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Qui fait chanter qui? i n t ernati onal Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps

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N°1247 | 1èRe éd. lundi 30 septembre 2013 | 24 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA

Aux Concertations, on joue les prolongations et on négocie ferme un atterrissage en douceur


Qui joue à faire peur? la une du soft |

L

es Concertations nationales initiées par le Chef de l’état jouent les prolongations. Elles n’arrimeront qu’avec le discours attendu du Président de la République. Entre-temps, que de périlleux crocsen-jambe... Jamais dans le passé la presse nationale n’avait été aussi servie! à l’occasion des Concertations initiées et convoquées par le Président de la République (7 septembre-28 septembre pour ce qui est des états généraux des Groupes thématiques, on attendra la convocation de la plénière et la clôture par un discours du Chef de l’état), tabloïds et medias audiovisuels privés s’en sont donnés à cœur joie. Au fond, ce fut comme dans toutes les cours. Profitant des crises à répétition - dont le parfait héros a certainement été l’ex-Dép. Jean-Pierre Lisanga Bonganga depuis bombardé du titre de «modérateur» perpétuel d’une aile de l’opposition, l’opposition FAC (Forces Acquises au Changement) qui lui ouvre une tribune après avoir surfé en vain sur la planète contre nature de Tshisekedi - les médias ont eu un peu plus de deux semaines bien savoureuses. Si Mobutu est parti il y a deux décennies, le mental de son régime est resté intact… Certes, si Lisanga Bonganga a claqué la porte pour finir par revenir sur ses pas, pour à nouveau claquer la porte, pour se voir à nouveau ouvrir les portes des Concertations, puis - pour une énième fois - claquer la porte, cette fois à la veille de la clôture des travaux dans les états généraux et c’est pour annoncer qu’il n’y retournera qu’après avoir obtenu l’entrée en scène - l’intervention, disons le mot - de «l’accompagnateur» extérieur - le président Sassou Nguesso du Congo voisin, nul ne l’accuse de n’avoir pas été clair. Sur Rfi (Radio France Internationale), Lisanga s’est laissé en effet aller sur le registre qu’il manipule le mieux. «Rien de ce qui nous

Travaux en atelier à l’hôtel Royal où siégeait le Groupe thématique économie, secteurs productifs, Finance. Brahms Nguama.

avait été promis n’a été réalisé. On a l’impression d’être venu pour le bénévolat...». Au cœur du débat, le défraiement! à l’origine, le fameux per diem aurait été fixé à 450 US$/jour (jamais attesté) avant d’être revu à la baisse mais de façon drastique: 50 US$. De quoi ne pas garantir au forum le succès d’audience annoncé... Les heureux des assises! On sait que si ces Concertations devaient à l’origine se dérouler dans quatre villes du pays (Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Matadi), des difficultés budgétaires ont contraint le Gouvernement à n’en retenir qu’une: Kinshasa. En revanche, si au départ, le forum devait accueillir 450 participants, les Congolais se sont à ce point rués au portillon qu’ils sont désormais 700 voire plus à siéger. La veille de la clôture officielle des travaux dans les états généraux, le secrétariat technique des Concertations et le présidium continuaient d’enregistrer des demandes pressantes d’entrée! Signe que si le défraiement accordé était peu tentant, il n’est pas impossible qu’à d’autres

niveaux et pour d’autres raisons, le forum ait fait des heureux! Par exemple, des demandes auraient été formulées d’ouvrir les rangs des Chambres législatives (Assemblée nationale et Sénat) en y ajoutant des strapontins afin d’accueillir des… candidats malheureux des dernières Législatives jugées peu crédibles mais aussi d’autres qui seraient cooptés par les leurs. En réalité, il y aurait trop de monde en dehors des Institutions et le besoin de cohésion nationale conduirait ainsi à ce que l’état donne un emploi à chacun de ceux qui se font entendre le plus! Il faudra attendre si une telle recommandation peut avoir une chance d’être retenue! D’autres participants auraient été inspirés par des camarades indexés dans la Capitale pour avoir rejoint des mouvements armés à commencer par le M23 - mais face à la perspective d’échec, ils n’auraient trouvé aucune raison de se maintenir aux Concertations. Serait-ce le cas de Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua Kanundowe, président du MR ou de ce lieutenant de Roger Lumbala qui a eu la si funeste idée de rejoindre

précipitamment les rangs du M23 honni? Ces deux là ont au moins été plus sophistiqués. Ils ont invoqué un différend idéologique avec la Majorité pour justifier leur départ des assises. En plus de deux semaines durant, la presse kinoise a ainsi été diverse, sollicitée comme rarement sans toujours détecter une ligne éditoriale majeure. La veille de l’ouverture du forum, l’organe de régulation (CSAC) avait lancé un appel à l’ordre en insistant sur le professionnalisme qui devait caractériser le travail des journalistes. Au fond, à l’arrivée, il n’est pas sûr qu’il ait été suivi par un seul organe. Un brûlot présenté aux états généraux de l’hôtel Royal (économie, Secteur productif, Finances publiques) par l’ancien ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire (Cabinet Gizenga et Muzitu) Jean-Claude Muyambo Kyassa contre son ancien ami devenu son plus sûr adversaire au Katanga, le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe, paraît avoir été l‘événement médiatique le plus fort des Assises. Le président du parti SCODE (Solidarité congolaise pour

la démocratie et le développement) s’est ainsi laissé littéralement massacrer, une semaine durant, comme jamais, par toute la presse kinoise unanime, une fois n’est pas coutume quand le gouverneur, scandalisé par cette «infamie», a estimé devoir déserter des Concertations peu accueillantes, préférant continuer à s’occuper de la population de sa province. Chaque soir, la chaîne publique Rtnc a montré les images du gouverneur en mission d’inspection visitant les travaux d’infrastructures dans sa province, le PPRD - le parti dont il est membre et 1er représentant au Katanga - compatissant. Une action en justice pour diffamation propos tenus contre l’un de ses membres, ont rapporté les médias - a été annoncée le 23 septembre 2013 par le Secrétaire général, évariste Boshab Mabudj lors d’une conférence de presse quand au même moment, le propre Secrétaire général de la SCODE, Kinyongo Saleh, qui passait pour le plus vertueux serviteur de l’ancien ministre, annonçait avoir pris des sanctions: le rappel des assises de l’ancien ministre, ainsi que sa déchéance à l’issue d’un Congrès

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du parti à… convoquer «prochainement»!

dans l’ordre des Martyrs… Nul n’excluait l’hypothèse de voir le parti de Muyambo être… déserté demain de tous ses membres prééminents! Pour Kinyongo Saleh, le président de SCODE a présenté, lors d’un atelier des états généraux des Concertations nationales, «un document dont le contenu ne contribue en rien au renforcement de la cohésion nationale. Ce document a été lu en lieu et place de celui de politique générale préparé par le parti au titre de sa contribution aux Concertations nationales». Pour Kinyongo, le comportement de son président «constitue ni plus, ni moins qu’un mépris pour le Chef de l’état, initiateur des Concertations nationales et Autorité morale de la Majorité Présidentielle, un mépris pour l’ensemble du peuple congolais représenté par ses délégués aux assises des concertations nationales». Ayant été enregistré aux assises au titre de membre de la Majorité présidentielle et présenté par son parti, le Secrétaire général de la Majorité présidentielle

a «pris acte» de la demande de retrait sollicitée par le parti SCODE... Tout ça, pour ça?! Muyambo est en passe d’être cité demain dans l’ordre des Martyrs de la Liberté de parole… En un peu plus de deux semaines, tout au long des ateliers, sur tous les théâtres thématiques, des conflits plus ou moins sérieux se sont noués et se sont dénoués, des dossiers plus ou moins scabreux ont été agités comme à la tauromachie quand le torero qui affrontant le taureau, agite le chiffon rouge pour le piéger et l’amener à se déconsidérer; des mots mêlés de suppositions plus ou moins malhonnêtes, ont été entendus, des approbations ont été négociées pied à pied et arrachées, des ponctuations auraient pu ne pas alourdir des phrases soporifiques, des redondances de langage auraient pu être évitées. De hauts parleurs vibraient de mille dénonciations - et ce fut un coup de génie cet évitement de la télé-spectacle. Les je te tiens, tu me tiens par la barbichette, étaient légion! Il semble - et, finalement n’est-ce pas comme ça dans toues ces enceintes - que les vrais dossiers se soient traités sur d’autres théâtres, dans des colloques singuliers, sous l’ombre d’un coin d’immeuble, sur une banquette arrière d’un tout-terrain aux vitres teintées ou, plus élégamment, autour d’un repas d’amis. Quand on insinue que le défraiement annoncé a pu être un leurre, que tous les Concertateurs n’auraient pas tous été logés à la même enseigne, que ce forum né d’un projet noble du Président de la République, aurait pu être détourné pour devenir un traquenard, les grands discours sur les valeurs, voués à la postérité, pérorés sous les ors de la République, perdent un peu de leur superbe pour soudain prendre un ton détestable. Qu’il n’en reste pas ou qu’il en reste peu, il faut avoir foi: il y a dans ce pays des gens qui ont une certaine idée de la politique et de la vie publique.

T. Kin-kiey n


communication |

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media |

Quand Radio France Internationale tempère des excès de liberté, c’est avec l’International du Soft que la Radio Mondiale le fait

U

n compatriote a estimé devoir brocarder le discours aux Nations Unies du Chef de l’état, Rfi recadre et c’est avec l’International du Soft. Vendredi 27 septembre, l’expert média de la «Radio Mondiale» venait de lire un article au vitriol sur un site congolais. Pour se faire sa religion, il recourt au Soft qui venait de poster le texte de couverture. Voilà ce que l’exercice donne à un vrai professionnel: Titre: «RDC: pluralisme éditorial». Lisez: «La réunion de l’ONU vue par la presse de la République démocratique du Congo, cela donne des points de vue très diversifiés sur le discours du président Kabila. Le chef de l’état congolais a lui aussi prononcé son discours à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies. Pour Le Soft, Kabila «joue et gagne». Car, estime le journal kinois, au bout des deux ans d’une «guerre d’agression injuste, le Congo revient sur un tapis rouge. Il y a un an, avec la chute de Goma, qui l’eût cru? Comme il y a deux ans au lendemain d’une campagne acharnée anti-Congo - le Congo bashing »… C’est tout sauf peu… », s’enthousiasme le confrère. à l’inverse, Le Congo Indépendant estime qu’il s’agissait d’un discours «lamentable». Et le journal se demande si Joseph Kabila «prend les 70 millions des Congolais pour des andouilles». Preuve, s’il en était besoin, que l’on peut trouver des opinions nettement opposées dans la vivace presse congolaise. Qui s’en plaindrait?». Magnifique conclusion! Aux lecteurs de se délecter à nouveau de ce texte du Soft International qui recadre le débat. eureux qui comme Ulysse a fait un bon voyage… Arrivé lundi 23 septembre à New York en vue de prendre part aux travaux de l’Assemblée annuelle des Nations Unies, le président de la République a reçu à son hôtel des Américains le secrétaire d’état John Kerry -, des Français - la ministre Yamina Benguigui, proche du président Hollande -, des Belges - le Vicepremier ministre Didier Reynders et son homologue en charge de la Coopération au Développement Jean-

H

Une success story se dessine au Congo Le Président Joseph Kabila Kabange prononçant son discours devant l’Assemblée annuelle des Nations Unies à New York mercredi 25 septembre. Brahms Nguama.

Pascal Labille. Il a reçu une invitation du Gouvernement belge à se rendre en Belgique l’année prochaine aux commémorations du centenaire de la 1ère guerre mondiale au cours de laquelle des soldats congolais mirent en déroute les armées allemandes à Tabora, dans l’actuelle Tanzanie, puis une autre pour un sommet sur l’Afrique que François Hollande se propose de réunir à l’élysée. C’est tout sauf peu… En diplomatie c’est comme partout: les gestes comptent pour beaucoup. Au bout des deux ans d’une guerre d’agression injuste, le Congo revient sur un tapis rouge. Il y a un an, avec la chute de Goma, qui l’eût cru? Comme il y a deux ans au lendemain d’une campagne acharnée anti-Congo - le Congo bashing prenant prétexte des scrutins auxquels chacun n’a vu que ce qu’il a désiré voir… Après une réunion au Sommet lundi 23 septembre - la deuxième, en l’espèce - à New York du Mécanisme Régional de

Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba - un succès pour le Congo dont les efforts ont été unanimement reconnus et «salués pour avoir élaboré et adopté des critères de suivi nationaux de l’Accordcadre et réalisé des progrès dans la mise en œuvre de réforme ayant complété et renforcé mutuellement l’exécution des engagement régionaux» là où ses voisins ont tous failli - le Président de la République a été deux jours plus tard, le mercredi 25 septembre, droit dans ses bottes à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies pour rappeler fermement à la face des Nations la vérité sur les conflits cycliques du Kivu, au cas où quelqu’un aurait tendance à l’oublier. en finir avec des années-gâchis. «C’est pour avoir posé un acte de solidarité en accueillant sur son territoire des réfugiés originaires du Rwanda que les populations congolaises de l’Est de mon pays sont privées de la paix, droit élémentaire de tout

être humain, et qu’on arrête pas de compter les morts», a déclaré le Chef de l’état dans un discours très applaudi. Avant de poursuivre: «II y a lieu de se demander ce qui resterait du droit international humanitaire si accueillir des réfugiés en détresse, acte humanitaire par excellence, devait désormais être considéré suffisant pour justifier le déclenchement d’une guerre». Un discours qui, dans l’opposition et au Kivu, ne donnera lieu à aucune polémique. Ceci est tellement rare qu’il mérite d’être souligné! Tenu par un verbe pointu, porté par une verve qui confirme un haut niveau de maturité, ce texte a séduit chancelleries et observateurs. D’autant que Kabila a parlé avec son cœur dans un langage sans artifice quand il s’est agi d’évoquer avec émotion le chaudron bouillonnant kivutien, là où «les femmes et les enfants sont aplatis sous les bombes», quand le pays continue d’engranger confiance et crédibilité après

des défaites militaires infligées aux rebelles. à New York, le Président avait le soutien de l’ami et géant régional sud-africain tout comme de l’autre - et non des moindres le président tanzanien Jakaya Kikwete qui continue de prôner le dialogue politique dans les Grands Lacs, «chacun avec ses rébellions». Le Président a évoqué les Concertations nationales qu’il a ouvertes le 7 septembre dans la Capitale, «dont l’objectif est la recherche de la cohésion nationale pour mieux faire face à tous les défis que la Nation congolaise est appelée à relever». Ici non plus, le succès ne saurait échapper quand des observateurs lui doivent une fière chandelle. «D’avoir réussi à organiser ces Concertations est déjà en soi un succès. Cela n’avait jamais paru évident…», explique un diplomate à Kinshasa qui espère que de ce forum sortira un «programme». «Si c’est pour distribuer quelques satisfactions individuelles - des

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maroquins ministériels - cela ne sert à rien. Il en restera toujours des mécontents qui continueront avec une opposition stérile…». Dans les chancelleries, on salue tout élargissement qui serait «un élargissementprojet loin de tout élargissementrécompense» et on explique que nul dans la Communauté internationale - ne se focaliserait sur un individu. «S’il s’agit d’aller vers des personnes susceptibles de décrisper la situation, capables de fédérer des énergies politiques et régionales», les Occidentaux ne paraissaient y voir aucun inconvénient. Ils déclassent tout discours d’«on ne veut que lui ou d’on ne veut pas de lui» en mettant un accent sur la capacité et la représentativité. Quelles personnes ont les capacités de fédérer les énergies politiques et régionales, paraît être le grand souci des Occidentaux. à nouveau, des thèmes récurrents refont surface: w amélioration du climat des affaires (rassurer les

investissements); w les questions sécuritaires à l’est (retour plein et entier de la souveraineté congolaise, cela suppose réforme des services de sécurité); w et enfin gouvernance (en tête mise en place d’un cycle électoral crédible et efficace qui ferait oublier les scrutins de 2011 dont les «irrégularités» ont été criantes). Ici, le plus important paraît de parvenir à décrisper la scène en tournant la page à des années-gâchis. Logiquement, les Occidentaux sont tout ouïe à la CéNI, la Commission électorale Nationale Indépendante. Qu’elle publie un calendrier «crédible et efficace»... Ils ne sont arcboutés sur aucune date fétiche à laquelle une élection doit impérativement avoir lieu. «Le Congo n’est pas le Mali. Dioncounda Traoré avait été nommé et installé par une junte militaire. C’était inacceptable. Il fallait vite tourner la page. Le Congo a un Président élu…».

T. Matotu n


l’actu |

Des Maï Maï se disputent des zones, ils s’entretuent: seize morts

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rois milices se sont affrontées vendredi 27 et samedi 28 septembre à Kalembe, dans la chefferie Bashali, dans le territoire de Masisi au NordKivu. Ces combats ont opposé, d’une part, les combattants de Nduma Defense of Congo (NDC) à ceux de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) et, d’autre part, le NDC au Nyatura FDDH, une milice locale.

Un milicien Maï Maï embusqué avec son fusil. DR.

Seize personnes auraient été tuées, dont 4 enfants de moins de dix ans, et sept autres blessées, selon les autorités administratives de Masisi citées par le site de la radio onusienne

Okapi. Tout est parti de l’attaque vendredi des positions des combattants de l’APCLS de Janvier Karairià Kalembe par des hommes de NDC de Cheka venus de Pinga. à l’issue

des affrontements, les combattants de l’APCLS ont décroché après avoir perdu quatre des leurs, dont un officier, selon le bilan provisoire donné par les sources administratives de Masisi. Une autre milice locale, le Nyatura FDDH, commandée par un certain colonel Kasongo Kalamo, qui a son quartier général à Kaswuga, à 8 km de Kalembe, s’est interposée. Elle a réussi à chasser le NDC, qui se serait replié vers Peti, à

20 km de Kalembe, toujours d’après les mêmes sources. Après deux jours de combats, seize civiles ont été tués, sept blessés admis à l’hôpital de Mwesso et d’autres personnes enlevées par Cheka parmi elles des élèves. Leur nombre n’est pas encore connu, ont indiqué des sources administratives locales. Le camp des déplacés de Kalonge a également été incendié. Le calme est revenu sur

place ce dimanche. Les populations de Kalembe et Malemo qui avaient fui vers Mwesso ont commencé à regagner leurs habitations. Toutefois, ces deux localités sont toujours contrôlées par la milice de Nyatura FDDH. Les FARDC quant à elles, sont à Mwesso, à une vingtaine de Km de Kalembe. Les autorités militaires dans la région n’ont pas encore réagi à cette information.

artin Kobler, se dit «vivement préoccupé» par l’évasion des deux détenus militaires de la prison de Bukavu dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 septembre. Dans un communiqué rendu public samedi 28 septembre, le chef de la Monusco demande aux autorités de prendre des mesures nécessaires pour sécuriser toutes les personnes ayant participé au procès des fugitifs. Les deux personnes avaient été condamnées à une peine de prison à perpétuité il y a deux semaines pour violations graves des droits de l’homme. Les évadés - un colonel des Forces armées FARDC et son codétenu, un major de l’armée avaient été condamnés par la Cour militaire du Sud-Kivu lors

d’audiences foraines, organisées avec l’appui de la Monusco, pour des violations graves des droits de l’homme, y compris le viol et le meurtre. Martin Kobler exhorte les autorités du pays à initier une enquête pour retrouver et arrêter les évadés. Il estime que cette évasion risque de menacer la sécurité de toutes les personnes impliquées dans le procès des évadés: «Je demande aux autorités congolaises de prendre toutes les mesures nécessaires pour sécuriser les victimes, les témoins, les avocats des victimes et les magistrats qui ont participé au procès ayant mené à la condamnation de deux fugitifs, et de diligenter une enquête judiciaire pour établir les circonstances exactes de l’évasion ainsi que la responsabilité des complices présumés»,

ajoute-t-il. Tout en saluant la tenue des audiences foraines et la prononciation des jugements, la Monusco déplore cet incident qui représente un pas en arrière dans la lutte contre l’impunité des auteurs de violations graves des droits de l’homme. Le directeur de la division Droits de l’homme de la Monusco, Scott Campbell lui aussi, décrie cette évasion qui «lance en direction du public un message négatif sur la lutte contre l’impunité». La Monusco estime que les conditions sécuritaires et de surveillance de la prison ont facilité l’évasion de ces deux officiers de l’armée. Elle demande l’ouverture d’une enquête pour élucider cette évasion et l’établissement des responsabilités.

pas de se faire expulser a répondu à l’homme en noir par plusieurs coups de pied et coups de poing. Le jeune officiel, pris de panique, a sorti un couteau qu’il avait sur lui et a poignardé à de nombreuses reprises le footballeur, qui serait décédé sur le chemin de l’hôpital. En voyant la scène, les spectateurs présents en nombre dans les gradins ont attrapé le jeune homme, l’ont ligoté et ont commencé à le lapider. Si on peut se demander pourquoi un arbitre officie avec une arme blanche sur lui, ce qui suit pourrait s’apparenter au scénario d’un film d’horreur. Le public a

planté sa tête au bout d’un pieu Selon l’AP (The Associated Press), les services de Police de l’état de Maranhao ont affirmé que les amis du joueur ainsi que sa famille, fous furieux de l’agression, ont été à l’origine de l’envahissement du terrain. Ils ont ensuite lancé des pierres au visage de l’arbitre et l’ont écartelé avant de lui couper la tête. En guise de trophée et comme aux plus sombres années de moyen âge, ils ont embroché la tête sur un pieu. La scène a été filmée par de nombreux téléphones portables qui ont permis aux services d’ordres brésiliens

d’identifier trois suspects. Ce mardi 2 juillet, il ont procédé à l’arrestation de l’un d’eux dénommé Luis Moraes Sousa (27 ans). Les deux autres, son frère Francisco Moraes Sousa et Josimar de Sousa, sont toujours dans la nature. Selon les informations rapportées par le Parisien, l’homme arrêté aurait frappé Catanhede à la tête avec une bouteille, son frère se serait chargé de lui ôter les bras, les jambes et la tête à l’aide d’une faucille tandis que le dernier tortionnaire aurait lui mis des coups de poignard dans la nuque de l’arbitre.

à BKV, deux militaires Le M23 minimise l’amnistie condamnés s’évadent et l’intégration dans l’armée

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e M23 (rébellion) souhaite voir les pourparlers de Kampala «accorder beaucoup plus d’importance à la sécurité de la population et à la réconciliation nationale», jugeant «subsidiaires» les questions d’amnistie et d’intégration à laquelle s’oppose Kinshasa pour une centaine de commandants, assimilés et hommes de troupes. «Nous nous battons pour le pays et pour notre survie. Pour la sécurité de notre population, le retour des réfugiés et la réconciliation nationale. C’est à ces problèmes qu’il faut accorder beaucoup plus d’importance. Ces questions doivent trouver une réponse à Kampala. Nous ne nous battons pas pour l’amnistie, nous ne nous battons pas pour l’intégration. La

question de l’amnistie, la question de l’intégration, ce sont des questions subsidiaires», a déclaré à l’Afp, Bertrand Bisimwa, l’actuel président politique de la rébellion. Kinshasa cible «73 récidivistes». Vendredi 27 septembre 2013, le porte-parole du Gouvernement Lambert Mende Omalanga a rendu public un communiqué du gouvernement affirmant que «les commandants, assimilés et hommes de troupes du M23 dont les noms suivent ne peuvent plus être intégrés au sein des FARDC». Il s’agit de «73 récidivistes à la participation à des mouvements insurrectionnels (rébellions successives) en RDC», parmi lesquels les «ex-général Bosco Ntaganda, excolonel Makenga Sultani Emmanuel, ex-colonel

Innocent Kayina, exlieutenant-colonel Vianney Kazarama Kanyamuhanda» qui figurent également parmi les «15 commandants déjà radiés des FARDC par le gouvernement». La liste publiée par Kinshasa comprend par ailleurs «12 commandants déjà jugés et condamnés par la justice militaire; 4 commandants dénoncés par Mme Navy Pillay, Haut commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’homme, pour violations graves des humains; 6 commandants et entités sous sanctions du gouvernement des étatsUnis d’Amérique; 7 commandants assimilés du M23 sous sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies». On a appris par ailleurs que le facilitateur ougandais serait prêt à proposer un projet de conclusion des pourparlers, attenu de longue date.

M

Au Brésil, un arbitre de football se fait torturer et décapiter peu après par le public déchaîné

U

n match de football amateur au nord du Brésil a tourné au drame le 30 juin dernier. Une altercation entre un joueur et un arbitre a terminé dans un bain de sang. Après avoir poignardé le joueur, l’arbitre a été pris à parti par le public qui l’a molesté, torturé, écartelé et décapité avant de mettre sa tête sur un pieu. à un an de la Coupe du Monde, ce fait divers fait un peu tâche au Brésil. Alors que la Seleçao vient de remporter la Coupe des Confédérations et que les Auriverde s’apprêtent également à accueillir les Jeux

Olympiques en 2016, les problèmes de la violence et de l’insécurité latents dans ce pays d’Amérique du sud refont surface. En pleine crise sociale alimentée par de nombreuses révoltes contre l’augmentation du coût de la vie inhérente au Mondial 2014, le football brésilien et le Brésil tout entier n’avaient pas besoin de ça en ce moment. Cette information datant du 30 juin dernier et qui vient de sortir dans la presse du monde entier fait froid dans le dos. Lors d’un match de football amateur, un arbitre aurait grièvement blessé un joueur à coup de

couteau avant d’être pris à parti par le public qui l’aurait torturé, écartelé et décapité.

déchaînement de violence. Cette histoire pourrait être tout droit sortie d’un épisode de Game of Thrones. à Pio XII dans l’état du Maranhao au nord du Brésil, la réalité a rattrapé la fiction en ce jour du 30 juin 2013. Tout a commencé quand Oravio de Jordao Catanhede da Silva, l’arbitre de la rencontre tout juste âgé de 20 ans, a donné un carton rouge à un des joueurs sur le terrain. Josenir dos Santos Abreu, le joueur en question de 31 ans, n’acceptant

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Blaise pour la 3ème fois

K

arim Lebhour de Rfi a interview le président du Burkina Faso Blaise Compaoré à New York où le Chef de l’état prenait la parole mercredi 25 septembre devant l’Assemblée générale de l’ONU. Le chef de l’état n’exclut pas l’hypothèse de sa candidature pour un troisième mandat à la tête de son pays. Il le fait savoir. Q. Est-ce que vous pouvez nous dire si vous allez modifier l’article 37 de la Constitution du Burkina Faso d’ici à 2015 pour vous représenter une troisième fois ? R. Non, ce n’est pas une question à laquelle je dois répondre. Parce que moi, j’ai été investi en 2010 et dès 2011, on me demande si en 2015 je vais partir! … C’est vrai que je ne veux pas décevoir ceux qui me posent la question, mais je ne veux pas aussi décevoir le peuple qui m’a élu. Je ne veux pas me poser la question chaque jour. La question qui me préoccupe aujourd’hui est de savoir si le programme que je dois exécuter, il va être exécuté en 2015, c’est ça qui me préoccupe aujourd’hui. Q. Je vais poser ma question un petit peu différemment, si vous voulez bien, monsieur le président… Mais votre mandat arrive à expiration en 2015, la Constitution dit qu’on ne peut pas faire plus de deux mandats consécutifs. Est-ce qu’en 2015, dans deux ans, vous quitterez le pouvoir - comme le prévoit la Constitution? R. Mais moi, je ne me pose pas cette question aujourd’hui, parce que, selon moi, elle n’est pas une question importante pour le pays. La question qui est importante pour moi c’est de savoir ce que je vais réaliser dans le programme que j’ai proposé au peuple burkinabè. Je crois que c’est ça qui est le plus important pour tout le monde. En 2015 je pourrai répondre plus simplement à la question. Q. Pour l’instant vous ne pensez pas à 2015? R. Si je commence à parler de 2015, ce que je vais faire, me présenter, ne pas me présenter... Cela entraînera d’autres débats qui vont nous faire oublier l’essentiel. Ce qui est important pour le Burkina aujourd’hui c’est de pouvoir travailler dans la sérénité afin d’exécuter les tâches qui sont les nôtres, qui sont relatives au programme que j’ai annoncé pour avoir le suffrage du peuple».


Congo: huit défis et cinq préalables

L

es Concertations nationales (Kinshasa, 7-28 septembre 2013) ont été l’occasion de faire le diagnostic du pays et d’en indiquer les voies à suivre. Fort de ses seize ans passés à la tête de la Banque Centrale du Congo, Jean-Claude Masangu Mulongo a donné le 13 septembre 2013 une contribution remarquée dans le cadre du groupe thématique économie, secteur productif et Finances publiques qui se réussissait à l’hôtel Royal et présenté huit principaux défis du développement intégré et intégral auxquels le Congo fait face, de même que cinq préalables majeurs pour son émergence économique et politique. En notant d’entrée de jeu qu’«un peuple sans mémoire est un peuple sans repères et donc condamné à répéter les mêmes erreurs», le gouverneur honoraire a indiqué qu’en 2012, les investissements publics ne représentaient que 11,1% dans l’exécution des dépenses du Budget national et 3,1% du Produit intérieur brut, expliquant qu’une «croissance économique actuelle de 6 à 7 % en moyenne observée ces dernières années, «est très insuffisante pour conduire au développement». Ciaprès en intégralité cette contribution que l’ancien gouverneur de la Banque Centrale a fait parvenir au Soft International. 1. INTRODUCTION 1.1. Si j’ai l’honneur et le privilège de prendre la parole aujourd’hui devant vous, au titre de ma première contribution à ces assises, c’est en vertu principalement de ma qualité de Gouverneur Honoraire de la Banque Centrale du Congo qui m’a permis de ce fait d’être, d’une part, témoin direct durant 16 années d’affilée et sans désemparer de l’évolution de l’économie de la République Démocratique du Congo, et d’autre part mieux encore, un des acteurs-clé dans le processus de prise de déci-

dans la foulée de l’érection d’un Parti-état, le Mouvement Populaire de la Révolution. Pour faire face à ces crises, appel fut fait à l’endettement extérieur à outrance et aux programmes d’ajustement structurel édictés par les Institutions de Bretton-Woods (Fonds Monétaire International et Banque Mondiale). Cette période connut aussi des crises d’ordre socio-politique avec l’avènement de la Conférence Nationale Souveraine (CNS), les pillages à répétition, la défaillance des services publiques, l’hyperinflation et l’agonie d’une économie et des infrastructures en ruines.

Jean-Claude Masangu Mulongo. Seize ans à la tête de la Banque Centrale, l’ancien gouverneur partage son expérience des enjeux du développement du Congo. photo collection pruvée sions dans les domaines afin de dégager une suf- une instabilité politique fisante synergie à même et institutionnelle répolitique, économique d’offrir progressivement currente, les sécessions et social qui non seuleau peuple congolais du ment ont façonné cette katangaise et kasaïenne, développement et du économie, mais ont ainsi que par des rebelbien-être. également déterminé le lions meurtrières dans cours des événements. le Bandundu et dans la 1.3. Comme vous le Province Orientale. savez, un peuple sans 1.2. Ainsi, j’espère Au plan économique, mémoire est un peuple mettre à la disposition les sociétés congolaises sans repères et donc un de mon pays, à l’occadites à charte transférèsion de cet historique peuple condamné à rérent leurs capitaux au rendez-vous, toute mon péter les mêmes erreurs. Royaume de Belgique, expérience accumulée Aussi, me permettrezl’ancienne métropole, sur terrain. à ce sujet, vous de procéder à un et rapatrièrent tout leur et d’entrée de jeu, je bref rappel de l’histoire personnel qualifié. Ce voudrais rappeler avec économique de la Répu- fut-là la genèse de la force, pour l’avoir vécu, blique Démocratique du 1ère crise congolaise la corrélation qui lie Congo depuis son acqui fut suivie d’un coup intimement les deux cession à sa souveraine- d’état militaire le 24 mondes politique et té nationale et internanovembre 1965. économique. Ceci pour tionale. Quatre périodes dire que les décisions distinctes caractérisent 2.2. La période de 1965et recommandations de cette histoire: 1997 sous feu Président chaque Groupe thématiMobutu Sese Seko fut que composant les états 2. RAPPEL le théâtre de l’émergenGénéraux des Concerta- HISTORIQUE. ce de plusieurs crises tions Nationales auront 2.1. La période de économiques et finanimmanquablement une 1960-1964 personnifiée cières, conséquences de incidence sur les autres par le 1er Président mesures de nationalisaGroupes. D’où la néces- de la République Détion, de zaïrianisation, sité in fine, de s’assurer mocratique du Congo de rétrocession et de des cohérences des Joseph Kasavubu. Cette création de grandes politiques proposées période se distingua par entreprises publiques

2.3. La période de 19972000 sous la direction du Président LaurentDésiré Kabila. Cette période débuta avec la guerre de libération en 1996, suivie en 1998 de celle d’agression qui affecta une portion importante du territoire national. Ce fut aussi une période qui se caractérisa par l’absence d’une politique économique cohérente ainsi que par l’absorption de l’essentiel des ressources nationales par l’effort de guerre. Il importe de signaler que le pays, durant cette période, fut le théâtre d’au moins sept armées qui s’affrontaient. Ce qui entraîna l’intervention de l’Organisation des Nations Unies avec plus ou moins 20.000 hommes, par le biais de la MONUC et, plus tard, de la MONUSCO et de la Brigade d’intervention. 2.4. Enfin, la dernière période qui débute à partir de 2001 jusqu’à ce jour, sous l’égide du Président Joseph Kabila Kabange. Elle est caractérisée par la recherche de la paix et la libéralisation de l’économie, la reprise des relations avec les Institutions Financières Internationales de Bretton-Woods à travers plusieurs Programmes économiques du Gouvernement, le lancement de réformes structurelles majeures touts azimuts ainsi que des ambitieux programmes dits de Cinq Chantiers et de la Modernité. Grâce aux options économiques annoncées le 26 janvier 2001 lors du

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discours d’investiture du Président Joseph Kabila Kabange, l’hyperinflation est éradiquée, la stabilité macroéconomique ainsi que la croissance sont retrouvées, le pays devient attractif aux investissements directs étrangers pendant que de grands travaux publics sont entamés. Au plan diplomatique et politique, cette période a coïncidé avec le lancement de nombreuses initiatives de paix (Opérations Kimia I et II, Amani Leo, Résolutions de l’ONU, Accords internationaux, etc.) et le processus de démocratisation avec l’organisation des élections notamment présidentielles et législatives en 2006 et 2011 ainsi que, cérise sur le gâteau, la tenue des présentes Concertations Nationales.

3. HUIT DéFIS DU DéVELOPPEMENT. 3.1. Après avoir stabilisé le cadre macroéconomique, le premier défi du développement intégré et intégral du Congo à relever concerne le niveau de la production nationale. Il sied de signaler la faiblesse du PIB de notre pays qui se situe fin 2012 à USD 8 milliards, soit USD 109 par an et par habitant, sur une population évaluée à 73,4 millions d’habitants. En d’autres termes, c’est USD 0,30/ jr/habitant! Ce faible niveau de production a une incidence négative sur le niveau des recettes de l’état, de la consommation intérieure, de l’épargne et des investissements. à titre indicatif, à fin 2012, la contribution à la croissance de 7,2% du PIB des secteurs productifs clés se présente comme suit: w Mines et Hydrocarbures: 32%; w Commerce: 22,2%; w Travaux Publics et Bâtiments: 16,2%; w Agriculture: 14,5%; w Autres: 15,1%. 3.2. Le caractère rudimentaire et non intégré de l’économie congolaise constitue un deuxième défi. Il existe certes une multitude de «petites» économies locales par-ci par-là, mais sans ou avec peu d’effet d’entraînement interprovincial. (suite en page 7).

Les chiffres clé |

Vol inaugural réussi sur Mbuji Mayi du nouveau Boeing 737-300 Gomair a compagnie L congolaise Gomair qui a acquis

il y a un mois un nouvel aéronef - un Boeing 737-300 QC a organisé dimanche 29 septembre avec son nouvel avion un vol inaugural réussi Kinshasa-Mbuji Mayi. La compagnie qui appartient à deux jeunes self made men originaires du Nord Kivu, Jean de Dieu Gato et Dieudonné Bakarani, compte désormais, avec cet aéronef, une flotte de cinq avions (un Boeing 737-300, deux Boeing 737200, un Boeing 727100 et un jet privé de luxe, un Gulfstream Aerospace 3 actuellement en leasing en Afrique du Sud). Le nouvel avion a été acquis à Londres auprès de la firme Aeropost France, a expliqué dimanche Jean de Dieu Gato, au Soft International. Gato, l’un des administrateurs en charge des finances, a indiqué que le Boeing 737-300 acquis par Gomair a été construit il y a une vingtaine d’années et est du même type que celui de Korongo Airlines, société créé en partenariat entre Georges Forrest International et SN Brussels Airlines. Après son vol inaugural de dimanche, Gomair jusqu’ici spécialisée dans des vols cargos et affrètements, envisage de lancer des dessertes régulières sur d’autres destinations du pays, Lubumbashi, Kisangani, Mbandaka et Goma mais dit vouloir maintenir avprs l’essai de dimanche, des vols réguliers (mardi, jeudi et dimanche) Kinshasa-Mbuji-Mayi, une destination particulièrement prisée par la multitude de compagnies aériennes du pays. Avec son nouveau Boeing, Gomair est désormais en position de concurrence sur le marché des transports aériens congolais.


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Huit défis et cinq préalables de Masangu pour le Congo (suite de la page 6).

3.3. Le troisième défi réside dans la faiblesse du potentiel d’investissement. Les investissements publics ne représentent que 11,1% dans l’exécution des dépenses du Budget national et 3,1% du PIB en 2012. Quant aux investissements privés, ils dépendent de l’épargne intérieure et des investissements directs étrangers. Or, l’épargne intérieure est faible tandis que l’accès aux marchés de capitaux étrangers se révèle pratiquement inexistant. Par ailleurs, il y a lieu de souligner l’incidence des contraintes d’endettement vis-à-vis des engagements du pays auprès du FMI. Et enfin, le Congo ne peut tabler sur l’aide publique au développement qui ne fait que baisser année après année. 3.4. Le capital humain est un atout de taille tant pour la production que la consommation. Il doit être bien formé pour être qualifié et compétitif. En outre, il doit être en bonne santé. Or, les insuffisances constatées dans la qualité de

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l’enseignement et des soins de santé dispensés nous indiquent les défis à relever.

3.5. La croissance économique actuelle de 6 à 7 % en moyenne observée ces dernières années, est très insuffisante pour conduire au développement. En effet, dans l’hypothèse d’une croissance de 6 % l’an et d’une projection d’une augmentation démographique de 3% l’an pour atteindre 145 millions d’habitants en 2035, le PIB par an et par habitant ne serait que de USD 394, soit USD 1/jour/habitant! Les insuffisances dénoncées ci-avant ne permettront pas de réduire la pauvreté, malgré la bonne gestion des finances publiques, la stabilité CDF/USD retrouvée, l’inflation maitrisée et la réduction de 80 % de la dette extérieure, ramenant celle-ci de USD 13,7 milliards à 2,9 milliards! 3.6. On peut par ailleurs signaler le défi d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et celui d’accélérer le développement de l’agriculture

ainsi que de l’agro-industrie. Au moins 65% des Congolais vivent dans l’arrière-pays si pas dans les milieux ruraux. L’atteinte de ces objectifs permettrait d’améliorer la qualité de vie de cette population majoritaire, et aussi de baisser le coût de la vie pour ceux vivant en milieux urbains. 3.7. Il est aussi indiqué de relever le caractère insuffisant et délabré des infrastructures économiques de base, notamment celles de transport et des voies de communication ainsi que celles des secteurs de l’électricité et de l’eau potable. En effet, la production et distribution de l’eau et de l’énergie ne contribuent au PIB qu’à concurrence de 2,7%. Quant au transport et voies de communication, leur contribution n’est que de 4,7%. Ces chiffres doivent nous interpeller et nous rappeler que Henry Morton Stanley avait vu juste lorsqu’il avait prophétisé, je le cite: «Sans chemin de fer, le Congo ne vaut pas un penny!». Extrapolons ledit chemin de

fer aux infrastructures économiques de base et donnons un poids économique et politique réel à notre pays en relevant le défi des infrastructures.

3.8. L’intégration économique régionale et internationale de la République Démocratique du Congo constitue un autre défi. En effet, notre pays n’exploite pas ses avantages comparatifs au sein des organisations régionales dont elle est membre: la CéPGL, la CééAC, le COMESA et la SADC. Partout, la RDC est classée dernière, ou avant-dernière en termes d’effort d’intégration. Aussi, l’impact de l’adhésion récente à l’OHADA doit encore produire ses effets! Quant au niveau international, que ce soit auprès de l’ONU, de l’OMC, de l’UA, de la FAO et autres organisations, le poids des arriérés financiers nous empêche de jouer pleinement notre rôle. 4. éMERGENCE: CINQ PRéALABLES majeurs. 4.1. La paix et la sécu-

rité, ainsi que la restauration de l’autorité de l’état constituent le premier préalable majeur pour l’émergence économique et politique du Congo. Ces préalables concernent, d’une part, la recherche de la paix et la sécurité intérieures sur toute l’étendue du territoire national et, d’autre part, la paix et la sécurité extérieures avec tous les neufs pays limitrophes. à ce propos, on peut ramener la problématique aux deux questions suivantes: Quelles sont nos attentes vis-à-vis de nos voisins et, a contrario quelles sont les leurs vis-à-vis de nous? Dans la gestion des relations internationales, ce sont les intérêts et non les sentiments qui priment. Priorité devrait être réservée aux intérêts nationaux avant les intérêts régionaux ou internationaux. Toutefois, il faut une synergie entre les trois! 4.2. La stabilité politique et institutionnelle représente un deuxième préalable et suppose un état de droit, une Justi-

ce pour tous et un large consensus politique permettant le règlement des différends et conflits par la voie judiciaire et celle du dialogue. 4.3. La nécessité d’une bonne gouvernance générale de l’état au sens large, tant au plan politique, qu’économique, social, militaire, sécuritaire et diplomatique. 4.4. Un autre préalable réside dans l’optimisation de la mobilisation des ressources financières et la lutte contre l’évasion fiscale, la corruption et l’impunité; et enfin, 4.5. L’établissement des priorités et de la cohérence des politiques entre tous les secteurs clés retenus, ainsi que le maintien des objectifs globaux retenus grâce à des indicateurs de performance et des mécanismes de suiviévaluation à mettre en place constituent aussi un préalable qui a une importance capitale. Jean Claude MASANGU MULONGO n

Gouverneur Honoraire

«L’argent de Kadhafi» a tant irrigué le système financier international agardère, Vivendi, France Télécom, Financial Times, EDF, GDF, Lafarge, Danone, Nestlé, SanofiAventis, Nokia, Siemens, UniCrédit, Telefonica, Deutsche Telekom, Allianz … Les capitaux libyens sont partout. Profitant pendant plus de 40 ans de la position stratégique de la Libye dans le secteur pétrolier, le colonel Kadhafi a organisé sa stratégie d’influence politico-financière à travers plusieurs institutions dont la Banque centrale libyenne, qui gère 120 milliards de réserves de change et la Libyan Investment Authority (LIA), fonds souverain créé en 2006 et alimenté par les recettes pétrolières, avec des actifs estimés entre 50 et 70 milliards de dollars. Voici le détail de la stratégie d’investissement de la Libyan Investment Authority en 2010: w Portefeuille actions internationales: 6,8 milliards $. Le portefeuille actions est constitué des participations dans plus de 50 grandes firmes occidentales: Unicredit (premier actionnaire du groupe bancaire italien avec 7,5% du capital correspondant à la participation de la LIA et de la Banque centrale, montant de l’investissement 827 millions $), ENI

Feu le colonel Muammar Kadhafi. Il pensait vouloir dominer le monde. dr.

(investissement de 586 millions $), Finmeccanica (2% du groupe de défense italien), Pearson Plc (participation de 3,25% pour 335 millions $ dans le groupe d’édition propriétaire du Financial Times), Rusal (participation de 1,43% pour 300 millions de dollars), Lagardère (1,19%), Lafarge (1,34%), EDF (0,94%), GDF (0,81%), France Télécom (1%), General Electric (investissement de 291 millions $), 10% de Wienerberger, n°1 mondial de la brique. Le poids des participations italiennes est important en raison des relations historiques entre les deux

pays et de la volonté du «Guide» de peser sur les décisions des dirigeants italiens.

w Produits obligataires:

3,4 milliards $. La gestion de la moitié du portefeuille obligataire est confiée à Nomura, Western et Bank of New York. Environ 1 milliard est placé directement en bonds du trésor américain. Nous notons aussi des achats d’obligations émises par les agences de développement comme l’Agence Française de Développement (10 millions $), KfW (15 millions $), Asia Development Bank (50 millions $), la

Banque Européenne d’investissement (13,2 millions $), la Banque Africaine de Développement (10 millions $)…

w Produits structurés,

Private Equity, derivés actions: 5,3 milliards $ et de lourdes pertes. La Société Générale a structuré pour la LIA des produits actions et crédit qui ont recueilli à eux seuls 1,8 milliard. Ces produits ont perdu plus de 800 millions $ au 30 juin 2010. 300 millions $ de perte sèche également sur un produit de Lehman Brothers, Constant Proportion Portfolio Insurance, qui devait

assurer une garantie du capital à échéance. Enfin des pertes importantes sur les produits structurés de Cheyne Capital (spécialiste des hedge funds en crédit corporate, équity et equity-linked.), Permal et Millenium. Cinq fonds (Carlyle, Goldman Sachs, RBS, ABC Bahrein, Celtic Pharmaceutical) se partagent la gestion de l’allocation dédiée au non coté. Carlyle qui a recueilli 75,4 millions $ de la LIA est un groupe d’investissement fondé en 1987 par Frank Carlucci, ancien directeur adjoint de la CIA, puis secrétaire à la Défense de Ronald Reagan. Depuis 2003 la direction globale de la firme est assurée par Louis Gerstner, ancien patron d’IBM. Parmi ses dirigeants, consultants et investisseurs, de nombreuses personnalités se sont succédé, telles que George H. W. Bush, James Baker, Georges Soros ou Olivier Sarkozy. Goldman Sachs (GS), banque d’investissement à l’origine des comptes truqués de la dette grecque, gère pour le compte de la LIA près de 100 millions $. GS est extrêmement influente en raison de la position de ses anciens directeurs : Mario Draghi, ancien président de Goldman Sachs Europe prend la présidence de la Banque centrale européenne et Henry Paulson ancien directeur général de

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Goldman Sachs est secrétaire au Trésor américain depuis 2006. La valeur des dérivés (option, put&collar, forward&collar) sur actions (EDF, Citigroup...) de 1,2 milliards $ au moment de l’investissement n’était plus évalué qu’à 20 millions $ au 30 juin 2010. Filiales consolidées: 16,7 milliards $

w Filiale Libyan African

Portfolio: 5,1 milliards $..Le Libyan African Portfolio (LAP) dirigé par Béchir Salah Béchir, directeur de cabinet de Kadhafi a pour vocation de réaliser des investissements rentables en Afrique. Son portefeuille comprend le fonds Libyan African Investment Company (Laico), la compagnie aérienne Afriqiya Airways, l’operateur télécom Lap Green Networks (avec des participations dans Uganda Telecom, Sonitel au Niger, Sotel au Tchad, Rwandatel...), la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce…

w Filiale Oil Invest : 937

millions $. Oil Invest contrôle le groupe Tamoil principalement actif dans l’aval pétrolier avec une présence en Suisse, Allemagne, Espagne, Pays-Bas et Afrique (à travers OilLybia). Tamoil a réalisé un chiffre d’affaire de 7,5 milliards d’euros en 2009.

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Les vieux tacots n’arriment plus au port de Boma

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e port de Boma a connu une baisse des importations au cours de la période de janvier à aout 2013, comparativement à la même période de l’année 2012, indique un rapport comparé des statistiques de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP), cité samedi par l’agence ACP selon laquelle 7.725 véhicules, soit 26.528 tonnes et 11.109 containers représentant 100.202 tonnes, ont été traités à Boma au cours des huit premiers mois de l’année 2013, contre 9.379 véhicules pesant au total 29.468 tonnes et 114.149 tonnes qui représentent le poids de 11.884 containers de 40 pieds manutentionnés pendant la période correspondante de 2012. Cette baisse des marchandises à l’importation, qui exclut les produits conventionnés autres que les véhicules, expliquent d’aucuns, est consécutive aux dernières mesures gouvernementales supprimant l’importation des véhicules vieux de plus de 10 ans d’âge.

Pilotes en vol en plein sommeil

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lus de la moitié des pilotes britanniques (56%) se sont déjà endormis dans le cockpit et près d’un tiers d’entre eux ont découvert à leur réveil que leur copilote dormait également. 43% des pilotes disent que leurs compétences ont été compromises au moins une fois par mois au cours des six derniers mois à cause de la fatigue. 49% des pilotes jugent que la fatigue est la principale menace pesant sur la sécurité aérienne, un facteur trois fois plus important que toute autre menace, selon un sondage réalisé auprès de 500 pilotes de ligne par l’institut ComRes. Deux pilotes d’un Airbus appartenant à une compagnie aérienne britannique se sont endormis pendant un vol le 13 août. L’un des pilotes a expliqué que lui et son collègue n’avaient eu que cinq heures de sommeil la nuit précédant le vol.


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L’avenir de l’humanité se trouve au Congo et au Brésil qui vont coopérer pour sauver le monde

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Des stocks de coltan cachés sous le châssis d’un tout-terrain à la frontière rwandaise

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Le ministre en charge de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme, Bavon N’Sa Mputu Elima visitant des réserves de la forêt équatoriale. dr.

e Congo et le Brésil viennent de signer un protocole d’accord de coopération bilatérale dans le domaine de l’environnement, conservation de la nature et gestion durable des forêts. La cérémonie a eu lieu le 17 septembre à Brasilia, capitale du Brésil au ministère brésilien de l’Environnement. Elle était co-présidée par les deux ministres du secteur, représentant chacun son pays, la ministre brésilienne de l’Environnement, Izabella Teixeira, représentée par le vice-ministre Francisco Getani elle-même absente du pays et le ministre congolais de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme, Bavon N’Sa Mputu Elima.

Le ministre N’Sa Mputu conduisait au Brésil une forte délégation officielle de membres de son ministère mais aussi de collaborateurs

du Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon, du vice-Premier ministre Daniel Mukoko Samba en charge du Budget et du ministre de l’Agriculture également en charge du Développement Rural. Faisaient partie de sa délégation plusieurs autres fonctionnaires de l’état en charge des questions de l’environnement. deux pays se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Les deux pays sont les deux plus grands pays tropicaux du monde. Ils disposent d’une mégadiversité. Outre cela, le Congo et le Brésil partagent nombre de particularités. Tous les deux sont étendus sur des vastes superficies à la dimension de sous-continents. Tous les deux représentent les deux plus grands massifs forestiers tropicaux du monde. Tous les deux sont situés de part et d’autre de la ligne de l’équateur. Tous les deux évoluent sur le même ensemble climatologique. Tous

les deux sont dotés d’abondantes ressources naturelles, forestières et hydrauliques. De quoi les mettre naturellement ensemble en vue d’une coopération mutuellement avantageuse pour chacun de leurs peuples. De là, la signature le 17 septembre à Brasilia d’un protocole d’accord entre ce pays de Mme Dilma Roussef et le Congo. Si des personnes doutent d’une coopération Sud-Sud, le Brésil et le Congo apportent la contradiction. Le protocole signé par les deux membres du Gouvernement visent trois domaines. D’abord le processus de Réduction des émissions dues à la Déforestation et à la Dégradation forestière, y compris la conservation et l’augmentation des stocks de carbone (le fameux REDD+), incluant des aspects financiers. Ensuite les Systèmes de suivi du couvert forestier. Enfin la gestion durable des forêts. Lors de la cérémonie de signature, le viceministre brésilien

a estimé comme un «événement» la signature du protocole d’accord qu’il a salué. Cette signature intervient au terme d’un long processus de préparation et de négociation ayant mis ensemble les Experts des deux pays. Le texte ouvre des nouvelles perspectives dans le domaine de la coopération entre les deux pays et représente à la face du monde, un bel exemple que la coopération Sud-Sud est une réalité qui prend corps dans l’intérêt mutuel des peuples. Francisco Getani a émis le vœu de voir le Congo et le Brésil travailler ensemble pour la promotion et la défense leurs intérêts communs et appelé les deux pays à adopter des positions communes lors des négociations internationales à venir relatives aux changements climatiques, à la lutte contre la pauvreté et à la conservation de la nature. Signe d’une parfaite cohérence entre les deux pays, ces mêmes mots ont été prononcés par le ministre Bavon

N’Sa Mputu qui à, à son tour, salué l’aboutissement heureux des négociations ouvertes en 1973, qui avaient déjà permis au Congo par le biais de l’une des directions du ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme - la Direction des Inventaires et de l’Aménagement Forestier, DIAF - de bénéficier d’un appui de l’Institut National de Recherche Spatiale brésilien, INPE. Cet appui a permis à la DIAF de mettre en place un système de surveillance des Forêts par télédétection - appelé TerraCongo - à l’instar du projet brésilien de TerraAmazone. Le ministre N’Sa Mputu s’est félicité de la perspective que lors des négociations internationales - celles placées sous l’égide de la Conférence Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), tel qu’exprimé lors de la COP18 sur le climat, ainsi que dans tous les forums internationaux -

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les deux pays aux traits biophysiques communs - viennent à présenter les mêmes positions qui consistent à la défense et la sauvegarde des intérêts de leurs populations respectives. Des réunions et des visites à travers le Brésil Une manière d’affirmer leurs véritables puissances environnementales, compte tenu des avantages comparatifs qu’ils présentent, notamment leurs forêts qui jouent un important rôle dans la régulation de la planète dans le domaine du climat. Le protocole d’accord conclu va permettre à chacun d’eux de réaliser ses engagements internationaux pris dans les domaines de l’environnement et du développement durable, notamment en ce qui concerne la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation forestière, à la conservation des forêts et au REDD+. En marge de cette visite, le ministre N’Sa Mputu a eu plusieurs

(suite en page 9).

es services de sécurité de l’état ont découvert, le eek-end, un important stock de minerais de coltan (colombo tantalite) caché sous le châssis d’une jeep qui tentait de passer frauduleusement à la frontière dite de la grande barrière à Goma. Selon les témoignages, les fraudeurs avaient pris soins de créer un coffre de fortune entre les deux principales pièces métalliques du châssis afin de constituer un réservoir pouvant contenir des minerais. Le stock saisi est estimés à 700 kgs. C’est l’affaissement des pneus de la jeep tout-terrain de marque Terrano qui a attiré la curiosité des agents postés au poste des douanes qui, après une fouille, ont découvert le pot aux roses. Aussitôt informé, le ministre provincial en charge des Mines au NordKivu, Jean Ruyange, est descendu sur le lieu pour faire le constat, saluant la vigilance des agents commis au poste à la grande barrière avant d’annoncer une enquête afin de remonter la filière. Le coltan et la jeep sont consignés dans les entrepôts de la Dgda-Goma, le conducteur mis en garde en vue.

à bord d’une Mercedes sans chauffeur

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’allemand Daimler, fabricant des MercedesBenz, promet pour 2020 une voiture sans chauffeur. Il va mettre sa voiture expérimentale S500 intelligent Drive sans conducteur. Capable de parcourir une distance de 100 km entre rondspoints et piétons, sans intervention humaine. Selon le constructeur à l’étoile, la Mercedes 9500 Intelligent Drive pourra aller se garer seule ou le conducteur pourra lire son journal tout en étant au volant. L’allemand Daimler s’enorgueillit


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Les deux plus grands pays tropicaux du monde s’entendent en vue de renforcer leur coopération climatique (suite de la page 8).

réunions avec différents partenaires brésiliens. Il a effectué plusieurs visites en dehors de Brasilia. Il s’est rendu à 100 km de la ville de Sao Paolo, au siège de l’INPE où il a visité les installations et laboratoires de cet institut qui appuie le ministère dans la mise en œuvre de la plateforme TerraCongo en vue du suivi de la couverture forestière. Souci permanent du ministre congolais: la mise en route effective du projet TerraCongo qui requiert un accompagnement technique du partenaire brésilien notamment dans les aspects de définition d’un scénario de référence, la création de l’image composite de référence, la mise en place d’un serveur, la formation d’une équipe de personnel affiliée, la mise à jour des

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La forêt amazonienne et comme celle du bassin du Congo, une richesse dont le monde ne peut se passer. dr.

polygones de l’image de référence pouvant déterminer les progrès des activités REDD+ au Congo. Le ministre congolais a présenté la Stratégie Nationale Cadre REDD+ et le Système National de Suivi des Forêts au sol (INF) et par Satellite (IGE). Une présentation qui

traduit la vision du Gouvernement dans le cadre d’une politique de développement économique et social sobre en carbone, tout comme une façon dont notre pays veut mettre en place les outils de mise en œuvre permettant de consolider la Stratégie Nationale REDD+,

spécialement ceux relatifs au Monitoring, Reporting et Vérification (MRV). à court et mon termes, le Congo et le Brésil ont convenu que leur coopération va se focaliser, sur les activités permettant de rendre effective la plateforme TerraCongo, y compris

les activités relatives au développement des outils de mise en œuvre de Monitoring, Reporting et Vérification (MRV). Une rencontre au Département en charge des questions des changements climatiques, a permis de dégager les pistes de convergence et

levier financier de la Stratégie Nationale Cadre REDD+. Mais ce fonds demande à être capitalisé en vue de permettre la mise en place du Plan d’Investissement validé, fin août dernier, par les parties prenantes nationales. Le Fonds Amazonie pourrait intervenir en vue de financer les activités de la première composante de ce Plan, se rapportant aux activités de développement des outils de mise en œuvre ce, pour un montant initial de USD 15 millions. Un tel financement serait de nature à crédibiliser le Fonds National REDD+. Le Gouvernement veut voir cet outil de mise en œuvre de la Stratégie Nationale REDD+ contribuer effectivement à l’avancement du processus REDD+. Le ministre a montré tout l’intérêt pour le Congo de bénéficier de cet appui à travers la dynamique sousrégionale, par le biais de la COMIFAC, la Commission des Forêts d’Afrique Centrale dès lors qu’un appui initial avait été assuré dans le cadre de la mise en place de la plateforme TerraCongo. Le Congo se prépare à présenter une requête officielle de US$ 15 millions.

la problématique de la gestion des forêts et les enjeux de ce secteur ont été faites, en ce qui concerne la traçabilité dans la production et le contrôle de la chaîne de commercialisation du bois. La partie congolaise a présenté les acquis de l’atelier national sur l’exploitation illégale des bois d’œuvre et le commerce illicite des espèces de flore et de faune, organisé à Kinshasa (11-13 septembre 2013), afin de partager son expérience sur la manière dont est géré son patrimoine forestier, y compris les enjeux qui sont liés à l’exploitation légale et illégale du bois et à l’encadrement des exploitants artisanaux. Les deux pays font face aux mêmes difficultés dans le domaine de la maîtrise et du contrôle de l’exploitation forestière et de la commercialisation des produits forestiers. Un échange d’experts de deux parties pourrait faciliter, à travers une «Task Force» commune, l’élaboration des lignes directrices dans le cadre de la recherche des solutions aux enjeux et défis liés à ces fléaux.

particulièrement celles inhérentes à l’agriculture, la partie congolaise a remis un registre des projets à la partie brésilienne, comme référence et en perspective d’une coopération future.

Dans le domaine du Système de suivi du couvert forestier, le Brésil accorde un appui technique au ministère congolais de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme via la DIAF, pour la poursuite et la consolidation des acquis de l’IINPE, en vue d’opérationnaliser la plateforme TerraCongo. Dans le domaine de gestion durable des forêts, les deux pays ont convenu de se focaliser sur les activités spécifiques ci-après: la traçabilité de la production du bois, le système de contrôle de la commercialisation du bois aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, le développement des programmes de l’exploitation forestière à faible impact pour les concessions industrielles, l’identification des nouvelles espèces de bois, et l’inventaire forestier national. à cet effet, les activités préférentielles de cette assistance portent prioritairement sur: w l’institutionnalisation des procédures d’adjudication de concessions forestières de 50 à 100 mille hectares en s’inspirant du modèle brésilien; w la conception et la mise en place d’un système de traçabilité de bois par l’amélioration et le renforcement de

d’harmonisation entre les deux pays dans le domaine du changement climatique. Les deux pays se sont accordés sur la nécessité de coordonner leurs points de vue en vue d’une meilleure harmonisation des questions liées à la mise en œuvre du mécanisme international d’atténuation climatique dans lequel évolue l’initiative REDD+. Le ministre N’Sa Mputu a reçu le soutien du Brésil sur la présentation et la défense des soumissions relatives au mécanisme de gouvernance et des financements de la REDD+, actuellement en discussion à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). T.M n

Au pays de Dilma Roussef, N’Sa Mputu déploie une activité débordante u 14 au 20 septembre au Brésil, le ministre Bavon N’Sa Mputu a déployé une activité débordante. Avec ses partenaires brésiliens, il n’a rien voulu laisser au hasard. Fonds Amazonie. Le Fonds Amazonie est un fonds national, alimenté par des dons et legs de diverses sources. Il détient à ce jour un capital estimé à US$ 1,6 milliard, provenant notamment de la Norvège (US$ 680 millions), de KFW (US$ 380 millions) et de PETROBAS (US$ 360 millions). Ce Fonds qui a pour objectif d’octroyer des financements non remboursables pour des activités portant la réduction de la déforestation dans le biome d’Amazonie, a prévu 20% de son capital pour le financement des activités visant à développer des outils de mise en œuvre, dans le cadre du Monitoring, le Reporting et la Vérification ainsi que dans celui du système de suivi du couvert forestier. Aucun pays africain n’a su bénéficier de ce fonds, les seuls bénéficiaires connus étant les pays d’Amérique latine. Le ministre a expliqué que le Congo vient de mettre en place son Fonds National REDD+, qui passe pour un véritable

Au Service National des Forêts. Des présentations sur

Questions l’Agricoles. L’agriculture figure parmi les moteurs de la déforestation. Au regard des options programmatiques de la Stratégie Nationale REDD+,

Une Feuille de route. Une feuille de route a été établie reprenant les étapes clé d’une coopération future entre le Congo et le Brésil et la désignation des points focaux des deux parties. Sur la mise en œuvre du processus REDD+, il a été convenu que les deux parties conjuguent leurs efforts à travers des soumissions factuelles, pour accélérer la mise en œuvre du mécanisme REDD, spécialement pour les financements adéquats et additionnels, au niveau de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), ainsi que du Partenariat Intérimaire REDD+, mis en place par les Accords d’Oslo. Concernant la mise en œuvre du processus REDD+ au Congo, le Fonds National REDD+ va jouer son rôle de bras financier de la Stratégie Nationale Cadre REDD+ et le Brésil s’est dit prêt à envisager sa participation quant à sa capitalisation par le biais du Fonds Amazonie.

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celui en application actuellement en RDC dans le cadre du Programme de Contrôle de la Production et de la Commercialisation de Bois (PCPCB); w la mise en place des stratégies pratiques de contrôle forestier par l’exploitation des techniques de télédétection pour contrer l’exploitation illégale de bois; w l’identification et la promotion des essences forestières précieuses et de valeur sur les marchés internationaux, en vue d’une meilleure contribution du secteur forestier au PIB national; w le renforcement des capacités institutionnelles et techniques de l’Administration forestière. Les parties ont convenu de désigner leurs Secrétariats Généraux respectifs comme Points Focaux, avec comme interfaces en ce qui concerne la RDC: w la Coordination Nationale REDD pour les questions liées à la mise en œuvre et à l’avancement du processus REDD+; w la Direction des Inventaires et de l’Aménagement Forestier (DIAF) pour l’opérationnalisation de la plateforme TerraCongo; w la Direction de la Gestion Forestière (DGF) pour les questions liées à la gestion durable des forêts.

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Macky en plombier

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inagestion est à Dakar mais aussi à Kinshasa. C’est un modèle efficace, clame le site web du fonds d’investissement ECP, qui contrôle la société Finagestion qui, elle-même, contrôle la Sénégalaise des Eaux. Depuis trois semaines que la ville de Dakar est privée d’eau potable - en partie. Le problème vient d’une conduite de 250 km qui relie la station de Keur Momar Sarr à Dakar et que les «investisseurs» ne parviennent pas à réparer. Le mécontentement gronde au point que le président Macky Sall a quitté précipitamment l’Assemblée générale de l’ONU à New-York pour venir enfiler en urgence une combinaison de plombier. Avant 2009, la Sénégalaise des Eaux était dirigée par le groupe Bouygues. Si multinationale française avait tendance à faire passer ses marges bénéficiaires avant le développement de l’entreprise, la SDE était aux mains de professionnels. En 2009, sous Wade, Bouygues a cédé le contrôle de l’affaire au fonds de private equity Emerging Capital Partners (ECP) dont le cœur de métier ne consiste pas à distribuer de l’eau mais à investir au minimum et à revendre avec une plus-value maximum. Le PPP innovant et efficace promis en 2009, tourne aujourd’hui au cauchemar. Personne ne sait réparer le réseau et il faut d’urgence chercher une expertise à l’étranger: Macky a fait appel à son homologue français François Hollande pour l’envoi d’experts chargés d’apporter une assistance technique, tout comme aux Chinois, a déclaré la Première ministre, Aminata Touré qui hérite d’une situation pour le moins inconfortable. Mais attention, le malheur n’arrive pas qu’aux autres: Finagestion gère l’eau dans les principaux centres urbains de Côte d’Ivoire (SODECI) et vient de signer un autre «partenariat innovant» avec Régideso à Kinshasa pour s’occuper des canalisations…


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Compétitivité et prospérité économique de la femme, les états peuvent mieux faire

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elon une étude de la Banque mondiale, des signes encourageants d’amélioration des perspectives économiques des femmes sont perceptibles partout dans le monde. Un bémol cependant: les états peuvent faire mieux pour assurer la participation des femmes à la vie économique.

De nombreux pays évoluent progressivement vers l’éradication des discriminations fondées sur le sexe, mais il est possible de faire mieux, déclare Jim Yong Kim, président du Groupe Banque mondiale. Le rapport conjoint Banque mondiale/IFC révèle que les barrières juridiques et réglementaires qui entravent la participation des femmes à la vie économique ont globalement diminué durant les 50 dernières années, même si de nombreuses lois défavorables aux femmes sont encore en vigueur. Les lois qui limitent l’activité économique des femmes se retrouvent en grande partie dans les régions Moyen-Orient et Afrique du Nord, Afrique subsaharienne et Asie du Sud. Troisième de la série, ce rapport intitulé, «Les Femmes, l’Entreprise et le Droit : Lever les

Des femmes vendeuses de marchés de rue. dréservés. obstacles au renforcement économique n’est pas évoluent graduellement de l’égalité hommesjuste une mesure sociale vers l’éradication des femmes», examine avisée, c’est un choix de formes tenaces de les réglementations politique économique discrimination à l’égard défavorables aux judicieux», déclare le des femmes, souligne. femmes entrepreneurs et président du Groupe de Mais beaucoup reste à salariées dans 143 pays. la Banque mondiale, Jim faire».Le rapport constate Il relève les réformes Yong Kim. «Quand les que 44 pays ont adopté engagées durant les deux femmes et les hommes 48 réformes juridiques, dernières années, examine participent à la vie améliorant ainsi les l’évolution du droit de la économique sur un pied perspectives économiques femme à la propriété et d’égalité, ils peuvent des femmes durant les des dispositions légales investir leur énergie à deux dernières années. permettant sa participation bâtir une société plus La Côte d’Ivoire, le à la prise de décisions solidaire et une économie Mali, les Philippines et depuis 1960, et élargit son plus robuste. Le moyen le la République slovaque champ d’application à plus sûr d’aider à enrichir ont été les plus grands l’examen des protections la vie des familles, les réformateurs. Entre autres juridiques contre les communautés et les pays mesures, les maris ne violences faites aux est de permettre à chaque peuvent plus empêcher femmes. individu de valoriser au unilatéralement leurs maximum son potentiel femmes de travailler en Un choix créatif». «Notre dernière Côte d’Ivoire et au Mali. politique. édition de Les Femmes, Les Philippines ont levé «L’idéal d’égalité devant l’Entreprise et le Droit les restrictions au travail la loi et d’égalité des montre que de nombreux de nuit pour les femmes, chances sur le plan pays font des progrès, et et la République slovaque

La CODEPA invite le Congo à se doter d’une loi de promotion de l’artisanat

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es pays africains font prendre conscience à leurs populations que l’artisanat est un secteur très important qui contribue au développement de l’économie nationale.

Leurs gouvernements prennent des lois et créent des infrastructures pour permettre aux artisans de travailler dans de bonnes conditions et mettent en place des chambres des métiers et de l’artisanat où tous les artisans des différentes branches vont se retrouver. Le CODEPA invite les autres, notamment la R-dC, à faire autant pour combler le retard. Le Comité d’orientation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA) a tenu à Yaoundé sa 6è conférence ministérielle annuelle. Le Cameroun donne un bel exemple de la promotion de l’artisanat national en Afrique centrale. En plus de l’opérationnalisation d’un salon international à Yaoundé qui a tenu ses premières éditions en 2010 et 2012, le Cameroun se dote d’un centre international de l’artisanat attrayant au coeur de sa capitale. Une illustration de l’amélioration des politiques nationales qui

favorise l’accroissement de la compétitivité de ce secteur en Afrique. Sur une population de plus de 20 millions d’habitants, environ 4.000 artisans sont recensés dans les dix régions de ce pays d’Afrique centrale par le Corps national des artisans du Cameroun, répartis dans une quarantaine d’organisations et quelque 300 groupes et associations. Une loi votée par l’Assemblée nationale en juillet 2007 encadre le secteur. Le Cameroun est l’un des 26 pays membres du Comité d’orientation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA). Au cours de la 6è conférence du CODEPA, les ministres en charge de l’artisanat de 8 pays (Cameroun, Burkina Faso - siège du CODEPA -, CongoBrazzaville, Gabon, Guinée, Madagascar, Mali et Niger) se sont distingués. Pour Rafaël Paniagua, représentant de l’Assemblée permanente des Chambres de métiers et de l’artisanat de France, cette mise en synergie témoigne des liens qui existent les artisanats du monde de pays différents du monde. «Evidemment, ils partagent tous la même culture de la proximité, la même culture de la transmission des savoir-faire et c’est la même culture aussi de

la recherche d’une plus grande qualité pour porter des meilleurs produits à ses clients», explique cet expert français, venu nouer des partenariats avec les participants à la conférence. «On développe au Cameroun et dans d’autres pays africains un programme de compagnonnage artisanal. C’est un gage de l’enrichissement de la diversification, de la qualité et de la finition de l’artisanat africain», poursuit-il.

Expériences. Avec le Cameroun, l’Assemblée permanente des Chambres de métiers et de l’artisanat a établi un partenariat qui vise à améliorer l’offre artisanale camerounaise. «On se rend compte que parfois il manque un effort de créativité, de design et d’adaptation aux tendances du marché contemporain et donc il faut travailler aussi pour enrichir l’offre artisanale et dans les autres pays», justifie Paniagua. Nécessité de formation. C’est un constat qui s’applique à la plupart des pays africains qui, pour ceux réunis au sein du CODEPA, reconnaissent chacun la nécessité de formation et de renforcement des capacités artistiques et techniques de leurs artisans. «L’artisanat nigérien occupe 20% du

produit intérieur brut. Maintenant notre défi, c’est de renforcer les capacités des artisans. Nous sommes en train de mettre en place très bientôt la Chambre des métiers et de l’artisanat où tous les artisans des différentes branches vont se retrouver», a rapporté à Xinhua la ministre nigérienne du Tourisme et de l’Artisanat, Yahaya Baaré Aoua Abdou. La mise en place de cette chambre, explique la ministre, permettra de constituer un répertoire des artisans. Ceux-ci «pourront accéder aussi à des crédits qui vont leur permettre vraiment de bien finir leurs produits, parce qu’aujourd’hui le grand défi, c’est la finition de nos produits». Le Niger dénombre entre 700 et 800 micros et petites entreprises artisanales. «Au sein de chaque micro-entreprise, on a deux à trois personnes. Donc, il faut renforcer justement ce secteur-là, parce que c’est un secteur qui génère des ressources et qui crée l’emploi aussi. Le programme du président de la République, c’est de créer 50.000 emplois par an. Je crois que c’est un secteur qui peut contribuer à la création de ces 50.000 emplois», assure la ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

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a augmenté la part du salaire versé durant le congé de maternité. Selon ce rapport, c’est dans les économies d’Europe de l’Est et d’Asie centrale que le nombre d’emplois interdits aux femmes est le plus important. À titre d’exemple, en Fédération de Russie, les femmes ne sont pas autorisées à conduire des engins agricoles ; en Biélorussie, elles ne peuvent pas exercer le métier de menuisier ; et au Kazakhstan, elles ne peuvent pas être soudeuses. Ces restrictions sont peut-être imposées dans un souci de protéger les femmes, mais elles peuvent limiter les perspectives d’emploi de ces-dernières. Le rapport montre que dans les économies où les restrictions à l’emploi sont les plus importantes, les femmes travaillent moins dans le secteur formel. Selon le directeur, Indicateurs mondiaux et analyses, au Groupe Banque mondiale, Augusto Lopez-Claros,

«les progrès vers l’égalité des sexes devant la loi s’accélèrent. «Nos données montrent qu’au cours des cinquante dernières années, partout dans le monde, les pays ont commencé à lever des restrictions établies de longue date qui limitaient la capacité des femmes à participer plus pleinement à la vie économique. Bien que ce processus ne soit pas uniformément appliqué dans le monde entier, il est généralement admis que l’émancipation économique des femmes est essentielle à la compétitivité et à la prospérité». Entre 1960 et 2010, plus de la moitié des restrictions au droit d’accès des femmes à la propriété et à leur capacité à accomplir des actes juridiques ont été supprimées dans les 100 pays examinés. Dans trois régions (Afrique subsaharienne, Amérique latine et Caraïbe, et Asie de l’Est et Pacifique), elles ont été réduites de moitié. Les régions Asie du Sud et Moyen-Orient et Afrique

du Nord présentent les performances les plus faibles, même si elles ont levé certaines restrictions. Une autre innovation majeure du rapport est qu’il donne de nouvelles informations sur l’existence et le champ d’application de lois relatives à deux domaines touchant aux violences faites aux femmes : le harcèlement sexuel et les violences domestiques. Ces informations, qui portent sur 100 pays, montrent que les textes interdisant le harcèlement sexuel en milieu professionnel sont largement répandus - 78 pays ont légiféré sur ce problème et plus de la moitié d’entre eux l’ont érigé en crime. Les législations sur les violences domestiques sont aussi largement répandues - 76 pays ont adopté des lois interdisant ces pratiques. La région Moyen-Orient et Afrique du Nord compte le nombre le moins important de lois sur les violences domestiques.

petit commerce. Pour atteindre cet objectif, il est prévu de réformer et actualiser le cadre juridique relatif à l’exercice des activités économiques en R-dC, interdire l’exercice du petit commerce et des petites activités aux étrangers, faciliter l’accès au crédit des PME et PMI, voire mettre en place un Fonds de garantie au bénéfice de cellesci. Une décennie de croissance économique soutenue (en moyenne entre 4% et 7% par an en Afrique subsaharienne) se traduit par une augmentation du produit intérieur brut (PIB) par habitant et par celle des revenus discrétionnaires qui contribuent au développement d’une classe moyenne. En 2015, le PIB moyen par habitant dépassera les 2.000 dollars dans 22 pays subsahariens, toujours selon le Fonds monétaire international (FMI). «Ce niveau est un seuil important car il représente le point auquel les gens commencent à vouloir des biens de consommation en plus de ce dont ils ont besoin pour satisfaire leurs besoins élémentaires. L’émergence d’une classe moyenne a d’importantes implications politiques. Elle porte en elle le potentiel de transformer les gouvernements, d’encourager une plus grande responsabilité et de pousser aux réformes», explique l’économiste Rigobert Makengo. «Dans la plupart des cas, la pression de la classe moyenne est peu susceptible de provoquer la réforme politique radicale de gouvernements autocratiques à court

terme. Elle peut cependant déboucher sur un climat commercial plus accueillant, sur un meilleur accès au crédit et des services mieux assurés. Les citoyens des classes moyennes, surtout les entrepreneurs qui ont un intérêt dans la réforme économique, sont les plus susceptibles de rejeter les monopoles d’État suceurs de revenus, la paperasserie excessive et la captation de l’industrie par l’élite», ajoute-t-il. Les femmes chefs d’entreprise revendiquent plus de protection de l’Etat pour devenir modernes. Il s’agit de la création d’une structure permanente en vue de l’encadrement des femmes entrepreneurs. Depuis quelques années, des organismes coachent les femmes chefs d’entreprise à devenir modernes. Elles sont de plus en plus nombreuses à entrer dans le monde du business. Animées d’un esprit de conquête, quelques-unes se lancent dans le monde périlleux des affaires, non sans difficultés. La Confédération des petites et moyennes entreprises du Congo (COPEMECO) a pris l’option de les soutenir à travers sa cellule dénommée «Femme entrepreneur du Congo» (FECO). Après la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du pays, la FECO a mis en place un vaste programme de renforcement des capacités des femmes entrepreneurs. À la FECO, on observe que les femmes entrepreneurs apportent une contribution au redressement économique de notre pays.

Les revendications se font fortes pour la promotion de l’entreprenariat local

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e gouverne-ment est particulièrement préoc-cupé par la promotion de l’entreprenariat local. Tenant compte des perturbations sur le marché de certains produits de première nécessité, il envisage la possibilité de soutenir des nationaux à occuper massivement ce secteur «afin qu’à travers eux, il puisse avoir de manière progressive une meilleure maîtrise de ce marché», fait savoir le vice-premier ministre en charge du Budget, Daniel Mukoko Samba. «Le ministre de l’Economie et du Commerce, JeanPaul Nemoyato, est chargé par le Premier ministre de proposer la démarche appropriée pour une solution du gouvernement à certains de nos compatriotes qui ont de l’expérience dans ce secteur et qui pourraient donc revenir dans ce secteur afin qu’ils puissent peser de tout leur poids», indique-t-il. Par ailleurs, le gouvernement poursuit la réflexion sur le projet de loi à déposer au parlement pour la promotion de l’entreprenariat r-dcongolais.

Les réformes. En R-dC, les activités économiques ont toujours été contrôlées, dans une large majorité, par les entrepreneurs étrangers (Européens, Asiatiques, etc.). La classe moyenne nationale est quasiment inexistante. Dans ce domaine, le gouvernement se fixe pour objectif d’assurer l’émergence d’une classe moyenne d’opérateurs économiques r-dcongolais et de protéger l’exercice du

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Dans l’espace commun COMESA, les Congolais ont du chemin à faire

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ne fois encore, la loi sur la sauvegarde des entreprises en péril sera probablement remise à l’examen des deux Chambres du Parlement. Une nouvelle session parlementaire a été ouverte le 15 septembre 2013 bien que plombée par les Concertations nationales en cours. De l’avis des experts, l’Etat devrait s’appliquer à payer des dettes criardes qu’il détient, voilà des lustres, aux entreprises fussent-elles du Portefeuille. Une subvention, ça n’est que de la poudre aux yeux. A ce jour, c’est en termes des centaines des millions de dollars que se chiffre la dette de l’Etat vis-à-vis de ses entreprises. L’on se rappelle, lors de son passage au Sénat, à la suite de l’examen sur la loi des Finances 2013, le Vice-premier ministre en charge du Budget, Daniel Mukoko Samba, a expliqué que le gouvernement a levé l’option du désengagement: désétatiser sinon libéraliser les entreprises en situation difficile économiquement. CONCURRENCE. Pour la FEC, le gouvernement doit adopter une politique sans équivoque sur le devenir des entreprises du Portefeuille, car il y va de la compétitivité de l’économie r-dcongolaise face à celles des Etats de la sous-région avec lesquels la R-dC forme des organisations économiques. Pour la Fédération des entreprises du Congo, l’adhésion de la R-dCongo à plusieurs zones de libre échange [dont celle de la Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe, SADC ou encore celle du Marché commun des Etats de l’Afrique australe et de l’Est, COMESA] risque d’étouffer la production intérieure si le gouvernement ne met pas, au préalable, en place un programme cohérent d’accompagnement et de mise à niveau des entreprises locales. En clair pour la FEC, les entreprises de la R-dC ne sont pas encore compétitives pour résister à la concurrence qu’entraîne une zone de libre échange. «La quasi-totalité du secteur industriel est à restructurer, redynamiser ou tout simplement à créer »,

note le numéro un de la Fédération des entreprises du Congo , dans un livre blanc adressé au gouvernement début août 2012. Certes, le précédent gouvernement avait initié des mesures en faveur de certains secteurs d’activités en vue de soutenir l’activité des contrats programmes ou encore l’octroi d’une protection à travers le relèvement de droits de douane sur les produits importés. Ces avantages concédés, pour des périodes limitées, n’ont cependant pas permis le maintien et le développement de l’industrie locale. D’autant plus que l’accès aux crédits demeure encore un casse-tête pour les entrepreneurs r-dcongolais en dépit de la pub que se fait le FPI pour des petits millions accordés ça et là. La vingtaine des banques opérationnelles en R-dC ont contribué à près de USD 1.050 millions au financement de l’économie nationale ; jusqu’à près de USD 90 millions des crédits ont été distribués en 2011. Cependant le secteur tertiaire lambine quoiqu’il compterait à ce jour pour près de 40% du Produit intérieur brut, PIB. Ce secteur comprend, pour l’essentiel, le commerce, les transports, les services marchands et les services non marchands. En R-dCongo, l’Etat, ces dernières années, n’a pas vraiment aidé à la croissance des unités de transformation locales ou encore à l’émergence du secteur tertiaire susceptibles d’entraîner de la valeur ajoutée. Les services marchands constituent en pratique, selon des experts, 10% de la valeur ajoutée totale en R-dC. Ces services se subdivisent en deux grandes catégories à savoir les services bancaires et connexes ainsi que les autres services marchands dont l’horeca, les soins des personnes, les professions libérales, etc., De l’avis de la FEC, « la micro, petite et moyenne industrie n’ont bénéficié que de très peu d’attention et de facilités pour leur permettre de se développer et d’être compétitifs ». Ainsi le patronat r-dcongolais conviet-il le gouvernement à s’impliquer pour accélérer l’adoption du projet de loi relative à la sauvegarde des entreprises en péril en lecture depuis trois ans au Parlement. Cette loi a été dernièrement en

examen à la Chambre haute du Parlement, au Sénat. Toutefois son applicabilité risque de se heurter aux restrictions rigoureuses inhérentes aux dépenses contenues dans le programme économique du gouvernement appuyé par la facilité élargie des crédits. Le PEG est, en effet, soutenu par les bailleurs des fonds internationaux en tête desquels les institutions financières de Bretton Woods, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, FMI. L’on se rappelle, il y a trois ans, quand la loi sur le sauvetage des entreprises en péril a été initiée à la Chambre basse du Parlement, l’alors président de

l’Assemblée nationale, Evariste Boshab avait justifié le renvoi sine die de l’examen de cette loi par le fait le gouvernement [Muzito, à l’époque de fait] devrait avoir le quitus du Fonds monétaire international pour subventionner les entreprises en difficultés. D’aucuns estiment qu’il sera difficile à la R-dC d’avoir une suite favorable vu que le PEG lui-même est en ballotage défavorable auprès du FMI. A ce jour le seul apport des entreprises du Portefeuille [ transformées en sociétés commerciales] qui peut être capté dans le budget de l’Etat reste la prise en recettes des

dividendes distribués au titre de recettes de participation, a, déjà, fait comprendre le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, aux députés, qui, à la suite de l’examen de la loi des finances 2013, l’ont interrogé sur le captage des apports de la vingtaine d’entreprises transformées en sociétés commerciales, SARL. Pour la Fédération des entreprises du Congo, le pire est à venir. La FEC propose, en effet, au gouvernement de solliciter un moratoire auprès des organisations économiques régionales comme la SADC ( Communauté de développement des Etats de l’Afrique

australe qui englobe 14 Etats dont l’Afrique du Sud et l’Angola) ou encore la COMESA (Marché commun de l’Afrique de l’Afrique de l’Est et australe) afin de mettre en place un programme de relance de la production locale et d’identifier avec les privés des produits sensibles devant jouir d’une certaine protection dans le cadre de marchés libre échange. L’on sait que pour 2013, les contributions combinées de la Gécamines (malgré ses 30 partenariats) et de la SNEL (en dépit de la vente du courant à l’étranger) n’excèdent guère les USD 1 million.

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Juste un peu d’argent de poche, c’est ce que valent nos exportations de cuivre et d’électricité vers le pays de Madiba

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es exportations du Congo vers l’Afrique du Sud n’ont jamais dépassé la barre symbolique de USD 10 millions ces trois dernières années. En 2012, elles se sont situées à USD 7.480.660 soit 74 millions de rands, beaucoup moins qu’en 2010 où nos exportations vers le pays de Madiba ont dépassé USD 10 millions. En clair, nos exportations ne valent que de l’argent de poche. Et pourtant, elles portent essentiellement sur des produits d’industries extractives à savoir le cuivre, le pétrole, le bois et le café. Ou encore l’énergie électrique. Au terme du forum des investisseurs congolais et sud-africains qui s’est tenu du 16 au 21 septembre 2013, à Lubumbashi, capitale du Katanga, la chambre du commerce sudafricaine a demandé à la RDC de fournir des efforts pour attirer plus d’investisseurs vers le secteur des mines qui, pour l’heure, est encore dominé par la Chine. Autre recommandation aussitôt admise par le ministre r-dcongolais de l’Economie, Jean-Paul Nemoyato Bagebole, est celle de la mise en, place d’une industrie de transformation dans la chaîne agricole. DOUBLE IMPOSITION. Le Forum de Lubumbashi a été organisée dans le cadre de l’Initiative pour le commerce et l’investissement (ITI), organisation

Lingots du cuivre exportés en Afrique du Sud. DR.

qui regroupe les investisseurs des deux pays dans le cadre des relations commerciales. Les rencontres entre les investisseurs congolais et sud-africains se tiennent depuis 2009 à Lubumbashi et Kinshasa. En 2011, la R-dC et la RSA ont conclu une convention fiscale en vue d’éviter la double imposition aux opérateurs économiques dans les deux pays. Des experts de la DGI, Direction générale des impôts, avaient en son temps émis de fortes critiques sur cette convention alors en gestation du temps de 1+4. Hélas. L’Assemblée nationale a donné son quitus. Au motif que cette convention encouragerait les investissements sudaf en R-dC. Qu’elle épargnerait le pays de l’évasion fiscale. Qu’elle serait profitable autant aux personnes physiques que morales, hommes d’affaires et/ ou entreprises établis de l’un et /ou l’autre pays. Cependant, s’il est vrai que la RSA est

présente en R-dC à travers notamment la firme VODACOM dans les télécoms, il serait téméraire de fouiner dans les répertoires du Département sudafricain des revenus fiscaux la moindre trace de grandes entreprises r-dcongolaises susceptibles de bénéficier aux régies financières r-dcongolaises, (DGI, DGRAD, DGDA exOFIDA) le mécanisme de la non-double imposition. La R-dC et la RSA ont également convenu d’un accord d’assistance mutuelle douanière. Cependant des experts nationaux affichent un certain scepticisme devant de nouveaux engagements que la R-dC prend avec l’Afrique du Sud. Quoique la configuration de la R-dC, au cœur de l’Afrique, fait que ce pays soit membre de plusieurs organisations sousrégionales à vocation économique dont la SADC et la CÉÉAC. Et si ces ouvertures,

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contrairement à cette thèse qui veut qu’elles soient porteuses de confusion dans la politique étrangère de la R-dC, étaient plutôt porteuses de croissance et de développement, particulièrement dans le secteur du commerce extérieur r-dcongolais… R-dCongolais et Sudafricains ont également convenu d’un chapelet d’accords des coopérations maritimes. Les navires marchands sud-africains auront libre accès dans les ports maritimes de la R-dC dont Matadi et Boma. Où transite le gros des importations et exportations de la R-dCongo. Naturellement, la RSA devra ouvrir ses ports (Durban, Cap, Port-Elisabeth…) à la flotte de la R-dCongo. L’accord, à l’état actuel des choses, font comprendre les experts, semble être déséquilibré au détriment de la R-dC. L’unique armateur de haute mer –public- la CMDC, Compagnie maritime du Congo, ex-CMZ, n’est plus que l’ombre de sa gloriole d’antan, dans les années 1980, quand la compagnie alignait 9 cargos et 1 navire mixte cargo-passagers. «Mais des méthodes de gestion bien particulières dont la paternité est attribuable à une série des PDG successifs, ont provoqué la croissance d’une dette telle que, régulièrement, des navires ont été mis à la chaîne dans divers ports étrangers », déplorera le Belge Honoré Paelinck naguère PDG de l’exOffice national des transports, ONATRA actuellement SCTP.

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La douane se renforce avec Sydonia World

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atrice Kibol M’Vul a lancé vendredi 27 septembre à l’aéroport international de N’Djili un nouveau système douanier informatisé «Sydonia World». C’est suite à un financement de 16 millions d’euros accordé par l’Union Européenne que ce projet a vu le jour. Pour Déo Rugwiza, directeur général de la DGDA, Direction générale des douanes et accises attachée au ministère des Finances, ce logiciel va permettre d’informatiser les procédures de dédouanement, afin de réduire le temps et la dépense dans la manipulation humaine. DEPUIS LES ANNEES THAMBWE. Plus précisément, le programme Sydonia va améliorer les procédures douanières relatives au commerce extérieur, a assuré le Directeur général de la DGDA. Parmi ses avantages économiques, Rugwiza cite:  L’amélioration de la perception des recettes;  Le renforcement de la transparence;  La réduction de la corruption suite à la réduction de la manipulation humaine; et l’amélioration du climat des affaires. L’ambassadeur de l’UE, Jean Michel Dumond, a réaffirmé son soutien en vue de l’instauration d’une bonne gouvernance économique. Kitebi a estimé que les Congolais seront les premiers bénéficiaires des retombées économiques du «Sydonia World» dont une version datée des années ATM (Alexis Thambwe Mwamba) fut lancée avec pompe par l’alors super flic qui fit pleurer des hommes d’affaires peu vertueux. Par la force de caractère de Léon Kengo wa Dondo alors Premier ministre sorti tout droit du Parquet général de la République, le président-directeur général de ce qui fut alors Office des Douanes et Accises, Thambwe Mwamba réussit à mettre en place une véritable souricière qui fit trembler plus d’un opérateur peu vertueux, surtout des Libanais.


notes de conjoncture économique |

USD 1.694 millions assurent 9 semaines d’imports

Analyse de l’environnement international. w Aperçu de l’économie mondiale. Dans l’ensemble, les fonds obligataires ont accusé des sorties nettes de 7,2 milliards de USD sur la période contre un retrait de 7,4 milliards une semaine plus tôt. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier

Amérique. Aux états-Unis, la consommation des ménages, principal moteur de la croissance, s’est affaiblie sur fond de baisse des salaires. Au deuxième trimestre, elle n’avait connu qu’une progression infime de 1,8 % contre 2,3 % au premier

trimestre 2013. Cette baisse est de nature à perturber le calendrier du resserrement de la politique monétaire de la Fed.

améliorations devraient se poursuivre, avec une reprise modérée tirée par une demande intérieure solide et l’accélération de l’activité à l’étranger.

Asie. La Chine a signé le 27 août un accord de coopération fiscale sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développements économiques (OCDE). Par le biais de cette convention, elle s’associera aux efforts de la communauté internationale pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscales. Par ailleurs, selon des chiffres des douanes, la balance commerciale de la Chine s’est établie à 17,8 milliards de USD tenant à des exportations de 186 milliards de et des importations de 168,2 milliards, soit un recul de 29,6 % sur un an. Cette situation est expliquée par la faiblesse de la demande intérieure et extérieure. Au Japon, la Banque Centrale a maintenu inchangé sa politique d’assouplissement monétaire dont l’objectif est de sortir le pays de la déflation d’ici à deux ans. La Banque Centrale pense que les récentes

Afrique. Lors des échanges des pays de Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) tenus à Johannesburg autour du commerce avec l’Afrique, il est apparu la volonté de renforcer le commerce avec l’Afrique et de mettre en oeuvre le projet de création d’une banque de développement. Par ailleurs, suite à l’instabilité que connait l’Egypte, le FMI vient d’arrêter les discussions sur le plan d’aide de 4,8 milliards de USD convenu entre les deux parties. Marchés des produits de base intéressant l’économie congolaise. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente. Produits agricoles. Blé, Maïs, Soja D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont

(suite en page 13).

évolution du cours du cuivre. 9000,00

mai - 13

avr - 13

mars -13

6000,00

 

7210,00

29 août -13

22 août -13

7000,00

juil - 13

 

juin -13

8000,00

évolution DU cours du pétrole brut (londres).

 

100,00 95,00 90,00

29 août -13

22 août -13

juil - 13

105,00

mai - 13

110,00

115,11

avr - 13

115,00

juin -13

120,00

mars -13

Pour le cours du pétrole. Au 29 août 2013, il s’est inscrit en hausse en se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine avant, suite à la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Les résultats publiés sur les enquêtes de baromètre de conjoncture du mois d’août 2013 font état de la poursuite de l’optimisme de la part des chefs d’entreprises dans l’évolution de la conjoncture

Secteur monétaire. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. En cumul annuel, à fin juillet 2013, les dépôts

Europe. Dans le Zone euro, selon des données publiées par la Commission européenne, l’indice de confiance économique a continué de s’améliorer en août pour le quatrième mois consécutif et a atteint son plus haut niveau en deux ans, s’inscrivant à 95,2 points, soit une hausse de 2,7 points par rapport à juillet. Dans l’ensemble de l’UE, l’indice de confiance économique a progressé de 3,1 points, à 98,1 points.

févr -13

Pour les produits miniers et énergétiques. Malgré une baisse de 1,8 % d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande.

w Secteur extérieur. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation de 0,18 % du cours parallèle. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00 CDF au marché parallèle.

évolution de l’activité dans les principaux pays et zones économiques

févr -13

Pour les produits agricoles. Maïs (+0,6%), soja (+7,6%) et blé (-0,9%). D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées.

mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.

janv - 13

w Marché des biens. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente.

w Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et aux dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects. En cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Quant à l’exécution du plan de trésorerie de la BCC, au 29 août 2013, elle affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF, soit 1,8 milliard en cumul annuel.

bancaires ont augmenté de 4,79 % par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 et les crédits à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en monnaie nationale qu’en monnaies étrangères pour les banques classiques. Tous les objectifs de la politique monétaire sont sous contrôle.

janv - 13

Marchés mondiaux. w Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie.

économique intérieure. En effet, le solde global brut s’est établi à +15,7 % revenant de +16,0 % un mois plus tôt.

déc -12

mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.

déc -12

L

e taux d’inflation hebdomadaire au cours de la semaine allant au 30 août s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, soit un taux d’inflation mensuel de 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. S’agissant du secteur de B&T, l’optimisme des chefs d’entreprises est en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. coup d’ Œil. La conjoncture économique internationale était dominée par le sommet du G20 (5-6 septembre 2013 à Pettersbourg, en Russie) et qui, par crainte d’un retour à la crise de 2008-2009, a traité de la volatilité des marchés émergents créée par la perspective d’une réduction des achats d’actifs par la Réserve fédérale américaine. En effet, les spéculations autour de la mise à terme du quantitatif easing ont occasionné des retraits de fonds obligataires d’environ 2 milliards de USD des marchés des pays émergents au cours de la semaine au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) selon une étude de la Bank of América. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier

Cours des principaux produits de base (2013). Rubrique

Déc-12

Janvier-13

Février-13

Mars-13

Avril-13

Mai -13

Juin-13

Juil-13

22 août-13

29 août-13

Produits agricoles Mais USD/T.

271,75

272,33

264,71

255,61

251,19

243,57

251,84

183,46

181,53

182,54

Blé USD/T.

770,75

782,00

708,00

691,00

725,25

706,00

646,75

664,25

634,25

640,00

Soja USD/T

531,99

540,26

542,46

514,71

540,17

555,33

573,90

505,15

490,35

527,39

Produits miniers Cuivre USD/T.

7.914,5

8.168,0

7.825,0

7.582,0

7.073,0

7.240,0

6.750,0

6.800,0

7.340,0

7.210,0

Cobalt USD/T.

25.644,15

26.460,0

26.195,40

25.137,00

27.893,25

28.995,75

31.641,75

31.531,50

29.106,00

28.665,00

100,05

101,97

108,10

109,96

115,11

Produit énergétique Pétrole USD/baril Londres

111,25

115,72

111,80

109,69

101,86

SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1247 | PAGE 12


notes de conjoncture économique |

Un taux d’inflation de 0,2% en août contre 0,1% en juillet été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées. Produits miniers. Le cuivre. Malgré une baisse de 1,8 %, d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande. Le cours du pétrole. Au 29 août 2013, le cours du pétrole s’est inscrit en hausse, se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine auparavant. Cette montée est provoquée par la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie. évolution de la conjoncture intérieure. Secteur réel. La Production intérieure w Le taux de croissance. Les récentes estimations faites sur base des réalisations de production à fin juin 2013, ont fourni des indications selon lesquelles le rythme de progression de la croissance du PIB réel serait de 7,8 %, après un taux de 7,9 % estimé en avril dernier contre des résultats provisoires de 7,1 % enregistrés en 2012. Cette évolution, qui représente une accélération de la croissance de l’ordre de 0,7 point de pourcentage par rapport à l’année précédente, reste toutefois en deçà des prévisions annuelles de 8,2 % retenues dans le cadrage macroéconomique 2013. w Approche par la valeur ajoutée. Selon le calcul du PIB suivant l’approche de la valeur ajoutée, les estimations de la croissance économique obtenues en appliquant la méthodologie du SCN 93 sur les données de production à fin du mois de juin de l’année en cours, révèlent que le rythme de création de la richesse

nationale devrait être principalement soutenu par le secteur primaire à concurrence de 4,3 points de pourcentage revenant de 3,3 points une année plus tôt. Cette évolution résulterait de la contribution de 2,9 points à la formation du PIB pour la branche de «l’Extraction minière et des hydrocarbures» et 1,4 point pour celle de l’«Agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche» contre respectivement 2,1 et 1,1 point en 2012. w Approche par la dépense. L’analyse de la croissance économique par l’approche de la dépense indique que l’activité économique serait principalement tirée par la demande intérieure dont la contribution à la croissance atteindrait 7,2 points de pourcentage sur les 7,8 % de progression du PIB réel en 2013, contre 6,1 points une année plus tôt, soit une amélioration de l’ordre de 1,1 point de croissance.

w Quant à la contribution de la demande extérieure nette, elle est passée de 0,9 point de pourcentage à 0,5 point entre les années 2012 et 2013, soit une contraction de 0,4 point qui consacre ainsi un accroissement du taux de dépendance de la RDC vis-à-vis de l’extérieur en dépit de la forte augmentation des exportations des biens et services en termes réels de 46,1 % contre 9,4 % une année plus tôt.

Le Baromètre de conjoncture. En août 2013, en dépit d’un léger repli du solde global brut à +15,7 % revenant de +16,0% un mois plus tôt, les entrepreneurs dans leur ensemble continuent à croire au raffermissement de la conjoncture économique. Cet optimisme est entretenu, au plan national, par la pérennisation de la stabilité du cadre macroéconomique et la poursuite par le Gouvernement de la République des efforts de reconstruction des infrastructures de base en vue d’assurer la circulation aisée et rapide des biens et des personnes sur l’étendue du territoire national. Analyse des soldes d’opinions par secteur d’activité économique. w Dans le secteur des industries manufacturières, la confiance des chefs d’entreprises, se réconforte davantage avec une nette appréciation observée au cours du mois

sous analyse. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur, qui s’était situé à +15,8 % en juillet dernier, est remonté à +25,7%. Ce regain de confiance s’explique par l’effervescence exceptionnelle que connaissent les marchés de principaux produits alimentaires et chimiques avec l’ouverture des activités foraines à Kinshasa. w Dans les industries extractives, il convient de noter que la confiance affichée par les Chefs d’entreprises depuis plus d’une année demeure significativement positive, mais tout en étant marquée par un léger repli en août. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur est passé de +18,8 % un mois plus tôt à +16,4 % en août 2013. Ce maintien de l’optimisme de la part des entrepreneurs reste soutenu par la relative stabilité de la demande dans un environnement économique où les cours des matières premières intéressant l’économie congolaise sont demeurés globalement haussiers au cours du mois sous revue.

restent optimismes, dans la mesure où ils jugent satisfaisantes l’évolution de l’activité et des demandes des travaux reçues et favorables, celle de la remise des prix.

hebdomadaire au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, dégageant un taux d’inflation mensuel 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. Il sied de noter que la dernière fois que le taux mensuel avait franchi la barre de 0,1 % remonte en février 2012 où le taux s’était situé à 0,5 %. En cumul, le taux d’inflation se situe 0,65 %. La prolongation de cette tendance à fin décembre 2013 établirait le taux d’inflation à 0,966 %. En glissement annuel, l’inflation s’établi à 0,905 % contre un objectif de 4,0 % en moyenne. Sur la place de Kinshasa, il s’observe une détende du taux d’inflation hebdomadaire qui a connu un repli de 0,008 point, soit un niveau de

w En ce qui concerne le secteur des services, il a été affiché en août un solde d’opinions positif de +1,7 % revenant de +2,7% correspondant au maintien d’une stabilité relative. Ce maintien de l’optimisme à un niveau jugé bas par les entrepreneurs reste expliqué par le comportement moins rassurant de la demande des services et l’évolution des prix pratiqués dans les marchés intérieurs contrairement aux prévisions correspondant à cette période de grandes vacances.

Les prix intérieurs. Le taux d’inflation

0,027 %.

influencé par le bon comportement des recettes des droits de portes qui ont représenté 49,8 % de l’ensemble des recettes. Les autres rubriques des recettes dont les impôts directs et indirects ainsi que les recettes administratives ont contribué respectivement à concurrence de 17,9 % et 9,2 % de l’ensemble des recettes. Quant aux dépenses, les montants décaissés à ce titre ont été alloué principalement aux dépenses courantes qui ont représenté 97,4 %. En ce qui concerne les dépenses d’investissement sur ressources propres, elles n’ont représenté que 2,6 %. Les débours au titre des dépenses courantes ont concerné principalement les rémunérations (43,1 %), les frais de fonctionnement (34,3

Secteur Public. Exécution des Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et des dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects comme l’illustre le graphique ci-dessous. Toutefois, en cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Les ressources, comptabilisées à cette date ont été

(suite en page 14).

évolution du taux d’inflation hebdomadaire 2012-2013 (INS).

w Quant au secteur de la construction, l’optimisme des chefs d’entreprises demeure en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. En dépit de ce fléchissement, il importe de noter que les entrepreneurs évoluant dans ce secteur

janvier

février

mars

avril

mai

juin

juillet

1er sem août

2è sem août

3è sem août

4è sem août

Taux d’inflation hebdomadaire 2012

1,63

0,50

0,09

0,06

0,06

0,03

0,05

0,02

0,01

0,01

0,01

Taux d’inflation hebdomadaire 2013

0,07

0,07

0,05

0,06

0,08

0,06

0,11

0,032

0,038

0,033

0,037

évolution du taux de l’inflation hebdomadaire 2012-2013.

0,037

0,004 0,03

0,03

0,036

0,022

0,026

0,02 0,01 0

0,01 1ère sem jan 2ème sem jan 3ème sem jan 4ème sem jan 5ème sem jan 1ère sem fév 2ème sem fév 3ème sem fév 4ème sem fév 1ère sem mar 2ème sem mar 3ème sem mar 4ème sem mar 1ère sem avr 2ème sem avr 3ème sem avr 4ème sem avr 2ème sem mai 3ème sem mai 4ème sem mai 5ème sem mai 1ère sem juin 2ème sem juin 3ème sem juin 4ème sem juin 1ère sem juill 2ème sem juill 3ème sem juill 4ème sem juill 1ère sem août 2ème sem août 3ème sem août 4ème sem août 5ème sem août

(suite de la page 12).

Evolution trimestrielle comparée du plan de trésorerie de la BCC entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 1er Trim 1er Sem

2013

Juillet

août

cumul

1er Trim 1er Sem

Juillet

29 août

cumul

Variation 2013/2012

I. Encaissements

47,3

101,0

20,4

21,4

142,8

55,1

112,8

18,0

14,3

145,1

2,4

II. Decaissements

60,2

119,6

19,8

20,7

160,1

55,0

112,4

17,7

13,3

143,4

16,7

III. Résultat

12,9

18,6

0,6

0,7

17,3

0,1

0,4

0,3

1,0

1,7

19,1

évolution du Plan de trésorerie de la BCC (en millions de CDF) Rubriques

Prév. Juillet

Réal. Juillet 2013

Taux dexéc en %

Prév. Août

Réal. Août au 29

Taux dexéc en %

Encaissements

17 890,0

18 014,0

100,7

18 053,0

14 841,0

82,2

Dép. BCC Entreprise

13 208,0

11 878,0

89,9

12 607,0

10 859,0

86,1

- Charges courantes

12 806,0

10 401,0

81,2

12 205,0

9 988,0

81,8

402,0

1 477,0

367,4

402,0

871,0

216,7

Résultat BCC Entrep.

4 682,0

6 136,0

131,1

5 446,0

3 982,0

Dép./ Pol mon et Int Gén.

4 682,0

4 667,0

99,7

4 348,0

2 034,0

46,8

- Charges d’expl. mon.

3 963,0

3 151,0

79,5

3 490,0

1 389,0

39,8

- Charges d’exploit banc.

540,0

1 435,0

265,7

679,0

562,0

82,8

- Autres charges/intér. Publ.

179,0

81,0

45,3

179,0

83,0

46,4

Débours à récupérer

0

1 138,0

1 098,0

925,0

TVA

0

0

0

0

0

0

17 890,0

17 683,0

98,8

18 053,0

13 818,0

76,5

-

331,0

-

1 023,0

- Dép. d’investiss.

II. Décaissements III. Solde

SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

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notes de conjoncture économique |

Le marché interbancaire peu actif, le B&T est en léger recul

SECTEUR EXTERIEUR. Le marché des changes. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation du cours parallèle de 0,18 %. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00

w Marché interbancaire (en milliards de CDF). Marché des titres BTR. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi

Comportement des facteurs de la liquidité bancaire. Au 27 août 2013, le bilan monétaire provisoire de la Banque Centrale indique que les facteurs de la liquidité bancaire ont induit une injection nette de la liquidité de 46,5 milliards de CDF

Evolution des facteurs autonomes et institutionnels.

l’autre, une baisse de 0,41 point en monnaie nationale et de 0,28 point en monnaie étrangère pour les banques classiques, alors que pour les banques de microfinance, il s’observe un statu quo. Un constat analogue est fait pour les taux créditeurs des banques classiques qui ont connu, d’un mois à l’autre, un décru de 0,17 point en monnaie nationale et de 0,13 point en monnaie étrangère.

Evolution des taux d’intérêt. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en Monnaie nationale qu’en monnaie étrangère pour les banques classiques. Le taux débiteur a connu, d’un mois à

Evaluation des objectifs de la politique monétaire. L’un des trois objectifs de la politique monétaire, en l’occurrence la masse monétaire hors dépôts en devises et provisions est en léger dépassement par rapport à la cible programmée.

1ère sem sept

4ème sem août

2ème sem août

5ème sem juill

1ère sem juill

3ème sem juin

1ère sem juin

Taux parallèle Taux plafond

4ème sem mai

2ème sem mai

4ème sem avr

Taux indicatif Taux plancher

2ème sem avr

960,00 950,00 940,00 930,00 920,00 910,00 900,00 890,00 880,00 870,00

2,5 % par rapport à fin juin 2013. w l’augmentation du crédit à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012 ; w la hausse du crédit en monnaie nationale de 10 % par rapport à juin et 3,9 % par rapport à décembre; w la hausse du crédit en monnaie étrangère par rapport au mois précédent et à fin décembre 2012 de, respectivement, 2,8 % et 15,2 %.

évolution Evolution du taux de change

4ème sem mar

w Facilités permanentes (en milliards de CDF). à l’interbancaire, le volume mensuel des opérations se chiffre à 13,0 milliards de CDF au taux moyen de 2 %. En rythme annuel, le volume des transactions effectuées sur ce guichet a totalisé à cette date 1.545,9 milliards de CDF.

évolution de l’encaisse monétaire. Au 23 août 2013, les émissions nettes cumulées se sont établies à 101,1 milliards de CDF. Le total des billets recyclés s’est établi à 643,2 milliards de CDF. En province, le recyclage a représenté 60,7 % contre 39,3 % au Siège.

évolution des facteurs institutionnels. L’arsenal opérationnel de la Banque Centrale, via principalement les Billets de Trésorerie et le coefficient de la réserve obligatoire, a permis de réduire de 46,3 milliards de CDF le total d’injections signalées. Ce qui a ainsi favorisé une injection nette de 46,5 milliards de CDF contre celle de

2ème sem mar

Monnaie et Crédit. w Marché monétaire. Le guichet des prêts à court terme et celui des facilités permanentes sont demeuré inactifs. S’agissant notamment du second guichet, il n’a plus fait l’objet de sollicitation depuis la dernière opération du 23 mai dernier qui a porté le cumul annuel des transactions y enregistrées à 20,9 milliards de CDF. Cette situation dénote une aisance en liquidité pour les banques.

évolution des avoirs libres des banques. Au 30 août 2013, le compte courant des banques a totalisé 241,7 milliards de CDF contre 261,2 milliards de CDF une semaine auparavant. Par ailleurs, la moyenne notifiée des réserves obligatoires pour la période du 15 août au 14 septembre 2013 se chiffre à 167,3 milliards de CDF; ce qui a situé les avoirs excédentaires des banques à 74,4 milliards de CDF.

Dynamisme de l’Activité bancaire. Dépôts de la clientèle et crédits à l’économie L’analyse des dépôts de la clientèle des banques dégage les enseignements ci-après: w les dépôts bancaires ont augmenté de 4,79 % en juillet 2013 par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 ; w les dépôts à terme ont enregistré une hausse de 16,1 % en termes annuels contre une baisse 0,6 % d’un mois à l’autre. Cela dénote la confiance du public dans la consolidation de la stabilité économique et monétaire; w les dépôts en monnaie nationale ont augmenté de 8 % en juillet par rapport à fin 2012 et de

Evolution des facteurs autonomes. Ils ont injecté 92,8 milliards de CDF contre un flux programmé de 106,7 milliards de CDF. Cette situation procède principalement de l’évolution moins importante que prévue des Avoirs Extérieurs Nets.

4ème sem fév

évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale Au 29 août 2013, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF. En cumul annuel, la Banque a réalisé un excédent de 1,8 milliard. Par rapport aux prévisions, les encaissements et les décaissements en cette période du mois ont atteint respectivement 82,2 % et 76,5 %. Les décaissements ont été effectués en grande partie au profit des dépenses courantes avec une proportion de 72,3 %. Les autres rubriques, à savoir: les dépenses de politique monétaire et d’intérêt général ainsi que celles d’investissement, ont représenté respectivement 14,7 % et 6,3 % du total décaissé. A cette même période, la BCC en tant qu’entreprise a réalisé un excédent de 4,0 milliards de CDF lequel, après l’intégration des dépenses de politique monétaire et d’intérêt général, s’est chiffré à 1,0 milliard.

45,5 milliards de CDF attendue à cette date.

2ème sem fév

Budget en devises et réserves internationales. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à un niveau de 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services.

contre une injection programmée de 45,5 milliards de CDF.

5ème sem jan

%), les rétrocessions (11,0 %) ainsi que les autres dépenses urgentes (9,5 %).

à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. Le coût financier hebdomadaire a été de 10,87 millions de CDF contre 11,46 millions la semaine d’avant. Une diminution du taux moyen pondéré a été enregistrée, le taux s’étant situé à 1,35 % contre 1,51 % la semaine précédente. En termes réels, la marge de positivité s’est chiffrée à 0,45 point pour les BTR à 7 jours et de 2,09 points pour le taux directeur.

3ème sem jan

CDF au parallèle.

1ère sem jan

(suite de la page 13).

Budget en devises 2013 (en millions de U5D). Moyenne 1er semestre 2013

Juillet

29/08/2013

1 686,41

1 692,66

1 670,48

106,05

91,16

93,60

A. Recettes d’exploitation

3,69

4,78

3,81

1. Redevance de contrôle de change

3,11

4,11

3,25

B. Opérations de change

102,39

86,37

89,79

1. Rachats recettes fiscales et non fisc.

95,06

84,37

79,87

- Recettes pétrolières

45,24

33,68

32,95

- Recettes minières

44,01

49,31

36,82

3. Achats interbancaires (Adjudications)

4,60

2,00

2,00

Il. FLUX PROJETES EN DEPENSES

98,15

113,33

69,95

A. Dépenses du Trésor

88,00

109,58

67,69

RUBRIQUES Stock initial* I. FLUX PROJETES EN RECETTES

Programmation 06 juin 2013

Réalisation flux 06 juin 2013

27 août 2013

27 août 2013

1. Fact. autonomes (hors circul fiduc.)

106,7

92,8

-13,8

a) AEN

50,9

28,6

-22,2

b) AIN

55,8

64,2

8,4

- Crédits intérieurs

71,2

29,3

-41,9

1. Service de la dette extérieure

11,37

38,49

4,72

* CNE

102,1

30,1

-72,0

* Créances sur BCM (RME)

-32,2

-4,3

26,9

2. Paiements diverses créances

13,98

11,83

7,49

* Créances sur secteur privé

0,3

3,5

3,2

3. Fonctionnement

62,64

59,25

55,47

- APN hors BTR

-15,4

34,9

50,0

2. Fact. Institutionnels

61,1

46,3

-14,9

- Fournisseurs

29,28

21,43

35,37

a) Encours BTR

50,1

32,0

-18,1

B. Dépenses de la BCC

10,15

3,75

2,25

b) Réserve Obligatoire

13,2

17,0

3,8

c) Encours refinancement

2,1

2,7

0,6

5. ventes interbancaires

4,80

-

-

Fact. Auton. Fact.Instit. (1-2)

45,5

46,5

1,0

BALANCE

7,91

22,17

23,65

POSTES

Ecart

Variation en milliards de CDF

(+) injection; (-) ponction

Stock final SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1247 | PAGE 14.

1.678,51

1.670,49

1.694,14


les dossiers du soft |

Une polémique fait rage autour d’un fonds JICA destiné à l’inventaire des forêts du Bandundu

A

u Bandundu, la commission diocésaine d’Inongo, dans le Maï Ndombe, en charge des ressources naturelles se plaint de l’exploitation illicite du bois dans cette province. En août 2012, la JICA, agence japonaise pour le développement international a accordé 4 millions de dollars pour l’inventaire forestier. la gestion fait débat.

Ce financement du Japon dans le développement vert, déclarait Keiro Onezuka, représentant résident de la JICA en R-dC, visait, d’une part, la préservation de la forêt et, d’autre part, la réalisation d’une carte forestière de la province de Bandundu. Selon les indications de la FAO et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), les surfaces occupées par la forêt, dans les régions tropicales, sont chaque année en baisse de 14 millions d’hectares. C’est une menace pour les quelque 240 millions de personnes qui y vivent et pour tous les riverains qui en tirent revenu ou emploi. De par toutes les régions

La recherche du bois entraine la destruction de la forêt. dréservés. tropicales en général, et qui dépassent de loin en R-dC en particulier, des profits économiques la déforestation est liée bénéficiés à court terme à la surexploitation des de la destruction des bois tropicaux à des forêts. Dans le Bandundu, fins commerciales, au la Commission diocésaine défrichage des terres par chargée des ressources des populations rurales naturelles au diocèse en vue de la pratique de d’Inongo déplore souvent l’agriculture et aussi à la l’exploitation abusive de recherche des produits la forêt. Qui traverse à forestiers non ligneux plus de 80% ce diocèse du (PFNL) : fruits, feuilles, nord au sud et de l’ouest écorces, bois de feu, à l’est. Il y a de cela une viande de brousse et année, le 13 août 2012, la plantes médicinales. Fédération des industriels du bois en R-dC, par le Cri d’alarme. biais de Gabriel Mola, La destruction constante son président national, des forêts a, non avait lancé un cri d’alarme seulement pour les pays pour ce qui est des concernés ou encore activités illégales dans pour les populations l’exploitation forestière dans les forêts tropicales au Bandundu comme mais aussi pour des ailleurs au pays. «Tout pays industriels, le monde, aujourd’hui, des conséquences se dit exploitant forestier écologiques, sociales (Chinois, Libanais, et économiques d’une Mauritanien…), a-t-il fait grande portée et savoir. Des gens qui n’ont essentiellement négatives, aucune obligation, se

lancent dans l’exploitation forestière, ne respectant même pas les règles de la fiscalité et de parafiscalité. Il y a donc un problème». Le gouvernement, dans son programme quinquennal présente un ensemble d’orientations en matière de politique forestière, axé autour de la gestion durable à travers le concept d’aménagement forestier durable. Il vise à porter le taux de croissance du secteur forestier de 3% en moyenne sur la période 2007-2010 à 5% en moyenne sur la période 2012-2016 par la mise en œuvre de la loi-cadre sur l’environnement ; par la finalisation du processus d’assainissement des titres de concession forestiers ; la mobilisation des fonds auprès des partenaires bi et multilatéraux pour la réalisation des projets. Outre la mise en œuvre de la loi-cadre sur l’environnement ainsi que la finalisation du processus d’assainissement des titres de concessions forestiers, la préservation de la forêt, conformément aux recommandations du Sommet de Rio de 1992, s’opère aussi et de plus en plus par l’admission de principe d’une participation des communautés locales à la gestion des forêts. En R-dC, l’Etat a déjà

L’idée du projet Nouvelle économie climatique plus propre fait du chemin

L

e projet Nouvelle économie climatique publiera l’intégralité de son analyse, en septembre 2014. Un an avant l’aboutissement des négociations pour un nouvel accord mondial sur le climat à Paris en 2015. Pendant plusieurs années, l’idée d’une «économie verte» - qui serait moins dépendante des combustibles fossiles et réduirait les émissions de gaz à effet de serre - a été abordée aux conférences des Nations unies sur le changement climatique, mais l’accueil qui lui était réservé, était généralement mitigé ou hostile. Le 24 septembre 2013, une nouvelle idée en faveur d’une économie plus propre a été annoncée à New York : le projet «Nouvelle économie climatique». Cette fois-ci, certains des plus grands économistes internationaux se sont engagés, notamment Lord Nicholas Stern, le vice-président de la Commission mondiale sur l’économie et le climat. Il est l’auteur de la Stern Review sur l’économie du changement climatique mandatée par le gouvernement britannique, en 2006, la première étude à chiffrer le coût de l’inaction en matière de changement climatique. Le projet consiste en un effort de recherche d’une année qui portera sur l’économie de quelques pays (pouvant inclure la

Chine, l’Inde, les ÉtatsUnis et certains membres de l’Union européenne) pour «examiner comment l’action stratégique en matière de changement climatique affecte leurs priorités économiques et politiques», déclare le sous-directeur du Stockholm Environment Institute, Måns Nilsson,et l’un des experts engagés dans ce projet.

Leçons à tirer. La recherche a été mandatée par un groupe de sept pays - Colombie, Éthiopie, Indonésie, Corée, Norvège, Suède et Royaume-Uni. Des recommandations et des leçons seront tirées de cette recherche, que les autres pays pourront utiliser ou appliquer. Lors de la conférence Rio+20 qui s’est tenue au Brésil en 2012, certains pays développés ont inscrit l’idée d’«économie verte» à l’agenda comme feuille de route vers un développement durable mondial. Ce nouveau modèle économique prévoyait la suppression progressive des subventions aux combustibles fossiles, l’utilisation et la production d’énergies renouvelables, et à la création d’emplois «verts». Mais les pays en développement de la conférence Rio+20 étaient inquiets à l’idée que le monde développé puisse interpréter le concept d’«économie verte» à sa manière et en abuser, en imposant des restrictions commerciales ou en fixant de nouvelles conditions à

l’octroi de prêts, si bien que l’idée s’est essoufflée. Pourtant, les signes alarmants d’un réchauffement climatique mondial n’ont fait qu’augmenter. «Ces cinq dernières années, la banquise Arctique a fondu plus rapidement que ne le prévoyaient les modèles et, à un moment donné de l’année 2012, 97% de la surface de l’inlandsis du Groenland fondait», note le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dans son Rapport annuel 2013. «Nombreux sont ceux qui estiment l’action climatique trop coûteuse et contraire à leurs intérêts nationaux ou commerciaux, et cela a miné la volonté politique de réduire les émissions de gaz à effet de serre». Nilsson déclare qu’ils avaient bien conscience de ces craintes et qu’ils allaient éviter le concept d’«économie verte». Le point d’entrée serait les priorités économiques de chaque pays, à partir desquelles ils travailleraient ensuite. L’effort s’axera davantage sur l’économie, en impliquant les ministres des Finances et leurs priorités. Ils essaieront de combler le manque de communication entre les ministres de l’Environnement, qui assistent aux conférences des Nations unies sur le changement climatique en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre, et les ministres des Finances, qui tentent de maintenir à flot des économies qui dépendent

très largement des combustibles fossiles en période de ralentissement économique, poursuit Nilsson. «Nombreux sont ceux qui estiment l’action climatique trop coûteuse et contraire à leurs intérêts nationaux ou commerciaux, et cela a miné la volonté politique de réduire les émissions de gaz à effet de serre», ajoute-t-il. «Pourtant, les études économiques ont tendance à trop schématiser et échouent à prendre en considération des facteurs tels que la dynamique d’innovation, la sécurité énergétique, la qualité de vie et autres bénéfices potentiels d’une transition vers une économie moins carbonée. Ce projet de recherche a pour objectif de combler ces déficits de connaissance critiques». Pour sa part, Stern note : «Nous nous lançons dans ce projet avec un esprit ouvert et analytique. À une époque où les gouvernements du monde entier peinent à favoriser la croissance, promouvoir l’accès à l’énergie et améliorer la sécurité alimentaire, il est crucial que les coûts et les bénéfices des politiques climatiques soient mieux compris dans leur globalité. Il ne s’agit pas d’opposer la croissance et l’action contre le réchauffement climatique. Ça doit être les deux». Des pays comme la Chine, dont les économies ont ralenti, envisagent de nouveaux modèles économiques et sont désormais plus ouverts aux suggestions.

DM n

amorcé la démarche de passer d’une approche purement répressive, héritée de la colonisation, à un dialogue plus ou moins ouvert avec les populations. Mais cette bonne gouvernance passe par la reconnaissance préalable des savoirs des communautés locales et des peuples autochtones, qui ont été trop souvent déracinés et déresponsabilisés. Toute forêt concédée ou non doit faire l’objet d’un plan d’aménagement. C’est ainsi que la JICA a financé la réalisation d’une carte forestière de la province du Bandundu. Le bois, dans le Bandundu est exploité un peu partout : au Kwilu, au Kwango et surtout au Mai-Ndombe. Qui demeure le grand chantier aux différentes espèces. La carte forestière de cette province donne d’abord une idée sur des espaces dont on dispose. Car il faut définir la gestion des ressources forestières comme étant une gestion qui ne maintient pas que l’exploitation du bois comme produit commerçable mais une gestion qui participe notamment à la diversité biologique, à la faculté de régénération et à la vitalité. La carte forestière permettra de savoir celui qui entre pour exploiter.

Et lorsqu’il exploite, il est sensé assurer des vies convenables sur les chantiers forestiers et les sites industriels pour les salariés de l’entreprise et leurs ayants-droits légaux. Il s’agit de l’ensemble des mesures concernant la contribution au développement local par le financement d’infrastructures et d’équipements sociaux collectifs dans le cadre de l’habitat, la scolarisation, la santé, l’hygiène et la sécurité, l’alimentation et la formation. Il est aussi sensé assurer la coexistence de différents fonctions et usages de l’espace et des ressources de la forêt, pour garantir aux populations locales la préservation de leurs droits d’usage légaux. De cette intervention du Japon, le Bandundu pourrait, si les fonds financés par la JICA sont bien utilisés, en tirer profit pour relancer dans le cadre du développement durable son exploitation forestière en vue de faire face des difficultés auxquelles son exécutif provincial est confronté dont l’eau, l’électricité, les transports, les voiries urbaines ; etc. Pour rappel, en 2011, la JICA a accordé 12 millions de dollars à la R-dC, toujours dans le cadre de la préservation des forêts. NZILA MUNGENGA SENDA n

Un business meeting agricole est annoncé dans la Capitale

L

e ministère de l’Agriculture et du Développement rural va organiser (7-8 novembre 2013) à Kinshasa un business meeting. Objectif : attirer les financements pour la promotion de l’agriculture à l’horizon 2013-2020. Cette rencontre se situe dans le cadre de la Déclaration de Maputo. En signant ce document, les dirigeants africains ont levé l’option de faire de l’agriculture un des piliers de la croissance pour le développement en Afrique. Les ingénieurs agronomes de la R-dC recommandent au gouvernement de porter à plus de 10% la part du budget de l’Etat consacrée à l’agriculture. L’association des ingénieurs agronomes de la R-dC (ASSIAC) rappelle aux pouvoirs publics leur plaidoyer du 17 mars 2012 pour l’amélioration de la situation de la sécurité alimentaire et le renforcement des capacités des organisations paysannes et des semenciers. Le président de l’ASSIAC, Mamba Damas, estime que cette proposition est tout à fait défendable : «Nous nous référons d’abord aux accords de Maputo de 2003, qui exigent que chaque pays africain puisse accroître son budget du secteur agricole à plus de 10% . Notre pays qui est signataire de cet accord, ne l’a jamais appliqué. Nous sommes appelés à orienter la politique agricole de notre pays pour qu’elle devienne

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1247 | PAGE 15.

l’un des secteurs moteurs du développement économique à l’image de l’agriculture de développement dont le Brésil est devenu le modèle pour les nations sous les tropiques. Et pourtant, les potentialités agricoles et le climat dont dispose ce géant de l’Amérique latine se retrouvent également en R-dC».

Incitations. La politique agricole d’un pays, en l’occurrence le nôtre, doit favoriser le développement des activités de production, gage de la croissance assortie d’une amélioration de l’environnement légal, fiscal, institutionnel et économique, poursuit-il. Les ingénieurs agronomes de la R-dC notent avec indignation le traitement infligé au capital humain et technique du secteur agricole au service de l’Etat, caractérisé par le mépris de la profession d’agronome, la rémunération modique, la sous-utilisation et le mal emploi. Sinon, ceux qui sont au travail, le sont dans les conditions infrahumaines partant du niveau central aux confins des secteurs à la base. «L’Etat devra prendre en ligne de compte l’harmonisation des lois agraires avec les lois foncières et forestières dans une perspective d’intégration de l’habitat. L’on est heurté à ce problème du foncier tout d’abord quand on veut s’installer à son propre compte.

NZILA MUNGENGA SENDA n

Les chiffres clé |

à Goma, des douaniers peu vertueux, une enquête est ouverte

L

’Office de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption (OBLC) a mis la main à Goma sur un réseau de douaniers de peu de vertu. Ces agents de la Direction générale des douanes et assises (DGDA) venaient de faire passer 70 tonnes d’emballage du cigarettier Super Match après avoir perçu US$ 760 pour le compte du Trésor public en lieu et place de US$ 29.000, à la suite d’«arrangements compromettants». L’affaire a éclaté lundi 23 septembre à la suite d’une annonce de Me Rostand Katembo Kahongya, l’un des responsables de l’OBLC à Goma. Une enquête a été ouverte. La cargaison importée était constituée de 70 tonnes d’emballages estampillés de la marque Super Match. La valeur de ces emballages répartis dans deux véhicules est de 82.000 US$, a déclaré Me Rostand Katembo. Il a expliqué que selon les tarifs des services douaniers appliqués, Super Match devait payer 32 % de la valeur des biens importés. Selon la déclaration simplifiée à l’importation, Super Macth devait ai Trésor public 29.651 US$ comme droits et taxes à la DGDA hormis les frais connexes. Mais la firme n’a payé que 769 dollars au lieu de 29.651, a regretté l’avocat, qualifiant cet acte de «fraude flagrante». Les agents de la Direction générale des douanes et accises sont accusés d’avoir facilité cette fraude. A la DGDA habituée à des tels actes, c’est modus et bouche cousue. Les responsables de la Direction générale disant attendre les résultats de l’enquête initiée par la brigade douanière spécialisée dans ce genre d’opérations. Quant au cigarettier Super Match, cette marque qui prospère dans les Kivu (Nord et Sud) a souvent été citée dans des affaires louches mais souvent couvertes par des connivences locales. C’est dire si l’action de l’OBLC est un coup de maître.


Les petits bijoux de Franckfort prestige de l’auto |

D

u 12 au 22 septembre, soixante-dix premières mondiales attendent les visiteurs du salon automobile IAA de Francfort. Les constructeurs allemands tiennent le haut de l’affiche. Citroën, Peugeot et Renault présentent également leurs dernières créations. Quel constructeur est le plus innovant, quelle est la voiture la plus belle de l’année? Mais les modèles haut de gamme et premium des constructeurs allemands font toujours pâlir d’envie les autres constructeurs haut de gamme mais aussi les constructeurs généralistes qui, à l’opposé de leur stratégie low cost, veulent monter en gamme pour venir troubler l’hégémonie allemande, augmenter le nombre de leurs clients et dégager des marges supérieures. Porsche: la 918, l’hybride survitaminée. Porsche met le turbo à Francfort avec sa supercar hybride 918 Spyder et ses près de 900 chevaux sous le capot.

Très attendue, la sportive hybride rechargeable i8 du bavarois BMW a fait sa première apparition devant le grand public à Franckfurt.

série limitée dotée de 570 chevaux.

Volvo: concept haut-de-gamme. Le suédois Volvo, désormais détenu par le chinois Geely, présente un concept coupé qui reflète sa volonté de monter en gamme.

Mercedes: le GLA nouvelle version dévoilé. Mercedes-Benz présente le troisième modèle de la gamme classe A, à savoir le petit crossover Mercedes GLA, concurrent de l’Audi Q3 et de la BMW X1. BMW: toujours sportive, un peu hybride. Le stand du munichois BMW occupe un hall entier à Francfort, accueille l’i3, sa première voiture 100% électrique, dotée d’une autonomie comprise entre 130 et 300 kms pour la version avec prolongateur d’autonomie. Elle sera commercialisée en Europe dès novembre. Très attendue, la sportive hybride rechargeable i8 du bavarois fait sa première apparition devant le grand public.

Opel: Monza, le bolide connecté. Opel arrive sur le salon avec l’étude Monza, une hybride rechargeable bardée de technologie pour communiquer avec le monde extérieur et qui préfigure le style des prochaines créations de la marque à l’éclair.

C’est le petit crossover de chez Mercedes GLA, présenté à Franckfort, concurrent de l’Audi Q3 et de la BMW X1. dréservés.

Seat. La Leon fait un break. L’espagnol Seat (groupe Volkswagen) montre sur le salon la version break de sa Leon, la Leon ST, commercialisée dès le mois de novembre. Smart: une citadine sans portes. Smart dévoile le prototype FourJoy, une quatre places sans portes. Skoda: quand la berline devient compacte. Le tchèque Skoda (groupe Volkswagen) décline sa berline Rapid en une compacte baptisée Spaceback.

Volswagen: la e-golf en tête d’affiche. Volkswagen se lance lui aussi dans l’aventure du tout électrique avec l’eGolf. Commercialisée début 2014, elle a une autonomie de 190 kms. Lamborghini: des chevaux, encore des chevaux. Le nouveau monstre de Lamborghini, la Gallardo LP570-4 Squadra Corse, une

droits réservés.

Porsche met le turbo à Francfort avec sa supercar hybride 918 Spyder et ses près de 900 chevaux sous le capot. droits réservés. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1247 | PAGE 16.


Femmes déplacées en Ituri, l’humanitaire HCR reconnaissant de la sœur Namaika

P

our son altruisme, la sœur Angélique Namaika recevra, cette année, du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) la distinction Nansen pour les réfugiés. «Il est difficile d’imaginer les souffrances de ces femmes et de ces adolescentes aux mains de la LRA. Elles resteront marquées à jamais par cette violence. La récompense décernée à sœur Angélique signifie que davantage de personnes déplacées à Dungu pourront recevoir l’aide dont elles ont besoin pour recommencer leur vie. Je ne cesserai jamais de faire tout ce que je peux pour leur redonner espoir et leur offrir la chance de revivre», déclare Namaika. Qui devra recevoir, le 30 septembre 2013, la distinction et la médaille

La soeur Angélique Namaika. dréservés.

Nansen lors d’une cérémonie à Genève. Paulo Coelho, auteur de nombreux succès de librairie, y prononcera une allocution alors que Dido, chanteuse et compositrice britannique, Yuna, auteure et interprète malaisienne, et le duo malien Amadou et Mariam, nominé aux

Grammy Awards, se produiront devant les invités.

ne repeindre qu’un seul mur pour ne pas alourdir l’ensemble. «Une salle de bains claire est toujours plus agréable, avance gnasc. En particulier quand on n’a pas de fenêtre».

Bellissima. En ajoutant plusieurs points de lumière, c’est encore mieux. «Un luminaire central plus un autre autour du miroir par exemple», confirme gnasc. Autre avis, celui de Chev: «J’ai eu de bons résultats en installant des spots halogènes étanches dans ma salle de bains. La lumière est diffuse et douce. C’est plutôt agréable le matin quand on est mal réveillé». On peut aussi ajouter quelques bougies prêtes à l’emploi pour obtenir une ambiance lumineuse digne d’un spa.

Guérir les traumatismes. Après cette cérémonie, sœur Angélique se rendra à Rome, où elle sera reçue par le pape François au Vatican, le 2 octobre

2013, avant de participer à d’autres réunions à Paris, Bruxelles et Oslo. Ce prix vient récompenser le travail de cette religieuse dans la région isolée du Nord-Est de la R-dC auprès des femmes déplacées et rescapées des sévices perpétrés par l’Armée de

Envie de refaire sa salle de bains?

E

nvie de cocooner... et de vous lancer de nouveaux défis? Pourquoi ne pas relooker votre salle de bains? Pour cela, pas besoin de faire exploser votre budget. Faites le plein d’idées chics à prix abordables.

De la couleur. Facile par exemple d’afficher de nouvelles couleurs et de dynamiser votre salle de bains. «Nous avons peint la pièce avec une couleur chaude, un rose pâle très accueillant. Pour le mobilier et les sanitaires, notre choix s’est porté sur le blanc. Ça éclaircit la pièce et ça donne un côté hygiénique», s’enthousiasme Chev. Pour jouer la chaleur, utilisez des tons taupe, du grenat. Pour plus de caractère, un ton vif ou une couleur forte animent la pièce. Quelques coups de pinceaux peuvent suffire à raviver votre carrelage. Certaines marques de peintures donnent de très bons résultats. On peut aussi

fenêtre? Un décor à base de faux végétaux fera très bien l’affaire.

De la lumière. «Une bonne luminosité est essentielle», affirme

Du végétal. Autre proposition de Bellissima: «quelques plantes vertes pour une atmosphère exotique ou marine», et le tour est joué. On peut même réaliser un mur végétal dans sa salle de bains. Comme si vous étiez au jardin ! Il prend peu d’espace, les plantes sont dépolluantes et le tout est très décoratif. Cette pièce se prête parfaitement à ce genre d’installation grâce à l’air humide qui y règne. Vous n’avez pas de

Du petit mobilier. «Une salle de bains doit respirer la propreté et l’ordre. Il faut donc prévoir un maximum de rangements à l’aide de petits meubles, recommande gnasc. On peut ainsi camoufler tout ce qui apparaît comme disgracieux». Une échelle en guise de sèche serviette, une jolie corbeille à linge sale… Si la surface s’y prête, tout est possible. On peut aussi ajouter un porte livres en plexiglas à poser sur le bord de la baignoire. «Pourquoi ne pas installer un siège pliant?», lance Bellissima. Voire un transat pour donner une touche balnéaire. «Enfin, côté finitions, on peut installer une corniche en polystyrène, conclut Chev. Le matériau est adapté aux pièces humides». Bref, la liste des idées est inépuisable. Piochez parmi elles pour que votre salle de bains devienne un véritable espace cocooning pour l’hiver qui s’annonce!

marge de l’assemblée générale de l’ONU à New York. Où la première dame de France, Valérie Trierweiler, a plaidé pour la poursuite des auteurs de viols des femmes et des filles, notamment à l’Est du pays.

C’est un regain d’attention internationale pour les femmes victimes de violences sexuelles. La visite de la sous-secrétaire générale des Nations unies aux Affaires humanitaires, Kyung-wha Kang, aura permis de faire avancer davantage la cause des femmes victimes

de violences sexuelles. Kyung-wha Kang avait notamment visité l’hôpital de Panzi à Bukavu, fondé par le Dr Denis Mukwege. Cet hôpital est spécialisé dans l’assistance médicale, psychologique et légale aux femmes et aux filles qui ont survécu à un viol ou à toute autre violence.

Tissu et miroirs. Il n’est pas obligatoire de repeindre les murs ou de changer le carrelage pour modifier l’aspect de la pièce: un tapis de bain plus coloré, des serviettes assorties aux teintes des murs, une photo murale, un voile de bains élégant installé comme un ciel de lit suffisent à changer l’atmosphère. «Avec quelques miroirs, l’espace semble plus grand», propose Chev. On peut par exemple recouvrir un mur entier de miroirs à l’image de la galerie des glaces à Versailles. Certes l’effet sera moins spectaculaire, mais la sensation d’espace sera renforcée. Certains modèles de miroirs se collent le plus simplement du monde sur une surface nette et propre.

résistance du seigneur (LRA). Soeur Angélique, avec son Centre pour la réintégration et le développement, a transformé la vie de plus de 2.000 femmes et jeunes filles qui ont été chassées de chez elles et brutalisées, principalement par les rebelles de la LRA, un groupe armé originaire de l’Ouganda. Beaucoup de femmes qu’elle a secourues témoignent d’enlèvements, de travail forcé, de coups, de meurtres, de viols et d’autres violations des droits fondamentaux. L’approche personnalisée mise en œuvre par cette religieuse aide les survivantes à guérir de leurs traumatismes et des atteintes qu’elles ont subies. En plus des violences dont elles ont souffert, ces femmes et jeunes filles vulnérables sont souvent ostracisées par leur propre famille et leur communauté en raison des épreuves qu’elles ont traversées. Il faut des soins particuliers pour leur permettre de guérir et de recoller les morceaux de leur vie brisée. Soeur Angélique y parvient en leur donnant la possibilité d’apprendre un métier, de créer une petite entreprise ou de retourner à l’école. Les témoignages de ces

femmes montrent les résultats remarquables de son travail pour les aider à prendre un nouveau départ. Beaucoup d’entre elles l’appellent d’ailleurs affectueusement «mère». L’annonce du nom de la lauréate de la distinction Nansen 2013 coïncide avec la publication d’un rapport (en anglais) sur la vie des personnes déplacées par la violence de la LRA. Depuis 2008, on estime que 320.000 personnes ont été forcées de fuir dans la province Orientale, parfois à plusieurs reprises. Ce rapport, préparé par le HCR et l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC), met en lumière les raisons pour lesquelles la violence de la LRA a provoqué des traumatismes aussi profonds et durables, pour les personnes enlevées comme pour des centaines de milliers de déplacés qui ont encore peur de rentrer chez eux.Soeur Angélique a elle-même été déracinée par les violences en 2009, quand elle vivait dans la ville de Dungu. Elle a donc éprouvé la douleur de devoir fuir son propre foyer. C’est en partie cette connaissance qui la pousse à travailler jour après jour pour aider toutes les femmes et jeunes filles qui en ont

besoin. «Soeur Angélique travaille sans relâche pour aider des femmes et des jeunes filles rendues extrêmement vulnérables par le traumatisme, la pauvreté et le déracinement. Les obstacles sont de taille et son œuvre n’en est que plus remarquable ; sœur Angélique ne laisse rien se mettre en travers de son chemin», a déclaré António Guterres, le Haut Commissaire des NationsUnies pour les réfugiés, à propos de la lauréate. Là où l’électricité, l’eau courante et les routes asphaltées sont rares, le travail de la religieuse est stupéfiant. Même si elle manque d’outils adaptés et si ses ressources sont presque inexistantes, sœur Angélique ne se laisse pas décourager. Elle s’est donné pour mission d’alléger les souffrances de ces femmes et de ces jeunes filles déracinées, et de leur donner un nouvel espoir pour l’avenir. «La vie de ces femmes a été brisée par la violence aveugle et le déracinement. Soeur Angélique montre qu’une personne peut à elle seule changer la vie des familles déchirées par la guerre. C’est une véritable héroïne de l’aide humanitaire», a ajouté António Guterres.

NZILA MUNGENGA SENDA n

La précision du fait La recherche du détail La puissance du verbe La pertinence de l’analyse La force d’un média.

La compagne de Hollande contre l’impunité

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es violences sexuelles au Congo préoccupent la communauté internationale comme le témoigne cette réunion internationale sur les violences sexuelles dans les conflits, en

i nte rnati onal Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps

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La gestion des déchets urbains demeure un casse-tête pour les autorités de Kinshasa

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n concert, le ministre de l’Economie nationale et le gouverneur de la ville de Kinshasa remettent au goût du jour la décision salutaire interdisant la production et la commercialisation de sacs plastiques. Du coup, ils réchauffent le débat sur la gestion des déchets durs dans le pays.

Des années noires après l’échéance des OMD

Mais l’opinion kinoise n’a pas observé de manière significative la disparition des emballages en sachets non biodégradables sur les voies publiques, dans les cours des écoles, des hôpitaux ou ailleurs. La ville continue de ployer sous des tonnes de sachets d’emballage en plastique. Et l’opinion, fait remarquer le professeur Kassay NgurIkone, a tendance à ne voir que des ordures ménagères, alors que dans la catégorie des déchets plastiques, il y a des déchets infectieux en matière plastique venant des formations médicales et jetés dans des décharges publiques de la ville. Il s’agit des seringues, des trousses de transfusion, des poches de sang, des condoms, des flacons servant d’urinoir… La gestion de l’ensemble des 5.000 m3 de déchets produits quotidiennement dans la ville de Kinshasa est assurée par le Programme national d’assainissement (PNA) et l’Office de voirie et drainage (OVD) qui ne sont capables d’évacuer que 600 m3 par jour, soit 6%. Le reste est géré par la nature (brûlure : 5%, enfouissement : 12% ; abandon à l’air libre : 52%, rejet dans les cours d’eau : 12%, recyclage par la lutte anti-érosive :13%). Comment empêcher certains analystes de parler de l’urbanisation

Quelques habitants des quartiers periphériques de Kinshasa à la recherche de l’eau. dréservés. poursuit-il. Cette question que compliquer nos était l’un des thèmes efforts pour maintenir centraux des débats de l’eau parmi les principales la Semaine mondiale priorités de l’agenda de l’eau, qui s’est tenue politique», souligne Bart à Stockholm jusqu’au Devos du Parlement 6 septembre 2013. Les mondial de la jeunesse 12 prochains mois sont pour l’eau. Depuis 1990, considérés comme l’année de référence des essentiels pour fixer un OMD, au moins deux objectif en matière d’eau millions de personnes et d’assainissement qui ont obtenu l’accès à une permettra de guider les source d’eau améliorée. efforts de secours et de Près de 800 millions développement pour les de personnes restent 15 prochaines années. cependant laissées pour compte, dont 40% vivent Inquiétude. en Afrique subsaharienne. Pourtant, malgré les «Ne pas avoir d’objectif indications positives du concernant l’eau ne fera Groupe de personnalités que compliquer nos de haut niveau chargé efforts pour maintenir du programme de l’eau parmi les principales développement pour priorités de l’agenda l’après-2015, un politique». objectif dédié à l’eau et «La cible des OMD l’assainissement n’est pas relative à l’eau a été garanti. Les spécialistes utile car elle a incité les de l’eau craignent des gouvernements à réfléchir années de difficultés si le à ce qu’ils faisaient et s’ils processus est bâclé et le le faisaient bien. Il y a Sommet Rio + 20 de 2012 quand même eu quelques a montré des signes d’un contretemps, mais qui ont manque d’enthousiasme été plutôt formateurs», des dirigeants mondiaux fait observer à IRIN Mike pour de nouvelles Muller, de la School of promesses de dons pour Public and Development des projets relatifs à l’eau. Management de «Ne pas avoir d’objectif l’Université du concernant l’eau ne fera Witwatersrand. Le seul

ans le cadre de la campagne agricole 20122013, le Service national d’hydraulique rurale (SNHR) a atteint tous ses objectifs en ce qui concerne le volet de la desserte en eau potable dans le milieu rural. Tous les 135 forages d’eau prévus pour cette campagne ont été réalisés par le SNHR. Qui est une direction technique du ministère de l’Agriculture et du Développement rural chargée d’approvisionner le milieu rural et périurbain r-dcongolais en eau potable. Sa mission consiste à la prospection géographique, à l’installation du chantier, au forage, à l’installation des pompes tant manuelles qu’immergées, à l’analyse de l’eau jusqu’à sa consommation. Le SNHR compte maintenir le cap pour la campane agricole 2013-2014 en dépit des chantiers de construction de trois mini-réseaux dans les parties Est et Ouest de la ville de Kinshasa, d’un mini-réseau à Samba (Kindu) dans la province du Maniema et quatre autres dans la province du Bandundu, notamment dans la ville de Kikwit (à Kazamba), au Pont Kwango, à Kolokoso et à Misele. Les réseaux de proximité sont d’une grande importance en cas de coupure d’eau par la REGIDESO. Ce qui a été le cas du 20 au 23 août

Expert en environnement, le professeur Jules Kassay Ngur-Ikone de l’Université de Kinshasa, estime qu’à l’heure actuelle, la gestion des déchets produits dans les grandes villes du pays, dont spécialement Kinshasa, est devenue complexe par le fait qu’elle n’est plus exclusivement une question technique, organisationnelle et financière, mais également, et même essentiellement culturelle. Cette nouvelle donne a rendu cette gestion plus complexe alors que celle-ci a pour mission de résoudre urgemment les problèmes consécutifs à la présence de ces déchets dans l’espace urbain, notamment en matière de santé publique.

Parmi les causes qui ont fait accroître les déchets de toute nature dans les villes, il y a en premier lieu l’explosion démographique en milieux urbains. Cela est non seulement dû à un taux de natalité très élevé dans les familles, mais également à l’exode rural du fait que les milieux ruraux sont dépourvus des services sociaux de base, d’une part, et, d’autre part, aux différents conflits armés qui ont émaillé l’histoire de la R-dC depuis l’indépendance. Outre l’explosion démographique, dont l’une des conséquences inévitables est l’extension anarchique des villes, caractérisée par l’implantation des habitations de fortune en dehors de toute norme urbanistique, les experts citent - comme l’une des causes de l’accumulation excessive des déchets dans les villes - les activités industrielles, particulièrement celles liées à la production d’objets en plastique. Les villes sont aussi les milieux où se consomment le plus les biens d’importation de toute nature. La ville de Kinshasa qui, à la date de l’indépendance ne comptait qu’un demimillion d’habitants,

en compte 8 millions aujourd’hui. Elle aligne des données apocalyptiques en matière de gestion environnementale.

Rapport d’experts. Selon un rapport de l’Hôtel de Ville de Kinshasa, daté de 2010, la Capitale de la R-dC s’étend sur 9.965 Km² avec une population de 8 millions d’habitants, soit une densité de 557 habitants au Km². En raison de la configuration de son sol, accusant de pentes trop faibles, la ville est sujette aux inondations lorsque des pluies diluviennes viennent s’abattre sur ses nombreux marécages. Pour mettre la ville à l’abri des inondations et des érosions, il a fallu que ses gestionnaires aient prévu un système de drainage adéquat. Or, notent les experts environnementalistes, ce système est soit inexistant, soit défectueux. L’explosion démographique de la ville rend sa gestion environnementale tout simplement aléatoire. La ville se retrouve présentement dans le contexte d’une ville surpeuplée avec toutes les conséquences attendues :

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n groupe de réflexion de haut niveau sur la question de l’eau appelle à mettre au point des objectifs pour succéder à ceux du millénaire pour le développement afin de mieux utiliser les maigres ressources en eau, de concrétiser le droit à l’eau potable et à l’assainissement et de renforcer la résilience aux sécheresses et aux inondations avant 2030. Le débat est lancé par les chercheurs de l’Institut international de l’eau de Stockholm à la suite des discussions et de consultation des organisations d’aide humanitaire, des organismes de développement et des spécialistes de l’eau sur la meilleure suite à donner aux Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Les OMD visaient notamment à améliorer l’accès à l’eau potable et à des services d’assainissement de base avant 2015. «Les OMD ont attiré une attention incroyable sur le plan d’action international pour le développement et ont servi de cri de ralliement à une époque où le soutien aux objectifs internationaux faiblissait», déclare le président d’ONU-Eau, Michel Jarraud. «Les difficultés liées à l’eau touchent plus fortement les pauvres qui doivent donc être la cible de nos efforts. Nous devons désormais nous appuyer sur nos acquis et faire en sorte que les prochains objectifs soient encore meilleurs»,

bouchage des caniveaux et égouts, destruction des artères, disparition à un rythme accéléré des espaces verts, érections d’habitations sur des sites dangereux, absence dans les quartiers urbanoruraux ou périphériques de la ville de services sociaux de base (eau, électricité, décharges publiques, etc.). L’extension éléphantesque et l’explosion démographique de la ville de Kinshasa suffisent à elles seules pour imaginer l’ampleur des efforts que ses gestionnaires environnementaux devaient fournir pour la maintenir dans un état acceptable de salubrité et d’assainissement. Ce gigantisme à la fois territorial et démographique a pour conséquence, selon le professeur Kassay, que la ville produit quotidiennement 5.000 m3 de déchets urbains, dont 68% sont des déchets biodégradables, 20% des déchets plastiques, 10% des déchets métalliques et 2% d’autres déchets. Les déchets plastiques ont fait l’objet des mesures d’interdiction tant au niveau du gouvernement provincial de Kinshasa qu’à celui du ministre de l’Industrie, des PME du gouvernement central.

problème dans bien des cas, c’était que ces infrastructures ne fonctionnaient pas». Les indicateurs ont par la suite été affinés pour essayer de faire en sorte que seuls les services qui fonctionnaient soient comptabilisés. La cible des OMD relative à l’eau a été atteinte en 2010, soit cinq ans en avance, mais l’assainissement reste un objectif plus difficile à atteindre. Deux milliards et demi de personnes n’ont toujours pas accès à des installations d’assainissement améliorées. La diarrhée est la deuxième cause de décès dans de nombreux pays en développement et 1,1 milliard de personnes défèquent toujours à l’air libre. L’amélioration de l’assainissement risque d’être de plus en plus difficile à mesure que la population urbaine se multiplie. Contrairement à l’élaboration des OMD, celle des ODD comprend un processus de consultation étendu et parfois déconcertant, qui laisse la place à des pressions et des commentaires de toutes les parties prenantes du secteur. Tous considèrent l’eau et l’assainissement comme une question essentielle, mais les opinions sont variées quant à la meilleure stratégie à adopter. De nombreuses parties prenantes, dont celles qui sont à l’origine de l’appel de Stockholm, préconisent un objectif indépendant ou consacré incluant de multiples cibles.

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de la pauvreté au sujet de la ville de Kinshasa quand elle accuse une dégradation environnementale trop prononcée au fil des années de son extension territoriale et démographique ? Des avenues sont enfouies sous des tas de déchets urbains, principalement les emballages usagés. Certains analystes, comme Julien Leperse, vont jusqu’à considérer Kinshasa comme la ville la plus sale du monde. Si telle est aujourd’hui la réalité qui s’impose à l’œil lorsque l’on parcourt les communes et quartiers de Kinshasa, cela n’a pas toujours été le cas. Le professeur Kassay remonte jusqu’à l’époque coloniale pour insister sur le fait que les gestionnaires de la ville attachaient une importance capitale sur la propreté du milieu urbain dans le strict respect de l’arrêté royal n°2 du 13 janvier 1908, relatif à l’entretien des habitations et leurs environs. Le non respect de ce décret était sanctionné par une amende de 200 FB par semaine. L’ordonnance du 10 octobre 1911, relative au rejet de débris de tous genres le long des voies routières, quant à elle, prévoyait une amende de 10 à 100 FC et 1 à 4 jours de servitude pénale. Il faut également citer

l’ordonnance n°38/5 du 16 mars 1911 relative à la propreté aux abords d’immeubles et autres bâtiments. Mbalanda Kisoka P. donne toute une liste de mesures administratives et règlementaires sur l’hygiène publique et l’assainissement du milieu urbain. Dans la foulée sont cités, l’ordonnance-loi du 24 avril 1899 portant création et organisation des commissions d’hygiène ; le décret du 19 juillet 1926 portant mesures d’hygiène et salubrité publique ; l’ordonnance du 10 mai 1929 instituant la direction technique des travaux d’hygiène et service d’assainissement ; l’ordonnance 74-345 du 28 juin 1959 sur l’hygiène publique dans les agglomérations, etc. Tous ces textes légaux étaient de stricte application à l’époque coloniale et ont pu maintenir l’espace urbain en état de propreté permanent. Aujourd’hui, aucun de ces textes n’est d’application et l’autorité urbaine, depuis l’indépendance, donne l’impression d’être totalement dépassée par les événements, incapable d’appliquer ses propres mesures, par exemple, celle concernant les sachets d’emballage en plastique.

2013 dans les communes de Masina et N’Sele à Kinshasa où les miniréseaux construits par le SNHR sur financement de la COIKA (Agence coréenne de coopération internationale) au site maraîcher de Tshwenge ont constitué pratiquement la seule source d’approvisionnement en eau potable pour les habitants du quartier Siforco et les environs pendant qu’aucune goute d’eau ne coulait, trois jours durant, aux robinets de la REGIDESO.

associations de la société civile et aux communautés de base. Pour pallier la carence en eau potable en milieu rural, les ateliers de forage, commandés par le gouvernement sur fonds propres, ont été dispatchés dans toutes les provinces, avec mission d’effectuer le plus de forages possibles. Ce travail devrait être complété par l’installation de réseaux de distribution par gravitation. L’ambition affichée est de permettre à la R-dC de combler son retard, en matière d’accès à l’eau potable, par rapport aux OMD. Parmi les actions prioritaires prévues au pilier 3 du DSCRP, il y a notamment l’objectif de passer le taux de desserte en eau potable de 22% en 2005 à 49% en 2015. Le défi pour la R-dC consiste en l’exploitation efficiente d’abondantes ressources en eau dont regorge le pays afin d’améliorer la desserte de sa population tout en assurant la qualité. Un droit à tous. Pour toute personne, l’accès à une eau, en quantité et en qualité, et à un coût abordable est un droit. «Des actions pour un développement rural durable sont possibles en R-dC. Réduire à plus de la moitié la proportion des sans accès à l’eau potable est un des objectifs du plan d’action du Sommet mondial du développement durable de Johannesburg».

Le forage d’eau en milieu rural s’intensifie

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Le défi des OMD. Le SNHR doit encore travailler davantage afin de relever un autre défi qui n’est moindre, celui des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Le 4è objectif dans le programme gouvernemental 20112016 vise l’amélioration du cadre de vie et des conditions sociales de la population. En matière d’accès à l’eau potable, qui demeure un problème majeur tant en milieu urbain que rural, et dans le cadre de la politique de la décentralisation et du développement rural, ce programme prévoit de poursuivre et intensifier l’implantation d’unités de forage d’eau surtout en milieu rural et la mise en place des systèmes autonomes de gestion communautaire d’eau ouverts aux ONG,

J.- Christophe Muyaya n

NZILA MUNGENGA SENDA n


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C’est la plus belle femme du monde

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a plus femme du monde est Philippine. Megan Young, 23 ans, a battu une Française de 20 ans. Le titre de Miss Monde échappe à la France depuis 60 ans, la dernière Miss Monde française ayant été élue en 1953. Incroyable, samedi 28 septembre, la troisième place est revenue à Miss Ghana, Carranzar Naa Okailey Shooter. Le concours de beauté le plus prisé du monde a eu lie à la station balnéaire huppée de Nusa Dua, dans le sud de Bali, transformée en camp retranché pour l’occasion. à la suite de menaces d’attentats de musulmans, l’enclave d’hôtels de très grand luxe était gardée par un impressionnant dispositif de sécurité, avec forces antiémeutes, canons à eau et chiens policiers, tandis qu’à l’intérieur du Centre des congrès entouré de palmiers, les Miss se déhanchaient devant les caméras de 180 pays pour un spectacle de danse indonésienne. Miss Ghana à la troisième place. Miss Philippines, Megan Young, a remporté samedi 28 septembre le titre de Miss Monde, juste devant Miss France, au cours d’une cérémonie sur l’île indonésienne de Bali placée sous haute sécurité en raison de l’opposition d’islamistes qui avaient promis de perturber la cérémonie. La jeune femme, dont le pays avait déjà été classé à la deuxième place l’an dernier, a battu cinq autres finalistes, notamment la Française Marine Lorphelin, première dauphine. Au total, 129 Miss concouraient. Toutefois deux ont déclaré forfait. «Non, je ne suis pas trop déçue», a déclaré Miss France lors d’une conférence de presse juste après l’annonce des résultats. «C’était un grand bonheur... de représenter mon pays», a ajouté en français la première dauphine âgée de 20 ans. «Marine est 2ème!!! 1ère dauphine #missworld2013 @ MarineLorphelin nous sommes tellement fiers d’elle!!!», a réagi sur Twitter la directrice générale de la Société Miss France, Sylvie Tellier, elle-même ancienne reine de beauté. Le titre échappe à la France depuis 60 ans, la dernière Miss Monde française ayant été Denise Perrier en 1953. Samedi, la troisième place est revenue à Miss Ghana, Carranzar Naa Okailey Shooter. La

Ci-haut, ci-bas, la Reine de beauté 2013. DR.

La Miss Philippines, Megan Young, 23 ans, a été élue Reine de beauté dans le sud de Bali. DRéservés.

Ci-haut, ci-contre, la Miss Ghana, en elle-même. DR.

Marine Lorphelin, Française 1ère dauphine. DR.

nouvelle Miss Monde, la Philippine Megan Young, est née aux états-Unis mais a quitté ce pays à l’âge de 10 ans. Étudiante en cinéma, elle a fait quelques apparitions à l’écran. Son rêve est de passer derrière la caméra et de devenir réalisatrice. Elle se décrit elle-même comme «une personne ambitieuse» qui adore lire les livres d’Harry Potter et les jeux vidéo,

selon le site Internet des Miss Monde. Ne reniant pas la tradition des Miss, la lauréate s’est effondrée en larmes en recevant la couronne, arrivant difficilement à dire qu’elle serait «la meilleure Miss Monde de tous les temps». La cérémonie, qui avait lieu pour la première fois en Indonésie, pays musulman le plus peuplé au monde, avait été placée sous

haute sécurité après la colère d’islamistes dénonçant un «concours de prostituées». La station balnéaire huppée de Nusa Dua, dans le sud de Bali, avait été transformée en camp retranché pour l’occasion. L’enclave d’hôtels de très grand luxe était gardée par un impressionnant dispositif de sécurité, avec forces antiémeutes, canons à eau et chiens policiers, tandis qu’à l’intérieur du Centre des congrès entouré de palmiers, les Miss se déhanchaient devant les caméras de 180 pays pour un spectacle de danse indonésienne. Bali, qui avait été le théâtre en 2002 du pire attentat qu’ait connu l’Indonésie, avec 202 morts, craignait la colère des islamistes qui avaient juré de perturber le concours. Les ambassades des étatsUnis, du RoyaumeUni, et d’Australie avaient averti leurs ressortissants d’un possible «attentat» contre la compétition, sans plus de précisions. Des milliers de

musulmans radicaux étaient descendus dans la rue ces derniers mois, poussant le gouvernement à ordonner que la finale, prévue près de la capitale Jakarta, soit transférée à Bali. Cette île paradisiaque est la seule région d’Indonésie à majorité hindouiste, et non musulmane comme le reste du pays. Habituée des hordes de touristes occidentaux qui s’exposent à moitié nus sur ses plages de sable fin, Bali ne s’offusque pas des tenues légères arborées par les Miss. Mais le déménagement n’avait pas suffi à calmer la colère des radicaux qui promettaient de venir perturber la finale. Mais les islamistes ont dû se contenter de se réunir à Sentul, ville de la banlieue de Jakarta où devait initialement se dérouler la finale. Quelques centaines y ont tenu une séance de prière en signe de protestation. «Nous rejetons les Miss Monde, ici et partout», a lancé à l’Afp un membre du Front des défenseurs de l’islam (FPI), Ustad Maman. La colère des islamistes contre Miss Monde ne semble pas être majoritaire en Indonésie, à l’islam largement modéré. Plutôt que de demander l’annulation du concours comme les radicaux le font, certaines musulmanes ont ainsi préféré mettre en place leur propre version du concours de beauté. Le titre de «Miss Musulmane» a ainsi été décerné le 18 septembre en Indonésie à une Nigériane, après des récitations du Coran, des défilés en voile islamique et des séances de prières.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1247 | PAGE 19.

Ci-haut, Miss Ghana, Carranzar Naa Okailey Shooter. Ci-bas, la D-g de la Société Miss France, Sylvie Tellier, ancienne reine de beauté. DR.


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Campagne tous azimuts contre la rougeole

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a campagne de vaccination des milliers d’enfants contre la rougeole en R-dC lancée par les Nations unies est bien accueillie dans les milieux sanitaires et par la plupart des parents.

Il s’agit d’une vaste opération destinée à endiguer dans notre pays où cette maladie est la plus forte au monde, avec des conséquences désastreuses en termes de mortalité infantile. Dans un premier temps, apprend-on, plus de 6,8 millions d’enfants de six mois à neuf ans seront vaccinés dans le Nord du pays, particulièrement touché par ce fléau, indiquent le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué commun. Cette campagne de vaccination sera menée en collaboration avec les autorités. D’autres campagnes sont prévues en novembre 2013 au Nord et au Sud-Kivu (Est), tandis qu’elles se poursuivront en 2014 dans toutes les autres provinces également affectées par les épidémies. L’UNICEF et l’OMS rappellent que la rougeole sévit en R-dC «de manière endémique et épidémique», qu’«elle affecte principalement les enfants de moins de cinq ans et est une des premières causes de morbidité chez les enfants». Selon les sources sanitaires nationales, 70.997 cas de rougeole ont été notifiés depuis le début de cette année, entraînant les

décès de 1.120 enfants. La rougeole est une maladie extrêmement contagieuse qui peut être facilement évitée par la vaccination. Au début de l’année, l’ONG Médecins sans Frontières (MSF), en première ligne pour la vaccination dans les zones reculées de la R-dC, avait lancé une alerte à propos d’une épidémie de rougeole continue qui touche l’ensemble du pays depuis 2010. «Il est inacceptable que l’on puisse encore mourir de la rougeole au XXIè siècle. Il existe un vaccin très efficace et bon marché, qui protège de la rougeole après une dose unique», soulignait alors MSF. Selon des chiffres publiés par l’OMS en janvier et portant sur 2011, la R-dC, dernier pays au classement de l’indice du développement humain des Nations unies, était celui où l’on avait recensé le plus grand nombre de cas de rougeole (plus de 134.000). La rougeole qui sévit dans le pays depuis 2010, touche actuellement la Zone de santé de Wamba dans la province Orientale et le sud de la Zone de santé de Kamonia au Kasaï occidental. Face à cette recrudescence, MSF a mis en place une nouvelle activité dénommée «Projet Rougeole». Qui consiste en les activités de prise en charge de cas compliqués dus à cette maladie, ainsi qu’à une campagne de vaccination dans le territoire de Wamba. De son côté, le Pool d’Urgence Congo intervient actuellement dans

la Zone de santé de Kamonia au Kasaï occidental. Depuis juin 2013, MSF organise des campagnes de vaccination d’urgence avec une approche innovante, dont l’objectif est d’attaquer les aires de santé les plus touchées, afin de freiner la propagation de l’épidémie sur l’ensemble de la zone de santé.

état de la situation. Dans la Zone de santé de Wamba, les aires de santé de Mambati et Bolé-bolé ont été les premières à bénéficier de cet appui, car plusieurs cas de rougeole y ont été signalés. Puis, du 28 juillet au 7 aout 2013, c’est le reste des aires de santé de cette zone sanitaire qui ont été vaccinées. Plus de 97,5% des enfants de 6 mois à 15 ans ont été vaccinés, et d’autres ont bénéficié de la prise en charge de cas compliqués de rougeole et de malnutrition. Les médecins préviennent que la rougeole est une maladie extrêmement contagieuse qui engendre souvent des complications comme la pneumonie, la malnutrition, la déshydratation sévère, la kératite entraînant la cécité et l’otite. La mortalité varie fortement d’un contexte à l’autre. Mais lorsqu’elle s’abat sur une population non vaccinée, elle peut tuer entre 1 et 15% des enfants affectés. Lorsqu’il s’agit de populations vulnérables (déplacés, malnutris) ces proportions peuvent s’élever jusqu’à 25% si l’accès aux soins de santé est limité, comme c’est le cas dans de nombreuses zones de

santé en R-dC. «Nous sommes très satisfaits de l’appui que MSF nous a apporté. Nous avons lancé un cri d’alarme aux autorités sanitaires du pays, c’est ainsi qu’à leur tour, elles ont mené le plaidoyer à MSF qui est venu sauver les vies de nos enfants», affirme Dr José Lolekoleko, médecin chef de Zone de santé de Wamba. «Je suis heureuse du travail abattu par les équipes MSF, surtout d’une bonne collaboration entre les autorités tant politiques que sanitaires, ainsi que l’appropriation des activités par la population. Les défis sont énormes, le souhait de notre organisation, est de maîtriser la propagation de l’épidémie en R-dC», signale Marie Legall, responsable médicale de l’intervention. A Nizi dans la province Orientale, MSF a pris en charge 1091 patients atteints de la rougeole, dont 151 cas compliqués au sein de l’isolation mise en place à l’hôpital général de référence de Nizi. La vaccination a pris fin le 11 août 2013, avec comme résultat de couverture vaccinale de 99%. Une enquête de couverture vaccinale est en cours pour confirmer ces résultats. Et MSF a entamé une intervention à Kamonia, dans la province du Kasaï occidental, avec pour objectifs de prendre en charge les cas compliqués et de vacciner plus de 56.000 enfants. Le Projet Rougeole mise en place par MSF poursuit deux objectifs principaux : répondre aux besoins des Zones de santé touchées par l’épidémie de rougeole, donc diminuer la mortalité

En fin de mandat, le bilan EUSEC et EUPOL

L

e Conseil de l’Union Européenne vient de prolonger ses deux missions de police EUPOL et de conseil et d’assistance en matière de réforme du secteur de la sécurité EUSEC en R-dC. Ce sera le dernier mandat de ces deux missions, qui passeront le relais le 30 septembre 2014. L’EUPOL/RdC aide les autorités r-dcongolaises à réformer le secteur de la sécurité dans le domaine de la police et de son interaction avec la justice. Elle compte un effectif international de 40 personnes issues aussi bien du secteur civil que de celui de la police et placées depuis octobre 2010 sous le commandement du commissaire divisionnaire, JeanPaul Rikir (Belgique), poursuit le même communiqué. Pour ce dernier mandat (1er octobre 201330 septembre 2014), le Conseil de l’UE a affecté une enveloppe de 6,3 millions d’euros à la mission d’EUPOL/R-dC. Quant à l’autre mission, celle

Un officier Eupol lors d’une cérémonie à Kin. dr.

de l’EUSEC/R-dC - qui fournit des conseils et une assistance aux autorités r-dcongolaises responsables de l’appareil de défense tout en encourageant la mise en oeuvre de politiques compatibles avec les droits de l’homme et l’État de droit, ainsi que les principes de bonne gouvernance et de transparence -, elle bénéficiera pour son dernier mandat d’une enveloppe de 8,5 millions d’euros. L’EUSEC/R-dC compte un effectif international d’une quarantaine de personnes provenant de 14 États membres. Depuis octobre 2012, cette mission est placée sous le commandement

du colonel JeanLouis Nurenberg (Luxembourg). Ces deux missions qui relèvent de la politique de sécurité et de défense commune, s’inscrivent dans le cadre de l’engagement global de l’UE en faveur de la R-dC. En juillet 2013, le Conseil de l’UE a adopté des conclusions dans lesquelles il a estimé que la réforme du secteur de la sécurité continuait de revêtir une importance stratégique. Dans ce contexte, l’UE aidera la R-dC à tirer parti des résultats de l’EUPOL et de l’EUSEC pour faire en sorte que le processus de stabilisation durable se poursuive après la fin de ces deux missions. Depuis juin

2005, l’EUSEC/R-dC apporte son expertise à la réforme du secteur de la défense. Elle est constituée des policiers, des experts de la justice pénale et des experts compétents dans les domaines transversaux de la réforme du secteur de la sécurité (RSS). L’EUSEC travaille en collaboration avec l’EUPOL/R-dC, notamment dans les domaines des droits de l’homme, des enfants associés aux forces et groupes armés, de l’égalité de sexe ainsi que dans le domaine de la lutte contre les violences sexuelles et l’impunité. L’EUPOL/RdC soutient la réforme du secteur de sécurité dans le domaine de la police et de son interaction avec la justice. Elle a pour objectif de contribuer à la restructuration de la police r-dcongolaise, en soutenant la mise en place d’une police viable, professionnelle et multiethnique/ intégrée. Elle a pour but de contribuer à l’amélioration de l’interaction entre la police et le système de justice pénale au sens large. SIPA MUNDELE n

des enfants due à cette maladie et développer des nouvelles techniques de vaccination afin de répondre plus facilement à une épidémie de cette ampleur en R-dC. Il vient ainsi en appui au Pool d’Urgence Congo dont le mandat est également de lutter contre les épidémies et les situations médicales d’urgence à travers le pays. Face aux carences du système de santé, MSF tente de faire face à cette épidémie. Depuis mars 2012, cette organisation a déjà pris en charge plus de 18.500 malades et vacciné plus de 440.000 enfants. «On voit de nombreuses petites tombes récentes le long des routes», témoignait Nathalie Gielen, responsable d’une équipe de MSF, de retour de la Zone de santé de Djolu dans la province de l’Equateur. «Dans un village, nous avons compté 35 décès. Un père nous a expliqué qu’il avait perdu sept enfants en trois semaines. De village en village, on n’entend qu’un seul mot : rougeole. Les gens sont effrayés et désespérés. Ils demandent de l’aide». Une crise

continue depuis 2010. «Il est inacceptable que l’on puisse encore mourir de la rougeole au XXI è siècle. Il existe un vaccin très efficace et bon marché, qui protège de la rougeole après une dose unique. Pourtant, dans des pays comme la R-dC, des centaines de milliers d’enfants n’ont jamais été vaccinés et continuent de mourir d’une maladie dont il est si facile de se prémunir», déplorait Amaury Grégoire de MSF. Le système sanitaire est dépassé par l’ampleur des besoins. Lorsqu’elles fonctionnent, les structures de santé font régulièrement face à des ruptures de stocks de médicaments. Elles sont aussi confrontées à d’importants déficits en ressources humaines qualifiées. Leur accès et leur approvisionnement sont rendus extrêmement difficiles par l’absence de routes praticables. Dans les zones les plus éloignées, la chaîne de froid, essentielle pour garantir l’efficacité de vaccins, est souvent rompue à cause du manque de matériel ou d’électricité. Dans

la zone de santé de Yahuma en province Orientale, par exemple, le centre de santé ne dispose que de deux réfrigérateurs et d’une moto en panne pour desservir un territoire aussi grand que la moitié de la Suisse. Cette situation rend l’accès aux soins de la population, dont la majorité vit dans des villages reculés et sous le seuil de pauvreté, d’autant plus difficile que la gratuité des soins n’est pas toujours assurée, malgré l’épidémie déclarée. La situation est tellement dramatique que la R-dC a pris part, à Abidjan, aux côtés de 16 autres pays à la 11è réunion sur la surveillance intégrée et la réponse aux épidémies de méningite, fièvre jaune, rougeole et choléra en Afrique. Les objectifs de cette réunion étaient de passer en revue la mise en œuvre des activités de lutte contre ces maladies pendant la saison épidémique précédente et d’aider les pays à la préparation de la réponse aux épidémies pour la saison prochaine.

susceptible de sortir les universités africaines de la crise dans laquelle elles sont empêtrées depuis plusieurs années. Il faut du tout au tout pour remettre à niveau les universités, surtout publiques, confrontées désormais à l’émergence des institutions d’enseignement supérieur privées. Dans les universités et instituts supérieurs de la R-dC, les recommandations de la 2è édition de la conférence des chefs des établissements de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) et de l’exposition ESU sont encore un sujet d’actualité. Simplement parce que le gouvernement s’est engagé à redorer le blason terni de notre enseignement supérieur. Au cours de ces assises, le gouvernement n’a pas caché sa gratitude envers les partenaires bi et multilatéraux qui participent à la refondation de l’ESU en R-dC sous l’impulsion du président de la République, Joseph Kabila Kabange, qui fait de l’éducation une priorité et de l’ESU un secteur de compétitivité et d’excellence.

de l’expansion des secteurs des services et d’un marché d’emplois qui se mondialisent», déclare Mgr Tshibangu Tshishiku, président du Conseil d’administration des universités publiques de la R-dC. Qui poursuit : «Nous savons que les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) jouent un rôle primordial dans l’organisation du travail : l’Internet et les logiciels pédagogiques. La R-dC s’efforce davantage pour ne pas être en passe de quitter le gros du peloton des pays africains et être parmi eux l’un des meilleurs». La R-dC, souligne Mgr Tshibangu, doit se ressaisir puisqu’elle connaît une fuite terrible des cerveaux en Amérique et en Europe, où l’on offre d’intéressantes perspectives de carrière à l’élite des enseignants r-dcongolais, chercheurs dans des grandes et réputées universités qui sont devenues des lieux de savoir prestigieux. Ce prélat catholique - dont le nom est intimement lié à l’histoire de l’université dans notre pays - insiste maintes fois sur la notion d’une élite intellectuelle qui contribue à un développement social, solide et fiable, procède par tous les moyens pour le retour en R-dC, de ses chercheurs éparpillés de par le monde, surtout en Europe et en Amérique. «L’unité de la recherche et de l’enseignement est un principe bien ancré dont s’inspire l’enseignement universitaire.

ALAIN DIAVITA n

Les chercheurs préconisent un engagement gouvernemental fort en vue de valoriser la recherche

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a problématique a été au centre des discussions au symposium international sur la valorisation des résultats de recherche et des innovations en Afrique, du 24 au 27 septembre 2013, à Ouagadougou au Burkina Faso. Quel avenir pour la recherche scientifique en Afrique ? C’est une réalité d’évidence aujourd’hui que de dire qu’aucun pays ne peut se développer sans la recherche scientifique. En tout cas, c’est la conviction affichée par les participants à ce symposium international sur la valorisation des résultats de recherche et des innovations en Afrique. Un véritable défi auquel sont confrontés les pays africains. Sur la base de l’expérience des pays émergents, la valorisation des résultats de la recherche et des innovations est un processus de longue halène qui dépend de plusieurs facteurs comme l’éducation. Les chercheurs sont à peu près d’accord que si des efforts sont faits pour la valorisation de la recherche scientifique et de l’innovation, cela permettra de faire des avancés aussi bien sur le plan technologique que dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage. En Afrique, l’université - et par ricochet la recherche scientifique - va mal. Elle souffre de plusieurs maux dont le plus grave est le manque de financement pour sa modernisation et la recherche. Seul un engagement gouvernemental fort est

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Les pesanteurs. Force est de constater que le secteur de l’ESU rencontre de multiples problèmes. Où en sommes-nous? En R-dC, les universités publiques doivent entamer leur mue pour redorer leur blason. «De nouvelles formes d’organisation du travail sont nécessaires et sont les conséquences logiques des réformes attendues de nos universités au regard

ALAIN DIAVITA n


Staff Benda Bilili: jouer à l’Olympia ou mourir

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e groupe Staff Benda Bilili de Kinshasa détonne. Ce groupe est en tournée en Europe et qui le conduira jusqu’au Canada avant la fin de cette année. Entre-temps, les musiciens de Staff Benda Bilili n’abandonnent pas leur projet de l’Olympia. Qui l’eut cru ? Des rues de Kinshasa à l’Olympia de Paris, l’ascension du groupe Staff Benda Bilili de la R-dC impressionne dans le monde. Alors que les musiciens de ce groupe r-dcongolais préparaient fiévreusement leur tournée et tenaient à vivre le même bonheur qu’ont connu, avant eux, des «Grands» de la musique r-dcongolaise, à des époques et des années différentes, les démons de la division ont provoqué des dissensions internes. Une ambiance plus que conflictuelle a régné au sein du Staff Benda Bilili. La création d’une ONG œuvrant pour les handicapés et les enfants des rues kinoises, montée entre son directeur Maurice Ilunga et le groupe, a mis le feu aux poudres. Des histoires de gros sous ont vite semé le trouble dans la joyeuse bande de musiciens et entraîné la rupture avec le manager belge, Michel Winter. Qui a participé au lancement du Staff, et de l’agence française de tournées Run Productions. Dans le milieu de la world musique, l’annonce-choc s’est répandue comme une traînée de poudre. La tournée de Staff Benda

Une vue du Groupe Staff Benda Bilili en concert. dréservés. Bilili, stars devenues planétaires, a été même annulée. Il avait fallu peu de temps pour révéler le groupe à la face du monde. En janvier 2013, le quotidien français «Le Monde» révèle que deux des membres fondateurs du Staff auraient quitté la troupe, Théo Nzonza Nsituvuidi et Coco Yakala Ngambali. Ils monteraient aujourd’hui leur propre groupe depuis la R-dC. Mais ces deux départs n’ont été que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase des nombreux désaccords minant la formation. Formé de musiciens handicapés des rues de la capitale r-dcongolaise, Kinshasa, le Staff Benda Bilili a connu une notoriété grandissante dès la sortie en 2009 de «Très très fort», leur premier disque. La critique était alors unanime : Staff Benda

Bilili est très, très fort. La musique toujours joyeuse, optimiste et pleine de vie, jouée sur des instruments rafistolés, leur a attiré de plus en plus de fans. «Notre premier album parlait de la lutte contre la polio, qui a fait de nous ce que nous sommes, expliquait le leader du groupe Ricky Likabu sur RFI en septembre 2012 ; ma tête, nos têtes, tournent toujours bien». De la honte à la fierté. La reconnaissance mondiale a été fulgurante. Dès le mois de mai 2010, suite à la projection au Festival de Cannes du documentaire «Benda Bilili !» racontant la genèse de cette formation r-dcongolaise - réalisé par leurs producteurs attitrés Florent de La Tullaye et de Renaud Barret -, le nombre des fans du Staff

a explosé. Puis il y eut l’heure de la sortie de «Bouger le monde». Ce dernier album sorti en septembre 2012 a encore été un succès mondial. Le Staff Benda Bilili a parcouru la planète au gré des tournées et les dates se sont multipliées. Aucun continent ne leur a échappé. Le 6 septembre 2012, ils se produisaient au Royal Albert Hall de Londres, en pleins Jeux Paralympiques. Plus qu’un symbole pour ces musiciens, paraplégiques pour certains, symbole de la rumba r-dcongolaise aux influences de funk, de reggae et dopée au rythme infernal des rues de Kin la Belle. Mais peut-être hélas que le monde ne bougera plus avec eux. Pour les observateurs, les musiciens de Staff Benda Bilili connaissent ce qu’on appelle «la rançon de la gloire». Pourtant,

ils travaillaient sur leur projet de l’Olympia. Pour vivre le même bonheur qu’ont connu, avant eux, des «Grands» de la musique r-dcongolaise, à des époques et des années différentes, dans la même salle d’habitude prise d’assaut par un public international : à commencer par Pascal Tabu Ley Rochereau et Abeti Masikini. Rien à voir avec ces groupes du pays qui ont joué par la suite devant une diaspora nostalgique et chauvine : Koffi Olomidé, JB Mpiana, Kester Emeneya, Félix Wazekwa… Du stade de France à Rezé ou de la honte à la fierté. Après le concert, une nuée de R-dCongolais s’est formée autour des artistes de Staff Benda Bilili : autographes, photos et surtout congratulations. La diaspora r-dcongolaise promenait sa fierté d’une manière ostensible et se laissa même aller à des comparaisons notamment avec la prestation de Werrason et de Fally Ipupa au Stade de France en juin dernier… C’est donc ce spectacle que le groupe de PVH se proposait d’offrir à l’Olympia de Bruno Coquatrix. Après une sortie aussi remarquable au festival dénommé «Les Nuits atypiques» (28 au 30 juillet 2011) à Langon, toujours en France. Festival pionnier des musiques du monde, Les Nuits atypiques de Langon célèbrent aussi les cultures à travers le chant, la danse, le cinéma, les rencontres et les débats. Le festival qui a fêté, cette année, ses 20 ans,

Chéri Samba a vendu au moins une fois à plus de 100.000 euros

C

héri Samba wa Zinga Mbimba, un artiste qui porte au loin le flambeau de la R-dC. Lorsque l’on observe un enfant de cinq ou six ans dessiner sur le sol une case ou un arbre, l’on est loin d’imaginer qu’il porte en lui le génie d’un Picasso ou d’un Gauguin. Et pourtant, c’est de cette manière que les plus grands peintres ou dessinateurs ont pu signaler leur destin exceptionnel. Chéri Samba Wa Zinga Mbimba est sans doute de ceux-là. En tout cas, c’est ce que cet artiste déclare lorsqu’il est interviewé. Ses débuts artistiques remontent à son village lorsque, tout petit déjà, il dessine sur le sol tout ce qui entre dans son champ visuel et qui a un sens pour lui. Lorsqu’il entre à l’école dans son BasCongo natal, ses maîtres, puis ses professeurs de dessin n’ont pas de peine à découvrir en lui un génie en herbe. Il atterrit à Kinshasa non pas pour se faire ouvrir les portes de l’académie des beaux

Cheri Samba. dr.

arts, l’ex-Saint Luc, mais pour mettre à l’épreuve ses talents innés de dessinateur et de peintre sous l’autorité d’un maître disposant d’un atelier. Question d’avoir quelques sous pour vivre dans la métropole r-dcongolaise. Chéri Samba se plie donc à la volonté de ses maîtres propriétaires d’ateliers d’art pour avoir de quoi mettre sous la dent. Des années passent et le jeune peintre finit par se sentir suffisamment robuste pour voler de ses propres ailes. Il crée donc son propre atelier et produit des œuvres qu’il cosigne avec l’un ou l’autre de ses élèves

ou parfois seul. Il voit le succès venir à grand pas et finit par imprimer exclusivement seul sa signature sur ses tableaux, de plus en plus prisés. Chéri Samba tente avec succès de s’ouvrir une audience internationale. Il s’envole pour l’Occident : la France, la Belgique, les Etats-Unis où ses œuvres font de plus en plus autorité. A Radio France Internationale, il déclare qu’il a été un peu partout, sauf en Australie. Ses œuvres, elles, sont connues dans le monde entier, à telle enseigne que l’artiste r-dcongolais se retrouve à ce jour dans le classement mondial des artistes. Quel que soit le rang qu’il occupe dans ce classement mondial, l’artiste se dit avec raison être fier d’y figurer, car il n’est pas donné à n’importe quel artiste de figurer dans ce palmarès international. Ce succès lui permet de se retrouver à la page 4 de «Libé» ou d’être interviewée par RFI, «la radio mondiale». Un Chéri Samba ne se vend pas encore comme un Picasso ou comme un Gauguin. Cependant l’artiste r-dcongolais peut être fier d’avoir été vendu au moins une fois à plus de 100.000 euros. «Une petite pièce», précise

l’artiste. Lorsqu’on est Africain et R-dCongolais et que l’on est vendu à un tel prix, c’est que l’on n’est pas rien dans le monde des artistes. Chéri Samba est désormais un artiste qui compte et qui pèse d’un poids réel. Il est l’un des rares artistes r-dcongolais, voire africains, qui peuvent se targuer de vivre exclusivement de leur art et qui n’ont donc pas besoin de tendre la main pour vivre. Il incarne désormais pour les dizaines, voire des centaines d’artistes qui peinent pour nouer les deux bouts du mois en puisant exclusivement dans la vente de leurs productions artistiques un espoir et une raison de persévérer, de ne pas décrocher et surtout de considérer que la chance est souvent synonyme de l’excellence, de la foi en ce que l’on fait. Forcer le destin. Si de nombreux artistes r-dcongolais meurent dans la misère, c’est par faute de confiance en soi-même et d’endurance dans le travail. Du dessin à même le sol dans son village du Bas-Congo à la confirmation d’un peintre qui figure dans le palmarès international des artistes, Chéri

Samba, qui n’est pas le produit de Saint Luc et qui ne le regrette pas, a dû forcer le destin. Et il arrive bien que l’on force le destin quand, à sa venue au monde, l’on ne trouve rien qui vous place d’emblée dans un créneau déterminé, dans une filière quelconque. Un enfant de peintre qui devient peintre n’étonne que peu, puisqu’il naît à la portée des pinceaux et des palettes. Il n’en est pas de même d’un petit villageois qui n’a, à sa naissance, à sa portée, que le sol et une petite baguette qui n’invitent pas tout spécialement au dessin, à la peinture ou à l’art en général. Chéri Samba a donc dû forcer son destin d’artiste peintre en se servant dans son enfance du sol comme support et une baguette comme pinceau pour dessiner ce que son entourage, ce que la facticité (au sens phénoménologique du terme) lui offrait en abondance, à savoir la nature dans laquelle est noyé son village natal au Bas-Congo. Qu’il soit aujourd’hui l’un des porte-flambeau de l’art r-dcongolais dans le monde est un motif de fierté pour lui et pour chacun de ses compatriotes. J.-C. MUYAYA n

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reste fidèle à ses valeurs premières : le partage, l’échange, le dialogue, la justice, l’équité et l’émancipation. Pour

l’édition 2011, Les Nuits atypiques ont exprimé un désir de révolution africaine.

DM n

«Avec Johnny, ce ne fut pas un coup de foudre»

E

lle a marqué son époque et continue toujours autant de cartonner. à 69 ans, Sylvie Vartan n’a pas pris une seule ride musicale! Dans une interview confession, la chanteuse française s’épanche sur Johnny Hallyday et sur leur fils, David. Elle est de retour! Le 14 octobre prochain, elle sortira son nouvel album country, Sylvie in Nashville, avant de partir en tournée dans toute la France. Pour l’occasion, l’interprète de Cheveux au vent revient modérément sur le devant de la scène médiatique. Dans une interview accordée au magazine Gala, la star s’épanche sur une période marquante de sa vie rock’n’roll: celle qu’elle partageait autrefois avec Johnny Hallyday . Couple mythique des sixties, les deux chanteurs ont vécu plus de quinze années ensemble. Mariés en 1965, ils deviennent deux ans plus tard les parents comblés d’un certain David, aujourd’hui âgé de 47 ans. Après un mariage en dents de scie ponctué de nombreuses collaborations artistiques, le duo finit par divorcer en 1980. Trente ans plus tard, ces deux icônes de la variété française continuent de fasciner le public. Pour autant, Sylvie admet que les débuts n’ont pas été si romantiques: «On s’est rencontrés plusieurs fois sans qu’il ne se passe rien. Il n’y a pas eu de coup de foudre, d’autant que j’étais très amoureuse ailleurs. Pourquoi lui ? On était jeunes, on faisait le même métier, il était sensible, timide, moi, venant d’une famille très unie, très aimante, son côté chien perdu sans collier me touchait. Et puis il était très beau», expliquet-elle. Plus loin, elle s’ouvre également sur les infidélités répétées

de son ex-mari: «J’ai davantage souffert de nos séparations, de sa nature instable, de le voir souvent malheureux, que de ses infidélités. Les filles de passage n’étaient que des filles de passage. Cela n’avait pas grande importance... En même temps, la mémoire réécrit parfois l’histoire, peut-être n’était-ce pas l’exact reflet de la réalité d’alors. Cela reste un moment fort de ma vie», conclut-elle. Avec énormément de recul et surtout beaucoup d’émotion, Sylvie ajoute: «L’homme qu’il est aujourd’hui est différent. D’un couple à l’autre, Johnny n’a jamais été le même. Chaque fois, il s’adapte aux femmes avec lesquelles il vit. Entre nous, les choses se sont vraiment compliquées à partir de la naissance de David. On était très jeunes, j’avais 21 ans et lui 22 ans, cela a dû avoir une incidence, nous nous sommes éloignés. J’ai d’ailleurs failli divorcer à ce moment-là. Puis il y a eu deux accidents de voiture. Lors du premier, j’étais seule, dans l’autre, avec Johnny. Les drames, les moments difficiles de la vie vous transforment. Les épreuves m’ont rendue plus forte, c’est certain. Et Johnny et moi avons divorcé» Pour finir, la femme du producteur Tony Scotti évoque son fils chéri: «David, c’est l’homme désiré. Je l’ai voulu, je l’ai même rêvé... Et il a exaucé tous mes vœux ! C’est vraiment un cadeau de la vie. On a toujours été très proches. Je suis heureuse qu’il soit un artiste sensible et discret», raconte-t-elle avec beaucoup de fierté. Combattante et touchante, Sylvie Vartan s’est ainsi exprimée pour la première fois depuis longtemps sur les hommes de sa vie. Un brin nostalgique, elle s’efforce toutefois de ne pas s’y complaire: «La mélancolie pourrait être destructrice, alors je lutte contre. Et puis je fais un métier dopant qui m’aide», conclut-elle.


Mettre les gaz en période d’incertitude

C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.

Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.

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Entre cousins, voyez d’abord un médecin

L

a première étude menée sur cette problématique confirme que l’union entre cousins germains multiplie par deux le risque de malformations des enfants.

Avant de se marier entre cousins, fautil consulter un généticien? Quel est le risque d’avoir des enfants souffrant de malformations ou de maladies génétiques? En France, le nombre de mariages consanguins est faible (moins de 5 % des unions) mais cette pratique est développée dans certaines communautés. Une étude publiée il y a quelques semaines dans la revue britannique The Lancet apporte des informations sur le risque lié à ces mariages entre cousins. Certes, les conséquences de ces hyménées sont connues depuis longtemps, mais c’est la première fois qu’une évaluation aussi rigoureuse en est faite. Cette enquête s’est penchée entre 2007 et 2010, sur 11.300 nouveau-nés, dans une ville multiethnique, Bradford, située dans l’ouest de l’Angleterre et qui comprend notamment une forte communauté pakistanaise. Au sein de celle-ci, le pourcentage de mariages consanguins est très important. Parmi ces 11.300 enfants, 386 présentaient des anomalies congénitales. L’analyse a permis d’observer que le risque de malformations était plus important pour les bébés dont les parents étaient pakistanais que pour

Tout Roi-Soleil qu’il fut, Louis XIV n’a pas eu de chance dans son union avec sa cousine, l’infante d’Espagne, Marie-Thérèse d’Autriche. Un seul sur les six enfants qu’a eus le couple a survécu. Les jeunes mariés étaient doubles cousins germains. L’hypothèse du risque génétique lié à la consanguinité paraît évident. Car les onze enfants que le souverain a eus avec ses maîtresses, la duchesse de La Vallière et la marquise de Montespan, ont connu un sort moins tragique. dréservés.

les autres. Mais surtout, ce travail a calculé que les enfants pakistanais dont les parents étaient cousins, avaient deux fois plus de risque que les autres de souffrir de telles anomalies. Les nouveau-nés de parents pakistanais non apparentés présentaient, eux, le même risque que les petits Britanniques. Principal facteur de risques. Sur les 13.000 enfants de l’étude, 5.100 étaient d’origine pakistanaise et pour 37 % d’entre eux les parents étaient cousins-cousines. «Le risque absolu d’anomalies congénitales est faible: il passe de 3 % quand les géniteurs ne sont pas apparentés à 6 % lorsque les parents sont

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Le GROUPE RADIO-Télé ACTION.

cousins, tempèrent les auteurs de l’étude. Cela signifie que seulement une minorité de bébés nés de parents consanguins, souffrira d’une anomalie congénitale». «Cette étude est solide et apporte des données précises, même si tout le monde sait que la consanguinité augmente le risque de malformations, précise le Pr Stanislas Lyonnet (hôpital Necker, Paris). Ce travail montre aussi que le principal facteur de risque, c’est justement la consanguinité, et pas,

comme on aurait pu le croire, le fait d’être déraciné ou les facteurs sociaux. Car dans cette enquête, les conditions socio-économiques n’apparaissent pas comme étant des facteurs de risque de malformations». si le gène est en double exemplaire. La consanguinité augmente le risque de malformations cardiaques, cérébrales, et d’autres maladies génétiques. Pourquoi le fait d’être cousin

majore-t-il ce risque? Quelques explications sont nécessaires pour le comprendre. Chacune de nos cellules renferme 46 chromosomes répartis en 23 paires. Dans chaque paire, un chromosome vient du père et l’autre de la mère. Chacun possède donc tous les gènes en deux exemplaires, les uns d’origine paternelle, les autres maternelle. Or, de nombreuses maladies génétiques (comme la mucoviscidose, par exemple), liée à un gène défectueux, n’apparaissent que si

le gène défectueux est présent en double exemplaire, dans la copie venant du père et dans celle de la mère. Ainsi, si le gène défectueux de la mucoviscidose est peu répandu dans la population générale, au sein d’une famille concernée, il est sans doute présent chez plusieurs de ses membres. Mais il ne s’exprimera pas tant qu’un individu n’aura pas les deux copies du gène. Dans le cadre d’un mariage entre deux cousins dans une famille concernée par ce gène défectueux, leurs enfants ont un risque nettement accru de recevoir ce gène muté en deux copies et donc d’être frappé par cette maladie. En clair, quand un gène responsable d’une maladie génétique existe dans une famille, le mariage entre cousins facilite l’éclosion de cette maladie. Tests génétiques Faut-il avoir l’avis d’un expert lorsque l’on décide de convoler avec son cousin germain? «Il vaut mieux le faire, affirme le Pr Arnold Munnich (hôpital Necker, Paris). Dans ce cas, il suffit d’interroger l’un des deux conjoints pour rechercher une maladie génétique familiale et pratiquer un test sanguin, pour vérifier l’absence du gène responsable de la mucoviscidose, de l’amyotrophie spinale ou de l’ataxie de Friedreich, les trois maladies génétiques

les plus fréquentes». Cette démarche n’est cependant pas répandue. Les jeunes mariés, cousins issus de germains, consultent rarement des généticiens avant d’avoir des enfants, dans notre pays. «Bientôt, des tests génétiques capables d’identifier les gènes de 500 maladies génétiques en même temps seront sur le marché et simplifieront ce type de dépistage», estime le Pr Lyonnet. L’histoire des rois d’Europe en général et en particulier de France offre une illustration du risque des mariages consanguins. Ainsi, Louis XIV, tout Roi-Soleil qu’il était, n’a pas eu de chance dans son union avec sa cousine, l’infante d’Espagne, MarieThérèse d’Autriche. Un seul sur les six enfants qu’a eus le couple a survécu. Les jeunes mariés étaient doubles cousins germains: le père de Louis était le frère de la mère de Marie-Thérèse et sa mère était la sœur du père de son épouse. En revanche, les onze enfants que le souverain a eus avec ses maîtresses, la duchesse de La Vallière et la marquise de Montespan, ont connu un sort moins tragique. Certes, personne ne connaît les causes du décès des rejetons royaux. Mais l’hypothèse du risque génétique lié à la consanguinité n’est pas à exclure.

Martine Perez n

Y faire ses courses, loin de la ville... au super marché

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ls réinventent... Les Suisses ne manquent pas d’idées.. Un démarrage en trombe pour le «drivein» du sexe. Les services sociaux de Zurich s’en félicitent. Le succès rencontré par ce nouveau concept, ils ne s’y attendaient pas, à proprement parler.

Reprendre le contrôle de la prostitution. Un lundi soir, une trentaine de prostituées ont pris le chemin du «drive-in» du sexe à Zurich, ont indiqué le lendemain les services sociaux de la ville, qui se sont félicités de ces débuts encourageants. «C’est un début prometteur», a souligné Thomas Meier, le porte-parole des services sociaux de la ville dans un courriel à l’Afp. «Nos attentes étaient assez faibles pour la première nuit», a-t-il expliqué, rappelant que le site a fait l’objet d’un vif intérêt du public. Outre la trentaine de travailleuses du sexe qui se sont rendues sur

confidentialité».

Le marché du sexe est un business qui nécessite un certain degré de confidentialité. DR. les lieux, quelques clients dispositif a vocation de nombreuses, avaient ont fait le déplacement. reprendre le contrôle fini par exaspérer les La ville de Zurich a de la prostitution en riverains. Le porte-parole ouvert officiellement la déplaçant en dehors des services sociaux a lundi soir un site doté du centre-ville. Les précisé qu’il faudra de neuf «sexbox», des autorités municipales plusieurs semaines, garages dans lesquels ont été confrontées à voire plusieurs mois à les travailleuses du d’importants problèmes, l’abri des regards, avant sexe peuvent accueillir notamment de violence, que ce nouveau site ne leurs clients dans un en particulier à Sihlquai, commence à fonctionner cadre protégé. Situé à un quartier résidentiel au niveau souhaité, «la Altstetten, un ancien et de bureaux où la prostitution étant un quartier industriel à présence des travailleuses business qui nécessite l’ouest de la ville, ce du sexe, toujours plus un certain degré de

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1247 | PAGE 23.

Un premier bilan dans trois mois. Lundi soir, seule une poignée de travailleuses du sexe avaient été aperçues à la première heure de l’ouverture officielle de ce «drivein» du sexe, la présence des caméras et des nombreux journalistes les ayant visiblement intimidées. Le site, accessible uniquement aux automobilistes, peut accueillir une cinquantaine de prostituées. Chaque «sexbox» est équipé d’une alarme qui leur permet d’alerter le service de sécurité, présent pendant toute la durée du service, en cas de danger. Une association d’aide au prostituées, qui leur propose aussi bien un soutien psychologique que des conseils médicaux ou des cours d’allemand, sera également présente quotidiennement. Les services sociaux de la ville de Zurich établiront un premier bilan dans trois mois.


Le Kenya avait été prévenu d’un risque élevé interna t i o n a l

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sraël avait notamment averti d’attaques possibles le gouvernement de Nairobi, mais «rien n’a été fait», déplore une source sécuritaire kényane. Une semaine après le début du drame qui a coûté la vie à au moins 67 personnes, le gouvernement kényan est pointé du doigt pour son manque de vigilance. Selon des sources sécuritaires, il a été averti, notamment par Israël, d’un risque élevé d’attentat peu avant l’attaque contre le centre commercial Westgate de Nairobi. Le Flic en chef auditionné. Des ministres kényans et les chefs des différents services de sécurité avaient reçu des informations de la part des principaux partenaires du Kenya en matière de sécurité, contenues dans un rapport des renseignements kényans, prévenant d’un projet d’attaque de grande ampleur courant septembre, ont précisé à l’Afp ces sources sécuritaires. Parmi d’autres, «Israël avait prévenu d’attaques possibles contre ses intérêts économiques» au Kenya, mais «à part transmettre [le rapport des services kényans qui mentionnaient le danger] d’un bureau à l’autre, rien n’a été fait», a asséné une de ces sources sécuritaires. Depuis fin 2012, plusieurs autres rapports avaient déjà été transmis à la police et à l’armée, faisant état «de menaces sur des objectifs précis, y compris le Westgate», a précisé un autre responsable sécuritaire de haut rang sous le couvert de l’anonymat, «mais personne ne semblait les prendre au sérieux». «Personne ne peut dire qu’on n’avait pas été prévenu du risque d’attaque», a souligné ce haut responsable. Des extraits du rapport des services kényans ont été publiés samedi par les principaux quotidiens du pays, le Nation, le Standard et

Des membres des forces de sécurité kényanes aux abords du Westgate de Nairobi samedi 28 septembre 2013. SIPA. le Star. Ce document sources, qui n’ont pas principaux partenaires la Défense, ainsi que le étroits avec le Kenya, contient des avertisprécisé quels autres du Kenya en matière chef de l’armée, avaient notamment en matière sements provenant pays avaient émis des de sécurité. Selon le notamment été avertis sécuritaire, avait did’Israël et «d’autres avertissements. quotidien Nation, les des menaces. rectement informé le partenaires étrangers Outre Israël, les ministères des Finan«Ils ont été informés gouvernement kényan en matière de renseiÉtats-Unis et la Grances, de l’Intérieur, des d’un risque élevé de des projets d’attaques gnement», selon ces de-Bretagne sont les Affaires étrangères et de terrorisme et de plans contre des intérêts visant à lancer des israéliens durant le mois attaques simultanées de septembre, mois de à Nairobi et Mombasa vacances juives. Le [sud-est] entre le 13 et Westgate est partielleélectorale nationale des résultats» partiels e comptage le 20 septembre 2013», ment détenu par des caindépendante (Céni). Le provisoires, à Conakry de voix se indique le rapport pitaux israéliens et était scrutin a été repoussé et en province, selon un poursuivait des renseignements depuis longtemps cité plusieurs fois, en raison responsable de la Céni. dimanche kényans, cité par le par les sociétés de séd’absence de consensus La commission électoen Guiquotidien. Le rapport curité comme une cible entre pouvoir et opposirale a annoncé qu’elle née au ajoute que l’ambassade potentielle de groupes tion, notamment sur le communiquera des «rélendemain d’élections d’Israël, qui a des liens liés à al-Qaida. fichier électoral. sultats partiels provisoilégislatives qui se sont Le processus électoral a res» lundi et mardi, et déroulées dans le calme été grippé pendant plupuis les chiffres «totaux et ont mobilisé les sieurs mois par un bras provisoires» mercredi 2. électeurs en dépit de de fer entre les deux Selon la loi, les résultats n attentat suiran Koné, porte-parole craintes de violences. camps, qui a parfois définitifs doivent être cide à la voiture de l’armée à Bamako, Ces inquiétudes de trouconduit à des manifestadonnés par la Cour supiégée, le prela capitale, a indiqué bles n’étaient toutefois tions marquées par des prême dans les dix jours mier depuis l’élection que les deux kamikapas dissipées, face aux violences meurtrières. qui suivent le scrutin. présidentielle de cet zes étaient morts dans réactions imprévisibles «Le comptage des voix Selon la Céni, la partiété, a fait au moins leur véhicule tandis que que pourrait susciter ne devrait pas durer. Il cipation au scrutin a été quatre morts et pludeux passagers d’une l’annonce des résultats a commencé et des buimportante, avec «une sieurs blessés samedi à charrette ont été mortelofficiels provisoires, reaux de vote ont même tendance de plus de Tombouctou, nord du lement atteints. prévue pour le 2 octocommencé à donner 80%». Mali, a indiqué l’armée «Certains soldats ont bre par la Commission malienne. L’attentat été touchés. Une partie intervient peu après du mur d’enceinte de la la décision, annoncée caserne s’est effondrée jeudi, des séparatistes après l’explosion, mais touaregs du Mouvement nos hommes contrôlent Evander Holyfield. Au du «referee» tout t le boxeur national de libération désormais la situation», d’orange vêtu. C’est ce dérape, l’arbitre Royaume-Uni, durant de l’Azawad (MNLA) a-t-il déclaré à Reuters. un duel opposant deux point là qui a provoqué n’hésite pas de et de deux autres grouL’élection en août derl’ire d’un second donner du sien. amateurs de la White pes rebelles du nord du nier d’Ibrahim BoubaCollar Fight Club de arbitre, placé en dehors Les sports de combat pays, de suspendre leur car Keïta a couronné Medway Meltdown, du ring. Celui-ci est peuvent ainsi réserver participation aux négol’opération militaire alors passé par dessus d’énormes surprises. Un un arbitre est venu ciations avec le gouverfrançaise Serval lancée mettre son grain les cordes et est venu arbitre a ainsi mis KO nement malien. Selon en janvier et visant à de sel. Alors qu’un littéralement plaquer un combattant. des témoins, l’explosion chasser les islamistes combattant s’acharnait le fulleur. Ou plutôt Certes, les sports de s’est produite devant du nord du pays, mais le retourner comme combats sont sans pitié. sur son adversaire, les la caserne de l’armée à la situation reste très arbitres ont été obligés une crêpe. Du coup, le Mike Tyson, qui a Tombouctou. «La ville tendue dans la région. d’intervenir. Et pour boxeur s’est retrouvé à déclaré être alcoolique a été secouée par une Les Nations unies ont et sur le point de mourir cause, malgré la volonté terre, sous l’arbitre qui forte explosion suivie approuvé l’envoi au de l’arbitre de repousser le maîtrisait pendant il y a peu de temps, du crépitement des Mali d’une force qui que l’autre combattant peut en témoigner. Lors l’assaillant et de voir mitrailleuses», a déclaré comptera, à l’issue de les deux hommes se était visiblement d’un combat disputé par téléphone Fatouson déploiement comséparer, le principal heureux d’être hors de en 1997, Iron Mike mata Cissé, qui habite à plet, 12.600 militaires et intéressé ne voulait pas portée des coups de son avait arraché l’oreille côté de la caserne. Diarpoliciers. écouter les indications adversaire. de son adversaire

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Législatives sous tension en Guinée

Attentat suicide au Mali

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Un arbitre met KO un boxeur

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