vol.54
novembre 2013
no.03
Une “petite vie” d’étudiant... p. 11
“Je me souviens” p.4
Vous voulez faire du Yoga? p. 6
L’Alzheimer et l’art p.12 et 13
Respectons et ramassons Laticia Dyer presse@le-reveil.ca J’ai beaucoup réfléchi sur cet article avant me consacrer à la tache de rédaction. Bon…hésité est plutôt le mot. Mais, comme c’est quelque chose qui nous touche tous, c’est essentiel qu’on en parle. Alors, je me lance! Mes chers camarades…on est des grand(e) s, non? À l’université on a tous au moins 17 ans j’imagine, et ce dont on va discuter aujourd’hui fait partie des choses qu’on aurait tous dû apprendre lors de la petite enfance. Je comprends qu’on est tous occupé, et que la vie étudiante peut être assez pesante parfois, mais franchement on parle d’une immense différence qui pourrait être fait avec quelques secondes d’effort. Chez nous souvent on a tendance de laisser la vaisselle pour plus tard, ou de ne pas ranger pendant quelques jours puisqu’on n’a pas le temps avec les examens qui arrivent à grands pas, ou encore à cause d’une dissertation qui nous menace. Pour ceux qui n’habitent pas seul, il y en a qui peuvent compter sur les gens avec qui on habite pour nous donner un coup de main avec le nettoyage. Mais à l’université, ce n’est pas le cas! Même s’il y en a parmi nous qui passent des nuits à l’université, communiquent via Skype à l’université, se maquillent à
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l’université, mangent, fêtent, se lavent même à l’université…tous des choses qu’on peut faire chez nous, ça demeure une université, une institution d’éducation post-secondaire, non pas notre appartement, chambre, ou maison. Et hop! On arrive maintenant à ce que je veux dire: NETTOYEZ APRÈS VOUS! Ah, oui. On se plaint tous quand on arrive au centre étudiant ou au service informatique et que la place où on veut nous installer est sale. Soit, avec du jus versé qui n’a pas été essuyé, des vieilles frites sèches qui sont tombées d’une assiette et ont été laissées là, des miettes de pâtisseries, des serviettes usées, une tasse de café vide… Personnellement, l’exemple qui m’a le plus choqué était quand je me suis assise devant un des ordinateurs au centre étudiant, et il y avait carrément un pilon de poulet rongé qui était posé juste à côté du clavier. Dégoûtant, n’est-ce pas? Ça aurait pris combien de temps pour le jeter à la poubelle, qui se trouvait juste à côté des portes d’entrée? Pensez-y la prochaine fois que ça vous tente de laisser votre poubelle ou vos restes derrière vous, quoi que ce soit! Le centre étudiant et le service informatique sont des endroits pour nous, et on en a tous besoin
d’un jour à l’autre, alors gardons-les propres! Ayons un peu de fierté quand même pour notre université, et respectons-la! En la respectant, on se respecte, parce que quand on nettoie après nous-même, ça épargne le temps et l’effort à quelqu’un d’autre de le faire lorsque tu quitteras la place et un(e) autre étudiant(e) viendra l’occuper. Puis le respect est une autre leçon de l’école primaire, qu’on aurait appris presque en même temps qu’on apprenait de ranger et nettoyer nos propres affaires. Pour tous ceux qui diront que « C’est pour ça qu’on a des concierges… », Je tiens à vous éduquer. Les concierges lavent les planchers et fenêtres de toutes les salles de classes, repassent les tapis, nettoient les toilettes, en plus d’autres taches assez exigeants comme le déplacement de meubles d’une salle à une autre. En plus, pour les assiettes et verres, il y a des chariots pour ça qui sont tout près des tables. Ramasser ta peau de banane est quelque chose que toi tu es parfaitement capable de faire, et en plus c’est une bonne habitude. Les concierges vident les poubelles, et changent de sacs, alors nous pouvons au moins mettre nos ordures dans les poubelles, non? … Juste une petite pensée.
ÉDITORIAL L’équipe JOURNALISTES
Laticia Dyer Gilles-Herman Blay Moustapha Ly Lionel A. Njeukam Amber O’Reilly Cheick Traoré CHRONIQUEUSE ET CORRECTRICE
Agnès André CONTRIBUTEUR
Jacob Quirion-Arguin DIRECTEUR GÉNÉRAL ET RÉDACTEUR EN CHEF
Ben Maréga CHEF DE LA PRODUCTION ET GRAPHISTE
Camille Legal DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE
Wilfried M. Ehoussou Le Réveil est le journal étudiant de l’Université de Saint-Boniface. Il est indépendant et est financé par les étudiantes et étudiants inscrits à l’Université. Le journal est soutenu par la communauté à travers les échanges promotionnels et les parrainages. Il est alimenté par le dynamisme de jeunes journalistes et contributeurs de la communauté universitaire de Saint-Boniface. Les journalistes du Réveil reçoivent une bourse de vie étudiante en guise d’encouragement pour récompenser leurs efforts. En accord avec sa charte éditoriale et sa politique publicitaire, le journal se réserve le droit de ne pas publier une contribution ou une promotion à caractère raciste, sexiste, homophobe ou diffamatoire. Les opinions exprimées dans les contributions de tout genre sont celles de leurs auteurs et ne reflètent pas forcément celle du journal ou de ses collaborateurs. Le Réveil est distribué gratuitement dans la communauté francophone du Manitoba en édition papier et dans un réseau international d’universités francophones et francophiles à travers le monde en version digitale. Le Réveil est membre de la Presse Universitaire Canadienne, un organisme national réunissant près de 65 journaux étudiants de Saint-John à Victoria. Le Réveil reçoit un appui très important de La Liberté à travers un programme de mentorat dispensé par ses journalistes à l’intention des journalistes étudiants. novembre 2013
vie étudiante-CAMPUS
Debout là-d’dans, c’est l’heure…du Café! …ou la chronique qui réveille Agnès André presse@le-reveil.ca
Le Neighborhoud Café : une petite tranche d’univers nourris de mots (et de chocolat chaud!) Crédit photo : Agnès André
Désormais Le Réveil se met au café le matin et vous en chronique tous ses aspects… et surtout les lieux de la capitale manitobaine où on le boit… Qui dit réveil, dit café! Ah, que ne ferait-on pas sans ce breuvage divin; surtout en ces temps de dégringolade fahrenheitienne (le thermomètre du sieur Celsius apparaissant beaucoup moins dramatique dans sa chute, nous lui préférerons ici celui de Daniel Gabriel). Je ne parlerai cependant pas ici du liquide fumant censé réveiller synapses engourdies, mais de son métonymique contenant : LE Café! Où se cachent donc les meilleurs cafés de Winnipeg? Telle sera l’enquête palpitante de cette brûlante chronique. Et je suis désolée d’avance de décevoir ceux qui auraient préféré un feuilleton sur les établissements de strip-tease, ceci n’est pas encore au programme de la rédaction (enfin, pas que je sache…). Mais, au fait, pourquoi fréquentons-nous ces lieux (je veux bien entendu parler ici des Cafés), alors que l’on pourrait pour moins cher et parfois même pour meilleure qualité s’en préparer un chez soi? Pour tout vous avouer, je bois rarement du café dans un café. Café, chai latte, americano, espresso, chocolat
chaud, latte macchiato ou même jus d’orange, cela n’a pas ici grande importance. La preuve, si vous avez vraiment besoin de café, un bon Tim Hortons ou Starbucks vous versera une tasse en un rien de temps et pour quelques dollars seulement. Certains trouveront probablement la réponse facile : s’asseoir dans un café, c’est aussi prendre le temps de « socialiser »; parler de tel prof, du taux d’humidité dans l’air, de ses futures vacances en CB, ou même de brosses à dents (véridique) : le Café c’est tout ça! Certes… mais pourquoi donc, alors, trouvons-nous tant de tables ou seule une chaise est occupée? Peut-être ma propre expérience du Café vous parlera. J’étais cette semaine au Neighbourhood Café. « Comment, m’interrompez-vous déjà, un lieu non francophone ?!! ». Détrompez-vous, they do « have French books, just ask for it ». Eh oui, The Neighbourhood, situé le long de l’avenue Westminster s’étirant jusqu’au Parc Assiniboine, procure non seulement « hot and cold drinks », mais également livres, bandes dessinées et autres mots imprimés; en anglais principalement, en français également. Et cela se saurait s’il était célèbre pour son Chai – trop sucré - ou son café (un des pro-
priétaires étant japonaise, vous trouverez cependant des onigiri et du thé izu à côtés des traditionnels brownies et Londonfog tea). Si vous aimez être entouré de livres, donc, le Neighbourhood Café est fait pour vous. « Quoi, vous entends-je encore répliquer, encore un vieux salon de thé poussiéreux pour retraités? » Que nenni! Livres, ne signifie pas seulement « vieux-bouquins-écrits-enlatin-avec-des-caractèressi-minuscules-qu’il-fautune-loupe-pour les-lire » (pour ceux qui n’auraient pas abandonné l’idée du strip-tease, vous trouverez peut-être votre bonheur sur les rayons de l’étagère « Erotica »…). Entrer dans une autre dimension sans quitter la vie « réelle » c’est un peu l’impression que l’on a, lorsque plongé dans un coin entre le volume III des Contes et légendes inachevées de Tolkien et, trônant sur le rebord de la fenêtre, une série de livres ésotérico-fantastiques d’un auteur canadien lui-même à mes yeux totalement ésotérique, vous observez la vie « out there » : passants, vélos garés ou façade de briques; dont le reflet déformé par Elektra – doux patronyme de la machine à café - semble couler directement dans votre tasse. Infusion de mots et d’images, The Neighbour-
hood Bookstore & Café vous installe délicieusement au seuil du réel, entre conversations présentes et futures lectures. Des souvenirs, voilà ce que j’ai, quant à moi, trouvé au Neighbourhood Café. Non de vieilles cartes postales affadies par la lumière et la poussière, mais des souvenirs vivants de livres lus et à raviver. Et tombant sur la première page d’un ouvrage lu il y a une dizaine d’années, on se dit que le hasard fait parfois bien les choses: « Discovery is dangerous…but so is life. A man unwilling to take risks is doomed never to learn, never to grow, never to live » (au risque d’être accusée de plagiat, j’offre un café à celui qui trouvera le livre d’où est issu cette citation… Et non, il ne se trouve pas sur l’étagère de « denrées » érotiques!). Découvrir un nouveau Café n’a rien de très risqué, me direz-vous…En tant que francophone vivant à Saint-Boniface, je trouve cependant que ces quelques mots (d’anglais!) ont tout à fait leur résonance ici : pourquoi, en effet, ne pas simplement rester tranquillement « chez soi » et chroniquer un Café de Saint-Bon’ puisque nous sommes un journal francophone (et LE second journal de Saint-Boniface)? Tout simplement, parce qu’il me semble que se replier sur
son île de p’tits mots français n’est pas nécessairement la bonne marche à suivre pour en préserver la culture : n’est-ce pas l’échange entre l’anglais et le français (et peut-être d’autres langues encore) qui caractérise la ville de Winnipeg – voire le Manitoba tout entier? Enfin raisonnant en capitaliste accomplie, plus de personnes demanderont des livres en français, plus vous en trouverez sur les étagères de l’ « english side of Winnipeg ». Alors oui, osons sortir la culture francophone de l’autre côté de la Rivière Rouge pour aller demander des livres en français dans un Café anglophone! Et si vous ne lisez ni n’avez le goût du risque, tentez tout simplement la combinaison onigiri-chocolat chaud : souvenirs d’enfance et dépaysement garanti ! Je vous avais bien dit que je n’allais pas dans les Cafés pour boire du café… Le Neighbourhood Bookshop&Café, au carrefour de l’avenue Westminster et la rue Ruby est ouvert du lundi au samedi de 9h à 22h et le dimanche de 11h30 à 22h. Pour réagir à cet article et être publié dans Le Réveil, adressez vos remarques, pensées, critiques à aandre@ustboniface.ca. (Pour réclamer votre café gratuit également!)
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trouvez-nous vie étudiante-CAMPUS sur Coqueli-quoi? trouvez-nous sur Laticia Dyer presse@le-reveil.ca
Crédit photo : Laticia Dyer
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Depuis quelques semaines maintenant et malgré la saison presque hivernale, il y a eu un épanouissement soudain de fleurs rouges dans les bureaux, écoles, centres commerciaux, restaurants, magasins…à vrai dire, partout où les gens se trouvaient. Elles fleurissaient d’abords dans des boîtes, mais disparaissaient une par une lorsqu’elles étaient collées sur des poitrines gauches. Peu importe l’âge, ou l’ethnie, ce phénomène de fleurs rouges – nommées des « coquelicots », touchaient presque tout le monde, car ces fleurs signifient quelque chose de très important pour le Canada. Notre cher pays, porteur de plusieurs libertés, opportunités et bénéfices, que tu aies la nationalité canadienne ou non, ces derniers ne doivent jamais être pris pour acquis. C’est grâce aux efforts et aux sacrifices des anciens combattants, Casques Bleus (Nations Unies), médecins et infirmières qui sont intervenus dans des conflits qui menaçaient la sécurité et le bien-être dans le monde, tels que les Première et Deuxième guerres mondiales, la guerre au Vietnam, la guerre en Corée, puis les conflits en Bosnie et Afghanistan, entre autres, que ces libertés existent. Lorsque l’on porte le coquelicot, c’est pour honorer ces gens et démontrer qu’on ne les oublie pas. Le 11 novembre de chaque année est le Jour du souvenir, une journée férié à travers le pays et dédié aux combattants canadiens d’hier et d’aujo-
urd’hui, présentant de nombreuses cérémonies et autres actes de commémoration. Cependant, si par exemple tu n’es pas Canadien et que tu viens d’un autre pays, cela pourrait être un peu curieux. Pour Mounia El Barkaoui, une étudiante internationale marocaine, c’était bien le cas avant que tout ne soit clarifié. Quelle était ta réaction vis-à-vis des coquelicots? Mounia : Je n’ai pas du tout compris! Quand je voyais ça, je me demandais pourquoi tellement de gens avaient commencé à les porter. Et quand je demandais aux autres étudiants internationaux, eux non plus n’étaient pas au courant. Quand est-ce que cela est devenu clair pour toi? M : Ma prof d’anglais a tout expliqué en classe lorsque je lui ai demandé. Elle a parlé des anciens combattants et de leur sacrifice, disant que les coquelicots étaient des symboles de souvenir et de reconnaissance. Là, j’ai commencé à comprendre. Oui, et en plus tu as eu la chance d’assister à la cérémonie du Jour de souvenir au Winnipeg Convention Centre. Alors, tu t’attendais à quoi en allant là-bas? M : Je m’étais dit qu’il y allait sûrement avoir plusieurs vieux, puisque c’est un jour qui reflète une tragédie liée à l’histoire du Canada. Étant donné le contexte, j’imaginais qu’il y allait avoir des représentants de l’armée canadienne, et j’ai pensé que
tout le monde porterait du noir. En plus, je me suis dit qu’à un moment donné on allait chanter l’hymne national. Est-ce que tu étais consciente de l’importance de ce jour pour les Canadiens? M : Oui, quand on m’a expliqué en classe, je pensais comprendre, mais arrivée au Winnipeg Convention Centre j’étais vraiment émue par rapport à la commémoration. Limite, quand je voyais les gens donner des discours en pleurant, et en sentant l’atmosphère sombre dans la pièce remplie de Canadiens de tous les âges, moi aussi j’avais envie de pleurer. Leurs histoires et leur vécu m’ont touché. Qu’est-ce qui t’as le plus marqué lors du Jour du souvenir? M : Le nombre de personnes présentes. Il y en avait quelques milliers, et moi j’étais impressionné car souvent les gens aiment se reposer, ou bien dormir, ou s’amuser lors des jours fériés. Pourtant, il y en a plein qui sont venus. En plus, il y avait pas mal de gens qui sont allés donner leur sang après. Alors, le Jour du souvenir étant passé, essayons de garder un peu ce sentiment de reconnaissance dans nos cœurs, qu’on soit des fiers canadiens, ou des citoyens d’autres pays du monde, car la paix et la sécurité qu’on vit ici a été chère payée…ne l’oublions pas.
novembre 2013
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Un tour de clé à The Wrench Jacob Quirion-Arguin presse@le-reveil.ca
Un aperçu de l’atelier de The Wrench Crédit photo : The Wrench
L’autonomie, la barrière de la langue, l’aventure, l’inconnu, c’est ce que je voulais vivre pendant l’été. Mon nom est Jacob Quirion-Arguin, j’ai 16 ans et je suis originaire de la ville de Québec. En avril dernier, je me suis présenté à un salon de l’emploi en espérant trouver un programme d’échange qui me permettrait de travailler dans une autre province ou un autre pays. C’est lors de cette visite que j’ai pris connaissance du programme d’échange du YMCA et que j’ai posé ma candidature. J’ai été choisi. J’ai alors décidé de sortir de ma zone de confort et de quitter mes habitudes, mes amis, ma famille
et ma belle ville de Québec pour partir à l’aventure afin de découvrir une nouvelle culture, approfondir mes connaissances de l’anglais et gagner de l’argent. Au départ, je n’avais que ces trois objectifs et je me suis rapidement rendu compte qu’il y avait beaucoup plus d’avantages. À ma grande surprise le YMCA m’a décroché un emploi qui m’a apporté beaucoup plus que de l’argent. J’ai travaillé au ‘’Wrench’’. Il s’agit d’un organisme communautaire qui a pour but de permettre à la population de faciliter l’accès à un vélo. Lors de ma première journée de travail, le 2 juillet dernier, j’ai
commencé par me monter un vélo alors que je n’avais aucune connaissance dans ce domaine. Je n’ai pas eu le choix d’apprendre rapidement, ce qui m’a donné confiance en moi. Par la suite, j’ai travaillé à réparer et à expliquer aux gens comment remettre en état leur propre vélo afin qu’ils soient capables de le faire par eux-mêmes. À notre atelier, nous permettons également à ceux qui n’ont pas de vélo d’en monter un pour un coût minime ou de payer en faisant du bénévolat pour l’organisme. Notre autre mission au Wrench est également d’assurer la sécurité à vélo. Nous distribuons des casques et expliquons quelques tech-
médecine, un choix d’avenir
réservées au programme francophone demédecine
Étudier à l’Université d’Ottawa
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www.medecine.uOttawa.ca
une famille portugaise/ italienne qui m’a accueillie généreusement comme si j’étais de la famille. J’ai visité également le Folklorama ; cette expérience a contribué à m’ouvrir l’esprit sur le monde. En fait, la ville de Winnipeg est peuplée de gens originaires de différents pays, ce qui est très différent de ma ville. Finalement cette expérience fût très enrichissante, je ne regrette rien. J’ai appris à être davantage autonome, je me suis fait de nouveaux amis, j’ai amélioré mon anglais, j’ai découvert différentes cultures et habitudes de vie.
places
La
un programme francophone de médecine un environnement bilingue un programme innovateur où la technologie fait partie intégrante de la formation des places réservées pour les étudiants de l’Atlantique, de l’Ouest et des Territoires un appui financier pour retourner faire certains stages pratiques chez-vous
niques aux enfants pour qu’ils se comportent en cyclistes responsables et sécuritaires. Que ce soit en allant dans un parc pour rejoindre une plus grande partie de la population, ou à notre atelier du Wrench, les gens sont impressionnés par ce programme. En effectuant ce travail, j’ai acquis une grande expérience, que ce soit en mécanique, en anglais, en repérage dans la ville. J’ai réalisé que les organismes communautaires sont vraiment importants dans notre société et que les gens qui s’impliquent sont des personnes passionnées, dévouées et engagées. De plus, J’ai eu la chance d’être hébergé dans
À l’Université d’Ottawa, le Consortium national de formation en santé (CNFS) contribue à offrir un accès accru à des programmes d’études dans le domaine de la santé, aux francophones issus des collectivités en situation minoritaire.
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Yoga dans le noir
vie étudiante-CAMPUS
Un café avec Justin Johnson
Gilles-Herman Blay presse@le-reveil.ca
Cheick Traoré presse@le-reveil.ca
Des étudiants s’apprêtant pour la séance de yoga Crédit photo : Gilles Kacou
Dans le cadre de la campagne « Mettre en Lumière », l’EUMC a organisé une activité de levée de fond intitulée « Yoga dans le noir », qui s’est tenue dans l’enceinte de l’Université de Saint-Boniface. L’EUMC – acronyme d’Entraide Universitaire Mondial du Canada –, est un réseau de personnes et d’institutions d’enseignement postsecondaire qui croient en le droit aux peuples d’acquérir des connaissances et des compétences qui permettent le développement d’un monde plus juste. L’éducation est un puissant outil, sans lequel peu d’entre
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nous atteindraient leur plein potentiel. Dans les camps de réfugiés, très peu de jeunes filles ont l’occasion de poursuivre leurs études au-delà du primaire. Sans éducation, ces jeunes personnes n’ont aucune issue. « Mettons en lumière » ce que les filles peuvent accomplir si elles surmontent les obstacles auxquels elles font face pour recevoir une éducation dans les camps. Le comité local EUMC à l’USB est un groupe d’étudiants qui existe depuis septembre 2006, engagés à améliorer l’accès à l’éducation et à la santé dans les pays en développement par le biais de campagnes de
prélèvement de fonds et de sensibilisation du public. Ce comité effectue des collectes de fonds pour donner à ces filles les outils dont elles ont besoin pour apprendre, réussir et s’épanouir. C’est pour cela que l’EUMC a organisé cette activité « Yoga dans le noir » dans l’enceinte de l’Université de Saint-Boniface le vendredi 8 novembre 2013 dernier, au gymnase Ouest. Quelques étudiants ont participé à l’activité en payant des droits d’entrée de 5$ chacun. Ce fut une belle expérience pour ceux qui n’avaient jamais expérimenté le yoga auparavant !
Crédit photo : Justin Johnson
Justin Johnson, a été élu à la présidence du Conseil Jeunesse provincial (CJP) le 25 septembre dernier. Nous sommes allés le rencontrer pour en savoir plus sur lui et sur ses plans dans le cadre de ses fonctions. Le jeune franco-Manitobain a exprimé son désir de voir la jeunesse de la communauté francophone être très active et motivée dans la société. Selon le président, « cela ne revient pas à rester cantonné dans la vie étudiante, mais aussi à sortir des frontières et explorer la vie communautaire et se familiariser avec la vie francophone. « Les jeunes ne devraient pas seulement se voir comme le futur, mais devraient accorder plus d’importance à ce qui se passe présentement », a-t-il déclaré. « Le mandat du CJP est de faire bouger les jeunes et de les motiver à prendre les devants de la scène sociétale », nous confie-t-il. Justin se dit très satisfait quant aux déroulements des choses, ces trois dernières années, sous la présidence de Sarah Fournier. Cependant, il y aurait tout de même d’autres défis à rele-
ver : « il ne faudrait surtout pas cesser de communiquer avec les partenaires communautaires, de continuer à approfondir les bonnes relations avec eux, ainsi que de favoriser une communication de rétroactions avec les jeunes», a-t-il énoncé. Il faut préciser que le CJP possède des partenariats avec certains organismes, tels que la division scolaire franco-manitobaine (DSFM) ainsi que l’association étudiante de l’Université de Saint-Boniface (AEUSB) –d’ailleurs avec laquelle l’activité Pédale est organisée. Pour lui, il s’agira également de pousser les gens à engager des dialogues, même ceux qui sont difficiles à lancer. Il prévoit entreprendre beaucoup de projets dans un plan stratégique étalé sur deux ans (2013-2015), mais il affirme aussi que le rôle du CJP n’arrivera pas à un terme fixe tant que la jeunesse francophone du Manitoba sera présente. À la fin de nos objectifs, nous en trouverons d’autres devant nous et nous n’arrêterons pas d’être actifs car ensemble, on a tous le potentiel d’aller toujours plus loin. novembre 2013
université-CAMPUS
L’USB : Un espace positif? Amber O’Reilly presse@le-reveil.ca
Crédit photo : Amber O’Reilly
Le vendredi 18 octobre dernier, une vingtaine de membres de la communauté universitaire ont participé à la Formation Alliée offerte par l’Alliance Allosexuelle-hétérosexuelle (AH) de l’Université de Saint-Boniface en collaboration avec le Rainbow Resource Centre, qui dessert la communauté allosexuelle de Winnipeg. Une occasion d’apprentissage pour tous, la formation financée par l’Association francophone pour le savoir du Manitoba servait à démystifier la terminologie, les stéréotypes et la discrimination entourant la réalité des personnes membres de la communauté LGBTBQ* (Lesbienne, gaie, bisexuelle, transgenre, bi-spirituelle, en questionnement et autre). De plus, les participants – dont plusieurs étaient étudiants ou professeurs dans les domaines des services sociaux, des soins infirmiers ou de la petite enfance, ont pu partager leurs expériences et échanger dans un con-
texte sécuritaire, un espace positif. Les formatrices, Renée Leneveu, Élise Jones et Joanne Sawatzy, toutes étudiantes ou anciennes du programme de services sociaux à l’USB et ayant complété un stage au Rainbow Resource Centre, ont noté un manque de ressources pour la communauté allosexuelle au Manitoba, surtout de ressources en français et de professionnel(le)s dans le domaine. L’Alliance AH de l’USB a été créé l’année passée, de concert avec de nombreuses alliances dans les écoles secondaires anglophones et d’immersion de la région. Cependant, Mme Sawatzy a souligné qu’il reste encore du travail à faire pour assurer la création de ces alliances dans les écoles francophones. Lors du premier exercice de la journée, les stéréotypes et les différentes formes de discrimination auxquelles font face les personnes LGBTBQ* ont été
notées au tableau. Ensuite, les lettres « LGBTBQ* » ont été remplacées par « Moi » et les participants ont examiné cette réalité comme si elle était la leur afin de faire ressortir les émotions que cela pouvait susciter. « On a passé deux heures là-dessus, mais les membres de la communauté LGBTBQ* passent leur vie là-dessus », a fait remarquer Mme Sawatzy. Par la suite, il y a eu un survol historique du mouvement LGBTBQ* et la présentation de techniques pour répondre à l’homophobie et l’hétérosexisme ainsi que pour répondre à la divulgation de l’identité sexuelle ou de genre d’une personne, que ce soit dans un contexte personnel, professionnel ou institutionnel. Les participants ont aussi été amenés à réfléchir à leur zone de confort et leurs privilèges au sein de la société canadienne. Ceux ayant participé à la journée complète ont eu droit à un certificat « d’allié », c’est-à-dire d’une
personne non-membre de la communauté LGBTBQ* apte à les appuyer et les protéger dans leur cheminement personnel et identitaire. Les formatrices espèrent faire une prochaine formation à la session hiver 2014 ou l’année prochaine si le financement le permet. L’Alliance AH de l’USB continuera de tenir des rencontres régulières, dont la prochaine aura lieu le 19 novembre de 17h à 18h, pour planifier les activités à venir ; puis, notamment, la Journée du souvenir transgenre (20 novembre) la Journée du T-shirt rose (26 février) et la Journée internationale contre l’homophobie (17 mai). L’Alliance AH espère collaborer avec d’autres comités étudiants pour coordonner dans la semaine du 26 février plusieurs activités de sensibilisation au sujet de l’intimidation raciste, sexiste et homophobe. La sensibilisation semble être un élément très important dans la lutte
contre l’homophobie et l’hétérosexisme puisque l’année passée, plusieurs affiches promouvant la Journée internationale contre l’homophobie dans des fenêtres des bureaux du pavillon Marcel A. Desautels ont été vandalisées avec des propos homophobes, et ceci à plusieurs reprises. Des actions positives pour répliquer à cet irrespect ont cependant été posées : la désignation, par exemple, d’une toilette genre-neutre au local 1401, près du Bureau de recrutement. La discussion se poursuit au sein de la communauté universitaire à partout ailleurs, et elle nous concerne tous. Pour tout autre renseignement ou question, communiquer avec allianceah@aeusb.ca, consulter le groupe Facebook Communauté allosexuelle et alliés francophones et visiter le site Web du Rainbow Resource Centre : www.rainbowresourcecentre.org
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université-CAMPUS L’Université de Saint-Boniface, du collège communautaire à l’École technique et professionnelle? Gilles-Herman Blay presse@le-reveil.ca
L’Université de Saint-Boniface a, en son sein, deux systèmes d’éducation qui sont l’Université et l’École technique et professionnelle. L’objectif est de faire connaitre de tous les étudiants en les lignes qui suivent comment cette idée d’avoir deux systèmes est née. Pour bien comprendre le but de la création de ces deux systèmes, il fallait rentrer en contact avec l’administration de l’Université de Saint-Boniface. C’est dans cette optique que quelques informations ont pu être recueillies de la rectrice Mme Raymonde Gagne, qui a accepté d’accorder un peu de son temps malgré son emploi du temps très chargé. L’Université de Saint-Boniface est l’université francophone de l’Ouest canadien qui offre une formation universitaire et collégiale de qualité, personnalisée pour répondre au besoin de ses étudiants et qui développe des leaders de la société. La vision de l’université est toute simple : préparer les étudiants aux études supérieures et au marché du travail. Tout est parti de l’arrivée de l’abbé Norbert Provencher qui a eu pour projet de fonder une église, constatant l’omniprésence des catholiques sur le sol Manitobain. Finalement, l’abbé a opté de fonder une petite école pour garçons afin de leur enseigner le latin, pour les
envoyer finalement au petit séminaire dans le but de les former à l’activité de prêtre. Il y a eu une forte présence du clergé dans les années 1818 jusqu’à 1960 ; puis, en 1969, l’établissement a été laïcisé. En d’autres termes l’archidiocèse, qui était le propriétaire du collège a transféré la gouvernance à la communauté francophone du Manitoba. À ce moment-là, c’est l’association des professeurs universitaires qui a rencontré l’association des membres du bureau du gouverneur pour soumettre le cas qu’en tant que collège, il serait préférable d’offrir des cours communautaires. Cependant, compte tenu du nombre de personnes fréquentant le Collège universitaire de Saint-Boniface, il était quasiment impossible d’établir de façon parallèle un collège communautaire. C’est en 1975 que le Collège universitaire de Saint-Boniface commence à offrir des cours au collège communautaire ; ce qui mènera à la formation de l’École technique et professionnelle. Les collèges communautaires –« community college » en anglais, sont nombreux dans le système Manitobain. Nous avons, par exemple, Red River College, Assiniboine Community College, etc. Finalement, on retient que l’École technique et professionnelle a été créée dans le but de répondre aux besoins de la communauté en matière de formation
technique et professionnelle appuyée par le gouvernement du Manitoba. Puis, au fur et à mesure que les années avançaient, plusieurs programmes d’études ont été ajoutés. On a pour coutume d’entendre dans les couloirs de l’Université, par certains élèves eux-mêmes, qu’ils se démarquent par le système dans lequel ils se sont inscrits et que le côté universitaire forment les étudiants pour être des leaders ; enfin, que l’École technique et professionnelle prépare les étudiants à rentrer dans le monde du travail avec l’obtention d’un diplôme de deux ans. Cette affirmation a été complètement démentie par la rectrice qui a affirmé d’un ton ferme que tous les étudiants inscrits à l’Université de Saint-Boniface, qu’ils se situent du côté universitaire ou bien à l’École technique et professionnelle, vont jouer un rôle de leaders dans la communauté. Et c’est ce qui constitue l’objectif premier. La base sur lequel les programmes sont constitués est différente : l’ Université est davantage axée sur la connaissances des arts libéraux afin de mener l’étudiant à développer sa pensée critique, tandis que l’École technique et professionnelle possède des programmes axés sur la profession que l’on veut exercer après deux années d’études s’achevant sur l’obtention d’un diplôme.
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médecine, un choix d’avenir
réservées au programme francophone demédecine
Étudier à l’Université d’Ottawa un programme francophone de médecine un environnement bilingue un programme innovateur où la technologie fait partie intégrante de la formation des places réservées pour les étudiants de l’Atlantique, de l’Ouest et des Territoires un appui financier pour retourner faire certains stages pratiques chez-vous
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www.medecine.uOttawa.ca
La rectrice Raymonde Gagné Crédit photo : francopresse.ca
À l’Université d’Ottawa, le Consortium national de formation en santé (CNFS) contribue à offrir un accès accru à des programmes d’études dans le domaine de la santé, aux francophones issus des collectivités en situation minoritaire.
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université-CAMPUS
L’emploi sur le campus... Pour qui? Lionel A. Njeukam presse@le-reveil.ca
Sujet sensible au cœur de la clientèle étudiante et précisément pour les étudiants internationaux. L’objectif, c’est d’avoir un job : tous partagent la même envie, mais restent bel et bien impuissants face à la réalité sur le terrain. La plupart de ces étudiants – dits internationaux, espèrent tous obtenir un emploi au sein du campus, car il est bien connu par tous, et premièrement par ces étudiants étrangers, que selon les lois d’immigration Canada en vigueur, un nouvel étudiant doit effectuer au moins 6 mois d’études à temps plein pour démarrer le processus d’obtention de permis de travail hors campus. Cela s’avère donc être un véritable défi : l’obtention d’un emploi sur le campus parait difficile, voire impossible pour certains : « depuis mon
arrivée, j’ai déposé plusieurs curriculum vitae, mais sans succès, sans même aucun rendez-vous pour une entrevue », s’exprime un nouvel étudiant de l’Université de Saint-Boniface qui a préféré parler sous anonymat. Cela est donc sans aucun doute un véritable calvaire pour ceux qui n’y arrivent pas ; tandis que pour d’autres, cela semble être chose aisée, car l’on peut remarquer que certains étudiants, bien que cela soit rare, occupent deux postes au sein de la même université : question de relations ou question de chance? La grande interrogation manifestée par la plupart des étudiants interrogés est plutôt de savoir comment s’y prendre réellement pour ne serait-ce qu’être sélectionné pour des entrevues d’embauche. Le sujet de « pour qui l’emploi
sur le campus? » laisse place à beaucoup de questions, notamment : quelles sont les politiques d’embauche au sein du campus de l’Université de Saint-Boniface ? Parmi ces dernières (s’il y a lieu), on se demande s’il ne serait pas plus équitable d’instaurer une « discrimination positive ». En d’autres termes, de vérifier qu’un étudiant n’occupe pas deux postes différents dans la même université. Quand on constate que le Canada est en demande de main d’œuvre ; ne serait-il pas profitable pour la société de favoriser ceux qui n’ont pas encore de permis de travail hors campus, constituant du même élan un incitatif pour ceux qui possèdent déjà ce permis de travail, à aller chercher du travail à l’extérieur du campus?
L’information pour qui? Lionel A. Njeukam presse@le-reveil.ca
L’Université de Saint-Boniface (USB), fondée en 1818, est le plus ancien établissement d’enseignement postsecondaire de l’Ouest canadien, et constitue l’université de langue française au Manitoba. Dans une province où près de 97% de la population parle en anglais, l’établissement reçoit le plus grand nombre d’étudiants étrangers pour qui la première langue est le français, en particulier l’Afrique. Malgré cela, la comparaison ne pourrait avoir lieu avec la province du Québec qui reçoit pratiquement la totalité des étudiants étrangers francophones du monde. En se focalisant simplement ici sur l’Afrique, l’enquête menée a permis de constater qu’entre africains, des différences-mêmes sont visibles ; en d’autres termes, le nombre d’étudiants venant de l’Afrique de l’Ouest ne saurait être comparé, par exemple, à ceux venant de l’Afrique Centrale, et cela laisse place à des questions : « dans mon pays, le Cameroun, quand on parle d’études au Canada, on par-
le du Québec, on parle de Montréal », s’exprime un étudiant Camerounais de l’Université de Saint-Boniface sous anonymat. Cela remet donc en question les politiques de l’université, notamment sur sa publicité à travers le monde, et ses séances d’information, où l’on remarque que ladite Université de Saint-Boniface offre des frais de scolarités des plus avantageux pour les étrangers. Pourquoi le plus grand nombre d’étudiants étrangers ayant pour première langue le français, n’ont pas pour première destination Winnipeg ? Quelles sont les politiques en place pour informer la clientèle internationale, quand on sait aujourd’hui que, non seulement la province est en demande de main d’œuvre sur le marché du travail, mais aussi que celle-ci offre beaucoup d’avantages ?! Déterminant principal des études, les frais de scolarité en vigueur offerts par l’Université de Saint-Boniface aux étudiants étrangers défient toute
concurrence au Canada. C’est la raison pour laquelle la critique des politiques en place trouve sa place : pour certains, l’information dans leur pays serait presque inexistante ; pour d’autres, c’est au moins après une année entière au Québec qu’ils prennent connaissance de Saint-Boniface : « l’information pour qui » ? C’est la question pertinente ici, aux vues des proportions différentes et alarmantes au sein de la clientèle étrangère venue d’Afrique, qui rappelons-le, se constitue « majoritairement d’étrangers de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du Nord » : pourrions-nous penser que l’Afrique Centrale est négligée de ce côté-là, ou alors que des mesures en ce qui concerne l’information de l’existence de l’Université de Saint-Boniface devraient être revues et mises en place? On ne saurait apporter une réponse objective ici, mais sans aucun doute, des questions continuer de planer dans l’air, et notamment celle de « Pour qui l’information… ? »
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LE CERCLE MOLIÈRE PRÉSENTE
LE REPAS DES FAUVES D ’ A P R È S L ’ OE U V R E D E V A H É K AT C H A A D A P TAT I O N J U L I E N S I B R E
DU 28 NOVEMBRE AU 14 DÉCEMBRE 2013 Mi s e en s cène d e Rol and Mahé Ave c S h ane Bar nabé, Lynne C onnel ly, Vi ncen t Durea ult, J a n i q ue Laval l ée , Marco McDonal d , Er i c P l amo ndo n, P at r i ck Tr ud el et And r é Vr i gnon- Tes sier.
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novembre 2013
ARTS ET CULTURE
Les Chiens de Soleil on présenté la petite vie Wilfried M. Ehoussou presse@le-reveil.ca
Josée Roy, Marc-André Longval, Stéphane Grégoire, Alexandre Quesnel, Claudine Gauvin et Mariève LaFlèche Crédit photos : Wilfried Ehoussou
Les 6, 7, 8, 9 et 10 Novembre 2013, la troupe universitaire de Saint-Boniface, Chiens de Soleil, a présenté aux étudiants et au public une mise en scène de 30 minutes d’un épisode de la fameuse série télévisée ‘La Petite Vie’. C’est un culte humoristique québécois en 59 épisodes de 23 minutes créé par Claude Meu-
nier. Elle est la seule série télévisée québécoise et canadienne à avoir franchi la barre des quatre millions de téléspectateurs, le 20 mars 1995. Cette série est une satire d’une famille québécoise de classe moyenne ouvrière. Elle met en scène la vie d’un couple rassis dans la cinquantaine ainsi que leurs quatre enfants.
Plusieurs étudiants et membres de la communauté francophone se sont rendus aux différentes représentations de cette pièce et ont tous affirmé avoir partagé des moments baignés dans une atmosphère comique et détendue. Après les représentations, nous avons recueilli les sentiments de certains
spectateurs. Massah Samah, une étudiante internationale en 2ème année nous a confié que c’était une belle opportunité pour elle de voir cette pièce, car elle a pu découvrir la culture francophone québécoise à travers ce chef d’œuvre. La pièce a été mise en scène par Stéphany Halikas et présenté par Alex-
andre Quesnel, Mariève la flèche, Stéphane Grégoire, Josée Roy, Marc-André Longval et Claudine Gauvin qui jouaient les rôles respectifs de Pôpa, Môman, Rejean, Thérèse, Renald et Lison.
billé en jogging et porter des souliers, par exemple. Parfois c’est la pointure qui fait défaut avec des chaussures tellement grandes que la personne a du mal à marcher. Qu’en est-il des étudiants canadiens qui, pour la plupart, des internationaux, sont complétement dépassés au niveau du goût vestimentaire? Il est fréquent de voir des canadiennes s’habiller à la mode des années 1960. Ceinture attachée au niveau du nombril, coiffure a la Marilyn Monroe, bottes de collection, tricot de grandmère… Une mise à jour du code de l’habillement s’impose pour cette communauté ; car, en 2013, le style à l’ancienne est devenu bizarre. Le Mali aussi n’est pas bien représenté dans le do-
maine en question. À part le Don Perino, peu d’étudiants maliens s’habillent de façon classe. En général, ils s’inspirent plus des rappeurs américains. Par contre le Sénégal, le Cameroun et le Maroc comptent plus de représentants avec un style vestimentaire simple et élégant. Néanmoins, on remarque la difficulté qu’ont les nouveaux arrivants sénégalais à conserver ce statut. En hiver, ils n’hésitent pas à se déguiser en astronaute avec le port d’une dizaine de vêtements, visage encagoulé, doublage de pantalons et des bottes en fer. Après tout, goûts et couleurs ne se discutent pas. Bizarre.
Bizarre? Pour qui? Moustapha Ly presse@le-reveil.ca
L’ouverture à la diversité est l’une des principales caractéristiques de l’Université de Saint-Boniface. Lieu de rencontre de différentes cultures, l’USB est connue pour son engagement et sa vigilance renforcée pour la lutte contre toutes les formes de discrimination, mais aussi pour l’acceptation de la différence. Cependant, elle n’arrive toujours pas à apporter une solution à ce qui peut être considéré comme le plus grand conflit existant au sein de l’établissement. Le problème a atteint son paroxysme cette année, et ce malgré l’intervention de plusieurs dignitaires de la communauté franco-manitobaine. Passionné (es) de la mode, fidèles du style à
l’ancienne ou bien amoureux de la simplicité ont pris la ferme décision de solder leurs comptes. D’aucuns pensent que le goût vestimentaire de certains étudiants laisse à désirer. C’est le cas de mademoiselle Mounia El Barkaoui, étudiante en administration des affaires et première personne à déclencher les hostilités : « l’envie de rire m’envahit à chaque fois que je dépasse dans les couloirs, une personne portant un vieux chandail avec un pantalon sport et des bottes ; pareil pour les mélanges de couleurs qui font parfois mal aux yeux. Je trouve bizarre aussi les étudiants qui s’habillent en pyjama pour venir à l’Université. Ces derniers méritent
d’être traduits devant la cour pénale interuniversitaire pour négligence de l’apparence et violation du code de l’habillement ». Même son de cloche chez un étudiant sénégalais qui souhaite ici garder l’anonymat : « il n’y a rien de plus marrant que de voir mes amis congolais en mode fashion. Chemise jaune, pantalon rose, mocassin noir, lunettes de soleil, manteau de fourrure, plus sac à main Louis Vuitton. De la tête au pied, on peut compter jusqu’à six couleurs et je trouve ça bizarre ». Les ivoiriens pourtant réputés pour leur amour de « belles fringues » ne font pas exception. Leur plus grand problème est niveau des chaussures. Il n’est pas rare de croiser un ivoirien ha-
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ARTS ET CULTURE
L’Autre maison : à la recherche de liens perdus Agnès André presse@le-reveil.ca
Sorti il y a un mois au Québec et projeté en octobre dernier lors de Cinémental 2013, le dernier film de Mathieu Roy s’attaque à un sujet non des plus légers : la maladie d’Alzheimer, thématique qui semble être sous les feux de la rampe ces derniers temps. Brumes fantomatiques flottant au-dessus d’un lac québécois endormi, forêt inquiétante où boue et arbres morts, brisés, semblent emprisonner un personnage en fuite, travellings rapides et images floues, indéterminées… Non, ceci n’est pas le scénario du dernier film d’Halloween; mais les alentours de « l’Autre Maison », familière et pourtant étrangère à cet homme âgé, atteint d’une maladie qui vous ferait jusqu’à oublier la fonction du papier toilette. Henri, assis au bord de la mémoire, papi-
er froissé dans la main et regard hésitant finit par se moucher avec ce dernier. Son fils Eric, patiemment, redéchire un morceau de papier, le met dans la main de son père en un geste à la fois tendre et gêné. La scène en est presque drôle de cet échange répétitif, regards entre père et fils, isolés par l’œil de la caméra. La maladie d’Alzheimer dont est atteint le père va mettre à l’épreuve ces liens fragiles qui composent une famille. Autour du père, deux fils : Eric, le « loser » luttant pour obtenir son brevet de pilote et maintenir son couple dans un quotidien hanté par la perte de son père vivant. Et en reflet, Gabriel, frère aîné si « magnétique », reporter-photographe de guerre et type-même du héros mâlefort-et-sexy-même-de-dos (le regard de Georges Clooney perçant la brume de son Nescafé ferait bien pâle
figure à côté!), dont la relation amoureuse avec une reporter française n’est pourtant pas bien plus brillante que celle de son frère…Les liens se tendent et se distordent derrière les fenêtres de la maison familiale barrant la voie aux regards en quête de reconnaissance. Et tout semble fuir : un frère noyant dans la bière et l’eau du lac ses soucis, le second se laissant dissoudre dans les explosions d’une cause étrangère ; et ce père, enfin, seul sur une route rectiligne et vide, seul dans un bois, seul non de cette fuite en avant de la mémoire, mais de cette distension familiale que provoque la maladie. Ce n’est plus, finalement, un père malade (Marcel Sabourin, prix d’interprétation masculine aux Festival des films du monde de Montréal en août 2013) à la recherche de « sa maison », mais trois personnages en fuite,
hantés à la recherche d’un lieu commun où habiter, de regards à échanger. Lieu commun dont seules la musique et la nature, sauvage(s) mais salvatrice(s) semblent redonner de la sérénité au quotidien : à la frontière parfois de la photographie, L’Autre maison soigne ses images (et soigne par l’image?); images ouvertes par une bande-son qui ne fait que rehausser cette possibilité d’un espace-temps autre, au-delà de l’horloge et des murs, ancré dans un tissu familial. Dans la salle de projection, le temps s’évade donc et l’espace aussi semble fuir; mais il reste le sourire et des souvenirs, malgré tout, malgré la maladie. Un film de Mathieu Roy avec Marcel Sabourin, Emile Proulx-Cloutier, Roy Dupuis, Florence Blain, Julie Gayet, Zal Sisshoko, sorti 18 octobre 2013 au Québec.
LE CERCLE MOLIÈRE PRÉSENTE
L E R E PA S D E S FA U V E S D’APRÈS L’OEUVRE DE VAHÉ KATCHA | ADAPTATION DE JULIEN SIBRE
DU 28 NOVEMBRE AU 14 DÉCEMBRE 2013 BILLETTERIE : 204-233-8053 CERCLEMOLIERE.COM
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novembre 2013
ARTS ET CULTURE
“Il reste une personne” La Maladie d’Alzheimer, dans l’art et au quotidien Amber O’Reilly presse@le-reveil.ca
Crédit photos : Wikipédia
Le Père est une progression obscure et désordonnée dans la perte de la mémoire d’André, un homme de 86 ans. Sa relation avec sa fille, Anne, devient de plus en plus marquée par la tension. Elle tente de prendre soin de lui et de le soutenir dans cette étape d’incertitude et sa mission n’est guère aisée. Francis Fontaine incarne merveilleusement la vieillesse dans toute sa gloire et toute sa misère. Geneviève Pelletier, metteure en scène et directrice
du Cercle Molière, a élaboré une scène simple mais élégante. De longs rideaux blancs translucides baignent dans une faible lueur bleue; quatre chaises placées aux coins de la scène disparaissent progressivement, alors qu’émerge la réalisation qu’elles sont des éléments perdus dans les souvenirs d’André. Le dramaturge Florian Zeller a créé un univers où les personnages s’entourent et se contournent, où la confusion et la pitié règnent. Les paroles d’André
sont très colorées; elles nous font rire, trembler de fureur ou de chagrin à mesure que sa condition se transforme. De plus, quelques scènes se répètent, et Pelletier a fait le choix efficace d’aggraver le ton la deuxième fois pour provoquer un effet dramatique puissant. Dans la scène finale, particulièrement percutante, Anne installe son père dans une résidence pour personnes âgées. André se rend retrouve alors avec les infirmiers, des personnages qui sont déjà apparus dans la pièce, sous différents visages. C’est à partir de ce moment-là que le spectateur commence à voir plus clairement la complexité de la toile d’une mémoire humaine qui se meurt à petit feu. L’Alzheimer est grandement exploré dans les médiums artistiques; peut-être cela contribuerat-il à sensibiliser les gens au sujet de la réalité des personnes qui vivent avec cette
maladie? Car elle n’affecte pas seulement la mémoire, mais tous les aspects de la vie des personnes diagnostiquées ainsi que celles de leur entourage. Selon la Société d’Alzheimer du Canada, « [u]ne maladie neuro-dégénérative est un syndrome qui consiste en un certain nombre de symptômes dont les pertes de mémoire, la modification du jugement et du raisonnement, en plus de changements d’humeur et de comportement. Ces symptômes peuvent affecter le fonctionnement de la personne dans son milieu de travail, dans ses relations sociales et dans ses activités quotidiennes ». Un récent témoignage d’une femme de 39 ans souffrant d’Alzheimer dans le cadre de la deuxième université d’été de l’Espace éthique Alzheimer, en France a éclairé un peu plus pour les auditeurs à quel point l’Alzheimer a un effet global sur le bien-être : « [c]
ette maladie va peu à peu me faire disparaître à vos yeux, peu à peu on va parler de moi en ma présence, sans même avoir la décence de me consulter. […] Parce que mon papa, qui a 66 ans, a été diagnostiqué il y a huit ans, il est aujourd’hui très fortement dépendant, et je vois donc combien il est difficile de garder à l’esprit que derrière le malade, il reste une personne ». Comment venir en aide aux personnes atteintes d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée? La Société d’Alzheimer du Manitoba est une des principales organisations du domaine: www.alzheimer.mb.ca et elle organise plusieurs activités pour le Mois mondial de la maladie d’Alzheimer – septembre –, ainsi que tout au long de l’année. Collectes de fonds pour la recherche, bénévolat, sensibilisation, de simples gestes affectueux… les possibilités sont multiples.
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Étudier à l’Université d’Ottawa un programme francophone de médecine un environnement bilingue un programme innovateur où la technologie fait partie intégrante de la formation des places réservées pour les étudiants de l’Atlantique, de l’Ouest et des Territoires un appui financier pour retourner faire certains stages pratiques chez-vous
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Réponses septembre
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DIVERTISSEMENTS
À l’Université d’Ottawa, le Consortium national de formation en santé (CNFS) contribue à offrir un accès accru à des programmes d’études dans le domaine de la santé, aux francophones issus des collectivités en situation minoritaire.
novembre 2013
Les Rouges prèsque Champions Moustapha Ly presse@le-reveil.ca
SPORTS Préposé(e) au service à la clientèle Poste à temps partiel (36,25 heures toutes les deux semaines) Emploi offert dans les deux langues officielles. La personne qui est préposée au service à la clientèle répond aux demandes de renseignements courantes sur l’assurance et l’immatriculation et exécute des tâches connexes, telles que l’ouverture des dossiers des demandes d’indemnisation et l’organisation des rendez-vous. Responsabilités • Prendre les appels téléphoniques du public et répondre aux demandes de renseignements. • Ouvrir les dossiers des nouvelles demandes d’indemnisation et s’assurer d’obtenir des demandeurs tous les détails pertinents des incidents et de confirmer les garanties d’assurance. • Informer les clients des garanties d’assurance applicables et du processus de traitement des demandes d’indemnisation. • Catégoriser les nouvelles demandes d’indemnisation, prendre les rendez-vous nécessaires et rédiger un résumé de chaque appel. Éducation • Diplôme d’études secondaires. Expérience • Deux ans d’expérience de travail dans un centre d’appel, un centre de service à la clientèle ou un bureau administratif. Compétences particulières • Capacité de travailler sur des quarts de travail. • Capacité éprouvée de saisie au clavier d’un minimum de 35 mots/minute. • Compétence démontrée dans l’utilisation du progiciel Microsoft Office. • Excellente aptitude à communiquer et compétences supérieures pour le service à la clientèle. Pour obtenir plus d’information sur le poste ou pour postuler un emploi, consultez le site Web mpi.mb.ca. La date limite des demandes est le 25 novembre 2013.
Crédit photos : Le Sportex
La saison de soccer des Rouges de l’USB a pris fin le dimanche 27 octobre lors de la finale qui les opposait à l’équipe de Providence. Le championnat a été de courte durée mais très riche en rebondissements : les athlètes ont maintenu le suspens du premier jusqu’au dernier match pour le grand bonheur des supporters. C’est toujours un immense plaisir de regarder évoluer le groupe avec des joueurs très passionnés. La cohésion était presque parfaite grâce à l’assemblage de joueurs talentueux, et motivés à l’idée de décrocher la médaille d’or pour une première. Ainsi, le staff technique a accompli un travail herculéen avant d’atteindre ce niveau. Justin Legaré, entraineur de l’équipe, a eu quelques soucis pour mettre en place le « Onze de départ ». Ceci est dû à l’arrivée de nouveaux joueurs dans l’équipe mais aussi de la difficulté à gérer un groupe dans lequel la concurrence est rude. Les postes de latéral et défenseur dans l’axe ont fait l’objet de plu-
sieurs changements lors des premiers matchs, de même que le milieu de terrain. Une fois ce problème réglé, les Rouges ont commencé à retrouver leurs repères et automatismes. La connexion entre la défense et le milieu de terrain était juste impeccable, avec une attaque particulièrement efficace. Beaucoup d’équipes ont subi la loi des Rouges lors des phases préliminaires. Par exemple, l’équipe de Brandon a reçu une sévère correction lors du deuxième match contre l’USB avec 7 buts encaissés en 90 minutes de jeu. Harouna Gueye et Cheikh Amidou Sonko s’occupaient de l’animation du jeu de par leur maitrise technique et sens tactique. Ces deux joueurs étaient si brillants qu’ils ont souvent été comparés à la paire Xavi Iniesta du FC Barcelone. D’ailleurs, ces deux athlètes ont été élus « joueur de la semaine » même si d’autres membres de l’équipe méritaient également ce trophée. Les hommes de Justin Legaré ont réalisé un parcours remarquable cette année : ils n’ont
jamais été inquiétés lors des matches de poule, ainsi que lors des phases finales. Ils ont gagné huit de leurs dix matchs, avec une moyenne de deux buts d’écart. La qualification en finale ne fut donc pas une surprise pour ceux qui ont eu la chance de suivre les Rouges. L’équipe de soccer de Providence candidate à sa propre succession avait aussi des atouts considérables pour soulever la coupe. C’est dans une ambiance électrique que ces deux équipes ont disputée la finale. Les joueurs se sont donnés à fond avec toute la pression qui reposait sur leurs épaules. L’absence d’Amidou Sonko, suspendu pour carton rouge en demi-finale, s’est fait ressentir ce jour et malheureusement les Rouges ont raté de justesse la médaille d’or, au grand bonheur des joueurs de Providence qui remportent leur deuxième finale consécutive. De l’argent donc, pour consoler ces braves athlètes qui ont représenté l’Université de Saint-Boniface de la plus belle des manières.
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