Les Cahiers de l’Environnement - Décembre 2011

Page 1



E

ditorial de Bruno Le Maire, Ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l'Aménagement du territoire pour « Les Cahiers de l’Environnement »

C.SAIDOU/Min.agri.fr

Au cours des dernières années, les agriculteurs ont fait des efforts considérables pour passer d’une agriculture intensive à une agriculture durable. Par nécessité d’abord, parce que le coût croissant des engrais, les risques des pesticides sur leur santé et l’épuisement des sols ne laissent pas d’autre choix. Par conviction aussi : les paysans sont les premiers acteurs de l’environnement. Ce sont les premiers à tester des solutions comme la méthanisation, pour gérer les effluents d’élevage. Les premiers à s’engager dans la réduction des pesticides en suivant les formations spécifiques qui leur sont proposées dans le cadre du plan Ecophyto 2018. Aujourd’hui, 140 000 exploitants ont obtenu leur Certiphyto. Les premiers, enfin, à plébisciter l’agriculture bio : 15 exploitations se convertissent chaque jour au bio. A ce rythme, nous atteindrons rapidement l’objectif de 6% de surfaces en bio que nous avons fixé lors du Grenelle de l’environnement. Notre responsabilité, c’est d’accompagner les agriculteurs dans ce mouvement de transformation, en suivant trois grands principes. Premier principe : le pragmatisme. Nous ne pouvons pas demander aux agriculteurs de changer leurs pratiques du jour au lendemain. Il faut leur laisser le temps d’adaptation nécessaire pour maîtriser les nouvelles techniques et trouver l’équilibre qui leur permettra de maintenir leurs revenus tout en limitant l’impact de leur activité sur l’environnement. Il faut également tenir compte de la réalité économique des exploitations, durement touchées par la crise de 2009. Deuxième principe : la simplification des règles. Il y a trop de contrôles tatillons, trop de surveillance, trop de suspicion : nous devons faire davantage confiance aux producteurs. Ainsi, la France ne soutiendra le principe du « verdissement » des aides à partir de 2014 que si les nouvelles règles sont simples et incitatives pour les agriculteurs. Le verdissement de l’agriculture ne doit pas être un empilement de contraintes qui freinent la compétitivité des exploitations et découragent les producteurs. De ce point de vue, la démarche de certification environnementale des exploitations agricoles lancée au Grenelle constitue l’exemple même de ce que doit être un verdissement intelligent de l’agriculture. Nombreux sont les agriculteurs engagés dans des démarches visant à diminuer leurs impacts négatifs ou à augmenter leurs impacts positifs en matière de biodiversité, de fertilisation et de gestion de la ressource en eau. C’est pour faire connaître et reconnaître les évolutions en cours dans les pratiques agricoles que nous avons pris, avec Nathalie Kosciusko-Morizet, un décret permettant de valoriser ces démarches en trois paliers orientés vers un niveau d'excellence qualifié de « Haute Valeur Environnementale ». Troisième principe : la réciprocité internationale. Nous ne pouvons pas demander aux agriculteurs européens d’appliquer des règles sanitaires et environnementales parmi les plus strictes au monde et ouvrir tout grand nos frontières à des produits agricoles qui ne respectent aucune de ces règles. Ce serait une erreur économique et une faute morale vis-à-vis de nos producteurs. Agriculture et environnement marchent main dans la main. Certes, il reste des efforts à faire, mais nous avons un cap, et ce cap, nous le tiendrons. A nous, responsables politiques, professionnels agricoles, associations de défense de l'environnement et tout simplement citoyens, de travailler ensemble dans la voie de l’agriculture durable.



s”xc

Au Sommaire : Les Cahiers de L’Environnement Edition : Les Cahiers d’Information Presse Professionnelle. 43, rue Auguste Blanqui 94600 CHOISY LE ROI

Editorial du Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire Mr Bruno. Le Maire ...................................................... 1.

DOSSIER DE PRESSE : ADEME ................ 5

DOSSIER DE PRESSE : SG ..................... 37

ECO-CONSTRUCTION

INNOVATIONS & NOUVELLES TECHNOLOGIES

InterfaceFLOR ................................ 6

INJECT ............................................ 38

DECOTRIC .................................... 8

Koolshade ...................................... 40

KYYPLE .......................................... 10

Nord’Imprim ..................................... 42

Directeur de la Publication: F. LAYANI Directeur de la Rédaction : L. BENJAMIN Directeur Graphique : Y. GOLD Administration Secrétariat : K. ZERBIB, A. VERRON D. DONA et S. LEONARD Rédaction et Documentation : L. MORELLI R. BOUVIER E. KEMPLER N. PASCALE S. DANON S. FONTAINE V. CHEKLER J. DELOR T. AUBRY F. GUILLAUME D. DEGUY S. CHELLI S. SCHMINK

TECCONTROL .............................. 12 Aquitaine Bio-Teste ....................... 14 TTS ................................................. 16 NEWS ................................................ 18 COMMUNIQUE DE PRESSE : FNE ......... 21 ENVIRONNEMENT

VULOG ............................................ 44 ALTO ............................................... 46 NEWS ................................................ 48 SALONS ET FORUMS

Ecorismo ........................................... 51

Remerciements : M. IFRAH, M. SIRE M. DIATCHENKO

Lenacot ........................................... 22

Illustrations : LEV

Halton ............................................. 24

Expanscience ................................... 52

Diffusion et Abonnement : Tél : 01 74 90 07 44/5 Fax : 01 70 36 76 81

SCI ................................................. 26

OLDHAM ......................................... 54

STX ................................................. 28

Plas Eco .......................................... 56

Site internet : lescahiers-environnement.info

Sentinel ......................................... 30

Quantis ............................................ 58

Dépôt Légal : Décembre 2011

Galaxair .......................................... 32

Business & Decision ..................... 60

NEWS ............................................... 34

NEWS ................................................. 62

Imprimeur : C L’IMPRIMERIE 7, rue de Liège 94190 GOUSAINVILLE

DEVELOPPEMENT DURABLE



DOSSIER DE PRESSE ADEME

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

L'ADEME dévoile le bilan 2009-2011 du Fonds Chaleur Depuis près de trois ans, sur la période 2009 - 2011, le Fonds Chaleur a permis le lancement de 1 638 installations en capacité de produire et de distribuer - à partir d'énergies renouvelables 790 000 tep/an (tonnes équivalent pétrole par an) de chaleur. Biomasse, géothermie, solaire thermique, réseaux de chaleur, valorisation du biogaz... le Fonds Chaleur dynamise et renforce ainsi les différentes filières en énergie renouvelable. La production de chaleur représente environ un tiers de la consommation d’énergie finale en France. Elle est principalement produite par des énergies fossiles, émettrices de gaz à effet de serre. Pourtant, la chaleur peut être produite à partir d’énergies renouvelables et en la matière, les objectifs de la France sont ambitieux puisqu'il s'agit d'augmenter la production de chaleur renouvelable de 10,1 Mtep à l’horizon 2020, dont 5,5 Mtep pour l’habitat collectif, le tertiaire, l’agriculture et l’industrie. C'est précisément pour soutenir - dans ces secteurs - le développement de la production de chaleur à partir des énergies renouvelables qu'est lancé en décembre 2008 le Fonds Chaleur. Il est alors doté d'une enveloppe prévisionnelle de 1,2 milliard d'euros avec pour objectif : faciliter l'installation de nouveaux équipements destinés à produire de la chaleur issue de sources renouvelables. Il s'adresse à tous les maîtres d'ouvrage professionnels (entreprises des secteurs agricole, industriel et tertiaire privé, mais aussi collectivités et gestionnaires d'habitat collectif). Géré par l'ADEME, le Fonds Chaleur s’inscrit dans le plan d’action national en faveur des énergies renouvelables. Ce plan d'action, portant sur la période 2009-2020, déposé par le Ministère du Développement durable et de la Mer auprès de l’Union Européenne, contribue aux ambitions du Paquet européen climat-énergie qui propose de porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation nationale d'ici 2020.

L’ADEME EN BREF L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) est un établissement public sous la triple tutelle du ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministère de l’Economie, des Finances et de l'Industrie. Elle participe à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l'agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d'expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en oeuvre et ce, dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation des sols, l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l'air et la lutte contre le bruit.

Les Cahiers de l’Environnement

05


ECO-CONSTRUCTION

La dalle de moquette, Un produit d’avenir, bon avec l’environnement

La dalle de moquette, le produit idéal pour les sols d’espaces de bureau ne devrait pas laisser insensibles les architectes bien informés. InterfaceFLOR, leader mondial du marché a fait évoluer ce revêtement à coups d’innovations en série. Très tôt, cette entreprise pionnière s’est penchée sur la question du développement durable. En la matière, elle met en oeuvre une démarche remarquable aux effets concrets, aux antipodes des pratiques dévoyées du « green-washing » (écoblanchiment), à vocation purement publicitaire. Le client et l’environnement sont les principaux bénéficiaires de cette démarche vertueuse, - profitable aussi -, qu’a mis en pratique InterfaceFLOR. InterfaceFLOR, leader mondial du marché de la dalle de moquette, est une filiale d’Interface Inc., grande entreprise américaine dont le récit l’assimile à une « sucess-story ». Son fondateur Ray C. Anderson crée l’entreprise en 1973, et à partir d’une invraisemblable série d’acquisitions d’entreprises, parvient à créer un empire. L’homme ne manque pas d’idées, qu’il confesse dans deux livres manifestes, Mid-cours Correction et Confessions of a radical industrialist où il pose les bases d’une philosophie entrepreneuriale révolutionnaire. Dès son premier livre, il invite à une prise de conscience et une révision stratégique de l’entreprise. Véritable visionnaire et grand manager, Ray Anderson convertit très tôt et radicalement l’entreprise aux principes du développement durable. 0 6 Les Cahiers de l’Environnement

N°1 mondial du marché de la dalle de moquette L’entreprise est numéro un mondial sur son marché depuis le rachat du leader européen Heuga. Avec un chiffre d’affaires annuel d’environ 1 milliard $, 4000 salariés, InterfaceFLOR est aujourd’hui présent dans une centaine de pays. Le produit idéal pour les espaces de bureau La dalle de moquette InterfaceFLOR est plombante amovible et forme un revêtement de sol textile modulaire en 50 cm X 50 cm. Le produit convient particulièrement aux espaces tertiaires : bureaux, magasins, hôtellerie, collectivités… La dalle textile convient idéalement dans ces cas, par la facilité avec laquelle on peut la remplacer. Les câbles divers, souvent dissimulés sous le plancher technique nécessitent un accès aisé à ce dernier. La dalle plombante, amovible, non collée au sol représente le produit flexible par excellence. L’utilisateur peut en changer à sa guise, en jouant sur la variété des couleurs, textures et motifs. De plus, elle génère un minimum de chute (seulement 4 à 5%) lors de l’installation (contre 10 à 15% pour la moquette en rouleau). Le sens de pose de la dalle crée par ailleurs des effets décoratifs multiples. InterfaceFLOR 28-32, rue de l’Amiral Mouchez 75014 PARIS Tél : 01 58 10 20 20 Internet : www.interfaceflor.fr


ECO-CONSTRUCTION Une authentique démarche de développement durable. Des applications concrètes vertueuses L’analyse systématique du cycle de vie du produit, a permis de déboucher sur une multitude d’innovations majeures. Cette démarche vertueuse a conduit InterfaceFLOR à inventer de nouveaux produits, et de réduire drastiquement son impact sur l’environnement. Ray Anderson, le fondateur visionnaire de l’entreprise a compris avant l’heure, la nécessité vis-à-vis de l’environnement, et l’intérêt de l’entreprise, d’adopter une démarche sincère de développement durable. Cette réorientation stratégique constitue une véritable révolution culturelle. Elle s’est traduite ensuite par une succession d’innovations radicales à tous les niveaux : commercial, design, produit...

met en œuvre 3 méthodes pour atténuer cet impact : réduire la quantité de fibre, augmenter la part de fibre recyclée, et créer un nouveau type de fibre.

Nom de code : « Mission zéro ! » Objectif : réduire l’impact sur l’environnement. La démarche de réduction des effets nocifs sur l’environnement s’est muée en véritable mission. Elle s’intitule d’ailleurs Mission zéro, et se décline en sept axes de travail : • Elimination des déchets. • Emission d’aucune substance novice. • Recours aux énergies renouvelables. • Des produits recyclables. • Optimisation des transports. • Sensibilisation des parties prenantes. • Nouvelle approche commerciale du produit.

L’héritage d’une tradition d’innovation établie Une tradition novatrice s’est inscrite dans l’ADN de l’entreprise suite à la mutation originelle. Elle s’illustre récemment par l’obtention de Déclarations Environnementales Produit (EPD) : analyses de cycle de vie, vérifiées tierce partie. Une EPD est une source unique d’informations scientifiques fiables et explicites sur l’impact environnemental total d’un produit. Ces informations sont vérifiées par un organisme indépendant qualité, et sont traitées selon une méthode transparente, afin de pouvoir comparer différents produits en toute objectivité. Premier fabricant à obtenir de telles déclarations, InterfaceFLOR considère l’EPD comme la nouvelle génération d’informations environnementales sur les produits de par son objectivité et son exhaustivité. La société s’engage à ce que tous ses produits soient couverts par une EPD d’ici 2012.

Kyrielle d’innovations Appliquée à la dalle de moquette, cette démarche ambitieuse s’est concrétisée par l’émergence au fil du temps d’une kyrielle d’idées nouvelles, parfois radicales. Chacune d’elles s’attache à satisfaire l’un des points de la déclinaison. A titre d’exemple, InterfaceFLOR vient de lancer Biosfera I, premier concept produit à proposer une quantité de fibre réduite et recyclée à 100%, une installation sans colle avec TacTiles™ et le programme de compensation carbone Cool Carpet en standard.

« L’Analyse du cycle de vie du produit », un outil d’amélioration instructif L’ACV constitue en effet un outil sans pareil, un véritable levier d’amélioration, un socle sur lequel s’est peu à peu édifiée la culture de l’entreprise. L’ACV sert à mesurer l’impact du produit à chacune des étapes du cycle de vie du produit : « du berceau aux portes de l’usine », « des portes de l’usine à la vie en oeuvre » et « de la vie en oeuvre à la fin de vie ». Ray Anderson a fixé en 1994 à l’entreprise un objectif et un horizon temporel : zéro impact négatif sur l’environnement d’ici 2020. Pour l’heure l’analyse du cycle de vie d’une dalle de moquette révèle qu’en l’occurrence, les matières premières utilisées, notamment les fibres, sont à l’origine de 68% de l’impact sur l’environnement. InterfaceFLOR

L’imagination au pouvoir Recyclage des produits et des matières, optimisation importante des transports par le biais du multimodal notamment, réutilisation des produits en fin de vie à travers un partenariat avec le monde associatif, développement d’une machine à découpe ultrasonique inspirée de l’industrie aéronautique générant un minimum de déchets. Ce n’est pas fini : chutes broyées et réintégrées dans le cycle de fabrication, mise au point d’un nouveau procédé de pose sans colle émettant un minimum de composés organiques volatils (COV)... Sur sa lancée novatrice, InterfaceFLOR peut entrevoir sereinement l’échéance 2020. L’entreprise poursuit inexorablement sa route sur la bonne voie, guidée par une éthique.

Les Cahiers de l’Environnement

07


ECO-CONSTRUCTION

 Interview de Monsieur Andrieu de Decotric Les Cahiers de l’Environnement : Bonjour Monsieur Andrieu, pouvez-vous nous présenter vos fonctions ? Monsieur Andrieu : Je suis Directeur commercial France. Je suis en charge du référencement central dans le domaine du bâtiment, je m’occupe d’un réseau de grossistes. D’autre part, je viens en appui sur le terrain à nos commerciaux. Les Cahiers de l’Environnement : Décrivez votre entreprise. Monsieur Andrieu : Nous rassemblons trois sociétés : Pufas qui intervient dans le marché du bâtiment en Allemagne et dans les pays de l’Est, Decotric dans le marché en Allemagne grand public et en Europe de l’Ouest. Glutolin qui est une marque utilisée sur tous les circuits. La première société était Pufas qui a acquis Decotric puis Glutolin en 2003. Nos gammes se complètent en se chevauchant. Dans une même ville, on peut avoir un distributeur Glutolin et Decotric. Les Cahiers de l’Environnement : Parlez-nous de vos produits. Monsieur Andrieu : Nous fabriquons des colles, des enduits et des papiers peints ainsi que des poudres multifonctions. La colle à papier à base d'amidon, de méthylcellulose. Tous ces produits notamment la colle à papier peint qui se dilue dans l'eau. Les tests concernent les COV. Nos produits sont à base d’eau ; on en extrait les matières dangereuses.

0 8 Les Cahiers de l’Environnement

Les Cahiers de l’Environnement : Que faites-vous en faveur de l’écologie ? Monsieur Andrieu : La plupart des fabricants utilisent des seaux en plastique qui vont à l'encontre de l'environnement. Nous, nous avons choisi d'utiliser des sacs en papier, de l'emballage carton plutôt que du PVC. C'est le choix de l'Allemagne. La grande majorité de nos produits a depuis des années un taux de COV en dessous de 1g/l et accomplit ainsi déjà la norme A+ délivré par le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement. Plusieurs de nos produits sont certifiés mais seulement quelques-uns sont commercialisés en France comme la aka Colle Spéciale, l'enduit decofill intérieur et le Stop-Mousse qui ont reçu la mention très bien de la part de l'institut écologique indépendant Öko-test. Notre enduit decomur intérieur remplit les normes de qualité de surface Q1- Q4 et il est compatible avec toutes les marques de plaques de plâtre (même sans bandes à joints pour les plaques à bords arrondis) ; c’est certifié par l’institut fédéral TÜV. Nos produits Colle Sol Polyvalente et le Fixateur Sol Universel répondent à la norme EC1 c’est-à-dire qu’ils sont très pauvres en émanations chimiques et en odeurs. Les Cahiers de l’Environnement : Expliquez-nous votre présence en France et dans le monde Monsieur Andrieu : Nous sommes implantés presque partout. Nous avons une forte implantation dans l’Est de


ECO-CONSTRUCTION papiers normaux, spéciaux, vinyls et intissés. Les Cahiers de l’Environnement : Quels sont vos tarifs ? Monsieur Andrieu : Nos deux tarifs différents sont appliqués suivant la valeur de la commande du client. L’un s’applique à partir de 550 € de produits mixtes et l’autre à partir de 2000 €. Les Cahiers de l’Environnement : Quels sont vos projets pour l’avenir ? Monsieur Andrieu : Pour le moment, nous souhaitons augmenter les ventes dans les pays d’Europe de l’Ouest et de l'Est. Nous voulons également continuer à nous développer dans le négoce des matériaux.

la France, aussi à Paris et en Rhône-Alpes. Nos produits sont vendus dans plus de 63 pays dans le monde, principalement en Allemagne, en Autriche, en France et en Russie. Les Cahiers de l’Environnement : Comment fonctionne votre service de recherche et de développement ? Monsieur Andrieu : Nous mettons en œuvre des produits provenant des idées de nos clients ou de nos agents commerciaux concernant leur amélioration ou leur développement. S’il se révèle que ce sont de bonnes solutions, nous les développons dans notre laboratoire, en fabriquant des petites quantités puis on les fait tester par des grands clients. Ces produits sont seulement fabriqués s'ils sont sains pour l'environnement et la santé.

Les Cahiers de l’Environnement : Où vous trouver ? Monsieur Andrieu : Nous avons des représentants dans toutes les régions françaises. Visitez notre site Internet pour les trouver : http://www.decotric.fr Si vous voulez nous contacter, appelez au : +49 55 41 700 321 Vous pouvez également nous écrire par courriel : export@decotric.fr Merci à M. Andrieu et à son collègue allemand M. Garrit d'avoir permis la rédaction de cet article. Propos recueillis par Florence GUILLAUME

Les Cahiers de l’Environnement : Voulez-vous faire la promotion de quelques nouveautés ? Monsieur Andrieu : Actuellement, nous introduisons sur le marché français deux colles à papiers peints en poudre très haut de gamme seulement pour les professionnels. Il s’agit de la Colle SP Supérieure en poudre dans un seau de 5 kilogrammes équipé d’un seau doseur. Il convient pour tous les papiers spéciaux ainsi bien que pour la toile de verre. La Colle Professionnelle G 20 en paquet de 500 grammes convient pour tous les Les Cahiers de l’Environnement

09


ECO-CONSTRUCTION

KYYPLE : Béton éco-citoyen pour particuliers responsables Fondée en 2009 par Samuel Masson et Philippe Maes, Kyyple innove dans la valorisation des surplus de béton de chantier. Partie du principe que les surplus et les déchets des uns constituent souvent la matière première des autres, les deux hommes ont mis en place un système basé sur un site web www.kyyple.com permettant de livrer l’excédant des chantiers (marge de sécurité, aléas divers) aux particuliers et aux associations. Focus sur cette initiative novatrice et éco-citoyenne.

clients particuliers nous ont apporté des demandes ultraqualifiées en ligne, ce qui évite - entre autre - le déplacement de commerciaux » ajoute-t-il. Et le système est si universel que les deux hommes prévoient même d’exporter le produit aux pays limitrophes. Lorsqu’on sait que le béton a une durée d’emploi limitée dans le temps (2 à 3 heures seulement après le malaxage) avant de devenir un « déchet », mieux vaut être organisé…

Béton excédentaire utilisé sans pertes Sur un chantier de BTP, manquer de béton pour finir un ouvrage est inimaginable ! Il y a aussi les impondérables. C’est pourquoi il y a régulièrement un surplus de béton dans les camions de livraison. Valoriser ces surplus issus des chantiers au profit des besoins des particuliers, il fallait y penser… Le principe de Kyyple repose sur une équation simple : actuellement 2% du béton commandé en chantiers est perdu et non réutilisé. Pour un camion, repartir avec un stock destiné à la déchetterie ou au concassage a un coût conséquent. Pour le particulier, bénéficier de béton frais livré en camion est hors de prix… Kyyple satisfait donc à la fois l’entreprise et le particulier. « Nous avons fondé la société à deux, Philippe Maes et moi », explique Samuel Masson. « Nous avons choisi de démarrer directement sur l’exploitation du surplus de béton des chantiers. Cela n’existait pas et engendrait des gains non négligeables pour les professionnels du domaine. Nos premiers 1 0 Les Cahiers de l’Environnement

Avant Kyyple, les chantiers avaient peu de solutions intelligentes pour se débarrasser du béton excédentaire. Il y avait bien l’enterrement… aujourd’hui inimaginable face aux normes HQE, ISO14001 ! Désormais, l’entreprise souhaitant se défaire de ses surplus doit passer par le concassage et la déchetterie. Un circuit fort coûteux. « Pour pallier cette situation, nous proposons de trouver rapidement un emploi au surplus de béton, et ce dans la zone périphérique d’un chantier donné pour éviter de longs déplacements », précise Samuel Masson. Grâce à son service en ligne, Kyyple met en contact en temps réel l’entreprise qui veut se défaire de son béton et le particulier qui en a besoin. Les avantages sont nombreux : gain de temps, gain d’argent, moins de déplacements et moins de production de CO2. Ces surplus servent notamment au particulier et à l’agriculteur qui veut couler une dalle de propreté. Ils peuvent s’en servir pour boucher ou rapproprier. Le particulier


ECO-CONSTRUCTION Une perspective d’Euratechnopolys

définit son prix. La Livraison est ensuite effectuée par faibles quantités (fond de camion).

Mode « slow » et geste éco-citoyen Bien-sûr il ne faut pas être pressé (les demandes satisfaites le sont dans un délai moyen de 3 mois) mais le geste est éco-citoyen. Les déchets sont évités. Le produit est sans garantie mais il s’agit toujours d’un excellent béton le dosage étant réalisé de manière plus précise qu’à la main. Quant à l’entreprise abonnée au système, elle peut reverser automatiquement le montant des recettes issues de la vente du surplus à une association caritative de son choix, une aubaine niveau communication et pour l'approche sociétale (ISO26000). Kyyple existe depuis deux ans et son concept a déjà séduit une cinquantaine de professionnels du bâtiment que ce soit au niveau des promoteurs, des chantiers ou des producteurs. « Auprès des particuliers aussi le système a bien pris », précise Samuel Masson. « En avril et mai nous avons noté une forte augmentation des demandes. Nous avons eu 1000 demandes pour 15000 visites mensuelles de particuliers sur le site. Ces chiffres sont significatifs pour cette niche qu’est le béton. Il y a un vrai intérêt du particulier pour le béton professionnel ». Celui qui n’a pas le temps d’attendre préférera le service classique de la société et effectuera une demande de devis pour du béton à la norme. Sa livraison s’effectuera alors à date définie. Pour parfaire sa dynamique environnementale, Kyyple développe actuellement un parte-

nariat avec Team², pôle de compétitivité spécialisé sur les technologies de recyclage, de valorisation des déchets et la recyclabilité des matières et matériaux. L'Analyse de Cycle de Vie (ACV) du béton devient accessible. A noter, le nouveau site Euratechnopolys (www.euratechnopolys.com) à Lomme/Lille, amène une collaboration avec le groupe Rabot Dutilleul, adepte d'une gestion Développement Durable sur ses chantiers, par l'intermédiaire de son entité promotion Nacarat et construction : Rabot Dutilleul Construction en charge du chantier, dans un but de réduction des déchets.

Kyyple Masson Samuel 165, avenue de Bretagne Euratechnologies 59000 LILLE Tél : 03 62 27 89 10 Site web : www.kyyple.com Email : contact@kyyple.com Les Cahiers de l’Environnement

11


ECO-CONSTRUCTION

 Ecotechnologies pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire A l’heure d’une véritable prise de conscience des consommateurs face aux enjeux environnementaux, de l’éco-construction, des incitations fiscales et à la nécessité pour les foyers à voir diminuer leur facture énergétique : le marché des pompes à chaleur explose. Conscient du potentiel de ce marché qui ne cesse d’évoluer, Gilles SIMONESSA, exDirecteur Général de Developpement Systems (groupe américain Carrier), a fondé Tec Control à Pacé, près de Rennes. Après son passage chez Developpement Systemes (fabrication de pompes à chaleur pour le résidentiel), Gilles SIMONESSA signe un contrat de distribution avec l'équipementier automobile japonais Sanden dont l'usine européenne est située en Ille-etVilaine. Le groupe japonais, initialement spécialisé dans les compresseurs de climatisation pour automobile, a souhaité diversifier son activité. Après plusieurs mois de recherche et développement, et une coanalyse fine du marché, les premières pompes à chaleur à production d’eau chaude sanitaire sont sorties des chaines de montage.

Un fluide réfrigérant naturel C’est dans ce contexte que Tec Control a vu le jour et à contractualiser avec Sanden afin d’assurer la promotion et la commercialisation des produits et concepts de la gamme Aquaeco2. Une gamme novatrice puisqu’elle fonctionne à partir de CO2, fluide réfrigérant naturel, non inflammable, non toxique, contrairement aux autres gaz réfrigérants et inoffensif pour l’environnement notamment en cas de fuite de circuit frigorifique. La pompe à chaleur Aquaeco 2 est à l’heure actuelle la plus performante et la plus écologique du marché. Société très récente, Tec Control enregistre ses premières ventes auprès de la distribution spécialisée et livre tous les installateurs spécialistes du génie climatique, qu’il s’adresse au particulier comme au secteur tertiaire.

Des solutions hybrides Tec Control mise sur la combinaison du produit Tec Condens (chaudière à condensation) et d’Aquaeco 2 pour proposer une offre hybride répondant au

1 2 Les Cahiers de l’Environnement

besoin du chauffage et de l’eau chaude sanitaire. Au final, le client bénéficie d’une solution combinant pompe à chaleur au CO2 et chaudière condensation, le tout étant peu énergivore et très performante. Le préparateur d'eau chaude sanitaire est combiné à une pompe à chaleur de 4,5 kW de puissance utilisant le CO2 (R744) comme gaz réfrigérant. Le Ballon a une capacité de 150 litres et fonctionne sans appoint électrique de -15 à +43 °C de température extérieure. Il intègre, de plus, un système anti légionellose et un coefficient de performance de 4,3. « L’Aquaeco 2 relève d’une technologie de compression au CO2 à gestion inverter avec l’avantage de pouvoir varier la puissance de la machine et de démarrer le moteur à très faible intensité » explique Gilles SIMONESSA. Pour la production d’eau chaude sanitaire le produit est donc très performant. « Plus le Delta T est important plus le CO2 et la performance du produit est élevé» précise-t-il. Le système complet, permet également de passer une eau de ville à 10° à 65 ° en peu de temps (production en quantité) et d’avoir de l’eau chaude à tout moment grâce au fluide le plus propre du marché ! « Actuellement, des économies


ECO-CONSTRUCTION importantes sont réalisées, grâce aux normes des bâtiments basse consommation (BBC) et aux différents efforts réalisés sur des bâtiments existants (meilleures isolation, ouvrants performants, VMC,…), cependant les besoins en eau chaude sanitaire, eux, ne diminuent pas ». C’est une des préoccupations principales des particuliers et des entreprises. C’est aussi à cette problématique que répondent les produits distribués par Tec Control. « Nos produits sont les plus performants et les plus écologiques du marché. Ils sont parfaits pour les collectivités, les professionnels, les agriculteurs et même les restaurateurs mais aussi pour le tertiaire et l’habitat. Ils correspondent rigoureusement aux normes (d’essai) en vigueur » ajoute Gilles SIMONESSA. Les Cahiers de l’environnement : La fin du chauffe-eau électrique ? « Nous nous situons dans une niche avec un véritable produit de rupture technologique totalement fiable » conclut Gilles SIMONESSA qui ne doute pas que les produits au CO2 viendront bientôt sonner le glas du bon vieux chauffe eau électrique trop gourmand en énergie et surtout trop peu écologique… Ce type de produit est déjà considéré comme le nec plus ultra dans de nombreux pays, notamment en Asie.

ZA La Teillais – 35740 PACE info@teccontrol.fr Les Cahiers de l’Environnement

13


ECO-CONSTRUCTION

D

e plus en plus de particuliers optent pour une station d’épuration individuelle. En pleine vague écologique, une prise de conscience collective sur la question des eaux usées voit le jour. Maintenir nos ressources en eau potable et conserver leur qualité est indispensable. Depuis 1999, la société Aquitaine Bio-Teste conçoit, fabrique puis installe des stations d’épuration individuelles et semi-collectives innovantes mais très simples d’emploi. Toutes reposent sur une innovation majeure : un système de doublerecirculation breveté permettant, chose originale, de traiter les pollutions azotées avant les pollutions carbonées. A l’heure de l’environnemental, le traitement de nos effluents (eaux usées

domestiques, industrielles …)

demande encore à être optimisé. Véritable professionnel de l’environnement, Bernard Briet dote ses produits des procédés d’épuration les plus novateurs. Le spécialiste des stations de petite capacité Les solutions développées par sa société, Aquitaine Bio-teste, pour l’assainissement des eaux

Des stations d’épuration futuristes usées, sont particulièrement adaptées aux petites collectivités. Elles demandent peu d’exploitation. Ces stations d’épuration sont capables de traiter toutes les eaux (eaux grises, eaux vannes) grâce à une hydraulique complètement gravitaire consommant peu d’énergie et éliminant les odeurs désagréables… «Nous sommes spécialisés dans la fabrication des stations d’épuration de petite capacité. Nous ne dépassons pas les mille habitants. Le principal de notre marché relève de la station d’épuration pour maisons individuelles, soit 75 à 80% de notre chiffre d’affaires », explique Bernard Briet. Il faut dire qu’Aquitaine Bio-teste se situait jusqu’ici sur un marché de niche puisque les pouvoirs publics n’acceptaient pas auparavant les stations d’épuration répondant aux normes européennes. Aujourd’hui la réglementation a changé, ouvrant la possibilité aux particuliers de poser chez eux une station

1 4 Les Cahiers de l’Environnement

d’épuration pour réaliser leur assainissement. Le marché est donc passé à quelque 140 000 assainissements en France. La station d’épuration présentant énormément d’avantages le marché sera bientôt multiplié par dix…

Des traiteurs d’eau Une opportunité que Bernard Briet - dont la société forte de 12 années dans le domaine - a su saisir à point en associant à la station d’épuration une

prestation de services de maintenance. « Nous sommes des traiteurs d’eau et affichons des garanties en terme de responsabilité civile face à tout problème de pollution », précise-t-il. Avec des caractéristiques phares, la fiabilité de ses stations est exceptionnelle : « Nous faisons du réacteur biologique à culture fixée et traitons les pollutions azotées puis les pollutions carbonées grâce à notre système de double recirculation, innovant et efficace ». Ce système breveté a été développé par Aquitaine Bio-teste il y a quelques

années et lui permet de créer des stations d’épuration beaucoup plus compactes que celles existant ailleurs. Les volumes sont plus petits et les rendements épuratoires augmentés. Traiter les


ECO-CONSTRUCTION

pollutions azotées avant de traiter les pollutions carbonées est quelque chose de très original. La société a aussi développé un modèle pour l’agroalimentaire, basé sur une station SBR s'appliquant aux effluents biodégradables des industries agroalimentaires. Le procédé SBR (épuration biologique séquentielle) est une évolution directe du procédé des boues activées. « Des caractéristiques extrêmement rustiques lui permettent d’offrir aux agriculteurs une grande fiabilité » ajoute Bernard Briet. Sur la

l’environnement marin, la société a développé une station d’épuration pour les bateaux de plaisance. Elle sera bientôt lancée. Cette station répondra rigoureusement aux conventions MarPol qui stipulent que nul bateau ne peut déverser en mer des effluents solides mais seulement des effluents liquides et traités. Le procédé proposera, en outre, un système de stérilisation des effluents avant rejet en mer. Bientôt de la stérilisation Avec l’évolution des stations d’épuration et face aux contraintes réglementaires les particuliers et les professionnels peuvent tergiverser devant le choix d’une station d’épuration. « Pour bien choisir sa station, il faut exiger, dans le cadre de l’assainissement, des garanties sur le traitement de la pollution,

garanties engageant des responsabilités civiles. La station étant considérée comme un ouvrage, il faut aussi exiger une garantie décennale », conseille Bernard Briet. Avec ses produits futuristes mais ultra-simples d’utilisation Aquitaine Bio-teste a la Capacité de répondre à toutes les demandes.

stériliser les effluents à la sortie des stations d’épuration. Celle-ci est actuellement en test de validation. Son prochain projet est l’intégration à ses stations d’un système de stérilisation reposant sur l’ozone, neutre, donc particulièrement respectueux de l’environnement. Société

Aquitaine Bio-Teste Et l’avenir ? Aquitaine Bio-teste développe régulièrement de nouveaux projets. La société a même conçu une gamme d’appareils pour

Chargé de Marketing : M. BRIET BERNARD ZA DU PAYS PODENSACAIS

33720 ILLATS Tél. : 05 57 98 15 75 Site web : www.bioteste.fr Email : contact@bioteste.fr

plupart de ces systèmes se retrouvent des options de télé-surveillance, des réacteurs biologiques permettant de traiter les pollutions carbonées et un clarificateur agissant par phases (décantation, recirculation et rejet en milieu naturel). Aquitaine Bio-teste n’a pas oublié la protection de

Les Cahiers de l’Environnement

15


ECO-CONSTRUCTION voltaïque sur le toit à partir du début de l’année prochaine. Nos excédents en électricité seront revendus à EDF. Nous installerons également les collecteurs solaires de notre propre gamme. Nous envisageons aussi de changer notre parc automobile et Interview de Madame Schira de TTS Engineering Sarl d'installer de quoi recharger les voitures électriques pour La perlite, roche volca- blanchit alors qu’elle est à l’énergie utilisée à la fabrica- nos clients. nique naturelle pour l'agri- l’origine de couleur foncée. À tion après un mois déjà. culture et la construction. la base, elle pèse 1,5 Dans le domaine de l’agricul- Les Cahiers de l’Environtonnes/m3. Le granulé que ture, la perlite peut être recy- nement : Quel produit nous fabriquons ne pèse clée car elle est mélangée voulez-vous promouvoir ? Les Cahiers de l’Environ- plus que 100 kg/m3 ce qui pour l’amendement minéral Madame Schira : Dès la nement : Bonjour Madame, est relativement léger. Nous de la terre. Elle est une alter- création de mon entreprise, vous êtes actuellement nous servons de la perlite native à la laine minérale. La nous nous sommes gérante de TTS Engineering pour ses capacités isolantes. perlite, au niveau de la consacrés au développeconcerne ment du marché du bâtiSarl. Pouvez-vous nous La perlite est incombustible, construction présenter votre société en imputrescible et rendue surtout les constructions en ment. Cette année nous hydrophobe. La construction ossature bois. Sinon, nous nous sommes occupés du quelques mots ? Madame Schira : Bonjour, est stable dans le temps. La menons de petites actions marché agricole : nous mon entreprise a été créée perlite appartient à la matière au niveau de notre entre- avons fabriqué un engrais : en octobre 2008, en partie dans la construction renou- prise comme utiliser du l'OGG (Organic Green grâce à mon père, ingénieur velable. La perlite est recon- papier recyclé ou acheter Gold). Nous l'utilisons en actif pour la protection de struite régulièrement par des stylos publicitaires en pulvérisant du liquide dilué l'environnement depuis des l’activité volcanique. Nous bois. Nous voulons devenir sur les feuilles. La plante années. Notre produit phare connaissons l'utilisation de autonomes en énergie. absorbe les ions du liquide : est la perlite que nous impor- cette pierre depuis les Nous avons le projet d’ins- ils nourrissent la plante. années 1950. Nous sommes taller du matériel photo- Notre engrais est un produit tons de plusieurs pays. actuellement aux normes Les Cahiers de l’Environ- européennes. Nos princinement : Pouvez-vous paux clients se situent en décrire plus en détail ce Allemagne et en Autriche et nous souhaitons vivement produit ? Madame Schira : La perlite intéresser le marché est une roche volcanique français. que l'on peut trouver par exemple, en Grèce, en Les Cahiers de l’EnvironTurquie et en Hongrie. Elle nement : Quelles sont vos est moulue et on procède actions en faveur de l’enviégalement à son expansion ronnement ? en la chauffant à 1000°C. Madame Schira : La perlite L’eau contenue dans la est un isolant. En tant perlite s’évapore et la pierre qu’isolant, elle compense 1 6 Les Cahiers de l’Environnement


ECO-CONSTRUCTION biologique à base d’algues marines vivantes qui augmente la production et rend la plante plus résistante. Nous nous en servons en l'occurrence pour les plantes ornementales et comestibles.

Les Cahiers de l’Environnement : Comment travaillez-vous sur la recherche et le développement ? Madame Schira : Europerl est notre fournisseur en perlites. Notre entreprise a amélioré son procédé d'expansion. Europerl livre la technologie et nous travaillons ensemble sur de nouveaux produits à base de perlite.

Les Cahiers de l’Environnement : Quels sont vos autres produits et services ? Madame Schira : Nous concevons la production d'eau chaude solaire : c'est, comparé aux autres produc-

tions d'énergie renouvelable, celle qui coûte le moins cher. Nous avons signé une convention d'exclusivité pour notre collecteur solaire plat. Le liquide caloporteur circule directement dans l'absorbeur : ainsi la tuyauterie n'est plus nécessaire. Nous produisons 40 % de plus que les autres collecteurs solaires plats c'est-à-dire que pour une surface d'1,82 m2, nous fournissons 2,4 kW par panneau pour un ensoleillement maximal. Le matériel est plus léger et plus fin et il est fabriqué à base d'aluminium. De cette manière, la construction est moins chargée et plus agréable à poser. Les Cahiers de l’Environnement : Commentez-nous vos études environnementales ... Madame Schira : Nous travaillons à deux niveaux : dans un premier temps : sur le plan industriel, dans l’industrie chimique pour éviter les émanations dangereuses provenant de ce secteur d’activité. Notre action est comprise depuis le début de l'étude jusqu'à la livraison clé en main. Le second aspect concerne l’étude en énergie sur le bâtiment. Nous donnons des conseils en énergie pour en éviter les pertes et pour son approvisionnement.

concernant vos offres ? Madame Schira : Globalement, nous cherchons à trouver des solutions globales comme par exemple pour la culture hors sol. Elle se fait généralement sur un lit horizontal dans des boudins ou des sacs. Nous utilisons alors notre système de culture vertical avec notre engrais : l'OGG. Notre substrat est à moitié de la perlite, à moitié de la fibre de noix de coco qui sont contenues dans des pots isolants empilés les uns sur les autres. Nous diluons l’engrais dans l’eau du système d’irrigation. En conséquence, cela augmente la production sur une petite surface et nous économisons de l’eau : il n’y a pas de perte d’eau. Cela concerne principalement les cultures maraîchères.

tives d’avenir ? Madame Schira : Nous nous engageons à poursuivre notre logique raisonnée pour la protection de l’environnement. Nous projetons de devenir un producteur local pour la France de l’ensemble de nos produits, ceci dans le but d'éviter les longs transports engendrés par les importations. Les Cahiers de l’Environnement : Merci à vous de m’avoir consacré cette interview.

Bureaux : 3 Rue de la Reigne 70200 Lure Siège Social: 49, Av. de la République 70200 Lure Courrier à: Les Cahiers de l’Environ- Les Cahiers de l’Environ- BP 103, 70203 Lure Cedex nement : Quelle est la poli- nement : Pour conclure, Site Internet : tique de votre entreprise quelles sont vos perspec- http://www.tts.fr

Les Cahiers de l’Environnement

17


NEWS

A quand les voitures électriques sans batteries ?

Parmi les divers projets automobiles du moment, l'un des plus intéressants serait sans nul doute les voitures électriques sans batteries, alimentées seulement depuis un système d'induction à même la chaussée. Les routes ainsi équipées, donneraient à ces voitures du futur une autonomie quasi illimitée. De plus la légerté exceptionnelle des dis véhicules sans essence ni batteries lourdes constituerait une économie d'énergie substantielle. Mais les choix des procédés qui font l'objet des recherches actuelles les plus avancés divergent encore fortement.

Déjà

7

milliards

!

Ca y est ! Notres petite planète a enfin franchit le seuil des 7 milliards d'être humains. Aussi s'agit-il d'une heure propice au constat pour les Nations Unis, ainsi que pour la WWF. En effet pour Félix Gnehm du pendant suisse de l'association : “ La terre peut nourrir 30 milliards d'individus s'ils devaient vivre comme les habitants du Bangladesh et seulement 700 millions s'ils devaient tous vivre comme des Européens ”. Le problème ne serait pas tant le contrôle des natalités que la maîtrise des énergies nouvelles et la régulation de la consommation individuelle des ressources de la planète. Le passage à un nouveau mode de vie basé sur le développement durable demeure plus actuel que jamais de manière à assurer à chaque individu une égalité dans la consommation et un accroissement naturel harmonieux pour les populations. 1 8 Les Cahiers de l’Environnement


NEWS

Quand les trois grandes religions monothéistes s’unissent pour un appel à la protection de l’environnement.

Dans le cadre de l’Interfaith Center for Sustainable Development (Centre inter-religieux pour le Développement durable), de Jérusalem en Israël, les chefs locaux du christianisme, du judaïsme et de l’islam ont lancé une campagne en faveur de l’ecologie. Puiser la force et la motivation pour défendre l’environnement dans la foi : tel est l’idée du Centre interreligieux pour le développement durable. Ainsi dans son communiqué le centre inter-religieux s’appuie sur la Genèse, pour appeler « les fidèles de toutes les religions à lutter contre l’effet de serre » et « de presser les dirigeants politiques à œuvrer en ce sens ». Car comme le fait valoir l’évêque catholique romain William Shomalie « Nous devons étudier ensemble les problèmes écologiques, car nous partageons un destin commun. Si la Terre est polluée, cela touchera aussi bien les musulmans que les chrétiens et les juifs ». Aussi, il est prévu qu’une conférence internationale réunissant les « leaders religieux » de l’islam, du judaïsme et du christianisme (notamment du catholicisme et du protestantisme) soit organisée en marge de l’Assemblée générale de l’ONU en 2012. Objectif étant promouvoir le développement durable dans le monde, grâce à l’aura et les réseaux des grandes religions. L’autre projet du Centre inter-religieux, c’est « lancer une campagne en Amérique du Nord pour sensibiliser les enseignants des religions musulmane, chrétienne et juive, ainsi que ceux du bouddhisme et de l’hindouisme, aux problèmes écologiques dans la perspective de la foi », a expliqué le rabbin Yonatan Neril. Même si l’environnementalisme tarde à être adopté par les grands cultes monothéismes, il n’est cela dit pas vraiment étonnant que les religions prennent la parole sur le sujet : « Selon les premiers chapitres de la Genèse (le premier livre de la Torah, Bible hébraïque ou Ancien Testament), le devoir originel imposé au premier homme et à la première femme est non seulement de développer la Terre, mais aussi de la protéger », a en effet rappelé le rabbin David Rosen, appuyé par le vice-ministre pour les Affaires religieuses de l’Autorité palestinienne Haj Salah Zuheika. N’oublions pas de rappeler l’engagement de Benoît XVI en la matière, qui suit la voie de son prédécesseur Jean-Paul II. Multipliant les appels à la « responsabilité écologique », le pape voit dans le développement durable un facteur décisif de paix dans le monde : « C’est un objectif partagé par tous, une condition indispensable à la paix, que de contrôler les ressources naturelles de la Terre avec justice et sagesse », avait-il par exemple déclaré lors de ses vœux pour le nouvel an 2010. . A défaut d’avoir été convaincus par des arguments rationnels, les chefs religieux espèrent faire réagir, agir la population par le biais de la foi.

Cet appel sera-t-il trouver un écho ?

Les Cahiers de l’Environnement

19


Facebook au pôle nord !

Qui ne connait pas Facebook, le plus grand et le plus fréquenté des réseaux sociaux de la toile, Le porte parole de la firme a annoncé que le lieu de construction de son nouveau data center (centre de données) serait installé à l'Ulea en Suède près du cercle polaire. “ Après étude des divers sites Européens il s'est avéré que L'ulea offrait les meilleures conditions pour un refroidissement naturel pour les installations ”. Effectivement la température moyenne de la ville suédoise serait d'environ 2°C. Facebook annonce construire un data center “ Propre ”, utilisant le barrage hydraulique locale pour ses grands besoins énergétique.

2 0 Les Cahiers de l’Environnement


COMMUNIQUÉ DE PRESSE : FNE Dossier de presse Jeudi 30 juin 2011

sives. Beaucoup des propositions peuvent être rapidement mises en œuvre, au plus grands bénéfice des finances publiques et donc des impôts des français, tandis que d'autres peuvent concerner des niveaux supra-nationaux.

Faire des économies budgétaires qui protègent la biodiversité Rapport du CAS* sur les financements néfastes à la biodiversité : des économies possibles qui protègent la nature ! France Nature Environnement et la Ligue Roc ont participé activement, aux côtés d’autres acteurs, aux travaux du Centre d’Analyse Stratégique menés sous la direction de Guillaume Sainteny, relatifs à la suppression des financements publics présentant un impact défavorable sur la biodiversité. La synthèse de ces travaux sera rendue publique demain. Explications.

FNE et la Ligue Roc espèrent que les préconisations du rapport final seront de la même teneur que la version dont nous avons eu connaissance en juillet dernier, estimant qu’elles constituent une étape importante dans l’adaptation graduelle de politiques publiques préfigurant un modèle économique plus favorable à la biodiversité. Il ne faudrait

De l’argent publique dépensé contre la nature FNE et la Ligue Roc saluent la publication du rapport final qui a été réalisé dans un délai court au regard de l'ampleur du sujet. Il constitue en effet la première synthèse quasi exhaustive concernant les dépenses publiques aux effets délétères sur l’environnement en général et la biodiversité en particulier. Il contient ainsi un vaste ensemble de préconisations intéressant : aussi bien la tarification de l’eau, notamment dans le contexte de ses usages agricoles, que l’artificialisation des habitats naturels, les politiques publiques favorisant l’étalement urbain ou bien encore la fiscalité applicable à la commercialisation et à l’usage de certaines substances polluantes. D’autres suggestions s’attachent à la suppression ou à l’adaptation des dispositifs économiques et fiscaux relatifs aux friches commerciales et industrielles, aux infrastructures de transport ou encore aux pratiques agricoles inten-

cependant pas que ces pistes en restent au stade des simples vœux pieux alors même que leur mise en œuvre pourrait se traduire par des économies substantielles au profit de l’Etat et des collectivités publiques en plus de s’avérer être des mesures utiles pour lutter contre l’érosion de la Biodiversité. Dès la loi de finance 2012, le Gouvernement devra se saisir de ces travaux. Nous attendons donc des annonces dès la présentation publique du rapport. De ce point de vue, FNE et la Ligue Roc souhaitent également que le rapport de la mission d’inspection confiée au CGEDD et à l’Inspection des finances sur la fiscalité du Patrimoine Naturel soient également rendu public rapidement.

_________________________ * Centre d’Analyse Stratégique

Les Cahiers de l’Environnement

21


ENVIRONNEMENT

L’entreprise de nettoyage industriel, douce avec l’environnement et les hommes Une entreprise marseillaise de nettoyage vouée aux sites et locaux du secteur tertiaire peut faire figure d’exemple : Lenacot. Depuis son rachat, il y a quelques années par Denis Patrick Amar, la petite entreprise se modernise, change d’image et vole de succès en succès. La dernière étape de la mutation de l’entreprise s’est réalisée par l’entremise d’une démarche vigoureuse de développement durable.

Lenacot, un exemple d’entreprise de nettoyage industriel qui sous l’effet d’une modernisation connaît la réussite et effectue une belle percée sur les marchés. Grâce à un cocktail stratégique à base de rationalisation de l’activité, démarche qualité, et d’une orientation résolue vers le développement durable. L’entreprise marseillaise fondée en 1957, reprise en 2007 par Denis Patrick Amar. A son arrivée, le nouvel acquéreur impulse un processus de changement dans l’entreprise

qui ne tarde pas à porter ses fruits. Lenacot accroît son efficacité, et conquiert de nouveaux marchés.

Constitution d’une place dans le nettoyage industriel Ces premiers succès autorisent une croissance externe. Lenacot acquiert tour à tour deux entreprises de la région. Avec en 2010, un chiffre d’affaires global aux alentours du million d’Euros et une croissance à deux chiffres, Lenacot dégage aujourd’hui une belle marge de rentabilité.

La démarche qualité facteur d’améliorations notables La démarche qualité judicieusement adaptée aux spécificités d’une entreprise de maind’œuvre a conduit à une réorganisation du travail et des tâches. « Je me suis personnellement investi dans cette démarche pour la rendre efficace, explique Patrick Amar. Le plus important :

2 2 Les Cahiers de l’Environnement

l’instauration d’une surveillance régulière et de contrôles a posteriori ». Une inspectrice de chantier épaulée par quatre chefs de service vérifient régulièrement sur les lieux la conformité du travail effectué.

Une bonne image de marque Surtout, cette petite entreprise de service bénéficie d’une image de marque enviable. Une performance d’autant plus remarquable que le secteur souffre de l’image dépassée d’un métier peu valorisant pour travailleurs non qualifiés. « Nous bénéficions aujourd’hui d’excellents retours de clientèle, et d’un bouche-àoreille favorable. Résultat : de nouvelles entreprises viennent à nous sans aucune démarche commerciale de notre part ». Pour autant, Denis Patrick Amar a vu juste en faisant appel aux services de différents prestataires efficaces chargés d’effectuer ces démarches de conquête via Internet.


ENVIRONNEMENT Le développement durable La dernière pierre de cet édifice voué à améliorer l’image et la rentabilité de l’entreprise : une orientation stratégique résolue de l’entreprise vers une démarche de développement durable. Rien à voir ici avec le dévoiement auquel l’appellation donne parfois lieu. Le virage a été pris à la suite d’une réflexion approfondie et se concrétise aussi bien dans les pratiques, le recours à de nouveaux outils de travail, qu’à un changement des mentalités.

Lenacot 10, Boulevard Fabrici, 13005 Marseille Tél : 04 91 47 27 49 E-mail : amar@lenacot.fr Entretien avec Patrick Amar, dirigeant de Lenacot

« Mettre l’entreprise dans le sens du développement durable ! » Les Cahiers de l’environnement : Comment avez-vous entrepris cette démarche de développement durable ? Denis Patrick Amar : Au démarrage de toute démarche de projet, il convient d’établir un état des lieux. Nous avons procédé à un examen détaillé de tous les aspects de l’entreprise sous l’angle du développement durable afin de limiter les rejets de produits chimiques -

savons, phosphates - dans l’environnement. Il a débouché sur le constat de diverses carences, auxquelles nous nous efforçons de remédier. Les Cahiers de l’environnement : Comment ? Denis Patrick Amar : Nous avons renouvelé l’ensemble des outils de nettoyage des agents à tous les niveaux. Désormais ils sont tous d’origine biologiques : chiffons, balais, plumeaux, lingettes et serpillières. Les modes opératoires des agents ont été entièrement reconsidérés. Par exemple, le nettoyage des sols s’effectue à l’aide de 4 lingettes préparées, sans ajout de produit nettoyant. Les lingettes sont constituées de microfibres désinfectantes grâce à leurs molécules de fil d’argent. Après usage, elles sont nettoyées et de nouveau imprégnées de ces molécules, puis réutilisées. Les agents utilisent 4 lingettes de couleur différentes, -chacune destinée à un usage spécifique- disposées dans de petits seaux distincts. Les sols sont nettoyés « en barrette » à la manière des auto-laveuses, un procédé efficace et rapide. Le coût de cet outillage sophistiqué est compensé par l’absence de produit liquide supplémentaire. Les Cahiers de l’environnement : Avez vous noté une amélioration de vos résultats au regard de vos intentions ? Denis Patrick Amar : Il s’agit

d’une démarche de progrès continu. Aujourd’hui, nos évaluations nous placent à 3 sur une échelle de 1 à 5. Les imperfections actuelles sont liées à l’appropriation des nouveaux modes opératoires. Nous avons fait porter la réflexion à divers niveaux, les matériels, comme les gestes et postures afin de prévenir les maladies professionnelles, telles les troubles musculosquelettiques, les fameux TMS. Il s’agit bien d’une démarche d’ensemble vouée à mettre toute l’entreprise, y compris sa gouvernance, dans le sens du développement durable. Ainsi nous parvenons à une meilleure application des procédures et une rentabilité accrue de l’entreprise. Les Cahiers de l’environnement : Mettez vous en place un management spécifique pour mobiliser l’ensemble des personnels ? Denis Patrick Amar : Oui, nous appliquons un principe d’intéressement avec distribution à l’ensemble du personnel d’une prime en fonction des gains de productivité. Nous efforçons également de valoriser sincèrement le personnel et le métier. Une attitude qui se traduit par un turn-over du personnel très faible, 0,002%, par comparaison avec la moyenne des entreprises du secteur, 27%. Cet effort de durabilité se traduit aussi par les remarquables ancienneté et fidélité des clients comme du personnel à l’égard de Lenacot.

Les Cahiers de l’Environnement

23


ENVIRONNEMENT d’insatisfaction et apporte les réponses aux propriétaires des bâtiments pour optimiser le confort.

Interview de Monsieur Gauzès, cadre chez Halton Les Cahiers de l’Environnement : Bonjour Monsieur, pouvezvous nous indiquer clairement vos fonctions au sein de votre entreprise. Monsieur Gauzès : Je suis actuellement responsable marketing international pour la division Indoors d’Halton. Les Cahiers de l’Environnement : Pouvez-vous nous en dire davantage sur cette division ? Monsieur Gauzès : Halton est une société finlandaise, créée en 1969, spécialisée dans les produits, services et solutions de climatisation intérieure pour assurer le confort de l’environnement intérieur. Le Groupe se compose de quatre branches principales : Indoors développe des solutions de climatisation intérieure et de sécurité incendie pour les bâtiments publics, et plus particulièrement pour les bâtiments abritant des bureaux, des hôtels ou des établissements de santé. FoodService fournit des systèmes d’aspiration et de filtration (hottes, plafonds) pour les cuisines commerciales et les restaurants. Ce sont les deux principales divisions présentes en France. Halton Marine propose des solutions garantissant la sécurité et le confort à bord des bateaux et des installations offshore. Halton Clean Air met au point des solutions avancées de filtration de l'air pour le secteur du bâtiment et les habitations privées. Enfin New Ventures, en Finlande, est une division de services qui étudie et décrypte les sources

Les Cahiers de l’Environnement : Vous est-il possible de nous expliquer globalement votre présence à l’international ? Monsieur Gauzès : Nous sommes présents dans vingt-trois pays à travers le monde. Notre chiffre d’affaires s’élève à 148 millions d’euros et emploie 1100 collaborateurs dont plus de 15% en France. Nous sommes présents en Europe, avec des usines en Finlande, France (Crépy en Valois et Béthune), Allemagne, Royaume-Uni et Allemagne, également en Amérique, principalement aux États-Unis et au Canada, avec une usine à Scottsville (Kentucky) et un développement de plus en plus prononcé vers l’Amérique Centrale et du Sud. En Asie, la division FoodService est particulièrement active, et dans la région Océanie/Pacifique, un agent et producteur sous licence permet à Halton Indoors d’être de plus en plus fort. Le Moyen-Orient est un levier évident de croissance, avec une présence déjà forte de FoodService et un développement récent mais prometteur d’Indoors. Les Cahiers de l’Environnement : Parlez-nous de vos méthodes de climatisation ? Monsieur Gauzès : En fait, nous ne sommes qu’un maillon de la chaine de climatisation. Nos produits et solutions s’intègrent en partie terminale de systèmes utilisant des centrales d’air. Nos poutres climatiques sont en fait des batteries qui refroidissent ou réchauffent (eau ou électricité) les espaces intérieurs avec apport d’air neuf. Quant aux diffuseurs ils permettent la gestion de l’ambiance intérieure (ventilation). Mais le point clé est que nous promouvons des systèmes moins énergivores et plus respectueux de l’environnement que les systèmes de climatisation classiques (tels que l’inconscient collectif les perçoit). Les Cahiers de l’Environnement : Vous travaillez à l’aide de diffuseurs. Pouvez-vous expliciter ? Monsieur Gauzès : Pour assurer le confort d’un lieu, il ne suffit pas d’y assurer une température agréable, il faut que l’air y soit renouvelé, que la température dans la zone occupée soit homogène et qu’il n’y pas de sensation de courants d’air, qui provoquent des désagréments, voire troubles de santé. En l’occurrence, nos sélections répondent aux exigences de la norme de confort thermique ISO 7730. Ainsi une sélection fine et précise des diffuseurs permet d’atteindre ces objectifs d’une part, et de diminuer les apports d’air. Ensuite la diversité de nos gammes permet de proposer de la modularité et de s’adapter à tout type de bâtiments, comme les hôpitaux avec des diffuseurs assurant une parfaite filtration de l’air.

2 4 Les Cahiers de l’Environnement


ENVIRONNEMENT Les Cahiers de l’Environnement : Qu'en est-il de votre politique environnementale et du développement durable chez Halton ? Monsieur Gauzès : La philosophie même de la démarche Halton est de réduire les consommations énergétiques des bâtiments, et de proposer des solutions fiables et durables. Environnement et développement durable font donc partie de notre ADN. D’un point de vue production, nous réduisons au maximum la consommation énergétique : les sites de production historiques sont bien évidemment certifiés ISO 14001 et par exemple dans l’usine de Crépy en Valois le taux de recyclage des déchets est de 92%, et nous bénéficions d’usines à travers le monde évitant ainsi les importations de pays lointains ce qui limite la production en carbone pour les livraisons. D’un point de vue commercial, nous aidons les propriétaires à améliorer la performance énergétique de leurs bâtiments, toutes nos équipes sont donc parfaitement formées et aguerries aux répercussions environnementales de leur choix de ventilation. Notre force commerciale est d’une très haute technicité. Dans ce cadre, la poutre climatique est l’emblème des diminutions de consommations d’énergie : elle utilise l’eau pour le refroidissement et peut être associée à la géothermie pour le chauffage. Mais désormais, c’est à travers l’innovation que la démarche Halton permet les plus grandes avancées en termes de politique environnementale, grâce aux systèmes de contrôle. Ainsi les bâtiments deviennent intelligents et s’autorégulent : lumière et variation du volume d’air en fonction de l’occupation des pièces, pilotage automatique des stores en fonction de l’ensoleillement, le tout relié à une simple télécommande centrale : moins de fils, moins de composants, moins de déchets, plus d’économies. Côté FoodService, le nouveau dispositif d’aspiration et de filtration des cuisines professionnelles M.A.R.V.E.L. permet des diminutions jusqu’à 60% des besoins énergétiques. Les Cahiers de l’Environnement : Où travaillez-vous dans la recherche et le développement ? Monsieur Gauzès : Nous sommes implantés sur 3 sites : en Finlande, à 100 km au nord d’Helsinki, en France à Béthune, et aux États-Unis dans le Kentucky. Nous valorisons énormément la recherche et développement pour être toujours au plus près des attentes clients. Les Cahiers de l’Environnement : Quelles sont vos principales références ? Monsieur Gauzès : En France, nous sommes présents dans les constructions telles que celles du groupe Accor,

Total, Hachette, Sanofi-Aventis et des bâtiments tels que le Louvre ou la Tour Montparnasse. La prestigieuse Université Paris VII nous fait également confiance pour la ventilation des ses laboratoires. Nous sommes également les partenaires privilégiés de chaînes de restaurant, comme Flunch. À l'international, nous avons collaboré avec les hôtels Hilton, Nokia, … ou dans un tout autre registre pour des destroyers de la Royal Navy. Les Cahiers de l’Environnement : Quelles sont vos projets pour les prochaines années ? Monsieur Gauzès : Nous souhaitons continuer à produire au niveau local. Nous voulons contribuer un peu plus chaque jour à développer les bâtiments à émission nulle. Nous misons sur davantage d’innovations et toujours plus de confort pour les utilisateurs. Nous axons nos développements sur la segmentation et l’expertise sur ces segments : les bureaux, pour favoriser la productivité et le bien-être des salariés, les hôtels, pour y améliorer le confort et la performance, les hôpitaux, pour assurer hygiène et sécurité. Pour conclure, notre action est de nous inscrire dans un développement durable des bâtiments pour le bien-être de tous tout en améliorant les performances énergétiques, donc faire des économies d’énergie. Les Cahiers de l’Environnement : Où peut-on vous contacter ? Monsieur Gauzès : Pour toute information, vous pouvez nous écrire au courriel suivant : contact@halton.fr. Je vous invite également à consulter notre site Internet : http://www.halton.fr.

Les Cahiers de l’Environnement

25


ENVIRONNEMENT

Des experts de l’environnement au service de l’entreprise Réglementation REACH sur les produits chimiques, analyses du cycle de vie, éco-conception, bilan carbone : Science & Environnement, cabinet spécialisé dans la recherche et le conseil stratégique en environnement, offre aux entreprises et aux organisations un large éventail de services. Dr. Erwan Saouter, créateur de Science & Environnement, a réuni autour de lui une équipe d’experts aux compétences complémentaires. Ensemble, ils couvrent le champ des sciences de l’environnement. Ce cabinet à dimension humaine s’adresse aussi aux PME, souvent démunies face aux nouvelles réglementations, pour les aider à traiter les dossiers liés à la réduction de l’impact des produits sur la santé humaine et sur l’environnement. Erwan Saouter, docteur en éco-toxicologie, possède 20 ans d’expérience auprès de grandes entreprises telles que Procter & Gamble, et d’organismes de recherche en France et en Amérique du Nord. Des collaborateurs hautement qualifiés Dès sa création, S&E mobilise des collaborateurs spécialisés dans les domaines de la sécurité humaine et environnementale. Très vite, le cabinet gagne la confiance de clients prestigieux tels que L’Oréal, Procter & Gamble, Nestlé ou Les Laboratoires Expanscience. Des municipalités importantes, comme Genève ou Meyrin, sollicitent sa participation dans le cadre de l’Agenda 21. Des compétences plurielles et une approche globale S&E se charge des dossiers liés à la réglementation européenne REACH (Registration, Evaluation, Authorisation of Chemicals), aux analyses de cycle de vie, aux écolabels, à l’éco-conception, aux poli2 6 Les Cahiers de l’Environnement

tiques de développement durable ou à la communication scientifique. Chacune de ces questions requiert une grande expertise. Outre la diversité de ses compétences, Science & Environnement se distingue de ses homologues par la nature de son approche : chaque question, chaque dossier soumis par un client y est analysé dans sa globalité, par une approche intégrée, en établissant des passerelles entre les disciplines. Performance remarquable pour un cabinet à dimension humaine. SCIENCE & ENVIRONNEMENT (sarl) International Center Cointrin Route de Pré-bois, 20, CP 1863. 1215 Geneva – CH Tél : +41 22 788 2314 / +33 678 651 991 Mail : saouter.e@sci-env.ch Internet : www.science-environnement.ch Entretien avec Dr. Erwan Saouter, directeur de Science et Environnement « Des services spécialisés taillés sur mesure pour la PME » Les Cahiers de l’environnement : Quelles sont les principales caractéristiques de Science et Environnement ? Dr. Erwan Saouter : Une expertise pointue et une approche multidisciplinaire. Je m’explique : notre première originalité, c’est notre capacité à établir des liens entre différentes disciplines et à proposer une approche globale qui intègre l’apport de chacune d’elles. Par exemple, certaines données collectées pour un dossier REACH peuvent être réutilisées pour une analyse du cycle de vie ou un dossier écolabel. Nous avons jusqu’ici très bien réussi auprès de grandes entreprises et d’institu-


ENVIRONNEMENT tions publiques qui reconnaissent la valeur ajoutée de notre travail. Nous souhaitons aujourd’hui renforcer notre activité autour de quelques secteurs essentiels et nous adresser également aux PME, qui ont absolument besoin de ces compétences pour se développer et rester compétitives. Les Cahiers de l’environnement : Quels sont donc ces secteurs? Dr. Erwan Saouter : D’abord, l’impact des produits chimiques sur la santé humaine et l’environnement. Je parle des substances présentes notamment dans les produits de consommation courante. La réglementation européenne REACH, celle sur la classification et l’étiquetage des produits, ou encore celle sur les biocides, s’imposent aux industriels. Nous accompagnons les entreprises dans leur processus de mise en conformité. Ensuite, l’analyse du cycle de vie, le bilan carbone et l’éco-conception. L’analyse du cycle de vie (ACV) est un outil d’analyse de l’impact des produits, processus et activités sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie. L’utilisation des ressources et l’émission des polluants sont mesurées et quantifiées. L’ACV va au-delà du bilan carbone qui mesure uniquement les émissions de gaz à effet de serre. Elle prend en compte d’autres impacts comme la toxicité humaine, l’écotoxicité, la diminution des ressources, l’occupation de l’espace, l’acidification, etc.

Nous conseillons aussi les entreprises sur l’écolabellisation et l’éco design. Dans chaque cas, nous réalisons des études, produisons des analyses et proposons à nos clients un programme d’action opérationnel. Ces dossiers sont traités dans une perspective globale, afin d’aider en même temps les entreprises à communiquer sur ces sujets, et à valoriser ainsi leur image. Les Cahiers de l’environnement : Quelles prestations proposez-vous sur REACH ? Dr. Erwan Saouter : Avec la prochaine échéance de 2013, REACH est un sujet à traiter en urgence. La constitution d’un dossier d’enregistrement est extrêmement complexe et donc prend beaucoup de temps. Généralement, une PME ne dispose ni de ce temps, ni des compétences pour traiter ce genre de dossier. La réglementation REACH, c’est d’abord des milliers de pages de texte réglementaire et de documents à lire et à maitriser. Notre travail consiste ensuite à collecter les données toxicologiques liées aux substances, les analyser, les soumettre à l’agence Européenne via REACH-IT, à utiliser des modèles de prédiction, voire à placer des tests pour générer les données manquantes. Puis vient la préparation des rapports de sécurité qui nécessitent l’utilisation d’outils très sophistiqués et enfin la communication de ces informations aux utilisateurs en aval, via les fiches de sécurité qui peuvent contenir plusieurs centaines de pages d’information scientifique. Avant REACH, ces FDS faisaient au maximum une dizaine de pages. Pour les utilisateurs en aval, il convient alors de les analyser, d’en extraire les données utiles et les spécifications à respecter. Science & Environnement, qui maîtrise l’ensemble de ces étapes, fait ce travail d’enregistrement, et propose un plan d’action correspondant aux besoins de l’entreprise. J’envisage en outre d’ouvrir un nouveau service sur Internet, un « Help-desk » avec un centre d’appel consacré à REACH pour répondre aux questions des entreprises. Nous leur fournirons des réponses denses et précises. Je souhaite ouvrir Science & Environnement aux besoins des PME, et leur fournir les services et les compétences dont nous disposons.

Les Cahiers de l’Environnement

27


ENVIRONNEMENT

De la construction navale aux concepts EMR innovants

Traditionnellement axée sur la construction navale (paquebots de croisières et navires à haute valeur ajoutée respectueux de l’environnement), la société STX France diversifie ses activités en développant sa recherche dans le secteur des Energies Marines Renouvelables. Elle propose notamment des concepts innovants de fondations d’éoliennes offshore, de sous-stations électriques pour les champs d’éoliennes ainsi que des navires de pose et d’assistance. Focus sur ses programmes les plus avancés. STX France est engagée depuis plusieurs années dans le navire écologique du futur, au travers de son programme « Ecorizon » : un navire totalement propre, respec-

tueux de l’environnement et très économique en opération. Le programme tient ses promesses puisqu’il a abouti, par exemple cette année, à la concrétisation d’un ferry tout électrique destiné à la Communauté d’agglomération de Lorient.

Des navires zéro-émission Une petite révolution dans le monde de la construction navale puisque ce navire futuriste doté de super-capacités effectue ses rotations en mode « zéro-émission » sans bruits, ni vibrations et se recharge le temps d’une escale. Dans cette même dynamique, STX France a signé un partenariat avec l’armateur Brittany Ferries pour développer un ferry fonctionnant au gaz. « Nous

STX Europe, Saint Nazaire

2 8 Les Cahiers de l’Environnement

sommes particulièrement confiants sur le fait qu’il ira au-delà des exigences de la réglementation MARPOL », explique Jacques Hardelay, Directeur Général de STX France. Il faut dire que les navires sortant des chantiers de STX ne présentent aucun rejet à la mer et sont dotés d’équipements de traitement des déchets et des eaux usées à bord. Ils mobilisent l’attention de multiples groupes de recherche, notamment dans le domaine de l’acoustique et des vibrations (modération de l’acoustique et des vibrations mais aussi des pollutions sonores sous-marines).

Un positionnement concret sur les EMR L’activité de construction navale reste une industrie fortement impactée par des variations de cycle liées à la situation économique mondiale et ce, malgré l’augmentation constante du nombre de passagers. Le marché a été divisé par deux ces dernières années, passant d’environ douze paquebots par an à sept, pour une capacité de production identique. La concurrence asiatique apparaissant également sur ce segment de marché, les chantiers doivent se diversifier pour survivre. La stratégie de diversification de STX a été initiée il y a deux ans maintenant. L’entreprise se déploie notamment sur le secteur offshore


ENVIRONNEMENT

Support de mât d’éolienne

avec un positionnement solide sur les EMR (Energies Marines Renouvelables). C’est toute l’ingénierie du groupe qui est en ébullition tant sur le segment de la production d’énergie (éolienne, hydrolienne) que sur celui de la construction de fondations (fondations mixtes et gravitaires, supports de mâts d’éoliennes). Dans la perspective de l’appel d’offres sur l’éolien offshore (3000 MW), STX France et sa filiale d’ingénierie STX Solutions ont investi dans deux projets majeurs : Fondéol (fondations d’éoliennes) et Wattéole (sous-stations électriques). Fondéol devrait rapidement permettre de fournir le marché en fondations innovantes d’éoliennes offshore, non-intrusives pour le milieu marin, adaptables aux sols rocheux et sablonneux, résistantes aux courants, et faciles à démanteler. « Une fondation de type jacket a été commandée par Alstom Wind avec qui nous sommes partenaires sur un projet d’éolienne de 6 megawatts », explique Jacques Hardelay. Les fondations de STX sont métal-

liques avec une structure en treillis (soudage de tubes métalliques). Quant à l’électricité produite par les multiples éoliennes, elle doit être connectée à une centrale à terre par un unique câble renvoyant l’électricité. C’est ici qu’intervient le projet Wattéole, qui propose le développement d’un concept de sous-stations électriques pour les champs éoliens offshore. Une réflexion qui recouvre plusieurs aspects, lorsqu’on sait que l’ensemble doit être parfaitement intégré aux paysages maritimes…. Pour parfaire l’aspect esthétique et le design des éléments, des partenariats sont en cours notamment avec l’Ecole Centrale de Nantes.

d’éolienne, et réfléchit en parallèle avec l’armateur Louis Dreyfus à un navire d’assistance polyvalent. La société s’est en effet associée à d’autres acteurs du territoire, PME et écoles d’ingénieurs, avec le fort soutien de la Région des Pays de la Loire, pour développer « Poséole », navire de pose innovant à destination des opérateurs. Ces navires innovants doivent faire gagner du temps aux opérateurs et ainsi réduire les coûts d’installation en transportant des éoliennes déjà montées. « L’appel d’offres français visant à passer d’ici 2020 à 6GW ne peut s’envisager sans un partenariat fort avec d’autres entreprises ou centres de recherche. Il nécessite une véritable stratégie entre concepteurs, constructeurs opérateurs et installateurs », ajoute Jacques Hardelay. Dans cette course contre la montre, STX affiche de nombreux avantages : la société connait parfaitement les problématiques d’architecture navale. Elle est aussi une spécialiste du calcul de structures complexes. Ses capacités industrielles et logistiques jouent en sa faveur, de même que son positionnement géographique, son accès direct à la mer facilitant le transport des engins EMR vers les futures champs d’éoliennes.

Une synergie d’acteurs et de territoires

STX France SA

Dans la continuité de son activité de référence et en lien avec l’émergence de ce nouveau segment que sont les EMR, STX développe avec d’autres acteurs de sa région d’ancrage un concept de navire de pose

Avenue Antoine Bourdelle BP 90180 44613 Saint-Nazaire cedex France Tél 02.51.10.43.16 www.stxeurope.com France@stxeurope.com

Les Cahiers de l’Environnement

29


ENVIRONNEMENT Optimiser les performances énergétiques des installations de chauffage Sentinel Performance Solutions Cité Descartes - 16, rue Albert Einstein 77420 Champs sur Marne Tél. : 01 64 15 22 40 www.sentinel-solutions.net Depuis sa création en 1987, grâce à un investissement soutenu en R&D, Sentinel Performance Solutions s’est hissée au rang de leader européen et d’expert dans le traitement de l’eau des installations de chauffage. Très impliquée dans une stratégie de développement durable, tant dans le processus de fabrication que dans les qualités environnementales de ses produits, Sentinel a pour seul leit motiv d’offrir des solutions globales pour la performance énergétique des installations de chauffage. Franck Ingoglia, Directeur Sentinel France, porte un éclairage nouveau sur cet engagement profond pour la valorisation de la performance énergétique. À l’heure où tout est mis en œuvre pour réaliser des économies d’énergie, Sentinel se positionne résolument comme le partenaire incontournable de la lutte pour la réduction des émissions de CO2 et contre le gaspillage énergétique. Avec une présence paneuropéenne, elle offre une gamme de produits de haute qualité destinés au nettoyage et à la protection des installations de chauffage. Ses produits, plébiscités par les installateurs et les prescripteurs de systèmes de chauffage, optimisent la fiabilité et la pérennité des installations.

Le respect de l’environnement, un engagement durable pour Sentinel Sentinel s’est engagée activement, depuis de nombreuses années, dans une démarche de développement durable en fournissant des produits qui réduisent les émissions de carbone. Elle s’attache activement à réduire sa propre empreinte carbone par l’examen drastique de tous les aspects de son processus de production au quotidien. De plus, Sentinel affiche une volonté farouche à toujours proposer des produits conformes à la réglementation sanitaire en vigueur. Ainsi, en France, ils sont invariablement 3 0 Les Cahiers de l’Environnement

soumis à l’approbation du Ministère de la Santé (via l’ANSES) sur leur non toxicité et dangerosité pour l’homme et l’environnement. Il en est de même au Benelux avec les certifications KIWA et Belgaqua. En effet, comme le précise Franck Ingoglia « Sentinel met un point d’honneur à obtenir, sur tous ses marchés, les agréments et certifications nécessaires afin de commercialiser des produits sans risque lors de la manipulation, inoffensifs pour la santé et respectueux de l'environnement. Dernière preuve en date, la sortie du désembouant X800 Jetflo qui est totalement biodégradable ».

Au-delà des qualités environnementales de ses produits, Sentinel s’appuie sur les résultats d’une étude indépendante, réalisée par le Gastec@CRE, qui démontre que le traitement des circuits de chauffage contribue à la réduction des émissions de CO2 par l’amélioration du rendement et la réduction de consommation de gaz ou de fioul.

Le traitement des installations de chauffage, gage de performance énergétique accrue L’eau qui circule dans les installations de chauffage contient de l’oxygène et des bactéries qui attaquent les tuyauteries, provoquant alors la formation de boues. A ces deux phénomènes s’ajoute très souvent une corrosion galvanique, résultant d’un « effet de pile » entre les différents métaux présents dans l’installation et contribuant au développement de « boues métalliques ». Ces boues se déposent sur les radiateurs et la chaudière et entraînent une détérioration prématurée des équipe-


ENVIRONNEMENT ments, une baisse de rendement de l’installation, une consommation énergétique accrue. On parle alors d’embouage. « L’étude Gastec atteste que le traitement d’une installation embouée permet d’accroître son rendement général de 15%. C’est pourquoi Sentinel préconise à la fois une action curative pour nettoyer les circuits emboués et une action préventive pour les protéger contre les effets de la corrosion et du tartre. Le désembouage des installations de chauffage s’inscrit donc dans une démarche éco-citoyenne » affirme Franck Ingoglia.

Un autre phénomène est source de nombreux problèmes sur les installations de chauffage : le calcaire. Avec près de 70% des régions françaises ayant une dureté de l’eau élevée, le calcaire constitue non seulement un désagrément au quotidien mais surtout un véritable frein à la performance des installations de chauffage. En effet, un dépôt de seulement 1mm de tartre entraîne 10% de consommation d’énergie supplémentaire. La solution antitartre Sentinel X200 élimine ces problèmes et permet de réduire la consommation d’énergie pour le chauffage.

A l’heure où la chaudière à condensation est présentée comme « la » solution de chauffage du point de vue environnemental et des économies réalisées, « il s’avère en réalité que si le circuit n’a pas été nettoyé au préalable, comme l’a prouvé l’étude Gastec, rien ne sert de changer de chaudière pour réaliser des économies et obtenir un meilleur rendement. Seul le traitement sera la garantie d’une performance optimale » souligne Franck Ingoglia. « De même, si la chaudière à condensation apparaît comme une alternative de chauffage plus écologique, il est possible de la rendre parfaitement écologique en lui ajoutant un neutraliseur de condensats, comme le Condensafe+ développé par Sentinel, afin de ne plus rejeter au tout à l’égout les effluents acides issus de la condensation. Voilà encore une illustration de l’engagement Sentinel pour un plus grand respect de l’environnement » poursuit-il.

Sentinel, une expertise au service des énergies renouvelables

Les produits Sentinel, caractérisés par un pH neutre et leur non-toxicité, sont avant tout des produits reconnus pour leurs qualité et performance. Ainsi, le Sentinel X100, inhibiteur de corrosion, garantit une protection totale contre la corrosion et le tartre dans toutes les installations de chauffage central, notamment celles contenant de l'aluminium. « C’est l’anti-corrosion multi-métaux par excellence ! » déclare Franck Ingoglia. « Mais pour restaurer le bilan thermique de l’installation, il est indispensable de nettoyer ou désembouer l’ensemble de l’installation depuis la chaudière en passant par les radiateurs et le plancher chauffant. En effet, un simple rinçage ne suffit pas. L’utilisation d’un nettoyant/désembouant tel que le Sentinel X800 Jetflo est donc une étape incontournable pour prétendre à une optimisation des performances de l’installation » ajoute t-il.

En réponse à l’évolution significative du marché des énergies renouvelables ces dernières années, Sentinel a développé une gamme de produits au service des sources d’énergie émergentes telles que le solaire thermique et les pompes à chaleur. Le rendement d’un système de chauffage, basé sur les énergies renouvelables, dépend essentiellement de l’efficacité du fluide caloporteur. « Quand les performances de l’installation diminuent, il est rare que l’on pense que c’est lié à l’état du glycol. Or, si un système présente des signes d’altération des performances, une des premières mesures à prendre est la vérification de l’efficacité du fluide caloporteur », explique Franck Ingoglia. Si le fluide caloporteur est dégradé, comme dans les installations de chauffage central traditionnel, le nettoyage est un acte essentiel pour rétablir les performances du système. « Avec des nettoyants spécifiques aux installations ENR et des fluides caloporteurs hautement performants et biodégradables, Sentinel affirme une fois de plus sa volonté de répondre aux problématiques environnementales. Elle a développé des solutions globales dédiées aux ENR qui garantissent l’efficacité et la fiabilité des installations et permettent d’en optimiser les coûts de fonctionnement. En effet, il convenait de trouver des solutions pour maintenir efficacement les équipements et pérenniser l’investissement en énergie propre. Ces techniques simples doivent être mieux connues et prises en compte par le grand public. En attendant, l’approche vertueuse de Sentinel devrait maintenir la marque en tête du marché du traitement des installations de chauffage et ENR pour une longue période » conclut Franck Ingoglia. Les Cahiers de l’Environnement

31


ENVIRONNEMENT

 Un outillage d’intervention précieux pour le frigoriste, bénéfique pour l’environnement.

Christian Mathieu

L’entreprise Galaxair est sans doute inconnue du grand public. Elle conçoit fabrique et commercialise des outils et matériels spécifiques, une gamme complète d’outillages performants à destination des installateurs, frigoristes et climaticiens. Objectif : entretenir les installations frigorifiques et apprivoiser les fluides frigorigènes pour en préserver l’environnement Les réfrigérateurs, systèmes de climatisation des immeubles ou entreprises, chambres froides, installations réfrigérées des supermarchés, les entrepôts frigorifiques sont dotés de systèmes thermodynamiques nécessitant l’intervention de

spécialistes : les frigoristes. Ces professionnels, généralement des entreprises dédiées à ces interventions, recourent à un outillage spécifique pour agir sur ces circuits. C’est le métier de Galaxair qui conçoit et commercialise les manomètres, pompes à vide, raccords, petits accessoires thermodynamiques, détecteurs de fuite, des instruments de mesure et de contrôle, soit la gamme étendue des outils dont ils ont besoin pour ces tâches délicates. Le maniement du fluide frigorigène exige un outillage spécialisé. Un circuit frigorifique fonctionne en circuit fermé. Avant de transférer les fluides frigorigènes et faire fonctionner le circuit, il convient de s’assurer qu’il est parfaitement étanche. La réglementation impose une durée de vie limitée à ces fluides aux dénominations codées –R22 (désormais interdit), R407C, R410A-. Le transfert des fluides usagés nécessite une opération autrement plus délicate qu’une simple vidange. A la sortie du circuit les gaz liquéfiés sont régénérés grâce à une machine au mécanisme complexe. L’opération nécessite de recourir

3 2 Les Cahiers de l’Environnement

à un tire vide et un ensemble d’outillages complexes. C’est le cas également lors du démantèlement d’une installation où les gaz sont extraits afin d’éviter tout risque de fuite ultérieure dans l’environnement.

Le spécialiste de l’outillage d’intervention sur les circuits Galaxair fournit aux frigoristes ces outils indispensables pour toutes leurs interventions, notamment pour récupérer le fluide, le mettre en bouteille, le stocker et le régénérer. En outre, Galaxair commercialise une avantageuse machine de régénération, l’un des fleurons de la gamme de l’entreprise. Un outillage haute performance Galaxair, figure désormais parmi les grands spécialistes des outils haut de gamme pour les interventions des frigoristes. Avec ses marques, ADF ou ATEX, l’entreprise est aujourd’hui le fournisseur exclusif en France de l’outillage d’industriels particulièrement exigeants, sensibles aux questions de sûreté environnementale. C’est notamment le cas de l’industrie nucléaire.


ENVIRONNEMENT Galaxair 5, rue Impériale, 28700 Gué de Longroi, France Tél: +33 (0)2 37 24 95 35 Fax: + 33 (0)2 37 90 92 38 Internet : www.galaxair.com ◙ Entretien avec Christian Mathieu, Galaxair Les Cahiers de l’environnement : En quoi la gamme d’outillage Galaxair, contribue à la sauvegarde de l’environnement ? Christian Mathieu : Comme chacun le sait, depuis la découverte du rôle nocif de certains composants des fluides frigorigènes, le législateur s’est emparé de cette question cruciale. Auparavant, faute de connaître leur impact sur l’environnement, les fluides étaient rejetés dans la nature. Depuis, la loi a muté et l’ensemble de la réglementation et s’enrichit régulièrement de nouveaux articles. De nouvelles des normes et règles aussi précises qu’exigeantes ont été édictées. Les professionnels sont tenus de les respecter. Le métier de frigoriste a évolué dans le sens de la spécialisation pour sauvegarder l’environnement de ces fluides. De fait, ces grands professionnels effectuent des interventions délicates et risquées. Ils effectuent désormais des opérations de maintenance sur les installations, des opérations de confinement afin d’éviter toute fuite des gaz qui altèrent la couche d’ozone. A ces fins, Galaxair leur fournit l’outillage haut de gamme dont ils

ont absolument besoin.

Les Cahiers de l’environnement : Vous pouvez citer des exemples d’intervention délicate ? Christian Mathieu : La régénération des fluides frigorigènes des installations en est un exemple. L’opération consiste à nettoyer le fluide, le revitaliser afin qu’il retrouve ses performances d’origine, celles d’un fluide neuf. Pour ce faire, les professionnels en extraient les souillures, huile, air, gaz incondensables. Le fluide régénéré est ensuite réinjecté dans l’installation ou revendu. La machine de régénération Galaxair permet en outre le

rinçage du circuit. Cette application vaut d’ailleurs pour une variété d’installations, telles les pompes à chaleur, qu’elles fournissent un air chaud ou froid. Je précise qu’il existe une solution alternative qui n’est guère satisfaisante, qui consiste à utiliser à des produits de synthèse aussi dangereux pour l’homme que pour l’environnement. Le rinçage à notre manière consiste à dépolluer le circuit, sans rejet nocif. En fournissant ces machines aux frigoristes, Galaxair apporte une contribution précieuse à la sauvegarde de l’environnement. J’ajoute enfin que ces opérations sont économiquement profitables pour les entreprises équipées d’installations frigorifiques.

Les Cahiers de l’Environnement

33


DOSSIER DE PRESSE Le système Face InTec®, un produit solaire photovoltaïque en façade innovant et esthétique, commercialisé en exclusivité par EDF ENR Solaire en France. EDF ENR Solaire, filiale d’EDF ENR, le leader du solaire photovoltaïque en France et Allouis Face InTec®, spécialiste de la conception de façades « haute technologie », ont signé une convention de partenariat technique et commercial exclusif le 29 septembre 2011 afin de développer en France une nouvelle technologie mise en oeuvre par Allouis Face InTec® : le système Face InTec®, un système de façade modulaire photovoltaïque ultra-design, unique en Europe. EDF ENR Solaire propose en exclusivité à ses clients ce produit fiable et à la pointe de l’innovation, répondant aux demandes des promoteurs immobiliers, des constructeurs et des collectivités qui souhaitent s’inscrire dans une démarche d’efficacité énergétique et/ou d’Agenda 21. EDF ENR Solaire commercialise le produit, réalise les parties ingénierie photovoltaïque et électrique du projet, prend en charge les démarches administratives jusqu’à la mise en service de la centrale et propose un contrat de maintenance. Pour Allouis Face InTec®, l’intérêt est de passer par un expert du photovoltaïque, leader sur son marché, et de bénéficier de sa notoriété et de son réseau commercial présent sur toute la France.

Présentation du système Face inTec® Le système Face InTec®, solution européenne, permet l’intégration de panneaux photovoltaïques Micromorph® en façade et garantit une production d’électricité, à la verticale, tout au long de la journée, même par temps nuageux. Il offre également des performances phoniques et thermiques de haute qualité, intégrant les nouvelles exigences de la RT 2012, des labels BBC et BEPOS.

3 4 Les Cahiers de l’Environnement


DOSSIER DE PRESSE Avec ce concept Face InTec® lancé en 2009, Allouis Face InTec® avait l’idée de rendre actives énergétiquement toutes les parties inertes de la façade. Le système Face InTec® est parfaitement intégré, ultra-design, unique en Europe. Sa performance photovoltaïque est optimisée, comparée à des murs rideaux classiques, grâce à des panneaux photovoltaïques Micromorph®, c'est-àdire composés d’une couche supérieure de silicium Espace Baudelaire (Médiathèque) - 26kWc - Rilleux la Pape (69) Surface 350 m - 228 modules de 115 Wc en brise-soleil amorphe et d’une couche inférieure de microcristallin. Cette technologie assure un rendement optimal pour une installation en façade, car elle réagit davantage avec la lumière diffuse et se montre moins sensible aux variations de températures que le silicium cristallin. Remarquable pour son esthétisme, le système est davantage intégré au bâti, et s’apparente à des solutions de parements vitrés, contrairement à des habillages de façade en couches supplémentaires ou en bardage. Les architectes ont noté la discrétion de la menuiserie du système VEC. Le système Face InTec® est conforme aux règles d’intégration au bâti, validées par le CEIAB. Grâce aux procédés de fabrication et de pose (système d’éléments préfabriqués), Face InTec® est un système adaptable à tous les types de façade, en construction ou en rénovation, sur des structures en béton ou en Immeuble de bureau, Var (06), France métal, et rapide à mettre en oeuvre. Il permet de revaloriser des bâtiments tertiaires et industriels, et d’obtenir de meilleurs bilans énergétiques et carbones. Le système Face InTec® permet un gain de performance énergétique. L’indice de performance thermique de la façade est ainsi multiplié par trois. Le temps des façades inertes est révolu…. 2

À propos d’EDF ENR, le leader du solaire photovoltaïque en toitures en France Depuis fin 2007, EDF ENR, filiale détenue à parité par EDF Energies Nouvelles et EDF, conçoit et commercialise des offres solaires photovoltaïques pour les particuliers, les professionnels et les collectivités locales, disposant de toitures de taille moyenne. Avec près de 10 000 clients particuliers et plus de 350 installations chez les professionnels et les collectivités, EDF ENR est le leader du solaire photovoltaïque en toitures en France. www.edfenr.com

Les Cahiers de l’Environnement

35



COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, 19.10.2011

SOCIETE GENERALE RENFORCE SON PROGRAMME DE NEUTRALITE CARBONE Société Générale innove en renforçant son mécanisme de compensation carbone par un système d’achats directs des crédits carbone par les entités du Groupe. Société Générale devient ainsi la première banque à mettre en place ce type de mécanisme, équivalent à une taxe carbone interne. Le mécanisme de compensation mis en place dans le programme de neutralité carbone a un double objectif :  substituer partiellement ou totalement ses émissions de CO2 en achetant une quantité équivalente de crédits carbone.  imposer un mécanisme incitatif de paiement des émissions carbone, couplé à la mise en place de plans de réduction, afin d’engager les entités du Groupe sur leur impact environnemental.

A propos de la politique de Responsabilité Sociale et Environnementale de Société Générale La politique de responsabilité sociale et environnementale du Groupe s’articule autour de trois axes principaux :  la prise en compte des enjeux environnementaux et sociétaux dans l’exercice de ses métiers  la gestion dynamique et responsable des collaborateurs  la volonté de maîtriser et d’optimiser l’impact direct de ses activités propres sur l’environnement et la société. Société Générale figure dans les indices internationaux de développement durable FTSE4good et ASPI. En 2010, l’agence de notation SAM a décerné à Société Générale le titre le Mover 2010 pour le secteur bancaire. Pour en savoir plus sur la politique du groupe Société Générale, consultez : http://rse.societegenerale.com

Société Générale

Société Générale s'est engagée en 2007 sur la voie de la neutralité carbone, en annonçant une baisse de ses émissions de CO2 de 11% par occupant sur la période 20082012 ainsi que la compensation de l'intégralité de ses émissions d'ici 2012. Le Groupe a dépassé dès fin 2010 son objectif de réduction avec une baisse des émissions par occupant de 14,2 % en 2010 par rapport à 2007.

Société Générale est l’un des tout premiers groupes européens de services financiers. S’appuyant sur un modèle diversifié de banque universelle, le Groupe allie solidité financière et stratégie de croissance durable avec l’ambition d’être La banque relationnelle, référence sur ses marchés, proche de ses clients, choisie pour la qualité et l’engagement de ses équipes. Ses 157 000 collaborateurs*, présents dans 85 pays, accompagnent au quotidien plus de 33 millions de clients dans le monde entier. Les équipes Société Générale proposent conseils et services aux particuliers, aux entreprises et aux institutionnels dans trois principaux métiers :  la banque de détail en France avec les enseignes Société Générale, Crédit du Nord et Boursorama  la banque de détail à l’international présente en Europe centrale & orientale et Russie, dans le Bassin méditerranéen, en Afrique sub-saharienne, en Asie et en Outre-Mer  la banque de financement et d’investissement avec son expertise globale en banque d’investissement, financements et activités de marché. Société Générale est également un acteur significatif dans les métiers de services financiers spécialisés, d’assurances, de banque privée, de gestion d’actifs et des services aux investisseurs.

Fort de ces acquis, Société Générale va continuer ses efforts d’économie d’énergie et viser la neutralité carbone en 2012, hors Rosbank.

Société Générale figure dans les indices internationaux de développement durable : FTSE4good et ASPI. www.societegenerale.com

En 2011, hors Rosbank (filiale en Russie), 75% des émissions 2010 du Groupe Société Générale, liées à ses consommations d’énergie, de papier de bureau et aux déplacements professionnels ont été compensées. Six projets ont ainsi été financés par l’achat de crédits carbone : ferme d’éoliennes au Maroc, petite hydroélectricité au Guatemala, bioénergie en Inde, récupération de méthane dans des décharges en Argentine, ferme d’éoliennes et récupération de méthane dans des décharges en Turquie. Paris, 19.10.2011

__________________________________________________________________________________________________________ * incluant les collaborateurs de la Société Marseillaise de Crédit acquise en septembre 2010 par Crédit du Nord

Les Cahiers de l’Environnement

37


INNOVATIONS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

Procédé d’isolation thermique par injection

Le procédé Inject-Styrène consiste à injecter des billes de polystyrène de fabrication spéciale, qui s'agglomèrent dans des lames d'air (murs creux) pouvant aller de 3 à 40 cm d'épaisseur afin de constituer une isolation entre des parois verticales ou inclinées. Le procédé Inject-Styrène s'applique pour l'isolation de locaux et d'habitations neufs, à réhabiliter ou en service.

Le procédé Inject-Styrène est parmi les meilleures techniques d'isolation qui soient aujourd'hui. Les matériaux utilisés sont définitivement stables, ils ne se rétracteront pas dans le temps, ils ne produisent aucunes émanations et ne sont ni corrosifs ni oxydants.

Quels sont les avantages ? L'immensité des maisons modernes construites avant les années 1980 comportent des lames d’air vides entre les murs extérieurs et les doublages intérieurs, permettant uniquement de réduire les effets d'humidité. Ces lames d’air ne constituent donc pas une zone d'isolation. Mais désormais, grâce au procédé Inject-Styrène, elles peuvent facilement le devenir.

3 8 Les Cahiers de l’Environnement

Aujourd'hui, Inject-Styrène est le seul procédé permettant sérieuse-


INNOVATIONS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

ment de transformer ces lames d'air en une isolation thermique d'excellente qualité pour un prix plus que raisonnable et sans que cela soit un énorme chantier. Et ce n’est pas tout, Inject-Styrène regroupe d’autres avantages : rapidité et propreté d’exécution (8 heures pour un pavillon de 100 m2 au sol), la perfection du remplissage des lames d'air évitant tous ponts thermiques et la barrière à la pénétration de l'eau constituée par la structure de l'agglomérat.

Inject-Styrène s'applique couramment dans les domaines du bâtiment, industriel, commercial, individuel, public ou privé. Il concerne donc divers professionnels : les techniciens prescripteurs de chantiers publics, les promoteurs constructeurs, les architectes, les entrepreneurs et artisans, mais encore les particuliers. Le procédé Inject-Styrène offre à chacun de ses utilisateurs potentiels des caractéristiques spécifiques intéressantes. INJECT-STYRENE 28, chemin des Euzières 30340 ROUSSON inject.styrene@free.fr www.inject-styrene.fr L'inventeur : Gérard Cabane, Tél. : 06 83 59 08 73 Le responsable commercial : David Tavarner, Tél. : 06 85 93 10 67

Un procédé « Made in France » La distribution est confiée en exclusivité pour la France à la société Isolation Éco’Concept, qui est la seule habilitée à mettre en œuvre la formation des applicateurs et à décerner des agréments nominatifs.

Les Cahiers de l’Environnement

39


INNOVATIONS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES de fabrication il peut reprendre le travail manuellement. « La création d’un rouleau de KoolShade nécessite la mise en œuvre de 300 bobines de fils de cuivre » explique Véronique Zarka, dirigeante de la société KoolShade. Son point fort : il reproduit l’ombre naturelle produite par les arbres dans la nature, sans bloquer la vue vers l’extérieur grâce à l’inclinaison à 30° horizontale des lamelles qui le composent, lamelles laquées et passées au four à 135° lui conférant une haute résistance ouvrant l’accès à une vaste gamme de coloris dans la gamme RAL.

Un produit technique

Le brise-soleil qui s’inspire de la nature et qui la respecte N’avez-vous jamais rêvé d’un store vénitien qui arrêterait le soleil sans vous gâcher la vue ? Qui économiserait l’énergie sans installation complexe ? Qui arrêterait la chaleur et atténuerait le bruit par sa seule présence ? C’est le produit que propose KoolShade®. Aujourd'hui KoolShade® s’impose en France et à travers le monde et a su conquérir les architectes jusqu’en Inde, Qatar, Norvège, Japon… Zoom sur le brise-soleil favori des collectivités et des lieux publics depuis plus de 30 ans…

Un produit inspiré par la Nature pour un ombrage naturel

Au-delà de cet aspect design très apprécié, KoolShade® permet de réaliser de nombreuses économies d’énergie. Il produit une ombre portée complète par fort ensoleillement. Avec un soleil rasant il arrête 50% des rayons lumineux ! A l’intérieur des locaux protégés par le système, la lumière est douce et naturelle, visuellement confortable. Dans les bureaux, les collaborateurs sont plus sereins, plus détendus. Nul besoin de se cacher du soleil ou de réajuster systématiquement l’inclinaison de son ordinateur pour travailler lorsque le soleil filtre dans la pièce. Une prouesse due à la précision et à la finesse du montage : chaque lamelle a une hauteur n’excédant pas 1,3 mm et une épaisseur de seulement 0,13 mm. Les lamelles sont maintenues entre elles par des fils verticaux très fins et extra-solides, presque imperceptibles. Monté en tension dans un cadre en aluminium, le KoolShade® s’adapte à toutes les architectures même les plus complexes. Il résiste à l’usure du

Le Brise-soleil KoolShade, un tissage de micro-lamelles de bronze fabriqué sur un métier à tisser, présente un aspect artisanal, économise l’énergie, stoppe la chaleur… il est également anti-éblouissement… beaucoup de qualité pour un seul produit ! Monté en tension dans un cadre en aluminium, il peut être placé devant les baies vitrées directement sur les façades ou sur structure déportée. Inventé par une équipe d’ingénieurs et d’architectes américains précurseurs, fabriqué aux USA et importé en France par l’entreprise BEE SCHUHL pendant plus de 35 ans, la fabrication devient française depuis la reprise de la Société par Véronique ZARKA dans les années 2000. Un employé par machine surveille le tissage, à tout moment du processus

Cadres KoolShade orientables Métier à tisser KoolShade

4 0 Les Cahiers de l’Environnement


INNOVATIONS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES temps, aux vents violents et permet même de stopper les insectes. La pluie est facilement évacuée sur sa structure. Les cadres installés peuvent coulisser devant les fenêtres (manuellement Musée Mac Val Vitry ou motorisés Tour Bercy Paris, Cadres KoolShade orientables, voir photo page ci-contre) si le client le désire. Sur des bâtiments anciens, la société KoolShade peut adapter des structures extérieures qui serviront de support aux écrans.

un retardateur d’effraction efficace.

Des apports solaires contrôlés et un arrêt thermique efficace

« Au niveau environn e m e n t a l , « Selon la configuration de l’existant, nous pouvons adapter KoolShade® a un véCollège République de Nanterre. Façade sud. une structure sur-mesure, le KoolShade® a un aspect diffé- ritable rôle à jouer rent selon le point de vision et l’angle de vue. Il est tantôt puisqu’il procure des économies d’énergie et un arrêt opaque, tantôt transparent. Il ne vient jamais dénaturer une thermique avec un facteur solaire de façade. C’est un produit discret qui se fond dans l’archi0,14. En fonction des orientations de tecture » explique Véronique Zarka. façade, des heures de la journée et des jours ceci est variable » Un aspect environnemental explique Véronique Zarka. Cerise sur le gâteau, KoolShade® n’utilise aucune Preuve en est faite chez les colléénergie et participe ainsi à la protection efficace de giens de Nanterre où une classe l’environnement. C’est un produit 0 émission et recytest a été équipée d’écrans clable qu’aiment prescrire les architectes soucieux de Salle A, équipée d’écrans KoolShade. KoolShade® en mars 2011. « Une Ombre, fraicheur et vision construire durable. Mieux encore, il abaisse par forte extérieure optimale. semaine plus tard, un jour de fort chaleur la température à l’intérieur des locaux ce qui ensoleillement, la température de la classe permet d’effectuer une économie de climatisation et, bientest dotée de KoolShade® était de 21°. Celle d’une salle sûr, de limiter la production de gaz à effet de serre. De identique non pourvue de KoolShade® avoisinait les 32°. nombreuses écoles l’utilisent sur leurs bâtiments à l’instar En Juillet les 2 façades les plus exposées sont très récemment du collège République de Nanterre ou de équipées d’une cinquantaine d’écrans » l’AFPA Futuroscope à Poitiers qui présente une structure précise Véronique Zarka. Par ailleurs le KoolShade® déportée sur un mur rideau. On retrouve KoolShade® répond pleinement aux également le KoolShade® sur les façades des lieux cultucontraintes de la Réglementation rels publics à fort passage comme le Musée Mac/Val de Thermique 2012 (RT2012) qui a Vitry doté pour l’heure de 20 écrans coulissants parfaitepour objectif, tout comme les précément intégrés à ses lignes épurées et futuristes, le musée dentes réglementations thermiques, Georges Pompidou le Musée d’art Contemporain de Doha de limiter les consommations énerau Qatar, la National Galery d’Oslo (Norvège) et même la Salle B. Témoin sans KoolShade. gétiques des bâtiments qu’ils relèvent Tour Eiffel puisque ce sont encore des écrans KoolShade® Eblouissement et chaleur. de l’habitation ou de tout autre usage qui protègent du soleil les clients du très mythique restautertiaire. Il s’intègre aux façades existantes. rant Jules Verne… Et pour les architectes qui ne souhaiteUne belle façon de joindre l’utile à l’agréable et de faire un raient pas ajouter d’écrans devant les fenêtres et les baies, geste pour l’environnement. Et de conclure : « Certaines de la société a conçu un dérivé du produit, le KoolGlass®, nos structures sont en place depuis plus de 30 ans. Une synthèse parfaite de l’écran KoolShade® et du verre. Le durabilité exceptionnelle ! Nos produits sont recyclables. La KoolShade® est intégré dans la résine de collage d’un verre transparence environnementale est totale ! » feuilleté pour former un ensemble en vitrage isolant. Les KOOLSHADE apports solaires sont totalement contrôlés, les éblouisseBP 77527 Coulommiers Cedex - France ments disparaissent, le rayonnement UV est stoppé limitant Tél. : 01 64 03 55 15 l’altération trop courante des couleurs. Cette forme dérivée Fax : 01 64 03 59 52 de l’écran KoolShade® permet, en outre, de diminuer la www.koolshade.net température derrière les vitrages jusqu’à 10° et d’atténuer les bruits. Le KoolGlass® est également considéré comme marketing@koolshade.net Les Cahiers de l’Environnement

41


INNOVATIONS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

Nord’Imprim : L’impression verte Située à Steenvoorde, au cœur de la Flandre française, tout près de la frontière belge et de l’autoroute A 25 (30 mn de Lille et de Dunkerque, 2h30 de Paris), Nord’Imprim est l’experte de l’impression offset « feuille à feuille » écoresponsable.

obtenir les certifications ISO 9001 et 14001. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, Nord’Imprim rend totalement effective sa prise de conscience sur la question environnementale en misant sur l’encre à base végétale et sur le papier recyclé.

Que du papier recyclé Equipée de 6 presses de dernière génération (2, 4, 5 et 8 couleurs imprimant aux formats 37/52, 52/74, 53/75 et 72/103), Nord’Imprim propose des services d’impression novateurs et ultra-rapides, du pré-presse au façonnage. La société, qui existe depuis 1976, fut l’une des premières imprimeries à

4 2 Les Cahiers de l’Environnement

«En 1996 nous avons changé de locaux pour acquérir une surface de 4200 m2. En 2001, la société a été cédée à une holding financière .En 2009, c’est en plein cœur de la crise que nous avons décidé de nous tourner vers une imprimerie


INNOVATIONS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES Pas de forts tirages, par conviction écologique

verte » explique M. Debruyne, Directeur du site. En plus de fonctionner sous Procédé Standardisé Offset (PSO), norme reconnue mondialement, et de garantir la qualité de production de ses produits imprimés, Nord’Imprim permet à ses clients de communiquer vert en leur offrant accès à ses services, connus pour leur respect de l’environnement. « Notre CA est actuellement de 10 M€ pour un effectif de 48 personnes. C’est dire si l’imprimerie verte connaît un fort succès ! Nos process d’impression sont à la norme PSO. En 2009 nous avons remplacé tout notre stock de papier couché par du papier recyclé. Nos encres classiques ont été remplacées par des encres à base végétales » explique Monsieur Debruyne. Effectivement, nos CTP fonctionnent sans eau, ni chimie. « Nous sommes passés de 3 tonnes de déchets par semaine à moins de 150 kg hors papier grâce au tri des déchets » précise-t-il. Depuis que la société a mis en place un management environnemental (Management intégré ISO 14001), elle travaille davantage avec les collectivités territoriales et pour sensibiliser sa clientèle à la protection de l’environnement elle organise des journées portes ouvertes. « Nous démontrons notre démarche par une visite de l’usine. Nous emmenons nos clients en visite d’usine de pâte de fabrication de papier et d’encre. Nous faisons très attention à nos produits et nous avons effectué un bilan carbone et énergétique » continue M. Debruyne.

A l’heure actuelle les clients choisissent donc Nord’Imprim sur un critère environnemental. Si la particularité de Nord’Imprim est bien de faire du feuille à feuille, du petit format jusqu’au 72/102, elle a fait le choix de ne pas proposer de gros tirages. «Nous restons volontairement dans du petit tirage de qualité : brochures, livres, magazine, pochette. Nous ne faisons pas de VPC ni de mailings par choix et par conviction écologique » précise M. Debruyne. Nord’Imprim travaille à 50% pour des agences de publicité. Il faut dire que si l’impression verte est légèrement plus coûteuse qu’une impression classique, sur un document le papier ne représente que 30% du prix. Le papier recyclé étant à peine 10% plus cher qu’un papier couché, le supplément à payer avoisine au final les 3%. « Ces petits 3% aident à conserver la planète propre pour nos enfants et petits enfants ce qui n’a pas de prix » explique M. Debruyne. Côté délais personne n’est déçu puisque la société a investi dans une nouvelle machine à impression, la première en France de ce genre : l’imprimé est sec en 10 mn. Quant au papier recyclé il est aussi blanc qu’un couché normal et les 2000 tonnes consommées par an à Nord’Imprim font économiser l’équivalent de la consommation annuelle en eau d’un village de 1100 habitants étant donné qu’il faut moins d’eau pour fabriquer du papier recyclé. ________________________________________ Nord’Imprim 4 impasse route de Gode 59114 STEENVOORDE Tél. 03 28 43 84 00 environnement@nordimprim.fr

Les Cahiers de l’Environnement

43


INNOVATIONS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

Vers une nouvelle mobilité urbaine Dans un contexte économiquement tendu où le développement durable et les concepts écologiques malins doivent se développer et acquérir leurs lettres de noblesse, le partage d’automobiles (vélos, voitures, navettes…) s’impose comme un incontournable. Zoom sur cette démarche responsable de plus en plus prisée. Vous connaissiez déjà les vélib’. C’est sur ce même principe de partage de moyens de transport et de mobilité urbaine que Vulog innove. La société naît en 2006, après une longue et nécessaire phase de recherche et d’incubation qui lui permettra tant d’étudier le changement de mentalités portant sur la possession d’une automobile

personnelle que de prototyper une offre étendue, adaptée au contexte de développement durable ambiant. Un concept d’auto-partage en avance sur son temps Le concept « auto-libre » de Vulog est très en avance sur son temps et a vraisemblablement un rôle à jouer dans le changement des mentalités. « Aujourd’hui une automobile personnelle coûte 5000 € par an au particulier » explique M. Gallais, cofondateur de la société. « Grâce au partage d’automobiles sans contraintes, on baisse la note à 2000 €. Une économie de deux mois de salaire environ, non négligeable » ajoute-t-il. A l’heure actuelle, la société développe des logiciels de partage de véhicules et de vélos et l’INRIA (Institut de Recherche Informatique) ne s’y est pas trompée en s’engageant à ses côtés. Le système Vulog permet, en outre, d’optimiser à l’échelle réelle

4 4 Les Cahiers de l’Environnement

le taux de rotation du parc automobile des villes adhérant au concept d’auto-partage. Des solutions dédiées à de grands groupes de transport comme Véolia ont également vu le jour. De nombreux entrepreneurs bénéficient aussi des multiples avantages du système (souplesse d’utilisation, gain de temps, gain d’argent, mutualisation responsable du parc d’automobiles etc.) La ville de Nice est, quant à elle, d’ores et déjà équipée de 210 automobiles quand la Rochelle - qui vient d’adhérer au concept - comptabilise quelques 40 voitures électriques. Côté utilisateur, le processus est simplissime. Le client est abonné au service et muni d’une carte RSID avec titre et compte Internet reliés. Il est libre d’utiliser les véhicules 7/7jours et 24/24 heures. Un simple coup de fil permet de savoir où se trouve le véhicule le plus proche (toujours garé à moins de 300 mètres). Quand le client arrive, la portière s’ouvre et le tour est joué ! On emprunte le véhicule pour la durée désirée, sans limite de temps et on le laisse où on veut ! Les contraintes sont éliminées. Le


INNOVATIONS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES service est facturé à la minute. La facture est sans surprises. « Nous comptons toutes sortes de clients, de 18 à 95 ans » explique M. Gallais. « Notre client le plus âgé a 95 ans et utilise le service deux fois par jour ! Il trouve cela très pratique ! » Un choix responsable et économique Malgré les restrictions budgétaires dues à la crise, Vulog peut se vanter d’être toujours présente sur le marché en 2011 et d’avoir effectué un véritable saut technologique. Face à son initiative, les urbains (particuliers, commerçants, entrepreneurs…) commencent à réfléchir… La voiture prise en autopartage apparait comme un choix responsable et est de plus en plus en vogue qu’il s’agisse de véhicules 2 roues, 4 roues ou de petites navettes. Tous ces véhicules se complètent avantageusement pour traverser la ville et se rendre dans différents quartiers. Certains clients de Vulog n’utilisent la voiture électrique que pour revenir du restaurant ou d’un repas d’affaires, d’autres revenant de vacances dans le Sud où ils ont vu le système en action se renseignent recherchant l’équivalent sur leur ville. « Les citadins s’aperçoivent que cela ne vaut pas forcément le coût de posséder une voiture pour la laisser garée en ville toute la semaine et ne s’en servir que le week-end ou lors de ballades… C’est là que le service offert par

nos véhicules électriques prend tout son sens » explique M. Gallais. Un réseau de transport urbain se déployant en moins d’un mois La société Vulog part du principe que l’action vaut mieux que la réflexion. C’est pourquoi elle est capable de déployer un système de mobilité durable sur une grande ville en moins d’un mois. Cela permet aux collectivités de déclencher ou d’accélérer leur réflexion sur la mobilité durable. Notons, en outre, que le système une fois mis en œuvre est vite rentable et révolutionne immédiatement les transports dans la ville qui l’adopte. Pour les entreprises, adhérer à Vulog représente entre 20 et 50 % d’économies. Sans compter que les employés qui utilisent le concept changent leurs comportements et évitent même les bouchons du matin ! S’ils choisiseent d’emprunter la navette au lieu de leur véhicule personnel ils bénéficient d’un mois de salaire en plus ! Leur pouvoir d’achat en est augmenté ! Le gain collectif est évident. En France, plusieurs plans de communication et de développement portant sur le véhicule électrique devraient booster la mobilité urbaine responsable et, du même coup, l’activité de Vulog. « Nous montons de nombreux partenariats

avec les collectivités et les territoires. Les villes d’Antibes et de Rueil-Malmaison sont les vitrines de notre expertise et nous ont permis de prototyper notre offre avec des partenaires issus des laboratoires et conscients des attentes des systèmes politiques français » explique M. Gallais. Des organismes comme OSEO et l’ADEME qui soutiennent les

projets en pointe se sont d’ailleurs engagés auprès de Vulog dès qu’ils ont constaté des preuves concrètes de l’efficacité du système. Un acte qui prouve que la société a parfaitement intégré à son concept les exigences contemporaines du développement durable... Aujourd’hui Vulog rêve de se développer à l’export. Un challenge qu’elle devrait facilement relever dans les années à venir ! VULOG 11, Boulevard Maréchal Foch 06600 Antibes Tél. : 0492910121 Fax : 0489120610 Site internet : www.vulog.com

Les Cahiers de l’Environnement

45


INNOVATIONS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES Intégrer la notion de développement durable à l’art de construire ou de réhabiliter l’existant est un vaste défi. Si la démarche Haute Qualité Environnementale limite en théorie les impacts des opérations de construction et garantit des conditions de vie saines et confortables, le choix d’une Ingénierie de qualité est primordial pour concrétiser réellement ces objectifs. Parce qu’un bâtiment, aussi finement étudié qu’il soit, a un impact environnemental, ALTO Ingénierie s’impose depuis 20 ans comme spécialiste de projets à vrais enjeux environnementaux (projets à faibles nuisances, écoconstruction, EnR…). Elle accompagne ses clients dans la conception de bâtiments mais aussi de territoires. A l’origine de sa création, les Opéras de Bastille et de Lyon - deux lieux de prestige et d’exception - qui lui ont conféré toute l’expérience des grands chantiers de bâtiments à la fois publics et culturels. D’autres suivront à l’instar du Musée des Beaux-arts de Lille ou encore du Musée d’Art Moderne de Villeneuve d’ Ascq. ALTO Ingénierie a évolué d’une ingénierie des Equipements Techniques à une Ingénierie Energie & Environnement. Aujourd’hui, avec une demande grandissante du privé et du public, ALTO Ingénierie est « sorti » des bâtiments pour aborder le problème des territoires, comme dans le cadre du projet de l’OIN de Saclay (dont le but est de favoriser une urbanisation rapide, cohérente et durable) où elle

Une ingénierie innovante au service de l’environnement développe ses compétences dans l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine. Avec une clientèle 50% publique, 50% privée, son activité reste à 70% de la maîtrise d’œuvre « pour conserver le sens de la réalité et du concret » et à 30% de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage. Des pôles spécialisés axés environnement ALTO Ingénierie est organisé en six pôles de compétences spécialisés (Energie, Performances environnementales et Aménagement durable, Simulation numérique, Thermique et aéraulique/fluides, Electricité courants forts et courants faibles, Suivi de réalisation). Sa maîtrise de la simulation numérique comme véritable outil d’aide à la conception lui permet

4 6 Les Cahiers de l’Environnement

d'améliorer concrètement la qualité environnementale des ouvrages, d'optimiser leurs performances énergétiques tout en réduisant les coûts d'exploitation et en garantissant le confort de ceux qui y vivent ou y travaillent. « Ses pôles Energie et Simulation numérique visent en premier lieu à minimiser les besoins par une aide à la conception optimisée du bâti puis à réduire les consommations par la mise en œuvre de solutions adaptées : optimisation du bâti (performances thermiques, éclairage naturel,...) puis, après, en complément de ce qui n’a pu être traité naturellement, mise en œuvre de solutions techniques performantes (valorisation des énergies résiduelles, mutualisation de la production d’énergie dans les bâtiments,


INNOVATIONS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

intégration des énergies renouvelables comme la biomasse, le photovoltaïque, l’éolien etc...), et ce pour les bâtiments et les territoires » explique Jean-Pierre Mouillot, Président d’ALTO Ingénierie. Dans cette dynamique environnementale, il a choisi de traiter en Ingénieur l’approche de la qualité environnementale du bâtiment en replaçant la physique du bâtiment et des systèmes au cœur même de la conception comme outil d’aide à la décision architecturale. Plus que jamais, architectes et ingénieurs peuvent et doivent travailler ensemble dans une écoute réciproque. Des simulations numériques rigoureuses Le recours aux outils de simulation numérique est devenu incontournable pour développer une intégration environnementale performante prenant en compte des paramètres multiples et complexes dont le climat : « Il y a 10 ans nous étions une poignée à utiliser ces outils de calculs jusqu’alors réservés à l’aéronautique et l’automobile» précise Jean-Pierre Mouillot. « Les outils de la palette habituelle de l’ingénieur d’il y a 15 ans sont devenus insuffisants. Aujourd’hui tout le monde « fait de la simul » mais l’utilisation plus simple et intuitive des outils de simulation ne doit surtout pas faire oublier que la qualité des résultats ne vaut que par la qualité des hypothèses. A défaut, les résultats sont aberrants. Il est facile de sortir de beaux diagrammes en couleurs, il l’est beaucoup moins de s’assurer que le vrai, vent suivra bien les flèches ! Il faut des spécialistes pour sortir des

résultats intelligents qui apportent de vraies réponses aux problématiques environnementales » ajoute-t-il. Les études paramétriques systématiques rendues possibles par la puissance du calcul numérique permettent, depuis l’implantation des bâtiments jusqu’à la définition des équipements techniques, d’optimiser les choix en prenant en compte des données multiples (durées d’ensoleillement, flux solaires, vent, ..) pour étudier des solutions innovantes (ventilation naturelle, …) en évaluant leurs performances mais aussi leurs impacts tant en terme de confort (confort adaptatif, Givoni, éblouissement, inconfort aéraulique, ...) que d’économie (approche en coût global). Des clients avec des enjeux environnementaux réels Ainsi ALTO Ingénierie possède tous les outils pour intervenir sur tous les projets soucieux de haute performance environnementale. « Nous intervenons sur tout type d’opérations dans le cadre de projets performants en recherchant des solutions spécifiques (nous n’avons jamais fait des dizaines de milliers de m² de bureaux « copier-coller »). Notre

activité est quasi exclusivement dédiée à des projets à hautes performances. Nous recherchons donc des clients ayant une réelle volonté environnementale. A leurs débuts, les certifications environnementales et énergétiques nous ont bien aidés à faire passer ces enjeux environnementaux. Aujourd’hui on ne peut que constater que ces « étiquettes », peut être nécessaires, montrent que des démarches ont été faites mais que ce n’est pas nécessairement suffisant pour garantir la qualité environnementale intrinsèque des produits livrés » ajoute Jean-Pierre Mouillot. L’honnêteté intellectuelle tant en terme d’études que de communication doit prévaloir. Le but est de rechercher une vraie qualité et non « de se lancer dans une course aux chiffres cachant des réalités très diverses ». Et Jean-Pierre Mouillot de conclure : « La question de l’environnement est trop sérieuse pour être abordée avec imprécision. Nous nous devons d’avoir un vrai comportement d’ingénieurs avec exigence et rigueur intellectuelle. Pour s’imposer comme un partenaire de confiance ALTO Ingénierie s’y oblige avec une véritable déontologie environnementale. » °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° ALTO Ingénierie 1, avenue du Gué Langlois Marne -La-Vallée 77600 BUSSY ST MARTIN Tél. : 01 64 68 18 50 E-mail : alto@alto-ingenierie.fr Site internet : www.alto-ingenierie.fr °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Les Cahiers de l’Environnement

47


AGENDA POLLUTEC HORIZONS Salon des solutions d'avenir au service des enjeux environnementaux et économiques Paris Nord Villepinte

29.11 - 02.12.2011

NAUTIC - SALON NAUTIQUE DE PARIS Salon Nautique International de Paris. Le Nautic, Salon Nautique International de Paris est le grand rassemblement annuel de tous les passionnés de mer et d’un large public Paris - Paris Expo Porte de Versailles

02.12 - 11.12 2011

25ème Festival Grenoble (38)

International

du

Film

Nature

et

Environnement

de

la

FRAPNA Isère 01.12.2011

Salon Maison bois et Eco-énergies Toulouse (31)

02.12.2011

Conférence : Quel avenir pour les substances minérales Paris(5)

05.12.2011

Salon PAYSALIA : paysages, jardins et sports Lyon (69)

06.12 - 08.12.2011

VS PACK Salon de l'innovation packaging et technologique des vins et spiritueux Cognac

06.12 - 08.12 2011

FORUMLED EUROPE Forum LED est le premier colloque-expo français entièrement dédié à la technologie des LED. Éclairage, affichage, signalisation, applications mobiles et embarquées, équipements industriels et médicaux... Lyon Palais des Congrès de Lyon 07.12 - 08.12 2011 ENERGAÏA Salon international des énergies renouvelables - avec conférences Montpellier - Parc des Expositions

7.12 - 9.12. 2011

ENVIR’EXPO Salon international de l’Environnement d’Abidjan Cote d’ivoire

12.12.2011

Journée de la Géothermie Paris 12

13.12.2011

Journée Oieau Valorisation des biogaz à partir des déchets municipaux Paris

13.12.2011

CARREFOUR NATIONAL PÊCHE & LOISIRS carrefour de la pêche, du nautisme, des loisirs et de l'eau en France Clermont-Ferrand - Grande Halle d'Auvergne

13.01 - 15.01 2012

ECORISMO Forum-salon de solutions en responsabilité sociale et environnementale pour l'hôtellerie, la restauration, le camping, les collectivités et le tourisme Nantes - Parc Expo - La beaujoire

18.01 - 19.01 2012

Assises nationales des risques naturels Bordeaux (33) LES THERMALIES Salon de l'eau, de la santé, du thermalisme et de la thalassothérapie Carroussel du Louvre (Paris) 4 8 Les Cahiers de l’Environnement

19.01.2012

19.01 - 22.01 2012


AGENDA 1ère édition de loisirs d’Eau: un salon international dédié a l’eau et ses plaisirs Lyon (69) VIVEZ NATURE PARIS Salon de l'agriculture biologique et des produits au naturel Paris

20.01.2012

20.01 - 30.01.2012

13ème assises nationales de l’énergie Dunkerque

24.01.2012

URBEST METZ Salon professionnel des équipements urbains Metz - Centre International des Congrès et Foires Expositions

24.01 - 26.01. 2012

SALON EUROPÉEN DES PÊCHES EN MER Salon européen des pêches en mer et des bateaux du pêcheur plaisancier Nantes - Parc Expo - La Beaujoire

27.01 - 29.01. 2012

LE SALON DU BIEN-ÊTRE Salon du bien-être, de la médecine douce & de la thalasso Paris - Porte de Versailles

02.02 - 06.02 2012

SALON ENERGIES & ECO-HABITAT - LAVAL Salon dédié à l’énergie et à l’éco-habitat Laval - Parc Expo de Laval

05.02 - 07.02.2012

INTERCLIMA + elec Paris porte de Versailles

07.02 - 10.02.2012

EXPOBOIS Salon international des machines à bois et des industries du bois Paris Nord Villepinte

08.02 - 11.02 2012

HABITAT EXPO - VANNES Salon de l'habitat et de l'immobilier Vannes - Le Chrorus - Parc des expositions

19.02 - 21.02.2012

SALON ENERGIES & ECO-HABITAT - ANGOULEME Salon dédié à l’énergie et à l’éco-habitat Angoulême - Parc expo

19.02 - 21.02.2012

SALON ENERGIES & ECO-HABITAT - QUIMPER Salon dédié à l’énergie et à l’éco-habitat Quimper - Parc des expositions de Penvillers

19.02 - 21.02.2012

SALON DU VÉGÉTAL Salon des professionnels de la filière horticole en France Angers

21.02 - 23.02 2012

CONCOURS GENERAL AGRICOLE Concours général agricole - Concours d'élevage de moutons, de chèvres, de porcs et de chevaux Paris 25.02 - 28.02 2012 SALON INTERNATIONAL DE L'AGRICULTURE Salon international de l'agriculture Paris expo porte de Versailles

25.02 - 04.03.2012 Les Cahiers de l’Environnement

49


DOSSIER DE PRESSE SolarWorld AG, un leader de l’engagement en faveur du développement durable et de la transparence L’entreprise se place en tête de classements indépendants Un engagement crédible en faveur du développement durable est une démarche à laquelle non seulement les investisseurs mais encore les consommateurs accordent une importance croissante. Grâce à son action pour une gestion durable et une communication transparente, la société SolarWorld AG a obtenu les meilleures évaluations dans des classements indépendants. L’actuel rapport annuel allemand du Carbon Disclosure Project (CDP), présenté hier à Francfort-sur-le-Main, dévoile le statut de « Sector Leader » de SolarWorld AG dans le domaine des énergies renouvelables. Le Carbon Disclosure Project réunit plus de 551 investisseurs institutionnels collaborant à l’échelle internationale pour parvenir à davantage de transparence en matière d’émission de gaz à effet de serre préjudiciables pour le climat. Pour cela, le Carbon Disclosure Project recueille une fois par an les données transmises volontairement par des entreprises concernant leurs émissions de CO2, leurs stratégies pour la protection du climat et les mesures concrètes prises en ce sens. Par rapport aux autres entreprises de la branche, SolarWorld AG a communiqué ses informations de la manière la plus détaillée, se situant ainsi en tête du classement. Dr.-Ing. E. h. Frank Asbeck, président du directoire de SolarWorld AG, commente ainsi cette première place : « En tant que Sector Leader, nous posons une fois de plus de nouveaux jalons en matière de développement durable et de transparence. Pour nous, le développement durable n’est pas un simple mot mais le cœur de notre action. Il est présent à chaque niveau de façon concrète. Nous nous engageons en faveur des meilleurs standards écologiques et sociaux possibles. » Pour la haute qualité de ses informations, SolarWorld AG a également été récompensé cette année dans le cadre du concours du « Meilleur rapport d’activité » décerné par le Manager Magazin. Le groupe occupe la dixième place du classement général parmi les 160 entreprises les plus importantes cotées en bourse issues du DAX, du MDAX, du SDAX et du TecDAX. SolarWorld AG est parvenue là aussi à se placer devant toutes les autres entreprises du secteur des énergies renouvelables grâce à sa communication intégrée sur la finance et le développement durable qui englobe les indicateurs clé de performance écologiques et sociaux.

À propos de SolarWorld AG Le Groupe SolarWorld AG (ISIN: DE0005108401) est un fournisseur leader mondial de produits technologie photovoltaïques haut de gamme à base de silicium cristallin. La couverture complète des niveaux de production solaire constitue l’un de ses atouts majeurs. Du silicium (matière première) à l’installation solaire clé en main de toute taille en passant par les wafers, les cellules et les panneaux, le groupe réunit toutes les étapes de la création de valeur. L’activité centrale du Groupe consiste également à fournir des modules photovoltaïques haut de gamme aux professionnels du secteur et des wafers cristallins à l’industrie internationale des cellules photovoltaïques. Le siège du Groupe est à Bonn, en Allemagne. Les plus gros sites de production se trouvent à Freiberg (Allemagne) et à Hillsboro (États-Unis). Le développement durable fait partie intégrante de la stratégie d’entreprise de SolarWorld. Sous l’enseigne « Solar2World », le Groupe soutient des projets d’aide aux pays en voie de développement par le biais de solutions solaires non raccordées au réseau qui apportent une contribution importante au développement économique durable de ces régions. SolarWorld AG emploie environ 3 300 personnes dans le monde. L’entreprise est cotée en Bourse depuis 1999, entre autres dans l’indice du secteur des technologies TecDAX, dans l’indice des énergies renouvelables ÖkoDAX ainsi que dans l’indice de valeurs durables NAI. 5 0 Les Cahiers de l’Environnement


Le forum-salon de l’environnement et du développement durable pour le tourisme En partenariat avec :

18 et 19 janvier 2012 – Parc des Expositions de Nantes La Beaujoire 7ème édition nationale, 3ème année à Nantes www.ecorismo.com

Le premier grand rendez-vous des professionnels du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration autour de solutions en développement durable ENTREPRISES & COLLECTIVITES TERRITORIALES UN FORUM : Informez-vous, échangez entre professionnels, nouez de nouveaux partenariats Pendant deux jours, plus de 30 conférences seront animées par des personnalités nationales du monde du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration, particulièrement impliquées dans le développement durable. > Au programme : labels et certifications de développement durable, management environnemental, Responsabilité Sociale des Entreprises, ergonomie et gestion des risques, Grenelle 2 Environnement, accessibilité, démarche environnementale pour territoire touristique… > Intervenants : Ministère en charge du tourisme, Club hôtelier de Nantes, association Tourisme & Handicaps, AFNOR, Syndicats hôteliers, FNHPA, Fleurs de Soleil… UN SALON : Découvrez les nouveautés, rencontrez vos fournisseurs, préparez votre saison Une centaine de fournisseurs en éco-produits et de solutions en développement durable se donnent rendez-vous sur 2 500 m² dans les « Villages Ecorismo ». > Produits et services : gestion des déchets, économie d’eau, accessibilité, alimentation bio, équipements de cuisine, gestion énergétique, éco-construction, éolien, urbanisme et paysage, produits lessiviels, art de la table, aménagement extérieur et espaces verts, conseil et prestations de services, décoration intérieure, eau et assainissement… Entrée gratuite sur inscription : www.ecorismo.com

Nos partenaires :

Ecorismo, un évènement organisé par François-Tourisme-Consultants www.francoistourismeconsultants.com


DEVELOPPEMENT DURABLE

La RSE, un engagement fort et global des Laboratoires Expanscience La Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) est au cœur de la stratégie des Laboratoires Expanscience. L’entreprise organise ses actions de RSE autour d’axes qui irriguent toutes ses activités. Explications avec Chantal Larcade - Directrice de la communication, du développement durable et de la Fondation Mustela, et Karen Lemasson - Responsable développement durable. K. Lemasson à gauche et C. Larcade à droite

QUELLE EST L’ORIGINE DE VOTRE ENGAGEMENT DANS UNE DÉMARCHE RSE ? Chantal Larcade : « Sous l’impulsion de notre président, Jean-Paul Berthomé, les Laboratoires Expanscience sont entrés en 2004 dans une dynamique de développement durable en adhérant au Pacte mondial des Nations unies. En 2005, une réflexion a été menée sur les enjeux sociétaux et les risques liés à notre activité. Le plan d’actions lié à notre démarche RSE a été défini en 2006 et ses premières concrétisations ont vu le jour en 2007. » POURQUOI UNE TELLE DÉMARCHE ?

QUELLES SONT LES ACTIVITES DES LABORATOIRES EXPANSCIENCE ? Chantal Larcade : « Depuis leur création en 1950, les Laboratoires Expanscience initient le lancement de produits innovants sur les marchés de la santé et du mieux-être, et développent des savoir-faire touchant à la Dermo-Cosmétique (Mustela et Noviderm), à la Rhumatologie, au Dentaire, à la Dermatologie et aux Actifs Cosmétiques. L’entreprise détient un double leadership ; d’une part dans les produits de soins pour bébé et femmes enceintes avec Mustela Bébé et Mustela 9 Mois (soins vergetures), leaders européens en pharmacie et d’autre part avec son médicament Piasclédine 300 qui occupe une position leader en France dans le traitement de l’arthrose. Expanscience est un laboratoire français indépendant à capitaux 100% familiaux qui réalise aujourd’hui un CA de 233 millions d’euros dont 44% à l’international. Nos produits sont distribués dans plus de 70 pays. » 5 2 Les Cahiers de l’Environnement

Chantal Larcade : « Il s’agit avant tout d’une démarche volontaire, à laquelle rien ne nous obligeait, notamment parce que nous ne sommes pas une entreprise cotée. Nous souhaitons être une entreprise en marche vers l’industrie de demain. C’est un engagement de tous, chaque membre du Comité de Direction avec ses équipes porte l’un des axes du plan. Cette démarche nous permet de développer l’attachement que les consommateurs et les patients éprouvent vis-à-vis de nos marques mais aussi de créer une fierté d’appartenance pour nos collaborateurs ». Karen Lemasson : « Elle est liée à la prise de conscience qu’une entreprise a des responsabilités, et pas uniquement vis-à-vis de ses clients et salariés. Elle doit se poser la question de l’impact global de son activité tant d’un point de vue économique, social, qu’environnemental. C’est pourquoi notre démarche s’articule autour de quatre axes de travail : nos produits pour nos patients et consommateurs, notre responsabilité sociale, nos pratiques environnementales, nos achats et nos approvisionnements ». QUELLES ACTIONS MARQUANTES AVEZ VOUS ENGAGÉES A CE JOUR ? Karen Lemasson : « Je citerai plus particulièrement la mise en place de notre politique d’approvisionnement


DEVELOPPEMENT DURABLE

Centre R et D d’Expanscience

végétal « responsable », ainsi que le travail effectué sur nos impacts environnementaux. Un bilan carbone réalisé en 2009 nous a permis de mobiliser des groupes de travail en interne pour diminuer nos émissions. Nous avons par ailleurs investi 23 millions d’euros sur notre site d’Épernon (Eure et Loir) pour construire un nouveau bâtiment - dédié aux principes actifs d’origine naturelle – selon une démarche Haute Qualité Environnementale. Nous visons aussi en 2012 une certification ISO 14001 de notre site de production ». Chantal Larcade : « Afin d’agir en toute transparence, nous avons instauré un comité consultatif d’une dizaine de parties prenantes (représentants d’ONG, d’associations de consommateurs, de patients, de salariés et d’experts thématiques). C’est une instance originale qui donne lieu à des échanges très constructifs et nous ouvre sur la société. » EN 2010 EXPANSCIENCE A PRIS DES ENGAGEMENTS RSE AMBITIEUX A HORIZON 2015, QUELS SONT-ILS ? Chantal Larcade : « Ces engagements inscrivent la RSE au cœur de notre stratégie et de notre activité. Ils se traduisent par des objectifs sur nos filières végétales, nos produits, nos impacts environnementaux et notre responsabilité sociale. Leurs résultats seront communiqués à nos parties prenantes, tant internes qu’externes. Un premier engagement consiste à avoir déployé d’ici 2015 un plan d’action RSE sur 100% de nos filières végétales. Ces filières “responsables” développées par l’entreprise répondront à des critères stricts en termes de respect de l’environnement, des droits humains et d’équité dans nos échanges commerciaux. Expanscience souhaite ainsi assurer un juste retour aux populations locales impliquées dans ses filières d’appro-

visionnement. Cela se traduira notamment par la garantie d’une sécurité au travail ou encore la préservation et la promotion des savoir-faire traditionnels des femmes et hommes intégrés dans ces filières. Sur le volet environnemental, Expanscience s’est engagé d’ici 2015 - sur son site de production et son centre Recherche & Développement d’Epernon - à diminuer de 20% les consommations d’eau et d’énergie et de 20% la production de déchets par rapport à 2010. Pour cela, 150 capteurs disposés sur l’ensemble du site permettent un suivi précis des consommations d’électricité, de gaz, d’air comprimé, de vapeur et d’eau. » Karen Lemasson : « Nous avons pris aussi des engagements sur l’éco-conception de nos produits. Ainsi, 100% des nouveaux produits de notre gamme dermo-cosmétique seront éco-conçus en 2015. Depuis 2006, les Laboratoires Expanscience multiplient les initiatives pour repenser l’impact environnemental de leurs packagings selon trois grands principes : suppression, allègement, et recyclabilité. Ce sont ainsi plus de 48 tonnes de papier et de carton et 30,6 tonnes de plastique vierge qui ont été économisées depuis 2007. Pour notre activité pharmaceutique, sur la période 20102015, nous mettons en place un plan d’action visant à réduire l’impact environnemental de notre principal médicament Piasclédine 300. » VOS ENGAGEMENTS NE S ARRETENT PAS A 2015… Chantal Larcade : « Bien entendu ! Notre souhait est de fonctionner en « cercle vertueux » et d’anticiper sur le long terme les risques liés à nos secteurs d’activités, mais aussi de répondre aux attentes évolutives de nos parties prenantes. » Pour en savoir + : www.expanscience.com/developpement-durable Les Cahiers de l’Environnement

53


DEVELOPPEMENT DURABLE

Le leader mondial de la détection de gaz opte pour l’innovation responsable Société familiale implantée à l’international, Oldham (groupe Industrial Scientific) s’est développée dans le contrôle des atmosphères dans les mines de charbon avant de s’intéresser aux industries de surface. Aujourd’hui, si sa vocation première de protection des vies humaines reste inchangée, elle fait partie des leaders mondiaux incontestés de la sécurité et de la détection Gaz et Flammes.

domaines d’activité et notamment dans l’industrie pétrolière (raffinerie, production), la pétrochimie, l’agroalimentaire, l’automobile et dans tous les environnements présentant un danger lié aux gaz (procédés industriels, stations d’épuration, parkings souterrains, collectivités, chaufferies etc.)

Eliminer les accidents mortels sur le lieu de travail constitue une mission : celle que s’est fixée Oldham en développant ses systèmes fixes de détection de gaz. La société OLDHAM, basée dans le Nord de la France depuis une centaine d’années, a été rachetée en 2006 par la société Industrial Scientific, basée aux Etats-Unis. Avec plus de 100 ans d’expérience, les applications développées par la société offrent une fiabilité d’exception. Le résultat : une large gamme de détecteurs et de centrales répondant aux normes internationales de certification – ATEX, SIL (Safety Integrity Level), CSA, GOST... Ces systèmes de détection fixes permettent de mesurer les gaz explosibles, toxiques et le manque d’oxygène notamment en zones ATEX (ATmosphères EXplosives). Oldham est connue et reconnue dans de nombreux

Cette force d’innovation ne l’empêche pas de se préoccuper de l’environnement. En 2008, elle s’engage dans une démarche volontaire de développement durable. Si ses produits incitent déjà au respect de l’environnement, la société se veut un exemple en termes d’exigence écologique. Pour se faire, elle s’est appuyée sur la FDX 30-205 (guide pour la mise en place par étape d'un système de management environnemental) et a entrepris la certification ISO 14001, obtenue depuis février 2009. Elle intègre désormais le respect de l'environnement dans tous ses procédés (R&D, production, bureaux administratifs, maintenance...). Un bilan Carbone qui a duré 8 mois a permis de définir un premier plan d’action touchant en priorité les postes générateurs de GES comme le transport des matières premières.

5 4 Les Cahiers de l’Environnement

Une conduite responsable


DEVELOPPEMENT DURABLE Une offre complète et adaptée Les ingénieurs commerciaux de la société effectuent des audits poussés des besoins clients pour proposer la solution la mieux adaptée en tenant compte du type de détecteurs, de leur nombre, de leur emplacement et enfin de la centrale de mesure et d’alarme à rattacher. Les seuils d’alarme sont réglés en fonction de l’application et des normes en vigueur. En cas d’alarme, la centrale de mesure commande les asservissements (coupure d’une vanne ou de l’alimentation électrique, déclenchement d’un signal sonore ou lumineux ou encore de la ventilation, etc.). Oldham propose aussi des prestations clé en main et gère aussi bien l’installation que la mise en service ou le suivi du matériel.

L’OLCT 100 : cellules infrarouges et capteurs basse consommation Parmi ses produits les plus vendeurs, le détecteur OLCT 100 s’illustre notamment pour ses capteurs à faible consommation. Il a été spécialement conçu pour la détection des gaz explosibles, toxiques ou de l'oxygène, il se décline en version pont de Wheatstone ou transmetteur à sortie analogique 4-20 mA, et est également disponible en version inox. Il est pourvu d’une cellule infrarouge permettant la détection des gaz explosibles dans les conditions environnementales les plus hostiles. Ce détecteur est certifié d’emploi au Brésil, en Australie, en Europe, au Moyen Orient, en Asie, en Russie et prochainement en Amérique du Nord.

MX43 : la centrale numérique et analogique évolutive La MX43 est résolument évolutive et extrêmement simple d’utilisation. C’est une centrale qui est à la

fois numérique et analogique ce qui la rend très flexible. Elle permet de combiner des détecteurs conventionnels à sortie 4-20 mA, des détecteurs digitaux Oldham et de déporter sur une ligne numérique des modules d’entrées/sorties analogiques ou logiques. Les coûts d’installation et de câblage sont ainsi optimisés. Pouvant recevoir jusqu'à 32 détecteurs, la MX43 offre également jusqu’à 5 niveaux d'alarme par voie. « La MX43 est dérivée d’un cahier des charges établi en collaboration avec un panel représentatif d’utilisateurs. Elle est disponible en 4 ou 8 lignes et fait bien-sûr preuve de toute la souplesse Oldham pour répondre à toutes les applications. Elle est l’illustration même de la performance Oldham » conclut Michel Spellemaeker. Quelques chiffres pour la France :  64 personnes dédiées au service.  Plus de 7000 contrats d’entretien.  5 à 10 nouveaux produits par an. Contact commercial : MEDIA Contact : Corinne CAILLEUX E-mail : Corinne.Cailleux@oldhamgas.com

Les Cahiers de l’Environnement

55


DEVELOPPEMENT DURABLE La carte de l’esthétique, à prix concurrentiel

Le mobilier urbain, c’est fantastique ... Plaseco, ou comment une petite entreprise devient leader français des produits d’aménagement urbain en plastique recyclé. Une Pme assurément ambitieuse puisque son noveau dirigeant entreprend de conquérir les marchés à l’export. Il peut certes, s’appuyer sur un produit fiable et séduisant, doté d’incontestables qualités. Compte tenu de la nature de sa matière première, le projet de l’entreprise s’inscrit dans une démarche de développement durable. Plas eco, une petite entreprise de Verson, dans le nord-ouest de la France, entre Bayeux et Caen, conçoit, fabrique et commercialise du mobilier urbain en plastique recyclé. La vaste gamme de produits d’aménagement urbain de l’entreprise est vouée à l’équipement des collectivités locales, offices HLM, sociétés d’autoroutes, la restauration rapide, les

centres de vacances et autres bases de loisirs. Entreprise leader en France sur son marché L’entreprise créée en 1996, est aujourd’hui dirigée par Laurent Roussel, le nouveau propriétaire. Cet ancien cadre supérieur est désormais à la tête d’une belle entreprise de 28 personnes pour un chiffre d’affaires annuel de 5 millions d’Euros. Grâce à un produit original porté par des innovations inspirées, Plaseco a une longueur d’avance sur ses concurrents, ce qui en fait le numéro un français de ce qui n’est encore qu’une niche de marché. Un marché étroit et pourtant très convoité, la concurrence est de plus en plus forte. « Plas eco conserve cependant une longueur d’avance sur ce marché dont la société est le précurseur ! », rappelle Laurent Roussel.

5 6 Les Cahiers de l’Environnement

Mobilier urbain, de repos, de propreté, mobilier de fleurissement, d’aménagement, un mobilier adapté au lieu et à la fonction. Ces produits d’aménagement urbain jouissent d’indéniables atouts, ils s’insèrent parfaitement dans leur environnement. Ils pourraient rapidement supplanter leurs concurrents en inox, métal peint, ou bois. « Le plastique est un matériau intéressant sur le plan économique compte tenu de sa durabilité, et du fait surtout qu’il ne nécessite aucun entretien. Si l’on prend en compte ces facteurs, son prix est tout à fait concurrentiel » argumente le nouveau chef d’entreprise. Les atouts d’une Pme séduisante Sur sa lancée, Laurent Roussel met l’accent sur les caractéristiques essentielles qui font la réussite de Plas eco. « Il s’agit d’une Pme dynamique, certifiée ISO 14001 pour son engagement en faveur de l’environnement. Elle dispose d’une présence commerciale sur l’ensemble du territoire français pour plus de 2000 clients. Une partie d’entre eux provient de pays étrangers. J’ai d’ailleurs la ferme intention de développer les ventes à l’export, en particulier vers l’Europe du sud, l’Amérique du sud, le Moyen-Orient, les Emirats Arabes Unis… Nous avons réalisé une étude de marché dans ces territoires afin de déterminer une stratégie commerciale. De son côté, la fabrication bénéficie d’un site et d’un outil de produc-


DEVELOPPEMENT DURABLE tion résolument modernes. Notre bureau d’étude est performant, comme notre gamme de produits le démontre. Notre catalogue comprend 300 modèles de mobilier, les produits sont entreposés dans une zone de stockage permanente. Les clients peuvent constater de visu et apprécier par eux-mêmes la richesse de la gamme, le caractère séduisant de nos produits tels qu’ils sont exposés dans le show room » énumère t-il avec une sincère conviction.

Plaseco 13, rue du Bel Air, 14790 Verson Tél : 02 31 26 01 30 Mail : plaseco@plaseco.fr Internet : www.plaseco.fr Entretien avec Laurent Roussel, directeur Plas eco « Des produits fonctionnels, durables, esthétiques, en plastique recyclé »

Les Cahiers de l’environnement : Quelles sont les principales propriétés du plastique pour le mobilier d’aménagement urbain auxquelles le client peut être sensible ? Laurent Roussel : D’abord, ce mobilier est avantageux d’un point de vue économique et pratique. Sa matière est dense et dure, ce qui le rend quasiment indestructible, il ne se dégrade pas, résiste aux rayures, à la gravure, ne se raie pas, ne produit pas d’échardes, donc il vit durablement. Il convient bien aux milieux urbains sensibles. Au-delà de ces qualités fonctionnelles, ce qui emporte souvent la décision des élus et responsables, c’est la séduction, l’aspect esthétique. Ils recherchent des produits fonctionnels, beaux pour l’aménagement d’un espace vert, d’un quartier ou de leur commune ; la société est très attentive aux attentes et souhaits des communes et autres clients.

Les Cahiers de l’environnement : L’entreprise est certifiée ISO 14001. En quoi est-elle intéressante du point de vue environnemental ? Laurent Roussel : D’abord la démarche environnementale s’inscrit dans les comportements au sein même de la société (le tri sélectif, le recyclage des déchets, le recyclage de nos produits... sont le quotidien de la société). Ensuite nos produits sont fabriqués, comme nous l’avons souligné, avec du plastique recyclé ; ce matériau est revalorisé en le recyclant en mobilier urbain. La matière n’est pas perdue, elle ne vient pas abîmer l’environnement sous forme de déchets non dégradables. Je note au passage que le recyclage du plastique est notoirement insuffisant dans notre pays. Je souligne aussi l’aspect éco citoyen. Nous nous engageons auprès de nos clients à leur reprendre les produits en fin de vie, afin de les recycler à nouveau, nous sommes dans le cercle vertueux du développement durable. Ce n’est qu’un geste minuscule à l’échelle des enjeux planétaires de l’environnement : nous restons modeste à ce sujet.

Les Cahiers de l’Environnement

57


DEVELOPPEMENT DURABLE réduire à la fois leurs coûts et leur impact sur l’environnement. Les stratégies d’éco-conception et d’affichage environnemental ne sont pas si simples à mettre en œuvre et la communication sur le sujet mérite d’être effectuée par des voix expertes… Avoir recours à l’ACV devient alors salutaire.

Une aide à la décision C’est sur ce constat qu’a été fondée Quantis en 2006. Cette émanation de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne était auparavant un laboratoire de recherche, celui du professeur Olivier Jolliet. A cette époque, l’ACV commençait déjà à sortir du champ de la recherche pour intégrer peu à peu celui de l’entreprise. Quantis a connu, depuis, une forte croissance puisqu’elle a ouvert des bureaux en France et aux EtatsUnis en 2008, avant d’intégrer une équipe de consultants de l’un des plus grand centre de recherche dans le domaine de l’ACV, situé à l’école polytechnique de Montréal (le CIRAIG) en 2009. Quantis compte actuellement 70 collaborateurs répartis dans 4 bureaux en France (Paris et Lyon), en Suisse, au Canada et aux USA. « L’ACV prend en compte tous les aspects de l’organisation de l’entreprise, de la chaîne d'approvisionnement

Eco-concevoir ou réaliser votre affichage environnemental : Quantis est là pour vous accompagner Fondée en 2006, Quantis est devenue en cinq années l’entreprise experte de l’ACV (Analyse du Cycle de Vie) de produits, de services et d’organisations. Son approche environnementale unique permet aux acteurs économiques d’améliorer leur durabilité, et de mieux allouer leurs ressources dans des démarches d’éco-conception ou d’affichage environnemental. A l’heure du développement durable, plus aucune entreprise française ne saurait ignorer que le changement climatique et le manque de ressources naturelles affectent aussi l’économie et le « business »… Pourtant, face à ces conclusions, elles sont nombreuses à rester démunies sans savoir comment

5 8 Les Cahiers de l’Environnement


DEVELOPPEMENT DURABLE NEWS jusqu'à la fin de vie de ses produits et services » explique Julien Boucher, co-fondateur de Quantis et directeur pour la France. « Elle permet de prendre du recul sur les décisions à venir. Elle est actuellement le seul outil qui permette d’évaluer les conséquences environnementales d’un produit ou d’une activité sur l'ensemble de son cycle de vie » ajoute-t-il. L’entreprise épaulée par Quantis lors de son éco-bilan peut ainsi prendre en compte les décisions à venir bien en amont de la fabrication grâce à un recueil de données spécifiques (sur l’extraction et la transformation des matières premières, les processus de fabrication, l’impact des transports et de la logistique, le recyclage futur du produit etc.) Pour les entreprises et les concepteurs soucieux de développement durable c’est donc un formidable outil d'aide à la décision. De plus, la société a développé un logiciel unique, Quantis SUITE 2.0 qui répond aux problématiques de comptabilité environnementale des entreprises et permet de satisfaire au cahier de charges de l’affichage environnemental en France. La solution pourra bientôt être connectée à différentes suites logicielles et ERP, à l’instar d’Enablon, afin d’automatiser au maximum la démarche d’ACV dans les entreprises.

Des données immédiatement exploitables « Nos outils nous permettent de réaliser des ACV de produits, de services, d’organisations et autres systèmes mais nous effectuons également des bilans carbone et - moins connus - des bilans eau. Les rapports fournis à nos clients ne sont pas statiques, mais peuvent être utilisés comme des outils de simulation. En changeant certaines actions, on a une vision claire de l’avenir d’un produit ou d’un service », précise Julien Boucher. Grâce à ces outils, la planification environnementale des entreprises devient donc stratégique et il est plus aisé pour elles de maîtriser concrètement leurs impacts. Leur volonté d’engagement responsable est ainsi directement mise en action.

Normalisation et standardisation Si certains chercheurs de Quantis travaillent encore en laboratoire et nourrissent l’entreprise des dernières avancées méthodologiques, la plus grande partie de l’équipe est en prise directe avec les contraintes et besoins des entreprises actuels. Ce lien fort entre le monde de la recherche et celui de l’entreprise permet à Quantis de contribuer effi-

cacement au développement de méthodologies, et à leur standardisation. « Si le domaine du carbone est mature, ceux de l’empreinte eau ou de la biodiversité sont encore en évolution. Nous nous efforçons de contribuer activement à ces développements. A titre d’exemple des membres de notre équipe travaillent à une norme ISO concernant l’eau » explique Julien Boucher. Et pour pousser la réflexion, Quantis a réuni un consortium d’une dizaine d’industriels afin de constituer une base de données permettant de calculer l’empreinte d’eau des entreprises. Le challenge de Quantis : fournir à ses clients une information fiable et pertinente basée sur l’approche cycle de vie. Grâce à des services et outils innovants, Quantis accompagne les entreprises dans la définition et l’atteinte de leurs objectifs de durabilité, tout en créant de la valeur pour les organisations.

Julien Boucher Directeur France info.france@quantis-intl.com Tél. : 06 12 98 14 59 www.quantis-intl.com Les Cahiers de l’Environnement

59


DEVELOPPEMENT DURABLE

Interview de M. Frédéric Dulac, dirigeant de Business & Decision Eolas

Les Cahiers de l’Environnement : Bonjour Monsieur, pouvez-vous nous présenter votre entreprise et votre profession ? M. Frédéric Dulac : Je suis Directeur de Business & Decision Eolas, la filiale spécialisée dans le webmarketing et l’hébergement du groupe Business & Decision. Le groupe a été créé en 1992 par M. Bensabat et est spécialisé dans cinq domaines d’expertise : en Business Intelligence et en Enterprise Performance Management pour les activités de pilotage et de gestion des données décisionnelles de l’entreprise, dans la finance, les achats, la logistique, les RH, la production et le marketing ; en Customer Relationship Management pour les activités de gestion et d’exploitation des données clients ; en e-Business, dont Eolas fait partie, pour les services en ligne managés ; en Entreprise Information Management pour la maîtrise du patrimoine informationnel des entreprises et enfin, en Management Consulting pour l’accompagnement des entreprises

dans leur projets stratégiques. Le Groupe a également acquis une expérience sectorielle dans les domaines de la banque, des assurances, des sciences de la vie, de l’énergie et des services. Le Groupe Business & Decision qui emploie près de 2800 personnes dans 19 pays, a mené plus de 3000 projets. Nous sommes une multinationale au chiffre d’affaires de 237,1 M€ en 2010. Aujourd’hui, je vais vous parler plus précisément de la filiale Eolas et du green data center qui a été ouvert en avril 2011 par Business & Decision, B&D Eolas et leurs partenaires industriels. Les Cahiers de l’Environnement : Pouvez-vous nous citer un exemple des services proposés par Eolas ? M. Frédéric Dulac : Eolas construit des solutions de services en ligne. Par exemple, nous avons créé un système d’e-commerce pour la Fédération Française de la pêche et tous les pêcheurs de France. Aujourd’hui, nous assurons l’exploitation du site, le « run » : gestion des contenus, mise à jour, hébergement, référencement… Soit tous les éléments qui permettent d’assurer en continu la réussite des services que propose notre client. Les Cahiers de l’Environnement : Pouvez-vous nous parler de votre

engagement environnemental ? M. Frédéric Dulac : Notre green data center situé au cœur de Grenoble a été conçu à partir d’une ancienne friche industrielle. Il a été le premier à être labellisé « code of conduct » pour des data centers éco-responsables par la Commission Européenne. Ce data center regroupe de nombreux ordinateurs, 13 000 serveurs et consomme beaucoup d’énergie : 2 MW d’électricité. Nous avons décidé de miser sur ce green data center pour juguler les coûts d'énergie. Il est relié au réseau de GEG (Gaz Électricité de Grenoble), fournisseur d’Energie Verte, et à son toit photovoltaïque qui peut produire jusqu’à 70 kW. Notre structure est décarbonée et l’énergie est durable. Les Cahiers de l’Environnement : Pouvez-vous nous expliquer la stratégie d’économie d’énergie dans votre data center ? M. Frédéric Dulac : Les équipements d’un data center dégagent de la chaleur. Nous utilisons l’eau de la nappe phréatique pour transporter cette chaleur grâce à un échangeur thermique. L'eau chaude qui ressort est remise dans la nappe. Cela permet de rester dans des espaces confinés, insonores plutôt que de ressentir par des moyens de climatisation classique. Concernant l'optimisation de l'énergie, nous avons fait confiance au groupe Schneider APC qui travaille au plus près des éléments chauds pour les rafraîchir. Concrètement, le système capte directement la chaleur à l'arrière du serveur : cela évite que la chaleur se dilue et soit plus difficile à rafraîchir. Notre partenaire Schneider a également pensé aux câbles énergétiques pour éviter les déperditions d'énergie entre le transformateur et les serveurs. Les Cahiers de l’Environnement : Comment contrôlez-vous l’énergie que vous consommez ? M. Frédéric Dulac : Nous calculons le ratio PUE (Power Usage Effectiveness :

6 0 Les Cahiers de l’Environnement


DEVELOPPEMENT DURABLE l'efficacité de l'usage de la puissance). Pour ce genre d’installation, il était d’ordinaire de 2 c’est-à-dire que pour 100 W, nous consommions 200 W. Grâce à nos installations dans notre green data center, le PUE est de 1,35 ce qui signifie que nous n’utilisons que 35 W de plus, ce qui représente une économie d'énergie énorme. Dans notre centre, nous avons également créé des mesures dynamiques et établi un suivi en temps réel. De même, nous travaillons sur les serveurs d’application Intel : nous arrêtons les serveurs pour économiser l’énergie. Pour conclure sur ces éléments : dans un premier temps, nous comptons sur le bâtiment pour utiliser le moins d’énergie possible, dans un second, nous suivons la consommation dans le temps et finalement nous travaillons sur les serveurs agrègés dans les data centers.

Les Cahiers de l’Environnement : Quels sont les autres avantages du green data center ? M. Frédéric Dulac : C’est un centre très flexible. Il est modulable c’est-à-dire qu’actuellement, nous n’utilisons que 8 % de la surface utilisable et que nous allons avoir suffisamment de place pour nous développer pour répondre aux besoins de tous nos clients. Les Cahiers de l’Environnement : Explicitez-nous la démarche éco-citoyenne de votre entreprise.

M. Frédéric Dulac : Eolas mesure sa green attitude avec différents indicateurs. Par exemple, nous calculons le pourcentage de personnes qui viennent au travail par un moyen de transport doux, c’est-à-dire autre que la voiture (le vélo, le tramway, etc.). Plus de 75 % de notre personnel suit déjà cette démarche. Nous sommes d’ailleurs situés dans le centre-ville ce qui permet une meilleure offre de transports en commun. Nous avons mis à disposition de nos employés des voitures pour les déplacements et nous avons investi dans des garages à vélos privatifs. D’autre part, nous avons conçu des systèmes de tris en amont. Nous recyclons le verre, le matériel des cuisines. Enfin, les documents imprimés sont réutilisés comme brouillons, mise à part les documents confidentiels qui sont réduits en confettis. Nous gérons les lumières, les fournitures de bureau, l'eau, les consommables… par exemple nos employés utilisent des tasses en faïence plutôt que des gobelets en plastique pour boire de l’eau… Nous coupons la lumière en centralisé. Pour les réunions, nous favorisons le téléphone et les visioconférences afin d’éviter la multiplication des déplacements. Les Cahiers de l’Environnement : Quelles sont vos autres engagements en termes de développement durable ? M. Frédéric Dulac : Le Groupe prévoit dans le volet social de sa politique de RSE, de favoriser l’emploi des seniors, de développer le tutorat entre les plus jeunes recrues et les seniors pour favoriser les échanges de compétences et de savoir-faire. Par ailleurs, ce volet social prend en considération l’emploi

des personnes handicapées. Enfin, nos collaborateurs sont recrutés, missionnés et évalués selon leurs compétences et leur mérite. Nul besoin de recours au CV anonyme ou au quota : la différence est considérée comme une richesse. Ce sont plus de 50 nationalités qui sont représentées à travers nos implantations mondiales dont 30 parmi les 1300 collaborateurs en France. Les Cahiers de l’Environnement : Que pensez-vous de l’aspect écologique pour notre avenir ? M. Frédéric Dulac : Je pense que nous sommes au début d’une nouvelle ère. Nous avons pleinement conscience que garantir le respect de l’environnement est un atout fondamental pour les sociétés qui connaîtront la croissance dans les prochaines années... C'est un élément stratégique qu'il faut absolument développer. Mon opinion est que nous en sommes à la troisième révolution : la première étant celle de l'imprimerie, la seconde, celle de l'énergie carbonée et celle qui est en cours : celle de l'énergie décarbonée.

Business & Decision Eolas 8, rue Voltaire 38000 GRENOBLE Téléphone : 04 76 44 50 50 http://www.businessdecision-eolas.com http://www.businessdecision.fr

Les Cahiers de l’Environnement

61


NEWS

Le mariage sera écolo...

Des faire-part à lune de miel voici comment organiser un mariage « vert » :  Le lieu : le gîte éco-pratique Un mariage écolo ne peut évidemment pas se dérouler en ville, mais à la campagne. Rien de mieux que le gîte, proche de la nature, vous pourrez prolonger la fête pendant plusieurs jours grâce à la possibilité de loger les invités sur place. N’oubliez pas d’en choisir un et qui ne soit pas trop éloigné de la mairie et de l’église, histoire de pouvoir faire les trajets à pieds et organiser facilement des covoiturages. Ces derniers réduiront le bilan carbone du séjour. De plus le terroir n’a jamais été aussi tendance qu’en ce moment. Et pour ceux qu’ils veulent pousser plus loin dans l’originalité et surprendre leurs convives, pourquoi pas fêter votre mariage dans une yourte. Carnet d’adresse : Pour trouver le gîte écolo qui vous convient en France : www.ecolo-gite.fr Pour les avant-gardistes : www.franceyourte.com

 La décoration : éco-romantique

Une fois le gîte loué, il ne reste plus qu’à lui donner une touche personnelle grâce à la décoration. Pour le centre de table, optez pour des bouquets de fleurs séchées. Il vous suffira de garder les fleurs que votre fiancé vous aura offertes quelques semaines avant le grand jour. Pour le menu, inutile de l’imprimer, si il a des chances de ne pas être lu, il est sur qu’il terminera immanquablement à la poubelle. Préférez une ardoise sur laquelle seront écrits les différents plats servis. En total harmonie avec l’ambiance terroir, les marques places seront remplacés par des galets sur lesquels vous aurez écrit le nom de chaque convive à la craie. Et pour l’éclairage rien ne vaut l’ambiance romantique d’une pièce éclairée à la bougie. (Pensez aussi aux lampions) Carnet d’adresses : Des fleurs d’Equateurs issues du commerce équitable : www.ethiflora.fr Des confettis biodégradables en forme de rose ou de feuilles : www.confettidirect.co.uk

 Le traiteur éco-gastronomique

Si il n’est pas nécessaire de restreindre le dîner à un repas végétarien, veiller à ne pas mettre sur le menu des espèces menacées telles que le thon rouge. Choisissez un restaurant ou un traiteur qui propose des produits biologiques, ou du moins locaux et de saison, notamment pour le champagne. Pensez également au commerce équitable : pourquoi ne pas distribuer des chocolats issus de cette économie responsable en guise de dragées ? Enfin puisque grand festin rime avec gaspillage pensez à contacter une association qui pourra récupérer les restes ou proposez des « doggy bags » à vos invités proches. Carnet d’adresses : Un réseau de jardins maraîchers bio : www.reseaucocagne.asso.fr 6 2 Les Cahiers de l’Environnement


NEWS

Le mariage sera écolo... (suite)

 Les faire-part éco-électronique

Grâce à Internet plus besoin de papier, encre, ni transport pour annoncer un heureux événement, on utilise la carte électronique et on créer un blog pour résumer toutes les informations utiles. De nombreux sites existent pour personnaliser ses ecards. Vous pouvez même innover avec des vidéoclips annoncent votre heureux événement. Sinon, pour ceux qui ne sont vraiment pas à l’aise avec Internet, il reste toujours la solution des faire-part en papier ou carton recyclés, ou encore fabriqués avec des fibres naturelles. Carnet d’adresses : le site incontournable des e-cards et des invitations animées : www.dromadaire.com Des cartes confectionnées avec du carton recyclé : www.kardamome.fr  La robe : éco-unique

Pour la robe de mariée, il est préférable d’avoir recours à la location, le vêtement ne se portant qu’une seule fois dans sa vie. Toutefois, si vous souhaitez la conserver, sachez qu’il existe des robes bio ou en fibre naturelle (coton, soie, lin, chanvre, bambou,…). Pour celles habiles de leurs mains optez pour l’option ‘recup’. Offrez une seconde vie à une robe d’été, munissez vous d’accessoires et customisez votre robe avec des rubans de satin et des perles, laissez votre esprit créatif vous guider. Caroline Lindenlaub est une créatrice globe trotteuse qui fabrique des robes en matières naturelles : http : //terre-de-mode.typepad.fr  La lune de miel : éco-touristique

Pour la lune de miel, envisagez l’écotourisme, surtout si vous ne l’avez jamais pratiqué. Et si vous devez louer une voiture, choisissez une électrique ou une hybride. Carnet d’adresses : Site national écotourisme : www.ecotourisme.info

Il ne vous restera plus qu’à rendre ce mariage durable… Les Cahiers de l’Environnement

63


NEWS « Un Monde Merveilleux »... à la recherche d'un producteur. Notre monde doit être vraiment merveilleux pour que des studios de cinéma d'animation veuillent à ce point, lui consacrer un grand film d'aventure, entièrement réalisé en image de synthèse. Un fantastique projet, initié par la société internationale TAM Studio, qui prévoit de nous présenter une aventure féerique, ayant pour univers les plus beaux paysages de notre chère planète. L'intrigue sera basée sur une problématique orientée sur l'intérêt du développement durable, à l'attention du plus vaste des publiques, de 3 à 103 ans. Seulement voila, bien que le budget initialement prévu pour ce film ne dépasse pas les cinq millions de dollars (un montant plus que relatif pour ce type de projet), son financement demeure à ce jour en quête de producteur. Placé à la tète de l'équipe technique de réalisation, Ariel Barzel a déclaré qu'il déplorerait de voir un film d'un tel niveau pédagogique et d'une si grande qualité, relégué derrière de si nombreux projets sans réel contenu. De telles initiatives devront à l’avenir, nous l'espérons se multiplier. En attendant nous saluons toute l'équipe d'Un Monde Merveilleux, et nous leur souhaitons de trouver rapidement une production pour leur noble aspiration.

6 4 Les Cahiers de l’Environnement




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.