Cha va balancher, cha va berloquer, in va étamper l'humain. Binde ed quinquins à s'mémére, cha va batiller, téquer, déringer, gruger, défreumer les articulations, leumer l'plache d'el Poterne et l'monde intier du coup, maronner aveuc el z'autes, claquer pou de faux, in va dévaler le pinaque et tout l'fourbi. Arquerquer ses batteries, s'raconter des carabistouilles, des étincelles plein s'tiéte. In aura des escoudées plus qu'il n'in faut, in va s'imballer pou les artistes. In s'ra bin, in s'ra contint à l'intérieur, émerveillé d'avoir zieuté l'dallache. Et ch'est où tout ch'tintoin? Ch'est au théâte ! Et l'théâte i-é à tertousse, toudis au même indroit. I-a même ed quoi chucher un jus ! Pou l'oseille ed cheux qui n'in n'ont point, in s'débrouille, in treuve toudis eune séquoi pou arringer l'bidule. I suffit ed démander. Cha va déquirer, t'as les prunelles ed tes mirettes qui débiroullent déjà. Arrête d'arnacler, ichi t'es à t'masonne, mouque tin nez et fait à t'mode. (Christophe Huysman et Guy Placard, printemps 2010)
www.lephenix.fr
saison 2010-2011
ll’emploi emploi du temps temps «Mon capital, c’est l’emploi de mon temps», confia Marcel Duchamp lorsqu’on lui demanda si l’économie de son art n’était pas trop difficile en ce moment. Temps de la recherche, temps de voir, temps de croire… À l’heure où les images et les sons, les informations et les décisions, l’argent et les populations tourbillonnent à la vitesse du réseau mondial, quoi de plus libre aujourd’hui que de s’arrêter une heure trente, d’entrer dans un théâtre, d’éteindre son portable, de voir la lumière s’éteindre, de relâcher ses muscles et d’ouvrir ses sens ? Cette saison est la première que je propose pour le Phénix scène nationale. Elle a été pensée sous le signe de l’ouverture et de l’innovation. C’est l’ouverture à tous les genres artistiques avec une programmation de Grands rendezvous en grande salle conviant auteurs, metteurs en scène, compositeurs, chorégraphes et interprètes qui inventent une œuvre singulière et remarquable. C’est l’ouverture au monde et à la diversité de ses cultures avec une invitation au voyage et à l’échange. C’est l’ouverture aux enfants et à la jeunesse avec un parcours Loustixs pour le jeune public et les familles.
L’innovation, c’est l’accompagnement de la création émergente et actuelle lors des Cabarets de curiosités, qui permettront un travail de temps partagé et d’ateliers avec l’enseignement supérieur et les filières numériques pour fertiliser la créativité locale. L’innovation, c’est aussi le travail artistique et participatif des Ateliers nomades avec les habitants, permettant d’inventer de nouvelles modalités de cohésion sociale et de pratiques artistiques. L’innovation, c’est enfin le renouveau des usages pour faciliter votre accès aux spectacles : nous proposons dès septembre une mensualisation de l’abonnement, un service de crèche et la mise en place d’une communauté sur internet.
C’est aussi l’ouverture au plaisir de partager un temps convivial ensemble, notamment avec les concerts de l’avant-scène. C’est l’ouverture aux idées avec le nouveau cycle des Rencontres en écho à la saison. C’est enfin l’ouverture au territoire, nourri par de nombreuses complicités avec les partenaires culturels, qui ont accueilli chaleureusement nos démarches.
Alors prenez votre temps, rejoignez-nous, prouvons ensemble que l’art vivant a de l’avenir ! Romaric Daurier, directeur
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les grands rendez-vous Les grands rendez-vous rythment la nouvelle saison de certaines figures incontournables de la création contemporaine, auteurs phares et inventeurs d’univers singuliers et marquants. En dialogue avec le monde d’aujourd’hui, ces artistes venus des cinq continents proposent une invitation au voyage et explorent les métissages d’une culture engagée et engageante.
Les chaises Eugène Ionesco Luc Bondy............................ p. 56 théâtre
Harper Regan
musique
cirque
Human
Simon Stephens Lukas Hemleb........................ p. 58
Juliette Gréco. ............ p. 18
Chouf Ouchouf
Manu Katché.................. p. 19
Groupe acrobatique de Tanger Martin Zimmerman et Dimitri de Perrot................. p. 40
Christophe Huysman.............. p. 10
Salle des fêtes Jérôme Deschamps et Macha Makeieff................. p. 16
Une (micro) histoire économique du monde, dansée Pascal Rambert.................... p. 63
Le mardi à Monoprix
Feydeau Alain Françon........................ p. 32
La tragédie du roi Richard II William Shakespeare Jean-Baptiste Sastre.............. p. 42
Historia Abierta Lorent Wanson ...................... p. 45
Bien des choses François Morel Olivier Saladin....................... p. 48
Le vrai sang Valère Novarina.................... p. 50
Ennemi public Henrik Ibsen Thierry Roisin........................ p. 52
et Omara Portuondo............... p. 30
Orchestre National de Lille (Bizet, Mendelssohn, Berlioz).. ....p. 34
Emmanuel Darley Michel Didym........................ p. 23
Du mariage au divorce
Buena Vista Social Club
Le Concert Français danse
Walking next to our shoes… Robyn Orlin.. ......................... p. 14
Nya Abou Lagraa Ballet national algérien............ p. 20
Grupo Corpo Rodrigo Pederneiras...............p. 28
(concertos pour clavecin de J.S Bach).. ........................ p. 35
Au commencement Monteverdi Sonia Wieder-Atherton........... p. 44
L’or des cuivres Ensemble Epsilon / Spanish Brass Band .............. p. 49
Orchestre National de Lille (Beethoven, Wagner,
Blue lady (revisited)
R. Strauss…).......................... p. 60
Carolyn Carlson.................... p. 46
Jean-Jacques Milteau. p. 62
La edad de oro Israel Galván........................ p. 68
Carte blanche à Marcel Azzola............ p. 70
ROSAS DANST ROSAS
La Scala di Seta
Anne Teresa De Keersmaeker.. ... p. 78
Rossini Jean-Claude Malgoire Christian Schiaretti .................. p. 71
Queen Bishop................. p. 73 TCHIKIDAN Étienne Perruchon.................. p. 80
Murmures des murs Victoria Thierrée Chaplin......... p. 74
Volchok Cirque Trottola Le Boulon Vieux-Condé............ p. 83
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les loustixs Toute la saison, des spectacles et des expositions pour les tout-petits et les plus grands à découvrir en famille. La musique et le conte tissent deux fils que les artistes invités cette saison suivent avec malice et inventivité. Un parcours idéal pour faire ses premiers (petits) pas au théâtre.
La flûte enchantée Mozart Schikaneder / Thalias Kompagnons.. .............. p. 22
cabaret de curiosités CABARET DE CURIOSITÉS # REVUE N° 5.................... p. 76 La Barbe Bleue
DùNYA
Charles Perrault Jean-Michel Rabeux
La route des tziganes.. ............ p. 22
Les pieds dans les étoiles
Le petit chaperon rouge
Didier Galas Jean-François Guillon
Joël Pommerat..................... p. 24
Les enfants Edward Bond / Bruno Lajara Espace Barbara, Petite-Forêt..... p. 25
Histoire naturelle Célia Houdart / Art Zoyd ........ p. 53
La Belle Nasser Martin-Gousset........... p. 61
Comment ai-je pu tenir là-dedans ? Stéphane Blanquet Jean Lambert-wild...................p. 72
La 7ème Grande Braderie des Loustixs Le satellite des sens Atelier van Lieshout
Temps forts ! Le cabaret de curiosités réunit pour une soirée ou quelques jours des propositions inédites et in(ter)disciplinaires, mélangeant les genres, les héritages et les technologies pour explorer de nouvelles pistes. Petites formes, créations, tentatives, essais, expositions, projets pour iPhone, parcours dans tous les espaces du théâtre… Toute la maison Phénix est transformée, laissez-vous tenter !
Cabaret de Curiosités # revue no 1 édition spéciale NEXT.. . . . . . . . . . . . . p. 26 Tout va bien Alain Buffard Site et ??? Mustafa Kaplan / Filiz Sizanli Une histoire de la performance en 20 minutes Guillaume Désanges Métrage variable Halory Goerger
Cabaret de Curiosités # revue no 2 édition spéciale Cirque.. . . . . . . . . . . . p. 36 Sans Objet Aurélien Bory K’Boum Cyrille Musy Demain, je ne sais plus rien Sylvain Decure / Christophe Huysman Cinématique Adrien Mondot L’autre Claudio Stellatto On the edge Jur Domingo Julien Vittecoq
Cabaret de Curiosités # revue no 3 .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 54 Hey Girl! Romeo Castellucci Création 2011 Rémy Héritier Vox artisti Guillaume Désanges Cheval Antoine Defoort / Julien Fournet Fréquences, projet pour iPhone Célia Houdart / Sébastien Roux Chantier dramaturgique François Verret
Cabaret de Curiosités # revue no 4....................... p. 64 L’orchestre perdu Christophe Huysman Ici Mylène Benoît / Olivier Normand Le chant des Sirènes Cédric Orain Made in paradise Yan Duyvendak / Omar Ghayatt Signs and wonders Guillaume Désanges Sans tortue #3 Isabelle Schad / Laurent Goldring
Cabaret de Curiosités # revue no 6 édition spéciale Latitudes contemporaines......... p.82 Ni vu ni connu Claudia Triozzi Création Steven Cohen
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phénix voyageur Notre Terreur Cie d’ores et déjà / Sylvain Creuzevault La Luna Le Manège Maubeuge ............. p. 51
Le Géant de Kaillass Peter Turrini Cie Arsenic Le Manège Mons .. . . . . p. 17
L’homme qui donnait à boire aux papillons Cie Teatrocinema Le Manège Mons ... . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 19
1973 Massimo Furlan Hippodrome scène nationale Douai . . . . . . . . . . . . . p. 21
La tempête William Shakespeare Jean-Michel d’Hoop Le Manège Mons .. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 25
La fête à Boris (vian) Festival le Quesnoy En Chanteur(s) ..................... p. 59
L’homme qui s’efface Pascal Charpentier / Frédéric Roels Le Manège Mons................... p. 75
l avant-scène l’avant-scène Dans le cadre intime et chaleureux de notre restaurant, vous pourrez partager en musique un moment de détente et de découverte tout en profitant de mets physiques et spirituels de bon choix. Jazz bien sûr, mais aussi slam, musique du monde, chanson…
Le concert dont
Jean-Baptiste Hadrot
vous êtes l’auteur,
trio ...... ........................... p. 53
Arthur Ribo et l’Assemblée VS Compagnie générale d’Imaginaire .. p. 11
Jiji, hommage
Robin Nicaise quintet............................... p. 61
à Chico Buarque ......... p. 29
Valhère . ........................ p. 69
Yuval Amihaï Ensemble
Yvan Robilliard
......................................... p. 40
trio ...... ........................... p. 73
CRÉATION Carolyn Carlson / Bartabas Béthune capitale régionale de la culture Bruay-la-Buissière .................. p. 83
rencontres
La duchesse de Malfi John Webster Anne-Laure Liégeois Le Manège Mons .. . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 31
La (toute) petite tétralogie Michel Jamsin Anne-Laure Liégeois Le Manège Mons .. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 34
Hamlet William Shakespeare David Bobee La Luna Le Manège Maubeuge .. . . . . . . . . . . p. 45
En écho à la programmation et en résonance avec les questions vives de notre société contemporaine, nous invitons cette saison philosophes, écrivains et penseurs pour partager un moment de lectures, de débats d’idées, de dialogues ou de confidences.
Art et industries culturelles Bernard Stiegler .....................p. 87
Histoire(s) du théâtre Philippe Minyana, Lucien Attoun, Philippe Macasdar . ................. p. 87
Tenir, debout Sidi Mohammed Barkat, Jean-Christophe Bailly, Jean-Luc Nancy ..................... p. 87
Conversation Jean-Bertrand Pontalis, Patrick Autréaux, Michel Dydim ....................... p. 23
Conversation Valère Novarina et Marie-José Mondzain ........... p. 51
oct. nov. dĂŠc.
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théâtre durée : 1h10 grand théâtre / tarif B
Human (articulations)
mardi 5 oct. > 20 h mercredi 6 oct. 2010 > 20 h rencontre avec Christophe Huysman mercredi 6 oct. 2010 > 18 h salle des pédagogies entrée libre
pièce de cirque pour six interprètes, trois mâts chinois, un cadre fixe, deux aiguilles, une échelle, de Christophe Huysman
Avec Human, l’écriture bondissante de Christophe Huysman devient une haute voltige dans cette pièce de cirque, un bijou qui marie paroles et prouesses au plus près de l’humain. Avec Human (articulations), créé en 2006 au Festival d’Avignon, Christophe Huysman prolonge son travail au croisement des deux disciplines que sont le cirque et le théâtre : vouloir un nouvel espace pour l’acte théâtral, vouloir une nouvelle façon de faire entendre la parole dramatique. Acteurs et artistes de cirque se partagent un espace fait de lignes verticales – des mâts chinois – ou horizontales, sur lesquelles ils se déplacent, un espace presque vide qui parle à la mémoire du spectateur et peut le faire songer au cabaret, au music-hall, et bien sûr à la piste de cirque… Ce lieu sans référence immédiate est celui du questionnement du poète sur le monde qui l’entoure, sur le sentiment de vide ou de chute qui parfois s’empare de ceux qui pointent la catastrophe en utilisant le dérisoire pour se protéger. Ici, sur le plateau, un chœur de voix et de corps tente de dire, joyeusement mais pas sans violence, qu’il ne faut pas jouer inconsidérément avec la désinvolture ambiante mais plutôt inventer des
nouvelles formes pour dire le monde. Des formes artistiques jubilatoires contre toutes les formes de barbarie humaine qui se profilent à l’horizon, des formes mouvantes et riches de propositions. Vertige des corps contraints et vertige des mots concassés pour revendiquer la résistance. Human (articulations) sera joué pour la dernière fois sur le grand plateau du Phénix. Peut-être l’un des plus beaux dialogues amoureux que l’on ait vu ces vingt dernières années, suspendu dans le vide. avec Colline Caen, Manu Debuck, Christophe Huysman, Tom Neal, Antoine Raimondi, William Valet scénographie et conseiller cirque Gérard Fasoli travail de la voix Chantal Jannelle création lumières Emma Juliard régie générale Pierre Staigre construction décor Ernest Clennell pour Show-Biz texte publié aux éditions Les Solitaires intempestifs sous le titre «Pièces de cirque» production déléguée compagnie Les Hommes penchés. coproduction les subsistances Lyon, Festival d’Avignon, la Chartreuse centre national des écritures du spectacle Villeneuve-lez-Avignon, la Faïencerie théâtre de Creil, Dieppe scène nationale, Parc de la Villette Paris. en partenariat avec la Comète scène nationale Châlons-en-Champagne, théâtre de la Foudre scène nationale Petit-Quevilly. Avec l’aide du centre national des arts du cirque et le soutien de la Région Champagne-Ardenne. avec l’aide à la création et l’aide à l’écriture de la DMDTS, ministère de la culture et de la communication avec la complicité d’Et bientôt… La compagnie est conventionnée par la DRAC Ile-de-France ministère de la culture et de la communication et par la Région Ile-de-France.
avant-scène, slam slam Le concert dont vous êtes l’auteur Arthur Ribo et l’Assemblée 1ère partie : ouverture d’atelier amateurs, la Compagnie Générale d’Imaginaire
Donnez un mot, tendez l’oreille... À l’entrée, chaque personne se voit remettre un carton et un marqueur. Une invitation à écrire un thème, une idée, un mot qui, au hasard du spectacle, sera le point de départ d’une improvisation d’un genre nouveau. Comédien, conteur, improvisateur, Arthur Ribo travaille avec Christophe Huysman et Rodrigo Garcia.
Vient ensuite la première improvisation et le succès est immédiat : «Roi de l’impro», invité sur scène par Grand Corps Malade, les Têtes Raides, Mimi Barthélemy, ou encore la LIFI… Il initie le concept de l’Assemblée : un espace poétique ouvert au public. Ils seront accompagnés en première partie des régionaux engagés de la Compagnie Générale d’Imaginaire qui ont mené une travail de plusieurs mois avec des amateurs du territoire de Valenciennes. À vos stylos, prêts ? Inspirez...
jeudi 7 oct. 2010 > 20 h avant-scène / tarif B avec le soutien de Valenciennes Métropole dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale avec l’Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des Chances
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Entretien avec Christophe Huysman
Le théâtre de Christophe Huysman par Jean-François Perrier
Le théâtre est une vocation précoce pour Christophe Huysman puisqu’il écrit et met en scène sa première pièce à 14 ans… Ce jeune Dunkerquois d’origine ne cessera plus de vivre pour et dans le théâtre, pour et dans l’écriture dramatique, traversant les formes les plus diverses, les plus novatrices, toujours hors normes, toujours hors mode. Son théâtre est essentiellement narratif mais il emprunte des voies multiples pour raconter des histoires. Histoires de vies, histoires d’envies, histoires de soi et histoires des autres…. Histoires à raconter dans l’urgence, dans une sorte de nécessité impérieuse, dans une sincérité et une fragilité qui font de chaque nouveau projet une aventure risquée pour lui et tous ceux qu’il a su réunir pour mener ensemble ce parcours artistique original et changeant. Une troupe, la compagnie des Hommes penchés, «une meute» dit-il, qui invente un théâtre documentaire et multimédia, un théâtre sonore, des performances, des pièces de cirque, des poèmes dramatiques, des séries théâtrales… La liste est longue de ces œuvres
qu’ils inventent pour dire le monde à travers des personnages de chair et d’esprit, à travers des corps qui parlent, qui «bougent», qui souffrent, qui rient, qui disent chacun à leur façon qu’il n’est pas possible d’être indifférent à ce qui nous entoure, que chaque regard posé sur l’autre est une façon de lutter pour exister vraiment. Ce théâtre en état de recherche, qui associe des interprètes venus de pratiques artistiques diverses, théâtre ou cirque, est au cœur des dernières créations de Christophe Huysman qui seront présentées au Phénix la saison prochaine : Human (articulations) et L’Orchestre perdu. Elles témoignent du désir de l’auteurmetteur en scène de présenter des femmes et des hommes, anonymes parmi les anonymes, qui prennent tous les risques, qui acceptent tous les déséquilibres, tous les débordements pour faire entendre, fragment par fragment, la voix de ceux qui refusent d’abdiquer et qui ont encore «l’espoir du collectif». Ce théâtre à hauteur d’homme, généreux et complexe, sait, tout à la fois, incroyablement réjouir et questionner.
par Jean-François Perrier
Quel est votre rôle en tant qu’artiste associé ? C.H. : Être associé au projet artistique ambitieux et passionnant de Romaric Daurier, c’est un choix de sa part très clair. Depuis janvier 2010, il s’agit essentiellement pour nous d’être en contact avec tous ceux qui, à Valenciennes et dans la région du Hainaut, s’intéressent au théâtre, c’est-à-dire au public du Phénix dans sa diversité. Auprès du directeur de la scène nationale, je défends la création théâtrale en inventant des formes diverses dans et hors du théâtre. Tout cela nécessite bien sûr cette vaste réflexion préalable que nous avons entamée depuis janvier pour faire travailler ensemble les équipes professionnelles, les groupes amateurs, les associations de toutes natures qui sont profondément inscrites sur le territoire dont la scène nationale a la charge. En dialoguant avec chacun, nous voudrions aussi donner à ce théâtre un grand rayonnement créatif. Vous n’êtes pas arrivé tout seul au Phénix ? C.H. : Non, j’arrive avec toute ma compagnie, celle des «Hommes penchés», c’est-à-dire avec des talents multiples, ceux qui avec moi ont créé les premiers spectacles de théâtre multimédia, avec les circassiens qui ont participé à mes derniers spectacles, avec l’auteur dramatique
Philippe Minyana qui, outre son travail d’écrivain, sera chargé d’organiser un cycle annuel de travaux autour de la «transmission», car nous voulons que le public ait des clefs pour mieux comprendre ce que nous faisons, ce que font les autres créateurs qui traverseront aussi le théâtre. Nous voudrions à la fois donner le goût du théâtre à ceux qui ne l’ont pas encore et faciliter l’accès au théâtre à ceux qui, déjà, manifestent un grand intérêt pour nos activités artistiques. Il s’agit donc d’une association d’artistes qui va se poser de nouvelles questions sur ce que peut être son travail dans une structure culturelle puisque, selon la formule de Paul Valéry, «celui qui a du talent est celui qui en donne aux autres»… Comment s’organisera cette «transmission» ? C.H. : C’est très vaste. Philippe Minyana parlera de l’écriture, de la traduction, de l’histoire du théâtre et de son évolution, des rendezvous précieux au cours de la saison où il sera question de s’instruire aussi, ce qui n’est pas un luxe aujourd’hui. D’autre part, dans le cadre des Ateliers nomades, que j’ai initiés avec Les repas, se poursuivront avec d’autres artistes, d’autres pratiques. De mon côté je vais me mettre à l’écriture de ces fameux Repas du Hainaut (à partir des rencontres avec la Boutique solidarité, des Maisons de quartier, des membres du VAFC, les sociétés d’Histoire de Valenciennes, les professions libérales, le Rotary Club, les femmes algériennes, etc.) des personnalités très diverses que j’ai rencontrées
depuis mars 2010, des moments conviviaux, simples, d’échange et de partage. Le geste artistique consiste à faire surgir, une «photographie par les mots» de cette région située entre Mons et Valenciennes. En tant que créateur, que proposerez-vous pendant la période de votre association ? En ouverture de saison, nous reprenons d’abord Human (articulations), un spectacle que nous avons créé au Festival d’Avignon 2006 ; puis nous présenterons l’Orchestre perdu après le Festival d’Avignon 2010, et que nous avons en grande partie répété à Valenciennes, un travail qui associe de nombreux partenaires de la région, en particulier Musiques Nouvelles (Mons) et Art Zoyd pour la création musicale de Michael Nyvang, Le Manège de Mons, Le Vivat d’Armentières… Nous poursuivrons par un projet de compagnonnage avec l’artiste Sylvain Decure qui a imaginé une «boîte à vivre», puis Cri et Ga cherchent la paix, une pièce
de théâtre commandée à Philippe Minyana, où je vais rassembler Gaetan Vourc’h, Frédéric Maragnani et Adrien Mondot, et dans laquelle je serai principalement acteur. Il s’agira à nouveau de rassembler les compétences que nous avons ici à Valenciennes pour créer nos spectacles. Nous avons, Romaric Daurier et moimême, le désir joyeux de travailler avec toutes les structures culturelles qui rayonnent sur le Hainaut et même plus largement sur la région Nord-Pas-de-Calais. La compagnie des Hommes penchés est une compagnie de création, c’est la force du rayonnement nécessaire à la vitalité d’un théâtre de haut niveau. Il n’y a pas d’autre alternative dans cette époque que l’exigence et l’intelligence qu’impose la création artistique. Et la question de la place de l’art et de l’artiste dans la cité reste entière. C’est ce que j’appelle une question permanente et ouverte, nécessaire à notre survie collective. Un rempart fragile de liens contre la barbarie et l’arbitraire.
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danse durée : 1h grand théâtre / tarif A
mardi 12 oct. 2010 > 20 h
Walking next to our shoes shoes… intoxicated by strawberries and cream, we enter continents without knocking knocking… la nouvelle pièce de Robyn Orlin
Robyn Orlin, de Johannesburg à l’Opéra Garnier Surnommée en Afrique du Sud «l’irritation permanente», Robyn Orlin relève, à travers son œuvre, la réalité difficile et complexe de son pays. Née d’un père lituanien et d’une mère danseuse polonaise émigrés en Afrique du Sud avant la Seconde Guerre mondiale, elle explore les drames qui ont parcouru et continuent de traverser son pays (apartheid, sida) en utilisant une forme de danse très théâtrale et en se servant de la vidéo. Elle revisite également de manière humoristique les grands classiques de l’art occidental. Longtemps perçue comme l’enfant terrible de la danse sud-africaine avant sa reconnaissance en Europe au début des années 2000, elle reste convaincue que «l’art ne sert à rien, s’il n’est pas en prise avec le réel». En 2003, elle obtient le Laurence Olivier Award de la réalisation la plus marquante de l’année. De plus, Robyn Orlin a mis en scène L’Allegro, il penseroso ed il moderato de Haendel à l’Opéra national de Paris.
Scoop ! Il n’y a pas que le football pour enflammer l’Afrique du sud, il y a aussi l’incroyable chorale zoulou des Phuphuma Love Minus et ses quatorze chanteurs époustouflants réunis par une grande dame de la danse engagée et engageante, Robyn Orlin. À ne pas manquer ! Une salle debout et un sourire contagieux ! Voilà l’effet produit par cette ode colorée menée de main de maître par Robyn Orlin. Dérivé d’un verbe zoulou signifiant «marcher doucement», l’isicathamiya est un art vocal qui oppose des chorales d’hommes a cappella. Cérémonial importé des zones rurales, il a désormais pour théâtres Johannesbourg et Durban, où ces joutes vocales à la forte puissance évocatrice se poursuivent jusqu’à l’aube. C’est au hasard d’une de ces nuits enchantées que la très subversive chorégraphe Robyn Orlin a décidé de s’emparer de ce style pour une création événement, Walking next to our shoes… Intoxicated by strawberries and cream, we enter continents without
knocking…, qui s’inscrit au cœur des problématiques d’une Afrique australe post-apartheid happée par la mondialisation. Sous l’apartheid, les travailleurs zoulous rentrant dans leurs cités dortoirs devaient se déchausser pour faire le moins de bruit possible. Face à une telle oppression, une rumeur imperceptible se mit à résonner, des comptines murmurées a capella, empreintes de révolte et d’espoir. C’est ce répertoire que chante en chœur le groupe Phuphuma Love Minus pour qui ce spectacle est taillé sur mesure. Attendezvous à voir se déployer sur scène une folie douce baroque et chatoyante adossée à un discours des plus politiques. Des voix magnifiques pour faire corps et chœur contre toutes les exclusions. avec Ann Masina, Vusumuzi Kunene, Nhlanhla Mahlangu, Thulani Zwane, Phuphuma Love Minus Amos Bhengu, Busani Majozi, Jabulani Mcunu, Mbongeleni Ngidi, Mbuyiseleni Myeza, Mlungiseleni Majozi, Mqapheleni Ngidi, Saziso Mvelase, Siyabonga Manyoni, S’yabonga Majozi assistant à la chorégraphie Nhlanhla Mahlangu costumes Birgit Neppl lumières Robyn Orlin, Denis Hutchinson vidéo Philippe Laine co-production City Theater & Dance Group, Festivalcity theater & dance group, festival Banlieues Bleues, théâtre de Saint-Quentin en Yvelines, scène nationale, grand théâtre du Luxembourg. Avec l’aide du conseil général de Seine-Saint-Denis et du Goethe Institut, Johannesburg.
Rencontre avec la chorale des Phuphuma Love Minus : initiation aux chants d’Afrique du Sud
lundi 11 oct. > 18 h
Projection du film «Robyn Orlin, de Johannesburg au Palais Garnier», documentaire réalisé par Philippe Laine et Stephanie Magnant
mardi 12 oct. > 18 h studio en présence de la chorégraphe entrée libre
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PRÉSENTATION DU LIVRE
théâtre durée : 1 h 30 grand théâtre / tarif +
vendredi 15 oct. > 20 h samedi 16 oct. 2010 > 19 h
Salle des fêtes un spectacle de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff
Deschamps Makeieff, le sens de la tribu éd. Actes sud. Fabienne Pascaud / Yannic Mancel / Macha Makeïeff
vendredi 15 oct. 2010 > 18 h avant-scène
cycle Jacques Tati projection de Mon Oncle et de Playtime samedi 16 oct. 2010 > 14 h studio / entrée libre
théâtre
Le Géant de Kaillass de Peter Turrini
Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, enchanteurs Neveu du comédien Hubert Deschamps et petit cousin de Jacques Tati, Jérôme Deschamps a fait ses études au lycée Louis-leGrand où il rencontre Patrice Chéreau et Jean-Pierre Vincent avec qui il débute au théâtre, avant d’entrer au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Il intègre ensuite la Comédie-Française sous la direction d’Antoine Vitez puis fonde, en 1978, sa propre compagnie avec Macha Makeïeff, créatrice inspirée des accessoires, costumes et décors de la tribu Deschiens. Une aventure inaugurée avec La Famille Deschiens, spectacle fondateur d’un univers théâtral unique où se croisent les figures tutélaires de Tati, Keaton, Chaplin et Beckett. Creusant avec finesse le même sillon depuis plus de trente ans, ce duo complice n’a pas fini de nous enchanter.
Des sketches cultes des Deschiens aux pièces de théâtre et opéras loufoques, Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff reviennent à Valenciennes avec une Salle des Fêtes explosive où le rire va résonner pendant longtemps. Des chansons déjantées et une mise en scène enlevée, tous en chœur, c’est parti ! Hôte magistral de l’inauguration du Phénix en 1998 avec Les Précieuses ridicules, puis invité d’honneur pour les dix ans du lieu, Jérôme Deschamps revient une nouvelle fois (qui s’en plaindra ?) avec cette Salle des fêtes loufoque et mélancolique où se jouent ces petits riens qui brodent l’étoffe des rêves de laissés-pour-compte, «doux égarés jouant à la fête avec l’application cruelle des clowns». Dans un Macumba délicieusement kitsch aux couleurs seventies se trament les préparatifs chaotiques (un bruyant chantier voisin menace) d’une «soirée prestige» menée de main de maître par une satrape des parquets (la déjantée Lorella Cravotta, complice de longue date de la troupe).
Prémices d’une fièvre du samedi soir ponctuée de danses et reprises décalées de tubes d’une bandeson éclectique : de Besame Mucho à Marcia Baila en passant par le Stayin’ Alive des Bee Gees métamorphosé en «Je suis un homme à femmes» par un David Déjardin hilarant. Une suite de numéros improbables et virtuoses, décalés et maladroits, accomplis par des paumés magnifiques, survivants d’une humanité généreuse en voie de disparition, pour une ultime ribouldingue avant le désastre annoncé.... avec Tiphanie Bovay-Klameth, Lorella Cravotta, David Déjardin, Catherine Gavry, Hervé Lassïnce, Gaël Rouilhac, Pascal Ternisien assistant à la mise en scène Pierre Emmanuel Rousseau décor et costumes Macha Makeïeff lumière Dominique Bruguière son André Serré assistante à la scénographie Claudine Bertomeu assistant à la lumière Alain Paradis assistante costumière Claudine Crauland accessoires Sylvie Châtillon production Deschamps & Makeïeff
conception Maggy Jacot et Axel De Booseré mise en scène Axel de Booseré Cie Arsenic Dans le village de Kaillass, les villageois acceptaient difficilement la présence d’un géant dont ils faisaient leur souffre-douleur. Ce géant ne rêvait alors que d’une chose : s’échapper de cette vie où règnent les esprits étroits et la mesquinerie. Le géant s’aventura alors dans un périple, de champ de foire en cirque, de cabaret en cour du roi ; il connaîtra l’impossible amour d’une toute petite femme, rencontrera la vanité, le cynisme, et la gloire. Et le déclin. Fidèle à son travail, la Compagnie Arsenic présentera le spectacle dans un chapiteau de cirque, spécialement conçu pour lui.
samedi 18 sept. 2010 > 20 h le Manège Mons, départ en bus du Phénix > 18 h 45 / tarif C
18
chanson
jazz théâtre d’Anzin / tarif ++
grand théâtre / tarif +
vendredi 8 oct. 2010 > 20 h 30
vendredi 22 oct. 2010 > 20 h
Juliette Gréco
«Je suis pour que tout change et pour tout renverser, je n’ai pas fini de tout recommencer» Juliette Gréco n’est pas de celles qui regardent en arrière et se laissent aller à la nostalgie du temps passé. «Je n’ai jamais été douée pour le passé…» chantait-elle dans son dernier album. Celle que la presse surnomma très vite la muse de Saint-Germain-des-Près, fut aussi, dans les mêmes années, le symbole de l’époque des existentialistes.
Gréco a fait une carrière ahurissante qui débuta un soir de 1949 avec trois chansons proposées par Jean-Paul Sartre sur des musiques de Joseph Kosma. Ce fut ensuite le tourbillon et toute une bande de copains réunissant Boris Vian, Raymond Queneau, Desnos, Mauriac, Léo Ferré, Beauvoir et Miles Davis… On se souvient de la censure qui interdit de radio des disques entiers de Gréco. On se souvient de ses amours et de ses colères, des chansons légendaires : Déshabillez-moi, Si tu t’imagines, la Javanaise… Soixante ans de carrière plus tard, la diva a toujours sa voix grave et suave, elle n’a pas vraiment changé et reste une femme libre et anticonformiste définitivement tournée vers l’avenir. C’est une évidence, Juliette Gréco n’en aura jamais fini de recommencer et c’est ce qu’elle fait en interprétant les chansons de Benjamin Biolay, Christophe Miossec, Olivia Ruiz, ou Abd el Malik… À Valenciennes, la diva est venue chanter il y a quelques années, nous l’attendons cette fois au théâtre d’Anzin accompagnée de Jean-Louis Matinier à l’accordéon et de son complice Gérard Jouannest au piano. Une rencontre d’exception avec la légende. piano Gérard Jouannest accordéon Jean-Louis Matinier
Manu Katché
guest Krystle Warren Une formation d’une qualité remarquable dirigée par Manu Katché, batteur aussi à l’aise avec Sting que dans sa propre formation jazz : un premier grand rendez-vous musical qui s’annonce des plus séduisants. S’il avait suivi à la lettre les idées de sa maman, Manu Katché serait peut-être danseur étoile à l’Opéra de Paris. On ne saura jamais si la danse a perdu quelque chose, en revanche on sait que la musique a beaucoup gagné avec le très grand batteur qu’il est devenu. Des monuments du pop/rock ont fait appel à lui dès les années quatre-vingt : Sting, Peter Gabriel, Stefan Eicher, Joni Mitchell, Dire Straits, Tracy Chapman, Joe Satriani… excusez du peu ! Éclectique dans ses affinités musicales, Manu Katché a toujours mené une carrière de jazzman en accompagnant Jan Garbarek ou Michel Petrucciani. Ce n’est pourtant qu’en 2004 qu’il crée son propre groupe : Manu Katché Tendances, afin de prendre un nouveau tournant. Avec un premier album très remarqué en 2005, il acquiert à la fois la reconnaissance du public et des professionnels, et s’impose dès lors comme un des musiciens de jazz importants en Europe.
En 2010, son dernier album Third Round impose une musique aux tendances jazzy et pop. Sur scène, il invitera pour cette date valenciennoise la chanteuse américaine Krystle Warren dont la voix chaude et rocailleuse teintée de soul envoûtera le public à coup sûr. batterie Manu Katché chant Krystle Warren claviers Alfio Origlio basse électrique Laurent Vernerey saxophone Petter Wettre
théâtre
L’homme qui donnait à boire aux papillons Cie Teatrocinema Juan Carlos Zagal, Laura Pizarro Spectacle événement à Mons par la révélation du théâtre chilien, mêlant théâtre et illusion, pour un voyage en apesanteur. C’est l’histoire d’un vieil homme qui a compris que, pour chaque esprit humain, il est une seconde dans l’existence durant laquelle lui est offerte la possibilité de franchir un seuil pour accéder à un état de liberté absolue. À mi-chemin entre théâtre et cinéma, la compagnie Teatrocinema tente de fondre les deux arts, pour les rendre inséparables. Une expérience scénique à vivre avec intensité.
jeudi 21 oct. 2010 > 20 h le Manège Mons, départ en bus du Phénix > 18 h 45 / tarif C
20
danse
Nya
durée : 1 h 15 avec entracte grand théâtre / tarif A
mardi 19 oct. > 20 h mercredi 20 oct. 2010 > 20 h rencontre avec le public à l’issue de la représentation du mercredi 20 octobre. masterclass avec Abou Lagraa niveau semi-professionnel et professionnel lundi 18 oct. 2010 > 18 h salle des pédagogies
diptyque pour 11 danseurs de la cellule Contemporaine du Ballet national algérien chorégraphie Abou Lagraa Du Chant des Aurès d’Houria Aïchi au Boléro de Ravel version hip hop, Abou Lagraa, crée un pont entre les deux rives de la Méditerranée. Une ode à la vie !
dans le cadre de Vox Valenciennes / Mons INTERREG IV, ce spectacle accueillera des spectateurs de Mons le 20 octobre.
Une aventure unique se déroule sur les rives de la Méditerranée en Algérie. Après avoir reçu le Prix Movimentos du meilleur danseur international en 2007, après une création pour le Ballet de l’Opéra de Paris en 2006, le virtuose chorégraphe Abou Lagraa a décidé avec sa femme Nawal de créer un lieu de formation pour la danse à Alger, un lieu d’épanouissement de leur talent pour les jeunes générations de danseurs du Magreb. L’histoire de Nya est issue de cet engagement. Après audition et sélection de jeunes danseurs hip hop, Abou Lagraa concocte une soirée sensible qui tisse des liens entre tradition et modernité : une gestuelle contemporaine éloquente sur la voix vibrante d’Houria Aïchi et la virtuosité des danses urbaines sur le mythique Boléro de Ravel. L’occasion de retrouver la gestuelle puissante et fluide du chorégraphe pour interroger les identités entremêlées.
1ère pièce : 40 min musique : Le Chant des Aurès d’Houria Aïchi 2nde pièce : 20 min musique : Le Boléro de Maurice Ravel danseurs Abderaouf Bouab, Mokhtar Boussouf, Ali Branis, Nassim Feddal, Mohamed Walid Ghazli, Oussama Couidria, Bilel Madaci, Abdelghani Meslem, Salah Eddine Mechegueg, Zoubir Yahiaoui, Fayssel Yagoub responsable pédagogique et assistante artistique Nawal Lagraa création lumières Gérard Garchey création costumes Michelle Amet production compagnie la Baraka, Ballet National Algérien. coproduction Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel, Communauté de Communes du Bassin d’Annonay. Soutiens au «Pont Culturel Méditerranéen» ministère de la Culture algérien, Ballet National Algérien, conseil de la Création Artistique (volet pédagogique), fondation BNP Paribas, Conseil Général du Rhône. La Compagnie La Baraka en résidence de production aux Gémeaux Sceaux scène nationale de 2009 à 2011 ; bénéficie de l’appui de la fondation BNP-Paribas depuis 2006 ; conventionnée par le ministère de la Culture français-DRACRhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et le Conseil Général du Rhône.
théâtre
1973 mise en scène Massimo Furlan
Révisez vos tubes de l’Eurovision 73 ! Massimo Furlan décide ici de rejouer un événement télévisuel qui l’a particulièrement marqué il y a trente-sept ans : le concours de l’Eurovision. Archiviste en direct, Massimo Furlan refait tout :
il interprète les chansons, porte les costumes, retrouve les coiffures… Mais son personnage multifacettes est plutôt incompétent, une incompétence à la fois drôle et émouvante. Sans moquerie ni ironie, Massimo Furlan nous livre ici un moment important de sa vie,
un moment partagé par plusieurs millions de téléspectateurs. Peut-être en étiez-vous ?...
mercredi 10 nov. 2010 > 20 h l’Hippodrome scène nationale Douai, départ en bus du Phénix > 18 h 45 tarif C
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Musique JEUNE PUBLIC
Théâtre
La flûte enchantée
durée : 1 h 20 / grand théâtre tout public à partir de 10 ans en allemand surtitré tarif jeune public
jeudi 4 nov. 2010 > 19 h
d’après W. A. Mozart, E. Schikaneder - conception et mise en scène Thalias Kompagnons Dans cette version drôle et décalée du célèbre opéra de Mozart, un chanteur virtuose rencontre des marionnettes colorées pour le plaisir des grands et des petits !
séance scolaire jeudi 04 nov. 2010 > 14 h 30 en partenariat avec le Festival Itinérant de Marionnettes, compagnie Zapoï, avec le soutien de Valenciennes Métropole
Ingénieux, drôle et effronté, ce spectacle est le fruit d’un travail collectif entre l’ensemble de musique de chambre Kontraste et le jeune contreténor berlinois Daniel Gloger, et deux incroyables marionnettistes qui manipulent en direct et avec une dextérité folle personnages et décors. L’histoire reste la même : Tamino, jeune prince étranger, part pour le royaume de Sarastro. Poussé par la Reine de la nuit, il va devoir affronter et réussir plusieurs épreuves pour l’amour de Pamina. Sur scène, les protagonistes qui sont des marionnettes de bois, de papier mâché et
de peluche, dépoussièrent avec humour le texte original de l’un des plus célèbres opéras de Mozart, sans le trahir pour autant. Dans cette version foisonnante et décalée, Daniel Gloger incarne à lui seul tous les personnages, changeant de tessiture avec une aisance déconcertante. Il peut ainsi s’aventurer sans se perdre sur le terrain d’un ténor léger ou d’un baryton, imiter une mezzo ou une soprano. Enfin, un dispositif high-tech original permet au public d’assister au spectacle sur grand écran, et de voir les marionnettes en gros plan. Enchantement garanti. arrangements musicaux Marcus Maria Reissenberger contre ténor Daniel Gloger marionnettistes Joachim Torbahn, Tristan Vogt orchestre Ensemble Kontraste coproduction Thalias Kompagnons, ensemble Kontraste Der Tafehalle Nü¬remberg
durée : 1 h 15 grand théâtre / tarif A
Le mardi à Monoprix Jean-Claude Dreyfus, monstre sacré des scènes et du grand écran, livre un solo d’équilibriste entre tendresse et rugosité, féminin et masculin.
d’Emmanuel Darley, mise en scène Michel Didym avec Jean-Claude Dreyfus et Philippe Thibault (musique)
Dùnya, la route des tziganes grand théâtre tout public à partir de 6 ans tarif jeune public
Un voyage musical, du Rajasthan à l’Andalousie.
mardi 9 nov. 2010 > 19 h
Des milliers de kilomètres les séparent et pourtant ils ont tous un air de famille : celui des nomades d’Europe qui, voyageant de l’Inde à l’Andalousie, ont creusé une route musicale unique. Dùnya, ensemble musicale atypique, nous fait revivre cet extraordinaire périple et nous emmène à la découverte des chants des gitans du Rajasthan, des mélodies roms, des rumbas flamencas et des ghazals (poésies classiques indiennes), sans oublier l’envoûtante danse du serpent.
Au chant mais aussi à la danse, Maria Robin, fille du célèbre Thierry Robin, nous offre un moment rare et intense. guitares, mandoline, palmas Germain Chaperon chant, danse, tambourin, palmas Maria Robin accordéon, accordina, palmas David Viala contrebasse, palmas Olivier Lechevallier en alternance pour la version Jeune Public avec Karim Belkhir cajón, derbùka, hang, bongos, bendir, palmas Dùnya a été accompagné par les Jeunesses Musicales de France pour l’adaptation Jeune Public de son spectacle, avec l’aide de la sacem. lauréat du Tremplin des Musiques Traditionnelles de Lorraine 2009 (JMF Lorraine)
vendredi 12 nov. > 20 h samedi 13 nov. 2010 > 19 h
On l’oublie parfois mais, avant d’être une «gueule» de cinéma chez Jean-Pierre Jeunet ou Jean-Pierre Mocky, Jean-Claude Dreyfus écuma les scènes hexagonales sous la direction des plus grands metteurs en scène (Claude Régy, Jacques Lassalle ou Jorge Lavelli). Un immense acteur de théâtre dont le talent irradie ce Mardi à Monoprix. L’histoire nous plonge dans une petite ville de province où Jean-Pierre, devenu Marie-Pierre, rend visite chaque semaine à son père veuf. Entre le ménage et les courses à Monoprix, il plonge dans ses souvenirs, essuie les reproches paternels puis supporte les regards et réflexions de clients croisés au supermarché. Robe rouge à fleurs et perruque blonde,
Conversation
aux auteurs contemporains.
Jean-Bertrand Pontalis, Patrick Autréaux et Michel Didym
En 2009, Patrick Autréaux publie Dans la vallée des larmes, récit de la traversée d’un cancer. Il a aussi publié de la poésie, des critiques d’artistes contemporains ainsi qu’une anthologie de textes mystiques. Psychiatre, il vit entre Paris et Boston.
En marge des nuits, tel pourrait être le titre – emprunté à Jean-Bertrand Pontalis – de cette rencontre à trois voix sur ces moments étranges où notre identité vacille. Michel Didym est acteur, metteur en scène, et se consacre
Jeune homme, Jean-Bertrand Pontalis se destine à la philosophie. Il a Sartre pour professeur mais
le comédien interprète «un personnage tout en émotion, en sensibilité», selon ses propres mots, loin des clichés lestant l’image d’un homme devenu femme. Délicatement habillé par une mise en scène dénuée de pathos, il brode une composition sur le fil, entre légèreté et gravité, par laquelle résonne toute la tendresse du texte d’Emmanuel Darley. Accompagné des notes subtiles du contrebassiste Philippe Thibault, Jean-Claude Dreyfus fredonne une mélodie tantôt désenchantée, parfois drôle mais toujours juste, où il fait entendre la différence avec une empathie bouleversante. avec Jean-Claude Dreyfus contrebasse Philippe Thibault lumières et scénographie Olivier Irthum son Pascal Flamme assistant à la mise en scène Raynaldo Delattre production compagnie Boomerang, Théâtre de la Manufacture CDN Nancy-Lorraine coproduction le Volcan scène nationale-Le Havre, théâtre ouvert Paris, éditions Actes Sud-Papiers
son chemin croise celui de Lacan, et le jeune agrégé entame une psychanalyse. Il devient une figure essentielle du mouvement psychanalytique français. À la cinquantaine, il se tourne vers la littérature. Il publie Loin, L’Amour des commencements, L’Enfant des limbes, Un homme disparaît, La Traversée des ombres ou encore Le Dormeur éveillé, des récits où il réconcilie ses deux passions.
vendredi 12 nov. 2010 > 18 h studio entrée libre pour les abonnés 5 € non abonnés
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Théâtre JEUNE PUBLIC
Théâtre JEUNE PUBLIC durée : 1 h 20 espace Barbara, Petite-Forêt tout public à partir de 12 ans tarif C
Le petit chaperon rouge
mercredi 24 nov. 2010 > 20 h en partenariat avec le Festival jeune public Pépites Forêt, avec le soutien de Valenciennes Métropole
de Joël Pommerat, d’après le conte populaire, mise en scène Joël Pommerat de la vie qui ne se comprennent pas toujours, trois existences, trois façons d’être seule clairement dessinées dans l’espace d’une scène dépouillée : le désœuvrement de l’enfant unique, l’affairement de la femme solitaire, l’isolement de la vieillesse. Entre ces personnages, viennent se glisser des êtres comme l’Ombre, qui aide à tromper l’ennui, mais aussi et surtout le Loup, seule figure masculine, terriblement humaine. Le spectacle se joue subtilement entre lumière et ombre, temps et espace, richesse des sons et interprétation au millimètre des deux actrices. Les dialogues, racontés par un comédien narrateur, sont de véritables petits bijoux emplis d’humour et de frayeur. Ce Petit Chaperon rouge (qui finit bien) est un magnifique spectacle. À voir et revoir encore.
Une version inspirée du célèbre conte servie par une mise en scène remarquable, pour le plaisir des petits et des grands.
durée : 45 minutes grand théâtre / tarif jeune public tout public à partir de 6 ans
mardi 16 nov. > 19 h mercredi 17 nov. 2010 > 15 h séances scolaires mardi 16 nov. > 14 h 30 jeudi 18 nov. 2010 > 10 h 30 et 14 h 30
Joël Pommerat revisite le conte populaire de Charles Perrault avec une simplicité lumineuse et tisse une histoire contemporaine entre trois générations de femmes. Il y a la petite fille qui s’ennuie chez elle toute seule ; il y a la maman, jeune femme très affairée qui passe et repasse sans jamais avoir le temps, et il y a la grand-mère, souvent malade, qui parfois ne répond pas aux questions qu’on lui pose. Trois femmes, trois âges
avec Ludovic Molière le narrateur, Isabelle Rivoal la mère, le loup, Murielle Martinelli ou Valérie Vinci le petit chaperon rouge, la grand-mère assistant à la mise en scène Philippe Carbonneaux scénographie et costumes Marguerite Bordat scénographie et lumières Éric Soyer suivi de la réalisation scénographique Thomas Ramon aide à la documentation Evelyne Pommerat Recherche son Grégoire Leymarie et François Leymarie régie son Valérie Bajcsa ou Antoine Bourgain régie lumière Cyril Cottet ou Jean-Gabriel Valot direction technique Emmanuel Abate production compagnie Louis Brouillard. coproduction centre dramatique régional de Tours, Théâtre Brétigny scène conventionnée Val d’Orge avec le soutien de la Région Haute Normandie. la compagnie Louis Brouillard est conventionnée et reçoit le soutien du Ministère de la culture / la Drac Ile-de-France, de la Ville de Paris et de la Région Ile-de-France. la compagnie Louis Brouillard est en résidence au théâtre Brétigny et au théâtre des Bouffes du Nord. le texte de Joël Pommerat est publié aux Éditions Actes Sud-Papiers - Collection Heyoka.
Les enfants d’Edward Bond, scénographie et mise en scène Bruno Lajara
théâtre
La tempête de William Shakespeare mise en scène Jean-Michel d’Hoop Incontournable classique du grand William, la Tempête est ici présentée à travers le prisme du metteur en scène Jean-Michel d’Hoop. Un prisme original et fascinant puisque c’est l’univers des marionnettes qui servira
de support à la pièce. Pour Jean-Michel d’Hoop, la marionnette donne un supplément d’âme aux personnages, comme si offrir une nouvelle vie à ces corps inertes relevait de la magie. Vous serez embarqués dans un monde onirique, bercés par les mots de Shakespeare. Un joli voyage.
vendredi 19 nov. 2010 > 20 h Le Manège Mons, départ en bus du Phénix > 18 h 45 / tarif C
À la demande de sa mère, Gio, un jeune adolescent, provoque l’incendie d’une maison dans laquelle un enfant trouve la mort. Tandis que la mère nie toute responsabilité dans le drame, Gio s’enfuit avec ses amis pour échapper à la police : commence alors un long voyage dans un monde étrange et désolé… Après 501 blues, Bruno Lajara continue avec son équipe à prendre à bras-le-corps les maux de notre société en y invitant les acteurs eux-mêmes. L’acte artistique n’en est pas pour autant exempt, élargissant nos regards et laissant entrevoir un autre monde que le tout sécuritaire.
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cabaret de curiosités #revue n° 1
Tout va bien
grand théâtre / tarif B
samedi 20 nov. 2010 > 19 h
Deux flammes vives de la scène artistique turque réunies pour retracer un parcours singulier.
chorégraphie et mise en scène Alain Buffard
Tout va bien et Site et ??? NEXT international arts festival 2010 en co-commissariat et en co-réalisation avec l’Espace Pier Paolo Pasolini NEXT est organisé par la Rose des Vents - scène nationale Lille Métropole de Villeneneuve d’Ascq (F), la maison de la culture de Tournai (B), le Cultuurcentrum de Courtrai (B), le kunstencentrum Buda de Courtrai (B) et l’Espace Pier Paolo Pasolini de Valenciennes (F).
du 19 nov. au 4 déc. 2010
C’était en mars 2010 à l’Espace Pasolini : Alain Buffard reprenait son cultissime solo Good Boy qui avait été répété à Valenciennes presque dix ans en arrière. Une émotion pour le chorégraphe car cette pièce marque le début d’un recommencement. En quelques pièces, Buffard dévoilait une approche du corps contemporain multiple : engagé (Good Boy), plasticien (Les Inconsolés), musical (Not a love song). Une recherche formelle doublée d’une folle inventivité qui prend des tournures inédites et s’autorise la dérision. Révélé auprès de Daniel Larrieu dans les années 80, retiré du milieu de la danse un temps durant, croisant enfin le chemin d’Anna Halprin, la grande dame américaine de la création installée sur la Côte Ouest des États-Unis, Alain Buffard semble avoir déjà vécu mille vies. Il s’entoure ici d’interprètes remarquables parmi les plus engagés de leur génération. Porté par ce sentiment rougeoyant
création – danse
samedi 20 nov. 2010 > 21 h
Site de Filiz Sizanli - ??? de Mustapha Kaplan compagnie Taldans
danse
La nouvelle création d’Alain Buffard est une tribune aux résistances individuelles signée avec talent par un chorégraphe fidèle à Valenciennes.
Site - ???
Espace Pier Paolo Pasolini tarif C
mais vital, la colère, il engage une pièce pariant sur la jeunesse et la révolte. fabrication et interprétation Lorenzo de Angelis, Raphaëlle Delaunay, Armelle Dousset, Jean-Claude Nelson, Olivier Normand, Tamar Shelef, Betty Tchomanga, Lise Vermot assistante Fanny de Chaillé lumière Yves Godin costumes Misa Ishibashi régie générale Christophe Poux production PI:ES coproduction théâtre de Nîmes, festival Montpellier danse 2010, festival d’Automne à Paris, centre Georges Pompidou, Ménagerie de Verre Paris, centre chorégraphique national de Caen/Basse-Normandie. Ce spectacle a été accueilli en résidence de création au théâtre de Nîmes. Avec le soutien du centre national de danse contemporaine d’Angers, du centre de développement chorégraphique de Toulouse/Midi-Pyrénées et de l’adami Alain Buffard est artiste-associé au théâtre de Nîmes pour les saisons 2010/2011 et 2011/2012. PI:ES reçoit le soutien de la DRAC Ile-de-France, ministère de la culture au titre de l’aide à la compagnie conventionnée et de Culturesfrance pour ses projets à l’étranger
Après avoir dansé au Modern Ballet Company d’Istambul, Mustafa Kaplan a développé ses propres pièces et créé la compagnie Taldans. Filiz Sizanli a participé notamment à des pièces de Mathilde Monnier, Emmanuelle Huynh… Elle est l’une des fondatrices de la compagnie Taldans et a chorégraphié de nombreuses pièces dès 2001 avec Mustafa Kaplan. Le point de départ du projet est de questionner leurs treize années de collaboration. Il s’agira, pour les deux chorégraphes-danseurs, de présenter leurs deux dernières créations, deux soli. Site, notamment, s’interroge sur l’impact de notre environnement architectural, sur les rapports entre art et architecture.
Performance
Métrage Variable conception et interprétation Halory Goerger C’est l’impression que l’on a face à ce cours magistral. À force d’escamoter et de bricoler, de couper ce qui dépasse, de tordre les perspectives, et de saupoudrer le tout d’anachronismes, Halory arrive à faire dire tout à n’importe quoi. Et vice-versa. Et c’est tant mieux, très drôle et (im)pertinent. As de la stand-up comédie pataphysique, de l’installation high-tech finie à l’adhésif, Halory sait que l’important est de faire les choses avec conviction. Et si ça ne marche plus, il suffit de taper très fort pour que l’aiguille reparte… création lumière Annie Leuridan régie informatique Maël Teillant régie lumière Alice Dussart coproduction Vooruit Gand, Buda kunstencentrum Courtrai, Noorderzon Festival Groningen. avec le soutien de L’L Bruxelles, lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création, le Vivat scène conventionnée danse théâtre Armentières, le garage théâtre de l’Oiseau-Mouche Roubaix, la Malterie Lille
samedi 20 nov. 2010 > 17 h studio / tarif C durée : 55 minutes
conférence
Une histoire de la performance en 20 minutes de Guillaume Désanges L’histoire des arts revue et corrigée avec talent. A priori, ce pourrait être une blague. La performance est un acte unique, non simulé, non représenté. Dès lors, l’idée de mimer des performances tout en résumant l’histoire de cet art aux contours incertains a de quoi hérisser les puristes. Pourtant, Guillaume Desanges n’est pas exactement un vilain trublion. Curateur aux goûts sûrs, il a longtemps travaillé aux Laboratoires d’Aubervilliers tout en collaborant aux revues Trouble ou Exit. Son langage est celui de l’érudition discrète ; poétique et concis, il évite tout didactisme. Une leçon de légèreté d’une grande profondeur.
samedi 20 nov. 2010 > 16 h salle des pédagogies tarif C / durée : 20 minutes
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Danse durée : 1 h 22 + entracte grand théâtre / tarif +
mercredi 24 nov. > 20 h jeudi 25 nov. 2010 > 20 h
Grupo Corpo
rencontre avec le public à l’issue de la représentation du 24 novembre
chorégraphies Rodrigo Pederneiras Puissance et élégance résument ce ballet mythique du Brésil, une danse sensuelle et épicée qui va réchauffer définitivement ce mois de novembre ! Chaque pièce de Grupo Corpo est une invitation au voyage. Grupo Corpo, c’est le soleil qui tape sur les chapeaux de cuir et sur la terre aride. Parabelo, précisément, distille l’odeur suave de la transpiration. Cette pièce créée en 1997 sonne comme un forró décontracté et paresseux : c’est une plainte lascive, un chant de travail. La trame sonore de Tom Zé et José Miguel Wisnik est d’ailleurs truffée d’éléments du folklore brésilien auxquels se mêlent, pour coller à la réalité du territoire, bruits insolites et percussions. Grupo Corpo, c’est aussi un univers métissé. Car le mélange de danse classique et contemporaine, de capoeira et de samba, façonne une gestuelle hybride où les hanches virevoltent et les bustes ondulent. Ici, le corps tout entier explose de vitalité sensuelle. Fin observateur, subtil passeur, Pederneiras sait aussi conter l’ambiguïté de la condition humaine : Ima, la deuxième pièce de cette soirée, est marquée par le passage, la furtivité, l’évanescence.
La scène se remplit puis se vide. En solos, en duos, ou en groupes à géométrie variable, les vingt danseurs se rencontrent, s’entrechoquent puis disparaissent avec l’agilité et l’exubérance qui, depuis la création de la compagnie en 1975, leur siéent si bien. Parabalo (2006) musique Tom Zé, José Miguel Wisnik costumes Freusa Zechmeister décor Paulo Pederneiras, Fernando Veloso éclairages Paulo Pedernieras durée 42 minutes
Ima (2009) chorégraphie Rodrigo Pederneiras music+2 Moreno, Domenico, Kassin scénographie et lumières Paulo Pederneiras costumes Freusa Zechmeister durée 40 minutes
avant-scène, jazz
Jiji, Johanne Sayada quartet Pour prolonger les deux soirées du Grupo Corpo, l’Avant-Scène va se parer des couleurs du Brésil avec le quartet de la chanteuse Johanne Sayada, alias Jiji. Celle qui fut parrainée il y a quelques années par Tania Maria rend ici hommage à Chico Buarque, emblème indéboulonnable de la musique brésilienne. Ce concert nous plonge dans une douceur authentique, entre «saudade» et bonheur flamboyant : toutes les facettes du Brésil réunies à l’Avant-Scène. chant Jiji guitare Sandro Zerafa basse Gerson Convento Da Silva batterie David Georgelet
vendredi 26 nov. > 20 h avant-scène / tarif B
30
musique théâtre d’Anzin / tarif ++
lundi 29 nov. 2010 > 20 h 30
Buena Vista Social Club
théâtre
La Duchesse de Malfi
et Omara Portuondo Les plus grands aïeux de la musique cubaine reviennent sur scène pour quelques dates exceptionnelles en Europe, accompagnés par la voix de l’éternelle Omara Portuondo. C’est un conte de fées des temps modernes. À l’origine, il y a Juan de Marcos Gonzalez. Ce chef d’orchestre cubain veut enregistrer un disque Cuba-Mali. Malheureusement, l’idée avorte faute de Maliens. Mais il lui en faut plus pour abandonner son rêve d’album. Avec Nick Gold, fondateur de World Circuit et le producteur Ry Cooder, ils réunissent alors des artistes cubains chevronnés sortis du circuit musical. Ils remettent devant un micro Ibrahim Ferrer, 70 ans, devenu cireur de chaussures et vendeur de tickets de loto. Ils installent Ruben Gonzalez, pianiste retraité, devant un piano. Ils font également appel à Compay Segundo, l’homme à la guitare et au cigare, Eliades Ochoa ou Orlando Cachaito Lopez… la liste est longue. Seule femme de l’aventure, la Billy Holiday de la Havane, Omara Portuondo. Cette famille recomposée devient alors le Buena Vista Social Club. Ensemble, ils reprennent
des classiques cubains intemporels sur les scènes internationales. Du Carnegie Hall au Grammy Award en passant par le documentaire de Wim Venders, la formule Buena Vista Social Club est devenue magique. Dix ans après sa création, la Cuba mania qu’il a éveillée fait encore résonner la salsa dans le monde entier. Bien qu’ayant perdu trois illustres membres, le groupe continue de parcourir la planète. À chaque concert l’alchimie des débuts renaît grâce à la virtuosité des jeunes artistes et à l’expérience de leurs doyens sans âge. C’est une potion envoûtante faite de salsas, de boléros et de vitalité.
de John Webster mise en scène et scénographie Anne-Laure Liégeois
La Diva cubana Elle a l’allure d’une demoiselle et le CV des plus grandes stars internationales. Omara Portuondo, l’atout charme du Buena Vista Social Club, poursuit son chemin avec la simplicité de Cuba, sa terre tant aimée.
Après 62 ans de carrière, qui remerciez-vous ? Mes parents. Ils m’ont donné la vie et transmis la passion du chant. Enfant, ils m’ont dit : tu chanteras et représenteras ton pays partout dans le monde. Ils avaient vu juste. Veinte Años semble avoir une place particulière dans votre cœur, pourquoi ? En effet, j’interprète ce titre depuis l’enfance. Mes parents nous l’avaient appris à ma
sœur et moi. Alors que j’étais boursière et pensionnaire d’une école d’art, son auteur et interprète, Maria Teresa Vela, animait une émission de radio le vendredi soir. La semaine finie, je courais à la maison pour allumer le poste et l’écouter. Par la suite, j’ai continué à chanter Veinte Años sur scène, notamment avec le Buena Vista Social Club. Elle est vraiment symbolique dans ma vie. Avez-vous des regrets ? Mon seul regret personnel est de ne plus avoir mes parents. Côté musique, j’ai connu et partagé la scène avec des artistes tellement incroyables, de Nat King Cole à Maurice Chevalier, qu’il m’est
impossible d’avoir le moindre regret ! Et puis, j’ai cette force qui consiste à se relever quand on trébuche. Alors j’estime qu’avec la santé, la nature, les êtres qu’on aime autour de soi, la vie est merveilleuse ! Pourquoi n’êtes-vous jamais partie de Cuba ? Je suis née Cubaine et mourrai Cubaine. Mes parents ont eu la vision que je deviendrai une ambassadrice de Cuba à l’étranger et cela s’est réalisé. Mais Cuba reste ma terre, et je ne veux la quitter que le temps d’une tournée. Là-bas, je vis face à la mer. Un simple lever de soleil suffit à me remplir de bonnes ondes pour la journée !
Comment pouvoir et vie privée ont parfois des limites… qu’il est difficile de ne pas franchir. La Duchesse règne sur Malfi. Elle est veuve. Elle a un intendant qu’elle épouse en secret. Par amour, peut-être. Pour éprouver l’étendue de sa liberté et de son pouvoir, sans doute. Elle a deux frères qui, déchirés par la passion pour leur sœur et le pouvoir, sèmeront mort et chaos. Pris de vertige, ils perdront l’équilibre. Écrit en 1613, ce texte aussi poétique qu’atemporel de l’Anglais John Webster interpelle notre époque, notamment sur la nécessité des dirigeants d’être responsables de leurs actes et de savoir reconnaître la limite entre vie privée et droit public… Toute ressemblance…
dimanche 28 nov. 2010 > 16 h Le Manège Mons, départ en bus du Phénix > 14 h 45 durée estimée 3 h / tarif C
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Théâtre grand théâtre / tarif +
Du mariage au divorce
mardi 7 déc. > 20 h mercredi 8 déc. > 20 h jeudi 9 déc. > 19 h vendredi 10 déc. 2010 > 19 h rencontre autour du travail d’Alain Françon, animée par Patrick Beaumont mercredi 8 déc. 2010 > 18 h salle des pédagogies entrée libre
textes Georges Feydeau - mise en scène Alain Françon Feu la mère de madame On purge bébé Mais n’te promène donc pas toute nue ! Léonie est en avance ou le Mal joli Une distribution exceptionnelle, la mécanique folle et comique de Feydeau, la patte ajustée du metteur en scène Alain Françon : tous les ingrédients sont réunis pour quatre soirées théâtrales exceptionnelles. En 1908, délaissant les grands vaudevilles qui ont fait sa réputation, Georges Feydeau inaugure un cycle de cinq pièces en un acte (Feu la mère de madame, On purge bébé, Mais n’te promène donc pas toute nue, Léonie est en avance et Hortense a dit «Je m’en fous») qu’il achève en 1916 et regroupe sous le titre Du mariage au divorce. Admirateur du théâtre de Feydeau (il signa en 1990 une mémorable Dame de chez Maxim), Alain Françon met en scène ici les quatre premières farces conjugales où, selon lui, le couple petit-bourgeois est «bousculé, saccagé, dévasté» à travers «une intrigue beaucoup plus simple et une écriture plus précise, évoluant
vers la comédie de mœurs, sans pour cela oublier les nécessités du comique.» Un jeu de massacre de la vie à deux orchestré par une troupe de comédiens familiers du travail d’Alain Françon. Outre les fidèles Dominique Valadié, Anne Benoit et Gilles Privat, le spectateur aura le plaisir de revoir Philippe Duquesne, ancien pilier de la troupe des Deschiens, qui retrouve Feydeau et Françon après L’Hôtel du Libre-Échange en 2007. Et si Eric Elmosnino est désormais célèbre pour avoir incarné Gainsbourg au cinéma, le comédien écume les planches depuis les années 1990 (avec Jean-Pierre Vincent ou Georges Lavaudant). Il a aussi joué Tchekhov et Edward Bond sous la direction d’Alain Françon. Sans oublier Judith Henry, nouvelle venue dans l’univers du metteur en scène. Soit une distribution étincelante pour ces scènes cruelles de la vie conjugale...
avec Anne Benoit, Philippe Duquesne, Eric Elmosnino, Judith Henry, Julie Pilod, Gilles Privat, Régis Royer, Dominique Valadié scénographie Jacques Gabel lumière Joël Hourbeigt costumes Patrice Cauchetier son Daniel Deshays assistant mise en scène Quentin Bonnell coproduction théâtre des nuages de neige, théâtre Marigny, théâtre national de Strasbourg, maison de la culture de Bourges. le théâtre des nuages de neige est soutenu par la direction générale de la création artistique du ministère de la culture et de la communication
mardi 7 déc. 2010 > 20 h Feu la mère de Madame Léonie est en avance ou le Mal joli mercredi 8 déc. 2010 > 20 h On purge bébé «Mais n’te promène donc pas toute nue !» jeudi 9 déc. 2010 > 19 h Feu la mère de Madame Léonie est en avance ou le Mal joli vendredi 10 déc. 2010 > 19 h On purge bébé «Mais n’te promène donc pas toute nue !» dans le cadre de Vox Valenciennes / Mons INTERREG IV, ce spectacle accueillera des spectateurs de Mons le 10 décembre.
Quelques mots d’Alain Françon
C’est évidemment jubilatoire d’organiser entre eux comme un chassé-croisé autour des quatre pièces.»
à propos de Feydeau «Ce projet Du mariage au divorce lui tenait plus à cœur, sans doute parce que plus proche de sa propre vie. C’est comme un effet de condensation de tout son théâtre, d’une extrême richesse, qui contient toutes les thématiques sans bavardages ni effets complémentaires.»
au sujet de la scénographie «Un seul espace avec des variations, ou plutôt des combinaisons différentes, considéré d’abord comme une matrice pour le jeu. Pas de reconstitution naturaliste d’un salon bourgeois du XIXe.»
sur la distribution «C’est une partie de la famille du Théâtre de la Colline des dernières distributions. Aussi de ceux qui ont le grain de folie ou de désespoir, comme on veut, que réclame Feydeau. Ceux qui ont la crédulité qu’il faut pour le jouer.
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Musique Classique théâtre d’Anzin / tarif A
grand théâtre / tarif A
samedi 11 déc. 2010 > 20 h 30
dimanche 12 déc. 2010 > 15 h 30
Orchestre national de Lille lyrique
La (toute) petite tétralogie Opéra drôle livret de Michel Jamsin mise en scène Anne-Laure Liégeois composition Pascal Charpentier, Stéphane Collin, Jean-Paul Dessy, Raoul Lay Une comédie lyrique revisitée par une mise en scène inventive et une composition musicale malicieuse. Entre le drame et le vaudeville, l’allégorie philosophique et la satire grivoise, le Belge Michel Jamsin dénonce avec mordant les relations humaines gangrénées par l’inconstance, le pouvoir et l’argent. Concupiscence, infidélité, trahison : même l’amour maternel est faisandé... Anne-Laure Liégeois s’empare de ces quatre saynètes à la verve gauloise et nous promet une parodie musicale.
dimanche 5 déc. 2010 > 16 h le Manège Mons, départ en bus du Phénix > 14 h 45 / tarif C
direction Jean-Claude Casadesus Stefan Stalanowski, violon soliste Un programme de choix sous la baguette de Jean-Claude Casadesus pour le plaisir des mélomanes. L’Arlésienne est un mélodrame en 3 actes d’Alphonse Daudet tiré des Lettres de mon moulin. Pour cette pièce, Bizet composa une musique de scène qui rencontra un vif succès. À 27 ans seulement, Berlioz entre dans l’histoire avec sa Symphonie fantastique, une pièce essentielle du répertoire. De ces pages inventives, démesurées et jaillissantes, pointe une autobiographie non dissimulée du compositeur par la présence continue
d’une «idée-fixe» musicale représentant la femme aimée... Fortement expressive, la partition transporte l’auditeur dans des vapeurs hallucinatoires d’opium jusqu’à une apocalypse diabolique ! En germe depuis six ans, le Concerto pour violon no 2 est l’apothéose de l’expérience concertante de Mendelssohn. Créée en 1845 par le violoniste virtuose et ami de longue date du compositeur, Ferdinand David, cette œuvre est «le» concerto pour violon de Mendelssohn. Il compte sans doute parmi les plus belles pages de la littérature pour violon. Georges Bizet l’Arlésienne, extraits de la suite no 1 Felix Mendelssohn Concerto pour violon no 2 Hector Berlioz, La Symphonie fantastique
Le Concert Francais Français Fran ais direction et clavecin Pierre Hantaï concertos à deux et trois clavecins de Bach Le Concert Français est aujourd’hui unanimement reconnu comme l’un des interprètes hors pair du répertoire du XVIIIe siècle et de Jean-Sébastien Bach, alliant transparence et éloquence. L’origine des somptueux concertos pour deux et trois clavecins de Bach n’est pas précise, mais il est probable qu’ils furent destinés aux concerts du Collegium Musicum de Leipzig fondé par Georg Philipp Telemann en 1702 et animé par Bach entre 1729 et 1741. On sait que Bach aimait s’y produire en soliste, ou accompagné par ses élèves ou ses fils, Wilhelm Friedemann
et Carl Philipp Emmanuel. C’est pour enrichir et renouveler le répertoire de ses concerts que, par facilité sans doute, il choisit de transcrire pour clavecin des concertos antérieurement destinés à d’autres formations. Toujours est-il que la sonorité de ces instruments à clavier réunis scintille d’un éclat fascinant, et la richesse contrapuntique des mouvements vifs initiaux est aussi remarquable que l’exubérance des finales. premier violon Ryo Terakado second violon Sophie Gent alto Simon Heyerick violon James Munro clavecin Olivier Spilmont clavecin Maude Gratton
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cabaret de curiosités #revue n° 2 > CIRQUE
Sans objet
durée : 1 h grand théâtre / tarif B
mardi 14 déc. > 20 h mercredi 15 déc. 2010 > 19 h
Demain, je ne sais plus rien concepteur du projet et interprète Sylvain Decure
théâtre
d’Aurélien Bory
Une rencontre tendre et burlesque entre deux acrobates et un immense robot. La virtuosité technique et acrobatique des précédents spectacles d’Aurélien Bory, Plan B, Plus ou moins l’infini, Les Sept Planches de la ruse était servie par la beauté visuelle des scénographies et des lumières. Sans objet, son nouveau spectacle, propose un dialogue entre l’homme et un robot industriel. Sur scène, deux artistes circassiens face à une machine. La machine est sortie de l’usine pour exercer sur scène son art de reproduire à l’infini les mêmes actes, face aux gestes, aux mots des hommes. Le robot a des allures d’humain et des bruits presque mélodieux. La lumière et la musique mettent en forme l’espace et explorent le mouvement. Comme une sculpture sur un socle qui n’en finit pas de tourner et emmène, avec elle, l’homme contemporain et ses prothèses technologiques ; un mouvement permanent fluctue et se déploie en une onde puissante, souple et douce. Le tout devient un jeu subtil et insolite,
plein d’inventions au service de l’émerveillement. avec Olivier Alenda, Olivier Boyer conception, scénographie et mise en scène Aurélien Bory programmation robot Tristan Baudoin composition musicale Joan Cambon création lumière Arno Veyrat conseiller artistique Pierre Rigal son Stéphane Ley costumes Sylvie Marcucci décor Pierre Dequivre production compagnie 111 Aurélien Bory. coproductions TNT théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, théâtre Vidy-Lausanne E.T.E, théâtre de la ville Paris, la Coursive scène nationale La Rochelle, Agora scène conventionnée de Boulazac, le Parvis scène nationale Tarbes-Pyrénées, London International Mime Festival. résidences TNT-Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées. remerciements à L’Usine, lieu conventionné Arts de la rue Tournefeuille. la Compagnie 111 Aurélien Bory est conventionnée par le ministère de la culture/direction régionale des affaires culturelles Midi-Pyrénées, la Région Midi-Pyrénées. Elle reçoit le soutien de la ville de Toulouse et du conseil général de la Haute-Garonne. la compagnie 111 Aurélien Bory bénéficie du soutien de la fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets.
solo en compagnonnage avec la compagnie les Hommes penchés et la complicité de Christophe Huysman Sylvain Decure aurait pu être gardien de but, champion de volleyball et de pétanque, crooner et danseur savoyard, expert en tartiflette, champion du monde de poker, inventeur de la brouette, du volet roulant et du rasoir sans lame... Un drôle d’homme dans une drôle de boîte. production déléguée compagnie les Hommes penchés. coproduction la Ménagerie de Verre Paris.
mardi 14 déc. 2010 > 18 h studio / tarif C
Cinématique conception, développement informatique et interprétation Adrien Mondot Le plateau est nu. La lumière, l’unique décor : Adrien Mondot,
K’Boum
L’autre
mise en scène et chorégraphie Cyrille Musy Collectif AOC
chorégraphie et interprétation Claudio Stellato
Ils parcourent la scène comme on traverse une cour de récréation : en bande. K’Boum, c’est une histoire de copains. Une amitié multiple, riche et légère, où se découvrent les talents cachés et les univers décalés de chacun. S’entremêlent ainsi hip-hop, capoeira, cirque et BMX. Pour le meilleur et pour… le meilleur. distribution Sylvain Decure, Bertrand Landhauser, Gaétan Levêque, Cyrille Musy, Vincent Warin musique Bertrand Landhauser avec le soutien de Regards et Mouvement Pontempeyrat, le Prato théâtre international de quartier Lille, la ville de Revin et conseil régional de Champagne-Ardenne. stage de BMX, mercredi 15 déc. Se renseigner au Phénix.
jeudi 16 déc. 2010 > 18 h plateau du grand théâtre tarif C
trop à l’étroit sur une scène de théâtre, a imaginé des paysages virtuels qui naviguent dans un monde onirique et sensible. Car depuis la création de sa compagnie, en 2003, cet informaticienjongleur n’a qu’un objectif : instiller de la poésie dans un monde informatique qui en est normalement dépourvu. Il a ainsi créé son propre logiciel, eMotion, qui chorégraphie des objets virtuels en donnant l’illusion de mouvements naturels. Et s’il jongle encore (un peu) avec de vraies balles, il questionne surtout les frontières de cette discipline... jusqu’à frôler sa disparition.
Mais qui est donc cet Autre, ce double mis en scène par Claudio Stellato ? Rien d’autre qu’un outil pour explorer la relation entre le corps et l’objet. L’Autre est un alter ego curieux, instinctif, parfois obscur, qui évolue et se construit au gré des contorsions avec le mobilier qu’il manipule avec une agilité inégalée. Une vraie découverte servie par un artiste interprète qui a l’art de tout mettre en boîte. ce projet est possible grâce au soutien de L’L lieu de recherche et d’accompagnement pour la jeune création, TAKT Dommelhof, Pianofabriek kunstenwerkplaats, le Manège.mons/CECN et TechnocITé
samedi 18 déc. 2010 > 18 h studio / tarif C
Il ouvre ainsi d’infinis espaces de création. danse Satchie Noro musique, création sonore Christophe Sartori et Laurent Buisson production compagnie Adrien M. coproductions, aides et soutiens Hexagone, scène nationale de Meylan, La Ferme du Buisson scène nationale de Marne la Vallée, Elmediator scène conventionnée musiques actuelles et arts numériques à Perpignan, [ars] numerica, centre européen pour les arts numériques à Montbéliard, les subsistances Lyon, le théâtre de création Ville de Grenoble, Centre des arts, Enghien-les-Bains, Manège.mons/CECN
jeudi 16 déc. 2010 > 20 h studio / tarif C durée : 1 h 10
On the edge auteurs et interprètes Jur Domingo et Julien Vittecoq Elle : Jur Domingo, fil de fer roux, animal sauvage, poupée désarticulée aux bras ballants. Lui : Julien Vittecoq, tension latente, énergie sourde. C’est l’histoire d’une rencontre, violente, organique, entre deux êtres qui se côtoient, s’imbriquent puis se repoussent entre danse, acrobatie et jonglage, ils créent un langage corporel unique, fragile. Sur le fil. création lumière et régie générale Eric Fassa collaboration artistique Groupe Merci (Georges Campagnac, Joël Fesel, Solange Oswald) coproduction Cridacompany, ministère de la culture et de la communication DRAC Midi-Pyrénées, région Midi Pyrénées, ville de Toulouse, le Carré Magique scène conventionnée de Lannion Trégor, Circuits scène conventionnée d’Auch, cirque théâtre d’Elbeuf, Centre des Arts du Cirque Haute-Normandie, l’Équinoxe scène nationale de Châteauroux, l’Espace Périphérique, Jeunes Talents Cirque 2006, le Lido dans le cadre du Studio Création, le Melkior Théâtre en partenariat avec l’Agora de Boulazac, les Migrateurs et le Maillon de Strasbourg, le parc de la villette Paris, scène nationale de Petit Quevilly Mont St Aignan, la Verrerie d’Alès en Cévennes pôle cirque région Languedoc-Roussillon.
samedi 18 déc. 2010 > 18 h grand théâtre / tarif C durée : 55 minutes
jan. fév. mars L’Effet Scènes Le Festival des Scènes Nationales Du 14 au 20 mars 2011 Premier réseau de la décentralisation culturelle,
les scènes nationales sont 70 en France. Elles accueillent chaque saison 3,5 millions de spectateurs. Cette année, elles fêtent leurs 20 ans. 20 ans de programmations variées dans les domaines du théâtre, de la danse, de la musique,
du cirque, et pour certaines du cinéma, des arts plastiques et de la lecture publique ; 20 ans de créations et d’accueils d’artistes ; 20 ans de sensibilisation au spectacle vivant pour tous et pour tous les publics. Tout au long de
cette semaine qui annonce le printemps, osez pousser la porte. Découvrez, humez, respirez l’art. Et voyez l’effet… Au Phénix scène nationale Valenciennes, du 14 au 20 mars, tous les spectacles sont accessibles pour tous au tarif réduit.
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The last word (le dernier mot)
Cirque
Chouf Ouchouf
durée : 1 h 10 grand théâtre / tarif A
vidéo de Shirin Neshat (Iran).
vendredi 14 jan. > 20 h samedi 15 jan. 2011 > 19 h
D’origine iranienne, établie aux Etats-Unis avant la prise de pouvoir par Khomeiny et la Révolution islamique, Shirin Neshat porte à travers son œuvre photographique et vidéographique une vision poétique, directe et sans jugement de la condition féminine dans les sociétés musulmanes fondamentalistes.
conception, mise en scène et décor Zimmermann & de Perrot musique Dimitri de Perrot chorégraphie Martin Zimmermann
vendredi 14 jan. 2011 > 18 h
par le Groupe acrobatique de Tanger
avant-scène, jazz
Yuval Amihaï Ensemble En juin 2009, le Yuval Amihaï Ensemble remportait le premier prix du 32e concours national de Jazz à La Défense. À l’instar de ses prestigieux prédécesseurs, Yuval Amihaï est non seulement un musicien hors pair mais il est aussi un compositeur de talent. Empruntant aux chants populaires et folkloriques israéliens la base de ses arrangements, il navigue avec aisance entre le jazz actuel et la culture orientale. Ce concert va vous faire voyager ! guitare, compositions Yuval Amihaï saxophones Étienne Bouyer batterie Gauthier Garrigue contrebasse Oliver Degabriele saxophones Damien Fleau
jeudi 13 jan. 2011 > 20 h avant-scène / tarif B
«Regarde et regarde encore !». Tel est le vibrant message de cette ode à la tolérance et à la fraîcheur de la jeunesse du Maroc et d’ailleurs, avec les virtuoses du Groupe acrobatique de Tanger. Chouf Ouchouf est de ces cris salutaires, lancés pour nous sortir de notre cloisonnement intellectuel. C’est un cri par son titre tout comme par sa scénographie. Née de la rencontre fructueuse de Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot avec le Groupe acrobatique de Tanger, cette création surprenante est un vibrant message qui nous incite à interroger notre rapport à l’autre. Le spectacle nous hypnotise par son mélange atypique de cirque, de musique, de danse et de ramdam. Au-delà des mots, il dit la difficulté de la vie marocaine grâce à l’expressivité des corps et à un enchaînement de séquences tantôt drôles, tantôt émouvantes, mais toujours intenses. Zimmermann et de Perrot inventent une scénographie remarquable composée d’une forêt de colonnes mobiles en perpétuel mouvement. Coup de projecteur sur une société et son avenir incertain, Chouf Ouchouf touche donc aussi à l’universalité. Un véritable bol d’oxygène !
avec Abdelaziz el Haddad, Jamila Abdellaoui, Adel Chaâban, Younes Hammich, Younes Yemlahi, Yassine Srasi, Amal Hammich, Mohammed Hammich, Mustapha Aït Ourakmane, Mohammed Achraf Chaâban, Samir Lâaroussi, Najib El Maïmouni Idrissi dramaturgie Sabine Geistlich construction décor Ingo Groher création lumière Ursula Degen création sonore Andy Neresheimer création costumes Franziska Born avec Daniela Zimmermann réalisation costumes Franziska Born, Mahmoud Ben Slimane coach acrobatique Julien Cassier peintre décoratrice Michèle Rebetez régie lumière Jorge Bompadre, Cécile Hérault régie son Joël Abriac, Franck Bourgoin, Andy Neresheimer direction Groupe acrobatique de Tanger Sanae El Kamouni assisté de Mahmoud Ben Slimane coproduction grand théâtre de Luxembourg, pour cent culturel Migros, le Volcan, scène nationale du Havre, Équinoxe scène nationale de Châteauroux, espace Jean Legendre – théâtre de Compiègne, MC2 Maison de la Culture de Grenoble, association Scènes du Maroc, Zimmermann & de Perrot. Zimmermann & de Perrot bénéficie d’un contrat coopératif de subvention entre la ville de Zurich affaires culturelles, le service aux affaires culturelles du Canton de Zurich et Pro Helvetia fondation suisse pour la culture. Zimmermann & de Perrot bénéficie du soutien de la fondation BNP Paribas depuis 2006 pour le développement de ses projets. Scènes du Maroc reçoit le soutien du service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Maroc, de l’Institut français de Tanger Tétouan, de la fondation BMCI et l’aide de la Compagnie 111. Scènes du Maroc bénéficie du soutien de la fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets.
salle des pédagogies entrée libre Shirin Neshat, The Last Word, 2003. HET DOMEIN Sittard / H+F Collection
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théâtre durée estimée : 2 h 45 grand théâtre / tarif +
jeudi 20 jan. > 20 h vendredi 21 jan. > 20 h samedi 22 jan. 2011 > 19 h
La tragédie du roi Richard II
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue de la représentation du 21 janvier.
de William Shakespeare mise en scène Jean-Baptiste Sastre Un grand rendez-vous avec Shakespeare, une création historique de la Cour d’honneur du Festival d’Avignon qui regroupe comédiens et écrivains de talent.
dans le cadre de Vox Valenciennes / Mons inrerreg IV, ce spectacle accueillera des spectateurs de Mons le 20 janvier.
écrite en 1595, la pièce de Shakespeare raconte le destin tragique de Richard Plantagenet qui, roi d’Angleterre depuis plus de vingt ans, renonce au trône à 32 ans avant de mourir en prison l’année suivante. L’histoire d’un «roi non-roi» où Shakespeare, selon Frédéric Boyer, «dépeint très librement de façon hallucinée, visionnaire, et sur un ton souvent apocalyptique, un royaume déchiré» par une lutte de pouvoir féroce opposant Richard II au futur Henri IV. Si Jean-Baptiste Sastre suit la trajectoire d’un monarque versatile et dévoile ses paradoxes (il est faible mais cruel, craint le désordre mais conduit le royaume au chaos), le metteur en scène désire avant tout «conter l’histoire d’un homme» qui, au crépuscule de sa vie, goûte «la douceur de n’être rien». C’est un personnage qui résiste dans le renoncement, annonçant Hamlet et Lear, dont les interrogations sur le pouvoir l’amènent à découvrir les étendues insoupçonnées de son corps, de son âme et de sa propre barbarie. Car lorsqu’on tue le souverain en lui, Richard
découvre qu’il n’est qu’un homme, seul dans un univers entre cauchemar et songe, entre l’Enfer de Dante – où pullulent les traîtres – et le merveilleux selon Lewis Carroll, entre apparences trompeuses et illusions dangereuses. Dans la scénographie du plasticien arménien Sarkis, une distribution exceptionnelle fera résonner les mots de Shakespeare de manière inédite. avec Axel Bogousslavsky, Pascal Bongard, Frédéric Boyer, Cécile Braud, Jean-Charles Clichet, Jérôme Derre, Bénédicte Guilbert, Yvain Juillard, Alexandre Pallu, Denis Podalydès- sociétaire de la ComédieFrançaise, Anne-Catherine Regniers, Nathalie Richard, Bruno Sermonne (distribution en cours) assistant à la mise en scène Stefano Laguni traduction Frédéric Boyer scénographie avec Sarkis lumière André Diot son André Serré costume Domenika Kaesdorf production festival d’Avignon. coproduction France Télévisions, les Gémeaux Sceaux scène nationale, centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon, dans le cadre d’une résidence de création, compagnie Aï, théâtre de Nîmes, le Phénix scène nationale Valenciennes, le théâtre de la Place Liège avec la participation artistique du jeune théâtre national, de l’école nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier Languedoc-Roussillon, du centre des arts scéniques de la Communauté française de Belgique. avec le soutien de la Région Ile-France, du théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines scène nationale, du Centquatre établissement artistique de la ville de Paris, de MMA et de SCOR. Le Festival d’Avignon reçoit le soutien de l’adami pour la production La traduction de Frédéric Boyer est éditée aux éditions P.O.L.
Conversation avec Frédéric Boyer Frédéric Boyer est né en 1961 à Cannes. Il a enseigné la littérature comparée dans les universités de Lyon III et de Paris VII et a été professeur à la prison de la Santé. Il a dirigé la nouvelle traduction de la Bible réalisée collectivement
Les sonnets de William Shakespeare Nous vous invitons à partager un doux après-midi en suspens avec une lecture des Sonnets de Shakespeare dans une nouvelle traduction de Frédéric Boyer, mis en bouche par les
par des écrivains contemporains et des spécialistes des textes et des langues bibliques. Il est également le traducteur de saint Augustin, avec Les Aveux, et a signé récemment Techniques de l’amour (P.O.L).
samedi 22 jan. 2011 > 14 h 30 Bibliothèque des Jésuites, Médiathèque de Valenciennes entrée libre pour les abonnés 5 € non abonnés
comédiens de La Tragédie du roi Richard II. Parmi les plus beaux textes d’amour, ces Sonnets sauront nous transporter très loin et nous rendre amoureux pendant longtemps !
samedi 22 jan. 2011 > 16h studio / entrée libre
Une distribution étincelante Autour du sociétaire de la Comédie Française Denis Podalydès qui, dans le rôle-titre, aborde pour la première fois de sa carrière le répertoire shakespearien, JeanBaptiste Sastre a réuni une époustouflante distribution avec, entre autres, Nathalie Richard, Axel Bogousslavsky et Pascal Bongard. Mais, plus surprenant, le metteur en scène a convaincu un « noncomédien » de participer à l’aventure. Frédéric Boyer, traducteur de la pièce qui «a conservé le rythme incisif et vif du poème
de Shakespeare pour faire entendre la vie» selon Jean-Baptiste Sastre, montera sur scène pour servir le texte qu’il aura lui-même contribué à sublimer. Soit une belle phalange d’amoureux des mots...
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Musique Classique
théâtre grand théâtre / tarif A
studio / tarif B
mardi 25 jan. 2011 > 20 h
jeudi 27 jan. > 20 h vendredi 28 jan. 2011 > 19 h
Au commencement Monteverdi violoncelles Sonia Wieder-Atherton, Sarah Iancu, Matthieu Lejeune
Historia Habierta 46 détails et 57 fragments de vies chiliennes texte et mise en scène Lorent Wanson
Clé d’écoute avec Sonia Wieder-Atherton et Alain Nollier, musicologue lundi 24 jan. 2011 > 18 h studio / entrée libre
Une rencontre au sommet de son art avec Sonia Wieder-Atherton, soliste intemporelle qui fait vibrer son violoncelle comme sa propre voix. Soliste d’exception, interprète d’un très large répertoire reflétant son imaginaire, conceptrice de projets, musicienne recherchée par de nombreux compositeurs, Sonia Wieder-Atherton occupe une place à part dans le monde
musical aujourd’hui. Après des études au Conservatoire national supérieur de Paris dans la classe de Maurice Gendron et des cours avec Rostropovitch, elle choisit de partir pour Moscou étudier deux ans dans la classe de Natalia Chakhovskaïa au conservatoire Tchaïkovsky. En 1986, peu après son retour, elle devient lauréate du concours Rostropovitch. Conçu par Sonia Wieder-Atherton, le programme de cette soirée intitulée Au commencement Monteverdi mêle de façon originale des duos et trios de Monteverdi et des œuvres contemporaines en solo de Scelsi, Berio, Dutilleux et Kurtag. Croisements de styles, croisements d’écritures, croisements de textes, d’émotions et d’expériences artistiques, ce concert est un entrelacs de dimensions indissociables. La manière dont Kurtag prépare Berio ; dont Berio se prolonge dans Dusapin ; dont Dusapin prête sa voix à Donatoni ; un cheminement insolite qu’une autre voix, celle de Monteverdi, vient éclairer de manière transversale, le rendant éternel.
Laissez-vous guider à la découverte du Chili, de son histoire et de ses engagements.
pour la tolérance certes, mais aussi une invitation à mieux connaître pour mieux respecter.
Dans ses créations, Lorent Wanson s’attache à redonner la parole à celles et ceux qui ne laissent pas de traces dans les livres d’histoire. Après le Congo dans Africare, c’est du Chili qu’il nous parle aujourd’hui. Le spectacle, qui prendra plusieurs formes depuis le chant, la danse, la projection, les grands récits, les petites scènes, les poésies, veut tisser d’autres points de vue et mettre à mal les replis identitaires et communautaristes qui menacent à tout instant. Un plaidoyer
avec Monserrat Cahlahorra, Emilio Edwards, Felipe Lagos, Emilio Ciriza, Karen Mena, Marcella Milli, Fernando Pérez, Carolina Pizarro, Lorena Ramírez poètes Elizabeth Neira, Pablo Paredes plasticiens Arturo Duclo, Mono Gonzales, Francisco Sanfuentes compositeurs Marcelo Maira, David Nuñez chorégraphes Lucia Puime, Noela Salas création vidéo Marcia Pavez assistant à la mise en scène Miguel Bregante (en cours)
théâtre
Hamlet de William Shakespeare adaptation, mise en scène et scénographie David Bobee Une version turbulente de cette grande pièce
production le Manege.Mons centre dramatique, centro cultural Matucana 100, théâtre Épique, le Phénix, scène nationale Valenciennes. avec l’aide du Wbi
de Shakespeare avec des comédiens à l’énergie redoudable. Ce qui fait la spécificité et la richesse des monuments du répertoire, c’est sans conteste leur capacité à se fondre dans des mises en scène novatrices sans perdre leur substantifique moëlle. Cette version de Hamlet, orchestrée par David Bobee, en est un formidable exemple.
Très visuel, utilisant la vidéo et un travail de lumière finement ciselé, le spectacle est loin de toute démagogie, soucieux de présenter au plus grand nombre une œuvre de Shakespeare dont l’éternité n’est plus à prouver.
mercredi 19 jan. 2011 > 20 h la Luna, Maubeuge, départ en bus du Phénix > 18 h 45 tarif C
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danse durée : 1 h 30 grand théâtre / tarif A
mardi 1er fév. 2011 > 20 h
Blue lady (revisited) chorégraphie Carolyn Carlson interprétation Tero Saarinen Le solo mythique de Carolyn Carlson revisité par l’époustouflant danseur Tero Saarinen. À couper le souffle. L’image, intense réminiscence, a traversé sans faillir les trois dernières décennies : une femme, cheveux blonds enserrés dans un chignon, épaules sculptées, la taille enroulée dans un vaste tissu rouge qui la rattache à un port que l’on sait lointain. Curieuse empreinte dans un inconscient collectif qui ignore parfois tout de la danse contemporaine. Cette silhouette rouge a fait le tour du monde. À l’époque, Carolyn Carlson a 40 ans. Avec Blue Lady, créé le 11 octobre 1983 au Théâtre La Fenice de Venise, elle raconte en quatre scènes la vie d’une femme, des tourments de l’enfantement au soir de la vie. Le succès, public et critique, est au rendez-vous, le solo devient mythique, et la tournée dure onze ans. C’est aujourd’hui dans le corps musculeux du Finlandais Tero Saarinen qu’échoue cette autobiographie chorégraphiée. Un physique d’homme dans la vie d’une femme. Pourtant le charme opère. Doté d’un charisme
époustouflant, le danseur fait preuve d’une technique surprenante de richesse tant le jazz, le ballet classique et la danse contemporaine se sont infiltrés dans son corps anguleux. Il n’est pas question ici d’imiter, mais bien de réinterpréter, de «revisiter», comme on pénètre dans la maison de vacances de son enfance. D’ouvrir la porte de la mémoire du corps et de laisser entrer, à travers les stores vénitiens, les rais du souvenir. créé en 1983 au Teatro La Fenice, Venise recréation 2008 à la Biennale de la Danse de Lyon musique originale René Aubry scénographie originale Frédéric Robert lumières (recréation) Peter Vos lumières originales John Davis, Claude Naville costumes (recréation) Chrystel Zingiro montage archives Baptiste Evrard crédits archives Claude le Anh (photos), André Labarthe (film), Charles Picq (film) assistant artistique Henri Mayet avec la collaboration artistique et technique de Larrio Ekson, Valentina Romito, Gilles Nicolas, Fifi, Robert Pereira et Alain Normand production centre chorégraphique national Roubaix Nord Pas de Calais. coproduction Biennale de la Danse de Lyon, le Colisée théâtre de Roubaix. avec la collaboration du Fresnoy, de l’Atelier de Paris Carolyn Carlson et de la Tero Saarinen Company
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Théâtre
musique durée : 1 h 15 grand théâtre / tarif A
Bien des choses
jeudi 3 fév. > 20 h vendredi 4 fév. 2011 > 19 h Rencontre avec les artistes à l’issue de la représentation du 3 février.
grand théâtre / tarif A
L or L’or des cuivres
Spanish Brass «Luur Metalls» & Ensemble Epsilon «The French Brass»
un spectacle écrit et mis en scène par François Morel
«Il nous tarde de connaître la Grèce où le vin est à volonté et la visite du Parthénon facultative».
dans le cadre de Vox Valenciennes / Mons inrerreg IV, ce spectacle accueillera des spectateurs de Mons le 3 février.
Si François Morel et Olivier Saladin jouaient au tennis, ils formeraient un double redoutable : le premier usant l’adversaire au filet et le second renvoyant chaque balle du fond de court. Les deux compères se trouvent les yeux fermés (mais la bouche ouverte car leur langue est agile) depuis qu’ils se sont rencontrés en 1989 sur Lapin chasseur, premier des nombreux spectacles qu’ils joueront ensemble sous la direction de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, avant de traquer la bêtise ordinaire à la télévision avec les Deschiens. Deux bateleurs incisifs rompus aux joutes verbales que l’on retrouve avec bonheur dans ce spectacle jubilatoire où ces complices ouvrent la malle à souvenirs au travers d’échanges épistolaires nés de cartes postales envoyées d’ici ou d’ailleurs. Des chutes du Niagara aux pyramides
de Louxor en passant par Avignon, Venise ou Rio de Janeiro, les Rouchon et les Brochon tissent l’écheveau d’une correspondance drôle et touchante où chaque couple donne de ses nouvelles via quelques mots couchés au dos de vues paradisiaques ou conventionnelles, insolites ou familières. Soit la carte postale croquée comme une petite madeleine pour un périple tendrement nostalgique et gentiment ironique, initié par deux guides éloquents capables de métamorphoser les mots les plus ordinaires en saillie comique ou pensée poétique. Bons baisers nomades... avec François Morel et Olivier Saladin et la voix de Jean Rochefort marionnettiste Didier Girard scénographie Claudine Bertomeu lumière Alain Paradis assistant mise en scène Benjamin Guillard régie lumière Alain Paradis construction marionnettes Claire Rabant, Didier Girard et Arnaud Louski-Pane production les productions de l’Explorateur, théâtre de Nîmes. avec l’aide de Théâtre 71 de Malakoff et la Comète scène nationale Châlons-en-Champagne, SACD.
samedi 5 fév. 2011 > 20 h
De Bach à Piazzola en passant par Haendel et Chick Corea, le tout interprété par neuf cuivres étincelants ! L’Or des cuivres, c’est la réunion de deux ensembles majeurs sur la scène européenne : les espagnols du Spanish Brass «Luur Metalls» d’une part, et l’Ensemble Epsilon (avec le tubiste Thierry Thibault, directeur du Conservatoire de Valenciennes) d’autre part. S’invitant sur scène régulièrement depuis plus de vingt ans, les deux formations ont décidé en 2008 de mettre au point un concert où leurs talents sont véritablement mutualisés. Le concert s’articule en deux parties : la première présente chaque groupe dans son répertoire spécifique.
La seconde rassemble les neuf musiciens autour d’œuvres du grand répertoire ou composées spécialement pour la formation. On navigue entre Astor Piazzola, Debussy ou Bach puis, c’est Haendel ou Chick Corea qui seront à l’honneur. L’Or des cuivres sert toutes les musiques, tous les genres avec une même passion et une même aisance. Complémentaires, ces deux ensembles de cuivres («brass» en anglais) séduisent le public à chacune de leurs apparitions. À la chaleur et la brillance technique des cinq artistes espagnols se mêlent la profondeur et l’élégance du phrasé des quatre Français : un ensemble de virtuoses ! Spanish Brass trompette Carlos Beneto Grau trompette Juanjo Serna Salvador cor Manuel Pérez Ortega trombone Indalecio Bonet Manrique tuba Sergio Finca Ensemble Epsilon trompette Franck Pulcini cor Jean-Pierre Cenedese trombone Bruno Flahou tuba Thierry Thibault
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Théâtre durée : 2 h 11 grand théâtre / tarif A
Le vrai sang
mardi 8 fév. 2011 > 20 h
Marie-José Mondzain est directrice de recherche au CNRS. Interrogeant le rapport à l’image, elle a mené des recherches sur l’iconoclasme depuis la période byzantine.
Novarina et la transmission En partenariat avec l’Académie de Lille, la Rose des Vents et l’Université d’Arras, nous accueillerons universitaires et professeurs de spécialité théâtre de différentes académies pour une journée d’étude sur Valère Novarina. Cet événement sera encadré par deux spécialistes dont Michel Corvin, éminent professeur de théâtre, auteur du célèbre
texte, mise en scène et peintures Valère Novarina Valère Novarina, devant la parole Valère Novarina étudie la littérature et la philosophie à Paris. Il y rencontre Roger Blin, Marcel Maréchal, Jean-Noël Vuarnet, veut devenir acteur mais y renonce. Il écrit tous les jours depuis 1958 mais ne publie qu’à partir de 1978. Une activité graphique et picturale se développe en marge des travaux d’écriture : dessins des personnages, puis peintures des décors lorsqu’il commence à mettre en scène. On distinguera les œuvres directement théâtrales : L’Atelier volant, Vous qui habitez le temps, L’Opérette imaginaire ; le «théâtre utopique», monologues à plusieurs voix, poésies en actes : Le Drame de la vie, Le Discours aux animaux ; et enfin les œuvres «théoriques», qui explorent le corps de l’acteur où l’espace et la parole se croisent : Pour Louis de Funès, Pendant la matière... Insaisissable et agissant, le langage y apparaît comme une figure de la matière.
Arpenteur infatigable de la langue française, figure majeure du théâtre, Novarina est invité pour la première fois à Valenciennes pour un vibrant hommage aux acteurs. Comment chuter et renaître ? La foule des personnages qui traversent l’œuvre de Valère Novarina tente de répondre à cette question, des figures qui nous ressemblent et qui s’emparent du langage pour en explorer les profondeurs. Écouter la langue de Valère Novarina, c’est se préparer à un grand plongeon, prendre un bain de jouvence dans le plaisir des mots, dans la puissance des paroles. Le Vrai Sang sera la douzième mise en scène de Valère Novarina, répétée à l’Odéon Théâtre de l’Europe, après plusieurs créations au Festival d’Avignon, dont L’Acte inconnu créé dans la Cour d’honneur du Palais des Papes en 2007. Une distribution d’acteurs d’exception sera réunie, dont Dominique Parent et Norah Krief, en résonnance avec l’accordéon fidèle de Christian Paccoud pour quelques ritournelles dont il a le secret. L’espace du théâtre sera transformé par Valère Novarina qui est aussi
Conversation Valère Novarina et Marie-José Mondzain
peintre et plasticien, dans le bouillonnement des formes et des paroles. Un grand moment de théâtre en perspective, un auteur qu’il est urgent de (re) découvrir, à prescrire à volonté pour notre bonne santé ! avec Julie Kpéré, Norah Krief, Manuel Le Lièvre, Olivier Martin-Salvan, Dominique Parent, Myrto Procopiou, Agnès Sourdillon, Nicolas Struve, Valérie Vinci les musiciens Christian Paccoud et Mathias Lévy collaboration artistique Céline Schaeffer scénographie Philippe Marioge lumières Joël Hourbeigt costumes Renato Bianchi musique Christian Paccoud assistante à la mise en scène Adélaïde Pralon philosophie générale Clara Rousseau l’ouvrier du drame / régie générale Richard Pierre l’ouvrier du dedans / régie plateau Raphaël Dupleix Le texte sera publié en janvier 2011 aux éditions POL production déléguée l’Union des contraires, en coproduction avec l’Odéon théâtre de l’Europe, avec l’aide du ministère de la culture et de la communication direction de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles. Avec l’aide à la production et à la diffusion du fonds SACD.
théâtre
Notre terreur création collective d’ores et déjà mise en scène Sylvain Creuzevault Sur la base de textes historiques, le Comité de salut public de la Révolution Française vu de l’intérieur. Riche et passionnant. Source intarrissable de matière cinématographique, La Révolution Française est aussi un sujet majeur au théâtre. Après Ariane Mnouchkine ou Georg Büchner, la jeune compagnie d’Ores et déjà, emmenée par Sylvain Creuzevault, présente Notre terreur. Immersion au cœur du Comité de Salut
Ses derniers travaux concernent la nature du regard, sur la manière de dire ce que l’on voit et de faire voir. Elle s’est interrogée sur la violence des images. Complices, Valère Novarina et Marie-José Mondzain partageront leurs regards sur le mystère des images, de la représentation et du langage.
mercredi 9 fév. 2011 > 18 h grand théâtre / entrée libre
dictionnaire qui porte son nom et responsable de l’édition du texte de L’Acte inconnu pour Folio-Gallimard, ainsi qu’Olivier Dubouclez, professeur de philosophie, auteur de Novarina, la physique du drame (Presses du réel, 2005) et co-directeur avec Frédérik Decue du collectif Novarina, le langage en scène (Minard 2009).
mercredi 9 fév. 2011 grand théâtre / entrée libre
Public, la pièce nous fait vivre pas à pas la lente évolution vers le régime de Terreur. Terriblement moderne, le spectacle est joué par des comédiens habillés en jean et chemises noires, autour d’une grande table : on se croirait à une grande réunion syndicale ou politique aujourd’hui. C’est un théâtre politique, au sens noble du terme, particulièrement attentif à la désacralisation de la situation. Indispensable.
lundi 7 fév. 2011 > 20 h le Manège Maubeuge La Luna, départ en bus du Phénix > 18 h 45 tarif C > en partenariat avec le Manège Centre culturel transfrontalier Maubeuge / Mons
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Théâtre
musique jeune public grand théâtre / tarif A
Ennemi public
vendredi 11 fév. 2011 > 20 h Rencontre avec les artistes à l’issue de la représentation
d’après Henrik Ibsen - mise en scène Thierry Roisin
Une fresque sociale portée par l’écriture d’Henrik Ibsen et la mise en scène de Thierry Roisin : une comédie dramatique grinçante et actuelle. Célèbre grâce à Hedda Gabler ou La Maison de poupée, l’œuvre d’Ibsen est encore aujourd’hui redécouverte à travers des pièces méconnues. Peu montée en France, Un ennemi du peuple fut néanmoins la première pièce scandinave à entrer, en 1921, au répertoire de la Comédie-Française. En Russie, Constantin Stanislavski (père de la célèbre «méthode» destinée aux acteurs) interpréta le Docteur Stockmann, médecin dénonçant la pollution des eaux dans une ville thermale où le maire est... son propre frère. Un personnage ambigu, d’une rare complexité, dont la mise au ban (l’ennemi, c’est lui) s’apparente à celle du dramaturge dont la pièce précédente (Les Revenants) fut l’objet d’une violente polémique en Scandinavie. Prônant un idéal de justice et de vérité, Stockmann assène ainsi parfois un discours effrayant : «Il faut les exterminer
comme des nuisibles, tous ceux qui vivent dans le mensonge !». Directeur de la Comédie de Béthune depuis 2004, Thierry Roisin a mis en scène L’Emission de télévision de Michel Vinaver (présentée en 2007 au Phénix) et La Grenouille et l’architecte, où il plongeait dans les arcanes de la cité à travers les délibérations d’un conseil municipal. Une passion de la chose publique qu’il cultive avec ce texte faisant écho, selon lui, à une actualité «où les décisions semblent fondées sur le seul intérêt économique au détriment de l’intérêt général». Une fable édifiante et féroce où Ibsen brocarde ceux qui bafouent les valeurs morales. avec Yannick Choirat, Dominique Laidet, Florence Masure, Xavier Brossard, Didier Dugast (distribution en cours) traduction Frédéric Révérend dramaturgie Olivia Burton scénographie Laure Pichat éclairage Gérald Karlikow composition musicale François Marillier production la Comédie de Béthune centre dramatique national Nord-Pas-de-Calais
Histoire naturelle création - conte musical dessiné une création d’Art Zoyd sur un texte de Célia Houdart et des dessins de François Olislaeger Ce conte moderne explore le mystère de ce qui se cache sous les terrils. Une création à découvrir en famille. Le jeune Matisse arrive dans une ville du Nord dans laquelle il vient de trouver du travail. Très vite, il est fasciné par le terril qu’il aperçoit de sa fenêtre. Un dimanche, tandis qu’il se promène, alors qu’il fait son jogging, il trébuche et s’enfonce dans la terre noire de la montagne. Un étrange joggeur le sauve. Le jeune homme rentre chez lui. Il s’allonge et dort. Le lendemain, au bureau, chez sa logeuse, au café où il prend ses repas, rien n’est comme avant. La ville est peuplée de petits personnages habillés de couleurs vives. Des entrepôts sont le théâtre d’étranges phénomènes sonores et lumineux. Surgit un monde musical entre rêve et sommeil. Tout paraît ensorcelé. Et il reste de la terre noire incrustée dans les semelles de Matisse. Écrit par Célia Houdart, auteur pour les dessins de François Olislaeger, la musique de Gérard Hourbette (direction musicale et
artistique) et les sons de Sébastien Roux (bande-son, bruitages), Histoire naturelle est un conte surnaturel, qui sera créé au Phénix en février 2011. En réunissant livret poétique, musique et dessin, il y a fort à parier que cette création jeune public enchantera les enfants comme les adultes. dessins François Olislaeger musiciennes Yukari BertocchiHamada, (claviers, capteurs, samplers, électronique) Nadia Ratsimandresy (ondes Martenot) voix de comédiens Agnès Pontier, Laurent Poitrenaux, Isabelle Pichaud, Guillaume Rannou, Jeanne Heuclin conception et réalisation d’électroniques et vidéo temps-réel, Sound design Carl Faia animation David Epiney musique Gérard Hourbette bande-son, bruitages Sébastien Roux lumières Véronique Bosi stylisme Virginie Gervaise direction technique Denis Collinot son Xavier Bordelais backline et assistant studio Florent Meunier directrice de production Monique Vialadieu chargée de production et diffusion Marthe Lemut coproduction Art zoyd, Stanza, le Phénix scène nationale Valenciennes, le théâtre de l’Agora, scène nationale d’Évry et de l’Essonne, l’Arche scène conventionnée pour l’enfance et la jeunesse. Ce projet bénéficie de la résidence association Art Zoyd - le Phénix, scène nationale de Valenciennes
studio tout public à partir de 7 ans tarif jeune public
mardi 15 fév. > 19 h mercredi 16 fév. 2011 > 15 h Atelier de présentation de l’Onde Martenot mercredi 16 février 2011. Renseignements au Phénix.
avant-scène, jazz
Jean-Baptiste Hadrot Trio Difficile pour les amateurs de jazz de ne pas être séduits par ce jeune trio ! Compositeur et pianiste, Jean-Baptiste Hadrot puise ses influences du côté du classique (Ravel, Debussy) et bien entendu du côté du jazz (Pat Metheny, E.S.T). L’assimilation est remarquable de maturité. Passant d’un registre romantique à un registre plus enlevé avec l’aisance des plus grands, le trio brosse une palette émotionnelle très large. À découvrir de toute urgence ! piano Jean-Baptiste Hadrot contrebasse Brice Berrerd batterie Roland Merlinc
mer. 9 fév. 2011 > 20 h avant-scène / tarif B en partenariat avec le Boulon Pôle Régional des Arts de la Rue Vieux-Condé, où le trio sera en concert le mardi 8 février à 20 h 30
séances scolaires lundi 14 fév. > 10 h 30 et 14 h 30 mardi 15 fév. 2011 > 14 h 30
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cabaret de curiosités #revue n° 3 > Théâtre
Hey Girl !
Chantier dramaturgique
jeudi 17 fév. > 20 h vendredi 18 fév. 2011 > 20 h
de Romeo Castellucci
conférence
danse
création 2011 Rémy Héritier
Cheval
Avec ce spectacle qui sera joué pour la dernière fois à Valenciennes, Romeo Castellucci nous convie une fois encore à une expérience radicale, exigeante et en même temps d’une beauté sidérante. À ne pas manquer. Fondée par Romeo Castellucci, metteur en scène, Chiara Guidi, dramaturge, et Claudia Castellucci, écrivain, la compagnie Societas Raffaello Sanzio (en hommage au peintre Raphaël) imagine depuis 1981 de nouvelles formes dramatiques où la place du texte n’est plus prépondérante. Créé en 2006, Hey Girl ! compose ainsi une suite de tableaux où Romeo Castellucci repousse les frontières de son art. Entre performance et théâtre visuel, Hey Girl ! s’ouvre sur le corps d’une jeune femme qui, lentement, se débarrasse de sa gangue pour renaître au monde. Rythmée par la musique hypnotique de Scott Gibbons, baignée d’une lumière crépusculaire, cette entrée en matière (au sens propre puisque, chez Castellucci, les arts plastiques sont inséparables du plateau) sécrète un intense pouvoir de fascination. Vous êtes un homme et vous souhaitez participer à ce spectacle ? plus d’infos page 89
danse
durée : 1 h 10 grand théâtre / tarif A
avec Silvia Costa, Natali Lara Sanchez musique originale Scott Gibbons statique et dynamique Stephan Duve directeur du Plateau Sergio Scarlatella technique des éclairages Giacomo Gorini technique du plateau Federico Lepri, Giorgio Ritucci réalisation sculptures de scène Plastikart, Istvan Zimmermann assistance de production Eugenio Resta organisation Gilda Biasini, Cosetta Nicolini promotion Benedetta Briglia administration Elisa Bruno, Michela Medri consultation administrative Massimiliano Coli production Odéon Théâtre de l’Europe avec le festival d’Automne Paris, steirischer herbst Graz, le Maillon Théâtre Strasbourg, de Singel Antwerpen, Productiehuis Rotterdam (Rotterdamse Schouwburg), Cankarjev dom Ljubljana, Trafò House of Contemporary Arts Budapest, Socìetas Raffaello Sanzio
conception et réalisation Antoine Defoort et Julien Fournet Conférence musicale délirante, Cheval galope hors des sentiers battus où l’imaginaire le plus débridé règne en maître. Une cavalcade enjouée au son du Billy Jean de Michael Jackson joué à la flûte à bec, ou du Stabat mater de Pergolese interprété à coups de ballons de foot. Cheval ou l’art du détournement par la désinvolture...
Un dialogue avec l’espace et la matière, la danse comme sculpture. Rémy Héritier ne cesse de rechercher les interstices entre le corps, le langage et l’espace. Il explore avec cette nouvelle création plusieurs déclinaisons pour explorer la danse comme sculpture. Il développe ici une écriture pour un trio (Audrey Gaisan Doncel, Loup Abramovici et lui-même) et un musicien live (Eric Yvelin).
performance
samedi 19 fév. > 16 h
production Bétonsalon (Paris)
jeudi 17 fév. > 21 h 30 salle des pédagogies / tarif C
l’H du siège
vendredi 18 fév. 2011 > 21 h 30
en partenariat avec Acte de Naissance / L’H du Siège, galerie-atelier à Valenciennes et Latitudes Contemporaines.
Fréquences / projet pour iPhone Célia Houdart, Sébastien Roux, André Baldinger, Martin Blum Un projet innovant et sensible pour transformer nos iPhones en machines à fictions Fréquences est né de la rencontre de Célia Houdart, metteur en scène et auteur (deux romans Les merveilles du monde et Le Patron parus chez P.O.L), d’André Baldinger (graphiste et concepteur visuel),
de Guillaume Désanges, assisté par Mélanie Mermod Des artistes à voix nue pour une conférence inspirée. Cette vraie-fausse conférence s’articule autour de centaines d’extraits d’archives, de performances ou d’entretiens d’artistes par lesquels Guillaume Désanges tisse des correspondances entre la voix et les arts visuels. Soit une histoire subjective de l’art à travers la voix des artistes où ceux-ci conversent par un montage envisagé comme une partition musicale.
production Frietsoep Inc.
studio / tarif C
Vox artisti, la voix de ses maîtres
Sébastien Roux (compositeur) et Martin Blum (designer interactif), et de leur goût commun pour l’expérimentation. Cette équipe pluridisciplinaire a imaginé la diffusion d’un texte d’abord conçu comme un livret d’opéra, sur une autre scène, qui serait à la fois comme un petit cinéma lettriste, une fiction radiophonique, et un livre électronique inclassable. texte Célia Houdart création sonore Sébastien Roux conception visuelle André Baldinger design interactif/coordination
vendredi 18 fév. 2011 > 18 h salle des pédagogies tarif C
développement Martin Blum voix Agnès Pontier et Laurent Poitrenaux coproduction Le Phénix scène nationale Valenciennes,La Muse en circuit. avec le soutien du Cube, centre de création numérique (Issy-LesMoulineaux) et de la Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon. Bourse DICREAM/CNC 2009, Bourse Beaumarchais Orange-SACD projet innovant 2010
du mardi 15 au vendredi 18 fév. 2011, à partir de 13 h durée estimée : 40 min Des iPhones et des casques seront mis à la disposition du public. Plusieurs points d’écoute seront proposés dans les espaces du Phénix. Fréquences sera téléchargeable sur l’Apple Store en février 2011.
François Verret Ouverture exceptionnelle d’un atelier de création par un auteur qui ne cesse d’interroger la place du corps. Architecte de formation, François Verret découvre la danse et fonde, en 1979, son propre groupe ; il est primé à Bagnolet en 1980. Dès cette époque, ses pièces sont marquées par ses collaborations avec des comédiens, musiciens, danseurs, plasticiens ou éclairagistes, aux côtés desquels il développe un travail privilégiant l’expérimentation, le processus de recherche, plutôt que le spectacle abouti et la représentation. Après un temps de résidence à l’Espace Pasolini, il ouvrira les portes d’un chantier dramaturgique. > en partenariat avec l’Espace Pier Paolo Pasolini Théâtre international
jeudi 17 fév. 2011 > 18 h espace Pier Paolo Pasolini dans le cadre des Instants Magnétiques tarif C
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théâtre grand théâtre / tarif A
mardi 8 mars > 20 h mercredi 9 mars 2011 > 19 h
Les chaises d’Eugène Ionesco - mise en scène Luc Bondy
Une œuvre du maître Ionesco rencontre l’acuité du regard du metteur en scène Luc Bondy avec deux magnifiques comédiens, Micha Lescot et Dominique Reymond. Oscillant entre rêve et cauchemar, cette pièce écrite en 1951 met en scène un couple de nonagénaires vivant isolés dans une maison insulaire et ressassant toujours les mêmes histoires. Mais le vieil homme, auteur et penseur, souhaite révéler un message à l’humanité et convoque chez lui des personnalités. Un orateur émérite est missionné pour traduire cette pensée tandis que des invités fantômes prennent place sur des chaises dont le flot ne cesse de monter... Un texte magnifique aux résonances paradoxales où le comique se dispute au tragique et dévoile les impasses de l’humaine condition. Au fil d’une carrière née à l’orée des années 1970, Luc Bondy s’est affirmé comme l’un des plus grands metteurs en scène européens dont les créations se partagent entre répertoire et textes contemporains. Il revient ici sur les pas d’une pièce qu’il monta en 1972, en Allemagne, avec une distribution composée de l’immense
Dominique Reymond dont le parcours théâtral éblouissant (elle a travaillé avec Antoine Vitez, Jacques Lassalle, JeanPierre Vincent ou Georges Lavaudant !) s’accompagne d’une belle carrière à l’écran. Après Une pièce espagnole de Yasmina Reza en 2004, elle retrouve Luc Bondy qui signa en 2007 une superbe Seconde Surprise de l’amour, d’après Marivaux, où jouait Micha Lescot. Molière 2005 de la révélation théâtrale, ce comédien découvert par Roger Planchon au milieu des années 1990 forme avec Dominique Reymond un duo troublant pour l’un des chefs-d’œuvre de Ionesco. avec Micha Lescot, Dominique Reymond décor et lumières Karl-Ernst Herrmann assistante décor Claudia Jenatsch costumes Eva Desseker dramaturgie Dieter Sturm maquillage, coiffures Cécile Kretschmar son, musique André Serré collaborateur artistique Jeff Layton (sous réserve) création le 29 septembre 2010 au Théâtre Nanterre-Amandiers le texte est publié aux Editions Gallimard, collection «Folio» production théâtre Vidy-Lausanne coproduction Equinoxe scène nationale de Châteauroux, Wiener Festwochen coréalisation théâtre Nanterre-Amandiers avec le soutien de festival d’Automne à Paris
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théâtre grand théâtre / tarif +
Harper Regan
vendredi 11 mars 2011 > 20 h
Elle a quarante ans, un travail honnête, une vie de couple, et un soudain besoin d’entrer dans l’inconnu. Déflagration intérieure. Harper Regan vit sous pression, sous un assemblage composite d’une succession d’oppressions. Pression familiale : son adolescente de fille fait sa crise, son bonhomme de mari a perdu son boulot. Tous ont dû déménager. Pression professionnelle : elle assure seule l’intendance de la maison, et son patron lui refuse un jour de congé pour voir son père mourant. Voyage initiatique d’une quadragénaire déphasée, Harper Regan fait émerger de l’extraordinaire dans les impasses du réel. Rencontres tendres, bouleversements intimes, impulsions libératrices, l’héroïne fait face à l’ordinaire cruauté du banal. Elle fait front, part en guerre contre ses propres résignations,
La fête à Boris (Vian) Hommage à Boris Vian L’inclassable poète, romancier, trompettiste et amateur de jazz, disparu il y a déjà plus de 50 ans, n’en finit pas de faire résonner sa modernité. Après le succès de «la fête à Boby (Lapointe)» l’an dernier, l’équipe des joyeux complices du festival «Le Quesnoy en chanteur(s)» a eu envie de renouveler ce plaisir partagé, avec Anne Sylvestre, Agnès Bihl, Kent, Yves Jamait, Gérard Morel…
vendredi 11 mars 2011 > 20 h
de Simon Stephens - mise en scène Lukas Hemleb
Le dérapage ordinaire d’une femme de quarante ans, une fable d’aujourd’hui portée par la magistrale interprétation de Marina Foïs et Gérard Desarthe.
chanson
et terrasse les monstres d’un quotidien étouffant. Elle sort grandie, sans violence, attendrie et vivante d’un insolite parcours imaginé par le dramaturge anglais Simon Stephens, né en 1971, formé au Royal Court de Londres. Metteur en scène de théâtre et d’opéra en France ou à l’étranger, Lukas Hemleb cisèle en orfèvre une pièce en suspension, «où la crainte du pire affleure toujours, mais où demeure un espoir, une lumière. C’est un texte qui détecte et fait se frotter les plaques sismiques des êtres». Toute ressemblance avec des êtres réels n’est ici pas une coïncidence. avec Marina Foïs, Gérard Desarthe, Louis-Do de Lencquesaing, Caroline Chaniolleau, Alice de Lencquesaing (distribution en cours…) traduction Nathalie Godard décor Csaba Antal costumes Gerhard Gollnhofer production maison de la Culture d’Amiens centre de création et de production. coproduction théâtre du Rond-Point, théâtre des Treize Vents Montpellier, Maison de la Culture de Bourges. avec la participation artistique du JTN. l’auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence MCR, Marie Cécile Renauld, Paris en accord avec Casarotto Ramsay, Ltd
théâtre des Trois Chênes, Le Quesnoy, départ en bus du Phénix > 19 h / tarif C en partenariat avec le festival Le Quesnoy En Chanteur(s)
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Musique Classique
JEUNE PUBLIC > danse grand théâtre / tarif A
samedi 12 mars 2011 > 20 h
Orchestre national de Lille
La Belle avant-scène, jazz
de l’ère romantique. L’œuvre évoque à la perfection une légende germanique : parti à la chasse, un comte rhénan se retrouve maudit et poursuivi par les démons…
Écrite comme musique d’introduction à une tragédie tirée de La Vie des Hommes illustres grecs et romains de Plutarque, cette Ouverture de Coriolan déclame un thème cher à Beethoven, celui de la liberté du héros face aux évènements et aux hommes. Pour poursuivre ce programme, la formation lilloise nous propose quelques-unes des pages admirables, parmi les plus belles composées par Wagner, pour vibrer de la passion mythique de Tristan et Isolde et se laisser entraîner dans les mystères inépuisables des légendes du Graal de Parsifal. Véritable testament musical de Richard Strauss, ces derniers Lieder semblent résumer le cycle de la vie, du «printemps» au «soleil couchant». Ils résonnent aussi à la manière d’une ode au romantisme à l’heure des bouleversements atonaux d’un Schoenberg. Enfin avec Le Chasseur maudit, César Franck signe l’un des plus beaux poèmes symphoniques
Ludwig van Beethoven Coriolan, Ouverture Richard Wagner Parsifal, Prélude Richard Wagner Prélude et mort d’Isolde (version orchestrale) Richard Strauss Les quatre derniers lieder César Franck Le chasseur maudit
mercredi 16 mars 2011 > 15 h séances scolaires jeudi 17 mars 2011 > 10 h 30 et 14 h 30
d’après La Belle au bois dormant direction artistique et chorégraphie Nasser Martin-Gousset
direction Jean-Claude Casadesus soliste Caroline Casadesus, soprano
Beethoven, Wagner et Strauss seront au programme de ce second rendez-vous de la saison avec l’ONL : une réunion de très haute tenue dirigée par Jean-Claude Casadesus.
durée : 1 h grand théâtre / tout public à partir de 6 ans tarif jeune public
Robin Nicaise Quintet Ses compositions sont d’une rare sensualité, les mélodies laissent la porte ouverte à l’évasion et au rêve. «Cette musique ne s’écoute pas, elle se boit (…) Une musique à écouter comme une alternative aux maux qui nous rongent» Depuis quelques années, Robin Nicaise s’affirme comme un musicien particulièrement inspiré et doué. En toute discrétion, il s’inscrit dans le paysage jazz francophone comme une valeur sûre. (Jean Banner - La Marseillaise) saxophone ténor, compositions et arrangements Robin Nicaise guitare Sandro Zerafa fender rhodes Adrien Chicot contrebasse Yoni Zelnik batterie Frédéric Pasqua
mardi 15 mars 2011 > 20 h avant-scène / tarif B
dans le cadre de Vox Valenciennes / Mons INTERREG IV, ce spectacle accueillera des spectateurs de Mons le 16 mars.
Endormie pendant cent ans par la fée Carabosse, la Belle attend, pour se réveiller, l’arrivée salvatrice du prince charmant reconverti en... cameraman. Il était une fois. Un château miniature planté sur scène. Au milieu, un grand lit-piste de danse et des personnages. Le roi, la reine, la sorcière, la fée, le prince et… la princesse. Tout ce petit monde qui ressemble étrangement à un rêve d’enfant se donne la réplique dans un opéra qui oscille entre karaoké
punk et musical décalé. Pendant une heure, les images flash de l’écran vidéo se superposent aux ombres chinoises sur fond de musique pop. Nasser Martin-Gousset souffle un vent frais et iconoclaste sur une histoire pourtant mille fois entendue. avec Mathieu Calmelet, Axelle Lagier, Bruno Sajous, Christelle Gasiglia, Vanessa Le Mat lumière Pascal Merat son Djengo Hartlap costumes Sophie Hampe scénographie, décor Goury régie générale Olivier Mendili / les items associés
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Musique > Blues
Théâtre/Danse grand théâtre / tarif A
Jean-Jacques Milteau
samedi 19 mars 2011 > 20 h
Soul Conversation
durée : 1 h 15 grand théâtre / tarif B
jeudi 31 mars > 20 h vendredi 1er avr. 2011 > 19 h
Une (micro) histoire économique du monde, dansée conception et réalisation Pascal Rambert en collaboration avec Éric Méchoulan
Si l’album de Jean-Jacques Milteau s’intitule «Soul Conversation», ce n’est pas un hasard. Le musicien, né du côté de la Porte d’Italie, a toujours été passionné par le blues et la musique noire américaine, au point de faire du dialogue avec ces genres le mot d’ordre de sa carrière.
Perpétuelle menace au-dessus de nous, hors de nous, l’économie règne sur nos existences. Le pire de la servitude : ne pas savoir, ne pas comprendre, être livré nu au pouvoir brut de la production et de la marchandise, balloté d’une crise à l’autre comme un bateau ivre.
Harmoniciste incontournable et immense mélodiste, il s’offre ici un opus «solide qui tient la grande route de la soul et du blues» (Le Monde). La connivence qui s’installe entre les musiciens est naturelle, évidente, sans embûches. Leur passion les réunit, les harmonise. Entourés par les voix de Michael Robinson et de Ron Smyth, Jean-Jacques Milteau entame une véritable conversation dont l’harmonica ne serait qu’un maillon. L’essentiel de la musique est là, on va jusqu’à sentir la chaleur moite se poser comme un souffle sur la peau.
Il est question d’un zoom sur notre monde. Le spectacle, mis en scène par Pascal Rambert, directeur du théâtre de Gennevilliers, est une grande fresque brute, vivante, réelle. Cinquante amateurs participent avec leur histoire, leur présence dans des actions quotidiennes, en temps réel sur le plateau. Les grandes séquences chorégraphiées ou poétiques (invoquant Mallarmé et Montaigne) sont ponctuées de saynètes, momentsclefs de l’histoire économique. On passe ainsi du «coffee house» de Mr. Lloyd à Londres, où est née l’assurance moderne, aux îles Samoa, où prévalait une économie du don. On parle aussi d’Adam Smith, de Karl Marx…
harmonica Jean-Jacques Milteau chant Michael Robinson chant Ron Smyth guitare Manu Galvin basse Gilles Michel batterie Eric Lafont
interventions philosophiques écrites et ré-improvisées en direct Éric Méchoulan avec Clémentine Baert, Cécile Musitelli, Kate Moran, Virginie Vaillant, Éric Méchoulan 30 personnes non-professionnelles et 16 Choristes textes additionnels Montaigne, Mallarmé musique Alexandre Meyer chef de chant (selon la chorale locale) musiques additionnelles Bee Gees, Bob Dylan scénographie, lumière Pascal Rambert assistant mise en scène Gilles Groppo remerciements Vanasay Khamphommala production déléguée théâtre2gennevilliers centre dramatique national de création contemporain. avec le soutien de la caisse des dépôts, Bouygues Bâtiment Ile-de-France, la fondation d’entreprise la Poste, la fondation du Crédit Mutuel pour la lecture, la fondation du Japon dans le cadre du Performing Arts Japan Program, CulturesFrance, ANA
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cabaret de curiosités #revue n° 4
durée estimée : 2 h grand théâtre / tarif B
L orchestre L’orchestre perdu texte et mise en scène Christophe Huysman
Dans sa nouvelle création, Christophe Huysman réunit de magnifiques interprètes pour orchestrer le monde tel qu’il devrait être. L’orchestre est le lieu idéal où le souffle du groupe et les talents individuels se mêlent pour faire entendre, au-delà de la partition de chaque instrumentiste, l’œuvre collective. Dans L’Orchestre perdu, il s’agit pour Christophe Huysman de réunir des interprètes qui, utilisant les formes les plus diverses, traversant des univers décomposés et recomposés, disent la difficulté à vivre dans un monde «où tout peine à s’assembler», comme il le dit. De la tragédie au vaudeville, du mélodrame musical au burlesque, tout est bon pour multiplier les accès à un univers spectaculaire, qui rappelle l’urgence de dire l’humanité dans une société où elle a de moins en moins droit de cité. Théâtre du débordement, théâtre de la liberté mais aussi théâtre de la réflexion, le travail de Christophe Huysman ordonne le désordre, dissocie la parole et le corps, cherche toutes les façons possibles de nommer et d’exprimer. C’est ce théâtre en état de recherche que l’auteur-metteur en scène nous propose, pour aller au-delà des trompe-l’œil et affirmer le paradoxe originel du théâtre, qui doit mentir pour atteindre une plus grande vérité. Présent sur le plateau, il imagine avec les autres interprètes le comment faire et le comment dire, les incite à prendre
vendredi 25 mars > 20 h samedi 26 mars 2011 > 20 h
des risques, à se dépasser, à accepter le déséquilibre, à l’instar de ses textes faits de fragments, alternant dialogues et monologues. C’est un poète qui parle du monde, qui tente de décrire l’indescriptible sans vouloir le simplifier ou le rendre acceptable, qui invite au voyage avec, pour guides, les personnages de cet «orchestre perdu» aux corps multiples et aux rôles interchangeables. Mère, fille, ami, banquier, homme politique, soldat, rescapé, assassin et victime : ils sont réunis pour être les mille visages d’une humanité «invraisemblable» où «subsiste néanmoins l’espoir du collectif».
avec Sylvain Decure, Sarah Leck, Antoine Raimondi, Anne Saubost, Christophe Huysman assistante à la mise en scène Emilie Mousset scénographie Les Hommes penchés lumière Emma Juliard statique et dynamique Stephan Duve musique Michael Nyvang direction musicale Françoise Rivalland enregistré avec l’Ensemble Musiques Nouvelles création sonore Thibault Hédoin régie générale Pierre Staigre Le texte de L’Orchestre perdu est paru aux éditions «Les Solitaires Intempestifs». production déléguée compagnie Les Hommes penchés coproductions et accueils en résidence Festival d’Avignon, le Phénix scène nationale Valenciennes, la Ménagerie de verre Paris, le Vivat d’Armentières scène conventionnée danse et théâtre, le manège.mons / centre dramatique / Musiques Nouvelles, Art Zoyd-Valenciennes, avec le soutien de VOX Valenciennes/Mons (Interreg IV-FEDER) et Mons 2015 Capitale européenne de la Culture avec la participation du centre chorégraphique national Roubaix Nord-Pas de Calais, du théâtre de l’Aquarium et du lycée professionnel et technique Denis Papin-La Courneuve avec la complicité d’Et bientôt… la musique de Michael Nyvang a été enregistrée au studio Dada à Bruxelles grâce au soutien de l’Ensemble Musiques Nouvelles (direction artistique Jean-Paul Dessy). la compagnie est conventionnée par la DRAC Ile-de-France ministère de la culture et de la communication et par la région Ile-de-France. Christophe Huysman est artiste associé au Phénix, scène nationale de Valenciennes. Il est en résidence au Vivat d’Armentières.
danse
ICI conception, mise en scène, chorégraphie Olivier Normand, Mylène Benoit Qui n’a jamais été troublé de se voir dédoublé ? Un miroir à retardement, comme un bombe. Le dispositif s’enclenche et les danseurs doivent composer avec leurs images qui ne leur répondent plus au doigt et à l’œil mais qui se rebellent comme dans les vertiges les plus fiévreux. Une expérience troublante qui nous tend un miroir qui est aussi bombe à retardement. avec Nina Santes, Beatriz Setien, Matthieu Bajolet, Denis Robert conception et création sonore Daniele Ghisi création lumière Renaud Lagier régie numérique et programmation Cyrille Henry coproduction fondation Royaumont programmes transforme et voix nouvelles, Le Manège Mons/CECN, Centre Chorégraphique National de Franche-Comté, Studio Art Zoyd Valenciennes, Tanzhaus Nrw A Düsseldorf, Danse à Lille, Charleroi Danse
théâtre
danse
Le chant des sirènes
Sans tortue #3
d’après des textes d’Homère, Appollonios de Rhodes et Pascal Quignard adaptation et mise en scène Cédric Orain Une plongée imaginaire, entre les rivages d’une mise en scène éclairée et inventive. Jeune metteur en scène soutenu par Jean-Michel Rabeux, Cédric Orain avait séduit l’année dernière avec un Striptease où Céline Milliat-Baumgartner envoutait les sens pour éveiller les esprits. Elle était déjà sirène, mais au contact des récits ancestraux, le charme est d’autant plus vénéneux. lumière Bertrand Couderc son Samuel Mazzotti scénographie, vidéo en cours avec Olav Benestvedt, Eline Holbo Wendelbo, Céline Milliat Baumgartner
Laurent Goldring, plasticien et Isabelle Schad, chorégraphe Cette exploration a commencé par la rencontre entre Isabelle Schad (chorégraphe, elle a collaboré notamment avec Wim Vandekeybus, Benoît Lachambre, Olga Mesa…) et Laurent Goldring (plasticien, il a travaillé avec Xavier Le Roy, Benoît Lachambre, Saskia Hölbling…). Ils ont décidé d’interroger le processus de la création d’images. Dans Sans Tortue #3, le costume (au sens de costume de scène mais aussi de vêtement) est conçu comme une prothèse technique, au même titre que n’importe quel système qui remplace un organe manquant.
samedi 26 mars 2011 > 21 h 30 Espace Pier Paolo Pasolini dans le cadre des Instants Magnétiques tarif C
mercredi 23 mars 2011 > 20 h
vendredi 25 mars 2011 > 21 h 30
studio / tarif C
studio / tarif C
performance
médias pour désamorcer la peur. Avec humour et dérision, ils livrent des saynètes qui parlent de la peur du terrorisme et de la question de l’islam.
Montévidéo Marseille. avec le soutien du fonds municipal d’art contemporain Genève, la loterie Romande, Pro Helvetia liaison Office Cairo, prohelvetia fondation suisse pour la Culture Zurich, Valiart Bern, ONDA
performance Yan Duyvendak & Omar Ghayatt dramaturgie Nicole Borgeat interprète en français Adnane Mouhejja
vendredi 25 mars > 18 h samedi 26 mars 2011 > 18 h
Made in paradise de Yan Duyvendak, Omar Ghayatt & Nicole Borgeat Une pièce détonnante et participative sur les rapports tendres et cruels entre l’Orient et l’Occident. Yan Duyvendak, suisse, et Omar Ghayatt, égyptien, s’inspirent du cliché du terroriste et de sa représentation dans les
production Dreams Come True Genève. coproduction théâtre de l’Arsenic Lausanne, Dampfzentrale Bern, GRÜ,Genève, la Bâtie-Festival de Genève. coréalisation FRAC Alsace,
production compagnie la Traversée
salle des pédagogies / tarif C Vous souhaitez participer à ce spectacle ? Plus d’infos page 89.
conférence
Signs and wonders de Guillaume Désanges assisté par Alexandra Delage Du point au carré en passant par la ligne, Guillaume Désanges retisse à sa façon le fil d’une histoire de la sémiologie de l’art. De la secte des pythagoriciens, plaçant le point comme forme primordiale, à l’origine de toutes les autres, aux mystiques minimalistes, il n’y a qu’un pas. coproduction Halles de Schaerbeek Bruxelles, Centre Pompidou, FRAC Lorraine.
samedi 26 mars 2011 > 17 h studio / tarif C
avr. mai juin
68
danse durée : 1 h 15 grand théâtre / tarif +
La edad de oro
mardi 5 avr. > 20 h mercredi 6 avr. 2011 > 20 h
chorégraphie et danse Israel Galván
avant-scène, rock acoustique
Valhère Valhère ou le retour d’une Valenciennoise sur ses terres… À écouter d’urgence ! À Valenciennes, petite, elle s’amuse à mettre des paroles sur les œuvres de Chopin ou Schumann. En 1997, elle débarque à Paris et se lance en solo en 2003, partageant la scène avec Pauline Croze, Michel Jonasz, Emilie Loizeau… Elle se fait remarquer au Printemps de Bourges 2005 et, en 2007, Christian Olivier des Têtes Raides propose de produire son disque. Évoluant entre poésie intimiste et envolées percutantes, elle sera ici accompagnée de Vincent Bosler à la guitare pour un duo acoustique savoureux. chant Valhère guitare Vincent Bosler
Le magnétique flamenco d’Israel Galván ne se contente pas de séduire les puristes du genre, il ensorcelle tous les passionnés de danse. Un moment de grâce sous le soleil andalou. Salué internationalement, Israel Galván traite la danse flamenca avec une insolence d’amour. Sa danse cabrée, parfois jusqu’à l’excès, n’évacue pas la charge fiévreuse qui brûle le flamenco. Le claquement des pieds d’Israel Galván fait crépiter des rythmes insolites ; il brise le geste, fait des mouvements d’oiseau, retient son élan en arrêt comme le font les grands burlesques. Dans le flamenco comme dans tous les autres arts, un «âge d’or» est évoqué, auquel on peut donner de multiples définitions : un temps mythologique, un temps passé qui fut meilleur, une époque dorée qui, petit à petit, devient la source de références et le canon artistique. Dans l’art flamenco, cet «edad de oro» fait surtout référence au chant et à la danse (divulgués dès le milieu du XIXe siècle), la guitare
ne prenant son véritable essor que beaucoup plus tardivement. Selon cette approche, aucun chanteur ou danseur d’aujourd’hui, sauf cas exceptionnel, ne serait à même d’égaler ceux qui, en portant le flamenco à son apogée, ont signé cet «âge d’or». Israel Galván relève le défi et le dépasse. Puissante, sensible, intuitive, concentrée sur l’émotion et la vérité de l’instant, sa danse ose les ellipses, les silences et les suspensions. Cette incroyable liberté ne s’acquiert qu’au prix d’une totale maîtrise de la culture flamenca et de ses codes. Créant une gestuelle parfaitement originale, à l’intérieur d’une grammaire précise, l’audace d’Israel Galván resplendit. chant David Lagos guitare Alfredo Lagos direction artistique Pedro G. Romero - Máquina P.H lumière Ada Bonadei (Vancram) son Félix Vázquez première Teatro Albeniz, Madrid le 17 février 2005 production a negro producciones
jeudi 7 avr. 2011 > 20 h avant-scène / tarif B
70
jazz
lyrique durée : 1 h 30 grand théâtre / tarif +
durée : 1 h 30 environ grand théâtre / tarif ++
vendredi 8 avr. 2011 > 20 h
dimanche 10 avr. 2011 > 15 h 30
Carte blanche à Marcel Azzola avec Sansévérino, Sylvain Luc, André Céccarelli, Stéphane Belmondo…
À plus de 80 ans, Marcel Azzola invite sur scène ses amis pour un casting de rêve ! Marcel Azzola est une légende. Lui qui débuta l’accordéon dans les années 30 connaît depuis un parcours sans faute, un parcours qui l’a amené à travailler avec les plus grands tout en menant ses propres projets. Faisant fi des modes, il navigue avec autant d’aisance entre le musette, le classique ou le jazz (il fut sans conteste le précurseur de l’accordéon jazz aux côtés de Michel Legrand ou Didier Lockwood). La chanson lui a aussi tendu les bras,
tantôt sur scène, tantôt en studio, avec Barbara, Boris Vian, Édith Piaf et bien sûr Jacques Brel, dont le célébrissime «Chauffe Marcel !» résonne encore ! Au cinéma, on retrouve la patte Azzola dans bon nombre de musiques de films de Tati, de Tavernier, de Sautet ou de Lelouch. Alors quand un personnage de cette trempe décide de réunir autour de lui ses amis, toutes générations et tous styles confondus, l’invitation ne se refuse pas ! Sansévérino, André Ceccarelli, Sylvain Luc, Stéphane Belmondo, les accordéonistes Lionel Suarez et Ludovic Beier, sans oublier Diego Imbert et surtout Lina Bossati, pianiste et complice de toujours, ils seront tous à ses côtés pour nous livrer des instants choisis d’une carrière exceptionnelle. Venez feuilleter cet album avec eux ! accordéon Marcel Azzola chant, guitare Sansévérino accordéon Ludovic Beier accordéon Lionel Suarez accordéon Gérard Luc (à confimer) bugle Stéphane Belmondo piano Lina Bossati guitare Sylvain Luc contrebasse Diego Imbert batterie André Ceccarelli
La scala di seta (l’échelle (l échelle de soie)
de Gioacchino Rossini, farce comique en un acte créée au Teatro San Moisè de Venise le 9 mai 1812 livret de Giuseppe Foppa direction musicale Jean Claude-Malgoire mise en scène Christian Schiaretti la Grande Écurie et la Chambre du Roy en italien surtitré
dans le cadre de Vox Valenciennes / Mons INTERREG IV, ce spectacle accueillera des spectateurs de Mons.
Clé d’écoute autour de l’œuvre de Rossini, par Alain Nollier, musicologue.
samedi 9 avr. 2011 > 18 h studio / entrée libre
Une intrigue truffée de quiproquos et de rebondissements sur une musique enivrante et frivole. Si l’œuvre de Rossini est célèbre par ses opéras les plus populaires (Le Barbier de Séville ou Guillaume Tell), le compositeur italien s’est révélé au public de l’époque grâce à cinq farces musicales créées entre 1810 et 1813. Le genre fleurissait alors sur les scènes vénitiennes et Rossini le porta à son apogée. Sur un rythme allegro vivace, L’Échelle de soie sécrète une intrigue truffée de quiproquos et de rebondissements : deux jeunes gens mariés secrètement déjouent en six heures les desseins d’un vieux tuteur prêt à marier sa pupille à un séducteur ! Sur un sujet proche du Mariage secret de Cimarosa, la musique enivrante et frivole révèle toute la fougue imaginative du jeune maestro (vingt ans à peine !), épousant les cavalcades effrénées des personnages, ingrédients savoureux de cette exquise farce comique. «Dans le menu de Rossini, il y a beaucoup de sel et de poivre et surtout du piment»,
promet le chef Jean-Claude Malgoire, avant de goûteuses retrouvailles avec le compositeur transalpin qui célébra les noces entre musique et plaisirs de la table. Dans sa Vie de Rossini, Stendhal raconte que l’air «Di tanti palpti», dans Tancrède, avait été surnommé «l’aria du riz», parce que Rossini l’aurait composé en attendant son risotto dans un restaurant. À la fin de sa vie, il composa des pièces pour piano intitulées Figues sèches ou Raisins et Noisettes. Pendant son séjour parisien, il avait sa table à la Tour d’Argent ou à la Maison Dorée, dont le chef lui a dédié une création : le fameux tournedos Rossini. Germano Pierre-Yves Pruvot Lucilla Hjördis Thébault Giulia Ruth Rosique Dorvil Juan-Antonio Sanabria Blanzac Ugo Guigliardo Dormont Leonardo de Lisi scénographie Renaud de Fontainieu costumes Annika Nilson lumières Julia Grand maquillage coiffures Nathalie Charbaud assistant à la mise en scène Gregory Voillemet
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jeune public > théâtre
Jazz > Chanson studio tout public à partir de 8 ans tarif jeune public
grand théâtre / tarif B
Comment ai-je pu tenir là-dedans ?
Queen Bishop
d’après La Chèvre de monsieur Seguin d’Alphonse Daudet une fable de Stéphane Blanquet et Jean Lambert-wild
Lorsqu’un big band de jazz décide de rendre hommage à l’un des plus grands groupes de rock de l’histoire, la rencontre s’annonce des plus détonantes !
mercredi 13 avr. > 15 h jeudi 14 avr. 2011 > 19 h
Une version décapante d’une fable bien actuelle.
séance scolaire jeudi 14 avr. 2011 > 14 h 30
Cette fable conçue par Stéphane Blanquet et Jean Lambert-wild est bien plus qu’une simple illustration du célèbre conte. Une voix off (celle du comédien André Wilms), une comédienne (Silke Mansholt), un plateau tournant et des décors surprenants : la magie du théâtre opère dès les premiers instants. La chèvre, blonde aux yeux bleus, cheveux courts et regard vif, broute un chewinggum guidée par la voix sombre et profonde du narrateur. Jeu de décalages, clins d’œil à la condition humaine, fraîcheur, pointes d’humour, le ton est volontairement décalé. Inévitablement, il vient un jour où la biquette s’ennuie ; elle coupe alors le cordon et s’enfuit, le plateau tourne. L’affranchie enfile ses gants noirs et se pavane dans les champs devant les cerfs. Puis vient le méchant loup, le désespoir et la mort. Les interprétations s’enchaînent : liberté impossible, passage de l’enfance à l’âge adulte, rapport de force, fugacité de la vie… Chargé de toute la simplicité propre aux grands contes, de cette pureté faussement naïve qui éveille l’imagination.
narrateur André Wilms chorégraphie Silke Mansholt la petite chèvre Silke Mansholt et Chiara Collet en alternance direction Jean Lambert-wild musique Jean-Luc Therminarias, Léopold Frey scénographie Stéphane Blanquet et Jean Lambert-wild assistant scénographie Thierry Varenne lumières Renaud Lagier son Christophe Farion stagiaire son Benjamin Grégoire costumes et accessoires Olive direction technique Claire Seguin régie son Joël Migne régie lumière Thierry Sénéchal régie plateau Patrick Le Mercier décor et costumes réalisés par les ateliers de la Comédie de Caen : Patrick Le Mercier, Patrick Demière, Bruno Banchereau, Pierre-Amaury Hervieu, Serge Tarral, Luis Enrique Gomez Bastias, Gilles Loubet, Laurent Mandonnet, Olivier Beaudequin sous la direction de Benoît Gondouin assisté de Hubert Rufin stagiaire construction Clément Auger peintre décorateur Patrick Demière stagiaires décorateurs Anaïs Besnard, Manon Hamard réalisation des costumes Antoinette Magny stagiaire costumes Clara Dumont électriciens Claudio Codemo, Moëren Tesson photographies Tristan Jeanne-Valès production déléguée Comédie de Caen centre dramatique national de Normandie
vendredi 15 avr. 2011 > 20 h
Le Gros Cube direction Alban Darche Chant F. M, Thomas De Pourquery et Arnaud Guillou
Ce projet original est né dans la tête d’Alban Darche, saxophoniste et fondateur du Gros Cube. Depuis plusieurs années, il réunit dans ce big band la fine fleur des musiciens français ; ce projet autour de Queen et de son leader emblématique Freddy Mercury a su trouver écho auprès des quinze interprètes auxquels se sont ajoutés trois chanteurs aux univers aussi différents que complémentaires. Le jazz est représenté par l’excentrique Thomas de Pourquery, le rock par l’insondable F.M et l’opéra par la puissance du baryton Arnaud Guillou. À la complicité musicale s’ajoutent donc des atmosphères vocales rarement réunies sur une même scène. Mais la venue du Gros Cube à Valenciennes
ne sera pas un concert comme les autres. Une chorale de près de cinquante chanteurs amateurs viendra, sur certains morceaux, compléter ce feu d’artifice vocal. piano, synthétiseur Nathalie Darche saxophone ténor, clarinette Sylvain Rifflet saxophone baryton Patrick Charnois saxophone alto droit et ténor François Ripoche saxophone ténor, clarinettes Matthieu Donarier trompette et cornet Geoffroy Tamisier trompette et bugle Alain Vankenhove trompette et bugle Laurent Blondiau batterie, percussions Christophe Lavergne batterie, percussions Emmanuel Birault guitares Gilles Coronado contrebasse, basse électrique Sébastien Boisseau trombone Jean-louis Pommier trombone Daniel Casimir trombone basse Pascal Benech régisseur son Gilles Olivesi régisseur lumière Samuel Mary
avant-scène
Yvan Robilliard Trio Après un premier disque en solo en 2005, Yvan Robilliard revient ici avec un album en trio, Intuitions (2010). Avec saxophone et batterie, donc sans contrebasse, la musique prend des accents d’une puissance maîtrisée, parfois mâtinée de rock (on pense à Bad Plus) sans jamais renier la liberté qu’offre le jazz, toujours soucieux de rythme et de clarté. piano Yvan Robilliard saxophones Fabrice Theuillon batterie Nicolas Larmignat
mercredi 11 mai 2011 > 20 h avant-scène / tarif B
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dans le cadre de Vox Valenciennes / Mons inrerreg IV, ce spectacle accueillera des spectateurs de Mons
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Cirque durée : 1 h 15 environ sans entracte grand théâtre / tarif + tout public à partir de 10 ans
mardi 3 mai > 20 h mercredi 4 mai 2011 > 19 h
Murmures des murs titre provisoire
spectacle conçu et mis en scène par Victoria Thierrée-Chaplin L’arrière-petite fille de Charlie Chaplin invente un théâtre d’illusions qui touche notre corde sensible et nous redonne des yeux d’enfant. L’air de ne pas y toucher, cette famille révolutionne l’art de la piste. Avec le Cirque Invisible, les parents, Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin, incarnent depuis 1990 le renouveau du cirque contemporain. Avec facétie, les deux amants exportent sur les pistes du monde entier un microcosme onirique qu’habite tout un bestiaire fantasmagorique. Surtout, ils dessinent au fur et à mesure des créations une saga familiale hors du commun : Aurélia et James Thierrée ont appris à marcher sur scène, aux pieds de leurs farfelus géniteurs. Il a produit deux pièces majeures, Au revoir Parapluie et Raoul. Elle a accouché d’un spectacle l’Oratorio d’Aurélia, mis en scène par sa mère. Elle s’y dévoilait mutine, fragile, cloîtrée dans un petit monde aux allures de refuge sens dessus-dessous. Au fil des générations Thierrée-Chaplin s’écrit ainsi la jeune histoire du nouveau cirque. En 2011, Aurélia remonte sur scène avec
une nouvelle création, Murmures des murs. Ici encore, elle exploite le thème de la fuite. Dans un univers hypnotique, elle escalade des façades d’immeubles abandonnés, pénètre dans des appartements peuplés de vieux fantômes, et se trouve plongée dans l’intimité de bribes de vies qui ne lui appartiennent pas. Piégée par les «murmures des murs». Acrobate poète, contorsionniste élégante, grâce incarnée, elle évolue au sein d’un monde étrange mis en scène par sa mère. Elle participe ainsi à la construction d’une douce filiation autour du théâtre corporel qui, depuis Charlot, n’en finit plus d’émerveiller. avec Aurélia Thierrée lumières en cours costumes Véronique Grand, Monika Schwarzl, Victoria Thierrée-Chaplin production compagnie des Petites Heures. coproduction théâtre de Carouge, atelier de Genève, la Coursive scène nationale de La Rochelle, Cirque-Théâtre d’Elbeuf, scène nationale de Sénart, Grand Théâtre de Provence, théâtre de l’Archipel Perpignan et El Canal centre d’arts scéniques Salt-Girona, scène catalane transfrontalière ECT-SCT, théâtre de Caen, ville de Saint-Quentin – Picardie, théâtre de Villefranche scène Rhône Alpes
lyrique
L’homme qui s’efface opéra de chambre de Pascal Charpentier Qui n’a jamais espéré quitter la routine d’un quotidien sans histoire pour s’envoler vers le monde de ses utopies ? C’est ce qui arrive à Monsieur Rami, instituteur de village à la vie trop rangée, qui décolle, un jour de tempête, emporté par son parapluie. L’homme qui s’efface est une histoire légère comme le vent, un récit aux accents surréalistes qui s’adresse à tous, petits et grands. Ce nouvel opéra de chambre est l’œuvre d’un musicien atypique qui fait fi des questions d’école. Sa musique est poétique, simple et subtile à la fois, et a pour objectif de susciter le rêve et l’émotion. livret de Frédéric Roels d’après une nouvelle de Jean Muno musique de Pascal Charpentier direction de Musiques Nouvelles Jean-Paul Dessy mise en scène Frédéric Roels
mardi 3 mai 2011 > 20 h Mons, départ en bus du Phénix > 18 h 45 tarif C
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cabaret de curiosités #revue n° 5 > Loustixs
théâtre jeune public
durée : 1 h grand théâtre / tarif jeune public tout public à partir de 8 ans
La Barbe Bleue
Les pieds dans les étoiles écrit par Didier Galas et Jean-François Guillon
samedi 14 mai > 19 h dimanche 15 mai 2011 > 17 h
mise en scène Didier Galas Comment réussir à s’amuser avec les connaissances actuelles de l’astrophysique ? Est-ce que la lune, elle sait qu’elle existe ? Comment font les étoiles pour briller ? Quel âge a l’univers ? Les pieds dans les étoiles ou comment réussir à s’amuser avec les connaissances actuelles de l’astrophysique, c’est le pari réussi du metteur en scène Didier Gelas qui a écrit ce spectacle à partir de plusieurs rencontres avec des astrophysiciens de renom. Sur scène, deux comédiens
théâtre jeune public
de Jean-Michel Rabeux, d’après Charles Perrault Même les plus horribles monstres peuvent être aimés et tomber amoureux.
séances scolaires jeudi 12 mai 2011 > 10 h 30 et 14 h 30 vendredi 13 mai 2011 > 15 h
Il était une fois un riche seigneur nommé Barbe Bleue qui possédait des hélicoptères, un carrosse et des Ferrari. Veuf de six épouses qu’il a assassinées, Barbe Bleue s’apprête à se marier une septième fois avec une candide jouvencelle… S’inspirant librement de la trame du conte de Charles Perrault qu’il a réécrit avec pertinence et esprit, Jean-Michel Rabeux met en scène les affres de la curiosité avec une terrifiante efficacité mâtinée de poésie et d’humour. Dans cette version théâtrale, servie magnifiquement par trois comédiens hors pair et une scénographie intelligente, la Barbe Bleue est un loup garou à la voix rauque et au poil résolument bleu. Monstre effrayant et colérique, le seigneur est aussi éperdument amoureux d’une jeune fille qui, de son côté, l’aime avec toute la fougue de l’innocence. Avec eux, troisième protagoniste, la mère, douce et protectrice, est parfois gentiment sadique et finement sarcastique.
et une danseuse, aux prises avec les limites tangibles de leurs corps et de l’espace scénique, entreprennent un vertigineux voyage laissant entrevoir tout à la fois le mystère du cosmos et les paradoxes de l’astrophysique. De l’infiniment grand à l’infiniment petit, à la rencontre des atomes, des photons, des neutrinos, des étoiles filantes, parcourant des milliers de milliards de kilomètres, d’années-lumières, croisant des dinosaures, mais aussi un trou noir qui aspire même les étoiles, les jeunes spectateurs attrapent vite un agréable vertige.
régie générale Eric Gaulupeau assistante Marilou Galas complicité scientifique Catherine Coustère production Ensemble Lidonnes coproduction Bateau Feu scène nationale Dunkerque, Théâtre National de Bretagne Rennes, le Grand Bleu établissement national de production et de diffusion artistique Lille, DRAC Île-de-France. avec le soutien du Studio-Théâtre de Vitry partenariats scientifiques Palais de l’Univers à Dunkerque + Espace des Sciences à Rennes
samedi 14 mai 2011 > 15 h studio / tarif jeune public tout public à partir de 8 ans durée : 50 minutes séances scolaires vendredi 13 mai 2011 > 10 h 30 et 14 h
scénographie / costumes Jean-François Guillon avec Edith Christoph, Franck Gazal, Fany Mary son et musique Thierry Balasse éclairages Jérémie Papin
avec Corinne Cicolari, Kate France, Franco Senica décors, costumes et maquillages Pierre-André Weitz lumières Jean-Claude Fonkenel assistanat à la mise en scène Sophie Lagier production déléguée la Compagnie. coproduction la Rose des Vents scène nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq, la Comédie de Béthune CDN Nord/Pas-de-Calais. la Compagnie est subventionnée par le ministère de la culture et de la communication Drac Ile-de-France et soutenue par la Région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle.
La 7e Grande Braderie des LoustiXs La braderie des LoustiXs prend ses quartiers d’été et intègre le week-end des LoustiXs. Les familles en promenade pourront y faire leurs emplettes
et les enfants-exposants pourront vendre ou troquer leurs vieux jouets. À l’entrée du Phénix, le cubiX recevra tous les jouets que les enfants auront simplement envie de donner. Ils seront nettoyés, réparés et redistribués à Noël à des familles en difficulté. La recette des exposants sera quant à elle reversée à une autre association caritative valenciennoise. Grand bazar entièrement dédié aux LoustiXs, cette grande braderie qui envahit tout le théâtre (et cette année peut-être le parvis !) est un moment de joie et de très bonne humeur.
dimanche 15 mai 2011 > de 10 h à 16 h Inscriptions à partir de janvier 2011
camion-expo
Le satellite des sens Atelier Van Lieshout exposition interactive itinérante pour les 3-6 ans
Commande de Lille 2004 à l’Atelier Van Lieshout, le satellite des sens a l’allure d’un jouet gigantesque adapté à la taille des enfants. À destination des tout-petits, c’est une exposition interactive et itinérante sur les cinq sens. Il offre une approche artistique qui explore de façon ludique un monde constitué de parfums, de couleurs, de matières, de goûts et de végétaux… une œuvre prêtée par le Frac du 9 au 18 mai 2011 nombre de places limité
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Danse durée : 1 h 40 grand théâtre / tarif A
jeudi 19 mai > 20 h vendredi 20 mai 2011 > 20 h
Rosas danst Rosas chorégraphie Anne Teresa De Keersmaeker Anne Teresa De Keersmaeker présente la pièce historique et virtuose qui creusa le sillon de son art singulier. Pour les amoureux de la danse, un rendez-vous à ne pas manquer. On compte peu de classiques incontournables en danse contemporaine. Mais nul doute que Rosas danst Rosas fait partie de cette catégorie. Arrivée à un moment crucial, la danse contemporaine avait sans doute besoin de cette forme fédératrice, elle a conquis les esthètes aux goûts précis comme le public en quête d’émotions. En d’autres termes, la danse post-moderne de Merce Cunningham ou de Trisha Brown y rencontrait l’expressionisme européen d’une Carolyn Carlson. Après le séminal Fase en 1982, créé au retour des ÉtatsUnis – un formidable laboratoire de recherche chorégraphique à l’époque –, Anne Teresa De Keersmaeker perfectionne un style qui fera école. D’une œuvre de jeunesse de Steve Reich, elle tira une chorégraphie d’une grande maturité, mais sans doute encore un peu sage. Pour Rosas danst Rosas, la structure mathématique dialogue
allègrement avec un engagement physique des plus passionnés. Les modèles s’estompent, Reich y compris. Et c’est maintenant la musique des corps que l’on entend d’abord. La danse crée alors ses propres harmonies, ses propres dissonances dans la tension dynamique entre la structure et l’individu, cultivant la liberté dans les interstices d’un unisson virtuose. avec Tale Dolven, Sandra Ortega Bejarano, Elizaveta Penkova, Sue Yeon Youn Créé par Anne Teresa De Keersmaeker, Adriana Borriello, Michèle Anne De Mey, Fumiyo Ikeda musique Thierry De Mey, Peter Vermeersch enregistrement Thierry De Mey, Walter Hus, Eric Sleichim, Peter Vermeersch éclairages Remon Fromont décors Anne Teresa De Keersmaeker costumes Rosas production Création 1983 Rosas, Kaaitheater, Klapstuk. reprise 2009 Rosas première 6 mai 1983, théâtre de la Balsamine Bruxelles présentation Kaaitheaterfestival
Anne Teresa de Keersmaeker En Belgique, Anne Teresa De Keersmaeker est presque une institution. Elle démarre la danse très jeune pour intégrer dès l’âge de dix ans les cours de l’école bruxelloise
fondée par Maurice Béjart. Plus tard, la New York Tisch School of the Arts lui ouvre les portes de la danse post-moderne américaine : sa voie est tracée. Dès les années quatre-vingt, elle fait le tour du monde avec la compagnie qu’elle vient de créer : Rosas. L’accueil du public, mais aussi
des critiques, la propulse rapidement parmi les chorégraphes majeurs, et le Théâtre de la Monnaie de Bruxelles ne s’y trompe pas en lui proposant une collaboration étroite en 1990 ; elle n’a alors que trente ans. S’il y avait une chose à retenir de son travail, c’est sans doute le fait qu’elle s’applique à
tisser le lien le plus étroit possible entre la danse et la musique : Bela Bartok, Steve Reich ou Joan Baez sont autant d’exemples de la diversité des univers dans lesquels elle aime évoluer. Novatrice tout en étant populaire, c’est là tout le talent de cette artiste incontournable.
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Musique grand théâtre / tarif B
jeudi 26 mai > 20 h vendredi 27 mai > 20 h samedi 28 mai 2011 > 19 h séance scolaire vendredi 27 mai 2011 > 14 h 30
Tchikidan d’Étienne Perruchon création à Valenciennes pour chœurs d’enfants et l’ensemble symphonique du Conservatoire de Valenciennes
Après la formidable aventure Dogora en juin 2010, nous vous invitons à participer à la nouvelle fresque musicale d’Étienne Perruchon pour voix d’enfants. Préparez-vous au grand frisson !
En juin 2010, Dogora a réuni plus de 600 choristes enfants et adultes du territoire pour porter la majesté de l’œuvre, œuvre composée en dogorien, un langage imaginaire, utopique, un esperanto musical et émotionnel qui réveille la voix et plonge dans un état de bonheur contagieux. Étienne Perruchon revient avec la suite de ce projet, composée toujours en dogorien, mais pour les voix des enfants uniquement. Ils seront accompagnés sur scène par la formation symphonique du Conservatoire de Valenciennes dirigé par Thierry Thibault. Tchikidan part en exploration de l’imaginaire d’une contrée éloignée, quelque part à l’Est, où la voix devient un trait d’union entre la pesanteur et la grâce, l’abandon et les retrouvailles, l’enfance et l’âge adulte. Compositeur pour le théâtre, pour ensembles musicaux, pour le cinéma, Étienne Perruchon invente un art sensible qui a le pouvoir de recréer une communauté dans la communion du chant.
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cabaret de curiosités #revue n o 6 Latitudes contemporaines
création 2011 danse
Phénix Voyageur > danse studio / tarif B
samedi 11 juin 2011 > 19 h
Performer sud-africain qui défie la loi des genres, Steven Cohen s’est consacré pendant vingt ans à la création d’œuvres plastiques exposées largement dans le monde entier. Parallèlement, il développe des performances artistiques dans différents espaces tels que les scènes, les musées, les galeries d’art et les lieux
grand théâtre / tarif B
samedi 11 juin 2011 > 21 h
mercredi 1er juin 2011 > 20 h 30
Chorégraphe et performeuse d’exception, Claudia Triozzi met les présupposés à l’épreuve. Collages poétiques d’objets hétéroclites, les projets de Claudia Triozzi questionnent l’espace de représentation et déconstruisent les modes d’interprétation propres au danseur. Sa dernière création s’élabore à partir de matériaux sonores, de sources d’expressions corporelles et vocales multiples. «La vocalité est traitée comme mouvement, dynamique pensante et puissance de figuration». Ni vu ni connu se veut «une réflexion autour de la ruine comme puissance évocatrice». Autant de courtes histoires,
de séquences qui mettent en présences des corps, des voix pour une réflexion autour du désir d’agressivité, d’amour et de pardon. création musicale Claudia Triozzi et Fernando Villanueva tôle à voix «sculpture des frères Baschet» création lumière Yannick Fouassier instrumentistes Glass Harp (en live) Roberto Tiso orgue Ann Dominique Merlet dialogue autour d’un mouvement dansé Rémy Héritier avec l’aide à la création de la DRAC Ile –de-France, de l’ARCADI, et le soutien du Conseil Général de Seine Saint Denis. coproduction Centre Pompidou, Culturgest Lisbonne, le Phénix scène nationale Valenciennes, Kunstenfestival des Arts Bruxelles. centre national de danse contemporaine Angers, Objectif danse Marseille. avec l’aide à la production d’Arcadi. remerciements le centre chorégraphique national de Franche-Comté et au théâtre de la Cité Internationale Paris production association DAM- CESPI, production déléguée Latitudes Prod. Lille
direction artistique Carolyn Carlson et Bartabas La rencontre entre la danse et l’art équestre au sommet de leurs expressions, un pari d’envergure pour Bartabas et Carolyn Carlson.
publics insolites (stations de taxis, champs de courses, centres commerciaux, etc.) ou dans des lieux où il n’a pas été invité. Il apparaît de façon inopinée et souvent importune. Ses performances explorent plusieurs moyens d’expression et abordent différentes questions identitaires liées à la judaïté, à l’homosexualité, au racisme ou à l’identité ethnique. Son regard critique sur notre société fait de lui un des artistes les plus engagés et militants des arts de la scène.
Ni vu ni connu conception générale et interprétation Claudia Triozzi
Carolyn Carlson / Bartabas
Steven Cohen Un geste radical dans cette nouvelle création du performer sud-africain qui défie la loi des genres.
danse
friche industrielle de Plastic Omnium à Bruay-La-Buissière départ en bus du Phénix à 18 h 45 / tarif 15 €
Après Valenciennes 2007, voici venue Béthune 2011, capitale régionale de la culture. Pléthore d’événements prestigieux s’y dérouleront tout au long de l’année dont cette création très attendue, réunion de deux personnalités : Carolyn Carlson et Bartabas. La première a toujours été sensible à l’élégance naturelle et quasi chorégraphique des chevaux, instinct naturel ô combien sublimé par Bartabas. La collaboration
cirque le Boulon, Vieux-Condé tout public à partir de 8 ans durée 1 h 15 environ tarif 12 € / 10 €
vendredi 10 juin 2011 > 20 h 30
devenait évidente. À l’heure où nous écrivons ces lignes, il est difficile de décrire le projet avec précision, mais on y verra communier la force animale et la lenteur gracieuse des danseuses, on y entendra le bruit des sabots dans le sable… Féerique. interprétation danseurs du centre chorégraphique national Roubaix Nord-Pas de Calais et cavaliers de l’Académie du spectacle équestre production centre chorégraphique national Roubaix Nord-Pas de Calais, académie du spectacle équestre. avec le soutien de Béthune 2011, conseil régional du Nord-Pas de Calais, ArtoisComm. communauté d’agglomération de l’Artois, ville de Béthune. en collaboration avec la ville de Bruay-La-Buissière. en partenariat avec le centre chorégraphique national Roubaix Nord-Pas de Calais, manifestation organisée dans le cadre de Béthune 2011 capitale régionale de la culture.
Volchok par le Cirque Trottola
porteur Bonaventure Gacon voltigeuse Titoune jongleur Mads Rosenbeck musique Thomas Barrière et Bastien Pelenc
Un chapiteau, une troupe trublion et renommée du cirque d’aujourd’hui, tous les ingrédients d’une belle soirée en famille. Tournicotin !
coproduction le Sirque Pôle cirque de Nexon en Limousin, Cirque Théâtre d’Elbeuf, centre des art du cirque de Haute-Normandie, Agora scène conventionnée de Boulazac. le Carré Magique scène conventionnée de Lannion Trégor. Avec le soutien du ministère de la culture et de la communication.
Volchok («toupie» en russe), c’est l’aventure de trois personnages – un clown ogresque, une brindille rousse, un jongleur d’assiettes – qui voudraient décrocher la lune, dans une déferlante de ballots qu’il faut trimbaler. S’amusant comme des
enfants, ils font de ces ballots de chiffons les agrès d’un cirque réinventé dans un univers merveilleux. Avec le Cirque Trottola,le spectateur entre dans une nouvelle dimension. Ici, on fait peu de cas de l’exploit physique. Certes, quelques prouesses sont au programme, mais elles ne prennent jamais le pas sur l’émotion. Il est des instants dans la vie qui soulagent vos soucis : Trottola vous en offre une bonne tranche.
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thÊâtre
et aussi
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à voir en famille Il y a des moments privilégiés que l’on aime partager en famille. C’est pourquoi nous avons sélectionné pour vous des rendez-vous qui réuniront petits et grands.
les rencontres jeudi 21 oct. 2010 > 18 h par Philippe Minyana studio
cirque
jeune public
cabaret des curiosites revue no 2 spécial cirque
la flûte enchantée ........ . . p. 22 Mozart / Schikaneder / Thalias Kompagnons
du 14 au 18 décembre 2010 ..................................... p. 36 à partir de 8 ans
K'boum
Les pieds dans les étoiles
p. 40
à partir de 6 ans
murmures des murs,
histoire naturelle
de Victoria Thierrée Chaplin ...................................... p. 74
Chaque soir de représentation, vous pourrez désormais déposer vos enfants de 3 à 8 ans à la crèche installée dans le hall du théâtre. En lien avec le service Petite Enfance de la Ville de Valenciennes, ce nouveau
Vous êtes abonné(e)(s) et vous souhaitez faire profiter vos enfants de moins de 14 ans d’un spectacle
à partir de 7 ans
la belle Nasser Martin-Gousset
par le cirque Trottola
.................................... . . p.
tout public à partir de 8 ans
Nouveau, une crèche au Phénix !
Célia Houdart / Art Zoyd .................................... . p. 53
volchok .....................................
la crèche
Joël Pommerat...............p. 24
à partir de 10 ans
à partir de 10 ans
service permettra aux parents de profiter pleinement de leur soirée tout en faisant garder leurs enfants à quelques mètres ! Lors de votre prise d’abonnement, il vous suffit de cocher la case correspondante ! (nombre de places limitées, tarif > 10 €)
DÙnya...................... . p. 22 le petit chaperon rouge
chouf ouchouf .....................................
à partir de 10 ans
p. 83
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à partir de 6 ans
comment ai-je pu tenir là-dedans ? Stéphane Blanquet / Jean Lambert-wild. ..... . . p. 72 à partir de 7 ans
cabaret de curiosités revue no 5 spécial loustixs 14 et 15 mai 2011. ........ . . p. 76
avec vous ? Vous pouvez leur faire bénéficier du tarif abonné jeune à partir d’un seul spectacle.
avec la Barbe Bleue (à partir de 8 ans), Les pieds dans les étoiles (à partir de 8 ans), le satellite des sens (3-6 ans), la 7e grande braderie des loustixs.
En écho à la programmation ou en résonance avec les questions vives de notre société contemporaine, nous invitons cette saison philosophes, écrivains et penseurs pour partager un moment de lecture, de questionnement, de dialogue ou de confidence. Ce nouveau cycle de rendez-vous jalonne la saison pour tenter d’approfondir notre lecture du monde, de son mystère et de son usage. Histoire(s) du théâtre
mercredi 2 fév. > 18 h par Philippe Minyana studio jeudi 24 mars > 18 h par Philippe Minyana et Philippe Macasdar, directeur du théâtre Saint-Gervais Genève studio entrée libre pour les abonnés 5 € pour les non abonnés
jeudi 7 avr. 2011 > 18 h par Philippe Minyana et Lucien Attoun, directeur de Théâtre Ouvert Paris avant-scène entrée libre pour les abonnés 5 € pour les non abonnés
cycle de conférences par Philippe Minyana
Art et industries culturelles
Philippe Minyana est un écrivain et dramaturge qui, depuis 1979 a écrit une quarantaine de pièces, livrets d’opéra, mis en scène par Georges Aperghis, Carlos Wittig, Alain Françon, Édith Scob, Catherine Hiégel… Il nourrit une complicité avec Christophe Huysman depuis de nombreuses années. Il est aussi passionné par le partage et la transmission. Nous lui avons proposé de faire, à Valenciennes, une histoire inédite du théâtre, plurielle, subjective, pour nous faire franchir le pas du laboratoire où s’écrit à la fois le théâtre et l’histoire.
cycle de conférences par Bernard Stiegler conçu et organisé en collaboration avec Citéphilo À travers un cycle exceptionnel de trois conférences thématiques, nous aborderons avec Bernard Stiegler les mutations profondes engendrées par les technologies de l’information sur les savoirs et les communautés. En 1993, Bernard Stiegler obtient un doctorat de philosophie de l’École des hautes études des sciences sous la direction de Jacques Derrida. Il a été
directeur de recherche au Collège international de philosophie, il est professeur et directeur de recherche à l’Université de technologie de Compiègne, directeur général adjoint de l’INA, puis directeur de l’Ircam. Depuis 2006, il dirige l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou. Il est également le président de l’association Ars Industrialis. 23 novembre 2010 > 18 h studio Quel rôle les industries culturelles ont-elles joué et jouent-elles encore dans le modèle économique dominant ?
4 janvier 2011 > 18 h studio De quelle révolution dans les connaissances et la culture les technologies de l’information et de la communication sont-elles porteuses ?
exposition originale intitulée Tenir, debout qui envisage l’œuvre comme l’affirmation d’une résistance. Cette manifestation unique, qui rassemble les œuvres d’artistes contemporains tels Richard Avedon, Louise Bourgeois ou Claude Lévêque, donnera lieu à l’édition d’un ouvrage critique auquel contribueront Jean-Christophe Bailly, Sidi Mohammed Barkat et Jean-Luc Nancy. mardi 7 déc. 2010 > 18 h par Sidi Mohammed Barkat mardi 1er fév. > 18 h par Jean-Luc Nancy mardi 15 mars 2011 > 18 h par Jean-Christophe Bailly studio, entrée libre pour les abonnés 5 € pour les non abonnés
22 mars 2011 > 18 h grand théâtre Les réseaux peuvent-ils fonder une nouvelle économie de la contribution ? entrée libre pour les abonnés 5 € pour les non abonnés
Tenir, debout cycle de conférences conçu et organisé en collaboration avec le musée des Beaux Arts de Valenciennes Du 5 novembre 2010 au 6 mars 2011, le musée
des Beaux-Arts de Valenciennes propose une
…et aussi autour des spectacles invités, de nombreuses actions et rencontres sont mises en place toute la saison.
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les ateliers nomades Tout au long de la saison, les Ateliers Nomades vous invitent à participer à une nouvelle aventure. Car c’est bien votre participation qui fait la singularité de ce projet, qui lui donne son pouls, sa vitalité. L’idée est simple : nous comptons sur vous et vos désirs de chanter, bouger, écrire, manger, parler… d’être là avec nous pour un moment partagé au-delà des spectacles… Nous vous invitons donc à suivre des ateliers libres et gratuits autour de plusieurs univers artistiques exigeants, différents, singuliers, et de franchir le pas… Les Ateliers nomades sont une initiative pilote et participative pour l’innovation sociale sur le territoire, en lien étroit avec la politique de la ville. Ils ont pour objectif, par l’action artistique et culturelle, de s’immiscer dans le réel, de rendre une légitimité de regard. En conjuguant la médiation culturelle –l’accès des publics à la découverte des spectacles- et la médiation artistique –des interventions artistiques sur les territoires en difficulté, cette initiative est destinée aux publics les plus empêchés.
Autour de Christophe Huysman, artiste associé Les Repas 3, portraits sonores réalisation Émilie Mousset À la suite des repas organisés avec La Boutique Solidarité, l’association DIVA, le Rotary club de Valenciennes, les avocats de Valenciennes, le VAFC, les maisons de quartier centre-ville et Beaujardin, les spécialistes de l’histoire de Valenciennes (avec le Musée), les bénévoles des Turbulentes (le Boulon).
Les Repas sont des interventions artistiques inventées par Christophe Huysman. Le principe est simple : des personnes sont réunies autour d’un repas au cours duquel les conversations sont enregistrées, puis réagencées par l’auteur. Aux côtés de Christophe Huysman depuis plusieurs années, Émilie Mousset a proposé à un participant des repas une rencontre individuelle, simple et informelle - mais délicatement préparée : ce n’est pas une interview, mais l’écoute d’une parole, du rythme et de la matière propres à la voix, aux mots, aux silences de chacun. Un moment passé ensemble, en marchant, en parlant pour laisser se dessiner le portrait d’un habitant. toute la saison, dans le hall d’accueil, entrée libre, du mardi au vendredi de 13 h à 19 h et les soirs de représentation Ce projet s’inscrit dans cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) de Valenciennes Métropole, avec l’ACSE (Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des Chances)
PREVIEW WALK, MAN Antoine Defoort / Halory Goerger
WJ-S (la toile enveloppe la ville)
> jan. 2011
> fév. 2011
Un projet Defoort / Goerger, autour d'un dispositif constitué d'interprètes à usage unique, de casques audio sans fil et de feedback empathique. Antoine Defoort et Halory Goerger seront en résidence au Phénix pour expérimenter leur nouveau projet de création auprès des publics. A la manière d’une preview, plusieurs groupes d’habitants vont tester un dispositif sonore et scénique qui les transformera en acteurs de leurs propres histoires. En faisant appel à leurs souvenirs, à ce qui est constitutif de leur identité, l’expérience explore un territoire assez vaste, entre la performance, la danse, le théâtre et la musique.
WJ-s est un dispositif public de performances web modulables permettant à des passionnés de l’Internet de jouer en live et en haut débit avec la diversité des contenus présents dans l’immensité du réseau. Dans la continuité du travail des DJs et des VJs, les WJs (webjockeys) puisent directement leur matière sur le web et mixent le flux du réseau en temps réel. Le public est au cœur du dispositif dans lequel il s’abandonne, se laisse guider ou est invité à participer.
un workshop de quatre jours organisé sur le plateau pendant la résidence de création sera ouvert au public pour tester ce dispositif scénique original, en partenariat avec les structures sociales de Valenciennes
quatre artistes mèneront des ateliers dans quatre centres sociaux et / ou maisons de quartier de Valenciennes. Des groupes de 10 adolescents seront constitués au sein de chaque structure.
d’octobre 2010 à février 2011, en partenariat avec les structures sociales de Valenciennes
Renseignements et réservations Céline Delesalle, delesalle@lephenix.fr
La restitution de ces ateliers se fera au Phénix sous forme de «battles» de WJ projections les 18 et 19 février 2011. Renseignements et inscriptions Romain Carlier carlier@lephenix.fr
Ce projet bénéficie du soutien des Fonds d’intégration Républicaine par la Culture (Préfecture du Nord) pour les quartiers Faubourg de Lille, Centre Ville, La Briquette Faubourg de Cambrai et les villes de Saint-Saulve, Marly, Bruay-sur-Escaut, Denain, Condé-sur-Escaut et Raismes
Ce projet bénéficie du soutien des Fonds d’intégration Républicaine par la Culture (Préfecture du Nord) pour les quartiers Faubourg de Lille, Centre Ville, La Briquette Faubourg de Cambrai et les villes de Saint-Saulve, Marly, Bruay-sur-Escaut, Denain, Condé-sur-Escaut et Raismes
du 17 au 21 janvier 2011
Aurélie Mathigot plasticienne > mars 2011 Aurélie Mathigot, artiste plasticienne, déplace les pratiques artisanales vers le champ des arts plastiques. C’est ainsi qu’elle transforme le quotidien en recouvrant les objets courants de crochet, de broderie et de tricot. De l’enfance au voyage, en passant par l’alimentation, les thèmes qu’elle aborde sont toujours traités avec simplicité. En résidence au Phénix, l’artiste invitera les publics à partager l’expérience de la création d’une œuvre collective. du 7 au 20 mars 2011, 5 ateliers de 12 heures public concerné 5 groupes de 15 personnes. Renseignements et inscriptions Céline Delesalle, delesalle@lephenix.fr Ce projet entre dans le plan Dynamique Espoir Banlieues sur les quartiers Dutemple, Saint-Waast et Chasse Royale.
Tchikidan. . . . . . . . . . . . . . p. 80 Étienne Perruchon
Après Dogora, Étienne Perruchon revient au Phénix avec une nouvelle œuvre dogorienne pour chœur d'enfants et orchestre symphonique : Tchikidan. sept. 2010 > mai 2011 public concerné : collégiens de bon niveau de chant. Le spectacle inclut la participation du public, des ateliers préparatoires pour les choristes et les parents seront mis en place au mois de mars. Renseignements et inscriptions Dorothée Deltombe, deltombe@lephenix.fr
Une (micro) histoire économique du monde, dansée . p. 63 Pascal Rambert et Eric Méchoulan Ce projet théâtral s’adresse à 50 personnes anonymes. Elles sont invitées avec leurs corps, leurs passés, grands, vieux, jeunes, enfants, blancs, noirs, maghrébins… sur le plateau. De novembre à mars se tiendront des ateliers d’écriture au cours desquels les participants seront invités à écrire une part d’eux-mêmes sous l’angle personnel et social, sous la forme de portraits et de dialogues. nov. 2010 – mars 2011 Le spectacle sera présenté au public le jeudi 31 mars à 20 h et le vendredi 1er avril 2011 à 19 h. Renseignements et inscriptions Céline Delesalle, delesalle@lephenix.fr
Queen Bishop.. . . . . p. 73 Le gros Cube Amateurs de jazz et de rock bienvenus ! Plusieurs ateliers aboutiront à la participation du chœur sur scène avec les 17 musiciens du groupe. Le travail portera sur certains morceaux de Queen réarrangés dont Bicycle Race et The Prophet’s Song. jan > avr. 2011 – ateliers : 5 février et 17 mars public concerné 60 choristes amateurs (30 hommes / 30 femmes). Renseignements et inscriptions Dorothée Deltombe, deltombe@lephenix.fr. Concert le 15 avril 2011
Hey Girl !.. . . . . . . . . . . . . . . p. 54 Romeo Castellucci Romeo Castellucci associe dans Hey girl ! 40 hommes les intégrant à la pièce qui sera présentée au Phénix. Son théâtre très physique permet d’impliquer des amateurs à l’une des démarches les plus exigeantes de la création contemporaine. Ateliers dirigés par le metteur en scène pour la composition d’une scène d’une dizaine de minutes qui sera intégrée dans la pièce ! (> 17 et 18 fév. 2011)
du 15 au 18 février 2011 volume horaire 12 heures. Public concerné 40 adolescents (uniquement des garçons). Renseignements et inscriptions Céline Delesalle, delesalle@lephenix.fr Ce projet bénéficie du soutien des Fonds d’intégration Républicaine par la Culture (Préfecture du Nord) pour les quartiers Faubourg de Lille, Centre Ville, La Briquette Faubourg de Cambrai et les villes de Saint-Saulve, Marly, Bruay-sur-Escaut, Denain, Condé-surEscaut et Raismes
préciser l'année ! Puisque le 11 septembre évoque à tous quelque chose, nous avions envie de VOUS donner la parole. Parlez-nous de vos souvenirs du 11 septembre : quelles images gardez-vous, qu'est-ce que cela évoque pour vous neuf ans après ?... Vous pouvez nous répondre sous n'importe quelle forme : textes, photos, dessins, recherches par Internet... Seule contrainte : vos réponses doivent tenir sur une page format A4. Envoi postal au Phénix, scène nationale ou par email à delesalle@lephenix.fr Vous découvrirez cette mémoire collective le soir des représentations de Made in Paradise.
Made in paradise.. . . . . . . . . . p. 65 Yan Duyvendak > mars 2011 Appel à participation collective Mettez-vous derrière un clavier d'ordinateur. Tapez «11 septembre» sur Google. Résultat : des sites et des sites à n'en plus finir qui parlent du 11 septembre 2001. Il y a huit ans, l'histoire a donné un goût particulier à cette simple date du calendrier. Elle est dans tous les esprits et il n'est même plus nécessaire d’en
Programme ARTS Dans le cadre du programme ARTS, le Phénix s’associe avec le Printemps Culturel du Valenciennois aux deux résidences missions (avec Samuel Buckman et San Miguel) mises en place par l’agglomération de Valenciennes Métropole.
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ll’accompagnement accompagnement des publics Le monde scolaire
Les Options Théâtre
L’enseignement supérieur
> Le public scolaire bénéficie d’une attention particulière et d’un accompagnement spécifique. Le Phénix accompagne les enseignants de collèges et de lycées lors de la mise en place de projets d’établissement ou d’ateliers artistiques.
Depuis son ouverture, le Phénix accueille les cours des options théâtre obligatoires et facultatives des lycées de l’Escaut et Watteau (seconde, première et terminale). Cet accueil permet aux 120 élèves de ces établissements de parfaire leurs connaissances en participant activement aux activités du Phénix, en rencontrant beaucoup d’artistes et metteurs en scène et en découvrant, dans le même temps, les métiers du spectacle vivant. Une collaboration étroite s’est instaurée : interventions régulières des animateurs, rencontres avec les équipes artistiques, suivis des montages techniques. Très actifs en dehors des cours, certains élèves participent avec enthousiasme à des actions menées par le Phénix telles que la Braderie des loustiXs. Par ailleurs, une quinzaine d’élèves s’est associée au projet intergénérationnel Je vous invite au théâtre.
> L’université de Valenciennes participe à hauteur de 15 euros sur tous les abonnements des étudiants inscrits à l’UVHC pour la saison 2010-2011. L’Abonnement jeune (3 spectacles minimum) est donc accessible à partir 12 euros seulement soit 4 euros la place !
Les possibilités de collaboration sont larges et ouvertes à tous : spectacles sur le temps scolaire, hors temps scolaire, rencontres avec les artistes, visites du théâtre… > L’équipe des relations publiques, en collaboration avec les professeurs missionnés, vous aide à mettre en place vos projets pédagogiques en lien avec notre programmation. Dans la saison Jeune Public, des représentations sont proposées sur le temps scolaire pour permettre la venue des élèves des écoles élémentaires et des jeunes collégiens. Tarif scolaire sur la saison tout public : 9 € par élève. Tarif scolaire sur la saison jeune public : 5 € par élève. Gratuit pour les accompagnateurs (nombre de place limité, conformément à la législation)
> Des rencontres et des ateliers dans les établissements de l’enseignement secondaire avec des artistes de la programmation sont proposés aux enseignants relais. > Une convention spécifique avec le lycée Watteau de Valenciennes permet d’édifier un parcours artistique et culturel pensé sur mesure pour les élèves de classes supérieures de Khâgne et Hypokhâgne. > Cluster pour l’innovation et la création numérique Il n’y a pas d’innovation sans temps partagé, sans processus d’échanges, sans rencontres humaines. La mise en place d’un cluster* pour l’innovation et la création numérique s’inscrit dans cette dynamique et permet aux acteurs de l’enseignement supérieur de Valenciennes et de la région de rencontrer les artistes invités et de participer à des ateliers. Ce cluster réunira la CCI et les écoles consulaires
Supinfocom, Supinfogames et l’Institut Supérieur de Design, l’Université de Valenciennes et la Dream, l’École Supérieure des Beaux-Arts, les Ateliers Numériques, le Fresnoy/ Studio National des Arts contemporains de Tourcoing, l’Université de Lille I. * «Cluster» dans le sens d’une mutualisation des compétences, de lieu d’échanges et de fertilisation croisée.
novembre
> atelier «La critique d’art appartient à tout le monde» Guillaume Désanges décembre
> atelier avec Aurélien Bory autour du spectacle Sans Objet > atelier avec Adrien Mondot autour du spectacle Cinématique février
> atelier avec Célia Houdart / projet pour iPhone > atelier «Le jeu de l’oie du spectacle vivant» Julien Fournet > atelier «La méthode dans l’art» Halory Goerger mars
> atelier avec Yan Duyvendak > atelier Autour du Chant des sirènes Cédric Orain et Pierre Nouvel, vidéaste contact : Renaud Laithienne laithienne@lephenix.fr 03 27 32 32 00
les structures à vocation sociale et médico-sociales Depuis plusieurs saisons, le Phénix met en œuvre une politique d’accès à la culture pour les publics défavorisés et éloignés de la culture. Il s’agit de travailler en lien avec les travailleurs sociaux ou les responsables des structures sur le territoire. L’objectif est de faciliter l’accès aux spectacles à des personnes pour qui la fréquentation d’un lieu culturel ne va pas de soi : adolescents, personnes âgées, adultes en réinsertion sociale, sans-abri… Pour cela, nous élaborons des partenariats spécifiques et adaptés aux bénéficiaires des structures sociales du Valenciennois et de la Région Nord-Pasde-Calais. > Ta+Ka venir : ce dispositif facilite l’accès des jeunes en difficulté au spectacle vivant. Des quotas de places sont également réservés aux jeunes pour les ateliers participatifs de la saison. Cette action culturelle est soutenue par la Caisse des dépôts.
> Je vous invite au théâtre : depuis plusieurs années, le Phénix, soutenu par la Caisse d’Épargne Nord France Europe, invite au spectacle les personnes âgées des maisons de retraite rattachées au Centre Hospitalier de Valenciennes. Elles sont parfois accompagnées des élèves d’Option Théâtre des lycées Watteau et de l’Escaut.
L’envers du décor
La Maison d’arrêt de Valenciennes
Devenez le relais du Phénix
Le Phénix a signé une convention de partenariat avec la maison d’arrêt de Valenciennes, le SPIP du Nord, la ville de Valenciennes, le CMA et l’association Hors Cadre, concernant le développement culturel au sein de la maison d’arrêt. Cette convention donne un cadre aux différentes collaborations engagées depuis plusieurs années.
Les groupes (CE, associations, collectivités, groupes d’amis...) Le Phénix offre aux salariés d’une entreprise, aux membres d’une association mais aussi aux groupes d’amis, de nombreux avantages. À partir de 10 personnes, les structures ont une priorité de réservation et peuvent bénéficier de tarifs privilégiés.
Pour chaque groupe constitué, l’équipe des relations publiques propose : - des visites des coulisses - d’assister à des répétitions publiques - de rencontrer les artistes Alors pensez-y et n’hésitez pas à demander plus d’informations !
Vous souhaitez organiser des sorties au Phénix pour des groupes de personnes. Que vous soyez enseignant, responsable d’une association ou d’un comité d’entreprise, étudiant motivé, médiateur social… vous pouvez devenir relais du Phénix et profiter de nombreux avantages. Pour en savoir plus, contactez le service des relations publiques au 03 27 32 32 00
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tournées
vox
L’orchestre perdu
Ni vu ni connu
Christophe Huysman, Cie les Hommes penchés
Claudia Triozzi
Un projet transfrontalier
9-11 juillet 2010 Festival au Carré, Mons 16-19 juillet 2010 Festival d’Avignon 5 avril 2011 le Vivat, scène conventionnée, Armentières 19, 20 avril 2011 le Grand R, scène Nationale, La Roche-sur-Yon
Histoire naturelle conte musical dessiné Célia Houdart / Art Zoyd 22, 23, 24 mars 2011 Bonlieu scène nationale, Annecy 30, 31 mars 2011 théâtre de l’Agora scène nationale, Évry
18, 19 mars 2010 Culturgest Lisbonne du 14-17 avril 2010 Centre Pompidou
La tragédie du roi Richard II William Shakespeare / Jean-Baptiste Sastre 20-27 juillet 2010 Festival d’Avignon, Avignon 6-16 janvier 2011 les Gémeaux scène nationale, Sceaux 25-29 janvier 2011 théâtre du Gymnase, Marseille 3, 4 février 2011 l’Hippodrome scène nationale, Douai
Walk, man
10, 11 février 2011 l’Espace des Arts scène nationale, Chalon-sur-Saône
Antoine Defoort et Halory Goerger
15, 16 février 2011 Bonlieu scène nationale, Annecy
Étapes de création en partenariat avec le Vooruit Gand, Théâtre national de Chaillot, Budakunstencentrum, Kunstenfestivaldesarts, Le Vivat Armentières, Le Phénix scène nationale Valenciennes, Manege. mons / CECN Mons, Le Grand théâtre Groningen
22-26 février 2011 théâtre de la Place, Liège 1-5 mars 2011 théâtre de Saint-Quentin-enYvelines 15, 16 mars 2011 maison de la culture, Amiens 23, 24, 25 mars 2011 la Comédie de Clermont Ferrand 30, 31 mars 2011 CDDB, Lorient 7, 8 avril 2011 théâtre de Nîmes
Infundibulum, Cie Feria Musica 13-24 juillet 2010 Festival Zomer Van Antwerpen, Anvers 2-5 mars 2011 Les Halles de Schaerbeek, Bruxelles 13, 14 mai 2011 Schouwburg De Lawei, Drachten (Pays-Bas) 20, 21 mai 2011 Theater de Vest, Delft (Pays-Bas)
Le Hainaut fut le berceau européen majeur de la polyphonie vocale et le lieu d’un des plus riches patrimoines de l’histoire de la musique occidentale. Nous appuyant sur cette référence et cette profonde identité artistique et historique, nous entendons développer un ensemble d’actions pérennes à destination des publics et citoyens de ce territoire, à partir d’un noyau thématique à la fois historique et actuel : la voix «dans tous ses états». Aujourd’hui au centre névralgique des préoccupations des créateurs contemporains, la voix (chantée, parlée, théâtralisée) retrouve un nouvel élan – voire un nouveau destin citoyen, par delà les âges, les groupes humains et les frontières. Le Phénix, Scène nationale de Valenciennes (F), le manège.mons, Scène Transfrontalière de Création et de Diffusion asbl (B) et Art Zoyd, Centre de Création et de Production Musicales (F), sont les trois piliers de ce projet qui poursuit plusieurs objectifs fondamentaux. Vox souhaite permettre aux citoyens de part et d’autre de la frontière, de devenir les acteurs des stratégies culturelles développées à travers des propositions pédagogiques adaptées.
un éco-théâtre Pour cela, les trois partenaires imaginent et développent, à l’occasion de chaque édition de ce «point fort programmatique» commun, des projets de création et de diffusion artistiques multiples.
Le Phénix s’engage dans une démarche fédératrice et structurante spécifiquement développement durable, en cohérence avec l’Agenda 21 de la ville de Valenciennes. Depuis plusieurs mois, l’éco responsabilité s’inscrit au cœur de l’activité de la scène nationale. Cet engagement se traduit par
des mesures concrètes dans nos pratiques au quotidien, les domaines de l’énergie / des gaz à effet de serre / du bilan carbone, de la gestion des déchets, des déplacements et des véhicules… À titre d’exemples : > mise en place d’une communication responsable
(utilisation de papier recyclé non blanchi au chlore et encres sans solvant pour tous les documents de communication – utilisation de coton bio pour les sacs et les t-shirts). > recherche responsable quotidienne pour une réduction de la consommation d’énergie.
L’engagement pour une culture équitable et responsable se traduit aussi par le développement d’actions citoyennes en direction des publics en difficulté, marginalisés.
Union Européenne, Fonds Européen de Développement Régional Interreg efface les frontières.
Le projet Vox intègre le programme INTERREG IV dans le cadre de la politique régionale de l’Union européenne. Il a pour objectif de mettre en valeur les potentiels des zones de coopération transfrontalière afin de favoriser un développement durable, coordonner et intégrer des régions concernées au bénéfice des populations frontalières. Ces projets sont financés par le FEDER, le Fonds Européen de Développement Régional.
le club entrepreneurs Le Phénix scène nationale crée le Club Entrepreneurs et propose aux entreprises désireuses et soucieuses de s’impliquer efficacement dans le développement du territoire de l’accompagner au quotidien. Partage, diversité, excellence, mais aussi engagement et respect
Le restaurant l’Avant-scène vous accueille chaque midi et tous les soirs de représentation (avant et après le spectacle). 03 27 32 32 24
de toutes les cultures, telles sont les valeurs. À ce jour, ont rejoint le club d’entreprises : Transvilles Veolia Transport Valenciennes
la Caisse des dépôts la Caisse d’Épargne Nord France Europe RL Consultants (mécénat de compétence)
Le groupe GHI Vallourec PSA Peugeot Citroën site de Valenciennes
En collaboration avec la Fnac et le Furet du Nord et en lien avec les compagnies artistiques accueillies, nous proposons à la vente une collection d’ouvrages, de CD et DVD de référence. Présentés à l’accueil, ils sont vendus à la billetterie.
Découvrez le nouveau site internet du Phénix et rejoignez la Phénix web communauté ! Recevez nos informations, laissez-nous votre avis et contactez vos amis sur www.lephenix.fr
Tout au long de la saison, le FRAC (Fonds régional d’art contemporain) et le Phénix collaborent : plusieurs œuvres d’artiste contemporains seront ainsi exposées au théâtre.
eXpresso, le magazine du Phénix Toute les semaines, découvrez l’actualité du Phénix en vidéo sur www.lephenix.fr www.valenciennes.fr et sur le Canal Local.
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partenaires culturels Art zoyd Né dans l’effervescence créative des années 70, Art Zoyd a installé à Valenciennes son centre transfrontalier de production et de création. Puisant dans les ressources sonores infinies des instruments électroniques, Art Zoyd mêle les influences du rock et de la musique électroacoustique pour faire jaillir l’imaginaire fantasmatique de la musique. Art Zoyd a fondé à Valenciennes un studio de création. 03 27 38 01 89 www.artzoyd.com partenariat sur des résidencesassociation musique / art de la scène, le projet transfrontalier VOX, la création et la diffusion de la musique contemporaine.
Espace Pasolini Théâtre International Espace de créations et d’expérimentations, l’espace Pasolini est un laboratoire artistique et intellectuel répondant aux exigences de la recherche et de la création. C’est un lieu privilégié pour les publics invités à partager le processus de la création lors de répétitions, débats, séminaires, ateliers et lors de deux rendez-vous incontournables : NeXt International Arts Festival et Les Instants Magnétiques. 03 27 32 23 00 jeunetheatreinternational.fr partenariat sur des parcours d’accompagnement de figures singulières de la création contemporaine autour des cabarets de curiosités, ainsi que des actions spécifiques avec le monde étudiant.
Le Conservatoire de Valenciennes Valenciennes voit naître dès 1697 son Académie de
Musique. C’est en 1884 que cette prestigieuse institution, dont le rayonnement artistique s’étend bien au-delà du valenciennois, devient Conservatoire. Il accueille plus de 700 élèves. Les trois missions sont la sensibilisation auprès des jeunes, la formation et la pratique artistique, musicale et théâtrale. Le conservatoire propose une programmation : auditions, concerts, conférences, master-classes ou répétitions publiques, notamment avec le Valentiana Orchestra et l’Octuor à Vent Eugène Bozza, l’Orchestre d’Harmonie de Valenciennes et l’Orchestre des Musiciens Amateurs du Valenciennois.
D’architecture monumentale, typique des palais des Beaux-Arts édifiés sous la IIIe République, le musée de Valenciennes abrite de prestigieuses collections. Depuis sa rénovation en 1995, il associe salles d’exposition et lieux d’accueil pour le visiteur. Le parcours de visite conduit de l’archéologie gallo-romaine aux œuvres de la première moitié du XXe siècle. Du 5 novembre 2010 au 6 mars 2011, l’exposition d’art contemporain «Tenir, debout» réunira près de 70 œuvres, peintures, photographies, sculptures, installations et vidéos de plus de 40 artistes. Valenciennois avec ses deux Communautés d’Agglomérations.
03 27 22 57 30 www.valenciennes.fr
03 27 36 06 61 www.hdusiege.org
partenariat sur la formation des jeunes, des publics et coconception de projets artistiques spécifiques
partenariat sur l’interdisciplinarité arts visuels / arts vivants
Le Bibliothèque de Valenciennes La Bibliothèque classée de Valenciennes occupe l’ancien collège des jésuites de la ville dont l’origine remonte à 1591. Institution de conservation abritant un patrimoine exceptionnel, elle renferme toute la mémoire vive de la cité et notamment celle du théâtre. Elle offre aujourd’hui tous les services d’une médiathèque largement ouverte sur les réseaux documentaires numériques. Elle est aussi un lieu d’animation et de découverte ouvert à tous et gratuit, accueillant expositions, spectacles, projections. 03 27 22 57 00 www.valenciennes.fr partenariat sur les rencontres littéraires et la médiation auprès des publics.
Le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes
La Compagnie Zapoï La Compagnie Zapoï a été créée en 2001 à l’initiative de Stanka Pavlova et Denis Bonnetier, tous deux formés à l’École supérieure nationale des Arts de la Marionnette de Charleville-Mézières en 1993. Zapoï organise, depuis 2009, le Festival itinérant de Théâtre de Marionnettes dans le Valenciennois dont l’édition 2010 aura lieu du 17 octobre au 4 novembre. 03 27 26 50 32 comagniezapoi.com www.fim-marionnette.com partenariat sur la programmation marionnettes et la médiation auprès des publics
Acte de naissance Permettre aux plasticiens de confronter leurs travaux au public, telle est la mission de l’association Acte de naissance. Avec l’H du Siège, elle a mis en place un outil professionnel au service
des artistes et de leur production, un lieu d’expositions également. Actede naissance inscrit L’H du Siège comme pôle de ressources artistiques et culturelles sur le territoire de la Région, et plus particulièrement sur l’ensemble du Valenciennois. 03 27 36 06 61 www.hdusiege.org partenariat sur l’interdisciplinarité arts visuels / arts vivants
Le Centre des Musiques Actuelles Le Centre des Musiques Actuelles propose une formation musicale théorique et pratique complétée par des modules, des interventions sur les métiers, de la législation, des droits du musicien, des rencontres avec des professionnels, un lien très étroit avec les lieux de diffusion de la région. Aujourd'hui le CMA est un formidable outil de professionnalisation dans le paysage musical francophone. 03 27 32 38 88 www.cma-music.fr partenariat sur la formation professionalisante
Emagiciens 2010 1-3 décembre 2010 > Phénix Les e-magiciens / Rencontres européennes de la jeune création numérique, organisés par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Valenciennois, est le festival européen dédié aux étudiants, enseignants et professionnels œuvrant dans l’univers du numérique. Les courts-métrages et les oeuvres interactives des étudiants sont présentés durant toute la manifestation. www.supinfocom.fr partenariat sur le cluster
sur l’innovation et la création numérique et la médiation auprès des étudiants
Le Fresnoy Le Fresnoy-Studio national des arts contemporains est une institution dédiée à la création artistique audiovisuelle, école, lieu d'exposition, de production et de diffusion, située à Tourcoing, ouverte depuis 1997 et co-financée par le ministère de la Culture, la région Nord-Pas-de-Calais et la ville de Tourcoing. partenariat sur le cluster sur l’innovation et la création numérique et la médiation auprès des étudiants
École des Beaux-arts de Valenciennes L’école forme à la diversité et à l’ensemble des pratiques plastiques fondamentales et revendique l’adhésion avec la création contemporaine. L’enseignement est résolument ouvert à toutes les formes d’expression, plastiques et visuelles, nécessaires à l’expérimentation et à la stimulation des étudiants plasticiens. L’école propose deux cursus menant au DNAP et au DNSEP dans le cadre des options Art et Design d’espace. 03 27 22 57 59 http://ecoledesbeauxarts. valenciennes.fr partenariat sur le cluster sur l’innovation et la création numérique et la médiation auprès des étudiants
Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis Depuis sa création, l’université a privilégié la qualité de ses formations, de ses relations avec les milieux professionnels, de sa recherche tournée vers l’innovation et le transfert technologique. L’UVHC
aujourd’hui, c’est une université qui accueille des publics en formation initiale, en formation continue et parmi les toutes premières en nombre d’étudiants suivant un cursus par apprentissage. Pionnière dans le LMD, avec une offre de plus de 100 formations. L’Université soutient l’accès des étudiants au Phénix par sa participation à l’abonnement jeune. www.univ-valenciennes.fr partenariat sur le cluster sur l’innovation et la création numérique et la médiation auprès des étudiants
Théâtre d’Anzin Le Théâtre municipal d’Anzin, patrimoine régional et national, a ouvert sa scène en 1934 dans un exceptionnel bâtiment art déco où Lucien Jonas peignit de magnifiques fresques toujours visibles à ce jour. Ses 1230 places assises et sa programmation variée font de lui l'un des plus grands et plus beaux théâtres de la région pouvant accueillir des projets culturels aussi prestigieux qu’innovants, destinés au public le plus large du Valenciennois et d’ailleurs. www.ville-anzin.fr partenariat sur une programmation commune et l’offre auprès des publics
Le Boulon, pôle régional des arts de la rue, Vieux-Condé Structure dédiée à la création dans l'espace public, le Boulon combine à la fois un travail de diffusion avec une saison annuelle «arts de la rue et de la piste», un travail de soutien à la création et aux pratiques artistiques. Il conçoit et organise le festival des arts de la rue du Valenciennois «Les Turbulentes». Il fait partie du réseau des lieux de fabrique,
des festivals et des structures engagées dans le développement des arts de la rue à l'échelle du territoire national et transfrontalier. 03 27 20 35 40 www.leboulon.fr partenariat sur une programmation commune et l’offre auprès des publics
Le Manège Maubeuge En 1990, le Manège de Maubeuge devenait scène nationale et affichait sa volonté de fonder un Centre culturel et artistique transfrontalier, dans un premier temps avec Charleroi Danses et la création du festival Via, alliant arts de la scène et arts électroniques, le Grand Hornu, Centre d’art contemporain et le PASS de Frameries. Aujourd’hui, la construction s’intensifie autour du pôle Maubeuge – Mons : programmation commune, neuf théâtres concernés, lieux de résidence sur la frontière, studio de production électronique… 03 27 65 65 40 www.lemanege.com partenariat sur une programmation commune et l’offre auprès des publics
Le Manège Mons Le Manège Mons propose un projet culturel complet relayé par 4 secteurs artistiques distincts ainsi que par la médiathèque de Mons. Centre dramatique www.lemanegemonscentredramatique.be Musiques Nouvelles www.musiquesnouvelles.com Maison Folie www.maisonfoliemons.be Centre des Écritures Contemporaines
et Numériques (CECN) www.cecn.com partenariat sur une programmation commune et l’offre auprès des publics, sur VOX projet transfrontalier
L’Hippodrome, scène nationale de Douai L’Hippodrome offre une programmation variée, ouverte à la transdisciplinarité. Théâtre, cirque, danse et musique se croisent tout au long de la saison, tandis qu’une attention particulière est portée à la jeune création. La scène nationale développe également des collaborations avec les communes du territoire (spectacles, navettes, actions de sensibilisation…). L’hippodrome, c’est aussi le cinéma, avec environ 200 films par an, des débats et des rencontres. 03 27 99 66 66 www.hippodromedouai.com partenariat sur une programmation commune et l’offre auprès des publics
Le Quesnoy en chanteurs, des airs de qualité Initié par Stéphane Hirschi, ce festival a déjà quinze ans ! Il est fait de grands crus et de fraîches dégustations : proximité public / artistes dans une scène unique en amphithéâtre, rencontres étonnantes entre chanteurs et élèves ou étudiants du Valenciennois. Un esprit d’écoute, de complicités, de partenariats et de retours «en-chantés». 03 27 28 78 20 lequesnoyenchanteurs.com partenariat sur une programmation commune et l’offre auprès des publics
L’Espace Culturel Barbara de Petite-Forêt
et l’accomagnement d’artistes émergents, cette saison Claudio Stellato et Defoort / Goerger
S’étant spécialisé dans le jeune public, l’Espace Barbara est devenu au fil du temps un lieu référencé du spectacle jeune public en région accueillant notamment le festival communautaire «Les aventures de Pépite Forêt» et un des quatre Pôles ressource régional jeune public. Mais l’Espace Barbara est également une salle de proximité offrant une programmation éclectique réunissant blues, chanson française, théâtre, hip hop… et souhaite ainsi contribuer à un maillage heureux de l’offre culturelle sur le territoire en lien avec tous ses partenaires.
Le Vivat Scène conventionnée Armentières
03 27 34 86 53 espace.barbara@ mairie-petiteforet.fr partenariat sur une programmation commune et l’offre auprès des publics
L'L - lieu de recherche et d'accompagnement pour la jeune création Bruxelles Ce projet est né d'un dialogue entre L'L, le ministère de la Culture de la Communauté française de Belgique et le Collège des Bourgmestres et Échevins de la Commune d'Ixelles, et a pour objectif de renforcer le soutien aux jeunes artistes par un programme inédit de résidences de recherche. Deux forces essentielles : l'optimisation de plages de travail dans les institutions partenaires et la reconnaissance de la place de la recherche dans le paysage artistique. L’L organise chaque année le festival VRAK. www.llasbl.be partenariat sur le repérage
À 15 minutes de Lille, à deux pas des Flandres, le Vivat d'Armentières programme plus d'une cinquantaine de spectacles par an. Scène conventionnée danse et théâtre, sa scène de 200 m2 accueille également le festival Vivat la Danse !. Convaincue que la culture doit être accessible au plus grand nombre, l'équipe du Vivat prône aussi la résidence artistique de jeunes artistes, à raison de 6 à 8 résidences par an. À cela s'ajoute le compagnonnage avec des artistes associés. www.levivat.net partenariat sur le repérage et l’accompagnement d’artistes émergents ou confirmés, cette saison Christophe Huysman, Defoort / Goerger et Cédric Orain.
Latitudes contemporaines Depuis 2003, les Latitudes Contemporaines se sont engagées dans la mise en place de réponses adaptées aux besoins de la profession, des artistes et des publics, convaincues que leurs attentes respectives sont complémentaires et étroitement mêlées. Au service de la création, Anne-Lise Gobin et Maria-Carmela Mini ont alors fait le pari de la mutualisation et de l’innovation en développant Latitudes Prod., une plate-forme unique d’accompagnement pour les activités de production de plusieurs artistes et compagnies chorégraphiques. www. latitudescontemporaines.com partenariat sur la programmation et l’accompagnement d’artistes
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partenaires publics Le Phénix, scène nationale de Valenciennes, reçoit le soutien des partenaires publics : le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Valenciennes, le Conseil régional Nord-Pas-de-Calais, le Conseil général du Nord, le Feder dans le cadre du programme Interreg IV, Valenciennes Métropole
Union Européenne Fons Européen de Développement Régional Interreg efface les frontières
l abonnement l’abonnement saison 10-11
Le Phénix, société d’économie mixte, est constitué des actionnaires suivants : la Ville de Valenciennes, la Caisse des dépôts, Moreau Music, Sadis, Sevelnord, PSA Peugeot Citroën site de Valenciennes, Alstom Transport s.a, Bombardier Transport s.a, Maïa Interactive, l’association des Enseignants de Valenciennes
Le conseiL de surveiLLance du phénix
Club entrepreneurs : PSA Peugeot Citroën site de Valenciennes, Transvilles Veolia Transport Valenciennes Société Anonyme d’Economie Mixte, Vallourec, la Caisse des dépôts, la Caisse d’Épargne Nord France Europe, RL Consultants, le groupe GHI
Madame Djamila Ouahba, Représentant la Ville de Valenciennes
Partenaires : BNP Paribas, la Caisse des dépôts, l’Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis, Transvilles Veolia Transport Valenciennes, le Furet du Nord, la Fnac, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Valenciennes, la Sacem, la Caisse d’Epargne Nord France Europe, les Inrockuptibles, Wéo, la TNT Nord-Pas de Calais
Monsieur Patrick Roussies, Président du Conseil de surveillance Monsieur Dominique Riquet, Maire Représentant la Ville de Valenciennes Monsieur Pierre Giraud, Président Association des Enseignants de Valenciennes
Madame Anne-Marie Petieau, Représentant la Ville de Valenciennes Monsieur Bernard Moreau, Directeur MOREAU MUSIC Madame Carole Dussart, Représentant la Ville de Valenciennes Mademoiselle Bariza Bourega, Caisse des Dépôts Monsieur Girish Muzumdar, Directeur Maïa Interactive Monsieur Guy Marchant, Représentant la Ville de Valenciennes Monsieur Gonicodé Kahissim, Représentant la Ville de Valenciennes Madame Danièle Ferte, Représentant la Ville de Valenciennes
L’équipe Romaric Daurier, directeur Christine Nollier, administratrice Patricia Gorka, secrétaire générale Anne Laden, secrétaire de direction Delphine Debureaux, comptable Céline Delesalle, relations publiques Dorothée Deltombe, relations publiques Hervé Draux, relations publiques Renaud Laithienne, relations publiques Hugo Dewasmes, communication Romain Carlier, animateur multimédia Christelle Dick, secrétaire Isabelle Grave, accueil / billetterie Amandine Top, accueil / billetterie Nicolas Ahssaine, directeur technique Richard Adonel, régie plateau Philippe Reinhalter, régie plateau Fabrice Loez, régie lumières Ludovic Loez, régie lumières Gilles Renard, régie son Emilio Giliberto, gardien Bernard Delétrez, gardien Salima Terfous, agent d’entretien
L’abonnement découverte
L’abonnement liberté
L’abonnement spécial
deux possibilités :
À partir de 6 spectacles dans la saison : autant de spectacles catégorie ++ ou + que vous le souhaitez.
si vous avez moins de 30 ans, si vous avez plus de 70 ans, si vous êtes étudiant ou demandeur d’emploi, vous bénéficiez d’un tarif préférentiel.
- 3 spectacles choisis dans la programmation avec 1 spectacle maximum de catégorie + ou ++. - 5 spectacles choisis dans la programmation avec 2 spectacles maximum de catégorie + ou ++.
Les tarifs TARIF RÉDUIT
TARIF ABONNÉ
TARIF ABONNÉ SPÉCIAL
++
35 €
35 €
28 €
28 €
+
28 €
26 €
22 €
9€
A
22 €
20 €
17 €
9€
les designers anonymes, création graphique
B
16 €
14 €
13 €
9€
C
9€
9€
9€
9€
Romaric Daurier, directeur de publication
JEUNE PUBLIC
13 €
11 €
9€
5€
Christophe Huysman, artiste associé Franck Luchez et Nicolas Turqué, professeurs missionnés par le Rectorat
Le Phénix, Société Anonyme d’Économie Mixte Locale au capital de 609 796,07 € N° Licence : 1-1033944, 2-1035386, 3-1033945 Imprimé sur papier recyclé par Imprimerie Woelfflé
photographies
rédacteurs Jean-François Perrier, Patrick Beaumont, Audrey Chauveau, Marie Kubaki, Faustine Bigeast, Florent Delval, Patricia Gorka, Ana Vandenhove, Hugo Dewasmes, Romaric Daurier, Céline Delesalle
Human : Magali Fanjat / Portraits C. Huysman : Enrico Bartolucci / Walking next to… : John Hogg / Salle des fêtes : Agathe Poupeney / Juliette Gréco : J.M Lubrano / Manu Katché : Visual / Nya : Thomas Hahn / portrait Abou Lagraa : Eric Boudet / 1973 : Massimo Furlan / La Flûte Enchantée : HYPERLINK "http://www. thalias-kompagnons.de/english/ lafluteenchantee/index.html" Uwe Dlouhy / Dunya : Thierry Caron, M.Obradovic / Le Mardi à Monoprix : Dominique Desrue et Eric Didym /
Le petit chaperon rouge : P.Carbonneaux / Tout va bien : Marc Domage / Site : Andrea Abbatangelo / Grupo Corpo : José Luiz Pederneiras / Du mariage au divorce : VUILLARD Édouard, « Monsieur et Madame Feydeau sur un canapé » (1901) © Adagp, Paris 2010 / Sans objet : Aglaé Bory / Cinématique : Magali Bazi, Raoul Lemercier, Adrien Mondot / On the edge : Michel Nicolas / Yannick Blaser / Chouf Ouchouf : Mario del Curto / La tragédie du roi Richard II : Christophe Raynaud de Lage / Festival d’Avignon / Au commencement Monteverdi :
J.B Mondino / Blue Lady : Anna Solé / Bien des choses : Brigitte Enguerand / Le vrai sang : Valère Novarina / Histoire naturelle : dessin de François Olislaeger / Hey Girl ! : di Graz Steirischerherbst/Manninger / Fréquences Projet iphone : André Baldinger / Cheval : Frietsoep / Les chaises : Mario del Curto / Harper Regan : Shamin / New Londoners / Dost / PhotoVoice / Orchestre national de Lille : asappictures.be / La Belle : L'-ArnaudVasseur / J.J Milteau : Thomas Dorn / L’orchestre perdu : Christophe Raynaud de Lage / Made in paradise : © Raoul Gilibert,
Strasbourg / Edad de Oro : Felix Vazquez / Carte blanche à Marcel Azzola : Philippe Levy Stab / Comment ai-je pu tenir là-dedans ? : Tristan Jeanne-Valès / Queen Bishop : Valéry Lorenzo / Murmures des murs : R. Haughton / La Barbe Bleue : Netty Radvanyi / Les pieds dans les étoiles : Eric Legrand / Rosas danst rosas : Herman Sorgeloos / Tchikidan : Didier Crasnault / Carlson/Bartabas : Alfons Alt / Le cirque Trottola : Denis Grégoire / Ni vu ni connu : Olivier Charlot / Steven Cohen : John Hodgkiss / K’Boum : collectifaoc
- 6 spectacles choisis dans la programmation : autant de spectacles catégorie ++ ou + que vous le souhaitez.
- 3 spectacles choisis dans la programmation > 1 spectacle maximum de catégorie + ou ++.
TARIF PLEIN
Et l’ensemble des personnels intermittents et vacataires
- 5 spectacles choisis dans la programmation > 2 spectacles maximum de catégorie + ou ++.
Le tarif réduit Pour les groupes de 10 personnes, membres et employés des entreprises partenaires et actionnaires du Phénix, abonnés aux structures associées, aux détenteurs de la carte Fnac, carte Furet, carte SRIAS, carte CEZAM, carte Transcarte, carte famille nombreuse, aux adhérents du V.U.C., abonné au Ciné-Club Atmosphère, chèque culture.
Les avantages de l’abonnement > Bénéficier d'une réduction exceptionnelle de 20 % sur les tarifs des spectacles !
bénéficier pour vos enfants de moins de 14 ans du tarif abonné jeune.
spectacles en cours d’année, au tarif abonné, dans la limite des places disponibles.
> Recevoir en priorité toutes les informations relatives à l’actualité du Phénix.
> Priorité de réservation sur l’ensemble des spectacles de la saison.
> Possibilité de faire garder vos enfants à la crèche du Phénix.
> Être invité aux évènements organisés par le Phénix.
> Payer en 4 ou 10 fois sans frais et accéder à une importante facilité de paiement.
> «Avantage amis» : faire bénéficier à vos amis de 2 places au tarif abonné, à l’ouverture de la location pour toute la saison.
> Rester libre de changer d’avis et d’échanger vos billets jusqu’à 48 heures avant la représentation du spectacle initialement choisi, selon les disponibilités, à la billetterie.
> Profiter des spectacles «à voir en famille» et
> Être libre d’ajouter des
> Bénéficier de réductions chez nos partenaires.
> L’avantage Avant-Scène : réduction de 10 % au restaurant du Phénix (valable une fois)
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Le Phénix Scène nationale BP 39 - 59301 Valenciennes Cedex
Le confort d’un abonnement réussi depuis chez soi !
Si vous souscrivez un abonnement nécessitant un justificatif, vos billets seront à retirer à l’accueil billetterie à partir du 28 septembre sur présentation des justificatifs (pièce d’identité). Par correspondance à partir du mardi 22 juin et jusqu’au 9 septembre Bulletin traité par ordre d’arrivée, cachet de la poste faisant foi ! Renvoyez votre bulletin d’abonnement dûment complété et votre règlement avec une enveloppe timbrée à 1,65 € (ou 3 timbres), libellée à votre adresse. Vos billets seront envoyés par courrier à partir du 21 septembre, sauf pour les abonnements nécessitant un justificatif, dont le retrait se fera à partir du 28 septembre à la billetterie du Phénix. Règlement échelonné en 4 ou 10 fois sans frais (à partir de 80 €) : joindre le premier versement accompagné d’un relevé d’identité bancaire. L’autorisation de prélèvement est ensuite à retirer et à signer au Phénix lors du retrait des billets à partir du 28 septembre.
Si vous souscrivez un abonnement nécessitant un justificatif, vos billets seront à retirer à l’accueil billetterie à partir du 28 septembre sur présentation des justificatifs (pièce d’identité). La location libre et les compléments d’abonnement ouvriront à partir du 21 septembre à 13 h au Phénix, sur www.lephenix.fr Nouveau ! des places toute l’année : location ouverte un mois avant la date du spectacle.
Les conditions générales Le placement Nous vous garantissons l’équité de placement quel que soit le mode d’abonnement choisi. Les contingentements de places sont répartis de manière égale sur internet, par courrier ou en direct. Le succès de certains spectacles
NOUVEAU Facilités de paiements Nous vous proposons de régler désormais vos abonnements en 4 ou 10 fois sans frais (à partir de 80 € par formulaire d’abonnement). Pour cela, il vous suffit : > de choisir 4 ou 10 fois sans frais > de joindre à votre bulletin d’abonnement le montant d’un premier versement. > de signer une autorisation de prélèvement, à la billetterie, muni d’un RIB. Les prélèvements en plusieurs fois seront effectués le 5 du mois, à partir d’octobre 2010. Vos billets seront disponibles à l’accueil billetterie du Phénix à partir du 28 septembre 2010. Ces facilités sont valables que vous ayez choisi de vous abonner par correspondance, au guichet ou par internet.
Mode de règlement Chèques, espèces, carte bancaire, chèques vacances, chèques culture, chèques cadeaux.
De janvier à juin, ouvert du mardi au vendredi de 13 h à 19 h excepté les samedis de spectacle à 16 h et les dimanches 1 heure avant la représentation. +33 (0)3 27 32 32 32 billetterie@lephenix.fr Le Phénix Boulevard Harpignies BP 39 – 59301Valenciennes Cedex
La location via le réseau Fnac Carrefour – 24 h / 24 – www.fnac.com et au 0892 68 36 22 (0,34 € / m) est ouverte à partir du 25 septembre, sauf pour le concert de Juliette Gréco dont la location démarre le 25 juin 2010.
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Les collectivités et les groupes d’amis des formules spéciales sont mises en place pour les collectivités et les groupes d’amis, contactez Dorothée Deltombe au 03 27 32 32 00
L’administration est ouverte du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h 30.
Les scolaires des formules spéciales sont mises en place pour les scolaires, contactez Céline Delesalle pour les écoles primaires et élémentaires et Hervé Draux pour les collèges et les lycées au 03 27 32 32 00.
+33 (0)3 27 32 32 00 contact@lephenix.fr
www.lephenix.fr +33 (0)3 27 32 32 32
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Réglez par une transaction sécurisée, vous recevez alors par mail une confirmation de vos choix et de votre paiement. Vos billets seront envoyés par courrier à partir du 21 septembre (Participation aux frais de port 1,65 €).
Règlement échelonné en 4 fois ou 10 fois sans frais (à partir de 80 €) : joindre le premier versement au formulaire accompagné d’un relevé d’identité bancaire. L’autorisation de prélèvement est à retirer et à signer au Phénix lors du retrait des billets à partir du 28 septembre.
Si votre demande ne peut être satisfaite sur un ou plusieurs spectacles, vous bénéficiez d’un chèque-spectacle. Il sera à échanger contre un spectacle de votre choix sur la saison en cours dans la limite des places disponibles.
L’accueil billetterie est ouvert du mardi au samedi de 13 h à 19 h de septembre à décembre.
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Pour chaque spectacle numéroté, les meilleures places disponibles sont en ligne et vous pourrez visualiser votre placement dans la salle.
Soyez les premiers à déposer au guichet votre formulaire d’abonnement ! Pensez à apporter une enveloppe timbrée à 1,65 € (ou 3 timbres), libellée à votre adresse.
Nous vous rappelons l’importance de donner au moins une date de report (si plusieurs représentations) afin de vous satisfaire au mieux.
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Allez dans l’espace «Billetterie» du site internet et laissez-vous guider. L'achat de places en ligne s'effectue en temps réel.
À la billetterie du Phénix, à partir du samedi 11 septembre, à partir de 10 h
informations pratiques
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Sur internet www.lephenix.fr à partir du mercredi 15 septembre à 13 h
ne permet pas d’attribuer à tous les abonnés les meilleurs placements dans la salle et il est difficile de prévoir le succès que remportera tel ou tel spectacle, ni quels seront les jours de la semaine qui seront les plus sollicités.
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Dans tous les cas, n’oubliez pas de noter vos coordonnées et les heures auxquelles vous préférez être appelé en cas de problème.
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Quand et comment s’abonner
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Place du Canada
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calendrier septembre
8 oct. > PHÉNIX VOYAGEUR Le géant de Kaillass Peter Turrini / Axel De Booseré, Cie Arsenic.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 17 octobre 5, 6 oct. > théâtre Human (articulations) Christophe Huysman, Cie Les hommes penchés.. . . . . p. 10 7 oct. > slam Arthur Ribo & l’Assemblée vs Cie Générale d’Imaginaire.. . . p. 11 8 oct. > chanson Juliette Gréco. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18 12 oct. > danse Walking next to our shoes… Robyn Orlin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14 15, 16 oct. > théâtre Salle des fêtes Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff. . . . . . . . . . . . . p. 16 19, 20 oct. > danse Nya Abou Lagraa.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 20 21 oct. > PHÉNIX VOYAGEUR L’homme qui donnait à boire aux papillons Cie Teatrocinema.. . . . . . . . . . . . . . . p. 19
20 nov. > Performance Métrage variable Halory Goerger et Antoine Defoort.. . . . . . . . . . . . . p. 27 20 nov. > danse Tout va bien Alain Buffart.. . . p. 26
20 nov. > danse Site (F. Sizanli) et ??? (M.Kaplan).. . . . . . . . . . . . . p. 26 23 nov. > Conférence Art et industries culturelles Bernard Stiegler.. . . . . . . . . . . . . . . . p. 87 24 nov. > théâtre jeune public Les Enfants Edward bond / Bruno Lajara.. .p. 25 24, 25 nov. > danse Grupo corpo Rodrigo Pederneiras.. . . . . . . . . . . p. 28 26 nov. > musique du monde Jiji .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 29 28 nov. > PHÉNIX VOYAGEUR La Duchesse de Malfi de John Webster / Anne-Laure Liégeois.. . . . . . . . . . . p. 31 29 nov. > musique du monde Buena Vista Social Club.. . .p. 30 décembre
21 oct. > Conférence Histoire(s) du théâtre Philippe Minyana.. . . . . . . . . . . . . . . p. 87
5 déc. > PHÉNIX VOYAGEUR La toute petite tétralogie Michel Jamsin / Anne-Laure Liégeois.. . . . . . . . . . . p. 34
22 oct. > jazz Manu Katché.. . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 19
7 déc. > Conférence Sidi Mohammed Barkat.. . . . p. 87
novembre
7-10 déc. > théâtre Du mariage au divorce Feydeau/ Alain Françon.. . . . . . p. 32
4 nov. > lyrique jeune public La Flûte enchantée W.A. Mozart et E. Schikaneder / T. Kompagnons.. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 22 9 nov. > musique jeune public Dùnya La route des Tsiganes.. . . . . . . . . p. 22
8 déc. > rencontre Alain Françon et Patrick Beaumont.. . . . . . . . . . p. 33 11 déc. > musique classique Orchestre national de Lille.p. 34 12 déc. > musique classique Le Concert français.. . . . . . . . p. 35
10 nov. > PHÉNIX VOYAGEUR 1973 Massimo Furlan.. . . . . . . . . . . . . . . . p. 21
14 déc. > cirque Demain, je ne sais plus rien Sylvain Decure.. . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 37
12, 13 nov. > théâtre Le mardi à Monoprix Emmanuel Darley / Michel Didym .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 23
14, 15 déc. > théâtre Sans objet Aurélien Bory, C ie 111.. . . . . . . . . . .p. 36
12 nov. > Conférence Jean-Bertrand Pontalis, Patrick Autréaux et Michel Didym .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 23 16, 17 nov. > théâtre jeune public Le Petit Chaperon rouge Joël Pommerat.. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 24 19 nov. > PHÉNIX VOYAGEUR La tempête J.M. d’Hoop.. . . . .p. 25 20 nov. > Performance Une histoire de la performance Guillaume Désanges.. . . . . . . . . . . p. 27
16 déc. > cirque K’Boum, Collectif AOC.. . . . . . . p. 37 16 déc. > cirque Cinématique Adrien Mondot.. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 37 18 déc. > cirquE L’Autre Claudio Stellato.. . . . . . p. 37 18 déc. > cirque On the edge Jur Domingo et Julien Vittecoq.. . . . . . . . . . . . . p. 37
13 jan. > jazz Yuval Amihaï Ensemble.. . . . p. 40
17 fév. > danse Rémy Héritier, création.. . . . p. 55
14, 15 jan. > cirque Chouf Ouchouf Zimmermann et De Perrot Groupe acrobatique de Tanger.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 40
18 fév. > Performance Vox artisti Guillaume Désanges.. . . . . . . . . . p. 55
19 jan. > PHÉNIX VOYAGEUR Hamlet William Shakespeare / David Bobee.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p. 45 19 jan. > Performance Walk, man Halory Goerger et Antoine Defoort.. . . . . . . . . . . . .p. 88 20-22 jan. > théâtre La Tragédie du roi Richard II William Shakespeare / Jean-Baptiste Sastre.. . . . . . . . . . p. 42 22 jan. > Lecture Les Sonnets.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 43 22 jan. > Conversation Pierre Michon et Frédéric Boyer .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 43 24 jan. > Conférence Sonia Wieder-Atherton.. . . . . . . p. 44
18 fév. > Performance Cheval Antoine Defoort et Julien Fournet.. . . . . . . . . . . . . . p. 55 mars
5, 6 avr. > danse La Edad de oro Israel Galván.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 68 7 avr. > Conférence Histoire(s) du théâtre Philippe Minyana.. . . . . . . . . . . . . . p. 87 7 avr. > musique Valhère.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 69 8 avr. > musique Carte blanche à Marcel Azzola avec Sansévérino.. . . . . . . . . . . . . p. 70
8, 9 mars > théâtre Les chaises Eugène Ionesco / Luc Bondy .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 56
9 avr. > Conférence Clé d’écoute autour de Rossini Alain Nollier.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 71
11 mars > théâtre Harper Regan Simon Stephens / Lukas Hemleb.. . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 58
10 avr. > lyrique La Scala di seta Rossini Jean-Claude Malgoire / Christian Schiaretti.. . . . . . . . . . . . p. 71
11 mars > PHÉNIX VOYAGEUR La fête à Boris.. . . . . . . . . . . . . . . p. 59
13, 14 avr. > théâtre jeune public Comment ai-je pu tenir là-dedans ? Stéphane Blanquet et Jean Lambert-wild. . . . . . . . . p. 72
12 mars > musique classique Orchestre national de Lille .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.60 15 mars > Conférence Tenir, Debout Jean-Claude Bailly.. . . . . . . . . . . . . p. 87
15 avr. > jazz / rock Queen Bishop Le Gros Cube.. . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 73
25 jan. > musique classique Au commencement Monteverdi Sonia Wieder-Atherton.. . . . . . . p. 44
15 mars > jazz Robin Nicaise Quintet.. . . . . . p. 61
mai
27, 28 jan. > théâtre Historia abierta Lorent Wanson.. . . . . . . . . . . . . . . . .p. 45
16 mars > danse jeune public La Belle Nasser Martin-Gousset.. . . . . . . p. 61
3, 4 mai > cirque Murmures des murs Victoria Thierrée Chaplin.. . . . p. 74
février
19 mars > Blues Soul Conversation Jean-Jacques Milteau.. . . . . . . .p. 62
3 mai > PHÉNIX VOYAGEUR L’homme qui s’efface Pascal Charpentier / Frédéric Roels.. . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 75
1er fév. > danse Blue Lady (revisited) Carolyn Carlson.. . . . . . . . . . . . . . . . p. 46 2 fév. > Conférence Histoire(s) du théâtre Philippe Minyana.. . . . . . . . . . . . . . . p. 87 3, 4 fév. > théâtre Bien des choses François Morel.. . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 48 5 fév. > musique L’Or des cuivres Spanish brass et Ensemble Epsilon.. . . . . . . . . . . p. 49 7 fév. > PHÉNIX VOYAGEUR Notre terreur Sylvain Creuzevault.. . . . . . . . . . . . p. 51 8 fév. > théâtre Le Vrai Sang Valère Novarina.. . . . . . . . . . . . . . . p. 50 9 fév. > jazz Jean-Baptiste Hadrot Trio. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 53 11 fév. > théâtre Ennemi public Henrik Ibsen / Thierry Roisin..p. 52 15, 16 fév. > musique jeune public Histoire naturelle Célia Houdart / Art Zoyd.. . . . . p. 53 17 fév. > danse François Verret.. . . . . . . . . . . . . . . . p. 55
janvier
17, 18 fév. > théâtre Hey Girl ! Romeo Castelluci. . . . . . . . . . . . . . p. 54
4 jan. > Conférence Art et industries culturelles Bernard Stiegler.. . . . . . . . . . . . . . . . p. 87
17 fév. > Perf. Fréquences projet pour iPhone.. . . . . . . . . . . . p. 55
22 mars > Conférence Art et industries culturelles Bernard Stiegler.. . . . . . . . . . . . . . . . p. 87 23 mars > danse Ici Mylène Benoit.. . . . . . . . . . . . . p. 65 24 mars > Conf. Histoire(s) du théâtre Philippe Minyana.. . . . . . . . . . . . . . . p. 87 25, 26 mars > Performance Made in paradise Yan Duyvendak, Omar Ghayatt et Nicole Borgeat.. . . . . . . . . . . . . p. 65 25, 26 mars > théâtre L’Orchestre perdu Christophe Huysman.. . . . . . . . . .p. 64 25 mars > Performance Le chant des sirènes Cédric.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 65 26 mars > Performance Signs and wonders Guillaume Désanges.. . . . . . . . . . p. 65 26 mars > danse Sans tortue #3 Isabelle Schad.. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 65 31 mars > théâtre Une (micro) histoire économique du monde, dansée Pascal Rambert.. . . . . . . . . . . . . . . .p. 63 avril 1er avr. > théâtre Une (micro) histoire économique du monde, dansée Pascal Rambert.. . . . . . . . . . . . . . . p. 63
11 mai > jazz Yvan Robilliard trio.. . . . . . . . . p. 73 9-18 mai > expo Le satellite des sens Atelier Van Lieshout.. . . . . . . . . . p. 77 14, 15 mai > théâtre jeune public La Barbe bleue Charles Perrault / Jean-Michel Rabeux.. . . . . . . . . . p. 76 14 mai > théâtre jeune public Les Pieds dans les étoiles Didier Galas et J.F. Guillon.. . . p. 77 15 mai > La grande braderie des LoustiXs.. . . . . . . . . . . . . . . . p. 77 19, 20 mai > danse Rosas danst Rosas Anne Teresa De Keersmaeker.. . . . . . . . . . . . . . . p. 78 26-28 mai > musique Tchikidan.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 80 juin 1 er juin > PHÉNIX VOYAGEUR Carolyn Carlson / Bartabas.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 83 10 juin > cirque Volchok le Cirque Trottola.. . . . . . . . . . . . . . p. 83 11 juin > danse Steven Cohen.. . . . . . . . . . . . . . . . p. 82 11 juin > danse Ni vu ni connu Claudia Triozzi.. . . . . . . . . . . . . . . . . p. 82
Cha va balancher, cha va berloquer, in va étamper l'humain. Binde ed quinquins à s'mémére, cha va batiller, téquer, déringer, gruger, défreumer les articulations, leumer l'plache d'el Poterne et l'monde intier du coup, maronner aveuc el z'autes, claquer pou de faux, in va dévaler le pinaque et tout l'fourbi. Arquerquer ses batteries, s'raconter des carabistouilles, des étincelles plein s'tiéte. In aura des escoudées plus qu'il n'in faut, in va s'imballer pou les artistes. In s'ra bin, in s'ra contint à l'intérieur, émerveillé d'avoir zieuté l'dallache. Et ch'est où tout ch'tintoin? Ch'est au théâte ! Et l'théâte i-é à tertousse, toudis au même indroit. I-a même ed quoi chucher un jus ! Pou l'oseille ed cheux qui n'in n'ont point, in s'débrouille, in treuve toudis eune séquoi pou arringer l'bidule. I suffit ed démander. Cha va déquirer, t'as les prunelles ed tes mirettes qui débiroullent déjà. Arrête d'arnacler, ichi t'es à t'masonne, mouque tin nez et fait à t'mode. (Christophe Huysman et Guy Placard, printemps 2010)
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saison 2010-2011