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N°1259 | 1èRe éd. lundi 25 novembre 2013 | 24 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
La CPI se saisit du Dép. Babala
Article en page 8.
Le «Chef de l’état» de l’Udps est désormais réaliste Toute la garde la une du soft |
président, qui a décidé de radier quiconqne accepterait d’aller siéger à l’Assemblée nationale mais qui touche ses émoluments ou envers qui le bureau de l’Assemblée nationale se montre magnagnime prenant en compte son statut de femme relativement âgé et donc des «considérations d’ordre humanitaire, étant certainement dépourvue de tout».
rapprochée du Sphinx souhaite rejoindre Kabila en sollicitant des postes ministériels
I
lls ont beaucoup joué des années durant avec Kabila. Calmement, le félin s’était tapi sur l’herbe attendant son heure. à l’arrivée - il faut le reconnaître - les coups qu’il a portés ont été durs, trop durs, massifs. Il leur en faudrait du temps pour qu’ils s’en remettent. Pragmatique, Maman Marthe Tshisekedi l’épouse du Sphinx - a été la première à s’avouer vaincue. Elle s’est mise à travailler au corps son mari de «Chef de l’état»... de l’Udps ou des manguiers qui a encore tout récemment rabroué le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, l’Allemand Martin Kobler - chef de la Monusco - parti le consulter sur le calendrier électoral estimant qu’il ne saurait répondre à cette question aussi longtemps que le contentieux des derniers scrutins n’a pas été vidé. Auprès de son mari, elle a obtenu trois résultats. Le premier: que le vieux leader accepte que son fils Félix a grandi; il a poussé ses crocs. Il est marié et a, à son tour, des enfants et qu’il n’est plus au biberon. Ce qui a été facile en réalité... Deuxième résultat: que Papa étienne accepte de laisser ouverte la maison familiale où le fils, sa petite épouse, les enfants peuvent aller et venir sans anicroche. Ceci a été moins facile mais au finish, Tshise-
kedi a dit «abusolument Maman - comme il prononce son «absolument» - tu as raison». Troisième et dernier résultat: le fiston Félix peut et doit s’émanciper, s’assumer, s’associer avec qui il veut - même avec le Diable si bien lui en fasse, la Majorité présidentielle de Kabila, même avec le Président lui-même - quitte à ce que le Vieux Leader aille jusqu’à exclure son fils de l’Udps si telle est sa volonté. Et, paradoxalement, ce qui paraissait trop compliqué est apparu incroyablement simple. Tshisekedi a dit: «Mais Maman, c’est normal! Si notre enfant quitte la ligne du parti, il quitte le parti mais il restera notre enfant, notre maison est sa maison».
La tragédie de la fratrie Tshisekedi. Bien joué Maman Marthe qui a poussé un ouf de soulagement! Qui a dit que Tshisekedi était borné voire trop borné, qu’il ne savait rien de ce qui se passait, ne comprenait rien à ce qui se passait autor de lui, ... qu’il n’était pas un tacticien! En acceptant cette feuille de route de son épouse Marthe présentée au nom de la famille, Tshisekedi tire sa famille biologique de l’enfer auquel il l’avait contrainte et qui n’en pouvait plus de jurer contre une inhumanité terrifiante d’un père, d’un frère, d’«un
Drapeau tricolore dans le dos, tapis rouge type présidentiel, le leader de l’Udps étienne Tshisekedi qui s’est autoproclamé président du pays, s’assure tous les attributs du pouvoir en faisant rêver les plus irrédentistes des militants de moins dont le cercle se réduit journellement. dr. homme qui se dit d’opportunités - la plus tins, qui dit mieux? et blement. Il y a aussi la Chef», en qui tout le récente est le poste à la qu’il a laissé filer au propre sœur du Sphinx, monde avait cru mais Commission électorale point d’en faire dire à Eugénie Tshika, élue qui a mangé son pain Nationale Indépendan- d’aucuns que TshiseDéputée de Kabeya blanc. te, Céni version Makedi était poursuivi par Kamwanga, Kasaï Car dans cette tragédie lu-Malu 2013, un poste la malédiction, celle de Oriental, aux dernières de la fratrie Tshisecousu sur mesure, où il Mobutu, son meilleur élections sur les listes kedi, il n’y a pas que aurait pu se nicher afin ami qu’il a construit, Udps, contrainte d’être le fils Félix qui a laissé de veiller et de certifier puis trahi, dont l’omsolidaire sur papier s’échapper nombre la régularité des scrubre le poursuit inexora- avec son frère de LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1259 | PAGE 2.
Jusqu’à l’ ayatollah Tshipamba Mpwila. Au titre d’ancien Premier ministre du pays, Tshisekedi, son épouse et tous leurs enfants sont d’ailleurs éligibles pour la vie à certains avantages: viatique mensuel, billet allerretour en Europe pour des vacances, soins de santé payés par l’état. Ainsi en a décidé le Gouvernement Matata qui a délibéré un Décret en Conseil des ministres... Il était moralement inacceptable de voir se transformer jour après jour en loque humaine ceux qui ont servi à un moment ou un autre l’état à cette haute fonction de Premier ministre, était le postulat de l’équipe Matata, en attendant peut-être d’en faire de même à des ministres sous... certaines conditions... Et voilà même un ayatolah comme François Tshimpampa Mpwila, le dur des durs de la fatrie, font désormais une courbe rentrante. Tous avaient misé sur l’écroulement de Kabila avec cette énième rébellion du M23, soutenue par les mêmes puissants voisins. On a vu comment certains «gros calibres» de Kinshasa se sont mis à regarder vers Bunagana. Ils n’avaient pas imaginé que Kabila en viendrait à bout de ces rebelles, grâce à un destin qui lui a toujours souri. Il est vrai que depuis que Tshipampa qui avait donné des sueurs froides à un Louis Michel - ministre belge des Affaires étrangères puis commissaire européen - avait rallié le milliardaire Raphaël Katebe Katobo, cousin du gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe, on savait que le dur s’était politiquement liquéfié.
T. matotu n
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L’Udps déclare rallier la Majorité présidentielle et réclame des postes Outre la Primature, la garde rapprochée de Tshisekedi veut la Banque centrale, les Finances, la Justice, l’Agriculture, l’Intérieur, l’éducation, une vice-présidence de l’Assemblée nationale, une vice-présidence de la Céni, etc.
A
u nom de la cohésion nationale qu’ils galvaudent, ils félicitent le Président de la République pour ses succès militaires au Kivu, tirent à boulets rouges sur leur Sphinx qu’ils ont aidé à construire, acceptent de s’auto-exclure - stratégiquement - de leur parti Udps afin de se battre au sein des Institutions - en fait de les piégeren interne - et font des demandes qui dénotent de leur état d’esprit. Quand Mobutu-Le Léopard invoquait des problèmes psychiatriques, on s’emploie à mieux l’interpréter aujourd’hui. Outre le poste de Premier ministre, la garde rapprochée de Tshisekedi réclame w la Banque Centrale; w le Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire; w le Ministère de l’Intérieur, Identification et Recensement de la Population, Décentralisation et Urbanisme; w le Ministère de l’Enseignement et éducation; w le Ministère des Affaires sociales (introduction du système des Mutuelles, accès à l’eau potable, à l’électricité, au logement décent, aux soins de santé, à un enseignement obligatoire et gratuit; orphelinats, enfants de rue); w le Ministère des Infrastructures (administratives, sanitaires, énergétiques, routières, ferroviaires, maritimes et aériennes); w le Ministère de Culture et Arts; w le Ministère des PME; w la Vice-Présidence de la CéNI; w une Vice-Présidence de l’Assemblée Nationale; w une Vice-Présidence du Sénat; w la Création de la
Chambre de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption et contre l’impunité qui sera présidée par l’UDPS; w la Création de la Chambre des Experts et Consultants présidée par l’UDPS; w la Création de la Chambre des Chefs de Terre, Chefs Coutumiers et Sages présidée
par le Chef Coutumier de l’obédience Udps; w des Entreprises: la MIBA, la RéGIDESO et la SNéL; w Des Gouvernorats: les deux Kasai, la Province Orientale, l’équateur et le NordKivu; w Des sièges coopés au Sénat et aux Assemblées provinciales; w Les postes et ministères réclamés au niveau «fédéral» le sont aussi au sein des Institutions Provinciales (Gouvernements provinciaux et Assemblées provinciales). w Pour la pacification de l’environnement politique, la stabilité du pays et la crédibilité et la priorité à accorder à la solution des problèmes du Peuple, les Institutions étatiques de cohésion et d’union nationale ne devront pas être remaniées jusqu’aux élections de 2016. w Un pacte de fidélité et un code de bonne conduite devront être signés par chacun de nous devant l’opinion et en présence des Représentants des Décideurs Internationaux et les Chefs de Terre, Chefs Coutumiers et Sages de notre Pays. Ci-après, en intégralité: «Bureau d’études, Expertise et Stratégies BEES 220: Nos conditions pour faire partie des Institutions étatiques d’union et de cohésion nationale. 1. Tolérer «Joseph Kabila» à la tête de notre Pays jusqu’a ce jour et accepter même de faire partie des Institutions étatiques avec lui est déjà pour nous une concession trop grande. L’UDPS et le Peuple congolais ont démontré à leur tour, lors des élections du 28 novembre 2011, que la Vérité, la Justice et le Peuple contiennent une force intrinsèque invincible qui s’est révélée comme telle de façon transhistorique et ubiquitaire. Ceux qui pensent que notre Pays fait totalement exception et qu’ils peuvent mépriser, bafouer, contrecarrer et piétiner la Vérité, la Justice et la Volonté libre et souveraine du Peuple et cracher dessus ont été et seront encore davantage tôt ou tard rattrapés par ces évidences, et plus ils seront montés par
la force, la violence, les hold-up électoraux dans leur arrogance, orgueil, pouvoir et puissance, plus dramatique sera leur chute et plus déshonorante leur humiliation. En effet, malgré le fait que 1’UDPS et le Peuple Congolais n’ont pas été associés à la rédaction de la Constitution et de la loi électorale et ne comptaient pas leurs Dignes Représentants et Témoins au sein de la CéNI et bien que le pouvoir organisateur ait battu le record mondial dans le recours à tout l’arsenal disponible aujourd’hui des tripatouillages constitutionnels, des fraudes, des intrigues, des irrégularités, des anomalies et des intimidations en faveur du Candidat du pouvoir organisateur des élections du 28 novembre 2011, l’incroyable s’est produit à l’issue de ces élections: le Candidat du pouvoir organisateur a perdu l’élection Présidentielle. Ce Candidat a été à la fois disqualifié selon sa propre Constitution et sa propre loi: ses voix de vote ne devaient même pas être comptées. Et plus grave encore: il a même perdu cette élection dans les urnes si l’on compte les voix de vote selon la vérité des urnes et la justice. C’est M. étienne Tshisekedi qui a remporté l’Election Présidentielle. La CENI présidée par l’un des Membres Fondateurs du PPRD (Conglomérat politico-militaire du pouvoir organisateur) et constituée uniquement des représentants du pouvoir organisateur a publié de faux résultats et la Cour Suprême de Justice constituée de membres nommés par le Candidat malheureux a entériné ces faux résultats. L’UDPS dispose des Documents qui s’approchent beaucoup plus près de la Vérité des urnes et de la Justice. La publication des faux résultats par la CéNI et leur entérinement par la Cour Suprême de Justice n’ont pas soulevé à travers tout le Pays l’allégresse et les scènes des liesses populaires. Le Peuple Congolais ne se reconnaît ni dans le pouvoir déchu ni dans ses animateurs désavoués.
La CéNI et la Cour Suprême de Justice ont aggravé la rupture de confiance déjà existante entre le pouvoir d’invasion, d’occupation, de domination étrangère, de prédation et d’extermination. Le fossé profond et infranchissable déjà existant entre ce pouvoir et le Peuple Congolais s’est encore élargi. Et l’impasse politique est totale. Depuis le hold-up électoral jusqu’à ce jour règne à travers tout le Pays le Deuil National. Un Compatriote, le jeune Cédric Nyanza, s’est même immolé à Borna, dans le Bas Congo, puisqu’il ne s’était jamais imaginé que les êtres humains normaux pouvaient jusqu’à ce point se moquer de la Vérité et de la Justice et avoir un tel mépris contre la Volonté libre et souveraine du Peuple exprimée dans des circonstances extrêmement difficiles. L’organisation des concertations nationales, le nombre effrayant de plus de 600 recommandations qui en sont issues et la décision de gérer le Pays grâce aux Institutions étatiques d’Union et de Cohésion nationales consacrent l’aveu de l’échec et de l’incapacité du pouvoir déchu de faire quelque chose de positif, de bien, de sérieux, de valable et de crédible. 2. Ni une capitulation, ni une reddition, ni un quelconque renoncement à poursuivre le Combat de libération nationale, mais démonstration de notre volonté politique et de notre pragmatisme nécessaires pour le triomphe de l’Intérêt Supérieur de la Patrie et du Peuple. Tous les chiffres publiés par les Organisations Internationales crédibles démontrent que les paramètres vitaux du Pays deviennent chaque jour davantage plus que préoccupants, alarmants et dans le rouge. Notre Pays est aujourd’hui menacé de disparition et notre Peuple est menacé de génocide complet. Ne pas agir, c’est manquer à notre devoir d’assister une personne en danger de mort, c’est trahir notre vision patriotique, démocratique, humaniste, humanitariste et écologiste.
Continuer à tolérer «Joseph Kabila» à la tête de notre Pays jusqu’à ce jour et aller même jusqu’à accepter de faire partie des Institutions étatiques avec lui est pour nous une concession trop grande. Nous faisons cette trop grande concession uniquement pour l’Intérêt Supérieur de notre Pays aujourd’hui menacé de disparition et pour l’intérêt Supérieur de notre Peuple aujourd’hui menacé de génocide complet. Les usurpateurs accrochés au pouvoir par la violence, le défi et la force n’ont ni la volonté politique ni la capacité de mettre fin à la Tragédie qui ne fait que s’aggraver ni de débloquer à eux seuls l’impasse politique qui perdure. Nous ne capitulerons jamais devant notre devoir sacré de sauver notre Patrie et notre Peuple: nous poursuivrons notre Combat de libération nationale à partir de l’intérieur même des institutions étatiques avec la même détermination, la même constance, la même loyauté, la même fidélité et le même courage par lesquels nous sommes toujours singularisés. Nous souhaitons ardemment que ceux qui resteront en dehors des Institutions étatiques forment un Corps compact, consistant, responsable et solidaire autour du Président du Parti et Président Elu, tous imprégnés toujours de la même vision et qu’ils poursuivent le Combat de libération nationale avec la même sincérité, la même loyauté et la même détermination 3. Démilitarisation du Territoire Congolais et Force Internationale Neutre. Tous les groupes armés étrangers connus et les bataillons de l’Armée Patriotique Rwandaise abusivement appelés «Rebelles Congolais» et auteurs des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, de crime de génocide, des massacres à large échelle, des violences sexuelles et du pillage illégal des richesses naturelles du Congo doivent être désarmés par la Brigade Spéciale de la MONUSCO, traduits devant la Justice Internationale ou sommés de quitter le
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Territoire Congolais. Les FARDC, les Croupes armés congolais, la Police nationale et les Services de Sécurité sont la continuité de la Force Publique coloniale et se sont illustrés par des crimes contre la population, les biens et les Forces démocratiques. Ils ne sont pas formés dans l’esprit et le système démocratiques et ils sont même infiltrés, dirigés par des étrangers. Ils doivent être désarmés par la Brigade Spéciale de la MONIJSCO et internés dans les Casernes w Les enfants enrôlés dans les groupes armés doivent être démobilisés et accompagnés dans leur réinsertion sociale selon la procédure de DDR. w Les adultes qui veulent être démobilisés doivent être accompagnés par la procédure de DDR. w Ceux qui veulent continuer à servir le Pays sous le Drapeau doivent être sélectionnés selon le profil définit par la CNS, les qualifications personnelles et le respect de l’équilibre régional et suivre pendant deux ans (2014-2016) une formation adéquate propre aux Corps semblables qui œuvrent dans l’esprit et le système démocratiques. Pendant deux ans (2014-2016) d’existence des Institutions étatiques de cohésion nationale, qu’une Force Internationale Neutre s’occupe de la sécurité et de la protection des Institutions, de leurs Animateurs, de la population, des biens, du maintien de l’ordre public, de l’intégrité du Territoire, de l’intangibilité des frontières. 4. L’actualisation du compromis politique global issu de la CNS Nous rappelons qu’en vue de préparer une période de transition pacifique à l’avantage du peuple mais aussi des partenaires socioéconomiques impliqués dans le processus de l’avènement de la IIIème République, des négociations se sont tenues du 6 avril 1992 au 30 juillet 1992 entre les Délégués de la CNS conduits par Mgr Monsengwo, le Président de la CNS et les Délégués de Mobutu. Ces négociations ont abouti au Compromis politique global adopté
et signé par les Experts de la Présidence de la République d’une part et les Délégués de la CNS d’autre part. Au départ, les négociations s’étaient limitées aux deux grandes plates-formes que sont la Mouvance Présidentielle et l’Union Sacrée de l’Opposition. à la fin, elles se sont étendues à toutes les composantes et platesformes de la CNS. Le 30 juillet 1992, au Palais du Peuple, les parties en présence se sont convenues sur les dix principes ci-après qui forment le Compromis politique: 1. Neutralité de la Transition dans ce sens qu’elle n’applique pas la politique d’une tendance, mais celle de la Nation toute entière définie par la CNS et devant être gérée sans exclusive ni militantisme partisan. C’est une période de rassemblement de toutes les filles et de tous les fils du pays pour vaincre la crise. 2. Dans la perspective de la démocratie pluraliste, désormais tout Zaïrois (aujourd’hui Congolais) doit jouir pleinement de tous les droits reconnus à la personne humaine et aux citoyens et les exercer effectivement. 3, Désormais, toute personne, toute institution impliquée dans la gestion de l’Etat doit être contrôlée régulièrement et, le cas échéant, sanctionnée (positivement ou négativement). 4. Aucune institution ne peut imposer sa volonté au peuple ou aux autres institutions. 5. Chaque institution jouit des garanties suffisantes de son autonomie dans l’exercice des pouvoirs qui lui sont dévolus, sans que cela ne conduise au cloisonnement dans la direction des affaires nationales. 6. Aucune institution, aucun organe ne peut se servir de ses pouvoirs constitutionnels pour gêner un autre ou l’empêcher d’exercer les siens. 7. Le Président de la République, Institution Suprême de l’état et symbole de l’unité de la Nation, doit être mis à l’abri de tout ce qui peut entamer son prestige et sa crédibilité pendant la période de
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Le Plan Tshisekedi de sortie de crise paraît risible (suite de la page 3).
la Transition. 8. Le Gouvernement est entièrement responsable de la gestion de la chose publique dont il rend compte à la Nation à travers le Haut Conseil de la République. 9. La défense nationale incombe à tous les Zaïrois (aujourd’hui Congolais). Elle constitue le domaine de collaboration par excellence entre les plus hautes instances du pays. 10. L’armée nationale doit être celle du développement. Elle assure la défense du territoire contre les agressions extérieures et participe, en temps de paix, à l’œuvre de l’édification nationale. Ainsi que l’a synthétisé Mgr Monsengwo, le Président du Bureau de la Conférence Nationale Souveraine lors de son adresse du 14 Août 1992, l’organisation concertée de la Transition reposait sur quatre compromis: w Compromis pour une
concertation entre le Pouvoir et l’Opposition en vue d’aboutir à un texte constitutionnel codifiant cette organisation concertée de la Transition; w Compromis conciliant les éléments de la Constitution hérités de la IIème République avec les principes d’une Charte de la Transition entièrement nouvelle; w Compromis politique global impliquant toutes les composantes dans un nouvel esprit de conciliation comme dans une sorte de code de la Transition; w Compromis accepté par toutes les parties pour admettre le principe de faire assumer l’application du Code de la Transition par la CNS sous forme d’Acte. Nous proposons qu’un texte qui se rapproche de ce Compromis politique global, mutatis mutandis, soit adopté et signé entre le pouvoir déchu et nous en vue de gérer ensemble la période de deux ans
(1er janvier 2014-1er janvier 2016). Qu’il y ait une collaboration franche, positive, loyale et constructive entre le Président de la République et le Premier Ministre, laquelle collaboration se traduira par la prise consensuelle des décisions, des concertations et des séances fréquentes de travail. Que le Président de la République n’ait aucun pouvoir de révoquer un Ministre ou un Fonctionnaire de l’Etat appartenant à l’Equipe amenée et conduite par l’UDPS au sein des Institutions étatiques. Que ce Pouvoir ne revienne qu’à cette équipe elle-même et à l’organisation interne de cette équipe. Que le même principe soit respecté par le Premier Ministre envers les Ministres et les Fonctionnaires de l’état appartenant à la Famille politique présidentielle. Que l’Assemblée Nationale soit présidée par une Personnalité neutre
cooptée par les deux équipes. Nous proposons que cette Personnalité soit le Cardinal Laurent Monsengwo. Et qu’il soit assisté par deux Vice-Présidents: l’un de l’UDPS et l’autre du PPRD. Que le Sénat soit présidé par une Personnalité neutre cooptée par les deux équipes et que le nom de cette Personnalité soit proposé par le PPRD. Et que le Président soit secondé par deux Vice-Présidents: l’un du PPRD et l’autre de notre Equipe. 5. Les Postes et les Ministères exigés au sein des Institutions étatiques de cohésion nationale. Selon les chiffres du pouvoir en place actuellement, 1’UDPS est la deuxième Force politique du Pays. Nous exigeons qu’ils soient alors conséquents dans le partage des postes dans toutes les Institutions étatiques du Pays. Parmi les postes et les ministères que nous
exigeons, il y a notamment: w La Primature; w Le Ministère de la Justice; w Le Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire; w La Banque Centrale; w Le Ministère de l’Intérieur, Identification et Recensement de la Population, Décentralisation et Urbanisme; w La Vice-Présidence de la CéNI; w Une Vice-Présidence de l’Assemblée Nationale; w Une Vice-Présidence du Sénat; w Le Ministère de l’Enseignement et éducation; w Le Ministère des Affaires sociales (introduction du système des Mutuelles, accès à l’eau potable, à l’électricité, au logement décent, aux soins de santé, à un enseignement obligatoire et gratuit; orphelinats, enfants de rue); w Le Ministère des Infrastructures (administratives, sanitaires, énergétiques, routières,
ferroviaires, maritimes et aériennes); w Le Ministère des Finances; w Le Ministère de Culture et Arts; w Le Ministère des PME; w La Création de la Chambre de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption et contre l’impunité qui sera présidée par l’UDPS; w La Création de la Chambre des Experts et Consultants présidée par l’UDPS; w La Création de la Chambre des Chefs de Terre, Chefs Coutumiers et Sages présidée par le Chef Coutumier de notre obédience; w Certaines Entreprises: la MIBA, la RéGIDéSO et la SNéL; w Certains Gouvernorats: les deux Kasai, la Province Orientale, l’Equateur et le NordKivu; w Certains de nos Membres devront être coopés au Sénat et aux Assemblées provinciales; w Les mêmes postes et
ministères que nous réclamons au niveau fédéral devront nous être octroyés au sein des Institutions Provinciales (Gouvernements provinciaux et Assemblées provinciales). Pour la pacification de l’environnement politique, la stabilité du pays et la crédibilité et la priorité à accorder à la solution des problèmes du Peuple, les Institutions étatiques de cohésion et d’union nationale ne devront pas être remaniées jusqu’aux élections de 2016. w Un pacte de fidélité et un code de bonne conduite devront être signés par chacun de nous devant l’opinion et en présence des Représentants des Décideurs Internationaux et les Chefs de Terre, Chefs Coutumiers et Sages de notre Pays. Fait à Bruxelles, le 18 Novembre 2013. Dr François Tshipamba Mpuila GSM 0032493-325-104; E-mail: tshipamba.mpuila@ yahoo.fr
mumba, les Treize Parlementaires et tant d’autres acteurs de l’histoire n ‘ont été d’emblée ni compris ni applaudis. Nombreux Visionnaires, Pionniers, Stratèges, Martyrs et Héros qui ont rendu tant de services à leurs peuples, à leurs contemporains, à la Postérité et à l’Humanité ont été compris, applaudis, honorés et récompensés longtemps plus tard et même à titre posthume après leur mort. Exerçons-nous aux efforts constants et soutenus sur une longue durée car le Combat politique en général, et surtout le combat politique qui vise à libérer le Congo/Kinshasa un pays hautement stratégique, convoité par tant d’Acteurs internationaux et nanti de richesses immenses et diversifiées et de potentialités industrielles et économiques considérables - est forcément un combat dur et qui dure, un long processus enrichi au cours de l’histoire par des acquis qui se sédimentent de génération en génération, un processus fait de victoires d’étapes lors des batailles impitoyables, sanglantes et menées très souvent avec de «longs couteaux». C’est à la fin qu’il faudra cueillir les fruits
et récolter les résultats. Et le Véritable Héros sera le Soldat Inconnu: celui en qui se seront conservés, cristallisés, condensés et sublimés les convictions, les talents, les énergies, les sacrifices, les efforts et les contributions des Milliers des Compatriotes connus et ceux qui ont agi dans le secret, l’ombre et le silence.
vulgaire mangeoire, un moyen d’enrichissement illicite sans travailler et sans être contrôlé ni rendre des comptes et comme un instrument de domination, d’oppression, de prédation et d’extermination: ce régime fera tout pour perdurer le plus longtemps possible. Le régime de Mobutu n‘avait-ii pas perduré pendant 32 ans? w C’est oublier que ce régime se nourrit du sang de notre Peuple et du pillage des richesses nationales et que par conséquent, il n ‘est nullement gêné par l’ampleur croissante de la Tragédie; il continuera toujours à tuer, à piller et à être ravitaillé en stratégies de manipulation des masses par ses géniteurs, tuteurs et parrains étrangers et qu’il peut donc rebondir ou continuer à vivoter et végéter ainsi même pendant plus de deux décennies comme l’a été le régime de Mobutu. Relisez le Discours de Mobutu sur «Le Mal Zaïrois» (25 novembre 1977), les Interpellations (1978-1979), la Lettre des Parlementaires du Kasaï Oriental sur les Massacres de Katekelayi (Juillet 1979); l’Interview de M. Etienne Tshisekedi à la Libre Belgique (23 octobre 1980); la Lettre
des Treize Parlementaires (1er novembre 1980); les Documents sur les Consultations populaires de janvier-mars 1990; le Discours de Mobutu le 24 avril 1990; les Documents de la CNS (1991-1992)...: tous ces Documents démontrent que la crise congolaise est là déjà depuis longtemps et s’est amplifiée d’année en année, et pourtant le régime de Mobutu a encore perduré jusqu’à sa défaite militaire le 17 mai 1997 face à I’AFDL! w C ‘est refaire la même erreur que celle commise de 1992 à 1997: nous attendions que Mobutu affaibli physiquement et politiquement meure de sa belle mort. Et nous avons été surpris par la création de I’AFDL (un pouvoir d’invasion, d‘occupation, d’oppression, de prédation et d’extermination) et son accession au pouvoir. Nous ne connaissons pas tout ce qui se prépare et se trame en ce moment-ci dans tous les laboratoires et toutes les officines des géniteurs, tuteurs et parrains étrangers des auteurs du hold-up du 28 novembre 2011. Nous devons agir sur le terrain, anticiper et prévenir. 3. L’UDPS doit faire tout ce qui est en son
pouvoir et qui est possible de faire pour: w 1. Stopper l’aggravation exponentielle de la Tragédie et engager le Pays dans la voie du Progrès. w 2. Arrêter la course folle et ivre du navire congolais qui file à toute vitesse et inexorablement vers la disparition totale de notre Pays et le génocide complet de notre Peuple. Cette course folle et ivre vers la disparition totale de notre Pays et le génocide complet de notre Peuple est imprimée au navire congolais par un pouvoir étranger imposé par le Rwanda et l’Ouganda au Congo par des armes, la violence et les hold-up électoraux avec la complicité d’une fraction de congolais collabos et traîtres zélés. Il faut diversifier nos stratégies pour attaquer de toutes parts ce pouvoir avant qu’il n ‘atteigne son objectif final de prédation, de destruction totale et de génocide complet. Sinon, nous aurons été nous tous soit des complices et des traîtres avérés, soit des victimes consentantes et donc indignes, soit des hommes médiocres, méprisables et incapables de trouver des stratégies appropriées pour arrêter des crimes
actuellement perpétrés dans notre Pays; débloquer l’impasse politique actuelle; prévenir et éviter la disparition totale de notre Pays et le génocide complet de notre Peuple; contribuer de l’intérieur à rendre effectif l’imperium arraché par le hold-up du 28 novembre 2011 et hâter l’avènement d’un Etat de droit démocratique au Congo et la mise en place des fondements réels et solides de la cohésion nationale, de la paix durable et du progrès. w3. Mériter la confiance du Peuple aux élections prochaines. La diversification des stratégies conduira à l’effondrement rapide du régime déchu et nous permettra d’utiliser le Mandat obtenu le 28 novembre 2011 pour libérer le Pays et le Peuple et engager le pays dans la voie du Progrès. Sinon, sur la base de quel mérite et de quel bilan le Peuple nous élira aux prochaines élections? w 4. Être parmi les Organisateurs des préparatifs et du déroulement effectif de toutes les prochaines élections. En poursuivant notre combat avec une seule stratégie d’être en dehors des Institutions Etatiques, nous serons
«Que des Cadres du Parti, sans impliquer la Direction du Parti, acceptent de s’auto-exclure du Parti et entrent dans le Gouvernement et dans les Institutions»
A
utre document secret del’Udps élaboré par son Bureau d’études, Expertise et Stratégies, BEES. Bureau d’Etudes, Expertise et Stratégies BEES 212. L ‘UDPS face à ses responsabilités Même vision, même objectif mais stratégies diversifiées. Ne faut-il pas que certains Cadres de I’UDPS, compétents, convaincus, convaincants et déterminés, sans impliquer la Direction politique du Parti, prennent une Décision collective de s’auto-exclure du Parti et s’engagent, non seulement dans le Gouvernement d’Union Nationale, mais dans toutes les Institutions étatiques d’Union Nationale et poursuivent, à partir de l’intérieur de ces Institutions, leur Combat politique en jonction avec les Membres et les Forces démocratiques congolaises restés à l’extérieur des Institutions? 1. Notre Combat est un long processus: travailler dans la durée. Ne nous préoccupons pas d’être d’emblée ni compris ni applaudis par tous les lecteurs. Socrate, Jésus, Gaulée, Teilhard De Chardin, Patrice émery Lu-
2. Mettre la main à la charrue et aller jusqu’au bout. Nous contenter d’être des consommateurs passifs des informations, d’être des spectateurs acosmiques, neutres et éthérés qui se tiennent sur le balcon, les bras croisés, distribuant les points à ceux qui se jettent dans la fournaise du combat, se mouillent et se battent sur le terrain; nous complaire dans l’expectative, dans la simple constatation de l’impasse et du blocage politiques actuels et attendre que le régime actuel meure doucement de lui-même de sa belle mort, c’est une stratégie inappropriée, et c’est commettre au moins quatre erreurs: Rester indifférents à l’aggravation de la Tragédie actuelle: w C’est: ignorer que ce régime considère le pouvoir comme une
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Ils misent sur l’éclatement des Institutions qu’ils veulent intégrer toujours en dehors du processus préparatoire et organisationnel des prochaines élections. Nous continuerons à nous plaindre indéfiniment et inefficacement durant des journées, des mois et des années, de I ‘aggravation exponentielle de la Tragédie, de hold-up électoraux successifs, de crimes politiques et économiques perpétrés par les usurpateurs. Et nos plaintes, lamentations, jérémiades et incantations n’arrêteront ni le cours de l’histoire ni les auteurs de ces hold-up électoraux dans leurs activités maffieuses et criminelles contre notre Patrie et contre notre Peuple. 5. Ravitaillement financier du Parti. Les contributions financières statutaires de ces Cadres à partir de leurs salaires permettront à l’UDPS, en plus des cotisations des autres Membres,
d’initier des programmes importants d’autofinancement du Parti et d’assumer valablement son rôle de Force Motrice, d’Ame et de Catalyseur du Combat politique pour la libération nationale. 6. Le Fonctionnement normal du Parti. Tous les Organes de 1’UDPS (Direction politique, Fédérations, Cellules, Organes spécialisés...) pourront disposer des moyens de leurs politiques et fonctionner de façon efficace, efficiente et optimale. 7. La mobilisation des Membres et de la Population pour des actions de masse Toutes les activités de mobilisation et de Combat nécessitent beaucoup de moyens financiers. Les seules cotisations des simples membres ne suffisent pas à couvrir des dépenses ad hoc. 8. Le Lobbying et le Marketing du Parti
Les conférences, les voyages, le lobbying et le marketing du Parti auprès des Partenaires, Amis et Alliés ainsi que de tous les Acteurs Internationaux nécessitent beaucoup de moyens financiers. 9. Le Combat pour le respect systématique de la volonté libre et souveraine de notre Peuple en général et le triomphe de la «Vérité des urnes» issue de l‘Election Présidentielle du 28 novembre 2011 en particulier. Le Combat de libération nationale doit devenir systématique et total, et être mené non seulement à partir de l’extérieur des Institutions Etatiques, de la Rue et de la Diaspora congolaise, niais aussi à partir de l’intérieur des Institutions Etatiques illégitimes et illégales par un groupe de Gouvernants démocrates. Ces Cadres porteront au cœur même du
pouvoir et des institutions le débat de «La Vérité des urnes» issue de l’Election Présidentielle du 28 Novembre 2011, c’est-à-dire la Dis qualification de l’usurpateur-imposteur en tant que Candidat et en tant que Président de la République, et la Victoire Eclatante de M. Etienne Tshisekedi. 10. La participation de I’UDPS aux Institutions illégitimes et illégales est ardemment souhaitée par les usurpateurs pour donner une certaine crédibilité à ces Institutions Il faut saisir cette opportunité: que ces Cadres de I’UDPS engagés dans ces Institutions illégitimes et illégales, les phagocytent et y démontrent qu’eux savent être de véritables hommes d‘Etat, des patriotes et des démocrates; gouverner autrement et gérer mieux que les usurpateurs. Aux prochaines élec-
tions, le Peuple tiendra compte de leurs exemples des gestionnaires compétents, crédibles, incorruptibles, excellents et responsables. L’absence de vision commune, d’un même projet de société, d’un même programme, de convergence de volontés, de consciences, de convictions et de comportement va automatiquement exacerber les conflits et les contradictions dans ces Institutions Etatiques mises en place pour la cohésion nationale bâtie sur des braises et sur le sable mouvant. Ces Conflits et contradictions vont paralyser et bloquer, de l’intérieur, le fonctionnement harmonieux de ces Institutions, les discréditer et précipiter leur échec, leur effondrement et leur éclatement. Rappelons-nous comment la simple juxtaposition des visions, des objectifs et des in-
térêts divergents avait amené les acteurs au sein de la formule 1+4 à se contredire entre eux dans les déclarations et les décisions et à se chamailler du matin au soir comme des enfants qui pataugeaient dans la boue. Malgré le prolongement anticonstitutionnel de la Transition initialement prévue pour deux ans à trois ans, ils n ‘ont pu réaliser aucune des Résolutions du DIG. Aujourd’hui aussi, les usurpateurs siégeant avec les Cadres de I’UDPS offriront le même spectacle à l’opinion et ne réussiront pas la fameuse «cohésion nationale» pour la quelle ces Institutions auront été mises en place. Au contraire, la rupture totale et le fossé profond et infranchissable qui existent entre le Peuple et eux transparaîtront trop clairement devant l’opinion.
Et les Cadres de I‘UDPS présents dans ces Institutions auront grandement contribué à mettre à nu l’absence de volonté politique, la médiocrité, l’incompétence et la perversion des usurpateurs, la trahison des mercenaires étrangers présents dans les Institutions et de leurs complices congolais ainsi que l’ampleur de la rupture de confiance et la profondeur du fossé existant entre les usurpateurs et le Peuple (...). Qu’il y ait des élections en 2016 ou anticipativement à cause de l‘éclatement inévitable des Institutions, l’UDPS sera ainsi dans tous les cas parmi les organisateurs des préparatifs et du déroulement proprement dit des élections. Fait le 31 octobre 2013. Dr François Tshipatnba Mpuila E-mail: tshipamba. mpuiia@yahoo.fr.
MéMO DES CADRES DE L’INTéRFéDéRALE DE LéOPOLDVILLE AU PRéSIDENT DU PARTI. Nous, cadres de I’UDPS de l’inteléo et membres de différents organes au sein du parti; nous nous sommes réunis le dimanche 23/06/2013 au n°19 de l’avenue Chaussée de Kimuenza, Q/Kauka C/ Kalamu à Kinshasa et avons examiné entre autre au cours de cette rencontre la situation politique de l’heure et ses enjeux dans le pays et dans le parti. Adressons le présent mémo ou Président du parti, S.E Monsieur étienne Tshisekedi pour qu’il apporte les solutions urgentes aux problèmes politiques soulevés. Pour ce qui est de la situation du pays, tous, unanimement, avons reconnu que la situation politique qui prévaut
dans notre pays est généralement chaotique. Rien ne va dans tous les domaines car tous les indicateurs sont au rouge. Le pays souffre de l’absence de l’autorité de l’état dû au manque d’un leadership capable de se faire respecter au plan politique et sécuritaire. L’intangibilité de nos frontières est mise en cause; les différents groupes armés qui naissent au rythme de grands châteaux construits partout à Kinshasa par les hommes du pouvoir exploitent impitoyablement et allégrement nos richesses sous un regard complice et passif de mêmes autorités à tous les niveaux. La RDC à l’instar d’un bon malade est placée sous tutelle de la communauté internationale qui ne dit pas son nom. Les Congolais sont devenus de grands demandeurs d’asile à travers le monde (1.400 en 2012
en Belgique) fuyant le chômage et l’insécurité récurrente. Ils sont à la recherche des meilleures conditions de vie qui n’existent pas chez nous. En ce qui concerne la situation politique au sein du parti, les cadres de I’UDPS de l’interfédérale de Léopoldville sont conscients qu’en 2011, le P.P étienne Tshisekedi a bel et bien remporté les élections présidentielles. Mais la CéNI en complicité avec le pouvoir en place continue à l’empêcher à exercer le pouvoir du peuple. Les irrégularités entachées à ces élections et lesquelles étaient d’ailleurs reconnues par tous les observations de la communauté internationale (Fondation Carter, UE, UA) sans oublier la prestigieuse église catholique de notre pays ont débouché sur la crise de légitimité du pouvoir de M. Joseph Kabila. Avec lui, tous
les députés de la soi-disante majorité présidentielle désignés et non élus. Cet étai des choses a provoqué des frustrations et causé à coup sûr le manque de cohésion nationale d’ailleurs reconnu par le même président Kabila. C’est dans cette logique que l’ONU qui s’est impliqué à travers la MONUSCO et la Brigade spéciale d’intervention est d’avis que la solution à la crise congolaise est avant tout politique plutôt que militaire telle que l’ont déclaré Mme Mary Robinson et le président tanzanien Jakaya Kikwete. De l’avis des cadres de I’UDPS de l’interléo, le dialogue dont il est question ici, est une exigence de la communauté internationale qui tire son origine à travers l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région des grands lacs du
24/02/2013 et non de M. Kabila comme le prétendrait sa majorité factice. Raison pour laquelle, tous les cadres présents à notre assemblée se sont prononcés ouverts et favorables à la participation du parti à ce dialogue national du reste recommandé par la communauté internationale qui est censé l’arbitrer conformément au point 14 de la résolution 209§ du Conseil de sécurité des Nations-Unies. C’est le cadre indiqué où I’UDPS notre parti doit dire haut en face d’autres Congolais tout ce que nous nous disons bas et jouer notre rôle.
Ainsi, notre participation aux prochaines élections provinciales, municipales et locales s’inscrira dans la logique de notre participation à ce dialogue dans le cas où il aboutira à un compromis souhaité par notre peuple qui ne jure que par la paix. Agir autrement, c’est mettre en danger la vie de tout un peuple qui a toujours espéré en l’UDPS; c’est aussi compromettre l’avenir même de notre cher parti. Nous en appelons à la mobilisation totale et générale de toute notre base et de tout notre peuple pour taire échec
à tous ceux qui empêchent le parti d’accéder au pouvoir démocratiquement par voie des urnes ou de dialogue, I’UDPS étant essentiellement parti non violent. «La pirogue qui traîne dans la rivière rencontre les vagues qui l’entraînent à la dérive», dit unproverbe Kongo. être cadre, C’est une charge! Seule la lutte libère. Fait à Kinshasa, le 30/06/2013. Cl: - Monsieur le S.G - école du Parti Autres interfédérales/ UDPS. - Fédérations/UDPS BC-Bdd-Kin.
politiques, cadres et membres de la branche combattante de I’UDPS, socio-démocrates par idéologie, convaincus que «l’union fait la force» comme disent nos amis Belges, soucieux de ne pas demeurer insensibles au combat patriotique mené par notre peuple, déterminé à fêter dans la joie la victoire des FARDC, sous votre direction, sur toutes les forces du mal, adressons nos très vives félicitations à nos frères et sœurs en armes, qui viennent de remporter des victoires militaires successives dans la guerre injuste qui nous est imposée par nos voisins sous couverts
du M-23. Nous prions l’éternel qu’il consolide de façon définitive ces victoires militaires,
insistante de notre peuple de nous retrouver tous autour d’une table pour discuter des problèmes majeurs de notre peuple et cela sans exclusive. w 2. Vous avez résisté à votre majorité présidentielle qui, au départ, ne voulait pas de consensus comme mode de décisions pendant les travaux des Concertations Nationales. w 3. Vous avez accepté comme l’Opposition politique et la Société civile vous l’avaient demandé, l’implication du Président Sassou Ngouesso de la République du Congo, de l’Union Africaine,
empirique. à l’UDPS tout le monde chante et danse au rythme de la recherche de l’impérium chèrement défendu par le Président du parti. Malgré certaines promesses fermes du Président du Parti aux différentes délégations des cadres du Parti et autres personnalités politiques tant nationales qu’internationales, l’impérium devient un rêve auquel personne ne croit encore. Les autorités des organes statutaires assistent impuissantes à la décote de l’UDPS sur le plan politique national et international. Le dysfonctionnement et l’inefficacité de l’équipe de la Présidence du parti actuelle, occasionnés par des remaniements inopportuns,
intempestifs; constituées sans consultations des notables de nos quatre interfédérales; l’absence d’unité et de cohésion réelle due à l’existence des sensibilités politiques au sein du parti, la résurgence d’une culture de la violence et de l’intolérance; le manque de communication entre le sommet du parti et la base tant de l’intérieur du pays que de l’extérieur; le manque du professionnalisme et de l’expérience du personnel politique; les violations systématiques des textes du parti; l’ingérence des membres des organes nationaux sur la gestion des organes de la base; l’instauration de la
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Les Cadres de l’Udps recommandaient la participation aux Concertations
Ils saluent et félicitent le Chef de l’état
A
vec «haute et très respectueuse considération», la Branche combattante de l’UDPS représentée par ses dirigeants les plus ultras (Sylvain Kamany Katalayi, Gustave Nsiala-ZiMinderi, Raphaël Kalonda, Edmond Basengula, Mme Vovo Bosongo Basila), écrivent une lettre au Président de la République. Ci-après. à Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange, Objet: Félicitations et encouragements. Excellence Monsieur le Président, Nous, Responsables
Excellence Monsieur le Président de la République, Nous saluons par ailleurs avec joie la tenue, le déroulement et les conclusions des Concertations Nationales, spécialement votre implication personnelle dans le respect et l’exécution fidèle des recommandations de ces assises politiques et historiques. Notre satisfaction s’explique notamment du fait que: w 1. Vous avez enfin accepté la demande
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Un véritable vent de révolte contre Tshisekedi accusé de gérer l’Udps de manière empirique»
U
n vrai vent de révolte à l’Udps. «Le parti est géré en ce moment d’une manière empirique. à l’UDPS tout le monde chante et danse au rythme de la recherche de l’impérium chèrement défendu par le Président du parti (...), impérium qui devient un rêve auquel personne ne croit encore». MOT DU CEREVIP AUX éLUS DE L’UDPS. Depuis l’annonce des résultats des élections de novembre 2011 par la CéNI de Daniel Ngoy Mulunda, l’évolution politique au sein de l’IJDPS paraît stationnaire suite aux positions tranchées du Président du parti. Le parti est géré en ce moment d’une manière
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vent de révolte La phalange de l’Udps «salue et félicite» le Chef Un à l’Udps accuse de l’état pour ses exploits militaires et politiques Tshisekedi de gérer (suite de la page 5).
à travers Mme Zuma, la Communauté Internationale, à travers les Ambassadeurs en postes à Kinshasa. w 4. Vous avez signé des décisions politiques pertinentes en faveur des prisonniers politiques et d’opinion. w 5. Nos sœurs congolaises des villages et des villes, universitaires, syndicalistes, membres des ONG de défense des droits des femmes ont fortement applaudi avec l’ensemble de notre peuple vos mesures progressistes
relatives à la promotion politique de la femme congolaise dès les prochaines élections ou consultations à tous les niveaux. w 6. Nos frères et sœurs de la diaspora ont trouvé leurs comptes dans ce discours historique qui fera date dans l’histoire politique de notre peuple. w 7. Vous avez décidé d’inclure toutes les composantes du pays, spécialement nous de l’Opposition politique dans l’équipe gouvernementale qui va gérer la RDC demain en vue de faire bénéficier à notre peuple
l’application de toutes les mesures positives contenues dans les recommandations combien salutaires des Concertations Nationales afin de briser la règle que ce soit toujours les mêmes qui reviennent au pouvoir et les mêmes qui croupissent dans l’Opposition parce que régulièrement malmenés. Conclusion. La présente traduit fidèlement nos sentiments de joie à la suite des victoires militaires méritées de nos frères et sœurs
FARDC ainsi que nos encouragements à voir ces victoires se poursuivre jusqu’à la libération totale du territoire national sous votre haute direction politique avec la collaboration active du Gouvernement de cohésion nationale dont nous de l’Opposition avons accepté également d’être membres actifs aussi bien au niveau de la gestion gouvernementale que de la gestion d’entreprises d’état ou mixtes de la RDC, Nous vous prions d’agréer, Excellence
Monsieur le Président, l’assurance de notre très haute et respectueuse considération. Pour la Branche combattante de l’UDPS Le Coordonnateur Sylvain Kamany Katalayi Tél 0816854283 Le Coordonnateur Adjoint Gustave Nsiala-Zi-Minderi Tél 0895954847 Le Rapporteur Général Raphaël Kalonda Tél 0813512839 2ème Rapporteur Edmond Basengula 3ème Rapporteur Mme Vovo Bosongo Basila.
ces et efficients. Une fois menacé dans sa propre sécurité et traqué partout dans toutes les provinces, par les Combattants de la Liberté (visibles et in visibles), à tout moment et sur tous les terrains, l’ennemi sera incapable de mettre en alerte 24h/24h tous les escadrons de la mort et de les envoyer par milliers réprimer les Combattants de la Liberté dans toutes les provinces à la fois; il commencera à fuir même son ombre, il craquera et finira par jeter l’éponge (...). II. Pourquoi faut-il diversifier les stratégies et intensifier le Combat politique? 1. Nous sommes dans une situation pire que la simple légitime défense, une situation à très haut risque, une situation d’extrême urgence qui exige l’intensification de notre Combat, la prise des décisions réfléchies et rapides, des initiatives audacieuses, des stratégies appropriées et diversifiées et des actions concrètes, efficaces et efficientes 1.1. La Tragédie s’est tellement aggravée que notre Pays est menacé de disparition totale et notre Peuple est menacé de génocide complet: 1. Les usurpateurs ont exprimé leur profond mépris contre la dignité humaine, les libertés individuelles et publiques et les droits fondamentaux, civiques et politiques de notre Peuple, son choix libre et sa volonté souveraine; ils nous ont volé notre éclatante Victoire obtenue dans des conditions extrêmement difficiles (Les organisateurs des élections avaient épuisé tout l’arsenal existant et possible des fraudes et d’intimidations) et
sur leur propre terrain (nous avons accepté d’aller aux élections organisées selon leur propre Constitution, leur propre loi électorale et par leur propre CéNI). Et ces usurpateurs sont déterminés à aller jusqu’au bout avec leurs activités maffieuses et criminelles et leur projet destructeur et génocidaire. 2. Selon tous les Experts internationaux, notre Pays est le Paradoxe des paradoxes: il est ravagé par la pire des tragédies mondiales survenues dans le Monde après la Seconde Guerre Mondiale et ce, malgré tant de richesses, d’atouts et de potentialités (les promesses axées sur «les 5 Chantiers» et sur «la révolution de la Modernité» et malgré des moyens financiers importants (plus de 16 milliards de dollars US de 2001 à 2007) octroyés par la Communauté Internationale Officielle et plus de 9 milliards 300 millions de dollars US de l’Aide humanitaire envoyés en 2011 par la Diaspora Congolaise aux familles au Congo. 3. Nous sommes envahis par des occupants extrêmement dangereux et violents comparable à la Catastrophe à la fois épidémique et endémique consécutive à l’invasion de la Ville par le Bacille de la Peste provocant la prise des mesures radicales et salutaires dont notamment la fermeture de ladite Ville et la Proclamation de la Ville comme étant sinistrée. a. Ils sont prédateurs voraces, insatiables et très assoiffés de sang humain. Ils pillent de façon accélérée et inconsidérée les richesses nations et détruisent tout notre Pays sur leur pas-
sage. Ils commettent leurs crimes avec une violence inouïe, une brutalité, une horreur et une cruauté extrêmes sur les victimes. Ils sont accompagnés de leurs escadrons de la mort qui occupent des postes de direction et de commandement dans les FARDC, la Police et les Services de Sécurité. Ces escadrons de la mort sont chargés de surveiller la population et de réprimer dans le sang toute tentative de protestation pacifique. Ils violent même des bébés, ils tirent avec des balles réelles et sans sommation sur des civils non armés, ils entassent les victimes dans des fosses communes éparpillées à travers le pays. b) Ils ont plongé toute la population dans des conditions inhumaines et infrahumaines de vie: tous les paramètres vitaux décrits par les critères internationaux sont préoccupants, alarmants et dans le rouge et classent le Congo à des dernières places face aux autres nations: 1°Indice de Développement Humain: il évalue: w La santé/longévité mesurées par l’espérance de vie à la naissance permet de mesurer la satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l’accès à une alimentation saine, suffisante, variée et équilibrée; à l’eau potable; à un logement décent; à l’électricité, à une bonne hygiène de vie et aux soins médicaux; la prévalence du Sida). w Le savoir ou niveau d’éducation traduit la satisfaction des besoins immatériels tels que la capacité à participer aux prises de décision sur le lieu de travail et dans la société.
w Le niveau de vie/
L’imparable stratégie mise en place par le Grand Ayatollah François Mpuila
B
ureau d’études, Expertise et Stratégies BéES 211. Pourquoi diversifier les stratégies et intensifier le Combat politique? I. Rendre notre Combat politique systématique et total: w étouffer, bloquer et paralyser toutes les initiatives et toutes les actions de l’ennemi en les attaquant à tout moment, de toutes parts et sur tous les terrains (la nuit et le jour, dans toutes les provinces, de l’intérieur des institutions étatiques et de l’extérieur des institutions) de manière, d’une part, à les phagocyter à partir de l’intérieur et d ‘autre part à les affronter de façon frontale à partir de l’extérieur. w Harceler l’ennemi jusque dans les moindres retranchements: ne plus jamais laisser à l’ennemi une quelconque initiative, un espace politique, un moment de répit, une institution étatique, une antenne d’expression lui permettant de poursuivre à cœur joie, en toute impunité, avec arrogance et désinvolture, la gestion chaotique, maffieuse et criminelle de notre Pays, l’application de différentes stratégies de manipulation des masses et la course folle et ivre qu’il a imprimée au navire congolais vers la destruction totale de notre Pays et le génocide complet de notre Peuple. w Savoir nous organiser, anticiper, faire preuve de créativité et d’audace, prendre des initiatives réfléchies et rapides, appliquer des stratégies diversifiées et appropriées de Combat politique et poser individuellement et collectivement des actes concrets, effica-
revenu brut/habitant en parité de pouvoir d’achat englobe les éléments de la qualité de la vie tels que la mobilité, l’accès à la culture...). 2° Indice de démocratie: il mesure notamment: w L’existence d’état de droit démocratique et qui fonctionne réellement; w La tenue des élections crédibles, transparentes et démocratiques; w L’existence du vrai pluralisme politique; w La culture du respect des textes; l’existence d’une constitution démocratique et son respect rigoureux; la culture politique; le respect des libertés individuelles et publiques et des droits fondamentaux, civiques, politiques, sociaux, culturels et économiques; le fonctionnement démocratique du gouvernement, l’existence du débat démocratique, l’alternance démocratique pacifique... 3° Indice de pauvreté multidimensionnelle: la mortalité infantile, la nutrition, les années de scolarité, la sortie de l’école, l’accès à l’électricité, à l’eau potable, aux soins sanitaires et au logement décent, le sol de l’habitat (la boue, le sable ou le fumier), le combustible utilisé pour cuisiner (bois, charbon de bois, bouse), les biens mobiliers (radio, télévision, vélo, moto). 4° Sécurité alimentaire: La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satis-
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le parti «de manière empirique» (suite de la page 5).
culture de la pensée unique combattue sous Mobutu… sont autant des maux qui rongent le bon fonctionnement du parti et l’empêchent d’atteindre son tout premier objectif à savoir; la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir. Sur le plan national, l’UDPS refuse la main tendue d’autres vrais partis politiques de l’opposition et marche seule. Les opinions du Président du parti ont force des lois et sont au dessus même des statuts et à celles d’autres membres du parti. à l’UDPS, on minimise tous les enjeux politiques autour de la marche du pays et on préfère les subir. Il y a absence réelle de stratégies politiques et d’une diplomatie agissante à la dimension du parti. Comme toujours, l’UDPS fonctionne sans moyens financiers et n’a pas un siège national propre malgré son âge de 32 ans. Sur le plan international, l’intransigeance du Président le prive de ses meilleurs amis politiques tels l’ANC de la RSA. A l’heure qu’il est, 70 partis politiques de l’International socialiste les plus importants du monde exigent du Président du parti une décision écrite et claire au sujet du dossier de nos députés évoluant au parlement au plus tard le 30 août 2013 dernier. Ceux-ci, selon les informations émanant du BEE du Dr Mpuila, sont prêts à exclure l’UDPS de cette imposante organisation si le Président du Parti n’agit pas vite. Tout ceci nous fait dire que l’avenir de l’UDPS et de ses membres devient incertain et qu’il faille prendre garde. Raison pour laquelle, les différentes structures informelles formées par certains cadres éveillés et soucieux de l’intérêt majeur du parti s’y emploient pour sauver ce qui reste à sauver. Parmi ces structures, il y a avant tout le Cercle des réflexions sur la vie du parti, en sigle «CEREVIP» qui, depuis sa création en août 2008, n’a collaboré qu’avec le Président du parti et le Secrétaire Général de l’époque
et l’actuel M. Bruno Mavungu auprès de qui il a déposé plusieurs études en faveur du parti; mais non exploitées. Après la signature de l’accord cadre d’Addis-Abeba par le Président Kabila le 24 février 2013 sans oublier les enjeux liés à la reconstitution du nouveau bureau de la CENI, le CEREVIP en sa qualité de bureau d’études politiques avait déposé le 22 mars 2013 une évaluation synthèse de la marche de l’UDPS durant les 31 ans au seul Président du parti pour attirer son attention sur les mêmes erreurs qui nous coûtent cher, mais en vain, Le 23 mai 2013, le CEREVIP a mis à la disposition des organes du parti son message à travers lequel il invite tous les membres du parti à s’assumer. Bien que deux de ses membres signataires MM. Nakweti et Kayembe aient été suspendus au niveau de l’Ecole du parti où ils sont membres, ce message continue à contribuer à l’éveil des consciences des cadres de notre parti qui leur emboîtent les pas. C’est le cas du Collectif, de l’interfédérale de l’Ex-LéopoldviiIe, du Conclave des fédérations du grand Kivu et sans oublier le Bureau d’études et d’Expertise (BEE) du Dr. François Mpuila de la France et de notre membre cofondateur Corneille Mulumba. Le CEREVIF soutient et encourage tous nos élus et les invite à défendre le pays et sa population au sein du Palais du peuple, siège du Parlement. Le CEREVIF entend collaborer aussi avec tons nos élus et attend d’eux un soutien matériel et financier pour bien mener les actions sur le terrain auprès de tous les membres du parti qui partagent notre vision et notre démarche. Pour cela, le CEREVIP s’engage à offrir sa médiation aux élus du parti pour mettre fin aux petites querelles des divergences des vues qui les séparent afin que triomphe l’idéal de l’UDPS. Nous vous remercions. POUR LE CERVIP Guy Florentin Nakweti, Cons/Rel. Pub. Grégoire Mukuna Mpoyi, Coordonnateur.
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La stratégie imaginée par le Grand Ayatollah François Tshipamba Mpuila (suite de la page 6).
faire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. La sécurité alimentaire comporte quatre dimensions ou «piliers»: w1. accès (capacité de produire sa propre alimentation et donc de disposer des moyens de le faire, ou capacité d’acheter sa nourriture et donc de disposer d’un pouvoir d’achat suffisant pour le faire); w 2. disponibilité (quantités suffisantes d’aliments, qu’ils proviennent de la production intérieure, de stocks, d’importations ou d’aides); w 3. qualité (des ali-
ments et des régimes alimentaires des points de vue nutritionnel, sanitaire, mais aussi sociaux-culturels); 4) stabilité (des capacités d’accès et donc des prix et du pouvoir d’achat, des disponibilités et de la qualité des aliments et des régimes alimentaires). 5° Indice de corruption et lutte contre l’impunité; 6° Indice de la bonne gouvernance (Mo Ibrahim); 7° Rapports des Experts internationaux, de l’ONU et des Organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme, les Reportages des Médias nationaux et internatio-
naux... 8° Absence d’état, Absence d’Etat de droit et absence d’état de droit démocratique: w état: le titulaire, le support et le siège du pouvoir; une institution doté d’une constitution démocratique; l’arbitre et le régulateur de la dialogue, de mouvement, des tensions et des conflits; le principe de convergence et de cohérence (convergence des idées, des consciences, des décisions, des intérêts et des objectifs); le principe de hiérarchie; le principe (le légitimité; le principe de séparation des pouvoirs et des compétences; le principe de limita-
tion des pouvoirs des gouvernants; le principe de la hiérarchie; le principe d’autorité de la norme juridique; le principe d’instituteur du social, promoteur économique et providence. w état de droit: C’est une communauté d’hommes fixée sur un territoire propre et ayant une organisation politique d’où résulte une puissance suprême d’action, de commandement et de coercition. Cette organisation politique aide l’état à se constituer, encadre la vie sociale en proclamant l’unité et la cohérence du système juridique. Mais l’état de droit n ‘est démo-
cratique que s’il admet l’idée de la souveraineté populaire. w état de droit démocratique: le Peuple est considéré comme la Source et le Fondement de toute légitimité, de l’organisa lion, du fonctionnement et de l’exercice du pouvoir. 9° Absence, à la tête de notre Pays, d’un Leadership crédible, responsable et compétent démocratiquement élu par la volonté libre et souveraine de la population. 10° Visées expansionnistes, prédatrices et exterminatrices du Rwanda et de l’Ouganda. 11° Alliances entre
certains «gouvernants» congolais, le Rwanda, l’Ouganda et certaines Multinationales et certains Décideurs internationaux. 12° Décolonisation inachevée. w Les «gouvernants» considère le pouvoir comme une vulgaire mangeoire, un moyen d’enrichissement illicite sans travailler et sans être contrôlés ni rendre des comptes; w L’état joue toujours le rôle de satisfaire exclusivement les intérêts des étrangers moyennant des commissions octroyées aux Kapitas médaillés post-coioniaux; w L’économie est toujours axée sur l’ex-
ploitation des matières premières et sur leur exportation à l’étranger sans industrialisation du pays et sans se soucier du bien-être de la population locale; w L’Armée, la Police et les Services de Sécurité sont la continuité de la Force Publique: leur rôle est de surveiller la population, de la réprimer et de la massacrer. 1.2. Le Rôle-Clé des Responsables politiques et Cadres de 1’UDPS dans notre combat politique à suivre.... Fait le 31 octobre 2013. Dr François Tshipamba Mpuila E-mail : tshipamba. mpuila@yahoo.fr
que I’UDPS s’était imposé. (3è erreur). Il est à noter que notre participation ne fût-ce qu’aux Légis1atves de 2006, confirmerait l’UDPS comme étant la 1ère ou la 2ème force politique au Parlement en lieu et place du MLC comme c’est le cas maintenant; cela nous aurait permis de déjouer les pièges flous tendus par les adversaires afin d’acquérir des députés et sénateurs, quelques membres du gouvernement, quelques exécutifs provinciaux, quelques Mandataires des entreprises publiques de l’Etat et enfin et surtout le poste de Vice-président de la CENI. Ce qui nous donnerait un droit de regard sur la gestion du pays et notamment sur les préparatifs et la surveillance des résultats des élections de 2011. Le boycott des élections de 2006 par I’UDPS a eu des effets néfastes sur notre participation aux élections de 2011 que nous ne cesserons de déplorer. Voilà encore aujourd’hui certains cadres et membres du parti prennent plaisir d’encourager te Président du Parti à commettre les mêmes fautes pour sacrifier les intérêts majeurs de I’UDPS. L’opinion se souviendra que I’UDPS et son président n’ont pas reconnu les institutions de la transition 1+4 issues du Dialogue inter-Congolais, mais ils ont fini par accepter à aller aux élections de 2011 avec la Constitution, la loi électorale, le Bureau de la CéNI mis en place par les mêmes Institutions. Quelle confusion?
A I’UDPS, l’option de participer à toutes les élections est avant tout celle du PP avant que le 1er congrès tenu du 10 au 14 décembre 2010 ne vienne entériner. Comment comprendre que dans ce parti les gens se dédisent pour des choses qui ont un passe récent? Le pouvoir que cherche I’UDPS à exercer se limite-til qu’à la fonction de chef de l’Etat? Les tenants de la thèse de la non-participation de I’UDPS aux prochaines élections provinciales sont les mêmes qui haïssent les députés de I’UDPS qui siègent au parlement; se sont aussi curieusement les mêmes qui reconnaissent au Président du Parti sa légitimité étant que Président de la République élu aux mêmes élections émaillées d’énormes irrégularités. Comment comprendre cela? Une autre confusion de taille! D’un coté on déshabille St Pierre et de l’autre, on habille St Paul. Comment peut-on admettre cela? à notre seul entendement c’est un faux problème. En guise de conclusion, nous tenons à rappeler aux amis qu’un parti politique a comme 1er objectif la conquête et la conservation du pouvoir. L’UDPS comme personne morale a plus d’audience auprès de l’opinion tant nationale qu’internationale. Mais voici 31 ans durant, elle ne sait pas accéder au pouvoir à cause de manque des stratégies et de son radicalisme aveugle. à moins qu’on est au parti par alliance, mais si c’est à son projet de Société que nous avons tous
adhéré, il est vraiment temps que nous nous levions tous, comme un seul homme pour exiger au P.P à libérer I’UDPS sans quoi, la 4ème erreur que nous voulons encore cautionner en refusant de participer aux prochaines provinciales et au Bureau de la CéNI nous sera fatale. C’est maintenait ou jamais! L’espoir de l’existence de I’UDPS comme parti va s’envoler définitivement si nous ne prenons garde. Les UDpsiens risquent de le regretter plus tard s’ils ne peuvent se comporter en responsables dès maintenant et avec tout leur courage. Au même moment que le combat de la recherche de l’imperium doit continuer avec tous les mécanismes mis en place par le Président du Parti, de la même manière que nous devons tous veiller à mettre notre parti dans une position utile visà-vis de la nation pour consolider son avenir. A défaut, vous pouvez imaginer ce que sera notre sanction auprès de la population qui, des années durant, a soutenu et continue à soutenir la lutte de IUDPS et son chef charismatique. évitons le fanatisme, éloignonsnous de la peur de qui que ce soit, sauvons I’UDPS et l’UDPS nous sauvera à notre tour. Nous avons dit! Kinshasa le 23/05/2013 Pour le Bureau de la Coordination JC Kayembe, S/Rapporteur Grégoire Mukuna Mpoyi, Coordonnateur Guy Florentin Nakweti, Chargé des Relations extérieures.
L’Udps paraît sur le point de commettre sa «quatrième erreur» historique, assène incroyablement la garde rapproche du Sphinx
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1 ans après sa création, l’Udps ne dispose pas d’un siège. Après 31 ans de lutte, l’Udps ne sait pas accéder au pouvoir suite au manque des stratégies et de son radicalisme aveugle. En réalité, le passé de I’UDPS est surtout d’échecs patents. La garde rapproche a recensé trois erreurs historiques commises par l'Udps, la quatrième risque d'être fatale. Documents secrets de l’Udps. NOTE EXPLICATIVE DU MESSAGE DU CEREVIP DU23-MAI-2013 EN DIRECTION DES ORGANES DU PARTI. Très chers combattantes & combattants, Généralement lorsqu’un problème heureux ou malheureux soit-il touche à la famille, ii concerne tous membres de cette famille. Un proverbe de chez nous le confirme suffisamment en disant ceci: «lorsqu’un doigt est blessé, le sang finit par imbiber tous le reste des doigts». Fin de citation Comme cercle des réflexions politiques, le CEREVIP s’est tracé comme mission: l’étude sans complaisance sur la vie de notre parti UDPS. Comme tout le monde le sait, tous les enjeux liés à l’organisation et à la tenue des futures élections de 2016 sont déjà en cours au niveau de tous les partis politiques de notre pays. Cela n’est pas le cas pour notre parti qui semble le reléguer au second plan. Par là, nous ressentons
Le vieil opposant étienne Tshisekedi paraît de plus en plus seul. dr.
d’avance un danger si nous devons tenir compte de nos erreurs du passé. Si l’UDPS avait un seul candidat au bureau de la CéNI, la situation que nous déplorons sur les élections de 2011 ne serait pas ce qu’elle est car le candidat le mieux placé de la soit-disante opposition M. Jacques Ndjoli n’a pas valablement joué son rôle d’opposant. En vous écrivant ce message en annexe, notre souci majeur est de privilégier l‘intérêt général du Parti. «être cadre? C’est une charge»! CEREVIP. MESSAGE DU CERCLE DES REFLEXIONS SUR LA VIE DU PARTI (CEREVIP) à L’INTENTION DES ORGANES DU PARTI. Avoir l’imperium, c’est avoir l’effectivité du pouvoir de la fonction qu’on exerce. Après l’organisation et la tenue des élections
de nov. 2011 dans notre pays, l’impérium échappe à l’élu du peuple congolais dont le président étienne Tshisekedi des suites d’un hold-up réalisé par l’actuel, président en fonction et son clan à travers sa CENI placée sous la direction du prétendant pasteur Daniet Ngoy Mulunda. Bien que l’impérium soit le tout 1er axe du Programme de l’Exécutif actuel du parti, l’on peut se poser la question de savoir qu’est-ce qui est fait en réalité au niveau du parti voire du Président du Parti lui-même pour que cet impérium devienne une réalité? à cette question, personne au niveau du parti ne détient une seule réponse. Le passé de I’UDPS n’est pas fait seulement d’éloges, mais surtout d’échecs patents. Le concept «CHANGEMENT» était le maître mot dans la lutte de l’UDPS des années 9096 sous Mobutu. Dans la conception des com-
battants de l’UDPS, le changement devrait se réaliser immédiatement avec ou sans Mobutu. Alors que pour réaliser un changement c’est tout un processus. Toutes ces années là de lutte ont été gaspillées au profit du retour à la légalité issue de la CNS au lieu d’user de vraies stratégies pour contourner les obstacles. Jusqu’à la chute du régime du Maréchal Mobutu le 17 mai 1997, cette légalité ne s’était jamais rétablie. (1ère erreur). Avec la période post-dialogue inter-congolais de Sun city de 2003, tout allait s’arrêter le 30 juin 2005 mais en vain. La période de la transition avait même été prolongée d’une année sans qu’il ait un seul miracle de la part de l’UDPS qui y tenait fort. (2e erreur). «Pas d’élection sans I’UDPS c’était là encore un slogan fort de la lutte de l‘UDPS de l’an 2006. Mais cellesci ont bel et bien eu lieu en dépit du boycott
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Le MLC se réveille avec une belle gueule de bois l’actus |
Coup dur pour JPBG: une rafle de la CPI lui fait perdre son point focal Congo et ses deux défenseurs accusés de «subornation de témoins»
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in octobre, Fidèle Babala Wandu affichait tout son optimisme sur l’hypothèse de libération de Jean-Pierre Bemba Gombo. Optimisme? Le mot n’en dit pas assez. Le Député du MLC, élu de Kinshasa en était convaincu «à 1.000%». «Au plus tard en juillet prochain, Jean-Pierre sera libre. Acquitté. Le dossier est vide», nous expliquait-il enthousiaste. Naïf? Fidèle pour celui qu’il appelle mi-affectueusement, mi respectueusement «Mokonzi» (grand chef) et qui l’appelait - jusque dans la nuit de samedi à dimanche, peu avant son arrestation - «au moins six fois par jour». Homme à l’esprit décomplexé - trop pour certains -, Babala distribue des points et des coups de poings, maltraite autour de lui. En réalité, il est à ce point attaché à son «Mokonzi», son «Mwana Mayi» (l’enfant du pays) qu’il éprouve du mépris envers quiconque ne partage pas son opinion. trop Naïf ou trop imprudent. Ce Mbala du Kwilu, né et grandi à Kinshasa, qui fut DirCab de JeanPierre Bemba Gombo du temps du régime du 1+4, puis son Directeur de campagne lors de la Présidentielle, savait tout de l’emploi du temps de Jean-Pierre Bemba Gombo à La Haye. «Le Sénateur débute ses audiences à 8 heures pour les terminer à 17 heures chaque jour». Il nous confiait que Bemba - vu son statut de détenu et non de prisonnier - appelle au téléphone qui il veut, appelle continuellement le Congo via la standardiste de la CPI et c’est lui Fidèle Babala qui sert de relais». Quand des adversaires dans l’opposition soupçonnent Bemba d’avoir eu un «long entretien téléphonique» avec le Chef de l’état, Babala dément. «Si entretien téléphonique il y a eu, c’est bien moi qui aurais arrangé cela. Or, j’avoue n’être au courant de rien», nous déclarait l’homme fier
Le Député MLC (opp.) Fidèle Babala Wandu a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche à son domicile de Ngaba, peu après minuit, par des hommes armés et cagoulés et en cours de transfert à la CPI à La Haye où il va compraître très prochainement. le soft numérique-de paulin. d’avoir l’ancien Vicequestions politiques, etc. Qu’ont-ils apporté exécution d’un mandat président de la Répumenaçait quiconque là où ils sont? S’il faut d’arrêt de la CPI». blique, chaque jour, accepterait d’aller au qu’on reste à deux - le «au moins six fois» Gouvernement dans Chef et moi - on restera rafle en Europe (Le Soft International, le cadre de l’offre du à deux. Nous devons et au congo. n°1252, daté lundi 28 Président de la Répuconquérir le pouvoir «C’est une procédure oct. 2013, 1ère éd.). blique de renforcer la par la voie des urnes et normale. Il est tout à Dans cet article, le Soft cohésion nationale au nous le ferons. Nous fait possible d’interInternational écrivait, lendemain des Conceravons une expérience», peller quelqu’un chez partant des déclarations tations Nationales. explique l’ancien direc- lui dans la nuit s’il n’a du Député: «Depuis Sans appel, il expliteur de campagne. pas été possible de le son lieu de détention quait: «Nous n’avons La veille samedi 23 faire avant», a expliqué à La Haye, Babala est pas pour vocation de novembre, ils venaient sur Rfi Paul Madidi, le fil par où passent les faire carrière dans de commémorer avec représentant de la CPI ordres de Bemba à sa l’opposition mais si pompe le XVème au Congo. famille, au personnel Thomas Luhaka (ndlr: anniversaire de la Dimanche 24 novemde ses entreprises, à secrétaire général du création du MLC. Le bre, le Député a été son parti. C’est lui à MLC) y va, c’est moi Député qui regagne entendu au parquet qui il confie les misqui lirai sa radiation du souvent tard son dogénéral de la Répusions secrètes. MLC et cela n’attendra micile huché sur les blique avant d’être La loyauté a fini par pas une semaine ou un hauteurs du Rond-point conduit, sous bonne payer. Babala se vante jour. Cela se fera dans Ngaba, dans le quartier garde, vers l’aéroport d’être celui qui a, à ce les quinze minutes qui de la résidence de feu où il a embarqué à bord jour, le plus rencontré suivront l’annonce» Mungul Diaka, devant d’un vol à destination Bemba. Et c’est trois (Le Soft International, «effectuer les dernières de La Haye en cours de fois l’an, nous dit-il. art. cit.). courses du Chef» ne transfert à la CPI où il En cinq ans, cela fait savait pas qu’il était at- comparaîtra prochainequinze visites. «Nous S’il faut, on tendu par des agents de ment. Des Députés du restera à deux. police détenteurs d’un MLC et le président de y restons deux heures voire quatre, la limite «La position du mandat d’arrêt interna- l’Assemblée nationale maximale autorisée Chef était claire. Les tional de la procureur Aubin Minaku Ndjapar le greffe» (Le Soft Concertations NatioFatou Bensouda. lanjoku se sont rendus International, art. cit.). nales ne devraient en A-t-il cherché à opposur place pour s’enquéTrop naïf ou trop imaucune façon être ni ser une résistance? Il rir de sa situation. prudent, le Député, fai- une CNS-bis, ni un Sun n’est pas impossible Le MLC a confirmé seur des rois au MLC, City-bis, ni un lieu de pour ce baroudeur. l’arrestation de l’avocat était une proie facile partage du pouvoir. On C’est sans doute pour du barreau de Bruxelles pour la procureure de y est allé pour défendre cela que des coups de Aimé Kilolo Musamba la CPI, la Cour Pénos positions. Cette po- balles auraient été end’origine congolaise à nale Internationale, la sition n’a pas changé». tendus, selon plusieurs l’aéroport de Zaventem Gambienne Fatou Ben- Puis: «Ce qui est clair sources qui doivent à Bruxelles, retour d’un souda. Il ne pouvait pas est que l’on va certaiencore être vérifiées. voyage au Cameroun. ne pas soupçonner qu’il nement assister à des Des dépêches d’agence En réalité, il s’agit pouvait être «suivi» débauchages mais s’ils indiquent que le Déd’une véritable rafle ou... «écouté» quand il y vont, ils iront à titre puté a été interpellé à opérée par la CPI. Au parlait avec son «Moindividuel sans engager son domicile peu après total, quatre Congokonzi» d’autant plus le MLC. Et la sanction minuit par des hommes lais ont été arrêtés, le que les conversations d’exclusion viendra armés et cagoulés. week-end dernier, les avec les détenus de La immédiatement». Puis: Porte-parole du MLC, 23 et 24 novembre, Haye sont enregistrées. «Tous sont partis: Olile Dép. Germain quasiment au moment. Dans ces mêmes vier Kamitatu, Adam Kambinga Katomba Outre le Dép. Babala et déclarations du Soft Bombole, Delly Sesan- a déclaré à l’Afp que Aimé Kilolo Musamba, International, celui ga, François Mwamba Fidèle Babala «a été deux autres compaqui, sur papier, n’était Tshishimbi, José Mainterpellé à son domitriotes ont été mis aux que secrétaire général kila Sumambo, Jeancile dans la nuit par des arrêts: Jean-Jacques adjoint en charge des Lucien Busa Tongba, éléments de sécurité en Mangenda Kabongo, LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1259 | PAGE 8.
La procureure de la CPI Fatou Bensouda. dr. assistant de Kilolo dans libération du Congo, le procès Bemba, arrêté s’est ouvert le 22 noaux Pays-Bas tandis vembre 2010. L’ancien que Narcisse Arido, Vice-président de la témoin cité à comparaî- République en charge tre par la défense, a été des questions financièmis aux arrêts à Paris. res, est jugé pour deux Un communiqué de chefs de crimes contre la CPI rendu public l’humanité (viol ou cridimanche indique que mes sexuels et meurtre) le juge unique de la et trois chefs de crimes Chambre préliminaire de guerre (viol ou criII de la Cour pénale mes sexuels, meurtre et internationale, Cuno pillage) prétendument Tarfusser, a considéré commis en République qu’il y a des motifs centrafricaine. Avec raisonnables de croire cette rafle, il perd tous que les personnes ses contacts et à Kinsinterpellées ont engagé hasa, il perd son plus leur responsabilité péfidèle et se voit coupé nale en commettant des de toutes ses commuatteintes à l’administra- nications. Un vrai coup tion de la justice (art. dur qui pourrait être 70 du Statut de Rome). un tournant dans son Selon le même comprocès. D. Dadei n muniqué, les quatre Congolais arrêtés auraient constitué un réseau aux fins de produire des documents faux ou falsifiés et de corrompre certaines personnes afin qu’elles fassent de faux témoignages dans l’affaire ajos Bidiu Bemba. Ils sont accusés Nkebi Nkede «subornation de tébila, président moins devant la CPI». provincial du MLC«Les suspects auraient Bas-Congo, arrivé constitué un réseau à Kinshasa pour les aux fins de produire 15 ans du parti de des documents faux ou Jean-Pierre Bemba falsifiés et de corromGombo, a été abattu, pre certaines personnes aux petites heures afin qu’elles fassent de du matin dimanche faux témoignages dans l’affaire concernant M. 24 novembre, à son domicile à Kinshasa. Bemba», souligne le communiqué de la CPI. L’homme revenait des commùémoraIls risquent jusqu’à cinq ans d’emprisonne- tions de son parti entre 0h00 et 1h00 ment. du matin et, à peine Le juge unique Cuno entré dans la parcelle, Tarfusser a demandé trois hommes cagouaux états concernés lés en civil ont surgi (Belgique, France, pour lui demander de Pays-Bas et Congo) de l’argent, rapportrent localiser et geler les des mêmes sources. avoirs des personnes Voulant se sauver arrêtés. Le greffier de suite aux bruits des la CPI, Herman von jeunes du quartier Hebel, a exprimé sa alertés par la discusgratitude aux autorités de ces quatre pays pour sion, les assaillants armés lui ont tiré leur coopération, raptrois balles, deux pelant qu’il s’agit des dans le ventre, une premières arrestations dans le pied. Achemipour de telles charges né à un centre hosdevant la CPI. pitalier tout proche, Le procès de Jeanl’homme a succombé Pierre Bemba Gombo, à ses blessures, après président et commanavoir perdu beaucoup dant en chef présumé de sang. du Mouvement de
Un cadre du MLC abattu
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Hyundai installe une usine de montage de véhicules à Kinshasa alors qu’arrivent 250 minibus
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Samedi 23 novembre au GHK, cérémonie historique de signature des contrats entre les trois Ministres Justin Kalumba, Patrice Kitebi et Rémy Musungay ici en train de les échanger avec la partie coréenne Central Motors Sprl représentée par son Directeur général Maan Bou Alwan. le soft numérique-de paulin manteke. pitale - une mégapole de production, voire Ci-après l’intégralité Général de I’ Autorois micapitale Kinshasa des aucun effort pour la de plus de 10 millions de survie de la plupart de l’allocution du mirité de Régulation des nistres du véhicules de la même réussite du projet. Le d’habitants - et le pays de nos concitoyens, en nistre Justin Kalumba Marchés Publics, Gouverne- marque sud-coréenne. diplomate sud-coréen et qui se résume en clair, comment faire Mwana Ngongo. Monsieur le Président ment cenCe marché mis en s’est réjoui qu’une firtermes d’insuffisance pour, en même temps, «Monsieur le Ministre de l’Association des tral - Juscompétition par le mime leader de son pays d’offre de transport, poursuivre le nécesde l’Industrie, Chauffeurs du Congo, tin Kalumba Mwana nistre des Transports et - quatrième constructant en ce qui concerne saire processus d’asMonsieur le Ministre Mesdames, Messieurs, Ngongo en charge des Voies de communicateur d’automobiles à la quantité des moyens sainissement du parc Délégué auprès du PreDistingués invités, Transports et Voies tion - «un appel d’offre l’échelle mondiale de transport que leur d’autobus et permetmier Ministre, Chargé La problématique des de communication, international lancé apporte au Congo «son tre à ces exploitants des Finances, transports en commun Rémy Musungay en selon les normes et la savoir-faire en matière qualité. Il s’est réjoui d’une «avancée dans privés, souvent sans Monsieur le Gouverdans la ville-province charge de l’Induslégislation congolaise, de construction autocapital suffisant, de neur de la Ville, de Kinshasa a toujours trie et Patrice Kien toute transparence, mobile et de gestion du le sens de l’accroissement de l’offre de continuer à «travailler» Monsieur le Ministre été l’épine au pied de tebi Kibol M’vul en loin des pratiques de transport en commun». transport et de l’assaipour leur survie dans le Provincial des Transtous les gouvernements charge des Finances corruption dans la Partant des trois vérinissement des condisecteur des transports? ports de la Ville de successifs dans notre -, un chef de mission passation des marchés tés énoncées l’une par tions de transport en L’Etat a pris l’option Kinshasa, pays. diplomatique, celui publics», explique le un Chinois - «si tu me commun à Kinshasa». «transformatrice» et Monsieur l’AmbassaCette problématique, de Corée, l’ambasministre - a été levé donnes un poisson, Estimant que l’heure certainement d’«émer- deur de la République dans cette mégapole sadeur Hosung Lee par Central Motors j’aurai faim mais si tu est venue «de monter gence» qui consiste à de la Corée du Sud, de plus de 10 millions et deux dirigeants Sprl qui commerciam’apprends à pécher, en puissance l’enacquérir des véhicules Monsieur le Secrétaire d’habitants, se résume de Hyundai Motors lise les véhicules de je n’aurai plus jamais semble de l’offre des de transport en comGénéral aux Transports en termes d’insuffisanCompany, le géant marque Hyundai, dont faim», l’autre par un transports à Kinshasa, mun, payant comptant et Voies de Communice d’offre de transport, coréen de l’automobi- le Directeur général Américain - «si vous en permettant aux auprès du construccation, tant en ce qui concerne le - le n° 1 Afrique et Maan Bou Alwan n’a ne partez pas à la exploitants privés teur coréen, qu’il va Monsieur le Directeur la quantité des moyens Moyen Orient, Jin Ho pas caché sa satisfacpoursuite de vos rêves, d’acquérir eux aussi mettre à la disposition Général de la Direction de transport que leur Hwang et le directeur tion expliquant que vous ne les atteindrez des véhicules dignes et des exploitants privés Générale de Contrôle qualité. Afrique, Youn Jin Lee les minibus à venir jamais» - et, enfin, sécurisés, en rempladu transport en comdes Marchés Publics, Voilà qui a amené - ont procédé samedi répondront aux norparaphrasant dans la cement des véhicules mun sous certaines Monsieur le Directeur le Gouvernement de 23 novembre au GHK mes technologiques de même lancée le penvétustes et dangereux conditions, dont le Général de Transco, la République, dès à la signature d’un qualité, de confort, de seur grec Périclès («si pour leur propre vie et remboursement d’un Monsieur le Présile lendemain de son double événement robustesse en vue d’as- on veut obtenir quelcelle des autres» raillés crédit échelonné sur dent de l’Association investiture, prenant la d’ordre industriel et surer en toute sécurité que chose que l’on n’a par les Kinois comme 5 ans. Et, en même des Propriétaires des mesure et l’ampleur de social. le transport en comjamais eu, il faut tenter «Esprits de mort» sans temps ne pas rompre le Véhicules affectes au la question, à déclamun dans la Capitale. Un contrait de fourniquelque chose que l’on processus en fiabilisant transport en commun rer cette question de ture de 250 minibus de Il s’est dit fier, au nom n’a jamais fait»), Justin les déserter. Au fond, la question cet effort d’émergence (APVCO), transport en commun, de sa firme, de faire transport en commun Kalumba Mwana était de savoir compar la construction Monsieur le Président à Kinshasa en partipartie du processus de de marque Hyundai et Ngongo a structuré sa ment à terme éradiquer sur place d’une usine de la Commission Naculier, et dans toutes la modernisation de un protocole d’accord pensée qui l’a conduit les fameux «esprits d’assemblage et de tionale de Prévention les provinces de la l’industrie dans notre de construction d’une à trouver les réponses de mort» représentent montage des véhicules Routière (CNPR), Rd-Congo en général, pays et expliqué que usine d’assemblage idoines au problème (suite en page 10). tout de même l’outil Hyundai. Monsieur le Directeur sa firme ne ménagera et de montage dans la auquel font face la CaLE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1259 | PAGE 9.
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Un système d’offre de minibus est mis en place en vue d’éradiquer le phénomène «esprit de mort»
Les Ministres Justin Kalumba et Patrice Kitebi Kibol M’vul samedi 23 novembre au GHK à la signature des contrats avec Hyundai. le soft numérique-de paulin manteke. (suite de la page 9).
comme la priorité des priorités du quinquennat. Ce jour, quelques mois seulement après avoir mis en service plus d’une centaine de bus modernes, neufs et confortables, de la compagnie publique de transport, Transco, le Gouvernement de la République va marquer d’une pierre deux coups en concrétisant, à travers la signature des contrats respectifs, d’abord le projet de renouvellement du parc automobile des exploitants privés et, ensuite, celui de l’implantation d’une usine d’assemblage des bus en République Démocratique du Congo. Cette double avancée dans le sens de l’accroissement de l’offre de transport et de l’assainissement des conditions de transport en commun à Kinshasa peut être considérée, à juste titre, comme la signature du certificat de décès de ces bus, qui n’ont de bus que de nom, communément appelés «esprits de mort» dont les jours étaient déjà comptes! La cérémonie de ce matin représente donc, sans aucun doute, la matérialisation d’une approche globale et durable de solution à cette problématique récurrente des transports en commun à
Kinshasa; approche rendue possible grâce à la vision pragmatique du Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, qui ne comporte aucune limite en ce qui concerne le projet de développement du secteur des transports dans notre pays. En effet, si pas plus tard qu’en début de ce quinquennat, le transport en commun dans la ville province de Kinshasa était entièrement dans les mains des exploitants privés, aujourd’hui, grâce au leadership remarquablement efficace du Président de la République, répercuté sur terrain par le Premier Ministre et le Gouvernement, l’Etat est en train de reprendre la main et partant, l’initiative dans ce domaine crucial. Mesdames, Messieurs, Distingués invités, La cérémonie qui nous réunit ce jour n’est pas un événement isolé, bien au contraire. Elle est en cohérence et en parfaite continuité avec toute notre action au Ministère des Transports et Voies de Communication, avec comme objectifs ultimes: l’amélioration des conditions de mobilité des personnes et de leurs biens et, bien sûr, la baisse de la morta-
lité routière. Après avoir organisé la campagne en faveur du civisme routier, mis en circulation les bus de Transco, interdit l’importation de véhicules de plus de dix ans en R-dCongo, avec instauration des mesures fiscales incitatives, l’heure vient pour monter en puissance l’ensemble de l’offre des transports à Kinshasa, en permettant aux exploitants privés d’acquérir eux aussi de véhicules dignes et sécurisés, en remplacement des véhicules vétustes et dangereux pour leur propre vie et celle des autres. Ayant bien conscience que ces «esprits de mort» représentent l’outil de production, voire de survie de la plupart de nos concitoyens, comment fallait-il donc faire pour, en même temps, poursuivre le processus d’assainissement du parc d’autobus circulant à Kinshasa et permettre à ces exploitants privés, souvent sans capital suffisant, de continuer à «travailler» pour leur survie dans le secteur des transports? Plusieurs options étaient donc sur la table, à savoir: w Soit renoncer à l’assainissement du parc automobile, et privilégier la survie économique de nos
concitoyens, au détriment de la sécurité des usagers de la route, délivrant ainsi un véritable permis de tuer aux «esprits de mort». Cette option ne pouvait être retenue car, en conformité avec sa mission constitutionnelle de protection des personnes, le Gouvernement ne pouvait laisser s’installer l’anarchie dans un domaine où la mortalité talonne celle des grandes endémies comme le VIH-SIDA ou la tuberculose! w Soit interdire purement et simplement la circulation des «esprits de mort», au nom de la sécurité, sans tenir aucun compte des conditions socioéconomiques de leurs exploitants. Cette option a été rejetée également, étant donné la sensibilité du Gouvernement aux préoccupations quotidiennes de survie de nos concitoyens en général et des opérateurs du transport en commun privé en particulier. w Soit, enfin, inventer une autre alternative, jamais expérimentée dans notre pays: iI s’agit de mettre en place, en faveur des exploitants privés du transport en commun, un processus de renouvellement de leurs bus, avec la possibilité
d’acquisition des bus neufs. Si l’idée était en tout cas séduisante, sa mise en pratique l’était moins, vu l’étroitesse du capital dont pourraient disposer les opérateurs du transport en commun; ce qui rendait impossible l’éventualité de les voir financer entièrement l’achat d’un bus neuf! Que fallait-il donc faire dans ces conditions exceptionnellement complexes? Le Gouvernement, sur instruction expresse du Chef de l’Etat, décida alors d’affecter une partie des fruits de la croissance économique, récoltés grâce à la bonne gouvernance et aux efforts budgétaires, au financement complet de cette opération. En clair, l’Etat achète, payant comptant auprès d’un constructeur, 250 bus neufs qu’il va mettre à la disposition des exploitants privés du transport en commun à Kinshasa, moyennant certaines conditions, dont le remboursement échelonné sur 5 ans. Plusieurs raisons ont milité en faveur de cette option, notamment: w La ferme volonté du Gouvernement d’éradiquer le phénomene «esprit de mort», qui hante les routes de Kinshasa;
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w L’objectif du Gou-
vernement consistant à réduire de 50% la mortalité routière d’ici la fin du quinquennat; w Le souci de permettre aux Kinois de se déplacer dans des conditions humainement acceptables; w La volonté, sans cesse affichée par le Chef de l’Etat, de pouvoir susciter une classe moyenne congolaise, en initiant déjà les petits entrepreneurs au processus du crédit, avec toutes ses exigences en matière de gestion et d’orthodoxie budgétaire; w Enfin, il s’agit de pouvoir augmenter globalement l’offre des transports à Kinshasa. Mesdames, Messieurs, Distingués invités, Ce Programme connaîtra la participation des intervenants suivants: w Le Gouvernement Congolais: il mettra en place le crédit destiné au financement initial du Programme; w Le Ministère des Transports et Voies de Communication: c’est l’institution chargée de la mise en oeuvre du Programme, notamment la commande des autobus; w L’Autorité Organisatrice du Transport Urbain (AOTU), en cours de création: qui agira au nom du Ministère des Transports et Voies
de Communication, en signant les contrats de cession-prêt des autobus avec les regroupements des opérateurs privés, et en assurera le suivi de l’exécution; w La Commission Nationale de Prévention Routière (CNPR): elle sera également chargée de la surveillance des conditions d’exploitation, ainsi que de la formation des conducteurs et receveurs, en collaboration avec les formateurs de Transco; w L’APVCO: qui regroupe les différents exploitants privés, bénéficiaires du Programme. Elle constitue la caution morale et assurera collectivement la responsabilité du remboursement des prêts. Les exploitants pourront être regroupés en petits groupements d’intérêt économique, par exemple en fonction des lignes exploitées: w Les Exploitants privés: bénéficiaires directs du Programme, ils assureront les services d’exploitation et assumeront le risque commercial. Ils s’engageront à respecter les arrêts officiels, à renoncer aux pratiques de demi-terrain et à s’interdire d’appliquer des tarifs informels. w Le Fournisseur de (suite en page 11).
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L’usine d’assemblage et de montage de minibus Hyundai a pour ambition de créer une classe moyenne congolaise
à la table d’honneur samedi 23 novembre au GHK, les trois Ministres du Gouvernement central Rémy Musungay, Justin Kalumba Mwana Ngongo et Patrice Kitebi Kibol M’vul, l’Ambassadeur de la Corée du Sud Hosung Lee, le Directeur général de la firme Central Motors Sprl Maan Bou Alwan. le soft numérique-de paulin manteke. moyen des versements fédérer les opérateurs à présenter dans notre tation de ces mêmes des futures. Mais, j’ai Mesdames, Messieurs, (suite de la page 10). sur un compte public, du transport en compays, comme d’ailleurs produits vers toute une conviction: notre Distingués invités, bus: c’est le titulaire spécialement désigné mun privés. partout dans le monde: l’Afrique centrale. détermination et notre Ce programme inédit du marché. Il aura conjointement par le Du chemin a été pardepuis 2010, le Groupe Pour ce faire, la société volonté partagée de en R-dCongo, qui se l’obligation, en plus Ministère des Financouru; mais, il fallait Hyundai Motors Com- Central Motors s’engagner nous aideront à veut une approche glode la livraison des bus, ces et le Ministère des commencer par le pany est le quatrième gage à mobiliser un in- réussir. bale et pragmatique, ne d’assurer, sur place, à Transports et Voies commencement, c’est- constructeur mondial vestissement initial de En effet, comme l’a peut arriver à bon port Kinshasa, la maintede Communication. Il à-dire organiser les ex- d’automobiles. 30 millions de dollars si bien dit le célèbre qu’avec l’engagement nance, à des prix présera échelonné sur une ploitants du transport Il dispose déjà de américains en fonds penseur grec Périclès, et le sérieux de tous les férentiels et d’offrir la période de 5 ans, au en commun à Kinshasa plusieurs usines en propres. Elle s’oblige je cite: «Si on veut acteurs. garantie «constructeur» maximum; en une structure, une Europe, notamment en par ailleurs à rembour- obtenir quelque chose J’insiste sur la nécesusuelle. w les apports initiaux association dans le but France, en Turquie et ser, à titre de dommage que l’on n’a jamais eu, sité, pour les bénéfiPour être éligible à ce des exploitants privés, de les identifier d’une en République tchèque, intérêt, l’intégralité du il faut tenter quelque ciaires, c’est-à-dire les programme, il faut: bénéficiaires du Propart, et disposer d’un ainsi qu’en Afrique, montant du marché chose que l’on n’a opérateurs du transport w Être membre de gramme, ainsi que les interlocuteur en face, notamment en Algérie, de fourniture de 250 jamais fait» (Fin de en commun privé, I’APVCO et être reversements mensuels, d’autre part. Ce fut la en Egypte, au Nigeria minibus si, au regard citation). Je voudrais de se conformer aux commandé par elle; à effectuer au titre de première étape! et en Afrique du Sud. des obligations incom- néanmoins porter à vo- conditions de circuw Libérer un apport remboursement, seront Puis, en nette rupbant aux parties, à la tre attention que la Ré- lation, de formation initial équivalent à logés dans un même ture avec les anciennes Mesdames, Messieurs, lumière des études de publique Démocratique de leurs conducteurs, 10% de la valeur de compte pour permettre pratiques de corruption Distingués invités faisabilité, l’usine de du Congo ne sera pas de gestion comptable l’autobus; de refinancer les comdans la passation des Un proverbe chinois montage et d’assemle premier pays à tenter et de remboursement w Accepter d’exploimandes ultérieures. marchés publics, un enseigne, je cite: blage des bus Hyundai la mise en oeuvre du crédit, car celui-ci ter les lignes conforLe financement initial appel d’offre interna«Donne-moi un poisn’est pas construite d’un tel programme. demeure l’argent du mément aux termes consenti par le Goutional a été lancé selon son, j’aurai toujours dans le délai convenu. D’autres pays, comme contribuable congolais. convenus dans le vernement sera ainsi les normes et la légisfaim. Apprends-moi à le Sénégal, dont les D’aucuns seraient contrat; un fonds rotatif; lation congolaise, en pêcher, je n’aurai plus Mesdames et Mesconditions de mobilité tentés de qualifier ce w Une dernière condiw Le véhicule cédé toute transparence. jamais faim», fin de sieurs, Distingués à Dakar présentent les programme des rêtion, relative au sort ré- constitue le gage de Ce processus, qui a citation. invités, mêmes similitudes que ves, j’en conviendrais servé aux anciens bus remboursement tant pris du temps certes, Ainsi, dans le but Cette initiative d’appui celles de Kinshasa, peut-être, mais comme (esprits de mort) jadis que celui-ci n’est pas a respecté toutes les d’importer le savoiraux exploitants privés avait lancé, en 2005, le l’a dit poétiquement exploités par les bénéintégral. En cas d’inétapes requises par la faire vers notre pays, de transport en commême programme, à une plume américaine, ficiaires, est encore à terruption des verloi sur la passation des le Gouvernement de la mun est une grande une différence près. je cite: «Si vous ne l’étude et sera précisée sements, le véhicule marchés publics, du République a condipremière en RépubliEt les résultats ont été partez pas à la pourtrès prochainement. pourra être récupéré dépôt et de l’ouvertionné la passation de que Démocratique du globalement satisfaisuite de vos rêves, Quant aux modalités pour être réaffecté, le ture des offres jusqu’à ce marché à la capacité Congo. sants. Les leçons tirées vous ne les atteindrez d’octroi et de rembour- bénéficiaire perdant l’avis de non objection, de pouvoir déployer, C’est vrai que nous ne de l’expérience sénéjamais» Fin de citation. sements du crédit, elles le bénéfice de tous les en passant par le traien République Démosommes jamais passés galaise ont été capitali- Je nous exhorte donc se déclinent comme paiements effectués tement des recours par cratique du Congo, une par ce chemin-là. Il y sées dans la définition à ne laisser personne suit: auparavant. les instances attitrées usine d’assemblage des aura peut-être des dou- du Programme dévenous convaincre que w l’apport initial équiindépendantes. bus. leurs d’enfantement loppé ci-haut. nos rêves sont trop valent à 10% de la Distingués Invités, Ce processus a débouCette usine de monà supporter; peut-être C’est ainsi que, à notre grands pour nous. Je valeur de l’autobus, Mesdames et Mesché sur la sélection tage de bus de marque que des défis nouveaux demande, la Banque vous remercie de votre comme je l’ai souligné sieurs, du candidat Central Hyundai permettra, à ou des difficultés inMondiale a accepté de attention. plus haut; Un tel projet ne se Motors, qui commerterme, non seulement soupçonnées apparaifinancer l’assistance w des remboursements concrétise pas du jour cialise les bus de la d’accroître sensibletront; peut-être connaî- technique de l’expert Fait à Kinshasa, réguliers, mensuels au lendemain, partimarque sud-coréenne ment le nombre des trons-nous, à certains sénégalais qui a monté le 23 novembre 2013. ou trimestriels d’un culièrement dans un très célèbre, j’ai cité: bus neufs en circulamoments, des déséet réussi ce programme Me Justin Kalumba montant fixe à convepays comme le nôtre Hyundai. tion sur nos routes et quilibres du compte au Sénégal. Celui-ci Mwana Ngongo, nir avec l’APVCO. où il n’existe aucune Comme vous le savez, de créer des emplois de remboursement du sera à Kinshasa dans Ministre des Ces remboursements structure de référence, ce grand constructeur localement, mais aussi crédit devant servir à les prochaines semaiTransports et Voies seront effectués au pouvant identifier ou d’autobus n’est plus d’être un pôle d’expor- refinancer les comman- nes. de Communication. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1259 | PAGE 11.
notes de conjoncture économique |
USD 1.694 millions assurent 9 semaines d’imports
Analyse de l’environnement international. w Aperçu de l’économie mondiale. Dans l’ensemble, les fonds obligataires ont accusé des sorties nettes de 7,2 milliards de USD sur la période contre un retrait de 7,4 milliards une semaine plus tôt. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier
Amérique. Aux états-Unis, la consommation des ménages, principal moteur de la croissance, s’est affaiblie sur fond de baisse des salaires. Au deuxième trimestre, elle n’avait connu qu’une progression infime de 1,8 % contre 2,3 % au premier
trimestre 2013. Cette baisse est de nature à perturber le calendrier du resserrement de la politique monétaire de la Fed.
améliorations devraient se poursuivre, avec une reprise modérée tirée par une demande intérieure solide et l’accélération de l’activité à l’étranger.
Asie. La Chine a signé le 27 août un accord de coopération fiscale sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développements économiques (OCDE). Par le biais de cette convention, elle s’associera aux efforts de la communauté internationale pour lutter contre l’évasion et la fraude fiscales. Par ailleurs, selon des chiffres des douanes, la balance commerciale de la Chine s’est établie à 17,8 milliards de USD tenant à des exportations de 186 milliards de et des importations de 168,2 milliards, soit un recul de 29,6 % sur un an. Cette situation est expliquée par la faiblesse de la demande intérieure et extérieure. Au Japon, la Banque Centrale a maintenu inchangé sa politique d’assouplissement monétaire dont l’objectif est de sortir le pays de la déflation d’ici à deux ans. La Banque Centrale pense que les récentes
Afrique. Lors des échanges des pays de Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) tenus à Johannesburg autour du commerce avec l’Afrique, il est apparu la volonté de renforcer le commerce avec l’Afrique et de mettre en oeuvre le projet de création d’une banque de développement. Par ailleurs, suite à l’instabilité que connait l’Egypte, le FMI vient d’arrêter les discussions sur le plan d’aide de 4,8 milliards de USD convenu entre les deux parties. Marchés des produits de base intéressant l’économie congolaise. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente. Produits agricoles. Blé, Maïs, Soja D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont
(suite en page 13).
évolution du cours du cuivre. 9000,00
mai - 13
avr - 13
mars -13
6000,00
7210,00
29 août -13
22 août -13
7000,00
juil - 13
juin -13
8000,00
évolution DU cours du pétrole brut (londres).
100,00 95,00 90,00
29 août -13
22 août -13
juil - 13
105,00
mai - 13
110,00
115,11
avr - 13
115,00
juin -13
120,00
mars -13
Pour le cours du pétrole. Au 29 août 2013, il s’est inscrit en hausse en se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine avant, suite à la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Les résultats publiés sur les enquêtes de baromètre de conjoncture du mois d’août 2013 font état de la poursuite de l’optimisme de la part des chefs d’entreprises dans l’évolution de la conjoncture
Secteur monétaire. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. En cumul annuel, à fin juillet 2013, les dépôts
Europe. Dans le Zone euro, selon des données publiées par la Commission européenne, l’indice de confiance économique a continué de s’améliorer en août pour le quatrième mois consécutif et a atteint son plus haut niveau en deux ans, s’inscrivant à 95,2 points, soit une hausse de 2,7 points par rapport à juillet. Dans l’ensemble de l’UE, l’indice de confiance économique a progressé de 3,1 points, à 98,1 points.
févr -13
Pour les produits miniers et énergétiques. Malgré une baisse de 1,8 % d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande.
w Secteur extérieur. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation de 0,18 % du cours parallèle. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00 CDF au marché parallèle.
évolution de l’activité dans les principaux pays et zones économiques
févr -13
Pour les produits agricoles. Maïs (+0,6%), soja (+7,6%) et blé (-0,9%). D’une semaine à l’autre, les cours de produits agricoles, ont été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées.
mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.
janv - 13
w Marché des biens. Au 29 août 2013, les cours des principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont évolué de manière divergente.
w Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et aux dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects. En cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Quant à l’exécution du plan de trésorerie de la BCC, au 29 août 2013, elle affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF, soit 1,8 milliard en cumul annuel.
bancaires ont augmenté de 4,79 % par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 et les crédits à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en monnaie nationale qu’en monnaies étrangères pour les banques classiques. Tous les objectifs de la politique monétaire sont sous contrôle.
janv - 13
Marchés mondiaux. w Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie.
économique intérieure. En effet, le solde global brut s’est établi à +15,7 % revenant de +16,0 % un mois plus tôt.
déc -12
mondial. Ce rapport aboutit à la conclusion selon laquelle les banques sont plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007 et sont à même de résister à un nouveau choc financier majeur.
déc -12
L
e taux d’inflation hebdomadaire au cours de la semaine allant au 30 août s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, soit un taux d’inflation mensuel de 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services. Le taux directeur reste maintenu à 3 % et sa marge de positivité s’établit à 2,09 points. Le marché interbancaire est de moins en moins actif, le volume mensuel des opérations en août est de 5 milliards au taux moyen pondéré de 1,5 %. S’agissant du secteur de B&T, l’optimisme des chefs d’entreprises est en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. coup d’ Œil. La conjoncture économique internationale était dominée par le sommet du G20 (5-6 septembre 2013 à Pettersbourg, en Russie) et qui, par crainte d’un retour à la crise de 2008-2009, a traité de la volatilité des marchés émergents créée par la perspective d’une réduction des achats d’actifs par la Réserve fédérale américaine. En effet, les spéculations autour de la mise à terme du quantitatif easing ont occasionné des retraits de fonds obligataires d’environ 2 milliards de USD des marchés des pays émergents au cours de la semaine au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) selon une étude de la Bank of América. Il sied de noter que ces retraits se sont opérés au profit des actions européennes, dont les fonds ont enregistré des entrées nettes de 1,3 milliard de USD, confirmant l’attractivité retrouvée de l’économie. Par ailleurs, le Comité de Bâle a donné, le mercredi 28 août, un rapport rassurant sur le système financier
Cours des principaux produits de base (2013). Rubrique
Déc-12
Janvier-13
Février-13
Mars-13
Avril-13
Mai -13
Juin-13
Juil-13
22 août-13
29 août-13
Produits agricoles Mais USD/T.
271,75
272,33
264,71
255,61
251,19
243,57
251,84
183,46
181,53
182,54
Blé USD/T.
770,75
782,00
708,00
691,00
725,25
706,00
646,75
664,25
634,25
640,00
Soja USD/T
531,99
540,26
542,46
514,71
540,17
555,33
573,90
505,15
490,35
527,39
Produits miniers Cuivre USD/T.
7.914,5
8.168,0
7.825,0
7.582,0
7.073,0
7.240,0
6.750,0
6.800,0
7.340,0
7.210,0
Cobalt USD/T.
25.644,15
26.460,0
26.195,40
25.137,00
27.893,25
28.995,75
31.641,75
31.531,50
29.106,00
28.665,00
100,05
101,97
108,10
109,96
115,11
Produit énergétique Pétrole USD/baril Londres
111,25
115,72
111,80
109,69
101,86
SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1259 | PAGE 12.
notes de conjoncture économique |
Un taux d’inflation de 0,2% en août contre 0,1% en juillet été caractérisés par des progressions, en raison de la révision à la baisse des prévisions américaines consécutives au manque de pluies et à des températures élevées. Produits miniers. Le cuivre. Malgré une baisse de 1,8 %, d’une semaine à l’autre, le cours du cuivre demeure toujours élevé et se situe à 7.210,00 USD la tonne en raison des perspectives favorables de la demande. Le cours du pétrole. Au 29 août 2013, le cours du pétrole s’est inscrit en hausse, se situant à 115,11 USD le baril contre 109,96 USD une semaine auparavant. Cette montée est provoquée par la crainte d’une intervention militaire américano-britannique contre la Syrie. Le marché des changes. La parité entre l’euro et le dollar américain s’est établie à 1,32 revenant de 1,33 une semaine avant, consécutivement à la possibilité de réduction des achats d’actifs par la Fed au mois de septembre prochain et aux craintes d’une intervention militaire en Syrie. évolution de la conjoncture intérieure. Secteur réel. La Production intérieure w Le taux de croissance. Les récentes estimations faites sur base des réalisations de production à fin juin 2013, ont fourni des indications selon lesquelles le rythme de progression de la croissance du PIB réel serait de 7,8 %, après un taux de 7,9 % estimé en avril dernier contre des résultats provisoires de 7,1 % enregistrés en 2012. Cette évolution, qui représente une accélération de la croissance de l’ordre de 0,7 point de pourcentage par rapport à l’année précédente, reste toutefois en deçà des prévisions annuelles de 8,2 % retenues dans le cadrage macroéconomique 2013. w Approche par la valeur ajoutée. Selon le calcul du PIB suivant l’approche de la valeur ajoutée, les estimations de la croissance économique obtenues en appliquant la méthodologie du SCN 93 sur les données de production à fin du mois de juin de l’année en cours, révèlent que le rythme de création de la richesse
nationale devrait être principalement soutenu par le secteur primaire à concurrence de 4,3 points de pourcentage revenant de 3,3 points une année plus tôt. Cette évolution résulterait de la contribution de 2,9 points à la formation du PIB pour la branche de «l’Extraction minière et des hydrocarbures» et 1,4 point pour celle de l’«Agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche» contre respectivement 2,1 et 1,1 point en 2012. w Approche par la dépense. L’analyse de la croissance économique par l’approche de la dépense indique que l’activité économique serait principalement tirée par la demande intérieure dont la contribution à la croissance atteindrait 7,2 points de pourcentage sur les 7,8 % de progression du PIB réel en 2013, contre 6,1 points une année plus tôt, soit une amélioration de l’ordre de 1,1 point de croissance.
w Quant à la contribution de la demande extérieure nette, elle est passée de 0,9 point de pourcentage à 0,5 point entre les années 2012 et 2013, soit une contraction de 0,4 point qui consacre ainsi un accroissement du taux de dépendance de la RDC vis-à-vis de l’extérieur en dépit de la forte augmentation des exportations des biens et services en termes réels de 46,1 % contre 9,4 % une année plus tôt.
Le Baromètre de conjoncture. En août 2013, en dépit d’un léger repli du solde global brut à +15,7 % revenant de +16,0% un mois plus tôt, les entrepreneurs dans leur ensemble continuent à croire au raffermissement de la conjoncture économique. Cet optimisme est entretenu, au plan national, par la pérennisation de la stabilité du cadre macroéconomique et la poursuite par le Gouvernement de la République des efforts de reconstruction des infrastructures de base en vue d’assurer la circulation aisée et rapide des biens et des personnes sur l’étendue du territoire national. Analyse des soldes d’opinions par secteur d’activité économique. w Dans le secteur des industries manufacturières, la confiance des chefs d’entreprises, se réconforte davantage avec une nette appréciation observée au cours du mois
sous analyse. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur, qui s’était situé à +15,8 % en juillet dernier, est remonté à +25,7%. Ce regain de confiance s’explique par l’effervescence exceptionnelle que connaissent les marchés de principaux produits alimentaires et chimiques avec l’ouverture des activités foraines à Kinshasa. w Dans les industries extractives, il convient de noter que la confiance affichée par les Chefs d’entreprises depuis plus d’une année demeure significativement positive, mais tout en étant marquée par un léger repli en août. En effet, le solde brut d’opinions dans ce secteur est passé de +18,8 % un mois plus tôt à +16,4 % en août 2013. Ce maintien de l’optimisme de la part des entrepreneurs reste soutenu par la relative stabilité de la demande dans un environnement économique où les cours des matières premières intéressant l’économie congolaise sont demeurés globalement haussiers au cours du mois sous revue.
restent optimismes, dans la mesure où ils jugent satisfaisantes l’évolution de l’activité et des demandes des travaux reçues et favorables, celle de la remise des prix.
hebdomadaire au cours de la semaine sous analyse (allant au 30 août) s’est établi à 0,036 %, soit un recul de 0,001 point par rapport à la semaine précédente, dégageant un taux d’inflation mensuel 0,2 % contre 0,1 % au mois de juillet. Il sied de noter que la dernière fois que le taux mensuel avait franchi la barre de 0,1 % remonte en février 2012 où le taux s’était situé à 0,5 %. En cumul, le taux d’inflation se situe 0,65 %. La prolongation de cette tendance à fin décembre 2013 établirait le taux d’inflation à 0,966 %. En glissement annuel, l’inflation s’établi à 0,905 % contre un objectif de 4,0 % en moyenne. Sur la place de Kinshasa, il s’observe une détende du taux d’inflation hebdomadaire qui a connu un repli de 0,008 point, soit un niveau de
w En ce qui concerne le secteur des services, il a été affiché en août un solde d’opinions positif de +1,7 % revenant de +2,7% correspondant au maintien d’une stabilité relative. Ce maintien de l’optimisme à un niveau jugé bas par les entrepreneurs reste expliqué par le comportement moins rassurant de la demande des services et l’évolution des prix pratiqués dans les marchés intérieurs contrairement aux prévisions correspondant à cette période de grandes vacances.
Les prix intérieurs. Le taux d’inflation
0,027 %.
influencé par le bon comportement des recettes des droits de portes qui ont représenté 49,8 % de l’ensemble des recettes. Les autres rubriques des recettes dont les impôts directs et indirects ainsi que les recettes administratives ont contribué respectivement à concurrence de 17,9 % et 9,2 % de l’ensemble des recettes. Quant aux dépenses, les montants décaissés à ce titre ont été alloué principalement aux dépenses courantes qui ont représenté 97,4 %. En ce qui concerne les dépenses d’investissement sur ressources propres, elles n’ont représenté que 2,6 %. Les débours au titre des dépenses courantes ont concerné principalement les rémunérations (43,1 %), les frais de fonctionnement (34,3
Secteur Public. Exécution des Opérations financières de l’état. Au 30 août 2013, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit mensuel de 28,2 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 270,8 milliards de CDF et des dépenses de 299,1 milliards. Ce résultat tient principalement de la faiblesse des recettes au titre des impôts directs et indirects comme l’illustre le graphique ci-dessous. Toutefois, en cumul annuel, le compte Général du Trésor affiche un excédent de 4,8 milliards de CDF. La situation consolidée des principaux souscomptes du Trésor laisse apparaître un déficit de 88,3 milliards. Les ressources, comptabilisées à cette date ont été
(suite en page 14).
évolution du taux d’inflation hebdomadaire 2012-2013 (INS).
w Quant au secteur de la construction, l’optimisme des chefs d’entreprises demeure en léger recul progressif amorcé depuis le mois de juillet dernier, le solde de leurs opinions pondérées a encore une fois fléchi, en passant de +16,2 % un mois plus tôt à +12,0 % en août 2013. En dépit de ce fléchissement, il importe de noter que les entrepreneurs évoluant dans ce secteur
janvier
février
mars
avril
mai
juin
juillet
1er sem août
2è sem août
3è sem août
4è sem août
Taux d’inflation hebdomadaire 2012
1,63
0,50
0,09
0,06
0,06
0,03
0,05
0,02
0,01
0,01
0,01
Taux d’inflation hebdomadaire 2013
0,07
0,07
0,05
0,06
0,08
0,06
0,11
0,032
0,038
0,033
0,037
évolution du taux de l’inflation hebdomadaire 2012-2013.
0,037
0,004 0,03
0,03
0,036
0,022
0,026
0,02 0,01 0
0,01 1ère sem jan 2ème sem jan 3ème sem jan 4ème sem jan 5ème sem jan 1ère sem fév 2ème sem fév 3ème sem fév 4ème sem fév 1ère sem mar 2ème sem mar 3ème sem mar 4ème sem mar 1ère sem avr 2ème sem avr 3ème sem avr 4ème sem avr 2ème sem mai 3ème sem mai 4ème sem mai 5ème sem mai 1ère sem juin 2ème sem juin 3ème sem juin 4ème sem juin 1ère sem juill 2ème sem juill 3ème sem juill 4ème sem juill 1ère sem août 2ème sem août 3ème sem août 4ème sem août 5ème sem août
(suite de la page 12).
Evolution trimestrielle comparée du plan de trésorerie de la BCC entre 2012-2013 (en milliards de CDF) 2012 1er Trim 1er Sem
2013
Juillet
août
cumul
1er Trim 1er Sem
Juillet
29 août
cumul
Variation 2013/2012
I. Encaissements
47,3
101,0
20,4
21,4
142,8
55,1
112,8
18,0
14,3
145,1
2,4
II. Decaissements
60,2
119,6
19,8
20,7
160,1
55,0
112,4
17,7
13,3
143,4
16,7
III. Résultat
12,9
18,6
0,6
0,7
17,3
0,1
0,4
0,3
1,0
1,7
19,1
évolution du Plan de trésorerie de la BCC (en millions de CDF) Rubriques
Prév. Juillet
Réal. Juillet 2013
Taux dexéc en %
Prév. Août
Réal. Août au 29
Taux dexéc en %
Encaissements
17 890,0
18 014,0
100,7
18 053,0
14 841,0
82,2
Dép. BCC Entreprise
13 208,0
11 878,0
89,9
12 607,0
10 859,0
86,1
- Charges courantes
12 806,0
10 401,0
81,2
12 205,0
9 988,0
81,8
402,0
1 477,0
367,4
402,0
871,0
216,7
Résultat BCC Entrep.
4 682,0
6 136,0
131,1
5 446,0
3 982,0
Dép./ Pol mon et Int Gén.
4 682,0
4 667,0
99,7
4 348,0
2 034,0
46,8
- Charges d’expl. mon.
3 963,0
3 151,0
79,5
3 490,0
1 389,0
39,8
- Charges d’exploit banc.
540,0
1 435,0
265,7
679,0
562,0
82,8
- Autres charges/intér. Publ.
179,0
81,0
45,3
179,0
83,0
46,4
Débours à récupérer
0
1 138,0
1 098,0
925,0
TVA
0
0
0
0
0
0
17 890,0
17 683,0
98,8
18 053,0
13 818,0
76,5
-
331,0
-
1 023,0
- Dép. d’investiss.
II. Décaissements III. Solde
SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1259 | PAGE 13.
notes de conjoncture économique |
Le marché interbancaire peu actif, le B&T est en léger recul
SECTEUR EXTERIEUR. Le marché des changes. Au 30 août 2013, le marché des changes demeure stable. En comparaison à la semaine dernière, il se dégage une appréciation du cours indicatif de 0,01 % et une dépréciation du cours parallèle de 0,18 %. Le taux de change s’est établi à 917,89 CDF à l’indicatif et à 928,00
w Marché interbancaire (en milliards de CDF). Marché des titres BTR. Au 28 août 2013, l’encours global du titre BTR s’est établi
Comportement des facteurs de la liquidité bancaire. Au 27 août 2013, le bilan monétaire provisoire de la Banque Centrale indique que les facteurs de la liquidité bancaire ont induit une injection nette de la liquidité de 46,5 milliards de CDF
Evolution des facteurs autonomes et institutionnels.
l’autre, une baisse de 0,41 point en monnaie nationale et de 0,28 point en monnaie étrangère pour les banques classiques, alors que pour les banques de microfinance, il s’observe un statu quo. Un constat analogue est fait pour les taux créditeurs des banques classiques qui ont connu, d’un mois à l’autre, un décru de 0,17 point en monnaie nationale et de 0,13 point en monnaie étrangère.
Evolution des taux d’intérêt. D’un mois à l’autre, il s’observe une baisse, de faible ampleur, des taux d’intérêt aussi bien en Monnaie nationale qu’en monnaie étrangère pour les banques classiques. Le taux débiteur a connu, d’un mois à
Evaluation des objectifs de la politique monétaire. L’un des trois objectifs de la politique monétaire, en l’occurrence la masse monétaire hors dépôts en devises et provisions est en léger dépassement par rapport à la cible programmée.
1ère sem sept
4ème sem août
2ème sem août
5ème sem juill
1ère sem juill
3ème sem juin
1ère sem juin
Taux parallèle Taux plafond
4ème sem mai
2ème sem mai
4ème sem avr
Taux indicatif Taux plancher
2ème sem avr
960,00 950,00 940,00 930,00 920,00 910,00 900,00 890,00 880,00 870,00
2,5 % par rapport à fin juin 2013. w l’augmentation du crédit à la clientèle de 3,48 %, d’un mois à l’autre, et de 15 % par rapport à fin décembre 2012 ; w la hausse du crédit en monnaie nationale de 10 % par rapport à juin et 3,9 % par rapport à décembre; w la hausse du crédit en monnaie étrangère par rapport au mois précédent et à fin décembre 2012 de, respectivement, 2,8 % et 15,2 %.
évolution Evolution du taux de change
4ème sem mar
w Facilités permanentes (en milliards de CDF). à l’interbancaire, le volume mensuel des opérations se chiffre à 13,0 milliards de CDF au taux moyen de 2 %. En rythme annuel, le volume des transactions effectuées sur ce guichet a totalisé à cette date 1.545,9 milliards de CDF.
évolution de l’encaisse monétaire. Au 23 août 2013, les émissions nettes cumulées se sont établies à 101,1 milliards de CDF. Le total des billets recyclés s’est établi à 643,2 milliards de CDF. En province, le recyclage a représenté 60,7 % contre 39,3 % au Siège.
évolution des facteurs institutionnels. L’arsenal opérationnel de la Banque Centrale, via principalement les Billets de Trésorerie et le coefficient de la réserve obligatoire, a permis de réduire de 46,3 milliards de CDF le total d’injections signalées. Ce qui a ainsi favorisé une injection nette de 46,5 milliards de CDF contre celle de
2ème sem mar
Monnaie et Crédit. w Marché monétaire. Le guichet des prêts à court terme et celui des facilités permanentes sont demeuré inactifs. S’agissant notamment du second guichet, il n’a plus fait l’objet de sollicitation depuis la dernière opération du 23 mai dernier qui a porté le cumul annuel des transactions y enregistrées à 20,9 milliards de CDF. Cette situation dénote une aisance en liquidité pour les banques.
évolution des avoirs libres des banques. Au 30 août 2013, le compte courant des banques a totalisé 241,7 milliards de CDF contre 261,2 milliards de CDF une semaine auparavant. Par ailleurs, la moyenne notifiée des réserves obligatoires pour la période du 15 août au 14 septembre 2013 se chiffre à 167,3 milliards de CDF; ce qui a situé les avoirs excédentaires des banques à 74,4 milliards de CDF.
Dynamisme de l’Activité bancaire. Dépôts de la clientèle et crédits à l’économie L’analyse des dépôts de la clientèle des banques dégage les enseignements ci-après: w les dépôts bancaires ont augmenté de 4,79 % en juillet 2013 par rapport à décembre 2012 et de 1,47 % rapport à juin 2013 ; w les dépôts à terme ont enregistré une hausse de 16,1 % en termes annuels contre une baisse 0,6 % d’un mois à l’autre. Cela dénote la confiance du public dans la consolidation de la stabilité économique et monétaire; w les dépôts en monnaie nationale ont augmenté de 8 % en juillet par rapport à fin 2012 et de
Evolution des facteurs autonomes. Ils ont injecté 92,8 milliards de CDF contre un flux programmé de 106,7 milliards de CDF. Cette situation procède principalement de l’évolution moins importante que prévue des Avoirs Extérieurs Nets.
4ème sem fév
évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale Au 29 août 2013, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC affiche un excédent mensuel de 1,0 milliard de CDF. En cumul annuel, la Banque a réalisé un excédent de 1,8 milliard. Par rapport aux prévisions, les encaissements et les décaissements en cette période du mois ont atteint respectivement 82,2 % et 76,5 %. Les décaissements ont été effectués en grande partie au profit des dépenses courantes avec une proportion de 72,3 %. Les autres rubriques, à savoir: les dépenses de politique monétaire et d’intérêt général ainsi que celles d’investissement, ont représenté respectivement 14,7 % et 6,3 % du total décaissé. A cette même période, la BCC en tant qu’entreprise a réalisé un excédent de 4,0 milliards de CDF lequel, après l’intégration des dépenses de politique monétaire et d’intérêt général, s’est chiffré à 1,0 milliard.
45,5 milliards de CDF attendue à cette date.
2ème sem fév
Budget en devises et réserves internationales. L’exécution du budget en devises au 29 août 2013 renseigne des recettes de 93,60 millions de USD et des dépenses de 69,95 millions, soit un excédent de 23,65 millions. En cumul annuel, le solde du plan de trésorerie en devises indique une accumulation annuelle nette de devises de 49,06 millions de USD. Ce qui porte les réserves à un niveau de 1.694,14 millions de USD correspondant à 8,98 semaines d’importations des biens et services.
contre une injection programmée de 45,5 milliards de CDF.
5ème sem jan
%), les rétrocessions (11,0 %) ainsi que les autres dépenses urgentes (9,5 %).
à 129,5 milliards de CDF venant de 127 milliards. Son évolution a donné lieu à des ponctions annuelle et hebdomadaire respectives de 34,5 milliards de CDF et de 2,5 milliards. Le coût financier hebdomadaire a été de 10,87 millions de CDF contre 11,46 millions la semaine d’avant. Une diminution du taux moyen pondéré a été enregistrée, le taux s’étant situé à 1,35 % contre 1,51 % la semaine précédente. En termes réels, la marge de positivité s’est chiffrée à 0,45 point pour les BTR à 7 jours et de 2,09 points pour le taux directeur.
3ème sem jan
CDF au parallèle.
1ère sem jan
(suite de la page 13).
Budget en devises 2013 (en millions de U5D). Moyenne 1er semestre 2013
Juillet
29/08/2013
1 686,41
1 692,66
1 670,48
106,05
91,16
93,60
A. Recettes d’exploitation
3,69
4,78
3,81
1. Redevance de contrôle de change
3,11
4,11
3,25
B. Opérations de change
102,39
86,37
89,79
1. Rachats recettes fiscales et non fisc.
95,06
84,37
79,87
- Recettes pétrolières
45,24
33,68
32,95
- Recettes minières
44,01
49,31
36,82
3. Achats interbancaires (Adjudications)
4,60
2,00
2,00
Il. FLUX PROJETES EN DEPENSES
98,15
113,33
69,95
A. Dépenses du Trésor
88,00
109,58
67,69
RUBRIQUES Stock initial* I. FLUX PROJETES EN RECETTES
Programmation 06 juin 2013
Réalisation flux 06 juin 2013
27 août 2013
27 août 2013
1. Fact. autonomes (hors circul fiduc.)
106,7
92,8
-13,8
a) AEN
50,9
28,6
-22,2
b) AIN
55,8
64,2
8,4
- Crédits intérieurs
71,2
29,3
-41,9
1. Service de la dette extérieure
11,37
38,49
4,72
* CNE
102,1
30,1
-72,0
* Créances sur BCM (RME)
-32,2
-4,3
26,9
2. Paiements diverses créances
13,98
11,83
7,49
* Créances sur secteur privé
0,3
3,5
3,2
3. Fonctionnement
62,64
59,25
55,47
- APN hors BTR
-15,4
34,9
50,0
2. Fact. Institutionnels
61,1
46,3
-14,9
- Fournisseurs
29,28
21,43
35,37
a) Encours BTR
50,1
32,0
-18,1
B. Dépenses de la BCC
10,15
3,75
2,25
b) Réserve Obligatoire
13,2
17,0
3,8
c) Encours refinancement
2,1
2,7
0,6
5. ventes interbancaires
4,80
-
-
Fact. Auton. Fact.Instit. (1-2)
45,5
46,5
1,0
BALANCE
7,91
22,17
23,65
POSTES
Ecart
Variation en milliards de CDF
(+) injection; (-) ponction
Stock final SOURCE: BANQUE CENTRALE DU CONGO, 2 SEPTEMBRE 2013.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1259 | PAGE 14.
1.678,51
1.670,49
1.694,14
Mettre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.
Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.
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transformation |
Le Congo aborde à pleines dents la course de l’émergence
Avec un taux de croissance de 8,3% certifié par le FMI
I
l va falloir désormais - le message est clair - compter avec le Congo. Voilà qui a été retenu par les participants à la 1ère Conférence sur la Transformation et l’émergence du Continent organisée à Kinshasa du 18 au 20 novembre par le CAFRAD, Centre africain de Formation et de Recherche Administratives pour le Développement basé à Tanger en collaboration avec le Gouvernement congolais. Le Cafrad dirigé depuis plusieurs années par un compatriote originaire du Bas Congo - Dr Simon Mamosi Lelo, on n’est jamais prophète chez soi! - a mobilisé de grands esprits du dossier, venus du Mali, du Sénégal, de la Tanzanie, du Congo voisin, du Grand Congo, etc - on n’est vraiment jamais prophète chez soi! Avec désormais un taux de croissance revu à la hausse par les experts du Fonds monétaire international eux-mêmes et situé à 8,3%, le Congo joue dans la cour des Grands et aborde à pleines dents la course de l’émergence. De quoi rendre la place de Kinshasa attrayante pour des forums économiques et le Gouvernement du Premier ministre Augustin Matata Ponyo dont le leadership visionnaire est assuré par Joseph Kabila Kabange, en a fait un point d’honneur. Ministres - et délégations gouvernementales sont venus du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, du Tchad, du Niger, de l’Algérie, de la Tanzanie, etc., pour cette conférence internationale de haut niveau organisée pour la toute première fois par le CAFRAD, qui jetait pour la toute première fois son ancre le long du fleuve Congo! émergence et vision. émergence, outils pour y arriver. Gouvernance axée sur les résultats. Les Technologies de l’Information et de la Communication, ce qu’elles peuvent (et doivent) apporter à la gouvernance, etc., on en sort littéralement transformé.
Ci-haut, les membres du Gouvernement de la République en grand nombre lors de la cérémonie d’ouverture au Romé Golf à Kinshasa. Ci-dessus, le Ministre Délégué aux Finances Patrice Kibol Mvul représentant le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon empêché. émergence et vision. émergence, outils pour y arriver. Gouvernance axée sur les résultats. Les Technologies de l’Information et de la Communication, ce qu’elles peuvent (et doivent) apporter à la gouvernance, etc. droits réservés.
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transformation et émergence du continent |
Quelles innovations et quelles capacités pour l’émergence économique et sociale en Afrique? 1. POSITION DU PROBLèME. 1.1. Le contexte politique. Depuis les dix dernières années, les organisations sous-régionales africaines (CEMAC et l’UEMOA) ont demandé aux différents étatsmembres de s’engager dans la voie de l’émergence économique. L’année 2025 a même été retenue comme une date limite; d’où les slogans ci-après: Gabon émergent, Bénin émergent, Congo émergent, Burkina émergent, etc. Certains pays tels que le Cameroun ont «déplacé» la borne à 2030; d’autres tels que la Côte-d’Ivoire, l’ont ramenée à 2015. Au-delà de la propagande politique, les organisations sous-régionales ont eu le mérite d’afficher les ambitions nobles de tout un continent à savoir: w disposer d’appareils nationaux de production capables de réduire les importations et de s’insérer dans la division internationale du travail en qualité d’exportateurs de produits manufacturés, d’une part; w d’autre part, partager la prospérité en luttant contre la pauvreté, le chômage des jeunes (qu’ils soient diplômés ou non) et les inégalités sociales. 1.2. Le contexte scientifique. L’économie du développement est en panne; l’étude de l’Histoire économique des pays émergents d’Asie (Chine continentale, Corée du Sud, Singapour, Thaïlande, etc.) demeure la seule issue pour bâtir les stratégies à même de permettre aux pays africains de résoudre leurs problèmes à caractère socio-économique et culturel et donc de passer du stade de pays sous-développé à celui de pays émergent. L’analyse de l’Histoire économique des pays émergents d’Asie fait apparaître que leurs succès économiques reposent essentiellement sur les transformations socio-culturelles. Partant de ce constat, nos recherches ont porté sur l’identification des leviers de ces transformations. L’on prête à Archimède la phrase célèbre ci-après: «Donnez-moi un levier et je vais soulever le monde». Le levier est par essence «un très petit instrument» qui, placé à un endroit précis, peut soulever une très grande masse. Par analogie au processus d’émergence économique, au terme de plus d’une quinzaine
Par Dr Kitsoro Firmin Kinzounza, Consultant international en management, Directeur Général du Groupe IHEM-ISTI-CIRPEC Secrétaire Permanent du Projet de Renforcement des Capacités des Universités (PRCU), prof. à l’Université Marien Ngouabi. Brazzaville, Novembre 2013
d’années de travaux de recherche sur le sujet, nous avons abouti à l’identification des trois leviers ci-après du processus d’émergence économique et sociale: w La gouvernance politique; w L’Administration publique; et w La technopole. 2. LA GOUVERNANCE POLITIQUE. 2.1. Les fondamentaux de l’émergence économique et sociale. L’émergence économique et sociale ressemble à une maison dont la base (les fondations) est constituée par des «fondamentaux». Ces fondamentaux comprennent: w le système de gouvernance politique; w la qualité des ressources humaines; elle est fonction: • de la qualité du système éducatif, d’une part; • de la qualité du système de santé, d’autre part; w l’autosuffisance alimentaire; et w la qualité des infrastructures (Ex: routes, eau, électricité, internet, etc.). 2.3. Le poids de la gouvernance politique. L’on peut avancer que le système de gouvernance politique détermine tout le reste. En effet, la gouvernance politique désigne la compétence institutionnelle qui consiste à élaborer, mettre en œuvre et assurer le suivi des politiques publiques destinées à corriger les dysfonctionnements de la société et de l’environnement. Dans cette définition: w le premier mot-clef est «politique publique»; c’est grâce aux politiques publiques que les gouvernants peuvent corriger les dysfonctionnements de la société. Ainsi, en 2012, 80% des Italiens étaient propriétaires de leurs maisons d’habitation; la cause de cette situation demeure la politique de l’habitat adoptée par le Parlement et mise en œuvre par le Gouvernement; w le second mot-clef, implicite, est «leadership politique». Selon James Freeman, auteur ayant vécu aux USA au XVIIIe siècle, «la différence entre un homme politique et un homme d’état est que le premier pense à la prochaine élection et le second aux futures générations»; ainsi: • parce qu’il pense à la prochaine élection, l’horizon temporel de l’homme politique est
limité à cinq ans. Dans cette perspective, il distribuera des sacs de riz, des tee-shirts, des kits scolaires, des bicyclettes, des brouettes, etc., pour s’attirer les faveurs de l’électorat; • a contrario, l’homme d’état, dont l’horizon temporel varie de 25 à 50 ans, fera des projets sur 15 voire 40 ans. Ces projets viseront à modifier les tendances négatives actuelles en transformant les structures économiques, sociales et culturelles dans le sens du progrès. L’on peut affirmer que: w l’homme d’état est un Leader politique transformationnel; w l’homme politique est un Leader tourné vers l’inertie, voire la régression. Lorsque le «gouvernail» de la gouvernance politique est entre les mains des leaders politiques transformationnels, les pays où ils interviennent connaissent des avantages économiques et sociaux significatifs: tous les indicateurs passent au vert. Ainsi, en 1961, la Corée du sud se trouvait à un niveau économique égal à celui du Niger et du Tchad; 20 ans plus tard, sous le leadership politique transformationnel du Général Park Chung Hee, la Corée du sud a atteint un niveau économique proche de celui du Japon. Au cours de la même période, le Tchad et le Niger ont continué à faire partie du groupe des pays sous-développés en proie aux coups d’état à répétition, à l’impunité, aux fraudes électorales avec des appareils de production incapables de produire l’essentiel de ce qui est consommé sur place et d’exporter des produits manufacturés. 2.3. Le paquet essentiel de la Gouvernance politique. Le paquet essentiel de la Gouvernance politique comprend un ensemble de mesures (ou réformes) ayant pour cibles: w la nature de l’état; w la qualité du logiciel mental collectif (ou système de valeurs); w l’interventionnisme économique; et w le mécanisme de stabilité politique et institutionnelle. 2.3.1. La nature de l’état. Le régime politique dominant en Afrique subsaharienne est le régime ethnocratique, par rapport au régime démocratique. Selon Michel Roussin, l’ethnocratie désigne
un type de pouvoir exercé par une coalition d’ethnies à travers leurs représentants auto-proclamés; cette coalition instrumentalise les ethnies avec, pour conséquences: w le repli identitaire; w le vote ethnique; w le clientélisme; et w l’impunité. Il est évident que ce type de régime politique bloque l’œuvre de construction de la Nation et donc de l’identité nationale. En outre, il est à l’origine de l’instabilité politique et institutionnelle. Enfin, il produit des «ventriotes», en l’occurrence des hommes politiques (et non des hommes d’état) dénués de patriotisme économique. L’état de droit, fondé sur le principe sacrosaint selon lequel «Nul n’est au-dessus de la loi», apparaît dès lors comme la seule alternative à ce type de régime rétrograde. 2.3.2. La qualité du logiciel mental collectif. Le logiciel mental collectif désigne un ensemble de mentalités, d’attitudes et d’habitudes à l’origine de comportements tournés vers l’inertie, la régression ou le progrès. 2.3.3. L’interventionnisme économique. Le processus d’émergence économique de la majorité des pays émergents d’Asie se présente comme suit: w étape 1: prise de conscience collective de l’état catastrophique de la situation économique et sociale; w étape 2: élaboration d’un Plan National de Développement faisant ressortir les secteurs d’activités prioritaires; w étape 3: identification du nombre d’entreprises nationales intervenant dans les secteurs prioritaires; w étape 4: constitution d’un socle d’entreprises nationales dans les différents secteurs prioritaires à partir d’un paquet de mesures financières (subvention des taux d’intérêt bancaires) et techniques (accompagnement dans les domaines de gestion tels que: le marketing, la comptabilité, la finance, la recherche de partenaires techniques et financiers; etc.) et de la création de technopoles. 2.3.4. Le mécanisme de stabilité politique et institutionnelle. Le mécanisme de stabilité politique et institutionnelle vise à détruire les bases de la politique
d’instrumentalisation des ethnies; il pourrait comprendre les six composantes ci-après:
2.3.4.1. Composante 1: adoption d’un Programme loi-cadre d’émergence économique. Le Programme loi-cadre d’émergence économique comprendra une liste des résultats attendus sur une période de 20 ans dans les domaines ci-après: w Système de gouvernance politique; w Qualité du leadership politique; w Qualité du logiciel mental; w Qualité du système éducatif; w Qualité du système de santé; w Degré d’auto-suffisance alimentaire; w Spécificité et nombre des entreprises de l’industrie manufacturière (Ex: fabriques des chaussures, usines textiles, fabriques des pièces de rechange, fabriques de pâte dentifrice, cimenteries, etc.) Ces résultats seront répartis par période de 5 ans de manière à permettre l’élaboration de 4 plans quinquennaux. 2.3.4.2. Composante 2: présidence régionale rotative sur la base du Programme loi-cadre d’émergence économique. Dans des pays comme le Nigeria, le Togo, le Bénin et le Congo-Brazzaville, l’instrumentalisation des ethnies a conduit au clivage Nord-Sud; la coalition au pouvoir à dominante nordiste s’appuie sur les représentants (souvent auto-proclamés) des ethnies du sud pour gouverner. à travers le dispositif de présidence régionale, il s’agira d’utiliser positivement l’instrumentalisation des ethnies afin de jeter les bases de sa destruction après 10 ans de mise en œuvre du Programme loi-cadre d’émergence économique. En effet, le schéma de la présidence régionale rotative se décline comme suit: w étape 1: séance de pile ou face; si le «Nord» l’emporte après trois séances de lancer, alors, seuls les originaires du Nord seront candidats à la première tranche de 5 ans; w étape 2: tous les candidats originaires du Nord doivent, dans leur document de campagne qui sera défendu devant le Parlement: • rappeler les résultats attendus au cours de la tranche de 5 ans; • évaluer le budgetprogramme à mettre en
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place pour l’atteinte des résultats attendus; • indiquer les sources de financement du budgetprogramme (Ex: % du budget national; % des banques privées locales; % de la coopération bilatérale; % de la coopération multilatérale; % des partenaires techniques et financiers; etc.) • présenter leur stratégie de mobilisation des ressources financières; • proposer les CV d’une équipe de 100 personnes au maximum chargées de la mise en œuvre du programme en indiquant les postes qu’elles occuperont; w étape 3: tous les candidats pré-sélectionnés (20 au maximum ayant obtenu au moins 1000 signatures des personnalités connues du pays et ayant déposé une caution de 10 millions F CFA non remboursable) soutiendront leurs programmes devant le Parlement réuni en congrès; w étape 4: après les séances de questionsréponses, les parlementaires utiliseront le vote à bulletin secret pour départager les candidats. 2.3.4.3. Composante 3: constitutionnalisation de la Commission électorale Indépendante (CéI). En nous inspirant de l’expérience concluante du Ghana, l’on peut retenir les mesures ciaprès: w le statut du Président de la CéI doit être inscrit dans la Constitution: une fois nommé, il est inamovible et apolitique; w tous les membres des démembrements de la CéI sont apolitiques. 2.3.4.4. Composante 4: partage du pouvoir. Les postes politiques et administratifs seront partagés comme suit: w 2/3 pour la majorité présidentielle; w 1/3 pour l’opposition démocratique. 2.3.4.5. Composante 5: statut constitutionnel du Chef de l’opposition. Le Chef de l’opposition a rang et prérogatives de Ministre d’état. 2.3.4.6. Loi des cadres organiques. Chaque ministère devra décliner: w Sa mission (sa raison d’être); w Son organigramme; w Les emplois disponibles; w Les postes disponibles; w Les descriptions des postes; w Les descriptions des profils et des postes;
w Les effectifs du ministère. Ces sept items constituent les cadres organiques de chaque ministère; à partir de ces cadres organiques, il sera élaboré: w Les plans de développement des ressources humaines; w Les référentiels des emplois et des compétences; w Les contrats de performance; et w Le système d’évaluation des performances individuelles. Les cadres organiques des différents ministères seront soumis à l’approbation des parlementaires de manière à devenir LA loi des cadres organiques. Dès lors, les verrous du clientélisme et de la politisation de l’Administration publique vont sauter, l’un après l’autre. 3. L’ADMINISTRATION PUBLIQUE. Lorsque l’architecte du «miracle» singapourien, Lee Kuan Yew, avait pris les rênes du pouvoir à Singapour en 1958, son premier acte fut de convoquer les Agents de l’état pour les amener à comprendre le rôle crucial de l’Administration publique et des entreprises dans le processus d’indépendance économique. Il leur posa la première question comme suit: «Êtes-vous satisfaits par le niveau de vos traitements?». La réponse fut évidemment «NON», en comparaison avec les salaires du secteur privé et par rapport au coût de la vie. La deuxième question: «D’où proviennent vos traitements?» La réponse fut: «Nos traitements proviennent des recettes fiscalo-douanières». La troisième question: «Quels sont les agents économiques qui alimentent les recettes fiscalo-douanières?» La réponse fut: «Les Administrations, les Ménages et les Entreprises». La quatrième question: «Parmi ces trois agents économiques, lequel est le plus gros pourvoyeur des recettes fiscalo-douanières?» La réponse fut: «Les Entreprises car elles constituent au moins à 90% aux recettes douanières et à 80% aux recettes fiscales. Les Entreprises constituent le premier importateur et second employeur après la Fonction publique». Alors le Premier Ministre Lee Kuan Yew conclut l’entretien en ces termes: «Si vous voulez que l’état augmente vos traitements,
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à Singapour, être fonctionnaire ou travailler dans le secteur privé, c’est du pareil au même (suite de la page 17).
mieux, que vous perceviez des traitements d’un niveau égal ou supérieur à ceux du secteur privé, traitez bien les entreprises et elles augmenteront le volume des recettes fiscalo-douanières; dès lors, nous pourrons augmenter vos salaires». Il poursuivit ses propos en précisant que cela n’est possible que si l’Administration publique peut créer par des textes appropriés un cadre institutionnel et légal favorable à la création, à la protection et à la croissance des entreprises nationales. Ces conseils ne tombèrent point dans les oreilles des sourds: moins de 10 ans plus tard, Singapour figurait parmi les rares pays au monde où quelqu’un peut quitter le secteur privé pour la Fonction publique et vice-versa. à contrario, lorsque nous observons la manière dont les fonctionnaires «maltraitent» les entreprises en Afrique (corruption, concussion, surfacturation, complicité de fraude et de détournement des deniers publics, parafiscalité, etc.), nul ne peut être surpris de constater le nombre élevé des entreprises du secteur informel (entre 60 et 80% selon les pays). Pire, parmi les entreprises du secteur formel, 90% sont dans la distribution et à peine 10% dans le secteur productif (Agriculture, élevage, Pêche, Aquaculture, Industrie manufacturière, Technologies de l’Information et de la Communication, Agroindustrie, etc.). En 1990, une délégation de l’ONG «Leader Hip Forum» présidée par Olushegun Obasasandjo (Président du Nigeria dans les années 70 et 2000) et comprenant Léopold Sédar Senghor, Julius Nyerere et Obasandjo s’étaient rendu à Singapour. Le but de la visite d’étude était de demander au Premier Ministre Lee Kuan Yew «les secrets» du «miracle économique» de Singapour. La réponse fut: «Une Administration honnête au service de la Nation» et il ajoute: «ce n’est pas de la démocratie dont les pays africains ont le plus besoin, mais d’une Administration honnête». Lorsque nous observons les Administrations publiques africaines, les principales caractéristiques ci-après leurs sont communes: w inefficacité; w incivisme; w allégeance aux dirigeants politiques; w clientélisme avec pour conséquences
l’inadéquation entre les profils et les postes, les lenteurs administratives, l’absentéisme, la flânerie; w Repli identitaire; w impunité (absence de sanctions négatives) avec pour conséquences: la corruption, la concussion, la fraude et le détournement des deniers publics; w travail par activités (et non par objectif ou par résultat); et w budget des moyens (et non budget-programme ou budget par résultats). Quels enseignements pouvons-nous tirer de la riche expérience de Lee Kuan Yew en particulier, de Singapour en général? Ces enseignements peuvent s’articuler autour des trois axes ci-après: w les caractéristiques de toute Administration publique tournée vers l’émergence économique; w la mission de toute Administration publique tournée vers l’émergence économique; et - les rôles de l’Administration publique. 3.1. Les caractéristiques des administrations publiques tournées vers l’émergence économique. Tous les dysfonctionnements des administrations publiques de l’Afrique subsaharienne peuvent être classés en trois catégories comme suit: w manque d’intégrité (corruption, concussion, fraude, détournement des deniers publics, etc.); w non respect du caractère républicain de l’état (politisation de l’Administration publique); et w contre-performances traduites sous forme d’inefficacité administrative et économique. C’est pourquoi, les administrations publiques au service de l’émergence économique doivent être: w intègres (Tolérance zéro vis-à-vis de l’impunité); w républicaines; elles doivent être au service de l’intérêt général et non de la coalition politique au pouvoir; et w performantes; elles doivent travailler selon les principes de la Gestion Axée sur les Résultats (Plans directeurs sur 3 ans; plans d’action et budgets-programmes pluriannuels; description des postes et des profils; contrats de performance, système d’évaluation des performances individuelles et collectives; etc.). 3.2. La mission de toute administration publique tournée vers l’émergence économique? En Management, la mission désigne la raison d’être. Ainsi, la
mission du Ministère de la Santé (donc sa raison d’être) est d’assurer la couverture sanitaire du pays. Quelle pourrait donc être la mission de toute Administration publique portée vers l’émergence économique? à la suite de Ira Sharkansky, nous pouvons avancer que l’Administration publique est un système. Dès lors, comme tout système, elle comprend: w les données d’entrée en provenance de l’Environnement; ce dernier comprend: les entreprises, les membres du public (les usagers/ clients), les fonctionnaires des autres services publics qui soutiennent l’action de l’administration ou s’y opposent, les ressources et le coût des biens et services; w le processus de transformation; la transformation des données de l’environnement a lieu à travers: • les structures; • les moyens de travail; • les méthodes de travail (travail par objectifs ou travail par activités); • les méthodes de prise de décision (le style de direction); • les compétences et l’expérience des fonctionnaires; • le logiciel mental et les comportements des fonctionnaires; et • les méthodes de contrôle (mécanisme de monitoring et d’évaluation); w les données de sortie vers l’environnement ; elles comprennent essentiellement: les informations, les biens et les services fournis au public en général (les entreprises et les usagers/clients) et aux fonctionnaires des autres services publics. L’on peut avancer que le système administratif reçoit de l’Environnement un ensemble de dysfonctionnements qu’elle doit «transformer» en éléments positifs compatibles avec le processus d’émergence économique et sociale. Elle apparaît donc comme un instrument utilisé à la fois par le pouvoir législatif (de manière indirecte) et exécutif (de manière directe) pour l’élaboration, la mise en œuvre et le contrôle des propositions et projets de lois. Plus précisément, dans la mécanique de la gouvernance politique et dans la perspective de l’émergence économique et sociale, la mission de l’Administration publique consiste à élaborer, mettre en œuvre et assurer le suivi des politiques publiques destinées à corriger les dysfonctionnements de la société et de l’environnement. 3.3. Les rôles de l’Ad-
ministration publique portée vers l’émergence économique et sociale. L’on peut distinguer: w les rôles classiques/ traditionnels, d’une part; w les rôles en lien avec l’émergence économique et sociale, d’autre part.
la Communication). Ce cadre légal devrait permettre de rendre le pays attractif aussi bien pour les opérateurs économiques nationaux qu’étrangers. Pour cela, il s’appuiera sur les dix indicateurs retenus par la Banque Mondiale à travers le «Doing busines».
3.3.1. Les rôles classiques/traditionnels de l’Administration publique. 3.3.1.1. Rôle n°1: assurer la continuité de l’état. Il s’agit ici, pour l’Administration publique: w d’une part, de veiller à la conformité des actes administratifs avec les textes en vigueur; w d’autre part, de fournir à l’état les moyens de sa politique d’émergence économique et sociale. 3.3.1.2. Rôle n°2: Assurer la gestion des personnels de l’état Il s’agit ici, pour l’Administration publique: w d’une part, de fournir à l’état les moyens humains de sa politique d’émergence économique et sociale; w d’autre part, de veiller à une gestion efficace des carrières, des effectifs et des compétences des personnels de l’état. 3.3.2. Les nouveaux rôles de l’Administration publique en lien avec l’émergence économique et sociale. 3.3.2.1. rôle n°1: promouvoir, voire défendre l’intérêt général. Il s’agit ici, de réaffirmer le caractère républicain de l’état. Pour cela, les fonctionnaires doivent être apolitiques. 3.3.2.2. Rôle n°2: Bâtir l’état de droit sur les cendres de l’état néo-patrimonial ou du régime ethnocratique Bâtir, voire consolider l’état de droit constitue le fondement du processus d’émergence économique et sociale. Lorsque le pouvoir judiciaire est neutre, alors le pays devient attractif aussi bien pour les capitaux nationaux que pour les investisseurs étrangers. En outre, «état de droit» rime avec «stabilité politique et institutionnelle» et «Tolérance Zéro vis-à-vis de l’impunité».
3.3.2.4. Rôle n°4: élaborer, mettre en œuvre et assurer le suivi des politiques publiques destinées à corriger les dysfonctionnements de la société et de l’environnement. Il s’agit pour l’Administration publique de renforcer ses capacités dans les domaines ciaprès: w capacité d’élaboration des diagnostics; w capacité de formulation des politiques publiques en fonction de chaque type (ou de chaque groupe) de dysfonctionnement; w capacité de mise en œuvre des politiques publiques grâce au respect des plans de travail hebdomadaires, mensuels, trimestriels et annuels; w capacité de suivi grâce aux indicateurs de résultats.
3.3.2.3. Rôle n°3: améliorer le climat des affaires. Il s’agit pour l’Administration publique de mettre en place un cadre législatif et réglementaire favorable à la création et à la croissance des entreprises nationales du secteur productif (Agriculture, élevage, Aquaculture, Agro-industrie, Industrie manufacturière, Technologies de l’Information et de
3.3.2.5. Rôle n°5: Créer le cadre institutionnel et légal favorable au processus d’émergence économique et sociale. Il s’agira pour l’Administration publique: w de proposer les innovations sociales devant permettre de bâtir la nation en mettant un terme à la politique politicienne d’instrumentalisation des ethnies à l’origine du repli identitaire; w de renforcer l’esprit d’entreprise et l’attractivité du pays du point de vue des investissements; w de faire des droits de l’Homme, une réalité au quotidien; et w de veiller à ce que la prospérité soit partagée par tous. 3.3.2.6. Rôle n°6: élaborer, mettre en œuvre et assurer le suivi des projets et programmes d’émergence économique et sociale. Tout projet (ou tout programme) présente les deux caractéristiques ci-après: w chacun d’eux a une date de début et de fin, d’une part; w d’autre part, chacun d’eux a été élaboré pour corriger un ou plusieurs dysfonctionnements. Par conséquent, l’Administration publique doit renforcer ses capacités dans les domaines ciaprès: w l’élaboration du diagnostic de chaque type de situation; w l’élaboration des projets ou programmes à partir des diagnostics; et
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w l’élaboration des indicateurs et critères de performance devant permettre le suivi des projets et programmes.
4. LA TECHNOPOLE, TROISIèME LEVIER. Lorsque l’on scrute l’histoire économique de l’Angleterre, de la France, de l’Allemagne et de l’Italie (pour ne citer que ces pays de l’Occident), force est de constater que leurs universités, leurs Grandes écoles d’ingénieurs et leurs centres de recherche ont fortement contribué à l’impulsion et à l’accompagnement de la révolution industrielle à travers les innovations sociales et la Recherche-Développement (inventions et innovations technologiques). Dans certains pays industrialisés tels que le Japon, certaines firmes multinationales ont créé leurs propres universités ou leurs propres écoles de formation des ingénieurs; dans ce cas, la fonction assignée au système de l’Enseignement supérieur est de répondre de manière précise aux besoins spécifiques des entreprises multinationales sous les formes suivantes: Formation, RechercheDéveloppement, AppuiConseil à la croissance continue des chiffres d’affaires, intelligence économique, etc. à l’inverse, les universités et les écoles d’ingénieurs apparaissent en Afrique comme de simples symboles de la souveraineté nationale au même titre que l’hymne national, le drapeau national et l’avion présidentiel. Comment amener les universités, les écoles d’ingénieurs et les centre de recherche à jouer le même rôle que leurs homologues de l’Occident, dans le processus d’émergence économique? L’université de développement apparaît à cet égard comme la seule réponse valable à cette interrogation; quant à la technopole, elle apparaît comme une modalité d’opérationnalisation du concept d’université de développement. C’est pourquoi, dans les développements qui vont suivre, nous aborderons les thèmes ci-après: w le concept d’université de développement; w le concept de technopole; et w la technopole, une modalité essentielle d’opérationnalisation du concept d’université de développement. 4.1. Le concept d’université de développement. Au sens large, l’université comprend les Facultés, les Instituts et le Grandes écoles; au
sens étroit, l’université se réduit aux Facultés. Dans notre étude, le terme «université» sera utilisé au sens large. L’objectif visé par toute université de développement est d’assurer une couverture adéquate des besoins de la société à travers un système national de production capable de créer des emplois durables et de réduire les importations des denrées alimentaires, des pièces de rechange, de l’expertise et des appareils électroménagers. Dans cette perspective, les universités de développement doivent mettre à la disposition du système productif national tourné vers la satisfaction des besoins sociaux, des ressources humaines compétentes, motivées, intègres et patriotes. Dans une étude effectuée en 2011 pour le compte du PRCU et du CAFRAD, nous avions identifié 25 caractéristiques de toute université de développement ; nous récapitulons ici les douze caractéristiques fondamentales comme suit: w existence d’un mécanisme formel de transformation du logiciel mental des Cadres techniques (Recteurs, Vice-Recteurs, Chefs d’établissements et leurs adjoints, Chefs de département), des Enseignants chercheurs et des étudiants; w contrôle et maîtrise progressive des phases d’étude et de réalisation des projets: développement d’une capacité endogène d’étude et de réalisation des projets (Bureaux d’études économiques et techniques; ingénierie de réalisation de procédé, etc.); w existence de filières de formation au fonctionnement, à la maintenance et à la gestion de l’appareil national de production; w existence d’une capacité autonome d’adaptation et d’innovations technologiques; w fabrication et mise à la disposition du secteur agricole des moyens de production (outillages, engrais, semences améliorées, installations de stockage, machines pour le développement des industries agro-alimentaires; w Développement de la production agricole à usage alimentaire et industriel et des activités connexes de stockage, de conservation et de transformation-valorisation des produits de l’Agriculture et de l’élevage; w valorisation des résultats des mémoires de fin de formation (Facultés des sciences; Instituts (suite en page 19).
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«Ce n’est pas de la démocratie dont l’Afrique a besoin mais d’une administration honnête» (suite de la page 18).
de Développement Rural; écoles Supérieures Polytechniques; etc.); w création et fonctionnement d’un mécanisme de concertation: • universités/Entreprises; • universités/Administration publique ; • université/ONG; • universités/Institutions financières. w existence d’un mécanisme de création et de pérennisation des ateliers-écoles, des fermes-écoles, des bureaux d’études-écoles et des laboratoires-écoles; w existence d’un Fonds d’Appui à l’Entrepreneuriat en Milieu universitaire; w existence d’un Centre de Pédagogie Universitaire (CPU); w existence de trois (3) catégories d’Enseignants chercheurs comme suit: • Enseignants Chercheurs; • Enseignants Consultants; • Enseignants Entrepreneurs. 4.2. Le concept de technopole. Dans chaque pays africains au Sud du Sahara, les technopoles devraient constituer la réponse nationale à la faiblesse des recettes fiscalo-douanières due essentiellement au déficit des entreprises dans le secteur productif. Les termes technopole (féminin) et technopôle (masculin) sont apparus dans la littérature à la fin des années 70. L’idée de technopole renvoie à celle de cité (polis en grec) dévolue aux techniques. Dans l’Encyclopédie de géographie, la technopole est définie comme «la réunion en un même lieu d’activités de haute technologie (électronique, chimie, biologie, etc.), centres de recherche, entreprises, universités, ainsi que des organismes financiers facilitant les contacts personnels entre ces milieux». Plus précisément, selon l’Encyclopédie libre Wikipedia, «les technopoles et les pôles de technologie sont des groupements d’organisation de recherche et d’affaires qui s’attachent au développement scientifiques en englobant un processus allant de l’étape du laboratoire jusqu’à celle de la fabrication du produit. Ainsi, la technopole désigne un espace précis, le point singulier d’un territoire où se concentrent et s’irriguent mutuellement les activités économiques liées aux techniques nouvelles. Physiquement, c’est un ensemble d’entreprises (majoritairement petites
et moyennes) structuré dans un environnement de qualité. Cet ensemble est situé généralement dans un système relationnel fermé avec des universités et des Instituts de recherche technique, publics et privés».
4.3. La technopole, une modalité d’opérationnalisation du concept d’université de développement. Avec les technopoles, les pays africains risquent fort de reproduire, par mimétisme des structures qui ne correspondent point au niveau actuel de leur développement et de leur ambition de passer rapidement au stade d’émergence économique et sociale. C’est pourquoi, avant de proposer les composantes des technopoles de chaque pays africain, il conviendrait que leurs élites répondent d’abord à la question suivante: «Quels sont les objectifs spécifiques fixés aux technopoles à chacun des pays africains, dans la perspective de leur émergence économique et sociale? Les réponses à cette question pourraient se décliner comme suit: w professionnaliser les enseignements et susciter l’esprit d’entreprise grâce aux fermes-écoles, ateliers-écoles, bureaux d’études-écoles, laboratoires-écoles, etc.; w créer une nouvelle génération d’entrepreneurs grâce aux diplômés des écoles d’ingénieurs, des Instituts supérieurs de Management, des Facultés des sciences, des Lycées techniques et des Lycées agricoles et par le biais des incubateurs des entreprises; w réduire les importations des denrées alimentaires, des pièces de recharge et de l’expertise; et w accroître le volume des recettes fiscalodouanières. à titre d’illustration, nous citerons le cas du projet Bangui Technopole développé par l’Université de Bangui de février à novembre 2012. Bangui Technopole comprend les composantes essentielles ci-après: w Ateliers-écoles, fermes-écoles, bureaux d’études-écoles, laboratoires-écoles, etc. w Incubateurs des entreprises destinées aux diplômés de l’Enseignement supérieur (écoles d’ingénieurs, Facultés des sciences, Instituts supérieurs de Management) et techniques (Lycées techniques et Lycées agricoles); w Pépinières des entreprises; w Centres de Formation professionnelle et qualifiante;
w Logements sociaux sur le site de la technopole pour le personnel enseignant de l’Enseignement supérieur et les porteurs de projets de l’Enseignement supérieur et technique; w Village numérique; w Activités de conseil et d’accompagnement dans les domaines essentiels ci-après: • mobilisation des ressources financières; • intelligence économique; • mise à niveau (pôle de compétitivité); • mutualisation des fonctions de l’entreprise (comptabilité, Marketing, Logistique, Administration générale), etc.); • services d’aide à l’implantation des entreprises sur la (ou les) technopole(s); • services d’appui à la création d’entreprises innovantes; • services de transfert de technologie et d’appui à la relation Université/ recherche-Entreprises ; • etc. 5. LE TRIPTYQUE GOUVERNANCE POLITIQUE-ADMINISTRATION PUBLIQUE-TECHNOPOLE: COMBINAISON GAGNANTE. Au terme de notre étude, il apparaît clairement que chacun des trois leviers peut jouer, à lui seul, un rôle déterminant dans le processus d’émergence économique; ainsi: w La gouvernance politique joue le rôle de «gouvernail»; dans le domaine de la marine, le gouvernail est un petit instrument qui permet d’orienter le navire (un gros engin) vers telle ou telle direction. C’est le capitaine du navire qui est chargé d’utiliser le gouvernail en fonction des orientations de départ; il joue donc le rôle de «leader» chargé de décider de l’orientation, de ses modalités de mise en œuvre et de veiller à ce que cela se fasse. Dans le cas d’un pays, le leadership politique s’appuiera sur l’Administration publique afin que celle-ci lui donne les moyens de sa politique; w Les technopoles ont pour rôle stratégique de doter le pays d’une nouvelle génération d’entrepreneurs capables de réduire le chômage ainsi que les importations, de couvrir les besoins du marché intérieur, de créer un marché intérieur (ou de créer une classe moyenne) et d’exporter des produits manufacturés; pour atteindre cet objectif stratégique, les technopoles ont besoin, en amont, d’une Administration publique
capable de concevoir, d’élaborer, de mettre en œuvre et d’assurer le suivi des politiques publiques devant permettre leur création et leur croissance en termes d’entreprises viables et de structures d’accompagnement pertinentes. Sans cette expertise des Agents de l’état regroupés au sein des administrations publiques, les technopoles risquent fort de devenir des éléphants blancs; w L’Administration publique; c’est «le bras armé» aussi bien du pouvoir législatif que du pouvoir exécutif. Une fois que sa mission a été clarifiée, à savoir être au service de l’intérêt général, de l’état de droit, des entreprises et des usagers/clients (accessibilité des prestations des services publics en termes de distance et de coût), l’Administration publique apparaît comme l’instrument qu’utilise la Gouvernance politique pour traduire en réalité ses orientations. Le triptyque Gouvernance politique-Administration publiqueTechnopole fait ainsi apparaître que: w la gouvernance politique est située en amont de l’Administration publique et de la technopole; toutefois, en retour, les performances de l’Administration publique et des technopoles sont traitées sous forme d’informations par la Gouvernance politique qui peut, selon les cas repréciser ses orientations ou en proposer de nouvelles; w l’Administration publique est au centre du triptyque: sans elle, les orientations de la Gouvernance politique vont demeurer lettre morte; en outre, les technopoles ne connaîtront pas une évolution harmonieuse; w les technopoles ont besoin d’un cadre légal et d’un schéma directeur conformes aux orientations de la Gouvernance politique. En outre, elles ont besoin de ressources humaines compétentes et motivées ainsi que des moyens techniques et financiers appropriés. Toutes ces ressources leur seront fournies par l’Administration publique qui s’appuie sur les orientations et les directives de la Gouvernance politique. 6. CONCLUSION. Le processus d’émergence économique est souvent apparu comme une nébuleuse. Nous pensons avoir montré que les indicateurs chiffrés (PIB par tête d’habitant, structure des exportations, existence d’une classe moyenne ou d’un marché inté-
rieur, qualité du système de santé et du système éducatif, etc.) sont les résultats de la transformation positive des structures mentales (qualité du Logiciel mental) et physiques (autosuffisance alimentaire et qualité des infrastructures) sous
l’impulsion de la Gouvernance politique (qualité du Leadership politique). Ainsi, les résultats économiques enregistrés par le Rwanda, le Ghana et le Maroc au cours des dix dernières années sont imputables aux changements inter-
venus au niveau de la Gouvernance politique, de l’Administration publique et du degré d’interpénétration entre le monde du savoir (Universités; écoles d’ingénieurs, Instituts supérieurs de management, Centres de Recherche) et les Entreprises.
Stéphane Teyssedre, le D-g de Tigo RdC. WLL et de la taxe sur l’autorisation de détention et d’exploitation des faisceaux hertziens pour un total à ce jour de USD 13.167.500,00 qui lui sont réclamés par la DGRAD au risque de se voir appliquer la rigueur de la loi en matière des Télécommunications. Le Ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba a annoncé qu’il pourrait envisager de suspendre voire de retirer la licence d’exploitation n°01/97/WLL. Il a invoqué les recommandations strictes qui sont des engagements de son Ministère tels qu’elles ressortent du projet de loi de finances 2014 que le Gouvernement vient de déposer sur le bureau du Président de l’Assemblée Nationale. Le secteur des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication a reçu mission d’appliquer de manière stricte les mesures de lutte contre la fraude sur les appels internationaux entrants, tout comme il doit prendre des mesures afin de conduire à l’amélioration de la présentation de la structure des chiffres d’affaires présentés de façon globale par les opérateurs des télécommunications pour mieux cerner leurs différentes composantes. La Loi de Finances a engagé le Ministère des PTNTIC à accélérer l’opérationnalisation du Switch pour le captage et la contre-vérification des appels entrants déclarés par les opérateurs. De même qu’un mode de paiement mensuel des droits des télécom-
munications doit être instauré en lieu et place des paiements semestriels pour faciliter la comptabilisation et le suivi. Enfin, il a été fait droit au Ministère des PTNTIC de prendre des mesures contraignantes à l’égard des opérateurs du secteur de la radio-télévision qui doivent s’acquitter de leurs obligations en vue d’améliorer la performance des recettes du Trésor public. Il apparaît très clairement que dans le cadre du projet de loi de Finances 2014 déposé à l’Assemblée Nationale, le secteur des Télécommunications et NTIC sera à l’avant-poste de la mobilisation des recettes en vue d’avancer vers l’émergence du pays. Les quatre plate-forme frauduleuses arrêtées à ce jour déroutaient mensuellement 20 millions de minutes d’appels internationaux entrants, ce qui représentait une perte pour le Trésor de 1,6 million/mois. L’opération de lutte contre la fraude telecom a permis de passer de 20 millions de minutes d’appels internationaux entrants à 42 millions de minutes soit une augmentation de 110%, chiffres certifiés par le consortium Agilis-Entreprise Telecoms pour le compte du Gouvernement, comme par les opérateurs mobiles, ce qui crédibilise et renforce la campagne de traque en cours. Les cartes de SIMBOX les plus utilisées par la fraude au Congo et à ce jour détectées sont celles de l’opérateur Orange (972 cartes) suivi de VODACOM (967 cartes), puis de Tigo (544 cartes), puis d’Africell (507 cartes) et enfin d’Airtel (125 cartes). Les opérateurs ont reçu ordre de désactiver les numéros frauduleux au risque de se voir appliquer la rigueur de la loi. Fait à Kinshasa, 22 novembre 2013 La Cellule decommunication de SEM le Ministre des Postes, Télécommunications et NTIC éric Ambago.
L’opérateur mobile Tigo sous la menace de retrait de sa licence
L
e Ministre des PTNTIC Tryphon Kin-kiey Mulumba a adressé une mise en demeure à l’opérateur mobile Tigo qui doit payer au trésor public, endéans huit jours, USD 13.167.500,00 que lui réclame la DGRAD au risque de se voir appliquer la rigueur de la loi en matière des Télécommunications. Ci-après le communiqué de presse du ministère qui fait aussi le point de la campagne de traque de fraude télécom. Le Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication a appris avec surprise de la DGRAD (Direction Générale des Recettes administratives, domaniales et de participation) que l’opérateur de téléphonie mobile opérant au Congo, TIGO, appartenant au Groupe financier Millicom, exerçait illégalement ses activités en République Démocratique du Congo d’autant plus que cet opérateur n’a fourni à ce jour aucune preuve qu’il a payé sa licence au Trésor public. La Banque Centrale du Congo est en peine de retracer ce paiement. Plutôt que de s’acquitter de ses droits collectés par la DGRAD pour le compte du Ministère des PTNTIC, l’opérateur TIGO bat campagne à l’étranger contre notre pays et fait du chantage via des médias comme le montrent les déclarations de son directeur général Stéphane Teyssedre à l’hebdomadaire français Jeune Afrique. Lors d’une conférence de presse vendredi 22 novembre en son cabinet de travail, le Ministre Tryphon Kinkiey Mulumba a pressé l’opérateur de s’acquitter sans délai - et dans les huit jours à compter du 21 novembre 2013 - des droits dus au Trésor public au titre des frais d’acquisition de la licence n°01/97/
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prestige de l’auto |
La GT3 type 911 atteint un niveau de technologie jamais vu sur ses devancières
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Avec 1.430 kg, la GT3 991 est plus lourde de 35 kg que la GT3 997 et affiche 15 kg de plus que la Carrera S 991. Porsche n’a pourtant pas lésiné sur l’aluminium (toît, ailes, ouvrants), mais le régime compense en partie seulement le surpoids lié au bagage high-tech et à la boite automatique. droits réservés.
e constat est toujours le même. On se demande où Porsche trouve sa marge de progression pour faire de chaque nouvelle 911 une machine toujours plus aboutie. Cela vaut surtout pour la GT3, sa version radicale. Mais cette fois, la GT3 type 991 vit une stupéfiante révolution avec un contenu technologique inédit. Suffisant pour conforter son aura de terreur des circuits… et de tout ce qui comporte de l’asphalte.
allemande: une relative polyvalence et facilité d’utilisation. D’aucuns sont formels: avec un peu de concessions sur le confort des vertèbres et l’équipement, une GT3 fait l’affaire en trajet domicile-travail… ou pour se rendre par la route sur son circuit préféré. Au risque de troubler les adeptes de la première heure, la GT3 type 991 atteint aujourd’hui un niveau de technologie jamais vu sur ses devancières. Citons notamment les roues arrière directrices et l’arrivée de la boite PDK montée d’office. Voilà qui annonce un chambardement.
Circuit des Écuyers, (Aisne). Dans la famille 911, il y a la Carrera et ses dérivés. S, 4S… À l’autre bout de la gamme, on trouve la Turbo, monstre à mi-chemin entre GT et supercar. La GT3 occupe une place à part: celle de l’athlète, qui s’épanouit aussi bien sur piste que sur route ouverte. Voilà son rôle depuis sa naissance en 1999, sur la génération 996. Par la suite, la GT3 997 a gagné en efficacité au fil de ses évolutions, culminant à 435 ch en fin de carrière (500 ch avec l’éphémère RS 4.0 en 2012). C’est surtout auprès des puristes que la GT3 trouve écho. Avec l’embourgeoisement progressif des modèles Carrera, certains considèrent la GT3 comme la véritable descendante de la 911 originelle. Rude, mais sans se départir de ce qui fait le sel de la mythique
QUOI DE NEUF SUR LA 911? Une zone rouge à 9.000 tr/min, 40 ch de plus par rapport à la précédente GT3, un peu plus de couple (440 Nm à 6.250 tr/min), et surtout quelques nouveautés qui marquent un tournant pour les 911 radicales… Déjà, l’abandon de la boîte manuelle au profit de la transmission PDK fera tiquer les adeptes du talon-pointe. Ensuite, elle hérite d’une direction à assistance électrique, également une première pour une GT3. Le plus spectaculaire concerne ses roues arrière, désormais directrices. Le principe est connu: à basse vitesse, les roues arrière braquent à l’inverse de l’avant, puis s’orientent dans le même sens à partir de 80 km/h. Dans les faits, le dispositif est censé améliorer l’agilité et la stabilité de la 911. Le train arrière de la GT3 est aussi épaulé
par le PTV (Porsche Torque Vectoring), agissant comme un autobloquant électronique au niveau du différentiel. L’autre grosse évolution porte sur le moteur. Cette fois, le flat-6 n’est plus un bloc développé à part (le «Metzger», extrapolé de la course sur les précédentes GT3), mais dérive du 3,8 litres civil de la Carrera S. Donc, doté de l’injection directe (autre grande première pour une GT3). Pour passer de 400 à 475 ch et grimper 1.400 tours plus haut, il a subi de sérieuses optimisations. Outre l’admission remaniée, ce moteur à carter sec reçoit de nouveaux éléments mobiles (bielles en titane, pistons en alu forgé, nouveau vilebrequin). On oublie presque que l’allègement, l’un des piliers de la GT3, n’est pas au rendez-vous. Avec 1.430 kg, la GT3 991 est plus lourde de 35 kg que la GT3 997, et affiche 15 kg de plus que la Carrera S 991. Porsche n’a pourtant pas lésiné sur l’aluminium (toit, ailes, ouvrants), mais le régime compense en partie seulement le surpoids lié au bagage high-tech et à la boite automatique. Le reste de l’évolution réserve moins de surprise. Hormis le compte-tours, l’absence des sièges arrière et quelques inscriptions GT3 (seuils de portes…), rien ne distingue l’habitacle de celui d’une simple Carrera. Les baquets de notre modèle sont optionnels (3.336 €). Pour plus de sport, il faut choisir le pack Clubsport (option
gratuite incluant arceau, harnais, extincteur), ou attendre une future GT3 RS, dépouillé et allégée. Esthétiquement, on retrouve les éléments aérodynamiques typiques de la GT3. Large bouclier ajouré et imposant spoiler arrière rendent sa silhouette facilement identifiable. à ceci près que de la 997 à la 991, les dimensions ont enflé: plus longue de 8,5 cm, la GT3 cru 2013 repose aussi sur un empattement de 2,457 m, soit 10 cm de plus que la devancière. Par la même occasion, les voies ont été élargies de 4 cm à l’avant. CE QUE ÇA CHANGE? Le constat est clair : la GT3 991 pose de nouvelles références dans le petit monde des supersportives. En matière de dynamisme, équilibre et facilité, un cap spectaculaire est franchi. Déjà, ses dimensions en hausse se traduisent par une stabilité accrue à haute vitesse. Quant aux quatre roues directrices, leur bénéfice se fait très vite sentir. Le système, couplé au répartiteur de couple PTV, gomme totalement la tendance au museau baladeur typique de la 911. Un gros travail a aussi été mené au niveau du train avant pour arriver à ce résultat. Aucune autre 911 n’offrait une telle agilité jusqu’alors: on entre très vite en courbe, avec une aisance ahurissante, et on en ressort encore plus fort. Avec une surprise : le sur-virage intervient progressivement, et relativement tôt. L’effet sac à dos
a presque disparu, au profit d’un équilibre plus neutre. En fait, cette GT3 se rapproche d’une super-sportive à moteur central (comme une certaine Ferrari 458 Italia). Autre bonne surprise, la direction offre une consistance et un ressenti de vraie sportive, infiniment plus connectée à la route que sur une Carrera. On sait à quel moment les Michelin Sport Cup vont lâcher prise (très tard). Avec ce châssis, on dispose de quoi exploiter sans retenue ce flat-6 au tempérament de moteur de course. Docile sous les 5.000 tours, il parait presque étouffé, demandant à être sollicité par ses raclements rauques. C’est en milieu de compte-tours que cette mécanique libère son muscle et pousse de plus belle jusqu’en zone rouge, dans un méchant râle métallique. Pas vraiment élégant, mais terrifiant. Surtout lorsque votre serviteur rétrograde à presque 7.000 tours… et que la boite s’exécute. Ce geste n’était pas nécessaire: en mode Sport Plus, la gestion de la PDK est suffisamment intelligente pour maintenir le régime dans la plage d’utilisation optimale, entre 6.000 et 9.000 tours. Pour le plus grand plaisir des oreilles, et du chrono: avec un 400 m D.A. en 11,4 s, la GT3 accélère plus fort que la redoutable RS 4.0 (12,1 s). Elle la dépasse aussi de 5 dixièmes sur le 0 à 160 km/h (7,5 s pour la GT3 991). C’est moins qu’une 911 Turbo S, mais les sensations sont autrement plus viriles. Au vu des libertés
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permises par la PDK, on se demande ce qu’il reste à une transmission manuelle conventionnelle… En rapidité (100 millisecondes) et anticipation, la machine fait mieux que la plupart des pilotes. Garder les mains sur le volant et
commander la boite aux palettes permet de se concentrer sur ses trajectoires et son freinage. Toujours indestructible et ultra-puissant, avec une attaque à la pédale très directe et facile à doser. Mais vous devez disposer de 139.000 €.
Assurez-vous que vous n’êtes pas en France...
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n peut imaginer assez facilement que de temps en temps, Jeremy Clarkson et ses complices se retrouvent légèrement audessus de la limitation légale de vitesse sur une voie rapide. Lui et le reste des présentateurs de Top Gear conduisent régulièrement des machines extraordinairement puissantes, sur toutes les plus belles routes du monde. Il y a quelques semaines, Jeremy Clarkson et Richard Hammond ont justement emprunté les routes françaises avec deux machines de rêve, une Aston Martin Vanquish et une Porsche 911 GT3, dans le but de tourner une émission spéciale qui sera très prochainement diffusée. Mais alors qu’ils roulaient à un rythme assez tranquille au regard des capacités de leur machine, ils ont eu la mauvaise surprise de se faire arrêter par la police. Des policiers qui effectuaient des contrôles radars dans le coin, et qui ont attrapé les deux compères en excès
de vitesse: 141 km/h pour Jeremy et 143 km/h pour Richard, sur une portion qu’ils croyaient limitée à 130 km/h comme c’est normalement le cas sur une portion d’autoroute sans aucun danger en France. Erreur! La portion était en fait limitée à 90 km/h. La suite a rendu Jeremy Clarkson très en colère: «ils ont pris nos permis de conduire sur le champs. Pas de procès, pas d’explication, rien. Après avoir collecté l’amende, ils nous ont laissé sur l’autoroute avec l’Aston Martin et la Porsche, sans moyen de les déplacer puisque nous étions, Richard et moi, interdits de conduite sur le territoire français pour trois mois. Fort heureusement, les membres de notre équipe de tournage ont pu nous sauver mais que ce serait-il passé si nous avions été seuls? Il n’y a qu’en France où j’ai eu ce problème, mon permis de conduire était intact depuis 25 ans. Un conseil: si vous pensez dépasser la limitation de vitesse, assurez-vous de ne pas être en France».
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Réduire les accidents de route devient une priorité pour les autorités nationales
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n réhabilitation, les routes de la R-dC deviennent moins dangereuses, selon la CNPR.
Le nombre des personnes tuées sur les routes de la R-dC a baissé de moitié pour l’année 2013. C’est ce qu’indique la Commission nationale de prévention routière (CNPR). Selon les statistiques de cet organisme public, la moyenne des morts est passée de 444 cas, ces dix dernières années, à 222 cas en 2013. Leçon à tirer : c’est la conséquence de la modernisation des infrastructures et des équipements routiers. Sur les 74 carrefours à feux, plus de 45 carrefours à feux sont à Kinshasa, Le reste du pays est géré d’une manière mécanique ; presque 10.000 panneaux routiers ont été implantés à travers le pays. Si la situation s’améliore, la CNPR reconnaît néanmoins que certaines routes restent encore dangereuses. Selon les statistiques
Un accident de circulation sur la Nationale 1 au pont Ngufu qui avait fait 14 morts au mois de juillet 2013.. DRoits réservés. alarmantes. Chaque la décennie d’action du ministère des pour la sécurité routière année dans le monde, Transports et des Voies les accidents de 2011-2020 décrétée de communication, 345 circulation routière par l’ONU. A cet effet, personnes ont été tuées tuent près de 1.3 un plan a été proposé dans 4.252 accidents million de personnes et à tous les pays du en 2009, et 393 tuées provoquent plus de 50 dans 2.528 accidents en monde pour lutter millions de blessés. Près efficacement contre les 2011. de 90% de ces décès accidents de routes en Parmi les raisons de surviennent dans les vue de stabiliser, puis ces drames, figurent pays à faible revenu ou réduire le nombre des l’ivresse au volant, intermédiaire, où on ne décès imputables aux l’excès de vitesse, compte cependant que accidents de la route le mauvais état des 48% du parc automobile dans le monde à cette véhicules et l’usage du mondial. Ceci doit échéance. téléphone au volant. particulièrement L’amélioration de la interpeller Prudence de situation est un bon l’opinion parce que mise. signe pour la R-dC qui l’accidentologie de Les statistiques sont est entrée en plein dans
Les syndicats attendent avec impatience l’installation des tribunaux de travail
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ans nos cours et tribunaux, les conflits de travail se disputent la vedette avec les affaires foncières et de succession. L’Intersyndicale nationale du Congo s’en préoccupe et fait part de ses revendications au ministre en charge du Travail. Le cahier de charges de l’Intersyndicale nationale du Congo se trouve sur la table du ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, Modeste Bahati Lukwebo. Ce dernier a promis de s’attaquer au dossier par l’installation, imminente, des tribunaux de travail en vue de trancher définitivement les conflits de travail. On s’attend à ce que ce cahier de charges
soit minutieusement examiné par le gouvernement. Le président de l’Intersyndicale nationale du Congo, Guy Kolela, espère que, cette fois-ci, les autorités répondront aux revendications des travailleurs à travers des politiques sociales proposées dans ce cahier de charges. L’installation des tribunaux du travail se fera d’abord à Kinshasa, a indiqué Modeste Bahati. Les conflits de travail sont souvent le fait de l’abus de pouvoir par l’employeur. Face aux abus de l’employeur, Christian Hemedi se penche dans un ouvrage, «Initiation et gestion de l’action disciplinaire», sur l’action disciplinaire. Préfacé par le professeur Akele Adau, cet ouvrage veut «corriger» les erreurs du passé dans la gestion des conflits aussi bien
au sein des entreprises publiques, des sociétés commerciales qu’au sein des ONG. En fait, lui-même l’auteur, a préféré appeler son opus «vademecum» destiné aux gestionnaires, juristes, syndicalistes... et autres syndicalistes. La publication, réalisée par le Programme d’appui à la mise en œuvre des normes sociales suscite un certain de nombre de questions auxquelles les réponses sont apportées. D’abord comment initier et gérer l’action disciplinaire? Défini comme l’organisation des procédures et des mesures destinées à sanctionner tout manquement aux devoirs et obligations imposés au personnel en vertu de la loi, le régime disciplinaire met l’agent face à ses droits et obligations. L’auteur a tout interrogé : la constitution, le code de travail, le code de
conduite de l’agent public de l’Etat et… même la Convention collective d’entreprise. Il relève une ambiguïté. Celle du pouvoir disciplinaire de l’employeur qui apparaît dans ce questionnement : comment peuton admettre qu’au sein d’une relation contractuelle, une des parties dispose du pouvoir d’infliger une peine, une sanction, pour une faute commise dans l’exécution de la prestation ? Si donc on admet la question, souligne Christian Hemedi, il faudra, d’autre part, admettre la protection de l’autre partie, celle qui fera l’objet de la sanction. «On se rend compte alors de toute l’importance de la renaissance des droits et libertés du salarié en matière de droit disciplinaire».
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la R-dC renseigne qu’il y a une grande insécurité routière dans le pays. Réduire le nombre d’accidents sur les routes de la R-dC devient un impératif pour le ministère des Transports et des Voies de communication. Certes, les données dénotent une certaine amélioration de l’accidentologie locale grâce aux travaux de réhabilitation des infrastructures dans le cadre du programme de Cinq chantiers de la République prôné par le président de la République, Joseph Kabila Kabange. Mais il faut déplorer une augmentation de 12.21% du nombre des tués sur les routes de Kinshasa. Ce phénomène résulte manifestement de la méconnaissance du code de la route et de l’état technique déplorable des véhicules au point que les Kinois qualifient certains véhicules, Mercedes 207, d’esprit
de mort. Ce constat accablant doit nous faire réfléchir sur ce fléau qui risque de devenir d’ici 2030 la 5è cause de mortalité mondiale. En phase avec la décennie de l’ONU, la R-dC devra élaborer un plan d’action programmatique susceptible d’améliorer la sécurité routière dans notre pays. Par plan d’action, il faut entendre des stratégies multisectorielles de prévention des accidents routiers et des activités à mener durant les 10 années à venir. En R-dC, le principal moyen de transport de passagers et des biens demeure l’automobile. D’où, le souci du ministère des Transports et Voies de communication de mettre fin aux accidents de route qui sont de plus en plus fréquents. Souvent, c’est le non respect de la réglementation qui en est la cause. Ce ministère avait organisé,
du 6 au 9 décembre 2010, une campagne sur la prévention routière à l’attention des transporteurs routiers et des autres acteurs dans ce secteur. La campagne avait mis en évidence le fait que tout État moderne a impérativement besoin d’un système de transport performant qui garantit aux citoyens des déplacements sans restriction de vie. Dans cette optique, un réseau de voies de communication routière bien structuré est indispensable à l’industrie, à l’artisanat et au commerce en vue de travailler à plein rendement. Ceci est d’autant plus important pour la R-dC qui se tourne de plus en plus vers le commerce extérieur. Les accidents routiers en R-dC impliquent une trilogie (homme-routevéhicule). L’ignorance et la méconnaissance volontaire y occupent une place importante.
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Ces seins qui nous éblouissent tous
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es femmes s’attardent tout autant que les hommes sur la poitrine de leurs interlocutrices, mais pas pour les mêmes raisons, révèle une étude américaine.
«Regardez-moi dans les yeux… J’ai dit les yeux». La réplique mythique, popularisée par une publicité de soutiengorge, en dit long sur le ressenti de nombreuses femmes d’être ramenées à un objet dans le regard de leurs interlocuteurs. Mais il semblerait que les hommes ne soient pas les seuls à blâmer pour cela, selon une étude américaine parue cette semaine dans la revue Sex Roles. Les auteurs, Sarah Gervais et Michael Dodd, de l’université
Nebraska-Lincoln, sont des spécialistes de la théorie de l’objectivation, qui étudie de quelle façon le regard porté sur les parties sexuelles du corps de la femme (poitrine, hanches) agit sur leur santé mentale. Les recherches de ce courant tendent à montrer que l’objectivation des femmes peut générer chez elles de l’anxiété, baisser leurs performances intellectuelles et les pousser à s’autocensurer. Gervais et Dodd ont voulu vérifier un a priori largement répandu, à savoir que ce regard insistant était davantage le fait des hommes et qu’il était d’autant plus appuyé que la silhouette de la personne observée répondait aux canons actuels de beauté (forte poitrine, taille fine). Ils ont pour cela demandé à 65 étudiants en licence de psycho-
«Regardez-moi dans les yeux… J’ai dit les yeux». Pas aux seins. Sophia Loren et Jayne Mansfield. dr.
logie sur leur campus (29 filles, 36 garçons) de noter les photos d’une dizaine de fem-
mes. Celles-ci avaient été parfois retouchées à l’aide d’un logiciel informatique pour ac-
centuer leurs attributs (poitrine amplifiée, taille affinée) ou pour les atténuer (taille
épaissie, poitrine réduite). Les étudiants étaient équipés d’une techno-
logie de suivi du mouvement des yeux (eyetracking, en anglais). Résultat: les femmes s’attardent autant que les hommes sur la poitrine et la taille des femmes. Mais, contrairement aux hommes, elles le feraient «plutôt pour se comparer à leurs semblables», analyse Sarah Gervais. Les silhouettes «très féminines» étaient par ailleurs perçues plus positivement que les autres par les observateurs masculins, même lorsque la consigne était de se concentrer sur la personnalité se dégageant de la photo. Un cliché, tout de même, est tombé: même lorsqu’on leur demande d’évaluer l’apparence des modèles, les hommes, comme les femmes, s’attardent plus longtemps sur le visage que sur les seins ou les hanches.
Découvrez la recette qui permet d’entretenir la flamme aux couples
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ous connaissons tous un couple de ce genre: cela fait des années qu’ils sont ensemble, mais ils se font toujours tourner la tête comme deux adolescents. Quel est leur secret? La chance? Une pilule du bonheur? En fait, cela tient peut-être simplement à quelques bonnes habitudes et une pincée d’efforts de leur part. Découvrez la recette secrète qui permet d’entretenir la flamme malgré le temps qui passe.
1. Rire ensemble. Certains des couples les plus heureux du monde ne sont pas forcément ceux qui ont le moins de problèmes. Ce sont simplement ceux qui mettent de l’humour dans leurs difficultés. «Nous sommes mariés depuis bientôt 10 ans, et je suis malade depuis presque aussi longtemps», raconte Nathalie. «Mais nous sommes heureux tous les deux, et nous l’avons toujours été. Je pense que l’importance que nous accordons au bien-être de l’autre joue un rôle primordial. Et nous gardons toujours le sens de l’humour». 2. Se retrouver régulièrement, en toute simplicité. Hélène Sauvage, psychothérapeute, aide les couples en capitalisant sur ce qui marche déjà. Elle suggère par exemple de prendre l’autre dans vos bras lorsque vous vous retrouvez. Ou si vous sortez le soir,
Quel est leur secret? La chance? Une pilule du bonheur? Bonnes habitudes et pincée d’efforts. dr. promenez-vous 10 ou routine, des corvées, de mois, ni même tous 5. Se pardonner l’un 15 minutes ensemble, la banalité et du stress les ans. Soyez attentif l’autre et passer outre main dans la main, du quotidien, ravive ins- les petites contrariétés aux centres d’intérêt de avant de rentrer chez tantanément la flamme de la vie. votre partenaire, à ses vous. Lorsqu’un couple entre nous». Les couples amoureux besoins et à ses désirs, se touche et échange des développent une aptout en essayant de gestes tendres, il crée 4. Communiquer titude à pardonner, et nouvelles choses enun cocon naturel contre efficacement et savoir entretiennent cette apsemble. Bien souvent, le stress. Vous pouvez admettre qu’on a tort. titude. Jennifer Dupuis, il ne faut pas plus qu’un aussi consacrer un quart Les couples amoureux psychologue, observe: petit geste attentif ou d’heure par jour à simassument leurs paro«J’ai vu de nombreuses romantique pour raviver plement discuter avec les et leurs actes. De personnes refuser de l’étincelle. «Les microvotre moitié. nombreuses personnes pardonner les broutilles comportements sont s’acharnent à rejeter la les plus infimes. Ces les petites choses que 3. Voyager et essayer responsabilité des proproblèmes finissent par l’on fait pour l’autre de nouvelles choses. blèmes que rencontre s’envenimer et devenir quand on est amoureux, Les couples amoureux leur couple sur l’autre. lancinants comme des mais qu’on arrête de sont heureux de chanMalheureusement, cette maux de dents, jusqu’à faire au fil du temps. Et ger de décor de temps attitude les empêche ce que le couple ne se après, on se demande en temps, et de rester d’amener quelque chan- supporte plus. Avoir une où est passé l’amour», ouverts à la nouveauté. gement positif que ce relation intime signifie explique Simon Rego, Diane Lemercier, une soit. Pour prendre vos qu’à un moment, vous psychologue. journaliste, conseille responsabilités, vous ferez forcément de la «C’est un peu comme de voyager et de faire pouvez tous les deux peine à votre conjoint, l’œuf et la poule : estde nouvelles choses commencer par comcar après tout, nous ne ce qu’on arrête de se ensemble, des choses muniquer de manière sommes que des êtres comporter ainsi quand amusantes et palpitansincère et constructive. humains. Mais le parle sentiment amoureux tes, au moins une ou La communication est don s’apprend, et plus s’étiole, ou l’inverse?» deux fois par an. un pilier essentiel qui on est prêt à le pratiSi vous aviez l’habitude «Les voyages sont l’un permettra à un mariage quer, plus ça devient de vous embrasser pour des moyens les plus ou à une relation de facile». vous dire au revoir ou efficaces pour apporter résister à l’épreuve du de vous écrire des petits un souffle d’air frais temps: le dénominateur 6. Entretenir les élémots et que vous avez dans notre relation, à commun de nombreux ments romantiques de arrêté de le faire, il est mon mari et moi. Nous divorces, c’est que l’un la période de séduction. temps de réintroduire retrouver quelque part, des partenaires, ou les ces petites habitudes Les couples amoureux loin de la maison et de deux, a cessé de comgentilles et romantiques ne font pas le point sur ses obligations, de la muniquer avec l’autre. dans votre routine. leur relation tous les LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1259 | PAGE 23.
7. Laisser à son partenaire l’occasion de passer du temps tout seul. Être amoureux ne signifie pas être constamment l’un avec l’autre… Passer du temps chacun de votre côté, à l’occasion, peut être une manière saine de mieux vous retrouver. Lisa, une Américaine vivant à Paris, est mariée depuis huit ans. Ce sont leurs secondes noces à tous les deux. «J’ai beaucoup appris des Françaises sur ce qui fait le ciment des couples», observe-telle. «Aussi surprenant que cela puisse paraître, il ne s’agit pas de la proximité. Bien sûr, c’est merveilleux d’être ensemble, mais il faut aussi passer du temps loin de l’autre. Quand on se retrouve, on apporte quelque chose de nouveau et de passionnant dans le mariage. Et avouons-le: ces retrouvailles romantiques sont un délice». 8. Rester en forme et actifs, ensemble. Pour Léon Marchal, avocat retraité, «les couples qui font de l’exercice ensemble se soutiennent, passent du temps tous les deux et font le plein d’endorphines, ce qui les rapproche et leur procure un sentiment de bien-être. Et puis, quand on fait de l’exercice ensemble, on se motive l’un l’autre, ce qui nous aide à donner le meilleur de nous-mêmes». 9. Ne pas être avare de marques d’affection
et de reconnaissance. Janine Vribois, psychothérapeute, est convaincue qu’«entretenir la tendresse et l’admiration est l’un des facteurs majeurs qui permettent aux couples de rester amoureux malgré le nombre des années. Montrer régulièrement à votre partenaire que vous appréciez sincèrement ses qualités tout en acceptant et comprenant le rôle que vous jouez dans les défauts qui vous agacent reste le meilleur moyen de conserver une note positive et aimante dans votre relation, au lieu de laisser les choses tourner au vinaigre». 10. Entretenir une ambiance torride dans la chambre. Les couples amoureux savent s’exprimer sous la couette. «Ne laissez pas votre vie sexuelle s’endormir», recommandent Pierre et Annie Lenormand, qui animent des séminaires sur le mariage. «Retrouvez-vous régulièrement en amoureux, surtout si vous sentez que vous y mettez moins d’entrain. C’est surprenant comme l’anticipation peut mettre en appétit, comme c’était le cas quand vous sortiez ensemble. Laissez vos petits désaccords sur les préliminaires et sur les rôles passifs ou actifs de côté en menant la danse à tour de rôle. Les réactions chimiques déclenchées dans le cerveau par l’activité sexuelle sont essentielles pour entretenir le lien entre vous».
Les Grands se sont entendus avec l’Iran interna t i o n a l
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sation de nos relations avec l’Iran». «La France continuera de se mobiliser pour parvenir à un accord final sur ce sujet», a-t-il dit dans un communiqué. à Moscou, Vladimir Poutine a parlé d’une victoire pour tous et a invité toutes les parties à trouver une solution à long terme à même de garantir le droit de l’Iran à exploiter la filière nucléaire à des fins énergétiques et la sécurité de tous dans la région, y compris celle d’Israël. «C’est seulement le premier pas sur un chemin long et difficile (...), mais les principes d’évolution pas à pas et de réciprocité ont trouvé une illustration dans le document approuvé qui a été reconnu internationalement», du le président russe dans un courrier électronique transmis à Reuters.
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De g. à dr., le secrétaire d’état John Kerry, le ministre des Affaires étrangères russe Sergeï Lavrov et son homologue français Laurent Fabius. reuteRs.
’Iran a conclu dimanche avec les grandes puissances un accord préliminaire sur son programme nucléaire qui prévoit de limiter l’enrichissement d’uranium en échange d’un allégement des sanctions et qui pourrait changer la donne au Moyen-Orient. Conclu à Genève après quatre jours de négociations, entre Téhéran
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d’un côté et l’Allemagne, la Chine, les états-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie, de l’autre, il constitue un premier pas vers la sortie d’une impasse diplomatique vieille de plus d’une décennie. Barack Obama a salué un «premier pas important», mais a averti que les sanctions seraient rétablies et que Washington «accentuerait la pression» si Téhéran ne respecte pas ses engagements. «Cela peut être la base de nouvelles actions in-
Pas de vote au nord du Mali es indépendantistes touareg habitant Talataye, commune de la région de Gao dans le nord du Mali, ont empêché dimanche les législatives de s’y tenir, rapporte l’Afp de source militaire malienne et auprès du maire de Talataye, Mohamed Assaley, lui-même indépendantiste. «Pas de vote, nous voulons l’indépendance» du nord du Mali, ont scandé les manifestants qui ont détruit des urnes, a précisé la source militaire. «Ici, où 10.000 élec-
teurs sont inscrits, il n’y a pas eu vote, car la population a manifesté pour empêcher son déroulement et saisir le matériel électoral», a déclaré Mohamed Assaley. Il a affirmé qu’au moins 2.000 personnes ont participé à cette action pour empêcher le déroulement du premier tour des législatives, un chiffre que n’a pas confirmé la source militaire. Mohamed Assaley est un ancien membre de la rébellion touareg malienne du Mouvement national de libération de l’Azawad MNLA.
telligentes. Sans aucun doute, la grâce de Dieu et les prières de la nation iranienne ont été un facteur de ce succès», s’est pour sa part félicité Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution iranienne, dans une lettre adressée au président Hassan Rohani publiée par l’agence de presse iranienne Irna. Netanyahu parle d’«erreur historique». Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a en revanche parlé d’une «erreur historique». Le secrétaire d’état américain John Kerry s’est efforcé de le rassurer. «Je crois qu’à partir d’aujourd’hui et pour les six mois qui viennent, Israël sera en fait plus en sécurité qu’hier parce que nous avons maintenant un mécanisme qui va allonger le délais nécessaire» pour que l’Iran se dote de l’arme atomique, a-t-il souligné sur l’antenne de CNN. Le texte adopté à Genève, qui porte sur une période de six mois, a pour but de rétablir pas à pas la confiance entre Téhéran et les puissances occidentales après des décennies de tensions. Les états-Unis et l’Iran,
qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis la révolution islamique de 1979, avaient au préalable mené des discussions bilatérales directes et secrètes, a révélé un membre de l’administration américaine. La reprise du dialogue et l’accord de dimanche pourraient bouleverser la géopolitique du Moyen-Orient. Selon les états-Unis, l’accord suspend les volets les plus controversés du programme nucléaire iranien. Il prévoit notamment l’arrêt de la construction du réacteur à eau lourde d’Arak, qui produirait du plutonium utilisable à des fins militaires, et celui de l’enrichissement d’uranium au-dessus de 5%, ainsi que la neutralisation des stock enrichis à 20% et des inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Les six grandes puissances s’engagent quant à elle à ne pas imposer de nouvelles sanctions au cours des six prochains mois. Les étatsUnis estiment que l’allégement des sanctions en vigueur va permettre à Téhéran de bénéficier de 1,5 milliard de dollars de revenus liés au
commerce de l’or et des métaux précieux. Certaines restrictions pourraient également être suspendues dans le secteur automobile et les exportations de produits pétrochimiques iraniens pourraient redémarrer. Mais l’essentiel, notamment l’interdiction d’accéder au système bancaire international, restera en vigueur tant que les soupçons sur les réelles intentions de l’Iran n’auront pas été totalement dissipées. «Les quelque sept milliards de dollars d’allègement ne sont qu’une petite partie des coûts qui continueront à peser sur l’Iran durant cette première phase dans le cadre des sanctions qui resteront en vigueur», a déclaré la Maison blanche. «La grande majorité des quelque 100 milliards de dollars d’avoirs iraniens en devises est inaccessible ou d’accès restreint». L’allègement des sanctions commencera effectivement dans deux ou trois semaines, a déclaré Mohammad Javad Zarif, le chef de la diplomatie iranienne, selon l’agence Mehr. La devise iranienne était en hausse de 3% dimanche face au dollar tandis que de nombreux Ira-
niens ont exprimé leur soulagement. Les représentants des grandes puissances sont apparus eux aussi soulagés, voire euphoriques après la lecture du communiqué annonçant l’accord par Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie européenne, en plein milieu de la nuit à Genève.La diplomate britannique et le secrétaire d’état américain John Kerry sont tombés dans les bras l’un de l’autre. John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov se sont serré la main. Quelques minutes après, alors que la délégation iranienne posait pour des photos, Mohammad Javad Zarif et son homologue français Laurent Fabius se donnaient l’accolade. Ce dernier, qui a fait preuve de fermeté lors de la précédente série de négociations, il y a 15 jours, s’est prudemment contenté de souligner que l’accord excluait «tout accès à l’arme nucléaire». François Hollande, qui parle d’un «pas important dans la bonne direction», estime que l’accord «constitue une étape vers l’arrêt du programme militaire nucléaire iranien, et donc vers la normali-
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