mercredi 1er mars, de 18 h à 21 h
Pour plus d’information, on peut contacter la Clinique par téléphone (418 656-3191) ou par courriel (clinique.counseling@fse.ulaval.ca).
sports
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en bref
Le calendrier des séances à la pièce de yoga, qui offre plus de 40 cours, est assurément le plus exhaustif de tous.
Des entraînements variés pour élargir son horizon ! Le PEPS offre la formule des séances à la pièce pour que vous puissiez adapter votre entraînement à vos envies et à votre horaire par Caroline Leclerc Vous avez toujours apprécié effectuer plusieurs types d’exercices et pas seulement vous restreindre à un seul ? Le PEPS, avec ses séances à la pièce, vous offre la for mule idéale pour combler vos besoins. Ces séances vous permettront de varier votre entraînement au gré de vos envies et de garder une certaine flexibilité dans votre horaire. Le calendrier des séances à la pièce de yoga et assuré ment le plus exhaustif de tous. Il offre plus de 40 cours
du lundi au vendredi avec des styles tous biens dif férents, comme le yoga- p i l a t e s , l e y i n yo g a , l e vinyasa flow power et le yoga initiation. Le secteur du conditionne ment physique sur musique propose 18 cours pour gar der la forme. La Zumba step, l’entraînement tabata, le muscumax et le cardio fit ne sont que quelques exemples des cours où vous pourrez dépenser votre énergie. D’autres activités comme le cardio-vélo, le KinFit, le
rester motivé et garder la forme ! De plus, pour éco nomiser, vous pouvez ache ter des cartes de 10 séances (et même de 30 séances pour le conditionnement phys ique sur musique) hockey pour tous, le pati s a n s d a t e l i m i t e . B o n nage artistique, l’escalade et entraînement ! l’entraînement au GYM sont accessibles avec les séances à Pour connaître tous la pièce, que vous soyez les horaires et les tarifs membre ou non-membre. La de toutes les activités, toute nouvelle salle de golf consultez le peps.ulaval.ca intérieure du Golf Campus ou le dépliant disponible ouvrira prochainement ses à la réception du PEPS. portes et laissera aussi la Prenez note que la plupart chance aux amateurs de pra des séances à la pièce de tiquer leur sport avec des mandent une réservation pour garantir une place. séances à la pièce. Bref, moyennant quelques Les réservations peuvent dollars par séance, vous être faites à la réception pourrez effectuer une acti du PEPS jusqu’à une vité différente tous les jours, semaine à l’avance.
Campus dynamique
Basketball : plus que deux programmes doubles Les équipes masculine et féminine de basketball Rouge et Or n’ont plus que deux rendez-vous avec leurs partisans cette saison au PEPS, dont celui de ce vendredi 17 février. Les Citadins de l’UQAM, visiteurs pour l’oc casion à l’amphithéâtre-gymnase DesjardinsUniversité Laval, proposent un défi de taille au Rouge et Or. Les filles, classées numéro un au pays, seront en quête d’une neuvième victoire consécutive, tandis qu’avec un gain, les hommes s’assureraient d’une place en séries éliminatoires. Il restera ensuite un dernier programme double à domicile, le jeudi 23 février, lors de la visite de l’Université McGill. Réservez vos places pour ces dernières parties de basketball de l’hiver au 418 656-PEPS.
Vendredi 17 février Basketball féminin | UQAM PEPS | 18 h Basketball masculin | UQAM PEPS | 20 h
Samedi 18 février Volleyball féminin | Ottawa PEPS | 18 h Volleyball masculin | Équipe nationale de développement (hors concours) PEPS | 19 h 30
Dimanche 19 février Soccer féminin | Montréal Stade TELUS-Université Laval | 13 h Volleyball féminin | Ottawa PEPS | 14 h Soccer masculin | Montréal Stade TELUS-Université Laval | 15 h
Jeudi 23 février Basketball féminin | McGill PEPS | 18 h Basketball masculin | McGill PEPS | 20 h
Vendredi 24 février Athlétisme | Championnat RSEQ PEPS | 10h
Samedi 25 février Un programme double de volleyball de haut niveau attend les amateurs au PEPS samedi soir. À 18 h, l’équipe féminine Rouge et Or se battra contre celle de l’Université d’Ottawa pour obtenir une place en séries éliminatoires, puis à 19 h 30, les hommes recevront l’équipe canadienne de développement. Pour acheter vos billets : 418 656-PEPS. photo Robin Lefrançois
Athlétisme | Championnat RSEQ PEPS | 10 h
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au fil de la semaine
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le fil | le 16 février 2017
Disco et paillettes pour les 50 ans de l’AELIÉS L’AELIÉS célèbre ce mois-ci ses 50 ans. C’est le 15 février 1967 que l’Association des étudiants gradués en sciences (AEGS) devenait l’Union des gradués inscrits à Laval (UGIL), un regroupement destiné à représenter tous les étudiants inscrits à la maîtrise et au doctorat de l’Université. Ce n’est qu’en 1996 que le regroupement fut rebaptisé l’Association des étudiantes et étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIÉS). L’AELIÉS compte aujourd’hui 11 000 membres, compa rativement à 75 en 1967. Pour souligner cet anniversaire et retracer l’histoire de l’organisation, l’AELIÉS organise, sur une période d’un mois, quatre soirées thématiques, chacune consacrée à une décennie. La première aura lieu cette semaine et mettra à l’honneur la musique et la mode des années 70. Vous êtes tous invités à remonter le temps et à venir danser sur les grands airs du disco. Le collectif Funk Connection assurera l’animation de cette soirée où paillettes et boule disco rappelleront l’époque à laquelle est née l’AELIÉS. Jeudi 16 février, à 19 h 30, au Café Fou AELIÉS au pavillon Alphonse-Desjardins. Entrée libre. Pour plus de détails, consultez la page Facebook de l’événement.
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Femmes de tête
Musiques celtiques
Sacrifier sa vie sociale pour une plantation
Des livres rares
La lutte contre le terrorisme
Vie privée 2.0
À l’automne 2016, la Bibliothèque officialisait un don de 1 300 livres rares, d’environ 4 000 cartes pos tales et de plus de 1 400 pho tographies sur verre de la part des Eudistes de Québec. Pour présenter ces précieux objets et expliquer comment cette collection a été créée et développée par cette communauté religieuse, la Bibliothèque recevra Gilles Ouellet, un représentant des Eudistes de Québec. Deux jours plus tard, la Biblio thèque présentera égale ment une conférence de sa bibliothécaire-conseil Sonia Léger, qui fera con naître quelques-uns des 25 000 trésors que contient sa collection de livres rares et anciens.
À l’ère du Big Data, la protection de la vie privée Le Centre interdisciplinaire et des données personnelles de recherche sur l’Afrique et sur le Web est une préoc le Moyen-Orient (CIRAM) cupation majeure à la fois organise, en collaboration pour les gouvernements, les avec la Délégation de entreprises et les citoyens. l’Université Laval pour Comment l’informatique la Simulation de la Ligue rend-elle anonymes les des États arabes, une table données privées et, inver ronde sur les défis et les sement, comment les enjeux liés à la lutte contre informaticiens peuvent-ils le terrorisme et la radica retracer l’origine privée de lisation en Afrique et au données anonymisées ? Moyen-Orient. Les spécia C’est à ces questions que listes invités à prendre la répondra Richard Khoury, parole sont les professeurs professeur au Département Jean-Pierre Derriennic, d’informatique et de génie du Département de science logiciel, dans la conférence politique, et Mourad Chabbi, « Données personnelles, de l’Institut d’études poli entre anonymisation et sur tiques de Grenoble, ainsi veillance ». Ce spécialiste que les étudiants aux cycles en données massives y dis supérieurs Guillaume cutera également de l’évo Corneau-Tremblay, Lily lution de la surveillance Grammacia et Steve Tiwa dans le domaine informa Fomekong, tous trois de tique, particulièrement de l’Université Laval. Ces puis l’avènement des méta cinq intervenants traiteront données, et il donnera son de sujets comme la propa opinion sur divers enjeux gande et la contre-propa rattachés à la protection gande sur Internet. de la vie privée.
La Société québécoise de psychologie du travail et des organisations organise une conférence sur le parcours des femmes qui ont une pro fession ou un métier tradi tionnellement masculin. On y présentera les résultats pré liminaires d’une recherche réalisée auprès de femmes occupant, dans différentes organisations, des postes d’avocates, de médecins, de dentistes, d’ingénieures, de policières, d’inspectrices, d’agentes correctionnelles et de gestionnaires. Les con férenciers invités, Sophie Brière, professeure au Dé partement de management, Anne-Marie Laflamme, pro fesseure à la Faculté de droit, et Éric Beauchesne, pré sident du cabinet Jolicœur Lacasse, évoqueront les défis de ces femmes et les straté gies organisationnelles pour favoriser leur rétention. Vendredi 17 février, de 13 h à 16 h, à la salle Power Corporation (local 3452) du pavillon La Laurentienne. Pour s’inscrire : bit.ly/2ko4WSo
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Pour son 2 concert de la saison, l’Ensemble vent et percussion de Québec, sous la direction de René Joly, vous invite à suivre ses 55 musiciens par-delà l’Atlantique pour visiter les vertes contrées de l’Irlande et de l’Angleterre. Intitulé Inspirations celtiques, ce concert, animé par le comédien Martin Lebrun, présentera d’entraînantes musiques de danses irlan daises et des œuvres des compositeurs britanniques Gustav Holst et Ralph Vaughan Williams. Pour mieux vous faire voyager et accroître l’impression de dépaysement, du thé sera même servi à la pause ! Samedi 18 février, à 20 h, et dimanche 19 février, à 14 h, à la salle HenriGagnon du pavillon LouisJacques-Casault. Billets en vente sur evpq.ca et lepointdevente.com. Des billets seront aussi disponibles à la porte.
La plus célèbre diariste du Sud confédéré, Mary Chesnut, a qualifié les longues périodes passées à la plantation de sacrifice d’une « vie sur l’autel de la campagne ». À l’instar de bien des femmes de l’élite sudiste, Chesnut préférait vivre en ville. Or, l’expé rience urbaine de ces femmes blanches a été lar gement évacuée des para digmes historiographiques. Dans la conférence « Des vies offertes sur l’autel de la campagne : les femmes de l’élite esclavagiste et le Sud urbain américain », Marise Bachand, profes seure d’histoire à l’UQAT, examinera les facteurs sous-jacents à cette amné sie collective et montrera l’effet des villes dans les rapports de genre au sein des familles de planteurs. L’activité est présentée par le Centre interuniversitaire d’études québécoises. Mardi 21 février, à 12 h, au local 3244 du pavillon Charles-De Koninck. Entrée libre.
Conférence de Gilles Ouellet : mardi 21 février, à 16 h 30. Conférence de Sonia Léger : jeudi 23 février, à 11 h 30. Les deux activités auront lieu à la Bibliothèque du pavil lon Jean-Charles-Bonenfant et sont gratuites. Toutefois, l’inscription est requise pour la seconde (bibl.ulaval.ca/cgi-bin/inscription_ livresrares.pl).
Jeudi 23 février, à 19 h, au local 1630 du pavillon Louis-Jacques-Casault. Pour info : bit.ly/2kQMJeY
Consultez le calendrier complet des activités sur le campus à ulaval.ca
Jeudi 23 février, à 19 h, à la salle Gérard-Martin de la Bibliothèque GabrielleRoy (350, rue St-Joseph Est). Entrée libre.