LE SOFT INTERNATIONAL 1254

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Kabila le triomphe tranquille www.lesoftonline.net

Le héros de la guerre, c’est lui

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N°1254 | IIème éd. vendredi 1er novembre 2013 | 24 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA

«Aucune frustration, aussi justifiée soit-elle, aucun déni de droit, aussi condamnable qu’il puisse être, ne peuvent expliquer l’inaction, l’apathie, l’indifférence», avait-t-il promis aux 900 Congolais réunis en Concertations, appelés de façon historique à être les dignes héritiers des Pères de l’Indépendance». Kabila réalise sa promesse de façon remarquable


Le héros de la guerre c’est Joseph Kabila C top story |

es médias tueurs! On a beau les aimer, ils vous détestent! Vital Kamerhe LwaKanyiginyi éprouve un amour fou pour les médias, il doit apprendre à les approcher. Qu’est-il allé faire mercredi 30 octobre dans les studios de Rfi à Paris au micro du journaliste Boisbouvier qui fait de la chasse aux fauves? Si l’ancien président de l’Assemblée nationale devait être coté, en utilisant la méthode lexicographique, il resterait au bas de l’échelle. La première leçon qu’on apprend aux étudiants en communication est de se taire s’ils n’ont rien à dire! Jeudi 31 octobre, on a eu beau chercher ce que Vital Kamerhe Lwa-Kanyiginyi était voulu dire sur Rfi, on n’y parvient pas! Avait-il voulu faire un appel du pied au Président de la République? Il y paraît mais les mots n’étaient pas au rendez-vous... Du coup, il en sort laminé! Quand d’entrée de jeu, Christophe Boisbouvier le piège: w «Vous avez l’habitude de dénoncer la politique de faiblesse du président Kabila, mais voilà que les dernières victoires militaires des FARDC prouvent le contraire», Kamerhe «félicite nos forces armées pour leurs

C

prouesses. Elles ont démontré que, quand elles sont prises en charge correctement, elles sont capables de victoire». Puis, plus rien! Pourtant, les sept mots sont là: «Quand elles sont prises en charge correctement». Les FARDC ont donc été «prises en charge correctement ». Mais voilà que Kamerhe ne reconnaît aucun mérite à celui qui a pris l’armée «en charge»! Puis - on s’y attendait - le slogan de saison: «la faiblesse de leadership à la tête de l’Etat»! C’est contradictoire avec ce qui venait d’être dit. Gros malaise chez l’auditeur qui a zappé. Parfait malaise chez le journaliste cartésien,

qui porte cependant le couteau à la plaie: w «Mais si vous félicitez les forces armées, pourquoi ne félicitez-vous pas leur chef, Joseph Kabila?» Pris en flagrant délit, Kamerhe botte en touche: «Je félicite le peuple congolais qui a soutenu nos forces armées. Il ne faut pas oublier que les habitants de Goma, de Rutshuru, du NordKivu, du Sud-Kivu, étaient derrière nos forces armées congolaises!». Tiens! Boisbouvier soupire. Est-ce le peuple qui a armé les soldats, qui les a ravitaillés, a versé leur solde! Le journaliste s’acharne dans la mélasse: w «En 2009, quand

vous étiez président de l’Assemblée et que vous avez rompu avec Joseph Kabila, vous lui aviez reproché un manque de fermeté face au Rwanda. Aujourd’hui, est-ce que vous n’êtes pas obligé de dire: quatre ans après, finalement, je me suis trompé?» Littéralement sonné Kamerhe: «Je ne me suis pas trompé à ce moment-là puisque justement, nous étions à genoux devant le Rwanda». Tiens! De quoi parle-til? Il ne s’est pas trompé «en ce moment-là?» A quel moment donc s’est-il trompé? Impitoyable, Christophe Boisbouvier poursuit le massacre: w «Mais aujourd’hui?» Réponse: «Si le président Kabila peut s’élever aujourd’hui, comme nous tous, Tshisekedi et tout le monde, et que nous prenions tous le taureau par les cornes pour dire: donnons à notre peuple, l’image de politique et de politicien (m’attire). Mieux vaut tard que jamais». Puis, le journaliste de se lâcher, tentant de rendre l’air un peu respirable: w «Kabila, Tshisekedi, Kamerhe… L’union sacrée autour des FARDC?» Réponse: «C’est inévitable. En ce qui concerne la défense de la patrie, il n’y a point d’opposition ni de majorité au pouvoir». Tiens! Les Congolais

Rumangabo et, depuis quelques heures, Bunagana, sont de nouveau sous l’administration des autorités politiques et administratives légalement établies. En même temps qu’elles exerçaient, comme il se doit, leur droit inaliénable de défense légitime, les forces régulières ont, par la même occasion, rempli leur devoir de protection des populations et rétabli l’honneur et la dignité de la Nation tout entière. Au nom du peuple congolais et au mien propre, je félicite tous les officiers, sousofficiers, caporaux et soldats des FARDC qui, au péril de leur vie, se sont de la sorte acquittés de leur serment de défendre la patrie et d’assurer la sécurité de nos frères et sœurs du Nord-Kivu. Je salue la mémoire des vaillants éléments de nos forces de défense et de sécurité tombés sur le champ

d’honneur depuis le début de cette crise. Je pense également aux trois soldats de la paix tanzaniens, ainsi qu’à tous les autres casques bleus de la MONUSCO fauchés dans la fleur de l’âge aux côtés de leurs camarades d’armes congolais. Par ma voix, la Nation congolaise dans son ensemble leur exprime sa reconnaissance. Je présente à leurs proches ainsi qu’aux gouvernements contributeurs de troupes de la MONUSCO les condoléances attristées de tous les Congolais. Je voudrais également exprimer notre compassion aux familles des nombreuses victimes non combattantes de la violence aveugle dont ont fait montre les traitres et ennemis de notre pays. C’est le lieu de souligner que les options que, dès le début, j’avais annoncées comme réponse à la

crise dans l’est de notre pays demeurent d’actualité. Pour mémoire, notre action devait être menée sur le triple plan politique, diplomatique et militaire. C’est ce qui a été fait. Je me sens d’autant plus conforté dans la pertinence de cette approche que les forces vives de la Nation, réunies récemment en Concertations nationales à Kinshasa, m’ont adressé une recommandation dans ce sens et que les résultats escomptés sont au rendez-vous. Le succès de la contre-offensive menée par nos forces de défense et de sécurité dans les territoires occupés du Nord-Kivu, en réaction aux tirs aveugles des forces négatives, n’a donc pas pour conséquence de rendre caduques les options politiques et diplomatiques en cours en vue de rétablir une paix durable. Je réitère mon

Le Commandant Suprême des FARDC, Joseph Kabaila Kabange. le soft nuymérique-de paulin.

entendent Joseph Kabila au Palais du Peuple devant les 900 Délégués aux Concertations nationales sauf que leur Président est plus élaboré: «Aucune frustration, aussi justifiée soit-elle, aucun déni de droit, aussi condamnable qu’il puisse être, ne peuvent expliquer l’inaction, l’apathie, l’indifférence». Question: qu’est-ce qui, en l’espèce, nous oppose à Kamerhe? Blanchi sous le harnais de l’impertinence, Boisbouvier se saisit de sa proie pour la torturer davantage et, cette fois, là où cela fait le plus mal: w «Malgré ses succès militaires, Joseph Kabila doit faire preuve de retenue pour ne pas faire échouer les négociations de Kampala, affirment les Américains». Réponse: «Je n’ajouterais pas les négociations de Kampala, puisque ça choque un peu le peuple congolais. Nous avons notre façon de voir les choses. Demander au gouvernement de la République démocratique du Congo d’aller s’asseoir dans une sorte de bilatérale avec le M23, ca serait un non-sens et aucun Congolais n’accepterait cela». Question: qu’est-ce qui, en l’espèce, nous oppose à Kamerhe? Boisbouvier, décidé d’achever sa proie: w «à l’issue des concertations nationa-

les, le président vient de proposer la mise en place d’un gouvernement de cohésion nationale. C’est une main tendue. Pourquoi ne la saisissezvous pas?» Réponse de Kamerhe: «Une main tendue? C’est une contradiction, parce que le président de la République a dit qu’il a gagné les élections en 2011. Nous n’allons pas refaire l’histoire. Nous demandons au président Kabila de terminer calmement son deuxième mandat le 19 décembre 2016 à minuit, et que nous organisions les élections 90 jours avant, pour qu’il y ait alternance au pouvoir». On a compris: Kamerhe repousse la main tendue. Qui lui en ferait le reproche? Mais voilà que le massacre, inlassablement, se poursuit: w «Vital Kamerhe, la Constitution est claire! Les élections sont tous les cinq ans! Donc, pourquoi soupçonnez-vous le président Kabila de vouloir reporter cette présidentielle?» Réponse: «Chat échaudé craint l’eau froide! Parce que nous avons vu le président Kabila favoriser la prolongation d’un Sénat qui n’a plus de légitimité ni de légalité. Le président Kabila pourra dire: nous avons déjà un antécédent, pourquoi moi, je ne resterais pas?» Tiens! Un procès d’in-

tention! En fin d’interview, comme à la corrida, Boisbouvier achève la bête: w «Quand votre successeur au perchoir, Aubin Minaku, dit: «Conformément à la Constitution, le président partira après les prochaines élections». Est-ce que cela vous rassure quand même?» Kamerhe est perdu: «Oui, si nous comprenons la même chose, il doit savoir qu’il a dit quelque chose que le président de la République n’a pas osé dire. Je félicite Monsieur Aubin Minaku. Il n’a pas été démenti deux jours après par le porte-parole du gouvernement, ni par le ministre des Affaires étrangères. Tous l’ont dit». Tiens! Qu’est venu faire Kamerhe sur Rfi? Faire un appel du pied au Président depuis qu’il erre à travers le monde ayant été semé - et comment? - par ses pairs de l’opposition? Les auditeurs ont compris ce que savent les Congolais: le héros de la guerre contre le M23 c’est Kabila dont le leadership est réel. Cela ne fait l’ombre d’aucun doute. Le Commandant en Chef est un vrai stratège. Il fait montre d’extrême fermeté, donne les ordres. Il tient le bâton…Comme le témoigne son message ci-après à la Nation.

appel aux éléments du groupe armé qui vient d’être déguerpi des territoires de Nyiragongo et de Rutshuru à se démobiliser volontairement à la faveur de l’initiative de la région des Grands Lacs, faute de quoi nous n’aurons d’autre option que de les y contraindre par la force. Le même appel est adressé aux autres groupes armés nationaux. Mettre fin à toutes leurs activités militaires rendrait les uns et les autres éligibles à la réinsertion dans la vie nationale. Quant aux résidus des groupes armés étrangers FDLR, ADF-NALU, LRA et FNL, qui continuent à semer la désolation dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, je les mets en demeure de déposer les armes et de mettre fin à toute exaction sur les populations congolaises. Faute d’obtempérer à

cette injonction, ces groupes armés s’exposent à une opération de désarmement forcé aussi vigoureuse que celle en cours. Aux pays voisins, je tiens à redire que la voie royale pour la paix et la stabilité dans la région réside dans la mise en ouvre, effective et de bonne foi, de l’Accordcadre d’Addis-Abeba, ainsi que de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des NationsUnies. Je les exhorte donc à remplir leurs engagements aux termes de cet Accord et réaffirme la détermination, à ce jour non démentie, de la République Démocratique du Congo à remplir les siens. Chers compatriotes, Pour avoir souffert de la guerre, nous, Congolais, connaissons le prix de la paix. Saisissons donc les derniers développements de la situation au Nord-Kivu comme une opportunité pour renfor-

cer la cohésion nationale afin de reconstruire à l’unisson notre beau et cher pays. Dans cette optique, j’en appelle au patriotisme de chaque Congolaise et de chaque Congolais. Notre devoir aujourd’hui est d’être, chacun, un ardent partisan de la paix et de la cohésion nationale. Nous devons bannir toute attitude, tout propos et tout comportement de nature à exacerber la division entre Congolais. Agir autrement serait faire le jeu des ennemis de notre pays. L’heure n’est pas à la chasse aux sorcières ou à la recherche des boucs émissaires, mais plutôt au rassemblement des Congolais dans toute leur diversité autour du seul objectif qui vaille : la grandeur et la dignité du Congo. Que Dieu protège la République Démocratique du Congo et son peuple. Je vous remercie.

Le message à la Nation du Commandant Suprême de l’armée i-après, le message à la Nation du Président de la République, Joseph Kabila Kabange le mercredi 10 octobre à 20 heures après la déroute des rebelles du M23 de la stratégique ville de Bunagana qui marque quasiment la fin de le guerre.

Chers compatriotes, Après une longue série de harcèlements contre leurs positions et les agglomérations à forte concentration de population, les Forces armées de la République Démocratique du Congo ont reçu l’ordre de réagir. Elles ont ainsi libéré la plupart des entités du Nord-Kivu qui, depuis 19 mois, se trouvaient sous le contrôle des ennemis de la paix. Kibumba, Rutshuru,

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T. MATOTU n


L’avertissement de Zuma: «Time for peace is now» top story |

L

e président sudafricain Jacob Zuma a achevé mercredi 30 octobre 2013 une visite de 48 heures à Kinshasa.

Un voyage d’état caractérisé par des accords de coopération économique. Le président Zuma à la tête d’une délégation de huit ministres et des experts. Construire ensemble pour l’avenir de l’Afrique: Congolais et SudAfricains étaient décidés de relever le défi du développement du continent. Aussitôt arrivé à Kinshasa, Zuma a co-présidé avec le chef de l’état Joseph Kabila Kabange la signature de l’accord de coopération énergétique. Cet accord concerne la construction de la troisième phase du barrage hydroélectrique d’Inga dans le BasCongo. L’Afrique du Sud achètera plus de la moitié de la production de cette centrale, un projet jamais réalisé sur le continent, a expliqué Jacob Zuma au Parlement où il s’est rendu juste après la signature de l’accord. Devant Députés et sénateurs, il a fait comprendre que l’Afrique du Sud et le Congo ont scellé leurs relations.

Le président sudafricain Jacob Zuma. archives Il s’est insurgé contre Excellence Monsieur les actions de déstaJacob Zuma, Présibilisation du Congo dent de la République Kinshasa. Beaucoup de d’Afrique du Sud, morts, plus d’un million Distinguées Premières de déplacés. Les rebelDames, les doivent déposer les Monsieur le Président armes, a martelé Jacob de l’Assemblée NatioZuma: «Trop c’est nale, trop. C’est maintenant Monsieur le Président le temps de la paix. à du Sénat, ceux qui défieraient Monsieur le Premier ceci pour leurs propres Ministre, intérêts égoïstes, nous Mesdames, Mesdemoirestons fermes dans le selles et Messieurs, message. Le temps est Distingués Invités, maintenant venu de déBienvenue et agréable poser vos armes. La mi- séjour en Républisère ne sera plus jamais que Démocratique du tolérée et ne pourra plus Congo. continuer». Ce souhait, Je le forme aussi bien au nom du Le toast peuple et du GouvernePrésidentiel. ment congolais qu’au Ci-après le toast proMien propre. noncé par le Chef de C’est en effet un réel l’état congolais au plaisir et une grande diner offert au président joie de Vous accueillir Zuma: aujourd’hui, VousKinshasa, le 29 octobre même, la Première 2013 Dame de la République

d’Afrique du Sud, ainsi que la Délégation qui Vous accompagne. Je voudrais ainsi Vous remercier de tout cœur pour avoir accepté de répondre à Notre invitation. C’est autant dire combien, les rapports qui existent entre Nos deux pays sont excellents. Monsieur le Président, En Vous recevant ce jour, Me reviennent à l’esprit les meilleurs moments que Ma délégation et Moi-même avons passés lors de Ma visite officielle dans Votre pays en juin 2007. J’avais fort apprécié l’occasion qui M’avait été offerte de M’adresser au Parlement de Votre pays et à diverses personnalités du monde politique et des affaires ainsi que l’identité des vues entre les interlocuteurs sud-africains et les officiels congolais au sujet des questions d’intérêt commun.

tions diplomatiques et de coopération solides qui ont donné lieu, en 2004, à la signature d’un Accord Général de Coopération Technique qui a permis la conclusion de plusieurs autres accords sectoriels, au nombre desquels le Traité de Coopération Energétique d’Inga 3 que Nos deux Gouvernements viennent de signer ce matin.

Monsieur le Président, L’histoire de l’amitié entre Nos deux pays ne date pas d’aujourd’hui. Vieille de plusieurs décennies, elle a toujours été marquée par la volonté de rapprochement sans cesse renouvelée entre Nos deux pays. Des échanges commerciaux tissés et entretenus pendant plusieurs années, Nous avons évolué vers des rela-

Monsieur le Président, Chaque jour qui passe, les relations entre Nos deux pays et Nos deux peuples se renforcent. J’en veux pour preuve le nombre de Mes compatriotes qui vivent, étudient et travaillent chez Vous, ainsi que le flux de nos échanges économiques et commerciaux qui vont croissant d’année en année. La République d’Afrique du Sud a été toujours à Nos côtés chaque fois que Notre pays a eu à faire face à des situations particulières. Nous avons encore frais dans Notre mémoire l’appui et l’hospitalité dont Notre pays a été l’objet, en 2002, lors du dialogue inter-congolais de Sun City. L’accompagnement de la République d’Afrique du Sud, tant dans l’organisation que la tenue chez Nous, des élections en 2006 et en 2011 a été fort déterminant.

d’une opération de la MONUSCO visant à assurer la protection des populations civiles. 7. S’agissant de la situation sur le terrain des hostilités, les deux Chefs d’état ont exprimé leur horreur concernant la découverte par les FARDC de deux fosses communes dans la localité de Kibumba contenant des ossements humains dont ceux des enfants et ont demandé aux autorités compétentes de tout mettre en œuvre pour établir les responsabilités et traduire en justice les auteurs de ce crime odieux. 8. Les deux Chefs d’état ont échangé les vues sur l’état d’avancement des pourparlers de Kampala entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et le M23 lesquels totalisent aujourd’hui onze mois. à cet effet, ils ont lancé un vibrant appel à la facilitation de tout mettre en œuvre en vue

d’amener les parties aux pourparlers à conclure, dans un bref délai, un accord. 9. Par ailleurs, les deux Chefs d’état ont lancé un appel pressant à tous les groupes armés actifs dans l’est de la République Démocratique du Congo , y compris le M23, de déposer les armes et d’adhérer au processus de pacification de cette partie du pays en vue de permettre la mise en œuvre, dans un climat de cohésion nationale, d’importantes mesures annoncées par le Président Joseph Kabila Kabange lors de son discours du 23 octobre 2013 sur l’état de nation après les Concertations Nationales. 10. Pendant sa visite d’état en République Démocratique du Congo, le Président Jacob Zuma s’est adressé aux élus de deux chambres du Parlement congolais. Dans son adresse, il a émis le vœu de voir la République Démocratique du

Il en est de même en ce qui concerne Votre soutien dans la réforme de Notre armée et de Notre police. Je ne passerai pas sous silence la présence remarquable du contingent sud-africain au sein des forces des Nations Unies au Congo, dans le cadre du processus de paix dans Notre pays et dans la Région. Ce matin encore, au Palais du Peuple, Vous adressant à Nos Députés et Sénateurs, Vous avez eu le mot juste pour marquer la détermination de Votre pays à demeurer toujours à nos côtés dans nos efforts visant le rétablissement d’une paix durable, condition sine qua non pour le développement de notre pays et de notre Région. Monsieur le Président, Les Concertations Nationales qui se sont tenues, il y a peu, dans Notre pays, ont été l’occasion pour toutes les couches sociopolitiques de la Nation de réfléchir, d’échanger et de débattre en toute liberté et sans contrainte, des voies et moyens susceptibles de consolider la cohésion nationale, de renforcer et d’étendre l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national, en vue de mettre fin aux cycles de violence à l’Est du pays, de

conjurer toute tentative de déstabilisation des institutions et d’accélérer le développement de la République Démocratique du Congo dans la paix et la concorde. Pour y parvenir, le peuple congolais, déjà mobilisé pour cette cause, voudrait compter aussi sur le soutien de ses partenaires. à cet effet, et sans aucun doute, nous voudrions compter la République d’Afrique du Sud parmi nos partenaires sûrs et crédibles. C’est pourquoi, nous formons le vœu de voir Votre visite profiler une nouvelle ère de coopération plus agissante. Monsieur le Président, Dans nos traditions, c’est autour d’un repas que se consolident les liens amicaux, se ravive la confiance et s’échangent les confidences. Voilà pourquoi, Je pense que le cadre dans lequel Nous nous retrouvons présentement Nous offre un moment idéal de communion et de partage à la mesure des ambitions et des rêves de nos deux pays. Mesdames et Messieurs, Distingués Invités, C’est à cette fin que Je vous invite à porter un toast à la santé de Monsieur Jacob Zuma et de la Distingué Première Dame de la République d’Afrique du Sud. Je vous remercie.

Le texte du communiqué conjoint sanctionnant la visite du président Jacob Zuma au Congo

C

i-après le communiqué final sanctionnant la visite du président sud-africain Jacob Zuma (29-30 oct. 2013). 1. à l’invitation de Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Monsieur Jacob Zuma, Président de la République d’Afrique du Sud, a effectué une visite d’état en République Démocratique du Congo les 29 et 30 octobre 2013. 2. Son Excellence Monsieur Jacob Zuma a été accompagné d’une forte délégation comprenant huit Ministres et plusieurs hauts fonctionnaires du Gouvernement de la République d’Afrique du Sud. 3. à l’occasion de cette visite qui s’inscrit dans

le cadre du renforcement des liens d’amitié, de fraternité et de solidarité qui unissent les deux pays, les deux Chefs d’état ont eu des entretiens en tête-à-tête au cours desquels ils ont procédé à un large échange de vues sur les questions d’intérêt bilatéral, régional et international. 4. Sur le plan bilatéral, les deux Chefs d’état, après avoir passé en revue les questions d’intérêt commun, ont exprimé leur satisfaction de l’excellence des relations de coopération qui existent entre les deux pays et ont réaffirmé leur ferme volonté d’œuvrer davantage à leur raffermissement. 5. Dans ce contexte, les deux personnalités se sont penchées sur les derniers développements de la situation politique et sécuritaire en République Démocratique du Congo. A cet égard, Son Excellence Monsieur Jacob

Zuma, a félicité son homologue de la République Démocratique du Congo pour, d’une part, l’organisation réussie des Concertations Nationales et, d’autres part, le bon comportement des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo sur le terrain des hostilités qui les opposent présentement aux forces négatives du M23 appuyées par des forces extérieures. 6. Aussi, les deux Chefs d’état ont-ils félicité les casques bleus de la Brigade d’Intervention de la Monusco pour leur appui substantielle aux FARDC depuis leur déploiement dans la Province du Nord-Kivu avant de les exhorter à s’acquitter sans faille de leur mission conformément à l’esprit et à la lettre de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Ils ont salué la mémoire du casque bleu tanzanien tué lors

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Congo recouvrer une paix totale et durable sur l’ensemble du territoire national. Ila a réaffirmé l’engagement de son pays aux cotés de la République Démocratique du Congo. 11. Un accord de coopération dans le domaine de l’électricité, à savoir: le Traité d’Inga, a été signé. 12. Un Forum économique a réuni, à l’occasion de cette visite, les membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et les Hommes d’Affaires de la République d’Afrique du Sud. 13. Abordant le point relatif à la situation à Madagascar, les deux Chefs d’état ont salué le bon déroulement de l’élection présidentielle qui a eu lieu le 25 octobre 2013 dans ce pays membre de la SADC et la maturité politique du peuple malgache qui s’est rendu aux urnes dans l’ordre et la discipline. Par la même

occasion ils ont invité tous les candidats à cette élection d’accepter le verdict des urnes. 14. Sur le plan international, les deux Chefs d’Etat se sont réjouis de leur identité des vues sur les grandes questions qui font l’objet de débats dans les différentes rencontres internationales. 15. Au terme de sa visite, Son Excellence Monsieur Jacob Zuma, Président de la République d’Afrique du Sud a exprimé à son homologue congolais, Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, au peuple et au Gouvernement de la République Démocratique du Congo ses sincères remerciements et sa gratitude pour l’accueil chaleureux, amical et fraternel qui lui a été réservé ainsi qu’à la délégation qui l’a accompagné. Fait à Kinshasa, le 29 octobre 2013.


Sécurité d’abord on a tout vu venir et on a tout écrit |

Si on faisait un rêve? Le pays peut mettre une sourdine et ne voir que ce qui nous unit

T

Mardi 20 décembre 2011, esplanade de la Cité de l’UA. Après ses deuxièmes élections, le Congo intronisait dans le faste son Président de la République. Le soft numérique-de paulin.

out de go, disonsle sans détour: le Mouvement du 23 mars a beau se délester de tous ses chefs de guerre - Mutebusti,

Nkunda, Ntaganda, Runiga, et demain... Bertrand Bisimwa - et de tous ses combattants comme nous l’apprend - est-ce une nouvelle? - la Monusco avec ceux qui auraient quitté les montagnes pour rejoindre ses camps de fortune, aussi longtemps que le Rwanda n’aura pas changé de perception

sur ses questions sécuritaires vitales et aussi longtemps que les rapports de force à l’international n’auront pas évolué significativement, le M-23 ou un autre de son espèce - peu importe! - existera toujours et mettra notre pays face aux mêmes défis, aujourd’hui comme hier et le Congo a le devoir im-

pératif de comprendre que les questions de sécurité, liées à sa propre existence, à sa survie comme pays et état, passent obligatoirement avant toute autre considération politicienne ou conjoncturelle. Ces questions, les hommes politiques les débattent-ils? à Kinshasa, ceux-ci ont beau entrer en

transe, réclamer la résorption de frustrations, poser tous les préalables, se partager les morceaux d’un gâteau introuvable, quand les armes viendront à parler, la réalisation de frustrations dans la Capitale changera quoi? Depuis ce mardi du 20 décembre 2011

quand Joseph Kabila prêta serment devant la Nation et devant Dieu, tout a été fait pour que jamais le Président de la République ne trouve sommeil et ne trouve le temps de penser Congo et tout a été mis en place pour le porter de réunion en réunion, là où...

on veut «négocier» notre avenir. Pour peu que les Congolais soient conscients, faisons un rêve: Si le pays pouvait taire ses divergences, mettre une sourdine à ce qui le divise pour ne voir que ce qui le rassemble au plus haut niveau, c’est-à-dire, le Congo?

Le Soft International N°1225 | 1ère éd. lundi 6 mai 2013.

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L’armée est montée en puissance Les Fardc très engagées au Kivu

on a tout vu venir et on a tout écrit |

Le Soft International N°1236 | 1ère éd. jeudi 18 juiLLET 2013. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1254 | PAGE 5.


Kabila joue et gagne on a tout vu venir et on a tout écrit |

Peu à peu, une success story prend place dans le pays avec une cote ascendante à l’externe

N°1246 | 1èRe éd. VENDREdi 27 septembre 2013 LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1254 | PAGE 6.


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Exclusivité Le soft international

à La Haye, Bemba bénéficie d’un régime de quasi liberté

B

JPBG, son épouse Liliale Texteira, sa belle-mère Pierrette Bemba, lors de la messe des suffrages à Bruxelles à l’occasion de la disparition de son père Jeannot Bemba Saolona. dr.

eaucoup ne le savent pas: l’ancien Viceprésident de la République en charge du secteur économique et financier du régime 1+4 n’est pas prisonnier à la Cour Pénale Internationale. Son statut à La Haye est celui de détenu. Il y a une très grande différence... Comme Charles Taylor, l’ancien président du Liberia, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’huma-

Les chefs de guerre congolais Lubanga (g.) et Ntaganda (dr.), ci-contre, le Libérien Charles Taylor. dr.

nité pendant la guerre civile de la SierraLeone entre 1994 et 2002, jugé et désormais reconnu coupable et condamné depuis et qui va aller purger sa

peine en Angleterre; comme tous les com-

patriotes congolais Bosco Ntaganda, Tho-

mas Lubanga accusés de crimes de guerre

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo (à g.) et le chef de guerre congolais Mathieu Ngudjolo Chui (à dr.). dr. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1254 | PAGE 7.

et crimes contre l’humanité et notamment d’enrôlement d’enfants soldats en Ituri, Mathieu Ngudjolo Chui, poursuivi pour les mêmes crimes; comme l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo qui va comparaître en juillet pour répondre des faits de violences postélectorales dans son pays, Jean-Pierre

Bemba Gombo bénéficie d’un régime de liberté... presque totale. un régime de Quasi liberté. Dans le jargon de la CPI, on appelle cela «un régime de liberté contrôlée et organisée par le greffe». En soi, un régime de quasi liberté.

(suite en page 8).


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Comme son mentor le Léopard aimait à le dire, JPB dit trois fois non à Luhaka

Fidèle des fidèles, Fidèle Babala - un Mbala né à Kinshasa, originaire du Kwilu, Bandundu - sait que loyauté et fidélité finissent par payer. le soft international-De paulin manteke. lors, aucune minute de ne pas connaître Jeanl’état, allant à suggérer que parle, chaque jour, Bemba qui a tenu les Présidentielle de 2006. JPB reçoit qui il veut - la vie politique du pays Pierre Bemba Gombo. que l’opération aurait «au moins six fois». fonds secrets de MoDepuis son lieu de ses invités, ses enfants, ne lui est étrangère. pu être négociée contre L’homme, Fidèle butu, se sent soudain détention à La Haye, C’est lui et lui seul Entre sa femme des heures espèces sonnantes et Babala, un Mbala indésirable. Il est le Babala est le fil par où qui a décidé que son deux maux... durant (un maximum trébuchantes lors d’un du Kwilu, dans le premier des Mobutistes passent les ordres de MLC (Mouvement de Si Kamerhe souffre de 4 heures par invité entretien téléphonique Mayumbu du Bandun- à quitter Kinshasa sur Bemba à sa famille, Libération du Congo) d’un égo surdimennéanmoins). Il mène de plusieurs heures. du. Ancien de Belgila pointe des pieds - on au personnel de ses ne devait pas rallier le sionné, il en est de une vie de famille Au MLC, on rejette que - et de Bruxelles le dit incapable de faire entreprises, à son parti. camp de refus de Vital même de Bemba qui presque normale - la catégoriquement cette - comme Jean-Pierre face au stress - et laisse C’est lui à qui il confie Kamerhe Lwa-Kanyine s’en est jamais cavie de détenu à la CPI assertion. Bemba Gombo, si ceBabala se charger les missions secrètes. ginyi. C’est lui et lui ché. Lui dont l’autorité «Tous les appels téest à ce point «libre» lui-ci a fait le fameux «accessoirement de ses La loyauté a fini par seul qui a ordonné que ne peut être contestée que certains ne s’en léphoniques de JeanICHEC, Babala a fait affaires». payer. Babala se vante le MLC boude longde personne. Lui qui seraient pas fait priPierre Bemba passent l’ULB (Université Quand Bemba prend d’être celui qui a à ce temps les initiatives dirige son MLC de vés pour s’enrichir en par le standard téléLibre de Bruxelles) la tête de la rébellion à jour le plus rencontré du président du Sénat, main de fer et que l’on phonique du greffe de progénitures. Il orgamais entre les deux l’équateur, le nouveau Bemba. Léon Kengo wa Dondo dit à l’uppercut facile nise sa cuisine congola CPI et les conversahommes, le courant régime soupçonne le quand un collaborateur tions sont enregistrées. est vite passé. Depuis laise dans le réfectoire avant de le rejoinMbala d’intelligence quinze visites dre timidement puis, - quelque soit son rang La standardiste du commun comme il la Belgique, la troupe avec l’ennemi. Cela à la haye. l’entend - on dit qu’en comme à la loyale, aux - se montre un peu trop greffe a des heures de s’est élargie, compvaut des mois de prison Et c’est trois fois l’an, indépendant. Pour que bon Mungala, il raffole Concertations nationatravail strictes qui vont tant émery Kalamba, à ce Mbala de 57 ans, nous dit-il. En cinq les initiées et convoles deux s’accordent et de 8 à 19h30’ alors que Djunga, Olivier Kami- né à Kinshasa, marié à du poisson liboke et ans, cela fait quinze acceptent de faire route le Sénateur débute ses de quelques ragoûts et, quées par le Président tatu, Michel Losembe. une Mungala, Nicole visites. «Nous y resde la République. ensemble, il aurait last but not least, parle audiences à 8 heures Diplôme en mains, Linengi - précisément tons deux heures voire Les observateurs qui fallu en faire disparaîde longues heures au pour les terminer à 17 Bemba débarque dans une Ngombe de Lisala. quatre, la limite maxisuivent la vie politique tre un! Qui? téléphone avec qui il heures chaque jour. les affaires de papa Au lendemain de Sun male autorisée par le congolaise, étaient Voilà pourquoi plutôt veut. Du coup, depuis Tout celui qui veut vé- (Scibe Zaïre) après City et à la nominagreffe». un peu ahuris. Moque de suivre Kamerhe rifier la véracité de ce cinq ans, il dirige son un court stage chez tion de Bemba comme à la tête de son parti butu se serait retourné - entre deux maux, il MLC en temps réel, propos peut s’adresser Citi avant de lancer sa Vice-président de la - la Convention pour plusieurs fois dans sa faut choisir le moinnommant à toutes les au greffe de la CPI. Si propre ligne (Comcell, République, Babala la Renaissance et le tombe de Rabat! dre -, Bemba a décidé fonctions de son parti, entretien téléphonique une compagnie cellurejoint son ami d’abord Progrès - c’est lui Ce fut LE camouflet de rallier Kengo ou radiant qui il veut et il ya eu, c’est bien moi laire, une société de comme conseiller qui traite toutes les pour Vital Kamerhe Kabila. Et comme en comme bon lui semqui aurais arrangé cela. location de véhicules, économique avant questions politiques politique congolaise, ble, donnant toutes les Lwa-Kanyiginyi qui Or, j’avoue n’être au etc.) quand Babala se d’être promu Directeur et mêmes certaines lui avait rendu visite nos meilleurs ennemis instructions et toutes courant de rien», nous dirige vers le pétrole, de cabinet adjoint, puis questions financières dans sa cellule de La sont nos propres frères, déclare l’homme avec les directives. Aucune chez Total, à PétroDirecteur de cabinet hormis ses émoluments Haye et voulait tant en Kamerhe y a vu un minute de son parti qui l’ancien Vice-préZaïre. Puis arrive la avant d’être son direcde Sénateur et la dofaire un allié... C’était clin d’œil au Chef de ne lui échappe et, dès sident de la Républicrise de l’AFDL. teur de campagne à la (suite en page 9).

(suite de la page 7).

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Bemba aurait-il préféré voir un parent biologique au fronton du Gouvernement (suite de la page 8).

tation de 10.000 USD payée pendant cinq ans par la République et dont s’est chargée la Sénatrice éve Bazaiba, une ex-UDPS. Sur papier, secrétaire général adjoint en charge des questions politiques, le Dép. MLC est en réalité le faiseur des rois. Ce qui ne va pas sans lui attirer des ennuis au sein de la fratrie de l’équateur. Sur le dossier des Concertations nationales et les suites, Bemba a opposé un non catégorique à toute idée pour le MLC d’entrer au Gouvernement. Comme Mobutu, son père putatif, il a dit trois fois non. «Nous, nous sommes déclarés partisans d’une opposition républicaine. Le MLC ne veut pas assumer l’échec du pouvoir en place. Nous, nous attendons les élections à venir». Au MLC, qui mise sur la libération inconditionnelle du Sénateur «au plus tard au moins de juillet prochain», tout deviendra alors possible. Ici, on accuse l’actuel secrétaire général Thomas Luhaka Losendjola (Maniema) qui a co-dirigé un groupe thématique aux Concertations nationales après avoir représenté le parti au comité préparatoire du forum, de vouloir négocier le poste de ministre de la Défense dans le prochain Gouvernement de cohésion nationale annoncé par le Président de la République le 23 octobre, tout comme un autre, Germain Kambinga (Bandundu), le tout récent porte-parole du MLC et directeur de l’une des chaines de télé de Bemba, CCTV, qui lorgnerait sur le poste de ministre de l’Information et de porte-parole du Gouvernement de cohésion nationale. Ce qui laisse d’aucuns pantois. Lui, un opposant faire le porte-parole de Kabila? Cela rappelle l’épisode Mobutu-Nguz, raillent d’aucuns... Une troisième personne est soupçonnée d’organiser la «fracture», c’est une femme, Angélique Milemba (Kasaï), candidate malheureuse au poste de rapporteur adjoint du Bureau de l’Assemblée nationale qui se verrait bien dans la peau de ministre du Genre après avoir tant investi au MLC. «Nous n’avons pas pour vocation de faire

à g., la Sénatrice éve Bazaiba. à dr., l’actuel secrétaire général du MLC, Thomas Luhaka Losondjola. le soft international-De paulin manteke.

Galerie des ex-MLC, de g. à dr.: Adam Bombole Intole, Jean-Lucien Busa Tongba, José Makila Sumanda. le soft international-De paulin manteke.

carrière dans l’opposition mais si Thomas Luhaka y va, c’est moi qui lirai sa radiation du MLC et cela n’attendra pas une semaine ou un jour, cela se fera dans les quinze minutes qui suivront l’annonce», nous explique Babala qui venait de parler avec celui qu’il appelle affectueusement «Mokonzi» (Chef), «Mwana Mayi» (l’enfant du pays) ou encore plus familièrement «Dit» (ami). «La position du Chef était claire. Les Concertations nationales ne devraient en aucune façon être ni une CNS-bis, ni un Sun City-bis, ni un lieu de partage du pouvoir. On y est allé pour défendre nos positions. Cette position n’a pas changé». Puis: «Ce qui est clair est que l’on va certainement assister à des débauchages mais s’ils y vont, ils iront à titre individuel sans engager le MLC. Et la sanction d’exclusion viendra immédiatement». Puis d’expliquer. «Tous sont partis: Olivier Kamitatu, Adam Bombole, Delly Sesanga, François Mwamba Tshishimbi, José Makila Sumambo, Jean-Lucien Busa Tongba, etc. Qu’ont-ils apporté là où ils sont?

Le Président du Kenya, Uhuru Kenyatta.

Benedikt von Loebell-World Economic Forum.

Galerie des ex-MLC, de g. à dr.: Delly Sesanga et François Mwamba. DP.

S’il faut qu’on reste à deux - le Chef et moi - on restera à deux. Nous devons conquérir le pouvoir par la voie des urnes et nous le ferons. Nous avons une expérience», explique l’ancien directeur de campagne. Babala apprécie les «résolutions» des Concertations notamment sur son président de détenu et apprécie autant le discours du Président de la République qui a demandé au Gouvernement de suivre les dossiers des compatriotes détenus à la CPI. Quand on sait que le Kenya est intervenu auprès de la CPI sur le cas de son Président Uhuru Kenyata, quand on sait que le Chef de l’état

a invoqué la nécessité de paix pour retarder l’arrestation et le transfèrement de Ntangada à La Haye, il s’agit d’une «normalisation de la position de notre Gouvernement face à un compatriote ainsi que le recommande la Constitution qui place tout compatriote à une protection consulaire». le MLC en sait gré à KabilA. «C’était important, explique-t-il, de faire savoir à la Communauté internationale que même son propre pays, se soucie de son cas et le réclame en vue de faire avancer la démocratie». Dans son discours le 23 octobre sur l’état de la Nation, face

aux deux Chambres législatives réunies au Palais du Peuple, le président de la République a déclaré: «Quant aux compatriotes détenus à la Cour Pénale Internationale, ainsi que devant d’autres juridictions à travers le monde, au nom de la réconciliation nationale et du droit des citoyens à la protection consulaire, je charge le gouvernement de faire le suivi de leurs dossiers». «Ce qui a été dit aux Concertations est largement suffisant et, pour cela, nous en sommes gré au Chef de l’état», nous déclare Babala. Il n’empêche! Au MLC, on attend que cela se traduise

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dans les actes. Quand on lui demande pourquoi avoir rejeté l’offre de participation au prochain Gouvernement qui aurait permis au MLC de réclamer par exemple le portefeuille des Affaires étrangères ou de la Justice, interface de la CPI et de là, à traduire le discours présidentiel dans les actes, Babala botte en touche. «D’abord, personne à ce jour ne nous a fait une offre formelle quelconque et selon quels termes et quel contenu. Ensuite, le cas du Sénateur Bemba ne doit pas être un déterminant pour nous d’aller à la mangeoire populaire. Nous sommes convaincus qu’il faut accéder au pouvoir par la voie républicaine». Le Sénateur préférerait-il voir un parent biologique - sa sœur, par exemple, l’épouse

du Gouverneur de la Province Orientale Jean Bamanisa Saidi - arriver au Gouvernement plutôt qu’un camarade «lointain»? Ou, comme disent ses détracteurs, Bemba serait à ce point jaloux qu’il refuserait à quiconque que lui d’aller au fronton? N’est-ce pas à ce comportement figé que l’on doit la perte par l’opposition du poste de porte-parole de l’opposition? En fidèle des fidèles, Fidèle Babala balaie ces accusations d’un revers de la main. D’une part, «la conduite de Jean-Pierre Bemba n’a jamais été une conduite dynastique, explique-t-il. Ensuite, ceux qui l’accusent d’avoir torpillé le poste de porte-parole de l’opposition doivent s’en prendre à euxmêmes. Qu’ils arrêtent (suite en page 10).


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Bemba dit JPB positivement trois fois non ahurissant

(suite de la page 9).

avec le syndrome de Calimero (le poussin noir anthropomorphe charmant dans une portée de jaunes mais malchanceux et plaintif, personnage de dessin animé, ndlr). Nous avions exclu le principe d’un exercice tournant à ce poste.

Nous ne voulions pas que le MLC soit représenté par des personnes non légitimes ou par des couilles molles. Si nous nous étions pas opposés, où serions-nous aujourd’hui? Quant à l’ancien président de l’Assemblée nationale, il avait tout fait pour empêcher la convoca-

tion d’une plénière de l’opposition. Or, c’est lui qui est à la base de cette procédure. Le porte-parole ne peut être désigné que selon un processus mené par les deux présidents des Chambres. Il est pris dans son propre piège. C’est un juste retour de la manivelle».

claire: on la fera savoir lors du quinzième anniversaire du MLC qui sera célébré à l’espace GB le 2 novembre. En attendant, le MLC s’en tient à la «lettre de recadrage» (ci-contre) lue le 7 septembre par Thomas Luhaka qui rappelle le cadre qui avait permis au MLC d’aller aux Concertations. Nous n‘irons pas au Gouvernement». Le MLC se désengage de certaines annonces

faites le 23 octobre par le président de la République. Tel le lien entre recensement et élections. Il rejette le mode indirect de désignation aux Provinciales «qui favorise corruption et manipulation». Il estime que la grâce présidentielle accordée n’en est pas une. «C’est une commutation des peines», explique un haut cadre du MLC.

tournée de campagne, Puela a été béatifié et fut du coup élu dans la ville portuaire.

«couilles molles» ou dit: «Tous sont partis (...). Qu’ontils apporté là où ils sont?» Alors que vous tirez profit de la visibilité politique de Jean-Pierre Bemba, ne pas parvenir à vous faire élire dans la Capitale est une catastrophe, suggèret-il. La cinquième catégorie d’élus de cette typologie est celle formée de personnalités indépendantes de 2006, qui ont choisi de créer des partis politiques et qui furent réélues en 2011. Cette catégorie est composée de personnalités qui disposent d’un réel fief électoral, d’une véritable base sociologique. Ce sont des vrais meneurs des foules. à cette catégorie, il faut particulièrement noter les réélus de 2011 qui n’occupaient aucun poste dans aucune structure d’état ou n’avaient aucun représentant nulle part dans aucune structure de décision. Ne pouvant être soupçonnés nulle part de connivence avec aucune structure, ces hommes et femmes sont indubitablement les vrais élus du peuple congolais.

Rétropédalage?

C

omme il aime à le faire, le MLC a à nouveau reculé. C’était vendredi 25 octobre à l’issue d’un Bureau politique élargi aux Députés et Sénateurs. Un vrai rétropédalage. S’agissant de sa participation éventuelle au Gouvernement, le MLC a décidé de ne pas décider. «Il n’existe aucune offre formelle à ce stade mais notre position est

D. dadeI n

Les vrais élus de nov. 2011 A

près l’amère expérience des scrutins de 2006, nombre de candidats aux dernières Législatives - de novembre 2011 ont appris la leçon à peu de frais. Pour se faire élire ou réélire, voici un sésame ouvres-toi: la filiation idéologique avec un leader charismatique! Au Congo, il en existe quatre: le Président Kabila. La recette a marché en 2006, elle a marché en 2011. Il a suffi, dans certaines circonscriptions, de s’en réclamer et vous étiez élu! Vient étienne Tshisekedi wa Mulumba. Le leader de l’UDPS, par la simple invocation de sa personne dans un sens ou dans un autre, vous étiéz soit roué de coups et tenu sous bonne garde loin des sites de vote (le cas de Gilbert Tshiongo Tshibinubula wa Tumba ou de François Mwamba Tshishimbi au Kasaï), soit vous étiez porté en triomphe (le cas de Franck Diongo à Kinshasa ou de Albert Fabrice Puela au Bas Congo). à Matadi, pour avoir joué un court instant au conducteur accidentel de Tshisekedi arrivé dans la ville en

«COUILLES MOLLES». C’est à Tshisekedi que le président de la DC (Démocratie Chrétienne), Eugène Diomi Ndongala doit son élection en 2011 après avoir échoué en 2006. Les exemples sont légion… Surtout pour le patriarche Antoine Gizenga Fundji à qui tous les élus PALU doivent tout. Le quatrième homme dont la filiation fait élire est Jean-Pierre Bemba Gombo. Comptant de nombreux partisans dans la Capitale ou en province de l’équateur, c’est à l’ex-play boy détenu depuis cinq ans à La Haye que nombre de Députés étiquetés MLC doivent leurs sièges à l’Assemblée nationale. Ce fut le cas de Yves Kisombe en 2006 alors porteparole du MLC, battu en 2011, dépouillé de Bemba. C’est le cas en 2011 de Germain Kambinga qui lui a succédé et qui, outre cela, dirige l’une des chaînes de télé culte du chef du MLC, CCTV. On comprend mieux le propos de Fidèle Babala quand il traite certains de ses ex-camarades de

T. Matotu n

T. Matotu n

D

e sa cellule où il est détenu depuis 2008 à La Haye poursuivi par la Cour pénale internationale pour des «crimes» commis en Centrafrique, JeanPierre Bemba Gombo, l’un des quatre anciens vice-présidents de la République, candidat malheureux à la Présidentielle de 2006, s’est adressé aux délégués de son parti le MLC - aux Concertations nationales leur expliquant que le forum convoqué par le président de la République Joseph Kabila Kabange, n’est pas un lieu de «partage équitable et équilibré du pouvoir», qu’il ne saurait être «une Conférence nationale souveraine bis ou un Sun City-bis», prenant le contre-pied de l’autre opposant, l’ancien président de l’Assemblée nationale, ancien secrétaire général du PPRD, Vital Kamerhe Lwa-Kanyiginyi. Dans un message voulu décomplexé, lu vendredi 6 septembre à la veille du coup d’envoi de ce forum par le secrétaire général du MLC Thomas Luhaka Losendjola, l’opposant apparaît, aux yeux de nombre d’analystes, positivement ahurissant, rappelant qu’«au lendemain des élections de 2006, le MLC s’est engagé courageusement à faire une opposition forte et républicaine, afin de contribuer efficacement à l’instauration de la démocratie et de la bonne gouvernance dans notre Pays». «C’est pourquoi, chaque fois que le Congo se retrouve dans une crise, nous avons toujours privilégié la voie du «Dialogue républicain», comme ultime solution». Bemba justifie ainsi son ralliement aux Concertations nationales alors qu’à ce jour, il avait paru s’en éloigner. Est- ce la fin d’une opposition congolaise considérée par d’aucuns comme «la plus bête du monde»? Ci-après des extraits de ce message posté à la boîte email du Soft International par Fidèle Babala, l’un des secrétaires généraux adjoints du MLC, l’un des proches de Bemba: «Mes Chers Camarades (...), comme je l’avais souligné dans mon message adressé aux compatriotes Congolais en date du 12 novembre 2012, notre Pays se trouve confronté à une situation difficile:

w L’organisation chaotique des élections de novembre 2011, a semé non seulement de frustrations, mais aussi de divisions tranchées au sein de la communauté nationale; w La guerre à l’Est de la République, le foisonnement des groupes armés plonge notre état dans un cycle récurrent d’insécurité et de violences armées; w La mauvaise gouvernance qui caractérise les tenants du pouvoir actuel, fait régresser davantage le processus de démocratisation et contrarie l’élan de développement. Face à cette situation, j’avais affirmé que le plus urgent et le plus important est de sauver le Congo. J’avais exhorté tout le monde à œuvrer pour la restauration de la paix, le respect de droits de l’homme et des libertés individuelles, l’instauration d’une vraie démocratie, afin de redonner au Congo sa place de choix, son positionnement stratégique en Afrique et dans le concert des Nations. C’est pour cela que j’avais lancé au Peuple congolais, au-delà de tout clivage politique, cet appel solennel à la réconciliation, à l’unité et à la cohésion nationale, afin de sauver la Patrie en danger. Aussi, dans le même message, avais-je demandé au pouvoir en place d’assumer ses responsabilités. à la suite de cette interpellation, le pouvoir actuel a convoqué les concertations nationales, en vue, dit-il, de cimenter la cohésion et l’unité nationales afin de mettre fin à la guerre à l’Est du Congo. Le MLC, constant dans sa vision, demeure ouvert à toute démarche qui privilégiera les intérêts vitaux de la Nation. C’est tout le sens de votre participation à ces concertations nationales. Chers Camarades, la tenue de ces concertations nationales est une occasion pour le MLC de dire aux animateurs des institutions publiques toutes les vérités en face, avec comme témoin la Société civile! Le MLC vous charge, au cours de ses travaux, de dire au Pouvoir en place que: a) Sur le plan de la sécurité: w Les citoyens congolais, surtout ceux de l’Est, ont le droit de

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dormir sans entendre des crépitements de balle, ni les éclats d’obus; w Toutes leurs politiques de réformes de l’armée et de services de sécurité ont échoué, et la conséquence est que la formation d’une armée républicaine, forte et dissuasive patine... w Les Officiers supérieurs doivent arrêter la pratique de ventes d’armes et de munitions, qui affaiblit l’efficacité des troupes combattantes..., les auteurs de ces pratiques doivent être poursuivis et condamnés sévèrement. w Les citoyens congolais doivent circuler librement sans s’inquiéter du banditisme urbain qui prend de l’ampleur. w Il est inadmissible que la question de viols de femmes et de mineures ne trouve pas de solution, et que pour cela seules de sanctions sévères et des peines incompressibles peuvent décourager tous ceux qui s’adonnent à cette pratique barbare! b) Sur le plan de la gouvernance: w Il faut cesser avec la politique d’enrichissement illicite et sans cause, en bannissant courageusement l’impunité chronique qui le caractérise! (...). w Il faut arrêter courageusement la corruption et l’hémorragie des finances de l’état, qui vampirisent tous les secteurs de la vie nationale, et qui donc, inhibent la capacité de notre état à se développer et à se reconstruire! w Il faut fixer de manière rationnelle et cohérente des mécanismes susceptibles de stopper les injustices dans la distribution des richesses nationales; w Il faut protéger et promouvoir les droits humains et les libertés individuelles fondamentales des citoyens. w Les prisonniers d’opinion ont droit de recouvrer leur liberté, qui doit être la règle et non l’exception! c) S’agissant du processus électoral: w Il faut impérativement consolider le cycle électoral; car leur incapacité d’achever le cycle électoral de 2006, et celui de 2011 pose un sérieux problème de déséquilibre des mandats, et in fine de légitimité de certaines institutions qui ont perdu l’onction populaire! w Il faut réactiver le processus de mise en

place de certaines institutions connexes qui concourent à la crédibilité et à la fiabilité du processus électoral: il est inadmissible qu’à ce jour, la Cour constitutionnelle chargée du contentieux électoral ne soit pas instituée, alors que la loi organique portant son organisation et son fonctionnement a été adoptée par le Parlement depuis longtemps! w Le financement des partis politiques et l’application de la loi portant statut de l’opposition, l’accès équitable aux médias publics, la non politisation de l’administration (surtout la territoriale), et de services de sécurité, doivent être une réalité, parce que cela participe à la consolidation du jeu démocratique, qui fonde l’égalité et l’équilibre de toute la mécanique électorale! w Le nettoyage du fichier électoral, son accessibilité au public, la cartographie des bureaux de vote facilement exploitable, sont autant des mesures à prendre pour garantir la crédibilité et la transparence des prochains scrutins! c) S’agissant de la cohésion nationale et de la réconciliation: Le Congo, notre beau et cher Pays, n’est pas la propriété privée de la Majorité au pouvoir, et l’Opposition à laquelle nous appartenons, n’est pas locataire! Le Congo est un patrimoine commun! Nous avons tous le devoir de le transformer en une terre, où il fait bon vivre! Chaque congolais a droit de jouir du miel et du lait que le bon Dieu nous a donné. Chers Camarades; Vous allez aux Concertations nationales pour dénoncer tous les maux qui rongent notre République; mais aussi vous devez faire des propositions alternatives et constructives telles que contenues dans notre cahier des charges, afin de démontrer au Peuple congolais que le MLC est véritablement une force d’alternance crédible pour les prochaines échéances! Pour ce faire, en ce moment où le Congo négocie un virage important pour sa reconstruction comme état. et sa survie comme Nation, j’attends de vous une contribution intellectuelle à la mesure des enjeux! (...).

in Le Soft International n°1244, 1ère éd. lundi 9 sept 2013.


La loi obligeant les mandataires publics à déclarer leurs biens devrait rétroagir, à en croire des experts

I

ls vivent dans un splendide isolément nos ADG, Dg et autres mandataires publics. Ils n’en font qu’à leur tête, comme à l’ex-ONATRA… tant le régime des ai s’est pérennisé. Foi de ce haut cadre du Conseil supérieur du Portefeuille. Ils ont, de l’avis des mouvances syndicales, instauré un régime caligulien : qu’ils me haïssent pour vu qu’ils me craignent. La loi (kabila) imposant aux mandataires d’Etat de déclarer leurs biens fera des vagues. Pour vu que le Parquet s’en mêle.

De l’avis des experts, activistes des Ongdh, magistrats, membres de service d’audit au sein des entreprises, ce projet de loi que le Chef de l’Etat a officiellement demandé au gouvernement de présenter au Parlement ne produirait des effets escomptés dans l’opinion que s’il remontait, au moins du temps de »1+4 ». L’on se rappelle, l’annonce de Joseph Kabila Kabange, devant le Congrès le 23 octobre 2013, a été accueillie par une valse d’acclamations… preuve que les forces vives de la nation, quoique largement acquises à la majorité, en ont ras-le-bol de cette luxure tapageuse à la quelle s’illustrent les mandataires publics. Pas seulement. Leurs excellences aussi. Hélas, le Chef de l’Etat a dû le déplorer aussi. En matière de contrôle parlementaire, la cote de deux Chambres, plus particulièrement celle de l’Assemblée nationale est largement en dessous de la moyenne. Mais Joseph Kabila a visiblement décidé de monter sur la première ligne de front contre la corruption et l’enrichissement illicite. « une lutte continue s’impose dans ce domaine… Déclarer les biens de ses proches. Pour ma part, déclare ferme le Chef de l’Etat, j’entends procéder à la nomination d’un conseiller spécial qui aura pour mission principale d’assurer un monitoring permanent de l’évolution des patrimoines, ainsi que des cas de malversation, de corruption et d’enrichissement illicite dans le chef des responsables politiques nationaux et

De g. à dr, Carole Agito, ADG a.i SONAS, Albert Kasongo, DG a.i OCC, TITO Umba, Adg a.i SCTP, Mutima Sakrimi, D.G a.i Office des Routes, Fulgence Bamaros, DG a.i Foner. DRoits réservés. L’on apprend que biens tous les immeubles provinciaux, des hauts fortune, de tel ou tel acquéreurs du temps d’immeubles gérés par et terrains de l’Etat. fonctionnaires et cadres ministre connait pas. de la zaïrianisation, l’OBMA ont été sériés Et qu’à l’accession de l’administration Pourtant des milieux du MPR Parti-Etat, biens sans maîtres. Et de la R-dCongo à la publique, des généralement bien des biens relevant qu’ils auraient déjà été souveraineté nationale, mandataires publics renseignés laissent particulièrement du le 30 juin 1960, l’Etat et autres agents filtrer sur la place domaine privé de l’Etat, vendus. Pourtant, le publics… ». Et publique combien telle se sont succédé d’autres gouvernement soutenait r-dcongolais avait hérité en 2008 disposer de de la colonisation belge, pourtant, l’article 99 de ministre a été fêter ses « propriétaires ». quelque 1.042 dossiers 1332 biens immeubles, la constitution préserve premiers million de Depuis 1997, nombre de dimensions diverses, l’Etat des dérives de dollars, tel fils de tel d’immeubles ont changé en examen et que la CRITE, Commission dont 363 se trouvaient ses dirigeants. La loi ministre s’est fait faire de propriétaires à la de récupération des dans Léopoldville, fondamentale fait, du basket en son nom… suite de confiscation, immeubles et terrains actuel Kinshasa. en effet, obligation à Et des immeubles, de vente, etc., Une de l’Etat, avait pu A la Gombe, ex ceux qui nous dirigent que des immeubles ! commission a été mise vérifier la régularité Kalina, rapportent le et gèrent la chose Il appert, de l’avis sur pied pour remettre des acquisitions par coordonnateur adjoint, publique de déclarer des observateurs, l’Etat dans ses droits. des particuliers de 80% d’immeubles leurs biens ainsi que qu’aux anciens Hélas. de leurs proches, mari ou épouse, même des enfants mineurs et /ou adoptifs. valuer la du Portefeuille. Voilà spéculations, lobbying. charge par l’Etat des Comme bien réforme du une question capitale Qui part? Qui reste? passifs non assurables longtemps la Cour portefeuille devenue un serpent Ôtes-toi de là que de ses entreprises constitutionnelle n’a de l’état de mer. Et la presse je m’y mette. Plus transformées qui étaient pas encore été mise et élaborer une locale en fait ses choux personne ne fait plus presque toutes au bord en place, il revenait, nouvelle feuille gras… avec un peu confiance à quiconque. de la faillite, pas du depuis 2006, à la cour de route comptent trop de désinvolture, Dans l’entre-temps, la tout compétitives et de à la Cour suprême parmi les principales pour reprendre réforme des entreprises incapables de tenir de communiquer à missions du prochain l’expression de ce a du plomb dans l’aile. face à la concurrence l’administration fiscale gouvernement de député d’opposition. En tout cas, l’inventaire des privés. Ces le patrimoine familial cohésion nationale, Louise Munga de la situation passifs portent, pour de chaque membre de a déclaré le Chef Mesozi, la ministre du patrimoniale de ces l’essentiel, aux dettes l’Exécutif. Bernique. de l’état devant le Portefeuille, a tenté, entreprises, vingt au fiscales et parafiscales RAS : rien à signaler. Congrès composé dans un communiqué total, la question des des entreprises Avis d’observateurs, des deux chambres officiel, de refrener la dettes croisées entre «publiques» et à leur si jamais, un nouvel parlementaires. Voilà polémique. En vain. entreprises ou encore la prise en charge effective ordre politique 5 ans que le COPIREP Elle non plus n’a pas question des passifs non par l’Etat-propriétaire, venait à s’installer s’emmêle les pinceaux. été épargnée. Elle a assurables ne suffisent la rétrocession et le au pouvoir, et que la Il est temps que est soupçonnée, sans pas, a déploré Léon désintéressement récurrente question l’aventure s’arrête. preuves. Cependant, Kengo, pour justifier la des verbalisateurs, d’enrichissement Des experts remettent des situations confuses léthargie et l’incertitude intervenants et aviseurs illicite rebondissait, en cause le bienqui ont longtemps qui caractérisent la ainsi que les modalités les enquêtes inhérentes fondé de la poursuite régné dans certaines transformation des pratiques de l’abandon auraient tout l’air d’une des activités du entreprises du entreprises de l’Etat en des créances fiscales chasse à la sorcière. Comité de la réforme Portefeuille, comme à sociétés commerciales. et parafiscales ainsi Pourtant, nul n’est censé des entreprises l’ex-ONATRA, laissent Et pourtant, depuis que l’annulation des ignorer la loi, qui plus publiques mué en à croire à un manque janvier 2013, le intérêts et pénalités. est, la loi fondamentale, établissement public de leadership dans le gouvernement a donné Ainsi la ministre du la constitution de la dans des conditions dossier inhérent à la son quitus quant à Portefeuille avait République qui précise , confuses. Les USD réforme du Portefeuille. l’exécution de l’arrêté proposé que les régies sans ambages, à propos 120 millions obtenus Il nous revient d’ailleurs interministériel portant financières (DGDA, de l’Exécutif, qu’avant de la Banque mondiale que de nouvelles mesures d’application DGI, DGRAD) soient leur entrée en fonction pour la réforme des nominations ont été du décret n°12/031 désintéressées suivant et à l’expiration de entreprises publiques opérées en catimini par du 2 octobre 2012 un taux forfaitaire celle-ci, le président se sont épuisés. Il ne le staff dirigeant de la relatif aux règles de unique sous forme de de la République reste plus que des SCTP, ex-ONATRA, en reprise des passifs rétrocession devant être et les membres du miettes, de l’enveloppe parfaite violation d’une non assurables des libérée progressivement gouvernement sont additionnelle de USD directive du Premier entreprises publiques et simultanément tenus de déposer, 60 millions. Et pas une ministre. Conséquence transformées en sociétés que les rétrocessions devant la Cour entreprise d’état n’a de l’imminence de commerciales. Le du mois. Les dettes constitutionnelle, la été réformée. la mise sur pied d’un dit arrêté s’applique, fiscales et parafiscales déclaration écrite de Il y a près de 8 mois, à nouveau gouvernement, en effet, aux états faisant l’objet du leur patrimoine familial, la faveur de la rentrée Augustin Matata Ponyo financiers de toutes les décret n°12/031 sont, énumérant…leurs biens parlementaire de mars Ponyo a recommandé entreprises publiques, selon Mme Munga, immeubles, y compris 2013, le président du à la ministre du arrêtés au 31 décembre des recettes du trésor terrains non bâtis, Sénat, Léon Kengo wa Portefeuille de (faire) 2011 ainsi qu’à toutes qui englobent entre forêts, plantations, Dondo, avait soutenu geler tout engagement les régies financières. 90 et 95% du total de terres agricoles…et que «la réforme financier et de nouvelles la dette; ainsi que la tous autres immeubles, des entreprises du nominations au sein des Au bord rétrocession aux régies avec indication des Portefeuille souffre entreprises publiques. de la faillite. financières, 5% pour titres pertinents. Et d’une mauvaise Depuis, il semble A la commission la DGI et la DGDA et que le patrimoine approche certaine qu’un climat de gouvernementale 10% à repartir entre la familial inclut les biens ainsi que d’une faible branle-bas règne Economique, finances DGRAD et les services du conjoint selon le implication politique dans les directions et Reconstruction d’assiettes dont les régime matrimonial, des du gouvernement». générales et conseils (ECOFIRE), la ministre ministères. Mais les enfants mineurs et des Pour Kengo, le d’administration du Portefeuille, experts du ministère enfants, même majeurs, régime d’intérim n’a des entreprises du rapportent des sources, du Portefeuille qui à charge du couple. que trop duré à la Portefeuille. Chantages, a eu à démontrer tout accompagnaient la Hélas. A la DGRAD ou tête des entreprises clientélisme, etc., l’intérêt de la prise en ministre Munga, lors à la DGI, patrimoine,

et villas revenaient à l’Etat. Depuis, plus rien. Nul ne sait trop qu’est devenue la CRITE. La CENAREF est venue avec de grandes ambitions. Mais après quelques mois d’exercice, la Cellule nationale des renseignements financiers n’est plus que l’ombre d’ellemême. Depuis le «1+4», il a été publié une dizaine des rapports portant sur la corruption (Lutundula, Mayobo, etc., ) , citant nommément des acteurs politiques et opérateurs économiques nationaux et expatriés. Aucune n’a abouti à des poursuites judiciaires. Autre temps, autres mœurs…Avant le Congrès du 23 octobre n’est pas égal à après le Congrès 23 octobre 2013. Joseph Kabila a pris le pari. Attendons voir.

POLD LEVI n

Réforme du Portefeuille, le Chef de l’état veut de nouvelles stratégies

é

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1254 | PAGE 11.

d’une réunion de l’ECOFIRE, n’ont pas été en mesure de fournir des chiffres précis susceptibles de déterminer la hauteur des passifs non assurables que l’Etat devrait prendre en compte afin d’assurer la viabilité et le redécollage économique de la vingtaine d’entreprises transformées en sociétés commerciales avec pseudostatuts de SARL, d’autant plus que l’Etat est l’unique actionnaire de ces entreprises. Il nous revient que la ministre a été mise en minorité à l’ECOFIRE. Ses collègues se sont opposés à la mesure de la rétrocession aux régies financières. DETTES CROISéES. L’autre difficulté majeure est que la plupart des entreprises transformées n’avaient pas encore déposé leur bilan de l’exercice 2011. L’arrêté portant mesure d’application du décret n°12/031 du 2 octobre 2012 relatif aux règles de reprise des passifs non assurables des entreprises publiques transformées en sociétés commerciales n’aura adopté que grâce à l’intervention du Vice-Premier ministre et ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba, qui aurait, soutiennent nos sources, fait prévaloir l’impérieuse nécessité de faire aboutir le laborieux processus

(suite en page 15).


notes de conjoncture économique |

USD 1.694 millions assurent 9 semaines d’imports

Analyse de l’environnement international. w Aperçu de l’économie mondiale. Dans l’ensemble, les fonds obligataires ont accusé des sorties nettes de 7,2 milliards de USD sur la période contre un retrait de 7,4 milliards une semaine plus tôt. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier

Amérique. Aux états-Unis, la consommation des ménages, principal moteur de la croissance, s’est affaiblie sur fond de baisse des salaires. Au deuxième trimestre, elle n’avait connu qu’une progression infime de 1,8 % contre 2,3 % au premier

trimestre 2013. Cette baisse est de nature à perturber le calendrier du resserrement de la politique monétaire de la Fed.

améliorations devraient se poursuivre, avec une reprise modérée tirée par une demande intérieure solide et l’accélération de l’activité à l’étranger.

Asie. La Chine a signé le 27 août un accord de coopération fiscale sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développements économiques (OCDE). Par le biais de cette convention, elle s’associera aux efforts de la communauté internationale pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscales. Par ailleurs, selon des chiffres des douanes, la balance commerciale de la Chine s’est établie à 17,8 milliards de USD tenant à des exportations de 186 milliards de et des importations de 168,2 milliards, soit un recul de 29,6 % sur un an. Cette situation est expliquée par la faiblesse de la demande intérieure et extérieure. Au Japon, la Banque Centrale a maintenu inchangé sa politique d’assouplissement monétaire dont l’objectif est de sortir le pays de la déflation d’ici à deux ans. La Banque Centrale pense que les récentes

Afrique. Lors des échanges des pays de Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) tenus à Johannesburg autour du commerce avec l’Afrique, il est apparu la volonté de renforcer le commerce avec l’Afrique et de mettre en oeuvre le projet de création d’une banque de développement. Par ailleurs, suite à l’instabilité que connait l’Egypte, le FMI vient d’arrêter les discussions sur le plan d’aide de 4,8 milliards de USD convenu entre les deux parties. Marchés des produits de base intéressant l’économie congolaise. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente. Produits agricoles. Blé, Maïs, Soja D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont

(suite en page 13).

évolution du cours du cuivre. 9000,00

mai - 13

avr - 13

mars -13

6000,00

 

7210,00

29 août -13

22 août -13

7000,00

juil - 13

 

juin -13

8000,00

évolution DU cours du pétrole brut (londres).

 

100,00 95,00 90,00

29 août -13

22 août -13

juil - 13

105,00

mai - 13

110,00

115,11

avr - 13

115,00

juin -13

120,00

mars -13

Pour le cours du pétrole. Au 29 août 2013, il s’est inscrit en hausse en se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine avant, suite à la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Les résultats publiés sur les enquêtes de baromètre de conjoncture du mois d’août 2013 font état de la poursuite de l’optimisme de la part des chefs d’entreprises dans l’évolution de la conjoncture

Secteur monétaire. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. En cumul annuel, à fin juillet 2013, les dépôts

Europe. Dans le Zone euro, selon des données publiées par la Commission européenne, l’indice de confiance économique a continué de s’améliorer en août pour le quatrième mois consécutif et a atteint son plus haut niveau en deux ans, s’inscrivant à 95,2 points, soit une hausse de 2,7 points par rapport à juillet. Dans l’ensemble de l’UE, l’indice de confiance économique a progressé de 3,1 points, à 98,1 points.

févr -13

Pour les produits miniers et énergétiques. Malgré une baisse de 1,8 % d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande.

w Secteur extérieur. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation de 0,18 % du cours parallèle. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00 CDF au marché parallèle.

évolution de l’activité dans les principaux pays et zones économiques

févr -13

Pour les produits agricoles. Maïs (+0,6%), soja (+7,6%) et blé (-0,9%). D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées.

mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.

janv - 13

w Marché des biens. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente.

w Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et aux dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects. En cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Quant à l’exécution du plan de trésorerie de la BCC, au 29 août 2013, elle affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF, soit 1,8 milliard en cumul annuel.

bancaires ont augmenté de 4,79 % par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 et les crédits à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en monnaie nationale qu’en monnaies étrangères pour les banques classiques. Tous les objectifs de la politique monétaire sont sous contrôle.

janv - 13

Marchés mondiaux. w Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie.

économique intérieure. En effet, le solde global brut s’est établi à +15,7 % revenant de +16,0 % un mois plus tôt.

déc -12

mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.

déc -12

L

e taux d’inflation hebdomadaire au cours de la semaine allant au 30 août s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, soit un taux d’inflation mensuel de 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. S’agissant du secteur de B&T, l’optimisme des chefs d’entreprises est en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. coup d’ Œil. La conjoncture économique internationale était dominée par le sommet du G20 (5-6 septembre 2013 à Pettersbourg, en Russie) et qui, par crainte d’un retour à la crise de 2008-2009, a traité de la volatilité des marchés émergents créée par la perspective d’une réduction des achats d’actifs par la Réserve fédérale américaine. En effet, les spéculations autour de la mise à terme du quantitatif easing ont occasionné des retraits de fonds obligataires d’environ 2 milliards de USD des marchés des pays émergents au cours de la semaine au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) selon une étude de la Bank of América. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier

Cours des principaux produits de base (2013). Rubrique

Déc-12

Janvier-13

Février-13

Mars-13

Avril-13

Mai -13

Juin-13

Juil-13

22 août-13

29 août-13

Produits agricoles Mais USD/T.

271,75

272,33

264,71

255,61

251,19

243,57

251,84

183,46

181,53

182,54

Blé USD/T.

770,75

782,00

708,00

691,00

725,25

706,00

646,75

664,25

634,25

640,00

Soja USD/T

531,99

540,26

542,46

514,71

540,17

555,33

573,90

505,15

490,35

527,39

Produits miniers Cuivre USD/T.

7.914,5

8.168,0

7.825,0

7.582,0

7.073,0

7.240,0

6.750,0

6.800,0

7.340,0

7.210,0

Cobalt USD/T.

25.644,15

26.460,0

26.195,40

25.137,00

27.893,25

28.995,75

31.641,75

31.531,50

29.106,00

28.665,00

100,05

101,97

108,10

109,96

115,11

Produit énergétique Pétrole USD/baril Londres

111,25

115,72

111,80

109,69

101,86

SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1254 | PAGE 12.


notes de conjoncture économique |

Un taux d’inflation de 0,2% en août contre 0,1% en juillet été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées. Produits miniers. Le cuivre. Malgré une baisse de 1,8 %, d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande. Le cours du pétrole. Au 29 août 2013, le cours du pétrole s’est inscrit en hausse, se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine auparavant. Cette montée est provoquée par la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie. évolution de la conjoncture intérieure. Secteur réel. La Production intérieure w Le taux de croissance. Les récentes estimations faites sur base des réalisations de production à fin juin 2013, ont fourni des indications selon lesquelles le rythme de progression de la croissance du PIB réel serait de 7,8 %, après un taux de 7,9 % estimé en avril dernier contre des résultats provisoires de 7,1 % enregistrés en 2012. Cette évolution, qui représente une accélération de la croissance de l’ordre de 0,7 point de pourcentage par rapport à l’année précédente, reste toutefois en deçà des prévisions annuelles de 8,2 % retenues dans le cadrage macroéconomique 2013. w Approche par la valeur ajoutée. Selon le calcul du PIB suivant l’approche de la valeur ajoutée, les estimations de la croissance économique obtenues en appliquant la méthodologie du SCN 93 sur les données de production à fin du mois de juin de l’année en cours, révèlent que le rythme de création de la richesse

nationale devrait être principalement soutenu par le secteur primaire à concurrence de 4,3 points de pourcentage revenant de 3,3 points une année plus tôt. Cette évolution résulterait de la contribution de 2,9 points à la formation du PIB pour la branche de «l’Extraction minière et des hydrocarbures» et 1,4 point pour celle de l’«Agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche» contre respectivement 2,1 et 1,1 point en 2012. w Approche par la dépense. L’analyse de la croissance économique par l’approche de la dépense indique que l’activité économique serait principalement tirée par la demande intérieure dont la contribution à la croissance atteindrait 7,2 points de pourcentage sur les 7,8 % de progression du PIB réel en 2013, contre 6,1 points une année plus tôt, soit une amélioration de l’ordre de 1,1 point de croissance.

w Quant à la contribution de la demande extérieure nette, elle est passée de 0,9 point de pourcentage à 0,5 point entre les années 2012 et 2013, soit une contraction de 0,4 point qui consacre ainsi un accroissement du taux de dépendance de la RDC vis-à-vis de l’extérieur en dépit de la forte augmentation des exportations des biens et services en termes réels de 46,1 % contre 9,4 % une année plus tôt.

Le Baromètre de conjoncture. En août 2013, en dépit d’un léger repli du solde global brut à +15,7 % revenant de +16,0% un mois plus tôt, les entrepreneurs dans leur ensemble continuent à croire au raffermissement de la conjoncture économique. Cet optimisme est entretenu, au plan national, par la pérennisation de la stabilité du cadre macroéconomique et la poursuite par le Gouvernement de la République des efforts de reconstruction des infrastructures de base en vue d’assurer la circulation aisée et rapide des biens et des personnes sur l’étendue du territoire national. Analyse des soldes d’opinions par secteur d’activité économique. w Dans le secteur des industries manufacturières, la confiance des chefs d’entreprises, se réconforte davantage avec une nette appréciation observée au cours du mois

sous analyse. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur, qui s’était situé à +15,8 % en juillet dernier, est remonté à +25,7%. Ce regain de confiance s’explique par l’effervescence exceptionnelle que connaissent les marchés de principaux produits alimentaires et chimiques avec l’ouverture des activités foraines à Kinshasa. w Dans les industries extractives, il convient de noter que la confiance affichée par les Chefs d’entreprises depuis plus d’une année demeure significativement positive, mais tout en étant marquée par un léger repli en août. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur est passé de +18,8 % un mois plus tôt à +16,4 % en août 2013. Ce maintien de l’optimisme de la part des entrepreneurs reste soutenu par la relative stabilité de la demande dans un environnement économique où les cours des matières premières intéressant l’économie congolaise sont demeurés globalement haussiers au cours du mois sous revue.

restent optimismes, dans la mesure où ils jugent satisfaisantes l’évolution de l’activité et des demandes des travaux reçues et favorables, celle de la remise des prix.

hebdomadaire au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, dégageant un taux d’inflation mensuel 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. Il sied de noter que la dernière fois que le taux mensuel avait franchi la barre de 0,1 % remonte en février 2012 où le taux s’était situé à 0,5 %. En cumul, le taux d’inflation se situe 0,65 %. La prolongation de cette tendance à fin décembre 2013 établirait le taux d’inflation à 0,966 %. En glissement annuel, l’inflation s’établi à 0,905 % contre un objectif de 4,0 % en moyenne. Sur la place de Kinshasa, il s’observe une détende du taux d’inflation hebdomadaire qui a connu un repli de 0,008 point, soit un niveau de

w En ce qui concerne le secteur des services, il a été affiché en août un solde d’opinions positif de +1,7 % revenant de +2,7% correspondant au maintien d’une stabilité relative. Ce maintien de l’optimisme à un niveau jugé bas par les entrepreneurs reste expliqué par le comportement moins rassurant de la demande des services et l’évolution des prix pratiqués dans les marchés intérieurs contrairement aux prévisions correspondant à cette période de grandes vacances.

Les prix intérieurs. Le taux d’inflation

0,027 %.

influencé par le bon comportement des recettes des droits de portes qui ont représenté 49,8 % de l’ensemble des recettes. Les autres rubriques des recettes dont les impôts directs et indirects ainsi que les recettes administratives ont contribué respectivement à concurrence de 17,9 % et 9,2 % de l’ensemble des recettes. Quant aux dépenses, les montants décaissés à ce titre ont été alloué principalement aux dépenses courantes qui ont représenté 97,4 %. En ce qui concerne les dépenses d’investissement sur ressources propres, elles n’ont représenté que 2,6 %. Les débours au titre des dépenses courantes ont concerné principalement les rémunérations (43,1 %), les frais de fonctionnement (34,3

Secteur Public. Exécution des Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et des dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects comme l’illustre le graphique ci-dessous. Toutefois, en cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Les ressources, comptabilisées à cette date ont été

(suite en page 14).

évolution du taux d’inflation hebdomadaire 2012-2013 (INS).

w Quant au secteur de la construction, l’optimisme des chefs d’entreprises demeure en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. En dépit de ce fléchissement, il importe de noter que les entrepreneurs évoluant dans ce secteur

janvier

février

mars

avril

mai

juin

juillet

1er sem août

2è sem août

3è sem août

4è sem août

Taux d’inflation hebdomadaire 2012

1,63

0,50

0,09

0,06

0,06

0,03

0,05

0,02

0,01

0,01

0,01

Taux d’inflation hebdomadaire 2013

0,07

0,07

0,05

0,06

0,08

0,06

0,11

0,032

0,038

0,033

0,037

évolution du taux de l’inflation hebdomadaire 2012-2013.

0,037

0,004 0,03

0,03

0,036

0,022

0,026

0,02 0,01 0

0,01 1ère sem jan 2ème sem jan 3ème sem jan 4ème sem jan 5ème sem jan 1ère sem fév 2ème sem fév 3ème sem fév 4ème sem fév 1ère sem mar 2ème sem mar 3ème sem mar 4ème sem mar 1ère sem avr 2ème sem avr 3ème sem avr 4ème sem avr 2ème sem mai 3ème sem mai 4ème sem mai 5ème sem mai 1ère sem juin 2ème sem juin 3ème sem juin 4ème sem juin 1ère sem juill 2ème sem juill 3ème sem juill 4ème sem juill 1ère sem août 2ème sem août 3ème sem août 4ème sem août 5ème sem août

(suite de la page 12).

Evolution trimestrielle comparée du plan de trésorerie de la BCC entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 1er Trim 1er Sem

2013

Juillet

août

cumul

1er Trim 1er Sem

Juillet

29 août

cumul

Variation 2013/2012

I. Encaissements

47,3

101,0

20,4

21,4

142,8

55,1

112,8

18,0

14,3

145,1

2,4

II. Decaissements

60,2

119,6

19,8

20,7

160,1

55,0

112,4

17,7

13,3

143,4

16,7

III. Résultat

12,9

18,6

0,6

0,7

17,3

0,1

0,4

0,3

1,0

1,7

19,1

évolution du Plan de trésorerie de la BCC (en millions de CDF) Rubriques

Prév. Juillet

Réal. Juillet 2013

Taux dexéc en %

Prév. Août

Réal. Août au 29

Taux dexéc en %

Encaissements

17 890,0

18 014,0

100,7

18 053,0

14 841,0

82,2

Dép. BCC Entreprise

13 208,0

11 878,0

89,9

12 607,0

10 859,0

86,1

- Charges courantes

12 806,0

10 401,0

81,2

12 205,0

9 988,0

81,8

402,0

1 477,0

367,4

402,0

871,0

216,7

Résultat BCC Entrep.

4 682,0

6 136,0

131,1

5 446,0

3 982,0

Dép./ Pol mon et Int Gén.

4 682,0

4 667,0

99,7

4 348,0

2 034,0

46,8

- Charges d’expl. mon.

3 963,0

3 151,0

79,5

3 490,0

1 389,0

39,8

- Charges d’exploit banc.

540,0

1 435,0

265,7

679,0

562,0

82,8

- Autres charges/intér. Publ.

179,0

81,0

45,3

179,0

83,0

46,4

Débours à récupérer

0

1 138,0

1 098,0

925,0

TVA

0

0

0

0

0

0

17 890,0

17 683,0

98,8

18 053,0

13 818,0

76,5

-

331,0

-

1 023,0

- Dép. d’investiss.

II. Décaissements III. Solde

SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1254 | PAGE 13.


notes de conjoncture économique |

Le marché interbancaire peu actif, le B&T est en léger recul

SECTEUR EXTERIEUR. Le marché des changes. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation du cours parallèle de 0,18 %. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00

w Marché interbancaire (en milliards de CDF). Marché des titres BTR. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi

Comportement des facteurs de la liquidité bancaire. Au 27 août 2013, le bilan monétaire provisoire de la Banque Centrale indique que les facteurs de la liquidité bancaire ont induit une injection nette de la liquidité de 46,5 milliards de CDF

Evolution des facteurs autonomes et institutionnels.

l’autre, une baisse de 0,41 point en monnaie nationale et de 0,28 point en monnaie étrangère pour les banques classiques, alors que pour les banques de microfinance, il s’observe un statu quo. Un constat analogue est fait pour les taux créditeurs des banques classiques qui ont connu, d’un mois à l’autre, un décru de 0,17 point en monnaie nationale et de 0,13 point en monnaie étrangère.

Evolution des taux d’intérêt. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en Monnaie nationale qu’en monnaie étrangère pour les banques classiques. Le taux débiteur a connu, d’un mois à

Evaluation des objectifs de la politique monétaire. L’un des trois objectifs de la politique monétaire, en l’occurrence la masse monétaire hors dépôts en devises et provisions est en léger dépassement par rapport à la cible programmée.

1ère sem sept

4ème sem août

2ème sem août

5ème sem juill

1ère sem juill

3ème sem juin

1ère sem juin

Taux parallèle Taux plafond

4ème sem mai

2ème sem mai

4ème sem avr

Taux indicatif Taux plancher

2ème sem avr

960,00 950,00 940,00 930,00 920,00 910,00 900,00 890,00 880,00 870,00

2,5 % par rapport à fin juin 2013. w l’augmentation du crédit à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012 ; w la hausse du crédit en monnaie nationale de 10 % par rapport à juin et 3,9 % par rapport à décembre; w la hausse du crédit en monnaie étrangère par rapport au mois précédent et à fin décembre 2012 de, respectivement, 2,8 % et 15,2 %.

évolution Evolution du taux de change

4ème sem mar

w Facilités permanentes (en milliards de CDF). à l’interbancaire, le volume mensuel des opérations se chiffre à 13,0 milliards de CDF au taux moyen de 2 %. En rythme annuel, le volume des transactions effectuées sur ce guichet a totalisé à cette date 1.545,9 milliards de CDF.

évolution de l’encaisse monétaire. Au 23 août 2013, les émissions nettes cumulées se sont établies à 101,1 milliards de CDF. Le total des billets recyclés s’est établi à 643,2 milliards de CDF. En province, le recyclage a représenté 60,7 % contre 39,3 % au Siège.

évolution des facteurs institutionnels. L’arsenal opérationnel de la Banque Centrale, via principalement les Billets de Trésorerie et le coefficient de la réserve obligatoire, a permis de réduire de 46,3 milliards de CDF le total d’injections signalées. Ce qui a ainsi favorisé une injection nette de 46,5 milliards de CDF contre celle de

2ème sem mar

Monnaie et Crédit. w Marché monétaire. Le guichet des prêts à court terme et celui des facilités permanentes sont demeuré inactifs. S’agissant notamment du second guichet, il n’a plus fait l’objet de sollicitation depuis la dernière opération du 23 mai dernier qui a porté le cumul annuel des transactions y enregistrées à 20,9 milliards de CDF. Cette situation dénote une aisance en liquidité pour les banques.

évolution des avoirs libres des banques. Au 30 août 2013, le compte courant des banques a totalisé 241,7 milliards de CDF contre 261,2 milliards de CDF une semaine auparavant. Par ailleurs, la moyenne notifiée des réserves obligatoires pour la période du 15 août au 14 septembre 2013 se chiffre à 167,3 milliards de CDF; ce qui a situé les avoirs excédentaires des banques à 74,4 milliards de CDF.

Dynamisme de l’Activité bancaire. Dépôts de la clientèle et crédits à l’économie L’analyse des dépôts de la clientèle des banques dégage les enseignements ci-après: w les dépôts bancaires ont augmenté de 4,79 % en juillet 2013 par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 ; w les dépôts à terme ont enregistré une hausse de 16,1 % en termes annuels contre une baisse 0,6 % d’un mois à l’autre. Cela dénote la confiance du public dans la consolidation de la stabilité économique et monétaire; w les dépôts en monnaie nationale ont augmenté de 8 % en juillet par rapport à fin 2012 et de

Evolution des facteurs autonomes. Ils ont injecté 92,8 milliards de CDF contre un flux programmé de 106,7 milliards de CDF. Cette situation procède principalement de l’évolution moins importante que prévue des Avoirs Extérieurs Nets.

4ème sem fév

évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale Au 29 août 2013, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF. En cumul annuel, la Banque a réalisé un excédent de 1,8 milliard. Par rapport aux prévisions, les encaissements et les décaissements en cette période du mois ont atteint respectivement 82,2 % et 76,5 %. Les décaissements ont été effectués en grande partie au profit des dépenses courantes avec une proportion de 72,3 %. Les autres rubriques, à savoir: les dépenses de politique monétaire et d’intérêt général ainsi que celles d’investissement, ont représenté respectivement 14,7 % et 6,3 % du total décaissé. A cette même période, la BCC en tant qu’entreprise a réalisé un excédent de 4,0 milliards de CDF lequel, après l’intégration des dépenses de politique monétaire et d’intérêt général, s’est chiffré à 1,0 milliard.

45,5 milliards de CDF attendue à cette date.

2ème sem fév

Budget en devises et réserves internationales. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à un niveau de 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services.

contre une injection programmée de 45,5 milliards de CDF.

5ème sem jan

%), les rétrocessions (11,0 %) ainsi que les autres dépenses urgentes (9,5 %).

à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. Le coût financier hebdomadaire a été de 10,87 millions de CDF contre 11,46 millions la semaine d’avant. Une diminution du taux moyen pondéré a été enregistrée, le taux s’étant situé à 1,35 % contre 1,51 % la semaine précédente. En termes réels, la marge de positivité s’est chiffrée à 0,45 point pour les BTR à 7 jours et de 2,09 points pour le taux directeur.

3ème sem jan

CDF au parallèle.

1ère sem jan

(suite de la page 13).

Budget en devises 2013 (en millions de U5D). Moyenne 1er semestre 2013

Juillet

29/08/2013

1 686,41

1 692,66

1 670,48

106,05

91,16

93,60

A. Recettes d’exploitation

3,69

4,78

3,81

1. Redevance de contrôle de change

3,11

4,11

3,25

B. Opérations de change

102,39

86,37

89,79

1. Rachats recettes fiscales et non fisc.

95,06

84,37

79,87

- Recettes pétrolières

45,24

33,68

32,95

- Recettes minières

44,01

49,31

36,82

3. Achats interbancaires (Adjudications)

4,60

2,00

2,00

Il. FLUX PROJETES EN DEPENSES

98,15

113,33

69,95

A. Dépenses du Trésor

88,00

109,58

67,69

RUBRIQUES Stock initial* I. FLUX PROJETES EN RECETTES

Programmation 06 juin 2013

Réalisation flux 06 juin 2013

27 août 2013

27 août 2013

1. Fact. autonomes (hors circul fiduc.)

106,7

92,8

-13,8

a) AEN

50,9

28,6

-22,2

b) AIN

55,8

64,2

8,4

- Crédits intérieurs

71,2

29,3

-41,9

1. Service de la dette extérieure

11,37

38,49

4,72

* CNE

102,1

30,1

-72,0

* Créances sur BCM (RME)

-32,2

-4,3

26,9

2. Paiements diverses créances

13,98

11,83

7,49

* Créances sur secteur privé

0,3

3,5

3,2

3. Fonctionnement

62,64

59,25

55,47

- APN hors BTR

-15,4

34,9

50,0

2. Fact. Institutionnels

61,1

46,3

-14,9

- Fournisseurs

29,28

21,43

35,37

a) Encours BTR

50,1

32,0

-18,1

B. Dépenses de la BCC

10,15

3,75

2,25

b) Réserve Obligatoire

13,2

17,0

3,8

c) Encours refinancement

2,1

2,7

0,6

5. ventes interbancaires

4,80

-

-

Fact. Auton. Fact.Instit. (1-2)

45,5

46,5

1,0

BALANCE

7,91

22,17

23,65

POSTES

Ecart

Variation en milliards de CDF

(+) injection; (-) ponction

Stock final SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1254 | PAGE 14.

1.678,51

1.670,49

1.694,14


mon porte-monnaie |

Réforme du Portefeuille, le Chef de l’état veut de nouvelles stratégies (suite de la page 11).

de transformation des entreprises. S’agissant de la dette croisée des entreprises transformées, le Comité de la réforme des entreprises du Portefeuille, COPIREP, avait mis en place, fin 2010, une commission pour examiner les dettes croisées des entreprises arrêtées au 31 décembre 2009. [Alors que les passifs non assurables des entreprises publiques transformées en sociétés commerciales s’étendent au 31 décembre 2011]. A l’époque quand l’actuel Premier ministre était ministre des Finances, on redoutait le surendettement des entreprises de l’Etat suite à des engagements financiers auxquels se livraient leurs gestionnaires sans consulter au préalable quiconque. L’alors ministre du Portefeuille, Jeannine Mabunda, y était largement revenue lors des travaux sur les dettes croisées des entreprises à l’hôtel

Sultani de Kinshasa. De l’exploitation des données communiqués par les entreprises publiques au sujet de leurs dettes et créances réciproques au 31 décembre 2009, il se dégage, lit-on dans un rapport du COPIREP, un montant total équivalent en diverses monnaies à la contre-valeur de USD 1.635.700.515 de créances et de USD 1.036.568.141 de dettes. Mais la conciliation a posé problèmes… demeurés irrésolus jusqu’à ce jour. La Gécamines, par exemple, a affiché la dette croisée la plus importante évaluée à USD 394,5 millions soit 38% du total des dettes croisées à fin 2009. Elle a été suivie par la REGIDESO avec USD 212,4 millions. Et ces deux entreprises ont pour principal créancier la SNEL. Près de 54% du total des créances déclarés sont détenus par la SNEL, soit USD 852,5 millions, sur les autres entreprises. Autres exemples, la créance de la SONAS sur l’INSS s’est établie à fin 2009 à 3,5 millions d’euros. La dette de la LMC ex-CMDC

envers la SCTP exONATRA et la CVM ex-RVM était chiffrée à quelque 1,8 millions d’euros. La créance la plus importante en monnaie locale est détenue par l’INSS à près de CdF 45,7 milliards sur les autres entreprises «publiques». La deuxième entreprise créancière, après la SNEL, est le RENATELSAT qui détenait, fin 2009, il y a plus de 3 ans! Enfer ou ciel, peu importe! Une créance totale de l’ordre de USD 253,4 millions répartie sur l’ex-OCPT et la RTNC. Cependant cette entreprise n’a pas été à mesure, rapporte le COPIREP, de soutenir ses prétentions lors des travaux d’arbitrage des dettes et créances. Dans son rapport, le COPIREP que, la difficulté à aboutir à une conciliation totale des engagements réciproques s’explique notamment par la réticence de certains mandataires à signer les procès verbaux dressés pourtant contradictoirement par leurs représentants aux négociations.

L’absentéisme aux réunions d’arbitrage des représentants de certaines entreprises publiques transformées en établissements publics et en services publics. Au terme de ces travaux, seuls 15% des créances initiales ont été assainies contre 23% des dettes initiales. Cependant, la ministre du Portefeuille indique, dans sa récente note d’information sur la réforme des entreprises publiques, qu’à fin 2012, les dettes compensées représentaient 71,74% du volume global et les créances représentaient 51,08%. Louise Munga Mesozi assurait, en outre, que les travaux d’arbitrage et de conciliation des comptes se poursuivront pour clôturer ces situations. La méthodologie nouvelle mise en application pour résoudre cette équation est de plus désinvolte, foi d’experts: extrapolation, déduction aléatoire, conclusion par l’absurde. Enfer ou ciel, peu importe, l’important est qu’on atteigne du nouveau, en finir avec les dettes croisées des

entreprises concernées sans les concerner, s’il le faut. La transformation des entreprises publiques se heurte également à la problématique de l’inventaire de la situation patrimoniale de chacune de ces entreprises. Ici, un mot, un seul, reviendrait illico presto à la bouche de toute bonne conscience: prévarication. Autrement légèreté. L’inventaire de la situation patrimoniale des entreprises éligibles à la transformation en SARL devrait obligatoirement comprendre un état détaillé des actifs et passifs de la société. C’est partant de cet inventaire - dûment certifié par un collège des commissaires aux comptes et par un auditeur externe mis en place pour la circonstance par le ministère du Portefeuille sous Mabunda - que le capital social, au minimum soit-il, a été établi. Des observateurs relèvent, en effet, la légèreté qui a caractérisé la fixation des capitaux des entreprises du

Le pétrole, une malédiction politique

U

n essai passionnant de Timothy Mitchell, «Carbon Democracy», offre une lecture neuve des rapports entre régimes dictatoriaux et énergies fossiles. C’est un voyage au centre de la Terre auquel nous convie l’historien américain Timothy Mitchell. Une plongée au pays de l’or noir. Du charbon, du pétrole et des hommes. Deux combustibles fossiles dont l’exploitation a largement influencé l’évolution politique des pays producteurs. L’auteur part du constat de l’absence

Ras Tanura, Arabie Saoudite. SA House-Lank)SUPERSTOCK/SIPA. à l’égard du charbon de démocratie dans affaiblir le pouvoir des avait ainsi offert la plupart des pays travailleurs «au moyen aux travailleurs un du Moyen-Orient d’un projet d’ingénierie pouvoir nouveau, une producteurs de pétrole. très simple: abandonner A contrario, il remarque capacité de contrôle des le charbon pour le productions, une force la place qu’aura pétrole et le gaz». occupée le charbon dans politique collective. Dans Djihad l’essor de la démocratie L’autonomie des Versus McWorld, le ouvriers au fond de la de masse. «Des années politologue Benjamin mine leur donnait une 1880 aux années Barber développait expertise considérable 1940, les travailleurs une dialectique fondée quand les ouvriers s’étaient forgé une sur l’avènement des du pétrole, moins capacité de saboter des pouvoirs globalisants du nombreux, restent à la processus névralgiques capitalisme confrontés surface, l’expertise en au niveau de systèmes à la « résistance » de matière de production énergétiques fondés sur particularismes tribaux. appartenant plus aux le charbon. Ils s’étaient Timothy Mitchell ingénieurs et aux servis de ce pouvoir affirme, à l’inverse, pour organiser des partis cadres, et les ressources que les mouvements étant plus aisément de masse et obtenir religieux ont joué transportables. des améliorations un rôle crucial dans Au cours de la seconde radicales de leurs l’économie politique moitié du XIXe siècle, conditions sociales». mondiale du pétrole, les gouvernements La dépendance des le plus souvent avec cherchèrent donc à économies occidentales la complicité des

Etats-Unis. C’est le « McJihad », une entente entre l’oncle Sam et l’islam wahhabite pour protéger le système de rareté des ressources, faire monter le prix du baril et recycler les pétrodollars dans une course effrénée aux achats d’armes. Les révolutions arabes illustreraient en partie cette «fin de l’histoire» pétrolière. De là à penser une nouvelle «politique du pétrole»? L’auteur ne s’y hasarde pas, alors que se ferme lentement la parenthèse des énergies fossiles. Mais l’on se prend à y voir l’opportunité d’une réinvention de la démocratie.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1254 | PAGE 15.

secteur des transports par exemple. L’exONATRA ne vaut que 554.730.000.000 FC, soit un peu plus de USD 600 millions. Ici les fameux experts censés établir la situation patrimoniale ont dénié à l’ex-office le droit des propriétés sur la plupart des biens immeubles. Le capital des LAC ne dépasse guère les USD 16 millions. Quoique l’entreprise dispose de vastes terrains dont celui qu’occupe actuellement la police de roulage, au croisement du boulevard du 30 juin et de l’avenue du Port, juste devant le terminus LAC. L’Etat aurait gracieusement offert ce terrain à RAKEEN pour y construire deux tours et un centre commercial. Autre entreprise du secteur, le Chemin de fer des Uélés-fleuve. Capital : 1 CdF. Certes, comme les LAC, cette entreprise a cessé toute exploitation du temps de la guerre de l’AFDL. Certes, sa voie ferrée ne répond plus aux normes. Mais, Mais le CFUF dispose des vastes terrains à Buta, Isiro, Ubundu, etc., Nul doute personne, parmi les

experts ès patrimoines du Portefeuille, n’a fait le déplacement de ces coins du pays. Le CFUF s’est également doté des moteurs et autres pièces de rechange pour locomotives qui ont longtemps traîné au port de Bumba faute de moyens de frais de déchargement. Et tout état de cause, même si la société était à vendre en mitrailles, ce n’est pas à 1 CdF. Hélas! Tant pis personne. Vogue la galère. Ainsi va la réforme des entreprises publiques en R-dC. Le président du Sénat, Léon Kengo, ne devrait donc s’étonner que la Chambre haute du Parlement n’en soit pas suffisamment informée. C’est une politique visiblement délibérée, question d’éviter questions orales et autres interpellations. C’est dans ce climat de chaos, de confusion, de prévarication, de l’incurie, qu’une nouvelle mise en place se fera dans les entreprises du Portefeuille. Attendons voir les résultats de l’évaluation de la réforme du portefeuille.

POLD ASAPH LEVI n

Le Foner en charge du péage

L

a perception des recettes du péage a été confiée au Fonds national d’entretien routier (Foner), après la dissolution de la coordination du péage routier en Province Orientale. C’est l’administrateurdirecteur général adjoint du Foner, Georgine Selemani, venu de Kinshasa, qui l’a annoncé le jeudi 24 octobre à Kisangani. Il a accusé les responsables de la coordination du péage routier de mauvaise gestion et de détournement des recettes dues à l’Etat. Selon des sources proches du Foner, c’est depuis deux ans que les recettes du péage avaient diminué de 50% par rapport à celles des années antérieures. De son côté, la

L

Fdération des entreprises du Congo (FEC ) accuse la coordination provinciale de mauvaise gestion des recettes des produits pétroliers ainsi que celles des véhicules à immatriculations étrangères. La Province Orientale compte 14 postes de péage notamment au PK 23 de Kisangani, à Mambasa, Niania, Komanda, Luna, Dele et Mahagi. Le Foner avait limogé, il y a trois semaines, tous les chefs de poste de péage et leurs adjoints en Province Orientale. Une décision que le ministre des Infrastructures de la Province Orientale, Georges-Weber Batoachengane, avait jugé illégal, estimant que cette revenait au gouvernement provincial.

Lubum, retour à la normale

es activités économiques ont repris jeudi 24 octobre après-midi à Lubumbashi, après une paralysie observée dans la matinée. Quelques stations-services étaient de nouveau opérationnelles. Cette reprise fait suite au communiqué de FEC/ Katanga appelant tous ses membres à reprendre normalement leurs activités. La Fec/Katanga a annoncé la réouverture des établissements commerciaux et des entreprises minières

scellées la semaine dernière par une commission venue de Kinshasa. Les stationsservices de Lubumbashi ont été les premières à rouvrir leurs portes. Ce qui n’est pas du goût des revendeurs qui avaient déjà revu à la hausse le prix du litre, allant de 800 à 950 voire 1 000 francs congolais (1.08 USD). Pour la Fec/Katanga, l’évolution positive du dossier fait suite à la décision du PGR qui a ordonné la réouverture de tous les magasins et entreprises minières scellés la semaine avant.


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USD 5 millions dilapidés dans les frais divers et imprévus, la direction générale de la SOKIMO fait école dans la gabegie

C

hoix de gestion hasardeux, décision irresponsable, opacité de la transaction, etc., fixation fantaisiste des prévisions, le ministère du Portefeuille dresse un constat chaotique de la gestion par l’équipe Willy Bafoa d’un emprunt de USD 5 millions obtenus de Kibali Gold. De l’avis des experts, l’ADG de la SOKIMO est sur un siège éjectable. Avec les siens. Arguant de faire de la SOKIMO une entreprise à part entière, la direction générale de l’entreprise s’est quand même payée l’audace de solliciter le quitus de l’Etat-propriétaire pour négocier un –autre !emprunt de USD 100 millions auprès d’une institution financière internationale. La direction de l’exOKIMO soutient avoir déjà négocié avec la firme Veduta Global Limited en vue de disposer de ce prêt en numéraires et en équipements. Mais de l’avis des experts du Portefeuille, la firme Veduta Global ne serait qu’un intermédiaire entre des clients et des éventuels fournisseurs

d’équipement et non pas un groupe financier. Ses origine, actionnariat, profils des dirigeants, sources de financement, précédents clients en dehors de la R-dC pour ce genre de transaction ne sont connus de personne. «La qualité actuelle du management de SOKIMO et l’opacité de la transaction et de I’opérateur financier me poussent à proposer le rejet de ce projet », a indiqué à la commission ECOFIRE du gouvernement, renseigne-t-on, la ministre du Portefeuille.

Problèmes d’hommes. Le problème à l’exOKIMO n’est pas tant le financement mais le management dilapidateur de l’actuelle direction générale de l’entreprise. «Les écarts entre le budget approuvé inhérent à un précédent emprunt et l’exécution de celuici, après un examen rubrique par rubrique, dévoile l’absence totale de vision du management qui met en danger la viabilité même du projet », lit-on dans un récent rapport du Portefeuille. Dans moins de deux mois, il fera, en effet, une année depuis qu’en décembre 2012, la SOKIMO, exOKIMO, a obtenu, dans

le cadre du contrat révisé d’assistance technique et financière (ATF), un prêt de USD 5 millions de Kibali Goldmines. Pour mémoire, Kibali Goldmines est une joint venture dans laquelle la SOKIMO dispose de 10% des parts alors que les majors australien Randgold Resources et sud-africain AngloGold Ashanti en détiennent 90%. Le prêt devrait essentiellement servir à l’installation d’une usine modulaire pour le retraitement des rejets miniers sur le site de Moku, en Ituri. Hélas, face à l’opacité de la gestion du prêt de KibaliGold, le banc syndical donne si bien que les ministères de tutelle (Mines et Portefeuille) auraient initié une enquête. Au terme de laquelle, la ministre du Portefeuille conclut que « la grille d’affectation du prêt que j’avais approuvée n’a pas été respectée », note-telle. Et pourtant, Willy Bafoa et son équipe ont soutenu que l’usine de Moku a bel et bien été installée, certes avec 2 mois de retard, et fonctionne depuis quelques semaines. Qu’il ne se posait qu’un problème de paramétrage pour qu’elle puisse

tourner à plein temps. Que les ingénieurs seraient en train de travailler dessus, avait rassuré l’ADG Bafoa, d’après nos sources au ministère du Portefeuille. Des affirmations qui ont laissé fort sceptique Munga Mesozi. Qui aurait, pour ce faire, envoyé une mission de vérification en Ituri. La direction générale de Sokimo aura, en effet, opéré un dépassement de USD 434. 028, soit près de 10% du montant alloué. Aussi, certaines rubriques ont-elles connu un dépassement de plus de 100%. Il s’agit notamment de frais divers, imprévus, réhabilitation des routes des minerais tailings. Rien que la rubrique «Frais divers» a connu un taux d’exécution de 350%, soit quelque USD 353. 000 au lieu de USD 100. 000. «Les raisons évoquées démontrent à suffisance l’opacité de ce management : voyages, observation des expériences des autres...) », martèle le rapport du ministère du Portefeuille sur la SOKIMO. C’est donc près de 80% des montants en dépassement qui concernent des rubriques

certes, sur l’ensemble des 41.000MW du site d’Inga, mais que pour Inga III, première phase du Grand Inga, une priorité d’achat de seulement 30% sera concédée aux Sudaf sur chaque phase d’Inga [qui en compte, en effet, huit (8), Inga 3, basse chute environ. 4755MW, Inga III haute chute 3030MW, Inga IV 4200MW, Inga V 6970MW, Inga VI 6680MW, Inga VII 6700MW et Inga VIII, 6740MW], pour couvrir ses besoins internes à l’horizon 2040, pour autant que dans un délai maximum de 10 ans, l’AfSud ait acheté 2500MW sur les 4800MW d’Inga III attendus vers 2018-2020. Ce qui, espèrent les experts, rendra bancable cette phase et amorcera d’office la mise en œuvre des phases ultérieures. Que la R-dC a le plein droit de vendre aux Etats africains, dans le cadre de l’intégration continentale, l’excédent d’énergie d’Inga IV à Inga VIII. Qu’il est déjà acquis que la R-dC poursuivrait des pourparlers, commencés en octobre 2012, avec le Nigeria en vue d’un protocole d’accord d’exportation de l’énergie électrique d’Inga IV. De l’avis des experts de la Banque mondiale, le Projet Grand Inga ne serait financièrement viable que s’il comprend une ligne haute tension allant jusqu’en Europe.

Mais, alors que l’UE est encore à poser des chapelets des conditions, d’autres potentiels clients affichent leurs intérêts dont l’Egypte qui envisagerait transporter le courant d’Inga dans le Moyen-Orient. Autre client de taille non européen, le Nigeria. Mais combien va coûter la matérialisation du Grand Inga ? Pour mémoire, plus de 30% de la dette publique de la R-dC estimée à USD 12 milliards avant l’atteinte du point d’achèvement de l‘IPPTE étaient dû au projet Inga I et II. Pour l’Américain Douglas de Connick, le barrage d’Inga est « le père de tous les éléphants blancs ». Pour l’auteur de « De Witte olifanten », les R-dCongolais ne tirent nullement profit de cet ambitieux projet. Le taux d’électrification de la R-dCongo n’excède guère les 10 % et l’apport de la vente du courant d’Inga à l’étranger n’est pas non plus perceptible dans le budget de l’Etat. Rien ne rassure à ce jour que les R-dCongolais seront servis, que les provinces de la R-dC seront connectées à Inga III et/ou au Grand Inga. Le premier projet nécessiterait, selon la Banque mondiale, au bas mot USD 8 milliards, et le second, le Grand Inga donc, au minimum USD 100 milliards. Toutefois la R-dCongo et l’Afrique du Sud

comptent produire seuls le courant du Grand Inga et le vendre aux plus offrants. Mais il se pose le sacré problème du financement de cet ambitieux projet. USD 100 milliards selon les récentes estimations de la BAD. La R-dC serait-elle contrainte de s’engager sur la voie d’un endettement ? Voilà qui ne va pas sans susciter suspicions. Le coût de la construction de la centrale du Grand Inga va crescendo depuis que la R-dCongo a nettement manifesté sa volonté de demeurer le principal décideur de cet ambitieux projet. Le Grand Inga aura une capacité totale de 39.000 MW et serait doté progressivement de 52 groupes électrogènes de 750 chacun. Il y a peu, l’on estimait quelque USD 35 milliards suffisaient pour rendre opérationnelle la centrale de Grand Inga. Puis les bailleurs de fonds, Banque mondiale en tête, passent à USd 50, puis 80 et finalement à USD 100 milliards. Sans raisons convaincantes… au point de révolter des ONG internationales, comme CADTM, qui militent pour l’annulation de la dette du tiers-monde. Et, pourtant, le plan initial du projet Grand Inga a été sensiblement modifié.

Les financements extérieurs remettent en cause le leadership du Congo sur le Grand Inga

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a main qui donne, dit un adage du monde financier, est toujours au-dessus de celle qui reçoit. Voilà qui ne va pas sans balayer de revers de la main tous les pré-requis et préétablis. Le projet Grand Inga a également été au menu de la récente tournée étasunienne du Premier ministre, Matata Ponyo. Le Chef du gouvernement est revenu avec une ferme promesse d’investissements US pour Grand Inga de l’ordre de USD 5 milliards. Le site d’Inga est reconnu comme un Actif national appartenant au peuple de la R-dC. La souveraineté de la R-dC sur Inga ainsi que son leadership dans le développement de ce site sont formellement établis dans le protocole d’accord sur le Grand Inga entre la R-dC et l’Afrique du Sud. Les négociateurs r-dcongolais n’ont rien hypothéqué. Au contraire, la partie r-dcongolaise a exigé que soit mentionnée la clause selon laquelle la coopération énergétique avec l’Afrique du Sud est assortie des conditionnalités. Que l’énergie produite par le projet est destinée en priorité en R-dC, avant la satisfaction des besoins de l’AfSud. Que la coopération porte,

PAL n

qui n’apportent aucune valeur ajoutée dans la réalisation et la pérennisation du projet. D’autant plus que des travaux connexes tels que la ligne Haute tension Watsa-Moku, l’appui à la métallurgie ou encore le logement des travailleurs n’ont pratiquement jamais connu un début d’exécution. Munga Mesozi a, indiquent nos sources, fait part de ses regrets face au choix de la direction générale de SOKIMO de ne pas effectuer les travaux de la ligne HT pour un coût de USD 160 000. «C’est une décision irresponsable. En effet, les coûts de traitement des rejets seront augmentés et la rentabilité du projet sera sensiblement affecté à cause des charges liées à la consommation de carburant pour faire tourner l’usine », déplore la ministre du Portefeuille.

Par ailleurs, alors que les agents de la Société des mines d’or de Kilo-Moto alignent 14 à 15 mois d’arriérés des salaires, le poste des dépenses «Avances sur arriérés de salaires » a curieusement connu un dépassement de plus de 60%, soit près de USD 1 million. Et pourtant, comme le plus gros contributeur parmi tous les partenariats de l’exOKIMO, Kibali Goldmines donc, est passé, depuis septembre 2013, dans la phase de production, la jointventure(KibaliGold) ne paiera plus de rente mensuelle dès le mois d’octobre 2013. Il ne paiera pas non plus des royalties, d’autant plus qu’elles ne sont pas prévues dans le contrat d’association. Le paiement des dividendes, s’il y en a, est soumis à plusieurs conditions préalables dont le remboursement des emprunts contractés

par Sokimo vis-à-vis de son partenaire dans Kibali Goldmines. De plus, avec sa part dans la joint-venture réduite à la portion congrue de 10%, Sokimo ne touchera pas de dividendes dignes de son apport non négligeable dans ce partenariat, car le gisement couvre plus de 20 millions d’once d’or de réserves prouvées et probables. Ce gisement de 20 millions d’onces est principalement constitué de la réserve stratégique de Sokimo qui faisait l’objet du premier contrat d’assistance technique et financière (A TF) pour aider Sokimo à redevenir un opérateur minier. Mais suite à la destruction de son outil de production et à des choix stratégiques et de gestion déplorables de ses dirigeants, conclut le rapport du Portefeuille, la Sokimo est sur le point de disparaître.

parapublique devrait réaliser au bas mot USD 10.800.000 des chiffres d’affaire, plus de USD 8.000.000 de marge brute et de résultat opérationnel de près de USD 4.000.000. Chaque mois, FINALOG reçoit de SEP à qui elle fait louer ses pipelines qui sont d’une capacité combinée de 1.400.000m3/an pour plus de USD 620.000, nettement USD 622.666. Voilà qui a attiré l’attention des autorités de tutelle, renseignent nos sources. D’autant plus que les pipelines sont dans un état fort préoccupant à tel point que le gouvernement a finalement levé l’option de construire un nouveau pipeline à court terme. Sur instruction du gouvernement, le ministre des Hydrocarbures Crispin Atama, a, voilà quelques semaines déjà, lancé un avis à manifestation d’intérêts pour le recrutement en vue de l’étude de faisabilité d’un pipeline dont le point de départ est le port maritime de Banana et le point de livraison, le terminal de Kinshasa en passant par Ango-Ango. « Cette infrastructure, dixit le ministre des Hydrocarbures, représentera le moyen le plus sûr, le plus fiable et rapide pour transporter des volumes élevés des produits finis c-à-d essence, gasoil…kérosène». Les statistiques montrent que les estimations des volumes à transiter annuellement, fait comprendre Crispin Atame, seront de 1 million de m3 tous les produits confondus dans un premier temps, et de 3 millions de m3 à l’horizon 2020. Il va sans dire qu’une

nouvelle entreprise de logistique des produits pétroliers verrait jour dans moins de 5 ans. Mme Munga Mesozi, évoquant la défectuosité des infrastructures d’acheminement et de stockage des produits pétroliers, juge fallacieuse, l’insuffisance des moyens financiers (devant couvrir les différentes charges) avancée par les coactionnaires privés. Cette situation empêche l’Etat r-dcongolais, soutient la ministre du portefeuille, de disposer d’un pouvoir de contrôle et de suivi des activités de FINALOG à l’instar de SEP CONGO. Et pourtant, l’Etat r-dcongolais dispose, renseigne-t-on, de 36% des parts dans SEP et 40% dans FINALOG. L’Etat actionnaire pourrait demander un audit spécifique dans les entreprises précitées et dont les conclusions permettront au gouvernement de prendre des décisions idoines. D’ores et déjà, la ministre du Portefeuille voudrait que les experts du gouvernement établissent fut-il à titre provisoire les estimations sur la quotepart à prendre en charge par la structure des prix des produits pétroliers. Certes, la mise en œuvre du schéma de l’amélioration de la capacité des infrastructures actuelles de transport et stockage des produits pétroliers doit se faire dans un bref délai, en compagnie des autres actionnaires, mais Munga tient à ce qu’il soit acté que la solution définitive préconisée pour cette question d’infrastructures de transport et de stockage, reste la construction d’un nouveau pipeline.

POLD LEVI n

Depuis 5 ans déjà, on a oublié de nommer un ADGA à FINALOG

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INALOG, voilà une entreprise qui existe depuis des années mais méconnue du grand monde, même des opérateurs économiques du secteur des hydrocarbures. FINALOG est, en effet, le juste reflet de la gestion du secteur pétrolier r-dcongolais pour lequel le prof José Bafala, ancien de la COHYDRO et la SOCIR, note dans un ouvrage qu’il a lu sur un document officiel «du pétrole américain produit en DRC, Zaïre » sans trop comprendre de quoi il s’agit. FINALOG est, en effet, une entreprise mixte qui gère les pipelines qui emmènent du carburant depuis Ango-Ango, au sortir de Matadi à Kinshasa. L’Etat y dispose de 40% des parts et les firmes internationales TOTAL et ENGEN notamment se partageant le reste. Mais voilà 5 ans -depuis l’Assemblée générale ordinaire de cette entreprise qui a eu lieu en novembre 2009- que l’Etat r-dcongolais a oublié de nommer, même à titre intérimaire, quidam pour occuper le poste d’ADGA au sein de FINALOG. Toute bonne conscience se chercherait naturellement à savoir combien gagne l’ADGA et qui a donc perçu son salaire jusqu’à ce qu’en ce mois d’octobre courant, la ministre du Portefeuille découvre, comme par un heureux hasard, en feuilletant, apprend-on, les statuts de SEP et FINALOG que l’Etat a droit de nommer un ADGA au sein de la firme. Selon les chiffres fournis par FINALOG au Portefeuille, apprendon, cette année, en 2013 donc, la société

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prestige de l’auto |

Mama Mia! C’est de la machine

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La Lamborghini Veneno Roadster, les appendices aérodynamiques demeurent aussi tranchants et intimidants que sur le coupé. Droits réservés. fiche technique de la amborLamborghini demeure ghini en effet proche de celle Veneno de l’Aventador. On Roadsretrouve donc le V12 ter. Vous 6.5 atmosphérique, enragez simplement porté de de ne pas avoir pu ac700 à 750 ch, et touquérir l’une des trois jours associé à une Veneno présentées au boîte robotisée simple printemps dernier? embrayage ISR. Le Lamborghini vous carbone s’invite par laisse une opportunité ailleurs encore plus de vous rattraper, en généreusement, ce qui révélant une version permet de revendiquer Roadster qui sera trois fois plus diffusée. un poids à sec de 1.490 kg. Avec 922 exemplaiLes feux arrière de cette machine - la Lamborghini Veneno Roadster - en forme de Y sont quasiment invisibles lorsqu’ils res écoulés l’an passé sont éteints. Une épine dorsale façon proto du Mans s’étend de la prise d’air de pavillon jusqu’à l’aileron arrière. Dréservés. déjà dans les dans le monde entier, rues refaites l’ Aventador n’est pas de Kin? vraiment un modèle Avec un 0 à 100 km/h de grande série. abitués relativement faible antidérapage ESP bouclé en 2,9 s et une des et de jolis trémolosbien calibré. Il est vitesse de pointe de Lamborghini V8 et glougloutages au opérant, permissif 355 km/h, l’italienne dévoile son V12 de passage des vitesses ou totalement est ainsi loin de lamroadster. folie, dans les tours, ainsi déconnectable. biner. Alors que ses Pourtant, pour cerles qu’un petit coup de À vous de choisir. multiples appendices tains millionnaires, sorciers de chez AMG gaz au moment de Très facile à emmener, tranchants ne sont pas elle manque quelque ont dû manger leur rétrograder. la 45 AMG profite seulement là pour inpeu d’exclusivité. Un chapeau lorsqu’il a été Du sportif quoi, mais également de ses timider les piétons : ils reproche qui peut difquestion de s’attaquer aussi de l’option pour quatre roues motrices ficilement être adressé devraient conférer un à un quatreles valves sonores (avant majoritaire appui aérodynamique à sa cousine Veneno. cylindres. Pourtant, à l’échappement et répartition à conséquent. Après une première en papotant avec ces (étudiées en studio) 50% sur l’arrière En revanche, malfournée de trois couresponsables moteur, ainsi que les sorties selon l’adhérence) gré sa transmission pés, Lamborghini le challenge ne les a «deux fois deux». Sur pour afficher un intégrale, la Veneno dévoile aujourd’hui en rien traumatisés, la route, les 360 ch comportement neutre Roadster devrait raun roadster, qui sera au contraire. Sortir paraissent finalement et précis. Reste qu’elle rement sortir sous la construit en 2014. Une A 45 revisitée par AMG, cela fait quoi? DR. 360 ch d’un 2.0, timides. n’est pas très agile, pluie, puisqu’elle est Cette fois, neuf exemvalorisante. Dans cet passe pas de 211 à soit 180 ch/litre, Très linéaire, la manque parfois de totalement privée de plaires seront comenvironnement raffiné 360 ch comme ça ! À nécessitant quelque poussée est efficace stabilité au freinage, toit. mercialisés, à un tarif mais sportif, on se sent bord, peu de choses savoir-faire, on avait mais sans spectacle. et la direction «à la Verra-t-on un jour encore plus salé: 3,3 vite chez soi, sans être changent, sinon les frappé à la bonne Le vrai show se Mercedes» impose cette bête des bêtes millions d’euros hors dépaysé par rapport à ceintures de sécurité porte. Si, au départ, joue au compteur, trop de rappel, dans les rues refaites taxes! une Classe A standard. rouge et l’estampille l’idée de choisir lorsqu’on se rend n’offrant pas le côté de Kin? Il n’est pas Une somme qui Jusqu’à ce que le AMG apposée un peu une architecture compte qu’en très peu incisif que l’on attend question de désespérer permet de se payer moteur s’ébroue. partout. originale, genre quatre de temps on taquine d’une telle sportive. au train où les calansimultanément LaOn l’attendait au Nous disposions cylindres à plat ou en les 140 km/h sur des Dommage car la boîte dres débordent sur nos Ferrari , une Porsche tournant le son de de l’option Pack V, n’était pas exclue, routes où, même en double embrayage à routes. Il est en effet 918 Spyder et une ce quatre-cylindres! Exclusif Performance les ingénieurs ont Allemagne, c’est très sept vitesses permet rare qu’un modèle McLaren P1 , trois Eh bien il est plutôt AMG (sièges sport, plus prosaïquement mal. Heureusement, d’exploiter au mieux sorte sur le marché supercars nettement agréable. sellerie cuir et divers choisi le bloc de la 250. on peut à la fois les 450 Nm de couple européen sans qu’il ne moins rares, mais Avec un grave aménagements Nous disons bien bloc, compter sur un (d’où le 45 accolé au débarque au prochain plus performantes et assez rond au esthétiques à... tout le reste n’ayant excellent freinage, «A»). vol sur nos routes. sophistiquées que la ralenti, une inertie 5.000 €), forcément rien à voir. On ne parfait à doser, et un Ivan Magot n Du bonheur! Veneno Roadster. La

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Une Mercedes A 45 toute remuée par les sorciers AMG

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Un nouvel évêque nommé au diocèse d’Uvira par le pape François

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n accord avec le Vatican, la province ecclésiastique de Bukavu fixera la date de l’intronisation de monseigneur Sébastien Muyengo Mulombe récemment nommé évêque d’Uvira par le pape François. Tout porte à croire que cette intronisation aura lieu à Uvira même, en la cathédrale siège épiscopal de ce diocèse.

C’est via la nonciature apostolique de Kinshasa que le pape François a adressé, le 15 octobre 2013, des correspondances destinées, d’une part, à l’archevêque de Bukavu, monseigneur François Maroy, qui a assumé pendant une très longue durée la charge de l’administrateur apostolique du diocèse d’Uvira et, d’autre part, au collège épiscopal

d’abord auxiliaire et ensuite archevêque de Lubumbashi au Katanga.

Mgr Sébastien Muyengo Mulombe. DR. Sébastien Muyengo de la R-dC représenté Muyombe a également par la Conférence reçu son acte de épiscopale nationale nomination de la part du Congo (CENCO) du Saint-Père de Rome. que dirige monseigneur «Le Saint-Siège était Nicolas Djomo de dans l’obligation de Tshumbe pour leur combler la vacance signifier l’élévation de épiscopale créée depuis Sébastien Muyengo, plus de 3 ans à la suite alors évêque auxiliaire de la désignation de de l’archidiocèse de monseigneur JeanKinshasa au rang de Pierre Tafunga comme l’ordinaire à Uvira .

Evangélisation. En raison de sa grande superficie, la province ecclésiastique de Bukavu est divisée en 6 diocèses et chacun d’eux placé sous la conduite d’un évêque pour épauler l’église de la R-dC dans sa mission évangélisatrice. Qui est alors Sébastien Muyengo Muyombe en qui le pape François (Jorge Mario Bergoglio) vient de placer sa confiance ? De la tribu Rega dans la province du Sud-Kivu, Sébastien Muyengo est né le 8 mai 1958. Après ses études de philosophie au grand séminaire saint André kagwa et celles de théologie au grand séminaire jean XXIII à Kinshasa, il fut ordonné prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa le 1er Août

Comme prévu, la bibliothèque ambulante n’est pas toujours opérationnelle au sein de l’ANIC

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e personnel soignant a besoin de remise à niveau pour améliorer le service de santé. Le ministère de la Santé publique a mis en place, depuis le 24 juin 2011, une bibliothèque ambulante pour infirmiers. Qui travaillent surtout dans le secteur public. Mais, ce projet n’a été que vain mot, s’exclament et regrettent beaucoup de membres de l’Association nationale des infirmiers du Congo (ANIC). «La formation continue fait partie du plan de carrière des professionnels. Outre l’apprentissage à l’école, il existe d’autres options de formation, que de plus en plus de professionnels de santé peuvent mettre à profit», déclarait, le 24 juin 2011, Komba Djeko, président de l’Association nationale des infirmiers du Congo (ANIC). De poursuivre par lui que «nous avons mis sur pied une bibliothèque ambulante. Elle commence à être opérationnelle au Centre hospitalier du camp Kokolo à Kinshasa et ce, pour une durée de 3 mois. Le motif qui nous a poussé à concevoir ce projet, a ajouté Komba Djeko, c’est pour que les infirmiers de la R-dC lisent et actualisent leurs connaissances

Une bibliothèque. DRoits réservés. pour une bonne de référence de organisation du travail. Kinshasa (HGRK). «Cette nouvelle qui a «Nous voulons être été saluée de la plupart à la hauteur de notre de professionnels de tâche pour ce qui est santé à Kinshasa est de l’administration restée jusqu’è nos jours des soins au regard sans effet», lancent de l’évolution de la beaucoup d’infirmiers technologie. Qui exige membres de l’ANIC. actuellement et surtout «Nous étions très que l’accès à des contents de cette traitements abordables, réalisation du ministère aille de paire avec la de la Santé publique qui prévention. Laquelle a promis de nous doter constitue l’élément d’une bibliothèque principal pour contrôler ambulante», fait savoir les maladies. Et, c’est un professionnel à la bibliothèque que de santé oeuvrant nous avons à nous à l’Hôpital général informer d’une très

bonne manière», renchérit-il. «Comme partout ailleurs dans des nations organisées, des nombreuses villes et communes ont instauré des bibliothèques mobiles qui proposent des livres à emprunter dans les banlieues et villages», indique-t-il. Dans ces pays, préciset-il, le déplacement des livres se fait d’une manière expéditive puisqu’ils ont des très bons moyens et voies de communication. Ici chez nous en R-dC, le projet risque de nous prendre chaque fois trop de temps. Au lancement du projet, il a été annoncé que tout devait partir du Centre hospitalier de Kokolo. Qui avait 3 mois pour consultation de ces ouvrages. «Combien de temps faudra-t-il pour que les livres parcourent toute la R-dC qui a tant d’hôpitaux et centres de santé de l’Etat ?», pose-t-il même si cette opération serait réalisable. Ce que nous préférons, conclut ce professionnel de santé, c’est de connecter les centres hospitaliers du pays à l’internet. Car, ce dernier permet de diffuser l’information partout et au même moment. C’est cela la norme exigée par les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

1986. Docteur en théologie morale de l’université catholique de Toulouse en France, Sébastien Muyengo a exercé beaucoup de fonctions dont l’enseignement aux grands séminaires et à l’université catholique du Congo (UCC). Il fut recteur du grand séminaire Jean XXIII à Kinshasa, directeur spirituel au séminaire universitaire Jean-Paul Ier. Juste à sa nomination, il exerçait la charge du doyen de la faculté de communication de l’Université catholique du Congo et professeur dans plusieurs instituts supérieurs ecclésiastiques. Il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages théologiques, spécialement sur la mariologie. L’évêque Muyengo mène des recherches sur les actions salvatrices des évêques martyrs de Bukavu : Christophe Munzihirwa et Emmanuel Kataliko. Accompagné de son confrère prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa, Timothée Bodika lequel a aussi défendu sa thèse de

doctorat en théologie à Toulouse, ils furent tous deux sacrés évêques auxiliaires le dimanche 15 avril 2012 par le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque métropolitain de Kinshasa. Pour ce prélat r-dcongolais nommé pour le chalet épiscopal d’Uvira, la priorité, c’est l’évangélisation, comme l’a toujours expliqué l’acte de nomination des évêques par le pape. «Il appartient maintenant à la communauté catholique du diocèse d’Uvira de l’accueillir et de l’accompagner dans la prière en vue de l’accomplissement de la tâche grandiose qui l’attend», souligne la sœur Aimée Musenga, religieuse des Filles de saint Paul et chargéé de communication à la conférence épiscopale du Congo (CENCO) . Evangélisation, le mot est lâché. Il y a 130 ans déjà que la véritable évangélisation commençait en R-dC. «Aujourd’hui, la foi catholique est implantée presque partout dans ce pays. Les fils originaires de ce pays, en union avec l’Eglise qui est à

Rome, ont pris en mains la direction des évêchés à travers la République. Il y a eu des étapes que nul ne peut oublier», déclare l’abbé Noël Matonga Ngatshui Nono du diocèse de Kenge. Qui rappelle que l’ordination du premier prêtre r-dcongolais, Stefano Kaoze, originaire du Katanga, avait lieu en 1917, tandis que la consécration du premier évêque r-dcongolais, Mgr Pierre Kimbondo du diocèse de Kisantu, est intervenue en 1956. Par ailleurs, l’instauration de la hiérarchie en R-dC date de 1959 ; et 10 ans plus tard, il y a eu l’entrée du premier évêque r-dcongolais dans le sacré collège des cardinaux, en la personne de Joseph Albert Malula. Les évêques étrangers ont tous été remplacés par les autochtones dans les 47 diocèses de la R-dC. Sébastien Muyengo, fait savoir l’abbé Noël Matonga, est le premier congolais à être nommé par le pape François depuis son accession à l’office de saint Pierre le 13 mars 2013.

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ma vie |

Afin de garantir leur sécurité alimentaire, les états africains sont invités à mieux encadrer la femme rurale

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a célébration de la journée internationale de la femme rurale, suivie quelques jours après par celle de l’alimentation, a rendu possible le rappel de certaines considérations relatives à la place de la femme rurale par rapport à l’éminent rôle qu’elle joue dans la lutte contre la faim et la malnutrition dans le monde, et particulièrement en Afrique subsaharienne.

Il y a quelques années, les experts de l’UNPFA, estimaient que les femmes représentent environ les deux tiers des pauvres dans le monde et environ 70% des exploitants agricoles. De son côté, Claire Nzita, membre d’une délégation de femmes professeurs d’université de Kinshasa qui s’était rendue en avril dernier au Plateau des Bateke en marge de la célébration du mois de la femme, estimait à 80% la contribution de la femme dans la production alimentaire locale en R-dc. Qu’estce à dire sinon, d’une part, que la femme rurale endure le plus le poids de la pauvreté dans la société globale ; et que, d’autre part, c’est elle qui fournit le plus d’efforts

Des femmes vendeuses au marché. DR. en passant par leur pour réduire, grâce à conservation et leur l’activité agricole dont transport vers les points elle est partie prenante de consommation ou de à divers degrés, la pauvreté en milieu rural. vente ; mais également l’accès aux services de Continent agricole par base (l’eau, l’électricité, excellence, l’Afrique le logement, les écoles), ne peut vaincre la d’une part ; et, d’autre pauvreté et garantir sa part, le droit à disposer sécurité alimentaire d’un espace de terre qu’en développant agricole. L’organisation son agriculture. Or ce rationnelle des activités développement ne agricoles en faveur peut être assuré sans de la femme rurale la participation active suppose que l’Etat, des de la femme rurale. ONG ou des entreprises Et de file à aiguille, partenaires du cette participation gouvernement initient ne peut être à la fois les paysannes aux efficace et efficiente techniques culturales que si la femme rurale les plus productives et est bien encadrée par donc les plus rentables rapport aux efforts qui économiquement sont attendus d’elle. parlant ; qu’ils leurs Selon des experts, cet distribuent des intrants encadrement doit être agricoles ; qu’ils leur défini par la mise sur facilitent l’accès au pied d’une stratégie qui crédit ; que les routes intègre non seulement de desserte agricole une organisation soient bien entretenues rationnelle des activités pour permettre la agricoles de la femme bonne circulation des rurale, depuis la produits vivriers des production jusqu’à lieux de production la commercialisation aux points de vente des produits agricoles,

ou de consommation ; qu’enfin soient bien règlementés les prix des denrées agricoles sur les marchés. S’agissant des services de base, les femmes professeurs d’université qui s’étaient rendues au plateau des Bateke en avril de cette année, avaient déploré les difficultés que les femmes rurales endurent pour s’approvisionner en eau, disposer de l’énergie pour la préparation des repas ou l’éclairage des maisons, s’assurer un logement décent et scolariser dans les meilleures conditions les enfants ou suivre elles-mêmes des cours du soir. Pour puiser de l’eau, les femmes doivent parcourir encore de longues distances. Il est vrai, que des efforts sont actuellement fournis par l’actuelle équipe gouvernementale pour l’implantation en milieux ruraux des pompes aspirantes pour l’approvisionnement des populations en eau potable. Cependant les besoins à satisfaire restent encore énormes. L’électrification des milieux ruraux est encore loin d’être une réalité. Tant que les milieux ruraux ne seront pas suffisamment approvisionnés en eau potable ni en électricité, c’est la

Les conditions sociales de la jeune fille demeurent préoccupantes en Afrique subsaharienne

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e 11 octobre dernier, le monde a célébrée la journée internationale de la jeune fille. Il s’est donné ainsi l’occasion, sinon de dresser le bilan de tous les efforts qui sont consentis par-ci par-là - par des gouvernements, des ONG, des sociétés civiles nationales, des personnes tant physiques que morales particulières- au moins d’évoquer des situations persistantes où des jeunes filles sont maintenues sous le joug de discriminations diverses par rapport aux garçons de leur âge. Particulièrement en Afrique où la donne traditionnelle et coutumière est encore très vivace surtout en milieux ruraux. En raison de certaines traditions et coutumes donc, des jeunes filles de l’Afrique subsaharienne, plus que d’autres dans d’autres contrées sur la planète, sont en but à des pratiques qui sont un frein à l’accès d’un grand nombre d’entre elles au savoir, au pouvoir et donc aux avoirs. Parmi

ces pratiques qui sont dénoncées tant par la société civile que par des intellectuels, il y a les mariages précoces de facto ou de jure dans de nombreux pays du continent africain. Le Niger est parmi les pays les plus cités lorsque l’on parle de cette pratique, pays qui reconnaît légalement le mariage de la jeune fille à 15 ans et du garçon à 18. Ce décalage entre les deux âges selon que l’on est garçon ou fille fait déjà crier à la discrimination sexuelle sur le plan légal. Ainsi, l’on note qu’au Niger, 75% des mariages de filles sont contractés avant l’âge de 18 ans, âge reconnu universellement comme celui de la majorité juridique. Des pays sont cités, comme le Tchad et la République Centrafricaine, en Afrique, et le Bengladesh, en Asie. Des sources scientifiques crédibles estiment que 39.000 jeunes filles sont mariées quotidiennement sur la planète. Ce chiffre n’est pas rien si l’on considère les conséquences qui peuvent découler d’une

seule union précoce de jeune fille de moins de 18 ans. Sur le plan scolaire, un mariage précoce d’une jeune fille de 13 à 17 ans a pour conséquence de priver celle-ci d’une partie de sa scolarité secondaire, étant donné que dans la plupart des systèmes d’enseignement en Afrique, cette scolarité se termine à 18 ans. Plus jeune la fille se marie, plus tôt elle perd une partie de sa scolarité secondaire. D’ailleurs qu’un bon nombre de parents jugent inutile d’engager des dépenses supplémentaires pour mettre la jeune fille en secondaire, sachant qu’à l’issue de l’école primaire l’enfant peut être donnée à un mari conformément à la tradition. Dans le cas des mariages endogamiques. L’on sait que dans ce genre de mariages, toute jeune fille a un mari programmé pour elle au sein du clan, qui n’attend que le moment où elle est biologiquement apte à recevoir un homme pour que ses parents la laissent venir en mariage. Les parents

trouvent d’autres raisons pour ne pas trop prolonger la scolarité de jeunes filles. Il s’agit de l’éloignement des établissements scolaires et de la crainte que, loin de leur champ visuel, la jeune fille peut se comporter à la légère. Une grossesse qu’elle pourrait contracter dans la rue est considérée, dans le cadre de la coutume, comme une honte suprême pour les parents qui, en plus, auront perdu le bénéfice de la dot. Autant prévenir ce genre de déception en mariant la fille le plus tôt possible. Certaines coutumes, encore en vigueur dans certains pays africains, autorisent les parents à percevoir la dot de la fille dès sa naissance, surtout lorsque les parents sont pauvres et veulent se faire une petite fortune pour survivre. L’enfant restera sous le toit paternel jusqu’au moment où son «mari » jugera bon de la prendre chez lui pour l’élever parmi ses enfants.

J.- CHRISTOPHE MUYAYA n

femme rurale qui continuera à suppléer à la carence, parce que c’est elle qui va puiser de l’eau pour les divers usages ménagers et ramasser du bois pour l’énergie de chauffage ou d’éclairage. Ces deux activités sont citées parmi les causes qui sont à la base des échecs scolaires des filles en milieux ruraux, parce qu’elles ne laissent pas assez de temps à ces filles pour les devoirs à domicile. Les femmes rurales, constat fait par la délégation de femmes professeurs d’université au Plateau des Batekes, sont victimes des traditions qui veulent qu’après la mort du mari, ses membres de familles arrachent à la veuve la terre qu’elle exploitait avec leur frère. Cette pratique est tout simplement mortifère pour la femme rurale qui n’a d’autres ressources pour vivre et entretenir

ses enfants que celles que lui procure la terre. Voilà une situation qui semble être ignorée de l’opinion publique qui ne semble s’intéresser aux problèmes de succession que lorsqu’il s’agit des maisons, des véhicules, etc. Pour la femme rurale, un champ à soi est un bien plus précieux qu’une maison ou qu’un véhicule. Tout simplement parce que la raison d’être de la femme paysanne, c’est de cultiver son lopin de terre pour avoir de quoi nourrir décemment sa progéniture. Malnutrition. Ce n’est sans doute pas par hasard que les journées internationales de la femme rurale et de l’alimentation soient célébrées à intervalle de quelques jours. Il apparaît en effet, que parler de la femme rurale fait immédiatement penser à l’agriculture, et donc à l’alimentation. En

Afrique subsaharienne, dont les économies dépendent à 70% de l’agriculture, secteur dans lequel les femmes rurales jouent un rôle crucial, toute amélioration de la situation alimentaire des populations passe par elles. Les experts de l’ONG Action contre la faim ont raison de considérer cette année que la problématique de la malnutrition et de la faim dans le monde, et particulièrement en Afrique, ne peut être résolue de manière durable que grâce à une augmentation progressive des revenues des femmes et un meilleur accès de celles-ci aux terres agricoles. Partout où les revenus des femmes, surtout en milieux ruraux, se sont augmentés et leur accès aux terres agricoles rendu plus facile, la faim et la malnutrition ont sensiblement reculé.

J.- CHRISTOPHE MUYAYA n

L’exode rural massif menace sérieusement le développement dans l’arrière-pays

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a campagne se vide au jour le jour et des gens notamment les jeunes rejoignent en masse les centres urbains. Les activités économiques diminuent dans l’arrière-pays et la vie se meurt. Des associations de la société civile préconisent de rebâtir la campagne. Il faut commencer par réinstaurer des mesures administratives pour freiner l’exode rural, soutiennent des associations de la société civile. C’est une condition sine qua non, soutiennentelles, à la relance de l’agriculture dans le pays. La campagne r-dcongolaise jouit des conditions naturelles particulièrement favorables pour ce qui concerne surtout l’agriculture : un important réseau hydrographique, la fertilité des sols, un large ensoleillement et des pluies en quantités suffisantes, qui permettent même deux saisons culturales par an. Avec 135 millions d’ha de terres cultivables, dont seulement 10% sont mises en valeur, 90 millions d’ha de pâturages, 86.000 Km2 de réseau hydrographique et de plusieurs réserves forestières, la R-dC aux vastes campagnes peut valablement jouer le rôle de «grenier d’Afrique» suite aux immenses ressources naturelles inexploitées. Cependant, cette prédisposition de «mère

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nourricière» demeure jusque-là lettre morte.

Des flux massifs. Étienne Kitoko Kalimasi, un technicien en développement rural et ingenieur agronome, explique que les difficultés liées à la dégradation avancée des infrastructures (écoles, hôpitaux, routes…) et l’insécurité alimentaire, pour ce qui est des produits manufacturés, obligent les gens à immigrer vers les centres urbains, croyant y trouver instruction, travail, soins de santé appropriés. Mais ils sont le plus souvent confrontés au chômage. «Aujourd’hui, en R-dC, 1 personne sur 3 vit dans un centre urbain. Le pays, peu urbanisé, présente les taux de croissance élevés et dans un avenir proche, il va connaître un renversement de la proportion de la population urbaine et rurale», déclare Étienne Kitoko. Toutefois, poursuitil, l’urbanisation ne signifie pas forcément modernisation. «L’agrandissement rapide des villes n’implique pas des taux de croissance économique correspondants ni une augmentation de la prospérité de la société. Bien souvent et au contraire, cela renvoie aux problèmes importants liés à la disponibilité des logements, à la pollution, à l’étroite cohabitation et au manque de perspectives

sociales», fait-il remarquer. L’urgence, aujourd’hui, affirme Étienne Kitoko, c’est de valoriser d’abord l’agriculture afin qu’elle tienne son rôle, qui est de nourrir des familles et de permettre aux ruraux d’en vivre. «La modernisation doit venir du monde paysan, s’il privilégie l’agriculture parce qu’elle est la première voie à pouvoir assurer un développement durable pour des millions de gens qui vivent dans la campagne», expliquet-il. «En ce qui concerne la situation des centres urbains en R-dC, on peut, en plus, établir le bilan des effets précaires. Alors que les villes, en particulier Kinshasa, la capitale, ont profité de l’expansion et elles connaissent actuellement une vague de paupérisation depuis les années 1990», poursuit-il. On enregistre, de ce fait, dit-il, une augmentation des activités informelles et de l’utilisation des surfaces urbaines pour cultiver afin de pouvoir subsister, mais aussi une augmentation de violence. Les relations entre la mondialisation et le développement urbain ne montrent pas un revirement vers une intégration possible de la R-dC, fait-il observer. «La campagne, source naturelle des paysages variés, vit et se transforme au rythme des activités humaines», indique ce chercheur. NZILA MUNGENGA SENDA n


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Mettre les gaz en période d’incertitude

C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.

Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.

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Ces seins qui nous éblouissent tous

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es femmes s’attardent tout autant que les hommes sur la poitrine de leurs interlocutrices, mais pas pour les mêmes raisons, révèle une étude américaine.

«Regardez-moi dans les yeux… J’ai dit les yeux». La réplique mythique, popularisée par une publicité de soutiengorge, en dit long sur le ressenti de nombreuses femmes d’être ramenées à un objet dans le regard de leurs interlocuteurs. Mais

il semblerait que les hommes ne soient pas les seuls à blâmer pour cela, selon une étude américaine parue cette semaine dans la revue Sex Roles. Les auteurs, Sarah Gervais et Michael Dodd, de l’université Nebraska-Lincoln, sont des spécialistes de la théorie de l’objectivation, qui étudie de quelle façon le regard porté sur les parties sexuelles du corps de la femme (poitrine, hanches) agit sur leur santé mentale. Les recherches de ce courant tendent à montrer que l’objectivation des femmes peut générer chez elles

L’homme est programmé pour s’endormir peu après

I

Une étude scientifique est catégorique. dréservés. Stoléru a réalisé diffél paraît que rents scanners de cerles hommes ont la fâcheuse veaux masculins pendant et après un rapport habitude de sexuel pour surveiller les roupiller tout changements de l’activité de suite après cérébrale. Les scientifil’orgasme. ques ont découvert que le Des chercheurs pensent cortex cérébral, siège de avoir trouvé un début la conscience, se «décond’explication scientifique necte» en quelque sorte à cette habitude maspendant l’orgasme. Deux culine. Si les hommes autres zones, le cortex s’endorment après le cingulaire et l’amygdale sexe, c’est la faute… à envoient ensuite un mesleur cerveau. sage au reste du cerveau Après l’amour, quand qui lui dit d’enlever tout certaines femmes sont désir sexuel à travers la aux anges, d’autres libération de substances s’avouent légèrement chimiques intervenant frustrées. La cause de dans l’endormissement, cette insatisfaction : leur comme la sérotonine partenaire s’endort preset les opioïdes. «Cette que systématiquement expérience nous donne après l’orgasme. Tant pis une première piste sur ce pour les gestes tendres qui passe dans le cerveau et les mots doux qu’elles pendant l’orgasme», attendaient tant… explique le Dr Stoléru au Les hommes sont-ils des Telegraph. goujats qui piquent du Et en la matière, les nez dès qu’ils ont eu ce femmes et les hommes qu’ils voulaient? Il se ne fonctionneraient pas pourrait bien qu’ils aient de la même manière. une bonne excuse à ap«Après un orgasme, les porter à ces dames. Cette hommes ont l’habitude propension masculine à de ressentir un moment l’endormissement aurait de récupération où le en effet une explication corps se calme. Ce qui rationnelle.
Des cherfait qu’ils ne peuvent cheurs français qui ont plus être excités. Pour les étudié ce phénomène femmes, c’est différent. ont obtenu la preuve Elles ne semblent pas formelle que les hommes connaître ce moment et sont gouvernés par leur c’est pourquoi elles peucerveau après l’amour. vent en demander plus à Des cerveaux programleur compagnon, qui lui més pour se mettre «en ne cherche qu’à se repoveille» après l’orgasme, ser». De quoi rassurer les d’où cette (fâcheuse) femmes et éviter certaitendance à dormir. nes incompréhensions L’équipe du Dr Serge sur l’oreiller.

«Regardez-moi dans les yeux… J’ai dit les yeux». Pas aux seins. Vous avez compris? Sophia Loren et Jayne Mansfield. Moviestore collection Rex. te poitrine, taille fine). de l’anxiété, baisser regard insistant était mes. Celles-ci avaient Ils ont pour cela deleurs performances davantage le fait des été parfois retouchées mandé à 65 étudiants intellectuelles et les hommes et qu’il était à l’aide d’un logiciel en licence de psychopousser à s’autocensu- d’autant plus appuyé informatique pour aclogie sur leur campus rer. Gervais et Dodd que la silhouette de centuer leurs attributs (29 filles, 36 garçons) ont voulu vérifier un la personne observée (poitrine amplifiée, de noter les photos a priori largement rérépondait aux canons taille affinée) ou pour d’une dizaine de fempandu, à savoir que ce actuels de beauté (forles atténuer (taille

épaissie, poitrine réduite). Les étudiants étaient équipés d’une technologie de suivi du mouvement des yeux (eyetracking, en anglais). Résultat: les femmes s’attardent autant que les hommes sur la poitrine et la taille des femmes. Mais, contrairement aux hommes, elles le feraient «plutôt pour se comparer à leurs semblables», analyse Sarah Gervais. Les silhouettes «très féminines» étaient par ailleurs perçues plus positivement que les autres par les observateurs masculins, même lorsque la consigne était de se concentrer sur la personnalité se dégageant de la photo. Un cliché, tout de même, est tombé: même lorsqu’on leur demande d’évaluer l’apparence des modèles, les hommes, comme les femmes, s’attardent plus longtemps sur le visage que sur les seins ou les hanches.

«Touche pas à ma pute»: 343 «salauds» défendent leur droit à aller voir des prostituées

T

ouche pas à ma pute!, a été notamment signé par les polémistes Frédéric Beigbeder et Eric Zemmour...

En référence à l’appel des 343 «salopes», paru en 1971 pour le droit à l’avortement, 343 «salauds» ont signé une pétition à paraître la semaine prochaine dans le mensuel Causeur contre la proposition de loi pour la pénalisation des clients de prostituées. Interdiction de la pornographie. Le texte, élégamment intitulé «Touche pas à ma pute!», rassemble «homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages», comme le révélait Libération ce mardi. «Tous ensemble, nous proclamons: touche pas à ma pute!», peut-on lire dans le manifeste. Citée par le quotidien, la directrice

Frédéric Beigbeder, à Deauville en 2012. AFP CHARLY TRIBALLEAU. de la rédaction de core Basile de Koch, recours à la prostituCauseur justifie le l’époux de la désortion, doublée en cas choix de l’intitulé mais célèbre Frigide de récidive. par «l’envie d’emBarjot. Ces «salauds» Parmi les très nommerder les féministes revendiqués refusent breuses réactions à d’aujourd’hui». «que des députés leur démarche, une Parmi les signataires, édictent des normes tribune de la présicertaines personnalisur [leurs] désirs et dente de la Ligue du tés comme Frédéric [leurs] plaisirs», crai- droit des femmes, Beigbeder, à la tête gnant que «demain», Anne Zelensky, à du magazine Lui, on interdise aussi la l’origine du manifeste le chroniqueur Eric pornographie. de 1971, a été publiée Zemmour, l’humodans Le Monde. Elle riste Nicolas Bedos, «Tu as voulu y dénonce «un tour le journaliste Ivan être libre?». de passe-passe perRioufol, l’avocat de La proposition de vers» où «la liberté Dominique Straussloi qui doit être exaest mise au service de Kahn Richard minée fin novembre la défense d’un esMalka, le comédien prévoit notamment clavage de fait». «Ce Philippe Caubère, la création d’une manifeste s’inscrit l’écrivain Benoît amende de 1.500 dans la guéguerre que Duteurtre ou eneuros sanctionnant le se livrent les sexes»,

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poursuit Anne Zelensky, qui estime que «la revanche de certains hommes contre la libération des femmes passe sans doute par ce pied de nez. Tu as voulu être libre? Eh bien, moi, ça ne m’empêchera pas d’aller chez les putes». Le collectif Zéromacho, qui revendique 1.881 hommes «engagés contre le système prostitueur», dénonce dans un communiqué des «ringards (qui) s’amusent à défendre une cause machiste perdue». «Cette pétition réac prétend que la volonté d’abolir la prostitution serait «une guerre faite contre les hommes». C’est tout le contraire : nous, Zéromachos, affirmons que le combat pour l’abolition de la prostitution est avant tout un combat pour l’Égalité», affirme le collectif. Le collectif cite l’anthropologue Françoise Héritier: «Dire que les femmes ont le droit de se vendre, c’est masquer que les hommes ont le droit de les acheter».


étranger |

Le FMI prédit une croissance soutenue aux pays d’Afrique au Sud du Sahara

L

e Fonds monétaire international (FMI) est optimiste pour l’économie de l’Afrique subsaharienne, si l’on en croit les prévisions du rapport publié jeudi 31 octobre. «Les vents contraires qui soufflent à l’échelle mondiale ont peu affecté sa croissance en 2013 et le rythme de celle-ci devrait s’accélérer en 2014», estime les auteurs. Le taux de croissance est prévu à 5 % pour cette année et à 6 %

UN ENDETTEMENT HISTORIQUEMENT BAS. Le Fonds ne s’alarme pas des déficits du commerce extérieur de la région, car ils ont été financés par l’apport d’investissements étrangers qui ont notamment

permis l’amélioration des capacités de production. D’autant que le niveau d’endettement africain demeure historiquement bas après les remises de dettes accordées par les pays créanciers membres du Club de Paris. Le FMI s’inscrit en faux contre l’idée que le fort développement de l’Afrique sub-saharienne depuis une décennie est uniquement lié aux prix élevés des matières premières. «Plusieurs pays pauvres et sans ressour-

ce naturelle ont atteint des taux de croissance forts et soutenables sur une période relativement longue», écrit-il. Le rapport analyse un groupe de six pays appartenant à cette catégorie des champions dépourvus de ressources minières ou pétrolières: le Burkina Faso (+6,5%), l’éthiopie (+7 %), le Mozambique (+7 %), le Rwanda (+7,5 %), la Tanzanie (+7 %) et l’Ouganda (+5,4 %). Il identifie les caractéristiques communes qui

expliquent, selon lui, leurs performances: des politiques macro-économiques en progrès, des institutions renforcées, une aide au développement accrue et un plus grand investissement en capital physique et humain. Pour ne pas laisser croire que ces pays sont tirés d’affaire pour autant, le FMI souligne que ces pays demeurent handicapés par une productivité médiocre et de graves insuffisances en matière d’infrastructures.

Une fille de 16 ans, a été violée par six hommes après l’avoir battue et jetée dans une fosse septique. la photo montre une femme violée. dréservés. quand six hommes l’ont jeune fille est dans un droits des femmes, à fauteuil roulant. agressée, battue, viol’origine de la pétition. «Sa colonne vertébrale lée puis jetée dans une «Les médecins disent est endommagée, et elle qu’elle devrait remarfosse septique. Elle est restée là blessée souffre de fistule obscher d’ici cinq à six tétricale, qui l’a rendue et à demi-inconsciente semaines». incontinente», détaille toute la nuit, avant La famille de Liz, pauNebila Abdulmelik, d’être secourue par des vre, a dû hypothéquer militante kényane des villageois. Depuis, la la ferme pour payer les

soins, rapporte le Daily Nation. Des Kényans émus par son histoire ont ensuite participé au financement. La jeune fille a pu identifier trois des six agresseurs présumés, parce qu’ils vivaient dans son proche voisinage. Emmenés au poste de police par des habitants, ils sont ressortis libres. En guise de punition, la police leur aurait simplement demandé de couper l’herbe autour des locaux, selon les médias kényans. Ils sont retournés dans leur village, où quatre mois après les faits ils circulent encore en toute impunité. Les trois autres agresseurs n’ont jamais été recherchés. Face à l’émotion grandissante dans le pays et la médiatisation de la campagne «Justice for Liz», des députés kényans ont condamné l’agression et demandé à ce que des mesures soient prises. «Le cas de Liz est devenu le symbole de l’impunité dont bénéficient les violeurs, explique Nebila Abdulmelik à Libération. Il y a eu des viols avant, il y en aura

de défense des droits de l’homme estiment à plus de 21 000 le nombre de viols commis chaque année. Comment expliquer ce décalage? «Dans la plupart des cas, le viol n’est pas rapporté, par peur des représailles ou par honte, explique Nebila Abdulmelik. Mais même quand il l’est, la police agit rarement. Il est difficile de fournir une preuve, il n’y a pas non plus toujours un médecin disponible pour attester l’agression. En fin de compte, la police laisse filer et tout se passe comme si le viol était banalisé, comme si la violence contre les femmes était normalisée» En 2006, le gouvernement kényan a pourtant promulgué une loi sur les violences sexuelles et l’Etat est censé financer la prise en charge des victimes. «Ce n’est pas un problème législatif, poursuit la militante. Le dispositif légal existe, mais il n’est pas appliqué. Le viol est considéré comme un crime par la loi, mais pas dans les mentalités. Ce que nous demandons, c’est que le viol soit perçu comme un crime».

(suite de la page 24).

Mme Obama s’offre les marionnettes du célèbre show «Sésame Street». dr. comme toujours tirée enchaîne mimiques et l’appelle, annonce en à quatre épingles dans grimace avec le duo effet la collaboration une robe rose chic et poilu et coloré. Tout de «Sésame Street» féminine et avec un aussi drôle la scène soit- à la campagne «Let’s brushing impeccable, elle, la conférence elle, Move». Pendant deux elle n’hésite jamais à est des plus sérieuses. ans, l’organisation dermouiller le maillot pour ­La FLOTUS (The rière le show autorise la bonne cause. First Lady of the Unil’utilisation gratuite de Très enthousiaste, elle ted States), comme on tous ses personnages

pour promouvoir la consommation de fruits et les légumes auprès des plus jeunes. Elmo, Rosita et tous leurs amis vont donc pouvoir envahir les supermarchés et malls américains. La conférence de presse terminée, Michelle s’est livrée à une petite séance de jardinage, toujours en compagnie d’Elmo et Rosita. First Lady pour le moins atypique, Michelle aime se mettre en scène pour promouvoir sa campagne. Il y a peu, c’est sur le plateau de l’émission du présentateur vedette Jimmy Fallon qu’elle dévoilait ses pas de danses, avant de se lancer dans le hip hop avec un clip pour l’album «Songs for a Healthier America».

après, mais, peut-être en raison du ridicule de la sanction infligée, ce cas précis a déclenché quelque chose» Dimanche dernier, le chef de la police kényane, David Kimaiyo, a assuré que les forces de l’ordre avaient mené «une enquête complète» et qu’elles attendaient désormais les instructions du bureau du procureur. La police kényane est régulièrement accusée de ne pas prendre au sérieux les affaires de viol au Kenya, où au moins une femme entre 15 et 45 ans sur cinq a été victime d’agression sexuelle, selon une étude de 2009 menée par le gouvernement. Les mineures représentent environ 40% des victimes et, dans deux cas sur dix, les viols sont collectifs, selon les chiffres du Gender Violence Recovery Center, basé à Nairobi. Dans la majeure partie des cas, les agresseurs sont des voisins, des membres de la famille ou du cercle familial. Selon un autre rapport des états-Unis sur les droits de l’homme au Kenya, en 2008 les autorités avaient recensé 627 cas de viols, mais les organisations

deux parties à accélérer leurs préparatifs en vue d’assurer qu’aucun autre report ne soit requis», a également souligné la Cour. Le procès du vice-président William Ruto et du présentateur de radio Joshua Arap Sang s’est ouvert le 10 septembre. Les juges ont refusé vendredi en appel de dispenser M. Ruto d’être présent à la majorité des audiences de son procès, contrairement à M. Kenyatta. Sur la base de cette décision, le bureau du procureur a l’intention de faire appel pour obliger M. Kenyatta à être présent à son procès.

pour l’année prochaine. Autre bonne nouvelle, le taux d’inflation annoncé est en baisse pour la troisième année consécutive et passera en dessous de 6 % à la fin de 2014. évidemment, il s’agit de moyennes. Comme nulle part ailleurs dans le monde, les situations sont très contrastées entre des pays convalescents qui affichent des taux de croissance spectaculaires comme le Sud-Soudan (+24,7 % en 2013) ou la Sierra

Leone (+13,3 %) et d’autres en déshérence telle la République centrafricaine en proie à la guerre civile (-14,5 %). Les risques qui pèsent sur le développement de l’Afrique noire sont externes. En effet, le ralentissement des économies émergentes pourrait tasser leur demande, actuellement forte, de matières premières. Dans le pire des scénarios, le recul des prix qui en résulterait ne ferait pas «dérailler la croissance» de l’Afrique

noire dans sa globalité, mais le FMI estime que certains pays très dépendants de l’exportation de produits de base pourraient en souffrir, et voir leur balance courante se dégrader.

Au Kenya, «le viol est banalisé»

U

ne manifestation était prévue à Nairobi pour protester contre la remise en liberté des agresseurs de «Liz», une adolescente de 16 ans victime d’un viol collectif. Après l’Inde, après le Maroc, le Kenya commence à s’élever contre le viol et son impunité. Une manifestation était prévue jeudi à Nairobi pour faire pression sur les autorités kényanes afin que les auteurs présumés d’un viol collectif perpétré fin juin soient condamnés. Une pétition relayée en ligne lundi par le groupe activiste Avaaz a récolté plus d’un million de signatures. La victime du viol a 16 ans. Elle a été rebaptisée «Liz» par les médias pour préserver son anonymat. Selon le quotidien kényan indépendant Daily Nation, qui a mis au jour l’affaire, elle revenait des funérailles de son grandpère dans un village de la région de Busia

V

La FLOTUS et les Muppets de «Sésame Streets» oilà quelques années maintenant que Michelle Obama utilise son statut de Première dame des États-Unis pour lutter contre l’obésité chez les enfants et les jeunes via la campagne «Let’s Move». Après s’être associée à la puissante Beyoncé, l’autre First Lady américaine, l’épouse de Barack Obama s’offre les marionnettes du célèbre show pour enfants «Sésame Street». C’est donc aux côtés d’Elmo en rouge et Rosita en vert qu’elle a donné une conférence de presse dans l’un des salons de la Maison Blanche le 30 octobre. Si Michelle apparaît

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La CPI reporte le procès de Uhuru Kenyatta bienne Fatou Bensouda - avait assuré jeudi dans la matinée qu’elle souhaitait elle aussi un report du procès mais uniquement dans le but de disposer de temps supplémentaire pour être en mesure de présenter ses témoins dans un ordre «logique et cohérent». «Notant l’intérêt de la justice, de l’équité et de la rapidité de la procédure et, en particulier des victimes et des témoins, la Chambre a exprimé ses profonds regrets que des reports successifs aient été nécessaires», a ajouté la CPI. La «Chambre a exhorté les


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L’homme le plus puissant du monde

Le président russe détrône Barack Obama à la première place du classement 2013 des personnes les plus puissantes au monde publié par le magazine US Forbes 2013. dréservés.

L’homme le plus riche d’Afrique est un Nigérian

à

la faveur du drame syrien, le président russe Vladimir Poutine a évincé cette année Barack Obama de la première place du classement Forbes des personnes les plus puissantes au monde, où le pape François fait son entrée à la quatrième place. François Hollande, dont Forbes souligne qu’il est au plus bas dans les sondages de popularité, passe de la 14e à la 18e

place, dans le classement 2013 du magazine américain publié mercredi. L’Allemande Angela Merkel - la première femme sur la liste - arrive en cinquième position, le Premier ministre britannique David Cameron à la 11e place.

a Cour pénale internationale a reporté jeudi au 5 février 2014 l’ouverture du procès pour crimes contre l’humanité du président kényan Uhuru Kenyatta, prévue le 12 novembre. «La défense et le procureur sont d’accord sur le report de la date du procès», a souligné la Cour, qui siège à La Haye. La défense avait demandé

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le milliardaire nigerian. «Poutine a solidifié son contrôle sur la Russie, et tous ceux qui ont regardé le jeu d’échecs autour de la Syrie ont une idée claire du glissement de pouvoir vers

Poutine sur la scène internationale», écrit Forbes pour expliquer sa première place. Barack Obama désormais deuxième, n’est pas ménagé. «Qui dirige?», s’interroge le magazine, soulignant les problèmes de sa loi phare sur la santé, les pays alliés scandalisés par l’espionnage de la NSA (agence de sécurité nationale) , et la récente fermeture de l’administration fédérale pendant 16 jours, faute d’accord sur le budget. «Il semble que la pé-

riode «en fin de course» du président Obama a commencé plus tôt que d’habitude pour un président en cours de second mandat, d’où sa deuxième place», écrit le magazine. Le président du parti communiste chinois Xi Jinping est troisième, le pape François quatrième, Forbes soulignant que son élection en mars «a insufflé une nouvelle énergie à la plus grande religion du monde et ses 1,2 milliard de fidèles». Treize petits nouveaux

le 25 octobre que le procès, déjà reporté à plusieurs reprises, ne s’ouvre pas avant le 12 février 2014. Les avocats avaient notamment évoqué «les tâches essentielles» que leur client doit exercer en tant que président après l’attaque de shebab islamistes contre le centre commercial Westgate de Nairobi le 21 septembre, qui avait fait au moins 67 morts

et une vingtaine de disparus. Les insurgés islamistes somaliens shebab avaient revendiqué l’attaque contre le Westgate, disant avoir agi en représailles de l’intervention militaire lancée contre eux par le Kenya fin 2011 dans le Sud somalien. La CPI avait décidé en 2012 de poursuivre, en deux procès séparés, des responsables de chacun des camps qui s’étaient

affrontés au Kenya pendant les violences ayant suivi la réélection contestée du président Mwai Kibaki fin 2007, qui avaient fait plus de 1.000 morts et plus de 600.000 déplacés. L’accusation avait donné son accord pour un report, rejetant néanmoins la plupart des arguments invoqués par la défense. Le procureur - la Gam

La CPI reporte au 5 février 2014 le procès de Kenyatta

(suite en page 23).

Le pouvoir des 72 personnes - dirigeants politiques, chefs d’entreprise ou philantropes - qui figurent sur cette liste annuelle consultable sur le site du magazine (www.forbes. com) a été déterminé à partir de quatre critères: le nombre de personnes sur lesquelles elles ont du pouvoir, les ressources financières qu’elles contrôlent, l’étendue de leur influence et comment elles exercent leur pouvoir pour changer le monde et ses 7,2 milliards d’habitants. On y trouve Bill Gates, en tant que cofondateur de la Fondation Bill et Melinda Gates, à la 6e place, Ben Bernanke, le président sortant de la réserve fédérale américaine à la 7e, le roi Abdallah d’Arabie saoudite à la 8e. La Française Christine Lagarde, directrice générale du FMI, gagne trois places par rapport à 2012 désormais à la 35e place. Les autres Européens de la liste sont notamment l’Italien Mario Draghi,

président de la Banque centrale européenne (9e), le président du groupe Volkswagen Martin Winterkorn qui fait son entrée à la 49e place, et Bernard Arnault, le patron du groupe français de luxe LVMH (54e). Le Mexicain Carlos Slim est 12e, la présidente brésilienne Dilma Rousseff 20e et Sonia Gandhi, la présidente du parti indien du Congrès 21e. Treize personnalités font leur entrée dans le classement, dont le président de China Investment Corp. Ding Xuedong (36e), le gouverneur de la banque du Japon Haruhiko Kuroda (39e), la PDG d’IBM Virginia Rometty (56e), l’homme le plus riche du continent africain le milliardaire nigerian Aliko Dangote (64e), la présidente sud-coréenne Park Geun-hye (52e), le Premier Ministre japonais Shinzo Abe (57e) et Janet Yellen (72e),actuelle vice-présidente de la Fed qui devrait succéder à Ben Bernanke en janvier.

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