Mangas Shonen Numéro 7

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NUMÉRO D’UN AUTRE MONDE Novembre 2017

Mangas Shonen

Numéro 7 Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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La Rédaction Boom! Nous sommes de retour, et ponctuels cette fois-ci qui plus est. Dernier numéro de l’année, pour peut-être une surprise en décembre, on espère bien avoir assuré. Bien sûr, toujours aussi particuliers, on sera clairement barrés cette fois aussi. Nous recevons un peu plus de feed-back sur la page, bien qu’un toujours plus d’interactions ne serait pas mal venu. Profitons-en pour répondre aux préoccupations sur la taille du Mag, Non il n’est pas trop long, mais ayant une parution bimestrielle, faire vingt pages n’est pas une option. D’autre part, plus de parutions serait difficile à cause de l’équipe relativement petite, et les emplois de temps pas peu chargés. Pas grand chose de compliqué ou d’inédit cette fois-ci en interne mis à part que l’on recevrait bien des demandes d’adhésion. Il ne nous reste qu’à te souhaiter une bonne lecture du Mag

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HOT

Last Hero Inuyashiki K.N.B. : Last Game

Fall 2017

Coup de Cœur Summer 2017 Winter 2018 S.A.O.: Ordinal Scale

M.S. ZONE

Le Genre Isekai Otaku News M.S. TOP: Personnages D’Isekai Mangas Versus CRITIQUE: Overlord

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P. 8 P. 12

P. 18 P. 20 P. 32

P. 35 P. 40 P. 48 P. 52 P. 56


MS CINÉMA Films Du Moment Rétro-Cinéma

MS SÉRIES Once Upon a Time Lucifer Inhumans

MS MUSIQUE Locko Daft Punk

P. 64 P. 76

P. 82 P. 84 P. 86

P. 90 P. 96

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MS GAMING

Super Hot Child of Light Shadow of the Colossus

CAMEROUN POWER Tanaki Vidéo BadLuck

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P. 104 P. 109 P. 116

P. 122 P. 128


BONNE LECTURE Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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«LAST HERO INUYASHIKI» est un manga seinen écrit et dessiné par Hiroya Oku. Il est pré-publié entre Janvier 2014 et Juillet 2017 dans le magazine Evening et est édité en dix volume reliés par Kōdansha entre Mai 2013 et Septembre 2017. Une saison animée de 11 épisodes, actuellement en diffusion, a été produite par les studios MAPPA et un film live est prévu pour 2018.

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Nous suivons l’histoire d.’un père de famille et employé de bureau. À 58 ans, Ichiro Inuyashiki est loin d’être un modèle pour ses enfants. Vieux avant l’âge, méprisé de tous, il a vécu toute sa vie en employé de bureau minable et n’a pour seule amie que sa chienne Hanako. Comme si cela ne suffisait pas, on lui diagnostique un cancer en phase terminale lors d’un examen de routine… C’en est trop pour le pauvre vieillard. Alors qu’il pleure de désespoir dans un parc en pleine nuit, une lumière aveuglante apparaît et… À son réveil, étendu dans l’herbe, Inuyashiki n’est plus le même. Il a été transformé en cyborg surpuissant, libre de faire ce qu’il veut de ses nouveaux pouvoirs, le meilleur comme le pire. Et il n’est pas le seul dans ce cas… Hiro Shishigami lui vit tout l’opposé de son homologue. Adolescent à la vision très simpliste de la vie, il a toujours vécu selon ses valeurs, et même ses proches ne sont jamais vraiment parvenus à le cerner. Se retrouvant alors dans la même situation qu’Inuyashiki, être cybernétique aux pouvoirs incommensurables, sans un moment de doute, il décide de profiter de cette transformation comme d’une bénédiction, qui lui offrirait le monde comme parc de jeu.

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Les deux personnages phares de la série, sont en parfaite opposition. D’une part nous avons un homme qui n’a pas su tirer de satisfaction de sa vie, et de l’autre un garçon qui la cherche. Cela nous met dans une situation où nous suivons deux extrémités de la conscience, tiraillés entre ce que nous devons à nous-mêmes, et ce que nous devons à la société. Shishigami est un psychopathe selon nos normes qui ne s’arrête devant rien pour assouvir ses envies, jusque la plus infime de ses curiosités. Meurtres, torture, chaos,… Rien ne l’arrête une fois qu’il se met une idée en tête, et ceux tentant de se mettre en travers de son chemin sont tout de suite balayés. Il s’impose alors tout de suite comme antagoniste pour lequel seuls ses sentiments comptent, et à la longue, on se rend compte que même l’égoïsme n’est pas une unité de mesure de l’antagonisme. Inuyashiki quant à lui est le bon vieil homme qui du bas de sa souffrance, tient à porter l’espoir et la justice autour de lui. Qu’il doive alors tenir tête à des racailles, des bandits ou même des mafieux, il n’hésite pas un seul moment à se mettre au front et à se battre pour défendre la justice et l’innocent. Bien sûr ici aussi on n’y pense pas tout de suite, mais l’auteur nous met une fois de plus en face de la réalité, que ce sens du devoir n’en est pas une vertu absolue. Nous voyons donc l’évolution parallèle de ces deux êtres aussi similaires qu’opposés, qui nous confirment très lentement, et très clairement, qu’ils n’ont pas perdu leur humanité que physiquement. Complètement sereins lors de certaines actions inhumaines qu’ils posent limite au quotidien, nous sommes forcés de questionner peu à peu qui a quel rôle dans l’histoire.

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Cette œuvre est un magnifique seinen en tout point. Que ce soit l’aspect gore plus que sadique de sa trame, sa violence qui s’apparente plus souvent à de la cruauté au sens pur du terme, ou encore ses personnages dont personnalités et philosophies bien que très compréhensibles au début deviennent de plus en plus intrigantes au fil de l’histoire. Ce magnifique travail de narration nous vient quand même du créateur de «Gantz», bien connu pour ne pas distinguer le noir et blanc, mais très souvent baigne dans des nuances de gris les aspects de ses trames. Bien que relativement complexe, les dialogues très clairs, et la mise en scène précise, rendent le tout plus que compréhensible. Les planches sont à couper le souffle et déjà juste en noir sur blanc on peut dans certaines scènes se sentir dans l’action, les impacts des coups, les giclements de sang, les lumières du soir… On se plonge sans retenue dans l’œuvre, et chaque page se parcourt très aisément dans les scènes tranquilles, et avec des frissons lors que nous savons le danger proche. L’adaptation en anime ne manque pas de claquer, et faire à son tour un buzz de taille. Dès le départ nous devons dire que ça déchire grave, tellement c’est énorme. Tout y est. Tout d’abord la narration, très bien faite, il n’y a pas les classiques détails qui ralentissent l’évolution de l’histoire. Ensuite nous avons la mise en scène, tout simplement magnifique comme on peut s’attendre d’un seinen. En quatre épisodes seulement, il y’a des scènes à vous glacer le sang que nous-mêmes avions du mal à regarder, et la sérénité des personnages à ces moments-ci, sadiquement magnifique. Point un peu négatif sur l’anime, c’est l’histoire qui est quelque fois entrecoupée et nous ne savons pas ce qui s’est vraiment passé avec les aliens, si c’était un hasard ou alors prévu, à quoi ressemblent-ils et pourquoi l’ont-ils fait. Aussi des inquiétudes sur la façon dont ils seront introduits. Mais vraiment pour le moment pas grand-chose à reprocher à l’anime.

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Série géniale conseillée à tout bon otaku qui aime aller plus loin que l’aspect baston dans les mangas. Vous ne perdrez pas votre temps avec celui-ci, c’est certain et surtout vous allez plutôt passer un très bon moment. Vous pouvez déjà évaluer sa qualité avec l’anime, et là déjà vous ne serez pas déçus. N’hésitez surtout pas à nous dire en commentaire ce que VOUS pensez de la série «Last Hero Inuyashiki», que ce soit le manga ou l’anime.


o s o k u o Y e m o o r l l Ba Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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K.N.B. : LAST GAME Il est là! On ne l’a pas trop demandé, mais qui dirait ‘‘non’’ à «Kuroko no Basket», hein? Voilà. Personne. Quoique....

Présentations faites, venons en à notre sujet «LAST GAME», le seul véritable spin-off et film, à moins de considérer les films récapitulatifs.

Bon, pour commencer, ne manquons pas à nos obligations, et nous ferons une rapide présentation de l’œuvre pour les deux personnes sur terre qui peut-être ne savent pas de quoi il s’agit.

Dans «LAST GAME», qui a d’abord été publié en 2016 comme spin-off à la série manga intitulé «Kuroko no Basuke: Extra-Game», conclue plus tôt cette année là, l’auteur réalise deux fantasmes des fans de la série: inclure le street basket, et jouer contre des Américains.

«Kuroko no basket» est une série tournant sur des lycéens pratiquant le, bah... basket. Nous y avons la «Génération des miracles», une équipe de collégiens extra-ordinaires, qui s’est séparée pour le lycée, tous continuant à jouer dans les équipes respectives de ces lycées, qui se font régulièrement face dans des interscolaires, et où on n’a pas que cette génération de miracle qui se révèle être des adversaires de taille. Nous suivons alors Kuroko, joueur le plus faible de la génération des miracles, dont les spécialités sont ses passes hors du commun et sa totale discrétion qui le démarquent. Celui-ci dans sa nouvelle équipe se fixera comme objectif de surpasser ses anciens coéquipiers.

Nous avons alors une équipe de jeunes statois qui fait fureur dans leur pays d’origine, et qui sont invités au Japon pour jouer. Ces Américains arrivent, et très vite dès leur premier match de street basket, à s’imposer comme inéluctablement supérieurs à leurs adversaires, les doyens des différentes équipes où jouent actuellement les membres de la génération des miracles. Le match tourne à l’humiliation publique, et en commentaire de fin, les Américains affirment que le Japon n’a que «des singes qui tapent des balles». Face à cet affront, la génération des miracles plus Kagami, sont appelés pour récupérer l’honneur japonais et écraser ces statesmen.

Déjà... Avant de passer à la critique proprement dite, il y a de nombreuses choses à apprécier ou du moins à reconnaître que l’œuvre est parvenue à atteindre. Déjà, c’est l’une des rares œuvres manga qui ait été entièrement adaptée en anime, avec une production qui n’est pas des moindres. Que ce soit en termes animation, doublage ou effets spéciaux, on a toujours été satisfait par les studios. Même juste l’histoire, elle n’a pas été encombrée ou trop étirée. Nous avons le nécessaire, et c’est assez bien emmené pour que bien qu’on en demande plus, on ne puisse pas non plus prétendre avoir été laissé sur notre faim. Félicitations à l’auteur. Bon maintenant... Commençons le massacre.

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Critique C’est en tous points la pire œuvre KNB qui soit. Elle se repose sur tout ce que la série a construit, mais est tellement précipitée qu’on n’a pas grand chose à apprécier. Ils nous avaient habitué à mieux et malgré le hype qui a fait croire que c’était du lourd, il n’en est rien. Le film a une dynamique assez fade. Les fans de la série ou du basket tout simplement seront certainement habitués à des scènes endiablées de dribbles, dunks, shoots, feintes, etc... Ici néanmoins, on se retrouve dans beaucoup de dialogues plutôt. «Ohlala ils sont forts», «Que va-t-on faire pour les vaincre?», bla bla bla. Et ce n’est même pas le pire, puisqu’on se retrouve souvent pris carrément dans les problèmes internes des uns et des autres, «tel m’a appris ça tel jour, ça va me servir maintenant, il faut d’abord que j’y pense», et ce n’est pas le moment de ça, déjà qu’il n y a pas le temps... Obligés de les suivre alors, ils sacrifient plutôt le temps de jeu en nous donnant à la place des scènes fixes ou des highlights presque uniquement de la génération des miracles, et tu pourrais croire que parce que ce sont surtout eux que l’on voit, alors ils ont l’avantage, mais non. Tu veux voir le match alors? Non plus. À la place le studio te donne des flash-backs, régale-toi.

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Parlons un peu de sa mise en scène. Elle est assez différente de ce que le manga a établi. Cette dernière qui était plus centrée sur le street ball se voit modifiée pour un match classique, ce qui nous gâche l’histoire originale, et pire encore, le concept original. Dans l’équipe de nos héros, des dix joueurs, trois servent à remplir le vide et chauffer les bancs, et un n’a même pas de temps d’écran. Pourtant ce sont de bons joueurs au style intéressant qui auraient pu évoluer. Mieux encore, on avait d’autres joueurs bien plus intéressants que ceux-là qu’on aurait pu exploiter: Les rois déchus, le bro de Kagami aux feintes parfaites, le copieur en mesure de désynchroniser les joueurs adverses,... Tous ces joueurs auraient été bien intéressants contre les Jabberwock. Ils ont une haute estime de leur basket et se seraient sentis offensés par les dires des Jabberwock, d’autant plus qu’ils ne foutaient apparemment rien ce jour là. Ils regardaient le match. Quant aux Jabberwock, une équipe de cinq, apparemment les mecs ne se fatiguent juste pas... Si jamais il y en a plus, tant mieux, on n’en voit que deux de toutes façons, Nash Gold Jr. et Jason Silver, les autres ne sont même pas accordés d’une quelconque attention. Ils n’ont simplement aucun intérêt. Et c’est dommage, parce que vu qu’ils sont supposés être une sorte de dream team, pourquoi a-t-on ces mecs sans intérêts sur le terrain? Ils sont tellement nases qu’à un moment ils font un 2v1, et tu ne les distingue pas, tu vois juste deux silhouettes couvrant Murasakibara.


Pour en venir au match en lui-même, honnêtement, c’était indigeste. Il y a eu des scènes qu’on aurait aimé voir, comme ce premier quart-temps qui passe juste avec des paniers des Vorporal Swords(Protagonistes), mais à la fin duquel, on apprend que ce sont les Jabberwock (Antagonistes) qui ont l’avantage. Pourquoi nous bercer d’illusions? Pire encore, ils annoncent un Seirin VS Kiseki no Sedai, qu’on ne fera jamais. De la torture pure et simple. Mais il y a également des scènes qu’on aurait préféré ne pas voir. Akashi par exemple qui s‘est révélé avoir deux personnalités. Ce qui passait encore comme un simple problème de perspective, ici ils dialoguent carrément ensemble et se passent des pouvoirs. C’est quoi cette arnaque? C’est Kyuubi le truc ou bien? En plus, les joueurs ne semblent pas avoir évolué d’un pouce, particulièrement Midorima. Pas de zone, pas de feinte, pas de dribble, rien... Il tire, c’est tout, et c’est ennuyeux, On a un Murasakibara qui tente de jouer sérieusement une minute et est mis out, ce qui te fait bien regretter le gorille des rois déchus. Globalement on a pas de nouvelle technique, et le peu qu’on avait déjà, les plus impressionnantes du genre Thor Hammer, Meteor Jam, Misdirection Overflow, Team Zone,... On n’a rien. Juste du baragouinage avec plusieurs mecs dans la zone en même temps, atteint à son paroxysme quand ils nous mettent «Perfect Copy X Zone», où très franchement, le concept est tout ce que ça avait de palpitant. Pour l’exécution on voyait juste Kise courir dans tous les sens pendant une minute, pour ensuite tomber de fatigue.

Donc... Ce film n’aurait pas dû être un film, mais une série d’OAVs, limite une quatrième saison. Il s’est lancé dans l’exploration de nouveaux horizons qui sont très intéressants, mais également très vastes. Le street ball par exemple est un sport de spectacle, et avec des joueurs tels que Aomine, Kise, Kagami et Himuro qui y sont doués, profiter de leurs vacances d’été pour introduire plus de joueurs de cet univers là à cette nouvelle discipline aurait pu être intéressant, les emmenant par exemple eux-mêmes en Amérique, où ils auraient pu jouer contre de nombreux autres adversaires aptes plutôt à ce style nouveau. Pour ce qui est des personnages, au-delà de sous-exploités, ils sont pratiquement tous dévalorisés. On sait grosso-modo à quoi s’attendre d’eux, mais nous sommes laissés à attendre, et le cas de Jason Silver est identique, on parle de lui comme d’un joueur hors du commun, pourtant il ne démontre qu’une bonne résistance et une force brute. En conclusion, ce film est regardable, mais aurait pu être bien plus. Étant une œuvre KNB, cette critique prend en compte que c’est déjà bien, mais juste bien trop en-dessous de la barre qu’elle s’est elle-même fixée.

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COUP DE CŒUR SUMMER 2017

MADE IN ABYSS On pouvait s’y attendre, la série qui a fait fureur cet été, «Made In Abyss», nous a également marqué tout particulièrement par sa qualité en général, et bien que son marketing ait été bien peu fait, le hype de la série n’a pas manqué, car une telle étoile ne pouvait pas être ignorée. Beaucoup l’ont certainement vu, mais fidèles à nous-mêmes, nous vous parlerons sans retenue de ce chef-d’œuvre qui a su nous ramener à un style qui a été sur le déclin ces dernières années, en alliant ce qui le définissait par le passé, avec ce qui le décrit présentement, le tout enveloppé d’une influence classique qui ne manque pas d’une certaine élégance et sobriété dans sa réalisation; chose qui ne passera pas inaperçue à tous ceux qui l’auront regardé, et auront été surpris aussi bien par la tournure novatrice de la trame, que par l’univers à la fois nostalgique de ce style autrefois perdu et enthousiasmant à l’idée de découvrir tout ce dont il regorge, grand mélange au bout du quel nous ne sommes pas déçus du voyage, n’en demandant que plus.

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SYNOPSIS Une jeune fille nommée Rico habitante de la ville de Orth, une cité d’explorateurs bâtie près d’une énorme et mystérieuse crevasse dite maudite appelée «l’Abysse», explorée pour tous les vestiges mystérieux qu’elle abrite, vit avec le rêve de devenir une exploratrice des profondeurs comme l’était sa mère. Un jour elle rencontrera Reg, un robot ayant apparence et la personnalité d’un jeune garçon, qui la protégera de l’un des monstres de l’abysse, mais qui semble avoir perdu la mémoire, oubliant jusqu’à son identité. Il est cependant bien certain que son origine réside au plus profond de l’Abysse. Après avoir reçu un message suggérant que sa mère est toujours vivante au fond de l’Abysse, Rico se lance aux côtés de Reg, à l’aventure.


Ils découvriront alors à leurs propres dépens tous les mystères, cauchemars et malédictions engouffrées dans l’Abysse, allant des créatures plus étranges que dangereuses, et du coût de remonter de l’Abysse. Car en effet, le plus grand problème de l’Abysse n’est pas d’y descendre, mais d’en remonter.

Divisé en sept niveaux, l’Abysse renferme sa part de tracas. Plus on descend, plus le coût de remonter est élevé, allant de la simple nausée à des saignements par tous les orifices, et même encore pire. Raison pour laquelle des classes d’explorateurs existent dans ce monde, ordre que nos héros outre-passeront à leurs dépens.

CRITIQUE «Made in Abyss» est une série magnifique. Difficile de trouver un autre terme dans ce cas précis. Il allie beauté et fantaisie avec une élégance qui n’est pas des moindres. En tout juste treize épisodes, il a énormément bâti: L’Univers. Point focal des Fantasy, nous avons ce tout nouveau monde qu’il nous fait rapidement découvrir, soulignant dès le départ le plus important. On apprend tout de suite de l’Abysse, et des explorateurs, la hiérarchie, qui sont nos héros, et vis à vis de l’Abysse quels sont leurs aptitudes. Alors introduits à cet univers, nous pouvons y faire nos prévisions, distinguer les limites du possible, limites de nos héros, nous engageant alors plus dans leur parcours. Pour ce qui est de l’aspect illustratif de l’univers, on a juste envie d’un jeu vidéo inspiré de celui-ci. Tellement vaste et varié que ce soit en termes de couleurs, personnages, dangers,.. C’est surtout l’esthétique même de tous ces aspects qui est vendeur. On a envie de tout voir et de tout entendre. Tout rencontrer et tout affronter. On se demande bien ce qu’il renferme. Comparé à certains jeux, cette série te donne bien plus envie de fouiller chaque coin et recoin à la recherche de Dieu sait quoi. On soulignera la créativité des différents niveaux de l’Abysse, qui là encore sont comme différents niveaux de jeu. Le danger augmente, et juste s’y repérer devient plus compliqué. Entre enthousiasme et anticipation alors, on se sent de plus en plus préoccupés pour nos héros. Parlant de l’audio, on est au bord des larmes. La performance choisie est tout simplement irréprochable. Ça ramène ici encore à la fantaisie vidéo-ludique des 90s, alternant instrumentaux orchestraux et vocalises orientales, qui ne manquent pas de douceur et donnent à chaque instant une pleine poignée d’émotions et tempérament enchanteur.

Visuellement parfaitement illustré, l’animation est ce à quoi nous avons été habitués pour le cinéma, la qualité ne fait défaut à absolument aucun point de la série. Le point fort de la série alors, sa trame. Pour être franc, en voyant les chara design, on s’attend à une comédie infantile aux décors fantasy. Très grosse erreur que l’on pourrait faire vis à vis de cette série. L’histoire bien que centrée sur des personnages plutôt jeunes, prend une tournure très adulte. Au début de l’aventure, dès le premier épisode, les thèmes de la pauvreté, la contrainte et la mort sont déjà abordés. On apprend de l’orphelinat, où des enfants doivent travailler eux-mêmes pour leurs repas, et le travail qu’ils font est apparemment l’activité qui leur a arraché leurs parents à la base, l’exploration de l’Abysse. Et c’est tout de suite réaliste, parce qu’avant ça, on a un petit aperçu des dangers de l’Abysse, qui elle-même a été introduite d’une manière qui nous faisait ressentir la peur et frustration qui se ressent face à ses dangers. Une fois dans l’abysse alors, on a ce périple de découverte constante, en bien dans la beauté décrite plus tôt, et en mal, découvrant que l’Abysse n’a pas que des répercussions physiques sur les humains, et également en rencontrant en cette dernière, des créatures, humains y compris, aux manières de faire qui nous feraient méprendre l’œuvre pour une série d’horreur, où le mental même de nos héros est mis à rude épreuve face aux choix parfois cruels à faire. Ce n’est pas exactement une série tout public contrairement à ce qu’on pourrait croire. Il a une qualité hors-norme, et ceux qui s’y engageront ne seront pas déçus si fans du genre fantasy, aventure et psychologique. Flux de narration, histoire et enjeux bien réels, ces facteurs gérés de manière impeccable nous obligent néanmoins à vivement le conseiller à tous les plus de 16 ans sans la moindre hésitation.

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FALL 2017 ANIME SEASON

Ballroom E Youkoso Shonen - Artistique - Drame Très bon challenger pour le titre de coup de cœur de la saison, cette série sur le ballet classique parvient à être très entraînante avec sa musique et ses chorégraphies tout simplement sublimes. Les drames qui s’en suivent ne nous laissent pas indifférents tellement les personnages parviennent à forcer nos sentiments que ce soit de la sympathie ou de l’empathie. Même le personnage principal qui au tout début de l’histoire semblait un peu le maillon faible, pas du tout à sa place, s’impose bien lourd maintenant et est même carrément celui à qui l’on parvient le mieux à s’identifier. Elle a presque atteint ses 24 épisodes annoncés et là nous sommes juste impatients de voir la conclusion à ce spectacle.

Verdict : Approuvé

Fate Apocrypha Shonen - Action - Tournoi Toujours surchargé côté personnages à notre avis, la série est parvenue néanmoins à trouver sa voie, déjà en éliminant certains, mais surtout en vendant de mieux en mieux son action qui bien que moins intense que les «Fate/Stay», s’imposent toujours bien. Le point le plus intéressant est quand même le fait qu’on ait plus de temps pour connaître les personnages encore présents, et que ce soit maintenant plus facile de distinguer qui est qui. C’était trop dur avant. La petite prévision qu’on peut faire pour la fin de saison est qu’au final ça aura été au dessus de la moyenne, mais aurait pu faire encore mieux.

Verdict : Approuvé

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Yu-Gi-Oh Vrains Shonen - Action - Aventure Assez surprenant, c’est bien mieux que prévu. Ce n’est pas le Yugi original, qu’on soit bien clair, on ne l’insinue pas le moins du monde, loin de là. C’est effectivement toujours une copie à la sauce 5D qu’ils ont poussé plus loin dans l’univers tech, mais pour ce qu’il est, ce n’est pas mal. On est dans un univers intéressant de mystères et de stratégies, où bien qu’ils jouent leurs vies sur des cartes, on a des enjeux moins forcés qu’auparavant et que l’on peut suivre en tentant de s’immiscer de manière réaliste dans l’histoire. Par-ci par-là on a toujours la stupidité ou un de l’insolite des personnages qui empêchera à la série d’atteindre la classe de l’original, et c’est bien dommage car ce sont des facettes sans lesquelles la série fonctionnerait bien mieux.

Verdict : Approuvé

Monster Hunter Stories: Ride On Shonen - Aventure - Surnaturel Carrément aucune visibilité... À plus d’une cinquantaine d’épisodes déjà cette série n’a littéralement aucun hype. Ce n’est pas si dommage ou inattendu que ça de toutes façons. Pour tous ceux qui ont connu «Blue Dragon», cette série est exactement pareille à quelques détails près. Toujours des enfants qui se retrouvent dans des situations de lutte improbables pour leurs âges, mais par le pouvoir de l’émancipation s’en sortent miraculeusement et puis bof... Quelques drames par-ci par là, mais toujours le rire inutile enfantin à la fin de chaque aventure, dont tu te passerais bien. Ceci dit il vaut un mini coup d’œil pour les fans de la série ci-dessus mentionnée. Et de toutes façons, c’est très beau à regarder, et assez drôle de temps en temps.

Verdict : Ambigu Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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Fall 2017 : Avis

Black Clover Shonen - Action - Surnaturel Adaptation du manga à succès, un lourd poids pèse sur les jeunes épaules de la série animée, qui a en plus pris un départ assez peu apprécié de la communauté. Pour des non adeptes du manga néanmoins, il vient de manière assez simple. Rien de majeur à lui reprocher pour l’instant si ce ne sont des cris incessants de la part du Naruto discount, et justement le fait que la série toute entière soit tellement comparée à Naruto, chose qui n’est pas tellement vraie sachant que ça part de la prémisse de la plupart des shonen modernes. On voit ceci dit où l’histoire tente de nous emmener, et nous sommes bien curieux d’y arriver, surtout avec ces deux personnages principaux qui semblent plus que prometteur, malgré leurs vilains un peu clichés pour le moment.

Verdict : Approuvé

Sengoku Night Blood Shonen - Drame - Surnaturel Résumé vite fait, c’est «Twilight» avec des Samouraïs. Là on a un peu la flemme, parce qu’on a déjà tout dit. Une fille se retrouve dans un conflit englobant vampires samouraïs et Loups-garou samouraïs. C’est assez clair maintenant, non? Le délire ne va pas assez loin? On va surenchérir alors. Le sang de la demoiselle a le pouvoir de donner aux vampires une supériorité physique, les aidant face aux loups-garou. Et pour clore le tout, le destin de la fille est de régner sur le monde, aidée par son amour vampirique. C’est tellement cliché et fade, tu vois tout venir à des kilomètres. Ce n’est pas entraînant, et l’action n’a rien d’extraordinaire. C’est tout juste dans la moyenne et pourrait bien plaire, surtout aux fans de romance. À nous en revanche...

Verdict : Abandonné

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Infini-T Force Shonen - Action - Sentai Enfin un sentai adapté dans son format idéal, l’anime. Bon on n’est pas corrompus, c’est toujours ce qu’on connaît des power rangers, Bioman, et limite Sailor moon. Des jeunes qui reçoivent des pouvoirs et en bonus des costumes hypers classes dans leur réalité. Un super sentai en anime colle parfaitement. Nous sommes habitué à y voir les protagonistes super enthousiastes, et ici ils sont bien moins carrés qu’en live. En plus les vilains, effets spéciaux, et combats collent bien mieux en anime qu’en réalité. C’est plutôt fun et assez nostalgique de pouvoir aimer à nouveau ce genre sans avoir besoin d’être un enfant. Il n’a rien de spécial ceci dit. Les angles abordés sont déjà vus et revus. Donc on ne le regardera que par nostalgie pour les super sentai.

Verdict : Abandonné

Juni Taisen Shonen - Tournoi - Fantaisie Eh bien, une autre copie, ici de la série des «Fate». Un tournoi entre les différents signes du zodiaque chinois: «Rat», «Bœuf», «Tigre», «Lapin», «Dragon», «Serpent», «Cheval», «Chèvre», «Singe», «Coq», «Chien» et «Cochon», qui a lieu tous les douze ans. Chacun de ces signes est représenté par un guerriers, et on se retrouve alors avec une armada de guerriers tous bien étranges et dangereux, prêts et décidés à se battre jusqu’à la mort pour avoir un de leurs vœux, n’importe lequel, réalisé, comme récompense. Donc c’est bien créatif dans certains aspects, qui font un peu penser à «Akame Ga Kill», mais globalement c’est du réchauffé. Avec «Fate Apocrypha» encore à nos portes, on voit bien ce que cette série-là aurait pu être, et nous sommes bien content d’avoir «Juni Taisen»

Verdict : Approuvé Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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Fall 2017 : Avis

Ku Pao Ying Xiong(The Running Heroes) Shonen - Action - Comédie Cet isekai chinois, sur une fille se retrouvant dans un monde fonctionnant à la cool-itude, est plus une comédie qu’une série d’action. À cet égard, on a alors le premier anime comique de la rédaction du moins, et nous sommes un peu déçus. Certes à de nombreuses scènes on se tord de rire, et l’histoire tient la route pour ce qu’elle est, de plus l’action n’est pas des moindres. Mais à chaque fois, ou du moins presque, on se dit qu’ils auraient pu faire mieux, et au bout de trois épisodes, avec le programme chargé de la saison, on se dit bien qu’on pourrait donner de la tête ailleurs. La compétition est rude. On pourrait bien revenir pour un marathon une fois terminé pour la comédie, mais pour le moment...

Verdict : Abandonné

Urahara Comédie - Sci-Fi - Fantaisie On suit deux filles qui ont décidé de lancer un petit commerce dans leur ville, et sont rejointes par une fille étrange qui apparaît à peu près au même moment que des aliens dans la ville pour prendre possession de leur culture. Ces trois filles hautes en couleurs alors protégeront leur ville des aliens des manières les plus improbables. Drôle et simple. Rien d’extraordinaire certes, mais on ne s’ennuie pas beaucoup dans leurs aventures. Un peu basique également sur les bords, ce qui s’avère un peu chiant à certains moments. Malgré tout on passe bien le temps avec et on peut en rire bêtement.

Verdict : Abandonné

24 | Novembre 2017 | Mangas Shonen


DYNAMIC CHORD Shojo - Slice of Life - Musique Curieux de voir ce que du fan service pour demoiselle est, on a tenté cette série, sur un jeune groupe de quatre rockeurs et leur quotidien, entre le studio, les concerts, leurs relations entre eux, et leurs vies personnelles. On comprend pourquoi c’est un style pour un public limité... C’est fade, du moins pour nous. Tellement de scènes qui les font paraître trop efféminés pour intéresser des mecs, probablement des instants que certaines décriront comme étant «Des preuves de sensibilité». On accroche juste pas à ce qu’ils essaient de transmettre, cette image trop androgyne des mecs. En résumé les fans du genre accrocheront probablement, quant à nous...

Verdict : Abandonné

Taishou Chicchai-san Shonen Ai - Historique - Drame Eh bien... Un peu de regret il faut l’avouer... Un jeune homme quittant sa terre natale afin de poursuivre ses études dans la grande ville de Tokyo. Arrivé alors dans cette dernière, il se retrouve malgré lui dans les rangs de l’armée impériale, et y rencontre nombre d’autres jeunes garçons avec lesquels il s’entend... Plutôt bien. C’est un shonen Ai, on en parle pour la toute première fois. Ce n’est pas commun pour nous d’en regarder, et c’est surprenamment ecchi-esque. Pour la grande majorité nous étions un peu incommodés par l’œuvre, mais au final, quand on y pense... En même temps ça doit être le but. Quoique pas étant convaincant à notre égard...

Verdict : Abandonné Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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Fall 2017 : Avis

Just Because! Shojo - Drame - Romance Presque au terme de leur cycle de lycée, quatre garçons contemplent la fin de cette phase de leurs vies, mais tout change avec l’arrivée d’une nouvelle fille en classe. Assez vague pour une bonne partie du début, ce qui n’était pas à son avantage, la série s’établit un peu plus tard comme romance dramatique, et à partir de cette phase, on s’y retrouve bien mieux. À ce moment tout prend un sens et on apprécie enfin la suite des évènements. On y apprécie alors directement l’atmosphère et se laisse très facilement charmer par la tournure de l’histoire, curieux de voir où elle nous mènera, nous, et ses personnages.

Verdict : Approuvé

Shoujo Shuumatsu Ryokou Shonen - Drame - Slice of Life «Made In Abyss» semble bien nous avoir mis les chibis darks au goût du jour, et c’est tant mieux. Dans cette série encore appelée «Girl’s last Tour», on suit ces deux jeunes filles dans leurs périple isolé dans une zone ravagée par la guerre, dans un quotidien qui ne manque pas d’humour et de tragédie. Avec un sous-texte assez déprimant, les situations qu’elles vivent n’ont que plus d’impact certes, mais le côté sombre reste souvent dominant. Cette comédie dramatique parvient à bien jouer avec ces deux aspects, et nous offre une série très consciente de ce qu’elle est, et très satisfaisante pour ce qu’il en est, aussi bien pour l’aspect graphique même presque déprimant, qui nous rend très attentif à la moindre émotion positive. Très touchant, beau et doux comme anime, que du love.

Verdict : Approuvé

26 | Novembre 2017 | Mangas Shonen


Mahoutsukai no Yome Seinen - Slice of Life - Fantaisie Dans son heure la plus sombre, Mito, une jeune fille de 16 ans rencontre un Mogus, qui lui ouvrira une porte échappatoire à la vie malheureuse à laquelle elle est soumise en l’épousant. Cependant, cet être plus proche du démon que de l’homme, est-il vraiment de bon augure pour la demoiselle, ou sera-t-il une source de plus de peine et souffrance pour elle? Le concept de la femme du diable a souvent été ramené sous forme de comédie, rendant cette reprise plus sérieuse et plus dramatique que les classiques horror fantasy, intéressante. Nous sommes bien curieux de voir où la série va emmener cette histoire, et sommes plutôt enthousiastes à l‘idée de lire le manga qui semble de très bonne qualité considérant ce qu’on à déjà pu voir de l’histoire à travers l’anime.

Verdict : Approuvé

Inuyashiki Seinen - Drame - Surnaturel Nous en parlons plus tôt dans ce numéro, et le voilà, l’anime buzz du moment. Une fois de plus nous devons lui remettre ce qui lui revient de droit, elle qui ne recule devant aucune norme pour transmettre son message est plus que bienvenue cette saison. Des scènes choquantes, cruelles ou tout simplement inhumaines font certes battre de l’œil à plusieurs moments dans la série, et c’est sa plus grande force. On découvre de manière très crue et non censurée, ce monde criminel que les héros parlent tant de vouloir combattre, et pourquoi il ne faut qu’un super-humain pour y parvenir. Ajoutées à cela, nous avons aussi les zones grises de la moralité sur lesquelles la série n’hésite pas à aller. On ne manquera pas d’avouer que les choses vont un peu trop vite dans l’anime pour pouvoir en apprécier toutes les subtilités comme dans le manga, mais on n’a pas réellement à se plaindre vis-à-vis de ça non plus.

Verdict : Approuvé Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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Fall 2017 : Avis

Kino no Tabi: The Beautiful World Shonen - Slice of Life - Fantaisie Voyages et découvertes à la sauce «Joker Game», cette série nous propose de suivre une jeune fille nommée Kino, dans ses voyages à travers différentes régions, à la rencontre de leurs cultures et traditions. C’est une série épisodique, donc pas on y a pas tellement une continuité, ce qui permet de ne pas se perdre dans l’histoire, d’autant plus qu’ainsi, on peut se lancer dans cette suite, sans lacunes. On y redécouvre la beauté du tourisme, et de la découverte humaine, à la rencontre d’aspects positifs et négatifs de différents peuples, à travers les yeux de notre personnage qui est assez reculé et nous laisse savourer la nouveauté, sans s’incruster et la dénaturer. Format pas très classique, mais angle narratif très bien venu cette saison.

Verdict : Approuvé

UQ Holder!: Mahou Sensei Negima! 2 Shonen - Harem - Action Suite de la série «Negima», qui à la base était un Harem peu à peu devenu une série d’action folle, celle-ci n’échappe pas à la règle. Nous avons cette école de filles très... Sensibles. Et des mecs qui s’abstiennent bien d’en profiter, tellement le besoin de se battre se fait imposant. Assez imprévisible dans la tournure que prennent les choses, on se croit d’abords dans un harem, puis le contraste qu’il nous claque avec nous prend par surprise et nous laisse bien curieux en attente de la suite. La série se vend bien elle-même dans son style et est définitivement fun à regarder jusque là.

Verdict : Approuvé

28 | Novembre 2017 | Mangas Shonen


SÉRIES QUE L’ON A PAS PU VOIR, QUI SEMBLENT PLUS QU’INTÉRESSANTES.

Garo: Vanishing Line

3-Gatsu No Lion

Dies Irae

Kekkai Sensen & Beyond

Violet Evergarden

Imoto Sae Ireba Li.

Shokugeki No Soma

Net-juu no Susume

Code: Realize: Sousei no Himegimi Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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30 | Novembre 2017 | Mangas Shonen


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SAO, la série qui a su faire sensation en ses heures de gloires, sur des jeunes se retrouvant prisonniers de mondes virtuels dans lesquels la victoire est la clé de la liberté, et qui a su susciter de nombreuses polémiques dans les communautés de fans du genre, nous revient avec un film, bien plus que rédempteur, qu’on le dira de but en blanc, on a totalement kiffé.

SYNOPSIS Après la catastrophe qu’a été l’aincrad, la société se méfie pas mal des jeux d’immersion totale. Un nouveau mode de jeu surgit alors, la réalité augmentée, et une application serviable dans la vie de tous les jours viens avec. Pour cet appareil qui est alors désormais inséré dans le quotidien de toute la population, des monstres issus de l’aincrad commencent à apparaître comme challenges, et les battre octroie à l’auteur du coup de grâce des bonus et des bons dont il peut se servir dans la vraie vie, ce qui attire énormément de joueurs. Mais on a un problème, tous les ex joueurs de SAO qui se font éliminer pendant le jeu perdent la mémoire du jeu et de tout ce qui s’y est passé, mais pourquoi? Serait-ce le prélude de quelque chose de plus grave?

CRITIQUE Ici on a pas une bullshit story. Kirito est bien conscient du danger, et s’en tient à l’écart autant qu’il peut, jusqu’à ce que sa demoiselle soit en détresse, oubliant une grande partie de ce qu’ils ont vécu et les a rapprochés jusqu’alors. Nous sommes aussi assez agréablement surpris de voir que Kirito n’est plus le super humain de l’aincrad, c’est un otaku, A.K.A. aptitude physique proche de zéro... Et il assume. Ça le met un peu à l’écart, et nous voyons d’autres joueurs briller, notamment la red team qui avait été carrément snobé pour toute la première saison. Pour ce qui est du visuel, rien à reprocher, c’est bien du style SAO, mais en mieux. Difficile de mieux le décrire. Pour ce qui est des scènes de combats, pareil, mais en bien mieux. À chaque combat, il y a cette petite étincelle que suscite en nous les combos, et de plus ce ne sont pas les combats qui manquent, alors... La conclusion est satisfaisante bien que très SAO. L’histoire se porte hyper bien, alors la conclusion, bien que cliché, se porte assez bien. En résumé, ce film SAO, sera loin de décevoir même les sceptiques de la série. Bon kiff à vous.

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La Furie Des Isekai Depuis quelques années, la scène des séries animes est conquise par un genre qui s’est propagé comme de l’huile sur un tissu. La prémice est assez souvent la même, et on la reconnaît à ce point-ci presque instinctivement. Un personnage assez banal dans son monde, se retrouve pour une raison ou pour une autre projeté dans un nouveau, où il acquiert des capacités hors du commun et est appelé à vivre une grande aventure dans laquelle seul lui pourra changer les choses.

Impossible en même temps de parler du monde isekai, sans en mentionner l’instigateur, bien que pas le pionnier, mais la première série du genre à faire un buzz planétaire et aplanir la voie pour que d’autres puissent, s’accrochant à la curiosité générée par ce dernier, avoir un public bien plus ouvert à ce que le genre a à offrir. Tu l’auras certainement déjà deviné, on parle ici de SAO, qui malgré la polémique générée dans la communauté otaku, qui ne connaît pas la définition du terme «unanimité», a indéniablement laissé une marque positive au final.

Bien que pouvant sembler simpliste, les auteurs parviennent jusqu’ici à créer des trames qui surprennent encore le public, de temps en temps étant même carrément passionnantes dans leurs exécutions.

Mais concrètement, qu’à de particulier ce style? Pourquoi s’est-il imposé si vite? La créativité japonaise n’aurait-elle pas de frontières? Dans ce numéro spécial du M.S. Mag, on te fera voir les isekai comme jamais auparavant.

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La Furie des Isekai

Qu’est-ce que c’est? Les séries «ISEKAI» approximativement traduisible en «Autre Monde», sont comme le nom l’indique, des séries sur d’autres mondes. Cette différence est souvent établie en présentant un monde de base d’où provient notre protagoniste, et quitte ce dernier pour aller dans le monde où se déroulera notre histoire principale. Souvent dans des univers fantasy / vidéo-ludique, nous allons dans un monde avec une mécanique de fonctionnement que nous découvrons en même temps que le protagoniste, avec qui alors nous apprenons à nous adapter, tout en ayant une certaine familiarité avec le fonctionnement de ces univers, surtout pour les gamers.

Quel en est l’origine? Le genre «ISEKAI», comme toute autre type de série, provient de la créativité de quelques auteurs ayant l’audace de braver la norme. Alternative aux classiques fantasy, il provient du désir de ne plus laisser le lecteur, auditeur ou spectateur comme assistant bien trop détaché de l’histoire. Ceci a donné naissance à l’inclusion du monsieur tout le monde dans ces scénarios fantasques. L’homme moderne pouvant alors se substituer à la personne perdue dans ce nouvel univers pouvait certainement s’en sentir plus proche. Mais alors plus précisément, jusqu’où devons nous remonter pour trouver les premiers Isekai? Tu seras surpris. 1865, Angleterre. L’auteur Charles Lutwidge Dodgson plus connu sous son nom d’auteur Lewis Carroll, fait publier son livre «Alice’s Adventures in Wonderland», plus tard adapté au cinéma en 1951 par la Disney qui changera le titre en «Alice in Wonderland», traduit pour les francophones en «Alice au Pays des Merveilles». Ce livre est la plus ancienne œuvre, à se forger une réputation, parlant d’un personnage quittant son monde pour une dimension étrangère. Le mouvement fut suivi des années plus tard par des œuvres telles que «Le Magicien d’Oz» et «Le Monde de Narnia», pour ne citer que ceux-ci. Révolutionnaires pour leur époques, elles parvinrent elles aussi à marquer leurs générations, et aujourd’hui encore, sont acclamées comme chef-d’œuvre mythiques. Le Japon ne suivra que des années plus tard, d’abords en adaptant en anime «Alice au Pays des Merveilles» et par la suite des œuvres qui leurs étaient un peu plus originales, telles que «Les Visions d’Escaflowne» et «Inuyasha», parues pour la première fois toutes les deux en 1996. Alors, La recette était déjà là, mais pas le genre. On se demande bien pourquoi.

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Comment est-il né? Sachant alors que les Isekai sont des nouvelles formes de série Fantasy, on se demandera comment une recette précise à eu la main mise sur tout une style qui a perduré des décennies, sinon des siècles durant au préalable. C’est tout simple, il résolvait les problèmes qui se faisaient croissants dans le domaine des Fantasy. Pour commencer, il faut savoir que la Fantasy a été l’un des styles d’écriture les plus proéminents pour bien longtemps. Offrir aux esprits la possibilité de voyager vers des contrées inexplorées et inexplorables depuis leur maisons a été l’argument principal de ce type de média, et l’est toujours aujourd’hui. Néanmoins, avec le temps, il a dû faire face à deux obstacles majeures. Premièrement, créer un univers cohérent de toutes pièces n’est pas chose aisée, et beaucoup d’auteurs, amateurs et professionnels l’ont découvert à leurs dépend, se retrouvant face à des incohérences ou blocus dans leurs histoires qui déplaisaient largement au fans et même encore pour en arriver là, déjà rendre cet univers compréhensible aux lecteurs afin de les faire y adhérer devenait un problème encore plus récurrent. Deuxièmement, le temps passant et les médias évoluant, juste découvrir des mondes devenait insuffisant, les nouvelles générations se sentaient plus poussées à interagir qu’à observer. Juste regarder d’une distance sans proximité au sujet, devenait inintéressant, d’autant plus qu’avec l’évolution et la vulgarisation du jeu vidéo, ces jeunes générations auraient bien aimé quelqu’un qui puisse agir comme ils l’auraient fait. À cause de cela, le genre Fantasy perdait peu à peu son audience, qui se tournait alors vers d’autres styles plus ‘‘Terre à terre’’, comme les thrillers, polars, comédie, etc... Les Fantasy bien loins d’être morts, des séries du genre toujours bien populaires à travers le monde, avait un besoin d’un coup de jeune, un moyen de captiver de nouveau les jeunes à travers leurs intérêts, et ramener le genre au rêve qu’il était. C’est là qu’interviennent les Isekai. Un lambda qui se retrouve dans un monde fantasy, destiné à vivre l’inespérable, exactement ce en quoi nous voudrions nous voir. Premier problème résolu, comment résoudre le second, le développement de l’univers. Le jeu vidéo lui s’étant forgé une solide réputation et ses mécaniques et structures très familières pour la génération actuelle, c’est le parfait univers où se transporter. Cette inspiration alors partie de la fantasy puis peaufinée au fil des années passant bien évidemment par de nombreuses étapes, finalement trouva son paroxysme et ses débuts en tant que genre à part entière à travers, comme nous le savons tous, «Sword Art Online».

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La Furie des Isekai

Son Evolution Du fait que SAO ait été l’instigateur du mouvement, il n’est aussi que l’archétype de la définition shonen de la chose, ce qui n’est qu’une face du dé. À sa suite, le genre est allé dans de nombreuses autres directions, seinen et shojo y compris, sans oublier les faces bien peu plus douteuses des séries animes. Alors, il est aussi bien vrai que nous avons une large gamme de séries qui ont suivis l’exacte recette SAO: JRPG médiéval classique, personnage OP, suite de combats, et sauver un truc au final, acquérant par la même occasion sa liberté. La sauce nous a été remixé encore et encore à une certaine période, et on avait pour choisir que des subtiles différences entre ces séries, du genre le type de combat, les motifs des personnages et les mécaniques de l’univers,... Ça en devenait répétitif.

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Quelques séries ont alors étendu l’univers parfois en étant plus barré que les précédents, parfois en prenant une toute autre direction. Nous avons eu par exemple «No Game No Life» qui a remplacé l’action extrême par des jeux de réflexion épiques, «Re: Zero» qui troque le héros badass pour un lambda toujours lambda dans le nouveau monde, qui fait de son mieux avec le peu qu’il a, «Overlord» donne une tournure plus dramatique et socio-politique à sa version de l’histoire bien qu’on en est pas encore là dans l’anime, et du moins, beaucoup d’autres séries qui ont su se détacher du standard de SAO suivi par une myriade d’autres. On sait donc que le genre est né, et a évolué, élargissant ses horizons, saturant le marché en s’adaptant à différents publiques et critères. Reste-t-il quelque chose à en attendre?


Son Avenir Le genre Isekai a beaucoup offert en terme de contenu. Difficile depuis quelques années d’avoir une saison animée sans deux à trois séries du genre dans la liste, et à ce point-ci, on se demanderait bien à quoi s’attendre de plus, car on a déjà eu: Fantasy cela va sans dire, action, horreur, comédie, politique, romance, stratégie, mystère, on en passe, et cette popularité est surtout due à des maisons d’éditions sponsorisant des auteurs amateurs en ligne, sur une sorte de Wattpad Japonais, où un thème récurrent est celui des Isekai, où les auteurs se projettent clairement eux-mêmes dans ces nouveaux mondes, créant une abondance faramineuse. Mais au final, il demeure un substitut au genre «Fantasy», et on le voit peu à peu rentrer à sa source, modifiant peu à peu ses éléments. Par exemple, il devient de plus en plus fréquent que les vies passées des protagonistes soient extrêmement peu explorées, au final ne donnant pas d’identité au personnage et on peut à peine vraiment dire qu’il vient d’ailleurs. D’autre part, les univers commençant à se détacher du concept vidéo-ludique, on explore plus d’horizons plus complexes et intéressants, qui nous sont présentés de manière plus pratiques, et pas seulement à travers les yeux de notre protagoniste aussi ignorant que nous le sommes. Rentrant alors sur ses propres pas, il se rapproche constamment d’outre-passer les obstacles qui l’ont généré à la base, et une fois fait, quel en sera la suite selon toi? On rentre aux histoires purement fantasy, les isekai reprenant leur titre de sous-genre. Depuis peu, nous revoyons le genre Fantasy faire un retour en force, avec des séries telles que «Made in Abyss», «Garo» et «A Mogus’ Bride», qui touchent des cordes qui avaient été délaissées depuis un long moment, et nous laissent à en demander bien plus du genre, tandis que des Isekai, le public déjà peu à en perd l’estime. Le genre n’est ni en train de mourir, ni en train de faner. Comme toute chose il évolue, et le cycle continuera. Il a eu de nombreuses étoiles, et ne manquez pas d’en profiter, mais également de ne pas rester scotché et sachons suivre son progrès.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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OTAKU NEWS

Plutôt Rare... La production de « Ballroom e Youkoso », la série de ballet arrivée avec une splendeur inattendue, a annoncée que l’anime surpassera le manga un de ces quatre. En effet, ils ont annoncé que la production du manga ayant eu du retard, ils ne pourront pas respecter leur plan de les faire se rattraper à la fin de la saison, pour que le manga puisse continuer à prendre de l’avance par la suite. Pour une fois les Anime Only Fans auront de l’avance canon. Félicitations.

Effacé Après le fléau qu’a été leur reprise de «Death Note», Netflix tente de redresser le tir avec une franchise tout aussi intéressante, «Erased», du titre original «Boku Dake Ga Inai Machi». Ici au moins, ils parlent clairement d’«adaptation» de la série originale, qu’ils feront épisodiquement. Ainsi on espère que tous les choix qu’ils ont fait, depuis le choix de la production épisodique jusqu’au full cast jap, ne sont pas que du fan-service pour masquer des libertés scénaristique qu’ils savent ne seront pas bien accueillies par la suite. «Erased» est une superbe série, dont on parle en détail in da Mag. 2.

Des Raisons D’avoir Peur

Après le succès qu’a eu la série animée de Tokyo Ghoul, beaucoup se demandaient «À quand la suite?». Cet anime a à son tour propulsé le manga, et face aux incohérences de la série animée, la rage des fans ne s’est pas faite attendre, principalement parce que l’anime ne collait plus avec la continuité. À l’annonce alors de cette suite animée pour l’œuvre, qui en plus a repris le même scénariste de la dernière fois, on se demande bien comment ils parviendront a lier le tout, sans cracher amèrement une fois de plus sur la magnifique œuvre de dark Sci-Fi. Nous serons fixés l’année prochaine à une date encore à fixer.

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Ultimat 3D Non, ce n’est pas une faute de frappe, mais le nom du studio Camerounais qui ne cesse de se forger une réputation. Créateurs de la série à succès «Lascars Ultimate 3D», et une marrée de spin-off, nous avons encore une fois droit à une de leurs création «Le Haki des Rois», une famille sur qui rode un maléfice et des évènements tragiques. Un long-métrage d’enseignements, et porteur de valeurs africaines. Pour l’obtenir, contacter: (+237) 696 108 106

Stage School La série la plus perverse qui a fait le buzz en il y a presque trois ans déjà aura droit à une comédie musicale.

Wil-L Wil Aime, le vidéaste franco-Guadloupéen, une fois de plus tue le game avec sa réinterprétation d’une œuvre télé. Après avoir ré-imaginé avec brio un scénario de la série «How to get away with a murder», il a tout récemment publié du contenu lié à «Death Note». C’est déjà très bien réalisé, mais le scénario d’un être qui vise le succès, se servant du death note pour gravir les échelons, accompagné d’un shinigami qui ne fait rien d’autre qu’observer et se marrer, c’est juste parfait. Et le dénouement ne l’est que plus. Quand on pense que des mecs ont été payé des millions pour faire des Net-shit, et pourtant il ya de tels talent. Bonne lancée l’artiste, n’hésitez pas à lancer un coup d’œil à ses vidéos.

Connaissant le contenu assez... Suggestif de la série, on se demande bien comment l’interprétation sera. Ça s’annonce controversé ou dénaturé, nous sommes impatients de savoir ce qu’il en sera.

Gros Danger Récemment, la figure nippone Ichita Yamamoto, parlant d’un jeune tueur en série de la préf. de Kanagawa a tenu que dans des cas comme celui-ci, jeux-vidéos et animes ont un rôle influent dans l’histoire, allant jusqu’à mentionner les séries animées sur des actions inhumaines, comme éléments majeures dissipant la ligne entre réel et fiction pour la jeunesse. Nous parlons plus en détail de ce problème majeur sur notre page, parmi les articles en ligne.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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Otaku News

Jeux Pirates Du côté de la franchise « One Piece », deux grosses news. Tout d’abords, enfin sortira une version remastérisée du jeu «One Piece: Pirate Warriors 3» pour Nintendo Switch. Pour combler le petit retard de cinq ans pour l’appareil, il y aura plus de quarante exclusivités dans cette version, dont des challenges, costumes, et autres encore. À rappeler que ce jeu est un Musou qui couvre entièrement la trame de «One Piece» de son tout début jusqu’à l’arc Dressrosa. Bandai Namco a également annoncé une nouvelle sortie prochaine pour mobile d’un jeu «One Piece» intitulé «One Piece : Bounty Rush», qui sera un jeu de challenges multijoueurs en ligne disponible gratuitement sur les appstores, à l’échelle mondiale.

Prévu pour le 23 Février par chez nous, le sixième jeu de la franchise SAO sortira pour PS4, et contrairement aux précédentes éditions presque exclusivement pour Sony, Microsoft aura une part du gâteau avec la première édition du titre sur X-Box One, et sur PC. Le jeu sera un shooter à la troisième personne, basé sur l’arc de Gun Gale de la deuxième saison de la série. Le jeu gardera son style MMORPG de création de personnages et open world comme dans les éditions précédentes.

Gintama: N-N-T-P-S-4 Last Game Non ici on ne fera pas de street ball, mais il s’agit du dernier jeu vidéo prévu pour la franchise «Gintama». Le jeu se nommera «Gintama Rumble», et sera fidèle à la trame du manga, comme jeu d’action à la sauce Musou, et avec des séquences comiques. De nombreuses vidéos tests témoignent que le jeu s’annonce super, bien que ce sera une exclusivité PS4 et PSVita, qui sera disponible à partir de Janvier 2018. Espérons qu’ils l’emmènent à d’autres plateformes.

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Un jeu est prévu pour le manga à succès d’ici Mars 2018 «The Seven Deadly Sins: Knights of Britannia», qui retracera tout le parcours des péchés jusqu’à l’arc des dix commandements. Le jeu aura un mode aventure et combat, et des vidéos tests sont déjà disponibles en ligne à titre de promotion du jeu. C’est le deuxième jeu complet de NNT, depuis «Nanatsu no Taizai: Unjust Sin» sur N3DS.


Nuuuuudes!! Facebook encourage les Australiens à partager leurs nudes. Bien que cela puisse sembler... Intéressant, tu dois bien te douter qu’il y a un truc. En effet, Facebook a lancé une campagne de protection des utilisateurs, qui est présentement testé en Australie uniquement. La campagne consiste à suivre une procédure officielle impliquant le comité de l’E-Sécurité du pays, au bout de laquelle les utilisateurs pourront signaler des photos, qui seront enregistrées sous forme de codes dans la base de données de Facebook, et qui par la suite en cas de repost d’une autre personne, après vérification de la photo, le téléversement sera annulé, et un avertissement sera fait à la personne qui aura tenté, sans en avoir le droit, de publier cette photo intime.

Live Series

Il n’est jamais trop tard de toute évidence. La saga de Konami des années 80’s est remise au goût du jour une trentaine d’années plus tard grâce à l’initiative de l’entreprise chinoise Starlight, qui a l’intention d’en faire un film live action, et une série télévisée.

LOL! South Phone «South Park» vient fort sur IOS et Android avec son nouveau jeu «South Park: Phone Destroyer», en free-toplay. Il s’agit d’un RPG où nous parcourons South Park, Colorado, dans la peau de nos personnages, participant à leurs aventures aussi délirantes que saugrenues, et où tout se fait selon les cartes que nous avons en notre possession. Le jeu est déjà disponible, et mis à part sa vulgarité, il est super fun à jouer.

Récemment annoncée, on n’a pas beaucoup d’informations sur les intentions du studio vis-à-vis des personnages, donc nous ne savons pas si ils s’en tiendront à l’histoire simple de nos deux gâchettes folles, ou s’ils tenteront de donner une allure philosophique à deux balles à l’histoire. Dans tous les cas nous pouvons nous attendre à une bonne claque de nostalgie, ou alors on pourra toujours faire comme si cela n’a jamais existé.

Désolé mais, à ­1400 Euros, on a le droit de bugger? Les clients de Apple doivent sentir la peine passer là, avec le téléphone supposé être le futur de la téléphonie, qui a du mal à détecter le tactile quand il fait un peu frisquet. Sachant que la grande partie de sa clientèle est dans l’hémisphère nord où en plus ils sont présentement en période de baisses de températures, c’est assez chaud. Les droids ont un motif valable de se péter de rire maintenant en rétribution pour le boom, bug du galaxy note 7. Profitez-en.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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Otaku News

VR Réelle

Flip Phone

La réalité virtuelle est en train de prendre une ampleur monumentale dans le monde, et tout particulièrement au Japon. Cette année seulement, Bandai Namco a ouvert depuis Juillet une salle d’arcade entièrement dédiée à la VR et en Avril de cette année toujours, une école consacrée à la VR a été ouverte au Japon. Un café à Kyoto a annoncé un nouveau service baptisé «VR Theater», disponible depuis le 3/11/2017, qui consiste à faire vivre aux clients une expérience anime en VR. Ils ont déjà: Manœuvre tridimensionnelle(SNK), Concert d’Hatsune Miku, Jeu d’évasion (Death Note), Gantz:O VR, pour ne citer que ceux-ci. Il y a de quoi envier les Japs...

Domaine abandonné des smartphone depuis un moment, les téléphones clapets remis au goût du jour par le ZTE Axon M ci-dessous, est suivi par de nombreuses rumeurs de suite parmi les androïdes d’autres téléphones qui bafoueraient la frontière entre téléphone et tablette, notamment concernant samsung qui supposément aurait déjà un projet de la sorte bien avancé, le Samsung W2018.

H.T. Save Dans un monde ou des géants de la téléphonie mobile semblent penser que 1400 Euros c’est tout à fait raisonnable pour un seul téléphone, d’autres entreprises font encore l’effort de nous prendre au sérieux, et être en plus de cela innovatrices. Alors pour ceux qui ont du mal entre choisir de manger pendant un an et avoir le dernier Samsung ou IPhone, voilà la solution au dilemme, HTC U11. Largement à la hauteur de la concurrence, en plus de toutes les fonctions connues sur mobile tels que le flip to mute, reconnaissances faciale, etc.. ce petit chouchou vous propose une myriade de nouvelles fonctions et de capacités plus qu’impressionnantes à découvrir sur le site officiel HTC, et sa grande nouveauté étant le «Edge sensor» qui permet de se servir de certaines fonctions du téléphone juste en serrant les côtés de l’appareil. Cette merveille n’est en plus disponible qu’entre ~600 et ~700 Euros selon les modèles.

44 | Novembre 2017 | Mangas Shonen

I-Illustrate Bonne nouvelle pour les utilisateurs de tablette Apple, faisant dans l’art digital, que ce soit la bande dessinée, illustration, peinture digitale, etc... L’une des meilleures applications pour ces divers domaines, jusqu’à présent disponible uniquement pour Windows, sera enfin disponible pour IPad, et de nombreux artistes le célèbrent déjà. Clip studio paint est disponible pour tous, et à titre de promotion, tout ceux qui le téléchargeront avant le 20-12-2017, auront droit à 6 mois d’essai gratuits, avant de passer à la modalité mensuelle.


(IN)Justice 2 Grâce à la série comics croisant les univers de Batman et de Tortues Ninjas parue entre Décembre 2015 et Mai 2016, nos 4 tortues préférées se sont vues pistonnées pour avoir une place dans le dernier jeu DC pour sur plateformes Next Gen «Injustice 2». Ils seront disponibles dans le prochain pack DLC qui sortira probablement ce décembre, et contiendra aussi Captain Atom, et Enchanteresse. Tous les 4 frères constituent malheureusement un seul personnage, ce qui est assez dommage, et leurs têtes cartoons auraient pu être troquées pour un style plus badass, mais bon, on se contente.

Eternal Fraternity Le studio Niantic, responsable de la création du phénomène qu’a été «Pokemon Go», le jeu mobile de réalité augmenté, revient avec la même initiative, pour comme vous l’aurez déjà deviné de l’image d’article, la franchise «Harry Potter». Le jeu portera cette fois-ci toujours sur la réalité augmentée, et d’après les déclarations du studio, il se pourrait que le jeu soit plus inspiré du spin-off «Les Animaux Fantastiques», que de la saga «Harry Potter», conclusion tirée des affirmation du studio même: «Les joueurs pourront apprendre des sorts, explorer leurs quartiers et les villes pour découvrir et combattre des animaux fantastiques. Ils auront aussi la possibilité de collaborer en équipe pour défaire des ennemis puissants»

Un jeune cinéaste Français amateur, Thibaut Tto Loeullier, a récemment annoncé avoir un fan film inspiré de «One Piece» en projet. Il adaptera plus précisément les évènements autour de 3D2Y mais pas seulement, avec pour objectif, et on le cite «[...] prouver que le manga au cinéma Français est quelque chose de faisable et compatible [...]». Intention fort louable et donnant bien envie de le voir y parvenir, le projet est encore à ses tout débuts, et nous devrons probablement attendre un moment avant qu’il voie le jour. Néanmoins nous l’encourageons, et tu peux toi aussi contribuer d’une manière ou d’une autre en le contactant sur Facebook: Thibaut Tto Loeuillier.

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Otaku News

Thibaut Tto Loeullier Ce jeune cinéaste enthousiaste est le phénomène qui a pour ferme ambition d’emmener la culture manga à converger avec le cinéma français. Son attention se porte actuellement sur la série manga «One Piece» de Eiichiro Oda. Le but ici est de produire un court métrage de cette série à la sauce FR, qui prouvera un potentiel français en mesure d’eventuellement tenir tête à l’industrie Américaine qui ces derniers temps enchaîne bouses sur bouses dans le domaine de l’adaptation de mangas. Le plus en mesure de nous parler de ce projet cependant reste notre jeune pionnier, vers qui nous avons l’honneur de nous approcher.

- Thibaut Tto Loeullier - 20 ans - Étudiants en cinéma - Cinéaste amateur actif - Mangaka - Romancier - Chanteur

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Peux-tu en quelques mots nous en dire plus sur ton projet? Alors ce court métrage en fait est une adaptation du manga one piece. Car étant étudiant en cinéma j’ai un rêve, celui d’adapter le manga avec de vrais acteurs... Je souhaite surtout un moment fort dans le manga qui fait que les gens reconnaîtront le moment en question et ça commence par Luffy qui est dans un submersible médical appartenant au pirate Trafalgar Law


Quels sont les postes actuellement disponibles dont tu aurais besoin pour ton projet?

On voit bien là la passion. Le projet ceci dit est fort ambitieux, le réaliser doit s’annoncer serré aussi, non?

Parmi les rôles d’acteurs occupés, il y a déjà Luffy, Nami, Robin Aka-inu.

Alors oui c’est un projet très ambitieux et même peut être trop ambitieux. Chez moi selon certains amis, prédominent mon amour pour les mangas et le cinéma. Les 2 se mélangent alors et je compte bien être porté par cela pour accomplir de grandes choses.

Parmi les postes techniques il y a déjà réalisateur et scénariste qui seront occupés par moi-même Les non occupés: Chef opérateur, Assistants Réa, Machiniste et assistant machinistes, Perchiste et ingénieur son, Assistant caméra Cadreur et cameraman, Les producteurs....

Des exigences vis-à-vis de ceux qui voudraient participer au projet? Mes exigences sont comme pour tous ceux qui font du cinéma ponctualité et professionnalisme, et disponibilité en France biensûr et aussi en cas de déplacements. Mais après il faut savoir être sympathique et exigeant à la fois pour ne pas être un vulgaire amateur ni un dictateur tyrannique. Après si les techniciens et les acteurs sont aussi des fans du manga en lui même c’est vrai que ça peut aider.

Les difficultés, je sais qu’on en rencontrera des tonnes. C’est pour ça que je cherche une équipe soudée qui s’entraide et se débrouille avec les moyens du bord pour faire de quelque chose d’inédit, une réalisation unique et merveilleuse à regarder. Le public souvent trop puriste, aura des critiques négatives se fondant uniquement sur des traits triviaux comme le physique des personnages. Mais à trop vouloir se limiter à des préavis souvent trop carré, la produit final risquerait manquer de cœur, risque que je ne voudrais pas courir.

Merci pour ton temps, et surtout nous serons encore plus reconnaissants quand l’œuvre sera mis sur pieds, car bien qu’encore à ses début on peut déjà en percevoir le bout ^^. Pour contacter Thibaut, que ce soit pour en savoir plus ou participer, vous pouvez le retrouver dans les comptes suivants.

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Thibaut Tto Loeullier

Le Cinéaste Otaku

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TOP 10 PERSONNAGES DE SÉRIE ISEKAI Alors, à la base nous avions prévu de faire un top personnages de séries Isekai basé sur l’intérêt que ces derniers parvenaient à susciter, mais en réalité, au final il y avait un petit problème, assez prévisible quand on y pense; les bons personnages le sont pour des raisons assez différentes, et le classement au-

rait été fait un peu au pif. On aurait toujours pu trouver des excuses, mais d’autre part on s’est rendu compte qu’il y avait un axe plus intéressant. Les séries Isekai étant un genre à part entière a ses personnages types, et c’est plutôt un classement de ces classes que l’on fera. On espère que cela vous plaira.

Team Temporaire Commençons cette liste avec probablement la classe la plus banale. Ceux-ci généralement ne servent qu’à montrer un aspect de la personnalité de notre personnage principal dans la phase introductive de l’histoire. Généralement ici il parlera un peu à ceux-ci de son passé, on verra un peu ses interactions sociales, et également ils auront à travers ces derniers un bref résumé du monde dans lequel nous sommes à présents. Ils sont assez oubliables parce que franchement ils ne servent qu’à passer maxi quatre épisodes et ensuite disparaître dans le néant, ou carrément mourir. Dans certaines séries comme SAO néanmoins ils refont des cameos par la suite, genre Klein.

Armée Générique Pas besoin d’expliquer grand chose. Ils ne sont pas fixes comme groupe, de fois humains, de fois animaux, de fois monstres, de fois même juste bizarres, c’est juste une foule quelconque qui attaque nos personnages, protagonistes ou antagonistes, et qui sont toujours similaires au point où on ne ressent rien pour eux.

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Ils sont au-dessus de la team temporaire, car bien que ceux-ci ont encore moins de personnalité, au moins ils sont à l’usure devenus des incontournables pour les histoires de ce type, comme outil servant à démontrer que nos personnages sont bien au-delà de la norme, faisant souvent de ces armées génériques des tyrans pour certaines régions, pour être balayés en un clin d’œil par nos héros.

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L’Informateur Autre outil scénaristique d’introduction à un nouvel univers, ce dernier nous permet à nous ainsi qu’aux personnages de rapidement accumuler des informations cruciales qui seront importante pour la suite des évènements. Malheureusement il n’est là que pour le scénario, et lorsque l’on a pas besoin de lui, la plupart du temps il disparaît. Déjà que juste quand il est mal écrit il est assez fatiguant avec son exposition qui devient très vite pesante, comme un spoil dans la série ellemême ou une suite d’infos inutiles ou top évidentes pour êtres mentionnées.

Le Gouvernement Impossible d’avoir une aventure dans des contrées sans un corps dominant, n’est-ce pas? Ce gouvernement influence directement les activités de nos personnages, souvent les supportent en leur accordant du soutien militaire dans les moments de besoin, ou en étant le corps antagonistes ou encore en les aidant, du moins, ils ont toujours un rôle puissant. Ils sont un puissant allié qui ne manque jamais d’avoir son moment de gloire en contribuant à celui de nos protagonistes, soit en les soutenant, ou en étant les vilains qui leurs offrent l’opportunité de justement être ces héros.

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Le problème est qu’ils sont en général peu actifs le long de l’histoire mis à part pour les moments de réel besoin, un peu tard au vu de tout ce que nos héros auront déjà traversé.

Le Mystérieux/se

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Ce perso à un niveau de l’histoire dont tout le monde parle comme le MVP de la zone. Souvent présentés de deux façons, le sujet buzz d’une région qui aurait supposément des aptitudes qui font pâlir jusqu’aux grandes puissances du pays, ou encore un personnage qu’on voit tapi dans l’ombre pendant un bon moment, aux allures de badass. On ne sait jamais avec exactitude à quoi s’attendre de ces personnages. Certes ils ont toujours un truc qui les démarque en bien, mais rarement ils sont à la hauteur de nos attentes, ne serait-ce qu’en terme de classe, surtout qu’ils finissent dans l’ombre des mains.

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TOP PERSONNAGES D’ISEKAI

Le Mentor

Émanant de puissance et de sagesse, ou encore d’un seul des deux, ce personnage permet à notre héros d’évoluer de manière considérable afin de surmonter ses limites passées. Ils ont toujours des particularités et un sentimentalisme qui les rendent approchables malgré un lourd palmarès qui les précède et qui autrement feraient d’eux des légendes sans intérêt pour nos héros, et qui ne nous intéresseraient pas non plus.

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Ils deviennent plus souvent en dehors de la relation maître-élève, amis et confidents pour nos héros, et par la suite des repères émotionnels aussi bien pour eux que pour nous spectateurs.

Les Alliés

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Ceux sans qui notre personnage principal n’atteindrait certainement pas ses objectifs, amis ou ennemis en trêve, ils supportent notre personnage face aux épreuves qui se posent devant lui, et participent le plus souvent à son évolution en tant que personnage. Incontournables dans les animes qui ont le thème récurrent de l’amitié, ils ont une influence majeure dans l’histoire, et leur alchimie contribue à en faire une bonne histoire, Ex. Des teams hyper synchrones en combat. Ces alliés ont très souvent leurs moments de gloire individuel dans la série et globalement les nuances qu’ils nous offrent à travers leurs différences de personnalité, aptitudes et apparences, élargissent le potentiel public et les horizons de l’histoire, et bien qu’ils soient à double tranchant, devenant étouffants lorsque les personnages secondaires deviennent trop nuancés ou trop nombreux.

Ze Antagoniste

Le big baddie a son rôle bien important. Déjà il faut faire attention à différencier «THE Antagoniste» du reste du casting de vilains. On parle ici du personnage le plus nuancé et charismatique parmi les méchants (En général). Avec une raison plus que valable d’en vouloir au héros, il aborde le problème avec un style qui en vaut le coup d’œil. Il est celui qui en réalité nous donne envie de voir la suite de l’histoire, car si au final l’antagoniste est inutile ou pathétique, peu importe le charisme du héros, le dénouement n’aura plus aucun intérêt.

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Love Interest Une source d’extrême motivation pour notre protagoniste, il/elle lui permet non seulement de dépasser ses limites, mais également de les braver quand la situation le demande. C’est aussi la personne grâce à laquelle le protagoniste pourra rester stable, en étant son point de repère, surtout dans les moments les plus difficiles. D’autre part, sa perte est souvent un tournant majeur pour ce dernier qui dans le désespoir se perdra complètement, tendant vers la cruauté ou la faiblesse. Ce type de personnage s’éloigne de plus en plus de la demoiselle en détresse, et s’impose plus souvent comme compagnon de vie et aussi de guerre pour notre protagoniste.

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The Main Le personnage principal, il est évident que c’est l’élément clé de la série. Personnage que nous suivons depuis un monde précédent, nous découvrons à ses côtés ce nouvel univers et nous y adaptons en même temps que lui, généralement générique et en qui on peut se retrouver ne serait-ce que pour un aspect, il nous est attachant et pour le moins compréhensible par le public D’autre part, nous suivons SES aventures dans ces nouveaux horizons, et en apprenons d’avantage sur notre protagoniste que sur le monde en lui-même. Face aux calamités dans ce monde, nous comptons sur lui pour que tout revienne à la normale, et ce héros ne manque pas de nous satisfaire à cet égard.

Prochainement

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LAST HERO INUYASHIKI

HIRO SHISHIGAMI Transformé en cyborg par un coup du destin, ce jeune déjà assez particulier bien avant dans sa vision de la vie et dans son rapport avec la société considérera ses tout nouveaux pouvoirs comme une aubaine, une permissions de réaliser tous ses désirs comme cela lui plaira, et sans devoir se plier à qui que ce soit. Sans un moment d’hésitation, il se lancera dans une série de meurtres plus violents, grossiers, à plus grande échelle, et surtout plus cruels les uns que les autres, sans considération pour le sexe, l’âge, la race, la classe sociale ou même les relations de ses victimes. La seule chose lui important étant que ça lui fasse «se sentir plus humain.» Devenant en un temps record le criminel le plus recherché du pays par ses actes barbares, on a cet homme qui ne cherche même pas à se cacher, s’excuser ou se retenir. Il ne change même pas ses habitudes pour prouver quoi que ce soit au monde, il passe juste sur tout ce qui est dit de lui, pour entièrement continuer à se dédier à ce qui l’a toujours animé, vivre la vie comme il l’entend, et simplement profiter de ces nouveaux poursuivants comme jouets pour assouvir son désir croissant de meurtre, de destruction et de chaos. Ce personnage sans hésitation détestable pour tout ce qu’il semble représenter ne cache pas que lui derrière ses actes égoïstes. Il se permet d’éprouver également de l’attention pour sa mère, puis pour sa copine, et bien qu’il ne le fasse que pour sa satisfaction personnelle dans le plaisir de côtoyer ces êtres qui lui sont chers, cela ne le rend que plus détestable, car il nous montre ainsi qu’il connaît la valeur de la vie et des relations humaines, et est donc en pleine connaissance de cause lors de ses furies meurtrières abusives. Il n’est au final qu’un pur psychopathe au sadisme rivalisé uniquement par son sang froid et sa puissance démesurée.

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MIRAI NIKKI

YUNO GASAI Donnant sa propre toute nouvelle définition au mot «Amour», elle est littéralement prête à tout pour former et entretenir son couple avec celui qu’elle aime, surtout si ça implique de prendre les vies d’autres personnes se mettant un tant soit peu entre elle et son objectif. Participant malgré elle à une compétition dont la récompense serait de devenir le dieu du temps, jeu dans lequel les participants ont tous un journal intime qu’ils remplissent quotidiennement, et qui sera à partir de là rempli avec un jour d’avance, On découvre alors que le journal de Yuno était rempli uniquement avec des mises à jour sur la vie de son crush. Elle verra maintenant son futur, et aura dès ce moment la main mise sur son destin. Elle en profitera pour se rapprocher de lui, mais aussi pour voir tous les dangers qui le guettent, et s’en débarrasser elle-même un à un. La petite fille mignonne qui nous était alors présentée jusque là se montre sous de toutes nouvelles couleurs. Ses cheveux rose bonbon trop souvent teintés d’un rouge intense à partir de là, on verra un très contrastant sourire aussi vil que malsain à chacun de ses actes de haine, faits au nom de l’amour selon ses dires. Elle éprouve de l’affection pour une seule et unique personne, et désire en réalité que tout le reste de l’humanité soit effacé. Elle ne manquera pas de le faire comprendre à plusieurs reprises, et cela bien considérant leurs parents et amis dans le lot des êtres nuisibles. Elle est très instable, sautant d’une personnalité douce, innocente, et presque... Pure, à une forme grossière, vulgaire, agressive, carrément sauvage. Elle-même a du mal à se retrouver véritablement en elle, et est assez souvent choquée ou apeurée par certaines des actions qu’elles a faites, sans spoiler majeures on s’abstiendra de dire lesquelles, mais pour les connaisseurs, souvenez-vous juste de la dernière phase de la série.

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Mangas Versus

DE CES PSYCHOPATHES AU SANG GLACIAL, LEQUEL EST LE PLUS RÉPRÉHENSIBLE? Pour voter toi aussi, va sur la page facebook Mangas

Shonen,

ou sur twitter avec l’hashtag #MSVersus7 Shishigami(Inuyashiki) VS Yuno Gasai(Mirai Nikki) || Mangas Versus

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Vainqueur du dernier

Versus

Kirito Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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Critique

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Adaptation d’une série de douze light novels écrits par Kugane Maruyama, « Overlord » est publié par Enterbrain depuis juillet 2012. Il obtient une adaptation en manga, illustré par So-Bin, publié depuis Novembre 2014 dans le mensuel Comp Ace de l’éditeur Kadokawa Shoten. Une adaptation en anime de 13 épisodes a été produite par le studio Madhouse et diffusée entre juillet et septembre 2015, ainsi que deux films compilation tous deux sortis respectivement en Février et Mars 2017.

SynopsiS L’histoire débute dans le monde de Yggdrasil, un MMOJRPG connaissant un véritable succès mais sur le point de se fermer après douze ans d’existence. Le protagoniste, Momonga, a néanmoins du mal à l’accepter. Condamné à cette réalité alors malgré lui, il choisit de rester dans le jeu jusqu’à sa fermeture, qui le déconnecterait automatiquement de toutes façons. C’est là que survient un évènement inattendu, il n’est pas renvoyé dans la réalité, mais se retrouve dans un nouveau monde virtuel, qui ne lui offre pas l’option de rentrer. Sans proches, ni buts, il ne trouve pas d’urgence à rentrer au monde réel. Chef de la grande guilde Ainz Ooal Gown, composée exclusivement de «non humains», ou «morts vivants» selon les traduction. Des 41 membres de la guilde, seuls subsistent désormais lui et les PNJ créés par les membres afin d’assurer la protection de la guilde. Il s’aperçoit très vite que ces derniers ont acquis le libre arbitre, des personnalités et sentiments qui sont tels qu’ils les avaient décrites, et également très à l’image de leurs créateurs respectifs. Portant alors à lui seul le nom de Ainz Ooal Gown, il prends sur sa solitude et se bat au nom de toute son ancienne équipe afin de ramener ce nom à sa splendeur, aidé seulement de ses serviteurs plus que dévoués.

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M.S. CRITIQUE: Overlord

«Overlord» étant un Isekai moderne, il se démarque bien des classiques du genre. Se focalisant sur cette première saison uniquement, nous en tirons déjà certains aspects le rendant assez unique. La série nous emmène dans le périple de Momonga, celui à travers qui nous découvrons un tout nouveau monde, ses acteurs et ses dangers. Le fait que notre protagoniste provienne d’un monde assez similaire à celui-ci est très bien venu, car il permet à l’auteur d’introduire des descriptions de mécaniques de l’univers, sans que cela ressemble à une exposition forcée entre personnages qui sont supposés déjà connaître ces informations. On découvre alors ce monde non pas comme suiveurs de ce protagoniste, mais à ses côtés, car nous découvrons en même temps que lui de nombreux aspects. Une autre particularité se trouve au niveau des personnages. Les PNJ, bien que tous inconditionnellement fidèles à notre héros, sont bien plus encore. Ayant des personnalités, caractéristiques, aptitudes, apparences et races différentes, nous sommes servis pour ce qui est de la diversité juste parmi eux. Nous avons encore tout un autre monde à découvrir, ce nouveau monde qui a ses nouveaux peuples, nouveaux monstres, nouvelles armées, et nouveaux psychopathes, que nous avons à découvrir, et dont nous n’avons qu’un vague aperçu en cette première saison. Pour ce qui nous est présenté déjà, on l’a comme une intro à cet univers, et il ne manque pas de satisfaire, car il nous a déjà présenté différentes classes de personnages, plus intrigantes et effrayantes et nous sommes bien impatients de tous les voir se dévoiler

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Pour ce qui est des concepts et des designs, pas grand chose à dire de la série en toute honnêteté. On ne manquera certes pas de souligner l’angle assez gothique qu’a choisi l’auteur ou illustrateur original de l’œuvre. Le thème médiéval de mort-vivants, créatures en tout genre aux transformations plus souvent grotesques, et ambiance assez pesante, donnent parfois un ton un peu thriller, presque horror à la série, à certaines scènes, ce qui ne manque pas de charme pour ce qui est de présenter l’aspect imposant qu’ont les personnages vis-à-vis de leur environnement. Dans le style Isekai notamment parmi les shonen, on s’est un peu habitué à voir un héros aller de tout en bas de l’échelle vers le sommet, ce qui pousse souvent la production à sauter des étapes, nous livrant un personnage avec beaucoup d’évolution sans véritable substance. «Overlord» aborde le problème dans un tout autre sens. Ainz est déjà au sommet dès le départ du jeu, et la série s’adonne à ce point à plutôt présenter la valeur de son niveau actuel face aux ennemis lambda, au fil de la série, de puissance croissante. On comprend ainsi mieux l’étendue de sa puissance brute au départ, et ce que ça représente dans ce monde, pour par la suite se focaliser sur ses aptitudes de combat, lorsque les ennemis montent en niveau. Tous ces aspects démarquent la série, pour ce qu’il en est à présentement, du reste du genre Isekai. Il prends les normes du genre, et les révise, livrant un résultat bien plus peaufiné, et nous espérons, qui tiendra la route. Sachant que les light novels et mangas sont des seinen, on peut s’attendre à bien des choses de celui-ci.


Critique La série «overlord» en est une qui tente de se démarquer du genre isekai, et qui n’a cessé de trouver de solutions pour y parvenir. Elle nous engage rapidement avec ce personnage qui outre sa quête d’aventure et d’accomplissements, est avant tout un homme seul dans un voyage au cours duquel il ne cesse de voir les fantômes de ses camarades perdus. Désormais dernier humain connu au milieu des personnages du jeu, il se doit d’incarner son personnage, physiquement et psychologiquement, rôle qu’il remplit tellement bien qu’à certains moments on s’y méprendrait, le réel lui-même ne manque pourtant pas de refaire surface à divers point dans l’histoire, faisant tomber son masque d’Overlord, et nous rappelant qu’avant tout, il est humain. Ce choix de l’auteur rend bien plus face d’accepter sa puissance en tant que joueur, et en plus son réalisme en tant que personnage. On s’y reconnaît mieux, et pouvons alors éprouver de la compassion et de l’engouement pour le joueur surpuissant. Parlant de sa puissance justement, en commençant la série on s’attend à ce qu’elle soit préjudiciable. Niveau maximum, stock virtuellement illimité de matériel, connaissances poussés en sortilèges et techniques de combat, points de vies dont on n’a jamais vu le bout, ... Tout ceci semble, et même en réalité est assez lourd, on se dit au dès lors qu’il n’a aucun challenge, au point où tout du long de la première partie de la saison, il ne fait littéralement aucun effort en combat si ce n’est un coup de grâce en un seul mouvement, après avoir laissé

des coups d’avance aux ennemis. Cette puissance lui vaut alors d’être pris au sérieux plus tard dans l’histoire, et attirer tout de suite à lui des ennemis de taille. Il ne les attend pas non plus en se reposant sur ses lauriers, mais va lui-même les chercher, disposé à faire face à des ennemis qu’il reconnaît pourront être plus forts que lui, et face à la peur d’une mort qui pourrait être irréversible, il prend avec grande minutie et stratégie ses précautions pour les combats. L’univers en lui-même est très intéressant. Découvrir un nouveau monde fantaisie avec toutes les normes connues des jeux vidéos est déjà très intéressant. Mais un monde pareil qui également se prend très au sérieux est tout aussi intéressant. On y reconnaît bien certains aspects comme les villages, les héros, les guildes, les missions réparties en rang, et même les ennemis improbables, et nous familiarisons tout de suite avec ses aspects classiques des JRPG.

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M.S. CRITIQUE: Overlord

Hormis les personnages assez génériques in-game, on a les PNJ de notre protagoniste lui-même. Ils sont également clichés à bien des égards, comme pour ce qui est de leur fidélité aveugle, et certains clichés japs. Ils sont aussi très intéressants lorsqu’on découvre qu’ils tiennent directement des personnages qui les ont créés, et qu’à travers eux, on peut découvrir la guilde Ainz Ooal Gown au grand complet. Ils deviennent alors des personnages à part entière, et toute une section de la trame à eux seuls que l’on n’a pas énormément explorée dans cette première saison, mais qui s’annonce très prometteuse. Finalement l’aspect technique de la chose a fait l’unanimité. Les décors sont en réalité du déjà vu pour la plupart, mais on ne se réinvente pas aussi facilement. Ce qui est intéressant est l’atmosphère d’horreur qui se ressent très fortement dans la série mais qui n’est pas très exploitée. C’est un bien et un mal à notre avis. Un bien parce que le mélange fait établit un contraste assez intéressant avec les autres séries du genre, avec des personnages qui se fondent bien dans cet univers contrairement à d’autres séries où ils semblent découvrir ce type de monde ou êtres eux-mêmes effrayes par cet aspect. D’un autre côté c’est un mal parce qu’on s’y plaît bien dans cet univers dark qu’ils introduisent, et ils ne vont pas bien loin dans cette lancée, nous laissant un peu languissants. Néanmoins on espère que cet aspect sera revu dans la saison à venir. Ce n’est pas le seul aspect à problème dans la série. On a bien peur de la redondance à la longue. Certes ils ont bien introduit l’histoire avec cette première saison, mais ont-ils l’intention de passer à l’histoire proprement dite maintenant? Cette première saison de «Overlord» au final est parvenue à très bien gérer, quoique gaspiller, un temps monstre sur l’introduction d’un seul personnage, Momonga A.K.A. Ainz, et quelques concepts purement théoriques, Il y a des classes de forts dans ce nouveau monde, ses PNJ sont très forts et stratèges, mais pas ultimes, et en réalité c’est pratiquement tout. Comment gèreront-ils la prochaine saison? Parce que notons-le, une facette intéressante de cette série était son aptitude à bien aller dans la profondeur des choses, et sans nécessairement être implicite, en dire beaucoup sur très peu. La saison suivante changera-t-elle complètement d’axe? Et si oui, sera-t-elle toujours intéressante? On a été également très centrés sur Ainz, ne faisant que très peu attention aux autres personnages, qui ont pourtant un rôle important, et des grandes ambitions pour la suite, y compris un personnage introduit comme étant très important, et mentionné par la suite une fois de plus comme l’étant effectivement, mais qu’on ne voit qu’une seule fois. Ici encore, comment feront-ils? Laisserons-nous l’«Overlord» pour s’éparpiller? Il y a beaucoup d’histoires introduites et ça ferait un peu beaucoup, et vu le style très posé de cette première saison, ça dénaturerait aussi la chose.

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Bref,

En dépit des peurs que l’on pourrait avoir, elles sont avant tout des anticipations, probablement erronées. Nous attendons de voir la saison suivante, et nous ne manquerons pas alors de savoir, et de vous faire savoir ce que l’on en aura pensé, en bien ou en mal, du point de vue technique et logique. Pour ce qu’il en est, «Overlord» est une superbe série à conseiller à tout amateur de dark fantasy, et même de fantaisie tout court. Sans bien évidemment oublier qu’une deuxième saison de l’anime est prévue pour l’hiver 2018, ne manquez pas d’être à la page d’ici là, car on s’attend à du lourd. À plus et bonne lecture du mag.

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REGARDES AUSSI 62 | Novembre 2017 | Mangas Shonen


Mangas

Shonen

CINÉMA

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MANGAS SHONEN Cinéma

Mother! Expérience très inattendue... «Mother!» est un film qui explore le concept de thriller si profondément qu’il se plonge dans la limite entre ces dernière et les films d’horreurs; Frustration, confusion, peur, anticipation et réalisme. On commence tout doucement dans une atmosphère douce en enchanteresse, presque féerique, ou... Paradisiaque... Puis peu à peu avec l’arrivée de plus de monde, les choses commencent très lentement à empirer, jusqu’à ce que nous soyons au point de non-retour, n’ayant pas compris ce qui nous a entraîné à ce point, où même comment en sortir. Étouffé par notre propre curiosité suscité depuis le début de l’histoire, cette dernière prend le dessus sur nous et nos émotions.

Le Château de Verre Le temps passé en famille est l’un de nos plus grands trésors, peu importe si l’on s’en rend compte ou pas. Les familles dysfonctionnelle ce n’est pas ce qui manque, mais cela ne change rien. Nous avons cette jeune femme en colère contre ses parents, prétendument pour avoir volé son enfance, aveugle face à tout ce qu’ils lui ont donné en compensation. Ce film touche des cordes sensibles pour les jeunes rebelles et ceux qui aiment leurs familles de tout leurs cœurs. Il mérite qu’on lui jette des fleurs pour sa trame, sa production, et sa mise en scène presque à vous en arracher le cœur, tellement elle capture bien la réalité, et nous met face à des situations que nous aurions expérimenté au moins une fois.

Mary Comment vivrait un enfant génie aujourd’hui? Malheureusement la majorité sont condamnés à étudier, à êtres les meilleurs, sous prétexte qu’ils y sont ‘‘Prédisposés’’ ou encore ‘‘Destinés’’. Mais est-ce vraiment ce qu’ils veulent? Car ne l’oublions pas, ce sont avant tout des enfants ou des jeunes. Ce film nous raconte l‘histoire de cette jeune surdouée qui est tiraillé entre le désir de la société qu’elle soit envoyée dans des «Centres Spécialisés» et ses simples désirs d’être un enfant comme les autres, Jouer et s’amuser comme et avec eux. Soutenue par sa figure paternelle, On se réjouit de la voir se complaire dans cette vie qui lui convient bien mieux, émus face à la complicité des deux et leurs mode de vie d’une simplicité conviviale rare dans le cinéma.

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Mother! SPOILER ALERT!!!

Le film est une métaphore assez direct du monde. Dieu, mère nature, et l’humanité, y sont référencé à travers cette métaphore bien subtile, et à travers des détails encore plus expressifs qui ne manqueront pas de faire penser à des récits bibliques, et la bible elle-même. Pour ce qui est de la métaphore globale, un couple, arrivé dans une maison abandonnée, en font un lieu magnifique où il fait bon vivre. Heureux, de leur accomplissement, tout particulièrement la femme, ils ne cessent d’y apporter des petits ajouts pour la rendre toujours plus accueillante. Un homme et une femme, très fans du livre de l’homme de la maison, seront permis de rester dans la maison, leurs donnant néanmoins quelques consignes, que ceux-ci manqueront de respecter... Nous voyons clairement le schéma. Le film développe cette perspective, et nous offre une vision de ce concept qui en vient placer l’humanité et sa relation avec Dieu comme antagoniste à mère nature. Dirons-nous que c’est faux? Ne le voyons=nous pas tous les jours? Le film mérite d’être récompensé pour ce qu’il en est et saura satisfaire les cinéphiles même exigeants

Le Château de Verre Inspiré de la véritable histoire de Jeannette Walls, qu’elle rédigea elle-même dans son mémoire intitulé comme le film, ce film nous conte l’enfance difficile de la dame, sa perspective d’adulte dont l’enfance a été volée, et surtout un récit dénonçant le calvaire d’enfants aux parents irresponsables. Ses parents considérant le système comme une grosse farce dont ils ne veulent pas faire partie, son père alcoolique, et sa mère hippie traîneront Jeannette, son frère et sa sœur dans tout le pays, à la fuite de leurs responsabilités, créchant d’une maison abandonnée à une autre, mangeant occasionnellement, faire travailler ces enfants, et pour couronner le tout, vendre à ces enfants qui n’ont rien d’autre à quoi s’accrocher, des rêves plus qu’illusoires. Le film déjà se place bien, en nous faisant vivre l’histoire, non de la perspective de l’enfant, mais de celle de la femme, en établissant dès le départ que nous sommes dans ses souvenirs, et voyant qu’elle femme hargneuse et vide cette enfance a bâtit. Très bien filmé et rythmé, nous sommes plongé dans différents types d’ambiance selon les situations, et comprenons à chaque pas ce que le film tente de nous faire comprendre, les moments extrêmement durs et difficiles de cette famille, ce que ressent notre protagoniste, et les semblants de bonheur qu’on peut entrevoir au milieu de toute la peine environnante.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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MANGAS SHONEN Cinéma

Ça Toujours pas fans du titre en Français, bref passons à la critique. Le film «IT» nous fait suivre l’aventures d’un club d’enfants marginalisés, «Le club des looser», qui se retrouvent confrontés à la personnification de la peur ellemême. Stephen King, grand écrivain qu’il est a toujours su produire des histoires qui se prêtaient bien au grand écran, et celle-ci ne le dément pas. Quoique son style assez particulier ne suit pas tout à fait les codes de l’horreur, et pour les fans très poussés du genre, certaines scènes seront même carrément drôles malgré l’ambiance d’épouvante qui tente de s’installer. Ce n’est pas vraiment en tort, parce qu’au final, ce film transite dans sa durée entre horreur, drame, sci-fi, et humour très noir.

47 Meters Down Alors, alors, alors, encore un film d’horreur/drame, où tu ne parviens pas à compatir ne serait-ce qu’un instant avec les protagonistes, à cause de leur propre stupidité. Ici en plus ils essaient de nous faire suivre la réalité et un rêve très mal placé, qui rendent la trame encore plus inutilement compliquée... C’est quoi le projet? Conquis pour de très brefs instants par le film, sur la seconde moitié, on attendait juste que le film se termine, limite espérant même que les protagonistes souffrent. Il l’avaient tellement cherché qu’on a finit par croire que c’est ce qu’ils voulaient, et qui sommes-nous pour les priver de leurs objectifs... N’importe quoi, vraiment.

Sharknado 5 The Asylum a encore frappé. Difficile de croire qu’on en est déjà au cinquième. C’est toujours aussi pourri, enfin, un peu moins considérant que les effets spéciaux sont bien mieux et le scénario tient un peu mieux la route que le reste, mais ça reste toujours très médiocre. En même temps, une série de films qui a basé sa popularité sur les moqueries du publique doit bien être préparée à ce que nous critiques lambda crachions aussi dessus, alors pourquoi se priver. Nous prendrons le temps de le faire. Pour les gars pressés, retenez juste ça... C’est complètement WTF du début à la fin, et pas toujours dans le bons sens. En fait même, quasiment jamais dans le bon sens.

66 | Novembre 2017 | Mangas Shonen


Cinq, on en a cinq de ces bouses. Avant que vous ne pensiez qu’on y va un peu fort, écoutez le synopsis... Une tempête de puissance faramineuse s’abat sur le monde, emportant créatures marines dans sa portée, surtout des requins... Ces créatures sont apportées sur la terre ferme et projetées dans les villes. Les requins qui ont été emportés alors sont projetés sur la terre ferme, et mettent les habitants dans des conditions de morts assez improbables qu’embarrassantes, du type, mort démembré par un requin, alors que tu étais sur le trône. Personne ne dira que c’est un trait de génie. C’est tout au mieux un scénario fictif que tu montes avec des amis dans un délire d’ennuis et de brassage de vent. L’argument marketing même de ce film est le fait que les spectateurs sont toujours curieux de voir quelles seront les délires qu’ils ont inclus cette fois-ci, pas très fameux pour un film certes, mais tant que ça vend, on peut dire que ça a réussit, et une fois que l’on sait quel est le studio producteur, tout tombe sur le sens, puisque ce sont les dérisoires extrémistes du studio «The Asylum», donc on a parlé dans un numéro précédent.

Pour parler du film en lui-même, il y a peu à dire pour être honnête. Comme c’est facile à deviner, c’est un peu marrant lorsque pris comme dérision, mais même comme ça, c’est assez difficile de le terminer si on ne le regarde pas objectivement comme par exemple pour faire une review. Il est rapidement barbant et lourd d’autant plus que dans son développement, à chaque fois que les scénaristes semblaient faire face à un problème, il se servent d’un cliché comme pour le contourner, mais tout ce que ça fait c’est empirer l’expérience du spectateur. La seule manière de le rendre appréciable est de le comparer aux opus passé, et dans un élan de bonté, c’est ce que nous allons faire. Par rapport aux opus précédents, les effets spéciaux sont bien mieux réussis, et l’histoire semble avoir un semblant de suivi. Fin de la subjectivité, et rentrons à la réalité. Bien qu’il y ait un évolution, c’est toujours bien mal filmé et monté, et le jeu d’acteur qui frôle la récitation n’arrange pas les choses, parce que les gars, ce n’est pas qu’ils n’ont pas d’émotions, c’est pire, ils se trompent carrément d’émotion à démontrer dans une situation. En résumé ce film est pourri, et mérite d’être vu juste pour ça.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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MANGAS SHONEN Cinéma

Cars 3 Surprenant. C’est une très bonne surprise de la part de Disney que nous avons en ce film. Enfin... C’est ce qu’on se disait après avoir vu la bande d’annonce. On pouvait à juste titre s’attendre à un film «Cars» vraiment mature par rapport aux autres. Flash McQueen a vieilli et ne sera plus en mesure de continuer à courir que pour très peu de temps. Il se prépare alors pour une ultime course afin de terminer sa carrière au sommet. On se voyait déjà dans un voyage spirituel où il évalue ce qu’il est ou aurait pu être, quels ont été ses erreurs sur son parcourt, Comment vit-il intérieurement le poids du changement, pouvoir s’identifier à tout ça et nous pousser à faire une rétrospective sur nous même, mais non, il fallait que ce soit enfantin.

Batman & Harley Quinn Avec les films DC super pointus qui sont sortir ces derniers temps, l’univers DC se forge peu à peu un univers animé parallèle qui a sa continuité. Ils se permettent quand même des petits délires liés à rien du tout comme ce film-ci, qui rentre à l’animation batman classique, sans se retenir d’y ajouter néanmoins une touche de modernité. Pour les fans des grands classiques animés de Batman, ce sera un régal. Pour ceux qui ne le sont pas en revanche... Eh bien... Ça le sera un peu moins. La trame ressemble à quelque chose de vieux et l’animation aussi. Ce n’est vraiment pas quelque chose de grandiose, et on imagine que la DC le sait. C’est tout au mieux un Throwback. On aurait dû regarder «The Judas Contract» peut-être... Next time.

Capitaine Superslip AHAHAHAHAHA!!! Honnêtement on pensait que c’était une blague, puis on a cru que c’était un court-métrage amateur... Mais non, c’est un film, et pas seulement, c’est un BON film. Inspiré d’un livre américain, l’histoire est en réalité centrée sur deux jeunes élèves qui parviennent à hypnotiser leur principal, une boule de stress, afin que celui-ci leur lâche un peu les bask. Seul problème, le principal se prend maintenant pour un super héros, et se ballade en essayant d’être super cool et résoudre des problèmes qui n’existent pas. C’est juste parfaitement exécuté. Le film sait que la trame c’est du n’importe quoi et ne tente même pas de se prendre au sérieux. Il faudrait plus de films comme ça.

68 | Novembre 2017 | Mangas Shonen


Alors, Cars 3 semblait bien parti pour être le film d’animation au message le plus mature de l’année. On a vu cet univers se construire, où Flash Mcqueen évoluait au fur et à mesure que l’histoire avançait. On l’a vu dans son égoïsme impulsif de sportif à ses débuts glorieux, on l’a vu apprendre l’humilité et le travail toujours dans ce premier film, où déjà juste à la fin, on se rendait compte et apprécions son changement intérieur.

Donc... Qu’était alors ce film? Quelque chose de juste à moitié bien. Un peu loin du coup de maître que nous espérions, «Cars 3» qui aurait pu être le «Logan» des moins de douze ans, est plutôt un «Rocky» pour les sept à dix ans. Flash n’est plus au top de sa forme et doit reconquérir le monde face à des coureurs plus jeunes et plus rapides. Il doit faire usage de son expérience pour laisser son nom gravé avec une dernière course.

Dans le deuxième, bien qu’il soit surtout un personnage secondaire, on voyait qu’il était déjà bien loin de la vie de starlette. Toujours posé on sentait que l’évolution que le studio avait tenu à lui donner n’aurait pas pu être détruite juste comme ça, et ils ont mis Marty en avant à la place, choix qui était bien réfléchi car vu que le publique visé était les enfants, il fallait bien attaquer sur un angle les visant directement.

Ce film profite de cette intrigue pour nous ramener au tout premier film, où on le voit juste en train de s’entraîner aux côtés d’un coach qui comprend ce qui lui manque et le lui apporte, mais on se retrouve acculé par trop d’événements. Entre ses rencontres, sa rétrospective, la nouvelle ère à laquelle on essaie d’introduire le public, on se sait plus vraiment où donner de la tête pour la première moitié du film.

Pour ce qui est du troisième opus, on ne s’y attendait pas vraiment, mais avec le teaser, on s’attendait à une histoire bien plus tragique, et possiblement plus ciblé pour adultes que les films précédents de la série, ce qui n’aurait pas été surprenant vu la progressive emprise du média par des productions pour adultes telles que «Sausage party», «Fantastic Mr. Fox», «Chico et Rita» et bien d’autres...

Heureusement pour la fin, on obtient pratiquement ceux à quoi on aurait pu s’attendre de ce film, et une conclusion qui parvient à clore cette trilogie semi-réussie en beauté et avec toute l’émotion qu’il pouvait encore susciter malgré sa première moitié fadasse.

Cependant, ce n’est pas vraiment ce qu’on a eu.

Visuellement très beau et à l’audio très propre bien que cliché, le film qui aurait pu raté reste néanmoins au-dessus de la moyenne. Alors n’hésite pas à te faire plaisir.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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MANGAS SHONEN Cinéma

Atomic Blonde Par l’un des producteurs des «John Wick», détail important car on y retrouves beaucoup d’influences de ce dernier, «Atomic Blonde» est un film sur une espionne de haut rang, qui est envoyée durant la chute du mur de Berlin pour... Bla bla, elle a juste à taper sur des gens avec style, on le sait tous. C’est bien ce qu’elle fait, et nous avons un film à la Wick, où nous avons peu d’histoire, un thème espion, donc toujours des mecs super entraînés à tous les coins de rue, et une méga badass bien disposée à imposer son indépendance féminine, #NotHer. Un peu un «John Wick» discount, on l’aime bien le temps qu’on le voit et le reverrait bien pour certaines séquences, mais globalement le film est assez moyen, rien d’exceptionnel.

All Eyes On Me Légende du rap et de la culture Afro-Américaine, une biopic de l’artiste devait nous paraître tôt ou tard. Pour cet artiste à la vie controversée, ce film est bien osé. Son intimité a su être gardée très secrète par lui-même, et par ses proches, ça se sent dans le film. La grande majorité des références du film peuvent êtres retrouvées en ligne. On n’y découvre pas l’homme contrairement à ce que ces films devraient explorer, on y voit juste l’artiste, comme dans une compilation d’infos. En même temps, pour ceux qui ont connu peu de l’artiste et qui sont curieux, le film est un must, et malgré tout, la musique omniprésente du Pac assure quand même l’ambiance, et shoutout à l’acteur qui est littéralement un sosie de l’original.

The Case for Christ Un journaliste investigateur tente de prouver à sa femme qui vient de s’engager dans la chrétienneté que Dieu et Jésus ne sont que des mythes. Pas vraiment le film que tu regarderais avec un proche trop zélé... Néanmoins, le film est très bien. Le suspense dans lequel il nous plonge est profond. La présence de preuves réelles dans notre contexte, mais surtout le dévouement du journaliste à voir sa «réalité» paraître au grand jour, qui partant d’une promesse s’est créée une ambition devenue une addiction. La fin surtout arrivant sous une forme complètement inattendue enveloppe bien le tout. Nous sommes moralement satisfaits par ce film, que nous soyons religieux ou pas et ceux même pour des réligieux non-chrétiens.

70 | Novembre 2017 | Mangas Shonen


Fans incontournables du rap et de la old school, ce film est un immanquable. L’histoire de Tupac Shakur, icône du hip hop, de la culture Afro-Américaine et instigateur du mouvement «Thug Life» qui bien que devenu un meme aujourd’hui, était et restera toujours la forme de rebellion Afro contre le système ségrégationiste qui nous a oppressé pour bien trop longtemps. Avec autant d’accomplissements, il aurait été impossible de ne pas susciter la haine de bien plus fort que lui, et dans un scénario de complot politico-mafieux, on a perdu cet homme... Non... Cette icône, à la haine du monde. Ce film est supposé nous faire entrer dans l’intimité de Tupac, nous faire comprendre ce qui le poussait tant bien dans ses philosophies que dans son art et ses fréquentations. À la fin du film, même un inculte aurait du comprendre qui il était en réalité comme l’aurait au moins fait un voisin, ou quelqu’un de relativement proche.

Ce film fait un semblant de tentative d’atteindre cet objectif. Le plus déprimant dans la réalisation qu’ils ne se sont basés que sur les séquences médiatisées de sa vie, que ce soit pour ses accomplissements, ou sa vie privée, est que l’on sait que beaucoup de ceux qui l’ont côtoyés et même avec qui il a été intime, sont encore vivants, présents, et ouverts à son sujet, pourtant n’ont pas été consultés le moins pour obtenir plus de détails sur qui il était en dehors de la scène. La réalisation est super bonne, on y retrouve assez l’ambiance de «Straight Out of Compton» qui est assez dans le même style au final. C’est une biopic très en surface et qui d’après les dires de certains de ses proches n’est pas entièrement fidèle à l’artiste. Encore une fois il mérite le coup d’œil pour les non connaisseurs, car ça reste néanmoins une image de la culture hiphop qui est encrée dans la culture Afro-américaine et donc notre culture raciale.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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MANGAS SHONEN Cinéma

Savage Dog Ça faisait bien longtemps que nous ne pensions plus avoir un nouvel Ong-Bak, et vu que «The Raid 3» tarde à sortir, voilà des américains qui vous donnent un amuse-gueule en attendant. La recette est simple, tu la connais: Un semblant d’histoire pour faire croire qu’un truc se passe, engager une milice peu importe d’où elle vient ou ce qu’elle cherche, faut juste une excuse pour qu’il y ait des gens à taper, et un protagoniste bon en art martiaux et pour qui des petits problèmes deviennent de bonnes excuse pour faire le mec torturé. Et voilà... Nous t’avons fait le résumé de ce film et de tous les Ong-Bak. Beaucoup de bonnes chorégraphies d’arts martiaux, mais pour ce qui est de la qualité de l’histoire, tu peux toujours courir.

Kingsmen: Le Cercle D’Or OUI! OUI! OUI! On l’a à nouveau enfin, Kingsmen, le James Bond de la nouvelle génération, et comme le James bond original, il a quitté le royaume-uni pour aller aux states. On élargi l’univers du dernier opus en incluant cette fois-ci les Statesmen, qui seraient les kingsmen version states. On a alors une intro à ce nouvel univers comme dans le dernier film tout aussi plaisante et dérisoirement cliché, à se demander si au prochain on voyagera encore. Le film ne manque pas de nous plaire entre personnages hauts en couleurs, comédie bien amené et action super bien amené, à la cadence d’une bande son plus qu’adaptée. Le MUST du film d’action cette année, on dirait même un peu que la Marvel tente de copier ça, sans succès.

Thor: Ragnarök Impossible de parler d’un film marvel, sans le connecter à l’univers Marvel, alors, relions-le. Les deux qui nous ont sauté la civil war sont allés faire la leur carrément dans un autre monde. Et nous qui pensions qu’ils n’aimaient juste pas les problèmes... Quoiqu’en même temps, ce film n’a pas valu «Civil War». Dans un évènement qui aurait pu être traité avec encore plus de sérieux que le dernier, on parle quand même d’une fin de monde, on se voit plutôt en face d’une comédie surnaturel, parsemée par-ci par-là d’un peu d’action. On sort de ce film diverti certes, mais laissé sur notre faim pour ceux qui espéraient qu’on allait reprendre sur la lancée de la dernière sortie des Avengers.

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Il était temps qu’on en parle, l’univers cinématique MARVEL, ou pour les nous autres initiés, la MARVEL CINEMATIC UNIVERSE, MCU. Depuis 2008, nous avons chaque année au moins un épisode de l’une des séries les plus en vue du moment après «Game of Thrones». Leurs succès est largement dû à leurs insertion du concept de super-héros dans le domaine du réel, au travers de mises en scène ramenant ce qui était à une époque des délires sci-fi dits «geeks» adapté pour un publique plus vaste, mettant ces histoires originalement bien plus complexes et structurées aux couleurs plus simple de la douce, subtile et parfois absurde, comédie. Oui la MCU est parvenue à se faire connaître en faisant limite des parodies de ses propres scénarios, et le plus marrant est que ça marche très bien, tant mieux pour elle. Le matériel est bien plus digeste pour le lambda qui veut juste voir un géant vert taper sur une armure high-tech. Sachant aussi que tous ces films sont propriétés de Disney, oui le géant multinational de l’industrie du divertissement, ça n’a rien de surprenant que ces comics soient mutilés pour quelques billets verts. Nous ne pouvons pas trop pinailler non plus, ils nous ont pris au sérieux quelques fois avec «Iron Man», «Avengers», «The Winter Soldier» et le superbe «Civil War». Nous avons découvert à travers ces film qu’on peut prendre une histoire complexe, et bien qu’obligé d’en réduire l’échelle, la garder très intéréssante.

En grande majorité malheureusement, on a surtout eu des films boudables, qui valaient la peine d’être vus uniquement pour la continuité dont ils faisaient parti. Ces films sont les parodies dont on parlait tout à l’heure. «Iron Man 3» par exemple a carrément sacrifié le mandarin, le bad guy le plus influents de l’histoire d’Iron man, qui a même son heure de gloire dans la série animée, et qu’ils ont emmené fantastiquement bien dans le film comme un terroriste au sang glacial, puis sur lequel ils ont craché sans la moindre once de respect. Un personnage tel que Hulk aurait mérité plus de visibilité, mais depuis le début de la MCU, on en a découvert à peine plus sur lui, et tout ce qu’on a découvert en réalité est qu’il est en colère tout le temps et qu’il ne compte plus tomber amoureux. Rétrospectivement parlant même, Dr. Strange est tout aussi foiré. Le gars va être le grand sage l’année prochaine dans «Infinity war», alors qu’il vient tout juste d’obtenir ses pouvoirs. Ça n’a aucun sens. Ça aurait été mieux si on lui faisait une histoire à part entière, avec des flash-backs sur son origine. Bref... Tout ceci pour en venir à «Thor: Ragnarök». Ce film est divertissant, très divertissant même, ne nous comprenez pas mal, mais voilà exactement où se pose le problème. Ragnarök est l’équivalent de l’apocalypse, pensez-vous vraiment que ça doit être marrant? Thor affronte la destruction et la mort même, et tout ce que la marvel trouve à faire ce sont des blagues? On critique souvent DC pour ses personnages trop torturés, mais il faut souvent savoir garder son sérieux, surtout quand la situation s’y prête.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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MANGAS SHONEN Cinéma

Vegas Academy Ça commence à être redondant. Will Ferell finira définitivement associé à des films comiques de mer... médiocrité. On a donc cette histoire sur un couple qui ouvre un casino illégal avec un ami dans leur maison afin de permettre à chacun d’obtenir les fonds pour gérer leurs besoin, à eux et à leur famille. Chose qu’ils font, avec les difficultés, théoriquement amusantes, que cela entraîne. Déjà qu’avec tous les clichés versés dans le film il n’y a pas beaucoup de bonnes blagues dedans, mais ce qui est encore pire, c’est lorsqu’après une mauvaise blague, le film prend carrément une pause, pour te laisser rire... Quand tu ris pas, ça devient juste un silence gênant. Ils le savent ça?

Chips Adaptation d’une classique série policière américaine, le film nous projette dans la vie de deux policiers, un agent du F.B.I. et un ancien Casse-cou, qui doivent coopérer dans en tant que flics pour résoudre des affaires. Le film est moyen. Pas moyen mauvais, mais vraiment dans la moyenne. Ce qui va et qui ne va pas s’équilibre étrangement. La trame semble bien, les personnages individuellement le pourraient être aussi, mais la combinaison des deux acteurs ne fonctionne juste pas, et beaucoup de leurs interactions sont très peu croyables. Individuellement, les personnage parviennent à êtres bons dans ce film. Quel dommage que la trame se base entièrement sur leur coopération.

Goon: Last of the Enforcers Pourri, Rien d’autre. C’est fatiguant de voir les mêmes clichés de sport, et c’est encore pire quand le film tente de prendre ces clichés au sérieux, espérant que l’aspect comique pourra être soutenu par un acteur qui s’est forgé un nom dans la comédie, et ce même si le dit acteur a depuis un moment déjà épuisé son quart d’heure de gloire. Le film nous emmène bien avec un début qui semble avoir du potentiel, un protagoniste qui a des objectifs et les moyens d’y arriver, un antagoniste introduit avec style mais suffisamment de mystère pour donner plus qu’envie de découvrir ses motifs, mais juste après la première scène qui met tout ça sur le tapis, la descente en enfer est violente.

74 | Novembre 2017 | Mangas Shonen


Les avengers de la DC chauffent le grand écran, enfin après presque deux années d’attentes, nous sommes servis et c’est délectable. Le film nous arrive comme une bonne surprise, et centré sur ses personnages, il nous sert formidablement. Les personnages que nous connaissons déjà, Batman et Wonder Woman sont tels que nous les connaissons, et nous voyons juste le «Palmarès» dont on parle à leur sujet. Les trois autres ne sont pas moins bien présentés tous introduits avec style, et des séparations bien claires entre leurs personnalités. Nous sommes alors impressionnés dès le départ, bien que nous devrons admettre que ces séquences sont un peu précipitées, et qu’on en aurait vu un peu plus bien volontiers. Il se passe énormément dans le film, et on a pas le temps de s’ennuyer entre les personnages absolument tous imposants et les chorégraphies d’action qui faisaient vibrer la salle de ciné uniquement avec les cris du publique.

L’univers DC est enfin arrivé comme il avait été tant attendu; Drôle, à en coupler le souffle, cohérent et bourré de cameos et références qui allument le publique avec un minimum de culture de son univers comics ou cinématographique. Difficile de parler sans spoiler parce qu’en dehors de ce qui a déjà été dit, les autres bons et mauvais points du film même sont trop étroitement liés à la trame et vu que se retenir d’en parler est extrêmement difficile, ce serait encore plus dur à entendre pour tout fan, car ce sont les séquences qui te mettront juste dans un état de : «Oh mon Dieu, j’y crois pas!!» La DC vient de cogner lourd, très lourd même. La Marvel qui pouvait encore se reposer sur ses lauriers comme meilleur univers cinématographique, après ce film, doivent commencer à sentir la pression monter. GO DC! GO!!

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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«Sucker Punch» est un film thriller / action steampunk américain de 2011 réalisé par Zack Snyder, le réalisateur le plus visuel des débuts 2010s. C’est le premier film du réalisateur, qui n’est pas tiré d’une œuvre pré-existante. Le film a reçu un accueil très divisé à sa sortie, certains fans y adhéraient principalement pour les concepts visuels très bluffant du réalisateur, et de l’autre côté les fans qui accusaient le réalisateur bien connu pour dénaturer les histoires sur lesquelles il travaille juste trouvant des excuses pour y mettre le plus d’action possible, d’être allé trop loin avec un film incompréhensible qui remplaçait toutes les scènes qui auraient pu servir à développer les personnages par des scènes délirantes d’action incompréhensible. Après l’avoir revu de manière plus critique dans l’optique de notre thème de ce numéro, «Les Mondes Parallèles», on s’est aperçu qu’il en est finalement bien plus qu’il n’y paraît.

76 | Novembre 2017 | Mangas Shonen

Synopsis Emily Browning, aussi appelée Baby Doll, jeune femme de tout juste 20 ans est internée dans un institut psychiatrique pour filles. Pour y faire face, elle envisage l’asile comme un bordel et s’associant à quatre danseuses prisonnières, ayant ensemble pour but de s’échapper de l’asile avant de subir une lobotomie. En récupérant les objets dont elles ont besoin pour s’échapper, elles entrent dans un autre niveau de fantaisie, dans lequel ces jeunes femmes deviennent des guerrières fortes et expérimentées.


" On a tous un ange. Un gardien qui veille sur nous. Nous ignorons quelle forme ils prendront. Un jour, un vieillard. Le lendemain.. une fillette. Mais ne vous fiez pas aux apparences. "

Simple Basique Avant toutes choses, il va être important, pour cette foisci spécialement, de séparer l’analyse en deux parties, le premier degré, et le second degré. Il est bien vrai que généralement nous poussons tout de suite notre analyse au sous-texte, mais ce film est assez particulier, car il y a un énorme faussé entre ce qu’on peut en comprendre au premier abord, et ce qu’on peut comprendre en l’analysant rétrospectivement.

Au premier degré, ce film n’a aucun sens. Nous avons ces jeunes filles qui vivent apparemment dans un asile où elles dansent sensuellement pour des hommes en attendant d’être lobotomisées. De plus, à chaque fois que nous sommes sur le point de voir une danse, celle-ci est troquée pour une scène épique d’action, qui bien que super cools à chaque fois, nous laissent après à nous demander quel est le rapport avec la danse ou même juste la situation dans laquelle les filles étaient à la base. De plus, c’est une hystérie collective? Pourquoi est-ce que toutes ces filles qui semblaient clairement dérangées dans la première scène de l’asile, semblent pour le reste du film parfaitement sereines? Et finalement c’est quoi ce plan trop extrême qui finit de manière aussi fade? Le film nous fait nous poser tellement de questions qu’il en devient un peu difficile de suivre le film jusqu’au bout si on y pense trop, et franchement il mériterait au mieux une compilation des scènes d’action et oublier le reste.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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RÉTRO CINÉMA: Sucker Punch

Analyse Au second degré en revanche, les choses prennent une toute autre tournure, depuis même le personnage principal. Quand on y pense autrement, notre héroïne change de Baby Doll, à un autre personnage, Sweet Pea. Autre fille de l’institut psychiatrique, elle est présentée au début comme une fille particulièrement atteinte, au point même d’être isolée, tandis que les autres au moins de temps en temps, se rejoignent dans une pièce commune. C’est également le seul autre personnage à avoir été présenté dans les instants du film semblants réels et les deux aspects qui soutiennent le plus cette perspective sont; premièrement, elle est la voix off ou narratrice du film, et au début des section off, elle est présentée comme la pseudo star de l’institut, ce qui n’est pas peu exploité. La prenant alors comme personnage principal, Baby Doll devient l’ange gardien dont elle parle au début, et cela implique que le film est le triste périple mental de cette jeune fille détruite en quête d’une liberté face à sa situation. La danse y est donc tout aussi réelle que les combats, qui eux aussi sont tout aussi réels que les autres filles de l’aventure, Baby Doll y compris. Elles seraient toutes des facettes que la fille se créait, afin d’affronter ses démons intérieurs et surtout ne pas être seule. On y voit qu’avant l’arrivée de son envie de liberté (Baby Doll), elle avait sa pseudo petite sœur (Rocket), et deux personnages amies, Blondie et Amber, Blondie pouvant bien être son sentiment d’indépendance et Amber son enthousiasme, se basant sur leurs traits de caractère dominants.

78 | Novembre 2017 | Mangas Shonen


On peut alors se demander quelle est l’histoire présentée au début, celle de la jeune Emily Browning, et sa vie de famille tragique, eh bien, c’est toujours l’histoire de Sweet Pea. Emily Browning est le seul nom qui nous est donné de tout le film, et son passé assez sombre sont, on peut dire, reprises dans des séquences du film. C’est l’histoire de Sweet Pea qu’elle projette tout comme ses sentiments, dans d’autres êtres, parce que sinon, demandez-vous, comment un personnage qui aurait vécu un traumatisme au niveau de la paralyser ne le verrait en aucun point développer. Parlons alors du monde parallèle, ou plutôt, des différents mondes, et leur sens dans l’histoire. Ce film nous offre trois mondes; la perspective d’Emily, le bordel, et la warzone. La perspective d’Emily, ici celle de Baby Doll, est la plus proche de la réalité et la plus brève. Nous y voyons le réel état de l’institut psychiatrique, à quoi notre protagoniste ressemble vraiment et ce qui l’attend.

Le bordel, où nous passons le plus de temps, est ce qui nous est fait passer pour la réalité où les filles évoluent dans l’histoire.

La warzone, où les filles sont transportées pour leurs missions où elles se battents de manière fantaisistes contre des ennemis improbables.

Ces mondes étant la perspective de la fille, on comprend tout de suite que la réalité ne l’intéresse plus. Elle voit cet institut pour filles aussi dégradant et méprisant pour elles que le serait un bordel, et que chaque étape qu’elle a à traverser pour atteindre son objectif n’est pas moins qu’une lutte acharnée pour la survie. La combinaison de tous ses éléments est bien exécutée, restant fidèle à chaque section sans manquement.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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RÉTRO CINÉMA: Sucker Punch

CRITIQUE

L’évident reproche principal fait à ce film, est sa complexité. Il n’est pas instinctif, et pour le comprendre il y a bien trop de détails à prendre en compte, ce qui n’est pas évident pour un film d’action, qui en plus ne s’attarde pas sur le développement des dits indices, afin que les choses soient évidentes à la fin, et que ceux ne l’ayant pas saisi sachent quand même que c’était plus structuré qu’il n’y paraissait. Ne l’ayant pas fait, il s’est exposé à une masse d’incompréhensions, ce qui est bien dommage pour ce qu’ils ont tenté si bien de construire.

Autre point négatif, ses personnages bien peu développés. Ce qu’il y a à dire sur eux est assez ambigüe, d’une part leur sous-développement contribue au fait qu’ils ne sont que les aspects de la personnalité d’une fille malade, mais d’autre part, ce sont quand même des personnages de cinéma, et terminer le film en ne sachant pratiquement rien sur la plupart d’entre eux peut bien en mettre plusieurs mal à l’aise avec leur écriture. Passons donc aux bons points, en commençant par l’évidente mise en scène démente avec les combats époustouflants et les warzones dignes d’un univers steampunk fantasy.

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Le flux de l’histoire aussi, est assez louable. À aucun moment on ne se perd vraiment dans la trame. On sait bien ce qui se passe, malgré les transitions d’univers, ce qui n’est pas facile.

Conclusion

Difficile de savoir cette fois-ci si le conseiller en absolu ou pas. Le film a ses bons et mauvais points, et ses mauvais points auraient tendance à l’emporter sur les bons. On peut dire que cette réalisation, aurait rendu mieux en comics, et l’auteur habitué à travailler avec ce support, dans son écriture à dû trop s’y encrer, faisant dans une profondeur digne de la DC, mais très mal gérée au final. Équivaut à une super battisse, sans les finitions, le travail reste très impressionnants, mais presque impossible de l’apprécier à sa juste valeur, même pour les connaisseurs. À vous de voir si le film vous intéressera, on vous le conseillerais néanmoins, à voir au moins une fois, pour se faire un avis, et n’hésitez pas à les partager avec nous, ou encore nous dire si il y a un autre film sur le concept de monde parallèle qui vous aurait bien plu que l’on developpe.


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SÉRIES

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MANGAS SHONEN SÉRIES

Genre : Fantastique / Dramatique

Saison(s) : 6 Saisons

Épisodes : 133 Episodes

Durée Par Épisode: 43 Minutes

Créateur : Edward Kitsis Adam Horowitz

Sortie : 23 Octobre 2011

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« Il était une fois... » Cette phrase a bercé notre enfance et nous a fait rêver tellement de fois que c’était devenu une source d’apaisement pour passer une belle nuit et d’inspiration pour des jeux de toutes sortes réservés aux moins de 12 ans. Et si on en faisait une version pour adultes où il n’y aurait pas plusieurs mais une seule héroïne qui devra sauver une ville, où tous les univers de contes de fées sont réunis en un seul . Once Upon A Time est une série de type fantastique, dramatique créé par Edward kitsis et Adam Horowitz et produit par ABC Studio, basée principalement sur les contes de fées et diffusée depuis le 23 octobre 2011 sur les réseaux ABC aux États-Unis.


SYNOPSIS

Leur fille, prénommée Emma, naît et la malédiction se rapproche. Le prince réussit à envoyer sa fille dans un endroit sûr grâce à un arbre magique construit par Geppetto, tandis que tous sont envoyés dans un monde sans magie: le monde moderne. À Boston, Emma Swan, une auxiliaire de justice, reçoit la visite de son fils, Henry Mills, le soir de son 28e anniversaire. Le jeune garçon lui demande de le suivre dans une petite ville nommée Storybrooke, ville qui abriterai tous les personnages de contes de fées que nous connaissons, amnésiques suite à la malédiction de la Méchante Reine. De là commence le périple rocambolesque de notre héroïne, avec la première saison.

Au delà de l’intrigue (qu’on peut aimer ou pas) cette série réussi comme aucune autre à mélanger des univers. Tous nos chers compte de fées qui nous tiennent à cœur parviennent à se mélanger somptueusement, et le tout sous un aspect plus mature, en faisant un délice même pour les adultes qui penseraient s’y lancer. Une semi-reproche pourrait être faite à la série ceci dit. Comme tout compte de fée, l’histoire est complète et nous avons une recette pré-établie. Difficile de complètement échapper à cette règle pour nos scénaristes, qui pousseront souvent certains aspects à se répéter dans les différentes saisons, ou encore l’histoire à stagner à de nombreux moments histoire de gagner du temps jusqu’à la fin de la saison.

CRITIQUE

Au Pays des Contes, la Méchante Reine fait irruption au mariage de Blanche-Neige et du prince Charmant et annonce qu’elle lancera une malédiction sur leur monde qui privera chacun de sa fin heureuse. Inquiets, les jeunes mariés consultent un personnage étrange afin de protéger leur enfant à venir. Ce dernier les informe que l’enfant qu’ils attendent viendra les sauver lors de son 28e anniversaire.

Le jeu d’acteur de la série est au-dessus de la moyenne pour ce que l’on peut en dire. Nous n’en avons que très peu qui se démarquent, Blanche neige et prince charmant, et les autres faisant un performance plus moyenne pour ce qui est de l’authentification des émotions sont néanmoins acceptables, vu que le jeu d’intrigue reste tout à fait compréhensible. Série inventive, créative, aux images époustouflantes, et dotée d’une superbe réalisation. Ils nous proposent un vrai festival de grande qualité. Série à ne pas manquer pour amoureux des histoires fantaisistes, mais également les fans de très belles séries créatives et originales.

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Le personnage le moins aimé de la chrétienté garde son image au sommet, avec cette série américaine en son honneur, disponible en VO depuis 2016 sur FOX, et en français sur 13ème Rue, depuis Janvier 2017... Ouais, toujours un gros retard...

Genre : Fantastique / Dramatique / Crime

Saison(s) : 3 Saisons

Épisodes : 35 Episodes

La série est elle-même basée sur un comics de la D.C, «Lucifer», créé par Neil Gaiman (American Gods), Sam Keith et Mike Dringenberg, qui a acquis une notoriété telle que la série a vu le jour, notamment grâce à l’image assez particulière qu’elle donne du diable, des anges, et même de Dieu, ainsi que leurs liens et relations assez... Particulières.

Durée Par Épisode: 43 Minutes

Créateur : Tom Kapinos

Sortie : 25 Janvier 2016

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Synopsis «Lucifer» est l’histoire de Lucifer, aussi connu comme le diable, maître des enfers et de la tentation, qui fatigué de son rôle contraignant aux enfers, décide de prendre des vacances sur terre pour se délecter des divertissements qu’ont à lui offrir l’humanité. Avec sa servante Mazikeen, il gérera alors sa boîte de nuit de Los Angeles, le Lux, où il pourra se livrer à tous ses désirs de débauche.


Il rencontrera le lieutenant de police Chloé Decker, qui donnera à son désir ardent de justice une orientation que celle du bourreau qu’il a été jusque là. Cette dernière elle-même est sujette à de nombreuses controverses dans sa vie privée et professionnelle, dans lesquelles notre protagoniste n’hésitera à mettre son grain de sel. Ce duo nous mènera alors à travers leur quotidien rempli de péripéties criminelles, personnelles et spirituelles, ce qui ne manquera pas de nous captiver tout du long. L’histoire est centrée sur ce diable qui serait apparemment bien plus complexe que l’on ne parvenait à se l’imaginer jusque là...

Critique La série nous la joue assez comédie dans ses débuts, présentant Lucifer a.k.a. Le diable luimême, sous une lumière de simple gars cherchant à se divertir le plus possible, en ne nuisant littéralement à personne. Il se contente de ses soirées dansantes au Lux, et d’aider des gens avec ses mythiques contrats diaboliques, chose qu’il ne fait même pas en excès. Nous avons de nombreuses références à son temps en enfer, sa colère et ses jugements.

Peu à peu néanmoins, nous nous plaisons à découvrir de plus en plus sur sa personnalité. On a une proposition de définition de ses tracas, un ange qui ne veut pas être exilé, par son propre père qui plus est... Et surtout un être fatigué d’être blâmé pour tous les maux du monde qui sont en grandes partie engendrés par l’humanité en question. Decker aide à révéler de plus en plus son altruisme, et a un rôle grandissant dans l’intrigue, comme sa meilleure amie et pour le moins l’humaine qui l’intrigue le plus, sans pour autant que ce soit romantique, enfin, au second degré. Pour ce qui est de l’aspect technique, visuellement et musicalement, c’est assez simple, il ne se préoccupe pas de vanter plus qu’il ne le faut ce qui se passe à l’écran, tant l’histoire se porte parfaitement bien en elle-même, ne faisant pas trop dans le sci-fi bien que nous soyons dans une œuvre qui pourrait s’y prêter. En conclusion, série extra-ordinaire sur un monde surnaturel qui ne manque pas de nous captiver à chaque épisode, et avec une histoire dont on ne se délecterait concrètement que si nous la connaissons depuis sa genèse, mais que nous pouvons cependant prendre de n’importe quel bout, et adhérer quand-même au produit.

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Genre : Action / Sci-Fi / Politique / Drame

Saison(s) : 1 Saisons

Épisodes : 8 Episodes

Durée Par Épisode: 42 Minutes

Créateur : Scott Buck

Sortie : 29 Septembre 2017

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L’univers comics de la Marvel n’a pas fini d’être adaptée. En bon ou en mauvais, on a de toujours plus de contenu qui nous est livré du plus grand univers cinématique au monde. Après les « Marvel’s Defenders », « Iron Fist » et « Punisher » parus plus tôt dans l’année (Dont on parlera certainement... Un jour...). , Nous avons aussi eu cette série qui colle plus au thème Isekai, « Marvel’s Inhumans », une bande de [Pseudo] héros, bien peu connus de l’univers marvel, qui sont à moitié à la sauce X-Men. La série de la chaîne américaine ABC n’est pas fameuse, et n’adapte pas convenablement ces personnages qui sont en réalités plus qu’intéressants dans leurs contexte d’origine. Alors on va vous faire un topo de qui ils sont, avant de parler dans le synopsis de comment la ABC les voit. «Inhumans» conte l’histoire d’un peuple vivant sur la lune, où la majorité des humains s’éveillent des pouvoirs. Ceux-ci hiérarchisent leur société, Les pouvoirs médiocres se retrouvent au plus bas de l’échelle, et les bons, élevés à la royauté. Ces pouvoir cependant dans la moyenne... Sont moyens, ou viennent avec une contrepartie de taille, le roi et la reine en sont des exemples. L’histoire tournera alors surtout dans les problèmes qu’engendrent un telle société et la difficulté que le roi éprouve aussi bien internes qu’externent avec les menaces galactiques.


La série « Marvel’s Inhumans » est centrée sur un peuple d’humains vivant sur la lune, où ceux parvenant à s’éveiller à des pouvoirs sont appelés les «Inhumains». Leurs système étant hiérarchisé par les pouvoirs, nous suivront la famille royale, avec à sa tête le roi inhumain charismatique Black Bolt dont le chuchotement suffirait à raser un quartier, et sa reine inhumaine Médusa aux cheveux très malléables. Dans leur entourage nous suivront tout particulièrement le frère humain de Black Bolt, Maximus, qui veut se rebeller contre cette société et montera un coup d’état. Le roi et la reine se retrouveront alors exilés de force sur terre, et devront trouver un moyen de sauver leur royaume.

Bien malheureusement, la série est très peu inventive, créative ou juste une adaptation correcte. Elle se contente de prendre les concepts socio-politique des classes clichés, et tente de les intégrer au monde des supers, dans une exécution médiocre. À peine découvrons-nous comment fonctionne cette société, sommes-nous lancés dans le problème, n’ayant pas le temps de s’imprégner de l’univers. On se voit alors à devoir suivre un duo qui ne nous a encore rien offert de concret jusque là, dans des aventures où ils font face à des difficultés très ennuyeuses, et on a même pas vraiment d’engouement à les voir réussir.

Black Bolt, c’était prévisible, est le moins intéressant de la bande. Il est un personnage très complexe qui a su se démarquer en comics uniquement parce qu’il a révélé sa valeur dans de nombreuses situations critiques. Un personnage qui ne peut parler, ni s’exprimer de manière très illustrative est difficile à gérer, ce qui aurait dû être leurs priorité, mais ils ont choisit tout simplement de donner tout ce qu’il a à dire à sa reine, faisant d’elle un personnage juste complémentaire, et donc du duo principal une bande de loosers. Les autres personnages ne sont pas bien mieux. Ils sont tous des personnages très secondaires en dehors de maximus, qui lui-même semble indécis à certains niveaux de la série, se perdant sur la ligne entre antihéros, et vilain. On est bien loin de son rôle dans «Game of Thrones», où au moins l’acteur nous offrait de la conviction dans sa vilenie. Pour ce qui est du visuel, c’est passable. Décemment filmé, monté et effet-spécialisé. Quel dommage que les pouvoirs soient aussi basiques, et que l’histoire doit, et est principalement focalisé sur les problèmes existentiels de Black Bolt et Médusa. En conclusion, Inhumans est une série marvel vraiment gâchée. Elle aurait pu être beaucoup plus à la Watchmen, mais elle est une parodie de Game of Thrones, malgré les nombreuses sources d’inspirations qui ouvertes au publiques, leurs étaient aussi, et ceux non seulement d’autres œuvres, mais des leurs comics originales. À tort ou à raison, ça ne dure que 8 épisodes. À tort parce qu’en plus de temps ils auraient pu mieux développer une trame, et à raison parce que vu comme c’est parti, heureusement que la torture ne dure que si peu. Faistoi ton avis, et attendons ensemble une éventuelle saison 2.

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Charles Arthur Locko Samba de son vrai nom, A.K.A. Shawmey Locko ou tout simplement Locko, est un chanteur, auteur compositeur, guitariste, beat-maker, claviste et grand fan de RnB Camerounais né en 1992. Encore inconnu du grand public il y’a tout juste 3 - 4 ans, il a commencé en publiant des vidéos covers sur YouTube encore étudiant à l’institut polytechnique. Après une reprise de la chanson « Hein Père » de Stanley Enow il commence à se faire connaître du public, mais c’est une collaboration avec l’artiste Numérica qui lancera finalement sa carrière. Il abandonne donc au final ses études à polytech et se réoriente vers le management qui lui laissera plus de manœuvre pour se consacrer à sa grande passion, la musique. Après son premier gros titre « Margo », un mix de RnB et d’afro beat produit par le label « Big Dreams Entertainment », il a sorti de nombreux autres titres qui ont connu tout autant de succès, tels que « Ndutu » ou encore « Sawa Romance ». Il a aussi à son actif de nombreuses collaborations notamment avec Mr. Leo sur le titre « Supporter », avec Pit Baccardi sur le titre « Ma Vision », single extrait du prochain EP de Pit Baccardi produit par DJ Pazzo ( Tu m’aimes tu me follow tu ne m’aimes pas ne me follow pas )

Locko fait partie intégrante de la nouvelle vague musicale Camerounaise en plein essor, qui parvient à tenir fortement tête au niveau international, explorant d’autres styles plus internationaux, que nos artistes d’antan qui certes ont été des fiertés nationales et le sont aujourd’hui encore tels que Richard Bona et bien d’autres mais qui a aussi su nous donner une image par forcément appréciable, particulièrement une vague pleine de nymphomanes traditionalistes qui résumaient notre culture à l’extérieur par des cris et des références douteuses. Nous sommes donc fiers de ce vent de fraîcheur que nous apportent nos frères et sœurs, entre autres Locko, qui nous a marqué tout particulièrement, et est bien parti pour des sommets encore jamais atteints par chez nous, avec sa voix enivrante, ses thèmes touchants, et sa vision immense.

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M.S. MUSIQUE: Locko

Sa dernière collaboration en date est avec Jason Derulo, oui oui vous avez bien lu Locko l’a enregistrée à Nairobi (Kenya) dans le cadre de la « global collaboration week » de Coke Studio Africa 2017, mais il n’y avait pas que la star américaine, mais aussi avec la malgache Denise, gagnante du concours Island African talent en 2014 et du chanteur mozambicain Mr. Brown. Pour rappel coke studio est une émission artistique promue par Coca Cola qui permet chaque année à des artistes africains d’horizons diverses de fusionner leurs univers musicaux. C’est la deuxième fois avec Locko que le Cameroun y est représenté après les X-Maleya en 2016.

RÉCOMPENSES Best vocal and best afro pop singer Camer awards Il a été nominé aux Afrima Awards pour la révélation de l’année Nominée aussi dans la catégorie meilleure artiste masculin d’Afrique Centrale toujours aux Afrima Awards Best new actor awards Top 10 musique urbaine 2014 par le magasine LWN

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PLAYLIST Ndutu Dans mon re Sawa romance Yahwe Supporter Freestyle Margo Ma vision Je serai lĂ Thank you lord Danse avec moi

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Daft Punk est un groupe français de musique au style musicale et visuel improbable qui a su s’imposer sur la scène internationale, justement grâce à ces deux aspects, rajouté au mystère qu’ils ont su se créer avec leurs désormais mythiques masques aux allures de cosmonautes futuristes ou aliens, représentant le groupe tout aussi mythique et leurs style particulier, le French Touch, au quatre coins du monde, bien plus que leurs visages en tout cas qui sont inconnus de la grande majorité de ce même monde.

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Actifs depuis 1993, le duo musicale est constitué de Thomas Bangalter et Guillaume Emmanuel Paul de Homem-Christo, deux disc-jockeys Parisiens se connaissant depuis le lycée. Décidant de s’allier alors et se lancer dans un projet pas commun alors, un album de musique électronique Européen, inspiré du Rock des années ‘70s et ‘80s. Ils sortiront alors dès cette année divers morceaux, et ce ne sera qu’en ~1996, avec le tube «DA FUNK» que le groupe découvrira un réel succès, et avec cela, que leur musique se vend mieux hors de la France. Suite à cette découverte, les artistes s’exporteront en Angleterre où ils feront de nombreuses représentations dans des clubs et des premières parties de concerts, jusqu’à ce qu’ils soient repérés par la maison de disques Virgin, qui leur offrira une apparition dans une compil. du label Source. Les artistes choisiront alors de porter leurs masques afin de rester dans l’ombre de leur univers, inspirés par le film «Phantom of the Paradise», où le protagoniste est un musicien porte un masque lors de ses représentations.

Le nom ‘‘Daft Punk’’ lui-même viendra aussi de manière assez particulière aux artistes. Précédemment dans un trio avec Laurent Brancowitz, nommé «Darlin’», après leur séparation, le duo phare tirera leur nom d’une critique négative à leur égard: «A bunch of daft punk» / «Une bande de punk stupides» En 1997, sort leur premier album «Homework», qui conquiert le monde en vendant plus de deux millions d’exemplaires dans trente-cinq pays en à peine deux mois. Les critiques en feront les éloges, baptisant leur style particulier le «Son Daft Punk». La notoriété à présent internationale des artistes emmènera ceux-ci à débuter leur première tournée de quarante dates entre Octobre et Décembre 1997. Dès lors le groupe a enchaîné les succès. En 2001, dans l’album «Discovery» ils iront plus loin, insérant leurs voix vocodées sur des titres tels que «Harder, better, faster, Stronger» qui sera remixé quelques années plus tard pour le tube «Stronger» de Kanye West. Ils chantèrent dans cet album sur d’autres titres phares, «Digital Love» et «One More Time».

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M.S. MUSIQUE: Daft Punk

Cette même année, en plus du Grammy awards gagné, ils ont eu un film d’animation Japonais; «Interstella 5555: The Story of the Secret Star System», où ils figurent, et dont la bande audio, est leur album sorti quelques mois plus tôt. La musique du duo est assez hors de la norme. Ne suivant ni les normes de la house, ni l’électro, faisant à la place des mix assez improbables qui parviennent néanmoins à séduire le publique aussi bien dans les clubs que dans les casques, ne s’est pas limité à un univers musical banal non plus. Leur deuxième album «Humans After All», qui a été assez controversée dans la fanbase des artistes. Ils tentaient de diffuser des messages assez abstraits qui ne touchèrent pas leur public tels qu’ils l’auraient souhaité. Néanmoins, quelques années plus tard, ils ont été chargés de faire la bande son complète de la suite de «Tron», «Tron : L’héritage», sorti en 2010 et l’adaptation en jeu vidéo «Tron: Evolution», que les artistes ont réalisé de manière mémorable. Ils ont même été des parts importantes de la campagne de promotion du film, notamment avec le Clip «Derezzed» inspiré du film, où figure le duo et qui a fait un buzz quelque temps avant la sortie du film. Pour cette bande son de vingt quatre titres, les artistes seront même nominés aux Grammy awards de la meilleure bande sonore de l’année 2010, où ils annonceront une tournée internationale.

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Suite au succès phénoménal de l’épisode Tron, les artiste après un silence radio depuis 2011, réapparaissent en 2013 avec un album qui jusqu’aujourd’hui est leur plus grand succès, «Random Access Memory». La campagne autour de l’album a été de taille, en faisant des sorties exclusives dans des festivals nationaux; le festival de coachella aux États-Unis et le festival agricole de Wee Waa en Australie. Le hype précédant l’album était tel qu’avant même sa sortie, des fans impatients ont fait circuler des chansons factices, prétendant qu’elles étaient les dernières créations des artistes. Finalement, à la sortie du single «Get Lucky» réalisé en partenariat avec Pharell Williams et Nile Rogers, le tube est instantanément devenu numéro un sur ITunes, et par instantanément, on parle du jour même. À la sortie de l’album proprement dit, le hype n’a pas baissé, et cette année là, l’album gagna cinq Grammy Awards. Depuis lors, ils ont fait des collaborations avec des artistes majeures, parmi lesquels Kanye West sur son album «Yeezus», The Weeknd sur son album «Starboy» et sur «Overnight» de Parcels. En 2015, nous avons eu droit à un documentaire sur la carrière du duo atypique baptisé «Daft Punk Unchained», qui peut encore être trouvé assez facilement en ligne, et qui retrace de manière très complète le parcours très peripétique des artistes.

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M.S. MUSIQUE: Daft Punk

La musique des Daft Punk, comme nous le disons plus tôt, est assez unique. Elle à cette particularité d’être uniquement des rythmes électro qui seraient à leur place plus dans des clubs, néanmoins, son succès est basé sur ce style qui le différencie de l’électro classique en se laissant entendre par des fans qui n’accrocheraient pas à l’électro classique. À travers chacun de leurs morceaux, ils font comme découvrir quelque chose de nouveau. Parfois agressif, parfois dynamiques, parfois soft, parfois complexes, difficile de suivre du daft punk, et avoir l’impression que ça ressemble à autre chose que du Daft Punk, mis à part bien sûr quelques morceaux qui sont inspirés de leur passion pour les années 80, et même là, ils changent tellement la chose qu’ils se l’approprient. Ces bêtes de scènes à l’image et aux représentations toujours plus que théâtrales ne sont pas arrivés au sommet par hasard, et ont eu une grande influence sur la musique actuelle en étant une source d’inspiration pour de nombreux artistes, DJs et Beat-makers au fil du temps, et donc un vent majeure de la vague musicale que nous connaissons aujourd’hui. Pourtant, ils sont encore bien loins d’être démodés et méritent toujours d’être écoutés, et ils ne manqueront pas d’ouvrir les horizons de tous ceux qui s’en donneront la peine.

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Récompenses - Deux Grammy Awards en 2009 - Cinq Grammy Awards en 2014 - Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2010 - Chaque année présents dans le top 100 de DJ magazine depuis 2006

Vidéographie - DAFT: A Story About Dogs, Androids, Firemen and Tomatoes (2000) - Interstella 5555: The 5tory of the 5ecret 5tar 5ystem (2003) - Daft Punk’s Electroma (2006)

Albums 1997 : Homework 2001 : Discovery 2005 : Human After All 2013 : Random Access Memories


Playlist Get Lucky One More Time Lose Yourself to Dance Digital Love Something About Us Around the World Harder Better Faster Stronger Aerodynamics Da Funk Get Life Back To Music Revolution 909

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GAMING

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SUPERHOT est un jeu vidéo FPS indépendant développé par Superhot Team. Le jeu a été financé via Kick-starter en octobre 2013, suite au grand succès du jeu lors des 7 Day FPS Game Jam, où un prototype du jeu qui fut publié gratuitement en ligne reçut un accueil plus qu’encourageant. L’équipe se lancera alors dans le développement d’un jeu complet, et créeront la version full de SUPERHOT le 25 février 2016 sur Microsoft Windows, Linux et OS X puis en Mars 2016 pour Xbox One, Décembre 2016 pour Oculus Rift, avec le titre «SUPERHOT VR», et finalement en Juillet 2017 pour PlayStation4. Étant un FPS, le jeu suit la règle classique du «Run and Gun», c’est-à-dire, avancer et éliminer les ennemis qui se présentent. Ceci dit, la mise en scène tout particulière et surtout le gameplay du jeu, lui octroient de se démarquer de la masse. En effet, ce ne sont pas tous les jeux qui interagissent au-delà de nos actions in-game, ou encore tous les gameplay qui nous permettent de voir les choses à notre rythme, et faire avancer les choses exclusivement selon nous, et autant de fois que nous le désirons.

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SYNOPSIS Le jeu n’a pas de réel synopsis, et d’entrée de jeu il nous le dit très ouvertement. «Pas d’histoire. Juste des mecs à tuer» Et le jeu reste bien fidèle à cette affirmation.

La trame se jouant entre ces quatre éléments commence au début du jeu, lorsque notre ami nous envoie le jeu, nous disant que c’est un super jeu que nous devons absolument essayer. En y jouant, nous évoluons avec cet ami, qui nous passera par la suite une mise à jour. À partir de cette mise à jour, les choses commencent à se compliquer. Le jeu nous empêche de communiquer avec cet

Pas de continuité, mais des scènes ne semblant en rien liées, où l’on se retrouve tantôt dans un couloir, un bar, une prison, etc... avec pour seul point commun tu l’auras déjà deviné, est que l’on a des «mecs à tuer». En même temps, les choses ne sont pas aussi simples. À la longue, tout prend son sens, et contrairement à ce que le jeu veut nous faire croire, c’est bien plus complexe compte quatre entités : notre personnage, un ami, le jeu luimême, et notre avatar dans le jeu.

ami comme nous l’entendons, et le démotive pour le jeu. Par la suite, le jeu se tournera vers nous, pour nous empêcher de jouer, nous menaçant de plus en plus, allant même jusqu’à attaquer notre personnage avec notre avatar. Suite à l’insistance de notre personnage, le jeu l’acceptera alors, et décidera que si nous ne voulons pas abandonner le système, alors lui ne nous quittera plus jamais, nous en ferons partie.

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M.S. GAMING: SuperHot

Gameplay Le gameplay de stratégie révolutionnaire, voilà ce dont on parlait : «Time moves only when you move» Le temps ne bouge qu’avec nous. Difficile de

Lynchages en prison, fuite d’un repaire ennemi, règlements de comptes à 1 vs plusieurs, affronter des personnes armées à mains nues et même exécutions à bout portant, quelques exemples des situations auxquelles nous sommes confrontés dans le jeu et que nous ne pouvons traverser que grâce à notre temps altéré, qui nous permet par exemple de voir le parcours et les positions des balles, contrôler ce qui pourrait nous servir dans notre environnement, et surveiller la

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faire mieux en termes de stratégie... Du moins laissons le futur nous démentir si possible. Cette particularité du jeu en ajoute drastiquement à l’aspect stratégie, notamment avec la possibilité de se servir des objets nous entourant pour se sortir des situations de plus en plus serrées dans lesquels le jeu nous plonge. On se retrouvera alors à devoir trouver des issues de situations les plus périlleuses, rendues possibles uniquement grâce au temps d’arrêt et de réflexion dont nous disposeront durant le jeu.

disposition et présence des ennemis autour de nous. Bien que nous facilitant la tâche, ne l’annule pas, car nous serons toujours en position délicate, entre les multiples facteurs à prendre en compte. Notre récompense ne manque pas d’exister ceci dit. Nous avons droit à une vidéo en temps réel du niveau, et l’occasion de nous sentir comme un foutu badass.


Critique SUPERHOT, est pour le moins un jeu atypique, aussi bien pour ce qui est du gameplay, du scénario, du design, ou même encore de la bande audio, qui quant à elle est quasi inexistante, si ce n’est pour le fond métal très sobre ou les effets de verre brisé omniprésents, et cela va de soit en considérant le style visuel de l’œuvre, qui oblige.

Le gameplay et le scénario pour leur part sont très frais, il faut dire. Ça nous change des classiques jeu linéaires. Ça fait assez penser à «The Stanley Parable» pour ce qui est d’une force supérieure dans le jeu, mais pour le reste, il est très propre à lui-même, rien de surprenant venant d’une équipe de jeunes enthousiastes encore plein de gnaque. Leurs univers nous entraîne, et nous le suivons bien volontiers.

L’univers dans lequel il nous plonge est une superbe métaphore de la VR, et ses effets très centrés sur un concept de simulation et de bugs informatiques à répétition. Le design très minimaliste également fonctionne particulièrement bien avec le style ci-dessus mentionné, et permet aussi implicitement au joueur de rapidement se repérer. Rouge = Mauvais, Noir = Utile, Blanc = Inutile. Et bien que basique, ils se servent même de cette simple compréhension, dans la pseudo histoire.

I.G.N. :

7,5 / 10

GAMEKULT :

7 / 10

JEUXVIDEOS.COM :

16 / 20

MANGAS SHONEN

7,5 / 10

Au final, le jeu est très intéressant et intriguant. La partie psychologique de ce jeu bien que pas soutenue par les classiques puzzles, ne manquera pas de nous titiller constamment le cerveau et le sentiment d’accomplissement à la fin de chaque niveau n’est pas des moindres. Nous le conseillons pour passer un bon moment. Sans aucun doute, il ne manquera pas de faire le café.

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M.S. GAMING: Child Of Light

Child of Light est un jeu vidéo RPG/plateforme développé par Ubisoft Montréal et publié par Ubisoft. Le jeu met en scène Aurora, une princesse prisonnière d’un autre monde. Dans sa quête pour revenir chez elle, celle-ci doit ramener le soleil, la lune et les étoiles, tenus captifs par la mystérieuse reine de la nuit. Aurora sera aidée dans sa quête par son compagnon Igniculus la luciole et d’autres improbables alliés. Le jeu est sorti sur Windows, PlayStation 3, PlayStation 4, Wii U, Xbox 360 et Xbox One en Avril 2014 puis en Juin 2014 avec un support physique sur PlayStation Vita.

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Synopsis

Personnages

Child of Light raconte l’histoire d’Aurora, une jeune fille vivant en Autriche en 1895, qui contracte une maladie qui la plonge dans un sommeil profond. En se réveillant, Aurora se retrouve dans le monde mythique de Lemuria, dont le soleil, la lune et les étoiles ont été volés par la Reine Noire. Aurora tâchera de recouvrer les astres célestes afin de sauver Lemuria. Elle cherchera à revenir dans son monde d’origine pour retrouver son père, le duc d’Autriche, qui est justement aussi victime d’une maladie mortelle2.

Le jeu est parsemé de personnages plus curieux qu’intéressants, et ce aussi bien parmi les antagonistes que parmi les protagonistes. Nous avons une grande variété d’ennemis, entre croisements animaux, fantaisistes et élémentaires. Les boss ont eux aussi une aura bien singulière, et bien que pas toujours complètement originaux cette aura singulière se manifeste plus souvent à travers l’atmosphère qu’ils parviennent à s’approprier complètement notamment à travers les chara designs, scènes aquarelles et les bandes audio entraînantes.

De plus, l’ensemble des dialogues du jeu sont écrits en vers, et la poésie est au cœur de l’aventure avec notamment des sonnets à découvrir et collectionner pour en apprendre plus sur le monde de Lemuria.

Parlons cependant de nos personnages principaux, les centres de la trame.

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M.S. GAMING: Child Of Light

Aurore Personnage principal du jeu, elle est une jeune princesse se retrouvant dans ce monde qui lui est alors méconnu, et qui par la force de l’amour qu’elle a pour son père n’hésitera pas à affronter toutes les épreuves qui se présenteront entre elle et son objectif. Au début de l’histoire capricieuse mais jamais effrayée, elle évolue au fil de l’histoire, devenant une jeune femme mûre et sur qui peuvent compter ses compagnons et son peuple, que ce soit en terme de capacité à les protéger par sa force ou à les soutenir avec compassion.

Rubella Arlequin dans le jeu, plus communément appelée «clown», c’est un personnage haut en couleur et en enthousiasme dans le jeu. Elle est à la recherche de son frère lorsque nous la rencontrons, et bien qu’à présent livrée à ellemême dans le vaste et périlleux monde de Lemuria, elle ne perd pas espoir et se lance à l’aventure avec un grand sourire. Très rapide lors des tours d’attaque, elle pallie sa faible force de combat avec son aptitude à guérir ses coéquipiers, et est une sur qui compter lors des situations serrées.

Finn Jeune mage d’à peine treize ans malgré son imposante barbe, il vient du peuple des «Capilli», peuple très incliné à avoir une pilosité hors normes, enfin... Nos normes. Il nous rejoint afin d’entamer son périple pour devenir un homme accompli et prouver à son grand-père habitué à lui crier dessus, qu’il n’est pas un incapable. Il est très apte dès son entrée en scène, permettant de trouver les faiblesses des adversaires au plus vite afin de les exploiter par la suite, et couper court aux affrontements.

Robert Souris archère du peuple de commerçants errants, il est un aventurier avec un grand sens des affaires, cherchant avant tout un intérêt financier dans ce qu’il fait, initialement. Il se mettra à la recherche d’un trésor plus précieux que tout l’or du monde, chose dont il ne se rendra compte qu’après avoir compris qu’il ne pouvait l’acheter. Ses aptitudes d’archer lui permettant d’attaquer plusieurs ennemis à la fois ainsi que sa rapidité relative lors des tours font de lui un élément très utile lors des explorations.

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Norah Demi-sœur d’Aurore, nous la rencontrons à Lemuria très vite, et elle nous dit nous chercher depuis notre disparition, constatant les incessants sanglots de notre père. Très attentionnée, elle décidera alors de nous accompagner et nous montrer le chemin pour sortir de ce nouveau monde. Elle semble cependant très capricieuse, faisant des reproches sur le physique de tous les membres de notre équipe sans retenue. Elle est très apte en sortilèges d’entraves, nous donnant le temps de prendre le dessus en combat avec aise.

Tristis Clown triste, déçu par le monde, lui qui ne sut quoi lui offrir au bout de son long périple jusqu’à l’autre bout de ce dernier, à la recherche de gloire et bonheur. Il ne sait plus sur quel pied danser maintenant que même son métier de clown est à présent infaisable à cause des larmes incessantes qui gâchent son maquillage, il nous suit alors à la poursuite de son illusion. Tristis loin d’être un bon combattant, est un protecteur, formant des boucliers autour de l’équipe.

Oengus Membre déchu d’un peuple de guerriers dévoué à l’ancienne reine de Lemuria, il est renié par son clan pour avoir juré allégeance à la nouvelle méchante reine, chose qu’il fit pourtant pour éviter la prison dans l’attente incessante d’une occasion de racheter l’honneur et la liberté des siens. Nous ne voyons pas son visage, il ne manque néanmoins pas de robustesse et est très résistant grâce à sa stature et son armure imposante. En combat il faut savoir s’en servir, très utile lorsque c’est le bon moment, et très peu utile quand ça ne l’est pas, car nous ne somme pas dans un jeu où la force brute domine.

Gen Jeune fille rencontrée au tout dernier acte du jeu, c’est un personnage découvert alors qu’elle vient tout juste de perdre ses parents. Très remontée et bien décidée à contribuer à mettre un terme au règne de la méchante reine des ténèbres, elle nous suit, et s’y adonne corps et âme. D’une seconde tribu de mages, les «Piscéens», elle a une apparence proche de celle des poissons, et utilise principalement des sorts d’états qui donnent un avantage en réduisant drastiquement les aptitudes ennemies.

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M.S. GAMING: Child Of Light

Gameplay Le gameplay, point qui à première vue ne ferait pas l’unanimité, est qu’ils ont repris le système classique des RPG, les tours. Ils innovent cependant, en permettant de ne pas juste devoir attendre son tour. Une barre de tour est visible plus bas sur l’écran, de laquelle le joueur peut savoir quand il sera à lui d’attaquer, et aussi quand il sera le tour d’attaquer de ses adversaire. Il a aussi la possibilité d’influencer le temps de tour, pouvant attaquer plusieurs fois avant que son adversaire n’ait la chance de contre-attaquer, ou encore à travers les «interruptions», qui consistent à stopper son adversaire durant son attaque, le forçant à perdre un tour, le joueur peut carrément empêcher à son adversaire d’attaquer de tout l’affrontement.

Cependant le jeu ne s’arrête pas là, sinon ce serait trop facile. Dans les combats, il y a également le système d’affinités et de faiblesses. Par exemple les attaques de type lumière très efficaces contre les ennemis de types ténèbres, etc... Et découvrir ses affinités est une partie importante du jeu, face aux ennemis de plus en plus forts du jeu. Pour acquérir ses affinités, le joueur a la possibilité de se servir de pierres précieuses qu’il ramasse durant les combats, et qu’il peut combiner. En s’équipant de ces pierres, il peut donner des affinités différentes à son attaque, défense et aptitudes. Comme pour tout RPG qui se respecte aussi évidemment, nous y avons moyen de faire évoluer les aptitudes des personnages grâce aux niveaux qu’ils acquièrent par leurs victoires. Ces aptitudes sont en tout genre, que ce soit capacité de combat, vitesse du tour ou défense. Durant les combats, les personnages peuvent s’alterner aisément et attaquer tout de suite. Cela facilite grandement pour ce qui est de se servir du joueur le plus adapté aux ennemis affrontés, ou encore substituer un personnage mal en point. Finalement et pas des moindre, Igniculus, une boule de lumière se baladant avec notre héroïne, est un point plus qu’important du gameplay. Il est d’une grande aide en tout temps, permettant d’aveugler les ennemis en chemin afin d’éviter les affrontements inutiles ou en combat pour les ralentir, remplir la barre de vie de nos héros, éclairer les endroits sombres, et les interactions avec les objets et puzzle.

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Critique Child Of Light est à juste titre qualifiable de «Jeu Artistique». En tout point il parvient à nous faire nous sentir en face d’une création réalisée par amour de l’art. Tous ses éléments convergent vers l’objectif de nous faire nous sentir comme en face d’un des livres illustrés de contes pour enfants qui ont bercé tant de nous. Graphiquement parlant, le jeu semble tout entier comme une peinture en aquarelle, avec un travail respectable de la part de l’équipe technique, qui est parvenue à combiner la 3D et la peinture à eau pour donner au jeu une sensation très réaliste d’histoire pour enfant. La bande sonore, réalisée entre autres par l’artiste «Cœur de Pirate» alias Béatrice Martin, est tout simplement sublime, convenant au style mélancolique de l’œuvre, et transitant parfaitement entre les scènes d’exploration, d’interaction et d’affrontements. La trame quant à elle est ce qui nous tire du concept enfantin, et nous fais suivre un périple plus que sombre, mais pas horrible. Ce jeu serait selon nous déconseillé aux moins de 12 ans minimum, mais conseillé à minimum 16 ans, pour ne pas perdre son temps à jouer aveuglément, mais être en mesure de saisir la profondeur de la chose. Le gameplay dont nous parlions précédemment, bien qu’innovateur, est très facile à prendre en main, et démarque le jeu de la compétition, imposant son style. En conclusion, rien à bouder à ce jeu, avec un «R» majuscule. Il est vivement conseillé, vous ne serez pas déçus du tout.

I.G.N. :

9,3 / 10

GAMESPOT :

8 / 10

JEUXVIDEOS.COM :

18 / 20

MANGAS SHONEN

9,5 / 10

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«Shadow of the Colossus» (‘l’Ombre du colosse’), ou Wanda to Kyozō (‘Wanda et le colosse’) au Japon, est un jeu vidéo d’action-aventure japonais développé par la Team Ico, qui avait précédemment dirigé le jeu «Ico» et édité par Sony Computer Entertainment pour la PlayStation 2. Le jeu est sorti en Octobre 2005 en Amérique du Nord et au Japon et en Février 2006 en Europe. Une nouvelle version remastérisée du jeu en HD pour la PlayStation 3 est sortie en Septembre 2011, et plus tôt dans l’année, une nouvelle remasterisation pour PlayStation 4 est sortie en FullHD, et jusque là ces nouvelles versions tout comme la première est parvenue à atteindre le cœur du publique. Le succès de ce jeu n’est en rien dû au hasard. C’est une œuvre qui a su laisser une empreinte dominante dans le jeu vidéo pour ce qui est de l’environnement, des affrontements, et surtout des sentiments, émotions et profondeur de la trame, qui a un sous-texte, compréhensible même du plus inconscient des joueurs, avec tout juste le minimum d’attention, qui découvrira que jusqu’au titre, aucun choix n’a été laissé au hasard dans ce jeu... Non, cette œuvre.

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Synopsis Un jeune homme nommé Wanda (qu’on pourrait traduire comme ``l’errant``, de l’anglais «wander»), porte une jeune fille nommée Mono, sacrifiée dans un temple isolé, sur une terre interdite. Très préoccupé pour la fille, Wanda se retourne vers une force invisible et omniprésente dans le temple, pour la supplier de ramener Mono à la vie. La force invisible, Dormin, refuse d’abord d’aider Wanda, disant que les morts appartiennent au royaume des morts, puis propose à Wanda un marché, le prévenant tout de suite qu’il sera le perdant dans cette affaire. En effet, Dormin accepte de ramener la jeune demoiselle, et le prix à payer par le jeune homme sera de terrasser 16 colosses dispersés dans les terres sans vie qui entourent le temple, tâche qu’il est en mesure d’accomplir uniquement grâce à une épée aux pouvoirs mystérieux, seule capable de permettre à un homme de vaincre un colosse. Wanda accepte immédiatement et se lance dans la quête, découvrant juste au fur et à mesure le poids de la charge qu’il a accepté, et ne baissant en aucun cas les bras, bien décidé à sauver Mono, coûte que coûte, que ces adversaires soient des colosses ou pas.

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M.S. GAMING: Shadow of the Colossus

Univers L’univers dans lequel nous plonge le jeu, comme dit dans l’intro, est différent d’autres auxquels nous avons été habitués. En un coup d’œil rapide, on pourrait le comparer à un Zelda, ou au pire à certains Final Fantasy. Il n’en est rien. Pour ceux qui ont connu les œuvres de la Team Ico, c’est-à-dire le jeu ico «Ico», ou encore plus récemment «The Last Guardian», les mondes dans lequel leurs personnages sont plongés sont atypiques en ce qu’ils parviennent à accentuer le sentiment de solitude, d’autant plus qu’ici encore, nous sommes isolés aussi dans l’histoire, car nous sommes projetés dans une quête sans en connaître ou comprendre l’origine. Wanda est sur une terre interdite certes, il n’empêche qu’il est sur une vaste étendue de terre, couverte de villages en ruines, forêts, plaines, montagnes, etc... Néanmoins il n’y croise pas à un seul moment âme qui vive, humain ou bête. Les seuls êtres que l’on peut y croiser sont les colosses, et ce qui paraît être des fantômes. Éventuellement on y croise certains hommes venus de l’extérieur, que brièvement, parce que notre protagoniste s’empresse aussitôt de leurs tourner le dos. Cette solitude mêlée à l’entêtement à sauver la jeune Mono, donne au ga-

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meplay une sensation plus ancrée de quête, une seule chose à l’esprit, un seul objectif. Les colosses quant à eux ne sont pas une mince affaire. En plus d’être géants, notre héros n’a pas d’aptitudes ou un matériel hors normes comme un Kratos ou Zelda. Muni juste d’une épée et d’un arc, ce n’est que par la stratégie et la dextérité que le personnage peut se créer une chance. Les colosses ceci dit, sont assez particuliers. Ceux-ci ne sont pas machinalement violents. Pas tous, moins souvent que non, contre-attaquent. On reviendra sur ce point. La bande sonore quant à elle est tout aussi étrange que le reste des choix jusque là. La bande audio bien que présente, est limite imperceptible à certains moments du jeu. Entièrement réalisée en orchestre, elles collent parfaitement à l’ambiance mélancolique du jeu, ne se faisant que plus morose avec l’avancement du jeu, et de la lente décente aux enfers de Wanda. Finalement, visuellement parlant, tout dépendra de la console choisie. Il restera toujours tout de même que les décors sont de pures merveilles, vastes et vides, des paysages et des vestiges que l’on visiterait bien volontiers.


Personnages Comme nous l’avons dit, le jeu contient son casting au minimum. Nous n’avons que de rares personnages, tous ayant une importance capitale à son niveau. Tout d’abords Wanda, héros de l’histoire et de la jeune Mono morte sacrifiée, pour qui il risque corps et âme afin de lui redonner la vie. On ne comprend pas comment il en est arrivé là, cependant on peut être certain que son objectif est tout ce qui lui reste. Celle-ci lui parle à l’exécution de chaque colosse d’une voix graduellement ascendante avec la proximité à l’objectif. Il est porté par son fidèle destrier Agro, compagnon fidèle et de nombreuse fois d’une grande aide dans la lutte contre les colosses, et encore plus présent dans les situations critiques auxquels Wanda fait face, ce qui ne manque pas.

Dormin est l’esprit du temple vers lequel se tourne Wanda. Ses intentions sont aussi ambiguës que son genre. Au début de notre quête, c’est le premier à être de bonne augure et prévenir du lourd prix qu’il y aura à payer pour atteindre l’objectif de Wanda. Cependant, à de nombreuses reprises dans le jeu, il est presque inexistant, mis à part quand cela l’arrange, bien qu’au détriment de Wanda, et au final, en perspective, déterminer si il est un personnage antagoniste dépendra de la vision du joueur. Emon lui est le leader d’un groupe de guerriers qui viendront voir Wanda au cours de sa quête, lui présentant une fois de plus les véritables enjeux et possibles conséquences de sa quête, chose que Dormin au début du jeu n’aura brossé que très brièvement.

Colosses Le point central de ceux qui ne l’auront pas deviné, c’est autour d’eux que ce joue toute l’histoire en réalité. Le sous-texte dont on parlait au début, c’est surtout en référence à ces êtres mystérieux de la trame. D’où viennent-ils? En quoi leur extermination permettrait de ramener une âme à la vie, et surtout, pourquoi est-ce que le prix du meurtre de l’un d’eux est la vie de l’auteur du crime, qui lui-même revient à la vie tout de suite après, laissant derrière lui une part d’humanité?

Les attitudes des colosses, certains pacifistes, d’autres agressifs, est un message en lui-même au joueur. Il ne fait cela que pour lui sans limite. Dans le seul but d’obtenir le désir de son cœur, il s’empresse d’exterminer cette race, crime qui ne restera pas impuni, surtout connaissant la réelle intention de Dormin une fois les seize entités terrassées. En malus, la souffrance qu’ils démontrent pendant les affrontements est horrible lorsqu’on y prête attention.

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M.S. GAMING: Shadow of the Colossus

Conclusion Jusque là, il est déjà plus qu’évident que cette œuvre est immanquable que ce soit pour les gamers ou ceux désirant juste une très bonne histoire. La direction, parsemée de points qui auraient pu êtres clichés, est une bouffée d’air frais, a laquelle on ne s’attendait pas, du héros (antihéros ?), de la demoiselle en détresse ou les antagonistes variant selon les perspectives. Les bandes sons à la hauteur de l’œuvre, le monde envoûtant... Ceux qui auraient du mal avec ce jeu ne seraient que des joueurs trop pressés d’avancer, sans faire face aux puzzles complexes des moyens de battre les différents colosses, ou ceux juste là pour tuer le temps, car loin du passe-temps, il requiert limite de la dévotion, au moins autant que celle de Wanda, sinon y avancer relève du miracle. Donc ne manque surtout pas de t’y essayer, que ce soit sur PS2, PS3, PS4, ou même en émulation. Tu le ne regretteras nullement. As-tu déjà joué au jeu? Ou du moins le connais-tu? N’hésite pas à partager tes avis avec nous sur nos réseaux sociaux.

METACRITIC

9,1 / 10

IGN

9,7 / 10

MANGAS SHONEN

8,5 / 10

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Video Cameroun Online, Tanaki Ivan ou Ngounou Ivan pour les intimes, est une icône montante de la scène virtuelle Camerounaise. Écriture, mise en scène, photographie, jeu d’acteur, réalisation, montage et mommunity management, sont entre-autres des casques de notre artiste aux multiples talents made in Camer qui ne manque pas de susciter les rires de ses confrères et sœurs Camerounais, et même d’ailleurs, à travers ses podcasts sur les thèmes très terre à terre, ou pour le moins très proches de ses spectateurs. Depuis décembre 2014 alors, il anime les cœurs et les lires à travers les podcasts de sa chaîne Youtube, et ses interactions sur les réseaux sociaux qui ne manquent pas de susciter l’engouement. Étant un pont générationnel, faisant partie des pionniers virtuels de notre terre mère, nous sommes très heureux de l’avoir dans notre camps. Connaissant l’artiste alors, sans plus tarder, allons à la rencontre de l’homme.

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On l’oublie souvent, mais tu t’es choisi le nom « Tanaki », D’où te vient-il? Le nom «Tanaki» m’a été inspiré par les bandes dessinées de type manga dont je suis fan. À la base je ne voulais pas utiliser mon vrai nom histoire que des membres de ma famille ne m’envoient pas des demandes sur facebook ( oui, je fuis ma famille sur les réseaux sociaux hahahah ). Quand je me suis mis à réfléchir sur un pseudo simple et cool, ma culture otaku a directement été une source d’inspiration pour moi d’où le pseudo Tanaki qui a une sonorité Japonaise mais bien sûr ne veut rien dire en japonais, enfin j’espère hahahah.

En parallèle à ta vie de youtubeur, à quoi te dédies-tu? En parallèle à youtube je travail à temps plein dans une boite de jeux vidéo appelé Kiro’o Games qui conçoit des jeux vidéos sur plusieurs plateforme et qui récemment a sorti son pre-

mier bébé, «Aurion l’héritage des kori odan» sur PC qui est le premier Action-RPG de l’Africa fantasy. Actuellement nous bossons sur des jeux mobiles qui sortiront très bientôt

Ah, pour ce qui est de ton travail à Kiro’o, quels y sont tes attributions? Je suis Game designer Actuellement à Kiro’o games, mais il est important de souligner qu’à la base je suis entré à Kiro’o Games en tant que dessinateur. Après je suis devenu concepteur IA, donc je concevais l’intelligence artificiel surtout en combat de la plupart des personnages dans le jeu et je gérais aussi les ressources du jeu, c’est-à-dire faire rentrer chaque objet dans le moteur du jeu, le ranger au bon endroit, lui définir une spécificité et lui donner certains attributs. C’est un vrai travail de chinois qui demande beaucoup de concentration car la moindre erreur a un impact sur tout le jeu. Par la suite j’ai développé et développe toujours des aptitudes de game designer.

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CAMER POWER: Tanaki Vidéos

Tu mentionnes dans une de tes vidéos qu’être community manager est ta passion. Était-ce ton personnage ou le véritable Tanaki qui parlait?

Non c’était juste un rôle. Dans la peau d’un personnage qui a envie de faire de sa passion son métier, et comme pas très lucratif d’un point de vue parental, forcément son père n’approuve pas. Donc c’était juste un exemple pour montrer à quel point l’on est très souvent obligés de faire un métier qui ne nous plaît pas juste parce que nos parents en ont décidé ainsi, sans prendre en compte l’avis du concerné. Cette scène m’a surtout été inspirée par un souvenir de la 4ème, si faire Espagnol ou Allemand. Bien sûr mon oncle m’avait tout simplement inscrit chez les Deutsch sans mon consentement ce qui m’avait mis hors de moi pendant un an mais bon l’acte avait déjà été posé.

Tu as su te créer une grande communauté au fil du temps. Comment est-ce de la gérer, et surtout, qu’espères-tu accomplir à cette position? Pour le moment dans ma communauté il y’a que des personnes super sympa que parfois je croise même dans mon quotidien ou qui parfois viennent même faire des tournages avec moi, donc tout ce passe super bien et ont s’amuse beaucoup. Pour tout vous dire, je n’espérais pas être aussi proche de ma communauté vu qu’à la base je suis une personne réservée et timide. Mais bon, il faut croire que je m’en sors plutôt pas mal (^_^). J’espères accomplir de grandes choses avec cette position, tel que donner de la visibilité à certaines personnes que je trouves très talentueux mais qui ne sont pas forcément dans le même univers ou le même délire que moi. Je penses par exemple à Boy-o et Oni qui font du rap. D’ailleurs ils apparaissent dans le petit clip qu’on avait fait intitulé ‘’ Juste pour le fun ‘’.

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Quelle vision! Quelles sont les principales sources d’inspiration de tes philosophies? Ma vision des choses est un peu...... Comment dire heu..... De type Shonen. C’est-à-dire, j’ai de très fortes convictions et je fais de mon mieux pour y parvenir même si c’est très difficile. C’est je fais souvent face à certaines difficultés ou défaites mais cela me pousse toujours à donner le meilleur de moi-même sans avoir de regret. Je tombais, je tombes toujours et probablement je tomberais encore, mais je n’abandonnerai jamais et c’est ça le plus important pour moi. Nous savons déjà tous que rien n’est facile au Cameroun ou même en Afrique et c’est à chacun de nous à notre niveau de faire évoluer les choses.


Le Mboa BD Festival est à nos portes. Y aurons-nous une chance de te voir?

Bien sûr étant un grand fans de BD j’y serais forcément surtout qu’il y’a certains de me fans qui voudraient me rencontrer et ça me ferais également plaisir d’en rencontrer un bon nombre. Je participais aussi à certaines activités notamment le Cosplay ou l’on à la possibilité d’incarner un personnage de BD, jeu vidéo, film, série ou d’animé que l’on aime bien via un déguisement ressemblant au personnage choisi et j’adore ça. La dernière fois j’ai incarné le personnage Ryu du jeu vidéo «Street fighter» XD

Et pour tous tes followers, que leurs reserves-tu pour la suite? Les courts métrages sont déjà ton dada, peut-on déjà en attendre à plus de ta production?

Non, je ne penses pas être au top pour l’instant surtout dans les courts métrages. Je travailles encore pour avoir plus d’expérience et si je me sens prêt, je pourrais proposer bien plus.

À tout juste 22 ans tu as une vie bien occupée entre ta community et Kiro’o. Il y’a de quoi en inspirer plus d’un. Quels conseils leurs donnerais-tu pour les encourager et aussi pour les guider? Surtout vis-à-vis de comment tu as du concilier cela avec tes études et les idées de nos parents africains. C’est vrai que mon parcours n’est pas très classique vu qu’après mon BACC j’ai à peine fait une année de fac avant de me lancer dans la vie active, ce qui n’étais pas facile pour moi. Déjà, j’étais très effrayé d’entrer dans le monde professionnel sans aucune préparation, donc j’étais totalement désorienté mais j’avais l’impression que l’une de mes passion ( travailler dans une industrie de jeu vidéo ) me tendait le bras un peu trop prématurément. Mais bon par la suite j’ai fais des choix qui m’ont conduit où je suis aujourd’hui. Ce n’était pas facile ou évident mais c’était ce que je voulais faire. J’espère pouvoir encore continuer très longtemps ces deux passions que sont le jeu vidéo et la création de contenu vidéo sur la toile.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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CAMER POWER: Tanaki Vidéos

Merci encore d’avoir répondu présent à notre interview. Un mot de fin pour tous nos lecteurs et aussi pour ta community, ou pour ceux qui voudraient marcher dans tes pas?

‘’Croire en soi’’

je sais c’est cliché comme encouragement mais c’est vraiment le mot d’ordre pour pouvoir réussir ce que l’on entreprend de faire.

Merci à vous pour cette interview et je remercie également ma communauté pour leur soutien !!

Retrouves Tanaki

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Twitter @TanakIvan

Youtube Tanaki Vidéo

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Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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BADLUCK, est un court métrage Action/Thriller Camerounais réalisé par Iboga Productions publié gratuitement sur la toile en Octobre 2017.

HISTOIRE

Premièrement, les courts métrages d’action ne sont pas une nouveauté pour nous au Cameroun. Très enclins à copier les states, on a très souvent réalisé des clips mettant en scène des actions, et bien que le plus souvent mal joué, mal produit et mal monté, ils restaient des courts métrages indéniablement. Et on avait un minimum de plaisir au moins à les consommer, donne complètement changé depuis le phénomène «Lascars Ultimat 3D».

Une jeune femme, suite à une dispute de couple, quitte le véhicule de son partenaire, et décide de continuer en taxi.

Bien loin alors d’être un pionnier du genre chez nous, il s’impose comme un projet très prometteur du Studio Iboga. À titre de test annonçant quelque chose de bien meilleur dans l’avenir du studio, il nous permet déjà d’être bien exigeants au Cameroun en terme de qualité graphique.

Étant un court métrage, le synopsis est très normalement assez léger, mais aussi très complet, où nous avons notre pays mis en avant, bien qu’en mal, et ces archétypes de personnages intéressants dans ce concept et intéressant à suivre pour le temps que ça dure.

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Dans taxi, et le simple trajet prévu, se transforme en agression, où seule contre tous les autres passagers du taxi, cette dernière ne se laisse pas faire. Elle tient fortement tête à ces mécréants, se libérant de leurs infâmes intentions, par tous les moyens à sa disposition.


AVIS

PRODUCTION

Le mini-film est très intéressant. Il parvient en peu de temps à toucher plusieurs cordes: suspense, action, fascination, familiarité, etc... Ce qui fonctionnera bien mieux chez les habitants de la ville de Yaoundé tout naturellement, mais bref...

La production graphique de la série est surprenante. La palette de couleurs fait tout de suite penser à une production de Zac Snyder, ce qui permet de contourner la contrainte chromatique de notre environnement, et joue avec l’ambiance déjà associé avec ce style visuel.

Nous sommes pris par surprise par les personnages, et un peu amusé par un petit cliché qui touchera tout le monde, et tout de suite après inquiétés par les péripéties qui s’enchaînent en ce peu de temps.

La capture audio est également très satisfaisante, au même titres que les plans, qui sont très communicateurs. L’aspect technique de la production s’impose dans le game, et bonne continuation studio Iboga.

CRITIQUE

CONCLUSION

En même temps, bien que très heureux de cet accomplissement, il nous pousse à en demander toujours plus, sachant qu’ils ont du potentiel et qu’ils peuvent aller encore plus loin.

Nous sommes très fiers de ce film Made in Kmr. Il est beau à voir, et donne envie d’être partagé au maximum, se la pétant un peu en face de nos amis étrangers. Les petits pinaillages que l’on pourrait faire, en tant que les critiques insatiables que nous sommes, ne comptent pas véritablement au final, car ce n’est qu’une introduction du studio au final.

La caméra tremblantes à certains moments, des gros-plans un peu étouffants et une fin un peu psychopathe, sont les aspects principaux que l’on pourrait reprocher à la réalisation cinématographique. Pour le reste son manque de complexité est très bien joué, et d’autre part est inquiétant à l’idée qu’ils ne peuvent pas faire bien plus profond, on espère qu’ils démentent cela à la première occasion.

On vous conseil vivement de chercher et regarder ce mini film en ligne le plus vite, et faire ressentir votre soutient au studio. YOUTUBE : IBOGA GROUP FACEBOOK : IBOGA GROUP SITE WEB : www.IbogaGroup.com

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ÂME SENSIBLE S’ABSTENIR Février 2018

Numéro 8

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Mangas Shonen


LECTEUR Un numéro de plus, bien Fiers des s’en être complètement tenu au thème, chose que nous ferons déFinitivement d’ailleurs, grâce à enFin une meilleure organisation. Le prochain, vous le voyez, sera sous le thème seinen, on ne vous en dit pas plus... Ah si, Il contiendra la couverture ofFicielle de notre B.D., Tenez-vous prêts.

Mangas Shonen | Novembre 2017 |

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Mangas Shonen Retrouves nous MANGAS SHONEN @ MS_CM_OFFICIAL @ MS_CM_OFFICIAL 132 | Novembre 2017 | Mangas Shonen


Ă€ la prochaine...

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Mangas

Shonen

N° 7 PROPRIÉTÉ DE MANGAS SHONEN RÉALISÉ PAR LIGHT DESIGN

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