LE SOFT International 1257

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N°1257 | 1ère éd. mardi 12 novembre 2013 | 24 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA

En refusant de signer un «accord», Kinshasa reste logique et en cohérence avec son opinion


la une du soft |

En refusant de signer un «accord», Kinshasa reste logique et est en cohérence avec l’opinion

I

Samedi 2 novembre, à l’appel de la ville de Kinshasa, des foules se sont jetées sur la rue pour célébrer la bravoure des FARDC qui ont mis en déroute les rebelles du M23. de paulin.

l arrive un moment où il faut préférer mourir debout et digne plutôt qu’être assis et humilié. Les Congolais arrivés de Kinshasa dimanche 10 novembre étaient le lendemain face à des Congolais instrumentalisés de l’extérieur mais défaits militairement et politiquement. Ils savent qu’ayant trahi leur pays - certains

pour la troisième voire pour la quatrième fois - ils ont du coup plombé leur avenir politique. Quel accord un gouvernement légitime et un camp victorieux passeraient avec une rébellion défaite sinon à celle-ci de signer la capitulation. Le rapport des forces ayant radicalement changé sur le terrain, il va de soi que le Gouvernement changé de ton et impose ses vues sur des négociations qui d’ailleirs étaient conduites par un camp et un

pays agresseurs. De ce point de vue, le Congo est logique avec la logique et le Gouvernement - une fois n’est pas coutume - en cohérence avec son opinion publique. Que peuvent demain ces voisins arrogants contre notre pays? Faire revenir leurs colonnes armées et nous occuper une énième fois? Et alors? Ces voisins ignorentils comment marche l’histoire? Les mêmes autocrates peuvent être adulés aujourd’hui, c’est

sur eux que le peuple jettera des pierres demain. Où est Kadhafi, l’homme qui dictait sa loin et ne se déplaçait jamais sans s’être fait précéder d’une flotte aérienne? Il a suffi d’un changement de météo... Le Congo a gagné et personne n’empêchera jamais le Congo de savourer sa victoire face à l’ennemi, une bande armée au service de l’étranger, dont les principaux membres sont cités devant des juridictions nationales et

internationales. En Afrique du Sud ludni 4 novembre, lors du sommet conjoint SADC-CIRGL, Yoweiri Kaguta Museveni avait déjà tenté de donner de la voix. Il fut recadré séance tenante littéralement par son homologue congolais. Ne sachant pas que trop c’est trop, que le temps de la paix avait sonné, il a voulu en remettre cette fois dans sa ville de Kampala, manipulant son ministre de la Défense Crispus Kiyonga, expliquant

le Nord-Kivu, selon la même source. Le gouvernement accuse le médiateur ougandais de compliquer les négociations. «Nous, nous voulons signer une «déclaration», mais le facilitateur s’entête pour une raison que nous ne connaissons pas et veut nous imposer un «accord», explique à kinshasa, Lambert Mende Omalanga, ministre des Médias.

signer». Aupavant, un porte-parole du gouvernement ougandais, médiateur dans les pourparlers, avait indiqué que les délégations du M23, du gouvernement de RDC mais aussi des observateurs européens, américains, de l’ONU et de l’Union africaine étaient arrivés à la résidence présidentielle où devait se dérouler la signature à Entebbe, localité proche de la capitale ougandaise située sur le Lac Victoria. Le document qui devait être signé lundi devait notamment fixer le sort des quelque 1.700 combattants du M23 - un chiffre avan-

cé par Kampala, remis en question par certains observateurs - réfugiés dans des camps en Ouganda. Une centaine de rebelles blessés ont également fui au Rwanda, accusé, comme l’Ouganda, de soutenir la rébellion. Le cas de certains commandants est cependant compliqué, notamment celui du chef militaire Sultani Makenga, accusé de massacres, viols, enrôlements d’enfants et qui figure sur des listes de sanctions onusienne et américaine. Au Congo, l’opinion est largement défavorable à la signature d’un accord de paix alors que le pays a

gagné la guerre. Un petit parti d’opposition, Les Forces acquises au changement (FAC), a ainsi déclaré dans un communiqué que la signature d’un accord équivaudrait à une trahison du peuple congolais. Enfin, la pression internationale est forte pour qu’après des mois de négociations un accord soit effectivement signé aujourd’hui. En attendant, la perspective d’une paix de paix est saluée par la communauté internationale. Mary Robinson, envoyée spéciale de l’ONU, y voit «une étape très importante vers la paix dans la région des Grands Lacs».

Une question de vocabulaire?

L

e gouvernement et les rebelles du M23 sont «d’accord sur le contenu», selon le ministre des Affaires étrangères ougandais, médiateur des pourparlers. «Ce qui achoppe, c’est que les parties en présence ne peuvent s’entendre sur le fait qu’il s’agisse d’un «accord de paix» ou d’une «déclaration». Ils sont d’accord sur le contenu, mais pas sur la dénomination de ce qu’ils signent», précise le ministre. Aucune nouvelle date n’a été fixée pour de nouvelles négociations entre Kinshasa et les rebelles du M23, avatar de la rébellion tutsie dans

l’opinion est largement défavorable. Il devient le problème, au lieu d’être une solution. (...) S’il changeait d’avis, même cette nuit, nous pourrions

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qu’il disposait d’un camp de 1.700 combattants congolais - leur chef Makenga en tête - voulant clairement faire chanter le Congo. Mais les Congolais qui en ont vu tant ne perdent rien à attendre le grand soir. Les tonnes de munitions abandonnées à Chanzu par le M23, tout comme les véhicules qui appartien-

nent à des armées étrangères témoignent d’une agression extérieure établie. Le Congo a bien joué en faisant visiter ce matériel de guerre aux attachés militaires ainsi qu’à des correspondants de la presse étrangère. Il lui suffira de monter les dossiers devant des juridictions internationales.

T. matotu n

Les soldats rwandais de retour au Nord-Kivu?

U

ne centaine de militaires de l’APR (Armée patriotique rwandaise) ont établi leur position dans la localité Murambi, à 3 kms au nord-est de l’aéroport international de Goma en territoire de Nyiragongo, ont indiqué dimanche 10 novembre des sources de la société civile du Nord-Kivu. Murambi est une localité frontalière au Rwanda. Dominique Bofondo, l’administrateur du territoire de Nyiragongo, confirme cette présence. «Le gouverneur de province m’a demandé de partir là bas [à Murambi]. Je suis parti, j’ai moi-même vu un nombre important de troupes rwandaises. Ce qui m’a inquiété c’est qu’ils ont quitté [les soldats

rwandais] la frontière et sont maintenant sur le sol congolais», affirme Dominique Bofondo. Ces militaires rwandais se sont installés «là où les FARDC faisaient leur patrouille», précise ce chef local. D’après lui, ces militaires rwandais ont profité du vide laissé par les FARDC qui étaient parties à Rutshuru combattre le M23 pour s’installer à Murambi. Dominique Bofondo estime que le gouvernement congolais devrait «faire de cette question une urgence et ne pas la négliger au risque que cela ne coûte très cher». Les responsables du mécanisme conjoint de vérification des frontières de la Conférence internationale sur la région de grands lacs (CIRGL) n’ont pas encore réagi à cette allégation.


S

ouvent chez les grands du monde, le hasard n’existe pas. Dans son discours à Kinshasa devant les deux Chambres parlementaires réunies en Congrès, le président Jacob Zuma a insisté sur la date du 29 octobre. Le 29 octobre 2006 ce fut un dimanche - eut lieu le deuxième tour de la Présidentielle qui vit Joseph Kabila Kabange triompher de JeanPierre Bemba Gombo. L’Afrique du Sud était déjà à nos côtés et avait fourni de la logistique après que le pays arc-en-ciel eut financé et abrité le Dialogue inter-congolais à Sun City et à Pretoria. C’est ce même jour qu’eurent lieu les provinciales. C’est le 29 octobre 2013 - un mardi qu’un président sudafricain effectuait sa première visite d’état dans notre pays et s’adressait au Peuple congolais via ses représentants. Dans son discours, Jacob Zuma eut un moment d’émotion observant un temps d’arrêt - quand il expliqua devant Députés et Sénateurs qu’avant de se rendre à l’hémicycle, il s’était trouvé à un endroit - au Palais de la Nation, désormais siège de la Présidence de la République en compagnie de son homologue congolais - là où le Premier ministre Patriceémery Lumumba avait prononcé son discours historique le 30 juin 1960 devant Baudouin 1er et qui avait scellé sa mort... Une visite porte bonheur. Le Palais de la Nation, siège de la Présidence de la République était alors le siège du Parlement où furent organisées les cérémonies de l’Indépendance du pays. Du discours de Jacob Zuma devant les parlementaires congolais, on retiendra ces mots, un vrai ultimatum adressé aussi bien aux rebelles qu’à leurs soutiens étrangers, le Rwanda et l’Ouganda: «Enough is enough. Time for peace is now» (Trop c’est trop. Le temps de la paix a sonné). Puis, Zuma de poursuivre: «La souffrance du peuple congolais est aussi notre souffrance. De même sa prospérité. La misère ne peut plus continuer et ne sera plus tolérée». Dès le jour suivant, mercredi 30 octobre, le lendemain de cette visite, alors que

analyses |

En fin stratège, le Président a misé sur nos amis d’Afrique australe pour vaincre une hostilité ambiante

Jacob Zuma et Joseph Kabila Kabange le 29 octobre 2013 au siège du Parlement lors de la matinée académique du président sud-africain. dréservés. l’avion du Chef de cratique du Congo à 23 Mars regrette la programmera la priés de préparer les le Rwanda. On sait l’état avait à peine remplir les siens». poursuite des attacérémonie étant hommes des troucomment le présidécollé de l’aéroport Les 29 et 30 octobre ques à l’arme lourde donné que cet accord pes au processus de dent Paul Kagame a de N’Djili pour Pre2013, un événement conduites en ce moreste l’expression de désarmement, dépris les déclarations toria, les événements important venait de ment par les Forces la volonté de toutes mobilisation et réindu président tanzas’accéléraient dans le se produire. Armées de la Répules parties au Dialosertion sociale dont nien Jakata Mrisho les modalités sont à conflit qui opposait Pour la toute premiè- blique Démocratique gue». Kikwete appelant convenir avec le Gou- chacun des pays de depuis un an et demi re fois depuis que ce du Congo, FARDC en Le communiqué est vernement de la Rél’armée FARDC aux pays est indépendant, sigle, contre nos posi- daté de la cité de la région à dialoguer publique Démocratirebelles du M23. l’armée venait d’entions sur les hauteurs Chanzu. avec ses rebelles (la que du Congo». Pour RDC avec le M23, Les FARDC venaient registrer une victoire du territoire de Ruts- Trop tard, face à la forte pression exercée le M23, échec et mât. de faire sauter le der- militaire indiscutable. huru après le strict le Rwanda avec les La rébellion a bel et nier verrou du M23 Rien décidemment respect par nos forces par les FARDC, le FDRL, l’Ouganda M23 va trouver son bien été vaincue sur - la cité de Bunagana, ne serait plus jamais de l’ordre de cesavec les ADF-NALU). salut dans l’annonce le terrain militaire à la frontière ougancomme avant, avait sation des hostilités Il reste qu’à l’heure de la capitulation. qu’elle-même avait daise - et, le jour prédit le président donné par le Présidu bilan, il faut noter choisi. Elle a reçu une que plus qu’aucune même à 20 heures, au de la République dent de notre Mouve- Le 5 novembre 2013, depuis Kampala, le belle raclée dont elle Jt de la télévision nadans son discours sur ment ce dimanche autre région d’Afriénième chef politique se souviendra longtionale Rtnc, le Chef l’état de la Nation 03 novembre 2013». que, l’Afrique austrade la rébellion, Bertemps après. de l’état, en Comau lendemain des Puis: «Notre Mouvele aura été aux côtés trand Bisimwa, rend Sultani Makenga et mandant en Chef des Concertations nament appelle le Facide notre pays. public un commuBertrand Bisimwa armées, s’adressait à tionales. Le passage litateur du dialogue Dans sa stratégie de niqué dont l’intitulé tout comme Roger la Nation et adressait de Zuma à Kinshasa ainsi que le team des reconquête, le Pré- «Annonce de fin de Lumbala ont trouvé un ultimatum aux aura été un passage envoyés spéciaux sident a misé en fin rébellion» - ne donne un asile temporaire rebelles, aux bandes porte-bonheur. de la communauté stratège sur ses amis lieu à aucune équivoen Ouganda... armées et aux pays Coup sur coup, nos internationale qui d’Afrique australe que. Une victoire au prix voisins. soldats vont pousaccompagne le dialod’où il rencontre une On y lit: «La Direcdu sang versé par nos meilleure écoute. à ceux-ci, le Présiser les rebelles vers gue à constater, par tion du Mouvement soldats mais aussi dent déclarait: «Je les collines, puis des ces attaques, le refus Le Chef de l’état ne du 23 Mars annonce à versé par des contintiens à redire que la collines vers les pays du Gouvernement à s’est autant déplacé l’opinion nationale et gents étrangers. voie royale pour la voisins - l’Ouganda faire la paix par des qu’en Afrique ausinternationale qu’elle Comment ne pas paix et la stabilité et le Rwanda d’où ils voies pacifiques en trale et jamais il n’a a décidé à dater de signaler qu’au cours dans la région réside recevaient les appuis. dépit de la finalisamanqué un seul somdes combats de ces dans la mise en œuLe résultat, on le tion, ce même diman- ce jour de mettre un met de la SADC. Cet derniers jours, la vre, effective et de connaît. che, de tous les points terme à sa rébellion engagement aux côtés et de poursuivre, par brigade d’intervenbonne foi, de l’AcDepuis Kampala où inscrits à l’agenda de nos frères d’Africord-cadre d’Addisson énième chef polidu Dialogue de Kam- des moyens purement tion de la Monusco a que australe a fini par politiques, la recherperdu trois hommes. Abeba, ainsi que de tique a trouvé refuge, pala». payer. che des solutions aux Trois hommes du seul La Brigade d’interla Résolution 2098 du le M23 va clamer Puis: «Notre Mouvecauses profondes qui contingent tanzanien! vention de la MoConseil de Sécurité toute sa bonne foi à ment rappelle qu’il ont présidé à sa créaétait-il particulièredes Nations-Unies». signer tout accord reste disposé à apponusco qui appuie les tion». ment visé par le M23 Puis, de «les exhorter négocié avec le Gouser sa signature sur FARDC est composée Puis: «à cet effet, le afin de décourager à remplir leurs engavernement. l’Accord de paix pades seuls contingents Chef d’état-major la Tanzanie dans son gements aux termes Le 4 novembre 2013, rachevé ce dimanche des pays de la SADC Général ainsi que engagement? de cet Accord» et de son chef de la Com03 novembre 2013 à (Afrique du Sud, tous les commandants La question peut se «réaffirmer la détermunication et MéKampala sans Tanzanie, Malawi). des grandes unités de poser quand on sait mination, à ce jour dias, Amani Kabasha condition et à tout Au Congo de s’en l’état des relations non démentie, de la écrit: «La Direction moment que le facili- l’Armée Révolutionféliciter. République Démodu Mouvement du tateur du dialogue en naire Congolaise sont entre la Tanzanie et D. Dadei n LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1257 | PAGE 3.


l’actus |

Vingt-sept Chefs coutumiers du Bandundu rendent visite au ministre Tryphon Kin-kiey

Ils venaient d’Idiofa, Gungu, Bulungu, Masi-Manimba, Popokabaka, Kenge, Feshi, Bagata, Kutu, etc., les chefs coutumiers rassemblés au sein de l’ANATC. De paulin

U

Reçus en deux temps. D’abord au Cabinet du ministre des PTNTIC (à g.), ensuite dans une salle des fêtes attenante (à dr.) où chacun d’eux a salué le ministre. De paulin

ne délégation de 27 Chefs coutumiers de la province de Bandundu, venant de tous les districts et territoires - Kwilu, Kwango et MaïNdombe - ont été reçus mercredi 6 novembre en fin de journée en audience par le Ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba en charge des PTNTIC. Ils venaient d’Idiofa, Gungu, Bulungu, Masi-Manimba, Popokabaka, Kenge, Feshi, Bagata, Kutu, etc.. Ils sont rassemblés au sein de leur association nationale ANATC (Association nationale des Autorités coutumières du Congo) mais initient depuis peu une organisation à l’échelle provinciale,

le CNDCC (Conseil national des droits coutumiers congolais). Conduits par leurs président Willy Lozo Kutaluka (secteur Lozo, territoire de Gungu, district du Kwilu) et leur porteparole Ferdinand Mutima Kimpepe (Groupement Bambie, secteur Kwilu Ntob, territoire Bagata), ils ont été reçus par le ministre Tryphon Kinkiey Mulumba. absence de cohésion de la province Ils séjournaient depuis trois mois dans la Capitale dans le cadre des Concertations nationales initiées et convoquées par le Président de la République. Nombre d’entre eux avaient pris part à la dernière Conférence des Chefs coutumiers

ayant réuni autour du Chef de l’état à Kikwit, la grande ville de Bandundu, les principaux Chefs coutumiers du pays. à la veille de leur retour dans leurs contrées et au lendemain d’un débat à la Chambre basse sur l’Autorité coutumière auquel ils ont pris part, ils tenaient à transmettre d’une part les félicitations de toute la province plus précisément celles du pouvoir ancestral au Président de la République Joseph Kabila Kabange après l’éclatante victoire de son armée - les FARDC - sur les forces du mal dans les Kivu et d’autre part, poser les problèmes de la cohésion provinciale. Le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba les a reçus en deux temps. Une audience

en la salle des réunions de son cabinet de travail, avenue de la Démocratie (exHuileries) - plus formelle avec discours et interpellations fraternelles; ensuite une rencontre fraternelle dans une salle des fêtes attenante, avenue le colonel Ebeya où un rafraîchissement a été offert avant un échange ouvert et moins protocolaire au cours duquel ces représentants des Anciens se sont largement ouvertes à leur frère. D’abord l’absence de cohésion provinciale alors que c’est le thème de saison dans le pays. S’ensuit l’absence de visibilité de la province «depuis, expliquent-ils, le départ de Bernardin Mungul Diaka dit Ya Mungul qui avait su

donner à la province sa visibilité». Alors que toutes les provinces du pays disposent d’un caucus, seule celle de Bandundu en est dépourvue. connectivité par NTIC et télécoms. Certes, une tentative avait pu avoir lieu lors de l’avantdernière législature (un Président Tryphon Kin-kiey Mulumba de Masimanimba alors Député Indépendant, un Vice-président, le Dép. Palu de Gungu Zénon Mukwakani, un Rapporteur général, le Député PPRD d’Idiofa Aubin Minaku Ndjalandjoku aujourd’hui président de l’Assemblée nationale) mais l’initiative - comme c’est souvent le cas au Bandundu, disent des fatalistes

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- n’avait pu tenir six mois. Les Chefs coutumiers parmi lesquels on notait le Chef Mupalanga, estiment que l’heure a sonné pour fédérer une province «aujourd’hui la seule à vivre en paix de tout le pays», a-ton expliqué - et de la mettre deriière le Chef de l’état Joseph Kabila Kabange. Ils ont évoqué nombre de conflits fonciers qui déchirent la province et ne trouvent pas des réponses au niveau du povoir central. Tout comme ils critiquent «des faux chefs coutumiers qui viennent se balader dans la Capitale». Face au ministre en charge des télécoms, l’occasion était trouvée pour évoquer les problèmes de désenclavement et donc des réseaux

de télécoms comme ceux des secteurs de l’éducation et de la santé. Le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba a expliqué la difficulté des multinationales de couvrir tout le territoire national même si les cahiers des charges leur font obligation. Celles-ci préfèrent aller dans des niches économiquement rentables: le grand Ouest, Kinshasa et Bas-Congo, le Sud au Katanga et les Kivu à l’Est) mais le ministre a trouvé une parade - un projet de téléphonie rurale qui saura plus efficacement désenclaver l’arrièrepays. Pour les autres dossiers, le ministre s’est engagé à les porter au niveau des autorités gouvernementales compétentes. T. matotu n


l’actus |

Le Palu se règle des comptes, le Député Willy Makiasi remplace Mme Laure-Marie Kawanda

E

lle n’aura fait qu’un an, jour pour jour, à la tête de l’administration du Parti Lumumbiste Unifié. L’ancienne ministre des Transports et Communications du Gouvernement Muzito, ancienne Vice-ministre des Transports et Communications du Gouvernement Gizenga, Mme Laure-Marie Kawanda Kayena a été démise de ses fonctions de secrétaire permanent par décision du patriarche Antoine Gizenga Fundji. à sa place, c’est le Député Willy Makiashi qui est nommé. La nouvelle a fait l’objet d’une annonce au jt de 20 heures de la Rtnc - télé - dimanche soir. Au Parti Lumumbiste Unifié, on est très occupé à éteindre le feu qui a pris l’édifice. à Limeté, à la permanence du Palu, des jeunes gros bras se réclamant de LaureMarie Kawanda Kayena, empêchaient quiconque de faire mouvement au dehors et au-dedans de l’enceinte dont l’entrée fait face au boulevard Lumumba. Face à l’effigie géante du patriache, des corps humains - tous de Mayumbu - disent ne pas comprendre... alors que le thème national est à 30% des femmes voire plus! «Qu’a-telle fait la Maman?» (il s’agit de Laure-Marie Kawanda Kayena)

Par décision n°PL/ SG/Léo/n°002 du 21 septembre 2012 portant nomination de Madame Laure-Marie Kawanda Kayena en qualité de Secrétaire permanent représentant le Secrétaire général Chef du Parti, le patriarche octogénaire avait en effet évincé celui qui, à ce jour, passait pour son dauphin désigné, Godefroid Mayobo Mwene Gantien. Avant Mayobo, il y avait eu Thérèse Pakasa depuis lors entrée en rébellion contre Gizenga, Gérard Gifuza, Sylvain Ngabu, puis Mayobo, puis Robert Makina, puis Rémy Mayele, puis

Dover Mpango - le seul en réalité venant d’ailleurs, un Tetela du Kasaï Oriental. avec certes Mayobo (on verra!). On pensait la liste clôturée, voici Willy Makiashi, Député Palu de Gungu - on dit le meilleur élu avec plus de 42.000 voix aux dernières Législatives. Comme toujours, au Palu, depuis peu, rien n’est plus si simple. Depuis qu’en sa résidence de Kintambo au lendemain de son départ de la Primature pour raison de «fatigue physique», le patriarche avait fait face à une bronca de la base qui réclamait la tête de Mayobo

Mwene Gantien - alors tout puissant ministre délégué auprès du Premier ministre et qui avait le tort de n’être ni de Gungu, ni d’Idiofa, ni Pende, ni Ambuun, rien qu’un Yanzi du territoire de Bagata mais qui, ces dernières années, ne l’avait jamais quitté d’une semelle, celui sans lequel Gizenga ne prenait place à bord d’aucun avion, celui sans lequel, le Secrétaire général du Palu ne pénétrait pas dans un bureau du temps des années Primature, celui qui, selon une rumeur, lui était si proche qu’il l’aidait à allumer son PC, à pianoter sur la Toile ou l’aidait à s’éloigner quand venait l’heure du repos, etc. - ce qui paraît être comme la lutte de succession est désormaus ouverte et âpre. Défenestrée par Adolphe Muzitu Fumunji dont les crocs devenaient chaque jour un peu plus menaçants au point de se faire appeler «Mfumu Mpa» (le nouveau Chef, le Dauphin), qui invoqua de l’incompétence après moult accidents dans le système des transports, on savait Mme Laure-Marie Kawanda Kayena attendant son heure pour régler de vieux comptes. Femme de caractère, cette Ambuun d’Idiofa les a en effet réglés. Et sans comment! Elle a écarté de la liste Palu des Concertations nationales tous les vieux crocodiles qui

repos... à raison, Mayobo était apparu comme le dauphin, le successeur naturel au trône. à ce point que l’homme fort pouvait placer ses proches partout en négociant parfois avec cet autre loup garou, le tout récent dernier Premier ministre Palu Adolphe Muzitu Fumunji dont les crocs devenaient chaque jour menaçants au point de se faire appeler «Mfumu Mpa» (le nouveau Chef, le Dauphin) à Gungu, dernier bastion du Palu. La base n’avait jamais laissé tomber les bras, brocardant

des portefeuilles ministériels ou ceux de dirigeants d’entreprises publiques «trafiqués» ou «distribués à des copains» que ni la ville, ni la base de Gungu ne connaissait et qui auraient reçu leurs cartes de membre le lendemain ou la veille de l’annonce de la nomination. Ces derniers mois, des rumeurs ont fait état de la décision du patriarche de s’éloigner de la vie politique active... «Certes, l’esprit est toujours aussi vif, se rappelant les moindres petits faits de sa tendre enfance mais le corps peu à

peu l’abandonne», explique un proche. On rappelle un récent moment extrême lorsqu’une préposée au service de garde donna l’alerte croyant à l’irréparable. «Il n’en était rien, Dieu merci! Mais ce fut très chaud...», ajoute un autre de la cour de Mbuma, le lointain village à l’Est de Kinshasa, à une vingtaine de kilomètres de Kingasani Ya Suka, sur la route de l’aéroport où Adolphe Muzitu au temps des années Primature a cru bon de trouver une parcelle de terrain et suggéra au Président de la République

Le Député Willy Makiashi, le meilleur élu du Palu. le soft-De paulin. dont la décision n°PL/ SGCP/009/2013 du 8 novembre 2013 «portant nomination du secrétaire permanent et porte-parole du Parti Lumumbiste Unifié - PALU» signé par Antoine Gizenga, vient mettre un terme à une carrière qui peu à peu se construisait après moult éclipses. âpres lutte de succession. Pharmacienne de formation, Antoine Gizenga Fundji avait semblé frapper un grand coup en l’appelant à la tête de l’administration du Palu! Et on disait, le dernier de sa vie! Que non!

ont fait leurs temps. Ni Godefroid Mayobo Mwene Gantien. Ni Jean-Claude Mashini.

d’autoriser qu’y soit érigé un immeuble surréaliste, une bâtisse sur le modèle du château du Vatican où Gizenga passe ses jours en ascète à la grande colère de ses partisans qui fulminent. «Ils l’ont enfermé et isolé comme un reclus! Ils lui ont imposé l’humiliant sort d’un vieux moine poussé dans un cloître... Ils l’ont fait pour l’éloigner de leurs combines...».

De vieux crocodiles effacés. Si «Mfumu Mpa» Adolphe Muzitu Fumunji s’y est retrouvée, c’est au titre d’ancien Premier ministre. Et les deux avaient méticuleusement évité de se retrouver au sein d’un même groupe thématique pour ne pas avoir à se serrer la main... Encouragée par un dur comme Constantin Kage - un ancien opérateur économique qui a beaucoup fait pour le Palu et parent de l’épouse Gizenga, Anne Mbuba Gizenga - Laure-Marie Kawanda Kayena a fait mieux. Elle venait de faire avaliser sa liste aux dernières réunions de la nouvelle Céni (Commission électorale nationale indépendante) où étaient exclus «tous ces vieux de la vieille», tout comme leurs affidés. C’était trop fort. En réalité, «elle avait surestimé son pouvoir dans la cour du vieux et avait sousestimé la capacité de nuisance des autres», analyse un proche du dossier. Et cela devenait trop compliqué alors que plusieurs échéances pointent à l’horizon. à court terme, il va falloir faire parvenir au Président de la République la liste du Palu dans les

Institutions. «Avec elle, il ne faut pas rêver: ni Mayobo, ni Muzitu, ni l’un des leurs», explique un proche. Ensuite, il y a les élections. Là non plus, personne ne se faisait aucune illusion. Proche des vieux crocodiles s’abstenir! Enfin, le Vieux patriarche n’est plus assez jeune. Qui sait? Comment gérer le jour après? Selon toutes les confidences, l’homme qui aurait porté le coup fatal, c’est l’ancien DirCaba de «Mfumu Mpa», Jean-Claude Mashini, un ancien candidat Premier ministre. Faisant valoir sa qualité de neveu de Maman Anne Mbuba Gizenga, l’épouse du patriarche, contre l’oncle Constantin Kage trop «règlement des comptes», explique-t-on quand partout on parle «cohésion», il a levé le gros lot et placé Willy Makiashi. Par la grande porte, le pouvoir revient à Gungu, au secteur Lonzo, aux Pende. Qui dit mieux? Jouerait-il pour le camp de «Mfumu Mpa»? Beaucoup le soupçonnent. Mais la guerre est loin d’être terminée. Dans le Bandundu, des grappes humaines se formaient et s’échauffaient même si Makiashi a juré de recoller les morceaux du Palu. En reprenant notamment langue avec «Mama Thérèse Pakasa, notre mère à tous», avoue-t-il.

L’éviction de Godefroid Mayobo fut une opération «Tremblement de terre»

A

ntoine Gizenga Fundji frappe un grand coup! Peut-être le dernier coup de crosse de sa vie! Par décision n°PL/ SG/Léo/n°002 du 21 septembre 2012 portant nomination de Madame LaureMarie Kawanda Kayena en qualité de Secrétaire permanent représentant le Secrétaire général Chef du Parti, le patriarche octogénaire évince celui qui, à ce jour, passait pour son dauphin désigné, Godefroid Mayobo Mwene Gantien. Du coup, il écarte

de sa succession et déshérite l’homme qui, ces dernières années, ne l’avait jamais quitté d’une semelle. Celui sans lequel il ne prenait pas place à bord d’un avion. UNE BASE ÉVEILLÉE. Celui sans lequel, le Secrétaire général du Palu ne pénétrait pas dans un bureau du temps des années Primature. Celui qui, selon une rumeur persistante, lui était si proche qu’il l’aidait à allumer son PC, à pianoter sur la Toile ou l’aidait à s’éloigner quand venait l’heure du

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LA VENGEANCE... La vengeance, ce plat qui ne se déguste jamais chaud mais froid voire... surgelé! Comme la lionne

D. dadei n

dans la jungle, la base patiente, attendait l’heure où passerait la proie. Elle qui, à plusieurs reprises, avait réclamé la tête de l’homme fort du Palu. Depuis la mémorable réunion de la commune de Kintambo où Gizenga alors Premier ministre affronta pour la première fois de sa vie une base déchaînée qui ne voulait que la tête de Mayobo, et qui fit mine de l’offrir avant de se rétracter et de décoller peu de temps après avec lui pour des soins en Chine... Mayobo avait alors été accusé par le (suite en page 6).


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L’éviction de Godefroid Mayobo fut une opération «Tremblement de terre»

(suite de la page 5).

fameux CENAL (le Comité exécutif national du Palu) de crime de lèse-majesté pour avoir créé une Fondation - les Amis de Mayobo - qui, en 2008, lui fit triomphe lors d’une descente à Kikwit. Mayobo y vit la main de son adversaire de tous les temps: Muzitu... Au moins la base avaitelle réussi à obtenir la disparition des écrans radar du natif Yansi de Bagata. Car c’est aussi cela le martyre de Mayobo: être né Yansi dans le lointain territoire... Contrairement à Muzitu, Mayobo n’est en effet ni Pende, ni Ambuun, ni originaire de Gungu, ni d’Idiofa. Et cela devenait compliqué à gérer au lendemain d’une victoire électorale où les candidats à un poste politique trop nombreux doivent passer par un entonnoir... Du coup, en dépit d’un passé contrasté, c’est Muzitu qui avait la cote à la cour, comptant sur Anne Mbuba Gizenga, l’épouse Gizenga, obtenant qu’elle fasse fléchir plus d’une fois les positions du patriarche même quand «le Vieux» hors de lui l’a menacé un jour d’exclusion du parti pour avoir transgressé des valeurs cardinales du Palu. Seule façon pour Muzito de durer là où il invoquait des atouts biologiques: se faire plus généreux, se rendre plus utile... Car Muzitu est... un Kweso! Il n’est Pende qu’en partie et provient des secteurs de Kobo et de Mudikalunga proches du secteur de Gungu dans le territoire de Gungu dont est originaire l’épouse Gizenga quand Gizenga qui est Pende de Gungu à 100%, vient d’un autre secteur: celui de Kandale... Dans un processus de lutte politique opaque, chaque détail prend son importance... Pourtant malgré tout, le cœur de Gizenga continuait de pencher pour le Yansi de Bagata au grand dam des originaires de Gungu et d’Idiofa. Et, le 1er février 2012, à l’occasion d’une décision n° PL/ SG/LEO/001/2012

à g., Godefroid Mayobo Mwene Gantien, un Yanzi de Bagata, trop loin! à dr., Laure-Marie Kawanda Kayena, une Ambuun d’Idiofa, trop loin. De paulin.

portant mise en place des membres du Comité exécutif national pour l’exercice 2012, Gizenga remettait son protégé et en faisant le quasi n°2 du Parti. Pour la première fois dans l’histoire du Palu, Mme Gizenga prenait une fonction officielle en devenant vice-présidente et trésorière de la COM-A-SOL (la Communauté africaine de solidarité, la structure de développement communautaire) dont Gizenga lui-même était président et devenait Secrétaire nationale. Soit n°2. SEPT MOIS plus tard... La même décision nommait LaureMarie Kawanda Kayena Secrétaire nationale. L’ancienne ministre des Transports et Communications nommée membre du CENAL apparaissait au n°42 quand Mayobo arrivait au n°3. Sept mois plus tard, le Yansi de

Bagata retrouve son martyre. La décision n°PL/SG/Léo/n°002 du 21 septembre 2012 paraît avoir été menée selon les règles du grand art: dans la discrétion la plus totale. Alors que l’aile pure et dure ferraillait dans les appartements privés du château de Mbuma pour obtenir la signature

du patriarche, l’autre conduite par Mayobo veillait dans des salles d’attente espérant pouvoir arrêter le tremblement de terre. Impossible, le déplacement des plaques tectoniques était cette fois irréversible. Il avait été écrit qu’un homme au Palu serait déshérité, ne prendrait pas la course à la

succession. Deuxième personne à avoir été révoquée d’un Gouvernement Kabila pour incompétence et révoquée sur proposition d’un certain Premier Ministre... Muzitu - après un accident spectaculaire dans le secteur des Transports - humiliée, Laure Kawanda a pris vendredi

dernier sa revanche. Nommée Secrétaire Permanent, Représentant le Secrétaire Général Chef du Parti, celle qui, aux termes de la décision, «signe les actes de la Direction Politique du Parti par ordre du Secrétaire Général du Parti en cas d’empêchement et assure la bonne marche quotidienne des activités du

Parti», c‘est cette Ambuun d’Idiofa, Laure- Marie Kawanda Kuyena, qui demain sera l’interface de l’Amp quand des échéances politiques sonneront. Si elles ne sonnent pas, elle pourra toujours les inventer...

T. MATOTUn

In Le Soft International, n°1190 daté lundi 24 septembre 2012

L’année 2014 sera électorale, annonce Malu Malu

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a Commission électorale nationale indépendante, Céni a présenté le vendredi 8 novembre aux délégués des partis politiques réunis au Palais du peuple une projection de la feuille de route pour l’organisation du cycle électorale 2013-2016. Le contenu de cette feuille de route n’a pas été révélé à la presse. Mais le président de la Céni, l’abbé Appolinaire Malu Malu Muholongu a annoncé que les

élections urbaines, municipales et locales seront organisées en 2014. «Quoi qu’il en soit, l’année 2014 est électorale et va connaître des élections urbaines, municipales et locales», a-t-il déclaré. Le président de la Céni a affirmé cependant que le calendrier de chaque élection sera publié au début de chaque année budgétaire. «Il faudra attendre janvier 2014 pour avoir le calendrier

électoral des élections urbaines, municipales et locales. Janvier 2015 pour connaître les opérations en ce moment là. Et janvier 2016 en ce qui concerne l’élection présidentielle et législatives nationales», a expliqué l’abbé président qui a fait savoir que sa commission proposait d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect. «Mais cela dépendra des législateurs», a-t-il ajouté.

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Par ailleurs, l’abbé Malu Malu a prévenu que l’organisation du recensement administratif de la population pourrait perturber le calendrier électoral. «La Céni a attiré l’attention sur une grande opération qui peut changer énormément les choses. Elle propose que le gouvernement prenne ses responsabilités pour procéder au recensement administratif de tout Congolais et de toute Congolaise peu

importe l’âge», a-t-il souligné. La rencontre entre la Céni et les partis politiques s’est déroulée sans les représentants de la plateforme de l’opposition des Forces acquises au Changement (FAC) qui avaient claqué la porte le lundi. à en croire l’un de ses membres, Lisanga Bonganga, une des recommandations des Concertations nationales demandait qu’on puisse restructurer l’actuelle Céni.


L’homme d’affaires américain Jack Rosen fait son entrée au conseil d’administration de la Gécamines

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a Générale des Carrières et des Mines, Gécamines ou GCM en sigle, a annoncé jeudi 7 novembre la nomination de l’homme d’affaires américain Jack Rosen très en vue aux états-Unis comme membre de son conseil d’administration. Cette nomination apporte à la Gécamines «les qualités d’un chef d’entreprises international qui pourra conseiller l’entreprise et sa direction dans la poursuite et la mise en place de leur Plan de Développement Stratégique», déclare, dans un communiqué de presse, la compagnie minière qui, lors des années de gloire, pesait 450.000 tonnes de cuivre mais aussi d’importantes quantités de cobalt. augmenter la profitabilité. Les nouveaux objectifs de la Gécamines consistent à augmenter la profitabilité en élaborant des partenariats lucratifs et compétitifs, réhabiliter plusieurs actifs, construire de nouvelles usines, obtenir des financements sur les marchés, et générer des centres de profit supplémentaires. Fondateur et PDG de Rosen Partners LLC - société d’investissement new-yorkaise en plein essor - Jack Rosen a longtemps été conseiller spécial de plusieurs dirigeants politiques et des Chefs d’état, non seulement aux étatsUnis mais aussi en Afrique, au Moyen Orient et en Asie. Outre qu’il dirige Rosen Partners LLC, Jack Rosen siège également au Conseil consultative d’Altimo, une des principales entreprises d’investissement dans les télécommunications en Russie. L’homme d’affaires américain qui est aussi intéressé par les secteurs des télécoms et des NTIC dans notre pays, a en effet été reçu plusieurs fois par le ministre des PT&NTIC, Tryphon

L’homme d’affaires américain Jack Rosen qui a fait son entrée au Conseil d’administration de la GCM est très en vue à New York et à Washington. Ici lors d’une rencontre avec le président américain Barack Obama. DRoits réservés. croissants de produc- marchés et d’atteinKin-kiey Mulumba. tion qui lui est accorsociaux et environtion de ressources et dre des profits plus Il a siégé au conseil dée; il connaît et com- nementaux, fournipour produire de la importants et plus d’administration de prend parfaitement ture de produits et valeur dans un mardurables, à la hauteur plusieurs entreprises le développement, la d’équipements. Ce ché international de des ressources et de cotées en bourse. Par- restructuration et le sont des compétences plus en plus exigeant. la richesse de cette mi ses activités phifinancement interindispensables pour L’adoption de nounation», a déclaré lanthropiques, il a été national de projets. contribuer au dévevelles technologies, l’homme d’affaires Président du Conseil Parmi ses qualités, loppement et à la viune direction profesaméricain à la suite américain du Jucelle de gérer ses sion de l’entreprise» sionnelle, l’accès aux à sa nomination au daïsme dans le monde équipes en prenant en assure Gécamines. marchés de capitaux conseil d’administraet il est aujourd’hui compte un maximum mondiaux et aux tion de la Gécamines. Président du Congrès d’aspects et d’enalbert partenaires internaDe son sôté, Albert juif américain. jeux - construction, yuma extasié. tionaux va permettre Yuma, président du «Son expérience fait ingénierie, parte«La Gécamines est à sa direction d’avoir conseil d’administrade lui la personne naires financiers, bien placée pour davantage accès aux tion a indiqué: «La idéale pour la foncévaluation d’impacts répondre aux enjeux

carrière exceptionnelle de Jack Rosen en politique, en économie internationale et en philanthropie, ainsi que sa longue expérience des services aux états-Unis, en Asie, au MoyenOrient et, surtout, en Afrique, sont reconnues et respectées à tous les niveaux, parmi les gouvernements et au sein de la communauté des hommes d’affaires internationale. Ses intuitions, ses relations et ses réalisations font que nous sommes fiers qu’il ait adhéré à notre vision. Il va apporter une contribution réelle pour la réalisation de notre stratégie de repositionner la Gécamines comme un opérateur minier au niveau mondial». La Générale des Carrières et des Mines, Gécamines Sarl, et en sigle GCM, est une Sarl de droit congolais, à caractère commercial et industriel. Elle a pour objet la prospection, la recherche et l’exploitation de gisements de minerais, le traitement de substances minérales issues de ces gisements, la transformation des produits tirés de ce traitement et la commercialisation et la vente de substances minérales brutes et traitées et de produits finis.

Essayez donc l’action Twitter qui monte en Bourse

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'action Twitter a gagné jusqu'à 92% jeudi pour sa première séance de cotation à la Bourse de New York, les investisseurs se ruant sur les titres du site de microblogging et portant sa capitalisation boursière à 25 milliards de dollars (18,7 milliards d'euros). La valeur de l'entreprise, qui n'a pas dégagé le moindre profit depuis sa création il y a sept ans, dépasse ainsi celle de Renault. La première cotation s'est effectuée à 45,10 dollars, très au-dessus du prix d'introduction de 26 dollars fixé la veille. L'action est ensuite montée à un pic de 50 dollars avant de réduire quelque peu ses gains et de clôturer

«Pour Twitter, une entreprise sans espoir de dégager le moindre profit avant plusieurs années, il faut des investisseurs qui ont la foi», résume Moshe Cohen, professeur à la Columbia Business School. DR. à 44,90, en hausse de Le cours d'ouverture dirigeants de Twit72,7% sur la séance. valorise le réseau soter, parmi lesquels le Des sources proches cial environ 22 fois directeur général Dick de l'opération déclarent le chiffre d'affaires Costolo et le fondateur que l'introduction en attendu l'an prochain, Jack Dorsey, étaient Bourse (IPO) de la so- près du double du mul- présents sur le parquet ciété avait suscité une tiple de capitalisation du New York Stock demande 30 fois supé- de ses rivaux Facebook Exchange (NYSE) rieure à l'offre de titres. et LinkedIn. Plusieurs pour assister aux tout LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1257 | PAGE 7.

premiers échanges. Ils avaient préféré le NYSE au Nasdaq alors que ce dernier est historiquement privilégié par les sociétés de haute technologie. L'an dernier, Facebook avait connu des débuts agités sur le Nasdaq, sa première séance étant perturbée par des problèmes techniques. Le titre avait rapidement chuté et il lui avait fallu plus d'un an pour retrouver son niveau initial. C’est l’acteur britannique Patrick Stewart qui a sonné la cloche marquant l’ouverture de la séance avec Vivienne Harr, une fillette de neuf ans qui a lancé un mouvement caritatif contre l’esclavage des enfants utilisant Twitter. à San

Francisco, sur la côte ouest des Etats-Unis, Twitter avait ouvert ses bureaux dès 5h30 locales pour permettre à ses salariés d’assister à l’événement depuis la cafétéria. Twitter avait mis en vente 70 millions d’actions dont le prix de vente a été fixé mercredi au-dessus de la fourchette indicative de 23 à 25 dollars, pourtant déjà relevée lundi. Si l’option de surallocation de 10,5 millions de titres supplémentaires est exercée, l’entreprise aura levé 2,1 milliards de dollars, ce qui en fera par le montant la deuxième introduction du secteur internet aux Etats-Unis derrière Facebook, selon les données Thomson Reuters.


Rêvons d’Inga mon porte-monnaie |

D

Faire une structure technique et financière du Projet lnga 3 implique des opérateurs privés ayant en charge la tâche de financer la prise d’eau, le canal d’amenée, le barrage et la centrale pour un coût de USD 8.460.000,00. à l’état de prende à sa charge la construction de la ligne nationale pour un coût de USD 3.430.000.00. Le coût total du projet Inga 3 s’élevant à USD 11.890.000.000. Grâce au protocole d’accord signé avec l’Afrique du Sud, les travaux doivent démarrer en octobre 2015.

ans le cadre de la politique de la Révolution de la Modernité, le Président de la République a décidé d’exploiter le potentiel hydraulique du site d’lnga pour produire l’énergie électrique en vue de faire de notre pays une puissance énergétique nationale, qui servira de base de développement socioéconomique du Congo devenant ainsi le socle d’intégration régionale et africaine. L’histoire du site d’lnga est riche et abondante. Elle remonte à l’année 1816 avec le passage à lnga du Capitaine britannique J.K. Tuckey. Ce dernier fut probablement le premier explorateur à mentionner la région dans ses notes de voyage. C’est à Tuckey que l’on doit le nom de «Inga» qui était la réponse des habitants d’Isangila à sa question: What is the name of this place? Ne comprenant pas la question, les villageois riverains répondirent «Yinga» qui signifie «Oui» dans la langue Kikongo de la contrée. C’est ainsi que Tuckey nota le nom lnga le site qu’il venait de visiter. En 1885, premières études topographiques destinées à la recherche d’un tracé de chemin de fer pour contourner la zone montagneuse des Cataractes. Dans son livre «le Congo du point de vue économique», le géographe Wauters écrit: «Qui nous dit que ces chutes qui sont aujourd’hui un obstacle à la navigation du fleuve, ne deviendront pas un jour, une force, un générateur d’électricité

dynamique propre à distribuer la lumière et la force motrice dans les provinces riveraines?) En 1887, premier passage à Inga de Sir Henry Morton Stanley. Ce fut la première reconnaissance géologique du lit du fleuve Congo au saillant d’lnga. En 1911, premières données scientifiques sur l’hydrologie du fleuve Congo, fournies par la mission Robert Thys. En |925, le colonel belge Pierre Van Deuren envisagea la construction de sept barrages avec centrales hydroélectriques pour permettre la montée des navires de mer jusqu’au Stanley Pool

et pour permettre l’électrification de la contrée et du chemin de fer. Le colonel sous-estima la hauteur des rapides d’lnga en limitant la hauteur des barrages à 40 m. Ces barrages seraient répartis en deux groupes: de Matadi à lsangila et de Manianga au Stanley Pool dans la Province du Congo Central. Le Congo dispose de 52% de potentiels hydroélectriques et de 58% de potentiels d’eau douce africains. Paradoxalement, il n’y a à ce jour que 9 % des Congolais qui ont accès à l’électricité contre une moyenne africaine de 30%. Ce

faible taux d’accès à l’électricité dû au faible taux d’exploitation, à peine 2 % du potentiel hydroélectrique du pays évalué à 100.000 MW, plombe lourdement le développement socio-économique et industriel de notre pays. C’est pourquoi en décidant de construire Grand lnga -maintenant, le Congo veut faire tirer profit de ce don de Dieu, pour produire, transporter et distribuer une énergie propre, permanent et bon marché afin de jeter le fondement du développement industriel et le socle de la promotion humaine de notre pays et de l’Afrique.

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Le secteur agricole réclame près de 6 milliards mais les promesses faites sont d’un peu plus de 1 milliard

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a R-dCongo s’est dotée d’un plan national d’investissement agricole au terme de la première édition du Business Meeting pour le financement du plan national d’investissement qui s’est tenue du 7 au 8 novembre 2013, à Kinshasa. Près de 400 investisseurs et représentants de bailleurs des fonds ont pris part à la première édition du Business meeting pour le financement du plan national d’investissement agricole (PNIA). La R-dCongo a, en effet, initié une politique de croissance portée par un secteur agricole modernisé. «La moitié des terres de la R-dCongo sont des terres arables. Soit 80 millions d’hectares. Ceci est un atout formidable pour faire de la R-dCongo un vivier agricole en Afrique centrale». à ce jour, le secteur agricole congolais dispose d’un plan à la hauteur des ambitions nationales pour la période 20132020, le plan national d’investissement agricole (PNIA). «Ce plan offre un cadre innovant aux

partenaires publicprivés pour s’échanger des opportunités que présente la R-dCongo dans le secteur agricole et chacun de faire son choix», a souligné Jean Chrysostome Vahamwiti, ministre de l’agriculture et du développement rural. De poursuivre que le gouvernement veut faire du secteur privé un partenaire clé de sa stratégie de développement agricole du pays. Le coût total du PNIA de la R-dCongo sur la période 20132020 est estimé à 5 730,8 millions USD mais Vahamwiti n’a reçu que des promesses se montant à un peu plus de 1 milliard de dollars. La réunion de financement du 7 au 8 novembre courant visait un double objectif. Tout d’abord, permettre aux investisseurs de prendre une part active au développement de l’agriculture congolaise et en suite permettre au gouvernement de trouver 64,3% des fonds nécessaires à la mise en œuvre du PNIA, soit 3684,1 millions USD, pour venir compléter les 2 046,6 millions déjà provisionnés. Pour rappel, la seule période 2013 le gouvernement affiche des objectifs ambitieux.

«C’est à ce titre que les actions déployées cette année doivent permettre au secteur agricole de réaliser un taux de croissance d’au moins 9% en 2014 pour garantir un taux de croissance à deux chiffres pour l’ensemble de l’économie d’ici 2015 », indique Matata Pontyo Mapon premier ministre de la R-dCongo. Le rapport annuel sur les perspectives économiques en Afrique (PEA), fait savoir Vahamwiti, diffusé par l’OCDE et la Banque africaine de développement pour les années 20132014 prévoit une nette amélioration des performances économiques de la R-dCongo; la croissance annuelle devrait s’établir à 8,2 en 2013 et 9,4% en 2014, parmi les plus forts taux du continent. Et qui d’enrichir que le plan national d’investissement agricole de la R-dCongo est le cadre national de planification des fonds internes et extérieur pour le secteur de l’agriculture et du développement rural. Il fédère l’ensemble des programmes et projets en cours et en perspective dans le secteur sur un horizon de huit ans (2013-2014). Le PNIA

a pour objectif global de stimuler une croissance annuelle soutenue du secteur agricole de plus de 6%, indispensable pour l’accomplissement de trois objectifs fondamentaux du gouvernement Matata à savoir réduire la pauvreté, assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations congolaises et générer durablement des emplois et des revenus. Le PNIA repose sur un constat préalable seule une stratégie axée sur la croissance des secteurs agricole et non agricole, s’appuyant sur le développement des chaînes de valeurs au sein de chaque filière, est susceptible de permettre à l’ensemble de l’économie congolaise d’atteindre les résultats escomptés d’ici 2020. «La croissance du secteur agricole améliore directement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et contribue de façon plus efficace à la réduction de la pauvreté», fait remarquer Jean Chrysostome Vahamwiti, ministre de l’agriculture et du développement. Qui d’ajouter qu’afin d’atteindre ces objectifs, le PNIA repose sur cinq grands axes prioritaires

Des industriels agropastoraux sollicitent la révision de la loi sur l’Agriculture

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a FEC sollicite l’amendement de la loi portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture en R-dCongo encore en examen au Sénat et à l’Assemblée nationale. Pour ce faire, le principal patronat r-dcongolais sollicite l’appui du Premier ministre, Matata Ponyo, afin que les deux chambres du Parlement acceptent d’ouvrir des concertations avec les opérateurs économiques agropastoraux privés , membres de la FEC. Le président de la FEC, Albert Yuma ne cache pas sa désapprobation du fait que le code agricole élaboré par les experts de la FEC et proposé au gouvernement, il y a presque 5 ans, en septembre 2008, a été rejeté au profit de la loi n°11/022 portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture en R-dCongo. En chiffres, le ministère de l’Agriculture prévoit de relancer 1.800 plantations (hévéa, palmier à huile, coton, café) en veilleuse sur l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, le pays est passé de 10 millions de cultivateurs, selon le dernier rapport du PNUD de 2011, à plus de 15 millions de cultivateurs. La croissance agricole est passée à 7,2%, selon ce même rapport. Au

Katanga, on n’importe plus la farine de manioc et maïs grâce à la ferme de Kilobelobe, qui produit suffisamment de maïs et de manioc. L’objectif pour 2012 est de produire davantage le riz, le maïs et le manioc pour palier à l’autosuffisance alimentaire et l’exportation vers d’autres pays du surplus de production. La ferme de la Nsele qui a repris ses activités d’élevage des porcs, poulets, etc., permet la réduction de l’importation de plusieurs produits agricoles, surtout la farine de maïs et manioc. Avec ou sans les tracteurs John Deer de Demimpex, les paysans r-dcongolais ont toujours donné les meilleurs d’eux-mêmes pour produire plus. Aujourd’hui, il existe un programme des priorités du secteur agricole (PSA), qui reprend les projets prioritaires pour chaque province. Malheureusement « cette loi ne donne aucune indication pour prévenir les conflits fonciers au regard de plusieurs services intervenant dans la gestion de la terre : cadastre minier, foncier, forestier, etc., », a déploré Albert Yuma. La loi portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture en R-dCongo soustrait de son champ d’application la production animale et de pêche. L’incertitude

persistante des marchés des produits alimentaires pousse les pays africains à recourir à l’appui international. La volatilité des prix est à présent revenue aux niveaux des années 1970. Les fluctuations sont de grande ampleur et imprévisibles, suscitant de graves risques de sécurité alimentaire pour les consommateurs. Les prix des produits alimentaires ne cessent d’augmenter, suscitant des inquiétudes de voir resurgir la crise des prix des denrées alimentaires de 2008 et ses conséquences pour les plus démunis. L’emballement des cours mondiaux des produits alimentaires, tels le maïs et le blé est perçu comme un phénomène grave. Comme en 2008, lors de la crise financière internationale, le spectre d’insécurité alimentaire est redouté notamment en Afrique. Pourtant, il y a trois mois, au sommet de G8, des dirigeants africains étaient invités à Camp David, aux Etats-Unis, dans le cadre d’une session de discussions sur l’accélération du progrès vers la sécurité alimentaire en Afrique. Le président américain, Barack Obama, avait invité au sommet du G8, prévu les 18 et 19 mai 2012 à Camp David, des dirigeants africains pour qu’ils soient présents à cette rencontre des pays les plus industrialisés.

Ils ont rejoint les dirigeants des pays du G8 à Camp David dans le cadre d’une «session de discussions sur l’accélération du progrès vers la sécurité alimentaire en Afrique». Des millions de personnes en Afrique souffrent de la faim. La question de sécurité alimentaire est cruciale pour le moment tant l’incertitude persistante des marchés des produits alimentaires poussent les pays africains à recourir à l’appui des institutions de Breton Wood. La volatilité des prix est à présent revenue aux niveaux des années 1970. Les fluctuations sont de grande ampleur et imprévisibles, suscitant de graves risques de sécurité alimentaire pour les consommateurs. Les prix des produits alimentaires ne cessent d’augmenter, suscitant des inquiétudes de voir resurgir la crise des prix des denrées alimentaires de 2008 et ses conséquences pour les plus démunis. La majorité des ménages à Kinshasa vit essentiellement des vivres frais importés. Et leur moral est toujours en berne depuis que les prix n’arrêtent d’augmenter. Cette situation plonge vendeurs et acheteurs dans le désarroi.

PAL n

à savoir la promotion des filières agricole en particulier vivriers, et développement de l’agri- business (3 652,5 millions USD soit 64%) ; la gestion de l a sécurité alimentaire et nutritionnelle et des réserves stratégies (536,9 millions USD soit 9%) ; la recherche, vulgarisation et enseignement agricole (738,3 millions USD, soit 13%); la gouvernance agricole, genre et renforcement des capacités humaines et institutionnelles (607,3 millions USD, soit 11%) et l’adaptation aux changements climatiques (195,8 millions USD soit 3%). Partenariat privés et bailleurs de fonds. Pour accroitre les investissements durable dans le secteur agricole congolais, un engagement a été pris entre les privés évoluent au pays et ceux qui veulent investir dans ce secteur avec les bailleurs des fonds. à travers cette rencontre de Kinshasa, le gouvernement à saisi cette occasion pour sensibiliser tous les acteurs afin de

soutenir la mise en œuvre coordonnée des priorités nationales de développement agricole, dans un cadre partenarial, avec des engagements significatifs et des ressources financières conséquentes. La première édition Business meeting a permit également aux bailleurs traditionnels de la R-dCongo à confirmer leurs engagements pour les projets et programmes déjà en cours, mais aussi d’annoncer de nouveaux investissements dans le secteur agricole. Cette réunion a permis aussi au gouvernement de mobiliser de nouveaux bailleurs, principalement du secteur privé, tant national qu’étranger. C’est dans ce cadre que les investisseurs privés ont intervenus au cotés des bailleurs de fonds internationaux et le gouvernement pour une mise en œuvre réussi du programme national d’investissement agricole. Pour exemple, la Banque mondiale, dans le cadre du plan d’aide de 1,250 milliards

de dollars pour la région des grands Lacs, elle s’est engagée à accorder un financement de plus de 100 millions de dollars pour le secteur agricole des pays de la région dont la R-dCongo. Elle participe déjà à hauteur de 110 millions de dollars au projet de développement des pôles de croissance à l’ouest initié par le gouvernement de la République. Tandis que le Fonds international de développement agricole (FIDA), institution spécialisée du système de l’organisation des nations unies, cofinance trois projets de développement agricole dans la province de l’Equateur qui ne sont autre que le programme de relance agricole (PRAPE), le programme de réhabilitation de l’agriculture dans le district de la Tshopo (PRAPO) et le programme intégré de réhabilitation de l’agriculture (PIRAM). Pour atteindre ces objectifs, a conclu Vahamwiti.

la dette aux Etats-Unis, la fragmentation du système financier dans la zone euro et la dette publique inquiétante. Ceci pourrait conduire à de nouvelles incertitudes et à un ralentissement de l’activité économique », à souligner Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, gouverneur de la Banque centrale du Congo. Et qui de poursuivre qu’un effort collectif devrait être mené via des mesures appropriées et des réformes avisées pour remédier à l’accroissement de la volatilité et assurer une croissance robuste, équilibrée et durable à l’échelle mondiale. C’est dans ce cadre que la BCE vient de réduire son principal taux directeur 0,25% pour soutenir la timide reprise économique dans la zone euro, le taux d’inflation de 0,7% à fin octobre étant bien loin de l’objectif de 2%. Quant à l’inflation projetée en 2013, soutient Mutombo Mwana Nyembo, elle demeure à des niveaux bas dans la plupart des économies avancées, soit 1,4% et devrait se situer à 6,1% en 2013 pour les pays émergents et en développement. Par ailleurs, sur le plan national, explique-til, selon les dernières estimations réalisées à partir des données de productions à fin septembre 2013, la croissance du PIB réel reste robuste. En effet, poursuit-t-il, initialement estimé à 7,9%, 7,8% puis 8,0%

sur base des données provisoires à fin avril, juillet et août dernier, le taux de croissance du PIB est projeté à 8,1% pour 2013 venant de 7,2% l’an dernier. « Cette amélioration de la production est attestée par les résultats de l’enquête du baromètre de conjoncture du mois d’octobre 2013 qui laissent apparaître un solde global brut d’opinion de + 1,8% revenant de +14,1% le mois précédent », indique le gouverneur de la BCC. Et d’ajouter que sur le marché des biens et services ; le prix demeurent sous contrôle. Le taux d’inflation, qui a même reculé à la 5ème semaine du mois d’octobre, s’établit à 0,85% en cumul annuel. La poursuite de cette tendance porterait les taux d’inflation annualisé et en glissement annuel à 1,01% contre un objectif de 4, 0%. Tandis que le marché des changes demeure stable à fin octobre. En effet, faitil remarquer, le cours indicatif s’est établi à 921,8 CDF le dollar américain après avoir connu une appréciation de 0,28% d’un mois à l’autre et une dépréciation annuelle de 0,42%. Quant aux réserves internationales, elles se sont accrues de 53,3 millions de USD au cours de cette année, s’établissant à 1.697,4 millions de USD à fin octobre, correspondant à 9,1 semaines d’importation des biens et services.

MARDOCHEE NGOMBE n

Les prix demeurent sous contrôle sur le marché des biens et services, rassure la BCC

à

la Banque centrale du Congo, le comité de politique monétaire reste optimiste sur l’évolution de l’économie r-dcongolaise et s’en félicite des indicateurs économiques positifs que le pays a enregistrés au cours du mois d’octobre dernier. C’est dans cette optique qu’elle a revu à la baisse son taux directeur. Au cours de sa dernière réunion ordinaire et dixième de l’année en cours tenue le vendredi 8 novembre en cours, le comité de politique monétaire de la BCC a fait l’analyse de la conjoncture économique nationale et internationale ainsi que des mesures de politique monétaire et de change à mettre en place pour promouvoir davantage l’économie r-dcongolaise. Tout d’abord sur le plan international, il ressort que les perspectives de l’économie mondiale publiées par le FMI au mois d’octobre dernier font état d’un taux de croissance mondiale de 2,9% en 2013, en recul de 0,3 point comparé au niveau de 2012, en raison du ralentissement de l’activité économique dans les pays émergents et de la crise budgétaire aux EtatsUnis. « Bien que la reprise économique se maintienne, la persistance des risques de dégradation reste encore présent notamment en ce qui concerne le plafond de

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MARDOCHEE NGOMBE n


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La Chine veut apporter son concours dans la répression de la contrebande et du commerce de l’ivoire

T

rois ressortissants chinois ont été arrêtés en Tanzanie avec une grande quantité d’ivoire stockée à leur domicile. En réaction, le gouvernement chinois se dit fermement opposé à la contrebande d’ivoire et il continuera à collaborer avec la communauté internationale pour protéger la faune et la flore, a annoncé un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Le gouvernement chinois s’oppose donc fermement au braconnage des éléphants et à la contrebande d’ivoire, en renforçant la répression et la coopération internationale pour lutter contre le commerce de l’ivoire. Le braconnage menace sérieusement la sécurité en Afrique centrale. La 36è réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC), à Kigali, a débouché sur plusieurs recommandations, notamment l’établissement d’une coopération transfrontalière entre les

pays de la sous-région. Le secrétaire général de l’ONU s’inquiète de l’ampleur des massacres des éléphants. «Nous devons combattre avec vigueur cette pratique illégale et intolérable, en particulier au vu de son rôle supposé dans le financement illégal de certains groupes rebelles», a-t-il indiqué dans un message, lu par son représentant spécial pour l’Afrique centrale, Abou Moussa, lors de la 36è réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC), à Kigali au Rwanda. Ban Ki-moon s’est réjoui de ce que le sujet du braconnage soit inscrit à l’ordre du jour de ses travaux sous l’initiative du Gabon. Les experts de ce pays ont d’ailleurs évoqué l’urgence d’une mobilisation contre ce fléau en rappelant que leur démarche se situe au cœur d’une interpellation faite par le secrétaire général des Nations Unies dans son rapport sur les activités du Bureau régional de l’ONU pour l’Afrique centrale (UNOCA). Selon le rapport final des travaux, les experts ont révélé l’apparition du phénomène du braconnage contre les

éléphants qui sévit au Cameroun, en République Centrafricaine, au Tchad et au Gabon. Ils proposent donc comme solution à ce problème, l’établissement d’une coopération transfrontalière entre les pays de la sous-région.

contrôle», a-t-il poursuivi. Pour sa part, il entend procéder, à la nomination d’un conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge de cette question. Il aura pour mission principale d’assurer un monitoring permanent de l’évolution des patrimoines, ainsi que des cas de malversation, de corruption et d’enrichissement illicite dans le chef des responsables politiques nationaux et provinciaux, des hauts fonctionnaires et cadres de l’administration publique, des mandataires publics et autres agents publics… A cet effet, il a instruit le gouvernement de soumettre au Parlement un projet de loi généralisant l’obligation de déclarer les biens à tous les mandataires publics. Cette approche réjouit des pays comme la France et la GrandeBretagne. Par exemple, la France soutient les projets de coopération visant à lutter contre la corruption. L’ambassade du Royaume-Uni en R-dC, en collaboration avec Ethics Institute of South Africa, finalise le Pacte anti-corruption entre le secteur public, le secteur privé et la Société civile. L’ambassadrice du Royaume-Uni en R-dC, Diane Corner, souligne que la corruption annihile ainsi les efforts visant l’amélioration de la gouvernance et les indicateurs socioéconomiques. En dépit de l’existence des textes de loi et d’adhésion à des Conventions de lutte contre la corruption, celle-ci semble persister

et s’aggraver en R-dC. Selon elle, toutes les études citent la corruption comme étant l’une de grandes entraves à la bonne gouvernance, au développement du secteur privé, à la création des richesses et d’emplois, et à la lutte contre la pauvreté. Toutefois, Diane Corner reconnaît les efforts déjà fournis par la R-dC dans la lutte contre la corruption. «Je me réjouis particulièrement de ce que, mercredi 23 octobre dernier, dans son discours à la Nation, le Président Joseph Kabila a clairement exprimé sa volonté de mettre fin à la corruption», déclare-t-elle.

Situation en R-dC. La mise en œuvre de cette idée permettra la protection du complexe de Dja-Odzala-Minkébé (TRIDOM), qui s’étend sur 141.000 km2, abrite environ 40.000 éléphants et couvre le Cameroun, le Congo et le Gabon. Les experts gabonais ont également rappelé le massacre, en mai 2013, de 26 éléphants dans le site du Patrimoine mondial de Dzanga, en République Centrafricaine, ainsi que des efforts communs pour répondre collectivement à ce problème. Vivant les mêmes difficultés, le Tchad a évoqué le massacre de 89 éléphants, survenu en une seule nuit du mois de mars 2013 à Ganda, dans le Sud du pays. La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) fait remarquer qu’en 2012, 300 éléphants ont été décimés dans le parc de Bouba Djida, dans le Nord du Cameroun. La CEEAC dit avoir récemment mis en place deux plans d’action d’urgence et une stratégie de lutte anti-braconnage

en Afrique centrale. Véritable fléau, le braconnage est aussi une menace sérieuse pour l’écotourisme. La problématique du braconnage dans les parcs et réserves est un casse-tête pour l’ICCN. Il y a peu, l’A-dg de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), Cosma Wilungula, faisait un constat alarmant du braconnage dans les parcs nationaux de la R-dC. La situation est particulièrement préoccupante dans le parc de Salonga, dans le territoire de Dekese, au Kasaï occidental. «Le braconnage refait surface à cause de l’inconscience des riverains des parcs, mais aussi des éléments incontrôlés de l’armée. La vente de viande et surtout le trafic d’ivoire favorise l’abattage des animaux», déclarait, il y a peu, le directeur de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), Cosma Wilungula. D’où l’appel qu’il lançait aux autorités pour mettre fin à ce qu’il qualifie de «fléau». Selon les statistiques, le parc de Salonga est le plus touché de tous les parcs nationaux et aires protégées par le braconnage. En 2009, renseigne un rapport de la Commission sur le commerce international

Pour bâtir un grand Congo, il est urgent de décréter une année de lutte contre la corruption

L

a corruption constitue l’une des graves menaces qui pèsent sur le développement, sur l’Etat de droit mais également sur la stabilité des Etats et, au-delà, sur la sécurité internationale.

Sept pays africains (Cameroun, Burundi, R-dC, Madagascar, Congo Brazzaville, Kenya et Bénin) bénéficient actuellement du soutien de la France dans la lutte contre la corruption à travers le fonds de solidarité prioritaire. C’est un fonds voulu de «solidarité prioritaire d’appui à la lutte contre la corruption» de 1 million d’euros. «Quels que soient les efforts sur le plan du développement, notre économie ne saurait atteindre sa vitesse de croisière dans une ambiance de corruption, de détournement des deniers publics, de coulage des recettes publiques et d’enrichissement illicite. Une lutte continue s’impose dans ce domaine», a déclaré le président Joseph Kabila dans son dernier discours devant les Chambres du parlement réunies. «Les mécanismes répressifs existants doivent être réactivés et des nouveaux sont à mettre en œuvre à court terme. J’engage les institutions à cet effet, notamment le Parlement et les Assemblées provinciales, dans le cadre de leurs pouvoirs de

La pieuvre. La lutte contre la corruption est en effet devenue aujourd’hui un enjeu global. Par sa dimension transnationale et par son caractère transversal, la corruption constitue l’une des graves menaces qui pèsent sur le développement, sur l’Etat de droit mais également sur la stabilité des Etats et, au-delà, sur la sécurité internationale, dans le cas notamment de ce qu’on appelle les «narco-Etats». La lutte contre ce fléau est un combat long et laborieux. Pour mener cette lutte, la détermination et la volonté des Etats, mais également de tous les autres acteurs, professionnels de justice, société civile et secteur privé, est essentielle, estime-t-on du côté français. En R-dC, tous les services ou presque se monnayent et s’achètent

en bonne conscience. Engagée, la campagne anticorruption baptisée «Tolérance zéro» laisse encore certains sceptiques quant à son efficacité. Ceux-ci trouvent qu’elle s’apparente à l’affichage. Mais des analystes avisées voudraient bien y voir une action qui doit s’inscrire dans la durée. Le débat se corse. Et pourtant… dans sa première phase, on a vu le président de la République multiplier les sanctions de révocation et de suspension contre les dirigeants et les fonctionnaires accusés de corruption. Pour lutter contre la corruption qui gangrène le monde des affaires et de la politique, le président Kabila a martelé, à maintes reprises, sa volonté d’y mettre fin en déclarant la fin de la «recréation» et de remplir les prisons. Seulement, les actes n’ont pas suivi immédiatement. Fini donc, vraiment fini, le temps de l’impunité ? En mars 2011, le ministre de la Justice et des Droits humains, apparemment réactivé par le chef de l’État, affichait la plus grande détermination. Cette opération concernait surtout les hauts responsables qui ont eu à gérer le pays depuis 2001 jusqu’à ce jour. La phase I de Tolérance zéro avait donné lieu aux arrestations, à certains emprisonnements et transfèrements croisés dans les différentes prisons, particulièrement des détenus dits «Kuluna» à Buluwo, Angenga, Osiyo, Makala, etc.

TONY NGANGA n

des espèces animales et végétales en danger ou menacées (CITES), plus de 100 éléphants ont été tués dans le parc de Salonga, pourtant considéré comme l’une des réserves importantes des éléphants dans le monde. Et en 2010 et 2011, la même CITES dénonçait la forte croissance du braconnage dans la région d’Afrique centrale. Le parc de Salonga était déjà sur la liste noire du patrimoine mondial en péril à cause justement du braconnage à grande échelle. Dans la province Orientale, les chefs coutumiers accusent régulièrement les militaires des FARDC d’être à la base de l’abattage des éléphants dans la réserve de faune à Okapi d’Epulu, dans le territoire de Mambassa, en Ituri. Etendue sur une superficie de 13.726 Km2, cette réserve regorge d’espèces animales rares dont les Okapi, les éléphants et les grands singes, notamment les Bonobos. Ces accusations s’ajoutent à celles de la société civile, qui déjà en août 2010, dénonçait

le braconnage dans le territoire de Wamba, à plus de 400 Km au NordEst de Kisangani. En l’espace d’une année, une dizaine d’éléphants auraient été abattus dans cette réserve par les braconniers utilisant les armes de guerre. Dans une note adressée à l’autorité provinciale, les chefferies de Mambassa ont dénoncé le braconnage à l’excès dans leurs forêts et spécialement dans la réserve de faune à Okapi. Plusieurs témoignages mettent en cause des éléments armés, qui retiennent souvent des habitants locaux pour leur servir d’éclaireurs. Certaines personnes vont jusqu’à accuser les gardes du parc de complicité avec les braconniers. L’ICCN doute souvent de la sincérité de ces témoignages. Il accuse, à son tour, les communautés locales qui abattraient les animaux avec la complicité des chefs coutumiers : «Les braconniers font partie des communautés locales et obtiennent même le soutien de ces chefs traditionnels». Selon le directeur technique de

l’ICCN, l’arrestation de 10 braconniers, dernièrement, a semé la panique chez les chefs traditionnels, craignant d’être dénoncés. Depuis le début de 2011, cette réserve est confrontée à une forte pression des braconniers à la recherche de pointes d’ivoire, dont les prix sont en rayonnante augmentation. Un kilo d’ivoire qui se vendait autrefois entre 20 et 30 dollars sur le marché local, est passé à 100, voire 120 dollars. A Kisangani, le même kilo se négocie entre 150 et 180 dollars. L’ICCN enregistre plusieurs attaques des braconniers dans cette réserve. L’accroissement des activités de braconnage dans cette réserve est l’œuvre des hommes armés. Avec le concours des FARDC, l’ICCN pourchasse les braconniers dans les parcs et alentours. Le braconnage simple ou des groupes armés est une menace réelle. Et les guerres qui se sont succédé à l’Est ont eu pour théâtre des opérations les parcs.

jurisprudentielles des actes uniformes portant voies d’exécution dont les saisies mobilières et immobilières. En ratifiant le traité de l’OHADA, en 2010, la R-dC donne des gages juridiques aux investisseurs. Le 27 juin 2012, le premier ministre, Augustin Matata Ponyo Mapon, avait annoncé l’entrée effective de la R-dC à l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA). Et conformément à l’article 53 du traité relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique, le gouvernement devrait déposer les instruments de ratification de l’adhésion de la R-dC à l’OHADA au siège de cette institution basé à Dakar, la capitale du Sénégal. Dans son programme d’action présenté à l’Assemblée nationale, le gouvernement a levé l’option de faire de l’amélioration du climat des affaires un des engagements fermes de ce quinquennat. La recherche d’un mécanisme précieux et efficace, le gouvernement que dirige Matata Ponyo en fait sa conviction et son ambition pour réaliser le progrès à travers l’amélioration du climat des affaires, ce chemin d’accroissement des investissements tant étrangers que nationaux. «Ce dépôt d’instruments d’adhésion à l’OHADA est une des raisons supplémentaires de croire et d’identifier la volonté du gouvernement d’assurer aux investisseurs, qu’ils soient étrangers ou nationaux, un cadre de développement de leurs activités marqué par le renforcement de

la sécurité juridique et judiciaire en harmonie avec un nombre important des pays africains, tous dévoués à l’unité et à l’intégration du continent», souligne Matata Ponyo. En déposant ses actes à l’OHADA, le gouvernement démontre ainsi sa détermination d’aller de l’avant sur la voie de la sécurité juridique et judiciaire de l’ensemble des entreprises qui oeuvrent dans les frontières de notre pays. «Tout en appartenant à diverses communautés sous-régionales et à des ensembles économiques très larges, la R-dC demeure vigilante afin que la vision du chef de l’Etat, celle de la modernisation de l’économie nationale et du droit puisse être accomplie», laisse entendre Matata Ponyo. A en croire le premier ministre, le secteur privé en R-dC, comme partout ailleurs, doit être le moteur clé du développement. Il croit fermement au rôle du secteur privé comme un moteur de croissance économique : «Lorsque les hommes et les femmes font davantage d’affaires, la base fiscale s’élargit et les impôts qui sont prélevés font donc accroître les recettes de l’Etat». Dès lors que la R-dC dépose ses instruments de ratification à Dakar, elle sera contrainte dans les 60 jours suivant d’appliquer les 9 actes uniformes de droit, dont la comptabilité constitue le 8ème acte. En remplacement du Plan comptable national congolais connu sous la dénomination de «Plan Kinzonzi».

ALAIN DIAVITA n

Sensibilisation tous azimuts en prévision de la mise en œuvre effective du droit OHADA

P

armi les mesures économiques préconisées par le président Kabila en réponse aux recommandations des délégués aux Concertations nationales, il y a celle de consolider le climat des affaires par le respect scrupuleux de la loi sur les marchés publics et parachever le processus de la mise en œuvre du droit OHADA. L’application des normes OHADA sera effective d’ici janvier 2014, indique le premier ministre, Augustin Matata Ponyo. Dans cette perspective, les défis à relever sont multiples. Il s’agit principalement des défis structurels et opérationnels en vue de promouvoir le développement économique, financier et celui du secteur productif en se focalisant sur un secteur privé et le partenariat public-privé capable de remplir la fonction de principal moteur de croissance économique. Face aux enjeux de l’OHADA, des séminaires se succèdent au pays pour sensibiliser les citoyens à cette donne nouvelle. C’est le cas de l’ONG L’Espace de l’OHADA, qui a organisé (5-7 novembre 2013), en collaboration avec la Commission nationale OHADA, un séminaire de formation à l’intention des avocats de Kinshasa. «Le droit et pratique des voies d’exécution en droit OHADA», est le thème de ce séminaire aminé par des formateurs nationaux dont le professeur Roger Massamba, président de la Commission nationale OHADA. L’accent a été mis sur des cas pratiques et les applications

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DM n


notes de conjoncture économique |

USD 1.694 millions assurent 9 semaines d’imports

Analyse de l’environnement international. w Aperçu de l’économie mondiale. Dans l’ensemble, les fonds obligataires ont accusé des sorties nettes de 7,2 milliards de USD sur la période contre un retrait de 7,4 milliards une semaine plus tôt. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier

Amérique. Aux états-Unis, la consommation des ménages, principal moteur de la croissance, s’est affaiblie sur fond de baisse des salaires. Au deuxième trimestre, elle n’avait connu qu’une progression infime de 1,8 % contre 2,3 % au premier

trimestre 2013. Cette baisse est de nature à perturber le calendrier du resserrement de la politique monétaire de la Fed.

améliorations devraient se poursuivre, avec une reprise modérée tirée par une demande intérieure solide et l’accélération de l’activité à l’étranger.

Asie. La Chine a signé le 27 août un accord de coopération fiscale sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développements économiques (OCDE). Par le biais de cette convention, elle s’associera aux efforts de la communauté internationale pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscales. Par ailleurs, selon des chiffres des douanes, la balance commerciale de la Chine s’est établie à 17,8 milliards de USD tenant à des exportations de 186 milliards de et des importations de 168,2 milliards, soit un recul de 29,6 % sur un an. Cette situation est expliquée par la faiblesse de la demande intérieure et extérieure. Au Japon, la Banque Centrale a maintenu inchangé sa politique d’assouplissement monétaire dont l’objectif est de sortir le pays de la déflation d’ici à deux ans. La Banque Centrale pense que les récentes

Afrique. Lors des échanges des pays de Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) tenus à Johannesburg autour du commerce avec l’Afrique, il est apparu la volonté de renforcer le commerce avec l’Afrique et de mettre en oeuvre le projet de création d’une banque de développement. Par ailleurs, suite à l’instabilité que connait l’Egypte, le FMI vient d’arrêter les discussions sur le plan d’aide de 4,8 milliards de USD convenu entre les deux parties. Marchés des produits de base intéressant l’économie congolaise. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente. Produits agricoles. Blé, Maïs, Soja D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont

(suite en page 13).

évolution du cours du cuivre. 9000,00

mai - 13

avr - 13

mars -13

6000,00

 

7210,00

29 août -13

22 août -13

7000,00

juil - 13

 

juin -13

8000,00

évolution DU cours du pétrole brut (londres).

 

100,00 95,00 90,00

29 août -13

22 août -13

juil - 13

105,00

mai - 13

110,00

115,11

avr - 13

115,00

juin -13

120,00

mars -13

Pour le cours du pétrole. Au 29 août 2013, il s’est inscrit en hausse en se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine avant, suite à la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Les résultats publiés sur les enquêtes de baromètre de conjoncture du mois d’août 2013 font état de la poursuite de l’optimisme de la part des chefs d’entreprises dans l’évolution de la conjoncture

Secteur monétaire. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. En cumul annuel, à fin juillet 2013, les dépôts

Europe. Dans le Zone euro, selon des données publiées par la Commission européenne, l’indice de confiance économique a continué de s’améliorer en août pour le quatrième mois consécutif et a atteint son plus haut niveau en deux ans, s’inscrivant à 95,2 points, soit une hausse de 2,7 points par rapport à juillet. Dans l’ensemble de l’UE, l’indice de confiance économique a progressé de 3,1 points, à 98,1 points.

févr -13

Pour les produits miniers et énergétiques. Malgré une baisse de 1,8 % d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande.

w Secteur extérieur. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation de 0,18 % du cours parallèle. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00 CDF au marché parallèle.

évolution de l’activité dans les principaux pays et zones économiques

févr -13

Pour les produits agricoles. Maïs (+0,6%), soja (+7,6%) et blé (-0,9%). D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées.

mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.

janv - 13

w Marché des biens. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente.

w Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et aux dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects. En cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Quant à l’exécution du plan de trésorerie de la BCC, au 29 août 2013, elle affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF, soit 1,8 milliard en cumul annuel.

bancaires ont augmenté de 4,79 % par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 et les crédits à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en monnaie nationale qu’en monnaies étrangères pour les banques classiques. Tous les objectifs de la politique monétaire sont sous contrôle.

janv - 13

Marchés mondiaux. w Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie.

économique intérieure. En effet, le solde global brut s’est établi à +15,7 % revenant de +16,0 % un mois plus tôt.

déc -12

mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.

déc -12

L

e taux d’inflation hebdomadaire au cours de la semaine allant au 30 août s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, soit un taux d’inflation mensuel de 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. S’agissant du secteur de B&T, l’optimisme des chefs d’entreprises est en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. coup d’ Œil. La conjoncture économique internationale était dominée par le sommet du G20 (5-6 septembre 2013 à Pettersbourg, en Russie) et qui, par crainte d’un retour à la crise de 2008-2009, a traité de la volatilité des marchés émergents créée par la perspective d’une réduction des achats d’actifs par la Réserve fédérale américaine. En effet, les spéculations autour de la mise à terme du quantitatif easing ont occasionné des retraits de fonds obligataires d’environ 2 milliards de USD des marchés des pays émergents au cours de la semaine au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) selon une étude de la Bank of América. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier

Cours des principaux produits de base (2013). Rubrique

Déc-12

Janvier-13

Février-13

Mars-13

Avril-13

Mai -13

Juin-13

Juil-13

22 août-13

29 août-13

Produits agricoles Mais USD/T.

271,75

272,33

264,71

255,61

251,19

243,57

251,84

183,46

181,53

182,54

Blé USD/T.

770,75

782,00

708,00

691,00

725,25

706,00

646,75

664,25

634,25

640,00

Soja USD/T

531,99

540,26

542,46

514,71

540,17

555,33

573,90

505,15

490,35

527,39

Produits miniers Cuivre USD/T.

7.914,5

8.168,0

7.825,0

7.582,0

7.073,0

7.240,0

6.750,0

6.800,0

7.340,0

7.210,0

Cobalt USD/T.

25.644,15

26.460,0

26.195,40

25.137,00

27.893,25

28.995,75

31.641,75

31.531,50

29.106,00

28.665,00

100,05

101,97

108,10

109,96

115,11

Produit énergétique Pétrole USD/baril Londres

111,25

115,72

111,80

109,69

101,86

SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

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notes de conjoncture économique |

Un taux d’inflation de 0,2% en août contre 0,1% en juillet été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées. Produits miniers. Le cuivre. Malgré une baisse de 1,8 %, d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande. Le cours du pétrole. Au 29 août 2013, le cours du pétrole s’est inscrit en hausse, se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine auparavant. Cette montée est provoquée par la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie. évolution de la conjoncture intérieure. Secteur réel. La Production intérieure w Le taux de croissance. Les récentes estimations faites sur base des réalisations de production à fin juin 2013, ont fourni des indications selon lesquelles le rythme de progression de la croissance du PIB réel serait de 7,8 %, après un taux de 7,9 % estimé en avril dernier contre des résultats provisoires de 7,1 % enregistrés en 2012. Cette évolution, qui représente une accélération de la croissance de l’ordre de 0,7 point de pourcentage par rapport à l’année précédente, reste toutefois en deçà des prévisions annuelles de 8,2 % retenues dans le cadrage macroéconomique 2013. w Approche par la valeur ajoutée. Selon le calcul du PIB suivant l’approche de la valeur ajoutée, les estimations de la croissance économique obtenues en appliquant la méthodologie du SCN 93 sur les données de production à fin du mois de juin de l’année en cours, révèlent que le rythme de création de la richesse

nationale devrait être principalement soutenu par le secteur primaire à concurrence de 4,3 points de pourcentage revenant de 3,3 points une année plus tôt. Cette évolution résulterait de la contribution de 2,9 points à la formation du PIB pour la branche de «l’Extraction minière et des hydrocarbures» et 1,4 point pour celle de l’«Agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche» contre respectivement 2,1 et 1,1 point en 2012. w Approche par la dépense. L’analyse de la croissance économique par l’approche de la dépense indique que l’activité économique serait principalement tirée par la demande intérieure dont la contribution à la croissance atteindrait 7,2 points de pourcentage sur les 7,8 % de progression du PIB réel en 2013, contre 6,1 points une année plus tôt, soit une amélioration de l’ordre de 1,1 point de croissance.

w Quant à la contribution de la demande extérieure nette, elle est passée de 0,9 point de pourcentage à 0,5 point entre les années 2012 et 2013, soit une contraction de 0,4 point qui consacre ainsi un accroissement du taux de dépendance de la RDC vis-à-vis de l’extérieur en dépit de la forte augmentation des exportations des biens et services en termes réels de 46,1 % contre 9,4 % une année plus tôt.

Le Baromètre de conjoncture. En août 2013, en dépit d’un léger repli du solde global brut à +15,7 % revenant de +16,0% un mois plus tôt, les entrepreneurs dans leur ensemble continuent à croire au raffermissement de la conjoncture économique. Cet optimisme est entretenu, au plan national, par la pérennisation de la stabilité du cadre macroéconomique et la poursuite par le Gouvernement de la République des efforts de reconstruction des infrastructures de base en vue d’assurer la circulation aisée et rapide des biens et des personnes sur l’étendue du territoire national. Analyse des soldes d’opinions par secteur d’activité économique. w Dans le secteur des industries manufacturières, la confiance des chefs d’entreprises, se réconforte davantage avec une nette appréciation observée au cours du mois

sous analyse. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur, qui s’était situé à +15,8 % en juillet dernier, est remonté à +25,7%. Ce regain de confiance s’explique par l’effervescence exceptionnelle que connaissent les marchés de principaux produits alimentaires et chimiques avec l’ouverture des activités foraines à Kinshasa. w Dans les industries extractives, il convient de noter que la confiance affichée par les Chefs d’entreprises depuis plus d’une année demeure significativement positive, mais tout en étant marquée par un léger repli en août. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur est passé de +18,8 % un mois plus tôt à +16,4 % en août 2013. Ce maintien de l’optimisme de la part des entrepreneurs reste soutenu par la relative stabilité de la demande dans un environnement économique où les cours des matières premières intéressant l’économie congolaise sont demeurés globalement haussiers au cours du mois sous revue.

restent optimismes, dans la mesure où ils jugent satisfaisantes l’évolution de l’activité et des demandes des travaux reçues et favorables, celle de la remise des prix.

hebdomadaire au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, dégageant un taux d’inflation mensuel 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. Il sied de noter que la dernière fois que le taux mensuel avait franchi la barre de 0,1 % remonte en février 2012 où le taux s’était situé à 0,5 %. En cumul, le taux d’inflation se situe 0,65 %. La prolongation de cette tendance à fin décembre 2013 établirait le taux d’inflation à 0,966 %. En glissement annuel, l’inflation s’établi à 0,905 % contre un objectif de 4,0 % en moyenne. Sur la place de Kinshasa, il s’observe une détende du taux d’inflation hebdomadaire qui a connu un repli de 0,008 point, soit un niveau de

w En ce qui concerne le secteur des services, il a été affiché en août un solde d’opinions positif de +1,7 % revenant de +2,7% correspondant au maintien d’une stabilité relative. Ce maintien de l’optimisme à un niveau jugé bas par les entrepreneurs reste expliqué par le comportement moins rassurant de la demande des services et l’évolution des prix pratiqués dans les marchés intérieurs contrairement aux prévisions correspondant à cette période de grandes vacances.

Les prix intérieurs. Le taux d’inflation

0,027 %.

influencé par le bon comportement des recettes des droits de portes qui ont représenté 49,8 % de l’ensemble des recettes. Les autres rubriques des recettes dont les impôts directs et indirects ainsi que les recettes administratives ont contribué respectivement à concurrence de 17,9 % et 9,2 % de l’ensemble des recettes. Quant aux dépenses, les montants décaissés à ce titre ont été alloué principalement aux dépenses courantes qui ont représenté 97,4 %. En ce qui concerne les dépenses d’investissement sur ressources propres, elles n’ont représenté que 2,6 %. Les débours au titre des dépenses courantes ont concerné principalement les rémunérations (43,1 %), les frais de fonctionnement (34,3

Secteur Public. Exécution des Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et des dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects comme l’illustre le graphique ci-dessous. Toutefois, en cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Les ressources, comptabilisées à cette date ont été

(suite en page 14).

évolution du taux d’inflation hebdomadaire 2012-2013 (INS).

w Quant au secteur de la construction, l’optimisme des chefs d’entreprises demeure en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. En dépit de ce fléchissement, il importe de noter que les entrepreneurs évoluant dans ce secteur

janvier

février

mars

avril

mai

juin

juillet

1er sem août

2è sem août

3è sem août

4è sem août

Taux d’inflation hebdomadaire 2012

1,63

0,50

0,09

0,06

0,06

0,03

0,05

0,02

0,01

0,01

0,01

Taux d’inflation hebdomadaire 2013

0,07

0,07

0,05

0,06

0,08

0,06

0,11

0,032

0,038

0,033

0,037

évolution du taux de l’inflation hebdomadaire 2012-2013.

0,037

0,004 0,03

0,03

0,036

0,022

0,026

0,02 0,01 0

0,01 1ère sem jan 2ème sem jan 3ème sem jan 4ème sem jan 5ème sem jan 1ère sem fév 2ème sem fév 3ème sem fév 4ème sem fév 1ère sem mar 2ème sem mar 3ème sem mar 4ème sem mar 1ère sem avr 2ème sem avr 3ème sem avr 4ème sem avr 2ème sem mai 3ème sem mai 4ème sem mai 5ème sem mai 1ère sem juin 2ème sem juin 3ème sem juin 4ème sem juin 1ère sem juill 2ème sem juill 3ème sem juill 4ème sem juill 1ère sem août 2ème sem août 3ème sem août 4ème sem août 5ème sem août

(suite de la page 12).

Evolution trimestrielle comparée du plan de trésorerie de la BCC entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 1er Trim 1er Sem

2013

Juillet

août

cumul

1er Trim 1er Sem

Juillet

29 août

cumul

Variation 2013/2012

I. Encaissements

47,3

101,0

20,4

21,4

142,8

55,1

112,8

18,0

14,3

145,1

2,4

II. Decaissements

60,2

119,6

19,8

20,7

160,1

55,0

112,4

17,7

13,3

143,4

16,7

III. Résultat

12,9

18,6

0,6

0,7

17,3

0,1

0,4

0,3

1,0

1,7

19,1

évolution du Plan de trésorerie de la BCC (en millions de CDF) Rubriques

Prév. Juillet

Réal. Juillet 2013

Taux dexéc en %

Prév. Août

Réal. Août au 29

Taux dexéc en %

Encaissements

17 890,0

18 014,0

100,7

18 053,0

14 841,0

82,2

Dép. BCC Entreprise

13 208,0

11 878,0

89,9

12 607,0

10 859,0

86,1

- Charges courantes

12 806,0

10 401,0

81,2

12 205,0

9 988,0

81,8

402,0

1 477,0

367,4

402,0

871,0

216,7

Résultat BCC Entrep.

4 682,0

6 136,0

131,1

5 446,0

3 982,0

Dép./ Pol mon et Int Gén.

4 682,0

4 667,0

99,7

4 348,0

2 034,0

46,8

- Charges d’expl. mon.

3 963,0

3 151,0

79,5

3 490,0

1 389,0

39,8

- Charges d’exploit banc.

540,0

1 435,0

265,7

679,0

562,0

82,8

- Autres charges/intér. Publ.

179,0

81,0

45,3

179,0

83,0

46,4

Débours à récupérer

0

1 138,0

1 098,0

925,0

TVA

0

0

0

0

0

0

17 890,0

17 683,0

98,8

18 053,0

13 818,0

76,5

-

331,0

-

1 023,0

- Dép. d’investiss.

II. Décaissements III. Solde

SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1257 | PAGE 13.


notes de conjoncture économique |

Le marché interbancaire peu actif, le B&T est en léger recul

SECTEUR EXTERIEUR. Le marché des changes. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation du cours parallèle de 0,18 %. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00

w Marché interbancaire (en milliards de CDF). Marché des titres BTR. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi

Comportement des facteurs de la liquidité bancaire. Au 27 août 2013, le bilan monétaire provisoire de la Banque Centrale indique que les facteurs de la liquidité bancaire ont induit une injection nette de la liquidité de 46,5 milliards de CDF

Evolution des facteurs autonomes et institutionnels.

l’autre, une baisse de 0,41 point en monnaie nationale et de 0,28 point en monnaie étrangère pour les banques classiques, alors que pour les banques de microfinance, il s’observe un statu quo. Un constat analogue est fait pour les taux créditeurs des banques classiques qui ont connu, d’un mois à l’autre, un décru de 0,17 point en monnaie nationale et de 0,13 point en monnaie étrangère.

Evolution des taux d’intérêt. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en Monnaie nationale qu’en monnaie étrangère pour les banques classiques. Le taux débiteur a connu, d’un mois à

Evaluation des objectifs de la politique monétaire. L’un des trois objectifs de la politique monétaire, en l’occurrence la masse monétaire hors dépôts en devises et provisions est en léger dépassement par rapport à la cible programmée.

1ère sem sept

4ème sem août

2ème sem août

5ème sem juill

1ère sem juill

3ème sem juin

1ère sem juin

Taux parallèle Taux plafond

4ème sem mai

2ème sem mai

4ème sem avr

Taux indicatif Taux plancher

2ème sem avr

960,00 950,00 940,00 930,00 920,00 910,00 900,00 890,00 880,00 870,00

2,5 % par rapport à fin juin 2013. w l’augmentation du crédit à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012 ; w la hausse du crédit en monnaie nationale de 10 % par rapport à juin et 3,9 % par rapport à décembre; w la hausse du crédit en monnaie étrangère par rapport au mois précédent et à fin décembre 2012 de, respectivement, 2,8 % et 15,2 %.

évolution Evolution du taux de change

4ème sem mar

w Facilités permanentes (en milliards de CDF). à l’interbancaire, le volume mensuel des opérations se chiffre à 13,0 milliards de CDF au taux moyen de 2 %. En rythme annuel, le volume des transactions effectuées sur ce guichet a totalisé à cette date 1.545,9 milliards de CDF.

évolution de l’encaisse monétaire. Au 23 août 2013, les émissions nettes cumulées se sont établies à 101,1 milliards de CDF. Le total des billets recyclés s’est établi à 643,2 milliards de CDF. En province, le recyclage a représenté 60,7 % contre 39,3 % au Siège.

évolution des facteurs institutionnels. L’arsenal opérationnel de la Banque Centrale, via principalement les Billets de Trésorerie et le coefficient de la réserve obligatoire, a permis de réduire de 46,3 milliards de CDF le total d’injections signalées. Ce qui a ainsi favorisé une injection nette de 46,5 milliards de CDF contre celle de

2ème sem mar

Monnaie et Crédit. w Marché monétaire. Le guichet des prêts à court terme et celui des facilités permanentes sont demeuré inactifs. S’agissant notamment du second guichet, il n’a plus fait l’objet de sollicitation depuis la dernière opération du 23 mai dernier qui a porté le cumul annuel des transactions y enregistrées à 20,9 milliards de CDF. Cette situation dénote une aisance en liquidité pour les banques.

évolution des avoirs libres des banques. Au 30 août 2013, le compte courant des banques a totalisé 241,7 milliards de CDF contre 261,2 milliards de CDF une semaine auparavant. Par ailleurs, la moyenne notifiée des réserves obligatoires pour la période du 15 août au 14 septembre 2013 se chiffre à 167,3 milliards de CDF; ce qui a situé les avoirs excédentaires des banques à 74,4 milliards de CDF.

Dynamisme de l’Activité bancaire. Dépôts de la clientèle et crédits à l’économie L’analyse des dépôts de la clientèle des banques dégage les enseignements ci-après: w les dépôts bancaires ont augmenté de 4,79 % en juillet 2013 par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 ; w les dépôts à terme ont enregistré une hausse de 16,1 % en termes annuels contre une baisse 0,6 % d’un mois à l’autre. Cela dénote la confiance du public dans la consolidation de la stabilité économique et monétaire; w les dépôts en monnaie nationale ont augmenté de 8 % en juillet par rapport à fin 2012 et de

Evolution des facteurs autonomes. Ils ont injecté 92,8 milliards de CDF contre un flux programmé de 106,7 milliards de CDF. Cette situation procède principalement de l’évolution moins importante que prévue des Avoirs Extérieurs Nets.

4ème sem fév

évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale Au 29 août 2013, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF. En cumul annuel, la Banque a réalisé un excédent de 1,8 milliard. Par rapport aux prévisions, les encaissements et les décaissements en cette période du mois ont atteint respectivement 82,2 % et 76,5 %. Les décaissements ont été effectués en grande partie au profit des dépenses courantes avec une proportion de 72,3 %. Les autres rubriques, à savoir: les dépenses de politique monétaire et d’intérêt général ainsi que celles d’investissement, ont représenté respectivement 14,7 % et 6,3 % du total décaissé. A cette même période, la BCC en tant qu’entreprise a réalisé un excédent de 4,0 milliards de CDF lequel, après l’intégration des dépenses de politique monétaire et d’intérêt général, s’est chiffré à 1,0 milliard.

45,5 milliards de CDF attendue à cette date.

2ème sem fév

Budget en devises et réserves internationales. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à un niveau de 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services.

contre une injection programmée de 45,5 milliards de CDF.

5ème sem jan

%), les rétrocessions (11,0 %) ainsi que les autres dépenses urgentes (9,5 %).

à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. Le coût financier hebdomadaire a été de 10,87 millions de CDF contre 11,46 millions la semaine d’avant. Une diminution du taux moyen pondéré a été enregistrée, le taux s’étant situé à 1,35 % contre 1,51 % la semaine précédente. En termes réels, la marge de positivité s’est chiffrée à 0,45 point pour les BTR à 7 jours et de 2,09 points pour le taux directeur.

3ème sem jan

CDF au parallèle.

1ère sem jan

(suite de la page 13).

Budget en devises 2013 (en millions de U5D). Moyenne 1er semestre 2013

Juillet

29/08/2013

1 686,41

1 692,66

1 670,48

106,05

91,16

93,60

A. Recettes d’exploitation

3,69

4,78

3,81

1. Redevance de contrôle de change

3,11

4,11

3,25

B. Opérations de change

102,39

86,37

89,79

1. Rachats recettes fiscales et non fisc.

95,06

84,37

79,87

- Recettes pétrolières

45,24

33,68

32,95

- Recettes minières

44,01

49,31

36,82

3. Achats interbancaires (Adjudications)

4,60

2,00

2,00

Il. FLUX PROJETES EN DEPENSES

98,15

113,33

69,95

A. Dépenses du Trésor

88,00

109,58

67,69

RUBRIQUES Stock initial* I. FLUX PROJETES EN RECETTES

Programmation 06 juin 2013

Réalisation flux 06 juin 2013

27 août 2013

27 août 2013

1. Fact. autonomes (hors circul fiduc.)

106,7

92,8

-13,8

a) AEN

50,9

28,6

-22,2

b) AIN

55,8

64,2

8,4

- Crédits intérieurs

71,2

29,3

-41,9

1. Service de la dette extérieure

11,37

38,49

4,72

* CNE

102,1

30,1

-72,0

* Créances sur BCM (RME)

-32,2

-4,3

26,9

2. Paiements diverses créances

13,98

11,83

7,49

* Créances sur secteur privé

0,3

3,5

3,2

3. Fonctionnement

62,64

59,25

55,47

- APN hors BTR

-15,4

34,9

50,0

2. Fact. Institutionnels

61,1

46,3

-14,9

- Fournisseurs

29,28

21,43

35,37

a) Encours BTR

50,1

32,0

-18,1

B. Dépenses de la BCC

10,15

3,75

2,25

b) Réserve Obligatoire

13,2

17,0

3,8

c) Encours refinancement

2,1

2,7

0,6

5. ventes interbancaires

4,80

-

-

Fact. Auton. Fact.Instit. (1-2)

45,5

46,5

1,0

BALANCE

7,91

22,17

23,65

POSTES

Ecart

Variation en milliards de CDF

(+) injection; (-) ponction

Stock final SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1257 | PAGE 14.

1.678,51

1.670,49

1.694,14


Mettre les gaz en période d’incertitude

C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.

Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.

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mon porte-monnaie |

De nouveaux horizons pour l’Afrique avec Big Data

L

e 14 novembre 2013 devrait être une journée marquante pour les Africains férus d’informatique. C’est à cette date que s’ouvre, à Cape Town en Afrique du Sud, le Big Data Africa Congress.

C’est le premier événement dédié à la vulgarisation et à la mise en perspective de ce nouveau concept qui révolutionne l’offre des services informatiques, aiguille désormais les stratégies des grandes firmes, et permet d’affiner l’offre des entreprises à la clientèle. Selon les organisateurs, l’avènement de ce nouveau concept sur le continent est une aubaine pour le monde des affaires comme pour les start-up, tous secteurs confondus. Ces travaux, qui devraient accueillir quelque 2000 participants dont 150 chefs d’entreprises stratégiques du domaine, ont pour ambition de défricher et de développer le Big Data. Précisément, il s’agit pour les investisseurs, experts et décideurs présents, d’échanger sur la manière de traiter rapidement des données, les analyser pour répondre aux besoins de l’entreprise, atténuer les risques d’insécurité des données, surmonter les défis de stockage, évaluer et analyser efficacement les différents types de données, utiliser les données disponibles pour classifier la clientèle, et surtout, extraire les plus significatives pour orienter la décision. C’est donc un rendezvous du savoir-faire, imposé par le contexte de développement des nouvelles technologies et surtout de la génération massive de données sur le continent. Diversité des sources. En effet, avec les investissements croissants dans les technologies de l’information et de la communication sur de nombreux marchés africains, la propagation des smartphones qui a suivi la grande percée de la téléphonie mobile, le Big Data est maintenant dans le rayon d’analyse de nombreuses entreprises et opérateurs télécoms sur le continent. L’Afrique, qui prend le train de l’internet à

Aujourd’hui, explique un dirigeant de la firme, «les demandes sont toutes intégrées dans un logiciel d’analyse prédictive qui canalise les revendications de routine dans une file d’attente pour une intervention rapide. Les autres passent par une analyse plus approfondie qui tient compte, non seulement de la demande actuelle, mais beaucoup plus d’informations sur les clients et leurs activités de sinistres passés. Des algorithmes informatiques recherchent des modèles-types de réclamations qui pourraient être frauduleuses». Seul bémol, sur un continent africain où la culture de la dissimulation reste présente chez de nombreux entrepreneurs, le préalable serait d’introduire la culture de l’Open data.

directeur des relations avec les universités, chez IBM Afrique. Pour ce spécialiste, les responsables africains du secteur de l’éducation doivent agir dès maintenant pour favoriser l’émergence d’une nouvelle génération de talents afin de tirer le meilleur parti du Big Data et de faire du continent le meilleur réservoir de ressources humaines dans ce domaine. Ces impressions optimistes sont basées sur le fait que la demande Big Data créera plus de 4,4 millions d’emplois dans le monde d’ici 2015, et que seulement un tiers de cette demande en ressources humaines qualifiée sera comblée. «Cela représente un énorme marché que la prochaine génération de professionnels africains est bien placée pour combler», estime McLean. Pour ce faire, cependant, il nous faudrait encourager les talents émergents de l’Afrique à poursuivre des carrières et des compétences dans le Big Data, en leur offrant les cursus de formation nécessaires, et au besoin des bourses d’études. Déjà IBM travaille avec un certain nombre d’universités et d’institutions pour aider à développer de nouveaux programmes et des cours pour permettre aux jeunes de profiter de ces cheminements de carrière.

4,4 millions Bien que le phénomène du Big data soit présenté comme incontournable pour la maîtrise d’emplois d’ici future de l’environnement informatique, certains pays d’Afrique à fort potentiel hésitent encore à 2015. s’y lancer. D’autres ont pris les devants. droits réservés. «Le Big Data est devenu une grosse l’ère du web 2.0, dans Si le marché africain ce qui représente à court terme en affaire - mais lequel l’utilisateur est prometteur dans une croissance à la Afrique du Sud, qui les compétences est en même temps ce domaine, c’est à fois exponentielle et utilise des analyses nécessaires pour un développeur en la fois parce qu’il complexe de données prédictives basées gérer, analyser et puissance, a embrassé offre de nouvelles disponibles pour sur l’exploitation des transformer sont en toutes les applications opportunités, tant l’analyse, la prévision données de masse nombre insuffisant. récentes du web, pour la mise en place et l’amélioration à pour rationaliser Grâce à ses marchés réseaux sociaux en des infrastructures, grande échelle pour le traitement des technologiques tête. la distribution des les entreprises et réclamations des émergents et à une Comme l’énonce équipements, la les communautés assurés, et surtout croissance rapide de l’expert marocain Ali commercialisation des humaines même. (…) pour repérer celles qui l’innovation, l’Afrique Aouzal, spécialiste du logiciels, la création L’analyse prédictive sont potentiellement est dans une position marketing et auteur des solutions que pour est le facteur commun frauduleuses. Dans le de plusieurs articles le développement des à presque tous les passé, chaque demande unique pour s’imposer comme une plaque sur l’intégration services connexes. projets de Big Data à passait par les mêmes tournante mondiale des innovations Déjà, les internautes succès sur le continent étapes de contrôle et pour le Big Data et technologiques dans africains sont surpris jusqu’à présent. Ces vérification manuels des analyses ». Ainsi les stratégies de de noter que les projets couvrent par les agents de la parle Sean Mclean, conquête des marchés, offres publicitaires une large gamme de compagnie. François Bambou n la généralisation de de Facebook ou de domaines possibles: de l’usage des emails, des Google sont toujours la circulation aux soins réseaux sociaux, des relativement proches de santé, accès à l’eau, blogs, et des wikis, de leurs centres à l’e-commerce». le développement d’intérêts. Dans ce En plus d’être le Chief de l’e-commerce ciblage, le Big Data Technology Officer et la diffusion en n’est pas loin, car à (CTO), chez IBM pour masse d’une kyrielle l’aide de cookies et l’Afrique, Sandra K. de nouveaux outils de l’indexation des Johnson (Ph.D) est reliés au web, du type données, les sociétés également responsable tablettes, smartphones, savent déjà à qui de la satisfaction baladeurs MP3 ou proposer quoi. Et ce du client, de la GPS géo-localisés, n’est qu’un début. stratégie technique et viennent inonder de développement, le net de données Un énorme ainsi que la direction comportementales potentiel. technique globale extrêmement Pour Sandra K. pour la région. C’est gigantesques. Johnson, responsable donc en tant que Et de ce fait, le de la technologie chez développeur des continent se retrouve IBM pour l’Afrique, le solutions et utilisateur de plain-pied dans potentiel de l’Afrique du Big Data qu’elle le collimateur des en matière de Big Data analyse le marché La mine de Jwaneng au Botswana exploitée par Debswana. droits réservés. firmes de R&D en est encore immense: africain. matière d’analyses «Ici, en Afrique, le Big Même si le coût a mine à ciel compagnie minière. variant entre 12,5 et 15 de données de masse. Data a pris une forme d’accès à l’acquisition/ ouvert de «Chaque carat extrait millions carats et qui a Jwaneng au rapporte bien plus atteint 11,5 millions de Pris dans l’élan de la quelque peu unique traitement de données Botswana d’argent que n’importe carats en 2010. dynamique mondiale par rapport à d’autres paraît pour l’instant détenue par quel carat extrait De plus, une opération de prolifération des parties du monde. Pour prohibitif, plusieurs la compagnie Debswana ailleurs sur la planète. Cut 8 de 3,8 milliards$ données structurées la plupart, les données firmes sur le continent, en partenariat entre De plus, le volume que est en cours pour ou non, le continent externes que nous principalement chez la l’état du Botswana et la nous produisons fait permettre l’accès à connaît à son tour tirons sont générées pionnière de toujours firme anglo-sudafricaine d’elle la plus importante 91 millions de tonnes un besoin de brasser à partir d’une source qu’est l’Afrique du De Beers, est qualifiée mine au monde», a de minerais, soit plus de «la plus importante indiqué à ABC News, de 102 millions de un flux volumineux unique: les appareils Sud, exploitent le Big mine de diamants au Esther Kanaimbacarats de diamants, et et complexe mobiles. Data pour améliorer monde». Ouverte en Senai, directrice des prolonger la durée de d’informations pour en Or, plus de neuf la productivité et la 1982, Jwaneng est à affaires générales pour vie de la mine jusqu’en tirer la fine substance millions de nouveaux rentabilité de leurs une profondeur de Debswana. 2025. à ce train, rien qui aiguille la décision abonnements entreprises. 350 m qui pourrait La mine contribue entre ne peut plus arrêter le des managers et mobiles sont ajoutés C’est le cas de Santam atteindre 624 m à 60 et 70% des revenus développement d’un permet d’anticiper les chaque mois à Ltd, la principale l’horizon 2017, selon le de Debswana, avec une pays dont l’essor repose tendances des marchés. travers l’Afrique, compagnie d’assurance site d’information de la production annuelle sur la pierre précieuse.

La plus importante mine au monde a pour nom Jwaneng

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prestige de l’auto |

Mama Mia! C’est de la machine

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La Lamborghini Veneno Roadster, les appendices aérodynamiques demeurent aussi tranchants et intimidants que sur le coupé. Droits réservés. fiche technique de la amborLamborghini demeure ghini en effet proche de celle Veneno de l’Aventador. On Roadsretrouve donc le V12 ter. Vous 6.5 atmosphérique, enragez simplement porté de de ne pas avoir pu ac700 à 750 ch, et touquérir l’une des trois jours associé à une Veneno présentées au boîte robotisée simple printemps dernier? embrayage ISR. Le Lamborghini vous carbone s’invite par laisse une opportunité ailleurs encore plus de vous rattraper, en généreusement, ce qui révélant une version permet de revendiquer Roadster qui sera trois fois plus diffusée. un poids à sec de 1.490 kg. Avec 922 exemplaiLes feux arrière de cette machine - la Lamborghini Veneno Roadster - en forme de Y sont quasiment invisibles lorsqu’ils res écoulés l’an passé sont éteints. Une épine dorsale façon proto du Mans s’étend de la prise d’air de pavillon jusqu’à l’aileron arrière. Dréservés. déjà dans les dans le monde entier, rues refaites l’ Aventador n’est pas de Kin? vraiment un modèle Avec un 0 à 100 km/h de grande série. abitués relativement faible antidérapage ESP bouclé en 2,9 s et une des et de jolis trémolosbien calibré. Il est vitesse de pointe de Lamborghini V8 et glougloutages au opérant, permissif 355 km/h, l’italienne dévoile son V12 de passage des vitesses ou totalement est ainsi loin de lamroadster. folie, dans les tours, ainsi déconnectable. biner. Alors que ses Pourtant, pour cerles qu’un petit coup de À vous de choisir. multiples appendices tains millionnaires, sorciers de chez AMG gaz au moment de Très facile à emmener, tranchants ne sont pas elle manque quelque ont dû manger leur rétrograder. la 45 AMG profite seulement là pour inpeu d’exclusivité. Un chapeau lorsqu’il a été Du sportif quoi, mais également de ses timider les piétons : ils reproche qui peut difquestion de s’attaquer aussi de l’option pour quatre roues motrices ficilement être adressé devraient conférer un à un quatreles valves sonores (avant majoritaire appui aérodynamique à sa cousine Veneno. cylindres. Pourtant, à l’échappement et répartition à conséquent. Après une première en papotant avec ces (étudiées en studio) 50% sur l’arrière En revanche, malfournée de trois couresponsables moteur, ainsi que les sorties selon l’adhérence) gré sa transmission pés, Lamborghini le challenge ne les a «deux fois deux». Sur pour afficher un intégrale, la Veneno dévoile aujourd’hui en rien traumatisés, la route, les 360 ch comportement neutre Roadster devrait raun roadster, qui sera au contraire. Sortir paraissent finalement et précis. Reste qu’elle rement sortir sous la construit en 2014. Une A 45 revisitée par AMG, cela fait quoi? DR. 360 ch d’un 2.0, timides. n’est pas très agile, pluie, puisqu’elle est Cette fois, neuf exemvalorisante. Dans cet passe pas de 211 à soit 180 ch/litre, Très linéaire, la manque parfois de totalement privée de plaires seront comenvironnement raffiné 360 ch comme ça ! À nécessitant quelque poussée est efficace stabilité au freinage, toit. mercialisés, à un tarif mais sportif, on se sent bord, peu de choses savoir-faire, on avait mais sans spectacle. et la direction «à la Verra-t-on un jour encore plus salé: 3,3 vite chez soi, sans être changent, sinon les frappé à la bonne Le vrai show se Mercedes» impose cette bête des bêtes millions d’euros hors dépaysé par rapport à ceintures de sécurité porte. Si, au départ, joue au compteur, trop de rappel, dans les rues refaites taxes! une Classe A standard. rouge et l’estampille l’idée de choisir lorsqu’on se rend n’offrant pas le côté de Kin? Il n’est pas Une somme qui Jusqu’à ce que le AMG apposée un peu une architecture compte qu’en très peu incisif que l’on attend question de désespérer permet de se payer moteur s’ébroue. partout. originale, genre quatre de temps on taquine d’une telle sportive. au train où les calansimultanément LaOn l’attendait au Nous disposions cylindres à plat ou en les 140 km/h sur des Dommage car la boîte dres débordent sur nos Ferrari , une Porsche tournant le son de de l’option Pack V, n’était pas exclue, routes où, même en double embrayage à routes. Il est en effet 918 Spyder et une ce quatre-cylindres! Exclusif Performance les ingénieurs ont Allemagne, c’est très sept vitesses permet rare qu’un modèle McLaren P1 , trois Eh bien il est plutôt AMG (sièges sport, plus prosaïquement mal. Heureusement, d’exploiter au mieux sorte sur le marché supercars nettement agréable. sellerie cuir et divers choisi le bloc de la 250. on peut à la fois les 450 Nm de couple européen sans qu’il ne moins rares, mais Avec un grave aménagements Nous disons bien bloc, compter sur un (d’où le 45 accolé au débarque au prochain plus performantes et assez rond au esthétiques à... tout le reste n’ayant excellent freinage, «A»). vol sur nos routes. sophistiquées que la ralenti, une inertie 5.000 €), forcément rien à voir. On ne parfait à doser, et un Ivan Magot n Du bonheur! Veneno Roadster. La

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Une Mercedes A 45 toute remuée par les sorciers AMG

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Trop de médicaments absents de pharmacies

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Aulagner. Le bilan de l’ANSM montre bien cet emballement récent: les ruptures et risques de rupture en produits indispensables étaient de 44 en 2008, 173 en 2012 et 245 dossiers étaient ouverts fin août! Les raisons de cette accélération sont multiples. «Mais il est évident que la mondialisation de la fabrication des médicaments y est pour beaucoup», analyse Isabelle Adenot. En avril 2013, un rapport de l’Académie nationale de pharmacie pointait du doigt les difficultés d’approvisionnement en matière première active. Actuellement, 60 à 80% de ces principes actifs sont fabriqués en Inde et en Chine, avec souvent un ou deux lieux de production pour le monde entier! Au moindre incident, les usines ne sont plus fournies en matière première. C’est ce

n signale trop de diffi-cultés d’approvisionnement dans les officines comme à l’hôpital. En Europe. Et, du coup, dans nos pays. Notamment en cause, un circuit de fabrication mondialisé qui met les usines de production à la merci du moindre imprévu. Comme l’a mis ces derniers mois en lumière l’affaire du Lévothyrox, médicament prescrit dans les pathologies de la thyroïde, les ruptures d’approvisionnement s’installent dans les pharmacies. Actuellement en France, le site de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) signale 45 spécialités en rupture de stock. Dans la réalité, le nombre d’absents dans les pharmacies de ville est bien plus important. «Sur le mois de septembre, nous avons comptabilisé 539 médicaments manquants», révèle Isabelle Adenot, présidente de l’ordre des pharmaciens, après une expérience pilote menée dans 200 officines. Tous ces médicaments ne sont pas essentiels et la plupart peuvent être remplacés par un produit d’une

qui est par exemple arrivé à la protamine, utilisée à l’hôpital pour traiter certaines hémorragies et obtenue à partir d’œufs de saumon sauvage péché au large de l’île de Honshu. Après le séisme de mars 2011 et la catastrophe de Fukushima, il a fallu trouver une nouvelle source… Parallèlement, les industriels qui doivent faire face à la demande croissante des pays émergents ont, pour des raisons de rentabilité, concentré leur lieu de production. Le moindre grain de sable peut tout bloquer. Les spécialistes se disent inquiets et s’attendent à faire face à plus ou moins longue échéance à un véritable problème de santé publique. Tous appellent à plus de transparence de la part des industriels sur les risques de rupture. Afin d’éviter le pire.

En France, on signale 45 spécialités en rupture de stock en pharmacies et en hôpital. DRéservés. autre marque ou un d’approvisionnement retarder, de diminuer insiste le Pr Philippe générique. Mais cela de deux à trois les doses ou encore Arnaud, président devient un casse-tête médicaments», de choisir les patients du Syndicat national pour les pharmaciens, constate le Pr Gilles auxquels administrer des pharmaciens et les malades sont Aulagner, qui préside le produit. hospitaliers désorientés par des la commission du «C’est notre réalité (SNPHPU). substitutions qui ne médicament des quasi quotidienne. sont plus motivées hôpitaux civils de Ces modifications Un phénomène par la volonté Lyon. entraînent sans aucun récent. de développer la Et la majorité de ces doute des diminutions «Il y a cinq ou six ans, vente de produits produits manquants d’efficacité qu’il est les ruptures étaient génériques. Selon sont indiqués dans cependant difficile exceptionnelles», l’ANSM, les des pathologies d’évaluer», souligne rappelle Gilles médicaments du lourdes. le Pr Alain Astier, système nerveux Ainsi, les trois quarts pharmacien de (18 %), les antides pharmaciens l’hôpital HenriLa précision du fait infectieux (17 %) et hospitaliers européens Mondor à Paris les anticancéreux (11 spécialisés dans le et membre de La recherche du détail %) sont les classes les cancer affirment l’Académie nationale La puissance du verbe plus concernées. être fréquemment de pharmacie. gênés dans leur Les spécialistes se La pertinence de l’analyse Les oncologues pratique, selon un veulent cependant gênés. sondage présenté fin rassurants. «Il n’y La force d’un média. Ces tensions touchent septembre lors du a pas de perte de aussi l’hôpital avec congrès européen de chances pour les des conséquences cancérologie. Face patients, même si autrement plus à ces pénuries, les modifier le traitement lourdes. «Nous oncologues interrogés d’un malade du gérons chaque décidaient de changer cancer est une semaine la rupture de traitement, de le source d’angoisse»,

Le stress et ses phases

E

n cas de demande persistante et en particulier d’incapacité de se soustraire à l’agent stresseur, l’organisme se retrouve dépassé et incapable de faire face: il lui devient difficile d’assurer la fourniture nécessaire d’énergie à une consommation augmentée pour continuer à se défendre. Il va alors se retrouver en situation de vulnérabilité qui ne fera que s'aggraver si une action en amont ne peut être menée sur les agents stresseurs.

Arrive alors cette phase d’épuisement qui peut avoir des conséquences graves et en particulier la survenue de maladies. Plus les réserves manquent alors que la demande d'énergie est identique pour se défendre , plus l'organisme se défendra mal ou partiellement et plus le risque de problèmes de santé est élevé. C'est ainsi que peuvent se développer des maladies cardio vasculaires ou digestives . C’est aussi pendant ces périodes que l'organisme est plus

sensible aux infections et que le risque d'accident avec blessure est plus élevé. C’est la seconde phase d’adaptation qui survient après la phase d’alarme C’est la seconde phase d’adaptation qui se déclenche pour compenser les pertes occasionnées par le choc initial et en particulier les pertes d’énergie. Elle est aussi essentielle pour s’adapter à la persistance d’un environnement hostile. Cette phase demande beaucoup d’efforts et d'énergie et en fonction de

l’état de l’organisme et de ses moyens de défense . Elle pourra plus ou moins rapidement , en fonction de l'importance du stress et des moeyns de défense à disposition faire place à la troisième phase de cette réaction d'adaptation, celle de l'épuisement. Il se produit une réaction hormonale avec la libération, à partir de l’hypothalamus, organe du cerveau impliqué dans des phénomènes de régulation, de ce que l’on nomme une neuro hormone: le Cortical Releasing Hormon (CRH).

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ma vie |

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Qui ce poisson chauve-souris séduit-il avec son rouge à lèvres ous sommes plusieurs qui aimons le poisson, mais tout de même! Pas cette gueule-ci. Des animaux bizarres qui existent vraiment sur terre! On croyat avoir tout vu en matière d’espèces animales sur cette planète, eh bien, on se trompe. Le cas de ces drôles d’animaux que l’on croise peu souvent mais qui existent bel et bien! Alors en voici un poisson chauvesouris aux lèvres rouges, a-t-il acheté son rouge à lèvres chez Sephora? On le trouve aux îles Galapagos et au Costa Rica notamment. Ces poissons occupent généralement des profondeurs. Comme ils sont mauvais nageurs, ils s’appuient fortement sur leurs nageoires pour marcher au fond de l'océan. Le problème est de savoir si dans ces profondeurs des océans, ils séduisent ou font peur quand ils croisent par exemple un réquin! Ceci dit, le rouge à lèvre ne fait pas toujours de vous la belle des belles...

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Après le typhon Yolanda, avec les Philippins souriants et les expat’ contrits

lus de 10. 000 morts et le pire encore à venir, dit-on: certaines régions des Philippines ne sont pas encore évacuées et le décompte des corps est rendu difficile, les communications avec les équipes de secours n’ayant pas encore été totalement rétablies. Le typhon Yolanda, qui a traversé l’archipel, n’est cependant pas le plus meurtrier de l’Histoire: Nargis, en 2008, avait fait 138 000 morts en Birmanie. Notre riveraine Marie Tz. est enseignante à Manille et partage sa vie avec un journaliste philippin. Elle écrit ce lundi matin. «Comment expliquer un bilan aussi lourd, alors que le cyclone avait été prévu et annoncé des jours à l’avance? En témoignent notamment les statuts publiés sur Facebook, du style : «Dont forget the battery

for your flash light!» («N’oubliez pas votre lampe de poche»).

La corruption mise en cause. Est-ce parce que les Philippins sont résignés? Lorsque les pays connaît des inondations, on les voit sortir des planches et monter vivre à l’étage de leur habitation pendant un mois , ou bien accepter d’être évacués dans des camps provisoires. Est-ce parce que les pouvoirs publics ont sous-estimé la puissance du typhon? Est-ce parce que, comme le disent les Philippins, les fonds devant assurer la sécurité des populations ont été détournés par les administrations régionales? Fortement critiqué par l’opinion publique, le président Aquino a quitté momentanément dimanche une réunion sur le désastre, en apprenant que le bilan dépassait les 10.000 morts. Dans un pays où perdre la face est un grave signe d’offense, il a blâmé, furieux,

les autorités locales, accusées de ne pas avoir pris les mesures suffisantes. Dans la presse, les commentaires des lecteurs accusent la corruption permanente du pays de nuire a la protection efficace des population. «Il faudrait équiper le pays d’un système d’alerte, de centres d’évacuation dignes de ce nom et de stocks de nourriture», peut-on lire.

Le «bayanihan», l’entraide naturelle Aujourd’hui, ce sont les scènes de pillages et de folie collective qui inquiètent les journaux. On redoute même que les victimes ne se mettent à tuer pour trouver de quoi manger... Dans un pays ou la vente d’armes est légale, il ne fait pas bon mourir de faim. Selon le département des affaires sociales et du développement, plus de 9 millions de personnes sont affectées par la catastrophe. Comme l’a relevé Barack Obama, les Philippins

réagissent en vertu du «bayanihan», un esprit de communautarisme et d’entraide naturelle. Des collectes se sont organisées rapidement à travers les antennes humanitaires des églises, bien qu’on ne sache pas encore comment acheminer les dons. Comme l’a aussi dit un reporter de CNN, les habitants continuent à sourire: on ne sent rien dans l’air de «négatif». Les Phillippins ont adoré ces commentaires, et les postent sur Facebook. A en croire les télévisions américaines, ils seraient «des gens qui se lèvent, secouent la poussière de leurs fringues et retournent bosser en souriant, résilients et sachant endurer la souffrance...» Un peu caricatural et réducteur, non? Les expatriés, en revanche, ont des mines contrites, presque coupables d’être si bien lotis. Parce que la capitale a été épargnée par le typhon, mais aussi parce que les étrangers

vivent entre eux, en marge du reste de la population.

resto? piscine? Comme souvent quand on vit a l’étranger, la peur des proches est ce qui rend le danger plus tangible. Sinon, on se recroqueville derrière son confort matériel et son statut privilégié. Vendredi soir, après s’être approvisionné en eau potable et avoir vérifié les stocks de conserves, on se demandait surtout si l’on pourrait aller au resto ou à la piscine ce week-end, ou si les trombes d’eau venteuses allaient nous bloquer à l’intérieur pendant deux jours. Mais c’est oublier que dans ce pays, le moindre typhon est meurtrier, et que les bidonvilles surpeuplés sont les premiers touchés. Nos employeurs nous ont écrit des e-mails ou des textos via les canaux d’urgence, et nous nous sommes réjouis de ne pas aller travailler vendredi matin, avant de nous recoucher, clim allumée et appareils

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photo en charge. On a presque été déçus de n’avoir rien a raconter. Et ensuite est venue la peine pour ces milliers de morts, ce peuple aux sourires chaleureux que l’on a découvert en traversant le pays en touriste. Prières avant, prières après... Dans de telles crises, les gens se tournent volontiers vers Dieu. Avant le typhon s’exprimaient prières, peur et solidarité, relayées là encore sur Facebook. Après s’exprime la douleur. Certains fanatiques y voient un Sodome et Gomorrhe moderne, le pays étant puni pour sa tolérance envers l’homosexualité. D’autres, conspirationnistes, y voient la main des Etats-Unis. Une de mes collègues philippines explique ce refuge dans la foi :« On prie pour les vivants et les familles des disparus. [...] On ne comprend pas le pourquoi, mais on reste assurés de la bonté de Dieu et de sa toute puissance».

Un cyclone fait au moins 100 morts en Somalie

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n cyclone tropical a ravagé pendant le week-end le Puntland, en Somalie, faisant au moins cent morts, a déclaré lundi le président de la province semi-autonome, Abdirahman Mohamud Farole. «Une forte tempête a touché samedi et dimanche les villes de Bandarbeyle et Eyl. Une centaine de personnes sont mortes. Des centaines de maisons et de têtes de bétail ont été balayées par les flots dans l’océan», a-t-il ajouté. «Nous exhortons les Nations unies et les agences (humanitaires) à venir en aide aux victimes», a dit encore Abdirahman Mohamud Farole. Le Puntland, situé dans le nord de la Somalie, a été globalement épargné par les troubles qui déchirent le reste du pays depuis près de vingt ans.


ma vie |

Le Nigeria veut abriter un sommet sur le VIH/Sida

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e gouvernement nigérian propose d’organiser un sommet de l’Union Africaine sur le VIH/ sida, la tuberculose et d’autres maladies infectieuses. Ce sommet qui serait prévu avant la fin de 2013, constituerait un suivi au sommet d’Abuja de 2001. Le sommet proposé sur le VIH/Sida est un des neuf sujets à adopter lors du prochain sommet de l’Union Africaine (UA) prévu du 26 au 28 janvier 2014 à Addis-Abeba au Nigeria. Selon des sources proches de la Commission de l’UA, un projet pour l’industrie pharmaceutique africaine devrait être lancé lors de ce sommet. En décembre 2012, le président nigérian, Goodluck Janathan, a indiqué qu’il devrait soutenir les progrès enregistrés jusqu’à présent dans la lutte contre le VIH/

sida dans son pays. En R-dC, la Coopération technique belge (CTB) a récemment organisé, au Plateau des Batéké (périphérie de Kinshasa), une campagne de sensibilisation de la population aux méfaits du VIH/sida. La campagne était destinée aux 300 responsables et autres membres d’une ONG, mais les paysans des localités de Dumi, Impuri et Menkao ont eu également accès à la formation. Dont le but a été de combattre l’ignorance et les idées reçues sur cette pandémie redoutable, pour réduire son impact en milieu périurbain de Kinshasa. Il s’est agi aussi d’une campagne de dépistage volontaire,

même si la population ne se prête guère spontanément à cet exercice. Le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) se félicite, dans son récent rapport, d’une accélération sensible dans la réalisation de l’objectif mondial de lutte contre le VIH fixés pour 2015, connu comme le sixième des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). En attendant le vaccin. Pour 2012, l’ONUSIDA estime à 2,3 millions le nombre de nouvelles infections par le VIH chez les adultes et les enfants, soit 33% de moins qu’en 2001. Chez les enfants, les nouvelles infections ont été réduites de 260.000, soit 52% de moins qu’en 2001, alors que les décès liés au sida ont diminué de 30% depuis leur pic de 2005 grâce à un élargissement de l’accès au traitement antirétroviral. Fin 2012, près de 9,7 millions de personnes dans les pays à revenu faible ou

intermédiaire avaient accès au traitement antirétroviral, soit une augmentation de près de 20% en une seule année, selon le rapport, soulignant qu’en 2011, les Etats membres de l’ONU ont approuvé l’objectif pour 2015 de fournir un traitement contre le VIH à 15 millions de personnes. «Non seulement, il nous faut atteindre l’objectif fixé pour 2015 de mettre 15 millions de personnes sous traitement, mais nous devons aussi aller plus loin et avoir la vision et la volonté de nous assurer qu’il n’y a pas de laissés pour compte», déclare le directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé. Par ailleurs, des progrès significatifs ont été également enregistrés au niveau de la réponse aux besoins des patients tuberculeux vivant avec le VIH, et les décès liés à la tuberculose des personnes infectées par le virus ont diminué de 36% depuis 2004. Malgré une stabilisation

soulignent-ils. Aux Cliniques universitaires de Kinshasa, les femmes qui accouchent de gros bébés, subissent systématiquement un test de diabète, car elles peuvent le transmettre à leurs bébés. Les hommes qui consomment trop de boissons alcoolisées sont aussi touchés par ce mal, sans toujours vouloir le prendre en compte. Un alcoolique préfère se mettre en danger plutôt que d’arrêter de boire. Après une étude, l’Association congolaise des consommateurs (ACOCO) a lancé des messages par affiches et radios, déconseillant les sucreries en précisant qu’elles font grossir énormément et réduisent le système immunitaire. Il est fréquent de croiser à Kinshasa des enfants obèses sans que personne ne s’en rende compte. Pour diminuer les risques de maladies liées au sucre, les nutritionnistes conseillent de faire du sport, de boire beaucoup d’eau et moins de boissons alcoolisées. Certains habitants de Kinshasa l’ont compris et s’organisent pour pratiquer ensemble la marche à pied pendant le week-end. Les adultes qui mettent beaucoup de sucre dans le thé ou le café, sont eux aussi en danger. «Mieux vaut consommer un peu de sucre naturel comme celui provenant du miel ou de la canne à sucre», conseille un nutritionniste. Qui souhaiterait voir la mise en place d’une vaste campagne d’explication sur le danger des sucreries et des boissons alcoolisées ainsi qu’un dépistage régulier du taux de glycémie (sucre) dans le sang, ce qui est un examen simple, praticable partout.En matière de santé publique, la R-dC

a encore besoin d’actions et de partenariats internationaux. Bruxelles coopère activement avec Kinshasa à la politique communautaire de santé publique. L’aide internationale qu’il apporte en matière de santé à son ancienne colonie vise à s’attaquer aux causes profondes des problèmes de santé en général. En visite de travail en R-dC, Laurette Onkelinx, alors vice-premier ministre et ministre belge des Affaires sociales et de la Santé publique, avait signé, en 2010, avec le gouvernement r-dcongolais un accord de coopération, à travers lequel la Belgique s’engage à appuyer la R-dC dans le contrôle de qualité des médicaments, dans la structuration des mutuelles de santé, ainsi que dans la lutte et le contrôle du diabète. Visitant l’Hôpital général de Kinshasa (HGK), Laurette Onkelinx a promis un programme d’action pour la lutte contre le diabète au sein de ce centre hospitalier. De nombreux groupes d’assistance belge, qui sont constitués comme regroupements volontaires et publics de malades souffrant du diabète vont s’atteler à cette tâche. Pour la mise en œuvre de cet accord, des experts belges et r-dcongolais ont fait des recommandations, notamment en matière d’assurance et de contrôle de qualité des médicaments, la contribution de la Belgique pour la création d’une agence nationale de contrôle en R-dC. Ils ont aussi recommandé que la Belgique assiste la R-dC dans l’installation d’un système efficace de contrôle des industries pharmaceutiques.

Les nutritionnistes plaident pour un dépistage systématique du diabète en R-dC

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e 14 novembre prochain, on va célébrer la journée mondiale du diabète. Quelle est la situation de cette maladie en R-dC ?

Un R-dCongolais sur 40 est aujourd’hui diabétique. Les enfants parce qu’ils mangent trop de bonbons, les adultes parce qu’ils boivent trop de bière. Médecins, nutritionnistes et associations des consommateurs tirent la sonnette d’alarme. Tous les soirs, les mamans de Nathan (6 ans) et Benjamin (8 ans), deux enfants de Kalamu, une commune de Kinshasa, leur rapportent des bonbons, biscuits ou chocolats. «Sinon, nos enfants ne nous saluent pas et refusent de nous parler», précise l’une d’elles, persuadée que ces produits favorisent la croissance de son petit. Christian, lui, n’a que 3 ans, mais les dents déjà très abîmées à cause des sucreries. «Même les visiteurs ne s’aventurent pas à venir sans lui amener des biscuits ou des bonbons, sinon il les boude», affirme sa maman. Importés d’Asie et vendus moins cher (50 Fc), les bonbons ont la cote auprès des enfants de Kinshasa. Par ignorance, beaucoup de parents cèdent aux caprices de leur progéniture et n’ont pas conscience des conséquences désastreuses sur la santé de cette consommation excessive de sucre. T. Mampasi, adulte, voit aujourd’hui les conséquences de sa consommation excessive de bonbons dans sa jeunesse : ses dents sont toutes cariées. «Comme j’étais toujours le premier de la classe, un prêtre du coin avait l’habitude de

me donner des sachets remplis de bonbons. Je me rends compte désormais qu’il s’agissait de cadeaux empoisonnés, mais il n’en avait pas conscience et moi non plus», raconte-til. Le sucre présent dans la bière fait également des ravages chez les adultes, grands consommateurs. Résultat : aujourd’hui un R-dCongolais sur 40 est diabétique, soit près d’un million de personnes. Ils étaient moitié moins nombreux, il y a seulement 10 ans. L’alcool tue comme le sucre. Le diabète survient lorsque le pancréas ne synthétise pas assez d’insuline (une hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang) et que le sucre n’atteint plus les cellules à qui il fournit de l’énergie, mais reste en excès dans le sang. Artères et veines en souffrent, de même que les nerfs. C’est ainsi que les yeux peuvent être touchés et que les blessures ne peuvent se cicatriser, nécessitant souvent des amputations. Campagnes. Certains hôpitaux et centres de lutte contre le diabète de Kinshasa accueillent des milliers de malades. Selon des médecins qui les soignent, les causes de la maladie sont une alimentation déséquilibrée, ainsi que le stress qui accélère la production de certaines hormones nuisibles, l’hérédité et certaines maladies virales. Les gens qui risquent de développer du diabète sont ceux qui restent trop longtemps assis dans les bureaux, consomment de l’alcool de manière exagérée, naissent avec une prédisposition à la maladie et les femmes qui mettent au monde des enfants trop gros (dépassant 4 Kg)»,

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des dons des bailleurs de fonds pour la lutte contre le VIH, qui restent proches de leurs niveaux de 2008, les dépenses nationales consacrées à la riposte au sida ont augmenté et représentent 53% des ressources mondiales allouées pour combattre le virus en 2012. Pour cette même année, les ressources disponibles totales ont été estimées à 18,9 milliards de dollars. Ce qui est insuffisant pour couvrir les besoins annuels estimés à 22-24 milliards d’ici à 2015, conclut le rapport de l’ONUSIDA. Il est nécessaire d’accorder davantage d’attention à l’exécution des programmes de prévention et de traitement du VIH afin de préparer les populations au lancement potentiel d’un vaccin qui, selon les spécialistes, devrait montrer une efficacité

partielle. «Comment fournir un vaccin efficace à 31% - c’est un travail difficile, un travail nouveau, dont le coût n’a pas été chiffré», laisse entendre le directeur exécutif de la Coalition pour le plaidoyer en faveur du vaccin contre le sida (AVAC), Mitchell Warren. AVAC est une ONG basée à New York. Depuis la découverte du virus il y a plus de 30 ans, le développement d’un vaccin contre le VIH demeure un objectif insaisissable. «Les vaccins ne sont pas inclus dans les guides et directives 2013 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l’accès au traitement du VIH, car il est impossible d’élaborer une directive sur un produit qui n’a pas été homologué pour utilisation. À ce jour, il n’existe pas de vaccin sûr et

efficace», explique un porte-parole de l’ONUSIDA, basé à Genève. Il ajoute que l’agence soutient les efforts entrepris pour trouver un tel vaccin. Si personne ne peut dire quand un vaccin sera homologué contre le VIH/ sida, les spécialistes reconnaissent que le succès du lancement dépendra d’un travail qui doit débuter dès aujourd’hui. Actuellement, on recense 35 essais cliniques de vaccins contre le sida dans le monde. Le renforcement des programmes de dépistage du VIH sera fondamental, tout comme le suivi des aspects logistiques du lancement du vaccin, indiquent-ils. «Certains disent que le vaccin est la seule solution pour mettre fin à l’épidémie.

Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) sont en phase d’être atteints d’ici à la date-butoir de 2015, à savoir l’éradication de la tuberculose et la réduction de moitié du taux de mortalité par rapport à celui de 1990. «Les soins antituberculeux de qualité dispensés à des millions de personnes dans le monde ont permis de faire considérablement diminuer le nombre de décès dus à la maladie», se félicite le directeur du Programme mondial de lutte antituberculeuse à l’OMS, Mario Raviglione. L’OMS estime que 75% des trois millions de cas qui échappent ainsi aux activités de lutte sont concentrés dans 12 pays et que, pour la seule année 2012, 450.000 personnes ont été atteintes de tuberculose multirésistante. La Chine, l’Inde et la Fédération de Russie sont les pays où la prévalence est la plus élevée. Tandis que le nombre des personnes dépistées dans le monde grâce aux tests de diagnostic rapide a augmenté de plus de 40%, pour s’établir à 94.000 en 2012, trois cas de tuberculose sur quatre ne sont toujours pas diagnostiqués, relève le rapport. Pis encore, près de 16.000 cas de tuberculose multirésistante notifiés à l’OMS au cours de l’an dernier n’avaient pas été traités, la longueur des listes d’attente constituant un problème croissant. Pour ce qui est de la situation de la R-dC, le Club des amis du père Damien (CAD) s’en préoccupe. Des informations rapportées de certaines provinces montrent que plusieurs malades sont privés des soins du fait de la précarité économique. Malgré les efforts de lutte, la tuberculeuse demeure encore une maladie très courante en R-dC, notamment à Kinshasa dans les communes périphériques.

L’OMS a mis en place un système de gratuité des médicaments afin de mettre fin à ce fléau. Mais des milliers de malades sont privés de la gratuité des soins de santé en provinces. La gratuité des soins est assurée par le gouvernement dans le cadre de la lutte anti-tuberculeuse. La tuberculose est une maladie qui resurgit en R-dC. Cela inquiète le CAD qui bat campagne pour son éradication dans le cadre des OMD. Cette association cherche à s’attaquer davantage sur les inefficiences de la structure sanitaire actuelle en R-dC. Le CAD est une structure qui regroupe d’anciens tuberculeux et lépreux. Il mène son action de sorte que l’information et les soins en rapport avec la tuberculose arrivent à la base. En novembre 2010, cette association avait organisé à Kinshasa une session de formation pour les formateurs en matière de la lutte contre la tuberculose en R-dC. Selon les experts en santé, les effets de la contagion sont encore plus évidents dans le domaine de la santé. Le fait que des fonds spéciaux fournissent des ressources supplémentaires pour l’éradication des maladies est bien entendu un développement opportun, estiment-ils. Mais la prolifération des programmes financés par des donateurs pose des problèmes de responsabilisation. En outre, ces efforts risquent en fin de compte de faire reculer certaines maladies spécifiques au lieu de s’attaquer aux causes profondes des menaces qui pèsent sur la santé mondiale, à savoir la pauvreté, le manque d’informations dans le cadre de la prévention, les faiblesses des institutions, en particulier dans les pays en développement dont la R-dC.

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L’OMS exhorte la R-dC à plus d’efforts décisifs dans la lutte contre la tuberculose

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a R-dC est mal cotée en matière de lutte contre la tuberculose. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) lui recommande de s’approprier la lutte contre la tuberculose en vue d’atteindre l’objectif «zéro décès» dû à cette maladie.

Dans le Rapport 2012 de l’OMS, la R-dC occupe la 10è position au classement des 22 pays qui portent 80% de la charge de la tuberculose au monde. En effet, trois cas de tuberculose sur quatre ne sont toujours pas diagnostiqués, fait remarquer l’OMS. Pourtant, la tuberculose est l’épidémie qui tue le plus après le sida, avec 1,3 millions de décès en 2012. Dans son Rapport, l’OMS indique que le traitement de la tuberculose a permis de sauver plus de 22 millions de vies et de ramener le nombre des malades à 8,6 millions en 2012. Le même rapport souligne la nécessité de faire des progrès «décisifs» en matière de soins et de lutte antituberculeuse, puisque près de 3 millions de personnes, soit l’équivalent d’un malade sur trois, ne sont actuellement pas couvertes par les systèmes de santé. En outre, les efforts déployés pour dépister et traiter les malades de la tuberculose multi-résistante sont insuffisants, jugent les experts de l’OMS. Pour qui le manque de ressources pour financer la lutte antituberculeuse est au cœur de ces deux problèmes. La faiblesse de la chaîne antituberculeuse qui comprend les volets de dépistage, de traitement et de soins, s’explique notamment par la difficulté d’atteindre certaines populations. D’après l’OMS, deux des

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Wazekwa: bling bling pour son nouveau cru

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e chanteur Félix Wazekwa et son groupe vont présenter, le 30 novembre 2013, leur nouvel album «Adamu na Eva» au salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa (GHK). Déjà distribué sur CD et DVD en Europe, Etats-Unis et Afrique, l’opus de Wazekwa est une sorte de remise en question pour l’artiste. Convaincu que la musique r-dcongolaise est à la croisée des chemins. Une situation qui s’explique par la difficulté pour les artistes musiciens de refaire leur unité mise à mal par des conflits d’intérêts personnels, ainsi que par une série de problématiques : Bana Congo, droits d’auteur et voisins, piraterie... Connu pour son franc-parler, le chanteur Félix Wazekwa aborde ces questions et tant d’autres sans fauxfuyant. Comment se porte votre groupe dans la perspective du concert du 30 novembre prochain pour la présentation officielle de votre disque ? Je suis parfaitement en forme comme un boxeur qui ne monte pas sur le ring si, physiquement, il n’a pas la plénitude de ses moyens. Combien de titres compte l’opus ? L’album compte 11 titres. Le thème «Adamu na Eva» m’a été inspiré par un constat : nous sommes en train de lutter contre la xénophobie, tel dans la guerre à l’Est du pays, le racisme, etc. Il est à noter que dans le Kivu, la guerre n’oppose pas des personnes des races différentes. Il s’agit

dans un album par rapport au précédent parce qu’un artiste est toujours comparé au regard de ses œuvres précédentes.

Felix Wazekwa. DR. seulement de la haine de l’étranger, donc de la xénophobie. Ma démarche à moi, c’est de rappeler aux uns et autres qu’ils sont en train de tuer leurs propres frères car tous descendants d’Adam et Eve comme eux-mêmes. Il faut ainsi arrêter de maltraiter ses propres frères. Il est question aussi de rappeler aux tenants du racisme que la pigmentation de la peau ne saurait être un motif de division. Mettez sur la table le sang d’un Noir et celui d’un Blanc, par exemple, qui saura faire la distinction ? Quand il y a greffe ou transplantation d’organe entre un Blanc et un Congolais, y aura-t-il rejet au motif qu’il s’agit des personnes de races différentes ? L’important pour moi, c’est de dire que l’étranger, en fait, est une personne que l’on ne vous a pas encore présentée. Nous sommes

tous descendants de mêmes parents, je l’ai dit, Adam et Eve. Nous sommes tous frères, c’est ce que veut dire mon album.

successifs. Tout d’abord, le jeune chanteur a touché les fesses d’une danseuse de charme. Le témoignage de la jeune femme avait été fait sur les réseaux sociaux. On pouvait, alors, émettre quelques doutes sur la véracité de ses dires. Mais, sa tournée sud-américaine pour The Believe World Tour semble avoir viré au cauchemar. Tout d’abord, le jeune chanteur avait été aperçu aux bras de deux jeunes femmes en sortant d’une maison close de Rio de Janeiro. La soirée s’était prolongée dans un appartement où, selon certaines sources, l’alcool et les drogues coulaient à flot. Justin Bieber a ensuite été pris à partie lors de son

concert à Sao Paulo. Il s’était pris une bouteille d’eau en plein visage à cause, notamment, de son facheux retard. Le même soir, une vidéo avait été filmée en cachette dans le carré VIP. On s’apercevait que Justin Bieber n’accordait, contre toute attente, que peu de temps à ses fans qui avaient payé une fortune pour le rencontrer en privé. La vidéo d’une «prostituée» brésilienne Finalement, c’est un nouveau rebondissement qui s’ajoute à la fameuse histoire de mœurs. Une «prostituée» brésilienne qui prétend s’appeler Tati Neves a filmé Justin Bieber au petit matin. Le jeune chanteur, allongé dans son lit, semble dormir comme un bébé.

D’aucuns vous font le reproche de n’avoir pas laissé au précédent opus la chance, par une promotion soutenue, de s’imposer suffisamment sur le marché. Comment réagissez-vous ? J’en ai fait moi-même aussi le constat. C’est pourquoi j’avais lancé le maxi-single «Haut les mains». C’est pour soutenir la promotion par rapport au fait que j’ai passé neuf mois de maladie qui ne m’a pas permis de m’investir pleinement dans la promotion de «Mémoire ya Nzambe». Il faudrait dire que les albums, en fait, se complètent. Le plus important est, dès lors, de faire plus encore

Contrairement à vos aînés qui mettaient beaucoup de temps dans la préparation et la réalisation de leurs chansons, vous, les musiciens d’aujourd’hui, alignent les albums les uns après les autres et cela a une incidence sur la qualité de vos œuvres. Je ne suis pas de cet avis par le fait que, à leur époque, nos aînés sortaient peut-être qu’une chanson par an et quelquefois trois à quatre titres dans un 33 tours. Nous, nous travaillons encore plus car il s’agit d’un album, lequel comporte plus de chansons. Nous avons de gros effectifs. Quand vous avez, par exemple, 35 musiciens, le problème serait que l’on n’arrive pas à produire un album. Mais il faut se dire aussi qu’il y a un problème de promotion qui se pose. A l’époque, il n’y avait pas cette floraison de médias que l’on observe aujourd’hui. A ce jour, avec plus de 40 chaînes de télévision et de radio, faire la promotion musicale n’est plus une tâche aisée.

c’est quand on se retrouve dans une association, la tendance est de briser la glace de la vie privée des uns et des autres. On veut savoir dans les détails la vie, les moyens financiers, le standing de vie de chacun. Ce qui est une mauvaise chose et ouvre notamment la voie à la jalousie: C’est le ver qui a rongé le fruit AMC (Association de musiciens congolais ou Maïsha Park) et ruinera encore toute nouvelle association car on a toujours tendance à s’écarter de l’essentiel, c’est-à-dire les vraies motivations de l’Association, pour s’accrocher à l’accessoire, au dérisoire.

Dans l’exercice de leur métier, les musiciens r-dcongolais sont confrontés à une panoplie de problèmes qui exigent qu’ils s’unissent pour parler d’une seule et même voix. Pourquoi cette unité fait-elle défaut aujourd’hui ? C’est vrai que des gens en parlent. Moi, je pense que nous sommes déjà unis quand nous répondons nombreux, par exemple, à l’invitation du ministre en charge de la Culture et des Arts. C’est déjà être ensemble, d’une certaine mesure. Le problème,

Une version améliorée de l’AMC, en tenant compte des erreurs du passé, n’est-elle pas envisageable ? A la lumière de l’expérience vécue dans ce que l’on a appelé «Maïsha Park», je suis très sceptique. Quand on perd de vue l’essentiel pour chercher à entrer dans l’intimité des uns et des autres, à s’inviter à manger les uns chez les autres, rien ne peut marcher. Cela a pour entre autres conséquences, que certains arrachent les femmes d’autrui. Voilà d’où vient la difficulté de mettre sur pied une structure efficace qui se consacre sur ses missions essentielles au lieu de se fourvoyer dans les attitudes et comportements de bas étage. Je suis d’avis que chacun peut approcher les autorités, le ministre particulièrement, pour exprimer ses opinions. C’est comme une mère qui écouterait séparément ses enfants plutôt que de les entendre tous au même moment. Cela lui permettra de faire aisément la synthèse des points de vue recueillis. C’est même plus efficace.

Cheveux décoiffés, débardeur sur le corps, sa casquette rouge installée soigneusement à ses côtés, Justin Bieber semble récupérer d’une longue nuit agitée. La jeune femme se montre même dans cette courte vidéo. A la fin de cet enregistrement, elle fait mine de lui envoyer des baisers tout en ayant un léger rictus. Bien évidemment, cette vidéo n’a pas tardé à faire sensation sur la Toile. Si certains crient au scandale à la mauvaise image que fait circuler Justin Bieber, ses défenseurs estiment qu’il s’agit d’une vidéo montée de toutes pièces pour créer le buzz. De toutes les manières, que cette vidéo soit réelle ou non, l’image du jeune

chanteur en prend un sacré coup. La fin de son règne sur Twitter est certainement due à ce nouveau visage que nous dévoile Justin Bieber. Justin Bieber tague les murs de Rio de Janeiro, une enquête ouverte Enfin, la police brésilienne a officiellement annoncé qu’une enquête avait été ouverte sur le chanteur. Celle-ci serait centrée sur des dégâts causés à des bâtiments brésiliens. Effectivement, Justin Bieber aurait tagué illégalement le mur d’un hôtel désaffecté de la zone sud et touristique de Rio de Janeiro. Protégé par ses gardes du corps, le jeune homme aurait écrit «Respecter ma vie privée» et «Je suis en congé» sur le mur.

La série noire d’un jeune chanteur canadien filmé au lit par une prostituée

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epuis son arrivée au Brésil, Justin Bieber enchaîne les dérapages. Nouveau rebondissement dans l’affaire de mœurs, le jeune chanteur a été filmé par une prostituée brésilienne en train de dormir dans son lit. Une vidéo qui a créé le buzz sur internet. Est-ce la véritable descente aux Enfers pour Justin Bieber? Le jeune chanteur canadien semble être au cœur de divers scandales ces dernières semaines. Le comportement de l’ancien compagnon de Selena Gomez semble avoir pris une tournure assez extrême. Une tournée sud-américaine remplie de dérapages

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Bref, il faut éviter trop de rapprochement entre nous. Avec le recul, quelle est votre opinion des Bana Congo qui ont indexé en Europe les musiciens de Kinshasa? Le problème avec les Bana Congo, c’est qu’ils sont comme une nébuleuse. Ils n’ont pas de visage, de direction bien identifiés. Avec qui dès lors discuter ? En définitive, je dis que pour se marier, on discute. Il faut être à deux. Nous, les musiciens sommes connus. Il n’en est pas de même des Bana Congo dans les rangs desquels nous ne sommes pas en mesure d’identifier un interlocuteur valable. Moi, j’ai eu à parler avec certains d’entre eux, à faire même une

émission de trois heures avec eux. J’ai relevé des contradictions entre eux.

Pour avoir eu à échanger avec ceux-là, quels griefs précis mettent-ils à charge des musiciens évoluant au pays ? Certains parlent d’immoralité dans nos œuvres. D’autres veulent, en gros, un changement de pouvoir en R-dC. Quand il s’agit des mœurs dans nos chansons, je suis parfaitement d’accord. Et vous savez que, sur cet aspect des choses, Félix Wazekwa fait exception. Mais, aller dans des considérations d’ordre politique, je pense qu’ils se trompent de cible en s’attaquant à nous, musiciens. Nous ne déterminons ni ne menons la politique du pays.

Elvis El Salsero revisite artistes culte des deux rives du fleuve Congo

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e nouvel album de Delvis El Salsero qui est sorti, le 28 octobre 2013, dans les bacs, fait l’éloge de douze des grands classiques de la musique congolaise. C’est une œuvre de collaboration entre Manuaku Waku Pépé Felly, Coca Koskas et Delvis el Salsero, le Pavarotti afro-mondial. «Les Grands Classiques de la musique congolaise». C’est le titre de cet opus de Mulongo Khama, alias Delvis El Salsero. A l’audition, un constat s’impose : il s’agit d’un retour à la rumba. Le disque est parti d’un projet annoncé comme «une merveilleuse anthologie dédiée à la conservation d’un formidable patrimoine culturel et artistique». Pour le plus grand bonheur des fans, Elvis revisite les œuvres des artistes culte des deux rives du fleuve Congo. À l’évocation de titres de chansons, les mélomanes se souviennent de tout un pan de l’histoire de tout un continent. Que dire des chansons comme «Afrika mokili mobimba» de Franklin Boukaka, de «Masuwa» de Pamelo Mounk’A, «Indépendance tchatcha» decvKallé Jeef, etc.? Alors que Delvis place sa voix inimitable, Manuaku Waku égrène à l’identique la guitare

DANIEL CASSINON MPOYI n

de Biyela Gerry Gérard et de Franco pendant que Ray Lema caresse le piano de son légendaire doigté. Le brassage voix-guitarepiano-saxo-percussions est détonnant.Delvis El Salsero porte toujours son regard sur les deux Congo et Cuba. Le vaet-vient de la rumba baigne son univers musical. Sa voix porte un écho qui retentit tel le roulement d’un tam-tam des deux côtés de l’océan Atlantique. «C’est l’alliance rumbasalsa», confie-t-il. Il est intarissable pour remettre aux sonorités du moment les grands classiques d’antan : «J’ai puisé dans le meilleur de Tango ya Ba Wendo, explique l’artiste, pour que nos générations se souviennent comment les deux capitales les plus rapprochées du monde ont constitué le creuset de la musique en Afrique». Du studio Ngoma, berceau des premiers enregistrements de la musique congolaise, au mixage de Kos et studio du nouvel album de Delvis, Bakolo miziki, renaît sans l’once d’une perte de valeur. L’album «Les Grands Classiques de la musique congolaise» retranscrit la raison d’être de la rumba : le nombril, le cycle perpétuel de la naissance et de la mort.

DM n


Ces seins qui nous éblouissent tous

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es femmes s’attardent tout autant que les hommes sur la poitrine de leurs interlocutrices, mais pas pour les mêmes raisons, révèle une étude américaine.

«Regardez-moi dans les yeux… J’ai dit les yeux». La réplique mythique, popularisée par une publicité de soutiengorge, en dit long sur le ressenti de nombreuses femmes d’être ramenées à un objet dans le regard de leurs interlocuteurs. Mais il semblerait que les hommes ne soient pas les seuls à blâmer pour cela, selon une étude américaine parue cette semaine dans la revue Sex Roles. Les auteurs, Sarah Gervais et Michael Dodd, de l’université

Nebraska-Lincoln, sont des spécialistes de la théorie de l’objectivation, qui étudie de quelle façon le regard porté sur les parties sexuelles du corps de la femme (poitrine, hanches) agit sur leur santé mentale. Les recherches de ce courant tendent à montrer que l’objectivation des femmes peut générer chez elles de l’anxiété, baisser leurs performances intellectuelles et les pousser à s’autocensurer. Gervais et Dodd ont voulu vérifier un a priori largement répandu, à savoir que ce regard insistant était davantage le fait des hommes et qu’il était d’autant plus appuyé que la silhouette de la personne observée répondait aux canons actuels de beauté (forte poitrine, taille fine). Ils ont pour cela demandé à 65 étudiants en licence de psycho-

«Regardez-moi dans les yeux… J’ai dit les yeux». Pas aux seins. Sophia Loren et Jayne Mansfield. dr.

logie sur leur campus (29 filles, 36 garçons) de noter les photos d’une dizaine de fem-

mes. Celles-ci avaient été parfois retouchées à l’aide d’un logiciel informatique pour ac-

centuer leurs attributs (poitrine amplifiée, taille affinée) ou pour les atténuer (taille

épaissie, poitrine réduite). Les étudiants étaient équipés d’une techno-

logie de suivi du mouvement des yeux (eyetracking, en anglais). Résultat: les femmes s’attardent autant que les hommes sur la poitrine et la taille des femmes. Mais, contrairement aux hommes, elles le feraient «plutôt pour se comparer à leurs semblables», analyse Sarah Gervais. Les silhouettes «très féminines» étaient par ailleurs perçues plus positivement que les autres par les observateurs masculins, même lorsque la consigne était de se concentrer sur la personnalité se dégageant de la photo. Un cliché, tout de même, est tombé: même lorsqu’on leur demande d’évaluer l’apparence des modèles, les hommes, comme les femmes, s’attardent plus longtemps sur le visage que sur les seins ou les hanches.

Découvrez la recette qui permet d’entretenir la flamme aux couples

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ous connaissons tous un couple de ce genre: cela fait des années qu’ils sont ensemble, mais ils se font toujours tourner la tête comme deux adolescents. Quel est leur secret? La chance? Une pilule du bonheur? En fait, cela tient peut-être simplement à quelques bonnes habitudes et une pincée d’efforts de leur part. Découvrez la recette secrète qui permet d’entretenir la flamme malgré le temps qui passe.

1. Rire ensemble. Certains des couples les plus heureux du monde ne sont pas forcément ceux qui ont le moins de problèmes. Ce sont simplement ceux qui mettent de l’humour dans leurs difficultés. «Nous sommes mariés depuis bientôt 10 ans, et je suis malade depuis presque aussi longtemps», raconte Nathalie. «Mais nous sommes heureux tous les deux, et nous l’avons toujours été. Je pense que l’importance que nous accordons au bien-être de l’autre joue un rôle primordial. Et nous gardons toujours le sens de l’humour». 2. Se retrouver régulièrement, en toute simplicité. Hélène Sauvage, psychothérapeute, aide les couples en capitalisant sur ce qui marche déjà. Elle suggère par exemple de prendre l’autre dans vos bras lorsque vous vous retrouvez. Ou si vous sortez le soir,

Quel est leur secret? La chance? Une pilule du bonheur? Bonnes habitudes et pincée d’efforts. dr. promenez-vous 10 ou mois, ni même tous routine, des corvées, de 5. Se pardonner l’un 15 minutes ensemble, les ans. Soyez attentif la banalité et du stress l’autre et passer outre main dans la main, aux centres d’intérêt de du quotidien, ravive ins- les petites contrariétés avant de rentrer chez votre partenaire, à ses tantanément la flamme de la vie. vous. Lorsqu’un couple entre nous». besoins et à ses désirs, Les couples amoureux se touche et échange des tout en essayant de développent une apgestes tendres, il crée nouvelles choses en4. Communiquer titude à pardonner, et un cocon naturel contre semble. Bien souvent, efficacement et savoir entretiennent cette aple stress. Vous pouvez il ne faut pas plus qu’un admettre qu’on a tort. titude. Jennifer Dupuis, aussi consacrer un quart Les couples amoureux petit geste attentif ou psychologue, observe: d’heure par jour à simromantique pour raviver assument leurs paro«J’ai vu de nombreuses plement discuter avec l’étincelle. «Les microles et leurs actes. De personnes refuser de votre moitié. comportements sont nombreuses personnes pardonner les broutilles s’acharnent à rejeter la les plus infimes. Ces les petites choses que 3. Voyager et essayer responsabilité des proproblèmes finissent par l’on fait pour l’autre de nouvelles choses. blèmes que rencontre s’envenimer et devenir quand on est amoureux, Les couples amoureux leur couple sur l’autre. lancinants comme des mais qu’on arrête de sont heureux de chanMalheureusement, cette maux de dents, jusqu’à faire au fil du temps. Et ger de décor de temps attitude les empêche ce que le couple ne se après, on se demande en temps, et de rester d’amener quelque chan- supporte plus. Avoir une où est passé l’amour», ouverts à la nouveauté. gement positif que ce relation intime signifie explique Simon Rego, Diane Lemercier, une soit. Pour prendre vos qu’à un moment, vous psychologue. journaliste, conseille responsabilités, vous ferez forcément de la «C’est un peu comme de voyager et de faire pouvez tous les deux peine à votre conjoint, l’œuf et la poule : estde nouvelles choses commencer par comcar après tout, nous ne ce qu’on arrête de se ensemble, des choses muniquer de manière sommes que des êtres comporter ainsi quand amusantes et palpitansincère et constructive. humains. Mais le parle sentiment amoureux tes, au moins une ou La communication est don s’apprend, et plus s’étiole, ou l’inverse?» deux fois par an. un pilier essentiel qui on est prêt à le pratiSi vous aviez l’habitude «Les voyages sont l’un permettra à un mariage quer, plus ça devient de vous embrasser pour des moyens les plus ou à une relation de facile». vous dire au revoir ou efficaces pour apporter résister à l’épreuve du de vous écrire des petits un souffle d’air frais temps: le dénominateur 6. Entretenir les élémots et que vous avez dans notre relation, à commun de nombreux ments romantiques de arrêté de le faire, il est mon mari et moi. Nous divorces, c’est que l’un la période de séduction. temps de réintroduire retrouver quelque part, ces petites habitudes des partenaires, ou les Les couples amoureux loin de la maison et de gentilles et romantiques deux, a cessé de comne font pas le point sur ses obligations, de la dans votre routine. muniquer avec l’autre. leur relation tous les LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N°1257 | PAGE 22.

7. Laisser à son partenaire l’occasion de passer du temps tout seul. Être amoureux ne signifie pas être constamment l’un avec l’autre… Passer du temps chacun de votre côté, à l’occasion, peut être une manière saine de mieux vous retrouver. Lisa, une Américaine vivant à Paris, est mariée depuis huit ans. Ce sont leurs secondes noces à tous les deux. «J’ai beaucoup appris des Françaises sur ce qui fait le ciment des couples», observe-telle. «Aussi surprenant que cela puisse paraître, il ne s’agit pas de la proximité. Bien sûr, c’est merveilleux d’être ensemble, mais il faut aussi passer du temps loin de l’autre. Quand on se retrouve, on apporte quelque chose de nouveau et de passionnant dans le mariage. Et avouons-le: ces retrouvailles romantiques sont un délice». 8. Rester en forme et actifs, ensemble. Pour Léon Marchal, avocat retraité, «les couples qui font de l’exercice ensemble se soutiennent, passent du temps tous les deux et font le plein d’endorphines, ce qui les rapproche et leur procure un sentiment de bien-être. Et puis, quand on fait de l’exercice ensemble, on se motive l’un l’autre, ce qui nous aide à donner le meilleur de nous-mêmes». 9. Ne pas être avare de marques d’affection

et de reconnaissance. Janine Vribois, psychothérapeute, est convaincue qu’«entretenir la tendresse et l’admiration est l’un des facteurs majeurs qui permettent aux couples de rester amoureux malgré le nombre des années. Montrer régulièrement à votre partenaire que vous appréciez sincèrement ses qualités tout en acceptant et comprenant le rôle que vous jouez dans les défauts qui vous agacent reste le meilleur moyen de conserver une note positive et aimante dans votre relation, au lieu de laisser les choses tourner au vinaigre». 10. Entretenir une ambiance torride dans la chambre. Les couples amoureux savent s’exprimer sous la couette. «Ne laissez pas votre vie sexuelle s’endormir», recommandent Pierre et Annie Lenormand, qui animent des séminaires sur le mariage. «Retrouvez-vous régulièrement en amoureux, surtout si vous sentez que vous y mettez moins d’entrain. C’est surprenant comme l’anticipation peut mettre en appétit, comme c’était le cas quand vous sortiez ensemble. Laissez vos petits désaccords sur les préliminaires et sur les rôles passifs ou actifs de côté en menant la danse à tour de rôle. Les réactions chimiques déclenchées dans le cerveau par l’activité sexuelle sont essentielles pour entretenir le lien entre vous».


étranger |

Incidents à Paris et à Marseille lors des commémorations de l’armistice

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oixante-dix personnes ont été interpellées lundi en marge des commémorations de l’armistice de la Première Guerre mondiale sur les Champs-élysées où le cortège de François Hollande a été hué, a annoncé le ministre de l’Intérieur Manuel Valls. à Marseille, un Député UMP, Bernard Reynès, a été poignardé. Plusieurs coups de couteau ont été portés sur lui lors des cérémonies de commémoration du 11 novembre.

Le pronostic vital de l’élu n’est pas engagé. Les faits se sont produits devant le cimetière de Châteaurenard où un homme a porté trois coups de couteau dans le dos du député, blessant également deux autres personnes dont une adjointe de la municipalité. L’agresseur, dont on ne connaît pas les motivations, a été interpellé et placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Châteaurenard, une commune de 15.000 habitants dans le nord des Bouches-du-Rhône. François Hollande «a appris avec consternation l’agression dont a été victime le députémaire de Châteaurenard, Bernard Reynes, ainsi que deux autres personnes qui assistaient aux cérémonies du 11 novembre», écrit l’Elysée dans un communiqué. «Cet acte est profondément odieux. Le chef de l’Etat tient à apporter tout son soutien et sa solidarité au députémaire, aux victimes, ainsi qu’à leurs familles», ajoute la présidence française. Interpellations à Paris. à Paris, soixante-dix personnes ont été interpellées lundi en marge des commémorations de l’armistice de la Première Guerre mondiale sur les Champs-élysées où le cortège de François Hollande a été hué, a annoncé le ministre de l’Intérieur Manuel Valls. Des heurts ont éclaté entre les forces de l’ordre et des manifestants dont certains ont scandé «Hollande démission» «Dictature socialiste», ou «Hollande, ta loi on n’en veut pas», un slogan entendu lors des manifestations des opposants au mariage homosexuel. «Aujourd’hui sur les Champs-élysées, quelques dizaines d’individus liés à l’extrême-

à 22 ans, Kevin Chenais pèse près de 230 kg en raison d’un dérèglement hormonal. DRéservés. Le président français François Hollande lors du dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu. AFP. droite, au Printemps exigé leur libération rouge sur BFM TV. élevées pour dénoncer est immense (...) mais français, au Renouveau immédiate. «Il n’y avait pas de un mouvement de prole moment ne s’y prête français n’ont pas voulu huée pendant la cérétestation hors de propos. pas, c’est un moment de respecter ce moment RAS-LE-BOL. monie militaire (...) les «La colère des Français solennité, de recueil, de de recueillement et de «Je désapprouve (les gens ont commencé rassemblement», a dit à manifestations) et le FN après, c’est le chef de la presse Manuel Valls, n’y est strictement pour l’état qu’ils voulaient faisant état de la prérien», a déclaré la prési- huer». François Holsence de personnalités dente du Front nationale lande «n’entend pas le du Front national sur les Marine Le Pen sur BFM ras-le-bol des gens, il Champs-élysées. TV. Le FN «a même été continue sur sa lancée «Ces événements sont victime d’arrestations sans écouter», a-t-elle inacceptables, insuppor- qu’il faudra éclaircir, ajouté. «Les mesures tables, on ne peut pas ce sont des méthodes fiscales, loin de frapper ainsi mettre en cause réservées aux pays à seulement les classes la mémoire de ceux tendance totalitaire». supérieures, frappent qui sont morts pour la Certains des manitout le monde». France, on ne peut pas festants présents sur Un porte-parole du utiliser un rassembleles Champs-élysées mouvement des «Bonment de ce type pour portaient des bonnets nets rouges» qui manis’attaquer aux valeurs rouges tandis que festent depuis plusieurs de la République et d’autres brandissaient semaines contre l’écode notre pays», a-t-il des drapeaux français. taxe, Christian Troadec, ajouté. Pointé du doigt «Je trouve absolument a condamné la manipar le gouvernement, le honteux qu’on n’ait festation parisienne et a FN a riposté en dénonpas le droit de parler assuré que ces personçant des arrestations sans être interpellé, dire nes n’avaient rien à voir «préventives et arbitrai- «Hollande démission» avec son mouvement. res d’adhérents venus n’est pas injurieux», a Dans la classe politique assister pacifiquement déclaré une manifestan- française, plusieurs aux cérémonies» et a te coiffée d’un bonnet voix se sont également

souvenir», a dit l’ancien ministre de la Défense et président du Nouveau Centre Hervé Morin sur i>TELE. «Ce moment qui est un devoir de mémoire c’est un message d’unité, c’est un vivre ensemble, un passé commun, c’est une volonté de partager ce qui a constitué l’unité du pays». «Même si François Hollande n’est pas à la hauteur de la situation en tant que président de la République, il représente l’unité nationale et ce n’est pas le moment de le faire», a-t-il ajouté. Sur son compte Twitter, le président du groupe EELV au Sénat Jean-Vincent Placé s’en prend lui aux «nervis de l’extrême-droite qui conspuent le chef de l’État en ce jour de mémoire et de recueillement pour nos morts et pour la paix». Dans les rangs de l’UMP, Dominique Paillé juge «regrettable» les huées visant le chef de l’état, Valérie Pécresse dénonçant, elle, des critiques «franchement déplacées».

Leurs meurtriers bientôt identifiés

Les dirigeants européens se mobilisent à Paris pour l’emploi des jeunes

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a quasitotalité des chefs d’état et de gouvernements européens sont attendus ce mardi à Paris pour une deuxième conférence sur l’emploi des jeunes en Europe, à l’heure où le chômage des jeunes représente l’un des défis les plus cruciaux dans l’Union européenne. Au total, 24 chefs d’état et de gouvernements se retrouveront à l’élysée pour une deuxième conférence sur ce thème après un premier rendez-vous qui s’était déroulé le 3 juillet dernier à Berlin. Les présidents

du Conseil européen, Herman Van Rompuy, de la Commission, José-Manuel Barroso, du Parlement, Martin Schulz, et de la Banque européenne d’investissement (BEI), Werner Hoyer, seront également présents à Paris. Ces derniers mois, l’UE a débloqué d’importants budgets et lancé une série d’initiatives pour lutter contre le chômage des jeunes. L’une des mesures-phare est la «garantie pour la jeunesse», qui vise à proposer, dans les quatre mois, à chaque jeune au chômage ou à la sortie de ses études, une offre d’emploi, de stage ou de formation. Chaque

état-membre est tenu de présenter aux instances européennes un plan de mise en oeuvre de cette garantie. Actuellement, 6 millions de jeunes européens sont sans emploi, soit un jeune sur quatre. à Paris, il s’agira de confronter leurs expériences nationales et de s’assurer de la mise en oeuvre rapide et effective des décisions prises pour lutter contre le chômage des jeunes. Une réunion des ministres européens du Travail et des Affaires sociales est prévue en matinée, avant la séance de travail des chefs d’Etat et de gouvernements.

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Les deux journalistes français de Rfi exécutés le 2 novembre à Kidal. AFP.

es meurtriers des deux journalistes français de Rfi, tués le 2 novembre à Kidal dans le nord-est du Mali, sont sur le point d’être identifiés, a déclaré lundi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. «Nous travaillons bien sur le sujet, dans une bonne coordination entre les forces françaises (et les forces maliennes)», at-il déclaré sur BFM TV-RMC. «Les chemins de l’identification sont tout proches». Saluant «la mobilisation des différents services» et «le sou-

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tien des Maliens», il a ajouté que l’enquête «progress(ait) rapidement». Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été enlevés puis tués le 2 novembre dernier à Kidal alors qu’ils venaient d’interviewer un représentant des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Selon des sources proches des services de sécurité maliens, contactées vendredi dernier, au moins neuf personnes ont été interrogées jusqu’ici par les forces françaises et remises aux autorités maliennes dans le cadre de l’enquête.

Le propriétaire du véhicule 4x4 qui a servi à l’enlèvement a notamment été identifié comme étant Baye Ag Bakabo, un Touareg lié à la fois au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et aux djihadistes d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Des combattants fidèles à Abdelkrim al Targui, qui commande une des brigades d’Al Qaïda dans la région, ont revendiqué la semaine dernière le meurtre des deux journalistes en représailles aux «crimes perpétrés par la France et ses alliés onusiens, maliens et africains».


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Le maillot de Miss Venezuela, la plus belle femme du monde, donne le tournis

our sa première prestation officielle, la nouvelle Miss Univers Maria Gabriela Isler portait un sacré maillot de bain à 1 million de dollars. Ça donne le tournis.

rès. Maria Gabriela Isler, elle, nage donc en plein bonheur. Sa première sortie en tant que Miss Univers 2013 a donc marqué les esprits avec ce maillot aux 900 pierres précieuses. «Nous avons des gardes armés, alors ne vous faites pas d’idées», a malicieusement glissé aux journalistes présents Paula Shugart, présidente de l’organisation de Miss Univers. «Je me demande où sont ces gardes, parce que je m’enfuirais bien avec !», a rebondi Maria Gabriela Isler, qui prouve qu’être élue Miss Univers n’empêche pas de garder le sens de l’humour.

Miss Venezuela a été élue samedi Miss Univers à Moscou. Maria Gabriela Isler, 25 ans, a été préférée à 85 autres candidates, parmi lesquelles la Française Hinarani de Longeaux. Pour sa première prestation officielle dimanche, la nouvelle plus belle femme du monde est apparue vêtue d’une robe sertie de pierres précieuses, estimée à un million de dollars! La Vénézuélienne Maria Gabriela Isler a été élue à l’issue de la cérémonie organisée au Crocus City Hall de Moscou. Elle succède à l’Américaine Olivia Culpo, qui lui a remis la couronne de diamants. un maillot de bain cousu de pierres précieuses. Âgée de 25 ans, cette présentatrice de télévision portera donc pendant un an le titre officieux de «plus belle femme du monde». Pour sa première prestation officielle en tant que Miss Univers 2013, Maria Isler a fait sensation dimanche, en apparaissant avec un maillot de bain cousu de pierres précieuses, d’une valeur d’un million de dollars. Fourni par une marque de lingerie italienne, comportait, selon Le Nouvel Observateur, «un pendant d’émeraude cousu sur le devant, ainsi qu’un motif fluide composé de diamants et de rubis sertis d’or». C’est dans un grand hôtel de la capitale russe, qui avait donc hébergé la cérémonie pour la première fois la veille, que Maria Gabriela Isler a effectué cette première sortie officielle. «Je suis une fille simple, a commenté la jeune femme. Je suis venue pour m’amu-

FINANCE PRESS GROUP. Le Soft International Global site www.lesoftonline. net/www.lesoft.be LeSoftConcept LeWebSoftConstruct InterCongoPrinters Radio Télé Action kkmtry@yahoo.com info@lesoft.be Phone 0898936344 SIP-AFRiMAGES B-1410 Belgique. Tél 00-32-488205666. Fax 00-322-3548978. eFax 00-1-707-313-3691 Fondateur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Conseil de direction Mireille Kin-kiey Ngingi Mpanza. Gasha Kin-kiey. Directeur général Gasha Kin-kiey Mulumba.

Âgée de 25 ans, cette présentatrice de télévision qui portera pendant un an le titre officieux de «plus belle femme du monde», a, pour sa première prestation officielle, fait sensation en apparaissant avec un maillot de bain cousu de pierres précieuses. dr. ser, pour profiter du présentée par Thomas trio gagnant très latin ans après la dernière, pour ce concours de moment, et voilà. Roberts et l’ex-Spice donc, élu par un jury et seule, victoire d’une Miss Univers 2013, a Je m’enfuirais bien Girl Melanie Brown où figurait notamment été éliminée au preFrançaise au concours avec!» (alias Mel B). Elle a le chanteur d’Aerosmier tour, tout comme de Miss Univers, Samedi, la belle Vénédevancé l’Espagnole mith Steven Tyler. La Christiane Martel la candidate russe, zuélienne avait donc Patricia Yurena Rodri- Tahitienne Hinarani attend donc toujours ce qui a provoqué triomphé à l’issue guez et l’Équatorienne de Longeaux, qui requ’une compatriote une bronca du public d’une cérémonie Constanza Baez. Un présentait la France lui succède au palmamoscovite. Soixante Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008.

Directeur associé Yves Soda. Comité éditorial T. Matotu, D. Dadei. Nzila Mungenga Senda, Rédacteur en chef. Pold Levy. Secrétaires de rédaction Nzila Mungenga Senda. Muyaya Wowo Bukwey. L’actu. Chef de service: Nzila Mungenge. Mardochée Ngombe. Mon porte-monnaie. Pold Levy. Ma vie. Chef de service Christophe Muyaya Wowo Bukwey. Daniel Cassinon Mpoyi. Administration et Commercial. Alain Bubu Tél. 0993057455. Assistante: Claudine Ngingi. Tél. 0898936344. Immeuble BoTour KinshasaGombe. Directeur de la publication. Munyonga Mubalu. AMP Agences et Messageries de la Presse belges. Accords spéciaux. Belgique. Trends. Trends, Tendances. Le Vif/ L’Express. Knack. © Copyright 2012 FINPRESS. Imprimé à Kinshasa InterCongoPrinters THE NEWSPAPER LE SOFT INTERNATIONAL IS PUBLISHED BY FINPRESS GROUP | DIFFUSION MONDE PRESSHOP.

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