Kweni News Magazine Fevrier 2013

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Credo Mutwa La Plante Qui Soigne Le SIDA

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Habillement du chef kwéni: le chapeau et le pagne sont typiquement Kwéni. Les Baoulé apprendront l’art de tisser lorsqu’ils rencontreront les Kwéni a la fin du 18e siècle.

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Irie Bi Tah Henri


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AVIS DE RECRUTEMENT L'organisation Kwéni International recherche a Abidjan une secrétaire Bilingue pour assister le représentant de Kwéni Cote D'Ivoire, Monsieur Irie Bi Irie Benjamin, Directeur adjoint au ministère de l'agriculture, écrivain et auteur du livre Seinabou, la conquête de la liberté. 

Assistante du responsable Kwéni-Cote D'Ivoire aura pour fonctions - Réception et dispatching du courrier postal des différentes sections nationales et internationale - Filtrage téléphonique, gestion des agendas et planning (via l'outil de messagerie internet) - Organisation et suivi des différentes réunions et réservation de salles de réunion - Préparation et organisation de déplacements - Préparation et frappe de présentations diverses (maîtrise de Word, Excel et PowerPoint) - Gestion et classement de la documentation, suivi des factures diverses et des notes de frais - Organisation du parcours d'intégration pour les nouveaux membres

Profil recherche : - Maîtrise parfaite du pack office (Word, Excel) et surtout PowerPoint et de la messagerie - Anglais bilingue impératif - Rigueur, méthodologie, sens de l'organisation, goût du contact, adaptabilité.

Contactez le représentant en appelant au 03 83 65 73/49 01 04 00 ou écrivez a benjamin_irie_bi@rocketmail.com

KWENI COTE D’IVOIRE 3 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013


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Les Zirigbi par Jesse Sahbi

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EDITORIAL Dans ce numéro

par Dr John Tra

Je discutais avec un grand frère Kwéni de New Jersey, USA a propos des projets 5

en vue pour la région de la Marahoué, et grande fut ma joie de savoir que beau-

Les Alliances interethni- 6

de développer notre région car elle est devenue très pauvre et délaissée. Il n'y a

Editorial

ques Les femmes Kwéni des 9 marches Gouro

coup de frères et sœurs de la diaspora sont conscients de la nécessité pour nous pratiquement plus de routes, et les jeunes semblent ne plus avoir d'espoir. Nous ne pouvons compter sur les politiciens pour développer notre région lorsqu'ils n'y voient pas de profits personnels. La seule voie qui nous reste est donc de compter sur notre propre génie; sinon bientôt, il n'y aura plus de Kwéni fier de l'être.

Les refugiés Kwéni Du

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Ghana La plante qui soigne le

Première étape: prendre conscience du problème et recruter le maximum de per24

SIDA Seinabou, une critique

Comment développerons nous notre région? sonnes convaincues de la nécessité de compter sur nous-mêmes. C'est dire que plus nous sommes des milliers a être conscients de la crise de notre peuple, plus

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facile ce sera de la résoudre. C'est pourquoi chaque Kwéni qui est membre du l’organisation kwéni est très très important pour la suite du projet. Certains sont

La sante dans votre

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assiette

impatients de voir des changements sur le terrain. Mais je sais que si nous voulons réussir ce projet, nous devons prendre le temps de poser des fondations solides. Les gros arbres prennent du temps pour grandir et poussent des racines solides. Pour que l'arbre soit indéracinables, il faut une base solide, et notre grand nombre est la terre dans laquelle le projet prendra racine. C'est pourquoi le plus de kwéni nous sommes le plus de chance nous avons de réussir notre ambition du développement socio-économique et culturel des kwéni. deuxième étape: Créer des comites d'actions. Cela demande l'engagement de personnes qui veulent passer a l'action. C'est donc important d'identifier les compétences de chaque Kwéni afin de l'exhorter a aider son peuple. C'est sur ce bénévolat de chacun que réside notre succès. Si la première étape est réussie, la deuxième le sera, car chaque kwéni sera un membre actif dans

Suite page 32

Contributions: : Les articles sont proposés par les membres de l’organisation Kweni et édites par Irie Bi Irie Benjamin et John Tra. La mise en page du magazine est faite par John Tra. Le magazine Kweni est la propriété de l’organisation Kweni, une organisation non gouvernementale dont la mission est la promotion socio-économique et culturelle du peuple Kweni de Cote D’Ivoire. Kweni News Magazine est disponible gratuitement via internet a l’adresse: http://issuu.com/leskweni. Directeur de publication: John Tra Email: leskweni@gmail.com Photographies: John Tra

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ALLIANCES INTER-ETHNIQUES KWENI-YACOUBA-SENOUFO

Par Faouli Bi Tizie Samuel

Ces alliances à plaisanteries peuventelles disparaître un jour? Oui, à cause de l’urbanisation et a défaut d’entretien et de transmission. M. YALI BI Gohi M., professeur de CAFOP à la retraite a vécu ceci : Au début de sa carrière d’instituteur, il fut affecté au Nord de la Côte d’ivoire en pays sénoufo. Ainsi lors des présentations, le directeur de l’école s’adressant aux villageois le présente : Voici le nouveau maître que l’Etat nous envoie, il se nomme M. YALI BI Gohi. En réaction l’un des anciens du village dit ceci : Ooh ! on s’attendait à une bonne personne or c’est un Gouro. M.YALI BI n’avait pas compris au début, il a cru ne pas être tombé au bon endroit. En réalité il n’a manqué de rien dans ce vil6 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013


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lage. Le chef veillait à ce qu’il soit bien traité au nom

ternisation et d’assistance mutuelle ;

de l’alliance qui existe entre Kwenis et Senoufos.

le devoir d’humanisation des rapports sociaux ; l’obligation de désamorcer ou de dédramatiser tout

« L’on peut définir les alliances inter-ethniques comme

conflit naissant ou en cours.

une forme de communication sociale entre groupes ethniques différents aujourd’hui, mais qui ont cu un passé

Nous constatons avec émerveillement la capacité qu’a-

commun, un fait d’histoire commun » selon le sociologue

vaient nos ancêtres de vivre ensemble. Mais cette notion

burkinabè André NYAMBA.

est à l’épreuve de

Ceci peut être étayé aussi par le fait que Kwenis et Ya-

plusieurs défis.

coubas sont issu du grand groupe MANDES, ensuite partageant le même espace géographique que les VOLTAÏQUES dont sont issus les Senoufos. L’origine de ces alliances remonte à des temps immémoriaux. Selon certains historiens, elle se situerait dans l’antiquité africaine, dans la vallée du Nil. Elle serait le résultat du totémisme pratiqué durant cette époque ou chaque

J’ai demandé à M. YALI BI, ceci : Ces alliances à plaisanteries

peuvent-elles

disparaître un jour ? Il répondit : Oui, à cause de l’urbanisa-

clan était associé à un animal ou un végétal. « Ces alliances reposent sur l’histoire commune des peuples, sur des faits historiques, légendes, mythes, toujours rapportés à l’avantage du peuple auquel appartient le conteur. » Selon l’expert ivoirien KOUADIO Yacouba.

tion et a défaut d’entretien et de transmission. Cette

réponse,

Ainsi chaque groupe ethnique revendique être le maître

Emile DURKHEIM,

de l’autre et déclare de facto l’autre son esclave. En réali-

sociologue et philo-

té, il y a ni maître ni esclave, historiquement parlant entre

sophe français, l’a

ces peuples. Ce n’est qu’un jeu de rôle entre eux.

exprimé à travers ceci, il indique que toute conscience

Ces alliances fruit du génie de nos pères avaient plusieurs

collective s’inscrit dans une dimension historique. Il fait

fonctions entre autres :

bien la distinction entre une société mythique et une so-

L’hospitalité

ciété industrialisée. Si dans la société mythique, les indiLe maintien de la

vidus sont solidaires, c’est parce qu’ils sont assujettis aux

paix

perpétuelle

mêmes tâches et croient aux mêmes valeurs et aux mê-

entre les peuples

mes tabous. C’est pourquoi les alliances à plaisanteries

concernés ;

ont bien fonctionné autrefois. Mais de nos jours, dans nos

l’égalité entre les

sociétés industrielles, les individus ne sont plus solidaires

groupes

parce qu’ils se ressemblent mais parce que leurs rôles et

ethni-

ques ; l’obligation

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Masque Yacouba

leurs tâches dépendent les uns des autres. Ils sont certes de

liés mais cette solidarité n’est plus fondée sur des valeurs

respect mutuel ;

et des normes communes, mais plutôt sur « une dépen-

le devoir de fra-

dance réciproque des tâches et des rôles ». Pour le pre-


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Danse Senoufo

mier type de solidarité, DURKHEIM utilise le concept de « solidarité organique » et pour le second, celui de « solidarité fonctionnelle ». A ce stade, il est urgent dans un premier temps de nous imprégner de notre propre histoire ensuite de l’adapter à notre temps, l’entretenir et le transmettre. Aussi le système éducatif aurait pu être le lieu indiqué pour enseigner ces notions. Encore que des chercheurs ont publié des résultats formidables sur ce sujet et ont même pu établir la carte des alliances en Côte d’Ivoire et dans la sous- région. C’est déplorable je comprends mieux cet intellectuel camerounais, Mbog BASSONG qui disait qu’ « avec nos système éducatif hérité du colonialisme, à 25 ans tu finis tes études sans te connaître toi-même » Tel est le challenge que chacun de nous doit relever. Pour finir retenons également que sommes en alliance avec les peulhs, les Tagwana, les Djamala et les Djimini.

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Masque Kweni


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DECOUVRIR LES FEMMES KWENI DES MARCHES GOURO Interview realise par Marie-Pascale Digbe

Les femmes Kweni ont depuis long-

était déjà dans ce secteur d’activité. Après le décès

temps appris a fournir le vivrier a la

de ma mère mes sœurs et moi nous nous sommes

population ivoirienne. Dans les grandes villes ces femmes gèrent tout ce secteur vital de l’économie. Dans cet interview réalise par l’organisation Kweni, ces braves dames s’ouvrent un peu

impliqués dans l’activité du vivrier pour en faire notre activité principale. Aujourd’hui, nous avons crée une coopérative ou nous travaillons avec les femmes. KNM: QUELLE EST LA PROVENANCE DE VOS VIVRIERS ET QUELS EST EN MOYENNE LA

a leur frères et sœurs afin que ceux-ci

QUANTITE DE VIVRIER PAR SEMAINE,

comprennent leur besoin et s’engagent

Les produits viviers nous viennent d’un peu partout

auprès d’elles.

de Zuénoula , de Sassandra même de la sous région du Burkina Faso, par exemple. Nos produits se

KNM: PRESENTER VOUS ET PRESENTER VOTRE STRUCTURE. DEPUIS COMBIEN DE TEMPS EXERCER VOUS CETTE ACTIVITE ET POURQUOI CE CHOIX. Je suis Madame Vanié Marcelline, Présidente de la Coopérative de Gestion du Vivrier (COGESVI) crée officiellement depuis 2006 .J’ai débuté cette activité depuis toute jeune auprès de ma mère qui 9 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

composent de tous les produits vivriers banane, manioc, tomate, citron, piments etc..Nous recevons 90 tonnes en moyenne par jour de différend produits. Et , toutes les semaines nous recevons entre 30 à 40 tonnes des divers produits vivriers que l’on trouve sur le marché. KNM. QUELLES SONT LES DIFFICULTES QUE VOUS RENCONTREZ


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“NOUS VOULONS MODERNISER NOS STRUCTURES. POUR LE FAIRE IL FAUT QUE NOS FRERES ET SOEURS QUI SONT INSTRUITS SE JOIGENT A NOUS ‘

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“NOUS AVONS BESOIN DE TERRAINS POUR CONSTRUIRE NOTRE MARCHE DE VIVRIERS”

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“LE TRAVAIL DU VIVRIER NECESSITE LE TRAN CONSERVATION DES MARCHANDISES”.

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NSPORT, LA PROTECTION, LA VENTE ET LA

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« Ce travail rend finan 14 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013


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ncièrement indépendant » 15 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013


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“NOUS DESIRONS QUE NOS HOMMES NOUS ASSISTENT DANS CE TRAVAIL DIFFICILE QUE NOUS FAISONS”.

Nous rencontrons beaucoup de difficultés sur la

sance intellectuelle que nous avons, pour moderni-

route lors du convoyage de nos produits. Ce pro-

ser voire perfectionner cette activité. Il ya aussi un

blème existant depuis longtemps nous avons déci-

minimum pour gérer cette activité et s’en sortir il

dés de nous y faire en nous accommodant. A cela

faut aimer le métier avoir un minimum de connais-

s’ajoute le manque de moyens de transport

sance sur le secteur d’activité. Comme tous métiers

(Camion) pour acheminer les produits des diffé-

il y a des contraintes et ici dans le vivrier la

rends points de ramassage dans les villes et les villa-

contrainte c’est que nous sommes dans les rues très

ges. La location d’un camion est assez cher, il re-

tôt le matin, nous bravons ainsi l’insécurité.

vient en moyenne à 500 000 FRS CFA par voyage

KNM; UN MESSAGE A L’ENDROIT DES KWENI

et si nous effectuons trois voyages au cours de la semaine cela nous fait 1500 000 frs CFA ce qui nous revient cher.

QUI VOUS LISENT? Je voudrais particulièrement lancer un appel a nos hommes, nous souhaiterions qu’ils nous aident nous les femmes car les femmes travaillent beaucoup. Le

KNM. QUELS CONSEILS POUR LA JEUNESSE

gros du travail est très souvent laissé entre ses

KWENI?

mains. Nous avons besoin de leur implication, de

Le commerce que nous faisons nourrit son hom-

leur encouragement. Que chacun à son niveau soit

me. Souvent nos frères et sœur se focalisent sur le travail du bureau c’est une très bonne chose. Mais on peut savoir lire et écrire et associer la connais16 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

un agent de développement auprès de chaque femme.


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CES KWENI QUI VIVENT DANS LES CAMPS DE REFUGIES Par Jules Vanié De Gonaté PRESENTATION GENERALE DE LA VIE DES REFUGIES IVOIRIENS DANS LE CAMP D’AMPAIN ET EN PARTICULIER CELLE DES KWENI

A

rrivé en masse en février, mars (pour certains) et en Avril 2011 après la chute du régime du Président Laurent Gbagbo le 11 avril 2011, les demandeurs d’asile ivoiriens ont été reçus dans trois principaux camps de réfugiés. Ce sont, le camp d’AMPAIN ( le plus grand, situé à plus 60 km de la frontière d’Elubo), le camp d’ELMINA situé à Egyekrum dans le département de Cape Coast (capitale des Universités et 2ième capitale coloniale après Axim), puis le camp de FATENTA situé dans la région Nord du Ghana ( kumasi) et coté Est de la cote d’ivoire. En plus de ces trois camps où on trouve les réfugiés ivoiriens, il y a également les réfugiés urbains c’est-à-dire ceux qui sont dans les grandes villes et villages du Ghana. Le dernier recensement de l’UNHCR au mois de juin 2012 donne plus de 5000 réfugiés ivoiriens pour le seul camp d’Ampain. Cette importante population en majorité du peuple we( guéré_webè) contient également d’autre groupe ethnique de la cote d’ivoire dont les Gouros. Ces derniers organisés en association (TCHEVA c’est-à-dire ensemble) a pour objectif de maintenir la cohésion ethnique afin de mieux fraterniser dans hétéroclite basé sur le re17 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

spect des différences culturelles, ethniques, religieuses. Cette association Gouro TCHEVA va plus loin en cherchant des partenaires à l’extérieur, capable de répondre à leurs besoins. Au nombre des différents besoins, il y a le logement, la nourriture, l’éducation, la santé et la sécurité. Comme vous allez le voir sur les images, les réfugiés dorment sous des tentes situées parfois à la lisière de brousse dans des conditions inhumaines. Surtout pour des personnes vulnérable (vieillards, enfants, handicapés, etc.…). Sans matelas, nous dormons sur des nattes. Difficile pour les femmes enceintes. Dans ces tentes situées non loin de la broussaille, nous recevons très souvent la visite des serpents et des scorpions venimeux. Au niveau des douches, il n’y a pas de commodité. Concernant la nourriture, seulement 12kg de riz par personne pour le mois. Pendant 8 mois nous n’avons reçu que 9 kg de riz par personne jusqu’au mois novembre 2012. Comme mesure d’accompagnement, un peu d’huile c’est-à-dire 1/2l par personne chaque mois sans du poisson ni


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LISEZ ET FAITES LIRE KWENI NEWS MAGAZINE

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de la viande). Ce qui a entrainé de nombreux cas d’anémie enregistré en 2012.. Au niveau de la santé, nous avons un p sans oublier la barrière linguistique. S’agissant de la sécurité, nous avons la perméabilité du camp ; accès facile à cause de nombreuses piste d’entrée. Ce qui a Pour l’éducation, seulement le primaire est pris en charge par l’UNHCR et les autres niveaux (secondaire et le supérieur nent à la drogue et à la prostitution. Comme vous le voyez, les difficultés des refugiés ivoiriens du camp UNHCR d’Ampain sont réelles et semblable dans to aider un tant soit peu. JULES VANIE, REFUGIE AU CAMP UNHCR D’AMPAIN AU GHANA 22 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013 vaniebi@gmail.com

vaniebi01@yahoo.fr

00233276952084, 00233246214158


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personnel peu qualifié, un service insuffisant et une collaboration difficile avec le personnel soignant en majorité ghanéenne

engendré l’enlèvement, l’emprisonnement arbitraire et assassinat, en violation des droits des réfugiés. r), il n’a aucune prise en charge. Conséquence, de nombreux étudiants ne vont plus à l’école, livré à eux même, ils s’adon-

ous les autres camps des refugiés ivoiriens au Ghana. C’est pourquoi nous en appelons à l’aide pour nous soutenir et nous

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CREDO MUTWA: VOICI LA PLANTE QUI SOIGNE LE SIDA Interview réalisé par Spectrum Magazine.

Vusamazulu Credo Mutwa est un un Sangoma (Medecine-Man) d'Afrique du Sud. Il est l'historien officiel de la nation Zulu. Chaman de renommée mondiale et expert de premier plan, il a travaillé sur l'histoire occulte de l'Afrique. Artiste, poète et sculpteur, Credo Mutwa est devenu un auteur célèbre et a remporté de nombreux prix pour ses travaux sur les spiritualités anciennes. Les anciens chamans disent bien ceci du Baguenaudier (suderlandia fructosa): Elle est «Pethora», «celle qui change» le développement de la maladie, Elle est «Motlepelo», «celle qui ramène le cœur à la vie», Elle est « Insiswa», «celle qui disperse l’obscurité». Credo Mutwa: "Je souhaite lancer un appel au monde. Tout d'abord, je ne suis ni un charlatan, ni un sensationnaliste. Je suis un vieil homme qui a vu beaucoup de choses. Je souhaite que le monde sache qu'un petit rayon d'espoir émane d'Afrique du 24 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

Sud. C'est une plante qui est presque sur le point de disparaître, une plante qui s'appelle "Suderlandia Fructosa". Cette plante fait des miracles sur les gens qui ont cette terrible maladie appellée Sida. Et elle est si miraculeuse que les miracles se produisent en une semaine ou quinze jours. Une personne qui était couchée, sur le point de mourir, à qui l'on donne cette plante, se lève et a plus d'énergie et retrouve l'appétit, et elle est libérée de la dépression. Et je ressens une urgence nationale, une urgence mondiale, parce que les grands scientifiques n'ont pas produit un traitement sûr et valable pour le Sida. Je dis que cette plante devrait être plantée par tous les gouvernements bienveillants, par toutes les organisations bienveillantes, et qu'elle devrait être donnée aux êtres humains gratuitement. Steve: "Absolument. Vous savez, ce qui serait impor-

tant Credo, c'est que les gens comprennent ce qu'il faut faire avec cette plante". Credo Mutwa: "Ils n'ont rien à faire, Monsieur, vous allez trouver ça drôle. Vous mettez la plante en terre,


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d'accord, mais après, vous prenez ses petites feuilles et vous les mettez dans une tasse à thé, et vous verser de l'eau bouillante dessus. Et après vous laissez la tasse ici, comme du thé vous savez, et vous le buvez simplement, le patient boit simplement." Steve: "Les feuilles et la fleur rouge?" Credo Mutwa: "Oui." Steve: "Vous les mélangez? Faut-il les sécher

d'abord?" Credo Mutwa: "Non, vous pouvez les prendre directement du jardin, parce que si vous les séchez trop, elles perdent une partie de leur bon esprit. C'est tout ce qu'il y a à faire. Maintenant, il y a de bons docteurs avec qui je travaille qui sont en train de faire des pilules avec cette plante. Mais vous savez monsieur, je sens que nous sommes face à une urgence nationale, à une urgence mondiale. Vous savez monsieur, ce que je dis, c'est ceci : je ne peux guérir les gens de l'Afrique sans guérir aussi les gens des Caraïbes, parce que le Sida se répand tout 25 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

autour du monde. Si je soigne les gens ici et qu'ils aillent mieux, le Sida viendra et mangera les mêmes personnes que j'ai essayé de guérir. Alors, le monde entier doit être guéri... (Dites, peut-on dire ceci? Personne ne va nous arrêter ou nous faire quelque chose?) Steve: "Euh oui, je veux dire que ce n'est pas contre

la loi de dire ceci, c'est notre droit de parler." Credo Mutwa: "Merci monsieur. Je vais vous dire pourquoi. A l'origine, la plante de "Suderlandia" était tout autour de l'Afrique. Et je vais vous dire ce qui s'est passé. Il y avait un drôle de petit oiseau brungris, qui se nourrissait de "Suderlandia", et cet oiseau était très comestible. Et les gens qui souffraient de la faim les tuaient avec des lance-pierres. Maintenant, cet oiseau a pratiquement disparu. Et maintenant... alors, la terre ici est difficile à cultiver. Steve: "Les graines ne sont plus répandues.


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Credo: "Oui, oui. Ce qu'il y a, c'est que vous avez besoin de prendre un papier de verre très fin et de le passer sur chaque graine. Les graines sont très petites, plus petites que des pépins de raisin. Et il faut passer chaque graine au papier de verre, puis la planter dans un petit pot. Et vous la laisser grandir jusqu'à ce qu'elle atteigne 8 ou 10 cms. Alors vous la prenez et vous la plantez dans une grande prairie. Et là, elle pousse, simplement. Des fermiers ont déjà entrepris de la cultiver, mais ils sont si peu. Il s'agit d'une urgence mondiale et nous ne devons pas être égoïstes. Ces dernières années, il y a eu beaucoup de déclarations faites par des gens à propos de plantes ou d'herbes dont ils disaient qu'elles étaient bénéfiques pour combattre le sida. Les preuves ont été faites que certaines de ces déclarations étaient fausses, ou, dans le meilleur des cas, exagérées. Mais en Afrique du Sud, il y a une plante qui est sur le point de s'éteindre. Cette plante est appellée par les gens blancs "Suderlandia Fructosate", en Anglais. Cette plante est aussi appellée par les Afrikaans 'kanterbos', qui veut dire buisson à cancer, ou 'kalkoenbos', qui veut dire buisson à la dinde. Cette plante était connue depuis des milliers d'années en Afrique du Sud et dans d'autres parties de l'Afrique Sub-Saharienne. C'était un anti-dépresseur, un stimulant de l'appétit, et c'était aussi un stimulant spectaculaire du système immunitaire humain. Pendant de nombreuses années, le peuple Africain, et le peuple Xhoi-xhoi, et le peuple Xhoi-san et aussi le peuple Bantou, ont utilisé cette plante pour combat-

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tre le cancer, et elle était très efficace, et elle l'est encore. Et ils l'utilisent aussi pour combattre des maladies comme la tuberculose, avant qu'il n'y ait la streptomycine et d'autres drogues pour la tuberculose. Dans les anciens jours, quand des maladies vénériennes comme la gonorrhée, la syphillis et d'autres étaient aussi incurables que le Sida l'est aujourd'hui, notre peuple utilisait cette plante pour les combattre. S'ils n'avaient pas eu cette plante, le peuple noir de l'Afrique Australe aurait été détruit, comme les Aborigènes Australiens ont été détruits, et comme d'autres races Aborigènes ailleurs dans le monde se sont éteintes, à cause des maladies apportées d'Europe. Maintenant, nous avons trouvé... moi et un groupe de docteurs, Dr Nijel Gerica, Dr Ben van Wyk, Dr Albreght, Dr Mayeng. Nous avons étudié cette plante et nous avons vu qu'elle avait un impact spectaculaire en créant une meilleure qualité de vie. Des gens qui ont un Sida déclaré, des gens qui ont été renvoyés chez eux pour y mourir... Non seulement nous avons, nous cinq, utiliser la plante pour aider beaucoup de gens à avoir une meilleure qualité de vie en l'espace d'une semaine ou quinze jours, mais il y a une dame, à l'hôpital de Zululand, une dame blanche, qui a sauvé beaucoup, beaucoup de gens condamnés à mourir du Sida dans cet hôpital. Et puis il y a aussi mon élève, Virginia Ratele, qui a sauvé beaucoup de gens qui étaient condamnés à mourir du Sida. Elle a fait ceci dans son village tribal, près de la ville de Kuruman. Maintenant, il se passe quelque chose de très étrange. Virginia et moi, nous habitons dans les montagnes de Magaliesberg, et nous sommes menacés et terrori-


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sés par des hommes blancs qui sont très professionnels dans leur façon de faire. Ils sont capables de neutraliser les lumières et les alarmes de sécurité dont la maison est équipée. Ils sont capables de rentrer par des portes alors même que nous avons placé des mécanismes dans les serrures pour les empêcher de le faire. Ce ne sont pas des voleurs ordinaires. Ce sont des professionnels qui savent exactement ce qu'ils font. Je pense que toute l'humanité est confrontée à cette urgence, et que toute avidité et égoïsme devraient être balayés, et cette plante devrait être mise à la disposition de toutes les nations du monde. A la façon dont cette plante pousse, je sais qu'elle peut pousser à Nazareth, aux Etats-Unis, en Inde, en Chine et dans d'autres endroits où sévit le Sida. Je ne déclare pas que cette plante, aussi spectaculaires que soient les résultats, soit le remède pour guérir le Sida. Je dis qu'elle arrête sa progression, et qu'elle doit être utilisée par toute l'espèce humaine afin de stopper l'épidémie du Sida. Jusqu'au jour où les scientifiques auront trouvé un véritable remède qui ne soit pas du tout 27 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

toxique. J'affirme que cette plante 'Suderlandia' n'est pas du tout toxique. Elle était même utilisée par des gens comme le Président Paul Kruger de la République Sud-Africaine, à la fin du 19 ème siècle. Et Paul Kruger a vécu très vieux, et une fois, il a envoyé de la 'Suderlandia' pour sauver la vie d'un Prince Allemand qui avait le cancer de la gorge. Mais le bateau qui venait du Mozambique est arrivé trop tard pour sauver le prince. Je dis que les Nations Unies devraient entreprendre de faire pousser cette plante parce que nous sommes face à une urgence mondiale. Nous sommes confrontés à une maladie qui dévaste toute l'espèce humaine sans réfléchir. Et nous devons arrêter le Sida non seulement en Afrique, mais dans d'autres parties du monde aussi. Cette maladie doit être arrêtée. Ce n'est pas une maladie naturelle. Je me suis occupé du Sida ces cinq dernières années, et maintenant, moi, Credo Mutwa, je crois fermement que cette maladie a été créée par l'homme. La façon dont elle se comporte dans le corps humain ne ressemble à aucune des autres maladies créées par Dieu. Le Sida montre une


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intelligence satanique, et je lance un appel à tous les peuples du monde: il y a en Afrique du Sud une petite lueur d'espoir, qui est cependant sur le point de s'éteindre à cause de l'avidité, de l'égoïsme, et de la lâche dissimulation. Je dis que cette plante appartient à toute l'humanité. Elle appartient aux petits enfants qui meurent du Sida; elle appartient aux femmes et aux hommes ravagés par cette maladie. Et je crois fermement que des scientifiques pourront créer un médicament qui guérit le Sida à partir de cette plante. Et je lance cet appel au monde entier pour toute l'humanité. Notre gouvernement ne semble pas être capable de faire le premier pas, d'avoir cette plante semée partout en Afrique du Sud comme un cas d'urgence nationale. Un plant de 'Suderlandia' est capable de traiter 10 personnes, et nous avons besoin de beaucoup de plantations. Et je dis que cette plante ne devrait pas être le jouet d'un businessman avide. Il ne devrait pas être le jouet des voleurs des organisations pharmaceutiques qui pillent les trésors de l'Afrique, les enferment dans leurs ordinateurs et les appellent leurs propriétés intellectuelles. Je dis que cette plante appartient à toute la race humaine, et que les organisations avides doivent la laisser. Nous n'avons pas besoin d'une maladie comme le Sida pour réduire la population du monde. J'ai entendu dire que le Sida avait été créé spécifiquement pour détruire l'Afrique et maintenant, je le crois - après plus de cinq ans à m'être occupé de cette maladie. Et je dis ceci. Je ne permettrai pas à l'Afrique, une nation mal comprise et mal représentée, un continent mal compris et mal représenté, de périr pour satisfaire les desseins des conspirateurs. Je dis que l'Afrique doit vivre, je dis que l'Inde doit vivre, que la Chine doit vivre, et que les Etats-Unis aussi doivent vivre. Il y a un espoir, 28 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

une petite lueur d'espoir, un rayon vert d'espoir, qui émane d'Afrique du Sud, et j'en appelle à tous nos compagnons humains, à tous les êtres humains, à le faire grandir et à le répandre partout dans le monde. Je vous supplie à tous de vous souvenir qu'il fut un temps où la malaria dévastait des communautés entières partout au Moyen-Orient, partout en Afrique et ailleurs. Et il est apparu un petit rayon d'espoir en Amérique du Sud, qui a grandi et qui est devenu de plus en plus grand. Ce rayon d'espoir, c'était l'écorce de l'arbre Cinchona, la quinine. Et la quinine a sauvé des milliers de vies, qui seraient autrement tomber dans l'oubli. Je dis que les gens ne devraient pas me considérer comme un charlatan ou un excentrique. Je suis un chercheur auto-didacte. Je suis un écrivain et mes livres se sont vendus dans le monde entier. Je suis un inventeur, un historien, et un guérisseur traditionnel. Et je dis à ceux qui ne me croient pas: "S'il-vous-plait, venez en Afrique du Sud et regardez vous-même cette plante." Je dis que nulle organisation n'a le droit de s'approprier cette plante, aucune. Et je dis, espérons que l'espèce humaine sera éclairée par ce petit cadeau du Sud de l'Afrique pour le disséminer sur toute la planète. APPENDICE Lessertia frutescens est un arbuste du désert du Kalahari de la famille des Fabacées, connu des Bushmen San sous le nom de «Pethora», «celle qui change» le développement de la maladie, des Sothola sous le nom de «Motlepelo», «celle qui ramène le cœur à la vie», et des Zoulous sous le nom d’«Insiswa», «celle qui disperse l’obscurité». La plante a été employée comme adaptogène par les colons blancs qui l’ont surnommée le buisson pour le cancer «cancer bush». Elle est peu connue en Occident. Ses principes actifs sont la L. canavanine, le pinitol, le Gaba, et surtout un glucoside triterpénoïde dénommé SU1. Des études non contrôlées en signalent l’utilisation chez plus de 1 000 patients affectés du sida dans une étude de trois à quatre ans. Après une évaluation préliminaire sur des patients séropositifs européens qui en faisaient l’usage en automédication, nous avons vu un bénéfice évident sur l’asthénie; nous avons donc utilisé une préparation orale à base de lessertia en poudre à la posologie de 600 mg par jour sur 16 pa-


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tients atteints de cancer (11 femmes et 5 hommes) entre 35 et 76 ans, en cours de chimiothérapie pour le contrôle de la «fatigue».

M. Grandi, L. Roselli & M. Vernay Les Propriétés La L-canavanine a été identifiée comme un agent thérapeutique possible du cancer du pancréas et d’autres types de cancer2. Un certain nombre de brevets ont été déposés concernant l’utilité de la L-canavanine dans le traitement de différentes maladies. La L-canavanine a une activité anti-virale contre le virus influenzae et les rétrovirus, y compris le VIH. Un brevet enregistré aux États-Unis en 1988 revendique une destruction sélective in vitro de 95 % des lymphocytes infectés par le VIH. Les résultats d’une étude expérimentale sur animaux suggèrent que Sutherlandia frutescens possède des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et hypoglycémiantes. Ils viennent crédibiliser l’usage traditionnel de la plante dans certaines communautés d’Afrique du Sud pour gérer ou contrôler la douleur arthritique ou d’autres maladies inflammatoires, aussi bien que le diabète de l’adulte. *Action antitumorale. Un extrait de Sutherlandia a montré un effet concentration-dépendant antiproliférateur sur différentes lignées cellulaires tumorales humaines. *Une activité antioxydante et antibactérienne. L’activité antibactérienne et antioxydante d’un extrait de feuilles de Sutherlandia frutescens a été testée. Il s’est montré actif contre Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis et Escherichia coli, apportant une base rationnelle à son utilisation, lorsqu’il est formulé dans une base huileuse, contre les infections cutanées à staphylocoques. Une étude a décrit le pouvoir antioxydant d’un extrait aqueux de Sutherlandia frutescens et démontré qu’il est capable de neutraliser le peroxyde et le superoxyde d’hydrogène à une concentration aussi faible que 10 mcg/ml. Cela pourrait expliquer certaines de ses propriétés antiinflammatoires. Cette activité antioxydante serait reliée à la présence de composés phénoliques, tannins et flavonoïdes. RÉFÉRENCES 1. Tai J. et al., In vitro culture studies of Sutherlandia frutescens on human tumor cell lines, J. Ethnopharmacol., 2004, 93: 9-19. 29 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

2. Swaffer D.S. et al., Inhibition of the growth of human pancreatic cancer cells by the arginine antimetabolite Lcanavanine, Canc. Research, 1994, 54(23): 6045-6048. 3. Ojewole J.A., Analgesic, anti-inflammatory and hypoglycemic effects of Sutherlandia frutescens R. BR. (variety Incana E. Mey) shoot aqueous extract, Methods Find Exp. Clin. Pharmacol., 2004 Jul-Aug, 26(6): 409-16. 4. Chadwixk W.A. et al., Anti-diabetic effects of Sutherlandia frutescens in istar rats fed a diabetogenic diet, J. Ethnopharmacol., 2006 Jul 22, e-pub ahead of print. 5. Tai J. et al., In vitro culture studies of Sutherlandia frutescens on human tumor cell lines, J. Ethnopharmacol., 2004 July, 93(1): 9-19. 6. Chinwo K.A., Sutherlandia frutescens extract can induce apoptosis un cultured carcinoma celles. J. Ethnopharmacol., 2005 Apr 8, 98 (1-2); 163-70. 7. Katerere D.R. et al., Antibacterial and antioxidant activity of Sutherlandia frutescens (Fabaceae), a reputed anti-HIV AIDS phytomedicine, Phytother. res., 2005 Sep, 19(9); 779 -81. 8. Fernandes A.C. et al., The antioxidant potential of Sutherlandia frutescens, J. Ethnopharmacol., 2004, 95(1): 15. 9. Harnett S.M. et al., Anti-HIV activities of organic and aqueous extract of Sutherlandia frutescens and Lobostemon trigonous, J. Ethnopharmacol., 2005 Jan 4, 96 (1-2): 113-9. Edward Mills et al., African herbal medicines in treatment of HIV: Hypoxis and Sutherlandia. An overview of evidence and pharmacology. Nutrition Journal 2005, 4:19 doi; 10.1189/475-2891-4-19.


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Critique/ Seinabou, La Conquête De La Liberté de Benjamin Irié : Sublimer la haine pour sauver la paix

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oman ? Conte philosophique ? Légende ? Le livre de Irié, par le ton, oscille d’un genre à un autre. Le mot « récit » sur la première page de couverture indique

la difficulté qu’on éprouve à confiner ce bouquin dans un genre. Seinabou, La conquête de la liberté est tout cela à la fois. Le sous-titre « La conquête de liberté » expose d’emblée la prétention de l’auteur. Celle de proposer des sentiers pour sortir des liens de la servitude. La trame du récit est une parabole fort originale. Suite à l’assassinat du Prince Zaduo lors d’une révolte contre les gouvernants, sa veuve Seinabou se nourrit de récriminations et de haine. Son projet démentiel se résume en un mot : vengeance. Sa cible : le président Douba, le présumé instigateur de l’assassinat de son époux. Au crépuscule de sa vie, le miracle se produit : la haine de l’épouse du prince 30 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

tombe. Désormais la veuve se tourne vers l’Amour divin. A Wassa, son benjamin, elle confie le flambeau de son nouveau combat ; celui de la réconciliation, de la liberté et de la paix. Ce dernier, muni de sa cora, apporte le message au peuple pour son salut. Dans les veines de l’intrigue, coule le sens dans tous les sens. Derrière les personnages, les gestes et les paroles, se déploient des symboles. Seinabou, consumée par la haine, au soir de sa vie, découvre la beauté de l’Amour divin. Ses yeux noircis par la haine s’ouvrent à la lumière. Au terme de sa trajectoire initiatique, sublimée par les épreuves, elle entre par les portes de la sagesse. Sa mort est à la fois ensemencement et commencement. Wassa, à qui elle cède le flambeau du combat de la réconciliation et de la liberté symbolise Seinabou née de nouveau. Wassa c’est le rameau, le bourgeon. Wassa c’est la germination, l’espoir, l’avenir. Et le narrateur de dire : « la

panthère venait de s’écrouler sous les balles de l’âge. Une autre naîtra dans les plaines et la brousse se taira à nouveau » (P 173).

« Seinabou, La Conquête de la liberté », en revisitant l’histoire récente de la Côte d’Ivoire embourbée dans les marécages de l’intolérance, et de l’incompréhension, se veut à la fois un livre de


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rétrospection et d’introspection. Retour sur soi et entrée en soi. Le miroir que l’auteur nous tend loin d’inciter à la contemplation masochiste, exhorte à explorer d’autres voies pour ouvrir les portes d’une véritable réconciliation des cœurs. Il s’agit d’un appel au surpassement et à la transcendance. D’où l’importance de l’art des griots. « Il faut …

ressusciter les griots portant en leur mémoire l’histoire des hommes. La profonde spiritualité de leur message est indispensable à l’éveil de l’Afrique…L’écriture est mieux mais en Afrique moderne, un griot de type nouveau doit naître. Il se servira du contenu des livres et le contera aux peuples, à tous les coins de rue » (page 140). Pour le narrateur, il faut fonder toute démarche d’édification du peuple sur l’art oratoire car « les Africains n’aiment pas lire ». D’où son plaidoyer en faveur d’un nouveau type de griot, celui qui rend sonore le savoir livresque. Gageure ? Naïveté ? Peut-être, pourtant l’explication ne manque pas de sagesse. 31 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

Le livre de Benjamin Irié est en conséquence un hommage à l’art de la parole féconde et libératrice. Incantation, invocation, vibration, chant, poésie, l’écriture exploite les ressources de l’art oratoire. Le récit est fleuri de nombreuses images puisées du terroir africain. Le ballet des comparaisons et des métaphores traduit un véritable souci de stylisation. Morceaux choisis :« Le tam-

bour que battait son cœur s’éteignit petit à petit comme la naissance du jour fragilise l’orgueil des lucioles » (p 63), « Quand elle avait évoqué le nom de Dally, on a brandit son expérience comme la manche d’une daba mal aiguisée » (p 64) « Wassa, sois le soleil du renouveau, dont la chaleur libère la plante de l’arrogance de la rosée » (p 71),.

En alliant souvent poésie et tournures proverbiales, Irié Benjamin ne s’est pas contenté de raconter une histoire ; il a écrit une œuvre littéraire. Le lexique se laisse digérer sans difficulté majeure. La syntaxe est simple : sujet-verbe-


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complément, avec quelques belles inversions du sujet dans certaines phrases. Si on peut reprocher aux techniciens de l’éditeur quelques ratées au niveau de la mise en page (sauts de ligne incongrus et déséquilibrés, non respect de l’aliéna etc.), il faut le féliciter de nous avoir donné un livre soucieux de littéralité et porteur d’un véritable projet philosophique. Une chose est sûre : un rigoureux travail de nettoyage et de réécriture a été fait, donnant à ce bouquin toute sa richesse. L’originalité de « Seinabou, la conquête de la liberté » réside dans le fait suivant : Bien que s’appuyant sur la crise ivoirienne, il ne la restitue pas. Bien au contraire, il la dépasse pour s’offrir comme le fondement de tout projet en faveur d’une véritable réconciliation entre les enfants de ce pays. Etty Macaire

Benjamin Irié, Seinabou, La conquête de la liberté, récit, Sésame éditions, Abidjan, 2012. 186 pages. . in Le Nouveau Courrier du 25 janvier 2013, Abidjan

Editorial..suite

ce projet. Troisième étape: Initier des projets pilotes sur le terrain. Cela veut dire que nous allons essayer de commencer des projets dans les régions Kwéni. Ces projets reposeront sur la participation des membres. Cela réussira si la première et deuxième étape est avancée. Le travail de bénévolat de chacun permettra de réussir cette étape. Tout reposera sur chacun de nous, sur sa bonne volonté, le sacrifice de son temps, et sa dévotion a son peuple. Nous sommes a la première étape de ce moment, avec environs 800 membres et le plus de kwéni a qui nous parlerons de d'unité et du développement de notre région, le plus de futurs membres actifs nous pourrons recruter dans les différents projets. Il faut donc croire que la réussite de notre développement repose sur chacun de nous. Si nous sommes des milliers et des milliers de Kwéni conscients de la nécessite du travail a faire, le plus facile le développement se fera sur le terrain. Car nous serons enfin organisés et motivés a enfin changer la face de notre pays. Comme des fourmis, chacun fera sa part, et tout le monde en profitera. A la fin chacun sera fier d'avoir aider sa région, sa famille, son pays. Soyons donc patients, et croyons que nous sommes sur la bonne voie et que c'est seulement ensembles que nous réussirons a développer notre région, chacun devenant un élément très important dans cette équation. Pas de compétitions avec qui que ce soit, pas de divisions entre les groupes ou associations kwéni, juste une somme d'entraides, une complémentarité d'actions concrètes qui aboutiront au développement des kwéni. C'est cette culture la que nous essayons de développer. Ca prendra du temps, mais par la grâce de Dieu nous réussirons. 32 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013


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LA SANTE DANS VOTRE ASSIETTE Par Boh Lou Nenenan

Tchongon (souchet ou noix tigrée en français) Dans la saga des alicaments, je vous présente ce moisci, le tchongon, un petit tubercule qu’on trouve sur certains étalages de nos marchés. Il se vend frais ou séché. La plupart d’entre nous en ont certainement déjà mangé. Mais connaissez-vous les bienfaits de ce petit aliment sur votre santé ? Suivez le guide !!! Tout d’abord, un peu d’histoire. Le tchongon est une plante très ancienne. Le papyrus qui fait partie de la même famille botanique (les cypéracées) était bien sûr connu au temps de Kemet (Égypte antique). Des tubercules de tchongon ont été retrouvés dans des tombeaux égyptiens de la XIIe dynastie (environ 2 000 ans avant l’ère européenne). Dans la tombe de Rekhmirê, (qui était le vizir de Thoutmôsis III, puis d’Amenhotep II), sont représentées les étapes de la confection de gâteaux appelés "shayt", de forme coniques, à base de tubercules de tchongon pilés et de dattes, sucrés au miel et cuits dans de la graisse... Comme vous le constatez, il y a longtemps que nos ancêtres de Kemet connaissent les bonnes choses. Le tchongon constitue une riche source de nutriments 33 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

parmi lesquels on distingue les vitamines C et E, des minéraux comme le phosphore, le magnésium, le potassium, le calcium et le fer, de l'amidon, des graisses insaturées, des protéines et quelques enzymes qui facilitent la digestion. Extrait du livre “Flore espagnole” publié au milieu du XIXe siècle par le docteur Pío Font : Souchets / noix tigrées: "Calorifère, desséchant, expulse les flatulences, fortifie les entrailles, calme les coliques, favorise l’urine et les menstrues, bon pour les vertiges et les confusions mentales, utilisé en bain de bouche pour les ulcères de la bouche et des gencives". Extrait de l’étude réalisée par le Dr. Med. W. Zimmermann de l’hôpital de la ville de Munich :  Le souchet est l’unique aliment riche en fibres avec une saveur agréable.  Il augmente la vitesse d’absorption des aliments au passage du colon, en réduisant le temps total de la digestion.  Il augmente la fréquence de digestion.  Le souchet / noix tigrées influe de forme positive sur toutes les irritations du colon, en les réduisant et en les faisant disparaître en quelques jours.  Grand pouvoir réducteur de la sensation de faim : 30 g par jour, avec des aliments riches en protéines ou des fruits, il apporte satiété, constituant un complément idéal pour tous les régimes.


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Grace à ses qualités, le souchet / noix tigrées, celui-ci est devenu un aliment hautement recommandé pour les diabétiques, en ajoutant une cuillerée de souchet pour le régime normal, il peut améliorer la quantité de sucre dans le sang. Extrait des études réalisées par Rosaura Farré (professeur agrégé de diététique, Faculté de Pharmacie de Valencia) à propos de “Nutrition et diététique” ; Miguel Bixquert (professeur diplômé de la Faculté de Médecine de Valencia) à propos de “Digestion” et José Martínez Valls (professeur diplômé de la Faculté de Médecine de Valencia) à propos de “Santé cardiaque et endocrino-métabolique”, présentées à la journée du 13 mai 2003 “Souchet de Valencia et horchata de Valencia. Tradition et santé”:  Propriétés curatives et antioxydantes.  Diminution du “mauvais cholestérol” LDL à cause de son contenu élevé en vitamine E.  Concentration élevée en acide oléique (beaucoup plus que l’huile d’olive).  Recommandé pour les diabétiques à cause de la présence de saccharose et de grandes valeurs nutritionnelles, supérieures à celles du chocolat. Idéal pour les enfants, les personnes âgées et les sportifs. Utilisations du tchongon Se mange cru, sous sa forme fraîche ou séchée En farine : le tchongon est séché et broyé pour en faire de la farine qui sera utilisée dans la confection de gâteau ou de pain. Comme lait végétal, une alternative au lait d’origine animale (qui est nocif pour la santé). En huile : extraction par première pression à froid, elle est très bonne pour la santé. A la pêche, comme appâts pour attraper carpes et autres poissons (laisser bien tremper dans ce cas). Pour terminer je vous propose une recette de boisson au tchongon, qui peut être utilisé comme du lait. En plus d’être économique, il est plus sain pour la santé : Ingrédients : 34 KWENI NEWS MAGAZINE FEVRIER 2013

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250 g. à 300 g. de tchongon frais, 100 g. à 150 g (+ ou - selon les goûts) de sucre de canne ou miel,  1 litre d'eau,  vanille (en option). Préparation : Bien laver les tchongon. Mettez-les ensuite à tremper pendant 2 jours. Pendant cette opération de trempage, les tubercules commencent à se dilater. Jetez l’eau de trempage et remettre dans l'eau froide pendant une demi-journée. Les tchongon auront un peu gonflé Après un dernier rinçage, passer les tubercules au mixer ou au robot avec l'eau et le sucre. Pour ceux qui n’ont pas d’appareil, écraser les tchongon selon vos moyens et délayer la pâte obtenue dans l’eau puis rajouter le sucre Laisser reposer deux heures au frais. Filtrer la boisson au travers d'une mousseline, d'une gaze, d'un tissu ou tamis à mailles fines et recueillir le filtrat qui a un aspect laiteux. Vous voici en possession d’1 litre de lait pour moins de 300 FCFA. Se conserve au frigo, mais pas éternellement !!! Pensez à le consommer dans les jours qui suivent. Ceci est une recette de base, vous pouvez augmenter ou diminuer les quantités selon vos utilisations. Ne jetez pas les débris quand vous aurez filtré votre lait. Vous pouvez les utiliser plus tard dans la confection de vos gâteaux ou croquettes. Valorisons nos produits locaux, et n’oubliez pas : la santé passe d’abord dans nos assiettes !!!


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