Mangas Shonen Numéro 8

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Âme Sensible S’ABSTENIR Février 2018

Mangas Shonen

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La Rédaction 3 Mois certes, mais début d’une année qui s’annonce hôte de nombreuses grandes choses. Déjà notre premier numéro osé, nous espérons ne pas trop vous choquer dans celui-ci, quoique nous y sommes quand même allé un peu molo juste au cas où. Nous espérons également que vous avez tous passé de bonnes vacances et bien repris vos activités. Nous en profitons pour vous annoncer la sortie surprise bien prochaine d’un numéro spécial Mboa BD. Enfin ceux qui nous demandaient des numéros relativement brefs seront satisfaits, car nous nous y sommes concentrés exclusivement sur l’événement. Nouvelle année nouvelle méthode... Non, Nouvelle année nouvelles étapes. Nous vous promettons de servir, pas seulement nous d’ailleurs. Pour le moment, bonne lecture de ce numéro horror du Mangas Shonen Mag.

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HOT DevilMan : Crybaby Aurion La Bande Dessinée

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Winter 2017 Coup de Cœur Winter 2017 Winter 2018 Dans Un Recoin De Ce Monde

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M.S. ZONE

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Une Beauté dans L’Horreur Otaku News M.S. TOP: Clichés Débiles Mangas Versus CRITIQUE: Hellsing Ultimate

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MS CINÉMA Films Du Moment Rétro-Cinéma

P. 62 P. 76

MS SÉRIES American Horror Story

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Preacher The Knick

P. 86 P. 88

MS MUSIQUE

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La Fête Est Finie

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Ko Ko Bop

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MS GAMING Echo

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Furi

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The Evil Within

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CAMEROUN POWER

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Coach en Entrepreneuriat

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Blinko

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BONNE LECTURE Mangas Shonen | Février 2018 |

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« DEVILMAN: Crybaby » est une nouvelle adaptation par Netflix du célébrissime manga seinen de Go Nagai, « DevilMan » pré-publié entre 1972 et 1973 dans le Weekly Shonen Magazine, et relié par la Kodansha en 5 volumes. Le manga bien que vieux a su s’imposer parmi les dark fantasy, ne reculant devant aucune limite pour véhiculer son message; sexe,

drogue, violence extrêmement graphique, et est considéré aujourd’hui encore comme une grande source d’inspiration pour les autres du genre, parmi lesquels même Berserk, et ceux bien que son style visuel ne le représente pas à première vue, surtout de nos jours avec tout ce que l’on a déjà eu à voir maintenant, mais bon.... « Monsters stay monsters even centuries after. »

Synopsis Akira Fudo est un jeune garçon aimable et très sensible qui se sent tellement proche de ses amis qu’il va même jusqu’à pleurer pour ceux-ci quand il les sent tristes.

Un bon jour, son ami Ryo apparaît de nulle part et l’embarque dans son inquisition contre les démons qui sont sur le point de couvrir le monde et l’anéantir. Akira ne pouvant pas rester de marbre face à l’ampleur

de la situation accepte de participer au plan de son ami malgré lui et se voit de la faute de Ryo possédé par un démon surpuissant, grâce auquel il deviendra un super humain et super démon, se trouvant entre les deux avec la ferme intention de faire gagner l’humanité. Mais si seulement les choses pouvaient êtres aussi faciles...

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Critique Netflix confirme son statut de qualité en montagnes Russes. Après « Death Note(2017) » qui était une hécatombe pour la marque et « Blame! » Qui a laissé assez perplexe, cette année 2018 a très vite commencé déjà avec un succès assez discret du film «Godzilla : Monster Planet», et bien plus fulgurant avec «DevilMan :Crybaby ». Il faut le leur reconnaître, sur ce coup-ci, Netflix a clairement montré qu’ils savaient ce qu’ils faisaient, en réalisant la toute première adaptation rendant honneur à la série originale. Netflix comme il lui était reconnu avant sa déchéance en 2017 s’est remis sur ses rails d’antan en ce qui concerne les adaptations; Comprendre l’essence même de l’histoire originale, et la refaçonner à l’image de l’ère en laquelle ils produisent leur version. On a alors là une ré-imagination de la série de Go Nagai pour le mieux. Déjà impossible de ne pas mentionner l’aspect graphique qui diffère énormément de l’original. Il est difficile, considérant aussi bien nos artistes aujourd’hui que ses contemporains, de dire que Go Nagai était un illustrateur hors paire, et les puristes ne nous crachez pas tout de suite dessus car il était bon, mais... Son point fort on va dire était surtout la créativité. Cette forme d’illustration qui n’avait déjà pas fait l’unanimité en animation à l’époque l’aurait fait encore moins de nos jours, et Netflix nous a proposé un style visuel bien plus intéressant en adoucissant les traits de l’auteur, rendant les personnages bien plus agréables à regarder, notamment Ryo, qui ici au moins semble plus fiable que dans l’histoire originale où il avait une bonne tête de psychopathe détraqué. Quant à l’animation, le style grotesque, exubérant et difforme des illustrations originales est également bien qu’un peu modifié, très représentatives de l’original. Ils sont parvenus à recréer le dégoût mêlé de fascination à la vue des

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créatures au moins aussi étranges que la série, avec des transformations à en retourner le cœur d’un saint et des morphologies qui sortent des normes même pour les dark fantasy. Pour une série horreur, côté répugnant, ça met la barre assez haut pour les concurrents et les esprits sensibles qui sont tombés dessus. Et on ne parle même pas de la violence déconcertante et du sexe explicite bien trop bestial pour être excitant et nous paraît alors plutôt flippant. Musique vite fait, c’est parfait. L’ambiance 80s qui nous ramène à l’œuvre originale tout en y mêlant de l’électro, ‘bisoutable’. Le plus beau étant la synchronisation avec la cadence des événements, et le J-Rap est carrément enregistré dans nos tels.


Cet univers qui nous est présenté dans la série est divisé en deux phases, le monde humain ou s’immiscent les démons et le monde infesté de ces derniers. On passe alors d’un monde assez simple et reconnaissable dans ses habitants, structure et humanité dégoûtante, à un monde apocalyptique de guerre, destruction et humanité dégoûtante... Oui, le thème secondaire au fil de la série est que les démons sont horribles, mais les hommes sont assez nuisibles quand même. On passe alors de la peur au désespoir avec les personnages, et attendons la lumière au bout du tunnel en se serrant le cœur tandis qu’on étouffe sous le poids de la dominance cruelle des inquisiteurs. Les interactions entre les personnages est ce qu’il y a de plus réaliste et moderne même, que ce soit en amitié, famille ou amour. On en rencontre pas énormément parce que ce ne sont que dix épisodes au final, néanmoins du peu que l’on rencontre, on s’attache tellement qu’à certains moments nous sommes poussés au bord des larmes face à leur perte ou la simple perspective de celle-ci, dû à la violence avec laquelle ceux-ci sont souvent perdus. Pour ce qui est de la trame de la série, ou du moins ce qu’en a fait Netflix, c’est assez particulier. Conservant l’histoire de base, quelque éléments majeures y sont ajoutés pour accélérer des passages. On parlera du fait qu’ils sont tous engagés dans le club d’athlétisme et cet élément scénaristique permet d’exprimer plus

rapidement les positions et sentiments des uns et des autres dans l’histoire. On ne s’attardera pas sur tous car pratiquement tout le monde y passe, pour ce qui est d’Akira le personnage principal, on voit tout de suite sa faiblesse initiale et son violent changement après sa transformation. On comprend la jalousie maladive d’un autre perso, et indirectement ça créait des relations avec d’autres personnages qui deviennent important par la suite en bien ou en mal. En résumé, « Devilman : Crybaby » est un anime assez inattendu de la part de Netflix ou même du monde en réalité. Probablement l’un des anime des plus dérangeant à ce jour à l’image du manga qui a le même impact. Fascinant par son histoire et sa reprise d’un mythe chrétien. Netflix quant à lui est parvenu non seulement à adapter un chef-d’œuvre en chef-d’œuvre, en plus en réduisant sa taille originale qui ellemême n’est pas énorme. Il parvient à nous capturer et nous traîner dans toute son horreur jusqu’au bout de l’aventure et ne nous laisse pas sur notre faim, aussi choqués qu’une personne ayant traversé le premier épisode mérite de l’être au dernier. On le conseille uniquement au fans du genre horreur et/ou à ceux qui ont les boyaux solidement fixés. C’est fait pour un publique averti et est à interdire à ceux qui ne le sont pas. L’as-tu vu? Qu’en as-tu pensé?

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AURION LA BANDE DESSINÉE

Du Studio «Kiro’o Games» qui nous a sorti en 2016 le fabuleux jeu « Aurion: L’Héritage des Kori-Odan », nous avons récemment eu la bande dessinée prequelle à la trame du jeu, tout simplement baptisée comme le jeu éponyme: « Aurion: L’Héritage des Kori-Odan ». Publiée en anglais et en français, et disponible gratuitement pour tous les fans de la maison et du jeu. Bon nous l’avons lu et avons un avis critique. Elle a de nombreuses qualités, mais au risque de choquer la population Camerounaise, sauf tout le respect et l’admiration que nous avons pour la maison Kiro’o qui est parvenue a réaliser le rêve que l’on a, la B.D. a aussi ses défauts. Avec toute la dureté que l’on a eu sur d’autres œuvres, faire dans la propagande, ne nous correspondrait pas trop.

Si vous n’êtes pas prêt à lire une critique négative honnête sur le Cameroun, on vous invite à passer à l’article suivant. Sur ceux, continuez en vous engageant à ne pas nous poursuivre avec des gourdins dans la rue si notre avis ne vous convient pas. Commençons alors la review de Aurion, la Bande Dessinée.

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CRITI Q UE H I ST O I R E Centrée sur les évènements précédant le jeu, qui on le rappelle est la quête d’Enzo Kori-Odan pour sauver son peuple de la trahison de son avide et vicieux beau-frère.

En réalité ce seront des détails pour certains et des évidences pour d’autres, mais pour nous ce sont les détails qui séparent une ‘‘Bonne Œuvre’’ D’une «Grande Œuvre» et que l’on ne peut pas laisser passer non plus parce que nous respectons suffisamment leur travail pour le comparer à l’échelle internationale et pas juste à titre péjoratif «D’œuvre du Mboa». Bon, commençons ce qui va de toutes façons nous attirer des problèmes malgré la décharge.

La bande dessinée n’étant pas encore terminée et pas encore d’annonce concrète sur son étendu total quant aux nombre de chapitres, nous baserons cette critique sur les 4 chapitres déjà parus à la sortie de ce numéro, c’est-à-dire du chapitre 00 à 03. Pour l’instant, nous avons rencontré le prince Enzo Kori-Odan, héritier au trône de Zama, qui est sur le point d’accéder à ses fonctions après la récente mort de son père et prendre la main de sa promise. Il fait face à quelques doutes vis-à-vis des charges qui s’annoncent, mais se reprend rapidement et se hâte pour la cérémonie. Là alors le prince, Désormais roi, apprends que des brigands sont en train de d’attaquer son royaume. Ce dernier se hâte alors sur les lieux pour défendre ses terres, sa première action royale. Il parvient à stopper les brigands, mais se retrouve face à un problème plus grand, une embuscade d’une milice inconnue, qui semble elle bien le connaître et est résolue à l’éliminer. S’annonce un grand conflit dans le royaume de Zama.

L’œuvre se perd bien trop entre se prendre au sérieux ou non. On comprend bien évidemment qu’au niveau de l’écriture par rapport à notre contexte, il y a eu le désir absolu de ne pas faire trop raide ou carré, mais il se peut bien que les chose auraient pu être bien mieux abordées. On parle ici notamment du Roi Enzo et globalement du langage utilisé. Pour le Roi Enzo, on l’a rencontré dans le jeu comme un personnage extrêmement charismatique, sûr de lui et qui poursuit ses objectifs tel un prédateur acharné. Là on rencontre un jeune qui Kiff sa life au calme en attendant que les choses arrivent. C’était assez surprenant de ne pas le voir émaner de cette aura royale imposante, et même lorsque finalement il prend les devants face à la menace, il semble le faire en tant que nouveau roi pour son image, d’autant plus que ce n’est même pas son premier recours.

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On peut se sentir un peu lâché sur ce point là, on aurait juste voulu possiblement le découvrir à travers des aspects plus formels, que ce soit son entraînement ou ses antécédents dans l’administration, quelque chose qui nous fasse tout de suite voir en lui quelqu’un de mûr et de prêt pour le poste, pas juste supposer qu’il est un meneur parfait et profiter de le voir glander pour la première fois. Étant un prequel, on voudrait savoir ce qui a bâtit ce personnage fiable et capable face aux situations critiques. Autre problème comme on disait est le langage métissé. L’écriture classique voudrait qu’un français orthodoxe soit employé et c’est de cette base qu’est partie l’écriture, OK. Mais pour des raisons de contexte, ils y insèrent le francamglais. Loin de vouloir dire que ce n’est pas plaisant de voir ce jargon du terroir employé dans une œuvre littéraire, il faut également admettre que c’est employé de manière assez maladroite. Par définition, le jargon est informel et son usage implique d’y orienter toute la conversation. On ne peut pas juste plonger un mot de jargon dans une phrase formelle et espérer que ça glisse, ça bloque plutôt. Le mieux n’aurait-il pas été de se servir plus subtilement du jargon en mettant déjà à la base un français informel, puis de là se servir au maximum du jargon? Le langage ne paraissait juste pas naturel. Toujours pour le langage on a aussi remarqué que l’usage du langage corporel est sous exploité. Beaucoup est écrit mais trop peu est exprimé bien que nombreuses situations s’y prêtent bien. Finalement on voudrait parler de l’illustration. Si Jamais M. Georges Pondy lis ça, nous sommes des fans hardcore de votre taf, «Caty» est un gros kiff et n’accuse pas vraiment ce problème alors on se demande si on doit accuser un manque du côté de l’écriture, parce qu’ici les pages sont tellement vides... Des planches de 2-3 cases littéralement. Ça se feuillette, pas vraiment de fond que l’on peut s’attarder à admirer à la recherche de détails, pas trop de texte. Le dessin de ce qui est présenté est énorme, pourtant au final ça reste peu de choses sur beaucoup d’espace. Voilà voilà. Bon si maintenant tu veux nous poignarder, dis-le nous sur nos réseaux sociaux et on fixera un rendez-vous pour ça, OK?

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SUPERBE Alors contrairement à ce que l’on pourrait croire, on a vraiment aimé lire cette œuvre, et les critiques c’est simplement à force d’aiguiser cette forme de perception exigeante pour les reviews. Il y a de nombreuses raisons d’honnêtement prendre son pied en le lisant. Pour commencer c’est Aurion. Le Jeu à claqué et nous attendions ce qu’ils avaient en réserve pour nous depuis leur annonce d’un «projet mystère en cours de production». Juste à l’annonce de la bande dessinée on s’est tout de suite impatienté à l’idée de pouvoir la lire. Juste la satisfaction de l’avoir alors, gratuitement en plus, c’était de taille quand même. Bon autre point, on aime bien redécouvrir les personnages dans un milieu moins tendu que celui du jeu. On découvre alors certains personnages et savons que nous en découvriront d’autres et espérons entrer en profondeur dans les détails de chacun au fur et à mesure que l’histoire avance. On a aussi déjà droit à des scènes de combat épiques avec Enzo et sa translation Astrale avec lequel les joueurs doivent êtres bien familiers. Au delà de ça, il y a bien des chorégraphies impressionnantes dont on va bien se souvenir et s’attendre à voir dans le prochain jeu, he he he. L’illustration également, malgré ce que l’on a dit sur le manque de contenu, le peu qui y est, est magnifique. Il se démarque bien des classiques mangas ou Comics. On pencherait pour le car-


toon si on devait l’associer à un style existant, mais uniquement à cause de la vaste gamme de styles de ce type. Honnêtement on lui accorde bien le mérite d’être un coup de crayon original de l’artiste. Ces formes bien africaines on va dire qu’il ramène avec un respect des proportions, que ce soit pour la tendre Érine, l’imposant Enzo ou les soldats baraqués. Le plus grand mérite de la série est sa superbe intégration pas de la culture Africaine, car ce serait trop globaliser, mais la culture Camerounaise qui est bien prédominante dans l’œuvre. Que ce soit à travers les noms, les dialogues, les rites et les références, on sent bien que c’est une œuvre Camerounaise. En tant que Camerounais nous-mêmes, nous sommes bien fiers de pouvoir se sentir concernés par une histoire à aussi grande échelle. En parlant de références d’ailleurs, Les Douala se sentiront particulièrement à l’honneur ( ͡ ° ͜ ʖ ͡ °), huh? Cette bande dessinée est vivement recommandée à tous les fans de Bande Dessinée dans le monde et tous les Camerounais en particulier. Cette œuvre est vraiment touchante par sa simple existence, et nous espérons qu’elle sera un passage de notre culture vers bien plus grand dans l’industrie du divertissement.

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Coup De Cœur Fall 2017

L’ è r e D e s C r i s t a u x De son titre original «Houseki No Kuni», cette série a été pour nous une grande surprise, un anime passé complètement inaperçu pendant l’automne 2017, qui pourtant nous a conquis au tout dernier moment. «Ballroom & Youkoso» se plaçait bien avec son style artistique et son histoire assez originale, mais ayant suffisamment de tapage autour, qui ne connaissait pas encore cette série? En revanche, cette série qui reprend tout les trope du Nekketsu pour en faire quelque chose de terre à terre complètement inattendu tellement on s’était laissé emporté par la vague des fins heureuses, mérite que l’on en parle autant pour son innovation que pour sa qualité générale et sa narration qui te porte de la vie quiète de notre héroïne à une atmosphère qui nous étouffe presque pour la protagoniste, qui plus elle obtient ce qu’elle désire, plus elle le regrette.

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Histoire Dans un avenir tragique où l’humanité s’est éteinte, de nouvelles races ont vu le jour. Parmi celles-ci, les cristaux, êtres à l’apparence et attitude humaines qui ont pour seule différences qu’ils sont entièrement constitués de pierres précieuses. Il n’en existe que 28 vivant ensemble sur une île déserte, presque toutes à l’apparence de jeunes filles à l’exception de leur maître, Vajra, un homme grand et extrêmement fort, bienveillant et sage. Ces demoiselles de pierres que nous connaissons ont leurs mêmes propriétés en terme de couleurs et de solidité. Ainsi certaines sont plus fragiles où d’autres sont plus stoïques.


Dues à leurs différences et leurs besoins sociaux, à chacune est administrées une tâche différente, comme par exemple soigneuses, coordinatrices, styliste, etc... La tâche la plus respectée est celle de patrouilleuse, celles qui ont pour devoir de protéger les vies de toute la troupe, d’être étranges appelés les lunaires qui les attaquent depuis des milliers d’années. Parmi elles se trouve Phospholyte, ou pour faire court, Phos. Un cristal extrêmement fragile et maladroite qui n’est en mesure d’exécuter aucune des tâches présentement disponibles

dans la structure. En effet, il suffit d’un saut mal amorti pour qu’elle se fissure. Leur maître décide alors de créer une tâche exclusivement pour elle; Rédiger une encyclopédie. Cette nouvelle tâche prendra une ampleur imprévisible, car la jeune fille dédiée à sa tâche longtemps attendue ne s’arrêtera devant rien pour assouvir la soif de connaissance de l’encyclopédie, mais comme il lui est dit: «Souvent la vérité change tout, seras-tu prête à affronter ce changement?»

Analyse et Critique Cet anime comme on disait est une surprise colossale. Pour en revenir à l’introduction, quelles sont les tropes du genre Nekketsu? Un hero qui a des capacités extrêmement limitées et pas de réelle aptitude désir être valable dans sa communauté. Par le plus heureux des hasard il parvient à se forger les aptitudes nécessaires pour atteindre ses objectifs, et dans le cours se forge une solide relation. On a tout cela dans la série, et là tu te demandes où ça change, as-tu déjà entendu: «Avec de grands pouvoir viennent de grandes responsabilités»? Faible et douce, Phos mène une vie très confortable. Tout le monde l’aime, les combats des patrouilles sont spectaculaires comme elle les voit de loin, elle peut se soucier uniquement d’elle. Mais en cherchant à rejoindre ses idéaux, elle découvre que pour chaque étape qu’elle franchit, elle paye un prix considérable. La série mêle pas mal les styles. Au début tu as presque un sentiment de Shojo en vivant la vie de Phos, puis un Shonen lorsqu’on rencontre la patrouille et finalement un Seinen quand elle change de vie. Ses changements rendent la série assez surprenante. Chaque changement de style nous prend par surprise et nous réintroduit à l’univers comme si on regardait une totale réinterprétation de l’histoire jusque là.

Du côté de l’histoire trop peur de spoiler, mais faites nous confiance, c’est de l’extrêmement solide. Sa musique n’est pas pour tout le monde, nous n’avons nous-mêmes pas été conquis de suite. C’est lorsqu’on se laisse absorber par l’univers que la musique prend tout son sens, et à partir de ce moment là, ça devient un hymne. Les sons de fond également très doux pour cet univers le plus souvent mélancolique nous mettent bien dans le bain de la série. Visuellement, c’est rare... On a ici un usage qualitatif de la CGI, parce qu’elle ne l’est pas complètement, mais presque. Loin de Ajin qui était déjà super mais assez rigide, et Berserk qui est... Qui existe, on a enfin un anime full CGI fluide comme jamais, couleurs envoûtantes, environnements sublimes et chara design particulièrement créatif vu le style et des mouvements de Camera... Oh mon Dieu ces mouvements de Caméra.. Oooom. Cette série on la conseille plus que vivement aux fans de comédies dramatiques qui parviennent à intensifier les sujet les plus banals. Nous sommes impatients de la sortie de la saison 2, suite à cette saison 1 parfaite, qui prétendrait bien à Anime de l’année 2017.

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WINTER 2018 ANIME SEASON

Nanatsu no Taizai: Imashime no Fukkatsu Shonen - Fantasy - Drame Il arrive comme une boule de démolition. Un autre chouchou de la communauté qui arrive après longtemps pour sa deuxième saison et commence tout de suite avec du lourd. Bon pas tout de suite peut être parce que l’on a dû se taper l’épisode recap et l’épisode ré-introductif, mais ce sont là des détails. On a l’entrée en scène des commandements et leur chef Zeldoris et savons tous qui est le mec le plus attendu de la série, surtout qu’il a déjà été annoncé officiellement comme devant paraître cette saison. On le piège. En avant pour les aventures de nos valeureux péchés, qui semblent prendre un ton bien plus sérieux qu’avant.

Verdict : Approuvé

Overlord II Shonen - Isekai - Action Série qui a été marquante à sa sortie initiale, la saison deux n’a pas vraiment fait de vague, bien que pour les lecteurs du manga et des light novels, l’appréhension de cette saison était bien réelle. On passe du shonen à un type de seinen car ici on est plus dans le combat les over power toujours plus spectaculaires. La série reprend la forme que l’on attendrait d’elle, une épopée politico-économique. Nous sommes bien curieux de voir où l’idée sera portée. Bon le combat reste alors les anciens fans peuvent squatter toujours les diffusions.

Verdict : Approuvé

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Violet Evergarden Shonen - Action - Aventure Woah, magnifique... On a longtemps cherché à le voir, et maintenant que nous avons pu le faire nous sommes conquis. C’est un meli mélo d’émotions tournant autour de cette jeune vétéran de guerre qui n’a eu que l’armée comme quotidien et la guerre comme perspective, mais maintenant qu’elle a tout cela derrière elle, et de larges cicatrices pour s’en souvenir, elle se ré-insère dans le quotidien des citoyens et se construit une vie normale. C’est un anime qui tourne énormément autour des émotions et du langage corporel pour s’exprimer, et bien que de fois ça tende un peu vers le niang niang, on en savoure chaque instant et n’en demandons que plus. Bien en liste pour le coup de cœur de la saison.

Verdict : Approuvé

Spiritpact: Yomi no Chigiri Shonen Ai - Drame - Surnaturel Pourquoi l’as-t-on repris en fait? Bon, pas que les producteurs aient mal fait de miser de nouveau dans quelque chose qu’ils pensaient allait leurs rapporter toujours plus de thune, quoique c’est discutable qu’ils aient aimé la première production, mais bref... Il y a un an, on a eu la première saison de cette série et c’était pourri. On a été dégoûté et choqué que des exorcistes soient aussi penchés gay, alors on a laissé passer en abandonnant en plein milieu la série et en espérant que ce soit la fin. Là ça revient, et tu te demanderas si c’est mieux... C’est tellement pire. Un troisième mec rentre dans la danse. On dirait une version soft et presque Shonen et Nekketsu-esque de «Boku no Pico». Avec tout ce que l’on a déjà dit le verdict doit être assez clair pour tout le monde...

Verdict : Abandonné Mangas Shonen | Février 2018 |

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Winter 2018 : Avis

Basilisk: Ouka Ninpouchou Shonen - Action - Drame Pourquoi les animes sur les samouraïs sont-ils aussi souvent bons? Serait-ce la violence à l’arme blanche? Les Ennemis aux allures de démons? La maîtrise du sujet du fait que c’est la culture Japonaise? Certainement un peu de tout ça. Suite d’une série paru très loin en 2005, nous avons une série franchement assez moyenne au final en comparaison mais très intéressante quand même pour ce que c’est. Beaucoup d’action et de mystères que nous sommes bien curieux de voir se développer jusqu’à la fin de la prochaine saison, en espérant que les choses ne déraillent pas sur le chemin vue que c’est déjà assez à la marge.

Verdict : Approuvé

Grancrest Senki Shonen - Action - Fantaisie Oh, cette série a tellement le style de scénarios à présent surexploité pour les Isekai qu’à la base on pensait que ça en était un... Eh bah tant mieux, ou pas. Ces jeunes sont à la quête d’une remise d’ordre entre des rois qui plutôt que protéger leurs peuple avec leur pouvoir, s’attardent à se battre entre eux, causant de nombreuses victimes, dans le seul but de s’emparer des pouvoirs les uns des autres. Franchement, c’est du réchauffé. Certes c’est intéressant pour ce que c’est, mais ce que c’est a déjà été vu de nombreuses fois auparavant, d’autant plus qu’il y a tellement de nouveautés à découvrir de nos jours. C’est vraiment visible et ferait un bon anime pour les nouveaux ou fans du genre. Quant à nous, ce sera pour une autre fois.

Verdict : Abandonné

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Fate/Extra Last Encore Shonen - Action - Surnaturel Parlant de franchises qui ne veulent pas mourir... On a droit à un nouveau Fate. La sauce tu la connais déjà? Des légendes qui viennent dans notre monde combattre pour des maîtres dans le but de leurs octroyer l’accès au saint Graal qui exaucera un de leurs vœux... Eh bien, maintenant c’est le mec qui va les retrouver dans un monde virtuel, oui... Un Isekai.... Sommes-nous au bout du rouleau avec cette série qui s’est décidément résolue à miser tout sur l’action et les visuels de dingue en gardant le scénario classique? Non on a pas grand chose à attendre, pas de cette série en tout cas. C’est toujours similaire au reste. Nous sommes plutôt choqué d’un anime de cuisine avec Emiya. En résumé c’est toujours fun, mais on ne s’attend à rien de cette série, juste un titre à ajouter à la bibliothèque des Fate.

Verdict : Abandonné

Gin no Guardian II Shonen - Comédie - Isekai On suit le mouvement de la première saison de l’année passée. Le monde fantasque qui était assez cliché la dernière fois... L’est toujours. Mais l’action monte en grade mesdames et messieurs. Personnages intéressants et univers enchanteur c’est une fois de plus captivant, surtout que l’on a des nouveautés à découvrir. La qualité de l’histoire quant à elle ne semble pas bien différente d’avant. On reste plus ou moins au même niveau scénaristique qu’avant, Ce n’est pas mauvais, c’est juste moyen. La série se fait bien regarder. On ne s’y ennui pas, on lui laisse même le bénéfice du doute, qu’il ait la chance de monter dans notre estime avant la fin de la saison, parce que ça risque bien le faire.

Verdict : Approuvé Mangas Shonen | Février 2018 |

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Winter 2018 : Avis

Kokkoku Seinen - Mystère - Psychologique Ce n’est pas une nouvelle, les séries seinen psychologiques qui parviennent à établir un mystère. Juste être moyen en respectant ces règles place déjà au dessus du lot, Et c’est sur ceci que joue cette série. Elle n’est franchement pas exceptionnelle que ce soit en terme d’écriture ou de réalisation. On aime juste voir ce nouveau thriller se développer, ce qui est très bien fait, car elle nous donne bien envie de découvrir le fin mot de l’histoire, et nous suivons alors avec enthousiasme notre protagoniste remonter les pistes. Jouer avec le temps et la spiritualité est un gros plus et on s’émerveille à les suivre avec tout le suspense qui les entoure. On attends bien la fin pour voir si elle se démarquera d’une bonne série pour être une super série.

Verdict : Approuvé

Junji Ito Collection Seinen - Horreur - Surnaturel Enfin de l’horreur comme il se doit. On est ramené à l’ambiance des «Aoi Bungaku», quoique ce dernier était des histoires dramatiques et ici nous avons des histoires d’horreurs à glacer le sang d’une personne éprouvant la moindre émotion. Ces histoires sont très intéressantes quoique de fois légèrement clichées. Les histoires indépendantes de la série donnent toujours de nouveaux sujets auxquels s’attacher et à apprécier. Même pas besoin d’attendre la fin pour se faire des avis sur la structure des histoires. Pas de déception à l’épisode au niveau du troisième épisode où nous sommes au moment de l’épisode. Nous sommes même plutôt enthousiastes quant à la suite.

Verdict : Approuvé

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Killing Bites Shonen - Action - Sentai Bon bah ce sont les fans de Furry qui seront heureux. C’est littéralement les power rangers version féminine en plus stupides (Qui l’eut crut). Des meow meow, qui aident relativement le monde, sous la supervision d’un homme en costard. Trop impulsifs, relativement stupides et l’animation on aurait pu dire que ce n’est pas assez ambitieux pour l’œuvre, mais pour la faiblesse du scénario, c’est même déjà beaucoup trop. On a rien aimé de la série pour le moment entre ses clichés et ses futilités. En résumé aucune bonne raisons de continuer à moins que comme étrangement souvent dans ce monde il y ait un retournement de situation qui rende la série vraiment exceptionnelle. Pour le moment en tout cas.

Verdict : Abandonné

Nanatsu No Bitoku Shonen - Tournoi - Fantaisie Non mais quelqu’un devrait se décider à dire à certains mangakas que Dieu les voit. On ne peut pas juste tout sexualiser comme ça. Spin-off de « Sin : Nanatsu No Taizai », que nous savons pas trop qui a demandé, d’ailleurs si on le trouve on le tape... Bref cette série est une nouvelle version de caractéristiques sexualisés en quête d’un moyen de contrecarrer les plans de satan et des péchés. On se tourne un peu plus vers la comédie, parce que si elles sont bonnes et gentilles, alors elles peuvent être naïves, c’est juste absurde. Pas drôle, pas intéressant, même pas motivant, il y a carrément une loli dans le tas et c’est elle la plus dénudée. Quand on verra des jeunes devant des maternelles avec des bonbons on se posera des question... Pff...

Verdict : Abandonné Mangas Shonen | Février 2018 |

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Winter 2018 : Avis

Mitsuboshi Colors Shojo - Slice Of Life - Comédie Des enfants qui se considèrent comme des couleurs et qui passent leur quotidien à vivre des petites s’aventure et à se les imaginer comme des grandes quêtes dont le monde dépend. Cette série est juste tellement mignonne. Ces filles sont trop Kawaiiiiii. C’est plutôt simple, dans le meilleur sens du terme. On peut juste se poser et se laisser porter par les histoires abracadabrantes de ces jeunes filles. Pas grand chose à l’histoire, pas trop complexe, juste l’un des meilleur passe temps de cette saison, ou au moins c’est ainsi que ça s’annonce.

Verdict : Approuvé

Poputepipikku Kodomomuke - Comédie - Parodie L O L Rien à dire. Ça va dans tout les sens,même pas pour revenir à un centre par la suite, juste... Dans tous les sens. Tu ris à t’en péter les côtés tellement c’est barré comme série. Les personnages, juste ces deux que vous voyez, sont tellement diversifiées dans ce monde sans orientation qu’est le leur. Super approuvé, que dire? On aime rire.

Verdict : Approuvé

26 | Février 2018 | Mangas Shonen


Hakumei to Mikochi Seinen - Fantasy- Slice Of Life Quotidien bien étrange de petites filles d’environs 9cm qui vivent dans la forêt, chevauchant des insectes et se couvrant avec aussi peu que des feuilles, on suit leur simple mais touchant quotidien au milieu de leur peuple et de leurs dieux. Cette série a par défaut tous les bons aspects de la fantaisie: Un monde à découvrir, des facettes de notre quotidien qui deviennent tout d’un coup plus envoûtants et nous sommes juste conquis. Une autre série où on peut juste s’affaler et profiter de ce que ça a à offrir, mais différent de «Mitsuboshi Colors», on ne rit pas juste devant la série, on la suit avec bien plus d’attention tellement son univers est chargé et attirant.

Verdict : Approuvé

Yuru Camp Shojo - Slice Of Life - Comédie HEART STRUCK!! Histoires de jeunes filles qui se rencontrent grâce au destin lors de leurs quêtes individuelles vers les sommets, elles se joignent et vivent toutes ensemble une aventure bien plus grande. Une amitié saine et réaliste, des personnages attachants et en lesquels on peut se substituer, une quête proche de notre réalité, tout en restant un potentiel rêve à accomplir; cette série est le slice of life parfait. Pur kiff qui nous donne envie de voir la suite et éventuellement la fin, pas une chance qu’on en manque un épisode cette saison.

Verdict : Approuvé Mangas Shonen | Février 2018 |

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Winter 2018 : Avis

Darling in the FranXX Shonen - Action - Mécha La série mécha de la saison et pas seulement à cause de son contrôle fessier de ces robots... Dans ce monde bien étrange où pour exister il faut combattre, les enfants se voient contraints de se donner au maximum pour être les meilleurs combattants, où il se voient «Disparaître». Plus que sur le scénario, on tendrait plus à se concentrer ici sur l’action et passivement la comédie qui font toujours plaisir, mais pour ce qui est du scénario, nous sommes bien intrigués. Esclavage, abus, guérillas, etc... On voit tout de suite que du travail est mis dans l’écriture et la reflection que ce soit pour les personnages principaux que pour les ennemis qui sont au moins aussi complexes.

Verdict : Approuvé

Koi wa Ameagari no You ni Shojo - Drame - Romance Les relations amoureuses ne sont pas les choses les plus faciles à gérer durant l’adolescence, encore moins quand c’est un amour mal perçu par la société. Amoureuse de son responsable, notre héroïne du haut de ses 18 ans ne peut se permettre de confesser à un homme de 45 ans ses sentiments. Néanmoins, ils développent une relation de proximité et bien que cela ne fasse déjà pas l’unanimité, une bonne relation se créait et se développe, jusqu’à ce que... La série s’annonce très bonne globalement. Nous avons une histoire solide et des personnages aussi imprévisibles que réalistes. Nous sommes constamment tenus en haleine par l’œuvre et impatients de voir la conclusions à cette histoire.

Verdict : Approuvé

28 | Février 2018 | Mangas Shonen


Citrus Shojo Ai - Romance - Drame Bon, on ne devrait pas encourager ça, mais tellement l’histoire est bien ficelée qu’on ne peut qu’en parler. Drame d’une fille qui ressent de l’attirance pour sa petite sœur(En quelques sortes), elle se résolut à se soumettre à ses pulsions et convaincre sa jeune sœur que ce n’est pas si mal. Elles se retrouvent toutes deux à faire face à des questionnements sur leurs actions, complexes qui ne sont pas aidés par les nombreuses situations qui leurs sont également autour. Si seulement les Shonen Ai pouvaient avoir cette même complexité scénaristique, on pourrait se forcer à passer au dessus de leurs manque de pudeur... Peut-être... Cette série, nous ne disons pas la conseiller à tout le monde, nous disons simplement que pour nous, c’est...

Verdict : Approuvé

Gakuen Babysitters Shojo - Slice Of Life - Comédie À la perte de leurs parents, de jeunes enfants sont envoyés dans une garderie où leur grand frère aura la chance d’être recruté comme babysitter à la garderie. On profite alors de leur quotidien à la garderie entre les jeux enfantins de ces petits qui pètent le Mignono-mètre et le quotidien de leurs babysitters, on a pas le temps de s’ennuyer. Les personnages sont très attachants et nous accrochent tout de suite à la série et le fait que tout ne soit pas tout à fait rose pour eux donne du relief à cette série au ton assez léger. Ça te donnerait presque envie d’avoir des enfants... Presque...

Verdict : Approuvé Mangas Shonen | Février 2018 |

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30 | FĂŠvrier 2018 | Mangas Shonen


Mangas Shonen | FĂŠvrier 2018 |

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32 | FĂŠvrier 2018 | Mangas Shonen


Dans Un Recoin De Ce Monde Autre œuvre de qualité dans la lancée de «Your Name» et «A Silent Voice», sur les rapports entre homme et femme dans des situations extrêmes, nous l’attendions depuis un bon moment mais à sa sortie nous sommes bien surpris qu’il n’ait pas le quart de la popularité de ces derniers pourtant sa qualité, contexte et émotions s’élèvent bien haut et on a de nombreux moments qui parviennent à extirper des larmes.

Synopsis Suzu Umano est une jeune fille très distraite, réservée et optimiste. Très travailleuse depuis toute jeune parce que née dans une famille pauvre, elle grandit en se faisant apprécier de tous ceux qu’elle rencontre et en trouvant beaucoup de plaisir dans ses dessins. Elle sera très vite demandé en mariage, et devra aller vivre loin de sa famille, pour celle de son mari où tout changera pour elle, mais heureusement, sa grand mère aura été une bonne éducatrice pour ce qui l’attendait dans sa vie d’épouse. On la suit dans sa vie de jeune mariée, entre femme aux foyer, épouse et surtout résidente d’une zone en période de guerre.

Critique Rien à dire de la trame pour être francs. C’est très complet et très complexes, certaines parties semblant insensées jusqu’à ce qu’un autre évènement les complète, néanmoins on ne vous en dira pas beaucoup. C’est captivant, on la suit à chacun de ses pas, pleurons à chacune de ses peines, une jeune fille si douce qui en vit tant. La production se veut très classique, que ce soit dans le dessin ou dans la musique. Mais aussi nous sommes plongés à l’époque de la deuxième guerre mondiale, une époque bien plus simple. Ce style nous ramène justement tout de suite à sentir que nous sommes dans un monde classique et de plus ça se fond très bien avec l’histoire, le style visuel général et les analogies avec les illustrations de notre protagoniste. Très franchement nous nous sommes engagés dans ce film en espérant être touchés par ce dernier, pourtant ça reste toujours surprenant d’être émotionnellement aussi frappé comme par ce film. Tout du long on baigne dans l’esprit dramatique de l’œuvre, pour qu’à la conclusion on soit frappé littéralement, car tout le dernier acte nous achève juste alors que nous sommes déjà à ras de terre. REGARDES LE!!!!

Mangas Shonen | Février 2018 |

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La Beauté De L’Horreur Mort, sang, violence, spiritisme, tabous,... Tant de choses qui nous sont présentées comme des horreurs à éviter car inhumaines et aux conséquences néfastes pour nous. Pourquoi? Pourquoi alors sommes-nous tellement attirés par leurs représentations média? Pourquoi cette peur dans la réalité s’éffrite-t-elle lorsque remis dans leurs contexte dans des univers dits fictifs? Si c’est parce que nous pensons simplement que ce n’est pas réel, pourquoi alors de la fascination plutôt qu’un manque d’intérêt? Tellement de facteurs comptent, parlons-en, explorons cet univers complexe, tortueux et influençable qu’est l’esprit humain dans sa sensibilité face à ce qu’il ses choix étranges.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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Cette attraction humaine pour la cruauté a toujours été inscrite dans nos gênes, à condition bien-sûr que la personne même se trouve, ou pour le moins se sente, dans une position intouchable de sécurité. De nombreuses raisons ont été mises en avant par philosophes, sociologues et psychologues comme pourquoi à cette étrange réalité et ceux depuis de nombreux siècles, parce qu’il bien est vrai qu’il y a de quoi se demander: «L’humain est-il vraiment si horrible que l’inhumain soit pour lui le juste divertissement?». Ne nous voilons pas la face, nous avons un sacrément mauvais historique avec le sadisme. Il suffit de regarder la médecine native, les inquisitions romaines et la non-présence d’une seule année de paix recensée depuis le début de toute forme de civilisation. On passera alors sur les pratiques toujours récurrentes de cannibalismes, meurtres en série, terrorisme, nécrophilie et on en passe, tellement présentes dans notre société que toi en lisant cet article es peut-être actuellement visé, il se peut même que le prochain tournant que tu prendras après la lecture de cette ligne soit ton dernier avant une leçon qui risque être fatale, gardes l’œil ouvert. Ces raisons alors, qu’en est-il? Quelles excuses avons-nous pour cette tendance à poursuivre l’inacceptable? Pas encore. Trop tôt pour une pseudo relativisation. Ce penchant massacrant a eu de nombreuses répercutions. Si tu penses que ce n’est qu’un divertissement, voyons 3 cas qui pourraient te faire voir les choses autrement.

14 31 MMaiai 20 2014

Trois jeune filles du Wisconsin, toutes âgées de 12ans, décident d’aller dans les bois car 2 amies ont invité une troisième à «Jouer à un jeu». Une fois surplace, les deux amies assailliront la troisième et la laisseront non seulement morte, mais avec 19 coups de couteaux dans son jeune corps. Elles déclareront avoir fait cela pour plaire au Slenderman, entité fictive qui se plairait à exécuter tous ceux qui violeraient son territoire en pénétrant ses bois. Que dire? Fan? Fanatiques? Ou simple échantillon classique de passionnés de d’horreurs?

36 | Février 2018 | Mangas Shonen


93 oût 191993 2 AAoût

Eric Smith, 13 ans, a sauvagement massacré un jeune garçon de 4 ans, parce qu’une fois de trop, il s’est moqué d’Eric et de ses oreilles disproportionnées. Eric l’étrangla, le frappa à coups de pierres et sodomisera le jeune garçon avec une branche. Une fois son profil psychologique établi, on découvrira que le jeune garçon était atteint de trouble explosif intermittent, le rendant incapable de se contrôler une fois sa colère montée, pas vraiment l’enfant que vous aimeriez avoir à la maison.

06 ? ? 20 2006

Le plus jeune tueur en série à ce jour a été arrêté en Inde alors qu’il n’avait que 8 ans et tuait depuis un an déjà. Ses victimes étaient tous des bébés de moins d’un an, deux d’entre elles étant de sa famille. Les détail sur ses précédents son dernier sont assez flous, ainsi que ce qu’est advenu de lui par la suite, ce que nous savons est qu’à aucun moment le jeune garçon n’a éprouvé de remords. Il ira jusqu’à demander des biscuits en échange de ses aveux avec un sourire innocent. Il expliquera alors la police son dernier crime gentiment et bourré d’enthousiasme: «Je l’ai vu en train de dormir depuis l’école, je l’ai alors prise et emmenée dans les bois, où je l’ai martelé avec une pierre à la tête jusqu’à ce que son crâne s’ouvre, puis je l’ai enterrée.» Ses dires seront rapidement confirmés après que le jeune Amarjeet Sada ait emmené les autorités sur les lieux du crime et la dernière demeure de celle que l’on espère sera sa dernière victime.

Tous ces traits que l’on vous a présenté peuvent êtres retrouvés dans des personnages relativement populaires de médias d’horreur, ou d’action pour adultes. Besoin d’une prise cas par cas ou commences-tu à entrevoir la véracité de notre affirmation? Les deux jeunes filles, assez directement référencent Slenderman et ses meurtres insensés. Eric Smith est très similaire au fan-favorite Wilson Fisk de la série Netflix «Daredevil», et finalement Armajeet Sada est le plus vu et revu, entre les meurtriers d’enfants, les criminels quiets et les enfants... Particulièrement créatifs. Pourquoi donc ces enfants seraient-ils horribles alors que leurs alterégos média sont très souvent apprécié? Serais-tu partisan du mal?

Oh, nous espérons ne pas t’avoir choqué. Ces histoires peuvent être assez... Gores, dignes des esprits des pires psychopathes, ils ne devraient absolument pas être laissé en liberté, et rassures-toi, il n’ont pas été laissé libres. Pour des cas pareils certains ont même flirté avec la chaise électrique. Surtout que là on ne parle que d’enfants, et même pas les pires. Nous pourrions aller plus loin avec les adultes, qui ont fait bien pire. Toutes ces personnes aux actions tellement horrible qu’on pourrait difficilement dire qu’ils méritaient leurs vies... Ont pourtant quelque chose en commun.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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Mais quittons un peu le domaine du réalisme et tombons dans celui du sur-réalisme, de la métaphysique ou directement de la sorcellerie. Assumant notre contexte africain où la superstition et l’attribution d’une grande valeur aux entités non physiques, nous devons reconnaître que l’appréciation de ces œuvres dans notre contexte prend un sens tout particulier. Crois y ou non, le domaine physique n’est pas la limite de l’humanité. Rôdent sur nous des forces peut-être pas aussi puissantes, mais du même type que celle qui nous a accordé d’être et de continuer à être. Tout ce que nous faisons, disons et pensons, nous identifies et cette identité, nous ne maîtrisons même pas encore ce que cela fait de nous à leurs yeux. Penses y... Sois certain d’assumer chacun de tes actes, car eux ne te manqueront pas. Au vu de tout ceci, nous sommes forcés de constater que l’horreur est simplement le reflet, non pas de fantaisies négatives de l’humanité, mais le reflet directe et très fidèle du sadisme et de la cruauté qui la caractérisent. Mais pourquoi susciter tant d’intérêt, finalement, après vous avoir présenté son effective réalité on peut vous le dire. Catharsis. Selon le philosophe Aristote, se tenir à une distance psychologique d’une scène cruelle tout en la contemplant, permet de libérer les émotions négatives que nous avons, mais pas seulement. D’autres études soutiennent que le désir que nous avons de regarder des scènes d’horreurs découlent de notre sens aigu de l’observation, qui nous pousse toujours à vouloir en savoir plus, que cela soit du bien ou du mal, afin de se familiariser et se préparer à toutes éventualités. Ce trait se démarquerait plus chez les hommes en moyenne, où les femmes elles rechercheraient plutôt les sensations fortes suscitées par ces médias. D’ailleurs cela expliquera que lorsqu’un couple (Homme et Femme, étrangement dans cette génération on doit le préciser), se retrouvent à regarder un film d’horreur, l’homme se sentira plus à l’aise si la femme réagit au film, établissant son statut de personne préparée et en mesure de faire face à la situation, tandis que la femme sera plus à l’aise si son homme ne réagit pas, donc installant une plus grande distance psychologique/sécurité vis-à-vis de la scène d’horreur.

38 | Février 2018 | Mangas Shonen


Dans les productions japonaises, l’horreur est chose fréquente. Ceci dit, le gore est assez limité aux light novels et aux mangas, le plus souvent censuré ou complètement exclus des productions animées ou cinématographique. Des scènes assez explicites peuvent cependant êtres vues généralement quand la scène est tellement grotesque qu’elle se détache complètement de la perception de réalisme. Cette année nous avons eu l’un des mangas les plus osé à ce jour, que ce soit pour ce qui est de l’horreur visuelle ou émotionnelle. «DevilMan: Crybaby» s’est imposé dans les communautés Otakus ou non. L’horreur gore n’est pas non plus le seul type d’horreur qui est produit. Nous avons aussi l’horreur psychologique dans de œuvres comme «Monster», «Manhole» ou «Aoi Bungaku», qui nous offre un voyage plus profond de notre subconscient et explorer les coins que nous fuyons car redoutons. Ce sont pourtant des productions toutes aussi effrayantes, sinon plus, de par leur caractère bien plus personnel.

Globalement parlant, les médias d’horreur est loin d’être une mauvaise chose et il n’est que normal qu’ils aient une place dans notre société. C’est pour nous aujourd’hui ce que les conflits sont pour l’humanité, des spectacles de développement des pires traits qui caractérisent l’humanité. Elle nous sert à comprendre ce qu’est le mal et comment il en vient à être, pour par la suite nous préparer psychologiquement à y faire face. Des genres qui retombent peu souvent dans les film d’horreurs bien qu’y ayant leur place sont les films de guerre et de misère, qui eux tombent le plus souvent dans le domaine des Thrillers. L’horreur nous n’iront pas jusqu’à dire que nous vous encourageons à vous y engager car biensûr pour s’y mettre il faut une préparation et une certaine stabilité psychologique nous empêchant de tomber dans le suivisme des actes terribles qui y sont illustrés, néanmoins nous vous diront que réalistes ou sur-réalistes, l’esprit a besoin de sa dose de négatif pour être équilibré.

Quelques Mangas Horror Que Nous Vous Conseillerions Junji Ito

Smoking Parade

Hyōryū Kyōshitsu

‘Mangas Top’ du M.S.Mag#3 sur les mangas Horror. Mangas Shonen | Février 2018 |

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OTAKU NEWS

Plutôt Rare...

Dead Apple

Les droits de la série live-action de l’anime «Sword Art Online», annoncée comme en travail depuis déjà plus d’une année chez Skydance Television, a récemment été vendue à devines-qui? Netflix. Le géant américain continue sa course enragée dans le monde des animes. On penses qu’ils apprennent de leurs erreurs avec la série «DevilMan: Crybaby» et ont promis comme pour «Erased» que les acteurs principaux seront Japonais. On s’attend à de grandes choses mais avec un peu de retenue quand même.

L’anime qui s’est forgé sa solide fan-base à sa sortie en 2016, a récemment publié une B.A. du film «Bungou Stray Dogs: Dead Apple», qui s’annonce comme une bien sombre, enquête sur un étrange pouvoir qui pousserait les gens aux suicide. Comment sera ce premier film et histoire non canon de cette série encore jeune?

Cinéma 2018 L’année 2018 s’annonce plus chaud en cinéma que Jamais. Entre les continuités d’univers cinématographiques, les suites très attendues et les adaptations qui nous mettent l’eau à la bouche, on tient à peine en place. Quelques noms qui nous tiennent chaud personnellement sont: Avengers Infinity War, Deadpool 2, Aquaman, Pacific Rim 2, Predator, Ready Player One, Les Indestructibles 2, Creed 2, Mission Impossible 5, Slenderman, Spiderverse, Alpha, Solo, Tomb Raider, etc. Pour ne mentionner que ceux-ci.

40 | Février 2018 | Mangas Shonen


She’s Broken Bayonetta a été insérée dans la rangs de «Super Smash Bros» il n y a pas longtemps et créait déjà des polémiques. Supposément beaucoup trop forte pour être affrontée, surtout en compétitions, les joueurs désirent qu’elles soit retirée du jeu. En réalité ils ont juste la haine parce qu’elle a des combos plus que balaises, parce que même les gérants de compétitions disent que statistiquement parlant, Cloud(FFVII) serait bien plus fort.

FighterZ Pour tous les chanceux qui possèdent «Dragon Ball FighterZ», vous aurez encore plus de raisons d’être heureux que le magnifique jeu que vous avez déjà, Broly et Bardock arrivent en DLC. Bon en réalité on se demande bien pourquoi il n’étaient pas déjà là. On sent presque le studio mettre sa main dans nos portefeuilles quand ils font des trucs pareil. De toutes façons.. Cool quand même.

Monster Fighter Bonne surprise, notre chère boule de muscle Ryu de «Street Fighter V» viens botter chasser du monstre dans la version PS4 de «Monster Hunter: World», dans le cadre d’un évènement crossover. Cette exclusivité n’est pour l’instant ouvert qu’à ceux possédant une sauvegarde de SFV dans leur console et bien-sûr le jeu MHW. Ryu y est juste un skin mais les moves ‘Shoryuken’ et ‘Hadoken’ sont en vente in-game.

Sois Stratégique «For Honor», un jeu a reconçu le genre Musou, où tu fais partie d’une armée controllée par intelligence artificielle et où vous affrontez une autre armée et son capitaine, qui peut être un autre joueur ou un boss classique. Après un an de répétition de ce procédé par les joueurs, ils ajoutent un mode, «Test Your Blade», où les joueurs peuvent à plusieurs joueurs dans la même équipe, affronter des boss plus forts que la moyenne, parce qu’ils changent la norme établie par le jeu jusque là. Des Vikings lourds qui ont plus de vitesse qu’ils ne devraient en avoir, Des Samouraïs plus lent mais avec des dégâts effrayants, etc. Le Challenge se ressent.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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Otaku News

Film Des 7 Encore... On pensait que les séries de la fameuse saga «Power Rangers» étaient terminées. Ça faisait un moment qu’on en avait pas entendu parler, jusqu’au film de l’année passée et maintenant on annonce une nouvelle saison. Ça fera la 26ème saison et ils osent rentrer aux costumes léger que nous sommes supposés prendre pour des armures galactiques. Ils devraient s’arrêter au films sincèrement parce que là... Qui le regardera en 2019? On aura Infinity War 2.

Confortable Pendant que tout le monde parle des Waifus 3D qui risquent concurrencer les tchoins (Filles sans personnalité), nous avons droit aux tapis de souris très confortable, et qui viennent avec des accessoires en plus. Là nous avons par exemple Ichijo Ayane de «Full Metal Daemon: Muramasa» et ses f... Son repose poignet, qui vient en plus avec un sli... Garde souris. Vous voyez? Rien de pervers, juste de la reflection productive et utile à la société.

42 | Février 2018 | Mangas Shonen

Nos 7 pécheurs favoris ont un film annoncé pour Août de cette année. Le film mettrait en scène nos héros sur une île reculée où ils iraient pour trouver des ingrédients spéciaux, mais tout ne se passera pas comme prévu et ils rencontreront un peuple qui semblent avoir un lourd passé avec un sosie de Méliodas et n’hésiteront pas à l’enfermer à l’aube du réveil d’un démon qui ne se lève qu’une fois tous les 3000 ans. Les choses s’annoncent tendues pour nos héros.

ComeBack Suite à la fâcheuse perte de son créateur qui causa la fin de la série animée «RWBY», un manga avait rapidement vu le jour et se propulsant de la popularité qu’avait acquise la série durant sa diffusion a gagné en notoriété. Sans s’y limiter, la série s’est hissée 2ème au classement des ventes de comics indépendants aux état-unis. La série en elle-même a une très bonne histoire et même un jeu fan-made.


Shin Sekai Mignon...

Le rêve que les fans de «One Piece» ont longtemps eu face à son univers démesuré d’un jeu Open World est enfin sur le point d’être exaucé avec le jeu «One Piece: World Seeker», où le joueur pourra vivre des aventures inédites dans un monde qu’il peut explorer à son bon vouloir, avec le corps et les techniques élastiques de Luffy libre d’usage. Le jeu a publié une bande annonce qui n’accroît que notre impatience, bien que l’on se demande si ça tiendra la chandelle de nous donner un monde vaste, oui, mais assez interactif aussi? Seul le temps nous le dira.

«Hokuto no Ken» n’a jamais eu une très bonne histoire vidéo-ludique. Il a à nouveau ce jeu prévu pour très prochainement et juste aux premières bande annonce nous avons déjà des aprioris. Entre son visage de jeunot et ses coups lumineux, l’univers sombre post-apocalyptique de la série originale et des films a du mal à transparaître. En plus ce sera une exclusivité PS4, on sent venir le flop de très loin... Néanmoins impossible de prédire l’avenir à ce qu’il paraît. Peut-être que dans les faits ce sera un super jeu, d’autant plus qu’il aura une histoire complètement originale.

Poké-Fantasy Une version mini du jeu «Final Fantasy XV» est sortie pour Ios et Windows 10. C’est exactement la même histoire que le jeu, dans un univers chibi et un gameplay simplifié pour usage tactile. Le jeu reparti en 10 chapitres offre gratuitement le premier chapitre, les 9 autres en achat pour $19,99.

On Y Vient Nous ne désespérons pas, «Kingdom Hearts III» a beau traîner, nous attendons toujours sa sortie prochaine. Surtout qu’ils font du progrès et en parlent. Le Mash-Up de la Disney et Square Enix a revélé la présence de l’organisation XIII et déjà 3 mondes inédits. Arrive VITE!!!

Mangas Shonen | Février 2018 |

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Otaku News

La Réalité 360 Shot Fitt360. Le nom de la futur super caméra. En effet, cette caméra qui ressemble beaucoup à des écouteurs sophistiqués, est en fait une caméra qui filme à 360 degrés autour de l’utilisateur en haute définition. Ce n’est pas la première production de caméras filmant à 360 degrés, mais la première à filmer à la première personne, comme les go-pros pour ceux voulant une exemple plus proche de ce modèle. L’appareil est prévu pour coûter probablement $400 à son lancement (environ 200,000 XAF), ce qui reviendrait relativement cher. Mais bon, le progrès...

Film La série Isekai sur la petite sorcière possédée par un vieux psychopathe, qui dit comme ça ne reflète pas le buzz qu’elle a eu durant sa diffusion, a annoncé un film qui résumera sa première saison. Tous ceux qui doutaient justement de sa qualité pourront se fixer.

44 | Février 2018 | Mangas Shonen

La Réalité virtuelle est arrivée et conquière le monde avec le jeu vidéo immersifs comme jamais, les simulations et les cinéma personnel. Ceci dit, le secteur éducatif tel qu’on aurait pu le prévoir est en train de s’y investir et de nombreuses choses peuvent être apprises, découvertes ou redécouvertes par ce moyen. Par exemple, pour le mois de Février, celui de l’histoire Black aux U.S.A., un professeur prévoit faire sortir un expérience virtuelle où pour revivre les évènements autour de l’assassinat de MLK Jr. Nous sommes bien loin des visites 3D d’encarta.

Voix Plus tard cette année, nous aurons le film «Grand Detective Pikachu», basé sur le jeu éponyme pour Nintendo 3DS. Il a récemment été annoncé que Ryan Reynolds A.K.A. Deadpool sera la voix de Pikachu dans la version Américaine. Choix qui en dit déjà qu’on aura pas droit qu’à des Pika Pika.

Déco Les fans de pokemon ou de déco en générale pourront se procurer des poké-balls de décoration avec les mondes pokémons à l’intérieur. Il y en a différentes tailles, différent pokémons et différents mondes. Il y en a pour tous les goûts et à différents.


Mangas Shonen | FĂŠvrier 2018 |

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TOP 10 DES TRUCS DÉBILES DE LA JAPANIMATION Ça t’est déjà arrivé d’être tranquillement posé en train de kiffer un manga ou un anime, puis voir un cliché ou une trope qui certes définit le genre, mais n’est pas forcément des meilleurs goûts?

Pas besoin de le cacher, on en voit tous et même les fans les plus die hard des saints arts de la divine terre du pays levant en sont bien conscients de fois feraient bien sans. En voici quelques uns.

“Public” qui ne sert à rien Remarquez, dans plusieurs animés, les combats se déroulent en le plus souvent en 1V1. Le plus frustrant est que c’est souvent au nom de l’honneur, même si la survie de la planète en dépend; On peut tous périr, ça ne rigole pas l’honneur. Vu qu’alors des mecs glandent près du combat, ils le commentent avec des «mazaka» (j’y crois pas...), bizarrement choqués que ce mec que tout le monde dit être fort depuis toute une saison soit au final effectivement fort. Non mais WTF?

Mauvaise utilisation de la culture Les thèmes de la Grèce antique, la mythologie nordique voire même les religions sont sympas à utiliser, ça fait un background rapide vu que déjà connu de beaucoup. Alors oui c’est bien, mais à condition de respecter un ton soit peu ces références, respecter au moins l’essentiel. Tellement souvent des auteurs se barrent carrément dans leur délire, cool pour eux, mais si ils voulaient carrément ne rien faire de lié à l’originale, pourquoi même coller son étiquette dessus pour commencer?

Humains Surhumains Chaque héros de mangas qui se respecte à un corps qui contient 14 litres de sang circulant à grande pression, vu les blessures explosives et abondantes suites auxquelles ils peuvent se relever continuer le combat sans soucis. Sans oublier que cette règle est aussi valable pour les vêtements des héros qui ont beau encaisser des attaques ravageant le monde autour, restent intacts. Cette loi ne s’applique qu’à moitié aux personnages féminins, surtout si elles ont une forte poitrine.

46 | Février 2018 | Mangas Shonen


Pouvoir Aux Ados Les rangs ennemis comportent très souvent des adultes, mais le hero est toujours un ados! A croire qu’après ta puberté t’as une constante perte en capacités. De fois tu réfléchis aux adultes dans les shônens et tu te dis qu’ils doivent se sentir comme des merdes en voyants ces pubères régler les problèmes. C’est pour l’identification au personnage on le sait, mais pour le public ayant passé l’adolescence depuis des lustres et qui regardent des animes c’est un peu dur.

‘Dem Addict Knuckleheads Bon, la dévotion c’est une bonne chose, mais comme pour tout, quand c’est trop, c’est moche. Les animes de sport très souvent ne connaissent pas la restrictions, ces ados qu’ils ont mis pour respecter le critère précédents, très souvent des écoliers, oublient carrément leur école et on ne les voit que sur les stades pendant les matchs ou les entraînements, ou en route pour les compétitions. Ils n’ont que des avenirs dans des jobs sans CVs, on vous le dit, ou gigolos comme Vegeta et Goku.

Une Relation Abusive Dans un cas sur deux, deux personnages se retrouvent dans une relation controversée; jalousie, trahison ou rivalité, on se voit embarqué dans une montagne russe émotionnelle qui se conclut très souvent de manière brute, que ce soit physique ou morale. Souvent c’est bien et une histoire très intéressante. D’autre fois c’est lourd, et quand ça l’est, ça l’est vraiment, au point où on se demande pourquoi nous devons subir cette suite d’incompréhension et d’immaturité calamiteuse.

Perd... Temps... Pour gagner du temps et préserver l’équilibre entre l’anime et le manga, nous spectateurs avons trop souvent droit à une marée d’épisodes sortis de nulle part. Ça ne colle avec rien et si par poisse ça t’a intéressé, ravale ton enthousiasme car tu n’en entendra plus jamais parler. Le pire c’est quand il te rallongent un court bout d’histoire sur une éternité. Pour préserver le sentiment et le tempérament de tous, pourquoi ne pas juste faire de simples pauses? Ah ouais, le tout puissant dollar.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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Mangas Top

Triangles Amoureux Franchement, pourquoi avoir une vie normale simple comme tout le monde quand on peut avoir une vie sociale compliquée. C’est tellement mieux d’aimer son amie d’enfance amoureuse de votre meilleur ami qui à son tour aime une autre fille du lycée qui elle est amoureuse du vous. Et dire qu’on osait reprocher aux «Feux de L’Amour» d’être compliqué...

Dere Dere Les relations amoureuses sont souvent complètement ridicules et peu crédibles. Personne n’est épargné. Les mecs vont être choqués de voir une fille et avoir les réaction les plus étranges (notons la capacité spéciale de trébucher et atterrir sur une poitrine ). Les filles vont rougir et faire la gênée de la manière la plus grossière possible après tout contact du genre “il m’a touché la main“.

Crise Existentielle Alors ce chiche là, ce héros qui se retrouve avec des pouvoirs incroyables et/ou armes sophistiquées mais dans les pires moments se décide à faire des rétrospectives. Il passe près d’un demi-épisode à se décider si oui ou non c’est bien de tuer ou à se demander ce que son père, maître ou compagnon ferait à sa place. Vas-y, prends ton temps mon vieux. Nous sommes juste un peu en train de mourir par ici, mais sinon ça va.

Prochainement

10 UNIVERS ATTIRANTS DANS LES ANIMES Quel type avons-nous manqué? page facebook, Mangas Shonen, Ou twitter avec l’Hashtag #MSRank8

48 | Février 2018 | Mangas Shonen


AURAIS-TU RATÉ MBOA BD FEST. ? Mars 2018

Mangas Shonen

Numéro Extra-Ordinaire

Mangas Shonen | Février 2018 |

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La Royale académie des idées stupides des joyeux loufoques Rei, Ted, Jeannot, Jim et Dan, diffusée de 1989 au début des années 2000, nous a longtemps fait nous écroulé de rire par les ébats de ces derniers qui semblaient toujours à la quête d’une connerie à faire. Que ce soit leur logique plus que poussée, leurs délires dont on ne comprenait souvent pas l’intention ou leur amitié sans faille, on ne sait pas exactement ce qui était le plus drôle, mais on sait très clairement qu’ils ne maquaient jamais de nous arracher au moins un gloussement avec tout cela. Leur humour très souvent absurde mais aussi très pratique, se traduisait par leurs actions et expressions qui nous touchaient directement, tellement leur naïveté était semblable à nous-mêmes quand nous étions plus jeune, et encore aujourd’hui est très agréable à regarder par nostalgie ou vraiment pour passer du temps de qualité à rire à cœur joie. « Plus on est de Fou Fou Fou plus on rit »

50 | Février 2018 | Mangas Shonen


Cette bande-ci de hentaidos irrécupérables qui n’ont pas froid aux yeux et vont jusqu’à s’inscrire dans une école presque entièrement remplies de filles, pour entrainer leurs voyeurisme plutôt que penser à leurs cours, quitte à ce qu’ils aient l’une des disciplines les plus extrêmes du pays. Bien que leur hype ait été de relativement courte durée, ces mecs se sont inscrits dans les anales(on parle ici des bonnes) de la comédie et tout ceux qui ne l’ont pas encore vu doivent tout de suite s’y mettre, fin... Les adultes. Ils se retrouvent dans des situations plus drôles les unes que les autres où ils se retrouvent à souffrir principalement par leur faute, et étrangement de fois ils aiment ça. C’est tordu, de fois ingénieux, souvent osé, occasionnellement gênant, et le suspense y est réel. Si t’as jamais vu jusqu’où un homme passionné peut aller, cet série est pour toi. « Aucun homme aimant les postérieurs ne peut être foncièrement mauvais. »

Mangas Shonen | Février 2018 |

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Mangas Versus

LEQUEL DE CES DEUX GROUPES DE POTES T’ONT LE PLUS FAIT ÉCLATER DE RIRE? Pour voter toi aussi, va sur la page facebook Mangas

Shonen,

ou sur twitter avec l’hashtag #MSVersus8 Les Joyeux Loufoques(Collège Fou Fou Fou) VS Les Hentaidos(Prison School) || Mangas Versus

52 | Février 2018 | Mangas Shonen


Vainqueur du dernier

Versus

Hiro Shishigami Mangas Shonen | FĂŠvrier 2018 |

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Critique

Ultimate Dans l’allure des séries qui transcendent le domaine des enfantillages pour s’enraciner dans un univers sombre ressortissants des coins les plus tordus d’une imagination que nous ne soupçonnions même pas, déformant des réalités que nous avions proprement inscrites dans nos pensées jusque là pour en faire des et faisant naître des cendres de nos précédentes conceptions une nouvelle chimère qui nous émerveille autant qu’elle nous répugnent, de par ses monstres, sa violence et son saint satanisme, nous vous présentons une série bien particulière;

Hellsing Ultimate.

54 | Février 2018 | Mangas Shonen

«Hellsing Ultimate» est une série D’OAV sortis à intervalles irréguliers entre Février 2006 et Décembre 2012 reprenant l’histoire du célèbre manga de Kota Hirano «Hellsing», publié entre 1997 et 2006 dans le magazine Young King Ours de la maison Shonen Gahosha, ainsi qu’en partie le spin-off «Hellsing: The Dawn», qu’il références lors de quelques scènes dans les trois derniers épisodes de la série d’OAVs. C’est la deuxième adaptation animée de l’œuvre, la première simplement baptisée «Hellsing», qui dure 13 épisodes, mais ne suit pas de très près l’histoire principale, prenant une voie différente à partir du 8ème épisode.


Synopsis Dans cette Londres du 19ème siècle, respectable en journée qui devient terrain de chasse pour tout type de non-vivants et dégoulinante de sang le matin levé, un seul ordre est en mesure de se tenir comme un rempart pour empêcher la descente dans le chaos de cette noble ville, l’Organisation Protestante Hellsing. Avec à sa tête une femme à la poigne de fer, Lady Intégra Hellsing, dernière descendante d’une longue lignée de chasseurs de vampires, cette organisation apte tient fermement tête à déchéance qui tente de s’abattre sur eux, principalement grâce à leur plus puissant élément, le nosfératu surpuissant, Alucard. Après une longue histoire de gardiens protecteurs, les choses se compliquent lorsque le Vatican décide de considérer leur coalition avec un non-vivant comme une haute hérésie à supprimer de devant le seul vrai Dieu et pire encore l’apparition d’une organisation renaissant des cendres d’une autres, qui veut reprendre le monde et enfin parvenir à le soumettre au régime du troisième Reich. Nos personnages loins de l’héroïsme se retrouvent dans une guerre plus que sanglante entre trois groupes qui semblent presque sans morale mis à part leur objectif commun, la victoire.

Bien par son mal On peut le dire, la trame d’«Hellsing» est une œuvre tellement folle qu’elle baigne dans le génie. Vampires, Goules, Militaires, Zombies, Prêtres meurtriers, Nazis, Robots, Loups Garous, Ressuscités, Gambit, Sniper, Gaming... On ne saurait presque plus où donner de la tête tellement le délire est poussé. Sachant aussi que c’est une œuvre des années 90, on respecte la vision de l’auteur qui honnêtement pousse son écriture, on reviendra sur ce point. Le terrible méli-mélo qu’il nous pompe est très loin d’être étouffant mais sans cesse des vents de fraîcheur qui nous viennent alors qu’on se familiarisait tout juste avec ce que nous avions déjà eu auparavant, au point où il est extrêmement difficile de pouvoir prétendre s’ennuyer devant cette série et ce n’est même pas «l’anti-bien» le plus surprenant de cette série. Cette série est aussi surprenamment religieuse, bien que l’on ne s’en apercevrait pas à première vue. Difficile de voir Dieu quand il y a du sang à chaque coin et recoin l’écran, de fois même à cause du prêtre.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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Cette orientation religieuse se perçoit par les choix de l’auteur qu’il assume jusqu’au bout, le choix de l’église catholique et de l’église protestante son interprétés de manière assez fiable pour ce qui est de leurs accomplissements, orientations et histoire. Il n’hésite pas alors à nous ramener à la pratique des inquisitions pour nous remémorer l’histoire et les pratiques sanglantes de l’église catholique, qui pour les non-connaisseurs paraîtra peut-être une grosse exagération Jap, mais qui pour les cultivés sur cette histoire, est même bien soft en comparaison de la réalité. Enfin même une œuvre qui parle de Judas Iscariote avec une approche hors norme, le présentant comme un mal nécessaire dans l’ordre des disciples, plutôt qu’un vulgaire mécréant. Une sorte d’antihéros ou de martyr si vous préférez. Assez particulier comme approche, l’un des vents de fraîcheur de cette œuvre. Quant à l’église protestante, c’est un peu drôle, mais c’est tout simple, elle s’oppose aux catholiques. Fin de l’histoire. Enfin, presque, si ce n’est pour une petite autre référence.

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Lorsqu’on parlait de références extrêmement bien écrites dans cette série, c’était peu dire. Énormément de choses concordent avec des œuvres littéraires ou historiques que même le plus inculte des jeune moderne connaîtra. Prenons le nom même comme premier exemple; «Hellsing». Pour tout lecteur ou même cinéaste, vous aurez entendu parler ou au moins mentionner le célèbre Gabriel Van Helsing, chasseurs de créatures monstrueuses, qui ici est l’instigateur de l’organisation qui s’est fixé le même objectif. Elle maintient même sa relation étroite avec le compte Dracula, en le mettant comme serviteur contraint à obéir aux ordres de ses descendants, changement de camp de ce monstre qui est aussi symbolisé par le complet bouleversement du nom de ce dernier en le baptisant de son anacyclique; Alucard. Ce n’est là qu’une influence infime, car la série en est bourrée au point où on ne voit que cela quand on est bien attentif. D’ailleurs petit test, dans les références du paragraphe plus haut, on a volontairement laissé une référence juste pour toi, essaye de deviner laquelle. Petit indice, regardes attentivement les mots clés.


Et des Persos... Les personnages tellement bien développés de cette histoire sont un chef d’œuvre et devraient être une référence pour tous les mangakas. Bien que leurs laissant des traits de caractère qui les définissent, l’auteur parvient à ne se baser que sur cela pour en faire des chouchous de fans de presque tout le monde, même de Judas et ses gens, c’est pour dire. Alors parlons de quelques Gars à tenir à l’œil si te lance dans la série, et si tu l’as déjà fait, ces noms te seront familiers.

Sir Intégra Hellsing S’étant forgé une solide septième place dans notre top 10 des personnages féminins dans les Mangas/Animes, elle est une dame à la poigne de fer qui mène l’organisation Hellsing et la lutte contre le mal au doit et à l’œil. Hautement entraînée au combat, maniement d’armes et surtout au leadership, à aucun moment elle ne flanche face aux obstacles, même les plus inquiétants, tout en restant bel et bien humaine.

Alucard Le monstre que nous suivons de très près dans l’histoire, plus besoin de présenter le culte Vlad Tepes, autrement connu sous le nom du compte Dracula. Ici cependant, il est le chasseur d’élite de l’organisation Hellsing, invincible et indispensable vampire dont l’invulnérabilité et l’objectivité se prouvent utiles face aux êtres plus effrayants que lui dont regorge ce monde étrange.

Seras Victoria Jeune femme policier objective et dévouée. Lors d’une mission elle se retrouve face à des goules, mais n’est pas de taille. Heureusement, Alucard arrive à temps pour la sauver d’être dévorée mais gravement blessée, elle est transformée en goule et se forme à présent comme seconde de son sauveur, et combattante pour Hellsing.

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Walter C. Dornez Major dome de la maison Hellsing, il est en charge des services rendus directement à Sir Hellsing et également de sa garde rapproché. Son style de combat, son élégance et sa méthodologie en font un personnage tout particulier, bien qu’aux manière de faire assez discutables. Mais normale pour un ancien combattant de front et assassin.

Père Anderson Prêtre affecté au Vatican même, la sainte terre de l’église catholique, il est un fervent croyant qui n’agit qu’en accord avec la préservation de la foi. Pour cela, toute forme d’hérésie doivent être balayés, peut importe leurs raison d’être, chose qu’il fait après lui avoir récité un verset biblique adapté à la situation. Véritable démon au combat, il est chaleureux et aimant loin de la bataille, tel un vrai prêtre.

Le Capitaine L’un des chefs militaires de l’organisation Millenium, il est de toutes évidences un vétéran de guerre, un combattant hors norme en mesure de prendre plusieurs adversaires expérimentés à la fois sans qu’ils n’aient la moindre chance de gagner, mais un homme de peu de parole. On ne sait que peut de lui, car il laisse ses actions parler pour lui, on sait alors que bien que guerrier, il n’est pas sanguinaire. Il tient même les faibles loin du champ de bataille autant qu’il peut.

Le Major Meneur de l’organisation Millenium et vétéran du troisième Reich Nazi, son objectif est simplement de causer le chaos et prendre possession de ce qui y survivra pour le forger à sa vision. Il prend assez le contre-pied de ce qu’on attendrait d’un vilain. Loin d’être une personne exubérante ou bornée, il garde une perspective réaliste face au situations bonnes ou mauvaises, ainsi que son sang froid quoiqu’il se passe. C’est un antagoniste supposé qui ne se fait pas effrayant, surtout dans cet univers où tout le monde l’est assez, il se fond juste dans la masse et n’est qu’une personne de plus avec son objectif à atteindre. Ils ne sont pas les seuls, tellement d’autres sont au moins aussi intéressants et même ceux mentionnés sont dans le feu de l’action bien plus captivants que résumés en quelques mots.

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Bon, on Conclut «Hellsing Ultimate» est un immanquable du genre horror Fantasy; C’est violent, sordide, gore, mais aussi intelligent, créatif et tellement bien réalisé. C’est assez vrai d’ailleurs que l’on voit une évolution notable de la réalisation au fil du temps, que ce soit en termes de tracé, de musique, d’animation, de plans, intensité des personnages, etc... Étant donné qu’ici on parle d’OAVs, on sait que chaque épisode se contient en lui-même et porte tous les traits d’un film, un plaisir grandissant et qui atteint une conclusions, et il y en a dix, qui ne cessent de nous faire ressentir de plus en plus jusqu’à sa conclusion tout simplement magnifique, une fin qui laisse paraître la continuité de l’organisation, mais nous rassasie au point où nous ne demanderions pas d’une suite. Des nombreux animes qui représentent une apocalypse horrible et des morts regrettables, celui-ci se place à la table des grands aux côtés des berserk et Devilman, et se hisserait certainement mieux si les spectateurs ne se faisaient pas filtrer par les doutes créés par la gigantesque zone d’ombre que pose l’auteur entre bien et mal dans cette œuvre. Il vient au spectateur de déterminer qui est répréhensible ou pas au final, car il ne nous donne pas de réponse toute faite, et c’est cette liberté réaliste qui constitue en grande partie le charme de cette histoire qui non ne vous glacera pas le sang, mais vous ébahira de la cruauté de ses personnages et les choix très discutables qu’ils font au nom de principes tortueux et très relativement valables.

AMEN!!!

Si ton cœur peut tenir devant cette œuvre, fan d’horreur ou pas, cette série va te parler.

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Regardes Aussi

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Mangas

Shonen

CINÉMA

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MANGAS SHONEN Cinéma

La Passion Van Gogh Poignant! Fan d’art et de cinéma dramatique et classique? Ce film est pour toi. Ce film ose être un film d’animation au style visuel de peinture à huile tout du long, et au style cinématographique d’un polar des années 80. Il ne sera probablement pas au goût de tout le monde du fait de son style tellement atypique parfois donne un peu de mal à distinguer les éléments de scènes. De plus, ce style classique, prend son temps pour ficeler une trame et donner de la profondeur aussi bien à cette dernière qu’aux personnage, offrant au spectateur une histoire digne d’une grande œuvre littéraire, faite d’un but, un parcours qui nous engage et nombre de rebondissements qui ajoutent du relief au parcours de notre héros, et de nous-même.

Detroit Bâtards... La violence sur noirs et la ségrégation à rarement été aussi bien représentée, même pas aux infos. Certes, ils admettent à la fin du films qu’ils ont certainement dramatisés certains passages, mais même là c’est un témoignage, car ils ont dû être approximatifs sur certaines parties uniquement parce que la police à trop étouffé l’affaire pour faire une reconstitution exacte des faits. Néanmoins du peu que l’on voit et que l’on sait aussi bien du passé que du présent, on s’imagine bien que la violence qui nous est présentée à l’écran ne doit pas être bien loin des faits; objectivation, haine, mépris, dégoût... La police ne montre pas la moindre empathie ou même regret pour ce qu’ils font. C’est limite une fierté pour eux.

Dunkerque Christopher Nolan apporte une fois de plus aux salles noires un œuvre impressionnante. Remémorant les évènements de Dunkerque, ou durant la seconde guerre mondiale des centaines de soldats se sont retrouvés encerclés par les troupes ennemies, et en besoin désespéré d’aide, qu’ils obtiennent, à un coup bien élevé. C’est un prise réaliste sur la situation en guerre, l’angoisse pour certains, la peur pour d’autres et la rage pour d’autres encore. On est bien loin du film de patriotes prêts à déposer leurs vies pour leurs nations, et sommes pour une fois mis face à des jeunes qui ne veulent rien d’autre que vivre quitte à perdre la guerre. Tous ces sentiments auxquels on peut s’identifier, offre un angle intéressant à la guerre sur écran.

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Le film nous présente la période des années ‘60s dans la ville de Détroit aux États-Unis, lorsque la police s’octroyait tous les droits et après avoir longtemps marché sur le peuple noir Américain de la zone, ces derniers ont commencé à se révolter sans relâche et causer des dégâts considérables à la ville, mettant la sécurité au plus bas, et la police face aux conséquences de leurs oppressions. Mais comment réagit alors cette police? Le film ouvre sur une fête entre Afro-Américains à l’occasion de la promotion d’un de leurs brothers à un rang dans l’armée. La police débarque et juste pour faire taire les Noirs, les envoient tous en garde à vue, juste comme ça. De là commence une chaîne incontrôlable de haine et de violence venant des noirs de ce quartier, qui se diffuse rapidement. Certains policiers en profitent alors pour commencer à tirer sur tout ce qui bouge, quitte à ce qu’ils aient raison ou pas. Nous sommes alors introduits à nos protagonistes, des personnes qui tentent de se tenir à l’écart des violences en se réfugiant dans un motel lors d’un soir particulièrement chaud en ville. À peine après avoir découvert ces jeunes, une patrouille dans la zone va débarquer dans le motel et tout retourner, et à cause d’un malentendu va se dire qu’un sniper est dans le motel, et qu’ils doivent le trouver.

Presque honorable comme décision, si ce n’était pas pour le traitement inhumain qu’ils font subir à ces noirs et blancs ( Sous prétextes qu’elles sont trop proches de ces «Négros» ). Un trio de policiers font bien plus que pousser le bouchon trop loin, et ceci avec un calme révoltant, sous les yeux de nombres d’autres personnes qui n’en font rien, comme si c’était juste... Normal. Impossible de mettre en mots la violence et cruauté dépeinte dans le film. Elle est bien plus choquante que tous les reportages et dires modernes sur le sujet, comme si on redécouvrait le thème et étions directement concerné par ce qui se passe à l’écran. Cette expérience inspirée de faits réels est terrible considérant le traumatisme réel qu’ont vécus les version réels des personnages du film que nous comprenons entièrement. Le plus révoltant est le fait que le film admette que certaines de ses parties sont purement fruit de la créativité des scénaristes car il n’y avait pas assez de documents pour reconstituer les faits. Aucune enquête n’a donc été menée sur les évènements tragiques de cette nuit, et les criminels qui ont été libérés de toutes charges n’ont pas eu de dossier particulièrement salit. L’affaire a juste été étouffée, et comme si de rien n’était les vies de nombreux Afro-Américains ont été foutues en l’air au nom de l’idéal de forces de l’ordre aux mentalités basanées.

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Annabelle 2 : La Création du mal Pff... De pire en pire. Le but des films d’horreur c’est d’être flippant, non? Pourquoi avons-nous tellement rit pendant alors? Annabelle 2 est super bon en terme de production, on sent l’effort. Mais côté scénario, eh ben... Les morts sont forcés, les jumpscare sont pratiquement les seuls éléments d’horreur du film parce que vraiment on a rien d’autre. Quelques scènes dégoûtant, mais pas désopilantes comme «Devilman: Crybaby » mentionné plus tôt, juste... Sale. On a des gens qui se mettent tellement en proie au danger que lorsque ça arrive on se disait juste: «Oh, elle l’a cherché! ». Finalement on en garde pas le meilleur des souvenir, c’est un film soft. Les chercheurs d’horreurs, cherchez toujours.

Le Retour de Chucky Bon... Toi... Bon... Bon... Bon... Il va être temps que quelqu’un dise à l’équipe de production de Chucky que c’était marrant juste jusqu’au deuxième parce que le concept nous avait pris de court, mais une marionnette en 2018 on s’attend plus à la voir faire de la comédie avec un ventriloque qu’être mal animée dans un film à l’histoire tirée par les cheveux. «Sharknado» au moins ils savent qu’ils sont pourri, mais celui-ci, la vache il se prend au sérieux. Il est frustrant, pas effrayant juste bizarre. Ça fait 7 quand même, à un moment il faut laisser aller. C’était une torture de regarder ce film, il te donne envie de botter une poupée en espérant qu’elle riposte pour que tu la massacres à coup de poings. Bref, une daube pareil doit être la raison d’invention des crémations.

Alien: Covenant Prequel à «Alien» et suite à «Prometheus», on ne savait pas qu’un film pouvait carrément choisir d’ignorer l’univers construit autour de son univers avant de voir ce film-ci. En réalité, il n’est pas très intéressant, mais c’est fou ce qu’il est beau. Il se créait un environnement sublime qu’au moins il nous donne d’explorer. On y découvre en profondeur les personnages, qui en passant sont vraiment cons. Ce n’est pas possible à quel point des expéditeurs supposément entraînés peuvent êtres cons devant les situations limite évidentes qui se présentent à eux. Quand même on sait que ce n’est que la débilité du cinéma, la recherche de mystère qui trop souvent est ratée dans le cinéma d’horreur.

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C’était pathétique. Besoin de mentionner que ceux de nous qui sont allé voir ce film s’attendaient à flipper et nous sommes tapés des barres de rire parce qu’à un niveau on se concentrait sur les conneries des personnages face aux situations pourries et faites-nous confiance, il y avait de quoi rire. Déjà que la prémisse tente d’être triste mais quand tu y penses c’est stupide. Des parents qui ont perdu leurs fille à un démon et qui se sont battus pour l’exorciser. Des années de solitude plus tard invitent des jeunes filles à passer du temps avec eux pour oublier leurs chagrin, dans une maison perdue au milieu de nulle part, et avec quoi? La poupée possédée de leur fille dans une salle à peine fermée avec une porte qu’il suffit de pousser. Woah, on se demande bien ce qui va se passer.

sible autour de qui on passe le plus de temps, et des filles sceptiques qui étrangement ne voient pas les signes foutrement évidents du genre voir une porte sans verrou qui se coince alors que quelqu’un crie à tue-tête dedans et dire: «Ah, quelle étrange coïncidence.» Tout le film est barbant et la conclusion stupide, elle annonce une suite après un time-skip complètement inutile. Bon, quand même il se pourrait que si on le regarde seul dans une chambre plongée dans les ténèbres on pourrait ressentir quelques sueurs froides. Pour ceux qui veulent s’y mettre, donnez-nous des nouvelles. Pour ce qui est de l’avis général, non, il est naze ce film d’horreur.

Le ce qui tue la prémisse en plus est que, la mère ne peut pas se présenter aux enfants parce qu’elle est défigurée, et le père ne veut pas d’elles parce qu’il a constamment peur pour elles. Alors à quoi bon??? Bref les filles sont tellement bidimensionnelles. Toutes orphelines, on a les deux pseudo sœurs qui veulent se soutenir à la vie à la mort, une fille trop curieuse qui cherche les problème alors qu’elle aurait pu rester calme, une fille trop sen-

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Teen Titans : The Judas Contract À la longue lignée du cinéma d’animation de la DC Comics vient s’ajouter ce film. On aime beaucoup leur univers ceci dit ça commence déjà à être ce que l’on aurait pu prévoir: une série. Les films se suivent oui, mais le niveau des intrigues ne varie pas énormément. On prévoit déjà ce que l’on ressentira et grosso-modo à quoi s’attendre du film, et voilà on est servi, juste avec occasionnellement des nouveaux personnages. Là on a droit à... Personne de nouveau en tant que tel, mais le kiff de voir les jeunes titans à leur maximum de teamplay. C’était mignon de voir aussi la relation de Starfire et Dick Grayson, avec l’étrange double vie de nightwing. C’était fun. Malheureusement c’est tout.

Lego Ninjago Le film animé le plus drôle de l’année? Probablement. Pas besoin d’être une fan de la série de Cartoon Network pour apprécier le film, il se monte sa propre histoire qui apparemment est assez loin de l’originale, et tant mieux. Pas beaucoup à apprendre, de toutes façons tu n’aurais pas le temps entre tous tes fou-rires. Les mecs sont tarés, et ils ont le méchant le plus chill qui soit. Impossible de passer une minute sans rire, et des blagues propres pas des blagues forcées ou tordues ou compliquées. Tu peux juste te poser devant se film et te laisser pénétrer par sa longue et grosse dose d’humour, possiblement à la fin tu connaîtras ton élément interne et auras appris le ninjutsu, toi et toute la famille.

Opération Cassenoisette 2 Ça faisait un bail que le premier était sorti. Il n’était pas fameux. Celui-ci reprend le flambeau, il est... Mieux, mais c’est toujours là. Trop de tentative de sentimentalisme pour un film comme ça. Déjà mettre un couple sérieux dans un film pour enfant, c’est quoi le projet? Ils pensent que ces enfants vont comprendre comment fonctionne la prise de décision en commun? Les films pour enfant qui le font ont souvent la décence de référencer les couples, pas les mettre au centre de tout. Volez des noisettes, faites nous rire et passons. Toutes les péripéties insérées empirent les choses tellement lourdes. La comédie est... Tolérable. Bref le film est terriblement moyen. Les souries sont cools sinon.

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Et le voilà notre comédie animée de l’année, ouais, il concurrence bien «Baby Boss». Vous devriez le savoir, Ninjago à la base c’est une série lego, évidemment, diffusé sur Cartoon Network depuis quelques années déjà. C’était assez drôle au départ mais a pris une tournure assez dramatique et complexes, se prenant pas mal au sérieux maintenant. Rentrer à ses bases comiques alors n’est pas du tout une mauvaise idée de la part du studio, car ça s’y prête tellement et ce film ne le prouve que trop bien. Des ninjas ados qui kiffent leurs life et dont les problèmes les plus graves sont pris comme ils viennent, très souvent avec humour, ouais c’était un gros kiff à regarder. Dès leur entrée en scène, on sait qu’ils vont tout faire péter. Parlant du grand méchant, Garmadon, honnêtement c’est le porteur de chaos le plus sympa qu’on ait jamais vu. Toujours le temps pour une vanne entre deux conquêtes de la ville, sans oublier son sarcasme indémontable quand il parle à ses soldats. En fait même, c’est lui le plus drôle de tout le film quand t’y penses... L’univers cinématographique Lego on a tendance à le négliger mais il s’impose énormément. Son style visuel tout particulier avec sa diversité de couleurs, son animation toute particulière de stop motion étrangement fluide, et ses scénarios déjantés sont vraiment en train de se forger une place de plus en plus importante. Quand on penses qu’il n’y a encore que quelques années c’était des briques pour enfant... Well... Started from the bottom now They’re here...

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Blade Runner 2049 Le voici, «Ghost In The Shell». Enfin, ce que G.I.T.S. a tenté d’être. Histoire nouvelle sur la limite de l’humanité face aux machines, bien fiers de vous dire que ce film-ci parvient à toucher toutes les cordes que ce sujet peut bien mettre en évidence. Sommes-nous humaines parce que nous aimons? Saignons? Mourrons? Procréons? Vieillissons? Ordonnons? Et si tout ça parvenait à être synthétisé, cette synthèse serait-elle humaine? Le film honnêtement inattendu pour ceux comme nous qui ne connaissent pas la version originale de 1982. Il y a énormément à dire sur ce film car sous tous les aspects il est surprenant, déjà de loin le film d’action cyberpunk le plus réussi, aussi un thriller dont chaque acte nous prend par surprise.

Star Wars, Épisode VIII : Les Derniers Jedi Commençons par ceci, nous ne sommes pas des mordus de la saga star wars. Ceci mis à part, le film était assez banale. Beaucoup de scènes assez inattendue, et du peu que l’on savait des personnages, il semblait y avoir de quoi être un peu déçu ou au moins pris de court par ce qu’il en a été fait. Le bon côté est que l’univers star wars est très reconnaissable et on a un retour comico-éducatif de maître Yoda. Bon, pas de quoi s’extasier pour être franc on a été laissé sur notre faim tellement notre estime était haute. Bon, deuxième épisode de la trilogie donc on comprend un peu pourquoi beaucoup de choses semblent prise en cours et beaucoup d’autres laissées incomplètes. Attendons la fin pour faire une review globale.

Geostorm Une énième crise climatique apocalyptique à échelle mondiale, et ohlala doit-on avoir peur tellement c’est critique. Pff... C’est cliché. On est un peu triste que ce film soit aussi décevant et barbant avec tous les moyens de production qui ont été mis à sa disposition. On a pas été convaincu et on ne voit même pas comment il aurait pu être sauvé. Rien ne donnait vraiment envie de terminer le film, les personnages sont fades, l’histoire pareil. En réalité le bon côté est que visuellement, c’est une claque colossale. Si ce n’était pas aussi barbant on le recommanderait tellement volontiers, mais rien à y faire, le film est mauvais.

68 | Février 2018 | Mangas Shonen


Qu’est-ce qui définit l’humain? L’agent K, est un agent d’une police qui a pour mission d’éliminer des androïdes obsolètes, pour laisser place uniquement aux nouveaux, plus obéissants que les derniers qui étaient pourvus de trop d’émotions. Cet agent expérimenté, reconnu par son boss se voit accordé une totale confiance au point où on lui confierait même le meurtre d’un bébé. Pourtant comme tous les siens, il est traité comme une tâche, détesté par la majorité de la population pour son être mécanique, qui pourtant loin des robots que nous avons connu jusque là, il a pratiquement tous les traits physique d’un être humain: Fluide rouge, peau douce, sentiments... Le films prends tout de suite une tournure dramatique. On a cet agent qui vit les pires misères sans battre d’un cil, dans sa vie personnelle, mais pire encore dans sa vie professionnelle où il est littéralement un esclave. Les choses se dégradent à un rythme catastrophique tel qu’il n’aurait jamais pu l’imaginer.

Énième métaphore de la ségrégation, ce film parvient à mettre des mots sur ce phénomène: «Ce monde est bâtit sur un mur qui sépare les races. Leurs dire que ce mur n’existe pas engendrerait une guerre, ou un massacre.» Juste ces mots suffisent à prouver qu’ils maîtrisent leur sujet. On suit cette enquête qui va d’un bout à l’autre du spectre racial et également sentimentale de notre protagoniste. Avec lui on découvre très lentement et avec beaucoup de peines ce que renferme cette société déchue et à quel point chaque pas franchit nous fait nous sentir plus petit qu’avant. D’ici la fin du film, tout ce que l’on pensait avoir compris est retourné et on se remet à la recherche de tout en voyant ces conflits se dénouer par les yeux du protagoniste. Aussi ce film mérite d’être reconnu pour avoir donné à Jared Leto le rôle d’antagoniste extrémiste, charismatique et psychotique, que lui a refusé la DC et Warner Bros dans «Suicide Squad». Cet homme est véritablement effrayant et éloquent, se servant de nombreuses métaphores dans ses dialogues tels un visionnaire qui ne voit pas de limite hors mis sa mort.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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MANGAS SHONEN Cinéma

Baywatch «Alerte à Malibu, Cet été va être Chaud!» avec les personnages au corps de télé-réalité. Là où les demoiselles voient Dwayne Johnson et Zac Efron, les mecs voient les... Tout le reste. Côté trame, bof. Un peu de comédie et beaucoup de références mais pas grand chose de bien. En réalité le film est moyen. Retires les corps de rêves et c’est juste très boudable comme film, on ne l’aurait peut-être même pas vu. Ceux qui connaissent la série originale, bah vous savez déjà tout vu que les blagues sont littéralement recyclés. Pour ceux qui ne la connaissent pas, tentez juste d’imaginer «Jersey Shore» en un peu moins vulgaire et en maître nageurs à la plage. C’est bon, vous avez le film gratis.

Jumanji : Bienvenue Dans La Jungle Pas grand chose à y voir avec l’original, mais se porte bien tout seul. C’est une aventure comique, ce dont on se souvient surtout après l’avoir vu est qu’on a rit à cœur joie, et pour ceux qui l’ont vu dans un cinéma assez plein, ils se souviendront aussi des cris des filles chaque fois que Nick Jonas était au centre de l’attention. Le film joue aussi sur un truc marrant, des gens dans un corps qui n’est pas le leurs et qui se découvrent sans cesse, en plus d’avoir un comportement qui ne colle carrément pas avec leur personnages. Le méchant est en concept super, mais dans les faits étonnamment transparent, ce qui pour une fois est une bonne chose, vu le charisme violent du personnage et le style familiale du film.

Girl’s Trip Eh bien c’est assez grossier. Tout ce concentré au premier degré de stéréotypes et de clichés on commençait à espérer qu’on l’avait laissé derrière nous et que la comédie dramatique explorerait de nouveaux horizons, c’est évident que certains ne sont pas encore au courant. Ce film retrace le parcours de quatre amies qui ont des vies assez éloignées les unes des autres, mais amies de longue dates, décident de faire un voyage ensemble pour se changer les idées. Ça tourne à la succession de «Drames» et de tentatives terribles de comédie. On comprends plus ou moins les intentions et ce que l’on voudrait que l’on ressente, mais l’exécution est très moyenne. À peine digne d’une perte de temps.

70 | Février 2018 | Mangas Shonen


La comédie américaine rentre à ses sources et pas qu’un peu. C’est rare de nos jours de voir un film comique qui est vraiment familiale, c’est à dire sans tous les traits terrible d’une comédie pour adulte comme les abus d’alcool, drogues, et références sexuelles à outrance. C’est juste reposant cette pureté occasionnelle. Pour ce qui est du film en lui-même, il ne déçoit pas. Bon pour les puristes qui espèrent y voir une suite directe à l’originale(1995, ce serait en demander beaucoup trop quand même), ce film ne l’est pas. Il réinterprète la chose non pas en insérant le jeu dans la réalité, mais comme vous le savez de la bande d’annonce, il insère des personnages dans le jeu, et cela complètement. Il prend des personnes et les fond dans les personnages du jeu, leurs donnant les attributs de ces derniers aussi bien leurs points forts que leurs points faibles, et en passant, leurs points faibles ne sont que des points faibles de jeu vidéo, du genre exploser à cause d’une allergie au gâteau.

Les personnages sont très attachants, comme il se doit pour un film familiale, on aime les voir individuellement pour ce qu’ils sont originalement et ce qu’ils sont dans ce nouveau monde, et on aime surtout voir leurs évolutions personnelles vis-à-vis de leurs défauts majeurs dans la réalité comme la timidité abusive d’une, le manque d’humilité d’un autre et tout ce que vous découvrirez ou avez déjà en le voyant. On reprocherait peut être un peu au film d’avoir trop d’ex-machina, de coïncidence qui conviennent bien au scénario ce qui y met une légère incohérence globale, mais franchement c’est tout. Surtout qu’on y prête pas attention en voyant un mec timide dans le corps de Dwayne Johnson et Une bimbo dans le corps... Enrobé de Jack Black. Juste Hilarant.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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MANGAS SHONEN Cinéma

Barry Seal : American Traffic « On peut dire que j’ai contribué à mobiliser une armée, défendre un pays et créer le plus grand cartel que le monde ait jamais connu. La DEA, la CIA, la Maison-Blanche, ça a été une sacrée aventure. C’était même un peu chaud, parfois. Bon sang, me dites pas que ce pays n’est pas le plus beau... » Barry Seal était un mec avec une sacrée paire de boules de bowling. Faire tout ce qu’il a fait dans une vie de même pas 50 ans, à son niveau c’était un Pablo Escobar au ÉtatsUnis, qui était lui-même un de ses potes d’ailleurs. Quand tu lis son histoire, il était bien plus bâtard que le film ne veut nous le dire, mais quand même, on y voit en gros ce qu’il a réellement fait, et vraiment, il y a de quoi respecter ce type.

November Criminals Ugh... Des jeunes adultes avec une perception faussée de la réalité et une libido hyper active, voilà qui sont les deux personnages joués par les jeunes sur le côté. Un de leurs pote se fait descendre de manière étrange, et ils décident de prendre l’affaire en main. Ça c’est cliché et avec les films dans lesquels on les a déjà vu, on est un peu déçu mais bon, qui dirait «non» à quelques dollars. Le problème c’est leur relation dans le film. Ils sont un couple? Non. Ils s’aiment? Peut-être. Ils sont juste des potes de couette qui traînent ensemble. Et on ne sait pourquoi, ils ont dû expressément perdre leurs virginité ensemble au début du film. Pourquoi? Ça a un impact? Non rien. Ils l’ont juste fait. La libido c’est un truc fort. La Jachère l’est encore plus.

Sleepless Jaimie Foxx est un acteur extrêmement charismatique. Ce n’est pas encore un Denzel Washington, mais on prie fort pour qu’il le devienne. Plutôt habitué à des rôles comiques ou dramatiques, il nous vient dans un film d’action en rôle principal. On a un petit univers à la «Taken» où son fils se fait kidnapper et des gars vont se faire tabasser pour cette faute à l’égard de sa personne. Pour être franc le style de film en lui-même est assez cliché au final. La drogue de la mauvaise personne a été touchée et il veut la récupérer, coûte que coûte, et celui qui la lui doit est notre personnage principal qui pour une raison ou pour une autre ne parvient pas à la lui donner simplement. Deux - Trois autre péripéties pour agrémenter le tout et... C’est cuit.

72 | Février 2018 | Mangas Shonen


Adler Berriman Seal dit Barry Seal, Ce nom est inscrit dans les anales Américaines, et il n’est pas sur le point d’être effacé. Cet homme à lui seul s’est retrouvé au milieu de forces géantes en son époque. DEA(Force de contrôle des rogues), CIA, Maison Blanche et les cartels de Medellín, les Cartels de Jorge Ochoa, Carlos Lehder et le tristement célèbre Pablo Escobar.

Il a également sa famille à qui il tient plus que tout et en qui il déverse sa fortune et sa confiance. On voit alors en cet homme un opportuniste certes, mais aussi un père de famille et mari compréhensif. On l’aime beaucoup mais savons que sa double vie va s’écrouler sur lui et nous attendons juste le moment de rupture, qui ne tarde pas.

Parlons d’abords du film. Seal se mêlant de ses affaires s’est retrouvé à aider chacun de ces corps, et tentant tant bien que mal de sécuriser les intérêts qui concordaient les plus avec les siens. Ne se suffisant pas de son salaire, il fait du traffic d’explosif, jusqu’à ce que la CIA le repère et lui donne une opportunité en or, voler pour son pays, en faisant des repérages en zones militaires d’Amérique du sud. Chose qu’il fait bien et obtient les faveurs du gouvernement, jusqu’à ce qu’il tombe sur les Instigateurs des cartels de Medellín, qui lui proposerons alors de faire passer leur drogue de la Colombie aux états-unis. Opportunité en or sur laquelle il saute sans hésitation, et son premier pas dans le gouffre.

Le film est mieux vu. Le raconter c’est le spoiler car tant de chose se passent en hyper peu de temps, et on ne voit pas tout venir, pourtant une fois que c’est sur le plateau, on est choqué mais content d’avoir été pris de court. C’est un film biographique qui parvient à faire passer cet homme pour un héros des temps modernes qui n’avait pas froid aux yeux et que nous avons à estimer aujourd’hui encore.

Entre la loi et les cartels, la vie de l’homme commence à être de plus en plus chargé, courir après les demandes de deux grosses puissances devient de plus en plus prenant, mais heureusement, il a de quoi essuyer sa sueur avec les paquets de billets empilés chez lui.

La réalité c’est un peu un problème, car une fois que l’on lit l’histoire réelle de Barry Seal, ce n’était pas vraiment un enfant de cœur. Cassecou, violent, arrogant, impulsif... C’était l’Américain cliché type, qu’on préfère voir à distance. C’est plus proche de la réalité d’une personne qui côtoierait autant des sphères telles que les siennes, mais pas vraiment une personne que l’on admirerait, de plus il est présenté comme ayant aidé les partis un peu, mais il était uniquement là pour son intérêt et rien d’autre. En résumé, le film le présente bien beau, et c’est ce qu’on attend du cinéma, non?

Mangas Shonen | Février 2018 |

73


MANGAS SHONEN Cinéma

Bright Les comptes de fées prennent une toute autre tournure ici... C’était assez intéressant de voir la bande d’annonce d’un film qui reprenait le concept de la mythologie pour la réintroduire dans le monde réel et en tirer un thriller policier, mais dans les faits, bof, une énième analogie du racisme contre une race pour des stéréotypes bizarres, surtout que voir toute la culture noire américaine attribué à des orques c’était assez cliché. Au final l’investigation même n’est pas si intéressante que ça, si on ne parle pas en plus des ex=machina, les faux suspenses et la film téléphonée des heures avant. C’est beau à voir et découvrir cette univers est intéressant, c’est lorsque l’histoire proprement dite commence que ça déraille.

Black Panther Grande surprise de la MCU et tournant inattendu en terme de Hype à sa sorti, le premier film de super-héros situé en Afrique et avec un casting principalement Afro a eu un succès fulgurant à l’échelle internationale et semble être un grand tournant pour le monde du cinéma et des super héros en général. Le film même est extrêmement bien fait. Notre peur d’une orientation comique comme «Thor Ragnarök» a bien heureusement été injustifiée. Nous avons plutôt droit à une histoire de royauté et de lutte pour le trône, se servant des droits familiaux. Cette histoire nous est présentée comme la ligne principale du film, pourtant une grande partie de ce dernier se concentre sur le développement du personnage principal, le Black Panther, son passé et son quotidien de roi d’une cité très avancée qui se garde dans l’anonymat. La lutte pour le trône ne revient que quelques fois dans le film, ce qui heureusement est fait de sortes à ce que nous soyons quand même largement satisfaits de ce que nous recevons. Le film a également un puissant message d’ouverture culturelle, que ce soit envers les noirs ou les femmes, le film donne de l’impact à tous, un monde sans ségrégation d’aucune sorte, où tous ses constituants ont un rôle actif dans son développement et sa préservation. Nous devrions y penser dans le monde réel, non? En conclusion, le tapage autour de ce film bien qu’on vous l’accorde peut sembler fatiguant, est justifié, ce film est touchant et fait envisager de grandes choses pour l’avenir. AFRICA WAKE UP!!!

74 | Février 2018 | Mangas Shonen


Mangas Shonen | FĂŠvrier 2018 |

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Série de films alliant Thriller, Horreur et Enquête, «Saw» a connu un succès hors norme auprès de la communauté des cinéphiles accrochés au style horreur. Ce n’est que compréhensible, lorsqu’en face du chef-d’œuvre qu’est ce travail, qui parvient à nous tenir en haleine tout du long du film, et même après l’avoir regardé, toujours suspicieux et en alerte, angoissé à l’idée d’entendre ces paroles nous être adressées:

"Je veux jouer à un jeu..."

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Nous parlerons de la saga toute entière de manière globale et ne rentrerons pas dans les détails de chaque film car tous ont eu leurs points forts et points faibles, certains étant carrément mieux que d’autres. Ce qui nous intéresse le plus est la perspective globale de la saga qui a su trouver un angle qui choque tout en parlant et parvient à refléter au public ouvert à son message, leurs propre être et le fait qu’ils pourraient être à la place des victimes, due à la réalité crue et cruelle de leurs propres conditions.


Voudrais-tu un petit exemple des nobles et ingénieux procédés de Jigsaw? Comment empêcherais-tu à une fille se jouant de deux mecs bien de cesser son cirque, tout en mettant les deux mecs face à la réalité afin qu’ils fassent de meilleurs choix à l’avenir? Jigsaw a choisit d’installer une grande scieuse, les deux mecs sur les deux cotés, la fille attachée par dessus, sur une plateforme. Cette plate-forme elle-même liée à des menottes fixées sur les deux gars, celui qui tirera la fille de son coté se sauvera lui et la fille, mais si ils ne bougent pas, la fille meurt et ils vivent. Ça aura eu le mérite d’être efficace, on ne dira que ça. Jigsaw est un homme qui a un sens bien étrange de la justice. Selon lui, tout un chacun devrait être mis en face de ses méfaits et donné le choix entre payer un prix pour expier le mal qu’il a fait ou mourir tout simplement. Mais ce monde est remplit de tellement de personnes qui enchaînent les méfaits et un seul jigsaw... Qu’à cela ne tienne, ça fait juste plus de travail pour lui. Se mettant à la lourde tâche qui l’attends, Jigsaw se met à en capturer, des victimes, ou plus précisément, des inculpés. Il les enferme dans une salle glauque, avec un procédé des plus simple, il lui présente les raisons pour lesquelles il a été capturé et lui donne un moyen de se libérer assez rapidement.

Soyez surpris ou non, Jigsaw n’est pas vraiment acclamé pour cette initiative qu’il qualifierait de service à la communauté. Traqué depuis ses premier méfaits, la polices et les forces spéciales ne cessent de suivre les traces qu’ils découvrent. Bien malheureusement pour eux, ce n’est pas aussi facile, mais bien heureusement pour nous, ça nous donne de voir toujours plus du génie de cet antihéros sous certains aspects, qui assure ses avants et ses arrières tout en trouvant toujours de nouveaux moyens d’appliquer ses executions et fonder cette vision d’un bourreau monstrueux qui veille sur les États-unis, créant étrangement un monde presque meilleur...

Amour du sport on pourrait se permettre de dire, si ce n’est pour le fait que le puzzle de libération est toujours en rapport direct avec le crime, et implique généralement perdre au moins un membre, pour être sûr que le mal qui l’a mené là ne sera plus jamais commis.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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Rétro Cinéma

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La série de films «Saw» est bien particulière pour son époque et l’est aujourd’hui encore. Peu souvent n’avons nous suivi aussi abstraitement le protagonist du film, encore moins souvent a-t-il été un antihéros aussi cruel. En effet, on ne s’en rendra peut être pas compte dès le départ ou même jusqu’à la fin de toute la saga, mais Jigsaw, le prétendu antagoniste de la série que l’on ne voit même que relativement peu au final, n’est en effet autre que notre protagoniste. Nous voyons le monde selon sa perspective et suivons de très près ses actions à lui et sa vision bien tordue du monde. Loin de nous être énigmatique, ce dernier nous révèle quelles sont ses motivations et intentions, et bien plus que ses victimes et traqueurs qui pourtant nous sont présentés comme les ponts focales de ces films, nous le connaissons. ‘‘ Néanmoins, face à ses actes hautement répréhensibles, comment osons-nous le qualifier «D’antihéros»? ’’ Pensez-vous certainement. Ce n’est pas bien compliqué, qui d’autre que lui, met le respect de la vie et la bonne séance au-dessus de tout le reste?

«La Plupart Des Gens N’Ont Aucune Reconnaissance D’Être En Vie.», juste l’un des nombreux traits de pensé du personnage sur cette humanité sans grâce ni compassion. Il n’est pas un acharné à la recherche d’une victime pour le seul plaisir de causer la mort ou se sentir supérieur, il désir ardemment faire passer un message et le chemin le plus rapide qu’il ait trouvé vers les hommes, c’est à travers des conséquences directes sur leurs actions. Il ne cache pas ses crimes ou ses motifs, ni à l’auditoire, ni au concerné, ni même au vu et au su du grand monde. Il veut que tout le monde sache que pour tout mal commis nous avons un prix à payer, il n’exige pas plus que cela. Tout à l’heure on parlait de ses pièges dont on peut bien facilement se libérer, juste prêt à payer d’un membre, le membre en question est toujours celui qui a causé la conséquence présente. Un voyeur devra par exemple payer son œil et un violeur devra payer de sa... Et dans le cas où ces fautifs refusent de payer ce simple dû, souillé et entraîné à ce point par leurs propres actions, c’est sur eux-mêmes que se resserre leur mort, après que la patience programmée de Jigsaw sur leur puzzle se soit en dû temps écoulée.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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Rétro Cinéma

Les «Saw» au fil du temps ont eu leurs hauts et leurs bas, mais ce qui persiste de la série est cette ingéniosité, de mettre l’humanité face à des actes méchants et antisociaux pour dire peu, qui sont perçus de plus en plus comme communs et acceptés dans nos sociétés. La présence de Jigsaw remet en question notre condition et nous tient en alerte sur les psychoses qui peuvent naître dans cette société malsaine pour toute personne voulant s’accrocher à un sens encore valable de justice, et les crimes faits suivant sa méthodologie confirmeraient presque cette hypothèse, si ce n’était que les concernés de ces actes étaient des criminels ardus eux-mêmes, confirmant plutôt l’hypothèse que tout va hors de contrôle. Jigsaw est lui-même l’un des personnages les plus humains qui soit dans un film d’horreur, ce qui contribue grandement aux frissons que causent ces œuvres. Ses sentiments, ses actions, ses pensées, toutes ces choses nous ont été propres à un moment donné. Qui n’a jamais vu une situation terrible ou inacceptable et ne s’est dit que la personne qui en est la cause est

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juste nuisible et on se porterait bien mieux sans elle? Ou encore que si cette personne avait un certain handicap, ça le canaliserait peut-être? Dans la colère on se laisse souvent emporter par ses pensées, tandis que Jigsaw se laisse porter par cette philosophie. Fait-il du monde un endroit meilleur? On ne sait pas. En fait-il un endroit stricte? C’est évident. L’univers de «Saw» est un qui nous glace le sang. Frustré par les motivations d’un personnage qui semble rôder sur nous en attente de la première faute à nous faire payer d’un prix que nous ne sommes pas prêt à assumer. Longuement étalés sur la philosophie de cette œuvre bien trop réduite au banal slasher, on vous laisse le plaisir de redécouvrir tout ce qui entoure l’entreprise de cet esprit criminel. Ses méthodes vicieuses de capture, ses repérages de coupables à juger, Les enquêtes et nombreuses tentatives infructueuses de capturer ce fantôme, et le plus souvent le choc, peur, frustration et traumatisme que vivent ses victimes pendant leur épreuve de survie extrême et ces nouvelles vies qu’ils voient d’un tout autre œil.


Mangas Shonen | FĂŠvrier 2018 |

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Mangas

Shonen

SÉRIES

Mangas Shonen | Février 2018 |

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Genre : Fantastique / Horreur / Dramatique

Saison(s) : 7 Saisons

Épisodes : 133 Episodes

Durée Par Épisode: 42 - 73 Minutes

Créateur : Ryan Murphy Brad Falchuk

Sortie :

5 octobre 2011

84 | Février 2018 | Mangas Shonen

American horror story est une série et diffusée en 13 épisodes par saison chaque année entre Octobre et janvier depuis 2011. La série est construite sur le principe de l’anthologie par saison, c’est-à-dire des histoires autonomes et indépendantes, Ce qui permet donc plusieurs choses : tout d’abord un contenu extrêmement varié et riche car permet de brasser une batterie de personnages et d’intrigues et aussi de créer un monde pouvant accueillir autant d’horreur psychologique et monstrueuse en passant par la religion, la criminologie, la Mythologie et la science fiction le tout dans une cohérence totale. De plus la série ne tombe pas dans les problèmes de beaucoup d’autres; un scénario répétitifs et des personnages qui n’en finissent pas si bien qu’on en fini à ne plus ressentir de l’empathie pour eux. Ici chaque saison est une nouvelle série avec ses codes ses enjeux ses héros et ses méchants et d’une année à l’autre il est impossible de prédire ce que sera l’intrigue suivante jusqu’à sa diffusion, créant donc une attente aussi mystique que la série et aussi un public demandant toujours plus.


La Saison 1 Murder House parle famille Harmon, composé Violet, Ben et Vivien. Peu après que Vivien ait fait une fausse couche et que Ben l’ait trompée avec l’une de ses étudiantes, les Harmon décident de quitter Boston et achètent une maison victorienne à Los Angeles dans une vieille maison au passé trouble mais celle-ci les laissera-t-elle s’en sortir ? Arriveront-ils à déménager de nouveau ?? La Saison 2 Asylum se passe majoritairement en 1964 dans le Massachusetts dans un asile psychiatrique ou Anges, démons et étranges expériences semblent menacer les patients. Lana Winters une journaliste lesbienne s’y infiltre après l’incarcération dans le bâtiment de Kit Walker un jeune qu’on accuse d’être le tueur qui servi dans la région un étrange jeu va alors s’engager dans l’asile mêlantaliènes démons et gens à étranges histoires. La Saison 3 Coven Raconte le destin du clan des sorcières américaines. Caché aux yeux du monde elle est se trouvent coincé dans les conflits générationnels qui les opposent. Fiona la sorcière la plus puissante de son époque sens ses pouvoirs baisser indiquant l’arrivé du prochain suprême et pour garder sa place elle va devoir jouer elle devra jouer une partie dangereuse au milieu d’une guerre de clan naissant mais également de menace plus sombre qui semblent peser sur leur espèce. La Saison 4 Freak Showse concentre autour de l’une des foires aux monstres les plus subsistantes des années 1950 et du dévouement de ses membres qui font tout pour maintenir leur gagne-pain conséquent. Tandis que les acteurs tentent de vivre leur vie malgré leurs différences, une étrange créature tue des gens OKLM dans la ville et sa rencontre avec le cirque va être le déclencheur d’événements plus tragiques et barbares encore. La saison 5 Hôtel. En 2015 Elizabeth Johnson dite la Comtesse, tient d’une main de fer l’hôtel Cortez, un lieu étrange où les phénomènes inhabituels sont légion. L’inspecteur John Lowe et sa famille vont se retrouver dans un plan qui leur dépasse et ou leurs vies ne sont que des pions sur un échiquier. La saison 6 Roanoke Shelbyet Matt Miller décident de raconter leurs histoires dans une émission intitulée My Roanoke Nightmare produite par un homme d’affaires ambitieux, Sidney Aaron Jame. Tout au long de l’émission, nous suivons les confessions du couple entrecoupées par une dramatisation de ce qu’ils ont vécu. Enfin la Saison 7 Cult Ally, Ivy et Ozymandias Mayfair-Richards, leur fils, habitent à Brookfield Heights, dans un quartier résidentiel typique des États-Unis. La famille vit paisiblement, tenant un restaurant apprécié, et est désormais loin de son sombre passé, bien que leurs voisins, Meadow (Leslie Grossman) et Harrison Wilton soient particulièrement étranges et semblent cacher de lourds secrets.

En effet la saison est à sa 7e série et on a l’impression que la plume de l’inspiration commence à sécher et pourtant la série continue toujours de sortir des intrigues et narrations toujours très originales, imaginatifs et intéressantes prenant ses sources d’inspirations venant d’un peux de partout. La série s’inspire de tout films, séries, religions, etc. mais sans tomber dans la facilité et nous fournir des aboutissements surprenants mais aussi avec des thèmes qui parle de la société en générale et celle Américaine.

La série se distingue en effet par une esthétique singulière qui correspond peut au canon télévisuel actuel mêlent une atmosphère très sombre et esthétisé les réalisateurs développent une image lourde et sombre qui colle très bien à l’histoire elle-même. Le choix des couleurs et du cadrage est aussi très inventif et nous plonge plus dans l’atmosphère de la série. Chaque plan permet de mettre en exergue un plan un personnage ou une image et un dialogue.

En effet hormis la saison 1 qui a un final fantastique les autres saisons eux finissent de manière vraiment médiocre et cela c’est peutêtre victime de son format tendant parfois vers des épisodes inutiles chose dommage dans une écriture de cette qualité. American horror story étant une série d’horreur les codes ici sont souvent très serré et compliqué et moi téléspectateur je m’attends à voir en effet de l’horreur et dans certaines saisons ça disparaît complètement laissant place à une série banal comme on en voit tous les jours et donc j’ai peur pour son avenir. En conclusion c’est une série tellement géniale que je le conseil vivement à tout le monde qui voudrait voir quelque chose de totalement différent et habituelle et surtout pour ceux qui ont du mal avec les films d’horreurs mieux vaut s’abstenir.

Mangas Shonen | Février 2018 |

85


MANGAS SHONEN SÉRIES

Genre : Fantastique / Action / Horreur

Saison(s) : 2 Saisons

Épisodes : 23 Episodes

Durée Par Épisode: 52 Minutes

Créateur : Seth Rogen Sam Catlin Evan Goldberg

Sortie : 22 Mai 2016

86 | Février 2018 | Mangas Shonen

Inspirée d’un comics de la maison DC Comics du même nom des auteur Garth Ennis et Steve Dillon, «Preacher» nous fait suivre Jesse Cluster, membre assez atypique du corps des prêtres, surtout que c’est un révérend, qui a des comptes à régler avec le saint père lui-même. Ex-Criminel, Jesse Cluster revient sur une promesse faite à son père dans ses derniers instants et se dédie à la vie de pasteur. Il rentre alors dans sa ville natale, mais cette nouvelle vie n’est pas des plus faciles, entre ses propres démons à la peau dure et sa lente descente vers l’apostasie, il penses abandonner. Juste au moment où il penses abandonner néanmoins, un grand changement arrive, ce prêtre se voit doté de la voix de Dieu, faisant de toutes ses paroles des ordres divins, ce qui l’embarquera dans des situations plus qu’horribles qui le poussent à se retrancher à retrouver Dieu pour une discussion en tête à tête de tout ces merdes qui s’abattent sur son monde.


On suit le parcours d’un pasteur dans une petite ville du Texas, on suit Jesse Cluster c’est un pasteur il a un petit souci, il n’est pas croyant et il fait parce qu’il fuit son passé et nous savons pas trop pourquoi toujours est -il qu’il y’a des éléments qui tournent autour de lui. Petit à petit il commence à perdre ses fidèles et son corps est possédé par une étrange entité appelé ‘’ la voie de dieu’’ qui est un pouvoir extrêmement convoité genre quiconque l’entend Obéi automatiquement (ce n’est pas génial ça ?) c’est alors que vont débarquer dans la petite ville des mecs pour s’en accaparer. C’est donc là qu’il décide de traverser les USA à la recherche de dieu pour lui poser 2 – 3 questions parce qu’il est un peu vénère.

Si vous n’avez pas peur des giclées de sang à tout va et les blasphèmes à outrance, cette série sera pour vous. Loin des censures de tabous et des clichés habituels. Vous serez servis dès la première scène de la série avec la répartitions de petits bouts d’un prêtre dans tous les coins d’une église. Vous nous en direz des nouvelles.

C’est une série fantastique très gore, Trash et ça blasphème à presque chaque scènes (cependant la BD sur laquelle elle est tirée l’est encore plus) qu’on peut qualifier de WTF avec un langage bien corsé et rempli d’humour noir (histoire parfaite à lire à vos enfants si vous cherchez une baby-sitter pensez à nous). Géniale aussi par son rythme qui a été installé chaque épisode est soutenu du début jusqu’à la fin de tel sorte qu’a la fin de chacun on a l’impression d’être dans un foutu cliffhanger qui fait qu’on a envie de continuer encore et encore. Les personnages aussi sont attachant. On s’attache à eux directement soit Jesse, le vampire ou Tulipe chacun ont leur propre état d’esprits leur propres différences et c’est cette différence qui les rends encore plus attachant dans ce monde de barbare. Ils ont leur défaut aussi bien évidemment mais ensemble ils surpassent cela et c’est ça qui est très cool. Au niveau de la réalisation c’est aussi excellent. Les ambiances la façon de filmer le décor nous plonges encore plus dans ce monde fou. Le changement de décors à un autre se fait de manière subtile et très technique et au bon moment tu le sens venir mais ils le font très bien. Comme défauts on en a pas trouvé de vraiment nombreux sauf comme nous l’avions dit plus haut c’est vraiment très gore et pervers donc c’est vraiment pour un public averti et certains pourraient y voir du mauvais goût.

Mangas Shonen | Février 2018 |

87


MANGAS SHONEN SÉRIES

Genre : Drame / Horreur

Saison(s) : 2 Saisons

Épisodes : 20 Episodes

Durée Par Épisode: 52 Minutes

Créateur : James Amiel Michael Begler

Sortie : 08 Août 2014

88 | Février 2018 | Mangas Shonen

Inspiré de l’horrible réalité du passé de notre médecine, cette série nous met en face des méthodes barbares dont usait la médecine il y a encore relativement peu de temps, et l’horreur que c’était pour les patients mais pas seulement car les médecins eux-mêmes avaient à faire face à des terribles remords au vu de ce qu’ils avaient eu à faire et toutes les vies qui leurs glissaient entre les doigts, souvent pour une affaire de secondes, ou carrément inconscience de ce qu’ils ont en face, car alors, à quoi servent-ils? Le staff de l’hôpital Knickerbockers de New York, des chirurgiens aux infirmières, doit repousser les limites de la médecine au début du 20ème siècle, à une époque où le taux de mortalité a soudainement augmenté et où les antibiotiques n’existent pas encore...


Les séries consacrées à l’univers médical ont toujours eu le vent en poupe avec un succès toujours plus grand. Ces séries évoquent à moitié la médecine pour y préférer les relations (amoureuses et amicales) entre les différents personnages ou mettre en avant les personnalités souvent particulières des protagonistes. The Knick est à l’opposé de cette vision angélique de l’univers médical (et l’univers angélique de la vie tout simplement), il nous immerge totalement dans l’Amérique du début du XXème siècle à travers ses problèmes sociaux, économiques mais également et c’est ce qui fait le charme de la série, à travers un savoir-faire médical encore archaïque. Dans chaque épisode d’Urgences, nous avons droit à une ou plusieurs opérations chirurgicales qui tiennent en haleine le téléspectateur qui ne comprend que la moitié des termes utilisés et qui ne connait pratiquement aucune technique employée. Imaginez maintenant la même scène dans une époque où les antibiotiques n’existent pas, où la médecine n’en est qu’à ses balbutiements, où les docteurs découvrent des nouvelles maladies tous les jours, se font la main sur des cochons morts et où la technologie est primitive. La série décrit l’univers d’un hôpital newyorkais où le docteur virtuose John Thackery met tout en œuvre pour découvrir de nouvelles techniques et découvertes médicales quitte à mettre sa santé de côté. Pendant ce temps, la direction du Knick (l’hôpital en question) tente tant bien que mal d’équiper au mieux son hôpital dans une époque où l’on parle de concurrence entre les hôpitaux et qui tente d’imposer un jeune diplômé noir de Harvard au sein d’un établissement et d’une ville au ¾ blanche. La pauvreté des quartiers obscurs de New York et l’opulence des grandes familles de la haute

société ne forment qu’un face à l’arrivée de nouvelles maladies qu’il faut alors soigner et surtout connaitre. De la découverte d’un nouvel outil à l’étude d’un ouvrage français sur la hernie inguinale, de l’apparition de drogue et de maladies méconnues à l’univers de la prostitution, The Knick dépeint une fresque criante de vérité d’une époque dont Thomas Edison est un des fers de lance. Que ceux qui aiment les séries médicales précédemment citées ne s’inquiètent pas, la série suit également une flopée de personnage au travers de leurs différentes actions, de leurs magouilles ou larcins pour gagner leur vie, de leur métier ou tout simplement leur façon de vivre dans cette époque si particulière mêlant haine raciale enragée et inégalités sociales. À la réalisation, Steven Soderbergh n’est plus à présenter, sa carrière parle pour lui. Sa mise en scène chirurgicale et proche du documentaire s’adapte à merveille à la série. Ce que les gens savent moins, c’est qu’il a réalisé en 1997 un film nommé ... Grey’s Anatomy, qui évoque la maladie de l’acteur principal à travers sa propre histoire. La mise en scène est léchée, la photo est superbe et la réalisation est au niveau du cadre historique des années 1900. L’ambiance est souvent très sombre, que ce soit à l’intérieur de l’hôpital ou dans le fin fond d’un bar d’une rue étroite de NY. La bande originale est signé Cliff Martinez et dénote complètement avec l’univers de la série. D’une part parce que les sonorités électroniques n’évoquent bien évidemment pas le début du XXème siècle et d’autre part parce que dans l’esprit du téléspectateur, on pense à une musique moins agressive pour une série médicale. Mais ce choix est judicieux puisqu’il amène un dynamisme et une ambiance décalée parfois très particulière

Mangas Shonen | Février 2018 |

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MANGAS SHONEN SÉRIES

Genre : Drame / Horreur

Saison(s) : 7 Saisons

Épisodes : 67 Episodes

Durée Par Épisode: 47 - 79 Minutes

Créateur : Frank Doelger Marc Huffam

Sortie : 17 Avril 2011

90 | Février 2018 | Mangas Shonen

Adaptée de l’œuvre romanesque «Le trône de fer» écrite par George Raymond Richard Martin, cette série medieval fantasy est réputée pour son originalité de par ses nombreuses inspirations tirées d’événements, lieux et personnes réels, tels que; le mur d’Hadrien, Henri Tudor, etc…. Il y a très longtemps, à une époque oubliée, une force a détruit l’équilibre des saisons. Dans un pays où l’été peut durer plusieurs années et l’hiver toute une vie, des forces sinistres et surnaturelles se pressent aux portes du Royaume des Sept Couronnes. La confrérie de la Garde de Nuit, protégeant le royaume de toute créature pouvant provenir d’au-delà du Mur protecteur, n’a plus les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de tous. Après un été de dix années, un hiver rigoureux va s’abattre sur le royaume avec la promesse d’un avenir des plus sombres. Pendant ce temps, complots et rivalités se jouent sur le continent pour s’emparer du Trône de Fer, le symbole du pouvoir absolu.


L’organisation atypique est ce qui fait de la série ce qu’elle est. Que ce soit en politique, légion ou clan, les choses sont toujours bien profondes, de quoi faire découvrir au spectateur toujours une nouvelle pièce à rajouter au puzzle. Le plus beau de cette série est alors que le puzzle s’élargit complètement de depuis son point de départ, qui on peut dire se trouve au centre. À aucun moment ne sommes-nous laissé avec un vide à remplir bien plus tard dans la série, tout est toujours clair et concis, ou du moins c’est ce qu’il paraît, car par la suite nous apprenons l’existence progressive d’autres entités qui ont toujours eu un rôle, mais que nous n’aurions en aucun moment ne serait-ce que soupçonné. Comme exemple, parlons de la famille Stark, auprès de qui nous débutons la série. Ils sont en apparences une famille tranquille à la tête d’une petite bourgade paisible. Nous apprenons cependant très vite le passé de leur père Ned Stark, qui est tout sauf un long fleuve tranquille. Leur Mère dont l’héritage est un bien lourd fardeau, que l’on voit par la suite avoir déformé sa tendre sœur d’antan. Les Enfants qui certes ont eu une enfance tranquille loin des origines de leurs parents, dont l’avenir sera bien moins radieux. Bourrés de haine, orgueil, ambition et trahison, leur amour fraternel aura souvent du mal à transparaître. D’autres corps sont bien visibles et ont une vaste importance au déroulement de l’histoire; Les targaryens, les Lannister, les marcheurs blancs, les gardes de nuit, les sans visage, etc, que nous vous laisseront découvrir en série, tellement leurs apports sont longs et complexes, tels qu’ils nécessiteraient des spoilers majeurs

ou des explications à n’en plus finir. Game of Thrones ou « Le Jeu du Trône », est un véritable chef d’œuvre pour le plus grand plaisir de tous les fans qui chaque année attendent la sortie des saisons avec une impatience presque agaçante pour les non-fans, parce qu’en effet GOT excelle à de multiples niveaux : le splendide, ses intrigues, son humour subtil et la tension permanente que l’on peut rencontrer dans chaque épisode sans exception. Le rendu est magnifique montrant des environnements variés, les décors, les costumes rendant justice à l’univers et l’époque dans lesquels se déroulent la série, les détails, les montages, les animations des créatures sont parfaits. On serait presque convaincu de la réalité des évènements qui s’y déroulent. La série est plus qu’une simple histoire dans un genre précis mais une suite d’histoires parallèles dont la beauté et l’entrain est cumulatif, une réalité alternative plus nous enchante par ses créatures et ses décors fantaisistes aussi bien dans leurs forme que dans leurs fond, nous offrant une perception plus que globale et extrêmement détaillés dans différentes approches et selon différents angles. Le plus beau de la série qu’elle en est une qui bien qu’explorant les recoins les plus vicieux et malveillant de l’humanité attire les spectateurs par son apte maîtrise justement de cette humanité cruelle et imprévisible que l’on ne connaît déjà que trop bien mais qu’enfin nous comprenons à travers une réflexion sur l’attirance et les dangers du pouvoir, sur les inévitables tensions entre l’économie et l’armée et sur la confrontation éternelle entre l’idéalisme et le pragmatisme.

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Mangas

Shonen MUSIQUE

92 | FĂŠvrier 2018 | Mangas Shonen


LA FÊTE EST FINIE Pour son troisième Opus, Orelsan nous revient plus adulte que jamais, raccrochant la veste des complexes d’ados pour se focaliser sur sa vie maintenant et tout ce qu’elle implique, dont son avenir qu’il n’a cessé de repousser malgré le temps qui passait. Pour les fans de l’artiste depuis ses débuts qui ont certainement dû grandir depuis sa révélation à l’échelle internationale en 2009, il a une fan base principalement adulte maintenant qui s’associait de moins en moins avec sa vision très marrante de l’époque car de vraies situations se présentent certainement à ceux-ci déjà et depuis un bon bout. Cette présence d’esprit de

l’artiste de tacler le présent, parvenant encore à mettre en mot les frustrations qui viennent avec l’âge et que l’on semble tous partager bien qu’on en parle pas souvent. C’est un vent de fraîcheur de l’artiste qui rentre enfin dans les bonnes grâces de la gente féminine en acceptant ses sentiments et en posant des lyrics qui touchent où il faut, pas parfaits pour séduire certes mais qui traduisent bien les sentiments du nouvel adulte affirmé lorsque contraint à ouvrir son cœur. Parlons donc de cet album, les spoilers voulant déjà nous échapper...

Mangas Shonen | Février 2018 |

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L’album compte 14 titres, toutes remettant en questions les choix de l’artiste jusqu’ici, parlant d’une ouverture nouvelle au monde plutôt que le régulier univers fermé qu’il s’était créé dans ses précédents albums. Comme à l’habitude de l’artiste, le premier et dernier titre sont les plus profonds et représentatifs de l’orientation globale de l’album, le premier se centrant sur l’artiste et ses aspirations, tandis que le dernier se tourne plutôt vers le public pour exprimer ce qu’il ressent et voudrait partager avec quiconque est atteint par sa mots.

La Fête Est Finie 01

San

Introduction à l’album, commençant sur un ton assez calme, l’artiste nous porte très rapidement dans on éveil et son exigence de changement envers lui-même. On quitte alors de la douve ballade au cris de guerre tourmentés portés par la remise en question de l’artiste de ses propres actions et ses résolutions, posant ainsi les bases mêmes qui porteront l’album.

02

La Fête Est Finie

Chanson éponyme à l’album, suivant «San» poursuit la lancée du désir de changement, sur un ton plus mélancolique car plus conscient du changement qui s’est déjà imposé plutôt que du désir de changement, la triste condition dans laquelle on peut se retrouver quand on ne prêtait pas attention au temps qui passait et qu’on a à présent «Plus de remords que de désirs.»

94 | Février 2018 | Mangas Shonen

Des titres intermédiaires explorent différentes facettes de l’artiste, il parle ici de sa famille, ses origines et de manière très imprévisible, ses sentiments.

03

Basique

Single paru bien avant le reste de l’album le titre a pour seul but de nous dire des trucs «Simples, Basiques», car beaucoup trop de personnes n’auraient pas les bases. C’est bien simple mais tellement surprenant. Rythme très entraînant, très frappant dans ses paroles, vu que pour certaines choses, tu as beau les savoir, t’y penses pas souvent. «Vous n’avez pas les bases.»

04

Tout Va Bien

Si triste, pourtant si optimiste... Berceuse d’Orelsan pour les enfants qui voient des choses horribles, mais ne pleure pas mon enfant, ne soit pas apeuré car tout cela, quoiqu’il paraisse, n’a rien de mal, en effet, «Tout Va Bien.» La Femme avec des bleus a dû jouer dans la peinture, l’homme qui dort dehors aime juste beaucoup le son des voitures.


08 05

Défaite de Famille

Enfin une qui nous ramène au fun de l’artiste que nous connaissions mieux. Une réunion de famille où Orel pète un câble et met tout le monde en face de leurs réalités: «Venez on arrête de faire copain-copain», tout le monde a ses défauts, et en famille on a tendance à les ignorer, eh bien pas lui, et ne penses pas qu’il t’aurait manqué si t’y étais, tout le monde y est passé.

06

La Lumière

Electr-Orel se sert d’Hallelujah... Détrompe-toi, ce n’est pas une chanson religieuse, mais définitivement un contact avec quelque chose de divin: «Comme si j’avais vécu jusqu’à maintenant, seulement pour arriver à cet instant...». On commence à entrevoir la romance que peut éprouver un homme qui découvre le réel amour, celui sans désir de retour.

07

Bonne Meuf

Le thème de l’amour ne semble pas démordre, et s’y ajoute le star-system. Tellement souvent parlé de son attirance pour les «Bonnes Meufs», il se rend compte qu’il en est en fait devenu une, reprenant au fil du temps tout ce qui les définit, et en passant les abandonne toutes car pourquoi continuerait-il à chercher des bonnes meufs, quand il a trouve LA Bonne Meuf?

Quand Est-Ce Que Ça S’arrête

On passe au star system, qui n’est en rien ce qu’il espérait. Plutôt qu’être un univers de fantaisies et liberté, il étouffe et ne peut même plus s’en défaire. Sur un ton assez dansant il se plain de tout ce qui ne va pas dans sa vie de simple mec banal dans cet univers qu’il croyait cool lorsqu’il y fonçait, et dont le seul désir maintenant est que ça s’arrête.

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Christophe

Devenir star c’est une chose, mais comment? Assumons notre racisme, il y a des trucs de blanc et des trucs de noirs et de manière bien cru il fait comprendre aux suprémacistes blancs qu’il fait de la musique pas de chez lui, et c’est tant mieux. «Asalamalekun, Déjà t’as compris que je m’en bats les c****». Quand Maître Gims te back, on ne peut que te croire.

10

Zone

Chanson cool, mais bien qu’assez hors du style du reste de l’album, du rap game en fait. Mais vu qu’à la base ce n’était pas une chanson prévu pour cette Album, mais pour celui de Nekfeu, qui d’ailleurs est en featuring avec Dizee Rascal un rappeur statois. On sort certes de l’univers bien complet de l’album, mais ça va, on a droit à un sweet beat et des pu-pu-punchlines.

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Dans Ma Ville On Traîne

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Paradis

Bienvenue dans la cité d’Orel, non... D’Aurélien. Tellement de souvenirs, de choses à découvrir, de sites à voir... Tous son passé y est, et chaque bâtiment détruit est une partie de son passé qui est effacé. Rencontrons le quotidien de son passé, car même si elle n’est pas la meilleur ville au monde, il «la déteste autant qu’il l’aime, sûrement parce qu’ils sont pareils».

Bon, ce titre est son trait de romance le plus poignant. Déverser ses sentiments et s’engager de manière très terre à terre, loin de la drague à deux balles ou des promesses fantaisie. Soyons nous-même, faisons des trucs débiles de temps en temps, faisons les ensembles. « Qu’il oublie le truc où la mort nous sépare, on va rester dans cette vie. ». On est très loin de «Pour le pire».

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La Pluie

Notes Pour Trop Tard

«Y parler du bon temps serait mal regarder le ciel», «Mais il fait quand même beau.». Découvrons son aspect social après avoir découvert ses structures. Bien plus joyeux que le titre précédant qui est très sobre/urbain, la collaboration de Stromae y contribue certainement beaucoup. On se retrouve a bouger la tête sur le refrain parce qu’il est «Beau, il est Beau, il est...».

«L’histoire s’écrit en tournant les pages.». Même si il prend ses résolutions maintenant, tout se prépare très tôt. Beaucoup de conseils très pratiques et touchants... « Bien-sûr la vie est injuste [...] Ne crois pas les insultes... ». Prends ton temps et fais les choses, ne trouves pas des excuses. Les backs en Yoruba son tellement mélodieuses, cette chanson glisse jusqu’au cœur.

Orelsan nous revient de manière très surprenante. La crise de la quarantaine s’approche certainement. Il est de bon conseil plutôt que juste un porte-parole de la jeunesse frustrée.

Invisibles», «Peur de L’Échec», de ses débuts étaient particulièrement sérieux, prenant des thèmes durs pour en produire des textes solides exprimant, peine, dépression et désespoir avec la même profondeur dont il se sert ici pour exprimer Détermination, amour et fierté.

C’est une nouvelle approche de l’artiste pas très similaire aux précédentes, bien qu’on puisse voir que le temps passant son écriture s’est toujours peaufinée et que suivant chronologiquement ses albums, on sent une progression continue de sa personnalité et dans l’album des casseurs flowters «Comment C’est Loin», on avait déjà eu un avant-goût de son écriture consciente et rétrospective. D’autre part ce n’est honnêtement pas aujourd’hui que l’on découvre cette personnalité très sombre en lui, ses premiers hits étaient très propres à ce style, «Sale Pute», «Étoiles

96 | Février 2018 | Mangas Shonen

Aurélien Cotentin est franchement à féliciter pour cet album. Ça change bien du rap game et de la RnB en même temps. Maintenant on attends comme promis l’album de son binôme Gringe, des Casseurs Flowters, qui devrait nous venir cette année avec son premier album solo. On sait qu’il a une grande contribution dans les albums d’Orel, quoique pas ce dernier-ci, et dans ses apparitions il a eu un style de rap assez soutenu et très bien écrit, comme dans le titre «Le Mal est Fait». Nous sommes impatients de voir sa création à lui aussi.


Mangas Shonen | FĂŠvrier 2018 |

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T he War Article by

Camerooniankpopper @KpopMist

98 | FĂŠvrier 2018 | Mangas Shonen


«T he War», l’album qui interroge votre genre musical préféré. «T he War», le 4ème album du boys band coréen EXO sorti le 18 juillet 2017 avec 9 chansons, marque une nouvelle étape et enrichit l’histoire de la discographie Kpop. Ils ont atteint leur objectif si la cible était la polyvalence et la performance vocale brillante aussi bien que l’expansion de la gamme d’émotions qui peut être exprimée par la musique. Revoyons-le;

‘‘ Ko Ko Bop ‘‘, la chanson-titre Ko ko bop est une chanson pop reggae EDM avec des sons de guitare basse dans la production. Ko ko bop a d’abord une ambiance reggae calme suivie d’une pause tenace qui semble peser au début mais donne plus tard à la chanson son sens en mettant ses auditeurs dans une ambiance dansante.

‘’ The Eve ‘‘, une piste sexy à la mode T he E ve est un RnB, piste électro-pop avec une influence dance. Son charme réside dans sa chute judicieusement rythmée qui donne au chœur une sensation addictive. Les runs et les adlibs mettent l’accent sur les vocaux uniques qui donnent à la chanson une atmosphère sexy étrange mais agréable.

‘’ Forever ‘‘, la piste de puissance Forever est une piste de RnB, hip hop. La production de Forever est de loin la plus intéressante avec l’incorporation de quelques sons pressants et de tambours hyping. Cependant ce qui souligne sa singularité est le sentiment de détermination intense qu’elle induit à ses auditeurs. Cette chanson est définitivement une nécessité pour tous les mélomanes.

‘’ Touch it ‘‘, la chanson de jazz funk Touch it est une chanson de dance pop funk. Touch it est une piste énigmatique dans la mesure où elle donne à une piste funk une allure jazzy, pas dans le rythme ni dans la production mais dans les chœurs qui vous mettent lentement en mouvement avec de très beaux chants instrumentaux et féminins en arrière-plan.

‘’ Diamond ‘‘, la piste explosive Diamond est un morceau de style hip pop trap avec une influence de musique house. Cette piste met l’accent sur un chœur répétitif et pré-chorus. Cependant, son refrain phrygien en fait un morceau agréable et lui confère une aura très explosive.

‘’What U Do’’ C’est une chanson pop. C’est une piste d’haltérophilie avec une ambiance dansante qui provient de sa performance vocale flashy avec beaucoup d’harmonisation dans le chœur et des notes aiguës.

‘’ Walk on Memories ’’, un voyage de fantaisiste Walk on Me morie s est une ballade RnB avec quelques voix soulful. Pour la mordus de ballades, cette chanson est pour vous. Les instrumentaux sont doux, agréables et subtiles et la performance vocale donne l’illusion d’une promenade de minuit sur la côte.

‘’ Chill ‘’ Chil l est une piste pop RnB. Il a en fait beaucoup de transition étrange avec une production moyenne. Son charme réside dans le second couplet avec une chute soudaine qui marque un changement de tempo suivi d’un rap chargé d’émotions.

‘’ Going Crazy ‘’ C’est une chanson pop RnB avec une certaine influence de house sur les instrumentaux. La production sur cette piste est brillante, la transition rythmique bien faite et l’harmonisation parfaitement amenée. «T he War» amène chacun de ses auditeurs à douter de sa préférence en matière de genre musical et privilégie la polyvalence en donnant à chacun un aperçu de ce qu’est la musique dans le monde. Cet album est incontournable pour la gourmets musicaux.

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Mangas

Shonen

GAMING

100 | Février 2018 | Mangas Shonen


«Echo» est un jeu vidéo de type Survie/ Sci-Fi/Furtivité à la troisième personne développé et édité par Ultra Ultra, que nous devons déjà remercié pour Hitman. Le jeu est sorti en septembre 2017 et a connu depuis lors un succès considérable à l’échelle internationale de par sa qualité et sa créativité. «ECHO» est sorti le 19 Septembre 2017 sur Microsoft Windows et PlayStation4. Étant encore tout jeune alors et surtout face à son succès nous sommes tentés de nous demander si il ne recevra pas une prochaine sorti pour X-Box One ou Nintendo Switch. Ce jeu se démarque principalement par l’angoisse qu’il parvient à installer dans des décors qui seraient autrement juste magnifique à explorer. À l’instar des jeux d’horreurs qui se présentent et s’affirment en tant que tel, celui-ci nous attire en se présentant sous un certain jour, uniquement pour ne nous prendre que mieux par surprise par la suite. Le jouer juste une fois suffit à comprendre ce qui se ressent lorsque tu pars pour une balade tranquille, mais que les choses prennent une tournure non seulement inattendue, mais également une dont tu es certain de te souvenir pour un long moment.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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M.S. GAMING : Echo

S Y N O P S I S 102 | Février 2018 | Mangas Shonen

En stase depuis un siècle, En, une exploratrice spatiale est réveillée par London, l’AI de son vaisseau spatiale, car ils ont atteint la planète bien étrange d’une civilisation inconnue, mais qui selon les dires de son grand-père, posséderait une technologie qui pourrait lui être bien utile. Rejoignant alors les profondeurs de cet étrange monde désert, apocalyptique à sa surface, mais exceptionnellement luxueux en son sous-sol, dans un long périple où avec London elle discute de ce qu’elle sait de ce monde et ce que London sait des précédents explorateurs avec lesquels il a collaboré, le sentiment d’isolement, d’inquiétude et d’oppression commence lentement mais sûrement à s’installer. Des couloirs infinis de cette bâtisse, à son autonomie de gestion, les black-out irréguliers et les sculpture qui semblent presque vivantes, chaque aspect de ce monde et action qu’entreprend En contribue à lui faire comprendre à quel point elle est l’être inférieur de ce monde dont la bâtisse est en charge, et que ce qu’elle cherche s’annonce difficile à trouver. Comme protection pour cette technologie que En est venue tenter d’utiliser pour ressusciter son être cher, la structure lui fera affronter le pire ennemi qu’elle puisse imaginer, elle-même.


G A M E P L A Y

Le jeu est essentiellement un survival horror, bien que visuellement il n’y paraisse pas. Le joueur doit alors se jouer de furtivité, stratégie et vitesse pour s’en sortir. Muni de facultés très limitées et absolument pas létale, dont les scans, le sprint et des ondes de choc de puissance moyenne, le jeu n’est pas vraiment fait pour être aisé si pris dans le sens du ‘rentre dedans’. Contraint alors à une seule option, le joueur n’a pour seul réel avantage que sa créativité pour prendre les clones de court et s’en sortir vivant. Barre de sang inexistante, il n’y a pas véritablement l’option d’encaisser et de courir. Le joueur n’a que deux chances de traverser une horde ennemie, la première chance où il gaspille toute sa force pour en repousser un, et la deuxième chance lui étant inévitablement fatale. Le joueur est cependant muni comme dit plus tôt d’un fusil de contrôle de foule et l’option de relâcher de l’énergie sur un large rayon, ces deux options consommant respectivement leurs quantité d’énergie, que l’on peut contrôler sur une barre d’hexagones qui elle n’est pas bien longue. En effet, toutes les charges retrouvées et chargées, une onde ciblée ne peut être tirée qu’un maximum de 6 fois et une onde large juste 3 fois. Ces barres d’énergies se rechargent grâce à des «soleils» que l’on peut occasionnellement retrouver dispersés dans le jeu. Mais sauf si certain d’en trouver devant, se servir de ces coups trop vite s’avérera certainement fatal. Notre protagoniste ressent également de la fatigue et la soumettre trop souvent à la tension des poursuites et de sa défense physique est bien souvent trop dur pour elle. Heureusement le jeu nous offre des lieux de repos où la laisser récupérer son énergie, à condition que les portes autonomes nous y accordent l’accès, et cela à temps.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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M.S. GAMING : Echo

C r i t i q U E

Pour commencer, nous le reconnaissons, ce jeu redéfini à son niveau, la frayeur dans le jeu vidéo, reprenant le concept de l’apocalypse zombie pour en faire l’invasion des clones. Dit comme ça, nous ne nous attendions pas non plus à être autant affecté par ce jeu, pour cela nous devons commencer par là où il nous capture dans son univers.

Nous enfonçant dès le départ dans un étrange monde désert, l’oppression commence s’installer et avant que nous n’ayons le temps de nous en rendre compte, elle nous étouffe déjà. Ces clones immortels avec qui nous sommes enfermés alors nous paraissent être chacune des faucheuse qui dès leurs naissance même étaient déjà des entités inquiétantes qui nous faisaient espérer l’atteinte de notre objectif au plus tôt. Les voir en plus prendre avantage de toute nouvelle manœuvre que nous utilisons contre elles ne fait qu’empirer les choses. Le joueur se retrouve très rapidement à un questionnement de ses actions auquel peu de jeux parviennent à le pousser.

104 | Février 2018 | Mangas Shonen

Cette infiltration dans le psychique du joueur lui faisant douter de tout ce qu’il a à sa disposition, voilà une forme d’horreur particulière, qui loin d’une poussée d’adrénaline, pétrifie le joueur qui se sent alors incapable d’avancer; ‘trop peur de me faire encore prendre’. Les jeux de lumières ne font qu’accentuer la frustration du joueur. Juste quelques secondes de black-out après lesquelles nous sommes encerclés deviennent à la longue des moments d’angoisse totale. Courir? Rester? Que faire? Visuellement, ce n’est pas le meilleur jeu qui soit pour ce qui est du rendu du personnage, néanmoins pour ce qui est des décors, toute l’équipe concernée mérite des prix. Un style Art Déco futuriste qui respire à la fois le luxe, l’élégance, le sophistiqué et le progrès. Quitte à se faire massacrer, autant que ce soit dans un décor plus que charmant..


Le manque de bande son est également un plus au jeu, bien qu’un classique des jeux horreurs. Pas vraiment besoin de mentionner en quoi il apporte à l’histoire, non? Le jeu est une réussite totale. Pour un petit studio, ce jeu doit être un tremplin incroyable. Le jeu est beau à regarder, et sert ce qu’il promet comme jeu d’horreur en terme de gameplay et univers. Les deux reproches majeures au jeu peuvent être l’univers qui bien que vaste est un peu répétitif, surtout au début ou on a l’impression de marcher des kilomètres sans vraiment faire grand chose. Néanmoins on l’oublie bien vite une fois que les actions commencent à s’enchaîner. Ce qui nous emmène au deuxième reproche, la durée assez courte du jeu, juste 8h. Grossomodo, pour les fans d’horreurs et les non-cardiaques, vous pourriez bien y prendre votre pied, en espérant que vos clones ne le prennent pas avant.

Steam Gamespot Mangas Shonen

9/10 8/10

8/10

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106 | FĂŠvrier 2018 | Mangas Shonen


«Furi» est un jeu vidéo mêlant Combat 3D et Shoot ‘em up développé et édité par un jeune studio indépendant, The Game Bakers, sorti en 2016 sur Windows, PlayStation 4 et Xbox One, et en 2018 sur Nintendo Switch. Le jeu est un boss rush, des combats de boss entrecoupés de moment de jeu avec de dialogues, où nous n’avons que très rarement l’occasion d’entendre notre héros, dont nous ne connaissons même pas le nom.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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M.S. GAMING : Furi

Synopsis Un samouraï emprisonné depuis des années dans une prison plus que bien gardée a enfin la chance de s’en évader. Hautement entraîné et muni de son sabre d’énergie, il se met en route, accompagné de son partenaire masqué, avec pour seule objectif la liberté. Son chemin ne sera pas un long fleuve tranquille néanmoins, de nombreux obstacles, des gardiens appelés «anges» l’attendent, plus inébranlables les uns que les autres, et son seule moyen de passer sera par dessus leurs corps.

Gameplay Le jeu mêle combat rapproché par son épée et combos très rapides, et combat à distance avec des tirs auxquelles on peut donner plus ou moins de précision et de puissance. N’ayant pas de technique spéciale, items, striker ou amélioration, la victoire du joueur dépend entièrement de son aptitude à gérer ce qu’il a à sa disposition et ce qui vient à sa rencontre, ce qui demande le plus souvent des réflexes affûtés. Les boss changeant constamment de style d’un boss à un autre et même le boss lui-même au cours du jeu, la difficulté est au rendez-vous, le plus souvent surprenant le joueurs qui se retrouve pris au dépourvu en une affaire de secondes. Pour battre les boss, il faut éliminer plusieurs de ses vies, 6 au minimum, le piège étant qu’au fur et à mesure que ses vies se perdent, il augmente en vitesse, dégâts, et stratégie, pouvant même devenir invisible ou entouré de champs de force.

108 | Février 2018 | Mangas Shonen


Critique Petit spécial pour tous ceux qui se demandaient certainement pourquoi sur la couverture nous avions Afro-Samurai mais qu’il n’était présent nulle part dans la section Jap, Voici «FURI», le jeu vidéo qu’Afro méritait, mais n’a jamais eu. Les ressemblances entre les deux univers sont frappantes: Protagoniste épéiste black, homme de peu de paroles, coupe de cheveux typiquement black, matérialisation de sa pensée sous forme d’un maître de l’humour noir masqué, constamment en combat à la poursuite de sa quête et petit bonus, la femme dont il semble être proche veut sa tête elle aussi. Tout cela peut être une coïncidence, mais ce serait une sacrée coïncidence quand même... Le jeu en lui-même n’étant qu’une suite de combats pourrait mener aux aprioris du genre: Ça doit être répétitif. Le jeu dément complètement cela en changeant de rythme constamment, comme dans un vrai combat. Un ennemi ne peut pas être juste prédit, le joueur doit constamment s’adapter aux actions de l’adversaire, sachant alterner entre combat rapproché et combat à distance avec des réflexes de samouraïs. Visuellement c’est magnifique, la combinaison du cyber monde et de la nature est particulièrement réussie dans cette œuvre. Ils partent sur beaucoup de lumière, qui contrairement à certains travaux qui sembleraient confus, nous entraîne dans l’univers et nous fait vouloir voir ce qui viendra ensuite, ce qui ne nous déçoit pas vu que chaque niveau est complètement différent du précédent. La musique electro aussi cela va sans dire, correspond parfaitement au moment et au style des effets sonores du jeu. Ce jeu ne déçoit en rien et malgré sa durée relativement courte d’environs 4 heures, reste de qualité car il s’arrête au sommet et ne s’étire pas au point de nous ennuyer. On le recommande bien pour ambiancer ne serait qu’une fin de journée.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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110 | FĂŠvrier 2018 | Mangas Shonen


«The Evil Within», connu au Japon sous le nom «PsychoBreak», est un jeu vidéo de type survival Horror à la troisième personne développé par Tango Gameworks et édité par Bethesda. Le jeu est sorti sur PlayStation 3, PlayStation 4, Xbox 360, Xbox One et PC en octobre 2014. Annoncé sur fond de Bach dans une vidéo riche en hémoglobine, The Evil Within a su ranimer la flamme dans le regard de nombreux amateurs du survival-horror. Ces derniers n’attendent qu’une chose, poser leurs mains sur un titre qui a l’ambition de redonner ses lettres de noblesse à un genre que se sont approprié depuis plusieurs années les studios indépendants. Le nom de l’homme derrière le projet n’est certainement pas étranger à cet engouement, puisqu’il s’agit de Shinji Mikami lui-même, le créateur de la série Resident Evil.

Synopsis

Lors de leur enquête sur la scène d’un horrible carnage, le détective Sebastian Castellanos et ses partenaires sont confrontés à une mystérieuse et puissante force. Après avoir été témoin du massacre des autres officiers, Sebastian est pris en embuscade et assommé. À son réveil, il se retrouve pendu par les pieds et dégoulinant de sang dans un monde malsain dans lequel d’hideuses créatures rôdent entre les cadavres. En proie à une terreur inimaginable, Sebastian doit lutter pour sa survie et se lancer dans un terrifiant voyage afin de percer à jour l’origine du mal.

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M.S. GAMING : The Evil Within

Gameplay Désarmé, blessé, vous allez devoir observer attentivement l’environnement et trouver un moyen de vous sortir de cette situation sans vous faire repérer. Les premières heures de jeu sont bien obscures, avec un Sebastian tourmenté, en proie à de violentes migraines et qui se retrouvera parfois à passer d’un couloir obscur à une forêt inquiétante, plaçant le joueur dans un sentiment permanent d’inconfort, bon point pour un survival-horror. Il nous fait prier pour arriver à l’asile, uniquement faisable via des miroirs dissimulés dans les niveaux. En dehors des passages entre les chapitres, il s’agit du seul endroit où vous pourrez sauvegarder manuellement votre partie, et vous en aurez besoin. Les développeurs ont tiré profit du scénario mystérieux pour nous proposer une aventure d’une durée tout à fait correcte (entre 15 et 20 heures) et nous faire explorer une grande variété d’environnements diversifiés. T.E.W. vous offre un panel diversifié allant du revolver de

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base au fusil à pompe, en passant par le fusil de précision ou l’arbalète. Cette dernière dispose de plusieurs types de carreaux à utiliser en fonction de la situation (immobilisant, électrique, harpon, explosif, ...) et que vous pourrez crafter vous-même en utilisant les pièces de mécanismes dissimulées dans l’environnement. Pour survivre face aux nombreux dangers qui le guettent, Sebastian dispose d’un arsenal limité, le jeu restant chiche au niveau des munitions, et croyez-nous, le titre peut s’avérer exigeant: ne comptez pas moins de 6 coups au corps-àcorps pour tuer un ennemi lambda en début de partie, même en mode détente. Sans vue spéciale omnisciente ou une régénération automatique, Sebastian ne pourra compter que sur vos yeux et des seringues rares pour détecter ses ennemis et régénérer sa vie. Et histoire de bien vous compliquer la tâche, le sprint est limité et impensable quand votre personnage est trop blessé.


Critique Nous sommes en 2014, époque où les survival-horror à la troisième personne puisent autant dans les racines du genre que dans les TPS popularisés au milieu des années 2000. Si certains s’en accommodent sans peine, de nombreux joueurs pleurent encore devant la direction prise par les derniers opus de Resident Evil et Dead Space ou regrettent que la série Silent Hill n’ait que trop rarement su dépasser le coup de poing procuré par le scénario de son deuxième épisode. C’est dans ce contexte morose que débarque The Evil Within, un titre qui semble tout droit sorti d’une autre époque sur bon nombre de points allant de son gameplay un tantinet rigide aux décors visités qui évoquent certaines productions nées dans les années 1990. Une erreur, et c’est la mort assurée pour votre détective, qui ne pèse pas bien lourd face à ses ennemis. Il est difficile de parler de l’ensemble du bestiaire sans vous gâcher la surprise de la découverte, alors nous nous contenterons de préciser que des combats contre des boss sont également de la partie et feront davantage appel à vos neurones et à votre sangfroid qu’à votre sens du headshot. Un point plutôt positif qui tend à rendre ces affrontements stressants et aboutissent souvent à des scènes d’auto-satisfaction une fois la séquence réussie. Ne vous emballez pas trop quand même, la mort peut tout

aussi bien vous attendre dans le couloir suivant. Le sadisme n’a pas de limite, et vous ne serez donc jamais trop prudent. The Evil Within est une aventure prenante, portée par son ambiance malsaine, maîtrisée et remplie de références aux ténors du genre. Chaque séquence, chaque zone que vous visiterez n’est créée que dans un seul but, habiter le joueur d’un sentiment de malaise permanent et lui faire comprendre que la moindre erreur peut être fatale. Mais le titre n’est hélas pas exempt de défauts, en témoigne ses dialogues peu inspirés, ses soucis techniques parfois gênants et son scénario certes intéressant mais au final moins bluffant que ce que l’on pourrait penser. Avec un zeste de finition supplémentaire et un final mieux chapeauté, il aurait pu prétendre au titre de chef-d’œuvre. The Evil Within reste toutefois un excellent survival-horror que l’on ne peut que conseiller aux amateurs des belles années de Resident Evil, Silent Hill et autres Forbidden Siren. Pensez tout de même à prendre vos cachets pour le cœur et quelques trousses de soins pour le voyage... Vous en aurez besoin.

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114 | FĂŠvrier 2018 | Mangas Shonen


Rencontre Avec Un Spécialiste En La Prestation De Service

Article de

Fiel EBENGUE

Perrin Kwenkeu Le métier de prestataire de service prend de plus en plus de l’ampleur au Cameroun. L’évolution des politiques de gestion entraîne de l’innovation et par ricochet, l’adaptation des acteurs de ce secteur. Ainsi, certaines entreprises font appel à des spécialistes de formation pour les aider à pallier à des problématiques liées à l’exercice de leur activité. STRATEXCEL Sarl est l’un de ces cabinets sollicité par les entreprises. M. Perrin KWENKEU nous en dit plus à ce sujet.

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Hello Perrin, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous? Hello, je suis Perrin KWENKEU, Directeur Adjoint de STRATEXCEL Sarl et CEO de ILM INSTITUE Sarl. Je suis un formateur Bilingue certifié en stratégies de la qualité de service. Je suis également coach personnel des Directeurs et Managers de Multinationales. En 2015, j’ai été Président de Chambre Internationale du Cameroun.

Que fait STRATEXCEL Sarl? STRATEXCEL Sarl est un Cabinet de formation qui accompagne les entreprises dans l’amélioration de leur performance en matière de Leadership et Management, en qualité de service et techniques de vente.

Pourquoi l’avoir créée? STRATEXCEL Sarl voit le jour due aux observations faites sur l’environnement des affaires Camerounais. En effet, nous avons constaté que les entreprises avaient du mal à s’adapter aux dynamisme professionnel. Elles n’arrivent pas à réajuster efficacement leurs stratégies, ce qui les empêchent de faire face aux challenges de leur époque. Nous avons donc tiré la conclusion suivante : La performance de l’entreprise dépend de celle de ses employés et la performance de ses employés dépend de l’impulsion émise par sa hiérarchie. La satisfaction émotionnelle des employés impacte leurs relations avec leurs collègues, les clients et les usagers... Or un employé épanouie et motivé permet à l’entreprise d’agrandir son portefeuille client.

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De stratégies de vente renouvelées permettent de réaliser des bénéfices supplémentaires tout en explorant de nouvelles niches de marché. Ce qui est vraiment bénéfique pour la pérennité de l’entreprise. Pour détenir ce type de d’actualité en entreprise, il faut régulièrement soumettre les employés à des formations pour leurs développement professionnel continu. Dès lors, certaines structures y procèdent soit par déplacement des formateurs ou alors par déplacement de leur personnel dans d’autres villes, voire même d’autres pays. Ce qui revient à voter un budget très important pour ceci. STRATEXCEL Sarl naît donc pour permettre à ces structures d’atteindre efficacement leurs objectifs en formant leurs employés localement en fonction des prédispositions prises par celle-ci.

Qu’apportez-vous de nouveau sur le marché Camerounais? Le plus de STRATEXCEL est qu’il donne l’opportunité à toutes les entreprises d’avoir accès à la formation en fonction de ses dispositions. C’est à dire : le lieu, le jour, les horaires, les modules, le nombre d’employés envoyés en formation sont choisies par elle-même. C’est le cas de la Strategic Retreat Session «SRS» qui est actuellement en cours. Autre chose, nous organisons des rencontres de jeunes professionnels «YouPro» autour d’un module. Elle s’étend sur deux jours en fonction de la disponibilité des participants. Il peut y avoir un groupe de jour (09h -13h) et un groupe de soir (16h-20h). Elle a lieu dans nos locaux, à un coût abordable et cacheté d’un parchemin de participation. Pour «YouPro» également, les modules dépendent des demandeurs dans nos domaines d’expertise. Nous formons en fonction des besoins et des préoccupations de nos clients.


Quelles sont les entreprises qui vous suivent dans cette formation? Parmi les entreprises qui ont déjà participé à nos sessions de formation, je peux citer : Advans Cameroun, Advans Côte d’Ivoire, Beneficial Life Cameroun, Beneficial Life Côte d’Ivoire,Chanas Assurance, McCann Douala, Hôtel Princes de Galles, Tourism Lit, CDE, MUPECI...

Quels sont les obstacles auxquels vous faites face dans l’exercice de cette activité ? Nous nous heurtons quotidiennement à des procédés archaïques risqués pour les employeurs et les employés. Je m’explique: De nos jours, il existe encore des promoteurs d’entreprises en particulier des promoteurs de PME qui préfèrent de loin investir sur des éléments négligeables et simplifier les ressources qui valorisent les éléments en question. En ce qui concerne les employés, plusieurs d’entre eux se disent encore qu’il n’y a que le chef de l’entreprise qui doit investir pour leurs formations, Parce qu’il s’agirait du bien de son entreprise. Or, cette formation est non seulement bénéfique pour l’entreprise, mais aussi pour eux. Dans le sens où elle les rend plus compétitifs sur le marché professionnel. Ils ignorent sûrement que lorsqu’on cesse d’apprendre, on cesse d’être professionnel. Autres difficultés que nous rencontrons, je citerai l’environnement économique du Cameroun. Parce qu’il n’est pas du tout favorable pour le développement des PME, il ne nous facilite vraiment pas la tâche. Entre la fiscalité, les tensions des trésoreries, la non solvabilité de certaines entreprises chez qui nous faisons des prestations, etc, nous avons beaucoup de mal à joindre les deux bouts.

Quels conseils pouvez vous donnez à ces jeunes qui aspirent réussir dans le monde professionnel malgré ces nombreuses difficultés ? Ce que je peux dire à mes jeunes frères se résume en 4 points. A savoir : Ne jamais cesser d’apprendre et de considérer toutes opportunités d’apprentissage comme étant la bienvenue, Ne pas avoir peur d’oser car seules les, personnes audacieuses ont l’opportunité de s’exprimer et de réussir réellement, Faire ce qu’ils aiment et cultiver l’amour de ce qu’ils font, Avoir des valeurs éthiques et être de bonnes moralités, se sont les principaux gages de la pérennité.

Merci à vous M. KWENKEU pour cet échange, un mot pour la fin? Merci pour l’opportunité d’échange. Le plaisir est partagé.

Pour participer à la formation : Facebook Stratexcel T ÉL ÉPHON E 696 65 69 88 || 656 97 97 36 EM A IL perrinkwenkeu@gmail.com Pour nous faire part de vos besoins en ce qui concerne nos domaines d’expertise. Nous mettrons sur pieds une séance de formation pour vous satisfaire.

Mangas Shonen | Février 2018 |

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Blinko. Commençons par un petit exercice, pourrais-tu te présenter au public qui ne te connais pas encore? Salut! Je suis Blinko de mon vrai nom Ngatsala Honorin je suis un jeune artiste âgé de 24 ans né à Okola dans la région du Centre au Cameroun. J’exerce dans le domaine l’art musical depuis 2012, plus précisément dans l’afropop, l’afrotrap, le RnB et aussi un peu de l’afrobeat

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Maintenant, deviez-vous décrire la musique, quels terme choisiriez-vous? Pour moi la musique se décrit comme ‘’UN CANALISEUR D’ESPRIT ‘’

Et comment décrirez-vous votre musique ? Ma musique se décrit comme ‘’UN GUIDE DE LA VIE’’ car ma musique est faite pour donner une certaine ouverture d’esprit aux inconscients, une clairvoyance à ceux qui l’écoutent.


Pourquoi la musique? Pourquoi pas un autre métier ?

Que pensez-vous de l’industrie musicale de nos jours?

Dans mon cas plus précisément, je n’ai pas eu la chance de faire des choix vu mon enfance très difficile. Entre l’abandon prématuré de mes parents, ce qui m’a valu d’ailleurs beaucoup d’années de vie dans les rue de Yaoundé, il n’y avait pas bien mieux et raisonnable comme boulot pour un jeune qui songe à faire le tour du monde.

De nos jours, la musique est devenue un métier où tout le monde s’essaie; certains pour se faire plaisir ou pour se prouver quelque chose d’inexplicable à eux-mêmes, d’autres comme moi parce qu’ils ont été naturellement choisis...

Alors j’ai choisi la musique parce qu’elle avait toujours été là avec moi et pour moi dans les moments difficiles de ma vie ( Je chantais pour oublier que je misère, ça me faisait m’évader de ce milieu pas commode pour un enfant de mon âge à cette époque là. Aujourd’hui j’ai fais de la musique mon métier parce que c’est le seul métier qui ne m’a pas demandé de diplôme, encore moins un CV.

Quels sont les qualités qu’un musicien doit avoir ? Avoir un esprit très ouvert, être opportuniste face à tous,même aux propos des rageux car on doit apprendre de tous et tout le monde, l’humilité, la reconnaissance, bref tout ce qui est bien allant dans ce sens.

Y a-t-il des artistes qui ont influencé votre style d’écriture ?

Que pensez-vous de ceux qui disent que vous êtes snobe, arrogant et prétentieux. Qu’auriez-vous à leurs répondre ? ( Rire ) Les gens ont une facilité à juger ou du moins à dire ce qu’ils pensent des gens sans réellement se renseigner. En même temps je suis fait à l’image de Dieu selon les écrits biblique, alors en moi il y’a du bien mais aussi du mal...

10- Beaucoup aussi disent que vous devez votre succès actuel grâce à Tenor, est-ce le cas ? «Le succès me succède» et dire que je le dois à quelqu’un, je trouverai ça insultant. Une collaboration qui a marché avec un autre artiste ne veut pas dire que cet artiste est la clé de ma réussite. À ma connaissance personne d’autre à part moi, ma tutrice et mon tuteur que je considère plus que des parents, ne me soutiennent de toutes leurs âmes, sans oublier ma team ( NGATSALA LAND) qui bossent dure jour et nuit.

Pour être honnête il n’y en a pas vraiment. Mais si il faut citer quelqu’un je dirai ‘’ LE ROI DAVID ‘’ un personnage biblique bien connu pour ses Psaumes...

Mangas Shonen | Février 2018 |

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J’ai fait une belle collaboration sur une chanson qui marche bien ( LA VIE C’EST PAS LE CONCOURS ) et si cela marche bien c’est parce que à la base la chanson répond aux attentes du public, la preuve y’a des collaborations que ce jeune artiste a fait avec d’autres qui sont allés nul part que sur YouTube.

Que pensez-vous des autres artistes actuels camerounais et quels sont vos rapports avec eux? Nous savons par exemple que vous avez un différend avec Maahlox. Les artistes Camerounais qui bossent durent ont tout mon respect. Concernant les différends que j’ai avec l’autre, c’était juste pour moi une mise en garde contre les ‘‘pic-pokets’’. J’utilise cette métaphore pour dire Voleurs d’idées conceptuels dans un domaine artistique de musique urbaine de respecter le travail et la personnalité de tout un chacun. De ce fait j’ai fait une mise en alerte pour ne pas être vu comme celui qui suit un mouvement mais plutôt celui qui crée des mouvements.

Enfin, quels conseils donneriez–vous aux jeunes camerounais qui voudraient faire de la musique ? Ecouter ‘‘ Blinko - Enfant de pauvre ’’ disponible sur ma chaîne YouTube.

Nous remercions l’artiste Camerounais Blinko d’avoir répondu présent à notre interview, de vous permettre de découvrir un peu plus des coulisses de l’industrie musicale du #237. Comptant de nombreux titres déjà et plus récemment #VAMS, l’artiste est très souvent en représentations. Vous pourrez en suivre son actualité sur ses réseaux sociaux:

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Instagram

@BlinkoOfficiel

Youtube

Blinko Officiel

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SMILE... Avril 2018

Numéro 9

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Mangas Shonen


LECTEUR Nouveau numéro Achevé. Nous Espérons que vous avez passé de bonnes vacances. Avez-vous manqué le Mboa BD Festival? Nous espérons que non, mais sinon, un numéro spécial arrive pour très bientôt. Une super nouvelle prévue pour cette année, mais vous le saurez en temps et en heure. D’autre part, vous n’avez pas l’impression qu’il manque un truc? En attendant, l’annonce du prochain numéro n’est pas un poisson D’avril.

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Mangas Shonen Retrouves nous MANGAS SHONEN @ MS_CM_OFFICIAL @ MS_CM_OFFICIAL 126 | Février 2018 | Mangas Shonen


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Mangas

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N° 8 PROPRIÉTÉ DE MANGAS SHONEN RÉALISÉ PAR LIGHT DESIGN

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