Mangas Shonen Numéro 12

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Mangas Rewind2018 Shonen Décembre 2018

Numéro 12 Mangas Shonen | Décembre 2018 |

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2 | DĂŠcembre 2018 | Mangas Shonen


En Couverture - EXPOSED ROOTS By beeple . concept person thingy. From Green Bay, United States of America

édito Bonne Année 2019 De tous les sujets qui nous intéressent le plus, l’ère médiévale se place assez haut, juste à côté de la police et de la musique (Que nous cherchons encore à mettre en forme correctement, mais Jordan, Colins, et un proche extérieur vous ont fait un boulot de dingue cette fois-ci). Nous avons donc commencé avec l’ère médiévale et espérons que notre manière de l’aborder vous plaira. Également, nous vous offrons un aperçu de certains partenariats, telle que notre section Gaming faite par Gamp School, des seuls et uniques Ga.Lion Enterprise, ainsi que des aperçus du travail d’une entreprise manga Camerounaise qui vous viendra bientôt : L22.

Leon M. D.

Louis B. K.

Année 2018 compliquée pour nous, mais globalement satisfaisante. On mettra les bouchées doubles et comptons bien participer à votre bonne année 2019.

Restez avec nous et nous continuerons à en faire toujours plus et toujours mieux pour vous. Passez une bonne année 2019 à nos côtés.

Elise M. K. Nos meilleurs vœux à tous, de bonheur et de satisfaction en cette année 2019, espérant que nous y contribuerons nous aussi.

Danny S. G. Passez tous une bonne année et découvrez le maximum de choses, bonnes ou mauvaise, l’expérience sera toujours un plus, alors profitez en. 2019 est à vous.

Jordan H. K. Passez une bonne année 2019 et garder à l’esprit la phrase la plus motivante des animes « Plus Ultra». Toujours donner le maximum en travail et en bonheur.

Colin A. A. Uh... Il reste quelque chose à ajouter? L’année est entamée et on compte sur vous pour en faire une année meilleure que la précédente.

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Bande Dessinée Camer

Cameroun Power

Hot

Loung Twenty-Two

P. 08

Stan «The Man» Lee

P. 24

Mboa BD Festival 2018

P. 14

I Am A Hero

P. 28

Découverte Camer

Anime Zone

Limbo

P. 19

Coup de Cœur

P. 32

Heelasteen

P. 22

Top Anime 2018

P. 34

4 | Décembre 2018 | Mangas Shonen


Mangas Shonen

MS Series

Cameroun Otaku 2018

P. 40

Archer

P. 64

Critique : Tokyo Ghoul (Complet)

P. 44

Bojack Horseman

P. 66

Rick & Morty

P. 68

MS Cinéma Films Du Moment

P. 52

Notre Top Films 2018

P. 58

MS Gaming Assassin’s Creed Odyssey

P. 71

We Happy Few

P. 76

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Keep Calm And Buy From The Otaku Shop K-mer Chan 6 | DĂŠcembre 2018 | Mangas Shonen


TEAM Rédaction Leon Michael, Djiwi Danny Stephane, Guiffo

Mise En Page Leon Michael, Djiwi

Communication Hyacinte Jordan, Kuimi Miriam Elise, Kuimi

Correction Leon Michael, Djiwi

BONNE LECTURE Mangas Shonen | Décembre 2018 |

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8 | DĂŠcembre 2018 | Mangas Shonen


Our New Heroes La bande dessinée, univers de la fantaisie et de l’incroyable capable de nous ouvrir à une infinité de possibilités, allant de nos rêves à nos cauchemars. Ce média est à même de nous proposer des réalités alternatives où nous nous imaginerions bien ou encore d’autres que nous sommes juste heureux de contempler et de voir se développer sans nécessairement vouloir prendre la place d’un héros qui verrait constamment ses proches se faire bouffer par des titans par exemple. Pour se faire, et nous en avons déjà parlé quelques fois, c’est toute une industrie qui est mise en place aussi bien pour sa création que pour sa subsistance, tout comme pour les autres formes artistiques que seraient la mu-

sique ou encore le cinéma. Malheureusement la réticence à se lancer dans cet univers est encore grande par chez nous et il n’y a que des héros qui peuvent se lever contre le système encore difficile envers ce corps de métier. Nous avons la chance d’avoir rencontré l’un de ces groupes de héros, un qui vient avec un énorme SMASH pour très bientôt ; Loung Twenty-Two. Cette alliance ultime de héros promet un magazine 100% Bande Dessinée Camer pour ce mois. Nous aimerions vous parler en longueur de ce à quoi vous attendre, mais pourquoi ne pas profiter de l’opportunité pour tirer les informations à la source même, et en ses propres termes ? Allons donc...

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CAMEROON POWER : Loung Twenty-Two

À La Rencontre Du L22 Bonjour L22. Avant toutes choses, qu’est-ce qui vous a inspiré ce nom ; « Loung Twenty-Two » ?

Ce mois-ci vous nous promettez un magazine de Bande dessinée entièrement produite par vousmêmes. Pouvez-vous nous en dire un peu plus à ce sujet ?

Ce qui nous a inspiré ce nom est l’envie de conter des histoires, de communiquer et de faire rêver notre public.

Nous vous proposons environs 150 pages dont près de 100 pages de bande dessinée avec 4 séries différentes, différentes rubriques ainsi que la certitude d’un bon moment de divertissement.

Qu’est-ce qui vous motive chaque jour face à l’énorme défi de votre entreprise?

La folie et la passion ! 10 | Décembre 2018 | Mangas Shonen


D’ailleurs, d’où vous vient toute l’inspiration créative source de vos œuvres…

Comme tout le monde ! De notre vécu, de notre enfance, du Cameroun, de l’Afrique évidemment mais aussi du japon et des Etats unis.

Que voudriez-vous faire ressentir à vos lecteurs dès les premières pages de votre revue ?

Nous espérons vraiment qu’ils se reconnaîtront dedans et qu’ils passeront un bon moment. Nous voulons les inspirer, les motiver à oser dans la vie, à croire en eux et à accomplir leurs rêves.

Où Pourra-t-on S’offrir Le Magazine, Et À Quel Prix ? Pour l’instant le magazine sera disponible à Melen, en face de l’école Polytechnique. Mais la liste de nos points de vente n’est pas encore complète, plus d’informations vous pouvez nous contacter sur les différents réseaux sociaux.

Pour Avoir Des Aperçus Ou Encore Se Rapprocher du L22 Loung Twenty Two

@LoungTwo

@LoungTwenty

(+237) 655 045 575

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CAMEROON POWER : Loung Twenty-Two

Qu’y Retrouverons-Nous... • DEATH SELLERS Starlord

Aventure, Sci-Fi, Mystère

Kassidey O’konnell est un deathseller newbie au passé très difficile. Lors de son voyage sur la planète ETHOUD, il se retrouve traqué et accusé de tentative de meurtre sur le roi de cette planète. Ceci l’oblige à mettre tout sans dessus dessous pour s’en sortir et trouver ce qu’il recherche sur cette planète.

• SAISON DE PLUIES Léobak Shin

Drame, Romance, Tranches de Vie

La famille de Hars et celle de son amoureuse, Caroline, connaissent un changement de classe sociale. De ce fait, ils se retrouvent tous deux propulsés dans le lycée le plus « huppé » de la place. Confrontés à de nouvelles réalités, leur amour sera mis à l’épreuve, dévoilant les nondits de la nature profonde de nos amoureux.

• LONELY SOUL Leobak Shin

Drame, Sci-Fi, Romance

Kaéla est une adolescente marginalisée dans son lycée à cause de la malédiction qui pèse sur elle: « Quiconque essaie de tisser des liens avec elle, meurt dans les six jours qui suivent». Malédiction qui se révélera vraie jusqu’à ce qu’elle fasse la rencontre du nouvel élève Ening’ Mot.

• NOLE : le défi Leobak Shin

Aventure, Action, Mystère

Nole est un jeune garçon croquant la vie à pleines dents. En commençant l’année dans sa nouvelle école, il attire l’attention du fils du chef de N’deka qui lui lance un défi afin de tester les capacités de Nole. Pourtant les choses vont très vite déraper.

12 | Décembre 2018 | Mangas Shonen


L’Escouade L22

Dean BINDJOULI

Olivia NGOUOGHE

Leolin Bakoto

Starlord

Holy D Olivia

Leobak Shin

Président

Communication

Direction Artistique

Facebook: Dean Bindjouli Instagram: Dean Bindjouli Email: Bindjouli21@gmail.com Tel: 660589775/655045575

Facebook: Holy Di Olivia Instagram: @holycaramel Twitter: @holycaramel Snapchat: @holycaramel Email: holycaramel@gmail.com Tel: 695111844

Facebook: Leo Bakoto Instagram: Leo.Bak Email: Leobakoto@gmail.com Tel: 656342114

Mot De Fin Pour Les Lecteurs Le one piece existe ! (rires)

Herve Siyou Capitaine

Maintenance Informatique Facebook: Herve Siyou Email: yousilb61@gmail.com Tel: 699195933

Comme vous avez pu le remarquer nous n’aimons pas nous étendre dans de longs discours, nous préférons les actes. Ainsi nous espérons vraiment avoir fait quelque chose qui vous ressemble. Il y’a quelques temps nous étions comme vous donc si nous pouvons, vous pouvez. Et n’oubliez pas,

Le 22 est à nous ! Mangas Shonen | Décembre 2018 |

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Mboa BD Festival

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BANDE DESSINÉE ET MULTICULTURALISME

2018

Le MBOA BD festival pour sa neuvième édition promeut le multiculturalisme, partant du principe que l’extraordinaire diversité du Cameroun est un formidable atout pour la construction d’un avenir commun. Les auteurs camerounais et leurs collègues venus de l’international partageront une fois de plus avec le grand public, leur passion, leur création et leur vision du monde Pour cette année donc l’objectif est une fois de plus l’émancipation artistique de la culture Camerounaise, et avec l’opus de l’année passé qui était chargé de bonnes idées et intentions, en plus de cette année qui a été riche en réalisations et initiatives, comment avons-nous reçu cette édition du festival Camerounais de la bande dessinée?

14 | Décembre 2018 | Mangas Shonen


e m è h T Le Cameroun et le Multiculturalisme Qu’est-ce que le Multiculturalisme

?

Le multiculturalisme est défini comme la cohabitation de plusieurs cultures dans une même société... Quoi de mieux pour décrire le cameroun? Non seulement il est largement connu comme l’afrique en miniature, et en plus son térritoire est tout de même partagé par plus de 200 éthnies. Dans l’univers de la bande dessinée, le multiculturalisme est aussi un impératif. Considérant le fait indéniable que ça fasse partie d’une industrie qui ne connait pas de réelle frontière, mais aussi le fait que nous en sommes arrivés à un point où tout le monde inspire tout le monde, et c’est pour le mieux. Cela a été le thème du Mboa BD Festival de cette année, et de ce que nous pouvons observer tout autour, c’est arrivé à pic.

Comme nous le disions, le Cameroun est un pays aux nombreuses cultures, plus de 200 tribus et ethnies, donc, plus de 200 manieres de voir le monde, et de le traduire en mots. Ça en fait beaucoup on pourrait dire, on ne devrait donc pas manquer d’inspiration, et pourtant nous avons encore besoin que cela nous soit rappelé à cause d’un autre léger facteur... On se fait pas mal influencer par les cultures étrangères, plus que les nôtres. Que ce soient les occidentaux ou les orientaux, on se laisse emporter par bien des styles artistiques; des comics aux mangas en passant par la bande dessinée et les novelas, et là on ne parle encore que des manières de construire et de raconter les histoires, parce qu’il y a aussi tellement d’autres domaines.

Ne nous laissons donc pas perdre au milieu de tous ces géants, juste parce qu’ils ont atteint un niveau de suffisance, tentons plutôt d’établir le nôtre, et le proposer à consommer, au même titre et public que les autres.

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CAMEROON POWER : Mboa BD Festival 9

La B.D. et le Multiculturalisme D’entrée de jeu il est important de le mentionner, s’inspirer des accomplissements des autres n’est pas une mauvaise chose en soi. Cela perrmet de comprendre ce qui fonctionne et ainsi de pouvoir mieux orienter nos efforts vers l’atteinte de quelque chose de concret et correcte. Ce qui peut donc être copié se limite au mieux aux compétences techniques, allant de l’interprétation ou réinterprétation des sujets représentés en illustration ou animation, aux différentes techniques de narrations que peuvent employer auteurs et scénaristes. En revanche, copier complètement des cultures ou des réalités, ça devient compliqué...

Les Incentives Du Festival

Dira-t-on que le quotidien d’un japonais, ses croyances et vision du reste du monde sont pareils à ceux d’un Camerounais ou Américain par exemple? Pas vraiment. La seule différence est qu’ils ont tellement traité de sujets avec cette vision que l’on a tendance à croire que c’est la plus explicite, et pourtant, loin de là, le cinéma Américain fait tout autre chose, et nous Africains aussi vivons et pouvons raconter la vie tout autrement. La bande dessinée, forme de littérature, peut servir à décrire aussi notre quotidien, passé, vision du futur proche ou lointain, et aussi notre vision du monde environnant. Mais avant de racconter tout ce qui peut nous passer par la tête, nous devrions déjà commencer par nous présenter au monde, comme il se doit: Quelles sont nos cultures?

Le festival cette année a eu la très bonne idée de pousser les jeunes auteurs à penser plus à leur réalités pour s’en inspirer, plutôt que de se concentrer tout de suite sur leurs fantaisies. Souvent même le fait étant que l’on aime plus l’extérieur parce que l’on ne connaît pas assez ou pas du tout quelles sont nos histoires à nous, ce qui dans le cas de beaucoup est malheureusement vrai. Une fois qu’ils seront connus, le coup de crayon et l’éloquence pour les raconter aura aussi un énorme rôle à jouer. Après les comics, la bande dessinée et maintenant le manga, la prochaine grande révolution du storytelling pourrait venir de chez nous, mais c’est sûr que ce ne sera jamais le cas si nous en restons à faire un sous-produit des autres, ne pensez-vous pas?

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Le Festival La partie sérieuse abordée, qu’en a-t-il été des festivités? Eh bien, c’était mitigé. D’une part nous avons une notable amélioration tout d’abords dans la communication de l’événement, avec un superbe site web, et globalement une approche graphique toute mignonne, mais aussi les cosplays cette année ont fait pâlir ceux de l’an dernier. Il faut dire aussi que les participants avaient cinq cent milles bonnes raisons de gagner. La foire aux projets aussi cette année a vu plus de jeunes se présenter au monde notamment un groupe qui a frappé très fort, «Legend», que nous avons eu l’honneur de lire un peu et on en attend plus que la sortie, et franchement vous devriez aussi, si vous ne le faites pas déjà. Le concert dessiné et même le concert tout court aussi ont été de bonnes surprises, d’une part parce que l’idée est belle et l’exécution était satisfaisante, et d’autre part parce que les personnes présentes à l’événement ne manquaient pas de diffuser leur bonne humeur. Globalement l’événement semble pourtant avoir touché moins de monde, sur Douala c’était plus sympathique, mieux organisé et exécuté, tandis que sur Yaoundé c’était malheureusement un peu bancal côté exécution. Du moins nous ne lui reprochons rien de plus et espérons que toujours mieux sera fait, la lancée ne va qu’en s’améliorant.

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Découverte Bande Dessinée Camer

18 | Décembre 2018 | Mangas Shonen

Parlant de multiculturalisme, ça tombe bien, nous qui comptions déjà instaurer certaines réformes dans le magazine pour 2019, nous avons été renforcés dans cette idée, notamment en vue de promouvoir encore plus et mieux notre «Patrimoine du Terroir», ce qui a un peu toujours été notre objectif, malgré l’ambiguïté que pose notre nom. Mieux encore, le MBD festival de cette année a permis de voir à quel point la bande dessinée évolue et de rencontrer aussi bien des créateurs en travail que des créations terminées, élargissant notre carnet d’adresse et mettant à la poubelle notre problème récurrent du manque d’accessibilité aux œuvres Camerounaises, qui nous empêchait de parler des dites œuvres, en faveur de productions étrangères. Sur ceux, nous commençons par des œuvres parues dans le deuxième magazine de Black Trek, et continuerons autant que possible de parler d’œuvres Camerounaises qui nous seront accessibles, ou du moins Africaines, espérant que ça vous poussera a les connaître, suivre, et motiver en achetant l’œuvre aussi comme nous l’avons fait.


Grands fans des histoires psychologiques, que ce soit dans le cinéma, bande dessinée, ou musique, voici une jeune œuvre qui dès l’instant où l’on pose le regard sur la première page, vous envoûte. LIMBO est donc une bande dessinée Psychologique-Dramatique, du groupe Black Trek, coécrite par «Huge» et «Mautik», et illustré par «Sanama». Deux chapîtres sont présentement disponibles, mais c’est surtout le deuxième qui est une introduction sacrément balaise à la série. Passons donc à l’histoire.

Frazata est un étudiant de 21 ans assez normal. Il a ses aspirations, ses responsabilités, ses peurs et ses réconforts. Il n’en demande pas trop à la vie, lui faisant face avec sarcasme et réalisme, mais demande au moins que celle-ci ne tente pas de l’écraser, sinon il n’hésitera pas à rétorquer. Après avoir foiré l’examen final de l’année, Fraza voudrait bien que ce soit sa seule préoccupation, mais il est encore plus terrorisé à l’idée de l’annoncer à ses parents. À partir de là, ses amis tentent de le convaincre que les choses ne pourront aller qu’en s’améliorant, mais si seulement les choses étaient aussi faciles...

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La plus grosse critique est qu’il n’y ait que si peu de chapîtres, et c’est une critique majeure, parce que l’histoire chapitre est bonne. On découvre ce personnage qui pourrait être n’importe qui de la génération Z. Une atmosphère est construite autour de ce dernier et de ses amis, très familière aux jeunes; La peur de l’échec, l’affirmation de soi, le détachement émotionnel, on peut même mentionner les priorités plus axées à éviter les complications à court terme qu’à long terme. C’est tellement bien fait, que l’on veut voir comment il gère son quotidien, surtout qu’il semble se compliquer, et on se demande quelle sera sa force mentale par la suite, et par extension, quelle serait la notre à sa place, tellement on se projette bien en lui. Impossible de ne pas mentionner le crayonné sketchy de l’illustration très représentative de la perspective sombre que le personnage pourrait avoir, et le style de dessin qui bien que la qualité et la constance des personnages puissent demander encore des améliorations, c’est déjà très attirant, autant à titre de détachement culturel que de qualité globale. Nous avons hâte de lire la suite de cette œuvre, possiblement pas en décembre prochain, et vous recommandons de la lire également et de partager vos appréciations avec les auteurs. #WeAreFraza

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HEELALSTEEN L’apocalypse Robot, c’est cool. L’invasion Alien, c’est palpitant. Les histoires Méchas, c’est excitant. Les trois ensemble alors? C’est vrai, certains en ont fait un, certains en ont jumelé deux, mais trois... uh... Black Trek l’a fait Epissétou. «Heelalsteen», bande dessinée Sci-Fi/Aventure répond à cette question, avec un scénario de «Huge», et des illustrations de Martini Ngola. L’histoire compte présentement deux chapitres, parus respectivement dans les deux magazines de Black Trek.

Synopsis Dans un futur dystopique où la terre est une maison que veulent s’offrir une race technologique supérieure venue d’ailleurs, l’humanité est soumise à leur domination avant même qu’ils ne puissent poser une quelconque résistance, et aucun homme n’a pu en réchapper jusqu’à ce jour. Mais l’enemi de mon enemi est mon allié, ce que l’humanité est sur le point de comprendre: L’apparition d’un guerrier étranger qui semble être le premier sur terre en mesure de contrer l’oppresseur. Un jeune garçon sera pris sous son aile suite à une opération de sauvetage, mais à eux deux, sauront-ils battre une armée qui a mis à genoux un peuple tout entier?

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Pour ce qu’il en est pour l’instant, l’atmosphère opprimante rendant limite claustrophobe nous met bien dans le concept d’inquisition. On ressent la menace que posent les robots, qu’ils jumellent avec des personnalités assez simplistes, qui avec un peu de recul deviennent hilarants, malgré des dialogues occasionnellement maladroits...

Critique

L’histoire est lourde pour dire peu, pas barbante, mais lourde quand même. Beaucoup d’éléments y sont introduits, au premier et au deuxième chapitre, mais les développer est une toute autre histoire: Pour l’instant ce n’est pas mal fait, ce n’est juste pas fait, point. Bon, on s’explique. Il n’est pas peu commun pour une histoire de ne poser que des questions pendant une dizaine, voire, une vingtaine de chapitres, pour ensuite y répondre en domino, où une réponse offre des bribes de réponses pour 3-4 autres questions. Mais là avec 2 chapitres en un an... Chaud.

Notre personnage principal pour l’histoire est encore un héros en devenir. Il est encore typiques de ceux qui meurent les premiers en guerre (Ou des grands héros shonen, au choix...), Étant curieux, habile et malin, là où un mec normal serait juste terrorisé et posé silencieux dans un coin. Sa future acolyte ou mentor est... Là. Elle fait partie des mystères encore de la série, mais est black, badass et sexy, du coup on l’aime d’abords, le reste on verra après. Impossible de ne pas mentionner les illustrations. On sent le métal, on sent la ruine, on sent la lumière, franchement l’œuvre en noir et blanc fait pratiquement voir des couleurs, du coup on voudrait aussi bien que l’œuvre soit carrément en couleur, tellement elle nous hype. Globalement «Heelalsteen», a deux premiers chapitres très bons, mais honnêtement on en voudrait plus. C’est difficile de se faire un gros avis sur de la sci-fi quand on en connaît trop peu, mais on peut au moins déterminer si il est prometteur, et on vous le garantis, celui-ci l’est.

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Stan ‘The Man’

Lee Stan

Stanley Martin Lieber Stanley Martin Lieber est né le 28 décembre 1922 à Manhattan, New York, de Celia et Jack Lieber. Lee avait un jeune frère nommé Larry Lieber. En 2006, il a déclaré qu’il avait été influencé par les livres et les films, en particulier ceux où Errol Flynn jouait des rôles héroïques. Dans sa jeunesse, Lee aimait écrire et rêvait d’écrire un jour le «Grand roman américain». Il a dit que dans sa jeunesse, il a travaillé à temps partiel comme rédacteur de nécrologie pour un service de nouvelles et de communiqués de presse pour le National Tuberculosis Center ; livrer des sandwiches pour la pharmacie Jack

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May aux bureaux du Rockefeller Center ; travailler comme garçon de bureau pour un fabricant de pantalons ; inaugurer le Rivoli Theater sur Broadway ; et vendre des abonnements au New York Herald Tribune newspaper. A quinze ans, Lee a participé à un concours de dissertation du lycée sponsorisé par le New York Herald Tribune, intitulé «The Biggest News of the Week Contest». Lee insiste avoir gagné le prix pendant trois semaines consécutives, incitant le journal à lui écrire et à lui demander de laisser quelqu’un d’autre gagner. Le journal lui suggère de se pencher sur l’écriture professionnelle, ce qui, selon Lee, « a probablement changé ma vie ». Il a obtenu son diplôme d’études secondaires très tôt, à l’âge de 16 ans en 1939 et s’est joint au projet de théâtre fédéral de la WPA.


The Man The Marvel Hero Ce sera vers les années ‘40 que Stanley se lancera dans le monde du comics, dans l’entreprise qui deviendra la marvel que nous connaissons aujourd’hui, mais qui n’était encore à l’époque qu’une petite section du Pulp Magazine appelée Timely Comics. Il y sera d’abords un assistant, dont le principal rôle était d’aider les artistes comme il pourrait, mais rapidement deviendra un scénariste pour la maison d’édition, rôle qu’il visait initialement. Les années passeront et il ne cessera jamais de créer et de se diversifier, passant par les romances, Westerns, humour, science fiction, aventure medievale, horreur et suspense, et ceux même dans la période obligatoire qu’il aura passé à l’armée. Il signera alors toutes ses œuvres du nom d’auteur que nous connaissons tous, surtout pour échapper au stéreotype de l’industrie de la bande dessinée en Amérique. Oui vous lisez bien, les états-unis ont aussi eu leur période

où le divertissement était considéré une perte de temps. Ce sera passée la moitié des ‘50s, lorsque la DC aura révolutionné le concept de super héros, y ajoutant une touche de réalisme et une poignée d’action avec la formation de la Justice League of America, que Martin Goodman, directeur de publication du Timely Comics à l’époque, demandera à Stan Lee de realiser mieux. Deja dans sa quarantaine passée et le statut social le derangeant toujours plus, il était prêt à tout abandonner, et c’est là qu’il décida que n’ayant rien à perdre, il s’accorderait toutes les libertés. Aux oubliettes le héros à l’allure et à la vie parfaite qui n’apparait que lorsque le monde à un problème. Fini les idéaux pour enfants naïfs. Ces nouveaux héros auraient aussi leurs peurs, leurs tracasseries personnelles du quotidien, des défauts mineurs ou majeurs, des jours avec et des jours sans, en gros, Il seraient des hommes avant d’êtres des héros. Nous ne dirons pas que ça n’a pas fonctionné, car avec Jack Kirby (Jacob Kurtzberg) ils donnèrent naissance aux héros les plus atypiques, quoique les plus familiers que nous connaissons aujourd’hui.

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HOT : Stan «The Man» Lee

Lee

Son Heritage Stan Lee nous laisse comme héritage le plus grand cadeau qu’il aurait pu offrir à notre génération: « Croire en sa passion ». Il a prouvé qu’il est possible pour ce que l’on appelait alors et aujourd’hui encore de grands enfants, de faire de leurs passions non seulement un gagne pain, mais le paradis d’autres personnes que nous ne connaîtrons même pas. A 3, ils ont bâti un empire qui malgré ses hauts et ses bas vaut des centaines de millions de dollars aujourd’hui. Tout ce qu’ils ont fait à l’époque pourtant n’a été que de rêver et se laisser emporter par leur imagination, pour par la suite la partager avec le plus grand

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nombre. Enfants comme adultes, fan hardcore et nouvel arrivant, tous pouvons êtres fascinés par le rêve de quelqu’un d’autre, que ce soit un géant vert, un sympathique homme araignée, ou un milliardaire en armure high-tech, rien n’est trop fou quand il s’agit de la passion, et pour reprendre les termes de Lee :

Si tu es convaincu a 100% qu’une idee est bonne, ne laisse personne te dire le contraire Ce n’est certes pas évident de dire tout ceux en quoi il était exceptionnel pour nous, que ce soit en bien ou en mal, mais une chose certaine est qu’avec le temps il est devenu une icone de la pop culture, et de la créativité.


Mangas Shonen | DĂŠcembre 2018 |

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T YPE SEINEN

G ENR E AV E NT U R E - TH R I L L E R

VO L U ME S 22 TO M E S

28 | Décembre 2018 | Mangas Shonen

«I Am a Hero» est un seinen manga écrit et dessiné par Kengo Hanazawa. Il est pré-publié entre le 20 avril 2009 et le 27 février 2017 dans l’hebdomadaire Big Comic Spirits de l’éditeur Shōgakukan, et a été compilé en 22 tomes en mars 2017. La version française est éditée par Kana depuis avril 2012, et les 22 tomes sont sortis au printemps 2018. Une adaptation en film live réalisée par Shinsuke Satō est sortie en avril 2016. Une série dérivée intitulée I Am a Hero in Osaka, dessinée par Yuki Honda, est publiée entre juin et décembre 2015 sur Internet. Deux autres séries dérivées, I Am a Hero in Nagasaki et I Am a Hero in Ibaraki, sont publiées en 2016.


SYNOPSIS Hideo Suzuki est un ancien mangaka paranoïaque. Ce «Héros» se débat dans une vie mondaine tourmentée par des hallucinations dont il est conscient et vit comme un trouble mais aussi un réconfort. Il se rend compte que rien ne va autour de lui; ses plans de carrière sont au fond du trou et sa relation avec sa petite amie n’est pas si géniale, soupçonnant qu’elle le trompe peutêtre avec son ex-petit ami. Il veut cependant relancer les deux, conquérir l’univers du manga et avec l’argent, il veut acheter une maison pour y vivre avec sa belle. Cependant, il ne remarque pas les prémices d’une épidémie qui transforme les personnes en monstres sanguinaires. Alors que l’infection se répand à travers le Japon, peut-être même le monde entier, Hideo tentera de survivre à l’épidémie et assistera à la destruction de la société japonaise sous la horde d’infectés et des survivants qui ont pour la plupart abandonné eux aussi toute humanité.

NO LIFE KING L’histoire prend une perspective superbe sur je genre zombie, qui n’a beau pas être inédite dans le genre manga, a la meilleure exécution que l’on peut voir à ce jour. Notre protagoniste n’est pas le héros classique, balaise avec une formation et le mental d’acier capable d’encaisser tous les coups, il est un «No Life» qui a déjà assez de mal à faire face à son quotidien tel qu’il le connaît, pour encore vouloir en rajouter. Le scénario prend d’ailleurs le temps de nous le faire comprendre, dédiant le premier tome tout entier à la découverte de cette personne. On se laisse envoûter par ses charmes, attendrir par ses faiblesses et traîner dans son quotidien qui sur certains aspects peut être réminescent des épreuves auxquelles nous pourrions faire face nous-mêmes. Pour ce qui est des zombies eux-mêmes, n’étant nous-même qu’au troisième tome, on en comprend déjà qu’ils sont eux aussi intéressants et allant au delà du «Manger Manger Manger» habituel. Ils semblent garder des traces de leurs personnalités, et eux aussi ont des frustrations et plaisirs qui nous sont présentés à travers des indices qu’il peut bien plaire de tenter de comprendre. Globalement, on parle d’un être sans vie métaphoriquement, qui affronte des personnes sans vie littéralement, et qui apprend à vivre à travers leurs morts, n’est-ce pas tout simplement captivant?

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HOT : I Am A Hero

CRIT IQUE Le manga en lui-même n’a que des qualité à ce point-ci. Il nous présente un personnage principal hyper introverti, mais nous mettant à la place de la voix dans sa tête à qui il s’ouvre plus facilement, on comprend bien vite sa situation et ne désirons que de le voir se remettre sur ses jambes et profiter à son tour de la vie. L’atmosohère émanant de confusion et débrouillardise est plus représentative de ce que serait le monde réel face à une crise de ce type que la plupart des œuvres qui font passer les hommes pour des héros cachés. On voit des personnes simples tenter tant bien que mal de fuir plutôt que d’affronter et avoir tout le monde sur la défensive donne lieu à d’étranges successions d’événements. Faites-nous confiance, et vous ne serez pas déçus, que ce soit par leur vice ou ingéniosité.

30 | Décembre 2018 | Mangas Shonen

Le titre aussi est plutôt intéressant, notre protagoniste se le répète souvent dans toutes sortes de situations, et bien que ça ne change techniquement rien, le moral du personnage et du lecteur en sont boostés.

CONCLUSION Pour toutes personnes désirant se lancer dans une aventure à suspense sans pourtant être prêt à se lancer dans du full horror, mais occasionnellement se délecter de moments de comédies réussies, cette œuvre est pour vous. Les personnages sauront vous donner l’envie de vous investir en eux, l’ambiance vous absorbera et le flux de l’histoire ne vous décevra certainement à aucun moment.


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C o u p d e C œ u r : F a l l 2 0 18

Seishun Buta Yarou wa Bunny Girl Senpai no Yume wo Minai 2018 nous a apporté son lot d’animes et pour ce dernier coup de cœur de l’année, nous avons eu cet anime qui touche les cordes des émotions avec un extrême talent et des personnages qui dans certaines conditions pourraient être vus comme clichés, mais ici sont totalement dans leur univers, un qui leur rende justice. Ne durant que 13 épisodes, il aurait pu durer un peu plus, mais on s’en contente, parce que ce qu’il livre déjà est très bon, et on se dit que c’est toujours mieux que de voir la série chuter. Assez fait de présentations et parlons donc de cetté série au nom extrêmement long, qui en vaut néanmoins largement la peine.

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Synopsis La jeune actrice belle et célèbre Mai Sakurajima se promène dans une bibliothèque vêtue d’un costume de bunny girl. Intriguée par le fait qu’un kouhai, Sakuta, puisse la voir, car les autres personnes en sont incapables, leur destins s’entremêlent. Ce phénomène est une manifestation du « syndrome d’adolescence », que Sakuta a déjà eu a côtoyer, et se décide bien à résoudre ce mystère, tout en continuant à se rapprocher de Mai et à rencontrer d’autres filles souffrant de ce syndrome d’adolescence.


La Métaphore Intelligente L’adolescence est une période assez troublante, où nous commençons à réaliser que la personne que nous sommes, peut être imparfaite et surtout commençons à penser qu’il y a une norme que nous devons respecter. On se laisse rapidement chambouler par une furie de sentiments et finissons par ne plus savoir qui nous sommes et encore moins ce que nous voulons. La série parvient à en faire son thème, donnant à cet état de confusion psychologique des matérialisations étonnament représentatives, car justement toutes simples. La réalisation de la perspective qu’on ces adolescents de leurs conditions, pour le meilleur ou le pire, fini toujours par leur retomber dessus. Ils réalisent aussi qu’au final, tout ce dont on a besoin dans les moments de confusion, c’est d’une oreille attentive. La série va encore un peu plus loin, avec des raisonnements scientifiques plus ou moins liés à la situation en cours. Cet aspect est plus marrant qu’autre chose, bien que semi-éducatif aussi pour les personnes prêtes à faire des recherches sérieuses sur la physique quantique.

Critiaue Comparé à Bakemonogatari, ce n’est pas tout à fait faux, quoique ça se démarque en ayant une histoire bien plus digeste pour le spectateur lambda. En fait, cette série a la force d’aborder un sujet complexe sous un angle que l’on pourrait considérer détaillé. Il parvient cependant à garder un ton léger tout du long, au point où c’est l’histoire qui nous rappelle qu’elle traite des drames. Plus qu’intéréssant à suivre, les personnages sont expressifs et on s’attache rapidement à ces derniers; à les voir faire face à leur quotidien, et en ressortir vainqueurs ou perdants. Il y règne une atmosphère constante de banalité, qui est une qualité dans ce cas. Les choses y sont tellement directes que l’on se sent presque concerné par ce qui s’y passe et n’en ressentons que plus les plaisirs et les peines qui s’y vivent. Parfaite série pour finir l’année en beauté; Emotions et rires seront au rendez-vous. Visuellement rien à redire, et les filles sont assez vielles pour que ta best girl ne soit pas une loli... Enfin, sauf si vraiment tu es décidé à poursuivre la voie du pedo pédiatre.

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Notre Top Anime 2018 Premier top 10 annuel d’animes, nous tenons tout d’abords à préciser que ce sont nos préférences de l’année. Il est vrai que certains gros noms ou encore coups de cœurs pourraient manquer à l’appel, mais cela c’est tout simplement parce qu’il y aurait autre chose qui nous aurait touché plus, lorsque nous faisions notre recap de l’année. Bien-sur, nous n’avons pas vu non plus absolument tous les animes de l’année, et le classement est purement subjectif. Il n’y a même pas de numérotation tellement déjà réduire la liste à juste 10 était un calvaire. Nous espérons que vous retrouverez de vos préférences ici, et découvrirez d’autres perles à consulter aussi.

Koi Wa Ameagari No You Ni Seinen - Drame - Romace WIT Studios Season : 1

Épisodes : 12

Derrière un postulat romantique douteux sur l’écart d’âge se cache un beau récit introspectif sur la recherche d’une nouvelle raison de vivre à deux moments très différents de la vie. La blessure d’Akira Tachibana l’oblige à quitter le club d’athlétisme auquel elle avait dédié sa jeunesse, assombrie par son bonheur. Ce n’est qu’après avoir rencontré la gérante désillusionnée d’un restaurant d’âge moyen qu’elle peut voir ce qui l’attend après la pluie, et peut-être commencer à passer à autre chose. Lier le temps aux émotions est un vieux truc, mais la direction gracieuse de ce spectacle est en avance sur son temps, capable d’accrocher à la fois la féminité juvénile et le chagrin douloureux. Une pièce magistrale et mélancolique qui va malheureusement déranger certains spectateurs.

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Hinamatsuri Seinen - Sci-Fi - Slice Of Life Feel. Saison : 1

Épisodes : 12

La vie d’un membre avide des yakuza prend un tournant étrange lorsqu’une fille esper nommée Hina s’écrase littéralement dans sa maison. Leur cohabitation hilarante est accentuée par le rythme envoûtant de l’animation et un quotidien plutôt sypathique. Au-delà d’une comédie absurde, Hinamatsuri combine gracieusement cela avec des développements de personnages profonds. Le spectacle s’investit tout autant pour vous faire rire que pour décrire avec respect leur lutte et les succès bien mérités des personnages. Tant que ces sujets ne vous dérangent pas par nature, c’est une excellente comédie excentrique avec beaucoup de cœur.

Kaze Ga Tsuyoku Fuiteiru Shonen - Sport - Aventure Production I.G. Saison : 1

Épisodes : 39

Un jeune prodige du sport en première année de Kakeru Kurahara, se retrouve dans un coup monté pour participer à un célèbre marathon de relais aux côtés d’autres habitants du dortoir, tout aussi désemparés. La plupart des coureurs ne sont pas préparés à la compétition, ni même disposés à la faire. Donc, plutôt que de faire des compétitions palpitantes dès le début, l’accroche ici est de regarder les personnages commencer lentement à apprécier le sport et à croire en eux-mêmes. La série inspire plus que tout l’évolution. Chacun d’entre eux peut être confronté à des pressions sociétales et à des lacunes personnelles différentes, mais nous y voyons comment la sport peut rassembler un groupe aussi atypique et des personnes uniques.

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ANIME 2018 : Notre Top

Grand Blue Seinen - Sport - Comédie Zero-G Saison : 1

Épisodes : 13

Le grand bleu de l’océan abrite une myriade de merveilles, et avoir la chance de s’y plonger nous ouvrirait à un tout nouveau monde. On ne s’en rendait pas tellement compte avant que cet anime nous en transmette la passion. Cet amour pour la découverte et les fonds marins est d’ailleurs balancée avec le quotidien mouvementé des personnages qui eux-mêmes ne manquent pas de charme. Tous un charme -- malgré des défauts plutôt étranges -bien à eux, et ils trouvent toujours un moyen de le laisser s’exprimer de la manière la plus explosive et hilarante possible. L’alternance de passion et d’humour de cette série nous embarque dans un voyage aux côtés de personnages qui semblent être nos senpais à nous aussi, nous entraînant dans leur délire, sans oublier de nous en apprendre du nouveau sur la passion qu’ils ont à transmettre.

Tensei Shitara Slime Datta Ken Shonen - Aventure - Isekai 8Bit Saison : 1

Épisodes : 24

Après le décès prématuré d’un employé de bureau d’une trentaine d’années, il abandonne son ancien nom et renaît comme une boule bleue dans un monde fantastique. L’engagement sans détour de Slime envers sa prémisse lui donne l’impression d’être étrangement authentique. La rigueur avec laquelle il explore ce qui arriverait à un monde fantastique diversifié si un petit monstre qui avait acquis des pouvoirs incroyables. S’agit-il d’une série sur un blob presque omnipotent qui est aimé par de belles femmes et de beaux hommes qui s’échappent de façon évidente ? Bien sûr ! Mais c’est aussi un conte de fantaisie amusant, avec une distribution charmante et une production pointue qui fait de ses éclats d’action (et les mignonnes animations de morphing pour la bave, le plus important) une joie à regarder.

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Megalo Box Seinen - Sport - Drame TMS Entertainment Saison : 1

Épisodes : 13

Initialement conçu comme un projet d’anniversaire pour la série de boxe classique Ashita no Joe, Ce successeur suit un jeune homme surnommé Junk Dog qui se débrouille dans les bidonvilles. Un coup du sort l’amène à viser la Megalonia, un tournoi destiné à récompenser le boxeur le plus fort que seuls quelques individus présélectionnés sont autorisés à rejoindre. Son récit est d’autant plus convaincant que le monde a une division claire entre les non-citoyens pauvres et la ville moderne, l’incroyable bande-son avec des rythmes tissés au cœur de l’action qui privilégie l’impact par-dessus tout, l’esthétique qui rappelle l’animation classique -MEGALOBOX ressemble à la fraîcheur distillée, le produit d’un groupe de créateurs qui savaient exactement le genre d’anime kickass qu’ils voulaient.

Hataraku Saibo Shonen - Comédie - Slice of Life David Production Saison : 1

Épisodes : 13

Un corps humain, habité par des cellules personnifiées qui font de leur mieux pour que tout fonctionne. Les personnages centraux sont un globule rouge enthousiaste et un globule blanc impitoyable contre les bactéries. Bien que leurs aventures ensemble soient pour la plupart joyeuses, l’émission n’hésite pas à présenter constamment des pathogènes dangereux et des situations où la santé est en danger, cette série augmentera d’ailleurs votre respect pour votre propre système immunitaire. Bien qu’il soit un charmant anime sur le corps humain, il s’agit aussi d’une série éducative. La fiction exige quelques concessions, mais la précision scientifique de l’émission a pris plus d’un biologiste par surprise. Fascinant pour tous ceux qui ont des connaissances dans le domaine, et instructif pour tout désireux d’apprendre un peu de biologie.

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ANIME 2018 : Notre Top

Devilman CryBaby Shonen - Crime - Surnaturel Netflix Saison : 1

Épisodes : 13

Fascinante réinterprétation de la série classique de Go Nagai, Devilman, qui l’amène aux temps modernes et change tous les événements en fonction du décor tout en gardant son noyau intact : l’adolescent très gentil qui est poussé par son ami mystérieux à fusionner avec un démon afin de lutter contre le destin de l’humanité. Ne vous méprenez pas : cette adaptation est tout aussi horrible que l’œuvre originale et plus encore, Un spectacle viscéral d’hyper-violence, de sexe, et de mort. On peut affirmer avec certitude, c’est que ce fut l’une des expériences les plus marquantes et les plus inoubliables de ce médium et de cette année, et c’est sur cette seule base qu’il mérite facilement une recommandation - tant que vous vous voyez capable de l’accepter !

Seishun Buta Yarou Wa Bunny Girl-Senpai No Yume Wo Minai Shonen - Drame - Sci-Fi CloverWorks Season : 1

Épisodes : 13

Une série étrangement fascinante sur l’adolescence. La série mérite largement l’accueil positif qu’elle a reçu. Ce n’est pas seulement le titre ennuyeux : La prémisse apparemment banale - Sakuta Azusagawa, une étudiante du secondaire, aidant une série de belles filles à surmonter le mystérieux syndrome de la puberté - et un début difficile ont conduit un bon nombre de personnes à l’abandonner immédiatement. Ceux qui ont persévéré ont été conquis par ce que ce spectacle a à offrir : une exploration honnête des angoisses adolescentes (et plus universelles), sous le couvert d’un phénomène pseudo-scientifique surnaturel. Après tout, les titres douteux qui s’avèrent être meilleurs qu’ils n’ont le droit de l’être sont une constante des animes.

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Sora Yori Mo Tooi Basho Shonen - Crime - Surnaturel MadHouse Saison : 1

Épisodes : 13

Si nous parlons d’un anime qui a du cœur, «Sora Yori Mo Tooi Basho» en est un fier exemple. Une lycéenne, veut faire quelque chose de grand pendant qu’elle est encore jeune, mais elle hésite à la dernière seconde. Ce sera sa camarade de classe qui a la réputation d’être un peu bizarre à cause de son rêve d’aller en Antarctique, qui la motivera à faire le grand saut. Et c’est exactement là qu’elles iront, accompagnées de deux autres personnages adolescents très crédibles qui ont tendance à avoir des problèmes amusants. Réussie en tant que série de l’avènement de l’âge adulte, personnages en lesquels nous pouvons nous refléter, et tout simplement hilarant quand il s’agit de faire des gaffes - cette série a tellement de bons points que vous êtes très susceptible d’en tirer quelque chose de positif.

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2018 Otaku

Camerounais Cette année 2018 a été super fructueuse pour les Otakus Camerounais. Événements, développements et créations, nous avons été servis. Déjà que depuis 2017 on ressent les progrès de facilité dans la vie d’Otaku avec la FNAC et le Mboa BD festival qui avait relevé le défi de faire un festival plus interactif que les derniers, on aurait pu avoir quelques espoirs, mais rien n’égalait ce que nous avons reçu. Si tu es un otaku Camerounais tu dois bien savoir de quoi il s’agit pour cette année. En dehors de la grosse révélation que nous gardons le même hokage pour les 7 prochaines années, bien qu’un sanin légendaire ait voulu s’imposer, a certainement dû vous ambiancer quelque temps aussi, alors, en dehors de l’épique combat des avocats contre les sardines, voici quelques autres manifestations qui ont fait bien plaisir cette année.

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Acteurs Locaux

- Zebra Comics Nos Auteurs BD du far west camerounais après leur représentation au mboa BD de l’année précédente ont fait une montée en flèche, non seulement en s’exportant mais en se faisant éditer et produisant matériellement leurs œuvres pour vente au grand public Camerounais et d’ailleurs

-Nimes Party 4.0

A révolutionné le Concept des meetings otaku, en organisant la plus grande fête otaku qu’on ai connu ici, avec la participation même des Japonais, et surtout un déroulement et des activités qui a su faire plaisir à tous ceux qui y étaient, nous sommes forts curieux de voir ce que nous réserve leurs suite

- 3AG Éditions Première parution de leur œuvre bande dessinée a un prix tout a fait abordable, nous avons pu découvrir ce nouveau label qui parvient lui-aussi a raconter des histoires plus proches de nous, élargissant notre choix de BDs locales.

- Kiro’o Games A fait sa montée avec déjà des annonces pour 3 jeux en 2019, et cela sans compter la bande dessinée du premier jeu qui a connu un franc succès

auprès des communautés de lecteurs d’ici et d’ailleurs. Nous pouvons même nous vanter d’en avoir réalisé les premières copies imprimées pour grand public, he he he.

- K-mer chan Qui ne le connaît pas à ce point ci, nos dealers locaux de produits otakus. Apparus aussi en cours de l’année, leur popularité est montée en flèche et ne semble pas sur le point de descendre tellement on en attend plus d’eux.

- Waanda Stoudio Des graphistes en plus, mais surtout notre première librairie en ligne de bande dessinée Camerounaises. On en cherchait tous, et maintenant que nous pouvons les trouver plus facilement, nous espérons qu’elles rentreront ainsi plus facilement dans la consommation populaire Camerounaise, l’initiative est super en tous points.

- Mboa BD Festival Que dire de plu? Tout notre amour est écrit un peu plus haut dans ce numéro. On peut juste répéter que c’est la meilleure session que nous n’ayons jamais eu.

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PRINCIPAL : Otaku Cameroun 2018

Ce que ces Changements Représentent Bon, oui, nous avons eu tous ces changements et ajouts, mineurs ou majeurs... Et alors? Cela change-t-il quelque chose pour le consommateur moyen qui de toutes façons a toujours l’intention de s pirater des mangas, comics, films et séries en ligne? Le Cameroun lui-même à grande échelle en a-t-il quelque chose à faire? Oui. Les changements ne viennent pas brusquement, mais peu à peu. On peut se conforter dans l’idée que nous pouvons en avoir bien plus, et que nous sommes en train de l’apprêter. Il est bien vrai que pour la plupart de ce qui a été mentionné, ça peut encore être soit légèrement brouillon, soit carrément amateur. Il y en a effectivement que nous sommes heureux d’avoir expérimenté, que nous ne signerions pas forcément comme parfaits ou inoubliables dans notre cher journal intime, car ce qui nous touche le plus dans ces choses est qu’au moins nous avons franchit le pas. Parlons de festival par exemple, combien de personnes seront plus motivées à en organiser cette année sur différents thèmes? Car nous avons en plus des soirées otakus, pas mal de compétitions de jeux vidéos qui ont lieu, comme l’EFC ou le Gaming Day. Quelle ampleur est-ce que les organisateurs seront prêts à donner aux prochains opus de leurs évènement? Plus encore, combien d’entreprises s’intéresseront plus à ce domaine, qu’elles soient locale où étrangères, et seront prêtes à s’investir elles aussi pour augmenter la portée et améliorer l’exécution de ce tous ces évènements? Ou encore le travail des créatifs autour, qu’ils soient dans la musique, Cinéma, Bande dessinée, Illustration, ou même dans l’animation.

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Nos références majeures que sont le Japon et les USA sont en train d’avoir une bonne influence sur nous, et nous commençons lentement notre nouvelle tentative d’émancipation artistique. Nouvelle tentative parce que nous avons déjà essayé par le passé, et retombions peu après à consommer presque exclusivement de l’étranger (cette phrase est à garder dans son contexte, on ne parle pas de cannibalisme...) Cette fois-ci sera-t-elle différente? Nous espérons fortement que si. Nous avons tout pour réussir, et à en croire ce qui se passe, nous avons aussi la motivation d’atteindre cet objectif. La seule chose qui manque? De la patience et de l’expérience que nous devrions tous développer avec le temps, la pratique et la volonté de bien faire, que ce soit de la part du consommateur qui serait là pour critiquer les créateurs, où le créateur qui devrait savoir offrir à son public une œuvre qui saura les capturer, et satisfaire.


2019 Otaku

Camerounais Cette année 2019 qui commence, comment s’annonce-t-elle alors? Eh bien eh bien nous avons suivi quelques rumeurs qui pourraient bien vous plaire, mais qui Shhhhhh elles sont confidentielles. Une autre partie de ces informations vous les connaîtrez déjà certainement, mais un petit rappel ne coûte rien. Pour commencer, les occasions qui comptent se répéter et bien évidemment s’améliorer, on ne les mentionne plus, le Mboa BD festival compte garder la place de King des évènements de divertissement otaku-Geek au Cameroun, et la Nime party compte bien tenter de gagner cette place cette année, avec un support de l’ambassade du japon, d’après ce que veulent les rumeurs. En passant d’ailleurs, la foire du livre, nous espérons que plus de monde s’y intéressera, car nous l’avons fait l’année dernière, et son manque de popularité et un horrible gâchis pour nous tous. Côté bande dessinée, nous comptons sur le 3ème numéro (au plus tôt) des Black Trek, Le 2ème de 3AG Éditions et les grandes sorties de Legend et Loung 22. Si en plus de cela, si les bruits qui courent sont vrais, nous aurons aussi la joie d’accueillir dans ce panthéon de nombreux autres créateurs que nous ne pouvons malheureusement pas encore citer, mais qui ont leurs travaux bien avancés déjà. Aussi, nous ne sommes plus le seul magazine otaku Camerounais, avec la parution d’un nouveau magazine papier qui ne vous est offert qu’à la somme modique de 350frs, comprenant des actus, des reviews, d’ici et d’ailleurs, bientôt vous en entendrez fortement parler.

quisition de bande dessinée et même de créations de ces dernières. Le concept de collectif d’auteurs a donné naissance aux plateformes culturelles, qui vont elles aussi remplir le feed de vos réseaux sociaux, et dans le meilleur des cas, fournir en divertissement et en satisfaction votre année. Impossible d’oublier le gaming, qui en plus des compétitions de gamers, tenez vos oreilles à l’affût d’une compétition de création d’un jeu, et plus encore, des sessions d’initiation au jeu vidéos sous tous les aspects que vous ne connaîtriez que vaguement, et plus encore. Puis comme vous le savez, nous devrions avoir au moins 3 jeux venant du studio Kiro’o, mais aussi possiblement 2 autres d’une source encore dans l’ombre. Pour dire peu, cette année s’annonce fortement fournie en action et en émotions, et on ne peut que se donner nous-mêmes à fond pour garder le pas. En tout cas...

#Next_Is_Now

Au-dessus de tout cela, vous pourrez bénéficier de la création de nombreuses plateformes d’ac-

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CRITIQUE : Tokyo Ghoul (Complet)

Tokyo Ghoul fait partie des œuvres manga, les plus aimées du public, qui se sont conclues cette année. Fortement aimée, mais surtout forte pour ce qui est de son message, nous avons pensé que pour cette année, elle méritait que nous revenions sur ce qui avait été notre toute première critique pour parler de la substance même du manga.

Alors pour en revenir sur la présentation de l’œuvre, c’est la première création de l’auteur Ishida Sui, qui bien que discret du public, a laissé son pseudonyme devenir une référence pour le grand public, que ce soit par son style de narration ou d’illustration bien à lui ou à elle. Passons donc à la substance de notre article, et pour cette fois-ci, on va essayer d’en faire le minimum, mais il y aura des spoilers.

Histoire Dans Tokyo Ghoul, nous rencontrons un jeune garçon timide du nom de Kaneki Ken, qui se fait entraîner dans un monde de créatures inhumaines appelées goules, traquées et tuées par des humains, car traquant et tuant des humains. Perdu entre ces deux mondes, il les comprend mieux que quiconque et veut porter le poids d’y instaurer la paix, quoiqu’il lui en coûte.

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Dans la deuxième partie, Tokyo Ghoul :Re, la Lutte de Kaneki à beau avoir êté acharnée, la guerre subsite. Il comprendra alors que c’est une chose qui le dépasse complètement, mais heureusement, il n’est pas seul dans son combat. Découvrant une chance de rétablir l’ordre qui lui a été accordé par des éfforts de personnes qu’il respectait ou pas, il sera prêt cette fois-ci à réussir, au nom et pour tout le monde.


Approches Dans sa prémière série manga sous ce titre, l’auteur créait un environnement où nous découvrons la haine que se portent deux sociétés qui ne se connaissent pas vraiment. D’une part les médias stimulent les mésententes, d’autre part, les actions des uns condamnent leur camp tout entier. Voyant donc ce monde lentement se construire en méme temps que notre protagoniste, nous partons initialement avec une idée prédéfinie du camp des gentils et celui des méchants, et au fil du temps, notre vision de «camps» se grizaille, et nous acceptons que des deux côtés, «il y a des bâtards et il y a des bons» ~Gringe.

Tokyo Ghoul :Re pour sa part, reprend de cette position de juste jury que nous avons, pour réaliser une histoire où ce ne sont plus surtout les camps qui sont developpés, mais les individus. Le premier opus, prend bien du temps pour justifier les actions de certains personnages, mais TG:Re le fait pour pratiquement tous. Nous pouvons nous retrouver à blâmer le sort pour mettre deux personnes que nous avons été emmenés à aimer l’une contre l’autre. Pour faire simple, alors que TG nous pousse à comprendre pourquoi chaque parti se bat, TG:Re nous permet de comprendre la motivation de chaque personnage.

Kaneki Ken Kaneki Ken est le personnage central de l’histoire. C’est celui qui a la perspective la plus vaste de la situation, d’une part dûe à sa nature englobant les deux partis, et de l’autre parce qu’il se retrouve à cotoyer les membres des deux groupes, et de différentes classes des dits groupes. Très objectif comme personnage, Il démontre malgré ses aptitudes à resoudre les problèmes une grande fragilité psychologique, ce qui est rare. Nous sommes souvent emmenés dans ses conflits internes, ses questionnements, et presque la haine qu’il éprouve à son propre égard. Le prix d’une bonté de cœur dans un monde en proie au chaos social on peut se dire.

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CRITIQUE : Tokyo Ghoul (Complet)

Xenophobie Ishida Sui dans son œuvre décide de tacler un sujet qui fait partie de la culture Japonaise, bien qu’elle ne soit que très peu abordée avec les étrangers, leur xénophobie. Ce qui est aussi vrai pour le reste du monde, mais là nous sommes dans un contexte précis. Cette peur de l’étranger, du «Gaijin» (qui est assez proche de «Kaijin» = Monstre), une peur irrationnelle qui n’a le plus souvent aucun fondement, et se créait ce fondement dans les réponses des dits étrangers à la violence qu’ils auraient déjà reçu. C’est exactement ce que vivent les goules dans le premier opus, qui nous sont initialement présentés comme des monstres assoiffés de chaire humaine, seulement pour

que nous voyons par la suite que la majorité des goules sont violentes par ressentiment contre les colombes, qui font de leurs vies des enfers depuis leur pas si tendre enfance. Ce problème a dû parler assez directement aux Japonais, d’autant plus que la première antagoniste a carrément un prénom étranger, Lise. Pour le reste du monde, il nous fait un exposé de la réalité d’une haine mal placée, ceux qui en souffrent vraiment et de quoi exactement. L’œuvre est remplie de fiction bien pensée en ses créatures extraordinaires, son action et son style artistique qui reflète l’histoire pour ce qui est de son aspect sombre est endolori, mais sa plus grande qualité est son message.

la Societe De quoi sommes-nous faits? De nos conviction? De nos émotions? Ou de la manière dont la société nous décrit? Voilà les questions prédominantes dans Tokyo Ghoul :Re. La liberté de penser vaut-elle la peine de bafouer ses principes ou se liguer contre la loi? Plus encore, la loi est-elle nécessairement juste?

Une fois de plus, une atmosphère dramatique règne, et les moments de tranquillités ou de bonheur de l’œuvre, bien que réussis par l’auteur qui nous donne de l’enthousiasme à chaque fois, nous faisant souvent même oublier qu’il y a une guerre autour, nous sommes toujours rattrapés par des horreurs.

Avec des personnages ayant mûri et ayant laissé leurs tracasserie scolaires et adolescentes pour des contextes plus strictes et compliqués tels que la loi, la survie, la famille, etc, il y a un réel sens de responsabilité et de maturité que nous est transmis à travers les personnages.

Ce serait tout bonnement sadique que nous continuons à en redemander, sinon pour le réalisme que l’auteur donne à ses personnages, qui nous pousse à leur faire confiance pour se battre pour eux-même, même dans les situations où le destin leur fait des coups bas... Comme dans la vie réelle en fait.

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Clown / UTA Quel est le meilleur moyen de faire comprendre la réelle valeurs des choix et de la moralité mise en avant en le personnage principal? Faire tout son contraire. Et quel est l’opposé des membres pro-actifs de la société? Les spectateurs. Dans Tokyo Ghoul:Re, nous sommes introduits à un groupe appelés, les «Clowns», ils ne sont pas pour un parti constructif ou révolutionnaire comme les autres. Ils ne recherchent rien, si ce n’est de voir les limites auxquelles ils peuvent pousser tous ceux qu’ils pourraient trouver intéressants, et leurs boucs émissaires principaux sont les deux grandes armées Humaines et Goules. Le cas de Uta est le plus particulier du lot. Toujours ayant été quelqu’un qui ressentait de l’ennuie dans l’idée de porter les charges des autres, il a souvent vécu pour son plaisir personnel, se faisant des amis et ennemis dans ce seul but. En grandissant et mûrissant, il apprendra que ce n’est pas tellement voir les personnes réagir qui est intéressant, mais surtout les comprendre, raison pour laquelle il se lancera dans la confection de masques, pour librement étudier les personnes et leurs valeurs.

Je ne peux vivre ni avec toi, ni sans toi

Ceci dit, il reste éternellement insatisfait, et ceux parce que plutôt que se demander quels sont les joies de chacun, il se formulera plutôt la question comme ceci; Qu’est-ce qui lui reste à perdre? Comment réagira-t-il si il la perd? Pour combler un vide intérieur qu’il nous révèle très tôt, ce personnage compare sa manière de la vivre, à celle dont les autres la vivraient. Ambassadeur d’une génération ou catégorie de personnes qui peuvent avoir l’impression qu’en leur cœur il y a un vide qui ne cesse de s’élargir à chaque tentative de la remplir, il est devenu rapidement aimé malgré son rôle mineur dans une vaste partie de l’histoire. Mais même lui au final se rendra compte que la seule chose en mesure de remplir ce vide, est d’y mettre son être tout entier.

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CINÉMA

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MANGAS SHONEN Cinéma

Les Veuves Ocean’s 8 a tenté de faire un film où les femmes montent un plan de braquage qui se veux captivant, et c’est ce film ci qui a atteint cet objectif. Il ne tente pas de nous entraîner dans un plan complexe motivé par le seul appât du gain ou démonstration des capacités extraordinaires de personnages que nous rencontrons à peine. Ce film nous embarque plutôt dans la vie de quelques personnes que nous apprenons à apprécier, plaindre et comprendre, dans une histoire où nous sommes véritablement poussés à désirer que ces femmes atteignent leur objectifs, et nous laissons envahir d’émotions et même impressionnés par le brio avec lequel elles s’y prennent.

Le Premier Homme Sur La Lune Dans cette ère où tout est bon à raconter à travers un film, certaines sont de bonnes idées, et d’autres non. Ce film-ci fait partie de la première catégorie évidemment. Découvrir toute la préparation qu’a dû subir l’agence américaine et les astronautes, dont notre héros international, ce n’est pas quelque chose qui était compris véritablement du grand public: la peur de l’échec pour les investisseurs, et surtout la peur de perdre sa vie pour l’astronaute et plus encore sa famille. Ce film devient une introspective bienvenue sur l’enthousiasme de la découverte et les appréhensions qui viennent avec, et ceux concernés par ces dernières. La réalisation presque parfaite de ce film en fait un des joyaux de l’année.

Alpha Retourner dans le passé n’est pas réussi par tous les films et celui-ci a beau s’en sortir sur la longueur, il faut admettre que son introduction est pesante. Globalement ceci dit, il nous offre un personnage qui évolue grandement et mieux encore un environnement qui nous emmène dans une aventure mi-préhistorique, mi-moderne avec son concept de «coming of age». Le plus grand plaisir que ce film offre est celui de la vie sauvage tout autour qui n’est pas domptée, mais auquel on doit s’adapter, la beauté du monde sauvage réel, que nous ne voyons pas souvent hors de National Geographic Wild.

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LES VEUVES Ce film est possiblement la meilleure histoire heist de cette année. Bien que la partie criminelle soit plus un outil scénaristique qu’autre chose. Nous avons en réalité là un drame, où des femmes qui n’avaient rien à voir les unes avec les autres, voient leurs vies s’entremêler lorsqu’un braquage organisé par leurs maris qui travaillaient ensemble, tourne mal, tue ces hommes, et met au dos de leurs femmes deux des hommes les plus dangereux de la ville. Ces femmes sont fortes, mais pas selon les critères classiques. Elles ne se battent pas, il n’y a pas de génie de la stratégie, diplomatie ou technologie, pas de déguisements saugrenues à base de masques qui reprennent parfaitement la forme de quelqu’un d’autres... Elles sont fortes, parce qu’elles sont des mères, des femmes seules, des veuves qui étaient amoureuses, et qui parviennent à s’en sortir face à la vie, sans même avoir le temps de souffler après que leurs moitiés leur ait été arraché, une peine qui malgré tout ce qui s’enchaîne, on ressent bien au long du film.

Côté antagonisme, ce film aussi a une prise particulière de la chose. Les personnages que nous trouvons inquiétants sous une perspective sont rassurants sous une autre, et il n’y a qu’un seul personnage véritablement détestable dans le film, et là encore ce n’est que parce qu’il est prêt à se salir les mains des pires manières possibles, dans l’optique d’un plus grand bien selon lui. Le seul film auquel nous comparerions celui ci en 2018 serait «Logan Lucky». Le seul qui comme lui mêle amour et crime de manière à ce que nous ressentions une réelle empathie pour les personnages non seulement à cause de ce qu’ils sont décidés à faire et les efforts qu’ils fournissent, mais surtout parce que nous connaissons leur quotidien et acceptons... Encourageons leur entreprise. La grande différence est que là où «Logan Lucky» prend un ton plus léger et presque comique de la situation, «Les Veuves» est plus sombre et dramatique, présentant de véritables horreurs, avec juste une lueur de bonheur.

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MANGAS SHONEN Cinéma

Tag «On ne devient pas un adulte tant que l’on arrête pas de jouer». C’est marrant dit comme ça, mais ce serait pour nous l’une des meilleures comédies de 2018. Un petit groupe de potes qui pour rester proches ont décidé qu’ils dédiraient toujours un mois à un jeu qu’ils ne lâcheraient jamais, et c’est simplement un jeu de tag (chat pour les es français et la poursuite pour les camerounais). Ils ont fait prendre une proportions démesurée à ce jeu, et bien que plus on voit les moyens qu’ils y mettent, plus c’est drôle bien que nous soyons surtout impressionnés, mais le mieux est de voir cette relation qui unis 5 amis, qui sont bel et bien des adultes, mais qui mettent leur relation avant tout le reste. Une comédie fort émouvante.

Back To School Un film comique avec Kevin Hart... Juste cette phrase n’est elle pas synonyme du fait que le film vaut le détour à ce point ci? Pourtant on pourrait s’attendre à plus de lui que ce que nous voyons ici. L’humour, plus souvent absurde, et moins drôle qu’on ne la connu avec ses tentatives de drame, il se fait évincer par fat joe pour ce qui est des rires. Les personnages ont tous des traits WTF qui nous arrachent au moins un gloussement. Le seul bémol est que comme la plupart de ses films, les parties sérieuses t’arrachent de toute la dynamique du film, et finalement après les rires il n’en reste plus grand chose

Contrôle Parentale Gros retard sur celui-ci, mais aucun regret, il s’affirme comme un film assez absurde sur des parents poules qui ont du mal à voir leurs enfants grandir. C’est assez gênant par occasions, que ce soit du côté de ces enfants presque parfaits qui veulent se rebeller pour une fois ou de ces parents qui ne semblent pas avoir leur vies à eux, mais globalement le film est hilarant, carrément du côté des parents. Prêts à tout faire pour leurs enfants, ils font effectivement presque tout, et ce trio de la brute, l’anarchiste et le nounours... Parce que la brute c’est la femme en fait... Ne cessent pas de nous surprendre dans leur absurdité.

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Slenderman Ayant parlé de ce mystère dans notre numéro sur le spooky et ayant joué le jeu, qui était en effet flippant, c’est assez décevant que le film soit terriblement fade. Il est vrai que nous ne devrions pas chercher de la logique dans les films, mais pouvons-nous vraiment être horrifiés par le sort de personnes qui cherchent les noises et les trouvent? L’histoire ne nous donne pas de quoi être investis suffisamment pour se laisser prendre par un quelconque retournement. Tout est trop prévisible et le seul bon point étant le concept même du slenderman qui est magnifique à regarder, on se dit que c’est du gâchis que tout le reste n’en vaille pas la peine.

Overlord Les histoires de zombies nous ont été de grâce pour cette fin d’année. Après la plaisante découverte de «I Am A Hero», ce film nous a donné de quoi avoir des montées en flèche d’adrénaline. Ne prenant pas le parti de l’horreur, ce film tourne plus dans l’action/Thriller, et nous donne des soldats qui en espace confinés trouvent un moyen de lutter contre des sortes de zombies. C’est fun et excitant de les voir se battre et établir leur stratégies, ce qui ne souffre même pas de son introduction, car celle-ci nous donne de quoi aimer les personnages. Le côté deuxième guerre mondiale du film n’y ajoute pas beaucoup sinon le contexte, car on se plaît plus à les voir en héros malgré eux devant une situation inattendue.

Constantine : City Of Demons Dernier film animé DC de l’année et suite de la section dark de son univers, on y découvre le passé de Constantine, et découvrons cette nouvelle version du personnage pour cinéphiles, bien loin de celle que nous avons connu avec Keanu Reaves. Il est certes moins torturé et badass que cette version précédentes, mais on découvre au-delà du vanneur magique, un dépressif qui tente de faire le bien, même si cela au final lui fait du mal. On découvre aussi un peu plus de son univers dark en rencontrant démons et mercenaires magiques, qui ont encore plus de reparti que ce qu’on croyait pouvoir venir de la DC. Comédie, Drame et Magie, le cocktail qui résume bien ce film.

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MANGAS SHONEN Cinéma

Aquaman Impossible de ne pas mentionner qu’on a trouvé apparemment le sex symbol masculin 2018. Le film en lui même est superbe. Comparé à Black panther pour son monde caché, intrigue royale, étranger qui se sert de leur tech et confrontation fraternelle, il est vrai que tout cela est partagé, mais cela n’affecte en rien la beauté visuelle et en réalité une meilleure construction de son univers que dans Black Panther. Etant donné que cette fois-ci le protagonist est l’outsider qui a perdu son parent, on découvre avec lui les beautés de son monde et apprennons à les accepter. Chorégraphies de combat et ville d’atlantis magnifiques aident aussi à aimer le film. C’est beau et excitant, Meilleur de la DCEU actuellement.

Spiderman : New Generation Meilleure animation de l’année, Meilleur film tout public de super-héros de l’année, meilleur film spiderman en revanche... Pas sûre. On a quand même droit à plus de spidermen dans une histoire sympathique bourrée d’action et de comédie, avec une troupe atypique où chacun est tellement différent des autres que les situations prennent toujours des tournures surprenantes de différentes façons, mais toujours aimables. L’animation et le visuel en général sont une expérience carrément nouvelle, de fois nous donnant l’impression de voir s’animer des pages et cases de comics, et d’autres livrant un dynamisme que l’on verrait difficilement ailleurs. Ce film n’a que des qualités et est un must pour cette année, toute personne confondue.

BumbleBee Prequel/Reboot de la série des Transformers, «Bumblebee» est le premier qui ne se limite bas à être un battle royale de robots géants où les hommes sont des figurants, mais une histoire d’aventure avec un transformers. Suivant alors bumblebee et sa partenaire à la fuite chacun de ses peurs, on a beau avoir perdu en action comparé aux autres films, mais ici au moins nous avons vraiment envie de voir où va leur mener cette aventure. John Cena aussi y est et prouve qu’il est clairement mieux en acteur comique qu’en militaire dramatique. Et rassurez-vous, ici il est drôle. La majorité du film en revanche pourrait s’apparenter à un drame, mais faites nous confiance, c’est un film qui vaut le coup d’œil.

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Robin Des Bois Le remake du Roi Arthur de 2017 a fait un fils il paraît. Une nouvelle reprise d’un vieux compte anglais avec des améliorations de style et un dégrée de badass digne de compte de fées. Ce remake ci en revanche n’a pas exactement le peps du premier. L’histoire est baclée et ils se concentrent tellement sur les scènes d’actions et la romance forcée (Probablement parce que tous les héros doivent finir avec la fille), qu’il n’y a pas à chose auquel s’attacher dans le film. L’action en elle-même n’a juste rien à y voir avec le personnage et serait plus adaptée à Hawkeye qu’à Robin, tellement c’est du surnaturel. Les film en revanche est beau, bien trop stylé aussi pour représenter le moyen âge mais bon...

Mortal Engines Dans la lancée des films magnifiques à regarder mais barbants à suivre, nous avons aussi celui-ci. Il a un concept de base tellement géniale, qu’il faut croire que les scénaristes n’ont pas voulu se fatiguer avec un bon scénario. Le véritable défaut est que beaucoup de choses sont prises pour acquis, et le spectateur est supposé tout comprendre avec peu ou pas d’explication. Il n’y a pas beaucoup de divertissement dans ce film, ce qui aurait au moins pu nous distraire de son manque de suspense et son histoire on ne peut plus confuse, entre un monde qu’on apprécie mais qu’on ne connait pas, et des personnages qu’on pourrait presque comprendre, mais aurions du mal à apprécier.

Les Animaux Fantastiques : Les Crimes De Grindelwald Nous y sommes, ces prequels à Harry Potter ressemblent enfin à des films Harry Potter. Un peu trop peut-être d’ailleurs. Nous avons de nouveau un Volde... Un Grindelwald, Un Dumbledore et un gentil héros qui sauvera le monde malgré lui. Le premier était plus raffraîchissant, car celui-ci ressort beaucoup de références qu’un non-habitué de l’univers ne comprendrait tellement pas que le film pourrait en devenir barbant. Pour les fans en revanche, ce film est une sorte d’infinity war, il t’annonce plein d’avènements pendant 2h et à la fin tu as un retournement de situation et le reste tu l’auras dans la suite. Ça fait mal à ce moment là, mais l’aventure jusque là est plaisante.

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MS CINEMA : NÔ T RE BE S T 2018 Quels ont été les meilleurs films de l’année 2018 pour nous? Lesquels recommanderions-nous plus que d’autres? Vous les connaîtrez en ces quelques pages. Ceci dit, comme pour les animes, Nous ne parlerons que d’œuvres que nous avons eu la chance de regarder nous-mêmes, et donc la comparaison ne prendra pas tous les films sorti cette année ni dans tous les pays. A l’avenir nous pourrons en voir plus si notre environnement nous le permet, mais pour l’instant on peut juste vous garantir que ces films valent le détour tous autant qu’ils sont.

Spiderman : New Generation Une découverte de cette fin d’année, dont il a profite surement pour encore avoir une place des plus spéciales dans les cœurs, mais certainement pas seulement, car surtout il est bon comme film et donne plus envie d’être revu que la plupart des films cette année, que ce soit pour son côté artistique rare, son histoire et ses personnages inédits au cinéma, jusqu’à sa version de Peter Parker, ou encore son histoire à la fois excitante et émouvante, les raisons de l’aimer ne manquent pas.

Paddington 2 Aventure familiale par excellence, si Spiderman est le film d’animation par excellence pour les grands enfants, celui-ci sera le meilleur pour tout le monde, les plus petits compris. Pure de sa simplicité et de l’innocence de son personnage principal, on suit cette aventure au ton léger, avec excitation en partie, mais on se laisse surtout totalement retomber en enfance, heureux de suivre la joyeuse mascotte. Meilleur film familiale de cette année sans le moindre doute.

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Logan Lucky Un soft drama avec des personnages qui ont un objectif malsain mais une raison plus que valable de le faire en plus d’un cœur des plus nobles, ça a juste donné le film de braquage le plus doux de cette année, où nous avons des personnages attachants et une histoire sans complications ou clichés inutiles. Ils ne prennent pas la route compliquée du héros qui a tous les accrocs possible à son plan avant de s’en sortir par le pouvoir du scénario, on prend juste une douce route tranquille à la rencontre de monsieur et madame tout le monde qui ont juste besoin d’un coup de pousse dans la vie, et aident la vie à leur en donner un.

A Star Is Born Lady Gaga au cinéma c’était sûr de faire parler, mais que ce soit l’un des meilleurs films de l’année même selon l’académie des oscars, c’est bien mieux. Ce couple qui se lance dans la musique pour y vivre leur passion et leur amour, qui doit faire face aux nombreux obstacles internes et externes qui se poseront sur leur parcours saura en séduire plus d’un. La musique est belle, leur relation l’est encore plus et la force qu’on les voit développer au fur et à mesure de leur aventure est juste splendide. Nous gardions le commentaire sur leur musique pour la fin, car c’est juste la cerise sur le gâteau, le grand bonus que le film nous donne en parallèle à son histoire.

BlackKklansman Il y a eu beaucoup de tentative de représentation culturelle dans le monde très restreint de Hollywood. Ceci dit, il y a Spike Lee, qui a toujours attaqué cette industrie avec des bombes afro-américaines uniques en leur genre, et après «Chi-Raq» qui nous avait aussi touché, cette comédie noire (he he), attaque les activistes noirs et les extrémistes blancs en même temps. Lier les vies et perspectives de ces partis d’une manière honorable, qui ressort bien le ridicule et l’horreur de cette guerre raciale, depuis les années 80, jusqu’à nos jours. C’est divertissant, mais parvient a avoir un impact puissant, et mérite le coup d’œil.

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MANGAS SHONEN : TOP Cinéma 2018

Mission Impossible : Fallout Les «Mission impossible» sont des films qui font presque partie du patrimoine international à ce point-ci. On ne sait pas où ils sont en train d’aller, mais c’est toujours un spectacle plaisant qu’il nous livre. Cette année il fait fort une fois de plus et nous offre un film d’action/aventure devant lequel on ne peut pas être indifférent, parce que pour ce qui est de l’action, il en servent à la pelle. Il se surpassent sur des points où on aurait cru qu’ils n’avaient plus rien à prouver: Les courses poursuite, les combats à huits clos, les plans dont on ne comprend rien mais il y’a un compte à rebours et du coup nous sommes stréssés... Si tu veux sentir ton adrénaline aller à toute vitesse pour cette année, pas besoin de chercher loin. Il y aurait «Upgrade» aussi, mais bon...

Red Sparrow Le drame le plus sombre de cette année. Tellement son histoire et sa mise en scène sont opprimantes qu’il en rendrait presque claustrophaube. Le film décide de parler du sombre masque de l’espionnage et le fait que la confiance et la tendresse y sont des mythes, et il y parvient. Le film est structuré de telle sorte que l’on ne voit absolument rien venir, et chaque moment de tendresse ne nous rend que plus méfiants. Elle nous fait voir l’envers du décor de tout un chacun et quels événements le mènent à tel ou tel situation. Pourtant ils prennent toujours la décision à laquelle on ne s’attend pas. Sontils cruels? peut-être. Sont-ils justes? Qui sait? Ce qui est certain est qu’ils nous ont marqués tout particulièrement en cette année 2018.

Les Veuves Il a beau être arrivé en fin d’année, après l’avoir vu, nous n’avons pas hésité une seule seconde à l’ajouter dans notre top 10. Intéressant à suivre, émouvant et passionnant, le suspense qui s’empile dans ce film malgré ses protagonistes qui frolent la dépréssion est juste magnifique. On ne veut perdre aucune seconde de ce film, où chaque personnage et chaque scène a quelque chose à ajouter à l’histoire globale. Il est aussi rare de voir ce type de mise en scène de ce film qui parvient a completer l’histoire qu’elle raconte avec ses plans, qui nous donnent à chaque fois une perspective qui parvient à jouer encore plus avec nos émotions et notre Position dans l’histoire.

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A Quiet Place Ce film a été l’apogée des thrillers de cette année pour nous. Il allie un monde ravagé et le risque constant de mort, à un espoir qui ne tient qu’au seul fil d’une condition qui serait presque impossible au quotidien... Le silence. La frustration que l’histoire parvient à mettre en scène emmène jusqu’au spectateur à éviter le moindre son tout au long du film. Pour bien appuyer sa douleur, ce film se permet en plus de nous laisser des lueurs de bonheur occasionnellement, seulement pour transformer deux secondes plus tard ce qui serait normalement une bonne nouvelle en une des séquences de cinéma les plus stréssantes de 2018. Ce que ce film tente de faire il le fait bien, et assure pour toute personne qui le voit une expérience qu’il n’oubliera pas de si tôt.

Avengers : Infinity War Heureusement encore que l’on a évité de numéroter cette liste, car bien qu’étant le must de cette année pour ce qui est du cinéma et de la culture populaire, Avengers Infinity War prétendrait difficilement à la place de Film de l’année. Ceci dit, pour tous les fans de comics et science fiction en général, ce film se placerait définitivement dans le top 5, pour ce qu’il représente dans l’univers Marvel, tout ce qui y a mené et tout ce qu’il renferme en termes de contenu. Il est parvenu a enthousiasmer le monde entier pendant des mois et à ne décevoir personne une fois qu’il a été livré, il en a même traumatisé quelques en passant. D’autre part il parvient encore à nous laisser sur notre faim pour «EndGame» Qui devrait arriver plus tard en 2019. Nous l’attendons avec impatience et espérons qu’il pourra aussi se placer avec sa première partie dans notre top annuel, une belle conclusion que ce serait pour la phase 4 de la MCU.

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Genre : Comédie / Espionnage

Saison(s) : 9 Saisons

Épisodes : 101 Episodes

Durée Par Épisode: 21 Minutes

Créateur(s) : Adam Reed

Sortie : 17 Septembre 2009

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«Archer» Série animée pour adulte est un vent de fraicheur depuis South park. Il reprend les traits de l’arrogance et l’humour pratiquement sans barrière culturelle ou sociale, mais cette fois-ci on laisse le côté grossier de South Park, pour les costumes cravate de James Bond. Toujours absurde, mais avec classe.

Synopsis L’organisation d’espionnage américaine ISIS ne manque de pas d’un personnel plus que compétant pour ses missions d’espionnage et de contre espionnage, dans le monde entier. Tout ça c’était avant l’arrivée du fils de la patronne, un piètre espion, imbus de lui-même, égoïste, arrogant, puérile, en gros, un homme qui a lui seul parviendra a semer la zizanie où qu’il se trouve.


Agent 000 Pire agent secret de l’histoire et il ne le cache même pas. Le mec est un nectar de vices, tellement concentré que c’est son environnement qui en fait les frais. Entre la violence des vannes qu’il balance à qui se trouve dans son collimateur et les relations ambiguës qu’il se créait avec pratiquement tout le monde, on se demande bien ce qu’il fait encore dans ce métier. Mais il n’est pas le seul cas terrible. Dans leurs interactions avec lui, le reste du staff d’espions se révèle ne pas être aussi pur qu’on ne l’aurait cru: Psychopathes, nymphomanes, victimes, et on en passe, il y en a pour tous les goûts, enfin... Pour tous ceux qui ont des goûts bizarres. Pour ce qui est de leur travail même, rassurez-vous, ils bossent. Ils vont en mission, font des investigations et tout le tralala, ils essaient vraiment de sauver le monde, quoique pour dire peu, on va se contenter du dicton «La fin justifie les moyens», parce que leur moyens à eux... Bref...

Critique Archer est l’antitype de l’espion établit par les genre de 007 et Kingsmen. Il n’est pas noble, ni sympathique, ni mature, ni honnête, ni respectable, ni... ni... ni... Il a tous les privilèges du poste, et il en profite un maximum, y compris ces traits de génie qui viennent d’on ne sait où, qui le rachètent un peu pour toutes conneries qu’il fait après. La plus grande qualité de la série est le fait que tous les personnages, malgré leurs défauts énormes tentent quand mêmes d’être sérieux, même Archer. Ils diront la chose la plus saugrenue, perverse, tordue, ou ce que vous voulez, en gardant un ton et un air tellement sérieux qu’il ne vous restera qu’à être choqué. Archer, bien que pas si nouvelle est la parfaite série animée comique pour adulte ces jours-ci. Allant de son visuel très unique et jouant habilement sur les clichés, à ses scénarios et dialogues à la limite des troubles sociaux, c’est tout simplement parfait.

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MANGAS SHONEN SÉRIES

Genre : Humour Noir / Drame / Satire

Saison(s) : 5 Saisons

Épisodes : 61 Episodes

Durée Par Épisode: 25 Minutes

Créateur(s) : Raphael Bob-Waksberg

Sortie :

22 août 2014

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«Bojack Horseman» est une séria animée originale de Netflix qui tente, non... Relève le défi de faire une série comique réussie sur le concept de dépression. C’est pour adulte et aborde cette thématique sur des angles plutôt complexes mais dont on ne se rendrait pas compte à moins de se reconnaître où de l’étudier, et c’est plus souvent le premier cas.

Synopsis Bojack est un homme, enfin... Un homme cheval, qui a tout pour lui; Gloire, fortune, intelligence, entourage, mais lui qui pensait trouver le bonheur en ces choses, se rend compte qu’il en est toujours à la recherche. On suit alors le quotidien de ce cheval dépressif, qui malgré tous les comportement nocifs qu’il aborde, a un entourage et un quotidien qui parviennent toujours à glisser un rayon de soleil dans sa vie, et dans la notre.


Dramedie Comédie dramatique pour ceux qui y sont plus habitués, «Bojack Horseman» nous raconte des mésaventures, en gardant un ton le plus souvent positif. Il arrive que nous plongions totalement dans sa déprime, traumatisme ou encore celles de ses potes, mais on y traîne le plus souvent juste assez pour exposer sur une situation que certaines personnes peuvent vivre, construire le personnage en lui-même, puis rentrer aussitôt aux rires et à la bonne humeur. Vous remarquerez aussi l’usage d’animaux pour représenter certains personnages, ce qui aussi est utilisé de manière plutôt ingénieuse pour montrer des penchants de chacun et définir certains personnages avant même qu’ils ne se présentent.

Critique «Bojack Horseman» n’est pas une série pour tout le monde. Elle est en partie comique et tente le plus possible d’être digeste, pourtant elle pose aussi des questions dures et y donne des réponses. Chaque saison à tendance à faire comme un exposé d’un ou plusieurs troubles psychologiques, et au fil des épisodes on accompagne le/les personnages concernés dans leur voie de la rédemption. C’est le plus souvent une introspective tellement profonde, que nous pourrions adopter sa peine, ou dans le meilleur des cas, reconnaître une tracasserie que nous avons et avoir une approche de solution. Pour ce qui est de l’aspect technique, il est simplement classique pour l’animation cartoon, couleurs rayonnantes, personnages expressifs, situations inattendues auxquels nos personnages font face. Une fois de plus, c’est une très bonne série animée qui devrait parler à tous les adultes, surtout en cette période où les maladies psychologique deviennent plus populaires et diffusées que les nouvelles drogues. Nous vous recommandons d’y jeter un œil au moins si vous aimez l’humour noir où les tourbillons d’émotions. Vous serez servis.

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MANGAS SHONEN SÉRIES

Genre : Comédie / Science-Fiction

Saison(s) : 3 Saisons

Épisodes : 31 Episodes

Durée Par Épisode: 25 Minutes

Créateur(s) : Justin Roiland Dan Harmon

Sortie : 12 Avril 2013

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«Rick et Morty» là on parle d’une série animée américaine à gros succès. Déjà parce que c’est relativement tout public, et aussi parce que c’est juste fun sous tous les aspects. Prêts pour une aventure barrée dans le temps, l’espace et les dimensions? Alors bienvenue. Tout ce que tu vivras à partir de là n’aura plus aucune limite ou logique.

Synopsis

Rencontrez la famille Smith, composée des parents Jerry et Beth, de leurs enfants Summer et Morty, et du père de Beth, Rick Sanchez. Les aventures de Rick et Morty, cependant, se déroulent à travers un nombre infini de réalités, les personnages voyageant vers d’autres planètes et dimensions à travers des portails et la voiture volante de Rick. Rick est un savant fou excentrique et alcoolique, qui évite de nombreuses conventions ordinaires comme l’école, le mariage, l’amour et la famille. Il part souvent à l’aventure avec son petit-fils de 14 ans, Morty, un garçon au cœur bienveillant mais facilement affligé, dont la boussole morale naïve mais fondée joue en contrepoint de l’ego machiavélique de Rick.


Schwifter On ne va pas se mentir, il n’y a pas de sens dans cette série. Ils n’ont juste pas de limites. Si tu peux l’imaginer, Rick peut le réaliser. Détruire ton univers et prendre ta place dans un autre où tu es mort? Se retrouver dans un monde ou les hommes sont des sofas, des sofas des personnes, des pizzas des téléphones et des téléphones de pizzas? Ils l’ont fait. Avoir la chance de devenir un héros galactique en faisant don de son penis? Deja fait aussi.Il n’y a juste pas de limites. Leurs aventures ne vont qu’en étant plus barrées. Rick semble toujours confiant, le mec n’en est jamais à sa première expérience. Morty en revanche comme toute personne normale est toujours effrayé, choqué, dégoûté ou traumatisé par tout ce qui se passe.

Critique Un monde animé où la science-fiction est plus ou moins de la sorcellerie, qui y dirait non? il y a toujours de quoi être impressionné et pas qu’un peu. Les personnages ici également ne sont pas forcément les plus sympathiques ou les plus éthiques, mais cette naïveté de l’un mêlée au pragmatisme de l’autre fait une combinaison juste parfaite pour appréhender toutes les situations foireuses dans lesquelles le plus souvent ils se fourrent tous seuls. Nous avons aussi la chance de faire un voyage touristique atypique avec des guides nuls, mais des destinations assez «exotiques» pour que l’on ait pas besoin d’eux pour apprécier la créativité de ces milliers de mondes colorés. Peuplés d’êtres de fois plus inquiétants et vicieux que nos protagonistes, et d’autres fois tellement naïfs que l’on a de la peine de savoir que le scientifique douteux Rick se retrouve avec eux. Cette série n’a pas besoin de plus de publicité que ça. On peut te garantir des fous rires et un investissement qui n’ira que croissant en les personnages de cette série qui traverse toutes les barrières de la raison pour être... Quoique ça veuille être. Ils réussissent à être exceptionnellement bons, et c’est tout ce qui nous intéresse.

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Assassin’s Creed Odyssey est le onzième épisode de la série principale de la saga du jeu Assassin’s Creed sortie le 5 octobre dernier. Un chef-d’œuvre parmi les jeux vidéos de type historique, action-aventure et infiltration. Le jeu développé et édité par Ubisoft est disponible sur Xbox One, PS4 et PC. Bon bon, ce n’est pas tout ça, entrons dans le vif du sujet.

L’Histoire «Assassin’s Creed Odyssey» est une suite indirecte du précédent opus. Dans le présent, le joueur suit toujours Layla Hassan, une membre des Assassins qui explore la mémoire des premiers Assassins. En revanche, l’action se déroule durant la guerre du Péloponnèse en 431 avant Jésus-Christ, soit 382 ans avant l’histoire de Bayek relatée dans Origins et est centrée sur la première civilisation. Le joueur incarne l’un des descendants de Léonidas, Kassandra ou Alexios

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MS GAMING : Assassin’s Creed Odyssey

Un Vent Nouveau Selon certains fans, le jeu a beaucoup similitudes avec «Assassin’s Creed Origins», peu surprenant dans une série de jeux, bien que l’on ne puisse pas être tout à fait d’accord avec cette rumeur, vu qu’en fait, manette en main, ça n’a complètement rien à voir avec les autres Assassin’s Creed. Dans cet épisode tout est amélioré ; le jeu se déroule à l’époque de la Grèce antique, en pleine guerre du Péloponnèse (conflit qui oppose la ligue de Délos, menée par Athènes, et la ligue du Péloponnèse, sous l’hégémonie de Sparte). Vous vous rendrez compte que plus vous avancerez dans le jeu, plus vous verrez que visuellement l’environnement est plus riche, les animations plus pointues (plus d’impression de glissement pendant les déplacements, les détails des visages, la physionomie des personnages), le jeu est bien plus joli qu’Origins. Au niveau du gameplay, la qualité du jeu est ultra développée, notamment les capacités de

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combats qui sont assignées à des roues (deux pour le combat au corps à corps et une pour le combat à distance). Vous pourrez donc adapter selon les situations les capacités de votre personnage avec beaucoup de subtilité. Prenons par exemple les arcs : il n’y en a qu’un seul type, ce sera vraiment aux capacités de votre personnage de faire la différence, lui donnants différents types d’attaques et ainsi façonner son orientation guerrière. Aussi, ces capacités sont ajoutées avec des points de compétence. En gros, la dimension RPG du jeu est vraiment mise en avant, donc vous devrez passer assez de temps à améliorer votre équipement avec des pièces que vous devrez trouver, ce qui permettra de faire évoluer votre personnage, et ainsi chaque joueur qui commence le jeu est susceptible de créer un personnage pratiquement unique à ses attentes et surtout à son style personnel. Que du bonheur !


Mécanique unique à La Série L’une des principales nouveautés est que vous avez le choix entre deux personnages : Alexios ou Kassandra. Très bien ficelée, leurs histoires respectives donnent envie de découvrir les tenants et aboutissants suivant chacun de leurs choix. En effet, nous écrivons nous-mêmes ces histoires en faisant des choix à travers nos actions et dialogues, qui déterminent nos alliés, ennemis, partenaires au front et au lit... Mouais. Allié au relief des personnages, c’est tout simplement magnifique. Mais tenez-vous bien, car il n’y a pas de choix anodin sans conséquences. Le système de combat est globalement axé sur les esquives et les contres, vous devrez mettre vos réflexes et votre dextérité à rude épreuve. Plus intéressant, vous pourrez choisir entre 3 styles : Guerrier, Chasseur ou Assassin. Vous pourriez assigner différentes aptitudes aux trois roues de compétences auxquelles vous pouvez accéder en poussant une touche selon votre configuration, ainsi switcher entre huit compétences même en plein combats. Autant dire que les combats seront à l’image de votre imagination. Revenant au style, naturellement il aura une in-

fluence majeure sur les types d’aptitudes que vous pourrez acquérir et la manière/efficacité avec laquelle vous pourrez vous en servir. Le système d’équipement est tout aussi varié, et encore plus utile, faisant des forgerons vos meilleurs amis à la longue... Des batailles navales dans lesquelles vous pourrez recruter un équipage ou simplement les assommer et leur proposer de vous rejoindre (Qui a dit que la force ne servait pas au dialogue) ou encore vous pourrez simplement visiter les îles grecques sur des bâteaux touristes en espérant ne pas vous faire pirater. Bref, AC Odyssey est un jeu généreux. Vous aurez l’impression de ne pas avancer tellement le jeu est dense et immersif, nous n’avons même pas encore parlé du mode Exploration car oui, vous avez deux modes de jeux : le mode Normal et le mode Exploration, pour ceux qui veulent de vrais défis et pas seulement finir l’arc principal. Le mode Exploration vous permet de profiter d’avantage de l’aventure, et de parcourir le jeu. Par exemple, vous pourrez avoir des quêtes où il faudra parler à des personnages pour avoir des indices et naturellement des indices assez abstraits, on ne va pas vous mâcher le travail non plus, allez.

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MS GAMING : Assassin’s Creed Odyssey

Points forts

Point faibles

Le jeu est détaillé; un contenu énorme et des interactions à la hauteur de ce monde, sans compter le choix de vivre sa propre histoire, que ce soit du coté combat, de la quête principale ou même des quêtes annexes qui sont toutes variées. Les relations de toutes formes et importance que nous pouvons créer ou détruire, le tout béni d’une belle qualité graphique et d’écriture. C’est tellement bien fait d’ailleurs qu’à peine terminé on aurait envie de recommencer juste pour tester d’autres possibilités.

Les rares séquences du présent restent assez anecdotiques et apportent peu. Ceux qui s’attendaient à un petit peu plus de contenu à ce niveau là pourraient être déçus.

Au niveau graphique, on a une Grèce qui est juste sublime : on apprécie le jeu d’ombres et de lumières, les textures sont très travaillées, on a des panoramas incroyables, les couchers de soleil sont somptueux, c’est un véritable régal pour les yeux. L’intelligence du système de jeu n’est pas en reste avec ses systèmes de roues de combats qui vont vous permettre de pousser tel ou tel aspect du personnage avec des capacités qui sont au cœur de l’évolution du héros. Pour nous, c’est vraiment l’épisode le plus abouti à ce jour avec une qualité de narration et une générosité qui font plaisir.

74 | Décembre 2018 | Mangas Shonen

Vous le remarquerez, il n’y a pratiquement aucun point faible à ce jeu. Ce jeu surpasse définitivement les précédents Assassin’s Creed. Tout va beaucoup plus loin avec des aventures beaucoup plus riches, plus denses et bien mieux racontées, avec des personnages charismatiques, des histoires intéressantes et beaucoup de relief.

Conclusion Voilà un peu ce qu’on pourrait vous dire sur Assassin’s Creed Odyssey, n’hésitez pas à poster vos réactions et vos avis sur nos différentes pages et si vous avez d’autres points que nous avons oubliés, nous serions ravis que vous nous en fassiez part.


Mangas Shonen | DĂŠcembre 2018 |

75


Requis Minimum Processeur :

Triple-core Intel or AMD, 2.0 GHz or faster

RAM : 8 GB

Système D’exploitation :

64 bit, Windows 7 ou supérieur

Carte Graphique :

- NVIDIA GeForce 460 GTX - AMD Radeon 5870 HD series - NVIDIA GeForce GTX 580M

Espace

6 GB

du

Disque :

Mémoire Vidéo Dédiée : 1024 MB

76 | Décembre 2018 | Mangas Shonen

We Happy Few est un jeu d’action-aventure développé par Compulsion Games et publié par Gearbox Publishing pour Microsoft Windows, PlayStation 4 et Xbox One. Il a été publié en tant que titre d’accès anticipé en 2016 pour Windows, et toutes les versions du jeu complet ont été largement diffusées en 2018. Joué à la première personne, le jeu combine le jeu de rôle, la survie et des éléments légers et espiègles.

HISTOIRE Au milieu des années 1960, à la suite d’une version alternative de la Seconde Guerre mondiale, les joueurs prennent le contrôle d’un des trois personnages, chacun cherchant à accomplir une tâche personnelle tout en échappant à la ville fictive de Wellington Wells - une dystopie en voie d’effondrement, due à la consommation excessive d’une drogue hallucinogène qui fait que ses habitants ignorent totalement la vérité sur leur monde et les laisse facilement manipulés et sans morale.


CRITIQUE GAMEPLAY Le jeu se déroule en 3 actes, chacun avec un personnage principal différent et un objectif différent, qui aura ses particularités, aptitudes et armes différentes. Globalement cependant, le style fièvre du samedi soir britannique / Steampunk / Cyberpunk du jeu nous donnera une impression d’être dans un concept d’enfant illégitime de Bioshock, avec un style de jeu semblable, quoique bien plus simple qui plutôt qu’être gênant ou dépassé, touche la corde de la nostalgie et du goût des choses simples, et on a un peu l’impression d’être «Austin Powers, tueur de junky» Le joueur alterne entre interactions avec des leviers et des boutons en plus de quelques puzzles par-ci par-là, et des combos à mains nues ou armées assez peu fournies et fluides, qui font ceci dit le travail parfaitement bien et se mêlent parfaitement au style vintage globale.

Ce jeu est un petit délice parmi les indés. Il combine un dilemme éthique et une suite de situations comiques, qui divisera les joueurs entre ceux qui le trouveront hilarant et ceux qui le trouveront plutôt dérangeant. Nous avons un monde qui fonctionne au bonheur artificiel et naturellement qui se comporte comme une bande de junky qui ont le kiff de leurs vies et font des trucs absolument délirants comme danser comme si ils avaient de démangeaisons et des dialogues plus barrés que jamais. Le rire tombe en revanche lorsqu’ils se retournent contre nous et on se retrouve dans une alternative à l’apocalypse zombies (Foutrement british quand même), et la police qui est plus tenace que de la super glue, sans compter les péripéties innombrables que compteront votre parcours. Ce jeu est atypique et vaut largement d’être testé. ses idées ne sont pas nécessairement fraîches, mais leur réinterprétation pour ce jeu sont tout simplement fantastiques. Un jeu beau à regarder et intéressant à découvrir sous tous ses aspects. Prenez votre pied pour ce début d’année, et bonne chance.

Le joueur a aussi une gestion de ressources à prendre en compte, pour sa nutrition, son repos et surtout le matériel dont il se sert et les personnes qu’il côtoie pour des informations.

Mangas Shonen | Décembre 2018 |

77


78 | DĂŠcembre 2018 | Mangas Shonen


LECTEUR Nous avons eu les yeux plus gros que le ventre, et finalement on se met au bon rythme. 2019, nouvelle année nouvelles méthodes à ce qu’on dit souvent, et nous allons le faire. Retour à un mensuel, moins volumineux, plus facile pour nous et pour vous, et plus ciblé pour qu’au moins toutes nos infos passent. Cameroun en avant aussi... A bientôt ce mois-ci, et désolé pour les dernières mauvaises surprises de 2018, sur notre gestion triste des réseaux sociaux et du magazine. Pleins de bons entrepreneurs à rattraper cette année, la compétition est une motivation particulière. Djané

Mangas Shonen | Décembre 2018 |

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Mangas Shonen Retrouves nous MANGAS SHONEN @ MS_CM_OFFICIAL @ MS_CM_OFFICIAL

80 | Décembre 2018 | Mangas Shonen


Viens prendre plus de plaisir avec nous au prochain numero, et passes une bonne annee mon chou, T’es a croquer

Mangas Shonen | DĂŠcembre 2018 |

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Mangas

Shonen

82 | DĂŠcembre 2018 | Mangas Shonen

N° 12


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