La raclée
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N°1256 | IIème éd. vendredi 8 novembre 2013 | 24 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
En fac-similé (pages 3 et 4), les documents authentiques de la reddition des apprentis-rebelles
Le Président a misé sur nos amis d’Afrique australe pour vaincre une hostilité ambiante
Zuma-Kabila, le triomphe programmé la une du soft |
S
Les Présidents Jacob Zuma et Joseph Kabila Kabange le 29 octobre 2013 au siège du Parlement lors de la matinée académique du président sud-africain. droits réservés.
ouvent chez les grands du monde, le hasard n’existe pas. Dans son discours à Kinshasa devant les deux Chambres parlementaires réunies en Congrès, le président Jacob Zuma a insisté sur la date du 29 octobre. Le 29 octobre 2006 ce fut un dimanche - eut lieu le deuxième tour de la Présidentielle qui vit Joseph Kabila Kabange triompher de JeanPierre Bemba Gombo. L’Afrique du Sud était déjà à nos côtés et avait fourni la logistique après que le pays Arc-en-ciel eut financé et abrité le Dialogue inter-congolais à Sun City et à Pretoria. C’est ce même jour qu’eurent lieu les provinciales. C’est le 29 octobre 2013 - un mardi qu’un président sudafricain effectuait sa première visite d’état dans notre pays et s’adressait au Peuple congolais via ses
représentants. Dans son discours, Jacob Zuma eut un moment d’émotion observant un temps d’arrêt - quand il expliqua devant les Députés et Sénateurs qu’avant de se rendre à l’hémicycle, il s’était trouvé à un endroit - au Palais de la Nation, désormais siège de la Présidence de la République en compagnie de son homologue congolais - où le Premier ministre Patrice-émery Lumumba avait prononcé son discours historique le 30 juin 1960 devant Baudouin 1er et qui avait scellé sa mort... Le Palais de la Nation, siège de la Présidence de la République était alors le siège du Parlement où furent organisées les cérémonies de l’indépendance du pays. Du discours de Jacob Zuma devant les parlementaires congolais, on retiendra ces mots, un vrai ultimatum adressé aussi bien aux rebelles qu’à leurs soutiens étrangers, le
Rwanda et l’Ouganda: «Enough is enough. Time for peace is now» (Trop c’est trop. C’est maintenant le temps de la paix). Puis, Zuma de poursuivre: «La souffrance du peuple congolais est aussi notre souffrance. De même sa prospérité. La misère ne peut plus continuer et ne sera plus tolérée».
Une visite porte bonheur. Dès le jour suivant, mercredi 30 octobre, le lendemain de cette visite, alors que l’avion du Chef de l’état sud-africain avait à peine décollé de l’aéroport de N’Djili pour Pretoria, les événements s’accéléraient dans le conflit qui opposait depuis un an et demi l’armée FARDC aux rebelles du M23. Les FARDC venaient de faire sauter le dernier verrou du M23 - la cité de Bunagana, à la frontière ougandaise - et, le jour même à 20 heures, au Jt de la télévision na-
tionale Rtnc, le Chef de l’état, en Commandant en Chef des armées, s’adressait à la Nation et adressait un ultimatum aux rebelles, aux bandes armées et aux pays voisins. à ceux-ci, le Président déclarait: «Je tiens à redire que la voie royale pour la paix et la stabilité dans la région réside dans la mise en ouvre, effective et de bonne foi, de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, ainsi que de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des NationsUnies». Puis, de «les exhorter à remplir leurs engagements aux termes de cet Accord» et de «réaffirmer la détermination, à ce jour non démentie, de la République Démocratique du Congo à remplir les siens». Les 29 et 30 octobre 2013, un événement important venait de se produire. Pour la toute première fois depuis que ce pays est indépendant, l’armée venait d’en-
registrer une victoire militaire indiscutable. Rien décidemment ne serait plus jamais comme avant, avait prédit le président de la République dans son discours sur l’état de la Nation au lendemain des Concertations nationales. Le passage de Zuma à Kinshasa aura été porte-bonheur. Coup sur coup, nos soldats vont pousser les rebelles vers les collines, puis des collines vers les pays voisins - l’Ouganda et le Rwanda d’où ils recevaient les appuis. Le résultat, on le connaît. Depuis Kampala où son énième chef politique a trouvé refuge, le M23 va dire toute sa bonne foi à signer tout accord négocié avec le Gouvernement (page 3) mais, trop tard, face à la forte pression exercée par les FARDC, il va trouver son salut dans l’annonce de la capitulation (page 4). La rébellion a été belle et bien vaincue sur le terrain militai-
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re qu’elle-même avait choisi. Elle a reçu une belle raclée dont elle se souviendra longtemps après. Sultani Makenga et Bertrand Bisimwa tout comme Roger Lumbala ont trouvé un asile temporaire en Ouganda... Une victoire au prix du sang versé par nos soldats mais aussi versé par des contingents étrangers. Comment ne pas signaler qu’au cours des combats de ces derniers jours, la brigade d’intervention de la Monusco a perdu trois hommes. Trois hommes du seul contingent tanzanien! était-il particulièrement visé par le M23 afin de décourager la Tanzanie dans son engagement? La question peut se poser quand on sait l’état actuel des relations entre la Tanzanie et le Rwanda. On sait comment le président Paul Kagame a pris les déclarations du président tanzanien Jakata Mrisho Kikwete appelant chacun des pays de
la région à dialoguer avec ses rebelles (la RDC avec le M23, le Rwanda avec les FDRL, l’Ouganda avec les ADF-NALU). Il reste qu’à l’heure du bilan, il faut noter que plus qu’aucune autre région d’Afrique, l’Afrique australe aura été aux côtés de notre pays. Dans sa stratégie de reconquête, le Congo aura misé sur ses amis d’Afrique australe d’où il rencontre une meilleure écoute. Il est d’ailleurs un fait que jamais Joseph Kabila ne s’est autant déplacé qu’en Afrique australe et jamais il n’a manqué un seul sommet de la SADC. Cet engagement aux côtés de nos frères d’Afrique australe a fini par payer. La Brigade d’intervention de la Monusco qui appuie les FARDC est composée des seuls contingents des pays de la SADC (Afrique du Sud, Tanzanie, Namibie). Au Congo de s’en féliciter.
D. Dadei n
La reddition comment le m-23 a capitulé |
Acte 1 l’agonie.
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La reddition l’actus |
Acte 2 l’expiation.
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l’actus |
Avec le Ps 23, le Gouverneur Kimbuta fait vibrer la Cathédrale Notre Dame du Congo
E
lle était pleine comme un œuf, la Cathédrale Notre Dame du Congo. Samedi 2 novembre, avant l’heure des bureaux, on a compté les deux présidents des Chambres, Aubin Minaku Ndjalandjoku et Léon Kengo wa Dondo, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon, des Députés, des Sénateurs, les membres du Gouvernement central et provincial quasi complets. Dans la Capitale comme dans tous les chefslieux des provinces, le Gouvernement avait fait organiser des offices religieux en l’honneur des soldats des FARDC qui venaient de mettre en déroute les rebelles du M23 qui occupaient une partie du Nord-Kivu depuis dix-neuf mois et avaient envahi son chef-lieu, Goma. C’est à ces moments là que le gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta Yango se sent le mieux à l’aise. à la fin du culte, l’honneur lui fut donné de prononcer un mot et il trouva le mot juste surtout quand il vint à lire un passage des écritures saintes (Ps 23): «L’Éternel est mon berger; je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent». Le mot du Gouverneur en intégralité, ci-après. Honorable Président de l’Assemblée Nationale; Honorable Président du Sénat; Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement; Honorables Députés et Sénateurs; Excellences Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement de la République; Mesdames et Messieurs les Officiers Supérieurs des FARDC et de la Police Nationale; Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement provincial de Kinshasa;
Triompher en l’espace de 6 jours d’offensive fulgurante, nos forces armées sur les rebelles du M23. Que dire d’autre, sinon Merci à notre Dieu pour cette issue heureuse de la guerre dans la partie Est de notre pays. Aussi, au moment où les hostilités prennent fin et que la paix s’installe sur l’ensemble du territoire national, notre prière est-elle de confier à Dieu cette nouvelle ère car, pour avoir une paix durable, nous avons besoin de Dieu dans la mesure où tout ce qui se fait avec Dieu est durable et pérenne. N’est-ce pas que la parole de Dieu nous enseigne dans Psaume 127 que si l’éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain; que si l’éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain.
Le gouverneur de Kinshasa André Kimbuta Yango lors d’un meeting. DR.
Mesdames et Messieurs en vos titres et qualités respectifs; Distingués invités. S’il est des moments mémorables dans l’histoire d’un peuple, ceux qui marquent sa libération du joug de l’ennemi, ceux qui consacrent sa victoire sur les forces de l’oppression, ces moments disais-je, sont toujours accueillis avec allégresse, et célébrés dans la joie, la fierté et la dignité. Pour nous Congolais, qui sommes un peuple
croyant fermement en l’être Suprême, en l’éternel des armées, nous ne pouvons, en pareille circonstance, que rendre grâce à Dieu, lui présenter l’offrande de nos prières de remerciements et de louanges. C’est cela le sens de cet office religieux, c’est là notre façon, à nous, de glorifier l’éternel en toute circonstance, comme nous le recommandent les Saintes écritures. En effet, voici presque dix-neuf mois que la Nation Congolaise
subit une guerre injuste lui imposée par des puissances étrangères agissant au travers de quelques-uns de nos compatriotes dont l’aveuglement a atteint le paroxysme de la méchanceté au point que la communauté humaine les a gratifiés, à juste titre du vocable «forces négatives». Mais, voilà qu’aujourd’hui le Dieu Tout Puissant, Lui que le peuple Congolais implore jour et nuit, vient de nous rendre justice en faisant
Honorables, Excellences, Mesdames et Messieurs, La paix que nous célébrons ce jour, nous la devons à Dieu qui a agi à travers son Humble Serviteur, j’ai cité Son Excellence Joseph Kabila Kabange, Président de la République et Commandant Suprême de nos forces armées. Nous tenons, par conséquent, à recommander le commandant suprême au Père Tout Puissant pour qu’IL continue à lui accorder la grâce et l’énergie nécessaire pour toujours accomplir, dans la sérénité et la sagesse, les lourdes charges lui confiées par notre Dieu. Permettez-moi de saisir cette opportunité pour rendre un hommage mérité au Chef de l’état qui, fidèle à son serment Constitutionnel, n’a nullement fléchi pour céder à la pression, mais a su, au contraire, garder la constance dans sa
démarche en mettant en œuvre les trois options qu’il a toujours soutenues en vue de favoriser le retour de la paix, à savoir l’option politique, diplomatique et militaire. Aujourd’hui, l’histoire donne raison à cet homme dont nous ne pouvons que saluer la clairvoyance et le sens élevé de patriotisme et du devoir. Dans le même élan, je voudrais saluer la bravoure et le sens du sacrifice suprême qui caractérisent les vaillants combattants de nos Forces Armées. En effet, ces héros des temps modernes ont mis en déroute l’ennemi et ont fait honneur à tout un peuple en lui redonnant toute sa dignité.
Honorables, Excellences, Mesdames et Messieurs, Comme chacun le sait, la Victoire de nos forces armées intervient au lendemain de la tenue des concertations nationales et du discours historique du Chef de l’état devant le parlement réuni en congrès. Notre prière en ce moment est que cette fin de guerre contribue à booster l’élan de cohésion nationale à laquelle le peuple Congolais est parvenu à l’occasion du dialogue sincère et ouvert qui s’est tenu entre les fils et filles du pays. Je voudrais, par la même occasion, inviter chaque Congolais en général, et chaque Kinois en particulier, à capitaliser ces acquis pour cimenter davantage notre vouloir vivre collectif et le devoir sacré qui incombe à chacun de nous de défendre avec acharnement et patriotisme la souveraineté du pays ainsi que l’intégrité du territoire national. Pour terminer, je m’incline devant la mémoire des dignes
éléments des FARDC qui ont payé le prix fort pour leur pays. La patrie, comme l’a si bien dit le Chef de l’état, leur restera à jamais reconnaissante. De même, notre pays n’oubliera jamais le sacrifice des pays amis venus en soutien à notre Congo et dont certains fils et filles sont tombés sur le champ d’honneur. Puissent également nos frères et sœurs victimes des exactions, des pillages et des violences de toutes natures du fait de cette guerre injuste, trouver ici l’expression de la compassion et de la solidarité de la population de Kinshasa. Honorables, Excellences, Mesdames et Messieurs, La cause du peuple Congolais étant juste, il est évident que ce dernier prendra toujours le dessus sur ses ennemis car le bonheur et la paix seront, quelles que soient les épreuves, son partage. Ainsi, pour étayer cette pensée, je voudrais clore mon propos par l’évocation d’un passage des écritures saintes (Ps 23), que Je prie l’assistance de réciter à l’unisson avec moi: «L’Éternel est mon berger; je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent». Amen. Telle est la prière du peuple Congolais Victorieux. Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son Président. Je vous remercie.
Le chef rebelle Makenga a eu la vie sauve en traversant la frontière ougandaise Kinshasa prêt à signer un document
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akenga Sultani et plusieurs centaines de combattants de son M-23 ont en la vie sauve en traversant la frontière ougandaise le mercredi 6 novembre. Selon des sources de la région, le groupe recherché par les FARDC aurait été arrêté par les services de sécurité ougandais. Un haut responsable militaire ougandais cité par l’Afp a annoncé que le chef militaire du M23 avait bien franchi la frontière avec beaucoup de ses hommes et se trouvait entre les mains de l’armée ougandaise. «Il a franchi la frontière avec certains de ses hommes, il est avec nous», a-t-il déclaré sous couvert de l’anonymat, sans préciser sa localisation. La même source n’a pas précisé si Sultani Makenga était ou non libre de ses mouvements et s’il avait formellement fait acte de sa reddition aux
prenant acte de la reddition du M23
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L’ex-chef rebelle Makenga Sultani défait. DR. autorités ougandaises. Kivu, notamment Pour sa part, le portedes meurtres, parole de l’armée viols, enlèvements, ougandaise, Paddy recrutement d’enfants Ankunda, a indiqué, et enrôlements forcés. rapporte l’Afp On rapporte que dans qu’environ 1.500 sa fuite, Makenga aurait rebelles du M23, soit oublié certains de ses l’essentiel de ses effectifs effets personnels dont combattants, étaient son chapeau. entrés en Ouganda Ce n’est pas la première et s’étaient rendus à fois que l’Ouganda l’armée ougandaise sans hébergerait d’anciens confirmer la présence rebelles congolais qu’il de Sultani Makenga. utilise souvent pour faire Makenga est sous le chanter le gouvernement coup des sanctions de congolais. L’ancien l’ONU qui l’accuse Député allié au M23 d’être responsable de Roger Lumbala élu sur violations graves des les listes du RCD-L qui droits de l’Homme doit s’y trouver, y a élu et d’atrocités liées au domicile des années M23 dans le Norddurant.
rançois Muamba Tshishimbi, a déclaré jeudi 7 novembre que le gouvernement congolais est prêt à conclure les négociations ouvertes en décembre 2012 avec le M23 en signant un document reconnaissant officiellement la fin du mouvement rebelle. à en croire le coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’Accord cadre d’AddisAbeba et négociateur dans la délégation gouvernementale aux pourparlers avec le M23, le gouvernement est disposé à prendre acte de la fin du M23 en signant un document dans lequel la rébellion reconnaît sa défaite. Mais Muamba Tshishimbi a affirmé que le gouvernement congolais n’irait pas signer «des choses qui énervent notre Constitution ou qui donnent l’impression de
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chercher à nous voler notre victoire». Après la victoire des FARDC sur les rebelles du M23, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, ministre en charge des Médias, avait prévenu qu’aucun accord ne serait signé entre Kinshasa et la rébellion du M23 à Kampala mais plutôt une déclaration devant conclure les pourparlers. Pour lui, depuis son autodissolution, ce mouvement rebelle ne constitue plus un interlocuteur valable pour la signature d’un quelconque accord avec le gouvernement. Pour Lambert Mende, le M23 s’est auto-dissout en déclarant mettre fin à sa lutte armée et ne constitue plus un interlocuteur valable pour la signature d’un accord quelconque avec le gouvernement. De leur côté, les envoyés spéciaux des Nations unies en RDC préconisent
un accord de principe. «Un accord ne peut se justifier étymologiquement que s’il y a deux réalités: le gouvernement de la RDC et une force négative, fut-elle un groupe armé opérationnel. Or, vous avez tous suivi le communiqué. Le M23 a déclaré sa fin comme groupe armé. Donc, il n’y a pas lieu de venir distordre cette réalité en recréant un M23 pour signer avec lui un accord», a-t-il expliqué. Mende a affirmé que le gouvernement congolais n’avait jamais eu l’intention de «signer un accord avec qui que ce soit» à Kampala. Nous ne sommes pas allés pour négocier ou signer un accord. On nous dit: venez à Kampala, écoutez vos compatriotes et répondez-leur. Nous les avons écoutés et notre réponse se trouvera dans la déclaration que nous allons signer»-
Ce fut la guerre de trop on a tout vu venir et on a tout écrit |
Londres et Washington ont parlé. Sauf surprise improbable, notre pays est sauvé
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ne analyse froide comme nombre d’autres. Il avait tout vu, il avait tout écrit, fin décembre 2012, avec une exceptionnelle prophétie. Non ce ne fut pas une guerre de... trop. Ce fut LA guerre de trop, LA guerre à ne pas engager! à relire sans modération. Les parrains du monde, la Grande Bretagne et les états-Unis, ont parlé. Sauf surprise improbable, le Congo est sauvé. à nous de faire montre de cohésion et de gouvernance afin que plus jamais le pays ne retombe dans des images d’un autre âge. Personne nulle part au monde ne veut plus de croisade armée. Le monde réclame la paix infiniment, les échanges commerciaux, la croissance, le développement. Les guerres barbares qui bloquent le développement humain appartiennent à un autre âge. Si un génocide anti Tutsi a été commis en 1994 et un million de Tutsis et de Hutus fauchés, le
monde veut pouvoir tourner la page, aller de l’avant et supporte mal l’évocation d’un crime qui n’a pas livré tous ses secrets. le M-23 et ses commanditaires déballés. Si la guerre rwandaise a été de type identitaire et si celle de l’Afdl pouvait s’expliquer outre la décadence d’un régime Mobutu honni, la guerre du RCD suivie de celle du MLC d’un même tronc, était déjà une guerre de trop à ne pas livrer. Elle le fut... Reprouvée par l’extérieur, les Congolais la jugèrent répugnante. On comprend pourquoi le RCD et ses chefs, comme le MLC et ses chefs, ont disparu des écrans radar politiques. Le premier certainement plus que le second. Celui-ci survit grâce à la résurgence en équateur d’un mobutisme encore vivace qui rêve d’un grand soir de retour aux affaires... On ne saurait expliquer autrement le sort qui frappe son icône JeanPierre Bemba rattrapé par des outrances d’une colonne armée centrafricaine que l’étranger
a voulu frapper afin que cela serve d’exemple. On connaît la suite... La CPI, la Cour pénale de La Haye, aurait pu avoir vu le jour pour accueillir les mauvais garçons du Congo. Le même sort a frappé d’autres chefs de guerre qui ont essaimé dans ce Kivu frontalier du Rwanda: Jules Mutebutshi, le général Laurent Nkunda (Batware) Mihigo, le général Bosco Ntaganda et aujourd’hui ceux qui se réclament du Mouvement du 23-Mars, le colonel Sultani Makenga, Sylvestre Mudacumura, le Bishop Jean-Marie Runiga Lugerero. Joseph Kabila Kabange, le président de la République, a été percutant le 15 décembre à Kinshasa lors de son discours sur l’état de la Nation devant les deux Chambres parlementaires réunies et les plus hauts dignitaires de l’état. Il a qualifié cette guerre du M-23 de «guerre d’agression de la part du Rwanda» et, mieux, sur laquelle «tout a été dit». Puis: «Des preuves suffisamment documentées sont fournies aussi bien par nos services spécia-
lisés que par différents rapports des Nations Unies». Tout comme, a-t-il poursuivi, sur cette même veine mordante, sur «la nature du M-23, de ses dirigeants, de ses motivations et de ses projets, la vérité est connue de tous: au pays, dans la Région, comme partout ailleurs dans le monde». C’est tellement vrai! Définitivement, le Rwanda paraît avoir été mal inspiré en se lançant dans une énième aventure armée. à force d’invoquer les mêmes menaces identitaires, le pays a fini par vider son crédit et lasser même ceux qui par opinion ou par sentiment lui étaient favorables. C’est encore Kabila qui martèle dans ce discours du 15 décembre appelé à passer à la postérité comme un moment politique majeur et dont chaque mot se trouve si bien à sa place: «Une guerre dont les véritables concepteurs et commanditaires sont aussi insaisissables que le sont leurs motivations profondes, sujets tabous, parce qu’inavouables» (...). Un conflit au départ
«mutinerie (qui) s’est ensuite muée en une rébellion, aux motivations fluctuantes et élastiques, variant en fonction des alliances et des circonstances». S’il s’agit d’un accord - celui du 23 mars qui serait contesté par le M-23, il a été signé par une trentaine de groupes armés. Or, explique le Chef de l’état, cet accord ne serait aujourd’hui contesté que par le seul M-23, et, en réalité, par quelquesuns de ses seigneurs de guerre (Le Soft International n°1206, daté lundi 17 déc. 2012, 1ère éd.). Jamais le M-23 et ses commanditaires n’avaient à ce jour été aussi déballés sur la place publique par l’Autorité suprême du pays! De là l’exaspération des Congolais de tous bords même des opposants qui d’ordinaire sont prompts à rallier tout mouvement ou tout discours susceptible de porter un coup quelconque au camp du pouvoir... le gendarme du monde entre en colère. On comprend l’agacement de l’extérieur qui, chaque jour qui passe,
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diabolise une guerre qui paraît être LA guerre de trop que le Rwanda n’aurait jamais dû livrer. Le tocsin fut sonné par des touts petits pays d’Europe, Pays-Bas, Suède, Danemark. Puis ce fut au tour des poids lourds: l’Allemagne et surtout la Grande Bretagne qui annoncèrent la suspension d’une aide budgétaire précieuse consentie à Kigali depuis la commission du génocide et qui aide le pays à boucler des fins de mois périlleux. La Belgique rejoindra le groupe plus tard... Puis, pour boucler la boucle, l’Amérique, l’hyper puissance, le gendarme du monde, entrait en scène avec force... L’Amérique qui avait déjà tôt fait l’annonce de sa décision de suspendre une part quoique infime de l’aide militaire au Rwanda. Les états-Unis dont le président Obama paraît à ce point outré par des dénonciations répétées des parlementaires américains et par l’échec essuyé au Sénat dans la nomination de Susan Rice rattrapée par des prises de position
pro-rwandaises lors des années où elle fut secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines de Bill Clinton tout comme aux Nations unies où, ambassadrice, elle s’employa à ferrailler pour éviter une résolution condamnant le Rwanda dans le soutien au M-23 (on sait que Kigali fut un client d’Intellibridge quand Susan Rice y travaillait), mais voici que le 18 décembre le président prend son téléphone pour admonester Paul Kagame. C’est un tournant dans la politique américaine: Kigali est explicitement désigné dans les guerres des Kivu. Afin que nulle part, nul n’en ignore rien, la Maison Blanche rend public le contenu d’un message sans ambigüité. «Tout soutien au groupe rebelle M-23 est contradictoire au désir rwandais de stabilité et de paix». «Tout soutien à des groupes armés en RDC doit cesser de façon définitive». «Vous devez respecter les engagements pris avec les présidents Joseph Kabila, Yoweri Museveni et convenir d’un accord politique
(suite en page 7).
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Muhammad Ali, Chirac, la compagne de Hollande, etc., avec nous
ans «la peur change de camp» (Le Soft International n°1208, daté 1ère éd. vendredi 28 décembre 2012), ce journal écrivait: «Les développements des derniers jours ont apporté l’éclatante démonstration d’une règle qui n’a jamais failli. Le jour même de la Nativité, à l’occasion de sa traditionnelle bénédiction à la ville et au monde, le Saint Père en personne montait au créneau pour lancer un appel ému en faveur du retour à la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo. Il a souhaité «que le Rédempteur apporte aide et réconfort aux réfugiés de l’Est de la République Démocratique du Congo et donne la
paix au Kenya, où de sanglants attentats ont touché la population civile et les lieux de culte» La bronca. Dans le même ton, et au même moment, l’une des voix les plus respectées d’Europe, le Roi Albert II des Belges, se disait «consterné» par le nonrespect de l’intégrité
du territoire de la RDC et par les violences qui s’y déroulent. «Je suis consterné de voir que les drames des populations dans l’Est du Congo se poursuivent, avec tant de violences et de réfugiés, et que l’intégrité du territoire congolais n’est pas respectée», s’est-il indigné. (...) Plusieurs
autres voix se sont associées à cette émotion. Le cas de la tribune publiée le 25 décembre dans le prestigieux quotidien français «Le Monde» par l’ancien président français Jacques Chirac, dont on connaît l’attachement à l’Afrique et, particulièrement à la RDC, et qui compte
de nombreux réseaux encore actifs tant en France que sur le Continent. Une tribune cosignée avec plusieurs autres personnalités dont l’ancien président sénégalais et actuel secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Abdou Diouf, l’ancien champion du monde
nes, le M-23 concède «des avancées»... Sans négliger une part de mobilisation interne qui fait la Nation Congo fière et solidaire, Kinshasa découvre qu’il n’y a de victoire véritable que celle décidée par les puissants du monde... Qui aurait pu s’imaginer que le colonel Kadhafi ait pu être mis en déroute à Tripoli par un groupement de rebelles hétéroclites et désespérés? Qui aurait pu croire que le Pharaon d’égypte pouvait s’écrouler aussi facilement sans un désengagement des généraux inspiré par des chancelleries? Qui peut penser que le régime de Damas soit désormais à compter ses jours sans une décision prise hors du territoire national? Quand un matin du 16 janvier 2001, un coup de feu a lieu au Palais de marbre, fauchant le Chef de l’état, forces du RCD et troupes rwandaises de l’APR bivouaquent à Pweto à deux jours de marche de la deuxième ville du pays, Lubumbashi mais le Lieutenant-Général Faustin Kayumba Nyamwasa reçoit l’ordre de se rendre par hélicoptère à Pepa, dans le Nord Katanga. Le chef d’état-major général de l’Armée rwandaise donne l’ordre aux troupes de revenir à leurs positions de départ et de ne pas en bouger! La guerre est finie. Vive la paix! Place aux négociations politiques. Dans nos sociétés contemporaines, aucun conflit ne prolifère nulle part au monde devenu le petit village planétaire de Mac Luhan, qui ne trouve la main des puissants. Ces puissants qui sont
des groupes de pression qui gouvernent le monde: les milieux d’affaires, les cartels économiques et leur industrie de communication qui en est le relais, qui cristallise l’opinion publique mondiale et pèse sur les gouvernements du monde qui en sont des porte-parole.
ques se réduisent à des rapports sur l’humanitaire et les guerres à répétition des Kivu. L’Angola et le Congo Brazzaville voisins savourent la paix, une paix garantie par des puissants intérêts pétroliers, américains et français. La Chine peut s’y installer en force, cela n’est pas un casus belli! C’est tout différent de la RdCongo! Ceci expliquant cela, les déboires des cartels financiers sont exploités par des médias de connivence qui leur donnent une résonnance disproportionnée. Au lieu de passer à l’offensive en plaidant lui-même sa cause sur tous les théâtres où se prennent les décisions qui comptent, le pays continue de s’avachir. Quand l’avenir du régime rwandais est en cause, ce sont 100 Rwandais qui débarquent à New York et investissent le Conseil de sécurité, les groupes de pression et les médias transcontinentaux. Comme rarement, Kigali a affiné la théorie des guerres modernes: elles sont des guerres psychologiques. Contrairement au Congo où il n’y a pas un journal, pas une radio, pas une télé qui ne donne à la mode: frapper, frapper, toujours frapper; humilier, humilier, toujours humilier des dirigeants qui seraient des Lucifer quand la réalité est autre, un pays qui serait l’Enfer quand la réalité sans ressembler à celle du Paradis est loin d’être l’Enfer. Le pays a un Franc lourd, une croissance soutenue proche de 8%, des prix qui ne bougent pas même en période des fêtes, une inflation proche de zéro quand
dans sous Mobutu le pays a connu une inflation de 10.000%, un commerce extérieur sain que garantit un beau matelas de devises. Jamais cela n’avait été observé. Signe de gouvernance exercée par Kabila... De tout cela, personne ne sait rien à l’étranger! Et quand vous l’évoquez, les gens renversent les tables!
des poids lourds Muhammad Ali (connu aussi sous son ancien nom de Cassuis Clay) ainsi que la compagne du président français François Hollande, Valérie Trierweiler. Rien que du beau monde. Mais aussi et surtout des voix qui comptent et qui portent. D’autant que leur appel a récolté de nombreuses autres signatures emblématiques des personnalités tant politiques, diplomatiques que du monde des arts. «Eau, soleil, terres fertiles, le Kivu aurait tout pour vivre heureux», écrivent-ils. Mais, déplorent-ils, «des escadrons, dont le groupe baptisé M23, font des incursions à Goma et sèment la terreur dans sa périphérie. Ils portent de beaux uniformes et brandissent des armes
neuves. D’où viennentils? Ils ravagent et ils tuent. Et ils violent. Ils violent par centaines de milliers les femmes et les enfants pour terroriser la population. Ils violent pour détruire. Ils violent pour arracher à jamais les identités. Et les enfants qu’ils n’ont pas massacrés, ils les enrôlent de force» («Au Kivu, on viole et massacre en silence»). C’est donc une véritable clameur internationale qui poursuit le M-23 et qui n’est pas près de retomber. à l’exemple de la décision historique de Londres, il y a peu, de couper son aide budgétaire au Rwanda, à la suite des rapports concordants des experts des Nations Unies confirmant l’implication de ce pays, mais aussi de l’Ouganda dans le soutien apporté à la rébellion. (in «La peur change de camp»).
truction nationale et de modernisation va se poursuivre». Pour sûr! Reste qu’au Congo, nous nous contentons un peu trop de nos tabloïds qui n’influent personne, ne touchent personne, n’ont aucune crédibilité. On se régale de ces radios et de ces télés qui amusent plus qu’elles n’informent malgré des talents certains et dont l’écho se brise au contact des eaux du fleuve. Nous prenons plaisir à nous regarder dans ces miroirs qui nous le rendent bien, et à nous satisfaire de ce que nous sommes et de ce que nous ne sommes pas! Ce n’est pas qu’il faille négliger l’interne qui est notre dernier rempart. Le problème est que nos pays sont si dépendants de l’extérieur que la moindre petite phrase prononcée par le moindre petit reporter sur la moindre petite radio étrangère prend une telle consonance parce que bue jusqu’à la lie par notre opinion publique qu’elle peut être à la base d’un début d’émeute dans nos états fragiles. Ce qu’il faut reconnaître est que c’est moins nos médias locaux que les médias internationaux qui forment l’opinion publique locale... Il n’y a pas un Kinois qui ne commence sa journée sans tourner le bouton de Rfi et il n’existe pas un seul qui ne s’épuise devant les monotones journaux en continu de France 24 ou ceux de TV5. Hélas! La vérité c’est ailleurs... Mais les plus puissants étant les Anglo-saxons, un reportage sur CNN ou sur BBC prend des allures de tremblement de terre... Or, notre Congo est partout sauf sur ces médias
qui informent ceux qui gouvernent le monde. Dire que nous restons bras croisés peut être excessif. Le problème est de savoir si ceux qui décident nous écoutent quand il nous arrive de prendre la parole. Ou si nos propos sont repris dans ces espaces de médias qui comptent... C’est dire si nous avons une incidence sur la marche du monde! En clair, si l’image du pays et du régime est mieux rendue. à l’heure du bilan, la question est d’une pertinence extrême. Il paraît temps de secouer le cocotier... Nous ignorons que lorsqu’un homme vient à prendre la parole pour s’expliquer, ce qu’il a échoué à communiquer. Communiquer c’est d’ailleurs souvent se taire! Stricto sensu, la communication ne nécessite pas de prise de parole. Au fond, communiquer est une posture qui n’a aucun besoin d’expression verbale. Dans le processus de communication, la prise de parole n’a de sens que comme complément d’information. Lorsque la prise de parole devient l’information principale, ce qu’elle est sujette à suspicion et est souvent rejetée par l’audience. Un pays, un régime n’ont de sens que par des actes d’adéquation que jour après jour ils posent et génèrent, ces actes d’adéquation sont autant de faits de séduction qui concourent au consensus et à la cohésion susceptibles de permettre la reproduction et la pérennisation, but ultime recherché par toute action politique.
Ce fut LA guerre de trop
(suite de la page 6).
transparent et crédible permettant entre autres de mettre un terme à l’impunité des commandants du M-23 et d’autres criminels poursuivis pour de graves violations des droits humains». «Je crois que cette crise devrait faire émerger un accord politique traitant de la sécurité régionale sous-jacente, des questions économiques et de gouvernance, tout en garantissant la souveraineté et l’intégrité territoriale».
La victoire est celle des puissants... Décryptons ce message: «Oui, les états-Unis savent que vous êtes le fauteur des troubles dans le pays voisin et dans la région. Oui, les états-Unis restent activement saisis de cette question et de la suite que vous réserverez à ce message qui doit être le dernier...». En clair, une cinglante mise en garde... Si cet appel téléphonique a connu un tel retentissement, c’est qu’il s’agit d’une démarche initiée avec la sous-région et l’Union Africaine; elle résulte d’une concertation avec les autres puissances... Après Londres, le gendarme du monde a parlé. Inutile de faire une photo: à Kigali, on en a compris la quintessence. Sauf surprise improbable, le Congo est sauvé... à Bruxelles, le gouvernement se frotte les mains. Et les événements de se précipiter à Kampala où une délégation gouvernementale peinait à démarrer ses pourparlers avec des rebelles du M-23. Pour la première fois depuis deux semai-
disposer d’intérêts vitaux. Quand un Chef d’état prend la parole pour fustiger un autre et invoquer l’absence de démocratie ou de droits de l’homme, c’est parce que les deux pays n’ont pas d’intérêts vitaux communs. D’où l’urgence pour le Congo d’organiser un déploiement stratégique vers ces trois pôles: les milieux financiers, les grands groupes de médias, les grandes chancelleries du monde, Paris, Berlin, Londres, Washington sans oublier notre bonne vieille ancêtre, la Belgique, cette lucarne par laquelle le monde nous observe... Car nos relations avec ces trois pôles qui comptent sont si exécrables. Le pays est en constante chamaillerie avec les majors financiers comme avec les grands groupes de medias ou avec les capitales du monde où se prennent les décisions qui comptent dans la gouvernance du monde. à proprement parler, il n’y a au Congo aucune firme venant ni d’Allemagne, ni de Grande Bretagne, ni de France, ni des états-Unis et la Belgique, historiquement si proche, n’est pas logée à meilleure enseigne! Nous on cherche à refaire le monde! Les télégrammes des ambassades squeletti-
des nuls les surdoués du Congo? Des nuls les surdoués du Congo? Allons donc! Surdoués, ce terme qui fut utilisé pour la première fois dans ce journal au lendemain de l’annonce d’une équipe gouvernementale resserrée comme jamais dans le pays (29 ministres, le Premier ministre compris). L’article écrivait: «Chacun de ces 29 ministres peut être considéré comme un doué sinon un surdoué dans son domaine» (Le Soft International n°1166 daté 30 avril 2012). à l’arrivée, une situation macro-économique à faire pâlir les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et South Africa), les cinq grandes puissances émergentes, respectivement neuvième, sixième, quatrième, deuxième et vingtcinquième puissances économiques mondiales qui totalisent un PIB de 11.221 milliards pour 3 milliards d’habitants et, en 2015, vont assurer 61 % de la croissance mondiale et qui renforce l’option du pays de mettre le cap sur l’émergence... Dans son même discours du 15 décembre, le Président rassurait ses compatriotes: Le pays «va rebondir. Notre programme de recons-
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T. Kin-kiey Mulumba n
(Le Soft, n°1207, 1ère éd. lundi daté 24 déc. 2012).
Journées d’affaires pour le secteur agricole
R
eprésentant personnel du Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon en mission à Lubumbashi, le ministre Jean Chrysostome Vahamwiti Mukesyayira en charge de l’Agriculture et du Développement Rural a ouvert jeudi 7 novembre 2013 au Salon Congo du GHK une réunion d’affaires dénommée Business Meeting en vue de mobiliser des fonds pour le Plan national d’investissement agricole (PNIA). Vahamwiti Mukesyayira recherche près de 6 milliards de dollars au moins pour ce programme (2013 à 2020) et espère ayant ainsi mobilisé ce financement, enclencher une croissance annuelle de 6% dans le secteur agricole congolais. Cette réunion fait suite à une décision des Chefs d’état Africains qui, «conscients du rôle porteur de croissance du secteur agricole ont mis en route le Programme Détaillé pour le Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA) dont le pilotage est confié au NEPAD», a expliqué Vahamwiti. Pour concrétiser le PDDAA, chaque état africain est ainsi tenu de se doter d’un Plan National d’Investissement Agricole, PNIA. En Afrique Centrale, le Congo est le deuxième pays, après le Burundi, à organiser son business meeting qui est placé sous le thème «le secteur privé et les organisations paysannes au centre du développement agricole de la République Démocratique du Congo», Ci-après le discours d’ouverture du ministre Jean Chrysostome Vahamwiti Mukesyayira. C’est avec un réel plaisir et grande joie que je vous souhaite la bienvenue à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. Recevez tout d’abord les salutations du Premier
Ministres et invités de marque posent pour une photo de famille après l’ouverture du Business Meeting à Kinshasa. DRéservés. Ministre et Chef du Congo. Il se veut une de Développement la semaine prochaine spéciales à travers le Gouvernement, Matata réunion d’affaires et Agricole (FONADA), pour un financement pays; Ponyo, qui, pour des n’est ni un colloque, actuellement en de 3.000.000 $US sur w l’accélération de raisons d’état, n’a pas ni un atelier, ni un discussion au fonds proprement du la pacification du pu être présent parmi symposium. Plus Gouvernement, sera Gouvernement; pays qui ouvre le nous comme il l’a si précisément le finalisé dans un bref w la poursuite de la Nord-Est du pays aux bien voulu. Oui, vous business meeting délai alors que l’étude réhabilitation des investissements et qui avez eu raison de est un marché où sur la création d’une infrastructures ( améliore sensiblement faire le déplacement la République Banque Agricole est routières à travers le climat des affaires; en République Démocratique du confiée à la Banque le programme w l’adaptation de la Démocratique du Congo, à travers ses Néerlandaise du Paysde réunification législation congolaise Congo car vous arrivez onze provinces, offre Bas; nationale routière au Droit OHADA au bon moment, celui aux investisseurs tant w l’appui à la et la réhabilitation auquel la RDC a de la libération des nationaux qu’étrangers structuration des des routes de adhéré. hordes d’hommes ses opportunités organisations desserte agricole; Comme on s’en armés qui pesaient d’investissement dans paysannes et à leurs aéroportuaires; aperçoit, la sur le climat des le secteur agricole activités; fluviales; et contribution du affaires dans ce pays au sens large (...). w l’appui à l’émergence énergétiques). Gouvernement aux opportunités Les contributions des parcs agrow la poursuite de congolais pour la d’investissement budgétaires annuelles industriels à travers le l’amélioration réussite du PNIA va quasi-illimitées. cumulées avec les pays; du climat des au-delà de simples En effet, cette semaine apports des partenaires w la défiscalisation affaires qui a connu engagements financiers commence par la fin techniques et financiers progressive du secteur incontestablement des et se déroule en une de la guerre menée traditionnels de la agricole; avancées remarquables série d’engagements et par le M23 contre la RDC ne financent w la poursuite ces dernières années; d’actions multiformes République dans la que 35% de ces de l’exonération w l’organisation dont plusieurs déjà Province du Nordinvestissements des intrants et des états Généraux en cours. Chers Kivu depuis plusieurs voulus, soit investisseurs, matériels agricoles à des paysans et des années. 2.046.600.000 Vous êtes présents l’importation; producteurs agricoles C’est pourquoi, il $US sur la période parce que vous w l’accélération des tel que voulu par serait ingrat et antisusmentionnée alors aimez la République réformes du Ministère le Président de la patriotique de ne pas que les 65%, soit Démocratique du de l’Agriculture et République à la fin saluer la patience 3.684.100.000 $US Congo. Au nom de cet du Développement des concertations méticuleuse et hors du sont à mobiliser. D’où amour que vous avez Rural ainsi que le nationales devant commun du Président toute l’importance pour ce pays, cet aprèsrajeunissement de son traiter entre autres de la République et que le Gouvernement midi, la République personnel; des amendements Chef de l’état, Joseph attache au secteur Démocratique du w l’élaboration et à apporter à la Loi Kabila Kabange, dont privé pour accroître les la mise en œuvre Congo va vous portant principes les Congolaises et les investissements dans le du programme de offrir près de fondamentaux Congolais savourent secteur agricole. Il ne 2.000 opportunités modernisation des relatifs à l’agriculture aujourd’hui les fruits. s’agit pas de collecter d’investissement villages; pour s’assurer des Nous le félicitons des fonds à remettre agricole que vous w la poursuite de amendements partagés donc en sa qualité de à l’état congolais allez découvrir à l’appui aux campagnes et acceptés par tous Commandant suprême comme appui agricoles et la les acteurs du secteur travers la diversité des Forces Armées budgétaire, il s’agit mise en place d’un et donc durables dans des onze Provinces. Congolaises pour plutôt de stimuler le système concerté de le temps, c’est-àCes opportunités vous toutes les victoires privé à investir. leur gestion entre dire moins sujettes offertes ce jour sont militaires à la manière Outre les contributions les Gouvernements à des contestations un échantillon qui de l’Empereur Jules budgétaires annuelles provinciaux, le successives; s’enrichira chaque César: veni, vidi, vici qui seront affectées secteur privé et w l’accélération de jour et sera placé sur «je suis venu, j’ai vu et au secteur agricole, les organisations la réforme du droit le site du Ministère j’ai vaincu». le Gouvernement paysannes. Le foncier congolais, la de l’Agriculture et du L’événement qui nous congolais mène des Conseil Consultatif Commission nationale Développement Rural réunit ce jour est le actions sur les axes National et les de réforme du droit avec une actualisation Business meeting suivants: Conseils Consultatifs foncier congolais permanente. Un CD pour le financement w accompagner la Provinciaux sur (CONAREF) ayant été vous sera remis à la fin du Plan National renaissance des l’Agriculture en seront instituée cette année des travaux pour vous d’Investissement instruments financiers les cadres; 2013 par Décret du permettre d’être parmi Agricole en du secteur agricole. Le w l’opérationnalisation Premier Ministre; les premiers à faire République Décret portant création du fonds d’innovation 14) la création des leur choix si cela ne Démocratique du du Fonds National agricole qui sera lancé zones économiques l’est pas encore. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1256 | PAGE 8.
D’ores et déjà, le Gouvernement vous invite à faire demain votre déclaration d’engagement pour l’investissement agricole en République Démocratique du Congo. Par ailleurs, comme ce Business meeting est avant un espace d’échange entre investisseurs du secteur agricole, un espace be to be où vous pouvez tranquillement et partagé vos projets a été aménagé dans la salle derrière nous. Aux investisseurs déjà présents en RDC depuis des années, le courage vous encourage de l’avoir accompagné pendant des moments parfois difficile et vous promet de vous donner le meilleur que vous voudrez parce que vous êtes déjà là. En contrepartie, le Gouvernement vous demande d’être témoins de la prospérité de vos affaires et des intérêts que vous avez gagnés car souvent pour conserver de grandes parts de marché vous vous taisez jalousement. Quant aux partenaires techniques et financiers qui accompagnent la RDC dans le secteur agricole et de l’agro-industrie, nous remercions sincèrement et attendons des engagements renouvelés et plus forts. A travers la tripartite que vous avez choisi pour assurer le leadership (FAOFIDA-PAM), nous vous disons merci. Nous remercions aussi tous les partenaires qui ont contribué à la préparation et à la réussite de business meeting dont la FAO, le FIDA, la BAD, la Banque Mondiale, le PNUD, le COMESA, la Coopération Technique Belge et tous les Héros dans l’ombre. Ainsi, au nom du Premier Ministre et Chef du Gouvernement qui m’a expressément mandaté pour ouvrir, à son nom cet événement, premier de ce genre en République Démocratique du Congo dans le secteur agricole et qui vise à relever l’insuffisance des financements dans le secteur, je déclare ouvert le business meeting pour le financement du Plan National d’Investissement Agricole congolais. Je vous remercie.
communication |
Communiqué de presse.
Le Directeur Général de Standard Bank RDC rejoint le Conseil international de Platinum Circle RDC et Singapour, 28 octobre 2013 – Platinum Circle, le principal groupement d’entreprises mondiales constitué de sociétés avec un chiffre d’affaires annuel dépassant 100 millions de dollars US, d’organisations gouvernementales et intergouvernementales, a annoncé ce jour la nomination de M. Eric Mboma, le Directeur général de Standard Bank RDC, au sein de son Conseil international. M. Lionel Lee, Président du Platinum Circle a déclaré, «Nous sommes heureux d’accueillir M. Mboma au sein de notre conseil de dirigeants d’entreprises et de gouvernements. Il apporte avec lui une grande expérience et connaissance des marchés, industries et du paysage sociopolitique africains acquises dans ses fonctions actuelles et précédentes. De plus, il voue une réelle passion au continent africain et s’érige en fervent défenseur de son potentiel économique ». «Je suis ravi d’avoir été nommé membre du Conseil de Platinum Circle et j’ai hâte d’y prendre une part active», a confié M. Eric Mboma. «L’Afrique demeure un marché non encore mature et, ainsi, représente une formidable opportunité pour les parties prenantes clés qui cherchent à révéler les formidable niches de croissance inexploitées. Je m’attache à créer un catalyseur de croissance pour ce continent, ainsi qu’à rassembler les cerveaux africains afin de découvrir les possibilités infinies que l’Afrique peut apporter au marché international.» M. Eric Mboma Tamutunu a été nommé directeur général de Standard Bank RDC en 2012. Il possède une solide expérience dans la gestion de tous les aspects de l’exécution de marchés et du processus de négociation. Avant cela, M. Mboma avait rejoint la branche Mineral Exploitation de BHP Billiton à Singapour où il a assisté, avec succès, le département Acquisitions de la plus grande entreprise minière du monde, dans sa mission d’acquisition d’immenses gisements de matières premières stratégiques à travers le monde. M. Mboma a un Master in Public Administration, Leadership and Economic Policy (en français, maîtrise en sciences administratives, leadership et politique économique) obtenu à la Harvard Kennedy School of Government et un MBA, Finance, General Management and Entrepreneurship (en français, maîtrise en administration des affaires, finance, gestion générale et entreprenariat) de la Booth School of Business de l’Université de Chicago. « Il y a une réelle nécessité de créer et favoriser une croissance forte et durable dans cette partie du monde, et j’ai hâte de promouvoir des relations fortes avec les dirigeants de gouvernements et d’entreprises partageant ce programme commun de croissance future », a ajouté M. Mboma. « Cette exceptionnelle capacité spécifique au Platinum Circle résulte du fait que ce groupement d’entreprises permet aux parties prenantes de s’associer dans l’optique d’un bénéfice mutuel, de maximiser leur exposition internationale, avoir des relations de haut niveau et de promouvoir la notoriété de leur marque. En plus de créer une communauté mondiale de clients constituée de dirigeants représentant
des sociétés, organisations gouvernementales et internationales issues des six continents, le Platinum Circle propose des initiatives, forums et projets privés tels que la Future Global 100 Initiative, les Leadership Dialogues et des ouvrages sur le management. Nous nous réjouissons de la future contribution de M. Mboma qui nous permettra d’élaborer des initiatives et programmes en Afrique et à accroître le nombre de dirigeants africains dans la communauté du Platinum Circle,» a ajouté M. Lee.
nous fournissons des solutions financières et des solutions de gestion des risques relatifs aux devises, taux d’intérêts et placement afin de répondre aux besoins de trésorerie des entreprises. Récompenses et distinctions récentes • Elue «Meilleure banque» en RDC en 2007 et 2008 par le magazine The Banker pour ses résultants financiers et sa performance globale.
M. Mboma rejoint les rangs des autres dirigeants renommés du monde entier au sein du Conseil consultatif du Platinum Circle dont Amadou Diallo, Directeur général de DHL Freight; Zaqy Mohamad, Membre du Parlement de Singapour; Tan Pheng Hock, Président et Directeur général de ST Engineering; Gaurav Dalmia, Membre du Conseil d’administration de Dalmia Group; James Beltran, Vice-président de Melewar Holdings; Ilham A. Habibie, Directeur général et Président directeur de PT. Ilthabi Rekatama; Taro Kono, Député de la Chambre des Représentants, National Diet of Japan; et Haresh Aswani, Directeur général de Tolaram Group.
• «Prix d’excellence 2010 du traitement de bout en bout des virements en dollars US» pour la qualité exceptionnelle des messages de paiements en USD. • Elue «Meilleure banque» en RDC en 2011 par le magazine Global Finance. Les critères de sélection des lauréats comprenaient la croissance des actifs, la rentabilité, les relations stratégiques, le service client, les prix compétitifs et les produits innovants. • Elue “Meilleure banque” en RDC en 2013 par de Global Finance dans son classement 2013 des meilleures banques au monde.
-CONCLUSIONSÀ propos de Standard Bank RDC Standard Bank Group, le plus important groupe bancaire en Afrique de par sa valeur boursière avec un actionnariat de 20% détenu par la plus grande banque chinoise, Industrial and Commercial Bank of China (ICBC), est présent en RDC depuis 1992, date à laquelle le groupe a racheté ANZ Grindlays Zaïre créée en 1973. En RDC, la filiale locale opère sous le nom de “Standard Bank RDC” et emploie plus de 100 personnes. Nous proposons des produits et services dans nos agences de Kinshasa, Lubumbashi, Kolwezi, Goma et Matadi ainsi que dans la RDC toute entière à travers un réseau d’intermédiaires locaux comme suit : • Dans les régions où il existe des banques, nos clients peuvent encaisser des chèques et effectuer des dépôts aux guichets de nos partenaires comme ils le feraient à nos propres guichets. • Dans les régions ne disposant pas d’une présence bancaire, nous avons constitué des partenariats avec des sociétés de transfert d’argent. Sur simple ordre de nos clients, nous traitons des transactions pour le compte de ceux-ci tout en assumant tous les risques inhérents jusqu’à la confirmation du paiement.
À propos de Platinum Circle («PC») Platinum Circle est un groupement des principales entreprises mondiales constitué de sociétés ayant un chiffre d’affaires annuel de plus de 100 millions de dollar US, d’organisations gouvernementales et intergouvernementales d’Asie-Pacifique, MoyenOrient, Afrique, Amérique latine, Amérique et d’Europe (www.platcircle.com). Soutenu par des dirigeants d’entreprises et de gouvernements de plus de 20 industries et 55 marchés, nous sommes également l’une des communautés internationales d’entreprises les plus influentes avec plus de 1000 sociétés dont le total des revenues annuels dépasse 3 billions de dollar US. Grâce à ses Partenaires et son Conseil, Platinum Circle s’emploie à créer le groupement d’entreprises le plus connecté du monde avec plus de 5000 organisations issues des six continents.
En tant qu’un des plus grands pays d’Afrique, la transition de la RDC vers la stabilité devrait encourager d’importants échanges et investissements, avec un potentiel considérable dans les secteurs suivants : mines, infrastructure, télécoms, transport, énergie et agro-entreprise. Nos équipes dans le pays conjuguent leur compréhension approfondie des conditions et facteurs qui déterminent le marché en RDC avec l’expertise de Standard Bank Group en matière de marchés émergents, afin d’élaborer des solutions axées sur le client qui répondent aux besoins individuels du client. Nous disposons d’une expérience particulière dans la satisfaction des besoins des compagnies minières, multinationales, Nations Unies et les organisations internationales opérant en RDC. Nous proposons une gamme définie de produits et services, y compris les services transactionnels ; et
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mon porte-monnaie |
Le Sommet du Comesa à Kinshasa est très attendu pour l’entrée en fonction de la zone de libre échange tripartite
U
n des grands défis du COMESA pour l’avenir sera de maintenir la croissance dans les échanges à l’intérieur de la région. Il est prévu que la grande zone de libre-échange entre en fonction d’ici à la mi-2014. Le Sommet de Kinshasa reporté en février 2014 est le passage obligé. Prévu initialement du 14 au 15 décembre 2013 à Kinshasa, le prochain sommet du Marché commun pour l’Afrique de l’Est et australe (COMESA) est renvoyé à février 2014. Le président de la R-dC, Joseph Kabila Kabange, et le secrétaire général COMESA, Sindiso Ngwenya, ont eu, le 3 octobre 2013, un entretien à Kinshasa sur la tenue de ce sommet. Qui abordera des questions relatives au développement des infrastructures et à l’intégration régionale. Le sommet de Kinshasa sera un sommet historique parce qu’il traitera de plusieurs dossiers, notamment la synergie entre les Etats membres
pour le développement du secteur de l’industrie. Par exemple, en ce qui concerne l’exploitation minière, spécialement du cuivre et du cobalt, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas créer beaucoup d’emplois grâce à la transformation de ces minerais. Il s’agit aussi de l’exploitation commune des chemins de fer, étant donné que la majeure partie des pays membres du COMESA concentrent leurs efforts sur le développement de ce secteur économique. A la dernière conférence de la TICAD, en mai 2013, au Japon, un mémorandum d’entente a été signé entre le COMESA et l’Alliance Forum Fondation du Japon Centre for Africa (AFDP) afin de renforcer la coopération entre les pays membres du COMESA en apportant des capitaux japonais à la ZEP, la Banque de cette organisation sous-régionale. Les domaines de coopération sont entre autres, le secteur énergétique, les infrastructures ferroviaires, le renforcement du partenariat public-privé, les domaines financier
et agro-alimentaire. Le président sud-africain, Jacob Zuma, appelle les gouvernements africains à redoubler d’efforts pour mettre en place une zone de libre-échange tripartite sur le continent africain pour promouvoir des relations économiques et des échanges plus forts entre et au sein des pays africains. «Le processus de création d’une zone de libre-échange tripartite continentale devrait encourager le secteur privé à investir davantage sur le continent africain», a déclaré Jacob Zuma lors du Forum des affaires Afrique du Sud-Nigeria au Cap. Ce forum s’est tenu en marge de la visite du président nigérian, Goodluck Jonathan, en Afrique du Sud. La zone de libre-échange réunira le COMESA, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CEA). Ce sera le plus grand bloc de libre-échange de l’Afrique avec un marché unique à l’échelle continentale estimé à 1 milliard de dollars. Les 26 pays africains concernés ont un PIB global de 860 milliards de
dollars, et une population combinée de 600 millions de personnes. Au cours de la dernière décennie, six des 10 économies les plus dynamiques dans le monde se trouvent en Afrique, a déclaré Zuma. Selon la Banque mondiale, près de la moitié des pays du continent africain ont atteint le statut de revenu moyen. C’est dans ce contexte que s’est déroulé (1er et 2 mai 2013) à Dubaï, le Forum Global des investissements en Afrique (African Global Business Forum 2013). Le ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda N’Tungamulongo, a représenté la R-dC à ce forum qui a réuni 3.000 investisseurs venus de par le monde. La promotion de l’intégration économique régionale sur le continent africain était au centre des débats de ce forum de haut niveau qui a eu pour thème : «Bridging the Continent to the World» (Relier l’Afrique au monde). Avec comme objectif principal d’échanger sur les opportunités d’affaires qu’offrent les 19 pays membres du COMESA. L’objectif du
à la baisse depuis le début de 2012, en raison du ralentissement de la hausse et des baisses occasionnelles des prix des denrées alimentaires et du maintien de politiques monétaires restrictives. Les pays au Sud du Sahara vont maintenir un taux de 5,5% jusqu’à fin 2013 et une nette progression à 5,7% en 2014, indique le document sur les perspectives économiques à court terme pour les pays africains. Les experts du FMI tablent notamment sur l’investissement dans le secteur pétrolier dans des pays tels que le Tchad, le Niger ou l’Angola. Selon eux, la fin des inondations au Nigeria, un des plus grands producteurs de pétrole du continent, et la poursuite de la stabilisation politique en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de fèves de cacao, entretiennent également ces projections optimistes.
La situation de l’Afrique du Sud ne manque pas d’inquiéter non plus. Le pays traverse une zone d’incertitude marquée par l’échec de sa réforme agraire et la compétitivité limitée de son industrie jadis florissante. L’industrie reste d’ailleurs le talon d’Achille de notre remontée alors qu’elle demeure un maillon incontournable du développement et de la lutte contre le chômage. Aujourd’hui, l’Afrique totalise à peine 1% de la production industrielle mondiale. Le cabinet McKinsey estime, par exemple, que la part du secteur manufacturier dans le PIB des 27 plus grandes économies africaines a reculé de 15% en 2000 à 12% en 2010. Il s’agit désormais d’inverser cette tendance pour espérer rattraper les retards accumulés. L’un des problèmes les plus importants demeure les chemins de fer qui, historiquement, sont des facteurs de croissance. Mais, ils datent de la période coloniale et le renouvellement s’est partout heurté à des freins immenses. Résultat : pour transporter un conteneur de Dakar à Ouagadougou - soit un trajet d’environ 2.000 Km -, il faut dépenser plus de 7.500 euros et passer pas moins de 55 points de contrôle. En Chine, sur la même distance, ce coût est d’environ 1.750 euros par la route et de quelque 750 euros par voie ferrée. Ajoutons à tout ceci le défi énergétique, celui lié au financement du développement ainsi que les problèmes fonciers. Pour mériter d’aller de l’avant et plus vite que
les grandes puissances, le continent devra enfin transformer ses structures administratives basées sur des lenteurs congénitales à l’heure où la vitesse et l’efficacité sont les maitres-mots du progrès. Les crises malienne et centrafricaine constituent des facteurs qui pourraient atténuer la croissance. De 5,1% en 2012, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique subsaharienne confirme sa consolidation observée depuis les cinq dernières années en se situant à une légère hausse à 5,4% en 2013, révèle une évaluation du FMI qui projette d’ailleurs pour 2014 une nouvelle progression positive à 5,7%. Ralentie par les effets de la crise financière et économique mondiale de 2008-2009, la situation économique globale de cette région accélère progressivement son redressement, de sorte que les perspectives à court terme sont jugées favorables, d’après le premier rapport annuel du FMI pour 2013 sur les Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne. Cette évolution contraste avec le rythme au niveau mondial où il apparaît que dans les pays avancés l’économie américaine reprend de l’élan par une croissance de 2% en 2013 et plus en 2014 malgré un ajustement budgétaire considérable de l’ordre de 1,8% du PIB, alors que la zone euro continue quant à elle de se distinguer par un retour très lent ou modéré à une croissance positive, de l’avis de la directrice du département Afrique du FMI, Antoinette Sayeh.
La croissance devrait maintenant se traduire en un véritable changement économique
S
elon le Fonds monétaire international (FMI), l’activité économique en Afrique subsaharienne devrait demeurer robuste avec une croissance de 5% en 2013 et de 6,2% en 2014.
Les dernières perspectives ne sont pas aussi fortes, comme prévues dans son rapport de mai 2013, caractérisées par la hausse des coûts de financement, les économies émergentes moins dynamiques, et les prix des produits de base moins favorables ainsi que des facteurs domestiques divers. «La croissance devrait être particulièrement forte dans les pays exportateurs de minéraux et à faible revenu, y compris la Côte d’Ivoire, la R-dC, le Mozambique, le Rwanda, la Sierra Leone, et quelques autres», a déclaré Antoinette Sayeh Monsio, la directrice du Département Afrique du FMI. Le principal facteur pour la croissance continue dans la plupart de la région demeure, comme dans les années précédentes, est une forte demande intérieure, liée notamment à l’investissement dans les infrastructures et la capacité d’exportation dans de nombreux pays. En ce qui concerne l’inflation, elle devrait rester modérée en 2013 et 2014 dans la région, ce qui reflète la désinflation continue dans les pays à faible revenu et les perspectives bénignes pour des prix alimentaires. Selon le FMI, l’inflation en Afrique sub-saharienne était sur une tendance
Effets de la crise ? Le FMI estime que parmi les 30 principales économies qui croîtront le plus à travers le monde, 16 seront africaines. Vingt pays du continent verront leurs richesses nationales augmenter de plus de 6%. Toutefois, les défis à relever restent encore très nombreux et surtout complexes. La situation au Mali et la prise d’otage en Algérie montrent que les périls sécuritaires constituent des menaces d’une ampleur inégalée. Un pays comme le Nigeria aurait pu faire mieux si Boko Haram ne constituait pas une source de frayeur pour les investisseurs.
DM n
forum était de promouvoir le commerce bilatéral et les investissements dans la zone COMESA, l’Afrique, Dubaï, les pays du Golf, l’Asie et le reste du monde ; présenter la réussite des investissements en Afrique et promouvoir le partenariat public-privé dans les Etats membres du COMESA, ainsi que les différentes réformes pour améliorer le climat des affaires ; ouvrir un dialogue à travers une plate-forme d’interaction entre les gouvernements des Etats membres du COMESA et les secteurs privés ; discuter des opportunités d’affaires et des investissements dans les secteurs des finances, de l’agriculture, de la logistique, du commerce et du tourisme, à la faveur des zones économiques qui se créent dans les Etats membres du COMESA, de la SADC, de l’EAC, de la CEDEAO, de la CEEAC et de l’Union Africaine.
Les priorités. Au cours des travaux, le chef de la diplomatie r-dcongolaise a participé, avec son homologue du Ghana et des chefs d’entreprises Emiratis à un débat télévisé en anglais organisé par la Chambre de commerce de Dubaï sur la chaîne CNBC News. Invité à partager son expérience Raymond Tshibanda a démontré qu’en vue de son développement durable, l’Afrique devrait accorder
la priorité à l’agriculture. Devant plus de deux milles participants, il a aussi rappelé aux investisseurs que l’énergie électrique joue un rôle essentiel dans la mise en œuvre des programmes de développement et pour attirer les investissements. Profitant de l’occasion, il a lancé un appel, aux investisseurs, afin qu’ils viennent participer au financement du barrage d’Inga et répondre ainsi au besoin du continent africain en énergie électrique. Il a aussi parlé des perspectives pour un partenariat gagnant-gagnant. C’est encore lui, en sa qualité de Vice – Président du Conseil des ministres du COMESA, qui a clôturé officiellement les travaux du forum. Profitant de l’occasion, Raymond Tshibanda a invité les participants au Forum économique qui sera organisé en marge du 17è Sommet du COMESA du 26 au 27 février 2014 à Kinshasa. Selon Raymond Tshibanda, la R-dC est prête à abriter ce sommet, après avoir réussi à organiser avec succès trois sommets à Kinshasa, celui de la SADC en 2009, celui de la CEEAC en 2010 et le 14è Sommet de la Francophonie, en octobre 2012. Le Forum Global Business constitue une plate-forme d’échanges d’idées et d’expériences de très haute qualité, et qui permet de tracer des perspectives, porteurs
d’espoirs pour les pays et milieux d’affaires respectifs du continent. «L’édition 2013 de l’Africa Global Business Forum a innové en ce sens que par l’entremise des Emirats Arabes Unis, il a mis l’accent sur l’ouverture au monde, non seulement des Etats membres du COMESA, mais de l’Afrique dans son ensemble, permettant de jeter un pont avec les investisseurs internationaux intéressés par l’Afrique, terre particulièrement riche en opportunités d’affaires et qui, selon tous les experts, est promise à une croissance soutenue pour les décennies à venir», a souligné Tshibanda. Et de poursuivre : «Cet optimisme est fondé sur les réformes courageuses engagées dans pratiquement tous les pays du Continent depuis une dizaine d’années. Mais, aussi sur la jeunesse de sa population, la créativité de ses capitaines d’industrie, forgée face aux défis à surmonter et des ressources naturelles aussi diverses qu’abondantes». Le COMESA qui regroupe 19 États membres, est le plus grand marché commun d’Afrique. Il représente au total quelque 425 millions d’habitants pour un produit intérieur brut (PIB) de 450 milliards de dollars. Les échanges intra COMESA sont en nette croissance depuis la mise en place de la zone libre.
de formation à l’intention des avocats de Kinshasa. «Le droit et pratique des voies d’exécution en droit OHADA», est le thème de ce séminaire aminé par des formateurs nationaux dont le professeur Roger Massamba, président de la Commission nationale OHADA. L’accent a été mis sur des cas pratiques et les applications jurisprudentielles des actes uniformes portant voies d’exécution dont les saisies mobilières et immobilières.
le gouvernement a levé l’option de faire de l’amélioration du climat des affaires un des engagements fermes de ce quinquennat. La recherche d’un mécanisme précieux et efficace, le gouvernement que dirige Matata Ponyo en fait sa conviction et son ambition pour réaliser le progrès à travers l’amélioration du climat des affaires, ce chemin d’accroissement des investissements tant étrangers que nationaux. «Ce dépôt d’instruments d’adhésion à l’OHADA est une des raisons supplémentaires de croire et d’identifier la volonté du gouvernement d’assurer aux investis-seurs, qu’ils soient étrangers ou nationaux, un cadre de développement de leurs activités marqué par le renforcement de la sécurité juridique et judiciaire en harmonie avec un nombre important des pays africains, tous dévoués à l’unité et à l’intégration du continent», souligne Matata Ponyo. En déposant ses actes à l’OHADA, le gouvernement montre sa détermination à aller de l’avant sur la voie de la sécurité juridique et judiciaire de l’ensemble des entreprises qui oeuvrent dans les frontières de notre pays.
En prévision de la mise en œuvre effective du droit OHADA, sensibilisation tous azimuts
P
armi les mesures économiques préconisées par le président Kabila en réponse aux recommandations des délégués aux Concertations nationales, il y a celle qui consiste à consolider le climat des affaires par le respect scrupuleux de la loi sur les marchés publics et parachever le processus de la mise en œuvre du droit OHADA. L’application des normes OHADA sera effective d’ici janvier 2014, indique le premier ministre, Augustin Matata Ponyo. Dans cette perspective, les défis à relever sont multiples. Il s’agit principalement des défis structurels et opérationnels en vue de promouvoir le développement économique, financier et celui du secteur productif en se focalisant sur un secteur privé et le partenariat public-privé capable de remplir la fonction de principal moteur de croissance économique. Face aux enjeux de l’OHADA, des séminaires se succèdent au pays pour sensibiliser les citoyens à cette donne nouvelle. C’est le cas de l’ONG L’Espace de l’OHADA, qui a organisé (5-7 novembre 2013), en collaboration avec la Commission nationale OHADA, un séminaire
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gages juridiques aux investisseurs. En ratifiant le traité de l’OHADA, en 2010, la R-dC donne des gages juridiques aux investisseurs. Le 27 juin 2012, le premier ministre, Augustin Matata Ponyo Mapon, avait annoncé l’entrée effective de la R-dC à l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA). Et conformément à l’article 53 du traité relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique, le gouvernement devrait déposer les instruments de ratification de l’adhésion de la R-dC à l’OHADA au siège de cette institution basé à Dakar, la capitale du Sénégal. Dans son programme d’action présenté à l’Assemblée nationale,
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notes de conjoncture économique |
USD 1.694 millions assurent 9 semaines d’imports
Analyse de l’environnement international. w Aperçu de l’économie mondiale. Dans l’ensemble, les fonds obligataires ont accusé des sorties nettes de 7,2 milliards de USD sur la période contre un retrait de 7,4 milliards une semaine plus tôt. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier
Amérique. Aux états-Unis, la consommation des ménages, principal moteur de la croissance, s’est affaiblie sur fond de baisse des salaires. Au deuxième trimestre, elle n’avait connu qu’une progression infime de 1,8 % contre 2,3 % au premier
trimestre 2013. Cette baisse est de nature à perturber le calendrier du resserrement de la politique monétaire de la Fed.
améliorations devraient se poursuivre, avec une reprise modérée tirée par une demande intérieure solide et l’accélération de l’activité à l’étranger.
Asie. La Chine a signé le 27 août un accord de coopération fiscale sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développements économiques (OCDE). Par le biais de cette convention, elle s’associera aux efforts de la communauté internationale pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscales. Par ailleurs, selon des chiffres des douanes, la balance commerciale de la Chine s’est établie à 17,8 milliards de USD tenant à des exportations de 186 milliards de et des importations de 168,2 milliards, soit un recul de 29,6 % sur un an. Cette situation est expliquée par la faiblesse de la demande intérieure et extérieure. Au Japon, la Banque Centrale a maintenu inchangé sa politique d’assouplissement monétaire dont l’objectif est de sortir le pays de la déflation d’ici à deux ans. La Banque Centrale pense que les récentes
Afrique. Lors des échanges des pays de Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) tenus à Johannesburg autour du commerce avec l’Afrique, il est apparu la volonté de renforcer le commerce avec l’Afrique et de mettre en oeuvre le projet de création d’une banque de développement. Par ailleurs, suite à l’instabilité que connait l’Egypte, le FMI vient d’arrêter les discussions sur le plan d’aide de 4,8 milliards de USD convenu entre les deux parties. Marchés des produits de base intéressant l’économie congolaise. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente. Produits agricoles. Blé, Maïs, Soja D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont
(suite en page 13).
évolution du cours du cuivre. 9000,00
mai - 13
avr - 13
mars -13
6000,00
7210,00
29 août -13
22 août -13
7000,00
juil - 13
juin -13
8000,00
évolution DU cours du pétrole brut (londres).
100,00 95,00 90,00
29 août -13
22 août -13
juil - 13
105,00
mai - 13
110,00
115,11
avr - 13
115,00
juin -13
120,00
mars -13
Pour le cours du pétrole. Au 29 août 2013, il s’est inscrit en hausse en se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine avant, suite à la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Les résultats publiés sur les enquêtes de baromètre de conjoncture du mois d’août 2013 font état de la poursuite de l’optimisme de la part des chefs d’entreprises dans l’évolution de la conjoncture
Secteur monétaire. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. En cumul annuel, à fin juillet 2013, les dépôts
Europe. Dans le Zone euro, selon des données publiées par la Commission européenne, l’indice de confiance économique a continué de s’améliorer en août pour le quatrième mois consécutif et a atteint son plus haut niveau en deux ans, s’inscrivant à 95,2 points, soit une hausse de 2,7 points par rapport à juillet. Dans l’ensemble de l’UE, l’indice de confiance économique a progressé de 3,1 points, à 98,1 points.
févr -13
Pour les produits miniers et énergétiques. Malgré une baisse de 1,8 % d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande.
w Secteur extérieur. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation de 0,18 % du cours parallèle. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00 CDF au marché parallèle.
évolution de l’activité dans les principaux pays et zones économiques
févr -13
Pour les produits agricoles. Maïs (+0,6%), soja (+7,6%) et blé (-0,9%). D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées.
mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.
janv - 13
w Marché des biens. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente.
w Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et aux dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects. En cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Quant à l’exécution du plan de trésorerie de la BCC, au 29 août 2013, elle affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF, soit 1,8 milliard en cumul annuel.
bancaires ont augmenté de 4,79 % par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 et les crédits à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en monnaie nationale qu’en monnaies étrangères pour les banques classiques. Tous les objectifs de la politique monétaire sont sous contrôle.
janv - 13
Marchés mondiaux. w Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie.
économique intérieure. En effet, le solde global brut s’est établi à +15,7 % revenant de +16,0 % un mois plus tôt.
déc -12
mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.
déc -12
L
e taux d’inflation hebdomadaire au cours de la semaine allant au 30 août s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, soit un taux d’inflation mensuel de 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. S’agissant du secteur de B&T, l’optimisme des chefs d’entreprises est en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. coup d’ Œil. La conjoncture économique internationale était dominée par le sommet du G20 (5-6 septembre 2013 à Pettersbourg, en Russie) et qui, par crainte d’un retour à la crise de 2008-2009, a traité de la volatilité des marchés émergents créée par la perspective d’une réduction des achats d’actifs par la Réserve fédérale américaine. En effet, les spéculations autour de la mise à terme du quantitatif easing ont occasionné des retraits de fonds obligataires d’environ 2 milliards de USD des marchés des pays émergents au cours de la semaine au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) selon une étude de la Bank of América. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier
Cours des principaux produits de base (2013). Rubrique
Déc-12
Janvier-13
Février-13
Mars-13
Avril-13
Mai -13
Juin-13
Juil-13
22 août-13
29 août-13
Produits agricoles Mais USD/T.
271,75
272,33
264,71
255,61
251,19
243,57
251,84
183,46
181,53
182,54
Blé USD/T.
770,75
782,00
708,00
691,00
725,25
706,00
646,75
664,25
634,25
640,00
Soja USD/T
531,99
540,26
542,46
514,71
540,17
555,33
573,90
505,15
490,35
527,39
Produits miniers Cuivre USD/T.
7.914,5
8.168,0
7.825,0
7.582,0
7.073,0
7.240,0
6.750,0
6.800,0
7.340,0
7.210,0
Cobalt USD/T.
25.644,15
26.460,0
26.195,40
25.137,00
27.893,25
28.995,75
31.641,75
31.531,50
29.106,00
28.665,00
100,05
101,97
108,10
109,96
115,11
Produit énergétique Pétrole USD/baril Londres
111,25
115,72
111,80
109,69
101,86
SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.
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notes de conjoncture économique |
Un taux d’inflation de 0,2% en août contre 0,1% en juillet été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées. Produits miniers. Le cuivre. Malgré une baisse de 1,8 %, d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande. Le cours du pétrole. Au 29 août 2013, le cours du pétrole s’est inscrit en hausse, se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine auparavant. Cette montée est provoquée par la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie. évolution de la conjoncture intérieure. Secteur réel. La Production intérieure w Le taux de croissance. Les récentes estimations faites sur base des réalisations de production à fin juin 2013, ont fourni des indications selon lesquelles le rythme de progression de la croissance du PIB réel serait de 7,8 %, après un taux de 7,9 % estimé en avril dernier contre des résultats provisoires de 7,1 % enregistrés en 2012. Cette évolution, qui représente une accélération de la croissance de l’ordre de 0,7 point de pourcentage par rapport à l’année précédente, reste toutefois en deçà des prévisions annuelles de 8,2 % retenues dans le cadrage macroéconomique 2013. w Approche par la valeur ajoutée. Selon le calcul du PIB suivant l’approche de la valeur ajoutée, les estimations de la croissance économique obtenues en appliquant la méthodologie du SCN 93 sur les données de production à fin du mois de juin de l’année en cours, révèlent que le rythme de création de la richesse
nationale devrait être principalement soutenu par le secteur primaire à concurrence de 4,3 points de pourcentage revenant de 3,3 points une année plus tôt. Cette évolution résulterait de la contribution de 2,9 points à la formation du PIB pour la branche de «l’Extraction minière et des hydrocarbures» et 1,4 point pour celle de l’«Agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche» contre respectivement 2,1 et 1,1 point en 2012. w Approche par la dépense. L’analyse de la croissance économique par l’approche de la dépense indique que l’activité économique serait principalement tirée par la demande intérieure dont la contribution à la croissance atteindrait 7,2 points de pourcentage sur les 7,8 % de progression du PIB réel en 2013, contre 6,1 points une année plus tôt, soit une amélioration de l’ordre de 1,1 point de croissance.
w Quant à la contribution de la demande extérieure nette, elle est passée de 0,9 point de pourcentage à 0,5 point entre les années 2012 et 2013, soit une contraction de 0,4 point qui consacre ainsi un accroissement du taux de dépendance de la RDC vis-à-vis de l’extérieur en dépit de la forte augmentation des exportations des biens et services en termes réels de 46,1 % contre 9,4 % une année plus tôt.
Le Baromètre de conjoncture. En août 2013, en dépit d’un léger repli du solde global brut à +15,7 % revenant de +16,0% un mois plus tôt, les entrepreneurs dans leur ensemble continuent à croire au raffermissement de la conjoncture économique. Cet optimisme est entretenu, au plan national, par la pérennisation de la stabilité du cadre macroéconomique et la poursuite par le Gouvernement de la République des efforts de reconstruction des infrastructures de base en vue d’assurer la circulation aisée et rapide des biens et des personnes sur l’étendue du territoire national. Analyse des soldes d’opinions par secteur d’activité économique. w Dans le secteur des industries manufacturières, la confiance des chefs d’entreprises, se réconforte davantage avec une nette appréciation observée au cours du mois
sous analyse. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur, qui s’était situé à +15,8 % en juillet dernier, est remonté à +25,7%. Ce regain de confiance s’explique par l’effervescence exceptionnelle que connaissent les marchés de principaux produits alimentaires et chimiques avec l’ouverture des activités foraines à Kinshasa. w Dans les industries extractives, il convient de noter que la confiance affichée par les Chefs d’entreprises depuis plus d’une année demeure significativement positive, mais tout en étant marquée par un léger repli en août. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur est passé de +18,8 % un mois plus tôt à +16,4 % en août 2013. Ce maintien de l’optimisme de la part des entrepreneurs reste soutenu par la relative stabilité de la demande dans un environnement économique où les cours des matières premières intéressant l’économie congolaise sont demeurés globalement haussiers au cours du mois sous revue.
restent optimismes, dans la mesure où ils jugent satisfaisantes l’évolution de l’activité et des demandes des travaux reçues et favorables, celle de la remise des prix.
hebdomadaire au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, dégageant un taux d’inflation mensuel 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. Il sied de noter que la dernière fois que le taux mensuel avait franchi la barre de 0,1 % remonte en février 2012 où le taux s’était situé à 0,5 %. En cumul, le taux d’inflation se situe 0,65 %. La prolongation de cette tendance à fin décembre 2013 établirait le taux d’inflation à 0,966 %. En glissement annuel, l’inflation s’établi à 0,905 % contre un objectif de 4,0 % en moyenne. Sur la place de Kinshasa, il s’observe une détende du taux d’inflation hebdomadaire qui a connu un repli de 0,008 point, soit un niveau de
w En ce qui concerne le secteur des services, il a été affiché en août un solde d’opinions positif de +1,7 % revenant de +2,7% correspondant au maintien d’une stabilité relative. Ce maintien de l’optimisme à un niveau jugé bas par les entrepreneurs reste expliqué par le comportement moins rassurant de la demande des services et l’évolution des prix pratiqués dans les marchés intérieurs contrairement aux prévisions correspondant à cette période de grandes vacances.
Les prix intérieurs. Le taux d’inflation
0,027 %.
influencé par le bon comportement des recettes des droits de portes qui ont représenté 49,8 % de l’ensemble des recettes. Les autres rubriques des recettes dont les impôts directs et indirects ainsi que les recettes administratives ont contribué respectivement à concurrence de 17,9 % et 9,2 % de l’ensemble des recettes. Quant aux dépenses, les montants décaissés à ce titre ont été alloué principalement aux dépenses courantes qui ont représenté 97,4 %. En ce qui concerne les dépenses d’investissement sur ressources propres, elles n’ont représenté que 2,6 %. Les débours au titre des dépenses courantes ont concerné principalement les rémunérations (43,1 %), les frais de fonctionnement (34,3
Secteur Public. Exécution des Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et des dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects comme l’illustre le graphique ci-dessous. Toutefois, en cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Les ressources, comptabilisées à cette date ont été
(suite en page 14).
évolution du taux d’inflation hebdomadaire 2012-2013 (INS).
w Quant au secteur de la construction, l’optimisme des chefs d’entreprises demeure en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. En dépit de ce fléchissement, il importe de noter que les entrepreneurs évoluant dans ce secteur
janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
1er sem août
2è sem août
3è sem août
4è sem août
Taux d’inflation hebdomadaire 2012
1,63
0,50
0,09
0,06
0,06
0,03
0,05
0,02
0,01
0,01
0,01
Taux d’inflation hebdomadaire 2013
0,07
0,07
0,05
0,06
0,08
0,06
0,11
0,032
0,038
0,033
0,037
évolution du taux de l’inflation hebdomadaire 2012-2013.
0,037
0,004 0,03
0,03
0,036
0,022
0,026
0,02 0,01 0
0,01 1ère sem jan 2ème sem jan 3ème sem jan 4ème sem jan 5ème sem jan 1ère sem fév 2ème sem fév 3ème sem fév 4ème sem fév 1ère sem mar 2ème sem mar 3ème sem mar 4ème sem mar 1ère sem avr 2ème sem avr 3ème sem avr 4ème sem avr 2ème sem mai 3ème sem mai 4ème sem mai 5ème sem mai 1ère sem juin 2ème sem juin 3ème sem juin 4ème sem juin 1ère sem juill 2ème sem juill 3ème sem juill 4ème sem juill 1ère sem août 2ème sem août 3ème sem août 4ème sem août 5ème sem août
(suite de la page 12).
Evolution trimestrielle comparée du plan de trésorerie de la BCC entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 1er Trim 1er Sem
2013
Juillet
août
cumul
1er Trim 1er Sem
Juillet
29 août
cumul
Variation 2013/2012
I. Encaissements
47,3
101,0
20,4
21,4
142,8
55,1
112,8
18,0
14,3
145,1
2,4
II. Decaissements
60,2
119,6
19,8
20,7
160,1
55,0
112,4
17,7
13,3
143,4
16,7
III. Résultat
12,9
18,6
0,6
0,7
17,3
0,1
0,4
0,3
1,0
1,7
19,1
évolution du Plan de trésorerie de la BCC (en millions de CDF) Rubriques
Prév. Juillet
Réal. Juillet 2013
Taux dexéc en %
Prév. Août
Réal. Août au 29
Taux dexéc en %
Encaissements
17 890,0
18 014,0
100,7
18 053,0
14 841,0
82,2
Dép. BCC Entreprise
13 208,0
11 878,0
89,9
12 607,0
10 859,0
86,1
- Charges courantes
12 806,0
10 401,0
81,2
12 205,0
9 988,0
81,8
402,0
1 477,0
367,4
402,0
871,0
216,7
Résultat BCC Entrep.
4 682,0
6 136,0
131,1
5 446,0
3 982,0
Dép./ Pol mon et Int Gén.
4 682,0
4 667,0
99,7
4 348,0
2 034,0
46,8
- Charges d’expl. mon.
3 963,0
3 151,0
79,5
3 490,0
1 389,0
39,8
- Charges d’exploit banc.
540,0
1 435,0
265,7
679,0
562,0
82,8
- Autres charges/intér. Publ.
179,0
81,0
45,3
179,0
83,0
46,4
Débours à récupérer
0
1 138,0
1 098,0
925,0
TVA
0
0
0
0
0
0
17 890,0
17 683,0
98,8
18 053,0
13 818,0
76,5
-
331,0
-
1 023,0
- Dép. d’investiss.
II. Décaissements III. Solde
SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1256 | PAGE 13.
notes de conjoncture économique |
Le marché interbancaire peu actif, le B&T est en léger recul
SECTEUR EXTERIEUR. Le marché des changes. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation du cours parallèle de 0,18 %. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00
w Marché interbancaire (en milliards de CDF). Marché des titres BTR. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi
Comportement des facteurs de la liquidité bancaire. Au 27 août 2013, le bilan monétaire provisoire de la Banque Centrale indique que les facteurs de la liquidité bancaire ont induit une injection nette de la liquidité de 46,5 milliards de CDF
Evolution des facteurs autonomes et institutionnels.
l’autre, une baisse de 0,41 point en monnaie nationale et de 0,28 point en monnaie étrangère pour les banques classiques, alors que pour les banques de microfinance, il s’observe un statu quo. Un constat analogue est fait pour les taux créditeurs des banques classiques qui ont connu, d’un mois à l’autre, un décru de 0,17 point en monnaie nationale et de 0,13 point en monnaie étrangère.
Evolution des taux d’intérêt. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en Monnaie nationale qu’en monnaie étrangère pour les banques classiques. Le taux débiteur a connu, d’un mois à
Evaluation des objectifs de la politique monétaire. L’un des trois objectifs de la politique monétaire, en l’occurrence la masse monétaire hors dépôts en devises et provisions est en léger dépassement par rapport à la cible programmée.
1ère sem sept
4ème sem août
2ème sem août
5ème sem juill
1ère sem juill
3ème sem juin
1ère sem juin
Taux parallèle Taux plafond
4ème sem mai
2ème sem mai
4ème sem avr
Taux indicatif Taux plancher
2ème sem avr
960,00 950,00 940,00 930,00 920,00 910,00 900,00 890,00 880,00 870,00
2,5 % par rapport à fin juin 2013. w l’augmentation du crédit à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012 ; w la hausse du crédit en monnaie nationale de 10 % par rapport à juin et 3,9 % par rapport à décembre; w la hausse du crédit en monnaie étrangère par rapport au mois précédent et à fin décembre 2012 de, respectivement, 2,8 % et 15,2 %.
évolution Evolution du taux de change
4ème sem mar
w Facilités permanentes (en milliards de CDF). à l’interbancaire, le volume mensuel des opérations se chiffre à 13,0 milliards de CDF au taux moyen de 2 %. En rythme annuel, le volume des transactions effectuées sur ce guichet a totalisé à cette date 1.545,9 milliards de CDF.
évolution de l’encaisse monétaire. Au 23 août 2013, les émissions nettes cumulées se sont établies à 101,1 milliards de CDF. Le total des billets recyclés s’est établi à 643,2 milliards de CDF. En province, le recyclage a représenté 60,7 % contre 39,3 % au Siège.
évolution des facteurs institutionnels. L’arsenal opérationnel de la Banque Centrale, via principalement les Billets de Trésorerie et le coefficient de la réserve obligatoire, a permis de réduire de 46,3 milliards de CDF le total d’injections signalées. Ce qui a ainsi favorisé une injection nette de 46,5 milliards de CDF contre celle de
2ème sem mar
Monnaie et Crédit. w Marché monétaire. Le guichet des prêts à court terme et celui des facilités permanentes sont demeuré inactifs. S’agissant notamment du second guichet, il n’a plus fait l’objet de sollicitation depuis la dernière opération du 23 mai dernier qui a porté le cumul annuel des transactions y enregistrées à 20,9 milliards de CDF. Cette situation dénote une aisance en liquidité pour les banques.
évolution des avoirs libres des banques. Au 30 août 2013, le compte courant des banques a totalisé 241,7 milliards de CDF contre 261,2 milliards de CDF une semaine auparavant. Par ailleurs, la moyenne notifiée des réserves obligatoires pour la période du 15 août au 14 septembre 2013 se chiffre à 167,3 milliards de CDF; ce qui a situé les avoirs excédentaires des banques à 74,4 milliards de CDF.
Dynamisme de l’Activité bancaire. Dépôts de la clientèle et crédits à l’économie L’analyse des dépôts de la clientèle des banques dégage les enseignements ci-après: w les dépôts bancaires ont augmenté de 4,79 % en juillet 2013 par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 ; w les dépôts à terme ont enregistré une hausse de 16,1 % en termes annuels contre une baisse 0,6 % d’un mois à l’autre. Cela dénote la confiance du public dans la consolidation de la stabilité économique et monétaire; w les dépôts en monnaie nationale ont augmenté de 8 % en juillet par rapport à fin 2012 et de
Evolution des facteurs autonomes. Ils ont injecté 92,8 milliards de CDF contre un flux programmé de 106,7 milliards de CDF. Cette situation procède principalement de l’évolution moins importante que prévue des Avoirs Extérieurs Nets.
4ème sem fév
évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale Au 29 août 2013, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF. En cumul annuel, la Banque a réalisé un excédent de 1,8 milliard. Par rapport aux prévisions, les encaissements et les décaissements en cette période du mois ont atteint respectivement 82,2 % et 76,5 %. Les décaissements ont été effectués en grande partie au profit des dépenses courantes avec une proportion de 72,3 %. Les autres rubriques, à savoir: les dépenses de politique monétaire et d’intérêt général ainsi que celles d’investissement, ont représenté respectivement 14,7 % et 6,3 % du total décaissé. A cette même période, la BCC en tant qu’entreprise a réalisé un excédent de 4,0 milliards de CDF lequel, après l’intégration des dépenses de politique monétaire et d’intérêt général, s’est chiffré à 1,0 milliard.
45,5 milliards de CDF attendue à cette date.
2ème sem fév
Budget en devises et réserves internationales. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à un niveau de 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services.
contre une injection programmée de 45,5 milliards de CDF.
5ème sem jan
%), les rétrocessions (11,0 %) ainsi que les autres dépenses urgentes (9,5 %).
à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. Le coût financier hebdomadaire a été de 10,87 millions de CDF contre 11,46 millions la semaine d’avant. Une diminution du taux moyen pondéré a été enregistrée, le taux s’étant situé à 1,35 % contre 1,51 % la semaine précédente. En termes réels, la marge de positivité s’est chiffrée à 0,45 point pour les BTR à 7 jours et de 2,09 points pour le taux directeur.
3ème sem jan
CDF au parallèle.
1ère sem jan
(suite de la page 13).
Budget en devises 2013 (en millions de U5D). Moyenne 1er semestre 2013
Juillet
29/08/2013
1 686,41
1 692,66
1 670,48
106,05
91,16
93,60
A. Recettes d’exploitation
3,69
4,78
3,81
1. Redevance de contrôle de change
3,11
4,11
3,25
B. Opérations de change
102,39
86,37
89,79
1. Rachats recettes fiscales et non fisc.
95,06
84,37
79,87
- Recettes pétrolières
45,24
33,68
32,95
- Recettes minières
44,01
49,31
36,82
3. Achats interbancaires (Adjudications)
4,60
2,00
2,00
Il. FLUX PROJETES EN DEPENSES
98,15
113,33
69,95
A. Dépenses du Trésor
88,00
109,58
67,69
RUBRIQUES Stock initial* I. FLUX PROJETES EN RECETTES
Programmation 06 juin 2013
Réalisation flux 06 juin 2013
27 août 2013
27 août 2013
1. Fact. autonomes (hors circul fiduc.)
106,7
92,8
-13,8
a) AEN
50,9
28,6
-22,2
b) AIN
55,8
64,2
8,4
- Crédits intérieurs
71,2
29,3
-41,9
1. Service de la dette extérieure
11,37
38,49
4,72
* CNE
102,1
30,1
-72,0
* Créances sur BCM (RME)
-32,2
-4,3
26,9
2. Paiements diverses créances
13,98
11,83
7,49
* Créances sur secteur privé
0,3
3,5
3,2
3. Fonctionnement
62,64
59,25
55,47
- APN hors BTR
-15,4
34,9
50,0
2. Fact. Institutionnels
61,1
46,3
-14,9
- Fournisseurs
29,28
21,43
35,37
a) Encours BTR
50,1
32,0
-18,1
B. Dépenses de la BCC
10,15
3,75
2,25
b) Réserve Obligatoire
13,2
17,0
3,8
c) Encours refinancement
2,1
2,7
0,6
5. ventes interbancaires
4,80
-
-
Fact. Auton. Fact.Instit. (1-2)
45,5
46,5
1,0
BALANCE
7,91
22,17
23,65
POSTES
Ecart
Variation en milliards de CDF
(+) injection; (-) ponction
Stock final SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1256 | PAGE 14.
1.678,51
1.670,49
1.694,14
Mettre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.
Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.
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prestige de l’auto |
Mama Mia! C’est de la machine
L
La Lamborghini Veneno Roadster, les appendices aérodynamiques demeurent aussi tranchants et intimidants que sur le coupé. Droits réservés. fiche technique de la amborLamborghini demeure ghini en effet proche de celle Veneno de l’Aventador. On Roadsretrouve donc le V12 ter. Vous 6.5 atmosphérique, enragez simplement porté de de ne pas avoir pu ac700 à 750 ch, et touquérir l’une des trois jours associé à une Veneno présentées au boîte robotisée simple printemps dernier? embrayage ISR. Le Lamborghini vous carbone s’invite par laisse une opportunité ailleurs encore plus de vous rattraper, en généreusement, ce qui révélant une version permet de revendiquer Roadster qui sera trois fois plus diffusée. un poids à sec de 1.490 kg. Avec 922 exemplaiLes feux arrière de cette machine - la Lamborghini Veneno Roadster - en forme de Y sont quasiment invisibles lorsqu’ils res écoulés l’an passé sont éteints. Une épine dorsale façon proto du Mans s’étend de la prise d’air de pavillon jusqu’à l’aileron arrière. Dréservés. déjà dans les dans le monde entier, rues refaites l’ Aventador n’est pas de Kin? vraiment un modèle Avec un 0 à 100 km/h de grande série. abitués relativement faible antidérapage ESP bouclé en 2,9 s et une des et de jolis trémolosbien calibré. Il est vitesse de pointe de Lamborghini V8 et glougloutages au opérant, permissif 355 km/h, l’italienne dévoile son V12 de passage des vitesses ou totalement est ainsi loin de lamroadster. folie, dans les tours, ainsi déconnectable. biner. Alors que ses Pourtant, pour cerles qu’un petit coup de À vous de choisir. multiples appendices tains millionnaires, sorciers de chez AMG gaz au moment de Très facile à emmener, tranchants ne sont pas elle manque quelque ont dû manger leur rétrograder. la 45 AMG profite seulement là pour inpeu d’exclusivité. Un chapeau lorsqu’il a été Du sportif quoi, mais également de ses timider les piétons : ils reproche qui peut difquestion de s’attaquer aussi de l’option pour quatre roues motrices ficilement être adressé devraient conférer un à un quatreles valves sonores (avant majoritaire appui aérodynamique à sa cousine Veneno. cylindres. Pourtant, à l’échappement et répartition à conséquent. Après une première en papotant avec ces (étudiées en studio) 50% sur l’arrière En revanche, malfournée de trois couresponsables moteur, ainsi que les sorties selon l’adhérence) gré sa transmission pés, Lamborghini le challenge ne les a «deux fois deux». Sur pour afficher un intégrale, la Veneno dévoile aujourd’hui en rien traumatisés, la route, les 360 ch comportement neutre Roadster devrait raun roadster, qui sera au contraire. Sortir paraissent finalement et précis. Reste qu’elle rement sortir sous la construit en 2014. Une A 45 revisitée par AMG, cela fait quoi? DR. 360 ch d’un 2.0, timides. n’est pas très agile, pluie, puisqu’elle est Cette fois, neuf exemvalorisante. Dans cet passe pas de 211 à soit 180 ch/litre, Très linéaire, la manque parfois de totalement privée de plaires seront comenvironnement raffiné 360 ch comme ça ! À nécessitant quelque poussée est efficace stabilité au freinage, toit. mercialisés, à un tarif mais sportif, on se sent bord, peu de choses savoir-faire, on avait mais sans spectacle. et la direction «à la Verra-t-on un jour encore plus salé: 3,3 vite chez soi, sans être changent, sinon les frappé à la bonne Le vrai show se Mercedes» impose cette bête des bêtes millions d’euros hors dépaysé par rapport à ceintures de sécurité porte. Si, au départ, joue au compteur, trop de rappel, dans les rues refaites taxes! une Classe A standard. rouge et l’estampille l’idée de choisir lorsqu’on se rend n’offrant pas le côté de Kin? Il n’est pas Une somme qui Jusqu’à ce que le AMG apposée un peu une architecture compte qu’en très peu incisif que l’on attend question de désespérer permet de se payer moteur s’ébroue. partout. originale, genre quatre de temps on taquine d’une telle sportive. au train où les calansimultanément LaOn l’attendait au Nous disposions cylindres à plat ou en les 140 km/h sur des Dommage car la boîte dres débordent sur nos Ferrari , une Porsche tournant le son de de l’option Pack V, n’était pas exclue, routes où, même en double embrayage à routes. Il est en effet 918 Spyder et une ce quatre-cylindres! Exclusif Performance les ingénieurs ont Allemagne, c’est très sept vitesses permet rare qu’un modèle McLaren P1 , trois Eh bien il est plutôt AMG (sièges sport, plus prosaïquement mal. Heureusement, d’exploiter au mieux sorte sur le marché supercars nettement agréable. sellerie cuir et divers choisi le bloc de la 250. on peut à la fois les 450 Nm de couple européen sans qu’il ne moins rares, mais Avec un grave aménagements Nous disons bien bloc, compter sur un (d’où le 45 accolé au débarque au prochain plus performantes et assez rond au esthétiques à... tout le reste n’ayant excellent freinage, «A»). vol sur nos routes. sophistiquées que la ralenti, une inertie 5.000 €), forcément rien à voir. On ne parfait à doser, et un Ivan Magot n Du bonheur! Veneno Roadster. La
H
Une Mercedes A 45 toute remuée par les sorciers AMG
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mon porte-monnaie |
Quelle voies pour une industrie du bois plus performante dans les pays du Bassin du Congo?
L
e forum international sur le développement durable de la filière bois dans les pays du Bassin du Congo qui vient de se tenir à Brazzaville, s’est achevé par une série de recommandations. On retiendra utilement l’appel du ministre brazza-congolais de l’Économie forestière et du Développement durable, Henri Djombo. En guise d’appel, le forum international sur le développement durable de la filière bois dans les pays du Bassin du Congo invite ces derniers à transformer localement le bois. Il s’agit d’un bond en avant qu’il va falloir faire : «Le 4è niveau de transformation des agrumes favorisera notamment la réduction du volume et des coûts de revient des bois exploités, le ralentissement de la vitesse des coupes, la diversification des essences exploitées ainsi que l’amélioration de la contribution de ce secteur aux économies nationales. Les industries du bois sont principalement axées sur la première transformation notamment le sciage, le déroulage et la fabrication
des contreplaqués. Il est nécessaire de développer les 2e, 3e et 4e niveaux de transformation afin qu’à terme, la totalité des agrumes soit transformée localement», a déclaré le ministre de l’Économie forestière et du Développement durable de la République du Congo, Henri Djombo. La formation aux métiers du bois constitue également un élément important pour assurer une industrie du bois plus performante et compétitive, à travers l’appropriation des nouvelles technologies en vue d’une bonne productivité. «La construction et la gestion des centres de formation à ces métiers pourraient être mieux assurées au travers d’un partenariat publicprivé qu’il convient de promouvoir dans tous nos pays», a-t-il ajouté. La FAO assure sa coopération et sa volonté d’accompagner les pays du Bassin du Congo dans des actions durables. Le coordonnateur du bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Dan Rugabira, a souligné que «ce forum est l’occasion pour les acteurs de ce secteur d’identifier les actions appropriées pour attirer et accroître la valeur du bois au niveau de la sous-région». En dépit des efforts
des gouvernements, l’exploitation illicite des essences forestières prend des proportions qui inquiètent la communauté internationale. La R-dC est un maillon important de la chaîne des étendues forestières qui constituent non seulement le poumon de l’humanité, mais également le plus grand réservoir, au niveau du continent africain, des espèces végétales et animales. Les forêts africaines disparaissent au rythme de plus de 5 millions d’hectares par an, selon un rapport du NEPAD. Qui souligne que ces forêts sont victimes d’une exploitation commerciale excessive et non viable, et des méthodes de défrichage par brûlis. L’Afrique a beau disposer de 17% des forêts de la planète et 25% des forêts tropicales. La surexploitation des forêts ou leur exploitation anarchique représentent un danger non seulement pour les économies nationales, mais également par rapport aux efforts qui sont consentis par la communauté internationale en vue d’atténuer les conséquences des émissions des gaz à effet de serre qui sont à la base du réchauffement planétaire. Dans les 5 millions d’hectares de forêts qui disparaissent
annuellement sur le continent africain, la R-dC en compte une bonne portion due en partie à la fraude au niveau de l’exploitation des essences forestières et à des pratiques non contrôlées, voire non contrôlables, par les services compétents de l’Etat. Une étude du ministère r-dcongolais de l’Environnement estime à 850.000 hectares la surface totale des forêts qui ont été déboisées. Le gouvernement entend rationnaliser l’exploitation des réserves forestières du pays, non seulement pour en tirer le plus grand bénéfice pour le développement économique de la R-dC, mais également pour jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le réchauffement planétaire dû, entre autres, à la déforestation. Réseaux maffieux. Les services du ministère de l’Environnement ont récemment fait un constat combien malheureux : il y a des réseaux maffieux qui opèrent dans la filière bois, dans le non respect total des dispositions du code forestier édicté par le gouvernement en 2002. Le code forestier r-dcongolais est le cadre juridique approprié et obligatoire pour tout exploitant des ressources forestières nationales. Jusqu’au 31 juillet
La Banque mondiale recommande l’irrigation à grande échelle pour améliorer la production agricole
L
e vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Makhtar Diop, lance un appel aux Africains à se concentrer sur l’irrigation à grande échelle pour améliorer la production agricole. «L’agriculture africaine emploie 65 à 70% de la population active et représente généralement 30 à 40% du PIB du continent. Elle représente la seule industrie la plus importante dans la région, et donc sa transformation et sa croissance est essentielle pour réduire la pauvreté dans la région», a déclaré Makhtar Diop. Cet appel intervient à la veille de deux importants forums sur l’agriculture en Mauritanie (29 octobre 2013) et au Sénégal (31 octobre 2013). La Banque mondiale encourage vivement les pays africains et les communautés du Sahel ainsi que les partenaires de développement à protéger et accroître le pastoralisme sachant que plus de 80 millions de personnes vivant dans le Sahel en dépendent comme source d’alimentation et de revenus. La Banque mondiale recommande également de développer des systèmes d’irrigation à grande échelle pour aider la région à s’orienter vers une agriculture climatointelligente capable de faire face aux demandes concurrentes en terres, en eau et autres ressources naturelles, la région ayant longtemps souffert de la sécheresse, la famine et la
faiblesse de la croissance économique. Dans des documents préliminaires publiés à l’approche de ces deux forums, la Banque mondiale rapporte que plus de 50% du lait et de la viande que consomment les habitants des pays côtiers d’Afrique occidentale provient du Sahel. Réflexion. Des participants de haut niveau y ont été invités, comme le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, le président du Tchad, Idriss Déby, ainsi que les ministres régionaux de l’Agriculture, du Développement rural et communautaire, des chefs d’entreprises et des représentants d’organisations de producteurs agricoles et de la société civile. «S’attaquer à la question de l’agriculture dans le Sahel constitue une occasion de rééquilibrer les déséquilibres économiques antérieurs et positionner la région en tant qu’acteur capable de répondre à la hausse mondiale de la demande en denrées alimentaires», souligne Makhtar Diop. Qui estime qu’accroître les investissements dans le Sahel contribuera à améliorer considérablement les conditions de vie des habitants et à réduire la fréquence et la gravité des crises alimentaires. La Banque mondiale estime que l’Afrique abrite quelque 50 millions de pasteurs dont 16 millions vivent au Sahel,
dans des conditions de pauvreté extrême. La vulnérabilité des communautés pastorales face aux sécheresses, aux inondations et autres catastrophes demeure indûment élevée dans les pays du Sahel et est aggravée par leur exclusion sociale et la compétition accrue pour l’accès à l’eau et aux terres pour leurs troupeaux et récoltes. Étant donné que le Sahel continuera d’être l’une des régions du monde les plus touchées par le changement climatique, les sécheresses (et autres conditions météorologiques extrêmes) représentent un danger pour le pastoralisme en tant que mode de vie et moyen de subsistance. «Nous devons de toute urgence mobiliser davantage d’investissements pour soutenir les systèmes pastoraux dans les terres arides du Sahel afin de réduire la vulnérabilité des communautés à la pauvreté et à la famine tout en leur permettant de mieux faire face à l’adversité climatique. Ceci permettra aussi de promouvoir une plus grande cohésion sociale et d’améliorer la sécurité dans l’ensemble de la région afin d’éviter de nouveaux conflits», déclare le directeur du développement durable de la Banque mondiale pour l’Afrique, Jamal Saghir. Une approche régionale est essentielle, estimet-il, étant donné qu’un grand nombre d’enjeux sont transfrontaliers comme le commerce,
les maladies animales, l’harmonisation des politiques, les systèmes d’avertissement précoce et de réponse rapide et les mesures de consolidation de la paix. Transformer l’agriculture grâce à l’irrigation. En plus de promouvoir et d’accroître le pastoralisme, il est essentiel d’irriguer un plus grand nombre de terres pour produire davantage de denrées alimentaires, créer des emplois, réduire la pauvreté et améliorer la vie des habitants de l’ensemble du Sahel. Bien que la région abrite certains des réservoirs aquifères de l’Afrique, ils sont pour la plupart sousutilisés et bon nombre de pays ne disposent pas des données scientifiques et des infrastructures nécessaires pour tirer parti de ces ressources en eau et les gérer de manière durable. De plus, seulement 20 % du potentiel d’irrigation est actuellement exploité dans les pays du Sahel et un grand nombre des systèmes d’irrigation existants ont besoin d’être réparés. «Les bassins du Niger, du Sénégal, du Lac Tchad et du fleuve Volta ont un énorme potentiel non exploité en matière d’irrigation, de pêche, de transport et d’hydroélectricité. Moi et mes collègues de la Banque mondiale souhaitons donc améliorer cette situation afin que les agriculteurs et leur famille du Sahel puissent tirer parti de l’augmentation de la demande en denrées alimentaires, en viande et en produits laitiers. DM n
2011, les entreprises industrielles forestières devaient déposer auprès des services compétents de l’Etat leurs cahiers des charges se rapportant à leurs obligations socioéconomiques au profit des populations forestières ainsi que des indications sur la valeur des forêts concédées à leur profit par l’Etat. C’est autant dire qu’aux yeux de l’autorité publique, l’exploitation des essences forestières ne doit pas seulement profiter aux exploitants, mais aussi aux populations, d’une part. Et, d’autre part, cette exploitation doit se faire conformément à la valeur des étendues forestières concernées. Malgré les efforts qui sont déployés par le ministère de l’Environnement en vue de mettre de l’ordre au sein de la filière bois - efforts qui ont permis l’année dernière la résiliation de 164 contrats forestiers (soit environ 25,5 millions d’hectares de forêts) sur les 285 examinés -, l’exploitation illicite des essences forestières continue dans des proportions qui restent à déterminer mais qui inquiètent le gouvernement et même la communauté internationale
pour laquelle la R-dC est un maillon important de la chaîne des étendues forestières qui constituent non seulement le poumon de l’humanité, mais également le plus grand réservoir, au niveau du continent africain, des espèces végétales et animales. En 2010, la filière bois de la R-dC a produit 203.528 m3. Selon le rapport 2009 de la Banque centrale du Congo (BCC), la contribution de la forêt au PIB serait d’environ 1,4%, soit environ 100 millions de dollars par an. Cet apport de la filière bois au budget de l’Etat tient évidemment compte des activités industrielles qui sont réalisées au grand jour et sous contrôle des services compétents de l’Etat. L’exploitation illicite ou frauduleuse ne profite pas directement à l’Etat, mais uniquement aux réseaux maffieux qui ont des ramifications aussi bien nationales qu’internationales. Il en est du bois de la R-dC comme de son diamant, de son or… Bref, de bien d’autres matières premières qui enrichissent des réseaux maffieux et des pays frontaliers.
Les provinces les plus touchées par l’exploitation illicite ou frauduleuse du bois sont le Bandundu, l’Equateur et la province Orientale. Dans ces 3 provinces, il existe une armée d’exploitants artisanaux de bois qui opèrent dans des secteurs où les services du ministère de l’Environnement sont absents. Ces exploitants ne disposent pas de permis d’exploitation ni d’aucun document officiel les autorisant à exercer la profession. Très souvent, ils agissent avec la complicité ou exploitent l’ignorance des textes légaux par des chefs coutumiers ou des chefs des clans reconnus traditionnellement comme propriétaires des espaces forestiers. Moyennant le don d’une moto, d’un vélo ou de quelques pièces d’habit, le fraudeur peut se voir octroyer par les chefs traditionnels de grandes étendues de forêts à exploiter à leur propre compte. La population laisse faire parce que très souvent elle ignore les conséquences de l’exploitation sauvage de la forêt pour son avenir.
souligne que les défis à relever en matière de gouvernance forestière étaient énormes dans la sous-région : «Nous sommes convaincus qu’un tel groupe de travail va permettre à la COMIFAC et à ses partenaires de contribuer à la recherche des solutions pour améliorer la transparence, l’équité et la capacité dans le secteur forestier». En tant qu’organisation pour la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale, la COMIFAC compte déjà trois groupes de travail fonctionnels, chacun avec une spécialité : la biodiversité, le climat et la lutte contre la désertification, la dégradation de terre. Ce quatrième groupe est créé sur les cendres de la task force FLEGT initiée en 2006 et dont les résultats n’avaient pas satisfait les attentes des pays membres.
et de la conservation de la biodiversité en Afrique centrale, les guides sur la planification de l’aménagement du territoire sont un atout pour la R-dC. Au nombre de 4, ces guides ont été élaborés et expérimentés dans les 12 paysages prioritaires de la COMIFAC, unique instance politique et technique d’orientation, de coordination, d’harmonisation et de décision en matière de conservation et de gestion durable des écosystèmes forestiers et de savanes en Afrique centrale). Il s’agit notamment du guide pour la planification de l’aménagement intégré des paysages, du guide pour la gestion des aires protégées, du guide pour la planification des zones de gestion des ressources naturelles à base communautaire et du guide pour la planification des zones extractives. Ces guides participent à la mise en œuvre du programme de partenariat pour les forêts du Bassin du Congo, particulièrement dans la composante relative au zonage et à l’aménagement du territoire. Cette composante est d’une importance capitale dans la mesure où elle permet de classifier et de sécuriser le droit de différents utilisateurs des espaces forestiers, tant à l’échelle nationale que sousrégionale, de limiter des conflits éventuels. Elle permet aussi de jeter des bases de la nouvelle politique en matière d’affectation des terres et d’allocation forestière.
ALAIN DIAVITA n
La COMIFAC recourt à des experts de haut niveau pour la bonne gouvernance des forêts en Afrique centrale
L
a Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) se dote d’une équipe d’experts dont la mission sera de proposer des solutions et recommandations susceptibles d’améliorer la bonne gouvernance des forêts en Afrique centrale. Le lancement opérationnel de cette plateforme sous-régionale a eu lieu à l’issue d’un atelier tenu les 23 et 24 octobre 2013 à Brazzaville. Outre son but de faciliter aussi la capitalisation et la diffusion de bonnes pratiques instituées dans le cadre des processus internationaux, notamment l’accord de partenariat volontaire FLEGT, ce groupe de travail aura également pour mission d’améliorer la participation des parties prenantes dans la mise en œuvre des politiques forestières, à savoir la coordination, l’harmonisation et le suivi. «Ce groupe est un début de concrétisation de l’option prise depuis quelques années par le secrétariat exécutif de la COMIFAC de mettre en place une instance subsidiaire, permettant de consolider la visibilité et les retombées de l’engagement des États membres en faveur de cette politique forestière», déclare le secrétaire exécutif de la COMIFAC, Raymond Mbitikon. Rappelant les principes fondamentaux de la bonne gouvernance, clef de la gestion durable des forêts, le représentant de la GIZ - l’agence de coopération internationale allemande pour le développement -, Hubert Thorsten,
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Processus en marche. Dans le but d’atteindre ses objectifs, la COMIFAC a mené, en 2012, un travail sur le développement des outils harmonisés pour le suivi du bois légal en transit en Afrique centrale, grâce à un financement du groupe Afrique-CaraïbePacifique, facilité par l’Union européenne et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Validés par les ONG (nationales et internationales), les experts de l’administration publique, de la Fédération des industriels du bois et des partenaires dans la gestion durable et concertée des écosystèmes forestiers
NZILA MUNGENGA SENDA n
La perspective de la décentralisation est bien accueillie
A
pparemment, au Palais du peuple, le dossier de la décentralisation urge. Depuis que le président de la République, Joseph Kabila Kabange, a, dans son dernier discours devant le Congrès, demandé au Parlement de compléter l’arsenal juridique relatif à cette matière ainsi qu’au régionalisme politique.
Le Chef de l’état a annoncé l’installation progressive de nouvelles provinces et le transfert de leurs compétences, charges et ressources, conformément à la Constitution. C’est là une des raisons fondamentales d’organiser en priorité les élections locales. Il faudra donc définir une politique nationale, un schéma national ainsi que des plans provinciaux et locaux d’aménagement du territoire. Le président de la République a demandé à cet effet au gouvernement de faire diligence. En même temps, il l’exhorte à associer l’autorité coutumière dans la promotion de l’unité et de la cohésion nationale, et dans le processus de développement à la base. Sur la même lancée, la dernière Conférence des Gouverneurs à Kananga a recommandé la modernisation des villages par regroupement et par affinités. En complément à cette réforme et pour offrir davantage d’opportunités de progrès social et économique à la majorité des R-dCongolais, particulièrement ceux vivant en milieu rural, le chef de l’Etat demande au gouvernement de faciliter l’accès universel aux titres individuels en faveur des occupants des parcelles de terres dans tous nos villages tout en veillant à la protection des terres revenant aux communautés locales. Cela permettra à tout R-dCongolais de détenir une garantie réelle, et de remplir ainsi une des principales conditions pour être éligible au crédit bancaire. Dans le pays, on se réjouit de cette approche. C’est dans cette perspective que vient de se tenir (5-7 novembre 2013), à Kinshasa un atelier national de validation sectorielle (santé, éducation, agriculture et développement rural) pour la période 2013-2014. Durant trois jours, les délégués (institutions nationales, provinces, partenaires au développement, Cellule technique d’appui à la décentralisation) ont discuté et validé la feuille de route de
Le Président de la République lors de son discours devant les délégués aux Concertations nationales au Palais du peuple à Kinshasa. DRéservés.
la décentralisation sectorielle 2013-2014, afin de rendre effectif le transfert de compétences et des ressources humaines, financières et patrimoniales aux provinces et aux entités territoriales décentralisées (ETD). Un des objectifs spécifiques poursuivis par cet atelier, a été de rechercher l’engagement politique ferme des acteurs de la décentralisation dans ce processus en général et dans l’effectivité de transfert des compétences et des ressources aux provinces et aux ETD en particulier. Pour rappel, la stratégie nationale de transfert de compétences et de ressources du gouvernement et sa validation par tous les acteurs de la mise en œuvre de la décentralisation avait fait l’objet d’un atelier national (16-18 juillet 2012), sous le haut patronage du premier ministre, Augustin Matata Ponyo. Cette stratégie, rappelle-t-on, se fonde sur 4 piliers qui sont : la finalisation du cadre juridique des lois organiques et sectorielles, le transfert de ressources humaines liées aux compétences transférées; le transfert de ressources financières liées aux compétences transférées et le transfert de patrimoines liés aux compétences transférées. Avec le transfert de certains crédits d’investissement aux provinces, les gouverneurs des provinces espèrent que d’autres mécanismes de décentralisation devront suivre immédiatement.
Le protocole d’accord, signé le 28 mars 2013, entre le pouvoir central et les provinces relatif aux modalités de consommation des crédits d’investissement dans les secteurs à compétence exclusive aux provinces s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre effective des dispositions de la loi sur les finances publiques et de celle sur les marchés publics. A propos de cet accord, une quotité mensuelle sera désormais envoyée à chaque province pour lui permettre de se conformer à son plan d’actions prioritaires, de manière à financer les projets d’investissement. C’est une recommandation de la Conférence des gouverneurs présidée dernièrement à Kananga par le président de la République. Qui insiste sur l’amorce du processus de transfert de charges relevant des compétences des provinces à ces dernières, concomitamment au transfert de ressources. Préoccupations. A la rencontre de Kananga, le chef de l’Etat a clairement indiqué que la décentralisation s’impose en R-dC. Et qui dit décentralisation, dit transfert de compétences et de moyens pour permettre à ce qu’au niveau local, on commence à attaquer les problèmes. Avec cet accord, les provinces devraient déjà accéder à certains crédits d’investissement, jadis gérés par le pouvoir central. Les gouverneurs des provinces espèrent
que d’autres mécanismes de décentralisation devront suivre. Pour une bonne mise en œuvre de ce protocole, les provinces doivent mettre en place des édits relatifs à la passation des marchés publics, mais également les structures qui ont en charge le contrôle de ces marchés. Les institutions politiques provinciales fonctionnent certes dans les 11 provinces. Mais les EDT ne sont pas encore pourvues d’élus. La population est loin de sentir l’impact de la gouvernance de proximité. A cet effet, le gouvernement a prévu les actions suivantes: finaliser l’adoption par le parlement et la promulgation par le chef de l’Etat de huit lois prioritaires ci-après: loi organique sur les limites de provinces et celles de la ville de Kinshasa; loi de programmation de la décentralisation devant déterminer les modalités d’installation de nouvelles provinces; loi organique fixant l’organisation et le fonctionnement de la Caisse nationale de péréquation; loi fixant la nomenclature des droits, taxes et redevances du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées; loi relative au statut des chefs coutumiers; loi cadre de l’enseignement primaire et secondaire; loi cadre sur l’aménagement du territoire; loi fixant l’organisation et le fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées.
Il s’agit aussi de mettre sur pied un programme de renforcement du système de reddition des comptes par les exécutifs provinciaux de manière à s’assurer de la meilleure affectation des ressources perçues ; prendre des mesures règlementaires requises en vue d’accompagner le processus de regroupement volontaire des villages là où les conditions le permettent ; assurer progressivement le transfert des compétences et des charges ; finaliser le processus de constitution et d’entretien du fichier de l’état-civil. «La non tenue des élections urbaines, municipales et locales, est à la base de nombreuses interrogations sur l’effectivité de la décentralisation et du découpage territorial en R-dC», pose le politologue Etienne Kasanda Mwabila. Qui souligne que la préoccupation est d’autant plus légitime qu’en R-dC, l’effectivité de la décentralisation territoriale semble être tributaire des contraintes juridiques, matérielles et politiques dont l’organisation des élections urbaines, municipales, et locales constitue le couronnement. La Constitution du 18
février 2006 consacre une décentralisation politique en faveur des provinces et la création de nouveaux centres d’impulsion susceptibles de conduire au développement des entités territoriales décentralisées (EDT) et partant du pays. Grosso modo, Kasanda Mwabila définit la décentralisation comme un mouvement de transfert par l’État de son pouvoir, de ses ressources et de ses charges aux instances inférieures dotées de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion : «La décentralisation procède donc d’une réforme politique engagée par l’État dans le sens de la responsabilisation des entités subordonnées et notamment leurs organes. La décentralisation territoriale s’accompagne de l’autonomie financière, administrative et organique des entités administratives et territoriales. Elle peut avoir un fondement constitutionnel ou légal». La décentralisation constitutionnelle assure l’autonomie politique des provinces, se confond généralement avec le régionalisme constitutionnel ou politique. Elle est structurée dans la loi
organique n°08/016 du 7 octobre 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des entités territoriales décentralisées et leurs rapports avec l’État et les provinces. «Organisée dans des conditions minimales de participation démocratique, la décentralisation réduit la lenteur dans la fourniture de services publics. Elle participe à la formation et à la responsabilisation politique des organes locaux. Mal organisée, la décentralisation peut engendrer des conflits de compétences entre les assemblées délibérantes et les organes exécutifs». Par ailleurs, par leur finalité, les élections ont vocation d’associer l’ensemble des citoyens au choix de leurs gouvernants et à la gestion des affaires publiques à travers la garantie de la liberté politique, de l’égalité, de l’universalité du suffrage et de la règle de la majorité: «De ce point de vue, il est permis d’affirmer que l’effectivité de la décentralisation rime avec l’organisation, dans la transparence et la liberté démocratique, des consultations électorales pour le choix des nouveaux organes au niveau urbain, municipal et local».
TONY NGANGA n
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ma vie |
Des auteurs passionnés du Congo réunis à la Halle de la Gombe
M
oments d’émotion intense à la Fête du livre dénommée «Congo au cœur du récit». Organisée par l’Institut français de Kinshasa du 6 au 10 novembre 2013, cette manifestation consacrée à l’édition a attiré un grand public à l’ouverture.
Pendant cinq jours, l’attraction est autour de la trentaine d’auteurs congolais, belges, suisses et français dont les œuvres sont essentiellement consacrées au Congo. Le directeur de l’Institut français de Kinshasa, Christophe Roussaint, explique que ce forum devait accueillir plus d’une vingtaine de manifestations dans tous les genres littéraires, roman, bande dessinée, poésie, nouvelle et essai dans des différents espaces culturels (Sadi, Académie des BeauxArts, Espace Bilembo, Lycées Prince de Liège et René Descartes, Centre Wallonie-Bruxelles et Halle de la Gombe) de la ville de Kinshasa. Des conférences, des ateliers, des expositions, des concours, des spectacles de lectures et autres organisées à l’intention du public afin de le faire découvrir différents auteurs «passionnés» sur le Congo. Parmi les auteurs congolais, il y a Vincent Lombume, Richard Ali, Denis Munkulu, Bestine Kazadi Ditabala, Yoka Lye Mudaba, Marie-Louise Bibiche Mumbu, Isidore Ndaywel, Barly Baruti, Jocelyne Kajangu, Bertin Makolo Muswaswa, Sylvie Dyclo-Pomos (Brazzaville), etc. Côté auteurs étrangers, on note Colette Braeckman, Jean-Philippe Stassen et Lieve Joris (Belgique), Jean Rolin, Hyppolite,
Stéphane Oiry et Hervé Tanquerelle (France), Tom Tirabosco (Suisse), etc. Pour sa part, la déléguée de la WallonieBruxelles en R-dC, Kathryn Brahy, se félicite de cette initiative et précise que le Congo doit prendre en compte le combat du livre et de son industrie, qui font partie de l’économie à part entière du développement. Dan Bomboko (éd. Elondja) souligne que ce festival est une «carte blanche» pour rendre visibles des structures culturelles et des auteurs des genres littéraires moins connus et rentables à l’instar de la bande dessinée. Pour rappel, l’Institut français de Kinshasa (connu parfois sous le nom de la Halle de la Gombe) organise chaque année, en novembre, cette activité d’animation littéraire pour la promotion du livre, sauf qu’elle a été momentanément suspendue. Question: l’édition papier a-t-elle un avenir à l’ère du numérique? En matière d’édition, la R-dC est une référence en Afrique. Mais quel avenir pour le livre r-dcongolais face aux défis des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui consacrent l’ère du numérique? La R-dC a un long passé en matière d’édition, et Hachette voudrait l’accompagner dans son avenir. Ce sont les années 1960-1970 qui constituent une référence obligée pour l’édition en R-dC. Le livre connut alors un véritable engouement, dont témoignent les succès éditoriaux impressionnants des ouvrages de Mudimbe, Kadima Nzuji, Masegabio ou Zamenga, pour ne citer qu’eux. Dans une période d’effervescence
scientifique et politique, d’éminents intellectuels imposèrent leur marque au débat public et contribuèrent à la renommée de la culture r-dcongolaise. Sans doute ces grands arbres cachèrent-ils la forêt des plus modestes tirages et la prolifération d’une mauvaise littérature ; mais le contraste avec la vie intellectuelle et la production éditoriale d’aujourd’hui n’en demeure pas moins éclatant.
de présenter ce rapport au gouvernement pour en tirer les enseignements utiles en vue d’orienter son action dans l’optique d’une meilleure prise en compte de la dimension genre. De son côté, la coordonnatrice du GET, Sévérine Luntala, a exprimé sa gratitude au ministre de l’ETPS pour son implication dans la réussite de ce rapport en évoquant les difficultés rencontrées dans sa réalisation.
Il exhorte le gouvernement et les autres partenaires à améliorer ce pourcentage pour le bien-être de la femme r-dcongolaise. Sur le terrain, Le Réseau de femmes travailleuses de la Confédération démocratique du travail (CDT), par exemple, se préoccupe des innovations dans le code de travail en faveur de la femme. Il vulgarise les innovations dont les allocations familiales, le logement, les soins médicaux des enfants et le droit de la femme aux mêmes fonctions que l’homme. Ce réseau préconise de créer des comités des femmes dans les entreprises et la nécessité d’avoir une caisse qui servirait à la syndicalisation et à la formation des nouveaux membres pour l’amélioration des conditions de travail et de vie.
Démocratisation. Si le rythme du processus de démocratisation des pays africains est maintenu, des chercheurs africains se fondant sur l’histoire de l’imprimerie (XVè siècle) et de la Réforme (XVIè siècle) en Europe, sont à peu près d’accord pour prévoir une demande croissante dans le domaine des écrits (imprimés), c’està-dire celui des livres, de la presse, de la publicité, etc. En même temps, l’industrie du livre ira croissant en fonction de l’ajustement des économies nationales aux lois de l’économie libérale du marché. En effet, depuis que la transition démocratique a démarré, le 24 avril 1990, en R-dC, on observe dans l’opinion un regain d’intérêt pour la communication écrite. Le livre n’existe nulle part en dehors des structures sociales. On ne peut pas le concevoir sans tenir compte de ses rapports avec la société concrète et avec l’organisation politicoéconomique et religieuse. Le livre porte des messages (conscients et inconscients) au-delà des contraintes économiques. Le livre est un lieu où s’expriment les tendances profondes d’une époque, d’une culture, les angoisses, les mythes et la sensibilité d’une société, etc. Une écrasante majorité
Le GET remet son rapport sur le genre dans le monde du travail au gouvernement
L
e Programme national pour l’équité du genre dans le monde du travail (GET) a remis son rapport d’études sur le genre et la gestion des ressources humaines au sein des entreprises (publiques et privées) au ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale(ETPS), Modeste Bahati Lukwebo. Ce dernier souligne que le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, ne ménage aucun effort pour la promotion de la femme r-dcongolaise, et que le gouvernement apprécie le soutien de tous les partenaires qui l’accompagnent dans la recherche d’une plus grande représentation de la femme r-dcongolaise au sein des institutions et dans la quête de la réduction de la discrimination liée au genre dans le monde du travail. Il a aussi promis
Améliorer les goals. Depuis sa mise en place en 2012, le GET a réalisé une étude sur l’élimination de toutes les formes de discrimination du genre dans la société et particulièrement dans le monde du travail. Le professeur Gabriel Mangu, consultant au GET, relève que les femmes occupent 17% seulement dans les entreprises r-dcongolaises.
ALAIN DIAVITA n
des R-dCongolais a moins de 20 ans aujourd’hui, et c’est eux qui feront l’avenir de ce pays, c’est eux qui réveilleront le géant. Ces jeunes ont besoin d’apprendre, ils ont besoin de livres. Un des Cinq chantiers de la République porte sur l’éducation de la jeunesse, et c’est raison tant il faut compter sur cette force vive de la nation et lui donner les moyens de construire son avenir, expliquent les représentants d’Hachette. «Il faut sans doute des routes, des équipements de santé, et tout ce qui manque à un pays émergent. Mais il faut aussi des livres», notentils. Mais comment faire des livres pour nos enfants? La R-dC peut faire des livres mais pas à les acheter. Hachette propose un partenariat, notamment pour les livres scolaires : le
travail en harmonie de pédagogues, d’auteurs, de dessinateurs, de metteurs en pages, de photographes, d’archivistes, sous la direction experte de l’éditeur chargé de faire chanter ensemble et juste tous ces talents. Et tous ces talents existent en R-dC. «Le talent de vos illustrateurs a déjà franchi vos frontières. Il vous faut les convoquer, ces talents, les mettre ensemble, leur apprendre à travailler ensemble. Concevoir ensuite une chaîne industrielle qui permette de satisfaire les énormes besoins en nombre d’exemplaires, de la population scolaire. Mettre en place un système de distribution sûre, qui garantisse que le livre achevé chez l’imprimeur arrive bien sur la table de l’écolier», proposent les experts d’Hachette. Qui fait déjà ce métier
dans les pays émergents depuis plus de 60 ans. «Ce qui a fait le succès de notre maison, c’est notre constance : quand nous venons dans un pays, nous voulons que ce soit pour longtemps. C’est pourquoi je me réjouis doublement de l’initiative du président de la République avec cet achat de dictionnaires. D’abord parce que c’est une façon noble de marquer le cinquantenaire de l’indépendance du pays que de la placer sous le sceau de la connaissance et du savoir. Ensuite parce que cette initiative est amenée à durer». Hachette souhaite vivement aider la R-dC à se doter d’une puissance éditoriale à la mesure de ses besoins. «Nous serions honorés de négocier avec vous ces fameux transferts de technologies qu’on évoque toujours pour l’énergie ou le
transport, mais jamais pour l’éducation. Nous serions heureux, non plus de vendre des livres aux Congolais, mais de participer à l’émergence d’un véritable marché du livre, puissant, d’initiative privée ou publique, dans lequel nous prendrions naturellement notre place, aux côtés des éditeurs congolais et des autres pays francophones». Le livre est une richesse et l’évolution technologique modifie considérablement son secteur, ainsi que tous les métiers qui s’y rapporte. Et pour la directrice générale de l’UNESCO, ce changement provoque des débats sur les forces et les faiblesses des produits, la nature du droit d’auteur et le rôle des bibliothèques face à ce savoir en ligne qui se multiplie autant que la notion d’auteur à l’ère des blogs et wikis. TONY GANGA n
Cécile Kyenge Kashetu... une vraie Mère Courage
E
n route pour Bukavu où elle va visiter l’hôpital de Panzi que dirige le Dr Denis Mukwege, la ministre italienne de l’Intégration et de la jeunesse, l’Italienne Cécile Kyenge Kashetu, s’est arrêtée à Kinshasa où son courage a été très apprécié. Quelle Mère Courage! Partie du Congo pour l’Italie en vue de faire des études, Cécile Kyenge Kashetu, originaire du Katanga, revient au Congo ministre. Certes, elle n’est pas la seule. En Belgique, une compatriote MR (Mouvement Républicain de Louis Michel), Gisèle Mandaila Malamba (originaire du Bandundu) avait déjà été membre d’un gouvernement au sein de l’équipe Verhofstadt. Certes, elle fut Secrétaire d’état aux Familles et aux Personnes
Cécile Kyenge, Ministre italien de l’Intégration. DR.
handicapées, adjointe au Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sous la bannière du FDF (Front Démocratique Francophone, composante du MR). Mais l’élue bruxelloise a eu plus de chance. Emme est loin d’être Cécile Kyenge Kashetu. Mais si celle-ci est ministre full, elle a bien maille à vivre avec ses... «compatriotes» qui ne l’acceptent pas et la couvrent d’injures en public et... au parlement. Et quelles injures? «Singe congolais,
Kyenge zulu, négresse, vilaine petite noire et même ministre bonga-bonga…». Et tout cela, «venant de parlementaires supposés incarner les valeurs que le pays prétend défendre», se scandalise La Repubblica.
des recettes et jouera le rôle de leadership en Afrique, explique le ministre Musungay parce que cette initiative offre des opportunités de développement dans le domaine de la télémédecine, des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Elle facilitera des études de prévention et de prise en charge des contraintes sismiques. Cette technologie moderne offrira en outre à la R-dC la possibilité de disposer d’un système de prévention de catastrophes naturelles et de limitation des dégâts.Ce projet offrira également un accès facile aux données exactes des ressources maritimes, fluviales,
lacustres, riveraines et un appui technique pour la protection de la faune et de la faune de la R-dC. Le satellite donne les informations générales sur les ressources minières, les données topographiques (Global protection system, GPS) ainsi que sur la surveillance des mouvements migratoires sur l’université virtuelle et sur la protection de carte géographique. L’invention, clef de la croissance économique d’un pays. La R-dC regorge des intelligences remarques. Le ministère de l’Industrie et des PME se préoccupe de la promotion de la créativité, de l’invention et de la découverte dans le domaine industriel. Il
un air respirable à Kin. Le président de la chambre des députés a réagi... timidement en demandant aux parlementaires «de ne pas confondre liberté d’expression et incitation à la haine
raciale». Et la réaction du président du Conseil, Enrico Letta n’est guère venue. à Kinshasa, on comprend qu’elle ait trouvé un air plus respirable. On imagine l’accueil qui lui a été réservé au Kivu et... surtout dans son Katanga natal. Si elle a été reçue avec empressement par nombre d’autorités dans la Capitake, elle est à ce point sujet d’intérêt que le journaliste Jean-Marie Kasamba n’a pas hésité un seul instant à se laisser épater par le parcours et... le courage de cette dame à la petite taille qui paraît savoir ec qu’elle veut dans la vie. A-t-elle pensé un jour à démissionner? «Non, certainement pas. Au contraire, ces insultes qui ne me sont pas adressées à moi, me donnent encore plus de courage pour continuer!» Incroyable Mme Kyenge.
T. M n
Des inventeurs nationaux s’apprêtent à lancer dans le ciel un satellite à multiples usages
L
e coordonnateur du Programme national de recherche spatiale et technologique, Wamba Yetshi, est allé rendre compte du projet KLK-W50 (Kabila, Lumumba, Kimbangu), au ministre de l’Industrie et des PME, Rémy Musungayi. Pour ses initiateurs, ce projet, en fait, le lancement d’un satellite en R-dC, ouvrira plusieurs horizons au pays. Rémy Musungayi a qualifié ce projet de «fédérateur», promettant d’accorder le brevet d’invention en vue de le protéger comme œuvre de l’esprit. Si le projet venait à être concrétiser, il permettra au gouvernement r-dcongolais de générer
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encourage les inventeurs et insiste sur l’importance des découvertes, d’abord pour les inventeurs et ensuite pour le pays. Et il met l’accent sur la nécessité pour le ministère de l’Industrie de continuer à soutenir la campagne nationale de vulgarisation en vue de la promotion de la culture de protection des droits de propriété intellectuelle et de lutter contre la contrefaçon et la concurrence déloyale. Par ailleurs, le ministère de l’Industrie envisage l’instauration du prix Président Joseph Kabila, qui sera décerné tous les deux ans aux meilleures inventions et découvertes dans le but de promouvoir les œuvres des R-dCongolais.
DM n
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Le Nigeria veut abriter un sommet sur le VIH/Sida
L
e gouvernement nigérian propose d’organiser un sommet de l’Union Africaine sur le VIH/ sida, la tuberculose et d’autres maladies infectieuses. Ce sommet qui serait prévu avant la fin de 2013, constituerait un suivi au sommet d’Abuja de 2001. Le sommet proposé sur le VIH/Sida est un des neuf sujets à adopter lors du prochain sommet de l’Union Africaine (UA) prévu du 26 au 28 janvier 2014 à Addis-Abeba au Nigeria. Selon des sources proches de la Commission de l’UA, un projet pour l’industrie pharmaceutique africaine devrait être lancé lors de ce sommet. En décembre 2012, le président nigérian, Goodluck Janathan, a indiqué qu’il devrait soutenir les progrès enregistrés jusqu’à présent dans la lutte contre le VIH/
sida dans son pays. En R-dC, la Coopération technique belge (CTB) a récemment organisé, au Plateau des Batéké (périphérie de Kinshasa), une campagne de sensibilisation de la population aux méfaits du VIH/sida. La campagne était destinée aux 300 responsables et autres membres d’une ONG, mais les paysans des localités de Dumi, Impuri et Menkao ont eu également accès à la formation. Dont le but a été de combattre l’ignorance et les idées reçues sur cette pandémie redoutable, pour réduire son impact en milieu périurbain de Kinshasa. Il s’est agi aussi d’une campagne de dépistage volontaire,
même si la population ne se prête guère spontanément à cet exercice. Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se félicite, dans son récent rapport, d’une accélération sensible dans la réalisation de l’objectif mondial de lutte contre le VIH fixés pour 2015, connu comme le sixième des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). En attendant le vaccin. Pour 2012, l’ONUSIDA estime à 2,3 millions le nombre de nouvelles infections par le VIH chez les adultes et les enfants, soit 33% de moins qu’en 2001. Chez les enfants, les nouvelles infections ont été réduites de 260.000, soit 52% de moins qu’en 2001, alors que les décès liés au sida ont diminué de 30% depuis leur pic de 2005 grâce à un élargissement de l’accès au traitement antirétroviral. Fin 2012, près de 9,7 millions de personnes dans les pays à revenu faible ou
intermédiaire avaient accès au traitement antirétroviral, soit une augmentation de près de 20% en une seule année, selon le rapport, soulignant qu’en 2011, les Etats membres de l’ONU ont approuvé l’objectif pour 2015 de fournir un traitement contre le VIH à 15 millions de personnes. «Non seulement, il nous faut atteindre l’objectif fixé pour 2015 de mettre 15 millions de personnes sous traitement, mais nous devons aussi aller plus loin et avoir la vision et la volonté de nous assurer qu’il n’y a pas de laissés pour compte», déclare le directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. Par ailleurs, des progrès significatifs ont été également enregistrés au niveau de la réponse aux besoins des patients tuberculeux vivant avec le VIH, et les décès liés à la tuberculose des personnes infectées par le virus ont diminué de 36% depuis 2004. Malgré une stabilisation
soulignent-ils. Aux Cliniques universitaires de Kinshasa, les femmes qui accouchent de gros bébés, subissent systématiquement un test de diabète, car elles peuvent le transmettre à leurs bébés. Les hommes qui consomment trop de boissons alcoolisées sont aussi touchés par ce mal, sans toujours vouloir le prendre en compte. Un alcoolique préfère se mettre en danger plutôt que d’arrêter de boire. Après une étude, l’Association congolaise des consommateurs (ACOCO) a lancé des messages par affiches et radios, déconseillant les sucreries en précisant qu’elles font grossir énormément et réduisent le système immunitaire. Il est fréquent de croiser à Kinshasa des enfants obèses sans que personne ne s’en rende compte. Pour diminuer les risques de maladies liées au sucre, les nutritionnistes conseillent de faire du sport, de boire beaucoup d’eau et moins de boissons alcoolisées. Certains habitants de Kinshasa l’ont compris et s’organisent pour pratiquer ensemble la marche à pied pendant le week-end. Les adultes qui mettent beaucoup de sucre dans le thé ou le café, sont eux aussi en danger. «Mieux vaut consommer un peu de sucre naturel comme celui provenant du miel ou de la canne à sucre», conseille un nutritionniste. Qui souhaiterait voir la mise en place d’une vaste campagne d’explication sur le danger des sucreries et des boissons alcoolisées ainsi qu’un dépistage régulier du taux de glycémie (sucre) dans le sang, ce qui est un examen simple, praticable partout.En matière de santé publique, la R-dC
a encore besoin d’actions et de partenariats internationaux. Bruxelles coopère activement avec Kinshasa à la politique communautaire de santé publique. L’aide internationale qu’il apporte en matière de santé à son ancienne colonie vise à s’attaquer aux causes profondes des problèmes de santé en général. En visite de travail en R-dC, Laurette Onkelinx, alors vice-premier ministre et ministre belge des Affaires sociales et de la Santé publique, avait signé, en 2010, avec le gouvernement r-dcongolais un accord de coopération, à travers lequel la Belgique s’engage à appuyer la R-dC dans le contrôle de qualité des médicaments, dans la structuration des mutuelles de santé, ainsi que dans la lutte et le contrôle du diabète. Visitant l’Hôpital général de Kinshasa (HGK), Laurette Onkelinx a promis un programme d’action pour la lutte contre le diabète au sein de ce centre hospitalier. De nombreux groupes d’assistance belge, qui sont constitués comme regroupements volontaires et publics de malades souffrant du diabète vont s’atteler à cette tâche. Pour la mise en œuvre de cet accord, des experts belges et r-dcongolais ont fait des recommandations, notamment en matière d’assurance et de contrôle de qualité des médicaments, la contribution de la Belgique pour la création d’une agence nationale de contrôle en R-dC. Ils ont aussi recommandé que la Belgique assiste la R-dC dans l’installation d’un système efficace de contrôle des industries pharmaceutiques.
Les nutritionnistes plaident pour un dépistage systématique du diabète en R-dC
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e 14 novembre prochain, on va célébrer la journée mondiale du diabète. Quelle est la situation de cette maladie en R-dC ?
Un R-dCongolais sur 40 est aujourd’hui diabétique. Les enfants parce qu’ils mangent trop de bonbons, les adultes parce qu’ils boivent trop de bière. Médecins, nutritionnistes et associations des consommateurs tirent la sonnette d’alarme. Tous les soirs, les mamans de Nathan (6 ans) et Benjamin (8 ans), deux enfants de Kalamu, une commune de Kinshasa, leur rapportent des bonbons, biscuits ou chocolats. «Sinon, nos enfants ne nous saluent pas et refusent de nous parler», précise l’une d’elles, persuadée que ces produits favorisent la croissance de son petit. Christian, lui, n’a que 3 ans, mais les dents déjà très abîmées à cause des sucreries. «Même les visiteurs ne s’aventurent pas à venir sans lui amener des biscuits ou des bonbons, sinon il les boude», affirme sa maman. Importés d’Asie et vendus moins cher (50 Fc), les bonbons ont la cote auprès des enfants de Kinshasa. Par ignorance, beaucoup de parents cèdent aux caprices de leur progéniture et n’ont pas conscience des conséquences désastreuses sur la santé de cette consommation excessive de sucre. T. Mampasi, adulte, voit aujourd’hui les conséquences de sa consommation excessive de bonbons dans sa jeunesse : ses dents sont toutes cariées. «Comme j’étais toujours le premier de la classe, un prêtre du coin avait l’habitude de
me donner des sachets remplis de bonbons. Je me rends compte désormais qu’il s’agissait de cadeaux empoisonnés, mais il n’en avait pas conscience et moi non plus», raconte-til. Le sucre présent dans la bière fait également des ravages chez les adultes, grands consommateurs. Résultat : aujourd’hui un R-dCongolais sur 40 est diabétique, soit près d’un million de personnes. Ils étaient moitié moins nombreux, il y a seulement 10 ans. L’alcool tue comme le sucre. Le diabète survient lorsque le pancréas ne synthétise pas assez d’insuline (une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang) et que le sucre n’atteint plus les cellules à qui il fournit de l’énergie, mais reste en excès dans le sang. Artères et veines en souffrent, de même que les nerfs. C’est ainsi que les yeux peuvent être touchés et que les blessures ne peuvent se cicatriser, nécessitant souvent des amputations. Campagnes. Certains hôpitaux et centres de lutte contre le diabète de Kinshasa accueillent des milliers de malades. Selon des médecins qui les soignent, les causes de la maladie sont une alimentation déséquilibrée, ainsi que le stress qui accélère la production de certaines hormones nuisibles, l’hérédité et certaines maladies virales. Les gens qui risquent de développer du diabète sont ceux qui restent trop longtemps assis dans les bureaux, consomment de l’alcool de manière exagérée, naissent avec une prédisposition à la maladie et les femmes qui mettent au monde des enfants trop gros (dépassant 4 Kg)»,
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des dons des bailleurs de fonds pour la lutte contre le VIH, qui restent proches de leurs niveaux de 2008, les dépenses nationales consacrées à la riposte au sida ont augmenté et représentent 53% des ressources mondiales allouées pour combattre le virus en 2012. Pour cette même année, les ressources disponibles totales ont été estimées à 18,9 milliards de dollars. Ce qui est insuffisant pour couvrir les besoins annuels estimés à 22-24 milliards d’ici à 2015, conclut le rapport de l’ONUSIDA. Il est nécessaire d’accorder davantage d’attention à l’exécution des programmes de prévention et de traitement du VIH afin de préparer les populations au lancement potentiel d’un vaccin qui, selon les spécialistes, devrait montrer une efficacité
partielle. «Comment fournir un vaccin efficace à 31% - c’est un travail difficile, un travail nouveau, dont le coût n’a pas été chiffré», laisse entendre le directeur exécutif de la Coalition pour le plaidoyer en faveur du vaccin contre le sida (AVAC), Mitchell Warren. AVAC est une ONG basée à New York. Depuis la découverte du virus il y a plus de 30 ans, le développement d’un vaccin contre le VIH demeure un objectif insaisissable. «Les vaccins ne sont pas inclus dans les guides et directives 2013 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l’accès au traitement du VIH, car il est impossible d’élaborer une directive sur un produit qui n’a pas été homologué pour utilisation. À ce jour, il n’existe pas de vaccin sûr et
efficace», explique un porte-parole de l’ONUSIDA, basé à Genève. Il ajoute que l’agence soutient les efforts entrepris pour trouver un tel vaccin. Si personne ne peut dire quand un vaccin sera homologué contre le VIH/ sida, les spécialistes reconnaissent que le succès du lancement dépendra d’un travail qui doit débuter dès aujourd’hui. Actuellement, on recense 35 essais cliniques de vaccins contre le sida dans le monde. Le renforcement des programmes de dépistage du VIH sera fondamental, tout comme le suivi des aspects logistiques du lancement du vaccin, indiquent-ils. «Certains disent que le vaccin est la seule solution pour mettre fin à l’épidémie.
Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) sont en phase d’être atteints d’ici à la date-butoir de 2015, à savoir l’éradication de la tuberculose et la réduction de moitié du taux de mortalité par rapport à celui de 1990. «Les soins antituberculeux de qualité dispensés à des millions de personnes dans le monde ont permis de faire considérablement diminuer le nombre de décès dus à la maladie», se félicite le directeur du Programme mondial de lutte antituberculeuse à l’OMS, Mario Raviglione. L’OMS estime que 75% des trois millions de cas qui échappent ainsi aux activités de lutte sont concentrés dans 12 pays et que, pour la seule année 2012, 450.000 personnes ont été atteintes de tuberculose multirésistante. La Chine, l’Inde et la Fédération de Russie sont les pays où la prévalence est la plus élevée. Tandis que le nombre des personnes dépistées dans le monde grâce aux tests de diagnostic rapide a augmenté de plus de 40%, pour s’établir à 94.000 en 2012, trois cas de tuberculose sur quatre ne sont toujours pas diagnostiqués, relève le rapport. Pis encore, près de 16.000 cas de tuberculose multirésistante notifiés à l’OMS au cours de l’an dernier n’avaient pas été traités, la longueur des listes d’attente constituant un problème croissant. Pour ce qui est de la situation de la R-dC, le Club des amis du père Damien (CAD) s’en préoccupe. Des informations rapportées de certaines provinces montrent que plusieurs malades sont privés des soins du fait de la précarité économique. Malgré les efforts de lutte, la tuberculeuse demeure encore une maladie très courante en R-dC, notamment à Kinshasa dans les communes périphériques.
L’OMS a mis en place un système de gratuité des médicaments afin de mettre fin à ce fléau. Mais des milliers de malades sont privés de la gratuité des soins de santé en provinces. La gratuité des soins est assurée par le gouvernement dans le cadre de la lutte anti-tuberculeuse. La tuberculose est une maladie qui resurgit en R-dC. Cela inquiète le CAD qui bat campagne pour son éradication dans le cadre des OMD. Cette association cherche à s’attaquer davantage sur les inefficiences de la structure sanitaire actuelle en R-dC. Le CAD est une structure qui regroupe d’anciens tuberculeux et lépreux. Il mène son action de sorte que l’information et les soins en rapport avec la tuberculose arrivent à la base. En novembre 2010, cette association avait organisé à Kinshasa une session de formation pour les formateurs en matière de la lutte contre la tuberculose en R-dC. Selon les experts en santé, les effets de la contagion sont encore plus évidents dans le domaine de la santé. Le fait que des fonds spéciaux fournissent des ressources supplémentaires pour l’éradication des maladies est bien entendu un développement opportun, estiment-ils. Mais la prolifération des programmes financés par des donateurs pose des problèmes de responsabilisation. En outre, ces efforts risquent en fin de compte de faire reculer certaines maladies spécifiques au lieu de s’attaquer aux causes profondes des menaces qui pèsent sur la santé mondiale, à savoir la pauvreté, le manque d’informations dans le cadre de la prévention, les faiblesses des institutions, en particulier dans les pays en développement dont la R-dC.
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L’OMS exhorte la R-dC à plus d’efforts décisifs dans la lutte contre la tuberculose
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a R-dC est mal cotée en matière de lutte contre la tuberculose. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) lui recommande de s’approprier la lutte contre la tuberculose en vue d’atteindre l’objectif «zéro décès» dû à cette maladie.
Dans le Rapport 2012 de l’OMS, la R-dC occupe la 10è position au classement des 22 pays qui portent 80% de la charge de la tuberculose au monde. En effet, trois cas de tuberculose sur quatre ne sont toujours pas diagnostiqués, fait remarquer l’OMS. Pourtant, la tuberculose est l’épidémie qui tue le plus après le sida, avec 1,3 millions de décès en 2012. Dans son Rapport, l’OMS indique que le traitement de la tuberculose a permis de sauver plus de 22 millions de vies et de ramener le nombre des malades à 8,6 millions en 2012. Le même rapport souligne la nécessité de faire des progrès «décisifs» en matière de soins et de lutte antituberculeuse, puisque près de 3 millions de personnes, soit l’équivalent d’un malade sur trois, ne sont actuellement pas couvertes par les systèmes de santé. En outre, les efforts déployés pour dépister et traiter les malades de la tuberculose multi-résistante sont insuffisants, jugent les experts de l’OMS. Pour qui le manque de ressources pour financer la lutte antituberculeuse est au cœur de ces deux problèmes. La faiblesse de la chaîne antituberculeuse qui comprend les volets de dépistage, de traitement et de soins, s’explique notamment par la difficulté d’atteindre certaines populations. D’après l’OMS, deux des
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Wazekwa: bling bling pour son nouveau cru
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e chanteur Félix Wazekwa et son groupe vont présenter, le 30 novembre 2013, leur nouvel album «Adamu na Eva» au salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa (GHK). Déjà distribué sur CD et DVD en Europe, Etats-Unis et Afrique, l’opus de Wazekwa est une sorte de remise en question pour l’artiste. Convaincu que la musique r-dcongolaise est à la croisée des chemins. Une situation qui s’explique par la difficulté pour les artistes musiciens de refaire leur unité mise à mal par des conflits d’intérêts personnels, ainsi que par une série de problématiques : Bana Congo, droits d’auteur et voisins, piraterie... Connu pour son franc-parler, le chanteur Félix Wazekwa aborde ces questions et tant d’autres sans fauxfuyant. Comment se porte votre groupe dans la perspective du concert du 30 novembre prochain pour la présentation officielle de votre disque ? Je suis parfaitement en forme comme un boxeur qui ne monte pas sur le ring si, physiquement, il n’a pas la plénitude de ses moyens. Combien de titres compte l’opus ? L’album compte 11 titres. Le thème «Adamu na Eva» m’a été inspiré par un constat : nous sommes en train de lutter contre la xénophobie, tel dans la guerre à l’Est du pays, le racisme, etc. Il est à noter que dans le Kivu, la guerre n’oppose pas des personnes des races différentes. Il s’agit
dans un album par rapport au précédent parce qu’un artiste est toujours comparé au regard de ses œuvres précédentes.
Felix Wazekwa. DR. seulement de la haine de l’étranger, donc de la xénophobie. Ma démarche à moi, c’est de rappeler aux uns et autres qu’ils sont en train de tuer leurs propres frères car tous descendants d’Adam et Eve comme eux-mêmes. Il faut ainsi arrêter de maltraiter ses propres frères. Il est question aussi de rappeler aux tenants du racisme que la pigmentation de la peau ne saurait être un motif de division. Mettez sur la table le sang d’un Noir et celui d’un Blanc, par exemple, qui saura faire la distinction ? Quand il y a greffe ou transplantation d’organe entre un Blanc et un Congolais, y aura-t-il rejet au motif qu’il s’agit des personnes de races différentes ? L’important pour moi, c’est de dire que l’étranger, en fait, est une personne que l’on ne vous a pas encore présentée. Nous sommes
tous descendants de mêmes parents, je l’ai dit, Adam et Eve. Nous sommes tous frères, c’est ce que veut dire mon album.
successifs. Tout d’abord, le jeune chanteur a touché les fesses d’une danseuse de charme. Le témoignage de la jeune femme avait été fait sur les réseaux sociaux. On pouvait, alors, émettre quelques doutes sur la véracité de ses dires. Mais, sa tournée sud-américaine pour The Believe World Tour semble avoir viré au cauchemar. Tout d’abord, le jeune chanteur avait été aperçu aux bras de deux jeunes femmes en sortant d’une maison close de Rio de Janeiro. La soirée s’était prolongée dans un appartement où, selon certaines sources, l’alcool et les drogues coulaient à flot. Justin Bieber a ensuite été pris à partie lors de son
concert à Sao Paulo. Il s’était pris une bouteille d’eau en plein visage à cause, notamment, de son facheux retard. Le même soir, une vidéo avait été filmée en cachette dans le carré VIP. On s’apercevait que Justin Bieber n’accordait, contre toute attente, que peu de temps à ses fans qui avaient payé une fortune pour le rencontrer en privé. La vidéo d’une «prostituée» brésilienne Finalement, c’est un nouveau rebondissement qui s’ajoute à la fameuse histoire de mœurs. Une «prostituée» brésilienne qui prétend s’appeler Tati Neves a filmé Justin Bieber au petit matin. Le jeune chanteur, allongé dans son lit, semble dormir comme un bébé.
D’aucuns vous font le reproche de n’avoir pas laissé au précédent opus la chance, par une promotion soutenue, de s’imposer suffisamment sur le marché. Comment réagissez-vous ? J’en ai fait moi-même aussi le constat. C’est pourquoi j’avais lancé le maxi-single «Haut les mains». C’est pour soutenir la promotion par rapport au fait que j’ai passé neuf mois de maladie qui ne m’a pas permis de m’investir pleinement dans la promotion de «Mémoire ya Nzambe». Il faudrait dire que les albums, en fait, se complètent. Le plus important est, dès lors, de faire plus encore
Contrairement à vos aînés qui mettaient beaucoup de temps dans la préparation et la réalisation de leurs chansons, vous, les musiciens d’aujourd’hui, alignent les albums les uns après les autres et cela a une incidence sur la qualité de vos œuvres. Je ne suis pas de cet avis par le fait que, à leur époque, nos aînés sortaient peut-être qu’une chanson par an et quelquefois trois à quatre titres dans un 33 tours. Nous, nous travaillons encore plus car il s’agit d’un album, lequel comporte plus de chansons. Nous avons de gros effectifs. Quand vous avez, par exemple, 35 musiciens, le problème serait que l’on n’arrive pas à produire un album. Mais il faut se dire aussi qu’il y a un problème de promotion qui se pose. A l’époque, il n’y avait pas cette floraison de médias que l’on observe aujourd’hui. A ce jour, avec plus de 40 chaînes de télévision et de radio, faire la promotion musicale n’est plus une tâche aisée.
c’est quand on se retrouve dans une association, la tendance est de briser la glace de la vie privée des uns et des autres. On veut savoir dans les détails la vie, les moyens financiers, le standing de vie de chacun. Ce qui est une mauvaise chose et ouvre notamment la voie à la jalousie: C’est le ver qui a rongé le fruit AMC (Association de musiciens congolais ou Maïsha Park) et ruinera encore toute nouvelle association car on a toujours tendance à s’écarter de l’essentiel, c’est-à-dire les vraies motivations de l’Association, pour s’accrocher à l’accessoire, au dérisoire.
Dans l’exercice de leur métier, les musiciens r-dcongolais sont confrontés à une panoplie de problèmes qui exigent qu’ils s’unissent pour parler d’une seule et même voix. Pourquoi cette unité fait-elle défaut aujourd’hui ? C’est vrai que des gens en parlent. Moi, je pense que nous sommes déjà unis quand nous répondons nombreux, par exemple, à l’invitation du ministre en charge de la Culture et des Arts. C’est déjà être ensemble, d’une certaine mesure. Le problème,
Une version améliorée de l’AMC, en tenant compte des erreurs du passé, n’est-elle pas envisageable ? A la lumière de l’expérience vécue dans ce que l’on a appelé «Maïsha Park», je suis très sceptique. Quand on perd de vue l’essentiel pour chercher à entrer dans l’intimité des uns et des autres, à s’inviter à manger les uns chez les autres, rien ne peut marcher. Cela a pour entre autres conséquences, que certains arrachent les femmes d’autrui. Voilà d’où vient la difficulté de mettre sur pied une structure efficace qui se consacre sur ses missions essentielles au lieu de se fourvoyer dans les attitudes et comportements de bas étage. Je suis d’avis que chacun peut approcher les autorités, le ministre particulièrement, pour exprimer ses opinions. C’est comme une mère qui écouterait séparément ses enfants plutôt que de les entendre tous au même moment. Cela lui permettra de faire aisément la synthèse des points de vue recueillis. C’est même plus efficace.
Cheveux décoiffés, débardeur sur le corps, sa casquette rouge installée soigneusement à ses côtés, Justin Bieber semble récupérer d’une longue nuit agitée. La jeune femme se montre même dans cette courte vidéo. A la fin de cet enregistrement, elle fait mine de lui envoyer des baisers tout en ayant un léger rictus. Bien évidemment, cette vidéo n’a pas tardé à faire sensation sur la Toile. Si certains crient au scandale à la mauvaise image que fait circuler Justin Bieber, ses défenseurs estiment qu’il s’agit d’une vidéo montée de toutes pièces pour créer le buzz. De toutes les manières, que cette vidéo soit réelle ou non, l’image du jeune
chanteur en prend un sacré coup. La fin de son règne sur Twitter est certainement due à ce nouveau visage que nous dévoile Justin Bieber. Justin Bieber tague les murs de Rio de Janeiro, une enquête ouverte Enfin, la police brésilienne a officiellement annoncé qu’une enquête avait été ouverte sur le chanteur. Celle-ci serait centrée sur des dégâts causés à des bâtiments brésiliens. Effectivement, Justin Bieber aurait tagué illégalement le mur d’un hôtel désaffecté de la zone sud et touristique de Rio de Janeiro. Protégé par ses gardes du corps, le jeune homme aurait écrit «Respecter ma vie privée» et «Je suis en congé» sur le mur.
La série noire d’un jeune chanteur canadien filmé au lit par une prostituée
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epuis son arrivée au Brésil, Justin Bieber enchaîne les dérapages. Nouveau rebondissement dans l’affaire de mœurs, le jeune chanteur a été filmé par une prostituée brésilienne en train de dormir dans son lit. Une vidéo qui a créé le buzz sur internet. Est-ce la véritable descente aux Enfers pour Justin Bieber? Le jeune chanteur canadien semble être au cœur de divers scandales ces dernières semaines. Le comportement de l’ancien compagnon de Selena Gomez semble avoir pris une tournure assez extrême. Une tournée sud-américaine remplie de dérapages
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Bref, il faut éviter trop de rapprochement entre nous. Avec le recul, quelle est votre opinion des Bana Congo qui ont indexé en Europe les musiciens de Kinshasa? Le problème avec les Bana Congo, c’est qu’ils sont comme une nébuleuse. Ils n’ont pas de visage, de direction bien identifiés. Avec qui dès lors discuter ? En définitive, je dis que pour se marier, on discute. Il faut être à deux. Nous, les musiciens sommes connus. Il n’en est pas de même des Bana Congo dans les rangs desquels nous ne sommes pas en mesure d’identifier un interlocuteur valable. Moi, j’ai eu à parler avec certains d’entre eux, à faire même une
émission de trois heures avec eux. J’ai relevé des contradictions entre eux.
Pour avoir eu à échanger avec ceux-là, quels griefs précis mettent-ils à charge des musiciens évoluant au pays ? Certains parlent d’immoralité dans nos œuvres. D’autres veulent, en gros, un changement de pouvoir en R-dC. Quand il s’agit des mœurs dans nos chansons, je suis parfaitement d’accord. Et vous savez que, sur cet aspect des choses, Félix Wazekwa fait exception. Mais, aller dans des considérations d’ordre politique, je pense qu’ils se trompent de cible en s’attaquant à nous, musiciens. Nous ne déterminons ni ne menons la politique du pays.
Elvis El Salsero revisite artistes culte des deux rives du fleuve Congo
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e nouvel album de Delvis El Salsero qui est sorti, le 28 octobre 2013, dans les bacs, fait l’éloge de douze des grands classiques de la musique congolaise. C’est une œuvre de collaboration entre Manuaku Waku Pépé Felly, Coca Koskas et Delvis el Salsero, le Pavarotti afro-mondial. «Les Grands Classiques de la musique congolaise». C’est le titre de cet opus de Mulongo Khama, alias Delvis El Salsero. A l’audition, un constat s’impose : il s’agit d’un retour à la rumba. Le disque est parti d’un projet annoncé comme «une merveilleuse anthologie dédiée à la conservation d’un formidable patrimoine culturel et artistique». Pour le plus grand bonheur des fans, Elvis revisite les œuvres des artistes culte des deux rives du fleuve Congo. À l’évocation de titres de chansons, les mélomanes se souviennent de tout un pan de l’histoire de tout un continent. Que dire des chansons comme «Afrika mokili mobimba» de Franklin Boukaka, de «Masuwa» de Pamelo Mounk’A, «Indépendance tchatcha» decvKallé Jeef, etc.? Alors que Delvis place sa voix inimitable, Manuaku Waku égrène à l’identique la guitare
DANIEL CASSINON MPOYI n
de Biyela Gerry Gérard et de Franco pendant que Ray Lema caresse le piano de son légendaire doigté. Le brassage voix-guitarepiano-saxo-percussions est détonnant.Delvis El Salsero porte toujours son regard sur les deux Congo et Cuba. Le vaet-vient de la rumba baigne son univers musical. Sa voix porte un écho qui retentit tel le roulement d’un tam-tam des deux côtés de l’océan Atlantique. «C’est l’alliance rumbasalsa», confie-t-il. Il est intarissable pour remettre aux sonorités du moment les grands classiques d’antan : «J’ai puisé dans le meilleur de Tango ya Ba Wendo, explique l’artiste, pour que nos générations se souviennent comment les deux capitales les plus rapprochées du monde ont constitué le creuset de la musique en Afrique». Du studio Ngoma, berceau des premiers enregistrements de la musique congolaise, au mixage de Kos et studio du nouvel album de Delvis, Bakolo miziki, renaît sans l’once d’une perte de valeur. L’album «Les Grands Classiques de la musique congolaise» retranscrit la raison d’être de la rumba : le nombril, le cycle perpétuel de la naissance et de la mort.
DM n
Ces seins qui nous éblouissent tous
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es femmes s’attardent tout autant que les hommes sur la poitrine de leurs interlocutrices, mais pas pour les mêmes raisons, révèle une étude américaine.
«Regardez-moi dans les yeux… J’ai dit les yeux». La réplique mythique, popularisée par une publicité de soutiengorge, en dit long sur le ressenti de nombreuses femmes d’être ramenées à un objet dans le regard de leurs interlocuteurs. Mais il semblerait que les hommes ne soient pas les seuls à blâmer pour cela, selon une étude américaine parue cette semaine dans la revue Sex Roles. Les auteurs, Sarah Gervais et Michael Dodd, de l’université
Nebraska-Lincoln, sont des spécialistes de la théorie de l’objectivation, qui étudie de quelle façon le regard porté sur les parties sexuelles du corps de la femme (poitrine, hanches) agit sur leur santé mentale. Les recherches de ce courant tendent à montrer que l’objectivation des femmes peut générer chez elles de l’anxiété, baisser leurs performances intellectuelles et les pousser à s’autocensurer. Gervais et Dodd ont voulu vérifier un a priori largement répandu, à savoir que ce regard insistant était davantage le fait des hommes et qu’il était d’autant plus appuyé que la silhouette de la personne observée répondait aux canons actuels de beauté (forte poitrine, taille fine). Ils ont pour cela demandé à 65 étudiants en licence de psycho-
«Regardez-moi dans les yeux… J’ai dit les yeux». Pas aux seins. Sophia Loren et Jayne Mansfield. dr.
logie sur leur campus (29 filles, 36 garçons) de noter les photos d’une dizaine de fem-
mes. Celles-ci avaient été parfois retouchées à l’aide d’un logiciel informatique pour ac-
centuer leurs attributs (poitrine amplifiée, taille affinée) ou pour les atténuer (taille
épaissie, poitrine réduite). Les étudiants étaient équipés d’une techno-
logie de suivi du mouvement des yeux (eyetracking, en anglais). Résultat: les femmes s’attardent autant que les hommes sur la poitrine et la taille des femmes. Mais, contrairement aux hommes, elles le feraient «plutôt pour se comparer à leurs semblables», analyse Sarah Gervais. Les silhouettes «très féminines» étaient par ailleurs perçues plus positivement que les autres par les observateurs masculins, même lorsque la consigne était de se concentrer sur la personnalité se dégageant de la photo. Un cliché, tout de même, est tombé: même lorsqu’on leur demande d’évaluer l’apparence des modèles, les hommes, comme les femmes, s’attardent plus longtemps sur le visage que sur les seins ou les hanches.
Découvrez la recette qui permet d’entretenir la flamme aux couples
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ous connaissons tous un couple de ce genre: cela fait des années qu’ils sont ensemble, mais ils se font toujours tourner la tête comme deux adolescents. Quel est leur secret? La chance? Une pilule du bonheur? En fait, cela tient peut-être simplement à quelques bonnes habitudes et une pincée d’efforts de leur part. Découvrez la recette secrète qui permet d’entretenir la flamme malgré le temps qui passe.
1. Rire ensemble. Certains des couples les plus heureux du monde ne sont pas forcément ceux qui ont le moins de problèmes. Ce sont simplement ceux qui mettent de l’humour dans leurs difficultés. «Nous sommes mariés depuis bientôt 10 ans, et je suis malade depuis presque aussi longtemps», raconte Nathalie. «Mais nous sommes heureux tous les deux, et nous l’avons toujours été. Je pense que l’importance que nous accordons au bien-être de l’autre joue un rôle primordial. Et nous gardons toujours le sens de l’humour». 2. Se retrouver régulièrement, en toute simplicité. Hélène Sauvage, psychothérapeute, aide les couples en capitalisant sur ce qui marche déjà. Elle suggère par exemple de prendre l’autre dans vos bras lorsque vous vous retrouvez. Ou si vous sortez le soir,
Quel est leur secret? La chance? Une pilule du bonheur? Bonnes habitudes et pincée d’efforts. dr. 5. Se pardonner l’un mois, ni même tous promenez-vous 10 ou routine, des corvées, de l’autre et passer outre les ans. Soyez attentif 15 minutes ensemble, la banalité et du stress aux centres d’intérêt de main dans la main, du quotidien, ravive ins- les petites contrariétés de la vie. votre partenaire, à ses avant de rentrer chez tantanément la flamme Les couples amoureux besoins et à ses désirs, vous. Lorsqu’un couple entre nous». développent une aptout en essayant de se touche et échange des titude à pardonner, et nouvelles choses engestes tendres, il crée 4. Communiquer entretiennent cette apsemble. Bien souvent, un cocon naturel contre efficacement et savoir titude. Jennifer Dupuis, il ne faut pas plus qu’un le stress. Vous pouvez admettre qu’on a tort. psychologue, observe: petit geste attentif ou aussi consacrer un quart Les couples amoureux «J’ai vu de nombreuses romantique pour raviver d’heure par jour à simassument leurs paropersonnes refuser de l’étincelle. «Les microplement discuter avec les et leurs actes. De pardonner les broutilles comportements sont votre moitié. nombreuses personnes les plus infimes. Ces s’acharnent à rejeter la les petites choses que problèmes finissent par 3. Voyager et essayer responsabilité des prol’on fait pour l’autre s’envenimer et devenir de nouvelles choses. blèmes que rencontre quand on est amoureux, lancinants comme des Les couples amoureux leur couple sur l’autre. mais qu’on arrête de sont heureux de chanMalheureusement, cette maux de dents, jusqu’à faire au fil du temps. Et ce que le couple ne se ger de décor de temps attitude les empêche après, on se demande en temps, et de rester d’amener quelque chan- supporte plus. Avoir une où est passé l’amour», relation intime signifie ouverts à la nouveauté. gement positif que ce explique Simon Rego, qu’à un moment, vous Diane Lemercier, une soit. Pour prendre vos psychologue. ferez forcément de la journaliste, conseille responsabilités, vous «C’est un peu comme peine à votre conjoint, de voyager et de faire pouvez tous les deux l’œuf et la poule : estcar après tout, nous ne de nouvelles choses commencer par comce qu’on arrête de se sommes que des êtres ensemble, des choses muniquer de manière comporter ainsi quand humains. Mais le paramusantes et palpitansincère et constructive. le sentiment amoureux don s’apprend, et plus tes, au moins une ou La communication est s’étiole, ou l’inverse?» on est prêt à le pratideux fois par an. un pilier essentiel qui Si vous aviez l’habitude quer, plus ça devient «Les voyages sont l’un permettra à un mariage de vous embrasser pour facile». des moyens les plus ou à une relation de vous dire au revoir ou efficaces pour apporter résister à l’épreuve du de vous écrire des petits 6. Entretenir les éléun souffle d’air frais temps: le dénominateur mots et que vous avez ments romantiques de dans notre relation, à commun de nombreux arrêté de le faire, il est la période de séduction. temps de réintroduire mon mari et moi. Nous divorces, c’est que l’un Les couples amoureux ces petites habitudes retrouver quelque part, des partenaires, ou les ne font pas le point sur gentilles et romantiques loin de la maison et de deux, a cessé de comleur relation tous les dans votre routine. ses obligations, de la muniquer avec l’autre. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N°1256 | PAGE 22.
7. Laisser à son partenaire l’occasion de passer du temps tout seul. Être amoureux ne signifie pas être constamment l’un avec l’autre… Passer du temps chacun de votre côté, à l’occasion, peut être une manière saine de mieux vous retrouver. Lisa, une Américaine vivant à Paris, est mariée depuis huit ans. Ce sont leurs secondes noces à tous les deux. «J’ai beaucoup appris des Françaises sur ce qui fait le ciment des couples», observe-telle. «Aussi surprenant que cela puisse paraître, il ne s’agit pas de la proximité. Bien sûr, c’est merveilleux d’être ensemble, mais il faut aussi passer du temps loin de l’autre. Quand on se retrouve, on apporte quelque chose de nouveau et de passionnant dans le mariage. Et avouons-le: ces retrouvailles romantiques sont un délice». 8. Rester en forme et actifs, ensemble. Pour Léon Marchal, avocat retraité, «les couples qui font de l’exercice ensemble se soutiennent, passent du temps tous les deux et font le plein d’endorphines, ce qui les rapproche et leur procure un sentiment de bien-être. Et puis, quand on fait de l’exercice ensemble, on se motive l’un l’autre, ce qui nous aide à donner le meilleur de nous-mêmes». 9. Ne pas être avare de marques d’affection
et de reconnaissance. Janine Vribois, psychothérapeute, est convaincue qu’«entretenir la tendresse et l’admiration est l’un des facteurs majeurs qui permettent aux couples de rester amoureux malgré le nombre des années. Montrer régulièrement à votre partenaire que vous appréciez sincèrement ses qualités tout en acceptant et comprenant le rôle que vous jouez dans les défauts qui vous agacent reste le meilleur moyen de conserver une note positive et aimante dans votre relation, au lieu de laisser les choses tourner au vinaigre». 10. Entretenir une ambiance torride dans la chambre. Les couples amoureux savent s’exprimer sous la couette. «Ne laissez pas votre vie sexuelle s’endormir», recommandent Pierre et Annie Lenormand, qui animent des séminaires sur le mariage. «Retrouvez-vous régulièrement en amoureux, surtout si vous sentez que vous y mettez moins d’entrain. C’est surprenant comme l’anticipation peut mettre en appétit, comme c’était le cas quand vous sortiez ensemble. Laissez vos petits désaccords sur les préliminaires et sur les rôles passifs ou actifs de côté en menant la danse à tour de rôle. Les réactions chimiques déclenchées dans le cerveau par l’activité sexuelle sont essentielles pour entretenir le lien entre vous».
étranger |
Un Français jugé trop gros pour prendre l’avion A
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gé de 22 ans, Kevin Chenais pèse près de 230 kg en raison d’un dérèglement hormonal. Il a besoin en permanence d’oxygène et de surveillance médicale. Pour se faire soigner, il est resté pendant un an et demi à la Mayo Clinic de Chicago, dans l’Illinois (états-Unis). Il veut maintenant rentrer en France, mais ne peut prendre l’avion. En effet, sa famille affirme, jeudi 7 novembre, que la compagnie British Airways juge Kevin trop gros et refuse de ce fait de le laisser reprendre l’avion. «Je suis sûr que beaucoup de personnes grosses comme moi ou plus grosses ne peuvent pas voyager parce qu’ils ont le même problème», a affirmé sur CBS Kevin, qui se déplace sur une chaise motorisée. Sa mère était au bord des larmes quand elle a décrit les problèmes de son fils sur une chaîne de télévision locale de CBS (en anglais). Si
à 22 ans, Kevin Chenais pèse près de 230 kg en raison d’un dérèglement hormonal. DRéservés. tenter de résoudre le New York et de revenir s’est efforcé de trouver British Airways a «pu problème. à court d’ar- en France à bord du amener [notre fils] avec une solution et a exgent, elle a décidé de paquebot Queen Mary, ploré toutes les pistes». ce problème jusqu’ici prendre un train jusqu’à jusqu’au Royaume-Uni. «Malheureusement, il en classe économique, s’est avéré impossible il y avait un moyen de d’accueillir le passale ramener en classe ger en toute sécurité et économique (...) chez nous avons proposé à la lui, pour qu’il continue famille de lui rembourà suivre ses traitements ser son billet intégralemédicaux», a déclaré ment», a-t-elle ajouté. Christina Chenais à la La famille a passé une télévision, mercredi semaine dans un hôtel soir. Caroline Titmuss, une porte-parole de Bri- de l’aéroport de Chicago, que British Airways tish Airways, a assuré dit avoir réglé, pour que le «service clients
En Algérie, le journal «El Watan» interdit de débats
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our la première fois en huit années d’existence, les débats annuels organisés par le quotidien national algérien El Watan ne pourront pas avoir lieu du fait d’obstacles posés à leur organisation par les autorités, annonce le quotidien de langue française. «C’est une grave atteinte à la liberté de la presse et d’expression dans notre pays», a réagi Omar Belhouchet, directeur de la publication d’El Watan. Prévus samedi 9 novembre à la salle Cosmos de l’Office Riadh el-Feth, un célèbre centre socioculturel d’Alger, les débats devaient être animés, entre autres, par le juriste Mouloud Boumghar, l’économiste Smail Goumeziane, le politologue Mohammed Hachmaoui et le sociologue Abdelkader Lekjaa, autour du thème «Statu quo autoritaire - quel coût pour l’Algérie». Ce «lieu de débat fécond, pacifique et démocratique [est un] espace autonome, indépendant et libre», totalement financé par le journal et
exclusivement réservé à la société civile, précise le quotidien dans un communiqué. «Des instructions fermes ont été adressées (le 6 novembre) aux différents services pour interdire et (ou) empêcher la tenue des débats d’El Watan», affirme le quotidien national. Le 6 novembre, El Watan a en effet reçu un courrier émanant de l’Office Riadh el-Feth, le centre culturel où devait se tenir les débats, lui demandant d’obtenir une autorisation de la wilaya (préfecture) d’Alger, pour pouvoir organiser les rencontres à la salle Cosmos. MAUVAIS SIGNAL ADRESSÉ AUX MÉDIAS. «Chose impossible à réaliser en vingt-quatre heures, à la veille d’un week-end, d’autant plus qu’El Watan a réservé la salle le 27 octobre dernier», indique le quotidien, qui précise dans un communiqué avoir «pour habitude d’organiser ces débats depuis 2005 sans autorisation de l’administration» et dénonce des «arguments fallacieux». Cette interdiction de facto est vue comme un
mauvais signal adressé aux médias algériens. «Cette interdiction intervient après l’emprisonnement du blogueur [Abdelghani Aloui], la fermeture des journaux de Hicham Aboud, les menaces proférées par le ministère de la défense contre l’éditorialiste d’El-Khabar, [Saad Bouakba], dans un contexte politique très lourd, à la veille de l’élection présidentielle. Il faut s’attendre à ce qu’il y ait de nouvelles pressions dans les prochains jours», a ajouté M. Belhouchet. «Les autorités empruntent un chemin dangereux pour le pays. Il y a volonté de revenir aux années de plomb en balayant tous les acquis démocratiques arrachés par les Algériens en octobre 1988. C’est une voie qui mène au désordre et à l’instabilité», prévient encore El Watan dans son communiqué. L’actuel président algérien, Abdelaziz Bouteflika, achèvera en avril 2014 son troisième mandat. Âgé de 76 ans et au pouvoir depuis quatorze ans, le chef de l’état n’a pas encore annoncé s’il envisageait d’effectuer un quatrième mandat.
L’armée a tenté de sauver Mme Dupont lerté par un habitant de Kidal, l’armée française a déployé forces terrestres et aériennes pour tenter de sauver Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les deux journalistes de Rfi, assassinés samedi 2 novembre, rapporte Le Monde. Deux hélicoptères, deux rafales et une patrouille au sol. C’est le dispositif mis en place par l’armée française pour tenter de sauver, en vain, les deux journalistes, dont l’assassinat a été revendiqué par Aqmi. Aussitôt après l’alerté, l’état-major a annulé la mission de deux hélicoptères basés à Tessalit (à 250 km de Kidal), pour les faire décoller en urgence. Même chose pour les deux Rafales, détournés d’une opération dans le nord du Mali, qui ont eux aussi été chargés d’intercepter
les ravisseurs. Finalement, c’est la patrouille au sol («sur zone» en même temps que les deux avions) qui a découvert le véhicule des assassins, «vers 14h30», soit une heure après l’alerte. Les troupes terrestres ont alors fouillé les alentours - pendant que les avions sécurisaient la zone - et ont découvert les corps des deux journalistes «aux alentours de 14h50». Les hélicoptères, eux, sont arrivés 40 minutes plus tard. Interrogé sur la réactivité des forces françaises, l’état-major, représenté par le colonel Jaron, s’est défendu en assurant qu’«une force capable de réorienter un avion de chasse configuré pour une mission donnée, ainsi que d’autres moyens, en cinquante minutes est une force très entraînée», note encore Le Monde.
L’ex-Roi Albert n’a plus assez d’argent pour vivre mais le Gouvernement lui refuse tout
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L’ex-couple royal belge, Albert II qui a abdiqué en faveur de son fils Philippe, et l’ex-reine. DR.
lbert II a lancé un appel à certains ministres belges: il ne supporte pas la réduction de son train de vie depuis que son statut de roi régnant s’est achevé et que la «dotation» qu’il touche de l’état à été ramenée à 923.000 euros par an. Son successeur, le roi Philippe, touche 11,5 millions d’euros (9,8 millions d’euros taxes déduites) au titre de la «liste civile», destinée à assurer le fonctionnement de la maison royale. Albert II doit désormais s’acquitter lui aussi de la TVA et des taxes indirectes mais également des impôts, ce qui ampute ses revenus de quelque 200 000 euros. Il ne doit pas, en revanche,
assumer le salaire des agents de sécurité et d’une dizaine de personnes restés à son service. Et conserve ses propriétés sur la Côte d’Azur, à Paris et à Rome. «Le roi est déprimé et se plaint amèrement», explique Martine Dubuisson, qui suit l’actualité royale pour le journal Le Soir. UNE REVENDICATION POLITIQUE. L’ex-roi se plaindrait de «ne pas avoir été traité comme il l’espérait», après un règne de 20 ans, marqué notamment par une grave crise politique après les élections de 2009. Des conseillers du palais royal et certains responsables politiques tenteraient dès lors de faire assumer par l’état certaines
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dépenses de l’ex-roi, dont l’entretien de sa résidence mais aussi le carburant du somptueux yacht qu’il a acquis il y a quelques années. Interrogé à la Chambre des députés, jeudi après-midi, le premier ministre Elio Di Rupo a voulu clore rapidement la discussion: «Le gouvernement n’entend pas changer une ligne au régime des dotations tel qu’il a été approuvé le mois dernier par le Parlement». C’est à ce moment qu’a été acté le montant de 923.000 euros par an pour l’ex-roi. La discussion sera très délicate: la Belgique est, comme d’autres pays, confrontée à une période de disette budgétaire. Le pays se prépare par
ailleurs, pour mai 2014, à un scrutin qui devra trancher, du côté flamand, entre la vision fédérale des partis traditionnels et l’optique confédérale du parti séparatiste Alliance néoflamande (NVA) de Bart De Wever. Cette formation, actuellement dominante en Flandre, prône, au mieux, un rôle strictement protocolaire pour le roi et une stricte limitation des dépenses de la famille des Saxe-Cobourg. La revendication d’Albert II pourrait apporter de l’eau à son moulin alors que le roi Philippe tente, de son côté, d’installer son pouvoir et de corriger l’image d’une monarchie vivant en dehors de la réalité quotidienne.
Jean-Pierre Stroobants
Hollande mobilise pour la cohésion interna t i o n a l
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Le chef de l’opposition de droite, Jean-François Copé, approuve
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rançois Hollande a sonné la mobilisation en France et a été approuvé par le chef de l’opposition de droite. Une leçon pour l’opposition congolaise. François Hollande a lancé jeudi les cérémonies du Centenaire de la Première Guerre mondiale et le 70e anniversaire de la Libération en invitant la France à «faire bloc» pour gagner les batailles économiques comme hier les batailles militaires. Dans un discours à l’élysée, le président français a comparé le traumatisme de la guerre 14-18 à l’angoisse sociale liée à la crise, favorisant la montée des extrémismes. «Réformer, réunir, réussir: voilà l’ordre de mobilisation que nous pouvons délivrer. Mais pour cela, la France doit avoir confiance en elle-même, en son Histoire, en ses forces, en ses capacités, en ses atouts, en son destin», a-t-il déclaré. Dès ses premières phrases, François Hollande, au plus bas dans les sondages d’opinion, a dit ne rien ignorer de l’état d’inquiétude de ses concitoyens. «Ce temps de mémoire arrive à un moment où la France s’interroge sur elle-même, sur sa place, sur son avenir, avec l’appréhension qui s’empare de toute grande nation confrontée à un changement du monde», a-t-il souligné, invitant à «faire bloc pour gagner les batailles qui aujourd’hui ne sont plus militaires, mais économiques». Le chef de l’état a placé les cérémonies du Centenaire sous le signe de l’unité, en France et en Europe, mettant en garde contre la montée des intolérances sur un continent «où la paix suscite l’indifférence tant elle s’est installée comme une évidence alors que pourtant montent les particularismes, les séparatismes, les extrémismes et les nationa-
le conflit, acteurs des commémorations et dirigeants de tous bords politiques, dont les anciens Premiers ministres Edith Cresson et Edouard Balladur, ont écouté le chef de l’état. Le président de l’UMP, Jean-François Copé, a salué «un très beau discours qui était celui que l’on attendait». «Dieu sait s’il m’arrive de m’opposer très vigoureusement à la politique qu’il conduit mais je veux dire que ce moment était un moment important», a dit le député, dont la ville de Meaux (Seine-et-Marne) abrite un musée de la Grande Guerre.
Le président français François Hollande a appelé la France «à faire bloc» pour gagner les batailles économiques. AFP. lismes». personne au-delà des oublier les combattants moire collective des au coeur des célébraL’«intransigeance» parcours des croyanissus des anciennes «fusillés», qui auront tions de l’an prochain s’impose à ses yeux ces des origines, des colonies. «La France une place au musée de qui verra un 14-Juillet face «aux haines, aux origines, des couleurs a souscrit une dette la guerre aux Invalides, «inédit» placé sous le racismes, face à toutes de peau». d’honneur à l’égard à Paris. signe du Centenaire. les atteintes aux vade leurs descendants», «Je souhaite, au nom Le président allemand leurs». «un très beau a-t-il dit. «Cette dette de la République, Joachim Gauck, qui a François Hollande a discours que d’honneur, nous l’hoqu’aucun des Franrécemment accompadonné sa propre défil’on attendait». norons en ce momentçais qui participèrent gné François Hollande nition du mot «patrioRevenant sur les traumême au Mali», où à cette mêlée furieuse dans le village martyr tisme»: «amour des matismes laissés par la France intervient ne soit oublié», a-t-il d’Oradour-sur-Glane, siens» et non «haine la Grande Guerre, qui militairement depuis dit, demandant que les viendra en France des autres». a fait 1,4 million de janvier contre les isladossiers des conseils début août pour le «Commémorer c’est morts et des millions mistes. de guerre soient numé- centenaire de la mobirenouveler le patriode blessés en France, Le président a égalerisés et disponibles. lisation de 1914. tisme qui unit, qui François Hollande ment appelé à réintéLa réconciliation Ambassadeurs des 72 rassemble, qui n’écarte a demandé ne pas gration dans la méfranco-allemande sera pays impliqués dans
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Tués à la suite d’une panne de voiture? outes les sources s’accordent à désigner Bayes Ag Bakabo comme le cerveau du rapt suivi de l’exécution des journalistes français de Rfi, Mme Ghislaine Dupont et son technicien Claude Verlon. Alors que la radio française Europe1 l’annonçait déjà, de nombreux autres médias viennent corroborer ce discours, écrit le JDD (Journal de Dimanche). Le suspect ne serait autre qu’un touareg travaillant pour le
Sur la porte d’entrée vitrée de Rfi endeuillée. RFI-AFP.
compte d’Al-Qaida «tombé en disgrâce» pour avoir volé de l’argent à son organisation. Pour racheter ses fautes, le terroriste aurait donc passé ce marché, indique Eu-
rope1. La radio s’appuie sur une conversation téléphonique entre le ravisseur et un autre touareg, le sanguinaire Abdelkrim Al-Targui. Le djihadiste a été identifié grâce à sa
voiture qui se trouvait près des corps des deux reporters. Tombé en panne, le véhicule est sûrement l’élément qui a transformé ce rapt en meurtre. D’après le JDD, les deux otages étaient destinés à être remis à la Katiba (brigade) d’Abdelkrim Al-Targui. De peur «d’être traqué et rattrapé par l’armée française», il aurait décidé de les exécuter. Déjà connu des services de polices, Bayes Ag Bakabo n’en serait pas à son premier essai. Il est notamment suspecté d’être l’assassin de l’otage
français Michel Germaneau, mort en 2010. Tués samedi 2 novembre au cours d’un reportage à Kidal dans le nord du Mali, cette double exécution a soulevé un torrent de colère et de commentaires. La directrice de Rfi, Cécile Mégie a eu ces mots à des journalistes: «La presse entière est affectée par ce drame dans l’exercice de nos métiers. Un métier à risque mais un métier qui ne vaut pas d’y laisser la vie». Une affirmation qui vaut d’être méditée par la presse ellemême.
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