Supplément au journal du Mardi 1er septembre 2015 - Ne peut être vendu séparément - Directeur de la publication : Gabriel d’Harcourt - Imprimerie : ZI La Pilaterie, rue du Houblon, 59 700 Marcq-en-Barœul
8 PAGES SPÉCIALES
SCÈNE NATIONALE DE VALENCIENNES
Le Phénix dans tous les sens
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La saison 2015-2016 du Phénix
CAHIER SPÉCIAL MARDI 1 SEPTEMBRE 2015 er
Le Phénix : pour qui, pour quoi, comment et quand ? Réponse à beaucoup de questions que vous vous posez sur le théâtre de Valenciennes, sur les « a priori » aussi que l’on peut avoir sur la scène nationale valenciennoise.
Aller au théâtre, c’est compliqué
Pas vraiment, non. De nombreux parkings sont accessibles tout autour du Phénix. On peut aussi covoiturer, ce qui se fait de plus en plus. Si les enfants ont entre 3 et 10 ans, un service de garderie, la Maison des Loustixs, avec un personnel qualifié, s’occupera d’eux pendant chaque spectacle. Il faut juste penser à réserver : c’est gratuit pour les abonnés et cela coûte 10 € pour la soirée pour les non-abonnés. Et le Phénix, on peut aussi s’y poser dans la journée quand il n’y a pas de spectacle ou venir y manger un morceau au restaurant qui est à l’étage, le midi (accès extérieur) ou les soirs de spectacle.
La programmation est élitiste
Non. Comme chaque saison, il y a de tout : de la musique (tous les styles), de la danse (classique et moderne), du théâtre en tout genre également, du cirque aussi et des spectacles pour les enfants. On pourra rire avec des humoristes mais aussi plusieurs pièces, voir un beau ballet sur pointes avec Giselle, découvrir l’Orchestre national de Lille en mode classique et avec un DJ star, Jeff Mills. Des artistes sont certes plus connus que d’autres du grand public, comme Emmanuelle Béart ou Denis Podalydès, comme François-Xavier Demaison ou Christophe Willem, mais d’autres sont en devenir ou méritent que l’on se penche sur leur parcours. Pas besoin de diplôme pour apprécier ce qui est beau et avoir un sens critique.Pour s’y retrouver, suivez-nous dans ce supplément.
ABONNEZ-VOUS L’ABONNEMENT, c’est
la façon la plus simple d’être certain d’avoir une place pour les spectacles que l’on a envie de voir ; de pouvoir en découvrir d’autres ; de bénéficier de tarifs préférentiels. Pour en savoir plus : www.lephenix.fr ; sur place ou au 03 27 32 32 32.
Les spectacles, c’est en semaine et c’est tard
Il y a des spectacles en semaine, c’est vrai. Mais cette année plus que les autres, de nombreux rendez-vous sont programmés le samedi soir, à 19 h, 20 h ou 21 h. Petite nouveauté et non des moindres : les rendez-vous jeunes public ou familles sont proposés le samedi (souvent à 16 h ou 19 h) et le dimanche (vers 16 h également).
L’entrée, c’est cher...
Si l’on regard le tableau tarifaire, une entrée oscille entre 35 et 5 € selon les spectacles. En fait, c’est un peu plus compliqué que cela et, en même temps, assez simple pour s’y retrouver. Mieux vaut acheter la carte Phénix : 5 € pour les nouveaux abonnés, 2 € pour les plus de 70 ans, les moins de 30 ans, les étudiants, les demandeurs d’emploi, le personnel et les retraités de l’Éducation nationale et de l’Université. our les étudiants, un pass découverte est proposé : trois spectacles, 15 € + la carte Phénix à 2 €. Pour les moins de 18 ans, une fois la carte achetée, chaque place, quel que soit le spectacle, sera à 9 € pour la programmation classique, 5 € pour la programmation jeune public. Pour les détenteurs de la carte à 5 €, le tarif dépendra du spectacle ou plutôt du nombre de spectacles que l’on choisit. On peut aussi avoir des spectacles en cadeau, dans une liste établie, si l’on s’est abonné pour neuf soirées, par exemple. Et il est possible de régler en trois fois sans frais (chèque) ou en quatre ou dix fois sans frais (prélèvement automatique). Y compris si on achète sur Internet.
LA VOIX DE... ÉQUILIBRE
Composer la programmation d’une saison d’une scène nationale comme celle de Valenciennes est un sacré tour de force qui nécessite anticipation, sens de l’équilibre (financier, bien entendu, mais aussi thématique, sensible...) et une bonne connaissance du territoire. Pourquoi ? Parce qu’il faut pouvoir proposer une offre qui, à la fois, séduise un large public qui n’est pas composé de
ATELIERS spécialistes et ne déceve pas les regards plus affûtés dans un registre ou dans un autre. Il faut aussi avoir, dans un coin de la tête, des clés pour ceux qui n’ont pas encore franchi la porte du théâtre. La saison 2015-2016 allie toutes ces données, réunissant aussi les partenaires culturels du secteur et associant les entreprises, le centre hospitalier, les quartiers, les maisons de retraite... Le tout dans un même souffle de vie et de culture.
Ont participé à ce supplément Conception et rédaction : Martine Kaczmarek. Maquette : Laurent Breye. SH02.
MONTEZ SUR SCÈNE
Chaque saison, le Phénix propose des ateliers nomades, ouvert à tous qui permettent de participer à un spectacle ; un atelier théâtre fonctionne également ; l’association des Amis du Phénix fait aussi le lien entre scène et spectacteurs. À chacun de jouer !
La saison 2015-2016 du Phénix
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COUPS DE CŒUR
BELLE AFFICHE
Chamoux (25 et 26 septembre) ; le 16 octobre avec Olivier de Benoist ; le 21 avril avec François-Xavier Demaison et le 30 avril avec Thomas VDB (notre photo).
FUMIERS. Un spectacle inspiré de l’émission Strip Tease (la « source » est visible sur Youtube), voilà qui n’est pas banal. Thomas Blanchard plonge Olivier Martin-Salvan (Pantagruel la saison dernière) dans un bras de fer entre agriculteurs et néo-campagnards. Et ça ne sent pas bon du tout.
RIONS ! Humour dès la rentrée, avec Camille
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25 et 26 février.
Répétition, 16, 17 et 18 décembre. Ce que j’appelle oubli, 16 décembre, 17 décembre, 18 décembre.
BIO EXPRESS
Venu à Valenciennes avec Richard II en 2011, Denis Podalydès est entré à la Comédie-Française en janvier 1997 et a été nommé 505e sociétaire le 1er janvier 2000. Agé de 52 ans, il est acteur, scénariste et metteur en scène. Il a travaillé des textes contemporains comme des œuvres classiques, assurant la mise en scène et/ou interprétant l’un des rôles. Il affectionne également les lectures publiques.
Denis Podalydès, de « Répétition » à « Ce que j’appelle oubli », sur tous les fronts
Théâtre
E
n trois jours de présence à Valenciennes, Denis Podalydès sera incontournable. D’abord parce que Répétition, la pièce dans laquelle il joue, est un petit bijou. Ensuite parce qu’il fera lecture à Douchy-les-Mines et Condé d’un texte puissant. RÉPÉTITION. Quatuor de mots et d’émotion. Sur scène, quatre acteurs, Emmanuelle Béart, Stanisla Nordey, Audrey Bonnet et Denis Podalydès. Une danseuse aussi, présente dans la foulée de la parole des quatre personnalités fortes, des artistes qui jouent avec les mots de leurs histoires et les maux de leur vie. Pascal Rambert est passé maître dans l’art de réunir tout cela. Directeur du Théâtre de Genevilliers, il avait déjà ébloui le public et la critique avec sa précédente création, Clôture de l’amour. De même avec Répétition : « Les quatre interprètes, sensibilité à fleur de nerfs, engagés de toutes leurs fibres dans ce combat physique et intellectuel, sont remarquables » (Le Figaro) ; « L’un après l’autre, les quatre comédiens délivrent un monologue tantôt furieux tantôt désabusé, construisant la pièce comme un puzzle » (L’Express). CE QUE J’APPELLE OUBLI. C’est Laurent Mauvignier qui a écrit ce texte inspiré d’un fait divers : un homme est mort sous les coups de vigiles après le vol d’une canette de bière. Denis Podalydès fera lecture de ce texte puissant, à Douchy et Condé, ainsi qu’au Phénix. « Laurent Mauvignier ne raconte pas, n’explique pas, n’instruit pas, il dit, tente de dire ce qui se refuse à toute compréhension, à toute saisie esthétique, philosophique, judiciaire ou politique. Une phrase unique court sur soixante pages », explique Denis Podalydès dans la note de présentation de la pièce. Le comédien s’est attaché au texte, à son écriture. Il l’accompagne et le présente depuis trois ans.
Gilles Defacque, « clown, profondément clown » Soirée de gala, spectacle chorale, avait ébloui le Phénix la saison dernière. Quinze artistes sur scène, des variations drôles et poétiques, le propre de Gilles Defacque qui y a vu « une folie passagère », l’empreinte du clown qu’il est et du théâtre du Prato, son chez-lui. Cette saison, Defacque revient à Valenciennes, mais il y sera seul en scène, avec « toujours une forme d’autobiographie déjantée » et parce qu’il est « une personne faite de plein de personnes ». Et clown dans l’âme, « clown, profondément clown ». Pas de nez rouge sur scène pour Loin d’être fini car les clowns peuvent être invisibles, si si... Mais la promesse d’un « voyage dans le spectacle », de la découverte de facettes théâtrale et de la vie du sieur Defacque. Le tout sur le principe d’une conférence et de séquence, « montages-collages » C’est drôle et plein de poésie. Pas de nostalgie ? « Oh, on s’en amuse, on en joue », s’amuse Gilles Defacque. Le Prato accompagne également la compagnie L’Ouvrier du drame qui sera à l’affiche dans Restes d’opérette et Vous êtes ici. Loin d’être fini, de Gilles Defacque, 18 mars. Restes d’opérette, de la compagnie L’Ouvrier du drame, 8 mars. Vous êtes ici, de la compagnie L’Ouvrier du drame, 12 mars (jeune public).
SH03.
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La saison 2015-2016 du Phénix
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BELLE AFFICHE
ANDRÉAS. La saison dernière, Petit Eyolf d’Ibsen, adapté par le Franco-Norvégien Jonathan Chatel, avait marqué. Cette fois, le metteur en scène part sur les chemins de l’amour avec une œuvre de Strindberg, créée à Avignon cet été. 3 et 4 février.
ANIMAL(S). Deux pièces zoologiques d’Eugène Labiche
(1815-1888), en un acte, qui mêlent satire et absurde. La Dame au petit chien et Un mouton à l’entre-sol, deux courtes pièces mises en scène par Jean Boillot, permettent de s’immerger dans les délices du vaudeville dont Labiche est le maître. Un bon moment de théâtre à découvrir en famille. 12 et 13 mai.
Théâtre
Artiste associé au Phénix, Cédric Orain cultive sa filiation valenciennoise L’Avare : classique, mais pas que
C
omme l’Amicale de production (Antoine Defoort, Alory Gorger..) ou encore Josselin Gosselin, Cédric Orain est artiste associé au Phénix. Cette année, il travaillera également avec les élèves de l’option théâtre des lycées de Valenciennes. Et il proposera, en novembre, sa dernière création, L’Amour pur, d’Agustina Izquierdo. Une histoire d’amour intense et une écriture étonnante qui suscite d’ailleurs nombre d’interrogations. Qu’est-ce qu’un artiste associé et quel est l’intéret d’une telle association ? Je suis artiste associé depuis 2013, même si, avant, j’avais déjà proposé une petite forme au Phénix. Ensuite, il y a eu The Scottish play et de la recherche. Le fait d’être associé permet de travailler dans des conditions au top, dans un théâtre, ce qui permet d’avoir le plateau, avec une équipe. Les échanges sont nombreux et importants. Mon association avec le Phénix devait se terminer en 2015, mais elle se poursuit encore pour trois ans. C’est bien car il est difficile de SH04.
monter un projet sur une saison. Vous devenez artiste valenciennois, alors ? Je vais consolider l’implantation. La saison prochaine, je prendrai en charge l’option théâtre des lycées valenciennois. C’est intéressant pour tout le monde. Et j’en suis très heureux. Vous présenterez L’Amour pur : comment et pourquoi avez-vous décidé de monter ce spectacle ? C’est une histoire d’amour bouleversante. Mais c’est aussi la façon dont elle est écrite qui était importante pour moi. L’histoire est simple : à Barcelone, dans un temps passé, un prêtre musicien rencontre une servante et tombe sous le charme. Et réciproquement. Ce qui est intéressant, c’est comment ils se débattent avec le désir qui les obsède. Il y a des rumeurs sur l’écriture de ce livre, sur l’auteure, Agustina Izquierdo, qui serait en fait un homme... C’est une femme qui raconte cette histoire, une narratrice mystérieuse. Après, il y a des rumeurs, on ne peut rien dire là-dessus. Que la narratrice soit énigmatique m’intéresse aussi car en plus on parle d’amours secrètes. Comment allez-vous finaliser ce projet à Valenciennes ? On a déjà fait pas mal de répétitions. L’adaptation d’un roman demande beaucoup de retouches. On prend un peu de temps. Il reste trois semaines de travail., notamment avec le musicien qui sera sur scène. C’est un élément de la narration important et ce ne sera pas de la musique enregistrée. Elle est composée exprès pour le spectacle. L’Amour pur, 4, 5 et 6 novembre.
Ce sera l’une des belles entrées de la saison : la version de Ludovic Lagarde de L’Avare, de Molière. Société en crise, règne de l’argent qui bouscule les êtres : des thématiques bien contemporaine. Ludovic Lagarde a d’ailleurs choisi de composer avec notre époque pour valoriser autrement le texte, tant sur le fond que sur la forme. Le tout servi par l’immense talent de Laurent Poitrenaux.
6 et 7 octobre.
Julien Gosselin créera à Valenciennes l’ouverture d’Avignon 2016 Attention événement : la clôture de la saison 2015-2016 du Phénix aura des parfums d’Avignon qui s’ouvrira quelques jours plus tard. Avec 2666, de Roberto Bolaño, Julien Gosselin (Les Particules élémentaires) proposera une fresque qui durera pas moins de huit heures. Un événement majeur qui sera orchestré avec finesse par l’artiste associé du Phénix. À ne rater sous aucun prétexte. 18 et 19 juin.
Cabaret de curiosités : post-humain ? Véritable concentré de tout ce qui bouillonne en matière de créativité, les Cabarets des curiosités du Phénix sont devenus une référence, pour le public curieux comme pour les professionnels aguerris. Cette année, l’Amicale de production (artistes associés) sera de nouveau dans le coup, le laboratoire artisique de Pasolini trouvera place. On suivra tout particulièrement Les Bienveillantes, adaptation du livre de Jonathan Littell par le grand maître du théâtre flamand contemporain Guy Cassiers. En néerlandais sous-titré en français. En mars.
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NEXT. Le festival transfrontalier de culture contemporaine permettra de revoir avec plaisir à Valenciennes Christian Rizzo qui présentera Ad Noctum. En collaboration avec l’espace Pasolini, il sera possible de s’aventurer dans six rendez-vous percutants.
CHEER LEADER. Véritables institutions aux États-Unis, les cheerleaders ou pompom girls, ont inspiré Karim Bel Kacem et Maud Blandel qui ont voulu comprendre les mécanisme qui font de ces jeunes filles des chauffeuses de salle ou de stade. Leurs voix, leurs phrases, leur façon de bouger, tout est passé au crible. 21 et 22 avril.
Ce sera l’un des spectacles phares de la saison et toutes les ballerines du secteur en rêve déjà : Giselle. Quarante-neuf des soixante-quinze danseurs du Yacobson Ballet reprennent un monument du répertoire en y apportant leur touche et leur talent. Le Yacobson Ballet a été fondé en 1969, en Union soviétique, par le chorégraphe et maître de ballet Leonid Yacobson et est restée depuis une compagnie indépendante. Créée en 1841, Giselle représente, selon l’expression de Serge Lifar, « l’apothéose du ballet romantique ».
Danse - Jeune public
« Giselle », ballet romantique par excellence
1er et 2 décembre.
Voyage en Turquie avec Europalia
« Pixel », juste un chef-d’œuvre Tous les deux ans, la Belgique accueille le festival Europalia qui célèbre la culture traditionnelle et contemporaine d’un pays. Le Phénix est partenaire, ce qui permet de voir à Valenciennes plusieurs spectacles majeurs. Après le Brésil en 2011, puis l’Inde en 2013, c’est la Turquie qui est à l’honneur. Danse et musique sont au programme. Avec Dervish in progress et Ember (photo), c’est une approche très chaude qui est proposée. Plus moderne, plus singulier encore, Zeybreak. Et pour la musique, Istanbul Solistleri. Istanbul Solistleri, 21 novembre. Dervish in progress et Ember, 27 janvier. Zeybreak, 30 janvier.
Super Sunday : accrochez-vous, ça va sauter ! Dans une ambiance de fête foraine, la Race Horse company déploit toute son excentricité et donne de la hauteur aux sentiments exacerbés de ses membres. Avec Super Sunday, le grand saut n’est pas un mythe, les vrilles partent à 100 à l’heure, ça tourbillonne, ça vascille mais tout le monde retombe sur ses pattes. Un spectacle finlandais tout chaud, pour la famille au complet. 4, 5 et 6 mars.
Mourad Merzouki voulait travailler avec les arts numériques. C’est fait dans Pixel. Onze danseurs, venus pour beaucoup du hip hop, bougent et bougent encore, bousculent les codes sur fond de vidéos. Une expérience qui fonctionne à merveille et qui donne l’impression d’être face à un plateau en trois dimensions. Le trompe-l‘œil est troublant et permet de valoriser le corps des danseurs et leurs mouvements. 26 et 27 avril.
Jeune public : les Loustixs dans tous leurs états
Pour eux, il y aura de la danse, du théâtre, du cirque, des marionnettes : les enfants, comme d’habitude, seront chouchoutés au Phénix cette saison. Première escale, et non des moindres, avec la compagnie valenciennoise Zapoï qui présentera Moustaches. Des temps forts sont également prévus en décembre avec Joseph Kids, J’ai un arbre dans mon cœur et La Belle au bois dormant. D’autres rendez-vous ponctueront l’année 2015 et le début 2016. Moustaches, 3, 4, 10, 11 octobre, 21, 22, 25 novembre. Joseph Kids, 2 décembre. J’ai un arbre dans mon cœur, 2, 5 et 6 décembre. La Belle au bois dormant, 4 et 5 décembre.
SH05.
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La saison 2015-2016 du Phénix
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TOUT TANGO. Veronika Silva est la voix de Gotan Project. Bandonéon, piano, contrebasse accompagnent cette fois ses choix tango. Elle se glisse dans les pas de Carlos Gardel, Astor Piazzolla, Manzi, Discépolo et Troilo. Un délice, en espagnol. 19 mai.
QUATUOR TANA. Un quatuor à cordes qui, depuis sa création il y a onze ans, propose notamment un répertoire contemporain, voilà qui n’est pas si courant. Les musiciens se lancent de plus désormais dans des « cordes hybrides », mélant instruments classiques et sons électroniques. D’ailleurs, plus de partitions, mais des tablettes, bien sûr ! 29 janvier.
A
lexandre Tharaud compte parmi les pianistes français de renommée mondiale et son escale au Phénix avec le violoncelliste Jean-Guihen Queyras est un moment comme il les aime, dans ce Nord qu’il affectionne tout particulièrement : « Quand j’étais petit, mes parents y montaient des opérettes et moi, je faisais de la danse. Mes liens avec le Nord viennent de la chaleur du public et du théâtre ». Un compliment qui n’est pas excessif : ce n’est pas le genre d’Alexandre Tharaud. D’autant qu’après des années à jouer sur tous les continents, il sait toute la valeur de l’attention de la salle : « Quand l’écoute est intense, cela aide à jouer. Un concert ne se fait pas seul, chaque personne dans la salle en est un maillon. » À Valenciennes, Alexandre Tharaud et Jean-Guihen Queyras proposeront Poulenc, Stravinsky et Schumann notamment. Les deux artistes ont fait ce choix en parfait accord. « Nous nous sommes rencontrés en allant voir une pièce de théâtre. Nous avons parlé beaucoup. Et comme entre musiciens, quand il y a des atomes crochus, on fait de la musique… C’est cela, la force de la musique : on sent des choses sans qu’il y ait besoin de mots. » Seize ans que le duo fonctionne, chacun ayant par ailleurs travaillé dans des registres différents avant de se retrouver pour la tournée européenne qui passera par Valenciennes. Alexandre Tharaud a ainsi croisé les chemins artistiques de Bénabar, Ju-
L’ONL, mode Beethoven ou Jeff Mills
Quand mes parents m’ont mis au piano, celui-ci est devenu instantanément mon compagnon de route, mon ami intime. liette, Michael Haneke : « Ce sont des amis. Ce n’est pas la même forme d’expression mais c’étaient, à chaque fois, des expériences très rares. Avec un partenaire de mu-
Embar(o)quement immédiat : opéra ! Les liens entre l’association Harmonia Sacra, le festival Embar(o)quement immédiat et le Phénix sont tissés depuis longtemps. Cette saison, pour le printemps, c’est Haendel qui sera à l’honneur à travers la voix de la soprano Magali Léger, habituée des plus grandes scènes européennes. Elle qui aime la création contemporaine autant que le baroque a donc choisi des airs d’opéra. Haendel est l’un de ses compositeurs favoris.
7 mai. SH06.
Musique
Alexandre Tharaud : « Un concert se fait avec le public »
sique de chambre, c’est un travail au long cours, beaucoup plus profond. » Un travail mené au quotidien avec l’inséparable piano : « Quand mes parents m’ont mis au piano, celui-ci est devenu instantanément mon compagnon de route, mon ami intime. Puis, quand on est ado, le piano peut être la personne à laquelle on peut dire des choses. C’est aujourd’hui mon compagnon, je pense qu’il le restera jusqu’au bout. » 11 mars.
D’Elle à lui : ça, c’est une voix ! Émeline Bayart a sélectionné vingt chansons qui ont marqué la période 1890-1950. Parfois grivoises, parfois tendres, elles composent un récital très fin et drôle. Chaque morceau est tout en poésie et en bons mots. L’occasion de redécouvrir tout le talent des chansonniers et des artistes de l’époque. Émeline Bayart ajoute aux interprétation une belle personnalité qui ne laissera pas indifférent.
3 novembre.
Comme chaque saison, l’Orchestre national de Lille revient dans la programmation du Phénix. Et deux fois pour 2015-2016. Dans une version classique avec un programme Beethoven. De façon plus surprenante avec Jeff Mills (photo). Le pape de la techno de Detroit aime travailler avec les orchestres. La rencontre promet d’être spectaculaire. ONL + Jeff Mills, 28 novembre. Missa Solemnis de Beethoven, 3 juin.
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La saison 2015-2016 du Phénix
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BELLE AFFICHE
L’AVANT-SCÈNE. Les samedis soir ne sont jamais pareils du côté du restaurant du Phénix. Musique baroque, jazz, electro, rock : Romain Pilon, Lena Deluxe (photo), Yvan Robillard..., Quatorze moments de grâce sont programmés cette saison. D’octobre à mai.
CHRISTOPHE WILLEM, SINSÉMILIA. Les liens Phénix-théâtre
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d’Anzin sont toujours actifs cette saison avec, outre le ballet Giselle (lire en page 5), la venue de Sinsémilia le 17 octobre et de Christophe Willem le 8 mars. Deux poids lourds, chacun dans son registre, très singuliers également. De la bonne chanson française, avec de vraies voix.
Musique
Oxmo Puccino Trio, ou quand la musique révèle les mots
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appeur, croqueur de mots, joueur de phrases, Oxmo Puccino gravite depuis un bon bout de temps dans l’univers large et profond de la musique de ses contemporains. Logique donc de retrouver celui que l’on qualifie souvent de « Black Jacques Brel » au côté d’un guitariste et d’un violoncelliste. Assagi, Oxmo ? Pas certain, mais alors pas du tout... Comment vous êtes-vous retrouvés sur la même longueur d’onde, tous les trois ? On s’est rencontrés dans un festival, à Paris, qui demandait aux artistes de jouer en acoustique. On a essayé quelque chose, on a été tous surpris du résultat. On a joué une deuxième fois, une troisième. Puis on a décidé de faire une tournée. Ce n’est pas parce qu’ils sont musiLes textes sont mis ciens que l’on s’est trouvés, mais c’est leur peren valeur, ils ne sont pas sonnalité qui m’a marcouverts par cinq ou six qué. Et puis il y a les instruments : les gens ne instruments. Je les ai redécouverts de la même connaissent pas le violoncelle. Pour moi, c’est manière que le public. un instrument un peu hybride. Le guitariste, lui, a une formation multi-intruments. Ils remplissent l’espace, donnent l’impression d’entendre jouer plusieurs instruments. Vos textes ont trouvé leur place naturellement ? Ils sont issus de mon répertoire. C’est une réadaptation. Les textes sont mis en valeur, ils ne sont pas couverts par cinq ou six instruments. Je les ai redécouverts de la même manière que le public. Cette approche leur donne plus d’envergure. J’ai pris de l’âge aussi, je les perçois différemment. Vous semblez avoir une vie bien remplie... Je n’arrête jamais. Quand vous écrivez et que vous lisez, votre vie ne peut s’arrêter. Je prépare mon septième album, il y a la tournée acoustique, j’écris un film... Il y a l’application pour téléphones et tablettes aussi (sur App Store et Android) dans laquelle je m’investis et qui m’apporte tellement d’émotions. À travers cela, j’essaie de centraliser les personnes avec lesquelles je suis vraiment d’accord sur l’importance de la musique. Il y a vraiment des échanges, ce que je vais essayer de faire perdurer pour que, quel que soit soit le monde, on garde cet esprit. Commet trouvez-vous la scène rap aujourd’hui ? Elle a l’envie mais manque de travail et d’identité. Beaucoup d’artistes se ressemblent et il n’y a pas d’excuse pour cela à notre époque. Aujourd’hui, on copie beaucoup son voisin, on pense au clip avant de penser à la musique, à ce qu’on va écrire. C’est dommage.
Albert Camus inspire Abd Al Malik
Rappeur, compositeur, écrivain. Écrivain, oui, Abd Al Malik, comme Camus qu’il affectionne tout particulièrement. Ce maître de la culture urbaine pense, comme le romancier, que le déterminisime social n’existe pas. « J’ai toujours vu en Camus un idéal dans la manière d’être artiste, un élan dans la façon d’habiter l’écriture », explique le rappeur. Sur scène, c’est à Marseille, en 2013, que ces deux-là ont été réunis. Un spectacle qui va bien au-delà du concert. 10 décembre.
10 octobre. PHOTO CHRISTOPHE LEFEBVRE
Ah, ce qu’on aime Arthur H !
Plus que le fils de Jacques Higelin, bien plus même, Arthur H est un artiste complet et donc un chanteur qui faut mouche. À bientôt 50 ans, Arthur H, à la voix grave si reconnaissable entre toutes, affiche vingt-cinq ans de carrière. Son plus grand plaisir : glisser dans la poésie, comme en atteste la bonne douzaine de disques qu’il a enregistrée. Toujours aussi profond et solide, Arthur H s’éclate sur scène, à sa façon. 31 mars.
Sing me a song : un cadeau ?
Le principe est simple : vous commandez une chanson et l’un des cinq
chanteurs de la compagnie On Off la livre au domicile de la personne de votre choix. Dites tout, demandez tout en chanson. L’inscription se fera dans différents endroits de Valenciennes et à Anzin. Cela ne coûte rien, juste le plaisir de surprendre la personne de son choix. Qui plus est, les interprètes ont un réel talent et le contact facile. Surtout ne pas se priver de l’exercice. Commandes en septembre.
SH07.
sept. / oct. le phenix scène nationale Valenciennes Boulevard Harpignies - BP 39 59301 Valenciennes cedex
le 24 sept. / Musée des Beaux-Arts DANSE / ATELIER NOMADE
LE BAL BAROQUE Béatrice Massin Cie Fêtes galantes
03 27 32 32 32 www.lephenix.fr billetterie@lephenix.fr
les 25 et 26 sept. THÉÂTRE / HUMOUR
CAMILLE CHAMOUX Née sous Giscard
NATHALIE LECORRE CHRISTOPHE MEIERHANS COLLECTIF ZIMMERFREI KAROLINA BRZUZAN JULIEN PRÉVIEUX, VINCENT THOMASSET JULIEN FOURNET, artiste associé CHAMBERLAIN
le 31 CHANSON
ARTHUR H
billetterie ouverte du mardi au samedi de 12h à 18h
le 1er oct.. CHANSON
SING ME A SONG LIVE Cie On Off
SCANNEZ CE CODE ET
le 3 oct.
ENTREZ L’INTÉGRALITÉ
avril le 2 AVANT-SCÈNE / JAZZ
ROMAIN PILON TRIO
DE LA SAISON
MATTHIEU DONARIER TRIO
les 3, 4, 10 et 11 oct.
DIRECTEMENT DANS
le 21 / Th. d’Anzin
VOTRE AGENDA !
FRANÇOIS-XAVIER DEMAISON
AVANT-SCÈNE / JAZZ
LOUSTIXS / MARIONNETTES
MOUSTACHES Stanva Pavlova, Cie Zapoï THÉÂTRE
L’AVARE Molière / Ludovic Lagarde
le 10 oct. MUSIQUE / RYTHM AND POETRY
OXMO PUCCINO TRIO
le 16 oct. THÉÂTRE / HUMOUR
les 21 et 22 le 24
le 19
les 25 et 26
RENCONTRE
AVANT-SCÈNE / BAROQUE
THÉÂTRE
AMIS IL FAUT FAIRE UNE PAUSE 1/4, Julien Fournet, Amicale de production, artiste associé
SACRÉ-SALÉ Jean-Luc Ho
FUMIERS Thomas Blanchard
le 26 THÉÂTRE
4 Rodrigo García
OLIVIER DE BENOIST Fournisseur d’excès
les 26 et 27 / esp. Pasolini
le 17 oct. AVANT-SCÈNE / BAROQUE
FUGEN Isabelle Schad
HARMONIA SACRA
le 28
le 17 oct. / Th. d’Anzin
MUSIQUE CLASSIQUE / ÉLECTRO
MUSIQUE / REGGAE / SKA
SINSÉMILIA
DANSE
ORCH. NAT. LILLE + JEFF MILLS Christophe Mangou
le 27
janvier le 9
le 3 CHANSON
D’ELLE À LUI Émeline Bayart
les 4, 5 et 6 THÉÂTRE / CRÉATION
mars
le 22
le 2
RENCONTRE
AMIS, IL FAUT FAIRE UNE PAUSE 2/4, Julien Fournet, Amicale de production, artiste associé
le 23 / Nymphéas, Aulnoylez-Valenciennes
L’AMOUR PUR Agustina Izquierdo / Cédric Orain, artiste associé
le 7 AVANT-SCÈNE / ROCK
LENA DELUXE
le 14
décembre
NUI Christine Le Berre
les 1er et 2 / th. d’Anzin
le 27
DANSE
DANSE / EUROPALIA
GISELLE Yacobson Ballet
DERVISH IN PROGRESS/EMBER Ziya Azazi
le 2
le 29
LOUSTIXS / DANSE
JOSEPH KIDS Alessandro Sciaronni
les 4 et 5 LOUSTIXS / DANSE
LA BELLE AU BOIS DORMANT Béatrice Massin Cie Fêtes galantes
DANSE
les 2, 5 et 6
AD NOCTUM Christian Rizzo
LOUSTIXS / THÉÂTRE
le 14 et le 19 / esp. Pasolini DANSE
J’AI UN ARBRE DANS MON CŒUR Christophe Moyer
SOUS-TITRE Jonas Chéreau, Madeleine Fournier
le 10
le 18 / esp. Pasolini
ABD AL MALIK
DANSE
CIEL Volmir Cordeiro
le 20 / esp. Pasolini DANSE
MUSIQUE / RYHTM AND POETRY
le 12 AVANT-SCÈNE / JAZZ
AÉROPHONE TRIO FEAT. GLENN FERRIS
LES TIMBRES
YVAN ROBILLIARD TRIO
AVANT-SCÈNE / JAZZ
LOUSTIXS / MARIONNETTES
novembre
AVANT-SCÈNE / BAROQUE
MUSIQUE CLASSIQUE
QUATUOR TANA
le 30 / Imaginaire, Douchyles-Mines DANSE / EUROPALIA
ZEYBREAK Kadir « Amigo » Memis
le 30 AVANT-SCÈNE / ROCK
HONEY’S
LOUSTIXS / MUSIQUE
À DEMI ENDORMI DÉJÀ Célia Houdart, Francois Olislaeger Sébastien Roux, Art Zoyd
les 4, 5 et 6 CIRQUE
SUPER SUNDAY Race Horse Company
le 8 / Th. d’Anzin CHRISTOPHE WILLEM
le 8 THÉÂTRE / ART DU CLOWN
RESTES D’OPÉRETTE l’Ouvrier du Drame
le 10 RENCONTRE
AMIS IL FAUT FAIRE UNE PAUSE 4/4, Julien Fournet, Amicale de production, artiste associé
le 11 MUSIQUE CLASSIQUE
ALEXANDRE THARAUD / JEAN-GUIHEN QUEYRAS
le 12 LOUSTIXS / ART DU CLOWN
JEU / RÉSIDENCE / CRÉATION
COLLECTIF JAMBE A. Defoort, J. Fournet, M.Maillard, S. Vial, Amicale de production, artistes associés
le 23 AVANT-SCÈNE / BAROQUE
LES CONTRE-SUJETS
les 26 et 27 DANSE
PIXEL Mourad Merzouki, Adrien Mondot
le 30 HUMOUR / MUSIQUE
THOMAS VDB CHANTE DAFT PUNK
mai / juin le 3 mai LOUSTIXS / MUSIQUE
HÔTEL ÉLECTRIQUE Gérard Hourbette, Xuân Mai Dang, André Serre-Milan
le 7 mai MUSIQUE BAROQUE
ENSEMBLE ROSASOLIS ET MAGALI LÉGER
le 11 mai LOUSTIXS / THÉÂTRE
SIMON LA GADOUILLE Robert Evans / Arnaud Anckaert
les 12 et 13 mai
VOUS ÊTES ICI l’Ouvrier du Drame
les 3 et 4
le 12
THÉÂTRE
AVANT-SCÈNE / ÉLECTRO-POP
ANDREAS August Strindberg Jonathan Châtel
BODYBEAT + DJ SET
les 3 et 6
LOIN D’ÊTRE FINI Gilles Defacque
le 21 mai
ATLAS Belinda Annaloro
le 19
JIJI
LOUSTIXS / THÉÂTRE
le 18 CIRQUE
THÉÂTRE
le 6
le 21
RÉPÉTITION Pascal Rambert
AVANT-SCÈNE / JAZZ
CHESNEL / GEOERGELET / ZELNIK
SOFIE SÖRMAN
les 23, 24 et 25
les 16, 17 et 18
le 23
CABARET DE CURIOSITÉS
les 21, 22 et 25
THÉÂTRE / LECTURE
RENCONTRE
LOUSTIXS / MARIONNETTES
CE QUE J’APPELLE OUBLI Denis Podalydès Laurent Mauvignier
AMIS IL FAUT FAIRE UNE PAUSE 3/4, Julien Fournet, Amicale de production, artiste associé
MOUSTACHES Stanka Pavlova, Cie Zapoï
les 21 et 22
février
les 16, 17 et 18
ISTANBUL SOLISTLERI
CHEER LEADER Karim Bel Kacem
CHANSON
INÊS Volmir Cordeiro MUSIQUE / EUROPALIA
THÉÂTRE / ATELIER NOMADE
AVANT-SCÈNE / JAZZ
LES BIENVEILLANTES Jonathan Littell / Guy Cassiers ANTOINE DEFOORT, artiste associé LAETITIA DOSCH
THÉÂTRE
ANIMAL(S) Eugène Labiche / Jean Boillot
le 19 mai MUSIQUE
TOUT TANGO Veronika Silva AVANT-SCÈNE / JAZZ
le 3 juin MUSIQUE CLASSIQUE
ORCH. NATIONAL DE LILLE
les 18 et 19 juin THÉÂTRE / RÉSIDENCE / CRÉATION
2666 Roberto Bolaño / Julien Gosselin Si vous pouviez lécher mon cœur, artiste associé
les 6 et 7 oct.
THÉÂTRE / HUMOUR