Decembre 2014
MARIE-JOSEE TA LOU KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
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Marie-Josée Ta Lou, de la Cote D’Ivoire. Née le18 NOV 1988, cette sprin et une médaille de bronze en athlétisme. Presqu’inconnue dans son pa
ganisation Kweni veut lui souhaiter une bonne fin d’année et encore plu pl
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nter ivoirienne a son palmarès, 3 médailles d’or, 3 médailles d’argent ays, Marie-Josée réside au Sénégal ou elle s’entraine ardemment. L’or-
us de médailles en 2015. Nous sommes avec toi, chère di gne Kweni. lus
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HAVE YOU TRIED THE KWENI CUISINE LATELY ? 4 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
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EDITORIAL
par Dr John Tra
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Dans ce numéro Editorial
Les grands défis du peuple
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nos jours, il faut des entreprises privées pour le faire. Ce sont les personnes qui créent ces entre-
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prises privées. C'est pourquoi
per notre région? Nous avons besoin de lea-
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ders Dieu, pouvons nous prouver
chaque mois vous payez l'eau et l'électricité a Bouygues. Ce qui fait que notre culture nous empêche d'avoir des personnes très riches, c'est
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que dans notre culture il existe un proverbe qui dit "que les enfants du riche sont toujours pauvres", alors que c'est lorsqu'on hérite d'une fortune qu'on a le temps
son existence? Les Kweni
ment du pays Gouro.
Pour qu'un pays se développe de
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cupation Française Quel système pour dévelop-
empêche le développe-
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Kweni Révoltes des peuples a l’oc-
a tradition des Gouro
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de la fructifier en créant très tôt des entreprises. Mais comme l'écrit Ariane Deluz dans "organisation sociale et tradition orale, les Gouro de Cote D'Ivoire, " Du fait
La conscience de la mort
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du jeu des mariages hypogamiques, que le riche Gouro se doit de faire contracter a ses sœurs et a ses descendants des qu’il a atteint une certaine notoriété, et des
L’intervention Francaise en pays Kweni
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libéralités auxquelles, il est tenu ainsi que les dépenses élevés qu'impliquent ses funérailles, il se ruine a mesure qu'il s'enrichit, a partir d'un certain stade de pouvoir sociopolitique qu'il acquiert. Les funérailles grandioses avec ses lots de bœufs a tuer ne sont pas fait pour accumuler les richesses. Alors qu’il faut des riches Kweni pour créer les entreprises et investir dans la région. Encore et encore, le reflexe de division, la maladie du sabotage de toute activité qui valorise l’autre ou qui fait qu’on parle de l’autre, la manipulation, la facilite, la mendicité, la jalousie endémique, et la culture des guerres fratricides concourent a tuer le développement dans le pays Gouro. Aussi longtemps que nous adopterons ces comportements tout le pays Gouro en souffrira. La responsabilité du développement repose sur chaque individu.
Contributions: : Les articles sont proposés par les membres de l’organisation Kweni. La mise en page du magazine est faite par John Tra.
CONTACTS: 07 96 51 54/ 05 42 72 75/ 03 01 09 10 (Bureau Kweni Cote D’Ivoire, Abidjan)
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Les Grands Defis du Peuple Kweni
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epuis 2009 le frere Brede Grohe aka Sehi Nin Casro avons commence a penser a la valorisation du peuple Gouro, cette initiative a engendre la création du défunt site internet http://lesgouro.net. Cette initiative a été ressuscitée par la participation du frère Martin Tra Bi qui a donne naissance a l'organisation Kweni a la fin de 2010 et les freres et sœurs, Noel Diangone, Gerogette Zamble, Feu Beatrice Zahoula, Joseph Iritie, Frederic Youan, Olivia Guinenan, Zre Emmanuel, etc. y ont injecte le souffle kwenique pour faire avancer la machine. Et la reconnaissance aux Etats Unis fut légalise en 2011. Depuis plus de 4 ans donc nous cherchons les voies et moyens pour faire la promotion du peuple Kweni et son développement. Et par expérience donc voici ce que je vois comme problème qui se pose au peuple qui cherche a se développer. Nous avons 2 GRANDS PROBLEMES parmi les Kweni/ Gouro 1. Nous ne sommes pas nombreux en Cote D'Ivoire. La population Kweni/Gouro est tout au plus 700 000. 2. Nous sommes divises. Divises parce que nous aimons la division. Nous rêvons de divisions. En 2012, certains de nos frères dans l'organisation Kweni sont sortis pour aller créer KAADO, en 2014 d'autres ont trouve des raisons farfelues pour tenter de créer un autre groupe. L'ironie c'est qu'ils sortent pour aller parler d'unité. Il faut être Gouro pour réussir cette usurpation intellectuelle. 6 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
Ces deux grands problèmes de division et de petit nombre nous handicapent dans le pays. La Cote D'Ivoire a aujourd'hui 20 000 000 d'habitants. Si nous sommes 700 000 (3.7%), nous ne faisons donc pas le poids . Aucun politicien sérieux ne se fatiguerait a venir vers nous pour assurer son élection. Puisque non seulement nous ne sommes pas nombreux, mais nous sommes divises. Donc tout ce que nous pourrions apporter a un candidat c'est tout au plus 100 000 votes, et ca dans le cas ou tout le monde vote. C'est donc dire que notre division ne nous aide pas a être pris au sérieux pour qu'un politicien ou un gouvernement veuille développer notre région en échange de vote. Nous avons donc dit que si nous attendons les politiciens pour développer nos régions, ca prendra du temps, mieux vaut nous mêmes nous unir, et commencer le travail nous mêmes. Nous devons forcer le gouvernement a trouver un intérêt autre que politique a développer nos régions. Lorsque ces régions seront présentables et potentiellement forts pour le gouvernement, il y trouvera son intérêt. C'est ce que nous a Kweni pensons, car politiquement nous ne faisons pas le poids comme je l'ai dit plus haut. D'autres frères trouvent que s'ils ajoutent les mwan, les wan, les yaoure, etc... aux Gouro, cela fera un bon nombre qui pourrait alors être pris au sérieux par le gouvernement actuel et ainsi pouvoir justifier l'aide demande. Mais la encore, Banny leur a rétorqué lorsqu'ils sont allés le voir qu'ils commencent eux mêmes le développement et le gouvernement pourrait alors les aider. Donc notre peuple n'a pas beaucoup de choix s'il veut survivre. En Cote D'ivoire il y a 80 langues, 79 sont des langues vivantes,
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et une est une langue éteinte. C'est a dire qu'il n'existe plus de personne en CI qui parle cette langue. Parmi les 79 langues parlées en Cote D'ivoire 4 sont entrain de disparaitre. Dans 10 ans, surement que ces 4 langues vont disparaitre. Pour 1 des 4, il reste seulement 10 personnes de ce groupe ethnique. C'est dire que notre petit nombre de Kweni et notre amour pour les palabres et les insultes, les dénigrements, les mensonges, les haines sans fondement, les jalousies inutiles vont nous amener a disparaitre dans un pays ou nous étions les premiers habitants. Qu'avons nous pas entendu dire de nous autres dans l'organisation Kweni. Que de haines et de mensonges grossières. Mais c'est ca aussi la croix a porter et la malédiction qui accompagne ce peuple. Notre salut serait donc de devenir économiquement forts pour pencher les gouvernements sur notre cas, comme le font les juifs aux Etats Unis. Et pour être économiquement forts, nous devons nous donner la main. Chacun doit arrêter de diaboliser son frère et sa sœur. Si nous ne sommes pas economiquement forts, alors dans 2 a 3 générations, nos danses zaouli seront dans les musées, et les noms de nos villages seront remplacés. Qui sait aujourd'hui ou se trouve les villages d'Elengue et de Favela?
Martin Tra Bi
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Une solution a notre probleme. Apres avoir presente les deux grands problemes que nous avons en tant que peuple pour arriver a nous developper, il faut au moins que je propose des solutions pour donner a chacun l'espoir de lendemains meilleurs. La strategie que nous avons pense, et essaye de mettre en place a e t e e n 3 e t a p e s : Premiere etape: Recreer l'identite du peuple. Donner au peuple une fierte d'etre, d'agir, d'exister dans cette multitude d'ivoiriens. Nous avons donc trouver necessaire de revenir a nos sources en changeant carrement de nom, et en adpotant le nom de nos ancetres, nom qui etaient lie a des grandes valeurs et de grandes realisations. Nous avons adopte le nom Kweni qui donne a chacun une identite noble. Il fallait rendre a chaque membre de notre peuple, une vision d'unite, de fierte et de grandeur. C'est pourquoi nous designons desormais notre peuple Kweni. Certes nos amis d'en face trouvent a redire, et a en faire de la polemique, mais nous avons d'autres chats plus serieux a fouetter, ainsi on avance. Deuxieme etape. Partager avec tous l'ideal d'unite qui conduirait ineluctablement a une force economique qui nous permettra de poser des actions concretes dans nos regions. Il y a donc eu les campagnes de sensibilisations pour dire au peuple que nous sommes kweni. Car dans la vie, tout est question de l'idee qu'on a de soi meme. Il n'y a rien de grand qui se fait sans fierte. On ne cherche pas a devenir le premier de la classe sans une fierte et un desir de ne pas echouer. Il est donc necessaire que notre peuple arrete de douter de lui meme pour croire qu'il peut faire quelque chose de par lui meme, sans tendre la main a qui que ce soit, sans mendier l'aumone a qui que ce soit. Troisieme etape. Unir nos efforts pour creer des projets de developpement. C'est la plus importante et la plus difficile. Parce que cette partie ne peut se faire avec une seule personne, encore moins 10 personnes. Elle a besoin de 1000, 5000 , 10000.. Et c'est a ce niveau la que nous sommes arrives. Cette partie de la strategie a besoin de la confiance, et surtout de l'honnetete de chacun. C'est pourquoi ca me peine lorsque certains passent autour et fabriquent des mensonges sur les membres de l'organisation. Des fois j'ecoute ce que certains disent, et ca fatigue et ca retarde la Brede realisation de cette plus importante etape qui aiderait a Grohe sortir notre peuple de l'anonymat. La confiance les uns dans les autres est importante a ce niveau de la marche. C'est dommage que juste un mensonge, une mauvaise rumeur, une action mal interpretee peut retarder la consolidation de la confiance les uns dans les autres, mais nous pensons qu'avec le temps, beaucoup de kweni croiront que nous ne nous sommes pas engages dans cette mission pour de l'argent, encore moins pour des postes politiques comme certains nous accusent de vouloir le faire. Pourquoi?
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REVOLTES DES PEUP FRANCAISE La source: Pacification de la Cote D'Ivoire racontée par le gouverneur Angoulvant. Bingerville, 15 mars 1916.
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pérations du détachement Bourgeron. — Dans la nuit du 14 au 15 janvier, les Nanafoués attaquent le village indigène de Tiébissou, sans inquiéter notre bivouac, tuent 2 habitants, en blessent 15 autres. Dès le 17 les opérations commencent, chaque compagnie ayant reçu mission de soumettre une ou, deux des sous -tribus situées sur la rive droite du Kan. Cette première partie du programme est réalisée du 17 au 30 janvier ; les villages qui ont opposé la plus grande résistance sont ceux de Dibi- kro, enlevé le 19 janvier parla la brigade, et de Do-Sakassou, pris le 26 janvier par la Compagnie Javouhey. Le 30 janvier tout le détachement est rassemblé à Saleboukro sur la rive droite du Kam et le 1er février Salékro tombe entre nos mains. Un poste est immédiatement commencé sur remplacement où nous étions établis en 1900 et le pavillon national flotte de nouveau à l'endroit même où nous avions été obligés de l'abaisser 9 nus auparavant. Pendant les jours suivants. Les troupes opèrent tout autour de Salékro, entre Le Kan et le Bandama : le 5 mars la compagnie Jacobi, envoyée en liaison avec le détachement Reymond, enlève les sillages yaourés de Bénou et Tanou, ce dernier très fortement défendu. L'action, menée méthodiquement et vigoureusement, détermine le 15 mars la soumission complète des Nanafoués. La brigade Jigaudon est maintenue au poste de Salékro pour compléter le désarmement. Opérations du détachement Heymond. — Du 21 au 31 janvier le détachement surveille les Nanafoués du sud et les Akoués. Il installe une compagnie à Satiahiry, une autre à Suibonou, fait sa liaison avec la brigade Jigaudon opérant chez les Dillas. Le peloton de Bazelaire, envoyé au gué de Gouàbo, 8 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
surprend un parti rebelle et lui fait subir des pertes sérieuses. Le I er février le détachement quitte Bocabo où a été créé un dépôt de vivres. Il se porte, par Aley, sur Koronou, Koikoumianou qu'il détruit. La 10e Compagnie se relie à Bocabo, nettoie la partie Est des Atoumbréfoués. Le 7 lévrier tout le détachement marche sur les Bessérénous dont les villages sont brûlés dès le 9 ; il se porte ensuite en deux groupes sur les Nianous (10e Compagnie), les Bos et Vos (9e Compagnie). Seul le village de Cracofiero oppose une vigoureuse résistance. Le 20, le détachement est rassemblé près de Caviessou ; il actionne les Krans, les Tans, ravitaille le poste de Bouallé et marche contre les Atombréfoués que le Capitaine Jacobi a déjà attaqués par le nord les 1 et 5 mars. Le 8, le chef de la tribu se soumet. Un poste provisoire est Immédiatement crée «à Tikékro ; il sera occupé par un détachement de la. I0e Brigade. Les renseignements recueillis sur les Ayaous font prévoir une résistance énergique et nécessitent une nouvelle répartition des troupes : Les détachements précédemment formés sont dissous; une Compagnies et une pièce sont affectés, contre les Ayaous, au Commandant Bourgeron ; la 7e brigade, installée à Salékro et Tikékro, devant assurer l'achèvement de La soumission des Nanafoués et Yaourés. Le détachement Bourgeron comprend : Chef de Bataillon Bourgeron Commandant. Lieutenant Bénézet, Adjoint. Médecin AideMajor de la classe Gambier. Compagnie Capitaine Jacobi (puis Capitaine Javouhey). 7° Compagnie Capitaine Larroque. 9° Compagnie Capitaine Reymond. 10 e Compagnie Capitaine
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PLES A L’OCCUPATION
Posth. Pièce d'artillerie Lieutenant Doucet. Au total 13 officiers, 30 hommes de troupe européens, 671 hommes de troupe indigènes, 478 porteurs. L'action se produira du sud au nord. Le 15 mars les compagnies Reymond et Posth quittent la frontière yaouré et se dirigent, en battant le pays Ayaou du sud, vers le gué d'Amanzi ou a été concentré le reste du détachement. Elles arrivent à Ainanzi le 20, n'ayant rencontré aucune résistance sur leur route ; en même temps la compagnie Jacobi, chargée de reconnaître la rive droite du Banda ma jusqu'au Kan, a pu atteindre Tokronou sans trouver de rebelles; elle a, ensuite, aidée de la, compagnie Larroque, parcouru les sous-tribus Ahali, Tokronou, Pacpouabo et N'Dénou ; partout le pays est à peu près désert. Quelques villages gouros qui ont donné asile aux Ayaous, sont détruits. Le 22 mars, tout le détachement est rassemblé à N'Dénou ; le lendemain, tandis que la compagnie Posth enlève le village gouro de Mamnigui, les 3 autres compagnies et l'artillerie se portent à l'attaque de Diacohou, signalé comme fortement occupé. L'ennemi, impressionné par l'artillerie, résiste peu. Une fois terminée la fouille de la région boisée qui s'étend de Diacohou à Ahali, les compagnies vont occuper chacune un secteur qui leur est attribué ; compagnie Posth : sous-tribu Ahali — compagnie Jacobi région avoisinant N'Dénou ; — compagnie Larroque forêt Diacohou — Atosé et villages gouros compromis ; — compagnie Reymond en réserve sur la rive droite du Bandama. Les Ayaous se défendent énergiquement, mais ne peuvent arrêter nos progrès ; tous Les secteurs des compagnies sont fouillés méthodiquement, et la liaison établie avec Zuénoula par le Capitaine Reymond. A la lin d'Avril la résistanee des rebelles commence à faiblir : 9 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
le Commandant militaire peut ainsi distraire du détachement la compagnie Larroque et la porter contre les Kodés du nord chez lesquels il est urgent d'intervenir. Dès les premiers jours de mai les soumissions commencent, mais elles vont tellement lentes qu'il nous faut encore continuer à opérer avec la compagnie Posth et une section de la l Fe brigade) jusqu'au 17 juin, date à laquelle le dernier village se présente. Les compagnies Reymond et Javouhey ont été depuis le 3 mai envoyées contre les Kodés du sud. Les Ayaous ont eu 611 guerriers tués. Les troupes chargées de réduire les Kodés sont ainsi réparties en deux groupes : au nord la compagnie Larroque: 2 Officiers, 2 Sous-officiers européens, 139 Indigènes, 102 Porteurs; au sud le détachement du Commandant Bourgeron comprenant les 1e et 9e compagnies (Capitaines Javouhey et Reymond) : au total : 7 Officiers,7 Sous-officiers européens, 6 Sous-officiers Indigènes, 200 Tirailleurs, 170 Porteurs. a) La compagnie Larroque quitte Sopa le 22 avril, détruit Les 23, 24 e1 25 les villages Grobonou, Néaoulo, ce dernier au pays gouro; traverse le Bandama au confluent du Kan, enlève Niambrun et arrive à Béoumi Le 27 chercher des guides. Dès le 29 elle se remet en marche, attaque les Diabanas, les poursuit sur la rive droite du Bandama ; châtie Les Ouans, les villages d'Ourougé et Akendé, franchit Le Bandama, détruit Fitabourou Les Ayaous et les Yaourés sont limitrophes des tribus gouros, pour la plupart insoumises ; ils ont avec elles des relations de parenté et d'intérêts ; il est donc naturel que les opérations entreprises contre eux aient leur répercussion en pays
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Quel système pour développer notre région? Communisme, socialisme, ou capitalisme?
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ans le système communiste, tout le monde travaille et les richesses produites sont distribuées selon les besoins de chaque personne. Tout le monde est donc egal, et rien n'appartient a
personne, tout appartient a tout le monde. Par exemple, le village se réunit, et tous les membres du village vont travailler dans un grand champs, et le produit du champs est vendu et on distribue a chaque personne du village selon ses besoins. Dans le système socialiste, tout le monde travaille, mais les richesses sont distribuées selon les efforts de chacun. Si quelqu'un a travaille 2 heures il reçoit un salaire selon ses deux heures. Si quelqu'un a travaille 10h, il reçoit selon ses 10 heures. Mais le gouvernement s'arrange pour que chacun ait le minimum qu'il lui faut pour vivre. Dans le cas du village, tous les villageois travaillent et le chef du village regarde et prend un peu dans la caisse du village pour que les orphelins ait a manger, et les vieilles reçoivent un peu, et ne meurent pas de faim. Et si elles sont malades, la caisse du village payent leur ordonnances. Ici les coopératives et les communautés aident beaucoup dans l'exécution de ce système. Les coopératives si elles sont bien organisées peuvent aider au développement du village par la production de grandes richesses et de grandes réalisations. Dans le système capitaliste, c'est a chacun pour soit, un grand laissez faire. Le gouvernement laisse chacun se chercher, et et le gouvernement ne doit pas intervenir. Dans un tel système, la compétition est rude, et les plus forts exploitent les plus faibles. Le marche est donc libre. Dans le cas du village, tout le monde a son champs et tout le monde travaillent. Si il y a une mauvaise saison que les champs n'ont pas donne, le riche du village prête aux pauvres planteurs du village avec intérêts. Il devient plus riche, et il peut employer plus de travailleurs du village pour travailler dans ses champs. Il devient encore très riche, et peut acheter des machines et tracteurs et agrandir son champs, et pour ne pas que les villageois le haïssent, il construit un hôpital et une école, et les villageois peuvent se soigner. Et il devient encore plus riche. Et désormais, les villageois lui doivent leur bien être. Il contrôle tout et permet le développement du village. Quel système pour développer le pays Kweni? Le communisme ne peut pas marcher parce que le peuple gouro est plus reconnu pour ses palabres inutiles et sont instinct rebelle. Le socialisme est difficile si les femmes Gouro sont engagées. Le capitalisme tend a s'installer facilement....
Beatrice Zre 10 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
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LA SECTION DE BOUAFLA ACCUE
DE L’ORGANISATI
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EILLE LES RESPONSABLES
ION KWENI
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14 gouro. Dès la fin janvier, en effet, une certaine effervescence est signalée à Bouaflé et Zuénoula ; au début de février, nos reconnaissances et escortes sont attaquées sur les routes de Bouaflé à Sinfra et Zuénoula. Les 7 et 8 les Gouros attaquent le poste de Sinfra ; mais le poste, bien défendu par sa garnison, secouru par la section restée en réserve à Dimbokro et par un détachement venu de Bouaflé sous les ordres du Lieutenant DeslauLes Kodés du nord commencent à faiblir et offrent leur soumission; des reconnaissances continuent à circuler vers Akendé et entre les rivières Kan et Bandama. Le 20 mai, un peloton de la compagnie quitte le pays Kodé pour aller s'installer à Zuénoula. En somme les Kodés du nord ont peu résisté, sauf aux passages du Bandama et dans les villages de Gbo et Niambrnn. Les 2 compagnies du détachement Bourgeron doivent opérer du sud au nord, parallèlement l'une à l'autre, la compagnie Javouhey à l'est, la compagnie Reymond à l'ouest. Elles ont comme objectifs respectivement, la compagnie Javouhey : Ando, Abouakro ; la compagnie Reymond : Lenguébo, les Guenfiensous ; elles doivent se réunir dans la région d' Abouakro, pour châtier Zodécan et Konsou et descendre ensuite chez les Zodéprifoués et les Farifoués. Ce plan est s,uivi rigoureusement, malgré une résistance énergique des Kodés en plusieurs endroits notamment à Ando. Kékrénon-ZodékanAbouakro ; tous les villages ont été châtiés le 25 Mai ; et dès cette date les rebelles offrent leur soumission et commencent à rendre leurs fusils. Depuis le 20 mai, la compagnie Reymond a quitté le pays et s'est installée à Sinfra ; le 1er juin la compagnie Javouhey renvoie un peloton chez les Ayaous, ne laissant en pays kodé que le peloton Aulnerens, repousse toutes les tentatives des rebelles. Le 21 les communications sont rétablies. Il ne peut être question de soumettre sur-le-champ ces tribus audacieuses; Le Commandant Militaire veut simplement les contenir et les empêcher de se joindre aux rebelles du Bandama, c'est à cela que vont s'employer les Commandants des postes de Sinfra, Bouaflé et Zuénoula. Pendant les mois de février-mars et avril, une série de petites opérations sont dirigées contre les Gouros; la plupart d'entre elles sont heureuses, particulièrement les reconnaissances conduites par le Lieutenant Bénard, contre les Sinfras (2520 février, 7-11 mars) : par contre un convoi se dirigeant de Zuénoula sur Vavoua et une reconnaissance revenant au premier de ces postes (Capitaine Sermage) sont très violemment attaquées et perdent 10 tuès, 7 blessés. Dès avril, les détachements opérant en pays ayaou peuvent pénétrer chez les Gouros et châtier les villages frontières ; cette action ramène les tribus à la défense de leur propre territoire, et elles peuvent aisément être contenues jusqu'au milieu de juin, époque à laquelle les premières troupes disponibles de la colonne du Bandama viennent occuper les secteurs gouros. An 15 juin 1911, la situation sur le Bandama est suffisamment bonne pour permettre de fixer au Ier juillet la date de la. fin des opérations. Les tribus des deux rives dn Bandama sont définitivement « soumises, et de Longtemps on. entendra plus parler d'elles. « Elles n'ont plus ni fusils ni poudre ; elles ont payé l'impôt arriéré et payent celui de l'année en attendant de s'ac14 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
quitter de l'amende de guerre lorsque celle-ci aura été fixée. • Les fauteurs de la révolte, qui n'ont pas trouvé la mort en " nous combattant, attendent en prison la peine qui leur sera justement Infligée; Les corvées de portage, la construction des postes, le débroussaillement des pistes et des routes sont exécutés sans difficultés, à la première injonction de l'autorité administrative.
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L’EQUIPE DE LA COMMUNICATION DE KWENI: De gauche a d
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droite: Olivier Irie Bi, Dekao Jeanne Faye Lou, Marie Pascale Digbeu
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Nous Avons Besoin de Leaders
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peuple, il a mené la mission. Son nom a été donne a la première capitale des USA, et il n'y a désormais que les noirs qui portent le nom Washington. Gandhi. Il était le leader des Indiens de l'Inde contre les anglais.
e people Kweni a besoin de leaders. Parmi les lea-
Il lutta par la non violence pour accorder l'indépendan-
ders, il y a ceux qui sont appelés, ceux qui sont bi-
ce a l'Inde. Il a été assassiné par un Hindou.
pes, et ceux qui s’appellent eux mêmes. On les re-
Martin Luther King.
connait par leurs œuvres.
Moise
Les Jeunes noirs américains du sud ayant commence a se révolte contre la domination noire avait besoin d'un
Ce fut un peuple sorti d'Egypte ou il souffrait de la discrimi-
leader, et ils ont demande a Martin Luther King de les
nation. Moise est venu parler de sortir d'Egypte pour aller sur
représenter et de véhiculer leurs messages de liberté et
une terre ou coule le lait et le miel. Le peuple a décide de par-
d'égalité. MLK a prêché la non violence et la désobéis-
tir a la recherche de cet idéal. Moise n'est pas entre dans le
sance comme moyen de lutte. Il a pris le risque de le
pays promis. Il est mort dans le désert dans la misère et la
faire. Il a ete Tue par le gouvernement américain.
récrimination. Mais son peuple est rentre dans la terre promi-
Malcom X.
se. Le peuple avait besoin de grandes idées, un leader pour le mener pour un temps, et d'autres Josué et Caleb ont continue et sont arrives a Canaan. Ces deux ont appris des erreurs et des souffrances que Moise a subi dans le désert. Le cas de Jonas. Dieu avait un message pour la ville de Ninive, et il a trouve un monsieur pour aller leur parler. Jonas, n'avait pas envie de mener cette mission. Il a voulu fuir, et s'est retrouve dans le ventre d'un poisson. Quoi qu'il fit, il était comme condamne a mener cette mission. Il ne pouvait pas choisir, Dieu était sur son cas, et a la fin, il était oblige. Il n'avait pas le choix. Mais il a beaucoup souffert le pauvre. Le peuple Americain avec George Washington Le peuple Américain est sorti de toutes les nations pour venir
Comme Martin Luther King, Malcom X était un leader noir américain qui luttait contre l'oppression des noirs. Il a été tue par ses partisans d'hier, the Nation of Islam. Kwame Nkrumah Il a été le président du Ghana. Il a parle de panafricanisme. Sous son pouvoir, il a développé le Ghana, et voulait les états unis d'Afrique. Il a été tue par un ghanéen Jésus Christ Il est venu parler d'amour du prochain. Il a nourrit ses frères et sœurs. Il a enseigner, et guéri les malades, ressuscite les morts. Son peuple la accuse de tous les crimes et fait arrenter. Et après juste 3 ans de ministère, Il
en Amérique chercher un idéal de liberté. Il était sous le joug
a été tue.
des anglais. Et un matin il s'est révolté contre le colon, et sous
La liste est longue...Tirons leçons des exemples susci-
le leadership de George Washington, les américains sont allés
tés.
en guerre contre l'armée Britannique. Ils ont réussi a vaincre les anglais. George Washington était le parfait général d'armée parce qu'il n'était pas marie, et donc n'avait rien a perdre et donc, le peuple l'a choisi pour mener la bataille contre les anglais. Il n'avait pas d'idéal a défendre, le peuple lui a délégué ce role de leader. Et il l'a bien assume. Et au devant du 22 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
Le job de leader est un job très dangereux, épicé de beaucoup de sacrifices, de méchancetés, de dénigrements, d'ingratitudes, de tueries, et de rejets. Dans le cas de notre peuple, un leader du passe que nous avons en mémoire, c'est Banhoun. Il a lutte contre la colonisa-
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tion. Mais Il a été trahi et exécuté. Depuis donc notre peuple se cherche une vision. C'est ca le défi que tout leader devra relever. Et pour arriver a créer la richesse, c'est le peuple qui devra la créer et non le leader. Aucun leader n'a sorti son peuple de l'esclavage ou de la pauvreté par sa richesse personnelle. Le leader donne la vision, et le peuple exécute pour atteindre le bien être. Les grandes visions peuvent être articulées par le leader, et selon la prédisposition du peuple, la vision se réalise. Elle peut prendre du temps, mais elle se réalise toujours avec ou sans le leader. Mais le leader a besoin de personnes ayant bien compris la vision pour la passer a la génération suivante. Jésus a parle de naitre de nouveau, et même si après juste trois ans il a été tue, Paul a compris le message et a parle de croire en Jésus pour être sauve. Pour notre peuple nous avons parle depuis 3 ans de 1.) naitre de nouveau c'est a dire abandonner le corps de gouro pour revêtir un plus glorieux, celui de Kweni, 2.) de s'unir pour arriver 3.) au développement. Tel fut notre message. Nous pensons que cet idéal sera épouse par notre peuple, et que le peuple n'attendra pas que nous l'unissions sans effort de sa part. C'est le peuple qui devra porter sa propre croix pour arriver au développement et a l'unité. C'est la mission que nous confions a chacun, et a tous. Le message n'est pas complique, a chacun donc de choisir. Le role du leader n'est pas facile comme l'histoire l'a démontre. Ce n'est pas aussi de gaité de cœur que les leaders se mettent devant comme dans le cas de Jonas. Ceux des nôtres qui se trouvent a la Haye sont la parfaite évidence de ce que peuvent subir les leaders. Le peuple doit jouer sa partition s'il désire vraiment sortir de sa condition de paupérisation exacerbée. Si notre peuple s'enorgueillit d' être un peuple sans royaume et tres indépendant, qui ne suit personne, je pense que sa condition actuelle d'extrême pauvreté est la preuve du caractère insensé de son orgueil. Chaque peuple a besoin de leader, quitte a lui de le soutenir ou de le tuer.
Fenêtre sur la vie au bord de la route, Sinfra 23 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
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Reunion mensuelle a la chamber d’agriculture
Mission a Zraluo
Invite a radio Marahoue
KWENI EN AC Kweni a Goebohigla
Cooperative Leman Kahouan
Festimaz 2014 24 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
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Avec les cadres de Zuenoula
CTIVITE 2014 Mission a Minfla
Fete de l’independence a Zuenoula
Chez le prefet de Zuenoula 25 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
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DIEU, POUVONS NOUS DEMONTRER SON EXISTENCE?
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st ce que nous pouvons prouver scientifiquement que
veilleux, c'est que la matrice a partir de laquelle a été créé la
Dieu existe? Vous remarquerez que j'aime soulever des
plus petite cellule semble être la même matrice qui gère cha-
fois des questions difficiles. Mais c'est comme ca. Lors-
que galaxie.
qu'on écoute les savants de notre temps, ils tendent tous a rejeter le Dieu de la Bible, mais il ne rejettent pas forcement un dieu créateur, mais de nos jours ils tendent même a dire que Dieu ne pourrait exister. Quelle est la position du chrétien? Que doit être la position du chrétien? Certains évitent les débats qui fâchent, qui poussent a la limite de nos connaissances, mais nous devons avoir le courage d'aborder les questions difficiles. Moi lorsque je prends la connaissance que nous avons de notre temps, du cosmos, des galaxies, plutôt que de dire que Dieu n'existe pas, tout me pousse a dire que Dieu est merveilleux. Stephen Hawking, Neil Degrasse Tyson, et 87% astrophysiciens tendent de rejeter Dieu comme nous le présentons. Ce que je sais c'est que les lois de la nature sont immuables et ce qui est vrai sur le plan microscopique tend a être applicable sur le plan macroscopique voir cosmique. Comment est ce que je me représente la création de Dieu ? Pour moi notre galaxie est comme une seule cellule de notre corps, et que a l'intérieur de cette cellule, les différentes planètes sont comme les électrons qui gravite autour du noyau d'un atome, et ce noyau peut être comme le soleil autour duquel gravite la terre et les 7 autres planètes de notre système solaire. Et ce corps duquel provient la petite cellule parmi des milliards la peut bien être l'assemble de Dieu lui même. Il y a des milliards de cellules dans le corps humain. Faisons le calcul.Ce qui est mer26 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
Alors, comment est ce que un individu qui est a l'intérieur d'un atome qui est dans la molécule qui elle fait partie des millions d'autres molécules qui sont renfermées dans une cellule qui fait partie de milliards d'autres cellules peut savoir si Dieu existe ou pas? L'homme ne peut démontrer expérimentalement que Dieu existe parce que son instrument de mesure est a la dimension de ses perceptions et Dieu est dans une dimension trop grande pour être compris et perçu. C'est comme un poux qui est dans tes cheveux et qui veut savoir si tu aimes mangues ou placali. Mais comment pouvons nous atteindre Dieu? Personnellement je pense que c'est lorsque nous sortons du corps que nous avons que notre esprit peut appréhender la réalité du divin car il se libère du temps et de l'espace. Je peux me tromper mais bon, c'est ca la nécessité des debats.
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structures sociales de base, comme la langue, sont extrêmement proches. Comme chez les Dan, des nuances assez importantes distinguent la culture des groupes du Sud, établis en pleine forêt, de ceux du Nord, marqués par leur milieu de savane et une in-
LES KWENI
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es Kweni ou Lo pour les Malinké, plus connus sous le nom de baoulé de Gouro, sont un peuple important; ils sont échelonnés du Sassandra au Bandama et, surtout
vers l'aval, le long de la rive droite de ce fleuve. Leur domaine est une pénéplaine monotone, hérissé de quelques inselbergs, mais le fait essentiel est qu'il est à cheval sur la zone des savanes, vers Zuénoula, et sur la grande forêt vers Vavoua, Bouaflé et Sinfra. Comme pour les Dan, dont la langue est très proche, les ancêtres, porteurs de cette culture, étaient jadis établis plus au nord, notamment vers Koro, au sud d'Odienné. Dès le XVII ème siècle ils se trouvaient déjà rejetés vers les marges forestières (Vavoua, Zuénoula), les Malinké tenant en force l'axe SéguélaMankono. Les Kweni ont établi depuis des siècles des relations commerciales fondées sur le commerce du kola, ce qui explique que de nombreuses lignées d'origine Dioula se soient fondues parmi les Kweni du Nord dont ils ont influencé la culture. Mais les Kweni s'étaient largement étalés à l'est de Bandama, jusqu'à la région de Bouaké. C'est de là qu'ils furent refoulés au début du XVIII ème siècle par la mise en place de la société Baoulé, avec qui eurent lieu des métissages et des échanges culturels importants. Une tribu Kweni, les Yaouré, est restée en arrière complètement encerclée par les Baoulé qui lui donnent le nom de Kanga-Bonu, "les esclaves de la forêt". Les autres ont reflué à l'Ouest du Bandama, très au sud vers Oumé, où ils ont refoulé les Gban (Gagou), et aussi de Sinfra à Bouaflé où ils se sont trouvés au contact des Bété dont ils ont absorbé de nombreux lignages; tel est le domaine où les ont trouvés les conquérants français, qui se sont heurtés chez eux, jusqu'en 1912, à une résistance particulièrement acharnée. Les Kweni s'opposent fortement aux Dan par les rites religieux, le style de la sculpture et certains aspects de l'économie, mais les 27 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
fluence Malinké sensible. La densité est très variable; forte en savane, elle est faible en forêt. Les villages étaient très petits dans le Sud, comptant généralement moins de 200 habitants en moyenne mais, à l'époque coloniale, leur taille a plus que doublée. Ceux du Nord ont toujours été plus importants (de 500 à 1.000 habitants). Leur architecture est moins uniforme que chez les Dan; à côté des grandes cases rondes, on trouve une forme ovale dans le Sud, où existaient jadis des cases en couronne (avec cour centrale) analogues à celles des Gban. La rareté de l'eau en surface, surtout en forêt, explique souvent la localisation des villages. Les Kweni sont organisés comme les Dan en lignages patrilinéaires (goniwuo) unis par les mariages patrilocaux et polygamiques. Ces lignages sont regroupés en clans (sonè). Une ou plusieurs lignages constituent un village (fla), qui est l'unité politique de base. Plusieurs villages constituent une alliance, ou ben, mot que les Français ont traduit par tribu. Il s'agit d'une société démocratique, égalitaire et sans état. On n'y trouvait pas de véritables chefs, car les migone étaient seulement des notables influents dont le titre n'était pas hérité. Leur pouvoir était purement individuel et ne s'étendait au-délà de leurs villages que s'ils contrôlaient l'ordre sur des marchés importants. Il n'y avait pas de chef de ben : à tous les niveaux, l'autorité appartenait à des conseils. Les villages ici sont divisés en deux moitiés opposées dont le rôle militaire et rituel était important, surtout dans le Nord. Traditionnellement, les Kweni ne possédaient presque pas d'esclaves; les prisonniers, s'ils n'étaient pas intégrés à la famille de leur maître, étaient vendus aux Dioula acheteurs de kola. La religion chez les Kweni a deux aspects : le culte des ancêtres, dans le cadre de chaque lignage, et celui des esprits de la nature qui prend l'aspect de grandes sociétés dites secrètes, dont les masques remarquables, parmi les plus beaux d'Afrique
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KWEN
La Bea
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NI STYLE
auté Du Kamandjé
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La Vie et la Conscience de la Mort.
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omment sait -on que quelqu'un est mort? C'est une question essentielle pour comprendre la vie. C'est la question qui se pose a la science depuis toujours, et jusqu'a présent on en a pas la réponse. Au début, on se disait que c'est lorsque le cœur s'arrête qu'on est mort. Mais on a su après que le cœur pouvait cesser de battre et être remit en marche. Et donc l'arrêt du coeur ne signifiait pas la mort. On a donc penser a l'activité du cerveau. Si le cerveau cesse de fonctionner, est ce que cela veut dire qu'on est mort? La science définit la mort comme la fin de toute activité cérébrale. La mort est la fin de la conscience. Mais la encore on commence a douter de cette définition. Car on constate que certaines personnes sont prononcées mortes selon cette définition, mais lorsqu'elles ressuscitent, elle disent ce qu'elles ont entendu et vu autour d'elles. C'est donc dire que l'arrêt des activités cérébrales ne signifie pas qu'on est forcement mort. Y'a donc un autre niveau de conscience qui n'est pas forcement perçu par l'activité cérébrale. Ceux qui meurent et qui reviennent... De plus en plus on écoute le témoignage de ceux qui meurent et qui reviennent a la vie, et on constate que dans la majorité des cas, elles disent toutes qu'elles sont sorties de leur corps, et voyaient leur corps en 30 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
bas. Elles regardaient de la haut, et voyaient au dessus de la tête des gens qui essayaient soit de les ranimer soit qui opéraient sur elles. Elles disaient par exemple "je voyais un homme chauve dans la salle" ou "celui la a dit ceci sur mon corps". On comprend la qu'il existe un autre niveau de conscience qui ne dépend pas de ce que voient les yeux du corps, ou les oreilles du corps. Il y a une dimension autre que charnelle de la vie. Ceci la science est entrain d'essayer de comprendre car la vie n'est plus si simple a définir et la mort n'est pas si catégorique. La lumière qui attire. Plusieurs de ceux qui sont morts et ressuscites disent qu'ils ont vu une lumière forte et douce. La science expliquait au début cela par des excitations biochimiques de la mort, mais la encore, on commence a douter de cette définition. La réalité de l'âme est donc entrain de s'imposer a la science. La science est donc entrain de découvrir ce que nous africains avons depuis longtemps compris. A savoir que les morts ne sont pas morts. Et Birago Diop l'a bien écrit dans son poème "Souffle".
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Ecoute plus souvent Les choses que les êtres, La voix du feu s'entend, Entends la voix de l'eau. Ecoute dans le vent Le buisson en sanglot: C'est le souffle des ancêtres. Ceux qui sont morts ne sont jamais partis Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire Et dans l'ombre qui s'épaissit, Les morts ne sont pas sous la terre Ils sont dans l'arbre qui frémit, Ils sont dans le bois qui gémit, Ils sont dans l'eau qui coule, Ils sont dans la case, ils sont dans la foule Les morts ne sont pas morts. Ecoute plus souvent Les choses que les êtres, La voix du feu s'entend, Entends la voix de l'eau. Ecoute dans le vent Le buisson en sanglot: C'est le souffle des ancêtres. Le souffle des ancêtres morts Qui ne sont pas partis, Qui ne sont pas sous terre, Qui ne sont pas morts. Ceux qui sont morts ne sont jamais partis, Ils sont dans le sein de la femme, Ils sont dans l'enfant qui vagit, Et dans le tison qui s'enflamme. Les morts ne sont pas sous la terre, Ils sont dans le feu qui s'éteint, Ils sont dans le rocher qui geint, Ils sont dans les herbes qui pleurent, Ils sont dans la forêt, ils sont dans la demeure, Les morts ne sont pas morts. Ecoute plus souvent Les choses que les êtres, La voix du feu s'entend, Endents la voix de l'eau. Ecoute dans le vent Le buisson en sanglot: C'est le souffle des ancêtres. Il redit chaque jour le pacte, Le grand pacte qui lie, Qui lie à la loi notre sort; Aux actes des souffles plus forts Le sort de nos morts qui ne sont pas morts; 31 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
Le lourd pacte qui nous lie à la vie, La lourde loi qui nous lie aux actes Des souffles qui se meurent. Dans le lit et sur les rives du fleuve, Des souffles qui se meuvent Dans le rocher qui geint et dans l'herbe qui pleure. Des souffles qui demeurent Dans l'ombre qui s'éclaire ou s'épaissit, Dans l'arbe qui frémit, dans le bois qui gqmit, Et dans l'eau qui coule et dans l'eau qui dort, Des souffles plus forts, qui ont prise Le souffle des morts qui ne sont pas morts, Des morts qui ne sont pas partis, Des morts qui ne sont plus sous terre. Ecoute plus souvent Les choses que les êtres....
(suite de la page 27..Les Kweni) Noire, ont influencés la sculpture des Baoulé. Ces sociétés sont inégalement réparties : si le gyè se trouve chez tous les Kweni, le yunè n'existe que dans le Nord. Comme chez les Dan, l'agriculture itinérante repose avant tout sur le riz, mais en seconde place l'igname a nettement supplanté le manioc. Le coton est cultivé dans le Nord et la banane dans le Sud. C'est aussi dans le Sud que l'on trouve la kola dont l'exportation a joué un rôle historique majeur. Tous les marchés traditionnels se trouvaient en effet concentrés dans le Nord, où les Dioula venaient faire leurs achats. Depuis l'époque coloniale, le café et, dans le Sud, le cacao, jouent un rôle croissant, cequi ébranle l'ancien système d'autosubsistance.
La chasse collective au filet, qui influence toute la structure sociale, était importante surtout en forêt. La pêche ne jouait qu'un rôle secondaire. L'artisanat était considérable; les tisserands fabriquaient de remarquables tissus aux motifs symboliques, mais les forgerons travaillaient exclusivement du fer acheté aux Malinké. Comme chez les Dan, les Kweni possèdent donc une cultureque ses traditions rattachent au Nord, dont l'influence n'a jamais cessé, mais qui s'est depuis des siècles adaptée à un milieu forestier.
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L'intervention Militaire Française Dans Le Pays Kweni Source: Anthropologie économique des Gouro de Cote D'Ivoire. page:48-50 Auteur: Claude Meillassoux
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a conquête coloniale et ses séquelles administratives furent parmi les facteurs qui modifièrent le plus profondément le caractère du peuplement Kweni. De 1906 a 1912, pendant tout le temps que durèrent les opérations militaires, les Gouro se refugièrent dans la brousse, abandonnant leur village a l'approche de l'ennemi, Ils le retrouvaient en général brule et même leur soumission ne leur épargnait pas toujours cette brimade. Apres leur reddition, les militaires leur désignaient l'endroit ou ils devaient reconstruire. La soumission toutefois n'était jamais complète a cote de ces villages officiels, des campements clandestins se reconstituaient dans la brousse. Ce fut une des taches de l'administration militaire que de détruire ces campements. Un rapport de 1928 signale la destruction de 283 campements des tribus To et Ouadie (pour respectivement 10 et 5 villages). Pour cette même année 3271 campements sont détruits dans le cercle. L'effort de l'administration fut particulièrement brutal dans la subdivision de Zuenoula ou sévit de 1913 a 1916 le capitaine Foussat (son titre était alors celui de "chef de la circonscription Gouro"). Le capitaine a laisse parmi les Gouro un souvenir très profond et un surnom: diagone, le tueur. Son nom est mentionne en relation avec la plupart des déplacements et des regroupements de villages entrepris dans la région. Ces mesures avaient naturellement l'avantage de faciliter les contrôles administratifs. Elles simplifiaient aussi, en rassemblant les populations le long des voies de communications, les recensements 32 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
fiscaux, la perception des taxes, l'imposition des prestations en nature et en travail, l'entretient des routes, etc. Pour ces mêmes raisons les Gouro tentaient inlassablement d'y échapper en abandonnant les villages officiels pour reconstituer de nouveaux écarts. Le problème du regroupement n'a jamais cesse d'être la préoccupation des administrateurs. En 1958, il y a encore des villages considérés comme officiellement regroupes qui sont en réalité séparés en plusieurs installations distinctes. Ainsi en est il de Balogui, par exemples, qui figure au recensement comme un seul village, n'ayant officiellement qu'un seul chef de village, mais qui est compose de trois agglomérations portant chacune un nom et fonctionnant sur le plan traditionnel comme des unités autonomes. De nombreux villages projettent des écarts dans la brousse , écarts que les paysans cherchent a dissimuler et a l'administration a ignorer. Si l'effort administratif s'est heurte et se heurte encore a des sourdes résistances, il n'a pas été néanmoins sans avoir de profonds e f f e t s . En se reportant encore une fois aux sources de la tradition, on constate que sur 115 villages sur lesquels nous avons des renseignement a cet égard 76 ont été déplacés par l'administration, dont certains plusieurs fois: vieproye, par exemple, qui après avoir été brule fut déplacé trois fois par les autorités coloniales; Zrabisseifla, deux fois. Ce furent surtout les villages de la subdivision de Zuenoula qui subirent ces contraintes. Les Yassua du nord (12 villages primitifs déplacés sur 23, rassembles en 12 nouveaux villages, les Ouadie (5 installations primitives déplacées sur 10, regroupes en 5 nouveaux villages), les Oue dont tous les villages ont été déplacés par l'administration, semblent avoir été les plus f r a p p e s .
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Les déplacements se faisaient parfois sur d'assez longues distances. L'importance des regroupements a déjà été signalée plus haut: le nombre des villages de la subdivision de Zuenoula a diminue de plus de moitie en même temps que les effectifs moyens augmentaient; certains villages regroupes abritent maintenant de 800 a 1000 habitants, tel Blefla (zon), 1053 habitants qui rassemble 5 installations antérieurement distinctes, ainsi que Zraluho (Bien), 802 habitants et Binzra (Ouadie) 944 habitantsdont 372 Baoule.
port aux centres administratifs est aggrave par l'éloignement par rapport aux routes. Ce qui était autrefois un facteur de sécurité pour les villageois devient un inconvénient dans la perspective d'une agriculture d'exportation.
Par contre, dans la région forestière, l'effort de l'administration est moins systématique. Il porte sur les Bonon et les Gonan sans parler de Dieta qui fut chasse par un administrateur insomniaque que le bruit des palabres empêchait de dormir. La plupart des autres villages de la foret occupent leur emplacement primitif et leur diminution en nombre semble due surtout aux effets de la conquête: mort, émigration vers les pays voisins épidémie de grippe de 1919, etc. Le rapport Aquillot signale que les Nana ont beaucoup souffert des opérations militaires. Un autre rapport de 1916 mentionne la disparation de 73 personnes chez Nagadua, sans doute enfuies. En 1914, chez les Go plus au nord, 150 habitants sont portes absents. L'effectif moyen des villages de foret de ce fait est demeure sans doute approximativement le même. Il aurait été supérieur a celui des villages de la savane boisée malgré une plus faible densité: La population , moins nombreuse se rassemblait en de plus grosses localités. L'implantation est, elle aussi, restée ce qu'elle était. L'éloignement des villages par rap33 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
Chasse mouche fabriqué en 1839
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Herve Bah Bi, reverend pasteur 34 KWENI NEWS MAGAZINE DECEMBRE 2014
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ZUENOULA
ANCIENNE PRISON COLONIALE DE
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