KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
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Belle Afrique
Paysage D’Afrique
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Belle Afrique
Burkina Faso
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Ramsès II, le pharaon noir d’Egypte, la première civilisation du monde. Il est écrit que c’est avec lui que Moise a lute pour faire sortir les Hébreux d’Egypte. Cette statue révèle tous les traits négroïdes de celui qu’on a appelé Ramsès le grand.
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EDITORIAL Dans ce numéro
Bonne et heureuse année 2013 à tous les kweni
Editorial
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Koua Jonas, Mr le maire
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parle de ses projets Marie Pascale Digbé,
poir, de résolutions et d’anticipations. Nous, au sein de l’organisation Kweni, voulons souhaiter à chaque kweni de par le monde nos vœux de santé, de paix, et de
bonheur. Notre vœux le plus cher c’est que cette nouvelle année nous rapproche les uns des autres afin que sans arrière pensée, sans suspicions, sans orgueil, mais dans la fraternité
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Une Kweni D’exception Jems Koko Bi, Sculpteur
E
ncore une nouvelle année qui s’ouvre devant nous avec son lots de vœux d’es-
réelle nous travaillions la main dans la main pour apporter à tous les kweni ce sentiment d’amour et de tolérance du prochain. Puisse l’esprit de division qui nous a tous maintenu
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de génie
dans la pauvreté, laisse la place à celui de la concertation, de l’union et de la tolérance quelque soient nos différences. Nous nous engageons au sein de l’organisation Kweni à promouvoir le peuple kweni partout ou il se trouve à quelque niveau de l’échelon de la société
Boh Di Dian: Fin du mon- 24
ou il réside. Nous nous engageons a apporter de la valeur à chaque Kweni et a promouvoir
de
tous nos frères et sœurs qui font la différence dans les activités qu’ils (elles) entreprennent
Faouly Bi: Les particules
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Kweni Patrice Gohi BI présente
Nous invitons donc chacun de nous a apporter son aide pour que nous puissions ensem30
Kaado
bles affronter les défis de cette nouvelle année. Nos projets sont nombreux, nos rêves sont grands, et c’est dans l’union que nous pourrons réussir quoi que ce soit. Soyons tolérants
Irie Bi Benjamin: Mémoire 32 perdue Boh Lou Nenenan: Par-
afin d’en faire des modèles à suivre pour la génération qui nous suit.
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lons santé
les uns à l’égard des autres pour le bien de notre peuple Puisse Dieu bénir les Kweni. Dr John Tra Président Kweni International Maryland, Etats Unis D’Amerique
Contributions: : Les articles sont proposés par les membres de l’organisation Kweni et édites par Irie Bi Irie Benjamin et John Tra. La mise en page du magazine est faite par John Tra. Le magazine Kweni est la propriété de l’organisation Kweni, une organisation non gouvernementale dont la mission est la promotion socio-économique et culturelle du peuple Kweni de Cote D’Ivoire. Kweni News Magazine est disponible gratuitement via internet a l’adresse: http://issuu.com/leskweni. Directeur de publication: John Tra Chef de la Rédaction: Fréderic Goré Bi Djo Email: leskweni@gmail.com Photographies: Boh Lou Nenenan et John Tra 5 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
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IRIE BI KOUA JONAS, MAIRE DE GOHITAFLA REPOND AUX QUESTIONS DE KWENI NEWS
M
onsieur Koua Jonas, veuillez-vous présenter aux lecteurs de Kweni news
Je m appelle Irie Bi Koua Jonas, je suis maire de Gohitafla depuis 17 ans, directeur régional et départemental des TP – Travaux publics – pendant 32 ans, directeur de l entretien routier de l Ageroute pendant 8 ans, depuis juillet 2011 conseiller technique du DG de l ageroute, Quelles sont les realisations votre actif à votre égard pendant les 17 ans à la tête de la mairie de gohitafla ? Mes réalisations sont de deux types : Primo, elles sont d’ordre matériel, facilement identifiables et secundo, social où elles restent tout de même difficiles à quantifier. Au plan matériel, on a fait beaucoup de lotissement. Aujourd'hui, presque tous les quartiers sont lotis. En ce qui concerne le foncier, nous n’avons pas encore commencé à poser les premiers pas, c'est-à-dire l’opération de cadastre. Cependant les rues sont ouvertes. Dix (10) écoles primaires sont construites ; 6 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
Un (1) dispensaire à Flaya ; Un (1) marché de moderne avec des magasins. On peut continuer d’égrener le chapelet des réalisations matérielles avec la construction de l’hôtel de ville, l’équipement de la CANDIDAT gendarmerie, la construction d’uINDEPENDANT ne école maternelle, l’électrificaAUX tion de plusieurs villages. A cet niveau, il faut signaler que les pro- ELECTIONS DE CONSEILLERS jets d’électrification sont du ressort des conseils généraux mais REGIONAUX nous y sommes intéressés. Nous DANS LA avons donc négocié avec
REGION DE LA
Mais, nous déplorons aujourd’hui MARAHOUE cette crise qui a porté un coup de frein à notre élan de progrès. Nombreuses sont nos infrastructures qui ont été touchées. L’hôtel de ville, la gendarmerie pour ne citer que celles là. Nous avons été victimes de pillages systématiques et de destruction. En ce moment, nous sommes entrain d’effectuer selon nos moyens, une réhabilitation géné-
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rale. Les œuvres sociales que j’ai évoquées plus haut concernent exclusivement l’assistance aux populations : personnes physiques et morales (associations de villages et coopératives etc.). Il a surtout été question de les organiser et de leur apporter souvent un réconfort financier et moral en cas d’épreuve (décès, maladies, atteinte à l’intégrité physique lors de la crise etc.) Nous avons fait des dons en nature et prêter des outils de travail aux paysans ( le tracteur et la benne de la mairie actuellement en panne ont été utiles, mais actuellement en panne. nous avons construit l hôtel de ville, qui a été pille lors de la crise postélectorale, nous avons construit et équipé la gendarmerie qui a été aussi saccage lors de cette même crise, que nous sommes en train de réhabilité, nous avons bâti et instaure et équipe une inspection de l éducation nationale, nous avons même construit une école maternelle, nous avons électrifié plusieurs villages, notamment zrabisehifla et Flaya, dans un cadre normal ces derniers projets, sont des projets qui sont réservés aux conseils régionaux, mais nous avons pu négocier auprès de l état et avoir des financements pour pouvoir les mener a biens. Qu’est-ce qui vous pousse à relever cet autre défi ? Pourquoi sollicitez-vous ce poste de conseiller régional ?
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Il y a plusieurs raisons. D’abord de manière naturelle, on a besoin d’évoluer, je suis maire de Gohitafla depuis 17 ans et je suis avec des jeunes gens qui ont besoin aussi d’évoluer et d’assurer la relève des hommes et femmes a qui on veut donner aussi l’ occasion de se faire valoir. Cette enrichissante expérience de développement local ; il me faut la monnayer au niveau régional. Des contacts tant en interne qu’à l’extérieur du pays ; mon appui avec une équipe à la hauteur de mes ambitions m’aideront sûrement à réussir cette mission de développement de la région de la Marahoué. Dites-nous, cette région de la Marahoué a-t-elle des atouts ? Peut-elle intéresser les investisseurs tant nationaux qu’étrangers ?
La region de la Marahoue comprend 780 000
La région de la Marahoué est constitue de 3 grands départements, Bouaflé, Sinfra et Zuénoula. Le recensement de 1998 de l’Institut National de la Statistique donne pour Bouaflé 825 sous-préfectures ; Sinfra 779 et 551 pour Zuénoula. La région de la Marahoué a une population estimée à 780 000 habitants. Le potentiel humain et naturel est un atout majeur. Une population jeune et culturellement diversifiée. Elle est inscrite dans tous les secteurs d’activité : primaire, secondaire et tertiaire. De l’agriculture, la pêche, les industries, le transport etc. La nature est généreuse avec la région dotée de bas-fonds favorables à la culture du vivrier et des légumes etc. ; une zone très fertile autour du lac
habitants
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kossou où on peut trouver du café, du cacao et même l’anacarde. La Marahoué est aussi apte à recevoir et il s’y pratique déjà de l’élevage du petit comme du gros élevage. En ce qui concerne la valorisation de nos us et coutumes du point de vue touristique, il y a de la matière : Notre proximité avec Yamoussoukro, la capitale politique de notre pays peut nous insuffler un dynamisme touristique : les tisserands de chez avec le pagne Gouro, le zaouli national avec la danse associé au parc sont autant d’attraction. Quels sont les handicaps de cette region, que vous comptez une fois aux affaires, endiguer? Il y a certain éléments de nos cultures qui sont des handicaps à notre évolution. Nous allons amener nos parents a se détacher petits a petits de certains rites improductifs. Aussi faut-il que nous nous attaquions à la réfection du réseau routier qui est quasiment inexistant. Comme un exemple du retard que la non réhabilitation ou le défaut d’ouverture de voies que nous causer comme tort est : Pour aller de Bouaflé à Sinfra, pour une distance de 45km, il faut passer par Yamoussoukro alors que Bouaflé-Yamoussoukro font 60km et YamoussoukroSinfra 80km. 2eme point l eau potable, à défaut de château d’eau dans chaque village, il faut vulgariser les pompes villageoises puis l électrification. Quelle est votre politique de l’emploi jeune en milieu 8 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
rural ? Notre principe est apprendre a pécher aux gens au lieu de leur donner du poisson. Si nous sommes aux affaires nous allons les organiser. Nous pourrons lutter contre l’exode rural en finançant ou cherchant des financements pour des projets bien conçus. Le partage d’expérience dans ce domaine d’emploi-jeune est dispensable. J’ai été invité à une conférence d’une ONG qui assure l’encadrement de ses membres avec l’aide des bailleurs de fonds. Le cycle est intéressant : Il s’agit d’assister les bénéficiaires de l’acquisition de la parcelle jusqu’à la commercialisation des produits. Aussi le financement et la formation y font partie. Quelle est la position de la femme dans notre tradition, quelle place occupe-t-elle ? Votre politique pour la valorisation de la femme dans notre région, la femme gouro en particulier. Dans le cadre du nouveau code familial, quel sera votre plan de sensibilisation pour une meilleure compréhension et un bon usage dudit code ? On dit derrière un grand homme se trouve une grande femme. On dit généralement dans toutes les cultures que la nuit porte conseil. Il s’agit en fait d’un recours à la femme pour des conseils avisés. Nos femmes ne font pas exception à la règle. Et puis en Côte d’Ivoire, chez nous, qui n a jamais entendu parler des femmes Gouro de la gare routière ? au village elle se lèvent très tôt
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et se couchent très tard. Elles sont le support de la famille, et un élément central de notre tradition. Chez nous la femme est très importante lettrée ou pas, elle est parfaitement égale à l’homme sur le plan de la responsabilité. Nous comptons donc lui donner la place qu’elle mérite dans notre conseil régional. Nous allons lutter contre le mauvais traitement infligé aux femmes et contre l’analphabétisme féminin. Donner une importante au module mère-enfant ; ce que nous allons faire pour les jeunes, nous le ferons aussi pour les femmes ; surtout à celles de nos sœurs qui sont spécialisées dans la commercialisation du vivrier. Il existe déjà deux coopératives de femmes que nous allons assister et nous avons en projet d’en créer d’autres. Nous allons aussi aider a professionnaliser et même industrialiser le secteur, comme exemple la transformation du manioc. La région de la Marahoué est multiethnique, plurireligieuse et multiculturelle. On y trouve une forte population d’allogènes et elle se caractérise par un paysage politique le plus diversifié avec la présence de tous les grands partis politiques. La crise a par conséquent été fortement ressentie dans cette partie de la Côte d’Ivoire. Avez-vous dans ce cas de figure une recette pour réussir la réconciliation dans la Marahoué où il y a une nécessité de rassembler toutes les forces vives (allogènes comme autochtones) dans le processus de développement de la région ? L’intégration de toutes ces populations est importante. Mais il le dire, elles sont déjà intégrées. Il faut surtout les amener à participer au développement de la région dans un intérêt commun. Le développement n’a pas de couleur politique. C’est un regroupement d’intelligence, une synergie de valeurs dans un but de parvenir au bien être de la communauté. Pour moi les présidentielles et la députation sont des affaires politiques c’est à dire de partis politiques. Quant à la Mairie et le conseil régional, c’est une affaire de développement. Sur notre liste tout le monde sera représenté : Gouro, Baoulé, Malinké, étranger, selon les compétences des gens, pas pour se faire connaitre mais pour participer au développement de la région. Au cours de la crise postélectorale, nous avons pu réunir toutes les sensibilités pour les exhorter à vivre ensemble. Ce qu’il faut à nos hôtes, c’est de leur apprendre a respecter nos us et coutumes et nous devons en faire autant.
cette énergie du président on va inéluctablement vers un deuxième miracle ivoirien, il faut que notre région ne soit pas a la traine, si on est pas parmi les 5 premiers, il faut pas qu’on le soit aussi parmi les 5 derniers. Il y a une chose qui nous tient a cœur, faire en sorte qu’une fête d’indépendance soit fêtée à Bouaflé, comme avant dans les fêtes d’indépendance tournante dont toutes les régions ont profite sauf la notre. Nous allons mettre le point sur la mise en place d’un réseau routier efficace pour éviter l’enclavement de certains villages. Nous allons nous impliquer profondément dans le domaine de la sante, acquérir de nouvelles ambulances pour chaque sous préfecture, équiper les centres de sante existants, en créer d’autres, faire en sorte que cette filière soit aussi source d’emploi local. Nous voulons donner une place importante aux associations locales, régionales et même ceux de la diaspora. Nous voulons impliquer nos fils et filles qui vivent ailleurs, profiter de leur savoir et expérience et les intégrer dans l’effort au développement, leur donner une place dans le conseil régional, faire en sorte que les cadres d’ici se connaissent entre eux, et connaissent aussi ceux de l’étranger. Faire en sorte que dans 10 ans, au moment de faire le bilan, qu’on dise que la région de la Marahoué est allée de l’avant et que Bouaflé, Zuénoula et Sinfra reflètent l’image des villes d’un pays émergent, point ou le président veut nous amener dans 10 ans.
Nous allons nous
impliquer
profondement dans le
domaine de la santé
Quels sont vos reves? Une réconciliation véritable, un langage de vérité, car nous sommes obligés de vivre ensemble. Nous devons le réapprendre et enterrer la méfiance. Ensuite une moralisation du monde politique afin que les plus jeunes n’aient pas peur de faire la politique. Savoir fraterniser et dépasser les clivages. Dernière question, vos hobbies ? La lecture, bien que je sois profondément scientifique (NDLR il est titulaire d un Bac C avec mention Très Bien), la marche, le cinéma, les Technologie de l’Information et de la Communication (Internet surtout). Avoir reçu une formation purement scientifique (Bac C, formation de base Ingénieur des TP) n’occulte pas l’amour de la lecture. La lecture est la clé du savoir. Tout bon scientifique doit aimer la lecture. Merci, monsieur le Maire.
Quelle est votre vision pour la région dans les dix prochaines années ? Apres cette crise et avec tous les échos qu’on entend et toute 9 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
Interview fait à Abidjan en Décembre 2012 par le Dr Noel Diangoné (Allemagne) pour Kweni News Magazine.
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NOS ANCETRES
L
’Egypte est la première civilisation du monde et il est maintenant accepte par tous que cette civilisation était africaine et noire. Il est donc naturel
pour chaque africain d’apprendre son histoire aussi lointaine que celle de l’Egypte ancienne afin d’en tirer des leçons pour relever les défis d’aujourd’hui. On a coutume de dire qu’une image vaut mieux que 1000 mots. Alors apprécions ensembles les personnes qui ont invente cette civilisations majestueuses qui ne finit d’éblouir encore le monde présent. L’enseignement de histoire de chaque pays africain devrait avoir comme pièce centrale l’histoire de l’Egypte ancienne afin d’éviter ces aberrations auxquelles nous asUne africaine de l’Est de nos jours avec ses cheveux
sistons de nos jours.
tresses avec de la boue mélangee au beurre.
Une 10 KWENI egyptienne NEWS au temps MAGAZINE des pharaons JANUARY, avec les 2013 memes tresses
Les cheveux revelent l’histoire
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LES EGYPTIENS
Les cheveux ne mentent pas
La bouche ne ment pas
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DECOUVRIR KOUYA JOSEE MARIE PASCALE EPOUSE DIGBE, UN EXEMPLE A SUIVRE. KWENI NEWS MAGAZINE (KNM) : Bonjour Mme Digbé, vous êtes l’invitée du magazine kweni, présentez vous à nos lecteurs Marie Pascale Digbe : Je me nomme Kouya Josée Marie Pascale Epouse Digbé, mariée et mère d’une adorable fille. Je suis animatrice Radio à la base et aujourd’hui je bosse pour une structure dans le domaine de l’insertion des jeunes. Je voudrais vous féliciter pour la mise sur pied de cette plate forme d’échange et de découverte qu’est le magazine KWENI. J’ai été merveilleusement étonnée de voir qu’il y avait une plate forme qui regroupait les kwéni. Je ne connaissais même pas cette appellation. Je pense que c’est une très bonne idée cela permettra de nous connaitre et d’apporter un plus a la nouvelle génération de KWENI. KNM : Parlez nous un peu plus de votre métier d’animatrice Radio Marie Pascale Digbe : Je dirai tout d’abord que après une maitrise en Arts et Communication à l’université de Cocody, 12 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
j’ai fais mes premiers pas en agence de communication avant de commencer la radio .C’est en 2010 que j’ai eu la grâce d’intégré la Radio fréquence vie. J’y suis entrée comme stagiaire et aujourd’hui je suis animatrice. La radio est un domaine passionnant pour moi c’est avec amour et passion que je rédige mes textes et monte mes émissions. KNM : Quel mot à l’endroit de la jeune génération de KWENI Marie Pascale Digbe : je souhaite que cette organisation perdure, qu’elle produise des fruits c’est à dire le développement de notre région, que tous les kwéni soit uni autour de cet objectif commun. Je voudrais aussi lancer un appel à tous les kweni afin que chacun à son niveau contribue à la sauvegarde de notre patrimoine culturelle. C’est une chose importante que de savoir d’où on vient, de connaitre son histoire pour mieux appréhender le futur. Appuyons nous sur Dieu pour atteindre nos objectifs et réaliser nos projets, car Lui seul est Le Maitre des temps et des circonstances. Qu’en cette année 2013 nous donnions d’avantage au monde autour de nous en amour, en pardon, en joie et en bon-
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heur. KNM: Qu'est ce qui t'a motive a poursuivre une carrière dans la communication? Marie Pascale Digbe: De prime abord c’est une motivation parentale, avec mon père feu Youan Bi Kouya Marcel qui avait beaucoup d’admiration pour la journaliste Patricia Kalou à la télévision. Il disait toujours : « mon enfant fera de la communication et ce sera Pascale … ». Après mon succès au baccalauréat scientifique, j’ai été encouragé par mes frères, à poursuivre des études universitaires en Arts et Communication à l’Université de Cocody – Abidjan. J’en suis sortie avec une maîtrise en Communication et Arts du spectacle pour aujourd’hui me retrouver dans la pratique du métier d’animatrice Radio à « Fréquence Vie » et surtout en tant que Assistante-Communication pour la Plate Forme de Services Côte d’Ivoire (PFS-CI) qui est un organisme d’insertion sociale pour les jeunes ivoiriens. KNM: Comment selon toi l'organisation Kweni pourrait motiver les filles à poursuivre les hautes études comme toi? Marie Pascale Digbe: Le Magazine pourrait par exemple donner la parole aux femmes qui ont réussi dans leur étude en retraçant leur histoire et leur expérience. Je crois cependant que les études ne sont pas le seul moyen de réussite social, raison pour laquelle j’invite toutes les femmes qui me lieront à s’armer de courage et à travailler partout ou elles se trouvent car c’est le travail d’un Homme qui le valorise aussi. Le tout n’est pas de poursuivre de Hautes Etudes mais de réussir une vie dans un monde où la femme est en perpétuel combat pour prouver ce dont elle est capable. KWENI pourrait tendre
le micro a ces femmes-là qui ont déjà fait leurs preuves et ainsi présenter des modèles de succès aux plus jeunes pour impulser leur réussite. On peut suivre des études tout comme pratiquer un métier et réussir à démontrer que la FEMME a des qualités, KNM: Quelles sont tes ambitions plus tard et que faut il pour les atteindre? Marie Pascale Digbe: Je rêve de travailler dans un organisme international. Je crois que pour y arriver je dois avoir une maîtrise de deux ou trois langues et améliorer mes connaissances en communication. Et Dieu fera le reste si c’est sa volonté. Travailler dans un organisme international avec l’opportunité de transmettre ma compétence à un développement durable pour l’humanité en général et pour l’Afrique en particulier. C’est évident que cela passerait par la maitrise des langues internationales et surtout des stratégies (communication) de développement appliqué au niveau mondial ; on n’oublie pas de souligner tout de même que la volonté de Dieu est le fondement de toute ambition. KNM: : Comment réussir l'unité a travers la communication? Marie Pascale Digbe: L’unité pour ma part se définit par l’association d’énergie pour une cause commune. Nous sommes si différents les uns des autres qu’il faut s’assurer d’être écouté, compris et enfin accordés (à travers des concessions) pour atteindre des objectifs. KNM: si tu devais visiter une ville dans ce monde, ou irais tu? Marie Pascale Digbe: New York, KNM: Le repas ivoirien que tu aimes? Marie Pascale Digbe: Kédjénou d’escargot KNM: Un message à l’endroit des Kweni Marie Pascale Digbe: Ka vo tchéva !
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RECONS
NOT
GENEA
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Photo par John Tra
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STRUIRE
TRE
ALOGIE
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Aidez nous a reconstruire contre unite. Ecrivez a leskweni@gmail.com
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Dje Bi Tra Présente...
L’artiste Zara démontrant des pas de danses lors de la dédicace de son CD au bar éclat. Le 24 Décembre 2012
Savez-vous que le djomolo est un instrument kweni? Si vous ne le saviez pas, c'est maintenant chose faite. Fargas TRA BI s'évertue à le démontrer partout que cet instrument traditionnel de musique n'est pas aux baoulé. Sa fille et son fils sont en apprentissage sur cette photo.
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JEMS ROBERT KOKO BI Présente par Katrin Peters aka Hambou Maliki
SIMPLEMENT GENIAL!
J
ems Robert Koko Bi est un kweni, né en 1966
nonce la souffrance humaine à travers les guerres et
à Sinfra, en Cote D’Ivoire. Il est un artiste
aussi les effets de la colonisation.
internationalement reconnu pour sa sculpture
et ses œuvres. Parmi les nombreux prix qu’il a remporte, nous citerons quelques uns juste pour montrer la grandeur et le succès de ce frère. Il a reçu en 2000 le prix Biennale de Dakar, et il est cite dans le livre African Arts of the twentieth century (L’art africain du vingtième siècle). Jems Koko est diplômé en 1994 de Institut National Supérieur des Arts et de la culture (INSAAC) d’Abidjan. En 1997 il reçoit une bourse pour aller poursui-
Jems Koko BI est avant tout un sculpteur et son medium est le bois avec lequel il véhicule son message. Il reçu de façon simple et admirable a transmettre les émotions les plus intense à travers son art comme jamais auparavant. Les œuvres de Jems KokoBi sont innombrables pour être énumérés ici. Pour mieux appréhender l’ingéniosité de cet artiste, suivez les liens ci-dessous: Nelson Mandela par Jems Koko Bi
vre ses études en Allemagne à l’Académie des arts de
Jems Koko Bi, Kweni
Düsseldorf. En 2000 il reçoit donc son masters. Il
Martin Luther King par Jems Koko Bi
réside en ce moment dans la ville de Essen en Allemagne. Jems Koko Bi est un artiste engagé. Ses œuvres dé17 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
Site Web, Jems Koko Bi
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L'artiste et sculpteur Jems Robert Koko Bi vit et travaille principalement dans la ville d'Essen dans le centre-ouest de l'Allemagne.
LA PHILOSOPHIE DE L’ART SELON JEMS KOKO BI LE MASQUE
C
e sont des représentations qui viendront compléter les nombreuses interprétations de l’image humaine. Pour ma part, je réduis l’interprétation d’image sur la part du corps de la tête. Ces têtes sont le résultat de mon voyage à l’extérieur de l’apparence physique des personnes à la recherche pour les manifestations de la symbolique de l’être humain que, par exemple des masques. Les formes symboliques que je crée, obtiennent la tâche de médiation entre l’Africain et sa société. Son origine exacte reste incertaine. Il a été personnalisé 18 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
et n’est pas encore légendaire. Il est réel et existe dans le présent et régit encore toutes les sociétés antiques d’Afrique noire. Le peuple Kwéni (Gouro) dans le Centre-Ouest de la Côte-d’Ivoire, dont je fais partie, est fortement influencé par la réalité du masque. C’est un peuple dont la vie et les mouvements sont influencés par le pouvoir du masque. Cependant, les Gouro s’inclina devant le masque comme tous les autres peuples qui existent dans ce rythme - plus de respect comme un signe de soumission. Ils ne l’utilise pas, mais pour obtenir des conseils et de collaborer avec lui. Parallèlement, le pouvoir du masque reste intact. Comme un enfant, j’ai vécu avec lui. J’ai été impressionné par la soumission respectueuse des habitants et la mémoire de celui-ci reste vivante à ce jour. Parce qu’ils ne sont pas de masques de mardi gras et parce qu’il n’y a pas de masque africaine moderne, mais seulement un changement de point de vue sur tout le masque est à l’origine, je rejette l’idée de modernisation dans ma conception. Il reste le miroir du passé, le trésor sacré des ancêtres, la référence à la culture africaine. Permettez-moi des libres fantasmes artistiques pour fabriquer des masques par des moules allégoriques, sans les caricaturer. Je leurs donne un
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profil, sans les fixer du regard. Je défigure certaines de ses parties, mais sans les déshonorer. J’utilise du bois en tant que matériau, sans le reproduire. Je crée des formes similaires, tels que des masques, mais ils ne sont pas de masques. Avec l’aide de formes géométriques, j’essaie de rester proche de l’identité du masque de l’Afrique noire. La mémoire de masques Gouro vibre dans ma tête et produit des images que je modélise ma façon de créer MON masque et je peux vivre avec le fait qu’ils n’ont pas de pouvoir divin.
LA CHAISE
T
u me soulages, tu me berces, tu me donnes une incontrôlable hauteur. Pourquoi me fascines tu? Je ne te connais pourtant pas. Es tu celle qui, faisant partie des installations domestiques, est perçue par chaque individu te possédant comme une évidence? Il faut des chaises à la maison, autour d’une table à manger; il faut des chaises dans chaque coin de la maison et
partout où l’on doit avoir accès; il en faut, il en faut et il en faut. Pourquoi en faudrait-il et pourquoi en faudrait-il même autant? Personne n’accorde vraiment de l’importance à la question encore moins à la réponse. Peut-être que l’importance de la chaise reste aussi évidente que personne ne soupçonne plus rien. Peut-être la chaise procure un tel bonheur pour l’Homme d’une façon évidente et cela depuis qu’il en a eu besoin, qu’il en voudrait davantage et partout. Mais au fait quel genre d’importance y en accorde t-il vraiment? Quel genre de bonheur procure t-elle vraiment? Peut-être le bonheur de se sentir reposé, de se sentir relaxé? Est-ce le bonheur d’en posséder plus que les autres? Ou est-ce le bonheur d’en posséder une tellement particulière que celle-ci se trouverait convoitée par tous? Dans tous les cas, il existe effectivement une chaise sur laquelle, assis, on devrait certainement sentir un tel bonheur qu’il serait difficile de la céder. Mais quel bonheur? Serait-ce le bonheur de se sentir assis, seraitce le bonheur de se sentir particulier, serait-ce le bonheur de se sentir puissant? Mais la question est de savoir si l’on a véritablement le bonheur lorsqu’on est assis, ou lorsqu’on est particulier ou encore lorsqu’on est puissant. Cela conduit vers la grande question de savoir ce qui adviendrait si l’on n’avait plus la chaise? Serait-il une liberté, quand on sait de loin que la liberté peut procurer une sorte de bonheur? Se sentirait-on désavantagé? Ne serait-on plus puissant? Mais est- ce qu’on n’est pas plus heureux lorsqu’on n’est pas le plus puissant? Dans la littérature ancienne française, l’importance est donnée à la chaise tout simplement entre autre parce
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qu’elle permettait l’aisance de l’interlocution entre deux individus. Ainsi elle a été nommée «La Commodité de la Conversation». Cette considération lui avait octroyé des améliorations esthétiques dans sa conception. Elle a commencé à apparaître sous des formes différentes selon l’importance des personnes auxquelles elle était destinée. Dans la société africaine traditionnelle, la chaise apparaît plus énigmatique que jamais et quoi que sa fonction universelle connue d’elle reste la même, il n’a pas été directement question d’une nécessité absolue et fondamentale en ce qui concerne son utilisation comme instrument domestique à usage quotidien. Lorsque le corps physique exprimait un besoin de repos, on pouvait s’asseoir sur tout ce qui, pratiquement, s’offrait le plus proche. Dans le cas du contraire, on pouvait s’asseoir à même le sol. Dans cette société, la présence et l’utilisation de la chaise n’était pas une évidence; des raisons financières n’en étaient moindre car chacun pouvait se façonner de façon rudimentaire une ou des chaises pour sa case. Il était plutôt attribué à la chaise un rôle privilégié au sein et en dehors de la vie familiale. Dans la case, la seule chaise qu’il y avait, devait appartenir à l’homme, le chef de la famille et aucun autre membre ne pouvait oser s’y as20 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
seoir. La femme, mère de la famille devait se contenter d’un tabouret. Seulement lorsqu’arrivait un visiteur, le chef de la famille, se pliant aux lois de l’hospitalité africaine, pouvait devoir céder sa chaise et se réduire au tabouret de la mère qui, elle, devait se rabattre sur une natte tissée de fibres végétales étalée sur le sol nu. Les enfants, quant à eux, assis par terre devaient suivre sans arrière pensée le spectacle de la hiérarchie. En dehors de la case, la chaise contribuait au bon dénouement des palabres. Très souvent des rencontres sont organisées pour discuter sur le devenir du village ou pour régler des palabres. Pour ce faire, chacun était appelé à apporter sa chaise. Car quiconque arriverait sans chaise se verrait refoulé parce qu’il n’accorderait pas d’importance à la réunion. Lorsqu’on veut discuter de façon intelligente et constructive, il faut se munir d’une chaise. C’est aussi un signe de respect pour soi même et pour les autres participants. C’est peut-être ainsi qu’au fil du temps et de l’évolution de l’humanité que la chaise a gagné en considération et en importance et que l’Homme a procédé à des classifications. Il y a eu une chaise simple façonnée simplement et réduite à l’utilisation simple et par tous. Il y a eu aussi une chaise particulière faite plus grande et plus haute et à la-
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quelle on a attribué une appellation majestueuse: trône chez les uns et siège chez les autres. Des exemples nous ont été largement offerts par les sociétés AKANS dans le Centre et le Nord-Est de la Côte d’Ivoire et par la société ASHANTIS au Ghana, où la chaise ( BIA) particulière appelée siège était d’abord hissée, suivie d’un immense cortège et présentée au peuple avant que bien après le souverain ne soie présenté. Ces classifications ont certainement bouleversé l’ordre des grandes vertus, brouillant les lignes entre l’égalité et l’inégalité, créant du trouble dans les considérations et du coup on n’aura jamais su quand, comment, où et pour quoi on a le bonheur. Que ferait Moi de Toi et Toi de Moi, chaise, si un jour toi et moi nous nous rencontrions? TERRE MA MER
U
n espace gagné vers l´avant est peut-être un morceau de vie meilleure acquis.
L´heureux inconnu se trouve certainement derrière cette porte dorée et hermétiquement verrouillée. Pourquoi je me verrais aujourd´hui abandonner ma terre, celle qui m´a allaité et bercé pour m´aventurer vers un monde dont j´ignore le contour, si le destin que j´ai élu depuis ma naissance comme mon confident ne s´était pas subitement tourné en bour21 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
reau contre moi. Pourquoi je bricolerais aujourd´hui un bateau de fortune avec des morceaux de bois pourris et des fers rouillés pour me jeter aux vagues mortelles de l´atlantique, sous une lumière de lampe à pétrole ternie par une épaisse couche ténébreuse, si la terre africaine que ma mère m´a donnée comme socle de mon existence ne s´était pas tout à
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coup asséchée, emportant avec elle l´espoir fluide. Pourquoi je me laisserais ressembler à une épave humaine puante, défigurée, mal rasée, des yeux vacants, pourchassé par des chiens dressés qui, derrière moi, ne me laissent la chance que de me retrouver devant un haut mur surmonté de barbelés, pour n´avoir le choix que de me rendre à des monstres innés appelés gendarmes, si ma terre natale à travers ses dirigeants, m´avait offert l´opportunité de choisir. Le paradis inconnu amorce son convoi royal. Acculé, je me résigne au pied d´une contrainte, aussi mortelle soitelle : partir. Même pour cette destination incertaine. Seulement pour moi, chaque centimètre d´aire gagné vers l´avant est un morceau de vie acquis. Je ne pars pas avec l´espoir de m´installer dans un monde dont le sol est jonché de pépites d´or, sinon d´atteindre un morceau de terre où le destin me redeviendrait familier et où l´espoir se remettrait de l´agonie pour m´offrir un souffle vital nouveau. Alors vous qui, tout à coup détenez désormais les rênes de l´étrange destin, je ne voudrais pas du poisson mais rien qu´un bout de ruisseau pour pêcher de mes propres mains. Je regrette de ne rien avoir à vous offrir à part
22 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
mon histoire. Si vous me rejetez d´office, vous la rejetterez avec moi sans l´ avoir jamais connue et il s´établirait entre vous et moi un déséquilibre que personne ne saurait contrôler. L´abîme creusé entre votre réalité et la mienne est déjà assez démesuré. Alors je ne viens pas en monstre faire du mal. Je viens seulement en désespéré, chercher chez vous la chance de vivre mieux chez moi.
Je remercie M. Koko Bi au nom de la rédaction KWENI NEWS pour l'autorisation par téléphone le 19 Décembre 2012 de publier certains textes et photos de son lien http://www.jemskokobi.com/
Belle Afrique 23
Ile de Wasini, Kenya
Belle Afrique
23 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
Chute de Felou, Mali
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LA FIN DU MONDE LE 21/12/2012 ? Par Boh Bi Dian
la planète c'est à dire peur, terreur, guerres injustes contre des pays, égoïsme, morts violentes et génocides,
O
sexe et pornographie, animosité, capitalisme, destruction n a beaucoup entendu ou lu sur les différentes
et gaspillage des ressources naturelles, matérialisme,
prophéties notamment celle des Mayas. Les mé-
haine , fanatismes extrêmes, exploitation des peuples par
dias (télé, internet journaux) ont relayé l’informa-
les dirigeants, rebellions financées et manipulées etc...
tion selon laquelle les ancêtres de ce peuple ont écrit un
C'est de la fin de ce MONDE qu'il s'agit et que les initiés
calendrier qui annonçait le solstice d’hiver (21 Décembre
partout dans le monde savent, y compris ceux même qui
2012) comme la fin du monde. En réalité, ils parlent de
croient diriger ce monde. La nouvelle ère qui s'annonce
l'entrée dans la période ou l'ère qu'on appelle le 5ème so-
est contraire à l'ancienne. Ce n'est pas pour rien que
leil. Le cycle cosmique selon eux représenté par 5 cycles.
vous verrez qu'il y a de plus en plus de gens conscients,
Le passage d'un cycle à l'autre se fait toujours dans la dou-
qui se sont réveillés depuis quelques années déjà, et celà
leur car il y a des pertes à chaque transition. Il faut savoir
continue. Je parle même de la création de ce groupe
que comme les Mayas, les Egyptiens (Egypte Antique) les
kwéni, des associations qui promeuvent le bien être, l'en-
aztèques, les Sages Kongo et bien d’autres peuples ont
traide, le retour aux valeurs ancestrales, la fin de l'exploi-
prédit cette date.
tation des ressources des pays dits pauvres mais qui sont
Nous assistons à la fin d'UN monde qui est la réalité physique actuelle, ce que nous voyons et constatons partout sur
Les Zirigbi par Jesse Sahbi
24 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
riches du point de vue de la nature, remise en cause des religions, manifestations contre les gouvernements etc... Suite page 26
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EXPRESSIONS KWENI Rejoignez Kweni sur Facebook
Ajoutez leskweni a votre 25 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
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Toutes ces personnes qui sans le savoir ont commencé à se poser des questions, se soucier de la condition de leur pays, familles, communautés, qui se rendent comptent des injustices et qui veulent faire bouger les choses font partie du plan cosmique et préparent l'entrée dans la nouvelle ère sans même s'en rendre compte. Car il faudra des personnes pour mettre en place ce nouveau monde et ce sont ces personnes éprises de paix, d'amour de justice etc.. qui vont le faire. Mais pour empêcher la masse d'être au courant, ce sont évidemment les médias, qui sont les outils de ce système actuel qui propagent ce genre d'idées pour créer la peur, ou susciter les moqueries et le désintéressement. Dans les 2 cas, la vérité reste cachée. Bien sûr que la terre ne va pas s'ouvrir aujourd'hui ni demain ni après demain car une ère ne dure pas 1 jour ni même 100 ans. Il n'y a qu'à remonter dans le passé pour savoir combien de temps cela fait que le monde est plongé dans cette situation. Mais le plus important est de savoir qu'il y a un changement et qu'il ne faut pas continuer dans la voie actuelle. Plus il y a de monde qui le sait, plus il y a de forces pour faciliter ce changement et moins il y aura de pertes. Plus il y a d'ignorance plus le travail (spirituel et physique) sera ardu pour ceux qui le savent et coûteux en pertes pour ceux qui ne savent pas. Dans tous les cas, ce changement se fera.
dimension, et que la Terre va entrer en 4
sion pour se diriger vers la 5
ser de tout ce qui empêche cette ascension. Il faut aller chercher au plus profond de notre cœur et éliminer de tous les sentiments négatifs : orgueil, impatience, agressivité, égoïsme, peur, manque de confiance, colère, rancune etc… Il faut également alléger sa nourriture. Il faut vivre pour manger et non manger pour vivre. D’une part, il faut faire attention à tout ce que nous absorbons car l’Homme n’est pas censé tout manger. La viande est proscrite, excepté dans de rares cas. Il faut se rapprocher des vrais détenteurs Kwéni (dans notre cas) de la Sagesse et des vérités pour comprendre cela. Pour ceux qui sont chrétiens par exemple ils le savent déjà. Genèse 1 : 27-29 Pour terminer, il convient de nous connecter à la Source sur le
On ne pas être Kweni, vouloir
plan spirituel. Lorsqu’on est connecté à la Source divine, on
œuvrer pour la
peut poser toutes les actions en
Renaissance du
étant sûrs qu’elles sont la Volon-
Peuple Kweni et
té de Bali. Nous sommes certes Kwéni, mais c’est un cercle que nous avons défini en fonction
négliger ou rejeter certaines
des objectifs que nous nous sommes fixé. Avant d’être Kwe-
parties de ce peuple
part divine venu s’incarner dans un corps à la naissance. Et
Tout d’abord, il faut savoir que nous sommes dans la 3
Pour élever son taux vibratoire, il convient de se débarras-
ni, nous sommes un esprit, une
Que faut-il faire ?
ème
égale à celle de la Terre.
ème
dimen-
ème
. Son taux vibratoire va
lorsque nous mourrons, cet esprit quitte le corps. Donc notre véritable nature est Esprit (spirituelle), venue expérimenter une réalité dans un corps pendant une période
donc s’élever et cela aura des conséquences profondes,
donnée. Il faut donc savoir quelle est la mission que nous
sur notre ADN notamment qui est en train de s’adapter à
sommes venus accomplir et la faire. Nos traditions l’ensei-
ce changement.
gnent. On ne pas être Kweni, vouloir œuvrer pour la Re-
Les basses fréquences ou vibrations sont le fait des élé-
naissance du Peuple Kweni et négliger ou rejeter certaines
ments cités plus haut (peur, haine, matérialisme, drogue,
parties de ce peuple. Il faut déjà bien comprendre les ba-
violence, ignorance etc…). Et comme la Terre élève son
ses, fondements, pratiques et origines de ce peuple avant
taux vibratoire, elle passera à des fréquences de plus en
de vouloir le développer. Il faut que les actions que l’on
plus hautes (positivisme, générosité, souci de la nature,
tient à poser soient conformes à la substance de notre peu-
tolérance, Amour, connaissance, joie etc…). C’est ce que
ple. Faisons notre travail en tant que Kweni et faisons notre
certains appellent l’Ascension. C’est pourquoi il faut s’a-
travail en tant qu’être humain et divin.
juster à ces vibrations car ceux qui n’arriveront pas à le faire ne survivront pas à ce changement. Ceux qui survivront seront ceux qui auront une vibration supérieure ou 26 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
BOH BI DIAN
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Oser Devenir l’Exception
Contactez Georgette Zamble 09 34 96 58/ 22 41 75 56
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SAUVONS LES PARTICULES « BI » et « LOU » PATRIMOINE CULTUREL KWENI Bi Tizie Samuel Faouly B I = fils de, LOU = fille de « Vous les Gouros là, toujours il y a BI ou LOU dans vos noms, les BI LOU. » Et voilà comment nous sommes souvent stigmatisés. A tel point que certains ont honte de laisser transparaître cette particule dans leur identité. Soit, des parents les suppriment ou ils
pas seuls. a) Chez les Mauritaniens la particule « OULD » et « MINT » Ex : Mohamed OULD TAYA. Son éventuel fils Issa, s’appellerait Issa OULD MOHAMED ; sa fille Aicha s’appellerait Aicha MINT MOHAMED. b) les noms à particule avec patronyme b 1) russes ou beaucoup d’autres langues slaves contiennent
tombent carrément dans un système de «patronymisation».
les particules « VITCH », « KOV », ou « EV »
Pourtant le patronyme n’existe pas chez les kwéni.
Ex : MEDVEDEV, ABRAMOVITCH, ZOUKOV
Son grand-père s’appelait TRA BI Djè Albert, son père DJE BI Foua Alain, lui-même FOUA BI Tizié Roch et son fils probablement TIZIE BI Tah…Voilà comment le système d’identification fonctionne de père en fils chez les kweni. Il n’y pas de patronyme. C’est ainsi que les Kweni signent leur rapport au monde. Et toi l’authentique Kweni qu’as-tu fait de cela ou qu’espères tu faire quand l’occasion te sera donné de nommer ton enfant ?
b 2) scandinaves avec la particule « SEN »
Réfléchis-y. Chez les kweni pour retracer l’arbre généalogique,
Avant de terminer cet article je voudrais interpeller tous les
on demande : De qui es-tu le fils/ la fille ?, en kweni : dii bi/lou le
kweni à toujours mettre la particule BI ou LOU dans le nom de
tchi i nyan ? Ou î to man klan ?
famille et pas dans le prénom. C’est plus correct.
L’onomastique kweni pourrait poser problème à certaines personnes. Il faut savoir que même si nous étions seuls à pratiquer cela, on ne devrait pas s’en offusquer. Mais mieux nous ne sommes 28 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
Ex : PETERSEN, ANDERSEN b 3) anglo-saxon avec « SON » Ex : DAVIDSON, JACKSON On peut multiplier à volonté des exemples.
Beauté 29 Africaine
29 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
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Presentation de l’Association des Cadres Kweni : “KAADO” Patrice GOHI BI
L
Kaadô est donc une Association regroupant tous les Gouro quelque soit leur lieu de résidence. On parle de cadres ou de travailleurs parce qu'on pense que ce sont eux qui peuvent payer
'histoire de Kaadô a commencé par une conférence
les cotisations. Mais en réalité chaque Gouro est concerné par
organisée par un certain nombre de nos frères à
cette Association et je pense qu'après la mise en œuvre effective
Abidjan-Plateau à l'Auditorium de l'Immeuble de la
des organes de Kaadô et si les choses se passent sans problèmes
Caisse de Stabilisation le samedi 3 novembre 2012. Cette
il sera question de l'étendre à tout le monde surtout que la coti-
conférence dont le thème était LE PAYS GOURO D’HIER A
sation mensuelle s'élève à 1000 FCFA.
AUJOURD’HUI : UNE REALITE GEOGRAPHIQUE, SOCIOLOGIQUE ET CULTURELLE ? a été prononcée par le Professeur BAHA BI Youzan Daniel, Professeur Titulaire de Sociologie du Développement, Doyen de l’UFR Sciences de l’Homme et de la Société à l'Université Félix HOUPHOUËT-BOIGNY d’Abidjan-Cocody
Voici l'objet de Kaadô tel que consacré par les membres fondateurs: L’Association « KAADÔ » a pour objet de rassembler les Cadres et Travailleurs des sept (07) Départements Bouaflé, Daloa, Kounahiri, Sinfra, Oumé, Vavoua et Zuénoula , désireux d’apporter qualitativement leurs contributions à la réalisation effective des objectifs de développement économique, social et
A l'issue de la conférence un comité ad 'hoc a été mis en place
culturel desdits Départements à travers des initiatives courageu-
pour réfléchir sur la formalisation d'une organisation qui de-
ses, tels que :
vrait réunir les cadres et autres travailleurs Gouro pour défendre la cause des Gouro. C'est ainsi, qu'il a été proposé la création d'une Association dont le nom est Kaadô, ce qui veut dire
- la promotion des activités à caractère socioculturel et économique des peuples des départements cités plus haut;
Nous sommes un. C'est donc l'Unité des Gouro que prône
- l’émergence de l’esprit de solidarité entre ses membres ;
Kaadô. Car dans l'esprit des initiateurs pour réussir quelque
- l’épanouissement social de ses membres.
chose ensemble, il faut s'unir, unir les forces. C'est l'Union qui fait la force.
A ce titre, l’Association «KAADÔ » utilise tous les moyens légaux pour concourir à la réalisation de ces objectifs, se réserve
Il y a eu plusieurs versions des textes fondateurs. Par exemple
la possibilité d’entreprendre toute démarche et d’effectuer toute
certaines versions parlaient du développement de la Côte
prestation contribuant à l’accomplissement de son objet social.
d'Ivoire. Celles-là ont été combattues par d'autres participants aux différentes réunions. Et moi-même je suis passé par des personnes sur place pour donner mon point de vue sur la question. Le problème était que certains ne voulaient pas s'attirer la foudre des gouvernants en affirmant qu'il s'agissait d'une organisation qui devrait s'occuper des seules régions Gouro. Mais cette thèse a été battue en brèche par d'autres qui ont soutenu qu'il fallait désormais s'exprimer haut et fort sur la cause des Gouro et qu'il n'y avait pas de honte ou de peur à le faire. Il est temps que le peuple Gouro sorte de sa torpeur pour s'affirmer, ont-ils ajouté. C'est finalement cette dernière thèse qui a prévalu et qui a guidé les rédacteurs des textes fondateurs de Kaadô. 30 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
Ainsi, il est demandé à chaque Gouro de prendre toutes les dispositions utiles pour apporter sa contribution à la réussite des missions de Kaadô qui devrait devenir une plate-forme de rencontre de toutes les idées novateurs pour sortir nos différentes régions des trous du sous développement où elles se trouvent depuis autant d'années. La présidente de KAADO est actuellement l’ex – ministre Mme Léopoldine Coffie Tiézan.
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CARTE DE MEMBRE KWENI Retirer des le mois de Février 2013 votre carte de membre Kweni après avoir payé la somme de 1500 frs CFA pour le retrait. Pour plus d’informations contactez le frère Irie Bi Irie Benjamin au Ministère de l’Agriculture ( Immeuble ex-Caistab) au : benjamin_irie_bi@rocketmail.com ou appelez le numéro 03836573 / 49010400)
Mission Catholique de Bouaflé
Le Lycee Moderne De Bouaflé.
31 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
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DANS UNE DYNAMIQUE DE RECHERCHE DE LA MEMOIRE PERDUE POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE EN AFRIQUE ET CHEZ LES KWENI EN PARTICULIER Par Irie Bi Irie Benjamin
N
ous voudrions au nom de l’organisation Kweni, dire merci à tous les frères et sœurs (John Tra, Tra Daniel, Baublin Tra etc.) qui contribuent de façon significative à la consolidation de notre hypothèse de recherche sur la spiritualité africaine voire Kweni pour un développement durable. Quand nous parlons de recherche, il ne s’agit pas d’une thèse académique à préparer mais d’une recherche pour un développement personnel. Un leader d’opinion, qui prend au sérieux son engagement d’éclairer toute une communauté, a le devoir de s’instruire et mieux s’instruire. Faire autrement serait plutôt suicidaire. Sachez chers frères et sœurs que la philosophie de la paix pour le développement durable que nous préférons, se fonde (pour nous) sur la pratique de l’Amour. Cet Amour vrai qui a pour fondement ‘’ le golden rule’’ expression empruntée à notre frère bien aimé John Tra, c'est-à-dire : faire à autrui ce qu’on souhaite pour soi même, n’est pas circonstancielle. Nous avons commencé à nous attacher à cette vision depuis 1999. Nos expériences personnelles et celles d’autrui, ainsi que les échanges avec des hommes plus avisés nous conduisent petit à petit à la construction d’une conviction de plus en plus forte. Ainsi, pour cette première étape d’échange à partir d’une pratique 32 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
animiste de nos parents, avions-nous appris, vraiment appris à partir d’un débat ouvert au niveau du forum (Facebook) de l’Organisation Kweni; débat auquel ont pris part de façon volontaire des frères plus instruits en la matière. Nous retenons alors que la pratique animiste est commune à tous les peuples d’Afrique noire. C’est une expression de la spiritualité noire. Partant du cas des Kweni, chaque clan avait son fétiche qui se trouve être l’un des nombreux attriC’est une buts de l’être suprême appelé communément Dieu. expression de la Il y avait le clan, il y avait le guide spiritualité noire (le prêtre), il y avait une démarche (rituel) : Toutes ces composantes se retrouvent dans le christianisme et l’islam (les religions dites révélées). Dans le christianisme par exemple, il y a le clan (peuple de Dieu), le guide (prêtre ou pasteur), la démarche (tout ce qui renferme la messe ou le culte). L’animisme est par conséquent une religion. Cependant, à côté de cette pratique animiste, chaque clan ou tribu avait la notion de l’être suprême, en qui il croyait et qui devait même donner sa caution relativement à l’exaucement de
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ses vœux. Par conséquent, le fétiche se retrouve là comme un moyen d’accès, voire être comme une portion de la toute puissance de Dieu. Notre souci étant d’aboutir ensemble à la construction d’une spiritualité qui doit réunir toutes les âmes pour une lutte d’ensemble, c'est-à-dire une spiritualité basée sur l’harmonie, l’union des âmes, il nous faut échanger et beaucoup échanger pour trouver une raison de cette union. Un idéal que cet ensemble des âmes va viser afin que sur le chemin, le groupe se consolide davantage. En effet, cet idéal est déjà là. L’être suprême reconnu par tous. Cependant, chez les peuples noirs de l’Afrique, un cadre trouvé, élaboré et permanent d’expression (les églises, les temples, les mosquées etc.) et un outil didactique (les livres saints) assortis. Nos chercheurs doivent donc se pencher sur ce cas. La domination des peuples noirs, leur aliénation fut d’abord spirituelle. Il y avait un désir de se rapprocher de l’être suprême. Ce désir est inscrit dans la conscience de tout homme. L’homme La domination par nature sait qu’il y a une puissance des peuples surnaturelle qui contrôle l’existence. Une puissance avec laquelle il faut noirs, leur composer pour être. L’homme par natualiénation fut re est fasciné par le mystère, par tout ce qui est étrange. A mon avis, c’est ce d’abord facteur mystérieux (une couleur de spirituelle. peau différente, un moyen militaire plus évolué, une destination inconnue qui recommande toute sorte d’imagination etc.) a eu raison de nos ancêtres. Ils furent donc faibles et capitulèrent face à la civilisation importée. Aujourd’hui, nous voici partagés entre de grandes religions comme le christianisme et l’islam et celles de l’orient frappant à grands coups sur la porte de notre conscience. Or, toutes ces religions sont créées à partir des us et coutumes de ces peuples. Et comme tout peuple du monde a fondamentalement la notion du suprême. Comme tout peuple a dans sa conscience la notion de la pratique du bien, ne faut-il pas que nous, peuples noirs, ayant en commun aussi ces valeurs universelles, réfléchissions ? Cette réflexion doit être objective. Elle doit se faire à partir d’une étude minutieuse basée sur nos divers patrimoines. Elle doit se mener à la lumière de ce qui nous a été apporté de l’extérieur afin de mettre en place, ce cadre d’expression et d’outil didactique assorti. Ainsi nous bâtirons une spiritualité à notre avantage et au bénéfice du monde. Voyons ! Quand les peuples dépositaires de ces religions que nous pratiquons sont en conflit, cela rejaillit sur nous. Leur antagonisme se ressent dans nos vies. Nous sommes à la merci de leur voracité légendaire. Pourquoi, l’Asie résiste-t-il tant bien que mal 33 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
à l’assaut de l’Occident ? Ce continent a son indépendance spirituelle vis-à-vis de l’Occident. C’est pourquoi, nous disons que notre paix en Afrique est plutôt spirituelle. Elle est d abord spirituelle. Sans cette paix, sans cette communion de foi en une spiritualité propre, qui reconnait Dieu, qui sait faire la différence entre le bien et le mal, nous seront loin, très loin de notre épanouissement. Nous seront toujours à la merci de nos oppresseurs. La paix pour le développement durable dont nous parlons est un véritable programme d’émancipation africaine. La recherche actuelle de la paix dans notre pays serait un projet pilote. Pour achever cette synthèse du débat, nous voudrions porter à votre attention qu’il ne s’agit pas d’un compte rendu de nos échanges mais d’une opinion d’option. Il a été uniquement retenu des propos allant dans le sens souhaité. Aussi sommesnous disposés à recueillir votre avis sur nos propos en vue qu’ensemble nous fassions encore un pas vers notre but de voir un peuple noir totalement libre pour être aussi acteur de l’évolution du monde. Vous pouvez nous écrire à l’adresse suivante :
Irié bi Irié Benjamin, Sous-Directeur de la Coopération Internationale agricole, Ministère de l’Agriculture Abidjan-Plateau, Bp V 82 Email: benjamin_irié_bi@rocketmail.com ou bibi_tresor@yahoo.fr
ACHETEZ VOTRE COPIE DU LIVRE DU FRERE IRIE BI IRIE BENJAMIN disponible dans les librairies de France sur toute l’étendue du territoire national. Chaque kweni doit avoir sa copie de cet ouvrage qui indique une voie et des moyens de notre liberté en tant qu’ivoirien et africain ; un roman qui inspire. Rencontrez si vous le pouvez, le frère au Ministère de l’Agriculture (Immeuble exCaistab) Abidjan-Plateau.
Contact : benjamin_irie_bi@rocketmail.com
(03836573 / 49010400)
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La Sante dans votre Assiette Boh Lou Nenenan cancéreux. Le citron, l’ail et l’oignon sont des alicaments. Tout le monde connait le citron, l’ail et l’oignon mais beaucoup ignorent ce qu’ils apportent réellement à l’organisme. Les femmes en particulier les utilisent souvent dans les différents menus cuits et crus sans avoir réellement ce qu’ils apportent en dehors de leur arôme. Nous avons besoin de connaître les valeurs nutritives et médicamenteuses de ses alimentsmédicaments (alicament) afin de les utiliser davantage en crudités. Nous devons les prendre crus que cuits tous les jours que Dieu fait. Le citron frais et bien mûr est un aliment vivant. Malgré son goût acide, le citron est alcalinisant. C'est-à-dire, après oxydation donne un résidu très riche en vitamines et sels minéraux (vitamines A, B et C ; sodium, calcium, magnésium, potassium, etc.). Que le goût acide du citron ne nous trompe pas. Le citron tonifie les nerfs et le foie, puis fluidifie et épure le sang. Il combat la dysenterie et est favorable à l’estomac et aux intestins. Diluer à l’eau minérale ou eau de source (fraiche ou tiède) il facilite l’assimilation du calcium. Le citron doit être bien mûr sinon il devient acidifiant. L’eau citronnée fait beaucoup de bien aux goutteux et aux rhumatisants. Nous devons utiliser le citron tous les jours que Dieu fait. Mais en raison de sa teneur en vitamine C, il est préférable de le prendre le matin et de toute façon avant 16h. Le citron ne doit jamais manquer à la maison car son jus arrête instantanément le hoquet. L’ail, par son souffre améliore le foie et fait du bien à ceux qui souffrent de l’hépatite. C’est un antiseptique énergique des voies respiratoires. Consommer cru pendant le repas il fait du bien aux diabétiques et aux hypertendus. À conseiller dans les états précancéreux et 34 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
L’oignon est très riche en vitamines, sels minéraux et oligoéléments (vitamines A, B et c ; sodium, calcium, potassium, magnésium, silicium, soufre, phosphore, iode, fer, etc).Le jus d’oignon dissout l’acide urique, renforce le cœur, dynamise le foie et le pancréas. Il est très favorable aux diabétiques, aux hypertendus, aux bronchiteux, aux infectés, aux impuissants, aux ulcéreux, aux tuberculeux, disons à tout le monde. C’est un antiseptique de choix et il est souverain en période grippale .Il combat la sclérose et réactive les glandes sexuelles. Tous les jours que Dieu fait nous devons consommer le citron, l’ail, l’oignon les fruits et les légumes de différentes manières (en jus nature fait soit même, ou en crudités). Ne négligeons pas les oranges mûres, les pamplemousses, les mandarines, les ananas, les tomates, etc. Profitons au maximum des fruits de saison afin de revigorer notre corps. Mère nature à tout prévu et faisons un peu comme nos grandsparents qui vivaient plus naturel et sans maladies. Nous n’avons pas besoin de recette particulière pour consommer autant que nous le pouvons ces médicaments naturels et dire adieu aux petites maladies. QUELQUES REMÈDES Hépatite, calculs, cancer, diabète et hypertension. Sur 24 jours faire une cure citrique de la façon suivante : - Le premier jour au matin, prendre le jus d’un demi-citron bien mûr dans un verre d’eau tiède sans sucre. - Le deuxième jour au matin, prendre le jus d’un citron bien mûr dans un verre d’eau tiède sans sucre. - Le troisième jour au matin, prendre le jus d’un citron et demi dans un verre d’eau tiède sans sucre.
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- Ainsi de suite jusqu’au 8ième où vous prendrez le jus de 4 citrons bien mûrs dans un verre d’eau tiède sans sucre. - Puis, à partir du 9ème jour diminuer d’un demi citron par jour (trois et demi, trois, deux et demi, deux, un et demi, un et enfin demi) pour arriver au 15ème. Reprendre comme au premier jour à partir du 16ème jusqu’au 24ème jour. NB: tout le monde doit faire régulièrement cette cure de citron, une fois tous les trois mois (une fois par trimestre). Convalescence Déposer une poignée de feuilles fraiches du citronnier dans un récipient à couvercle, verser dessus 1 litre d’eau bouillante puis laisser infuser pendant 1 heure. Sucrer au miel et boire un verre (50ml), deux fois par jour. Angine et glossite Gargarisme au jus de citron pur chez l’adulte, et dilué dans un peu d’eau bouillie chez l’enfant. Blessure, plaies infectées Le jus de citron pur constitue un excellent antiseptique pour les plaies. Décalcification, état fébrile Prendre, 2 à 3 fois par jour un mélange homogène de jus de citron + poudre de moringa + un peu d’eau chaude. Fièvres Prendre une infusion préparée avec 3 gros citrons bien mûrs, hachés dans un litre d’eau et sucrée au miel. Diabète Prendre au milieu de chaque repas, le jus non sucré d’un citron bien mûr. Hémorroïdes. Faire des applications sur l’anus des compresses d’eau fortement citronnée. Hémorragies nasales. Tampon de coton imbibé du jus de citron. Hypertension ; Prendre le jus d’un citron bien mûr dans un verre d’eau chaude, deux fois par jour. Lithiase hépatique. Faire une cure de citron. Obésité. Faire régulièrement des cures de citron. Vers intestinaux : Oxyures.
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Durant 5 jours, prendre chaque matin à jeun, des pépins de citron broyés avec du miel. NB : À chaque fois que vous prenez le citron, croquer quelques graines. Cela fait du bien à l’organisme. Sinusite. À l’aide d’une poire faire un bain nasale avec : jus de citron + sel gris + un peu d’eau tiède. Rhumatisme. Faire une cure de citron. Contre les petites rugosités de la peau Le citron a une action adoucissante sur la peau. Si vous avez les coudes, les genoux ou les talons rugueux, coupez un citron en deux et frottez doucement les parties concernées pendant quelques minutes. Mélangez du jus de citron a de la glycérine, vous obtiendrez une excellente lotion nettoyante et adoucissante. Dents blanches Pour avoir des dents blanches et réduire le tartre, brossez-les deux fois par semaine avec du jus de citron puis rincez votre bouche. Par contre, évitez le contact prolongé du citron dans la bouche car sa concentration en acide citrique, pourrait endommager l'émail de vos dents. Pour enrayer le saignement des gencives après le brossage des dents, prenez une écorce (la peau) de citron et frottez fermement vos gencives avec l'intérieur de l'écorce (partie blanche). Bronchite et fièvre. Prendre un jus de citron frais avec de l'eau tiède et du miel. Son essence qui est riche en terpènes a également une action expectorante. Sinusite Lorsque les sinus sont infectés, on préconise une douche nasale : mélanger quelques gouttes de jus de citron frais et une pincée de sel gris dans un peu d'eau tiède, instiller dans la cavité nasale à l'aide d'une poire à oreille ou inhaler par le nez (une goutte par narine, posée sur la main) en répétant l'opération deux à trois fois. Éternuements garantis, signe que le citron fait son effet ! Anti-migraineux En cas de migraine, on recommande d'appliquer des compresses de jus de citron ou de mettre quelques tranches de citron sur les tempes pour soulager la douleur. Autre solution, prendre un bain de pieds prolongé dans une bassine d'eau chaude additionnée de 3 ou 4 citrons coupés.
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Baublin Tra Bi
BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2013 A TOUS NOS LECTEURS
36 KWENI NEWS MAGAZINE JANUARY, 2013
Creation Baublin