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N°1245 | 1èRe éd. VENDREdi 20 septembre 2013 | 24 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA

à Kinshasa, allons aux Concertations sans perdre de notre lucidité. L’éviction de Kengo par Mobutu le 9 avril 1997 et l’appel fait à Likulia n’a pas empêché le Mzee de faire son entrée triomphale dans la Capitale, 45 jours plus tard.

Le Lesoft softinternational internationalest estune unepublication publicationde dedroit droitétranger étranger||AUTORISATION AUTORISATIONDE DEDIFFUSION DIFFUSIONen enR-dCongo R-dCongoM-CM/LMO/0321/MIN/08 M-CM/LMO/0321/MIN/08daté daté13 13janvier janvier2008 2008


top news |

Le Message de la Première Dame au Saint Père

La Première Dame de la République Démocratique du Congo Marie Olive Lembe Kabila Kabange remettant ses présents au Saint Père lors de l’audience au Vatican. dréservés.

à Sa Sainteté Le Pape François Évêque de l'église de Rome 001200 Cité du Vatican. Très Saint Père, à vous qui présidez par la grâce du Seigneur, à la destinée de son église fondée sur Ses apôtres, paix et bénédiction en Son Très Saint Nom. C'est avec émotion que nous avons accueilli le 19 mars 2013, jour commémoratif de Saint Joseph, époux de Notre Mère la Vierge Marie, la nouvelle de votre élévation à la dignité papale. Cet événement, qui a été une faveur de Dieu pour le monde chrétien catholique tout entier, a réjoui de manière particulière le peuple congolais, d'autant qu'il a vu le nom de François, choisi pour votre pontificat, un signe d'espérance pour lui et l'avenir de son église particulière. En Vous souhaitant plein succès pour Votre mission apostolique que Jésus Christ Lui-même Vous confie, nous Vous rassurons nos humbles et ferventes prières. Très Saint Père, Par cette occasion propice, le peuple congolais que je représente humblement

voudrait venir auprès de Votre Sainteté solliciter les prières­d'intercession pour une Paix durable en République Démocratique du Congo, vu les atrocités de toutes sortes subies depuis plusieurs décennies par la population a cause des multiples guerres injustes, focalisées aujourd'hui dans l'Est de la République Démocratique du Congo et occasionnant des pertes massives des vies humaines. Notre pays la République Démocratique du Congo a besoin d'une paix durable pour son développement intégral. Ceci étant la motivation principale qui a animé l'esprit de mon époux, le Président de la République Démocratique du Congo, JOSEPH KABILA KABANGE, de convoquer des concertations politiques actuelles après tant d'autres efforts parsemés des sacrifices, dans le but bien compris d'aboutir à la cohésion nationale. Vous mettrez le comble à Votre sollicitude paternelle à l'égard de notre pays, en nous accordant la joie de nous visiter dès la première occasion, telle Pape, voix des sans voix, grand avocat des pauvres et des opprimés, afin de donner réconfort et espérance à ce peuple à majorité chrétiens catholiques qui n'espèrent vivre que dans la paix et l’harmonie conduisant à un avenir meilleur. Par ma foi, avec d'autres

chrétiens, nous sommes déterminés à ériger, dans le nord Kivu, une Cathédrale dédiée a notre Dieu et Père de la miséricorde qui deviendra le lieu idéal des fidèles, leur permettant de retrouver la consolation devant notre Seigneur Jésus-Christ, Prince de Paix. En Espérant Vous recevoir chez nous en République Démocratique du Congo, nous Vous confions sous la protection maternelle de la Très Sainte Vierge Marie Mère de l’église et Reine des Apôtres. Prière recevoir de notre part ces deux tableaux qui représentent respectivement: n L’enfant Jésus dans les bras protecteurs de sa Mère, la Vierge Marie et n Sa Sainteté le Pape François, levant les mains pour prier et porter secours aux opprimés de la République Démocratique du Congo et du monde entier. Veuillez agréer, Très Saint Père, l’expression de notre dévotion filiale. Fait à Kinshasa, le 07 septembre 2013.

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communication |

Une étude de Citi accorde une cote «Achat favorable» à l’action Access Bank Access Bank est classée «Meilleur Choix» (TP pour Top Picks en anglais) dans le dernier rapport d’études de Citi sur l’état des banques de dépôts d’argent au Nigéria. Meilleur choix dans le jargon financier signifie que le cabinet d’études estime que les actions se négocieront radicalement à une valeur supérieure au cours des prochains mois. Les actions de la Banque devraient surperformer significativement les marchés sur le court terme. En conséquence, la firme de recherche a placé un objectif de cours de 15 Naira par action sur Access Bank dont le cours de clôture hier était de 11.54 Naira. Le rapport a noté: «Access Bank, notre nouveau « Meilleur choix » - Nous relançons notre couverture médiatique d’Access Bank avec un taux d’achat et TP de 15 Naira par action (précédemment à 14 Naira). Avec un ETR de 40% et un fort potentiel de croissance des bénéfices au cours de la période de prévision, Access Bank est le meilleur choix dans notre univers de banques nigérianes. Avec une valorisation actuelle estimée à 1,02 fois sa « Valeur Comptable des Capitaux Propres par Action » 2013 (BVPS) et 5 fois ses «Bénéfices par Action» 2014 (EPS), nous pensons que le marché anticipe d’avantage sa capacité à former ses revenus à au moins 21,5% d’ici à 2017 (précédemment 19,1% pour l’exercice 2012) et accroître sa part de bénéfices du système à 11% du total en 2017 (contre 8% pour l’exercice 2012) ». Toutefois, l’étude de Citi a abaissé les notes de Guaranty Trust Bank (GTB) Plc et celles de Skye Bank Plc en réduisant sa recommandation à Neutre sur les deux prêteurs. « GTB, la meilleure de sa classe, mais assez bien appréciée- Nous n’effectuons aucun changement à nos estimations de bénéfices et notre note « Meilleur choix » pour GTB. Cependant, nous abaissons notre recommandation à Neutre (pour l’Achat) pour des raisons de valorisation ». Concernant Skye Bank dont la note a été rabaissée à Neutre, la firme de recherche a déclaré: «Nos estimations de bénéfices restent inchangées. Mais nous abaissons notre note TP à 5 Naira par action (précédemment à 9 Naira) pour tenir compte de la probabilité pour un actionnaire à approuver l’augmentation de capital à hauteur de 50% de son capital actuel et l’incertitude des Fusions & Acquisitions. Après la réduction de notre note TP pour Skye, nous abaissons notre recommandation à Neutre (pour l’Achat) », rajoutait le rapport. Pour Zénith Bank et First Bank, les rapports ont noté: «Zenith Bank, le meilleur rapport Risque/Rendement Nous ne faisons aucune modification à nos bénéfices attendus, note TP ou recommandation d’achat pour Zenith Bank. Nous pensons que Zenith a le meilleur équilibre entre un bilan bien capitalisé (31% de Ratio de suffisance du Capital (CAR) et liquide (55% de

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Ratio Crédit-Dépôt (LDR)». A propos du plan à long terme de First Bank, cela a réduit ses prévisions de Bénéfices par Action pour «2013, 2014 et 2015 par action de 5%, 9% et 10%. Suite à la dégradation de nos Bénéfices, nous abaissons notre estimation de la juste valeur pour First Bank of Nigeria à 22 Naira par action (précédemment à 24 Naira). Avec une part de 27% des dépôts du système d’épargne, First Bank est un acteur attrayant à long terme de l’inclusion financière au Nigéria. Nous continuons d’évaluer le stock d’Achat «. À propos d’Access Bank Access Bank Plc est une banque commerciale opérant à travers un réseau de 348 agences et points de service situés dans les grands centres à travers le Nigéria, l’Afrique Subsaharienne et le Royaume-Uni. Cotée à la Bourse du Nigéria depuis 1998, la Banque sert ses différents marchés à travers 5 secteurs d’activités: Institutionnel, Commercial, Banque de Détail, Opérations et Marchés Financiers. La Banque a plus de 800.000 actionnaires, dont plusieurs investisseurs institutionnels nigérians et internationaux et a connu ce qui est sans doute la plus réussie

trajectoire de croissance bancaire de l’Afrique au cours des dix dernières années, qui comptent parmi les 15 premières banques de l’Afrique par l’actif total et des capitaux. Dans sa stratégie de croissance continue, Access Bank est concentrée sur l’intégration des pratiques d’affaires durables dans ses opérations. La Banque s’efforce de réaliser une croissance économique pérenne voulue rentable, écologiquement responsable et socialement pertinente. Pour plus d’informations, visitez www. accessbankplc.com/cd OU CONTACTER: Monsieur Blaise MASTAKY Responsable de la Banque de Détail, Qualité et Communication E-mail: blaise.mastaky@accessbankplc. com Téléphone: +243812222116

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Crise: il nous faut raison garder la une du soft |

par Tryphon Kin-kiey Mulumba.

S

’il est permis de tourner une page et de regarder devant soi, qui a oublié son histoire a fait fausse route. Au fond, l’homme n’est véritablement que celui qu’il est, et qu’il n’a jamais cessé d’être. Il en va de même des communautés sociales. Elles sont ce qu’elles ont toujours été... C’est le passé qui éclaire l’avenir, l’histoire qui éclaire le devenir. C’est ce mandrill du Roi lion qui avertit le lionceau Simba appelé à régner sur la jungle à la place de son père le Roi Mufasa mort dans un duel l’opposant à son frère Scar, et l’attire dans la forêt, poussant le jeune prince à ouvrir l’œil et à regarder droit son image qui reflète à la perfection son passé! Au fond, ce chef d’œuvre des studios Walt Disney dont la première sortie fut faite en 1994 n’a jamais été qu’une authentique pièce de sociologie politique où l’omniprésent primate Rafiki, veille sur ses congénères de la savane, informe un membre égaré de la cour du Roi lion pour l’amener à se poser «les bonnes questions». Quand Mobutu évince Kengo, la guerre fait rage à l’Est. Le 9 avril 1997, le Léopard fait appel à Likulia, le brillant universitaire des académies américaines et général multi étoilé alors qu’au commandement militaire, comme à la Défense, il nomme Donation Mahele Lieko Bokungu, un ancien d’Israël, et à la Sécurité nationale, il désigne Célestin Ilunga Shamanga Isewanga, sorti de la prestigieuse école de St-Cyr. Trio crème des crèmes qu’une chance fit mettre sur ma route dans l’ultime Gouvernement du Zaïre. Il n’empêche…! Très vite, le Mzee, depuis Lubumbashi, allait faire son annonce de prise de pouvoir et, 45 jours après l’entrée en fonctions de Likulia, l’Afdl faisait son entrée triomphale dans la Capitale! Le trio multi galonné

Photo de famille du bureau des Concertations - le présidium et le secrétariat technique autour du président de la République, Joseph Kabila Kabange le samedi 7 septembre 2013 dans le hall du Palais du peuple. le soft-de paulin. avait mission de battre et le Léopard achevait ractérise. Quand l’anment juste. Les mêmes à notre cause juste, l’ennemi, de gagner la l’un de ses machiavécien vice-gouverneur causes produisent les le Chef de l’état n’a guerre, de ramener la liques tours de passede l’équateur du Mzee mêmes effets! jamais fermé l’œil. paix et… la cohésion passe du diviser pour vient à prétendre On le voit à toutes au pays… Il n’en fut mieux régner… que le M23 a pris les Des secteurs les assemblées de la rien! Il faut raison garder! armes en réaction aux qui décollent. sous-région, celles de Qu’est-ce qui a collap- Lors d’une récente «résultats bidouillés» Il nous faut ouvrir la SADC comme celles sé? Le diagnostic avait émission sur la radio des scrutins de 2011, il l’œil afin que cette où il se sent moins à assurément été mal onusienne Okapi, triche avec l’histoire, énième «rébellion» l’aise, de la CIRGL, posé - il faut le dire un brillant intellecque Jean Mbuyu se ne vienne à annondevant donner la très clairement. Et le tuel maîtrisant à la fait fort de rétablir. cer quelque prise de main à ceux dont des remède ne pouvait être perfection l’art de la En effet, la rébellion pouvoir. armées ont envahi le qu’un faux! repartie, tout comme du M23 vit le jour à Certes, aux combats, Kivu et l’Ituri. Qui pourtant n’avait l’élégance du debaKigali - qui ne s’en est nos hommes sont en Cela étant, on ne fait jamais demandé à ter - Me Jean Mbuyu jamais empêché de le puissance. Certes, nos la paix qu’avec l’autre prendre la place de - ferraillait avec le faire savoir - à qui il a hommes tirent profit et il faut être à deux Kengo, à commencer Dép. UNC Jean-Berdonné un nom comme d’une force armée inpour la construire. par Kengo lui-même, trand Ewanga. à la à toutes ces insurrecternationale que pour Il nous faut nous dévoulant se succéder à chaleur dégoulinante tions qu’il porte sur la toute première fois complexer et appeler lui-même! Mobutu fit du secrétaire général le fonts baptismaux depuis longtemps, no- au nom du Congo, le choix de Likulia, qui du parti de Kamerhe, et auxquelles il donne tre pays a su mobiliser au nom de la paix - le vouait à son devancier Me Mbuyu opposait ce chaque année un nom par une action diploPrésident de la Réune cordiale inimitié, calme absolu qui le ca- différent… C’est telle- matique robuste. Face publique à aller aussi

U

loin qu’il est possible dans la compréhension des causes de ces guerres qui s’abattent à la même frontière, ont tendance à inspirer d’autres contrées. Comme - incroyablement - le Katanga et le Nord-Katanga, là où on s’y attendait le moins! On pensait les Maï Maï pro-gouvernementaux, voilà des Maï Maï anti-gouvernementaux! Il y a eu transmutation! Quel diagnostic, quelle médication prescrire? Passe-t-elle par un redimensionnement de l’interface politique, donc de l’image que le pays envoie de lui-même à l’extérieur? Il y a certainement des secteurs qui n’ont pas marché et qui mériteraient d’être vigoureusement repris en main. Il y a en revanche des secteurs qui décollent, avancent et dont la marche en avant doit pouvoir être reconnue, encouragée, portée et consolidée par une volonté politique affirmée. Ne pas le dire serait injuste. Le passage à l’Histoire d’un système consiste dans sa capacité à poser des justes diagnostics, à faire le meilleur choix des hommes - des capitaines, des dream teams - appelés à montrer la direction à suivre et à établir des politiques. La gouvernance requiert un mental de stabilité dans la mesure où elle permet la connaissance et la maîtrise des dossiers. Le développement n’est jamais là où il y a place à l’instabilité... Quelle chance pour ce pays de savoir que le Président de la République ne sait cela que trop bien...

T. Kin-kiey Mulumba n

Kinshasa fait connaître à Kampala une centaine de noms des M23 blacklistés ne semaine après la reprise des pourparlers Gouvernementrébellion du M23 à Kampala, le gouvernement a établi et remis à la facilitation une liste d’une centaine de chefs de troupes du M23, sur un total de plus ou moins 1.700 combattants. Ces personnes sont définitivement non éligibles au bénéfice d’une loi d’amnistie et à la réintégration des

FARDC, a déclaré jeudi 19 septembre, Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse à Kinshasa. Sans citer les noms de ces M23 blacklistés à Kinshasa, Mende parle de trois colonels dont un condamné à la peine capitale et deux à la perpétuité en prison à Kinshasa ainsi que de deux lieutenants colonels dont un s’est évadé. Le ministre justifie cette décision par «le souci d’éviter l’éternel retour

à la case de départ dans la spirale des violences récurrentes que subissent les populations congolaises dans l’Est du pays». Le gouvernement s’en tient à quelques «principes clairs» dans les conclusions en gestation des pourparlers de Kampala. Notamment: w Les personnes ayant participé à plus d’une mutinerie ou mouvement insurrectionnel. w Les auteurs présumés de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, notamment les meurtres

de civils, viols et violences sexuelles. w Les personnes responsables du recrutement d’enfants soldats ainsi que celles impliquées dans la chaîne de l’exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC. w Les personnes indexées par des sanctions nominatives de la communauté internationale. w Les personnes indexées pour violation des droits humains. w Les personnes jugées et condamnées par nos Cours et tribunaux pour

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activités criminelles. «C’est ainsi et ainsi seulement que nous pourrons combattre l’impunité et espérer établir une paix durable dans notre pays et dans la région des Grands Lacs», a expliqué Mende qui a révélé huit cas de fraude à la nationalité dans le chef de rebelles du M23 jouissant d’une nationalité étrangère. Il s’agit d’un ex-général, deux ex-colonels, trois ex-Lieutenant-Colonels et Majors qui s’étaient infiltrés au sein de nos forces armées à la

faveur des opérations dits de brassage et de mixage. Kinshasa s’en tient à la Constitution de la RDC pour étayer ses propos: «La loi congolaise consacre jusqu’à ce jour le principe de la nationalité unique et exclusive. La principale condition pour faire partie des forces régulières congolaises, c’est d’être Congolais. Or, en l’état actuel de la loi, on ne peut être Congolais et jouir dans le même temps d’une autre nationalité».


l’actu |

En marge des Concertations, le gouverneur Jean Kamisendu explique sa politique à la tête du Bandundu

J

ean Kamisendu Kutuka a animé une conférence de presse jeudi 18 septembre à Kinshasa en marge des Concertations nationales, annonçant des «projets prioritaires» (dont le coût global est de plus de douze milliards, plus de 12 millions de dollars) que la province s’apprête à lancer après avoir reçu des avis de non-objection de la direction nationale de passation des marchés publics. Dans un maximum d’un mois, des appels d’offre vont être lancés en direction des firmes intéressées par les différents projets dont une quarantaine d’écoles à construire mais aussi des postes frontaliers, six villages modernes, le bâtiment d’un ministère, l’érection d’une douzaine de ponts, d’hôpitaux et des centres de santé. Le gouverneur en a profité pour expliquer la politique qu’il conduit à la tête de la province. L’intégralité du mot d’introduction du gouverneur dont la rencontre a eu lieu à l’hôtel Venus, un bien du gouverneur du Bandundu.

«Comme vous le savez, la RDC, notre pays, vit aujourd'hui à l’heure et au rythme des concertations nationales initiées par le Président de la République, Chef de l’état, Son Excellence Joseph Kabila Kabange à qui nous rendons nos hommages les plus déférents. Les concertations nationales visent particulièrement à consolider la cohésion nationale, à construire le dialogue entre les Congolais autour des questions essentielles qui conditionnent la marche de notre pays vers le progrès, dans la paix et l'unité. Le Bandundu n’est pas venu les mains vides à la table des concertations. Il est porteur d’un message de paix et d’espoir, résultat des pré-concertations organisées à Bandundu-ville, chef-lieu de la province, à Bulungu, Inongo, Kenge et Kikwit. Comme vous le savez aussi, depuis 2006, le peuple congolais a choisi la décentralisation comme mode de gestion de notre

à g., le gouverneur Jean Kamisendu Kutuka. à dr., le PM Matata lors d’une visite d’inspection par ce dernier des sites agricoles dans la province du Bandundu. le soft-de paulin. pays. à cet effet, la rain, la Conférence les crédits inscrits w construction des 20 Constitution a défini des gouverneurs de dans la loi des finanécoles primaires; deux niveaux d’exerprovinces a, à l’isces 2013, nous avons w construction des cice du pouvoir: le sue de sa troisième identifié et élaboré 20 écoles techniques niveau central et le session, tenue à Kaun certain nombre professionnelles; niveau provincial. nanga, recommandé de projets jugés w construction des 7 à chacun de ces l’accélération de ce prioritaires. Conforpostes frontaliers; niveaux corresponprocessus, particumément à la loi sur w construction du bâdent des compétences lièrement en ce qui les marchés publics, timent administratif spécifiques en plus concerne les compéles différents dossiers de la division provindes compétences tences financières des ont été transmis au ciale des ITPR; concurrentes aux provinces. gouvernement w construction des 6 deux niveaux. L’un des secteurs central pour financevillages modernes; La décentralisation qui a nécessité une ment. w construction du bâne se veut pas simharmonisation entre Nous avons la joie timent du ministère plement politique, le gouvernement cende porter à votre provincial de l'intéadministrative, sotral et les provinces connaissance que le rieur; ciale ou culturelle. est celui des investisGouvernement prow construction de 12 Elle se veut aussi sements. En vue de vincial du Bandundu ponts; économique et finanl’exercice efficace par vient d’obtenir de w construction de 18 cière. Dans l’un ou les provinces de leurs la Direction natiocentres de santé; l’autre cas, il s’agit compétences, il a falnale de passation des w construction de 18 fondamentalement lu renforcer les commarchés publics les hôpitaux; d’un processus. pétences de celles-ci avis de non-objection w construction du bâSous l’impulsion et mettre en place pour tous les projets timent administratif du Président de des structures et des soumis à son examen, de la division provinla République, le mécanismes approces derniers ayant ciale du budget; gouvernement de priés qui n’existaient, été jugés conformes w la réhabilitation des la République met jusque-là, qu’au aux exigences en la centres de santé; tout en œuvre pour niveau central en ce matière. w acquisition des se conformer à la qui concerne notamAinsi donc, endéans équipements médivolonté générale. ment la passation des un mois, des appels caux; Nous lui exprimons marchés publics et la d’offre vont être lanw réhabilitation de la notre vive reconnaischaîne des dépenses. cés à l’intention des division provinciale sance pour tous les Au Bandundu, nous entreprises intéresdes transports; efforts qu’il déploie nous sommes scrupusées par les différents w acquisition des afin d’assurer la leusement conformés projets. équipements et mise en œuvre de à ces exigences. D’ores et déjà, nous fournitures pour le cette option constiLe service de pasles invitons à se prégouvernement protutionnelle qui vise sation des marchés parer à obtenir les vincial; une double finalité: publics et la chaîne cahiers de charges w construction de consolider l’unité des dépenses sont aux conditions qui la cité des 3 rivièdu pays et créer des opérationnels. leur seront précisées, res dans la ville de centres d’impulsion Suivant le protocole en vue du soumisBandundu. du développement à d’accord signé par le sionnement. Le coût global de ces la base. gouvernement cenà toutes fins utiles, différents projets est Au regard des réalitral et les provinces il s’agit des projets de 12.545.482.425 tés vécues sur le teret afin de consommer ci-après: francs congolais LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1245 | PAGE 5.

(douze milliards 545 millions 482 milles 425 francs). Mesdames et Messieurs, le 4 juin 2012, lors de son investiture par l’Assemblée provinciale, le nouveau gouvernement provincial du Bandundu avait pris 4 engagements majeurs devant la représentation provinciale. Il s’agit de la maximisation des recettes, de la relance de l’agriculture, de l'amélioration des voies de communication et de la bonne gouvernance. Avec beaucoup de détermination, le gouvernement avance dans la réalisation de ces engagements. D’aucuns ont cru que les autres secteurs étaient sinon oubliés, relégués au second plan. Vous constatez qu’il n’en est rien. Le gouvernement assume ses responsabilités même en ce qui concerne les infrastructures inachevées. La poursuite de ce programme de construction et de modernisation des infrastructures, comme la réalisation d'autres projets, nécessite d'importants moyens financiers en dehors de ceux provenant du gouvernement central. Nous comptons en particulier sur le renforcement de la capacité mobilisatrice des recettes internes ou locales. Voilà pourquoi nous avons investi d’importants moyens financiers pour construire les postes de péage de Batshiongo et de Mushie. Voilà pourquoi aussi nous avons doté la Brigade des recettes du Bandundu de nouveaux équipements et nous nous investissons dans l’ouverture des postes frontaliers. Nous voudrions terminer en insistant sur le fait que le gouvernement provincial a la ferme volonté d’œuvrer pour le développement de la province. Le développement de la province doit être une entreprise participative et inclusive. Il ne doit donc pas être la seule affaire du gouvernement, fût-il central ou provincial, et exige que l’on transcende les clivages sociaux, ethniques, politiques, idéologiques».

Les mots clé |

Koyagialo va mieux

L

’état de santé du gouverneur de la province de l’équateur, Louis Alphonse Koyagialo Ngabse te Ngerengbo, continue de s’améliorer, à en croire le Dr Marcel Mpetsi, ministre provincial de l’équateur en charge de la Santé et Affaires sociales de son retour de Johannesburg où il a rendu visite au gouverneur en séjour médical. «Il va de mieux en mieux. Il se repose.», a-il déclaré. Le gouverneur avait été victime d’une crise en son domicile à Kinshasa où il se trouvait en prévision de la tenue des Concertations nationales, avant d’être évacué d’urgence par avion médicalisé le 6 septembre à Johannesburg.

Dossiers à la Chambre

A

ubin Minaku Ndajandjoku a présidé jeudi au Palais du peuple, la première conférence des présidents des groupes parlementaire, en prévision du démarrage effectif des travaux dans le cadre de la session budgétaire en cours. Le président de l’Assemblée nationale a évoqué avec ses interlocuteurs, le projet du calendrier de la session, la mise en place d’un mécanisme de contrôle parlementaire, particulièrement la manière de formuler des questions par les députés dans ce cadre, l’examen des dossiers judiciaires ouverts à charge de certains d’entre eux pendant la période des vacances parlementaires, cas du député Muhindo Nzangi ainsi que l’affaire qui oppose les députés Phoba à son collègue Patrice Pwela dont les détails restent inconnus. L’affaire Jean-Lucien Bussa, râdié du MLC fait partie des dossiers en examen.


l’actus |

élu d’Aru, Norbert Ezadri se replonge chez les siens

à

Aru, le député national et rapporteur de l’Assemblée nationale, Norbert Ezadri Eguma, élu de ce territoire sur la liste du MSR, sensibilise les communautés locales sur le bien fondé de la paix, gage du développement durable. Dans le cadre de ses vacances parlementaires, l’élu a mis à profit son séjour à la base pour mobiliser les siens à la culture de la paix et aux initiatives positives susceptibles de conduire au développement de leur terroir. Sortir les communautés locales du cycle des conflits interminables que connaît cette partie du pays mais aussi de la pauvreté qui ronge les populations habitant ce coin du pays sont les missions qu’il s’est assignées. L’élu multiplie les efforts pour conscientiser la population de sa circonscription du danger permanent que

élu d’Aru, Ezadri Eguma Norbert. dréservés.

constituent les groupes armés et les rébellions qui continuent d’écumer la contrée. «Toutes les communautés locales d’Aru doivent cultiver l’amour du prochain et bannir toutes les antivaleurs qui gangrènent notre territoire et toute la province Orientale car sans la paix, il est difficile que cette partie du pays puisse décoller avec le train

de la révolution de la modernité que prône le président de la République Joseph Kabila», explique Norbert Ezadri Eguma, lors d’une conférencedébat à Aru. Tirer le territoire. Les vacances parlementaires sont des occasions qui lui permettent d’entrer en contact direct avec la population au niveau

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local et surtout celle de sa circonscription électorale afin de prendre en compte leurs préoccupations et de les transmettre à tous les niveaux où se prennent des décisions pour une bonne prise en charge de ces doléances. «Comme recommandé par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, tout Député, pendant les vacances parlementaires qui prennent généralement trois mois, deux fois l’an, doit passer au moins un mois dans sa circonscription électorale», rappelle Norbert Ezadri Eguma à ses électeurs d’Aru lors de cette conférence consacrée au développement du territoire. De poursuivre que la moralité de cette obligation est précisément de répondre au rôle de courroie de transmission que doit jouer chaque Député entre ses électeurs et l’Assemblée nationale et, par ricochet avec

toutes les institutions politiques au moyen des différents rapports des vacances parlementaires à déposer au Bureau de la chambre basse. Et de regretter la pratique de distribution des cadeaux qui a lieu lors des vacances parlementaires, qui permettent de répondre à certains besoins immédiats de nos communautés. Il reste à s’interroger sur l’efficacité de cette pratique. Ce phénomène appelle une réflexion approfondien explique l’élu. «Je ne fustige rien mais j’ai, quant à ce qui me concerne, poussé loin ma réflexion en essayant de proposer les solutions idoines et globales aux multiples difficultés rencontrées par notre territoire d’Aru». La conférence d’Aru dont le thème était «le développement d’Aru, enjeux et perspective», avait pour but de répondre à ce phénomène. L’objectif poursuivi

était de poser le problème globalement, en vue d’identifier ensemble, avec les filles et fils d’Aru, les obstacles au développement de ce territoire. «Nous rappeler à tout un chacun son entière responsabilité, non seulement dans la déliquescence de ce territoire à cause de nos égoïsmes et divisions mais également et surtout, en termes d’obligations qui incombent à chaque filles et fils d’Aru de s’engager résolument pour le développement de notre territoire», explique-t-il. Ces conférences ont eu lieu à Aru centre mais aussi à Ingbokolo et à Ariwara, le 9, le 10 et le 13 août. Elles ont dénoncé les antivaleurs sociales notamment celles qu’affichent des représentants de l’état dans l’exercice de leurs fonctions sur toute l’étendue du territoire. Les plus importantes résolutions

qui sont sorties de ces conférences sont notamment l’organisation systématique des différentes composantes de la communauté (intellectuels, société civile, jeunesse, confessions religieuses, plate-forme des ONG, opérateurs économique, gender, etc.) pour leur intégration et participation effective à des cadres permanents de concertation. Outre l’adhésion de tous au projet de développement du territoire et l’engagement à éradiquer toutes les antivaleurs qui ont tiré vers le bas le territoire. «Nous sommes convaincu que c’est de cette manière que nous pouvons efficacement promouvoir le développement de notre territoire et répondre substantiellement aux besoins pressants et légitimes de notre population du territoire d’Aru», explique l’élu.

u Rwanda, la campagne et le déroulement du scrutin ont été à l’image du pays: marqués par la discipline, la forte participation et l’absence de surprise, mise à part l’explosion de deux grenades à Kigali, vendredi et samedi. à vrai dire, chacun sait que les jeux sont faits: le scrutin aura deux vainqueurs prévisibles, le Front patriotique rwandais et les femmes. Déjà durant la campagne la disproportion des moyens était éclatante: dans tous les districts du pays, à grand renfort de drapeaux bleu blanc et rouge et de mobilisation populaire, le FPR était omniprésent, sa machine bien huilée dominant de loin les formations rivales, le Parti libéral (PL) le parti social

démocrate (PSD) et le PS-Imberakuri. Cette dernière formation est profondément divisée car son fondateur Bernard Ntaganda purge depuis 2011 une peine de quatre ans de prison pour menace à l’ordre public, manifestations sans autorisation et surtout divisionnisme, une accusation grave qui signifie appel à la haine ethnique et qui est fréquemment formulée à l’encontre de ceux qui osent critiquer le régime. Quant à la nouvelle présidente du parti, Christine Mukabunani, elle n’est pas considérée comme un danger par les autorités. La campagne n’a pas donné lieu à polémiques, aucun débat contradictoire n’ayant été autorisé dans les débats publics. En outre, deux formations qui auraient pu porter la contradiction au tout

puissant FPR n’ont pas été autorisés : le parti démocratique vert du Rwanda, fondé par des dissidents du FPR et qui prône la démocratisation, n’a été reconnu officiellement que le 9 août dernier, soit trois jours (dont un jour ouvrable…) avant la date limite pour le dépôt des candidatures et son président, Frank Habineza a renoncé à relever le défi. Il manquait de temps pour se procurer en une journée les quatre documents requis mais peut-être a-t-il été aussi été inspiré par la prudence: en 2010, à quelques jours de l’élection présidentielle, le vice-président du parti, André Kwasa Rwigereka, avait été retrouvé décapité. Quant au parti FDUIkingi, il n’a pas été reconnu officiellement et sa présidente Victoire Ingabire, qui avait été

arrêtée en 2010, peu de temps après son retour d’exil, attend le verdict de la Cour d’appel. Cette femme, dont le courage est indéniable, mérite-t-elle pour autant d’être surnommée l’«Aug San Suu Kyi» du Rwanda? Sans doute pas: il a été démontré qu’alors qu’elle séjournait aux Pays Bas, elle avait maintenu des contacts étroits avec les «génocidaires» se trouvant dans les camps de réfugiés rwandais au Kivu, des groupes animés par la haine ethnique et dont sont issus aujourd’hui les FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda). Par ailleurs, le parti PDP Imanzi n’a pas réussi à se faire enregistrer et son président, le journaliste Deo Mushaydi, est en prison.

es résultats de l’Examen d’Etat édition 2013 publiés par Vodacom et ceux de l’Inspection générale de l’enseignement ne sont pas les mêmes dans la ville de Kikwit. Un lauréat se retrouve avec deux pourcentages non identiques. Six écoles sur dix visitées le 18 septembre par la radio onusienne Okapi connaissent ce problème, soit 60% d’établissements scolaires de la ville. Un élève qui a obtenu 60 % des points sur

la liste des résultats publiée par VodacomCongo se retrouve avec 59 % sur la liste de l’Inspection générale de l’Enseignement. Un autre élève qui a échoué sur la liste de l’Inspection générale a réussi sur la liste publiée par Vodacom. Un autre encore qui a réussi avec 55 % de points sur la liste Vodacom ne retrouve pas son nom sur la liste de l’Inspection générale. à l’Institut technique professionnelle de Kikwit (ITPK), certains élèves de la section électricité ont vu leurs pourcentages publiés

par Vodacom-Congo être réduits de 8 à 10 %, voire 12 % sur les publications de l’Inspection Générale. Un autre cas est celui de l’Institut de Fraternité de Kikwit où l’école avait réalisé un score nul sur la liste Vodacom, mais enregistre quatre réussites sur la liste officielle de l’Inspection générale de l’enseignement. Voilà une situation qui inquiète élèves et parents qui ne savent plus à quelle liste faire foi. L’Inspecteur principal provincial de l’EPSP Bandundu 2 reconnaît cette situation

mais s’est réservé de tout commentaire. Du côté de Vodacom, l’entreprise de téléphonie cellulaire affirme que les résultats publiés étaient bel et bien tirés sur le site officiel de l’EPSP. Le ministère de l’EPSP et Vodacom ont signé depuis 2008 un partenariat pour la publication des résultats de l’Examen d’état. Les finalistes ont la possibilité de consulter le site www. eduquepsp.org pour vérifier leurs résultats ou le faire par SMS via Vodacom-Congo. Voilà qui décrédibilise... mais qui?

MARDOCHEE NGOMBE n

Triomphe... électoral au Rwanda

A

L

Colette Braeckman n

Qui de Vodacom et de l’EPSP a raison à Kikwit?

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Le Premier ministre lance le chantier de la statistique V

Les chiffres clé |

Fibre, dix fois mieux

L

Le Premier ministre Matata remet au ministre Vunabandi les clés du premier lot des 81 véhicules destinés aux opérations de recensement. primature. ménagera aucun effort e Premier mi- de Développement de cet important projet qui d’accès à la commande, cette vision, les statispour honorer ses enganistre Augusla Statistique (SNDS). jette les bases nécesla mise en concurrence, tiques jouent un rôle gements afin d’amener tin Matata Avec cette cérémonie, saires pour le dévela transparence et important. C’est pourà bon port le RecensePonyo Mapon le premier ministre loppement du système l’obligation de rendre quoi, le Gouvernement ment Général de la Poa présidé une cérémolançait aussi les opéra- a retenu comme une statistique national, compte dans les nie de remise de 81 vé- tions du Deuxième Re- des actions prioritaires outil d’aide à la prise de pulation et de l’Habitat, activités financées par qui j’en suis convaincu, le Trésor Public. hicules au ministre du censement scientifique de son Programme, décision pour le dévecontribuera à amélioPlan, Célestin VunaGénéral de la Populoppement économique Je remercie l’Honorale renforcement des rer significativement bandi, lequel les a relation et de l’Habitat et social de la RDC. ble Jaynet Kabila pour capacités de producla qualité des données mis aussitôt au direcen RDC. Ci-après les Au cours de la dernière son attachement à cette tion des statistiques sociodémographiques teur du Bureau central discours du Premier opération de recenpar les services publics, réunion de la Comen RDC. du Recensement. La ministre et du ministre en général, et l’Institut mission Nationale de sement général de la Cette cérémonie de récérémonie s’est déouVunabandi. D’abord le National de la StatistiRecensement et de population. Son interception de 81 véhicules lée jeudi 12 septembre verbatim du Premier vention à l’Assemblée que, en particulier. Dans l’Habitat que j’ai présirevêt une double signifi- nationale a constitué un au cabinet du ministre ministre: dée, les orientations et ce cadre, la cérémonie «Le Programme d’Accation, à savoir: du Plan et du Suivi les instructions ont été appui non négligeable d’aujourd’hui que j’ai tions du Gouvernew Premièrement, made la Mise en oeuvre données pour accéléau début du processus. voulu présider personment pour la période nifester la volonté du de la Révolution de la rer ce projet. Ainsi, le Nous espérons continellement inaugure un Gouvernement de la Ré- nuer à bénéficier de son modernité en présence 2012-2016, inspiré de Gouvernement a déjà grand chantier, celui la vision de la Révopublique Démocratique des ministres et de la mobilisé et décaissé appui tout au long de ce de la construction d’un lution de la modernité du Congo, de financer, Dép. nationale Jaynet pour le compte du Bucheminement. système statistique sur fonds propres, une Kabila connue comme telle que prônée par reau Central de RecenJe félicite, au nom du national efficient à la Son Excellence Joseph partie des activités du la mère recensement. sement, 5 milliards de Gouvernement, toute suite de l’adoption, par Kabila Kabange, PrésiRecensement Général C’est elle en effet francs congolais dans l’équipe de passation le Gouvernement en dent de la République, de la population et de qui évoqua l’imporle cadre de l’exercice des marchés qui, sous la septembre 2012, de la Chef de l’état, s’aligne l’Habitat, conformétance du recensement budgétaire 2012. Et direction du Ministre du Stratégie Nationale de dans une perspective de Développement de la scientifique comme pour l’année budgétaire ment aux engagements Plan et Suivi de la Mise moyen et long termes. pris. préalable à la tenue 2013, des instructions en œuvre de la RévoStatistique (SNDS en Planifier le développew Deuxièmement, des bonnes élections. pour la mise à disposilution de la Modersigle). Dans ce chanment nécessite la mise Avec cette cérémotion du BCR d’un crédit affirmer notre nité, a scrupuleusement tier, nombreuses sont en place d’une série de attachement à la bonne nie, Augustin Matata les tâches qui nous de 5 autres milliards de respecté ces principes politiques et stratégies Ponyo lançait, a-t-il attendent dont l’une francs congolais ont été gouvernance et à la fondamentaux dans le gestion rationnelle des déclaré, le grand chan- sectorielles capables de des plus urgentes est le données pour le démarprocessus d’acquisition garantir une croissance ressources publiques, tier de la construcDeuxième Recensement rage immédiat de la du charroi automobile durable, inclusive, rematérialisée à travers tion d’«un système scientifique Général cartographie, première du BCR. Monsieur le distributive et créatrice de la Population et de statistique national phase opérationnelle du les six principes Ministre du Plan et d’emplois pour le bienfondamentaux de la efficient» inauguré «à l’Habitat en RDC. Recensement Général Suivi de Mise en œuvre être de notre population. Voilà pourquoi, je me passation des marchés la suite de l’adoption, de la Population et de de la Révolution de la Pour évaluer et assurer publics qui sont : par le Gouvernement suis investi pour apporl’Habitat. Je puis dès Modernité, au nom du le suivi-évaluation de l’économie budgétaire, en septembre 2012, de ter tout l’appui voulu lors vous assurer que Gouvernement et en ma la matérialisation de (suite en page 8). l’équité, la liberté la Stratégie Nationale pour la réalisation de le Gouvernement ne LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1245 | PAGE 7.

idéo, visioconférence, stockage dans le «nuage» informatique... sollicitent de plus en plus les infrastructures des réseaux de télécommunications. Les besoins en débit sont décuplés tous les cinq à sept ans. Les équipementiers qui acheminent ces données dans les fibres optiques savent donc qu’ils devront innover avant 2020 pour répondre à une telle croissance. Alcatel-Lucent a, en juillet, établi un record à 31 térabits par seconde (31 000 milliards de bits) sur 7.200 kilomètres. Mais sa technique, consistant notamment à faire passer plus de 150 «couleurs» dans une fibre, ne suffira pas. Pour faire mieux, l’entreprise teste une nouvelle technologie inventée par la start-up Cailabs, issue du laboratoire Kastler Brossel, à Paris (ENS, CNRS, UPMC). «L’objectif est de faire dix fois mieux. C’est prometteur», confirme Sébastien Bigo, d’Alcatel-Lucent. «Au départ, c’était pour réussir une expérience très fondamentale de mécanique quantique. La méthode conduisait à modifier les modes d’un laser.Elle a intéressé les professionnels descommunications», raconte Jean-FrançoisMorizur, le fondateur de Cailabs. «Des alternatives existent, mais elles demandent beaucoup de traitement informatique pour séparer en sortie de fibre les différents modes. Ce n’est pas le cas ici», précise Massimiliano Salsi, d’AlcatelLucent. La technique, en sculptant de manière contrôlée la forme de la lumière, pourrait aussi améliorer la précision des découpes au laser. Le signal est transporté par une lumière laser qui circule dans un cœur cylindrique en verre, entouré d’une gaine. Pour augmenter les débits, on peut moduler l’intensité de la lumière ou multiplier les canaux en utilisant différentes couleurs ou polarisations (l’orientation du champ électrique).


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Le IIème recensement est lancé à Kinshasa

Les chiffres clé |

Hyper milliardaire

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à g., des véhicules du 1er lot des véhicules destinés au recensement. à dr., le PM Matata avec la Dép. Jaynet Kabila, la mère du recensement. primature. donc particulièrement est intervenue en juillet Ces organes sont des de la population. Ces dans la feuille de route politiques exigent, importante. Elle fait 2013 par l’approbation structures sur lesquelles du Bureau Central du pour leur conception, suite à la décision des Autorités vont s’appuyer les Recensement soient qualité de Président de leur pilotage et leur du Gouvernement, compétentes et le agents chargés de respectées, à savoir: la Commission Natiopaiement de l’acompte, la cartographie, de w la réalisation du nale de Recensement, je évaluation, des données d’accélérer l’organisation conformément aux manière à couvrir recensement pilote en vous remets les clés des fiables sur les effectifs dispositions du Contrat l’ensemble du février 2014; 81 véhicules achetés sur de population et sur leur de ce deuxième situation économique Recensement Général sont intervenus Territoire National pour w la fin de travaux fonds du Trésor Public de la Population en août 2013. Les renouveler les cartes du cartographiques en de la RDC. Ces véhicu- et sociale sur l’ensemble du Territoire et de l’Habitat et véhicules ainsi acquis pays et les numériser octobre 2014; les doivent servir aux National. Cependant, elle représente un permettent désormais sans omission ni double w le dénombrement travaux du deuxième malgré quelques nouveau tournant au Bureau Central du compte. exhaustif de la Recensement Général avancées observées dans la réalisation Recensement de passer Les véhicules acquis ce population en février de la Population et de actuellement, la de cette opération. à la vitesse supérieure jour vont donc servir 2015; l’Habitat en général et situation des statistiques Il s’agit en effet, en et de matérialiser la au déplacement de ces w et la publication de aux activités de la Caren République sus de l’acquisition phase opérationnelle de agents sur terrain en premiers résultats du tographie censitaire en cartographie censitaire vue de produire les recensement avant la particulier qui sont déjà Démocratique du Congo des équipements demeure très précaire, informatiques et et de déploiement informations suivantes: fin du premier semestre sur les rails. et elle est par ailleurs, de bureaux, de la sur l’ensemble du w La liste géo référencée 2015. Vous avez la lourde caractérisée par une réception ce jour, d’un Territoire National. de tous les bâtiments Pour ce faire, les tâche non seulement extrême dispersion ainsi lot de 81 véhicules Dans ce cadre, il s’agira publics et de toutes les montants à mobiliser de gérer en bon père de qu’une quasi absence de indispensables pour dans les tout prochains unités d’habitation, en pour couvrir famille ce patrimoine, coordination. le déplacement des jours, d’installer les utilisant les nouvelles tout le projet de mais aussi et surtout Les statistiques agents chargés de la organes provinciaux du technologies de Recensement Général de tout mettre en œuexistantes ont une cartographie censitaire à recensement à savoir les l’information et de la de la Population et vre pour la réussite de fiabilité parfois limitée, l’intérieur du pays. Bureaux Provinciaux communication; de l’Habitat s’élèvent l’opération. En effet, peu pertinentes et Ces véhicules sont du Recensement et w La liste des ménages environ à 140 milliards comme vous le savez souvent non actualisées. acquis au profit du les Commissions de chaque localité et de francs congolais. très bien, le début du Bureau Central du Provinciales, dont les w Le nombre de Outre la contribution processus de ce deuxiè- Dans la plupart des cas, elles n’ont pas de Recensement sur arrêtés ministériels personnes qui du Gouvernement dont me recensement intercouverture nationale. fonds propres du et interministériels composent chaque l’engagement résolu vient, jour pour jour, C’est ici que se Gouvernement. (Plan et Intérieur) ménage. se matérialise à travers 29 ans après le premier La réception officielle pour l’installation des Avec ces informations, la présente cérémonie, recensement de la popu- trouve tout l’intérêt de l’organisation de ces véhicules est Bureaux Provinciaux il sera possible de l’implication des lation en RDC. l’aboutissement d’un de Recensement et découper le Territoire acteurs privés et des Les résultats du deuxiè- du deuxième Recensement Général processus de passation des Commissions National en aires de missions de coopération me Recensement Géde la Population et des marchés qui a Provinciales de dénombrement. Cellesbi et multilatérales néral de la Population de l’Habitat, base commencé au mois Recensement sont fin ci sont des espaces où est nécessaire pour la et de l’Habitat sont, en de février 2013 par la prêts pour être signés. travaillera chaque agent mobilisation de ces conséquence, fort atten- de départ pour réhabiliter le système mise en place au sein Les Bureaux recenseur au moment ressources et la bonne dus aussi bien par tous Statistique National du Ministère du Plan Provinciaux de du dénombrement conduite des opérations. les Congolais que par de la République et Suivi de la Mise en Recensement sont exhaustif qui sera la C’est pour moi le nos différents partenaioeuvre de la Révolution des structures relai phase opérationnelle lieu ici de remercier res disséminés à travers Démocratique du Congo. de la Modernité, de la du Bureau Central la plus complexe, à très sincèrement le le monde. J’invite donc En effet, le cellule de Gestion et de du recensement. Ce réaliser certainement au FNUAP et la Banque toute l’équipe du BCR Recensement Général Passation des Marchés sont des structures début de l’année 2015. Mondiale qui sont déjà à ne ménager aucun efde la Population et de Publics; cellule dont opérationnelles qui L’opération de très engagés aux côtés fort, sous le leadership l’Habitat va permettre la première mission fonctionneront sous la cartographie censitaire du Gouvernement du Ministre du Plan de disposer des données a été d’élaborer un coordination du Bureau se déroulera de de la République et Suivi de la Mise en démographiques, plan de passation des central du Recensement. novembre 2013 à pour la réalisation œuvre de la Révolution marchés du Ministère Ils auront pour objet, la octobre 2014. Elle de la cartographie de la Modernité, pour la économiques et sociales, nécessaires pour l’exercice 2013. préparation, la mise en coûtera 18 milliards de censitaire, sans oublier réussite totale de cette pour la détermination Ce plan a obtenu l’Avis oeuvre, la francs congolais. (...). la Banque Africaine importante opération». du nombre d’emplois de Non Objection de coordination, le suivi Grâce aux ressources du Développement qui la Direction Générale et l’évaluation de décaissées à ce a promis d’apporter Le verbatim du minis- à créer, en particulier pour les jeunes, adapter du Contrôle des toutes les activités jour, et encours de un appui financier tre Vunabandi: Marchés Publics et relatives au deuxième décaissement, nous pour l’opération de «Dans la perspective de la répartition des infrastructures sociales a été publié sur le Recensement Général sommes maintenant dénombrement et la mise en chantier de et économiques à la site de l’Autorité de de la Population et de prêts à déployer le qui a déjà inscrit principaux axes de la distribution spatiale Régulation des Marchés l’Habitat au niveau des Bureau Central de dans son programme vision de la Révolution de la population et Publics, le 3 avril provinces. Ils seront Recensement en pays, la réhabilitation de la Modernité prônée déterminer les régions 2013. Les Avis d’Appel installés au Chef-lieu de Province et à démarrer des bâtiments de par Son Excellence et les groupes de d’Offre internationale chaque province. l’opération de l’Institut National de la Monsieur le Président personnes à privilégier et nationale ont été Quant aux commissions cartographie censitaire. Statistique dans toutes de la République, dans les programmes les provinces du pays, lancés en Avril 2013, provinciales, elles Le charroi automobile le Gouvernement travaux de réhabilitation d’amélioration des et l’ouverture publique seront chargées de: que nous réceptionnons de la République a qui pourraient démarrer conditions de vie, des plis ainsi que w Mobiliser ce jour constitue le retenu un Programme avant la fin de cette dont les programmes l’analyse des offres sont les ressources gage de réussite de d’Action qui, pour année. La Corée du sur le logement, la intervenues à la fin du supplémentaires pour ce déploiement en les cinq prochaines Sud vient d’achever sécurité alimentaire, mois de mai et au début la réussite du deuxième province. Compte années, a pour objectif la formation de dix l’éducation, la santé du mois de juin 2013. Recensement Général tenu de la nécessité de hisser la RDC au experts aux techniques et la préservation de L’avis de non objection de la Population et de d’évaluer le Document rang des pays à revenu de recensement et nous l’environnement. de la Direction l’Habitat; de Stratégies pour intermédiaire et de sommes en discussion Le IIème Recensement Générale de Contrôle w Garantir la sécurité la Croissance et préparer les conditions avec l’Empire du Général de la des Marchés Publics du déroulement de la Réduction de la pour l’émergence Japon qui tient à nous Population et de sur le rapport d’analyse l’opération sur Pauvreté (DSCRP2) du pays en 2030. apporter également son l’Habitat pourra des offres a été terrain; et d’examiner les Pour ce faire, le appui financier. Que également servir de obtenu en juin 2013 w Assurer la progrès réalisés dans la Gouvernement a pris tous ces partenaires au bases de données fiables et la publication des coordination des poursuite des objectifs l’engagement d’assurer développement et bien pour l’actualisation du avis d’attributions apports de tous les du millénaire pour la mise en oeuvre des d’autres qui pourraient fichier électoral et la provisoires des marchés Ministères le développement en politiques favorisant la s’engager à nos côtés mise à jour du fichier est intervenu en fin provinciaux et services 2015, il est important croissance, l’emploi et trouvent ici l’expression de l’état civil. La juin 2013. L’attribution spécialisés participant que les échéances l’amélioration rapide cérémonie de ce jour est définitive des marchés au recensement. prévues actuellement de notre gratitude». des conditions de vie (suite de la page 7).

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e co-fondateur de Microsoft Bill Gates reste en 2013 l’Américain le plus riche, avec une fortune estimée à 72 milliards de dollars, six de plus que l’an dernier, selon le nouveau classement annuel du magazine Forbes publié lundi. C’est la 20e année consécutive que Bill Gates est l’homme le plus riche des états-Unis. à 57 ans, Bill Gates est redevenu en mai l’homme le plus riche au monde, devant le magnat mexicain des télécommunications Carlos Slim, précise le magazine. Les 400 Américains les plus riches cumulent désormais une fortune de 2.000 milliards de dollars, contre 1.700 l’an dernier, un record absolu, qui s’explique par la force de la bourse et du marché immobilier selon le magazine. Comme l’an dernier, le 2e du classement est Warren Buffett, à la tête du conglomérat de presse Berwshire Hathaway. Avec 58,5 milliards de dollars, soit 12,5 milliards de plus qu’en 2012, c’est celui qui s’est le plus enrichi. Vient ensuite Larry Ellison, le cofondateur du géant des logiciels Oracle, 3e avec 41 milliards (sans changement). C’est le seul, dans les 10 premiers, qui n’a pas vu sa fortune augmenter. Les frères Koch, Charles et David, sont à la 4e place ex aequo, avec une fortune de 36 milliards chacun. Le maire de New York Michael Bloomberg est 10e (31 milliards, +6). Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg 29 ans, est cette année le 2e de ceux dont la fortune a le plus augmenté (19 milliards, +9,6). L’an dernier, l’entrée mitigée de sa société en bourse lui avait à l’inverse fait perdre 8,1 milliards.Au total, 314 milliardaires ont vu leurs revenus augmenter. Trente seulement sont moins riches que l’an dernier, et 22 ont une fortune inchangée. La valeur nette moyenne de ces super riches est de 5 milliards de dollars, et il fallait cette année une fortune de 1,3 milliard de dollars pour entrer dans cette liste très fermée. Les femmes y sont 48, dont la première transsexuelle milliardaire, Jennifer Pritzker, héritière des hotels Hyatt.


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Faute de se doter d’un plan POLMARC contre la pétro-pollution, notre pays pourrait être blacklisté

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’Etat r-dcongolais s’est engagé, à travers le ministère de l’Environnement, de se doter d’un Plan Polmarc crédible, voilà une année déjà. Toujours rien. Le plan Polmarc consiste, en pratique, en l’établissement des cartes de sensibilité décrivant des endroits sensibles et stratégiques pour la lutte contre les pollutions pétrolières dans le milieu marin. Il est fait, en effet, obligation à tout Etat côtier de tenir à jour ses cartes de sensibilité et de disposer d’un cadre de concertation permanente avec les sociétés pétrolières et les ports maritimes en vue de faire face à l’urgence en cas de déversement accidentel des hydrocarbures dans le milieu marin. Les entreprises pétrolières en phase de production à Muanda sont les suivantes, d’après ITIE/RdCongo : Perenco, Chevron ODS,

Au fond, une plate-forme pétrolière à Muanda. dr.

Muanda International Oil Company, Lirex, Surestream et Teikoku Oil. Et les entreprises en phase d’exploration sont Soco, Surestream appelé aussi Energulf.

LES DAUPHINS DE TSHALA. Et les taxes ou différentiels où l’Etat tirent ses recettes se déclinent en 9 actes à savoir : des royalties, des droits superficiaires annuels, l’impôt sur les bénéfices et profits, l’impôt spécial forfaitaire, le précompte BIC, les dividendes, le bonus de signature, la taxe de statistique et la marge distribuable (profit oil

Etat associé). La R-dC, en fait, le ministère de l’Environnement et les compagnies pétrolières, avait, en effet, produit des cartes de sensibilité en 2010 mais aussitôt rejetées par des environnementalistes pour leur caractère aléatoire, a-t-on appris. Ceci se sait et au ministère des Hydrocarbures et à l’Environnement, Conservation de la nature (et Tourisme). Ces cartes ont été, selon toute vraisemblance, réalisées à la va-vite. Nombre d’éléments biologiques pourtant nettement identifiés n’ont pas été pris en compte. Ces cartes ont

Dans le même ordre d’idées, une autre recommandation du Forum a porté sur la nécessité de concertation en vue d’amender le décret n°011/32 du 29 juin 2011 portant suppression des perceptions illégales aux frontières et la question du traitement inapproprié des frais de rémunération de l’OCC dans le cadre de la fiscalité et de la parafiscalité. La SONAS et la DGI devraient, par contre, se convenir, ont recommandé les experts au forum national économique, de la défiscalisation de l’assurance Vie. Autres questions traitées au cours du Forum : le défaut de réponse de l’administration fiscale au recours en contestation d’un impôt dans les six mois ; le défaut de décision judiciaire à un recours suspensif au terme de 30 jours vaut levée de suspension de l’exécution de la saisie, le défaut de réponse à la demande de sursis de paiement au terme de 10 jours équivaut au rejet tacite du sursis de paiement de la partie contestée. Ou encore l’omission d’une mention obligatoire dans une facture, la découverte d’erreur sur le fondement légal

d’une imposition après notification de la décision clôturant l’instruction d’une réclamation. Le climat social au sein des entreprises r-dcongolaises a également été évoqué au cours du Forum économique national. Ainsi, les experts ontils recommandé, au sujet de la sécurisation et de la stabilité professionnelle du travail menacée de la sous-traitance non règlementée, le renforcement du rôle de l’inspection du travail et de ses capacités, la revisitation des dispositions du Code du travail relatives à la sous-traitance et la prise de mesures d’application y afférentes et la stricte observance des dispositions en matières de la gestion de la maind’œuvre. Les experts du FENAT ont aussi proposé la création d’un groupe de suivi dans le cadre du CPCE en vue du paiement de la dette sociale intérieure. En ce qui concerne l’impôt professionnel sur les rémunérations (IPR), les experts proposent de ramener les taux d’imposition à 15%. Le système fiscal r-dcongolais demeure toujours marqué par une multiplicité des taxes et la lourdeur fiscale et parafiscale au regard

notamment fait impasse sur des dauphins qui sont pourtant présents depuis des lustres en amont de la plateforme Tshala. Les experts de l’OMI, Organisation maritime internationale et de l’IPIEACA, Association internationale des industries de pétrole pour la protection de l’environnement sont venus à la rescousse de la R-dC. Hélas. Rien n’est venu. Au contraire, la R-dC est en passe d’être blackilistée dans les toutes instances environnementales internationales. L’Assemblée nationale et le Sénat ont séparément diligenté, voilà plusieurs semaines, une commission d’enquête au large de Muanda, pour faire la lumière sur les allégations des ONG selon lesquelles l’exploitation pétrolière aurait fait d’énormes dégâts contre l’environnement. En attendant leur résultat, il sied de retenir qu’à ce jour, la législation r-dcongolaise, en matière d’environnement,

Six mois plus tard, les résolutions du Forum économique FENAT n’ont connu aucun début d’exécution

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ace à la multiplicité de contrôle et de recouvrement des impôts, taxes, redevances et autres droits, le gouvernement aurait dû rendre public un calendrier de contrôle et l’application effective du décret qui interdit depuis 2012 le recouvrement sans requête des régies financières. Hélas. Pourtant, ce calendrier fait partie du chapelet des recommandations lues personnellement par le SG du ministère de l’Economie et Commerce, Boni Mawantadi, au terme du Forum économique national qui s’est tenu mi-mars 2013 sous la direction du ministre de l’Economie, JeanPaul Nemoyato. Les experts qui se sont penchés aux problèmes ayant trait au climat des affaires et à la fiscalité lors de ces assises, sollicitent également l’application effective du décret n°12/029 du 233 août 2012 portant interdiction et recouvrement des impôts, droits, taxes et autres redevances dus à l’Etat sans requête des régies financières (DGI, DGRAD, DGDA ex-OFIDA) et d’étendre les mêmes dispositions au contrôle économique.

de la nomenclature des impôts, taxes, droits, redevances et autres recettes d’intérêt commun tel que fixés par les ordonnanceslois inhérentes à la nomenclature des faits générateurs des recettes relevant du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées du 23 février 2013. Ainsi les experts proposent-ils de faire un diagnostic du système fiscal r-dcongolais ainsi que la prise des mesures incitatives appropriées en vue de promouvoir la micro, petite et moyenne entreprise nationale. Concernant la TVA et ses effets sur les prix des produits de grande consommation ainsi que du non remboursement de crédits d’impôts en faveur des entreprises, les experts du forum économique national proposent d’identifier les produits de première nécessité, d’évaluer l’impact de la TVA et de maintenir la mesure de la suspension de la perception de la TVA sur ces produits. Du taux élevé et sans cesse croissant des droits des accises sur l’industrie, des experts recommandent la réduction du taux à un seuil acceptable.

POLD LEVI n

repose, essentiellement, sur le principe «Qui pollue, paie». Toutefois, une nouvelle loi a été élaborée à l’Assemblée nationale. Elle prévoit un régime répressif on ne peut plus sévère. Par exemple, tout exploitant d’une unité au large, d’une installation de manutention d’hydrocarbures ou d’un navire qui ne dispose pas d’un plan d’urgence pour la lutte contre la pollution par les hydrocarbures est puni d’une amende de 8.000.000 à 40.000.000 FC constants. L’amende sera plus lourde pour quiconque se livre notamment à l’enfouissement ou au déversement dans la mer territoriale ou encore dans tout autre espace maritime national des produits chimiques interdits ainsi que des déchets dangereux provenant de l’étranger : 16.000.000

à 40.000.000 FC constants plus (+) 5 à 10 ans de servitude pénale. La loi prévoit notamment que tout exploitant d’une unité au large, d’un port maritime, d’une installation de manutention d’hydrocarbures ou d’un navire dispose d’un délai ne dépassant pas 1 année à compter de l’entrée en vigueur de la future loi générale sur l’environnement pour élaborer et mettre en œuvre un plan d’urgence contre la pollution par les hydrocarbures. Tout cela ne reste encore que sur papier. Jamais l’Etat r-dcongolais n’a sévi contre les entreprises pollueuses en R-dC. D’ailleurs, la loi générale sur l’environnement offre des parades aux opérateurs économiques pour se soustraire des contraintes

environnementales. Une demande d’informations sur l’environnement peut, en effet, être rejetée lorsqu’elle se rapporte à des émissions des substances dans l’environnement dont la consultation ou la divulgation peut avoir des incidences défavorables sur la conduite de la politique extérieure du pays, de la défense nationale ou de la sécurité publique. Ou encore lorsqu’elle se rapporte à une procédure juridictionnelle en cours ou à une enquête d’ordre pénal ou disciplinaire. Ce qui est tout de même compréhensible. Mais ça sent le dol, quand la loi étend cette exception de non-divulgation des informations inhérentes aux émissions des substances dans l’environnement sur des motivations économiques.

des Finances a affirmé que le gouvernement a besoin de mobiliser un maximum de recettes pour pouvoir faire face aux urgences de financement de développement et aux impératifs de sécurité.

récupérer des recettes à la suite de la fin de l’imputation du crédit de l’ICA résultant des stocks disponibles au 31 décembre 2011. Et pourtant lors du dernier atelier du Comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires et des investissements, CPACAI, organisé sous la houlette du ministre du Plan, Célestin Vunambandi, il a été recommandé au gouvernement de réduire de 10 à 4% le taux mensuel de pénalités de recouvrement fiscal, de 40% à 25% le taux d’imposition sur les bénéfices et profits des sociétés, plafonner à 10% le taux de l’impôt professionnel sur les revenus, IPR, pour les nationaux et à 25% pour les expatriés ou encore de supprimer l’impôt exceptionnel sur la rémunération des expatriés, IERE. Pourtant, Matata veut aller plus loin même à propos des recettes non fiscales encadrées par la DGRAD. Le Premier ministre a, pour ce faire, pris des décisions ciaprès pour l’exercice 2012, à savoir la disponibilisation des imprimés de valeur et administratifs, l’informatisation de la DGRAD en vue de sécuriser les recettes, la révision du Code minier et des conventions minières en vigueur, l’identification des comptoirs d’or et de diamant œuvrant illicitement dans la partie Est de la RDC (Nord et Sud Kivu et Province Orientale).

Vers une révisitation du régime des exonérations

L

a fiscalité reste à ce jour l’une des sources essentielles des revenus de l’Etat. En 2012, le Premier ministre Matata Ponyo, avait déjà planifié la mise en exécution des mesures portant notamment sur le relèvement du taux de redressement de la base imposable à 30% au lieu de 22 ou 22,5% ou encore sur la limitation des exonérations. Les régies financières s’y mettent. Le gouvernement a décidé d’organiser n audit sur toutes les exonérations fiscales accordées aux entreprises dans les tous prochains jours. Selon le ministre des Finances, Patrice Kitebi, cette décision a pour but d’encadrer ces exonérations Le ministre des Finances a expliqué que les exonérations sont devenues des « hémorragies importantes » des recettes de l’Etat et constituent une source de fuite de recettes. Voilà pourquoi le Gouvernement a décidé d’en assurer un meilleur contrôle, a-t-il indiqué. D’une part, un suivi va être fait de toutes les exonérations qui ont été accordées à certaines entreprises. Et d’autre part, on souhaite que désormais toutes les demandes d’exonération d’ou qu’elles viennent soient mieux suivies et mieux contrôlées par le gouvernement de manière à pouvoir mettre un terme à cette hémorragies de recettes », a souligné Patrick Kitebi. Le ministre

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CLIMAT DES AFFAIRES. Le Premier ministre tient également au contrôle inopiné et ponctuel de la TVA portant notamment sur les déclarations souscrites par les grandes surfaces, les hôteliers et les restaurateurs, le recouvrement du solde débiteur des entreprises du Portefeuille de l’état, au recouvrement du solde débiteur des entreprises privées à la suite de l’adoption de nouvelles mesures fiscales, notamment la fermeture provisoire des établissements et l’instauration d’un médiateur de la République, à la retenue à la source de l’IPR sur les rémunérations versées au personnel des services publics et de certains services bénéficiant des interventions budgétaires et autres rétrocessions, à l’effort supplémentaire de recouvrement de l’IPR des institutions politiques sur les primes, collations et autres avantages ou encore au recouvrement de l’IPR des employés locaux des ambassades et organismes internationaux ainsi que du personnel des agences d’exécution. Le gouvernement a aussi envisagé de

POLD LEVI n

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Forum de Davos, les pays les plus compétitifs

M

aurice reste le pays africain dont l’économie est la plus Country/Economy

Switzerland Singapore Finland Germany United States Sweden Hong Kong SAR Netherlands Japan United Kingdom Norway Taiwan, China Qatar Canada Denmark Austria Belgium New Zealand United Arab Emirates Saudi Arabia Australia Luxembourg France Malasya Korea, Rep Brunei Darussalam Israel Ireland China Puerto Rico Iceland Estonia Oman Chile Spain Kuwait Thailand Indonesia Azerbaijan Panama Malta Poland Bahrain Turkey Mauritius Czech Republic Barbados Lithuania Italy Kazakhstan Portugal Latvia South Afrika Costa Rica Mexico Brazil Buylgaria Cyprus Philippines Inda Peru Slovenia Hungary Russian Federation Sri Lanka Rwanda Montenegro Jordan Colombia Vietnam Ecuador Georgia Macedonia, FYR Botswana

compétitive, selon le rapport global sur la compétitivité publié le 4 septembre par le Forum économique mondial, l’organisateur

de la réunion annuelle de Davos. Au niveau mondial, c’est la Suisse qui trône occupant la première marche du podium, suivie de

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Rank among 2012-2013 economies

GCI 2012-2013

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74

5,67 5,61 5,54 5,51 5,48 5,48 5,47 5,42 5,4 5,37 5,33 5,29 5,24 5,2 5,18 5,15 5,13 5,11 5,11 5,1 5,09 5,09 5,05 5,03 5,01 4,95 4,94 4,92 4,84 4,67 4,66 4,65 4,64 4,61 4,57 4,56 4,54 4,53 4,51 4,5 4,5 4,46 4,45 4,45 4,45 4,43 4,42 4,41 4,41 4,41 4,4 4,4 4,37 4,35 4,34 4,33 4,31 4,3 4,29 4,28 4,25 4,25 4,25 4,25 4,22 4,21 4,2 4,2 4,19 4,18 4,18 4,15 4,14 4,13

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74

1 2 3 6 7 4 9 5 10 8 15 13 11 14 12 16 17 23 24 18 20 22 21 25 19 28 26 27 29 31 30 34 32 33 36 37 38 50 46 40 47 41 35 43 54 39 44 45 42 51 49 55 52 57 53 48 62 58 65 59 61 56 60 67 68 63 72 64 69 75 86 77 80 79

Singapour. Les deux Congo sont absents du classement, signe du peu d’influence qu’ils exercent dans les milieux financiers mondiaux. L’archipel de Country/Economy Croatia Romania Morocco Slovak Republic Armenia Seychelles Lao PDR Iran, Islamic Rep. Tunisia Ukraine Uruguay Guatemala Bosnia and Herzegovina Cambodja Moldova Namibia Greece Trinidad and Tobago Zambia Jamaica Albania Kenya El Salvador Bolivia Nicaragua Algeria Servia Guyana Lebanon Argentina Dominican Republic Suriname Mongolia Libya Bhutan Bangladesh Hondura Gabon Senegal Ghana Cameron Gambia, The Nepal Egypt Paraguay Nigeria Kyrgyz Republic Cape verde Lesotho Swaziland Tanzania Côte d’Ivoire Ethiopia Liberia Uganda Benin Zimbabwe Madagascar Pakistan Venezuela Mali Malawi Mozambique Timor-Leste Myammar Burkina Faso Mauritania Angola Haiti Sierra Leone Yemen Burundi Guinea Chad

l’océan indien figure à la 45ème place et maintient sa place de l’année dernière. L’Afrique du Sud, la première puissance

économique du Continent, arrive à la 53ème place sur 148 pays étudiés. Le Maroc perd 7 places et se retrouve en 77ème position, derrière le

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Rank among 2012-2013 economies

GCI 2012-2013

75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148

4,13 4,13 4,11 4,1 4,1 4,1 4,08 4,07 4,06 4,05 4,05 4,04 4,02 4,01 3,94 3,93 3,93 3,91 3,86 3,86 3,85 3,85 3,84 3,84 3,84 3,79 3,77 3,77 3,77 3,76 3,76 3,75 3,75 3,73 3,73 3,71 3,7 3,7 3,7 3,69 3,68 3,67 3,66 3,63 3,61 3,57 3,57 3,53 3,52 3,52 3,5 3,5 3,5 3,45 3,45 3,45 3,44 3,42 3,41 3,35 3,33 3,32 3,3 3,25 3,23 3,21 3,19 3,15 3,11 3,01 2,98 2,92 2,91 2,85

75 76 77 78 79 80 n/a 81 n/a 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 n/a 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 n/a 136 137 n/a 138 139 140 141 142 143

81 78 70 71 82 76 n/a 66 n/a 73 74 83 88 85 87 92 96 84 102 97 89 106 101 104 108 110 95 109 91 94 105 114 93 113 n/a 118 90 99 117 103 112 98 125 107 116 115 127 122 137 135 120 131 121 111 123 119 132 130 124 126 128 129 138 136 n/a 133 134 n/a 142 143 140 144 141 139

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Rwanda (66ème) et le Botswana (74eme). Suivent la Tunisie (83ème), la Namibie (90ème), la Zambie (93ème), le Kenya (96ème) ou encore l’Algérie (100ème). Dans ce palmarès, les pays du printemps arabe reculent en raison notamment de l’instabilité politique. Absente du classement de l’année dernière «en raison d’un changement structurel important dans les données, qui a rendu les comparaisons avec les années passées difficiles», la Tunisie le réintègre pour l’année 2013/2014 et perd 43 places par rapport à l’an précédent. Le berceau du printemps arabe était classée 32ème et 1er en Afrique lors du classement 2010/2011, et 40ème lors du classement 20112012. La Libye passe de la 106ème à la 108ème place. L’Égypte, 118ème, poursuit son recul et perd 11 places par rapport à l’indice de l’année dernière. 40 sur 54 pays africains sont repris dans ce classement auquel ne se retrouve pas le Grand Congo, tout comme son voisin le CongoBrazzaville ou le Togo. Île Maurice 45 Afrique du Sud 53 Rwanda 66 Botswana 74 Morocco 77 Seychelles 80 Tunisia 83 Namibia 90 Zambia 93 Kenya 96 Algérie 100 Libya 108 Gabon 112 Sénégal 113 Ghana 114 Cameroun 115 Gambie 116 égypte 118 Nigeria 120 Cap Vert 122 Lesotho 123 Swaziland 124 Tanzanie 125 Côte d’Ivoire 126 éthiopie 127 Libéria 128 Ouganda 129 Bénin 130 Zimbabwe 131 Madagascar 132 Mali 135 Malawi 136 Mozambique 137 Burkina Faso 140 Mauritanie 141 Angola 142 Sierra Léone 144 Burundi 146 Guinée 147 Tchad 148. à l’échelle mondiale, la Suisse occupe, comme l’année dernière, la première marche du podium, suivie par Singapour. Sur la troisième marche du podium, apparaît, comme en 2012, la Finlande. L’Allemagne et les États-Unis se classent respectivement 4ème et 5 ème de cette édition 2013. Les grands pays émergents ont encore de lourds efforts à fournir pour améliorer leur compétitivité selon les critères du Forum économique mondial. La Chine (29ème au classement général) est en tête des Brics, devant l’Afrique du Sud (53ème), le Brésil (56ème, en recul de huit places), l’Inde (60ème) et la Russie (64ème).


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La célèbre agence financière Moody’s est catégorique: le Congo a pris la bonne voie

L

Elle fait trembler les Gouvernements du monde entier, l’agence d’évaluation financière Moody’s s’est penchée sur le cas du Congo. Verdict: «a pris la bonne voie». dréservés. ’agence stable. La meilleure qu’elle reconnaît les tamment la maitrise d’évanote disponible chez progrès réalisés par de l’inflation, du taux luation Moody's est la note le pays et s’attend à de change. Cette note financière Aaa qui signifie que des résultats effectifs a été accordée à notre Moody’s les perspectives de découlant des réformes pays après analyse de qui distribue des remboursement sont en cours. son économie, a explibons et des mauvais excellentes. qué le 11 septembre à points en décernant La pire note est C, Quel est le but la presse à Kinshasa des notes souveraines ce qui signifie que d’une notation en ce le ministre-délégué aux pays du monde l’emprunteur est en moment? aux Finances, Patrice entier faisant trembler Kitebi Kibol M’Vul, situation de défaut de Une notation en les gouvernements, paiement. S’il fallait ce moment est une dont les commentaires s’est tout récemment classer les catégories traduction de la volonté ci-dessous. occupée du Congo, à des emprunteurs en de Président de la Introduction. la demande du Prési4 groupes, par ordre République de mettre La presse financière dent de la République. internationale a croissant du risque, en avant la transparence Résultats des course: la note de la RDC sur la gouvernance en rendu publique, le notre pays s’en sort se situerait dans le RDC. Il est dorénavant vendredi 6 septembre avec un B3. Ouf! Signe dernier, la première 3ème groupe mais à la question de dire ce que que le Congo sous la dernière place. La dette l’on va faire, et de faire notation de la dette conduite de Joseph de la RDC présenterait ce que l’on a dit, et ce, souveraine attribuée Kabila Kabange a pris par l'Agence Moody's un risque de crédit tout en se soumettant à la bonne direction. La élevé mais n’est pas l’appréciation objective à la République notation B3 est une considérée comme de des autres, dont les Démocratique du note intermédiaire « mauvaise qualité » ou investisseurs. Congo. Il me semble marquée à la fois par « présentant un risque opportun, au cours de des faiblesses et des de crédit très élevé ». Quelle leçon tirer de ce point de presse de perspectives stables. La perspective stable, cette évaluation? commenter à votre Par rapport aux contrairement à une Il faudrait être conscient intention cette notation faiblesses, le rapport perspective négative et de la fragilité de ainsi que ses tenants et Moody’s relève que positive, signifie que notre économie et aboutissants. Le ministre-délégué Patrick Kitebi Kibol M’Vul en charge des Finances. DR. l’agence ne s’attend l’économie congolaise des risques internes traduit une création elles à la hauteur des et Standard and Poor's. demeure très fragile, pas à un changement et externes auxquels Pourquoi recourir significative de besoins? Les recettes Moody's a achevé son mais dispose d’un significatif à cour terme elle doit faire face. La à une Agence de richesses. Quant au publiques sont-elles potentiel de croisdans un sens come dans meilleure stratégie est notation indépendant? travail d'évaluation revenu par habitant, il en mesure de couvrir et, en accord avec le sance très important. l’autre sauf événement dès lors une gestion Le recours à une donne une indication les dépenses courantes Gouvernement, les Moody’s regrette la non anticipés. rigoureuse et prudente agence de notation sur le niveau moyen de et d’investissement ? résultats ont été rendus précarité des institusi nous envisageons procède généralement richesse des habitants La dette publique estpublics en date du 6 tions congolaises, la Pourquoi un tel d’améliorer cette note de la nécessité de d'un pays. elle soutenable ? Etc. septembre 2013 sur le plus grande faiblesse résultat? et attirer davantage mettre à la disposition Cette évaluation est site de l'agence. Toute qui fait que la RDC Le résultat s’explique, d’investisseurs. Le des investisseurs des w La solidité similaire à celle qu’un personne intéressée soit toujours mal selon Moody’s par les chemin à parcourir informations leur banquier effectue sur peut accéder aux détails institutionnelle. cotée dans les études éléments suivants: est long, mais il faut permettant d'évaluer le La solidité les capacités financières w L’économie de l'évaluation qui s'y internationales. Mais maintenir le sacrifice et risque encouru par la institutionnelle a de remboursement des trouvent. le pays est passé de la congolaise est fragile endurer les réformes. détention de tel ou tel trait à la qualité agents privés. note C à B pour avoir malgré un potentiel actif financier. des institutions et, Quels sont les critères respecté les principes de croissance très Conclusion. Par souci de crédibilité par conséquent, 4) La vulnérabilité de retenus pour la de l’initiative Pays important Le Chef de l’état est des informations, les à leur capacité à l’économie aux chocs notation? pauvres très endettés w La grande précarité attentif aux implications emprunteurs, dont les exceptionnels Donner un avis sur un gérer la production (PPTE), qui a abouti institutionnelle mais de la notation. Il états, évitent de se L'agence essaye de émetteur souverain et l'allocation de à l’annulation d’une des perspectives s’engage résolument à juger eux-­mêmes. Ils savoir dans quelle éventuel signifie évaluer ressources de manière bonne partie de sa d’amélioration sérieuses améliorer la note qui est recourent ainsi à une les différents facteurs soutenable. mesure l’économie du dette extérieure en vu les réformes en cours attribuée à notre pays. agence indépendante susceptibles d'affecter En d’autres pays est susceptible 2010. w La faiblesse des Le Gouvernement, qui est censée a priori sa solvabilité. La termes, l’agence de résister aux Et depuis 2010 à ces paramètres budgétaires tout en poursuivant les donner l'information la notation de Moody's est de notation essaye chocs politiques ou jours, des efforts avec une amélioration efforts, en appelle aux plus objective possible. basée sur les facteurs de jauger la qualité économiques internes considérables sont effective et attendue partenaires extérieurs Trois agences de suivants: de la gouvernance et externes, c’est-à-dire fournis par le gouverw La vulnérabilité de pour accompagner notation ont une institutionnelle. ayant leur origine dans nement congolais, exl’économie congolaise la RDC dans la voie notoriété internationale. w La solidité d’autres économies plique l’agence. Donc à des chocs politiques, du développement. Il s'agit de Moody's, de l’économie. w La solidité financière ou tout simplement à ces faiblesses relecomme le conflit à Un appel tout aussi Standard and Poor's et Ce critère interroge la du Gouvernement. concernant l’économie vées se trouvent collées Fitch. à la demande de l’Est, et économiques pressant est lancé aux capacité de l'économie Ici, l'agence évalue la mondiale. des perspectives posiextérieurs, en particulier investisseurs nationaux l'Autorité suprême, une solidité tant qualitative tives. Par exemple, à une baisse du prix des et étrangers à participer évaluation indépendante à produire de la croissance et apprécie que quantitative de la Quelle est la notation côté de la faiblesse de matières premières. au mieux de leurs a été commanditée le niveau de vie de la situation budgétaire de la RDC? l’économie congolaise, auprès de deux des Moody’s ne classe pas intérêts au décollage de population. de gouvernement. La note attribuée se trouvent greffés des trois agences, en la RDC dans la toute l’économie congolaise. Une croissance élevée Les dépenses sontà la RDC est B3 signes d’espoir nodernière catégorie parce Je vous remercie. l'occurrence, Moody's LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1245 | PAGE 11.


notes de conjoncture économique |

USD 1.694 millions assurent 9 semaines d’imports

Analyse de l’environnement international. w Aperçu de l’économie mondiale. Dans l’ensemble, les fonds obligataires ont accusé des sorties nettes de 7,2 milliards de USD sur la période contre un retrait de 7,4 milliards une semaine plus tôt. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier

Amérique. Aux états-Unis, la consommation des ménages, principal moteur de la croissance, s’est affaiblie sur fond de baisse des salaires. Au deuxième trimestre, elle n’avait connu qu’une progression infime de 1,8 % contre 2,3 % au premier

trimestre 2013. Cette baisse est de nature à perturber le calendrier du resserrement de la politique monétaire de la Fed.

améliorations devraient se poursuivre, avec une reprise modérée tirée par une demande intérieure solide et l’accélération de l’activité à l’étranger.

Asie. La Chine a signé le 27 août un accord de coopération fiscale sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développements économiques (OCDE). Par le biais de cette convention, elle s’associera aux efforts de la communauté internationale pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscales. Par ailleurs, selon des chiffres des douanes, la balance commerciale de la Chine s’est établie à 17,8 milliards de USD tenant à des exportations de 186 milliards de et des importations de 168,2 milliards, soit un recul de 29,6 % sur un an. Cette situation est expliquée par la faiblesse de la demande intérieure et extérieure. Au Japon, la Banque Centrale a maintenu inchangé sa politique d’assouplissement monétaire dont l’objectif est de sortir le pays de la déflation d’ici à deux ans. La Banque Centrale pense que les récentes

Afrique. Lors des échanges des pays de Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) tenus à Johannesburg autour du commerce avec l’Afrique, il est apparu la volonté de renforcer le commerce avec l’Afrique et de mettre en oeuvre le projet de création d’une banque de développement. Par ailleurs, suite à l’instabilité que connait l’Egypte, le FMI vient d’arrêter les discussions sur le plan d’aide de 4,8 milliards de USD convenu entre les deux parties. Marchés des produits de base intéressant l’économie congolaise. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente. Produits agricoles. Blé, Maïs, Soja D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont

(suite en page 13).

évolution du cours du cuivre. 9000,00

mai - 13

avr - 13

mars -13

6000,00

 

7210,00

29 août -13

22 août -13

7000,00

juil - 13

 

juin -13

8000,00

évolution DU cours du pétrole brut (londres).

 

100,00 95,00 90,00

29 août -13

22 août -13

juil - 13

105,00

mai - 13

110,00

115,11

avr - 13

115,00

juin -13

120,00

mars -13

Pour le cours du pétrole. Au 29 août 2013, il s’est inscrit en hausse en se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine avant, suite à la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Les résultats publiés sur les enquêtes de baromètre de conjoncture du mois d’août 2013 font état de la poursuite de l’optimisme de la part des chefs d’entreprises dans l’évolution de la conjoncture

Secteur monétaire. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. En cumul annuel, à fin juillet 2013, les dépôts

Europe. Dans le Zone euro, selon des données publiées par la Commission européenne, l’indice de confiance économique a continué de s’améliorer en août pour le quatrième mois consécutif et a atteint son plus haut niveau en deux ans, s’inscrivant à 95,2 points, soit une hausse de 2,7 points par rapport à juillet. Dans l’ensemble de l’UE, l’indice de confiance économique a progressé de 3,1 points, à 98,1 points.

févr -13

Pour les produits miniers et énergétiques. Malgré une baisse de 1,8 % d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande.

w Secteur extérieur. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation de 0,18 % du cours parallèle. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00 CDF au marché parallèle.

évolution de l’activité dans les principaux pays et zones économiques

févr -13

Pour les produits agricoles. Maïs (+0,6%), soja (+7,6%) et blé (-0,9%). D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées.

mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.

janv - 13

w Marché des biens. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente.

w Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et aux dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects. En cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Quant à l’exécution du plan de trésorerie de la BCC, au 29 août 2013, elle affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF, soit 1,8 milliard en cumul annuel.

bancaires ont augmenté de 4,79 % par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 et les crédits à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en monnaie nationale qu’en monnaies étrangères pour les banques classiques. Tous les objectifs de la politique monétaire sont sous contrôle.

janv - 13

Marchés mondiaux. w Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie.

économique intérieure. En effet, le solde global brut s’est établi à +15,7 % revenant de +16,0 % un mois plus tôt.

déc -12

mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.

déc -12

L

e taux d’inflation hebdomadaire au cours de la semaine allant au 30 août s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, soit un taux d’inflation mensuel de 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. S’agissant du secteur de B&T, l’optimisme des chefs d’entreprises est en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. coup d’ Œil. La conjoncture économique internationale était dominée par le sommet du G20 (5-6 septembre 2013 à Pettersbourg, en Russie) et qui, par crainte d’un retour à la crise de 2008-2009, a traité de la volatilité des marchés émergents créée par la perspective d’une réduction des achats d’actifs par la Réserve fédérale américaine. En effet, les spéculations autour de la mise à terme du quantitatif easing ont occasionné des retraits de fonds obligataires d’environ 2 milliards de USD des marchés des pays émergents au cours de la semaine au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) selon une étude de la Bank of América. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier

Cours des principaux produits de base (2013). Rubrique

Déc-12

Janvier-13

Février-13

Mars-13

Avril-13

Mai -13

Juin-13

Juil-13

22 août-13

29 août-13

Produits agricoles Mais USD/T.

271,75

272,33

264,71

255,61

251,19

243,57

251,84

183,46

181,53

182,54

Blé USD/T.

770,75

782,00

708,00

691,00

725,25

706,00

646,75

664,25

634,25

640,00

Soja USD/T

531,99

540,26

542,46

514,71

540,17

555,33

573,90

505,15

490,35

527,39

Produits miniers Cuivre USD/T.

7.914,5

8.168,0

7.825,0

7.582,0

7.073,0

7.240,0

6.750,0

6.800,0

7.340,0

7.210,0

Cobalt USD/T.

25.644,15

26.460,0

26.195,40

25.137,00

27.893,25

28.995,75

31.641,75

31.531,50

29.106,00

28.665,00

100,05

101,97

108,10

109,96

115,11

Produit énergétique Pétrole USD/baril Londres

111,25

115,72

111,80

109,69

101,86

SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1245 | PAGE 12


notes de conjoncture économique |

Un taux d’inflation de 0,2% en août contre 0,1% en juillet été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées. Produits miniers. Le cuivre. Malgré une baisse de 1,8 %, d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande. Le cours du pétrole. Au 29 août 2013, le cours du pétrole s’est inscrit en hausse, se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine auparavant. Cette montée est provoquée par la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie. évolution de la conjoncture intérieure. Secteur réel. La Production intérieure w Le taux de croissance. Les récentes estimations faites sur base des réalisations de production à fin juin 2013, ont fourni des indications selon lesquelles le rythme de progression de la croissance du PIB réel serait de 7,8 %, après un taux de 7,9 % estimé en avril dernier contre des résultats provisoires de 7,1 % enregistrés en 2012. Cette évolution, qui représente une accélération de la croissance de l’ordre de 0,7 point de pourcentage par rapport à l’année précédente, reste toutefois en deçà des prévisions annuelles de 8,2 % retenues dans le cadrage macroéconomique 2013. w Approche par la valeur ajoutée. Selon le calcul du PIB suivant l’approche de la valeur ajoutée, les estimations de la croissance économique obtenues en appliquant la méthodologie du SCN 93 sur les données de production à fin du mois de juin de l’année en cours, révèlent que le rythme de création de la richesse

nationale devrait être principalement soutenu par le secteur primaire à concurrence de 4,3 points de pourcentage revenant de 3,3 points une année plus tôt. Cette évolution résulterait de la contribution de 2,9 points à la formation du PIB pour la branche de «l’Extraction minière et des hydrocarbures» et 1,4 point pour celle de l’«Agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche» contre respectivement 2,1 et 1,1 point en 2012. w Approche par la dépense. L’analyse de la croissance économique par l’approche de la dépense indique que l’activité économique serait principalement tirée par la demande intérieure dont la contribution à la croissance atteindrait 7,2 points de pourcentage sur les 7,8 % de progression du PIB réel en 2013, contre 6,1 points une année plus tôt, soit une amélioration de l’ordre de 1,1 point de croissance.

w Quant à la contribution de la demande extérieure nette, elle est passée de 0,9 point de pourcentage à 0,5 point entre les années 2012 et 2013, soit une contraction de 0,4 point qui consacre ainsi un accroissement du taux de dépendance de la RDC vis-à-vis de l’extérieur en dépit de la forte augmentation des exportations des biens et services en termes réels de 46,1 % contre 9,4 % une année plus tôt.

Le Baromètre de conjoncture. En août 2013, en dépit d’un léger repli du solde global brut à +15,7 % revenant de +16,0% un mois plus tôt, les entrepreneurs dans leur ensemble continuent à croire au raffermissement de la conjoncture économique. Cet optimisme est entretenu, au plan national, par la pérennisation de la stabilité du cadre macroéconomique et la poursuite par le Gouvernement de la République des efforts de reconstruction des infrastructures de base en vue d’assurer la circulation aisée et rapide des biens et des personnes sur l’étendue du territoire national. Analyse des soldes d’opinions par secteur d’activité économique. w Dans le secteur des industries manufacturières, la confiance des chefs d’entreprises, se réconforte davantage avec une nette appréciation observée au cours du mois

sous analyse. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur, qui s’était situé à +15,8 % en juillet dernier, est remonté à +25,7%. Ce regain de confiance s’explique par l’effervescence exceptionnelle que connaissent les marchés de principaux produits alimentaires et chimiques avec l’ouverture des activités foraines à Kinshasa. w Dans les industries extractives, il convient de noter que la confiance affichée par les Chefs d’entreprises depuis plus d’une année demeure significativement positive, mais tout en étant marquée par un léger repli en août. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur est passé de +18,8 % un mois plus tôt à +16,4 % en août 2013. Ce maintien de l’optimisme de la part des entrepreneurs reste soutenu par la relative stabilité de la demande dans un environnement économique où les cours des matières premières intéressant l’économie congolaise sont demeurés globalement haussiers au cours du mois sous revue.

restent optimismes, dans la mesure où ils jugent satisfaisantes l’évolution de l’activité et des demandes des travaux reçues et favorables, celle de la remise des prix.

hebdomadaire au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, dégageant un taux d’inflation mensuel 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. Il sied de noter que la dernière fois que le taux mensuel avait franchi la barre de 0,1 % remonte en février 2012 où le taux s’était situé à 0,5 %. En cumul, le taux d’inflation se situe 0,65 %. La prolongation de cette tendance à fin décembre 2013 établirait le taux d’inflation à 0,966 %. En glissement annuel, l’inflation s’établi à 0,905 % contre un objectif de 4,0 % en moyenne. Sur la place de Kinshasa, il s’observe une détende du taux d’inflation hebdomadaire qui a connu un repli de 0,008 point, soit un niveau de

w En ce qui concerne le secteur des services, il a été affiché en août un solde d’opinions positif de +1,7 % revenant de +2,7% correspondant au maintien d’une stabilité relative. Ce maintien de l’optimisme à un niveau jugé bas par les entrepreneurs reste expliqué par le comportement moins rassurant de la demande des services et l’évolution des prix pratiqués dans les marchés intérieurs contrairement aux prévisions correspondant à cette période de grandes vacances.

Les prix intérieurs. Le taux d’inflation

0,027 %.

influencé par le bon comportement des recettes des droits de portes qui ont représenté 49,8 % de l’ensemble des recettes. Les autres rubriques des recettes dont les impôts directs et indirects ainsi que les recettes administratives ont contribué respectivement à concurrence de 17,9 % et 9,2 % de l’ensemble des recettes. Quant aux dépenses, les montants décaissés à ce titre ont été alloué principalement aux dépenses courantes qui ont représenté 97,4 %. En ce qui concerne les dépenses d’investissement sur ressources propres, elles n’ont représenté que 2,6 %. Les débours au titre des dépenses courantes ont concerné principalement les rémunérations (43,1 %), les frais de fonctionnement (34,3

Secteur Public. Exécution des Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et des dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects comme l’illustre le graphique ci-dessous. Toutefois, en cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Les ressources, comptabilisées à cette date ont été

(suite en page 14).

évolution du taux d’inflation hebdomadaire 2012-2013 (INS).

w Quant au secteur de la construction, l’optimisme des chefs d’entreprises demeure en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. En dépit de ce fléchissement, il importe de noter que les entrepreneurs évoluant dans ce secteur

janvier

février

mars

avril

mai

juin

juillet

1er sem août

2è sem août

3è sem août

4è sem août

Taux d’inflation hebdomadaire 2012

1,63

0,50

0,09

0,06

0,06

0,03

0,05

0,02

0,01

0,01

0,01

Taux d’inflation hebdomadaire 2013

0,07

0,07

0,05

0,06

0,08

0,06

0,11

0,032

0,038

0,033

0,037

évolution du taux de l’inflation hebdomadaire 2012-2013.

0,037

0,004 0,03

0,03

0,036

0,022

0,026

0,02 0,01 0

0,01 1ère sem jan 2ème sem jan 3ème sem jan 4ème sem jan 5ème sem jan 1ère sem fév 2ème sem fév 3ème sem fév 4ème sem fév 1ère sem mar 2ème sem mar 3ème sem mar 4ème sem mar 1ère sem avr 2ème sem avr 3ème sem avr 4ème sem avr 2ème sem mai 3ème sem mai 4ème sem mai 5ème sem mai 1ère sem juin 2ème sem juin 3ème sem juin 4ème sem juin 1ère sem juill 2ème sem juill 3ème sem juill 4ème sem juill 1ère sem août 2ème sem août 3ème sem août 4ème sem août 5ème sem août

(suite de la page 12).

Evolution trimestrielle comparée du plan de trésorerie de la BCC entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 1er Trim 1er Sem

2013

Juillet

août

cumul

1er Trim 1er Sem

Juillet

29 août

cumul

Variation 2013/2012

I. Encaissements

47,3

101,0

20,4

21,4

142,8

55,1

112,8

18,0

14,3

145,1

2,4

II. Decaissements

60,2

119,6

19,8

20,7

160,1

55,0

112,4

17,7

13,3

143,4

16,7

III. Résultat

12,9

18,6

0,6

0,7

17,3

0,1

0,4

0,3

1,0

1,7

19,1

évolution du Plan de trésorerie de la BCC (en millions de CDF) Rubriques

Prév. Juillet

Réal. Juillet 2013

Taux dexéc en %

Prév. Août

Réal. Août au 29

Taux dexéc en %

Encaissements

17 890,0

18 014,0

100,7

18 053,0

14 841,0

82,2

Dép. BCC Entreprise

13 208,0

11 878,0

89,9

12 607,0

10 859,0

86,1

- Charges courantes

12 806,0

10 401,0

81,2

12 205,0

9 988,0

81,8

402,0

1 477,0

367,4

402,0

871,0

216,7

Résultat BCC Entrep.

4 682,0

6 136,0

131,1

5 446,0

3 982,0

Dép./ Pol mon et Int Gén.

4 682,0

4 667,0

99,7

4 348,0

2 034,0

46,8

- Charges d’expl. mon.

3 963,0

3 151,0

79,5

3 490,0

1 389,0

39,8

- Charges d’exploit banc.

540,0

1 435,0

265,7

679,0

562,0

82,8

- Autres charges/intér. Publ.

179,0

81,0

45,3

179,0

83,0

46,4

Débours à récupérer

0

1 138,0

1 098,0

925,0

TVA

0

0

0

0

0

0

17 890,0

17 683,0

98,8

18 053,0

13 818,0

76,5

-

331,0

-

1 023,0

- Dép. d’investiss.

II. Décaissements III. Solde

SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

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notes de conjoncture économique |

Le marché interbancaire peu actif, le B&T est en léger recul

SECTEUR EXTERIEUR. Le marché des changes. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation du cours parallèle de 0,18 %. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00

w Marché interbancaire (en milliards de CDF). Marché des titres BTR. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi

Comportement des facteurs de la liquidité bancaire. Au 27 août 2013, le bilan monétaire provisoire de la Banque Centrale indique que les facteurs de la liquidité bancaire ont induit une injection nette de la liquidité de 46,5 milliards de CDF

Evolution des facteurs autonomes et institutionnels.

l’autre, une baisse de 0,41 point en monnaie nationale et de 0,28 point en monnaie étrangère pour les banques classiques, alors que pour les banques de microfinance, il s’observe un statu quo. Un constat analogue est fait pour les taux créditeurs des banques classiques qui ont connu, d’un mois à l’autre, un décru de 0,17 point en monnaie nationale et de 0,13 point en monnaie étrangère.

Evolution des taux d’intérêt. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en Monnaie nationale qu’en monnaie étrangère pour les banques classiques. Le taux débiteur a connu, d’un mois à

Evaluation des objectifs de la politique monétaire. L’un des trois objectifs de la politique monétaire, en l’occurrence la masse monétaire hors dépôts en devises et provisions est en léger dépassement par rapport à la cible programmée.

1ère sem sept

4ème sem août

2ème sem août

5ème sem juill

1ère sem juill

3ème sem juin

1ère sem juin

Taux parallèle Taux plafond

4ème sem mai

2ème sem mai

4ème sem avr

Taux indicatif Taux plancher

2ème sem avr

960,00 950,00 940,00 930,00 920,00 910,00 900,00 890,00 880,00 870,00

2,5 % par rapport à fin juin 2013. w l’augmentation du crédit à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012 ; w la hausse du crédit en monnaie nationale de 10 % par rapport à juin et 3,9 % par rapport à décembre; w la hausse du crédit en monnaie étrangère par rapport au mois précédent et à fin décembre 2012 de, respectivement, 2,8 % et 15,2 %.

évolution Evolution du taux de change

4ème sem mar

w Facilités permanentes (en milliards de CDF). à l’interbancaire, le volume mensuel des opérations se chiffre à 13,0 milliards de CDF au taux moyen de 2 %. En rythme annuel, le volume des transactions effectuées sur ce guichet a totalisé à cette date 1.545,9 milliards de CDF.

évolution de l’encaisse monétaire. Au 23 août 2013, les émissions nettes cumulées se sont établies à 101,1 milliards de CDF. Le total des billets recyclés s’est établi à 643,2 milliards de CDF. En province, le recyclage a représenté 60,7 % contre 39,3 % au Siège.

évolution des facteurs institutionnels. L’arsenal opérationnel de la Banque Centrale, via principalement les Billets de Trésorerie et le coefficient de la réserve obligatoire, a permis de réduire de 46,3 milliards de CDF le total d’injections signalées. Ce qui a ainsi favorisé une injection nette de 46,5 milliards de CDF contre celle de

2ème sem mar

Monnaie et Crédit. w Marché monétaire. Le guichet des prêts à court terme et celui des facilités permanentes sont demeuré inactifs. S’agissant notamment du second guichet, il n’a plus fait l’objet de sollicitation depuis la dernière opération du 23 mai dernier qui a porté le cumul annuel des transactions y enregistrées à 20,9 milliards de CDF. Cette situation dénote une aisance en liquidité pour les banques.

évolution des avoirs libres des banques. Au 30 août 2013, le compte courant des banques a totalisé 241,7 milliards de CDF contre 261,2 milliards de CDF une semaine auparavant. Par ailleurs, la moyenne notifiée des réserves obligatoires pour la période du 15 août au 14 septembre 2013 se chiffre à 167,3 milliards de CDF; ce qui a situé les avoirs excédentaires des banques à 74,4 milliards de CDF.

Dynamisme de l’Activité bancaire. Dépôts de la clientèle et crédits à l’économie L’analyse des dépôts de la clientèle des banques dégage les enseignements ci-après: w les dépôts bancaires ont augmenté de 4,79 % en juillet 2013 par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 ; w les dépôts à terme ont enregistré une hausse de 16,1 % en termes annuels contre une baisse 0,6 % d’un mois à l’autre. Cela dénote la confiance du public dans la consolidation de la stabilité économique et monétaire; w les dépôts en monnaie nationale ont augmenté de 8 % en juillet par rapport à fin 2012 et de

Evolution des facteurs autonomes. Ils ont injecté 92,8 milliards de CDF contre un flux programmé de 106,7 milliards de CDF. Cette situation procède principalement de l’évolution moins importante que prévue des Avoirs Extérieurs Nets.

4ème sem fév

évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale Au 29 août 2013, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF. En cumul annuel, la Banque a réalisé un excédent de 1,8 milliard. Par rapport aux prévisions, les encaissements et les décaissements en cette période du mois ont atteint respectivement 82,2 % et 76,5 %. Les décaissements ont été effectués en grande partie au profit des dépenses courantes avec une proportion de 72,3 %. Les autres rubriques, à savoir: les dépenses de politique monétaire et d’intérêt général ainsi que celles d’investissement, ont représenté respectivement 14,7 % et 6,3 % du total décaissé. A cette même période, la BCC en tant qu’entreprise a réalisé un excédent de 4,0 milliards de CDF lequel, après l’intégration des dépenses de politique monétaire et d’intérêt général, s’est chiffré à 1,0 milliard.

45,5 milliards de CDF attendue à cette date.

2ème sem fév

Budget en devises et réserves internationales. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à un niveau de 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services.

contre une injection programmée de 45,5 milliards de CDF.

5ème sem jan

%), les rétrocessions (11,0 %) ainsi que les autres dépenses urgentes (9,5 %).

à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. Le coût financier hebdomadaire a été de 10,87 millions de CDF contre 11,46 millions la semaine d’avant. Une diminution du taux moyen pondéré a été enregistrée, le taux s’étant situé à 1,35 % contre 1,51 % la semaine précédente. En termes réels, la marge de positivité s’est chiffrée à 0,45 point pour les BTR à 7 jours et de 2,09 points pour le taux directeur.

3ème sem jan

CDF au parallèle.

1ère sem jan

(suite de la page 13).

Budget en devises 2013 (en millions de U5D). Moyenne 1er semestre 2013

Juillet

29/08/2013

1 686,41

1 692,66

1 670,48

106,05

91,16

93,60

A. Recettes d’exploitation

3,69

4,78

3,81

1. Redevance de contrôle de change

3,11

4,11

3,25

B. Opérations de change

102,39

86,37

89,79

1. Rachats recettes fiscales et non fisc.

95,06

84,37

79,87

- Recettes pétrolières

45,24

33,68

32,95

- Recettes minières

44,01

49,31

36,82

3. Achats interbancaires (Adjudications)

4,60

2,00

2,00

Il. FLUX PROJETES EN DEPENSES

98,15

113,33

69,95

A. Dépenses du Trésor

88,00

109,58

67,69

RUBRIQUES Stock initial* I. FLUX PROJETES EN RECETTES

Programmation 06 juin 2013

Réalisation flux 06 juin 2013

27 août 2013

27 août 2013

1. Fact. autonomes (hors circul fiduc.)

106,7

92,8

-13,8

a) AEN

50,9

28,6

-22,2

b) AIN

55,8

64,2

8,4

- Crédits intérieurs

71,2

29,3

-41,9

1. Service de la dette extérieure

11,37

38,49

4,72

* CNE

102,1

30,1

-72,0

* Créances sur BCM (RME)

-32,2

-4,3

26,9

2. Paiements diverses créances

13,98

11,83

7,49

* Créances sur secteur privé

0,3

3,5

3,2

3. Fonctionnement

62,64

59,25

55,47

- APN hors BTR

-15,4

34,9

50,0

2. Fact. Institutionnels

61,1

46,3

-14,9

- Fournisseurs

29,28

21,43

35,37

a) Encours BTR

50,1

32,0

-18,1

B. Dépenses de la BCC

10,15

3,75

2,25

b) Réserve Obligatoire

13,2

17,0

3,8

c) Encours refinancement

2,1

2,7

0,6

5. ventes interbancaires

4,80

-

-

Fact. Auton. Fact.Instit. (1-2)

45,5

46,5

1,0

BALANCE

7,91

22,17

23,65

POSTES

Ecart

Variation en milliards de CDF

(+) injection; (-) ponction

Stock final SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1245 | PAGE 14.

1.678,51

1.670,49

1.694,14


mon porte-monnaie |

Ouvril l’œil sur les véhicules Toyota

L

a firme japonaise Toyota a annoncé, le 4 septembre 2013, le rappel d’environ 369.000 véhicules à travers le monde en raison d’un dysfonctionnement de l’inverseur du système hybride.

D’après le porte-parole de Toyota, Shino Yamada, le premier rappel concerne 141.000 véhicules en Amérique du Nord, 37.000 en Europe et 15.000 au Japon. Les modèles rappelés sont les Lexus RX400h sortis d’usine entre mars 2005 et juin 2001 et les Highlander construits entre février 2005 et mai 2007. Le second rappel porte sur 106.000 véhicules en Amérique du Nord et 59.000 au Japon. Shino Yamada n’a pas nullement fait allusion à l’Afrique encore moins à la R-dC. D’emblée, deux questions se posent: où donc les concessionnaires de la place, CFAO, ATC, etc., importent-ils leur «Toyota» neufs? Les dates de fabrication estampillées sur ces véhicules sont-elles

Une représentation de la firme en Afrique. dr. exactes? Voilà qui doit faire son petit calcul. des copies difformes intéresser les pouvoirs Certes la plupart des aux originaux dans publics, le PGR, l’OCC, véhicules importés «l’hypophyse», dans le la CENAREF. présumés neufs côté «soft» du véhicule. viennent de l’Asie… Pas donc facile de le made in mais du Liban, du déceler avant d’avoir Guangzhou. Yémen ou encore de la roulé un millier de Le 18 septembre Chine. Ici, bien souvent Km. Leurs honorables 2013, cela fait un an c’est du pimpant députés en savent depuis que le conseil neuf, de luxueux quelque chose. L’un des ministres a label, qui est expédié d’eux appelé à d’autres formellement interdit en destination de la fonctions, qui, suite à l’importation des R-dC, généralement, des pannes répétées de véhicules d’occasion sous la couverture son 4.4 d’une grande datant de plus 10 ans. d’un concessionnaire marque internationale, Les véhicules rappelés de renom comme repérées dans un garage par Toyota, au Japon, pour bien maquiller de la place, partit en ont été construits il y a le dol … ncar ça n’est personne en Europe 6 à 8 ans. à chacun de que des génériques, s’en procurer des

En Afrique, seuls 3% des véhicules importés sont neufs et fiables

P

lus de un million de véhicules d’occasion sont évacués vers l’Afrique depuis plus d’une décennie alors que l’envoi sur le continent des voitures neuves s’établit autour de 30.000. Tous les ans, il s’échange donc entre 2 et 3 voitures d’occasion pour une voiture neuve! Selon une enquête réalisée auprès de la diaspora africaine en France, en Belgique et en Allemagne, ce marché est entré dans une zone de turbulences depuis le record de 2007 (5.571.000 unités). La même enquête renseigne que sur les deux derniers exercices cumulés, la baisse atteint près de 10%. Les professionnels tirent la sonnette d’alarme. La rotation des stocks s’est ralentie et il faut désormais plus de 122 jours contre 114 auparavant pour se séparer d’un VO (véhicule d’occasion). Suivant les principes des vases communicants, le boom des voitures neuves en France, entretenu par les aides gouvernementales de 2009 et les politiques de promotion pratiquées par les concessionnaires ont fait reculer les transactions de véhicules de seconde

main. Dans le détail, la chute a joué en défaveur des véhicules de moins d’un an, qui s’affichaient à des tarifs parfois supérieurs aux véhicules neufs. Dans ce contexte, on peut comprendre que cette catégorie, qui représentait 12% du gâteau, en 2001, soit descendue à 5% l’an dernier.

Se faire plaisir sans se ruiner. Dans le même temps, la part des véhicules plus âgés continue de progresser: + 3,2% pour les véhicules de 1 à 5 ans. Quant aux véhicules de plus de 5 ans, même si le volume des transactions a diminué de 4%, en 2009, ce segment s’accapare toujours de plus de 60% du total (1,6 million d’unités). Malgré une évolution en demi-teinte liée à la conjoncture, il est probable que le VO connaisse encore de beaux jours. Les raisons de recourir à ce type de véhicules sont multiples. Répondant à une logique plus rationnelle, le VO relève du bouleversement des comportements de consommation. Son achat est considéré comme un rempart face à l’augmentation du coup d’utilisation de la voiture tiré par la hausse des carburants,

et une solution de recours face aux arbitrages qu’engendre une situation économique dégradée. L’argument prix est le premier critère des fidèles du VO. «Lorsque vous signez le bon de commande d’une voiture neuve, vous avez déjà perdu 20 à 30% de la valeur du bien», répète-t-on en boucle. Raisonnement imparable. L’amélioration de la fiabilité des véhicules soutient ce raisonnement. L’image d’épinal des véhicules d’occasion associés à des tacots délabrés n’a plus cours. Encore convient-il de nuancer suivant l’ancienneté du véhicule. Le montant des frais d‘entretien augmente généralement avec l’âge. Il est à noter que le contrôle technique a eu un impact positif sur l’état des voitures. Que ce soit pour accéder à la mobilité individuelle ou à la multimotorisation, le véhicule d’occasion évite de supporter l’inévitable dépréciation et favorise l’accession à des modèles de catégorie supérieure, trop onéreux en neuf. Depuis la mise en place de l’écopastille en 2007 et à plus forte raison avec l’abaissement des seuils d’émission de CO2 depuis le 1er janvier

2010, ce type d’achat évite également de s’acquitter d’un malus pouvant atteindre 2.600 euros pour un véhicule haut de gamme. Dans ce cas, l’automobiliste aura juste à payer une taxe pollution adossée à la carte grise. Certains sont devenus des spécialistes du genre et traquent les hommes d’affaires. Quitte à les faire venir d’autres pays de l’Union Européenne. Ces acheteurs «malins» ciblent les véhicules à essence qui décotent fortement dans les marchés européens largement diéselisés. Acquérir un modèle d’occasion permet également d’en changer régulièrement sans toucher au capital de départ. Et avec un peu de chance ou de flair, l’élu de votre cœur deviendra un véhicule de collection et prendra de la valeur. Pour éviter les chaussetrapes et les arnaques, il est conseillé de suivre quelques règles. évacuez d’emblée la question du prix en se référant au préalable à la cote de L’Argus. Audelà du kilométrage admis, une décote s’appliquera. Il faut savoir également que les options ne sont pas valorisables mais qu’elles facilitent la vente. TN n

pièces de rechange. L’honorable sera désagréablement surpris d’apprendre que le lot des véhicules que s’était doté la chambre basse n’était que des contrefaçons made in Guangzhou. Pourtant, les pouvoirs publics venaient de rendre obligatoire le contrôle technique des véhicules roulant dans la capitale. Mais peu s’en sont conformés, vu que l’exemple ne venait pas d’en haut, comme aime le dire le Kinois. Nulle institution publique, singulièrement la représentation nationale ne s’est pliée à cette obligation. Tous, sinon la majorité, connurent les mêmes ennuis: filtre, vitesse, etc., rotule. à la queue leu leu, chaque député céda son 4.4 au premier venu. Tant pis pour personne. L’affaire ne sera jamais portée à la plénière de l’Assemblée nationale. Une guimbarde, on l’aura compris, ça n’est pas seulement ces véhicules grincheux, type 207 dénommé esprit de mort, rejetant une panache de fumée au moindre déplacement, s’apparentant, à première vue, à de la ferraille roulant. C’est aussi ces beaux bijoux

qui composent le charroi des compagnies Gsm, de grandes unités manufacturières…des institutions publiques, d’organisations internationales comme le système des Nations Unies. Des faux vrais… Ce 18 septembre 2013, il fera une année depuis que le conseil des ministres du gouvernement a formellement interdit l’importation des véhicules d’occasion qui ont déjà roulé au moins pendant 10 ans dans les pays de provenance. Le moratoire (de décembre2012 à mars 2013, puis du 17 avril au 17 juin 2013) accordé par la suite aux importateurs d’autos d’occases leur aurait, apparemment, servi de temps matériel pour mûrir des réflexions en vue de contourner la décision du gouvernement. Les importateurs ne tirent pas forcément profit de la porosité de frontières r-dcongolaises même dans le pan du territoire national où l’Etat a autorité, mais bien au contraire, stipendient la connivence des services opérant sur les postes frontaliers officiels, en l’occurrence, le port international de Boma. Aucun véhicule importé

ne passe, en effet, par un scanner, a confié à la presse, le président de l’Union nationale des déclarants en douanes, Julien Ntula. Toutefois l’importateur, a-t-il fait comprendre, se voit contraint de payer au moins 17 taxes pour dédouaner son véhicule parmi lesquelles celle de l’Office congolais de contrôle, OCC, alors même que le contrôle ne se limite qu’à une vérification des documents. Quiconque se plie à la vénalité qui a fait de vieux os dans les ports maritimes r-dcongolais a les coudées franches pour verser sur le marché d’autos ses teufs-teufs amortis et présentant de sérieuses déficiences mécaniques dues à l’usure. Les déclarants en douane ont encore en mémoire l’aventure de ce navire «Euro Cargo» qui, fin avril 2013, a, d’abord, été refoulé avec de centaines de véhicules, puis, rappelé pour accoster au port de Boma et y décharger des centaines des véhicules d’occases. Suite au plaidoyer, a-ton appris, du Gouv de Bas-Congo auprès du gouvernement central (Kinshasa)

n R-dC, du gasoil ne peut être commercialisé que si le pourcentage de masse des cendres est au maximum être de 0.01%. Autant que pour les sédiments par extraction. Et l’eau, 0.05% vol, pas plus. Pour l’essence auto par exemple, pour ne considérer que quelques critères-clés, pas de plomb, odeur marchande c-à-d qui n’incommode pas, et d’un aspect clair et limpide et surtout de couleur rouge. D’où vient alors que des produits pétroliers dont les distributeurs admettent eux-mêmes être de couleur brunâtre, tantôt brun clair, avant même leur acheminement dans les stations d’essence, soient vendus aux consommateurs r-dcongolais. Il y a peu, au plus fort de la crise sur la qualité des produits pétroliers vendus à Kinshasa, SEP a soutenu avoir procédé au réexamen des produits pétroliers qu’il distribue. Seulement le prétendu réexamen a été réalisé à l’interne, sans qu’un tiers expert n’y soit associé. Le rapport de (re)test a été distribué, pour diffusion, à la presse locale. Mais ça vaut quelle crédibilité une grille de checkup, avec des cases

vides, peu importe le domaine ou le produit sur qui il porte comme le carburant, vaut un recalage, un rejet, ni plus ni moins. A l’Université, on la collerait la note : Assimilée aux ajournés…plutôt aux Kadhafi. Voilà qui nécessite l’implication personnelle du ministre des Hydrocarbures, Crispin Atama. Dont les limiers, pour l’amour du Congo et des R-dCongolais, doivent conjuguer leurs efforts avec l’OCC pour faire la lumière sur cette affaire. Pendant que la R-dC se complait avec des normes éculées en matière d’hydrocarbures, dans l’espace CEEAC, en Afrique centrale, par contre, la plupart des pays comme le Congo d’en face ont entrepris d’adapter leurs normes en matières d’hydrocarbures à celles de l’ex-métropole, la France, par delà, l’Union européenne. La lutte contre la pollution atmosphérique, en particulier contre le smog photochimique, a conduit à étendre les dispositions qui obligent à équiper les automobiles en pots catalytiques à trois voies déjà introduits aux USA et au Japon. Une directive des pays de l’Union européenne, UE, impose l’installation

obligatoire de pots catalytiques sur tous les véhicules neufs achetés en Europe après 1992. Comme le catalyseur se désactive rapidement sous l’effet du plomb, un véhicule équipé d’un pot catalytique doit consommer de l’essence sans plomb. [Et il est établi de manière claire et nette que le rejet du plomb du carburant dans la nature nuit à la santé… publique]. Les Etats émergents qui ont opéré une percée considérable dans le domaine de la construction d’autos s’y appliquent. C’est notamment dans ces pays que s’approvisionnent des concessionnaires autos de la place. Des véhicules… verts. Prof José Bafala est un de rares experts en pétrole que compte la R-dC. Il est auteur de «l’Industrie pétrolière en R-dC : des réseaux d’intérêts croisés pour le profit d’aujourd’hui ou de demain». Un ouvrage édité en 2006 aux éditions PUK qui met à nu la camorra qui a fait main basse sur toute la chaîne de l’industrie du pétrole en R-dC : de l’exploration en passant par la production, le transport du brut, le raffinage, la distribution (stockage et transport) et la commercialisation des produits finis.

POLD LEVI n

La filière Carburant pose problème

E

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1245 | PAGE 15.

POLD LEVI n


Les petits bijoux de Franckfort prestige de l’auto |

D

u 12 au 22 septembre, soixante-dix premières mondiales attendent les visiteurs du salon automobile IAA de Francfort. Les constructeurs allemands tiennent le haut de l’affiche. Citroën, Peugeot et Renault présentent également leurs dernières créations. Quel constructeur est le plus innovant, quelle est la voiture la plus belle de l’année? Mais les modèles haut de gamme et premium des constructeurs allemands font toujours pâlir d’envie les autres constructeurs haut de gamme mais aussi les constructeurs généralistes qui, à l’opposé de leur stratégie low cost, veulent monter en gamme pour venir troubler l’hégémonie allemande, augmenter le nombre de leurs clients et dégager des marges supérieures. Porsche: la 918, l’hybride survitaminée. Porsche met le turbo à Francfort avec sa supercar hybride 918 Spyder et ses près de 900 chevaux sous le capot.

Très attendue, la sportive hybride rechargeable i8 du bavarois BMW a fait sa première apparition devant le grand public à Franckfurt.

série limitée dotée de 570 chevaux.

Volvo: concept haut-de-gamme. Le suédois Volvo, désormais détenu par le chinois Geely, présente un concept coupé qui reflète sa volonté de monter en gamme.

Mercedes: le GLA nouvelle version dévoilé. Mercedes-Benz présente le troisième modèle de la gamme classe A, à savoir le petit crossover Mercedes GLA, concurrent de l’Audi Q3 et de la BMW X1. BMW: toujours sportive, un peu hybride. Le stand du munichois BMW occupe un hall entier à Francfort, accueille l’i3, sa première voiture 100% électrique, dotée d’une autonomie comprise entre 130 et 300 kms pour la version avec prolongateur d’autonomie. Elle sera commercialisée en Europe dès novembre. Très attendue, la sportive hybride rechargeable i8 du bavarois fait sa première apparition devant le grand public.

Opel: Monza, le bolide connecté. Opel arrive sur le salon avec l’étude Monza, une hybride rechargeable bardée de technologie pour communiquer avec le monde extérieur et qui préfigure le style des prochaines créations de la marque à l’éclair.

C’est le petit crossover de chez Mercedes GLA, présenté à Franckfort, concurrent de l’Audi Q3 et de la BMW X1. dréservés.

Seat. La Leon fait un break. L’espagnol Seat (groupe Volkswagen) montre sur le salon la version break de sa Leon, la Leon ST, commercialisée dès le mois de novembre. Smart: une citadine sans portes. Smart dévoile le prototype FourJoy, une quatre places sans portes. Skoda: quand la berline devient compacte. Le tchèque Skoda (groupe Volkswagen) décline sa berline Rapid en une compacte baptisée Spaceback.

Volswagen: la e-golf en tête d’affiche. Volkswagen se lance lui aussi dans l’aventure du tout électrique avec l’eGolf. Commercialisée début 2014, elle a une autonomie de 190 kms. Lamborghini: des chevaux, encore des chevaux. Le nouveau monstre de Lamborghini, la Gallardo LP570-4 Squadra Corse, une

droits réservés.

Porsche met le turbo à Francfort avec sa supercar hybride 918 Spyder et ses près de 900 chevaux sous le capot. droits réservés. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1245 | PAGE 16.


Si les progrès sont réels, trop de Congolaises restent encore privées des droits élémentaires

D

ans la recherche des solutions durables aux problèmes des inégalités et des discriminations entre sexes, l’ambassade de Suède en R-dC a initié une réflexion nationale aux fins de la vulgarisation de la Résolution 1325 des Nations unies sur la femme, la paix et la sécurité en R-dC.

Pour Mme Christina Etzell, chargée d’affaires de Suède en R-dC, la Résolution 1325 des Nations unies sur la femme, la paix et la sécurité en R-dC est un outil qui souligne l’importance d’engager les femmes et les filles dans tous les processus, dans la prévention et le règlement des conflits et dans la consolidation de la paix. Elle est aussi un

instrument qui permet à la population de la R-dC d’exiger de l’état de se conformer aux obligations contenues dans cette résolution. Autrement dit, les femmes devraient être davantage représentées à tous les niveaux de prise de décisions dans les institutions et les mécanismes national, régional et international pour la prévention, la gestion et le règlement des différends. Le rôle de la femme ne saurait être limité à celui de la victime. En revanche, elle doit être un agent actif du changement. Toutefois, Christina Etzell fait remarquer que la Résolution 1325 n’est pas la panacée à tous les problèmes liés à l’inégalité des sexes en R-dC, mais plutôt «une résolution, un outil, un document qui peut nous guider». En facilitant cet échange, l’ambassade

de Suède Christina Etzell veut pousser à la vulgarisation de la Résolution 1325 à travers le pays. Pour cela, il faut des ressources humaines utiles à sa mise en œuvre.

de moins de cinq ans meurent de maladies diarrhéiques dues au manque de ces services. Des millions d’Africains - principalement des femmes et des enfants - parcourent de longues distances, chaque jour, pour aller chercher de l’eau afin de répondre à leurs besoins de base et qui ne disposent pas de toilettes sûres. Le Monde marche pour l’eau et l’assainissement appelle la population de toute l’Afrique à demander aux dirigeants politiques de tenir leurs promesses sur l’eau et l’assainissement à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau. L’accès à l’eau potable reste un sujet d’importance mondiale. A en juger par les débats qui ont ponctué le sommet mondial de l’eau à Marseille en France. Près de 2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’eau potable. La journée mondiale de l’eau, le 22 mars, a été instituée pour rappeler aux Etats qu’ils ont le devoir de mettre sur pied des stratégies susceptibles de rendre l’eau disponible à tous. Un professeur à la faculté des sciences de l’UNIKIN et expert du PNUE explique : «Le secteur de l’eau est structurellement faible en R-dC. Pourtant, il est caractérisé par une multiplicité d’institutions et des textes réglementaires non appliqués ou largement dépassés. Environ une

douzaine d’ordonnances et de décrets encadrent le secteur de l’eau, plusieurs datant même de la période coloniale. La plupart de ces textes sont basés sur une approche sous-sectorielle partielle. Ces règlements dépassés portent principalement sur la protection des ressources en eau contre la contamination, l’approvisionnement en eau potable et sur la gestion des droits des usagers. Tous ces textes ne fournissent pas un cadre juridique cohérent». D’où, le souhait de ce professeur de voir une loi adoptée qui permette d’organiser le secteur de l’eau. «Ce pays devrait avoir un ministère dédié à l’eau, chargé d’orienter et de conduire le développement durable de ce secteur comme ailleurs», relève-t-il. Les faiblesses juridiques et institutionnelles, fait savoir cet expert, sont identifiées depuis les années 1980 : «La crise politique et les conflits ont simplement empêché que ces carences soient effectivement palliées. Hormis les efforts fournis par le gouvernement dans le cadre de l’initiative de la réforme initiée en 2006 sur le secteur de l’eau». Dans le cadre de cette initiative de la réforme du secteur de l’eau soutenue par la coopération technique allemande GTZ, un avant-projet de loi portant code de l’eau a été préparé, en 2010. Ce code qui attend son adoption, fournit un cadre législatif

Plan d’action. C’est dans cette perspective que cet atelier se tient (9-13 septembre 2013) à Kinshasa, réunissant 25 participants afin de rendre possible l’égalité des sexes, des droits pour les femmes et l’importance de l’influence des femmes en politique, sécurité et développement en R-dC. La Suède souhaite voir une plateforme être constituée afin de s’occuper de la promotion non seulement de la Résolution 1325, mais aussi de toutes les idées qui y concourent. Elle aura pour mission d’assumer un bon partage des informations sur la promotion de cette résolution.

Pour la ministre r-dcongolaise du Genre, de Famille et de l’Enfant, Geneviève Inagosi Kassongo, il est question de s’approprier le plan d’action national de la Résolution 1325 en vue de «développer une vision commune des actions prioritaires et nécessaires à réaliser selon les dix thématiques ciblées». Cette rencontre, dit-elle, devrait servir de cadre pour «échanger les expériences professionnelles pouvant conduire à développer des stratégies appropriées de mobilisation des fonds pour la mise en œuvre efficace de la Résolution 1325 dans notre pays». Cet atelier vise à contribuer à la compréhension de la nécessité d’accroître l’influence des femmes et la participation dans la gestion des conflits et postconflit reconstruction, d’accroître la renaissance

Une mission onusienne recommande la mise en œuvre d’un plan de sûreté de l’eau

U

ne mission du Fonds des Nations Unies pour l’Environnement commise par l’Unicef attribue la note «moins bonne» à la R-dC sur la qualité de l’eau.

Selon le rapport de cette mission, la qualité de l’eau pose problème, surtout au niveau des ménages. Il y a manque d’entretien des points d’eau, mauvais transport et mauvaises conditions de conservation. Ce qui nécessite la mise en place d’un plan de sureté de l’eau. Depuis quelques années, l’Unicef appuie le programme dénommé «Village assaini» mis en œuvre par le ministère de la Santé publique. Ce programme aide les familles à accéder à l’eau potable et à améliorer leurs pratiques d’hygiène et d’assainissement. Dans le cadre de sa mission, l’approvisionnement en eau potable constitue une des normes majeures, préalables à la certification d’un village (une communauté d’au moins 200 ménages) à être déclaré assaini. En Afrique subsaharienne, 330 millions d’Africains (39% de la population) n’ont pas accès à l’eau potable. Tandis qu’un nombre incroyable de 600 millions de personnes sont privées d’installations d’assainissement sûres, soit 70% de la population. Chaque année, 400.000 enfants africains âgés

global pour une gestion rationnelle et durable des ressources hydriques. En fait, la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) est un principe fondamental caractérisant la loi sur l’eau, explique cet expert. La GIRE vise à créer un processus structuré pour concilier les divers besoins des parties prenantes, en y incluant la garantie de durabilité des écosystèmes aquatiques. En fait, pense cet expert, le code de l’eau crée une nouvelle architecture institutionnelle pour l’organisation et la gestion du secteur : «En accord avec les dispositions de la Constitution de 2006, il (code) pose les fondements pour la dévolution et le transfert des services d’approvisionnement en eau à l’administration provinciale et locale.

G

du rôle des femmes dans la paix et les processus décisionnels, de revoir le plan d’action national de la R-dC et aider à développer une vision commune du plan d’action et des actions nécessaires à sa mise en œuvre. Cet atelier a visé à accroître les connaissances des femmes et des hommes ayant des responsabilités de niveau intermédiaire au sein du gouvernement, des organisations de la société civile et dans le secteur privé ou œuvrant dans les domaines des droits de l’homme, des femmes et de la sécurité. Les délégués de la société civile, des ministères et du secteur privé vont donc renforcer leurs reconnaissances sur le rôle des femmes dans la paix et le processus décisionnel. La mise en œuvre de la Résolution 1325 constitue un des axes majeurs pour une coopération en vue d’accroître l’égalité du genre, les droits et l’influence des femmes pour leur implication active dans la gouvernance politique, la sécurité et le développement. Même si l’égalité des sexes a bien progressé, il reste trop de femmes dans le monde qui

continuent de vivre dans la pauvreté et sont privées des droits les plus élémentaires. Pour elles, l’eau, l’assainissement, la santé, l’éducation, la micro finance et la justice restent hors d’attente. La R-dC n’est pas exempte. En 2008, l’UNIFEM (Fonds de développement des Nations Unies pour la femme) avait publié un rapport biennal. Ce document adopte une perspective de genre pour évaluer les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Il consacre des chapitres à la politique et à la gouvernance, aux services publics, aux opportunités économiques, à la justice et à la distribution de l’aide internationale pour le développement et la sécurité. Dans chacun de ces domaines, il explique comment renforcer les capacités étatiques (ou la bonne gouvernance), tout en prenant en compte les droits de la femme, surtout rurale. Pour rappel, c’est le 19 juin 2008 que le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l’unanimité une résolution définissant la violence sexuelle comme une tactique de guerre et un problème de sécurité internationale. La Résolution 1820 est

le pendant indispensable de la Résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité dont elle permet l’application pleine entière. La violence sexuelle est un problème de sécurité qui mérite d’être traité en tant que tel. Elle constitue un crime de guerre, un crime contre l’humanité ou un élément constitutif du crime de génocide. D’où l’importance aussi de la participation des femmes dans les processus visant aux efforts systématiques à mettre un terme à la violence faite à la femme en temps de paix ou des conflits. Éliminer la situation défavorable de la femme rurale sur le plan du droit, de l’économie et de la politique est un impératif qui découle des droits universels de l’homme et qui doit être l’objectif de toute politique nationale et internationale. Pour la politique de développement de la femme rurale en R-dC, la nécessité de sa promotion s’impose en vue de considérations de politique de développement économique et social, vu que ce dernier est impossible sans le travail, les compétences et le génie créateur des femmes.

NZILA MUNGENGA n

La précision du fait La recherche du détail La puissance du verbe La pertinence de l’analyse La force d’un média.

DM n

len James est un SDF zonant dans les rues de Boston. Le 14 septembre, il trouve un sac oublié par un passant et dans lequel se trouvent pas moins de 41.000 dollars ainsi qu’un passeport. Le sans-abris rendra tout au commissariat. Touché par son intégrité et son histoire, les internautes du monde entier se cotisent. Sa cybercagnotte a dépassé les 60.000 dollars.

i nte rnati onal Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps

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ma vie |

Le Congo en passe d'éradiquer le poliovirus sauvage

L

’OMS note avec satisfaction la baisse des cas de poliovirus en Afrique. Elle a enregistré, en 2012, une forte régression de 81% des cas des poliovirus sauvage notifiés, selon un rapport présenté à la 63è session de son comité régional à Brazzaville.

Les cas de poliovirus sauvage notifiés en Afrique sont passés de 691, en 2009, à 128 en 2012, soit une baisse de 81%. En juin 2013, le Nigéria était le seul pays d’endémie de poliomyélite dans la région d’Afrique. Aucun cas n’a été notifié dans les trois pays (Angola, Tchad, R-dC) de la région où la transmission a été rétablie, pendant une période de 12 à 23 mois, alors que le Kenya a été touché par une épidémie de poliovirus sauvage de type 1, qui, depuis mai 2013, a également touché la Somalie, à la Corne de l’Afrique. La directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Margaret Chan, se félicitant de ces «progrès», a encouragé les Etats africains a «bouté la polio hors du continent», en portant la couverture vaccinale actuelle de 70% à 90%. La 63è session du comité régional de l’OMS/Afrique qui vient de se tenir à Brazzaville (2-6 septembre 2013) a été placée sous le thème

Une famille reçoit une dose de vaccin anti polio à Kinshasa. DRoits réservés. «Investir dans la santé pour un développement durable», a connu la participation des ministres de la Santé des 47 Etats membres de la région africaine de l’OMS. Engagement. En R-dC, le Programme élargi de vaccination (PEV) s’est fixé l’objectif d’arrêter la circulation du poliovirus sauvage avant l’échéance des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Le PEV est en campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite. Celle-ci vise les enfants de 0 à 5 ans. Objectif : éradiquer totalement le poliovirus sauvage en R-dC en 2013. La résurgence de la poliomyélite dans certaines parties de la R-dC a préoccupé

au plus haut point le gouvernement r-dcongolais. C’est pourquoi, avec le concours des partenaires multilatéraux, le ministère de la Santé publique, via le PEV, a réalisé, du 15 au 17 août 2013, la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite. Jusque-là, la R-dC est un pays à moyen risque en ce qui concerne la poliomyélite bien que les provinces du Nord-Kivu et du SudKivu, du Maniema soient dans le rouge, c’est-à-dire des parties à haut risque. C’est dans ce contexte que le PEV mène une campagne de vaccination contre cette maladie virale sauvage auprès des enfants de 0 à 59 mois qui sont estimés à 16.316.185. En plus du vaccin contre la polio, on a donné

aux enfants la vitamine A et du Mebendazole. Et on a procédé à leur enregistrement à l’Etatcivil. Les femmes qui allaitent, ont reçu aussi la vitamine A pour prévenir tous les risques potentiels sur la croissance saine des bébés. Car elle renforce l’immunité et la résistance contre les infections, stimule la croissance physique et mentale de l’enfant, participe à la fabrication des globules rouges, intervient dans la vision et la protection des affections, etc. Pour l’instant, la R-dC compte parmi les pays d’Afrique ayant un taux important de mortalité infantile. La vitamine A réduit à 40% la mortalité infantile due à la diarrhée et de 50% la mortalité infantile due à la rougeole, souligne le

Des tradipraticiens plaident pour un appui à la recherche dans ce secteur

L

a célébration de la 11è journée africaine de la médecine traditionnelle, le 6 septembre, relance le débat sur le développement de cette médecine dans un contexte de manque criant d’institutions de recherche sur les médicaments traditionnels.

Malgré la multiplication des centres de médecine traditionnelle dans la plupart des pays africains, dont la R-dC, il n’existe pas encore d’études orientées sur la qualité de médicaments prescrits par les tradipraticiens, notamment pour pouvoir déterminer leurs identités exactes, leurs principes actifs, leurs dosages et leurs effets secondaires. Pour le moment, on en est encore au début faute d’avancées significatives dans la recherche sur les médicaments traditionnels. On en est encore à plaider auprès des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers pour un appui au développement de la recherche dans ce secteur pour que la connaissance et l’utilisation des médicaments traditionnels soient maîtrisées. Autre défi : la réglementation du

secteur de la médecine traditionnelle. L’adoption d’un texte juridique portant réglementation de la médecine traditionnelle permettra de distinguer les charlatans des vrais tradipraticiens. De la sorte, les charlatans n’auront plus de place dans la prise en charge des maladies au niveau de la médecine traditionnelle. On parle tant présentement de la médecine traditionnelle chinoise qui est en train de conquérir le marché r-dcongolais. Pourtant, la médecine traditionnelle chinoise bénéficie d’un appui de l’Etat chinois pour sa promotion et surtout pour son exportation. Ce qui n’est pas le cas de la médecine traditionnelle r-dcongolaise. Avec l’élaboration d’une pharmacopée nationale, à l’IRSS, on pense que la R-dC va promouvoir sa médecine traditionnelle. L’Institut de recherche en sciences de santé tient à promouvoir la médecine traditionnelle r-dcongolaise. Bien que ses activités soient actuellement en léthargie pour non financement depuis près d’une dizaine d’années, l’IRSS vise l’élaboration de la pharmacopée r-dcongolaise à intégrer dans les services officiels de santé publique. Promouvoir la médecine traditionnelle est donc la mission de l’IRSS,

établissement public à caractère scientifique et technique, créé aux termes de l’ordonnance loi n°82040 du 5 novembre 1962. L’IRSS a deux principaux objectifs : effectuer des recherches susceptibles de prévenir les menaces de la qualité de vie et apporter une amélioration à l’état de santé de la population dans le domaine médicale, pharmaceutique, anthropologique, psychologique et socioculturel. A ce titre, les activités de l’IRSS porte sur la valorisation de la pratique de la médecine traditionnelle en étudiant les procédés traditionnels de préparation des remèdes, les technologies médicales avec comme objectif spécifique l’élaboration de la pharmacopée r-dcongolaise, ainsi que sur l’étude d’intégration de la médecine traditionnelle dans les services officiels de santé publique. Prévenir les maladies. Les matières premières étant chères, l’IRSS cherche à développer de nouveaux médicaments à partir de substances naturelles locales dirigées contre les maladies, bien ciblées, qui constituent les priorités pour la santé publique en R-dC. Dans ce contexte, les chercheurs de l’IRSS se félicitent que la R-dC

se soit enfin dotée d’un ouvrage de référence sur la pharmacopée pour résoudre les problèmes de santé primaire. Il a donc fallu attendre les résultats de longues recherches de différents chercheurs à travers le pays pour arriver à mettre sur pied une pharmacopée r-dcongolaise digne de foi. Œuvre des tradipraticiens, phitothérapeutes, arboristes et pharmaciens des facultés de pharmacie de l’UNIKIN et l’UNILU. Ce document de référence sera régulièrement mis à jour au fur et à mesure qu’il y aura de nouvelles découvertes de plantes médicinales à travers toute la République. Cet ouvrage vient ainsi combler le vide concernant les plantes médicinales. Autrement dit, les professionnels de santé trouveront dans cet ouvrage les critères de pureté des matières ou des préparations entrant dans la fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire. Même les méthodes d’analyses pour en assurer le contrôle sont également reprises dans cet ouvrage, expliquent les auteurs. Cependant, explique-ton à la IIIè Direction de la pharmacie, il reste à vulgariser ce document de référence. En fait, ce document officiel doit préalablement être validé par l’OMS avant toute publication. ALAIN DIAVITA n

PEV, en se basant sur des récentes études. Le PEV souligne avoir mis tous les moyens à sa disposition pour surveiller des maladies évitables par la vaccination. En mai 2012, le PEV a organisé une campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite. Le directeur national de cette structure, Audry Mulumba wa Kamba, avait salué l’appui du gouvernement et des partenaires dans cette campagne dite de «nettoyage» dans la perspective de l’échéance des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) en 2015. Les campagnes précédentes de vaccination contre la polio auront ceci de mérite qu’elles ont permis de ratisser le pays au point qu’on n’a pas enregistré de nouveaux cas de poliomyélite depuis janvier 2012.

«Les campagnes précédentes ont été ciblées, concentrées sur les provinces affectées par le poliovirus sauvage comme le Bandundu (sud-ouest), le Bas-Congo (sud-ouest), le Kasaï occidental (centre-ouest) et la ville de Kinshasa», fait remarquer Audry Mulumba. Qui se félicite aussi de la collaboration des parents lors des campagnes de vaccination des enfants de 0 à 5 ans malgré la réticence de quelques groupes. La sensibilisation a été tous azimuts sur les conséquences socioéconomiques de la poliomyélite qui est une maladie invalidante dont la prévention est assurée par le vaccin antipolio. Les Journées nationales de vaccination (JNV) contre la polio intégrée à la supplémentation en vitamine A (6 mois à 5 ans) et au déparasitage

au Mebendazole (1 à 5 ans) constituent la dernière ligne droite vers l’éradication de la polio en R-dC. Notre pays avait déjà éradiqué la polio entre 2001 et 2005. Cependant, la maladie a refait surface dans le pays en 2010. Au cours de cette année, on a enregistré 100 cas, puis 93 cas en 2011. Grâce aux campagnes de riposte, aucun cas n’a été enregistré depuis janvier 2012. Le pari actuel est de réitérer l’exploit du début des années 2000. L’objectif étant d’arrêter la circulation du poliovirus sauvage en R-dC à la date du 31 juillet 2012. Et cela est possible avec l’engagement de tous, la participation des parents et des communautés de base et la conscientisation des prestataires, plaidet-on au ministère de la Santé publique.

proposé par le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, le Dr Luis Sambo, sera bientôt opérationnel. Selon les indications du Dr Sambo, le manuel opérationnel du FAUSP a été examiné et approuvé lors d’une réunion du comité de suivi du Fonds qui s’est tenue, en mai 2013, à Brazzaville, capitale du Congo.

la santé», a émergé dans la région, provenant de l’augmentation rapide de l’utilisation du téléphone mobile en Afrique.

ALAIN DIAVITA n

L’OMS appelle nos états à faire face aux situations d'urgence

L

a 63è session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique (Brazzaville, 2-6 septembre 2013) marque un tournant dans l’engagement de l’Organisation mondiale de la santé en Afrique.

Pourvu que les Etats africains adhèrent à ce dynamisme. Pour le prochain exercice biennal 2014-2015, le budget alloué à l’OMS/Afro s’élève à 1,12 milliard de dollars. L’assemblée mondiale de la santé a arrêté l’ensemble du budget programme de l’OMS pour l’exercice biennal 2014-2015 à 3,977 milliards de dollars. La part allouée à la région africaine représente 28% de l’enveloppe totale, soit 1.12 milliard de dollars. C’est une légère augmentation de 2,5% par rapport à l’allocation du budget initial de la période biennale 2012-2013. La répartition de ce budget fait non seulement une part belle aux situations d’urgence et à lutte contre la poliomyélite. Mais aussi à d’autres priorités clés de l’Afrique et à des programmes liés aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Il s’agit notamment des systèmes de santé, de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant, de la promotion de la santé, et de la prévention primaire, y compris des maladies non transmissibles. Ce budget est constitué d’une enveloppe de 40% pour les situations d’urgence, principalement l’éradication de la poliomyélite et d’une enveloppe de 60% pour les programmes ne relevant pas des urgences, souligne le même rapport. Les 47 Etats membres de l’OMS/Afro sont appelés à «intensifier leurs efforts de mobilisation de ressources, en vue d’un meilleur financement des priorités régionales». Mettre la main à la poche. Le Fonds africain pour les urgences de santé publique (FAUSP)

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des lignes budgétaires. Cinq pays ont déjà payé 1,7 million de dollars au titre de leur contribution au FAUSP pour 2012 et 2013. Le Dr Sambo a exhorté tous les 47 états membres à prévoir une ligne budgétaire dans leurs budgets nationaux pour leurs contributions annuelles ultérieures au FAUSP et à s’acquitter de leurs contributions au Fonds pour 2012 et 2013. La contribution annuelle des Etats membres au FAUSP est fixée à un montant total de 50 millions de dollars. Le FAUSP a pour objectif de mobiliser, gérer et décaisser des ressources supplémentaires provenant des Etats membres pour riposter rapidement et efficacement aux urgences de santé. Par ailleurs, la 63è session du comité régional de l’OMS/Afro a encouragé les 47 Etats membres africains à promouvoir la cyber santé pour améliorer les résultats en matière de santé des populations. «Les pays et les populations de notre région doivent embrasser, promouvoir et intensifier l’utilisation de la cyber santé», a plaidé le responsable de l’Observatoire africain de la santé (OAS) et de l’Unité de gestion du savoir à l’OMS/Afro, le Dr Derege Kebede. Au cours des dernières années, le domaine de la cyber santé qui est défini comme «l’utilisation rentable et sécurisée des technologies de l’information et de la communication pour la santé et à des fins liées à

ALAIN DIAVITA n

La malaria a tué au moins 21.000 personnes en 2012

L

e paludisme a fait 21 000 décès en 2012 dans notre pays, a annoncé le médecindirecteur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le Dr. Johisse Losimba, à la clôture le 13 septembre d’un atelier à Kinshasa. «Le paludisme est l’un des problèmes majeurs de santé publique avec plus de 9 millions de cas et plus de 21.000 décès, recensés par les services de santé en 2012», a-t-il déclaré, en présence des ministres provinciaux de la Santé du pays. Ces chiffres ne représentent que des données récoltées par les services de santé. La réalité est proche de quatre fois plus, a-t-il poursuivi. Pour lutter contre ce fléau, le spécialiste préconise de combiner des moyens de prévention, de prise en charge et de surveillance. «Pour la prévention, nous mettons à échelle la moustiquaire imprégnée d’insecticide de longue durée d’action. Nous utilisons de pulvérisations domiciliaires et nous tablons sur l’assainissement du milieu qui est une intervention intersectorielle», a-t-il poursuivi. Le secrétaire général des Nations unies Ban ki-Moon plaide pour que les pays fournissent un accès universel aux interventions visant à éradiquer le paludisme.


ma vie |

à Bokoro, l’Université de Maï Ndombe sort avec brio ses premiers diplômés

E

nviron 400 étudiants sont inscrits à l’Université de Maï-Ndombe dans deux cycles, le 1er et le 2ème. Ils ont raison. Grâce à la proximité de la Capitale Kinshasa et à une desserte aérienne hebdomadaire Kinshasa-Bokoro (1h20’) voire depuis peu bi-hebdomadaire et celle plus courte encore BandunduBokoro assurées par la la compagnie aérienne Kin Avia depuis l’aéroport de Kinshasa-N’Dolo, des professeurs de renom prestant dans des Universités de Kinshasa et du Bandundu-chef lieu, y arrivent et séjournent régulièrement en vue d’assurer un enseignement de qualité.

rigueur, vérité, détermination. Reconnue depuis le mois de mai par l’état central (le ministre de l’Enseignement supérieur, Universitaire et Recherche scientifique, Bonaventure Chello a signé en date du 7 mai 2013 l’arrêté ministériel n°054/ MINESURS/ CABMIN/BCL/CD/ JJ/2013 après avoir dépêché sur place une mission d’enquête en vue de se rendre compte de la qualité de l’enseignement dispensé et du cadre de vie universitaire), l’UNIMA, Université du Maï-Ndombe, vient de totaliser cinq ans d’existence. L’année académique dernière, l’UNIMA a sorti sa première promotion de gradués à la grande satisfaction de ses initiateurs, la COCREBO,

Un des immeubles de l’Université de Maï Ndombe à Bokoro. Vaste cadre champêtre, parfait pour la recherche et le savoir. le soft-De paulin.

à g., Monsieur l’abbé Bienvenu, initiateur de l’œuvre qui compte l’Université de Maï Ndombe à Bokoro. Ci-haut, l’école primaire. le soft-De paulin.

Coopérative de Crédit de Bokoro. La devise de la Coopérative est en effet: rigueur, vérité et détermination, trois mots qui sont annoncés aux nouveaux étudiants, aussitôt qu’ils foulent les pieds dans la cité. L’Université dispose de plusieurs facultés dont le Droit, la Médecine, l’économie, la Psychologie et l’Agronomie. Monsieur l’abbé Bienvenu. Les étudiants évoluent dans un vaste cadre champêtre - une sorte de cité universitaire aux confins de la cité de Bokoro -, loin des tracasseries des

villes surabondées. Ils disposent d’une bibliothèque bien fournie en ouvrages scientifiques et, depuis peu, de la connectivité grâce à trois postes d’ordinateurs offerts par le ministre Tryphon Kinkiey Mulumba en charge des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication si bien que les étudiants peuvent désormais eux-mêmes se brancher et faire des recherches sur la Toile sur des matières qui les intéressent ou se tenir informés par ce temps où le monde est devenu un grand

village planétaire. Des aides extérieures sont annoncées et attendues dont celle - précieuse, assure-t-on ici - des donateurs américains qui permettra de renforcer les capacités de l’Université, professeurs et étudiants, mis ensemble. Un hôpital se trouve non loin du vaste site universitaire. Ce qui permet aux étudiants en faculté de Médecine de s’y exercer au plan pratique, de même que d’une pharmacie. Lors des deux visites à Bokoro, l’année dernière et surtout cette année, le ministre en charge des Postes, Télécommunications

et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication, le prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba a eu l’occasion de s’entretenir avec l’ermite promoteur de cette œuvre grandiose, l’abbé Bienvenu, natif de la contrée, ancien des séminaires du Kwilu.

l’œuvre ne souffre d’aucun complexe. L’abbé a décidé d’abandonner tout confort et de se consacrer au peuple de Dieu dans l’une des provinces les plus pauvres du pays en infrastructures et qui mériterait que

la Révolution de la Modernité y arrime. La cité est pourtant célèbre pour son petit séminaire qui a formé nombre de nos ecclésiastiques, parmi lesquels le Cardinal Malula et l’actuel Cardinal Laurent Monsenwgo Pasinya, lui-même natif de Bokoro. Mais l’œuvre de l’abbé Bienvenu ne souffre d’aucun complexe bien au contraire ce qui ne manque pas de faire grincer quelques dents, qu’importe! Des échos de cette œuvre ont franchi les frontières du territoire de Kutu et les étudiants, tout comme les malades affluent de partout de la province

voire des autres provinces du pays. Comme les malades se font souvent accompagner des membres de leurs familles et y passent parfois des longs séjours, l’abbé a eu l’ingénieuse idée de créer un «cadre» pour les enfants. Une école maternelle a ainsi vue le jour, de même qu’une école primaire et secondaire, que le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba a visitées au cours de ses deux visites en promettant de repartir, cette fois les mains bien pleines en vue d’apporter quelque soulagement à la population. T. matotu n

à g., la pharmacie de l’hôpital de Bokoro qui réclame des aides, tout comme l’école Maternelle qui accueille les enfants des malades venus de toute la contrée. le soft-De paulin. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1245 | PAGE 19.


La légende Ya Jossart N

yoka Longo est un homme heureux. Depuis son retour au pays, Ya Jossart vit une sa renaissance artistique. Son Zaïko Langa Langa a désormais la pêche. La démonstration en a été donnée, le 7 septembre 2013, au parking du GHK à l’occasion de ses 60 ans d’âge. Un concert qui a fait courir 1.500 personnes, selon les organisateurs.

Zaïko Langa Langa est sur un nuage. Les sollicitations affluent. Nyoch ne s’attendait pas à une telle baraka à son retour au pays, en 2009, après des années d’exil et de galère. Mais le destin sait arranger les choses. Jamais un sans deux. Le travail, le travail, le travail. à 60 ans, Nyoka Longo a atteint l’âge de la maturité. Son orchestre - Zaïko Langa Langa - créé en 1969, est le seul groupe du pays qui ait totalisé 44 ans d’existence et... de succès. Dans un entretien au «Soft International», cet artiste

Zaiko Langa Langa en plein regime. DRoits réservés. La mort n’a jamais voulu de Jossart même quand un ami vint à lui mettre un poison dans un verre de vin qu’il adore tant. dr.

pondéré de caractère livrait des pans de son intimité. Expliquant l’origine de son surnom de «Jossart». «Mon prénom est Joseph, et ce sont des amis qui m’ont surnommé Jossart parce que, tout petit, je chantais à l’église. J’étais parmi les grands choristes de ma chorale

Mekanisi est de retour dans les bacs ’habitude, D les musiciens attendent les fêtes

de Noël et de Nouvel an pour lancer dans les bacs les disques. Depuis cinq ans, cette pratique ne fait plus tendance. Les musiciens sont déçus par les producteurs, r-dcongolais ou étrangers qui ont baissé pavillon à cause de la piraterie qui handicape la commercialisation des disques. Malgré cette morosité, les musiciens luttent pour leur survie. C’est le cas du saxophoniste Mekanisi Modero, l’homme de confiance de l’icône de la chanson r-dcongolaise, Tabu Ley. Il a repris l’enregistrement en instrumental d’un album extraordinaire reprenant les œuvres de Tabu Ley. Depuis son retour à Seattle, en Caroline du Sud aux états-Unis où il réside, après un séjour à Kinshasa, il s’est adonné à un travail assidu pour la réalisation de cet album attendu. On

notera en passant que pour la réalisation de cette œuvre qui sera une première dans les annales du groupe cher à Tabu Ley, le saxophoniste est entouré d’artistesmusiciens américains avec qui, il se produit, de temps en temps, dans des soirées et dans de nombreux festivals de l’autre côté de l’Atlantique. L’album «Conclusho Renverso» du chanteur Montana Kamenga vient d’être lancé grâce à l’implication de la maison de production Cedi Production basé en Europe, précisément à Bruxelles. De nombreux fans de l’auteur commençaient à se lasser par rapport au temps que ce disque a pris pour sortir sur le marché. à ce propos, le «sommet des sommets» leur demande de consommer modérément «la bonne soupe» qu’il vient de préparer pour eux afin de pas se lamenter.

D. CASSINON MPOYI n

et dans le quartier, mes amis ne cessaient de dire que je serai un grand artiste. Donc, Joss pour Joseph et art pour artiste». Quand on lui demande de faire un bilan des années Zaïko Langa Langa, il répond: «Le bilan de l’orchestre est positif au vu de ce que Zaïko Langa Langa a

apporté à la musique congolaise durant toutes ces années. Ce qui a permis à Zaïko Langa Langa de faire un tel exploit, c’est la grâce de Dieu d’abord. Puis les sacrifices énormes que nous avons dû consentir car la vie de l’orchestre n’était pas toujours rose. Nous avons connu de durs

S

et pianiste semblait perdu pour la musique, entre ses commandes pour Walt Disney et ses spectacles à Las Vegas.

moments parce que nous étions combattus par nos aînés, mais aussi par nos petits. Mais par la grâce de Dieu, Zaïko Langa Langa existe jusqu’à présent». Pour les 44 ans de Zaïko Langa Langa, en décembre prochain, Ya Joseph et les siens vont-ils donner un

éclat particulier à l’anniversaire? Une façon de confirmer que le groupe demeure le leader de la musique r-dcongolaise. Sur les années Europe qui ont ressemblé fort à une traversée du désert, Jossart Nyoch parle des «imprévus de la vie», des ennuis de santé. Avec son arrestation

en Belgique pour une sordide affaire de trafic illicite d’êtres humains sous le couvert des activités musicales, il veut tourner la page. à 60 ans, Jossart Joseph Nyoch Nyoka Longo a des choses à dire sur Zaïko dont la saga s’enrichit d’événements nouveaux. Depuis la sortie de son opus «Bande Annonce», le 6 août 2011, Zaiko Langa Langa, passe pour le groupe le plus sollicité sur les deux rives du fleuve Congo. «Assurément, Zaïko n’a pas volé son titre de l’orchestre du cinquantenaire des deux rives du Congo», s’exclame un mélomane, sexagénaire. Impressionné par les sollicitations dont ce groupe est l’objet à Kinshasa tout comme à Brazzaville. Surtout dans un circuit fermé pour les anniversaires, les mariages, les cérémonies officielles, etc. Pas un mois ne passe sans que Nyoka Longo et les siens ne traversent le fleuve pour Brazzaville. Cela commence même à provoquer la jalousie des musiciens locaux sûrement frustrés. Qu’est-ce qui fonde ce succès légendaire? Le travail, le travail, le travail... Rien d’autre.

Elton John revient à la source de sa musique

D. CASSINON MPOYI n

Le chanteur et pianiste anglais Elton John au festival itunes à Londres redécouvre une crédibilité de musicien abîmée. JIM ROSS AP. ur The Diving Board, son nouvel album, le chanteur anglais délaisse les frasques pour renouer avec les bonnes chansons et l’inspiration de ses débuts. Elton John promettait depuis de si longues années de revenir aux fondamentaux de sa musique qu’on avait fini par ne plus y croire. Passé maître dans l’art de l’outrance et de l’emphase, le chanteur

Goodbye Yellow Brick Road. En tournée continue depuis plusieurs années, il semblait content de servir ses plus grands succès à un public acquis à sa cause depuis longtemps. La réussite du disque qu’il signa en duo avec sa plus grande influence, l’Américain Leon Russel, en 2010,

redonnait espoir. La réédition de ses superbes références du début des années 1970, celles d’avant le triomphe de Goodbye Yellow Brick Road, continuait d’aller dans le bon sens. Aujourd’hui, sept ans après son dernier exercice en solo - The Captain and the Kid Elton John publie The Diving Board. Après une série de problèmes de santé ayant nécessité l’annulation de plusieurs concerts, et avant de repartir en tournée (il sera à

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l’Olympia de Paris du 9 au 11 décembre et le 19 novembre 2014 à Paris Bercy), le disque constitue un petit miracle. La présence de T-Bone Burnett à la réalisation artistique n’est sans doute pas étrangère à la qualité de l’album. L’Américain, ancien collaborateur de Bob Dylan, et compositeur de nombreuses bandes originales de films, a recruté un groupe resserré autour d’Elton John; Raphael Saadiq à la basse, Jay Bellerose à

la batterie, une guitare et quelques chœurs. On est loin des arrangements dégoulinants de certaines productions du sexagénaire. Elton John, dont le piano est au centre du disque, a renoué avec son inspiration du début des années 1970. Cette écriture à l’américaine qui faisait le sel de Madman Across the Water ou Tumbleweed Connection, qu’il abandonna pour les paillettes du glam et les hymnes pour les stades.


Mettre les gaz en période d’incertitude

C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.

Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.

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communication |

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Entre cousins, voyez d’abord un médecin

L

a première étude menée sur cette problématique confirme que l’union entre cousins germains multiplie par deux le risque de malformations des enfants.

Avant de se marier entre cousins, fautil consulter un généticien? Quel est le risque d’avoir des enfants souffrant de malformations ou de maladies génétiques? En France, le nombre de mariages consanguins est faible (moins de 5 % des unions) mais cette pratique est développée dans certaines communautés. Une étude publiée il y a quelques semaines dans la revue britannique The Lancet apporte des informations sur le risque lié à ces mariages entre cousins. Certes, les conséquences de ces hyménées sont connues depuis longtemps, mais c’est la première fois qu’une évaluation aussi rigoureuse en est faite. Cette enquête s’est penchée entre 2007 et 2010, sur 11.300 nouveau-nés, dans une ville multiethnique, Bradford, située dans l’ouest de l’Angleterre et qui comprend notamment une forte communauté pakistanaise. Au sein de celle-ci, le pourcentage de mariages consanguins est très important. Parmi ces 11.300 enfants, 386 présentaient des anomalies congénitales. L’analyse a permis d’observer que le risque de malformations était plus important pour les bébés dont les parents étaient pakistanais que pour

Tout Roi-Soleil qu’il fut, Louis XIV n’a pas eu de chance dans son union avec sa cousine, l’infante d’Espagne, Marie-Thérèse d’Autriche. Un seul sur les six enfants qu’a eus le couple a survécu. Les jeunes mariés étaient doubles cousins germains. L’hypothèse du risque génétique lié à la consanguinité paraît évident. Car les onze enfants que le souverain a eus avec ses maîtresses, la duchesse de La Vallière et la marquise de Montespan, ont connu un sort moins tragique. dréservés.

les autres. Mais surtout, ce travail a calculé que les enfants pakistanais dont les parents étaient cousins, avaient deux fois plus de risque que les autres de souffrir de telles anomalies. Les nouveau-nés de parents pakistanais non apparentés présentaient, eux, le même risque que les petits Britanniques. Principal facteur de risques. Sur les 13.000 enfants de l’étude, 5.100 étaient d’origine pakistanaise et pour 37 % d’entre eux les parents étaient cousins-cousines. «Le risque absolu d’anomalies congénitales est faible: il passe de 3 % quand les géniteurs ne sont pas apparentés à 6 % lorsque les parents sont

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Le GROUPE RADIO-Télé ACTION.

cousins, tempèrent les auteurs de l’étude. Cela signifie que seulement une minorité de bébés nés de parents consanguins, souffrira d’une anomalie congénitale». «Cette étude est solide et apporte des données précises, même si tout le monde sait que la consanguinité augmente le risque de malformations, précise le Pr Stanislas Lyonnet (hôpital Necker, Paris). Ce travail montre aussi que le principal facteur de risque, c’est justement la consanguinité, et pas,

comme on aurait pu le croire, le fait d’être déraciné ou les facteurs sociaux. Car dans cette enquête, les conditions socio-économiques n’apparaissent pas comme étant des facteurs de risque de malformations». si le gène est en double exemplaire. La consanguinité augmente le risque de malformations cardiaques, cérébrales, et d’autres maladies génétiques. Pourquoi le fait d’être cousin

majore-t-il ce risque? Quelques explications sont nécessaires pour le comprendre. Chacune de nos cellules renferme 46 chromosomes répartis en 23 paires. Dans chaque paire, un chromosome vient du père et l’autre de la mère. Chacun possède donc tous les gènes en deux exemplaires, les uns d’origine paternelle, les autres maternelle. Or, de nombreuses maladies génétiques (comme la mucoviscidose, par exemple), liée à un gène défectueux, n’apparaissent que si

le gène défectueux est présent en double exemplaire, dans la copie venant du père et dans celle de la mère. Ainsi, si le gène défectueux de la mucoviscidose est peu répandu dans la population générale, au sein d’une famille concernée, il est sans doute présent chez plusieurs de ses membres. Mais il ne s’exprimera pas tant qu’un individu n’aura pas les deux copies du gène. Dans le cadre d’un mariage entre deux cousins dans une famille concernée par ce gène défectueux, leurs enfants ont un risque nettement accru de recevoir ce gène muté en deux copies et donc d’être frappé par cette maladie. En clair, quand un gène responsable d’une maladie génétique existe dans une famille, le mariage entre cousins facilite l’éclosion de cette maladie. Tests génétiques Faut-il avoir l’avis d’un expert lorsque l’on décide de convoler avec son cousin germain? «Il vaut mieux le faire, affirme le Pr Arnold Munnich (hôpital Necker, Paris). Dans ce cas, il suffit d’interroger l’un des deux conjoints pour rechercher une maladie génétique familiale et pratiquer un test sanguin, pour vérifier l’absence du gène responsable de la mucoviscidose, de l’amyotrophie spinale ou de l’ataxie de Friedreich, les trois maladies génétiques

les plus fréquentes». Cette démarche n’est cependant pas répandue. Les jeunes mariés, cousins issus de germains, consultent rarement des généticiens avant d’avoir des enfants, dans notre pays. «Bientôt, des tests génétiques capables d’identifier les gènes de 500 maladies génétiques en même temps seront sur le marché et simplifieront ce type de dépistage», estime le Pr Lyonnet. L’histoire des rois d’Europe en général et en particulier de France offre une illustration du risque des mariages consanguins. Ainsi, Louis XIV, tout Roi-Soleil qu’il était, n’a pas eu de chance dans son union avec sa cousine, l’infante d’Espagne, MarieThérèse d’Autriche. Un seul sur les six enfants qu’a eus le couple a survécu. Les jeunes mariés étaient doubles cousins germains: le père de Louis était le frère de la mère de Marie-Thérèse et sa mère était la sœur du père de son épouse. En revanche, les onze enfants que le souverain a eus avec ses maîtresses, la duchesse de La Vallière et la marquise de Montespan, ont connu un sort moins tragique. Certes, personne ne connaît les causes du décès des rejetons royaux. Mais l’hypothèse du risque génétique lié à la consanguinité n’est pas à exclure.

Martine Perez n

Y faire ses courses, loin de la ville... au super marché

I

ls réinventent... Les Suisses ne manquent pas d’idées.. Un démarrage en trombe pour le «drivein» du sexe. Les services sociaux de Zurich s’en félicitent. Le succès rencontré par ce nouveau concept, ils ne s’y attendaient pas, à proprement parler.

Reprendre le contrôle de la prostitution. Un lundi soir, une trentaine de prostituées ont pris le chemin du «drive-in» du sexe à Zurich, ont indiqué le lendemain les services sociaux de la ville, qui se sont félicités de ces débuts encourageants. «C’est un début prometteur», a souligné Thomas Meier, le porte-parole des services sociaux de la ville dans un courriel à l’Afp. «Nos attentes étaient assez faibles pour la première nuit», a-t-il expliqué, rappelant que le site a fait l’objet d’un vif intérêt du public. Outre la trentaine de travailleuses du sexe qui se sont rendues sur

confidentialité».

Le marché du sexe est un business qui nécessite un certain degré de confidentialité. DR. les lieux, quelques clients dispositif a vocation de nombreuses, avaient ont fait le déplacement. reprendre le contrôle fini par exaspérer les La ville de Zurich a de la prostitution en riverains. Le porte-parole ouvert officiellement la déplaçant en dehors des services sociaux a lundi soir un site doté du centre-ville. Les précisé qu’il faudra de neuf «sexbox», des autorités municipales plusieurs semaines, garages dans lesquels ont été confrontées à voire plusieurs mois à les travailleuses du d’importants problèmes, l’abri des regards, avant sexe peuvent accueillir notamment de violence, que ce nouveau site ne leurs clients dans un en particulier à Sihlquai, commence à fonctionner cadre protégé. Situé à un quartier résidentiel au niveau souhaité, «la Altstetten, un ancien et de bureaux où la prostitution étant un quartier industriel à présence des travailleuses business qui nécessite l’ouest de la ville, ce du sexe, toujours plus un certain degré de

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1245 | PAGE 23.

Un premier bilan dans trois mois. Lundi soir, seule une poignée de travailleuses du sexe avaient été aperçues à la première heure de l’ouverture officielle de ce «drivein» du sexe, la présence des caméras et des nombreux journalistes les ayant visiblement intimidées. Le site, accessible uniquement aux automobilistes, peut accueillir une cinquantaine de prostituées. Chaque «sexbox» est équipé d’une alarme qui leur permet d’alerter le service de sécurité, présent pendant toute la durée du service, en cas de danger. Une association d’aide au prostituées, qui leur propose aussi bien un soutien psychologique que des conseils médicaux ou des cours d’allemand, sera également présente quotidiennement. Les services sociaux de la ville de Zurich établiront un premier bilan dans trois mois.


interna t i o n a l

«Rester au Mali sans aller en Centrafrique», juge Hollande www.lesoftonline.net

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n minisommet consacré à cette ancienne colonie française a réuni François Hollande et plusieurs dirigeants africains jeudi à Bamako, en marge de la cérémonie d’investiture du président IBK. un accident de l’Histoire. L’opération Serval au Mali: un accident de l’Histoire dicté par la nécessité et qui doit rester une exception. Tel est le message que Paris s’emploie à distiller ces jours-ci, alors que la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire en RCA, République centrafricaine nourrit de nombreuses spéculations sur une nouvelle intervention militaire française. «Ce n’est pas à nous de faire le boulot mais aux états de la région, explique un haut responsable à Paris. On ne peut pas proclamer «L’Afrique aux Africains» et demander à l’ex-puissance coloniale d’envoyer des troupes». C’est pourtant ce qu’a fait récemment l’Union africaine, se heurtant pour l’occasion à une fin de non-recevoir de Paris. «Au contraire, nous avons répondu que nous allions baisser nos effectifs, ajoute cet interlocuteur. Il s’agit d’un électrochoc que nous espérons salutaire». La France dispose de 450 hommes en Centrafrique, concentrés sur l’aéroport de Bangui, lieu stratégique en cas d’évacuation des ressortissants étrangers ou d’envoi de renforts militaires. Ces soldats sont censés appuyer la force multinationale africaine, la Misca (Mission internationale de soutien en Centrafrique). Composée de plusieurs centaines d’hommes sur le terrain, celle-ci s’est montrée impuissante jusqu’ici à enrayer la spirale de violences qui secoue le pays depuis la chute de l’ancien président François Bozizé (en mars dernier). La France avait alors refusé d’intervenir pour stopper l’offensive des rebelles de la Séléka, au nom du principe de neutralité dans les affaires africaines qu’elle tente de promouvoir depuis l’élection de François Hollande à l’élysée. En son temps, Nicolas

www.lesoft.be

since 1989

Sarkozy avait tenu le même discours, avant d’être rattrapé par les soubresauts du Tchad (2008), et surtout la crise en Côte d’Ivoire (2010-2011). L’Histoire va-t-elle se répéter?

Le nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keïta et le président français François Hollande. Afp.

«empreintes digitales Soudanaises». «Le Mali est un contre-exemple, notre rôle consiste à mobiliser la communauté internationale, à éveiller les consciences», explique un responsable français. Ces derniers jours, Paris a multiplié les appels aux dirigeants africains susceptibles d’envoyer des troupes pour muscler la Misca: Denis Sassou Nguesso (Congo); Ali Bongo Ondimba (Gabon), Idriss Déby Itno (Tchad), Paul Biya (Cameroun). «Si chacun de ses pays fournit 850 hommes, l’affaire est bouclée», dit-il. Qui va payer? L’Union européenne. Comme en Somalie, où elle finance à grands frais une force composée de soldats ougandais, burundais et djiboutiens.Ce plan pour la Centrafrique, toujours en cours d’élaboration, fera l’objet d’une réunion de haut niveau 25 septembre à New-York, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Des représentants de l’Union africaine, de l’UE, des états-Unis et de plusieurs pays africains ont prévu d’y participer. Il y a urgence: alors que la situation s’est quelque peu stabilisée à Bangui, de violents affrontements - entre chrétiens et musulmans - ont éclaté récemment à l’intérieur du pays. Selon une source diplomatique française, des milliers de personnes seraient actuellement réfugiées dans l’enceinte d’une église à Bossangoa (250 km au nord-ouest de Bangui). Paris, qui

BK a fêté jeudi devant près de 50.000 personnes à Bamako le début de son mandat, reconnaissant la dette «d'honneur et de sang» du Mali envers ses alliés français et africains qui ont balayé les islamistes dans le nord du pays. élu en août et après sa prestation de serment le 4 septembre, Ibrahim Boubacar Keïta a été officiellement investi au

grande victoire pour le Mali que nous fêtons aujourd'hui», a-t-il estimé. «Aujourd'hui, le Mali a pris son destin en main, il a choisi son président», a-t-il ajouté, assurant que Paris «restera aux côtés du Mali» tant qu’il sera menacé et l'accompagnera vers la réconciliation et le renouveau économique. Les trois Chefs d'état se sont exprimés à la tribune et ont félicité M. Keïta pour son élection.

«Dans les rangs des rebelles qui ont porté Michel Djotodia au pouvoir, on trouve de tout: des rebelles tchadiens, des gens du Darfour, des jenjawids (miliciens à la solde de Khartoum)...». dr.

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Un «pacte d’honneur et de sang» au Mali cours d'une cérémonie «populaire» et festive dans un Stade du 26 mars plein à craquer. Devant ses invités, le président français François Hollande et une vingtaine d'autres chefs d'état africains (parmi lesquels le Tchadien Idriss Deby Itno, dont 2.000 hommes de troupes ont été, avec les Français, en première ligne dans les combats violents contre les jihadistes; l’Ivoirien Alas-

sane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest, Cédéao et le roi Mohammed VI du Maroc, qui se déplace rarement pour ce genre d’évènement), M. Keïta a remercié les pays ayant participé à l'offensive lancée en février contre les groupes islamistes qui occupaient le nord du Mali. Bamako est désormais lié à ces alliés par «un pacte

d'honneur et un pacte de sang», a-t-il lancé, réitérant les engagements pris lors de sa prestation de serment d'oeuvrer en faveur de la réconciliation, de la bonne gouvernance, et de lutter contre la corruption. «Nous avons gagné cette guerre!», a déclaré pour sa part le président Hollande, arrivé à la mi-journée à Bamako. «Nous sommes à son aboutissement, car c'est une victoire, une

Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008.

affirme vouloir jouer les seconds rôles à Bangui, s’inquiète du rôle trouble joué par le grand voisin de la Centrafrique. «Les empreintes digitales du Soudan sont très fortes sur place», confie un haut responsable, révélant que le chef des services de renseignement de Khartoum a été vu à Bangui une semaine avant la chute de Bozizé. «Dans les rangs des rebelles qui ont porté Michel Djotodia au pouvoir, on trouve de tout: des rebelles tchadiens, des gens du Darfour, des jenjawids (miliciens à la solde de Khartoum)...», ajoute cette source. «Nous disons à Djotodia qu’il doit faire le ménage de toute urgence!» Mais, pour l’ancienne puissance coloniale, pas question de lui donner un coup de main en lieu et place des Africains. Du moins, pas à ce stade.

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