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Katumba deux ans déjà Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps
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N°1267 | 1èRe éd. mercredi 12 février 2014 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008
Katumba, deux ans déjà la une du soft |
L’homme qui avait choisi de vivre dans l’ombre et l’effacement
A
Dans une ambiance de ni paix ni guerre que la nouvelle tombe, pendant que dans Kinshasa, la plupart des gens sont encore au culte: Katumba Mwanke est mort! dr. qui se prolonge Plusieurs membres pour lui, pour les à l’homme sa associés à tous les avoir un accès direct ugustin du Gouvernement siens et pour nous finitude, sa qualité noms de réputation au Chef de l’État. Katumba indéfiniment… C’est dans cette avaient pris place tous. Sa discrétion de passager et de peu glorieuse: le Ministre délégué à la Mwanke. ambiance de ni à bord du jet dont et son humilité, passant dans cette diable de l’ombre, le Présidence, chargé Devoir de paix ni guerre que Augustin Katumba qui contrastent vallée de larmes». carrefour de tous les du portefeuille mémoire. la nouvelle tombe, Mwanke, conseiller avec les attitudes Par ailleurs, chemins de dérive, le de l’État, puis pendant que dans spécial Chef de et comportements Imprimé à Nice, en mauvais esprit par ambassadeur Le jour où la RDC Kinshasa la fervente, l’état, mort dans le de certains qui France, le livre «Ma qui le mal congolais itinérant. Un s’est arrêtée. Un la plupart des gens crash. Acheminés montrent plus vérité» (212 pages) puise ses racines et sa diplomate hommage à la sont encore au culte: par hélicoptère, qu’ils ne font en a été publié aux sève de turpitude»… Député du Katanga, mesure d’un homme Augustin Katumba les blessés ont été, réalité pour le pays, éditions Toscane. «Sa scolarité, son à l’ Assemblée d’exception Mwanke est mort! dans un premier devraient inspirer De cette vie, le combat pour sa nationale. C’est lui «Ma vérité» ou Suit l’annonce temps, admis à notre jeunesse et nos professeur évariste propre construction qui supervisait le AKM, l’incompris d’autres victimes l’hôpital chinois de élites politiques». Boshab, en refermant personnelle, vote des lois. Deux ans après, du crash donnés, la Monusco, sauf M. «La découverte, dans la dernière page ses valeurs, la Né à Pweto (province devoir de mémoire. eux aussi, pour Marcellin Chisambo, ses tiroirs secrets, du livre posthume profondeur de du Katanga) en morts, aux côtés de gouverneur de la du manuscrit d’une du défunt dit avoir son patriotisme 1963, Augustin LE JOUR OU Katumba Mwanke: province du Sudautobiographie découvert: «un et son amour Katumba Mwanke LA RDC S’EST le ministre des Kivu qui, lui, sera sincère, riche et voyage initiatique sans borne pour était ingénieur civil ARRêTéE. Finances, Augustin interné à l’hôpital éclairante, fut un réel d’un homme dont M’Zee, pionnier de de formation. Après Dimanche 12 février Matata Ponyo général de référence réconfort», conclutla vie éphémère, notre renaissance avoir servi en qualité 2012. Encore une Mapon, de Bukavu. Plus il. dans l’effacement nationale, d’employé dans une journée de grisaille le gouverneur de la tard, M. Matata Pour sa part, le total, aura été le ses activités banque sud africaine en RDC. province du SudPonyo et Oscar professeur évariste témoignage épatant débordantes, pour à Johannesbourg, Depuis les dernières Kivu, Marcellin Gema seront Boshab Mabuj qui a selon lequel, dans la réunification, il rejoint Laurentélections législatives Chissambo, évacués, pour des postfacé l’ouvrage, chaque organisation, la pacification du Désiré Kabila au et présidentielle l’ambassadeur soins appropriés, en en témoigne la il ne suffit pas pays, son relèvement lendemain de la de novembre 2011, itinérant du Chef Afrique du Sud où ce quintessence: d’occuper les économique, sa prise du pouvoir le pays entier est de l’état, Antoine dernier va finalement «D’abord, c’est un premières loges pour démocratisation à Kinshasa par groggy, comme Ghonda Mangalibi, succomber à ses hymne à la vérité, un être nécessairement et la réconciliation l’AFDL (Alliance des tétanisé. Tel un Oscar Gema, blessures. serment à la loyauté efficace. Acteur de de ses forces forces démocratiques boa qui aurait Député honoraire, et à la fidélité, mais l’ombre, il répugnait politiques à travers pour la libération avalé un éléphant administrateur UN HOMMAGE à aussi un serment de s’exercer au théâtre le dialogue national du Congo) en mai trop gros pour son délégué général LA DIMENSION loyauté et de fidélité de la dérisoire et la promotion 1997. Il assume petit estomac, le honoraire de D’UN HOMME à la vie, à l’amitié et notoriété». des solutions successivement pays paraît sous le l’Ogedep. D’EXCEPTION. à l’autorité établie De son côté, le consensuelles, sont les fonctions de choc d’une élection Il a fallu à certains Aussitôt le moment (…) sénateur Yerodia les principaux jalons vice-gouverneur marquée par des Abdoulaye une heure avant de stupeur passé, la Ensuite, cette de cette vie. et de gouverneur allégations de Ndombasi, préfacier d’avoir une idée Nation s’organise conviction, ce Considéré par de la province du tricheries et des du livre «Ma vérité», beaucoup comme précise sur le drame pour rendre parler vrai et son Katanga. Après violences qui laissent dont le modeste y lit «l’itinéraire hommage à un verbe franc ont «le conseiller l’accession de « la Nation divisée. aéroport de Kavumu homme qui, pour suscité tellement d’une vie pleine présidentiel le plus Joseph Kabila » Dans le microcosme dans tous les sens du à Bukavu a servi son pays, est mort de malentendus et puissant », l’intéressé à la tête de l’Etat politique kinois, terme». de théâtre. Parti de l’arme à la main. d’incompréhensions dit que la décennie fin janvier 2001, connu pour ses Goma, capitale du La disparition de qu’il sera, en qu’il a passée au Katumba est promu éclats de voix et ses AKM, Nord-Kivu, l’avion, Katumba Mwanke définitive, l’éternel pouvoir aura été un ministre délégué à joutes oratoires par l’incompris? un jet privé de la privait, en effet, le incompris de ceux «vrai calvaire». la Présidence de la médias interposés, Dans «Ma compagnie Katanga- pays d’un patriote qui préfèrent le Il était aussi République chargé tout semble marcher Express, basée à Vérité», son livre comme il n’en fleurit gonflement des puissant que du Portefeuille de au ralenti. Comme autobiographique Lubumbashi, avec, à pas beaucoup sur titres, le parfum discret. Katumba l’Etat. Co-fondateur des oiseaux de paru à titre son bord, huit à dix les rives du fleuve de la notoriété Mwanke est décédé du parti présidentiel, proie répus, les posthume, Augustin passagers, avait raté Congo… imaginaire et tout à l’âge de 48 ans. le PPRD, AKM a politiques donnent Katumba Mwanke son atterrissage et On y trouve son l’attirail clinquant Cet ingénieur de été longtemps le l’impression de se plaint d’avoir était sorti de la piste attachement à la du paraître, en lieu formation, très secrétaire exécutif raser les murs dans pour s’écraser dans vérité dont il a fait et place de l’humilité «été affublé de tous intelligent, discret et de la «Majorité une attente pesante, les qualificatifs le ravin en contrebas. une valeur cardinale d’être qui rappelle réservé, était le seul à présidentielle». LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1267 | PAGE 2.
la une du soft |
Augustin Katumba Mwanke, qui est-il?
N
é sur les rivages au sable fin du Lac Moêro, perché sur les hauteurs aux pieds des Monts Kabilele et Kampingi, Augustin Katumba Mwanke a hérité, de cette terre escarpée et de ces eaux tantôt calmes et tantôt tumultueuses, l’intelligence des choses de la nature et des circonstances de la vie. élevé dans une famille chrétienne, entouré de la tendresse de ses parents et de l’amitié de ses sœurs, il dut cependant se forger un caractère trempé de garçon battant, d’élève discipliné et d’universitaire bien rompu à la science. En excellent ingénieur mécanicien, la vie était, pour lui, comme une mécanique aux multiples aléas. Il fallait pouvoir calculer à tout instant, évaluer, modéliser, tester et surtout mobiliser les ressources indispensables à la mise en œuvre de toute machinerie. L’expérience providentielle dans les arcanes bancaires acheva de parfaire l’homme que nous avons connu dans l’arène politique congolaise de 1997 jusqu’à ce jour fatidique du dimanche 12 février 2012, où le destin nous l’a inopinément arraché. Quinze ans durant, il aura brillé par un seul trait de personnalité: la loyauté. Il aimait son pays et il était loyal envers son pays, en tant que nationaliste. Il avait cru en la lutte de libération menée par M’Zee Laurent-Désiré Kabila et, il lui était resté loyal, même après sa mort tragique. Il connaissait le Raïs; il lui était attaché et il ne s’est jamais départi un seul instant de ses engagements de loyauté envers sa personne. Au nom de cette loyauté à toute épreuve, il a enduré des sacrifices, mené des combats héroïques, et surtout accepté humblement de vivre dans une simplicité et une discrétion quasi monastiques. C’est dans la loyauté qu’il puisait toute sa force et toute son énergie pour sonder, avec perspicacité, les événements politiques. Il avait une démarche méthodique, une lecture attentive, une rectitude de jugement, qui forçait l’admiration jusqu’à susciter parfois des controverses. Ne pouvant hériter de son caractère, mais prenant en exemple sa loyauté, nous pouvons tout au moins nous exercer à suivre sa méthode de
travail, pour attiser notre perspective et notre intelligence de la gouvernance. à l’image de l’ingénieur mécanicien, converti en banquier et devenu un homme politique efficace, nous devrions nous atteler à mener des études prospectives, à explorer en permanence les horizons politiques, à accroître notre intelligence économique. Bref, à devenir des stratèges de la gouvernance. Ceux qui montent des stratégies sont toujours voués à mener une vie dans l’ombre. Augustin Katumba Mwanke a consenti à vivre dans l’ombre et l’effacement pour le bien du système. Il comprenait mieux que quiconque l’importance de la division du travail entre le chef qui commande et oriente, les acteurs opérationnels qui agissent sur le terrain et le noyau d’intelligence stratégique consacré au travail d’étude et d’analyse. La nature, dans sa générosité, nous avait donné le camarade Augustin Katumba Mwanke, il nous revient, aujourd’hui le devoir d’aider la nature à se reproduire, en respectant ses propres règles, c’est-à-dire en passant par la formation des cadres, le développement de la recherche et la promotion de l’émulation. AKM, tu auras été pour tes camarades, une véritable étoile pour renforcer notre loyauté envers le Chef et notre perspicacité dans la vie politique. «Tu brilleras toujours pour nous, car la boue n’atteint jamais les étoiles». à noter qu’un projet d’Institut d’Etudes Stratégiques Augustin Katumba Mwanke, IESAK, en sigle, a été esquissé, conçu comme un centre de formation et de recherche en matière de stratégies de la gouvernance, développant pour la classe politique des études prospectives orientées vers l’amélioration et l’optimisation de la gouvernance sociale, politique et économique. Un Institut qui «capitalise l’expérience congolaise de la gouvernance et en assure la diffusion, constitue des banques des données sur l’expertise congolaise et sur les expertises étrangères intéressant le Congo, contribue à la compétitivité de l’expertise stratégique congolaise, assure un monitoring de performance de l’expertise congolaise en matière stratégique». LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1267 | PAGE 3.
Une équipe fourbie de résultats paru chez nos confrères |
N
’est-on vraiment jamais prophète chez soi? Lors d’un discours sur l’état de la Nation, le Chef de l’état emprunte une phrase biblique: «Si vous ne pouvez croire à mes paroles, au moins croyez à mes œuvres», faisant un triomphe dans l’hémicycle du Palais du peuple devant lequel il tenait ce discours. Alors que son Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon est porté sur un bûcher par une classe politique unanime poussée par le «ôtes-toi de là que je m’y mette» allant contre l’opinion publique nationale, à l’étranger, on se dispute Matata. Comment faitil? Quelle recette applique-t-il pour atteindre des «résultats aussi exceptionnels»? Prenant part la semaine dernière au Forum Africa à Brazzaville, le ministre des PTNTIC est approché par une célèbre journaliste française: «Comment va l’excellent Monsieur Matata?» quand d’autres piaffent d’impatience de passer le pool Malebo afin de venir voir le miracle qui s’opère et transforme le pays. Lu chez un confrère.
Les propos du président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), tenues contre le Gouvernement Matata,
jeudi 30 janvier à l’occasion de la cérémonie d’échange de vœux, doivent-ils être pris comme une parole d’évangile? A priori non. Côté Gouvernement, la vérité est ailleurs. Le seul critère de la vérité étant la pratique sociale, l’Exécutif national entend s’appuyer sur les faits pour confondre ses détracteurs. Qu’il s’agisse de Ia gestion des fonds affectés à l’assainissement de la ville de Kinshasa et des ONG sélectionnées pour cette opération, le Gouvernement Matata ne fait mystère de rien. Loin de jouer à la défensive, l’Exécutif, chiffre à l’appui, éventre le boa afin de permettre à l’opinion tant nationale qu’internationale de découvrir dans quelle loge se cache la vérité. Forum des As a accédé à un document top secret de la Primature et le publie ci-dessous en vue de rétablir les faits. Le jeudi 30 janvier 2014, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a, par son Président, convié différents partenaires nationaux et internationaux à une cérémonie d’échange des vœux, dont l’objectif voilé était plutôt une tribune politique contre le Gouvernement. Force est de constater que le président de la FEC a fait de cette occasion, un moment privilégié pour délivrer, à titre personnel, un pamphlet construit sur des montages grossiers, de faux arguments et de graves contrevérités. Le président de la FEC s’est fait le portevoix d’un ersatz de doctrine économique et sociale assise
malheureusement sur une grave ignorance des mécanismes de fonctionnement de l’économie nationale et internationale. Mais surtout sur une méconnaissance
notoire de lecture des agrégats économiques, qui, nous le lui concédons, exige des compétences spécifiques pour s’y aventurer. Pour rappel,
le programme économique mis en œuvre par le Gouvernement est une émanation des promesses du Chef de l’état faite lors de la campagne
présidentielle de 2011. Ce programme, dont il assume le Ieadership, basé sur la Révolution de la modernité, porte progressivement des fruits dans plusieurs secteurs de la vie
Développement (SOFIDE) d’USD 10 millions ayant permis de financer 69 projets et de créer 430 nouveaux emplois; . Apport d’USD 2,5 millions au Fonds National de la Microfinance.
ment des projets ont atteint respectivement les montants de: w 217,5 milliards des francs congolais; . 125,3 millions de dollars américains; . 8,44 millions d’euros.
les efforts sous le leadership de SEM le Président de la République en vue de:
économie congolaise: principaux résultats
w Taux de croissance. . 8,5% en 2013 contre 7,2% en 2012. Ce taux est le plus élevé réalisé par le Congo depuis 1971. Il permet de classer le Congo parmi les cinq pays les plus performants de l’année, appelés «Top Cinq 2013». w Prix intérieurs. . Taux d’inflation de 1,074% au niveau national contre 2,72% enregistrée en 2012. Niveau d’inflation le plus bas que le Congo ait réalisé dans son histoire depuis 1960. Ce taux est parmi les plus bas réalisés en Afrique en 2013. w Secteur extérieur. . Taux de change demeuré stable sur l’ensemble de marchés depuis février 2010; . Réserves internationales: USD 1,766,45 millions en 2013 contre USD 1,645,08 millions en 2012, soit 9,4 semaines d’importation des biens et services contre 9,2 semaines enregistrés en 2012; . Accroissement des réserves de USD 121,37 dans un contexte d’absence d’appui budgétaire et d’appui à la balance des paiements. w Secteur financier. . Apport additionnel du Gouvernement à la Société Financière de
le MIEux-êTRE SOCIAL. w Augmentation des salaires des Agents et Fonctionnaires de l’état dans un contexte de stabilité des prix, préservant ainsi le pouvoir d’achat de la population; w Versement régulier dans le mois de la paie des Agents et Fonctionnaires de l’état. à fin décembre 2013, 612.069 agents et fonctionnaires de l’État ont été bancarisés, soit un taux de bancarisation de 70%. w Utilisation des marges de trésorerie pour financer les projets dans les secteurs touchant la majorité de nos populations (projet de réunification routière, projets aéroportuaires, projets des transports, projet de la relance de la ferme DAIPN et le développement des parcs agroindustriels w construction des 501 écoles sur les 1000 prévues, réhabilitation des centres de santé). Les enveloppes constituées pour le finance-
contre LA PAUVRETE. Les résultats des enquêtes 1,2,3 réalisées par l’Institut National de la Statistique et la Banque mondiale sur la pauvreté indiquent: w la réduction du taux de pauvreté de 71% à 63% sur sept ans; w la baisse de la pauvreté en milieu urbain de 61,8°10 en 2005 à 52,6°10 en 2012, et en milieu rural de 76% en 2005 à 69% en 2012; w l’amélioration du taux brut de scolarisation dans le primaire de 76,9% en 2005 à 98% en 2012 et du taux net de scolarisation au secondaire de 40% en 2012 contre 32% en 2005; w l’amélioration du taux de desserte en eau potable de 22% en 2005 à 50,2% en 2012 au niveau national; w l’amélioration du taux d’accès à l’électricité de 6% en 2005 à 15% en 2012 au niveau national. DéFIS ET PERSPECTIVES. Le Gouvernement compte poursuivre
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w Renforcer la sécurité sur l’ensemble du territoire national et poursuivre les réformes entamées (police, Armée, Services Judiciaires et Services de sécurité); w Consolider la démocratie par l’organisation des élections locales et provinciales; w Accélérer la croissance dans un contexte de stabilité du taux de change et de maitrise de l’inflation. Un programme autonome de gestion est en cours de finalisation en vue de conduire l’action économique du Gouvernement en 2014; w Poursuivre des réformes structurelles visant l’amélioration des recettes d’origine interne et la promotion de l’entrepreneuriat national; w Améliorer la viabilité des entreprises du portefeuille; w Améliorer la gouvernance économique et le climat des affaires; w Consolider les bases du développement à long terme en poursuivant les investissements dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures, de transport, de l’éducation, de la santé, etc.
nationale, tels que constatés par tous les observateurs nationaux et internationaux. Et ce n’est pas la première fois que le président de la FEC profite des tribunes non appropriées pour s’en prendre directement et indûment au Gouvernement, et parfois au Premier Ministre. Ce qui impose donc le devoir de rétablissement de la vérité. Aussi, le Gouvernement s’est-il vu obligé de relever, à l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale, les désorientations volontairement avancées par le Président de la FEC. En effet, le Gouvernement constate que le président de la FEC est juge et partie dans la gestion des entités économiques jouant un rôle majeur dans l’économie nationale. Comment concevoir que le même président de la FEC, assumant, par ailleurs cumulativement les mandats de président du Conseil d’administration de la Gécamines, d’administrateur et de membre du comité d’audit à la Banque centrale du Congo, ne s’est jamais illustré dans le sens d’imprimer la bonne gouvernance et une gestion rigoureuse à ces structures. En effet, ces dernières sont censées jouer le rôle de premier plan dans les efforts du Gouvernement visant davantage à mobiliser des précieuses ressources pour le développement national, à stabiliser le cadre macroéconomique, et à assainir le climat des affaires. (suite en page 5).
à son tour, l’équipe Matata tire à boulets rouges sur le président de la FEC paru chez nos confrères |
(suite de la page 4).
Gestion ombrageuse de la Gécamines. Nul n’ignore ce que perd le Trésor public à cause de la gestion ombrageuse de la Gécamines, et ce, en dépit de différentes périodes d’embellie des cours du cuivre et du cobalt. à la suite d’un déficit caractérisé par un manque de leadership et une mauvaise gouvernance, l’entreprise n’a jamais réussi à moderniser ses équipements et augmenter significativement sa production pour tirer le meilleur parti du marché international. Pourquoi le président de la FEC, président du Conseil d’Administration de la Gécamines ne se remet-il pas en cause, par honnêteté professionnelle? L’on se souviendra qu’en novembre 2013, la prestigieuse fondation Carter avait saisi le Gouvernement de la République pour fustiger les pratiques de la Gécamines ouvrant des comptes bancaires offshore à l’Île Maurice. Cette pratique favorisant le manque de transparence, conforte-t-elle la position du Président de la FEC en donneur de leçons? Est-ce de l’éthique professionnelle? Alors en programme avec le FMI, et affichant des critères respectés au plan quantitatif avec des marges confortables, le Gouvernement et l’ensemble de la population congolaise se sont vus privés de précieuses ressources de 315 millions USD, dont 225 millions USD au titre de la Facilité élargie de Crédit octroyée par le FMI, et d’appui budgétaire de 90 millions USD de la Banque africaine de développement, du fait de l’arrêt du programme suite à la mauvaise gouvernance de la Gécamines. Le monde entier le sait! Qui du président de la FEC, du Président du Conseil d’Administration de la Gécamines, ou de
l’Administrateur de la Banque centrale va-t-il un jour rembourser ce manque à gagner à la RDC mieux au peuple congolais? Le président de la FEC est administrateur à la Banque centrale du Congo depuis le 28 mars 2003. Entre 2003 et 2010, l’Institut d’émission a connu une des périodes les plus sombres de son histoire en ce qui concerne sa situation financière. En effet, au cours de cette période, la Banque centrale a accumulé des déficits chroniques de ses comptes d’exploitation, vivant essentiellement des subventions du Trésor; et privant ainsi le Gouvernement de ses moyens d’actions en faveur des millions des Congolais. Pourquoi le président de la FEC n’a jamais dénoncé cette mauvaise gouvernance, alors qu’il est au Conseil d’administration et membre du comité d’audit de la Banque? Pourquoi n’a-t-il pas fait usage de sa doctrine économique pour aider la Banque centrale du Congo à rétablir sa situation financière? Est-ce par hasard que c’est depuis février 2010 la monnaie nationale s’est stabilisée? N’est ce pas par une politique budgétaire rigoureuse et une impulsion de la bonne gouvernance, sous le leadership du Chef de l’état, que la monnaie nationale s’est engagée dans la voie de la stabilité? Prudence et rigueur sur des créances. Sans dénier à la FEC le droit de jouer son rôle conformément aux objectifs qu’elle poursuit, il convient cependant de relever qu’en tant qu’association sans but lucratif, elle se doit, dans son fonctionnement, de respecter le cadre juridique qui la régit. Elle doit se garder de devenir un créneau utilisé par certaines personnes ayant des objectifs politiques pour déstabiliser les institutions ‘en distillant dans
l’opinion des faussetés et des contrevérités. L’opinion se souviendra que malgré les .efforts du Gouvernement à baisser les prix des denrées de première nécessité importées, certains membres de la FEC jouissant de positions dominantes dans l’importation de ces dernières, ont érigé des obstacles devant cet engagement, simplement pour préserver des intérêts présents et futurs de ces membres, au détriment de la majorité des opérateurs et de la population. Où est donc la doctrine sociale dans ce cas? La dette publique intérieure, véritable cheval de Troie, ne pouvait pas échapper au président de la FEC. Était-ce par souci corporatif ou un simple artifice pour prêcher pour sa propre chapelle? Sans s’y attarder, les multiples chapeaux portés par le président de la FEC peuvent bien justifier cela. Contrairement à ce que soutient le président de la FEC, il n’existe pas une relation de cause à effet entre le paiement de la dette intérieure et le remboursement de la TVA d’une part, et la hausse des prix et de la dépréciation monétaire d’autre part. La dette intérieure peut être payée, même à plus de 30%, dans un environnement de stabilité de cadre macroéconomique. Il en est de même pour le remboursement de la TVA qui doit se faire conformément aux exigences des équilibres macroéconomiques. Le niveau des crédits TVA est expliqué par le dispositif légal qui le plafonne à un niveau donné, et non par l’absence des disponibilités comme le renseigne la position du compte TVA remboursable. Mais à ce sujet, le Gouvernement fait remarquer que la dette publique intérieure est composée de nombreuses créances sans contrepartie; ce qui exige prudence et rigueur pour leur traitement. Toutefois,
le Gouvernement ne peut se déroger de ses engagements dans un élan de continuité de l’état, conformément à la volonté clairement exprimée par le Chef de l’état.
LES chiffres parlent d’euxmêmes. Par ailleurs, il apparaît absurde de soutenir que l’activité économique réelle a baissé de 30%, alors que l’indicateur de mesure approprié dans le monde entier qui est le taux de croissance économique indique que l’activité économique du pays s’est accrue de 8,5%. Jusqu’à ce jour, la théorie économique n’a pas été modifiée. Pendant que tous les Congolais et les étrangers qui visitent la ville de Kinshasa apprécient l’effort d’assainissement de la capitale, qui donne du travail à des milliers de Congolais moins nantis, il est étonnant de voir que le président de la FEC dénonce l’affectation des fonds utilisés à cet effet. Nous voudrions rassurer la communauté nationale que le processus de sélection des ONG qui s’occupent de la propreté s’est fait de manière transparente, sans collusion, et que tous les fonds décaissés sont utilisés de manière rationnelle. Le cynisme dont a fait preuve le Président de la FEC en ce qui concerne le BCECO, cité pour des raisons évidentes, tient lieu de polémique de bas étage. L’architecture légale en matière de passation de marchés publics n’interdit pas au BCECO, organe technique de l’Etat congolais, de passer des marchés. Plusieurs autres structures analogues, épargnées par le président de la FEC pour des raisons subjectives évidentes, le font. L’ARMP et la DGCMP qui sont des organes de régulation n’ont pas mandat de passer des marchés en faveur des services publics, mais plutôt de servir de glissière de sécurité aux cellules
techniques placées dans les différents organes publics. L’ARMP est une structure sous tutelle de la Primature qui se distingue par la mauvaise gouvernance. Pourquoi le président de la FEC ne peut il pas dénoncer Ies dérives de gestion de cette institution connues de tout le monde, y compris de partenaires extérieurs? S’agissant de la DGCMP, cette institution travaille en étroite collaboration avec le BCECO pour la conclusion des marchés sanctionnés par la non objection de cette direction publique. Nous savons que le président de la FEC est gêné par la rigueur et la transparence du BCECO. Doit-on lire la hargne contre le BCECO par les anciennes sollicitations du président de la FEC visant à biaiser les décisions d’attribution des marchés, alors repoussées par les animateurs de la structure? Si le BCECO avait répondu favorablement à ses sollicitations, le président de la FEC se serait-il comporté de la même manière aujourd’hui? un défaut évident d’expertise. De toute évidence, le président de la FEC aurait dû consulter des experts, pourtant disponibles, pour se renseigner de la relation entre les Ressources IADM (Initiative pour l’Allégement de la Dette Multilatérale) et la création monétaire. L’utilisation des ressources IADM ne donne pas lieu à une création monétaire laquelle suppose au préalable la transformation en monnaie d’un élément de l’actif bancaire ou contrepartie de l’offre de monnaie. Il est connu que seules la Banque centrale et les banques commerciales créent de la monnaie à l’occasion de l’achat des devises, de l’octroi des avances à l’Etat
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et de l’octroi des crédits à l’économie. Les opérations IADM n’apparaissent pas dans les trois cas. De toutes les façons, les ressources IADM font partie des dépôts de l’état. Ce sont des avoirs au même titre que n’importe quel avoir. Peut-on parler de création monétaire lorsqu’un agent non financier retire de l’argent sur son compte? Il n’y a nullement création monétaire dans ce cas. En cas d’utilisation des ressources IADM, les dépôts de l’Etat baissent au profit, soit d’une augmentation des avoirs libres des banques ou de billets et pièces en circulation. Les créances brutes sur l’Etat restent inchangées mais le crédit net à l’Etat augmente du fait de la baisse des dépôts. Le montant du bilan monétaire augmente. Il s’agit d’une augmentation de la liquidité résultant de la baisse des dépôts. Contrairement à la création monétaire où il n’existe pas de contrepartie réelle à l’actif, dans le cas des ressources IADM ou de l’appui budgétaire, la contrepartie est constituée de l’amélioration de la position des avoirs extérieurs nets. La marge de manoeuvre de la Banque Centrale en cas d’intervention sur le marché s’élargit. De là à méconnaître les efforts du Gouvernement pour stabiliser le cadre macroéconomique, socle de l’émergence prônée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, procède d’un grave déficit de connaissances. Ce qui devrait plutôt pousser à une grande prudence et de l’humilité pour se renseigner au lieu de s’engager dans une pseudo démarche empirique dénouée de toute crédibilité intellectuelle. Que donc cherche Albert Yuma? Le Gouvernement rappelle à la FEC, que dans le but de
préserver sa crédibilité et son honneur, elle a l’obligation de se choisir un président qui représente ses Intérêts professionnels en lieu et place d’une personnalité en quête de positionnement politique. Le Gouverne ment se réserve le droit de décider de ne plus traiter avec la FEC tant que celle-ci reste dans une trilogie politico-¬économique: le président de la FEC ne peut pas être à la fois acteur dans le secteur privé (FEC), dans le secteur public minier (Gécamines), et dans le secteur public monétaire (Banque centrale). Tant que le président de la FEC restera un agent actif et important dans des organes dirigeants des institutions publiques en mal de gouvernance, il n’a pas le droit de donner des leçons de morale et d’éthique au Gouvernement, qui réalise des performances économiques et sociales historiques reconnues tant au niveau national qu’international. L’histoire ne s’écrit pas sur base des discours truffés de contrevérités. Sinon, on retiendrait beaucoup de la deuxième République. L’histoire, la vraie et la bonne, s’écrit sur fond des faits et des actes au profit du plus grand nombre (et non pas au profit de soi-même), pouvant être reconnus plusieurs décennies, voire des siècles après. Le président de la FEC devra se rappeler qu’il y a un langage et une éthique rigoureux lorsqu’on s’adresse à un parterre de responsables de la Communauté internationale et nationale. La plupart d’entre eux se sont dits «déçus» et «scandalisés» par les contrevérités et le manque de considération envers le Gouvernement. Et ils ont renchéri en disant «pourquoi le président de la FEC voit-il la paille dans l’œil du Gouvernement d’enlever la poutre qui est dans son œil?» Forum des As, lundi 3 février 2014.
l’actus |
Les M23 disent avoir hâte à regagner le Congo qu’ils ont détruit et humilié
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rois mois après leur débâcle dans le Kivu, les rebelles du M23 attendent toujours, désoeuvrés dans un camp ougandais, un dénouement de la situation politique au Congo qu’ils ont détruit et humilié, pour pouvoir regagner leurs maisons. «Je veux rentrer dans mon pays et j’en ai le droit», dit sous couvert d’anonymat un ex-combattant, toujours vêtu, comme ses ex-compagnons d’armes, de son uniforme militaire. «Nous attendons l’application des accords» signés avec le gouvernement de Kinshasa en décembre à Nairobi, qui ont mis fin à 19 mois d’affrontement dans le Nord-Kivu congolais, province riche en minerai chroniquement troublée. En attendant, le rebelle désarmé, qui dit avoir été chargé des relations publiques au sein du Mouvement du M23, traîne comme quelque 1.300 autres dans des baraquements au crépis beige délavé,
avons amenés à Bihanga», explique le brigadier Peter Elwelu, commandant dans l’armée ougandaise. Les M23 ne sont pour autant pas confinés dans le camp: ils ont le droit d’en sortir entre 10h et 19h. Car leur statut n’est toujours pas clair: ils sont retenus sans être prisonniers. «Nous ne pouvons pas les garder incarcérés», dit à son tour Ronald Kakurunga, un porteparole de l’armée ougandaise. Lui aussi aimerait d’ailleurs les voir prendre le chemin du retour,
car il devient difficile de les nourrir. «Nous n’avons pas l’argent (...) Ils sont un poids pour nous», glisse-til. Début février, le Parlement congolais a voté une loi d’amnistie, amorçant le processus de retour des rebelles prévu par les accords de Nairobi. Mais la loi d’amnistie est encore loin de faire l’unanimité dans le pays: l’opinion publique a du mal à pardonner les 19 mois de conflits qui ont fait des centaines de milliers de déplacés. à Kinshasa, des officiels expliquent que des échanges sont aussi encore en cours avec Kampala «pour identifier qui rentre chez nous» et «si les ex-combattants qui vont revenir viennent pour la réinsertion ou pour répondre des faits hors amnistie». Né en avril 2012 d’une mutinerie d’anciens rebelles intégrés à l’armée congolaise, le M23 avait concentré son action dans la province du NordKivu, où il disait assurer la défense des populations rwandophones face
Bosco Ntaganda devant ses jugesà la CPI, à La Haye. dréservés. d’un plan destiné, au à travers quelques Ntaganda.Pour la moins à partir d’avril exemples précis défense, cela ne tient 2002, à prendre le d’exactions, à la fois pas debout. Le portrait contrôle du district de l’intentionnalité du dressé par l’accusation l’Ituri. La procureure crime, mais aussi le relèverait de la compte le prouver rôle-clé joué par Bosco caricature. Ntaganda
n’est pas hema, mais tutsi, argumente maître Marc Desailliers, ajoutant que l’UPC cherchait au contraire à protéger toute la population, et pas seulement les Hemas. Un avant-goût de la stratégie de la défense. L’avocat de Bosco Ntaganda a également estimé que les accusations du bureau du procureur sont sans fondement. Fondées ou non, c’est justement ce que la cour devra déterminer à l’issue de cette audience de confirmation des charges.
Les rebelles du M23 du temps où ils narguaient le monde. dréservés.
entourés de barbelés et de clôtures rouillées sur lesquelles sèchent des vêtements. Le camp de Bihanga, dans le sud-ouest de l’Ouganda, se trouve au milieu de nulle part, entouré d’une forêt clairsemée et d’une rivière en contrebas. On y arrive par une étroite route de terre après avoir traversé quelques hameaux. Dans le camp, l’ambiance est à l’ennui. Hormis quelques activités sportives et les tâches ménagères quotidiennes, les 1.320 combattants - dont
16 femmes - présents sur place ont peu pour s’occuper et passent une bonne partie de la journée étendus à l’ombre d’arbres, dans l’attente du retour au pays. Pas en voie de résurgence militaire. L’isolement du camp a été un critère de sélection. «Quelquesuns se sont enfuis quand ils étaient à Kasese (le camp où ils étaient parqués au début sur la frontière avec la RDC), c’est une des raisons pour lesquelles nous les
L’ex-seigneur de guerre Ntaganda devant plus fort que lui
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’ancien chef de guerre Bosco Ntaganda comparaissait lundi 10 février devant plus fort que lui, la CPI, la Cour Pénale Internationale. Une audience dite «de confirmation des charges» à l’issue de laquelle la cour devrait se prononcer sur la tenue ou non d’un procès contre cet ancien chef de guerre. Une première journée sous forme de passe d’armes entre l’accusation et la défense. regard vide. Le regard vide, le casque vissé sur les oreilles, Bosco Ntaganda écoute presque sans réaction la procureure de la CPI Fatou Bensouda développer ses arguments. Celleci l’accuse d’avoir commis des crimes ethniques, d’avoir visé avec les autres membres de l’Union des patriotes congolais (UPC), son groupe armé, tous ceux qui n’étaient pas de l’ethnie Hema. Fatou Bensouda affirme détenir des preuves que l’ancien chef rebelle était avec d’autres responsables de sa milice à l’origine
L’un des deux Norvégiens accusés d’avoir tué leur chauffeur congolais doit encore attendre
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rench, ressortissant norvégien poursuivi pour le meurtre d’un compatriote détenu avec lui dans une prison à Kinshasa, a vu son verdict reporté à vendredi. Le jugement devait être rendu mardi par la cour militaire de Ndolo mais le tribunal a reçu par la voie diplomatique le rapport d’un médecin norvégien qui avait examiné Joshua French, a déclaré à l’Afp Me MarieAndré Mwila. «Le président de la cour a
rouvert le débat suite à l’arrivée de cette nouvelle pièce et il a mis son jugement en délibéré pour vendredi», a souligné l’avocat. Selon lui, le rapport n’apporte «pas d’éléments nouveaux» mais vise «sûrement à insister sur le fait que la santé mentale de French ne fait que se détériorer». M. French, qui détient également la nationalité britannique, est accusé d’avoir tué le Norvégien Tjostolv Moland, retrouvé mort en août dans
leur de Kinshasa. L’accusé, dont l’état de santé, notamment psychologique, s’était fortement détérioré avant l’ouverture du procès, était apparu plutôt serein lors de la dernière audience, le 4 février, en présence de sa mère. La défense a été encouragée par l’autorisation qui a été faite à un expert norvégien de venir présenter au tribunal les résultats d’un rapport d’enquête de la police norvégienne concluant à l’absence
d’homicide et au suicide de Moland. Les deux codétenus avaient été condamnés à la peine de mort en juin 2010 pour le meurtre en mai 2009 du chauffeur congolais d’un véhicule qu’ils avaient loué en Ituri. Ils ont toujours nié les faits. Oslo, qui avait tenté de négocier, en vain, le transfèrement des deux hommes en Norvège avait exprimé en décembre son «incompréhension» à la nouvelle de l’inculpation de M. French.
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à certaines des nombreuses milices encore présentes dans cette province. Selon l’ONU et Kinshasa, ils ont été activement soutenus par le Rwanda et l’Ouganda au cours des longs mois d’affrontements avec l’armée congolaise. Jusqu’à leur débâcle militaire début novembre, qui les a contraints à passer les frontières ougandaise mais aussi rwandaise. Aujourd’hui, les rebelles en exil en Ouganda réfutent
fermement des accusations onusiennes selon lesquelles ils seraient en voie de résurgence militaire. Et l’armée ougandaise dément les entraîner pour leur faire reprendre les armes. «Nous ne sommes pas ici pour l’entraînement», affirme Dieudonné Padiri, lieutenantcolonel au sein du M23. «Nous sommes ici pour un temps de repos. Ce que nous espérons retrouver dans notre pays, c’est d’abord la paix».
ne délégation de l’Union européenne en visite en RDC appelle au respect des droits de l’opposition en perspective de prochaines élections locales, provinciales, législatives et présidentielle de 2016. L’appel est contenu dans une déclaration datée du 10 février. L’UE estime important de protéger l’exercice de la liberté d’expression, d’assurer un espace politique ouvert et de garantir la liberté
de mouvement ainsi que l’indépendance et l’impartialité de la justice. «Dans la perspective des prochaines élections locales, provinciales, législatives et présidentielle d’ici à novembre 2016, il est important de protéger l’exercice de la liberté d’expression, de respecter les droits de l’opposition, d’assurer un espace politique ouvert et de garantir la liberté de mouvement ainsi que l’indépendance et l’impartialité de la justice».
L’UE s’en mêle
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Crash aérien
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n avion militaire algérien avec 78 personnes à son bord s’est écrasé mardi dans l’est du pays. Au milieu des débris, les secouristes ont découvert un survivant. Un petit miracle au milieu d’une véritable tragédie. Quelques heures après le crash, un survivant a été découvert. Une source sécuritaire avait indiqué un peu plus tôt que les 78 passagers étaient tous morts. Selon un des officiers de la protection civile cité par la radio publique, le miraculé souffrirait d’un traumatisme crânien. En début de soirée, les secouristes avaient récupéré 76 corps. La radio algérienne avait d’abord annoncé «une centaine de morts» en fin d’aprèsmidi parlant de 103 personnes à bord. L’appareil, de type Hercule C130, qui transportait des militaires et leurs familles, faisait la liaison entre Tamanrasset et Constantine, lorsqu’il s’est écrasé vers midi dans la région montagneuse d’Oum el Bouaghin.
L’accident se serait produit au moment des manoeuvres d’approche de l’aéroport. «Les conditions météorologiques très défavorables avec un orage accompagné de chutes de neige seraient à l’origine de ce crash», a déclaré le ministère algérien de la Défense dans un communiqué. Une commission d’enquête a été créée et dépêchée sur les lieux pour déterminer les causes et les circonstances exactes de ce tragique accident. 250 secouristes s’affairaient encore mardi soir sur les lieux du drame rendus difficiles d’accès en raison du temps et de l’escarpement de la zone.Si plusieurs catastrophes aériennes ont endeuillé l’Algérie ces dernières années, le pays n’avait pas connu un bilan aussi meurtrier depuis 2003. Cette année-là, un Boeing 737-200 de la compagnie Air Algérie s’écrasait peu après son décollage de Tamanrasset. Bilan: 102 morts et... un survivant.
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Code de bonne conduite des partis et regroupements politiques et des candidats à une élection au Congo
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i-après le Code de bonne conduite des partis politiques, des regroupements politiques et des candidats aux élections en RDC élaboré par la Céni et signé par les parties intéressées. CYCLE éLECTORAL 20132016 PRéAMBULE. Nous soussignés, partis politiques, légalement constitués en République Démocratique du Congo; Vu la Constitution, les lois et règlements en matière électorale en République démocratique du Congo; Vu le protocole d’accord du…....instituant un Comité de Liaison entre la Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) et les partis politiques en République Démocratique du Congo pour le cycle électoral 2013-2016 ; Considérant la nécessité de sauvegarder la cohésion et la paix en République démocratique du Congo; Conscients de notre responsabilité et engagement devant Dieu et la Nation; soucieux de l’obligation que nous avons de contribuer à l’éducation civique électorale; Convaincus du rôle prépondérant que nous devons jouer dans la consolidation des acquis démocratiques; Déterminés à promouvoir l’intégrité électorale et à combattre toutes les antivaleurs; Souscrivant aux valeurs et fondements d’une
compétition électorale démocratique libre, transparente, paisible, et ouverte à tous; Convenons et arrêtons en ce jour en toute liberté les principes définis ci¬-après que nous allons observer tout au long du processus électoral: CHAPITRE 1: DES DROITS. Article 1: Le présent code s’applique aux partis politiques, aux regroupements politiques, aux candidats aux élections, à leurs mandataires, militants et sympathisants. Article 2: Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections ont le droit d’organiser des réunions et des manifestations pacifiques et d’y participer individuellement ou collectivement, publiquement ou en privé dans le respect des lois, de l’ordre public et des bonnes moeurs. Les pouvoirs publics garantissent ces droits de manière impartiale conformément aux lois et règlements en la matière à l’égard de toutes les parties prenantes. Article 3: Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections disposent et jouissent d’un droit de recours en cas de litiges électoraux conformément aux lois et règlements en la matière. Article 4: Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections disposent et jouissent du droit à: w La sécurité de leur
personne, de leurs membres, de leur patrimoine ainsi que de leurs activités; w l’égal accès aux médias publics et l’accès équitable aux médias privés; w L’accès à une bonne information et en temps réel sur toutes les questions relatives à la préparation et à l’organisation des élections. w Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections ont le droit de disposer des symboles, couleurs et acronymes qu’ils jugent utiles à leur identification dans le respect de la loi et des règlements en vigueur. Article 5: Conformément aux lois et actes règlementaires, les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections disposent du droit: w d’exprimer ou de diffuser librement leurs convictions et opinions en public; w de publier et de distribuer le matériel de campagne électorale, y compris les avis, publicités, et affiches en toute liberté et sans inquiétude; w d’assister aux réunions publiques et privées; w de bénéficier du principe de débat contradictoire; - de circuler librement à travers le territoire national. Article 6: Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections disposent du droit de dénoncer toutes formes de harcèlement, d’inti-
midations, de fraude, de corruption, de discriminations, de menaces, d’obstacles auprès des autorités compétentes et d’user de toutes voies de droit pour les combattre. Article 8: Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections ont le droit de déployer des témoins sur toute l’étendue du territoire national pour suivre l’ensemble du processus électoral.
2013, émis le vœu de voir le processus de paix de Kampala arriver à son terme pour consolider la paix sur toute l’étendue du territoire national, particulièrement à l’Est et demandé au Gouvernement de déposer aux deux chambres législatives le projet de loi portant amnistie. La présente loi d’amnistie, qui s’inscrit dans cette démarche, couvre les faits insurrectionnels, les faits de guerre et les infractions politiques commis sur le territoire de la République Démocratique du Congo, au cours de la période allant du 18 février 2006 au 20 décembre 2013. Cette période a été retenue aux fins de couvrir les faits insurrectionnels, les faits de guerre et les infractions politiques commis à partir de la promulgation de la Constitution du 18 février 2006 jusqu’à la date du 20 décembre
2013 correspondant à l’expiration de l’ultimatum lancé à tous les groupes armés à déposer les armes. Cette mesure de clémence emporte les effets suivants: w pour les faits infractionnels qui ne font pas encore l’objet de poursuites, l’action publique s’éteint; w si les poursuites sont en cours, elles cessent immédiatement; w les condamnations non encore revêtues de l’autorité de la chose jugée sont anéanties et celles devenues irrévocables sont considérées comme n’ayant jamais été prononcées. En tout état de cause, bien qu’ayant perdu leur caractère infractionne1, les faits amnistiés laissent subsister la responsabilité civile de leurs auteurs. Telle est l’économie générale de la présente loi. LOI. L’Assemblée nationale
et le Sénat ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit:
CHAPITRE Il: DES OBLIGATIONS. Article 9: Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections s’engagent à respecter la Constitution, les lois de la République Démocratique du Congo et l’autorité de l’état. Article 10 : Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections s’engagent au respect de l’ordre public et des bonnes moeurs et s’interdisent toute attitude, tout comportement et tout propos de nature à porter atteinte à la sécurité, à la dignité, à la vie privée, à l’intégrité physique et morale des personnes et au respect de biens publics et privés. Article 11: Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections s’obligent au respect de la liberté d’opinion consacrée par les lois et règlements de la République par la tolérance, la retenue et par le sens de responsabilité dans leurs discours, attitudes
et comportements. Article 12: Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections s’engagent à éviter toutes formes de violence et à prôner la paix et la tolérance, tant pour eux¬mêmes que pour leurs partisans et leurs sympathisants. Article 13: Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections s’engagent à ne pas utiliser ou se servir des forces armées, des forces de l’ordre, des services de sécurité, des milices, des biens, des fonds et autres moyens de l’état à des fins électorales partisanes. Article 14: Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections s’engagent à se respecter mutuellement et à s’astreignent notamment à: w soigner leur langage en évitant notamment les propos d’intimidation ou incendiaires incitant à la violence, la diffamation, les attaques personnelles dont celles relatives à la vie privée, le dénigrement, le discours séparatiste, la propagation des rumeurs; w tenir un discours basé sur leur projet de société et leur programme d’action; w respecter les symboles et signes d’identification des autres tels que les drapeaux, les effigies et les matériels de campagne électorale qui ne doivent être ni dénaturés ni détruits; w S’interdire toute attitude, tout comporte-
ment et tout propos de nature à porter atteinte aux biens et à la sécurité des agents de la CéNI, témoins, observateurs, des journalistes et des autres parties prenantes aux activités pré-électorales, électorales et postélectorales; w soutenir et tolérer qu’un autre parti politique, regroupement politique ou candidat aux élections fasse sa campagne électorale sans intimidation, provocation et autres comportements répréhensibles; w cultiver l’esprit de tolérance d’opinions politiques contraires aux leurs; w assurer effectivement l’éducation civique et électorale de leurs militants; w s’abstenir de tout acte de vandalisme à l’égard de tous les symboles des Institutions de la République, des partis politiques et des candidats aux élections. Article 15 : Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections s’engagent à bannir le mensonge, la haine, l’achat de conscience et les incitations à la fraude électorale. En outre, ils s’engagent à: w Entrer en compétition dans un esprit de fraternité, de pluralisme, de tolérance et de cohésion sociale; w Promouvoir la culture d’acceptation des résultats, ou la contestation par les voies des recours légales; w Bannir toutes formes de discrimination basée sur la race, le sexe, l’ethnie, la classe so-
ciale ou la religion. Article16: Conformément aux actes juridiques tant nationaux qu’internationaux ratifiés par la ROC, les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections s’engagent à promouvoir le genre au sein de leurs formations politiques. Article 17. Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections s’engagent à prendre toutes les dispositions utiles pour diffuser le présent code auprès de leurs candidats, mandataires, membres et sympathisants, et à le faire respecter.
d’exprimer une revendication ou un mécontentement; 2. faits de guerre, les actes inhérents aux opérations militaires conformes aux lois et coutumes de la guerre qui, à l’occasion d’un conflit armé, ont causé un dommage à autrui; 3. infractions politiques: w les agissements qui portent atteinte à l’existence, à l’organisation et au fonctionnement des pouvoirs publics; w les actes illégaux d’administration ou de gestion du territoire dont le mobile et/ou les circonstances revêtent un caractère politique; w les écrits, images et déclarations appelant à la révolte contre l’autorité publique ou réputés tels.
le terrorisme, les infractions de torture, de traitements cruels, inhumains ou dégradants, les infractions de viol et autres violences sexuelles, l’utilisation, la conscription ou l’enrôlement d’enfants et toutes autres violations graves, massives et caractérisées des droits humains. Sont également exclus, les infractions de détournement des deniers publics et de pillage, de même que les infractions à la réglementation de change et le trafic des stupéfiants.
L’engagement est pris par tout prétendant à l’amnistie, fugitifs et latitants compris, dans un délai de six mois, auprès du Ministre de la justice, à dater de la publication de la présente loi au Journal officiel. Toute violation de cet engagement rendra automatiquement nulle et non avenue l’amnistie ainsi accordée et disqualifierait l’auteur de cette violation du bénéfice de toute amnistie ultérieure.
CHAPITRE III: DES DISPOSITIONS FINALES. Article19: Les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections s’engagent à respecter et à exécuter de bonne foi le présent Code de bonne conduite. Article20: Le présent Code de bonne conduite est opposable à tous les partis politiques, les regroupements politiques et les candidats aux élections. Article21: Tout manquement au présent Code de bonne conduite par les partis politiques, les regroupements politiques, les candidats aux élections est dénoncé publiquement, sans préjudice de poursuites administratives et ou judiciaires Article22: Le présent Code de bonne conduite entre en vigueur à la date de sa signature.
Le Projet de loi voté par les deux Chambres portant amnistie pour faits insurectionels, faits de guerre et infractions politiques
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i-après le projet de loi portant amnistie pour faits insurectionnels, faits de guerre et infrasctions politiques.
EXPOSé DES MOTIFS. Dans son discours sur l’état de la Nation devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès le 15 décembre 2012, le Président de la République a annoncé la tenue des Concertations nationales afin de consolider l’unité et la cohésion nationales. Au terme de ces Concertations nationales, les délégués ont recommandé aux pouvoirs publics entre autres d’accorder, selon le cas, la grâce présidentielle, la libération conditionnelle et/ ou l’amnistie. Aussi, donnant suite à cette recommandation, le Président de la République a-t-il, dans son discours sur l’état de la Nation le 23 octobre
Article 1er: Sont amnistiés les faits insurrectionnels, les faits de guerre et les infractions politiques commis sur le territoire de la République Démocratique du Congo au cours de la période allant du 18 février 2006 au 20 décembre 2013. Article 2: Est éligible à l’amnistie tout Congolais auteur, co-auteur ou complice des faits infractionnels visés à l’article premier de la présente loi. Article 3: Aux termes de la présente loi, on entend par: 1. faits insurrectionnels, tous actes de violence collective, commis à l’aide de menaces ou avec des armes, dans le but de se révolter contre l’autorité établie en vue
Article 4: Sont exclus du champ d’application de la présente loi, le crime de génocide, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre,
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Article 5: Pour bénéficier de l’amnistie, les auteurs, co-auteurs ou complices des faits insurrectionnels et des faits de guerre visés par la présente loi sont tenus préalablement s’engager personnellement, par écrit, sur l’honneur, à ne plus commettre les actes qui font l’objet de la présente amnistie.
Article 6: La présente loi ne porte pas atteinte aux réparations civiles, aux restitutions des biens meubles et immeubles ainsi qu’aux autres droits et frais dus aux victimes des faits infractionnels amnistiés. Article 7: la présente loi entre en vigueur à la date de sa promulgation. Fait à Kinshasa, le Joseph Kabila Kabange.
les couloirs de la passion et du crime |
Les Nzuzi wa Mbombo s’entre-déchirent sur un immeuble reçu en héritage du père défunt
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as question pour Cathérine Nzuzi wa Mbombo, apparemment prospère, de laisser s’envoler un bien de la masse successorale dont elle est héritière. Elle a saisi un juge de la Gombe en vue de récupérer un immeuble, situé dans la commune Barumbu, que lui aurait légué son défunt père et qu’un frère cadet aurait vendu, sans en avertir les autres membres de la fratrie.
La guerre des biens successoraux ne loge seulement pas dans des familles dépourvues. Les cours et tribunaux enregistrent autant de dossiers dans lesquels, des familles présentées sous la IIème République comme richissimes s’entretuent pour des biens qui, parfois ne représentent rien. Le cas de Cathérine Nzuzi wa Mbombo en fait partie. Qui fut tout sous le regime Mobutu. Gouverneur (de la
Cathérine Nzuzi wa Mbombo, la grande dame des années Mobutu. Sous le Léopard, elle fut tout. droits réservés. ville de Kinshasa, Bas donna une fille, Annie Aînée de sa famille, cette dame Congo, etc.), elle fut Kithima Badjoko aussi la compagne de avant de se fâcher connue pour son l’un des homes forts du avec certains bonzes intransigeance, a saisi Mobutisme, Kithima du mobutisme, en tête un juge de la Gombe Bin Ramazani, puissant VTP, Vunduawe Te en vue de récupérer secrétaire général et Pemako, notamment à un immeuble qu’elle ideologue du MPR, propos de l’héritage du prétend appartenir à parti-etat, qui lui parti-état. son défunt père Henri Nzuzi.
héritiers, articule la grande dame de la IIème République. Les faits remontent à 1977. Après la mort de leur père en 1977, explique Nzuzi wa Mbombo dans son acte d’accusation, sieur Nzuzi Tshikangu, son frère cadet, va au courant de la même année, à l’abri de tous les autres héritiers, faire devant le Conservateur des titres immobiliers, une «fausse» déclaration de perte de certificat d’enregistrement (volume 136 folio 138) de l’immeuble appartenant à leur défunt père mais devenu du fait de la mort de ce dernier, un bien de la masse successorale. «Que devenu propriétaire par ces moyens frauduleux, Nzuzi Tshikangu vendit la maison de la succession de son feu père à Monsieur Madimba Tshikala», explique Nzuzi wa Mbombo dans son assignation introduite le 8 janvier. Ainsi devenu propriétaire de cet immeuble, Tshikala va obtenir un certificat d’enregistrement (volume A 168 folio 50). Alors que, soutient Nzuzi wa Mbombo, cette maison reste jusqu’à preuve du contraire, un bien indivis. C’est dans ce
contexte que la dame se plaint devant le Conservateur des titres immobiliers. Après s’être rendu compte qu’il était «trompé» et induit en «erreur» par Nzuzi Tshikangu, le Conservateur va en février 1978 à travers une lettre, sommer Madimba Tshikala de rendre le certificat d’enregistrement qu’il détenait sur cet immeuble. Mais Madimba reste de marbre. «Que dans le souci de couvrir la fausseté entachant ce certificat d’enregistrement volume 164 folio 62 devenu caduc, M. Madimba Tshikala sous prétexte fallacieux, céda la maison à son fils Muyamba Tshiani, qui, à son tour, obtient le certificat d’enregistrement volume A 179 folio 151 établi le 17 mars 1980», affirme Nzuzi wa Mbombo. Qui, s’est finalement décidée d’assigner devant le tribunal, son frère cadet et la personne à qui il a vendu cet immeuble, à savoir Madimba Tshikala. Objectif: obtenir l’annulation de la vente conclue entre ces deux personnes. Ainsi, en mars 1980, le tribunal, dans un jugement, ordonne
l’annulation de ce contrat de vente. Non contents, Nzuzi Tshikangu et Madimba Tshikala vont interjeter appel contre cette décision. à ce jour, l’immeuble est toujours occupé par une certaine Kapinga Madimba de la succession de sieur Madimba, décédé par ailleurs. Pour Nzuzi wa Mbombo, nulle mutation ne peut être opérée après remise au Conservateur du certificat à le remplacer. Et que c’est dans le délai qu’elle avait initié sa demande qui, d’ailleurs, affirmet-elle, l’avait été acceptée. Dans son actuelle action judiciaire, introduite depuis le 8 janvier, Nzuzi wa Mbombo sollicite du tribunal de grande instance de la Gombe, le déguerpissement de Kapinga Madimba et toutes les personnes qui occupent l’immeuble querellé. Ainsi, elle attend de ce tribunal, de rendre par voie de même jugement, cet immeuble à la succession Henri Nzuzi dont elle fait partie. Par ailleurs, Nzuzi wa Mbombo demande au juge, la condamnation de cette dame à des dommages et intérêts qu’elle évalue à 250.000 dollars.
Le FPI vend un immeuble reçu en gage Devant le juge militaire,
A
sommer de rendre l’acte. Qui a été vendu par un frère cadet sans titre ni droit. L’immeuble appartenait encore à l’ensemble des
utrefois victime de contrefaçon d’un
certificat d’enregistrement qu’il détenait en hypothèque, le Fonds de Promotion de l’Industrie est cité pour avoir vendu un immeuble qu’une de ses débitrices lui avait donné en garantie de paiement d’une créance. L’affaire est devant le Tribunal de commerce. Ibrahim Mohamed est l’un de ses associés de la société Major qui a conclu un contrat de prêt avec le FPI. En garantie du paiement de cette créance, Mohamed met en hypothèque un immeuble à Limete. Marché conclu, le FPI décide de placer dans la parcelle, un certain Camille Bamoyina Matata pour surveillance de celle-ci. Après avoir soldé cette créance, Ibrahim veut récupérer son immeuble mais Bomoyina ne l’entend pas de cette oreille. Expliquant que la parcelle avait cessé d’être la propriété de Mohamed. Surprise, colère, Mohamed initie
une action devant le TGI Matete contre celui qu’il a considéré comme occupant de mauvaise foi. Et le juge fait droit à sa requête et ordonne le déguerpissement de Bomoyina. C’est au tour de ce dernier d’interjeter appel devant la Cour d’appel de Matete. Alors que la procédure de déguerpissement était en cours, explique Ibrahim, il est surpris de la présence du FPI qui s’oppose à l’exécution du jugement. dation ou hypothèque? Ibrahim Mohamed explique avoir subi d’énormes préjudices de cette occupation. Et qu’il aurait perdu ses machines qui se trouveraient dans cette parcelle... Il a saisi le juge du commerce de la Gombe pour solliciter, la condamnation de FPI à USD 2 millions en compensation de ses biens perdus du fait de cette occupation prolongée «sans droit». La réalité d’après le FPI, est que sieur Ibrahim Mohamed avait de manière irrévocable cédé cette parcelle dans la
mesure où, l’échéance pour rembourser cette créance, était largement dépassée. Et ne comprend pas que trois ans après cet écoulement, Ibrahim Mohamed surgisse pour réclamer cette parcelle. Pour le FPI, il n’a jamais été question d’une quelconque hypothèque mais plutôt une dation. Les avocats du FPI ont fait savoir que les machines dont fait allusion Ibrahim n’avaient jamais été déclarées au moment de la conclusion du contrat. Pour cette action qu’elle qualifie de téméraire et vexatoire, le FPI a demandé à son tour au juge la condamnation d’Ibrahim à USD 100.000 à titre de d.i. Dans une affaire similaire, le FPI avait assigné la société Promotion sprl pour avoir contrefait le certificat d’enregistrement qu’elle lui avait remis en hypothèque. Il était reproché à Promotion sprl d’avoir fait une déclaration de perte du certificat d’enregistrement remis en hypothèque.
PAJOLA MUMBEMBE n
PAJOLA MUMBEMBE n
Denis Lessie retient son souffle
L
e juge militaire de la Gombe a clos le débat et pris l’affaire en délibéré. Sauf surprise, l’arrêt est attendu le 14 février, jour de la SaintSylvestre.
C’est le, compte à rebours dans l’affaire au premier degré, Denis Lessie-Jean Baptiste Ntahwa. Le pasteur Lessie a été reconnu coupable notamment, d’escroquerie, commise dans le cadre d’une participation criminelle, infraction punissable, en principe de peine de mort. En réalité, il a obtenu des circonstances atténuantes de la part du premier juge qui a souligné que Lessie «est un père de famille, il est pasteur ayant contribué à la paix sociale à travers son évangélisation». Mais le ministère public avait estimé que la peine retenue par le premier juge n’était pas proportionnée et s’en est allé en appel pour
Denis Lessie, le compte à rebours. dréservés. requérir une peine plus l’acquittement pur et lourde. Quant à l’ancien simple. «Escroquerie», ministre du Budget, «association des Jean-Baptiste Ntahwa, il malfaiteurs» et n’a pas été dédommagé, «incitation des bien que l’infraction militaires à commettre d’escroquerie dont il les actes contraires est victime a été établie au devoir et à la en fait comme en discipline» sont ces droit. Raison suffisante infractions que le de son appel contre ce ministère public avait jugement. Devant le retenues à charge juge d’appel, Ntahwa de Lessie et ses coréclame la restitution auteurs avec qui, ils de sa jeep escroquée et ont été solidairement des sommes perçues par condamnés. les condamnés. Sans Adjudant Kasongo compter des d.i. Wa Ngoy, élément de Les condamnés quant la garde républicaine eux attendent du juge (qui se faisait passer de la Cour militaire, pour un capitaine) a
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également écopé de 10 ans de servitude pénale et Okunimu Mabusa (opérant en fausse qualité du petit frère de Joseph Kabila) a été condamné à 5 ans de servitude pénale. Il est reproché aux trois d’avoir par des manœuvres frauduleuses, soustrait à Jean-Baptiste Ntahwa des sommes d’argents et des biens. Pour soit disant, offrir au Chef de l’état, à sa sœur jumelle Jaynet Kabila ainsi qu’à Mama Sifa, la mèrev du Président de la République. à la suite d’un montage digne d’un mauvais film, les trois complices ont réussi à convaincre Ntahwa de faire la paix avec la sœur jumelle du Chef de l’état en termes de libéralités. Dont une jeep Hummer à offrir à Jaynet Kabila et un véhicule de marque Audit à offrir au... Chef de l’état qui ne supporterait pas que, jumeau à sa sœur, on n’offre qu’à sa jumelle! Coutume africaine oblige!
PAJOLA MUMBEMBE n
états des lieux |
Micro finance, vecteur de croissance au Congo
L
es textes légaux et réglementaires qui régissent les activités du secteur de la microfinance en République Démocratique du Congo sont les suivants:
I. Cadre légal et réglementaire de l’activité de Micro finance Textes légaux et réglementaires. Textes légaux. Loi n° 002/2002 du 02 février 2002 portant dispositions applicables aux Coopératives d’Epargne et de Crédit. Cette Loi fixe le cadre institutionnel propre aux Coopératives d’Epargne et de Crédit et est destinée à sauvegarder les spécificités inhérentes à leur modalité d’organisation et de fonctionnement. Les Coopératives constituent ainsi des groupements de personnes dotés d’une personnalité juridique et fondés sur les principes de l’unité, de solidarité, et d’entraide mutuelle. Elles ont comme mission d’assister les membres en leur assurant un accès aux services financiers. Loi n° 003/2002 du 02 février 2002 relative à l’activité et au contrôle des Etablissements de Crédit. Cette Loi, communément appelée «loi bancaire», définit un cadre unique couvrant l’ensemble des activités du secteur financier à partir de leur fonction économique qui est la réalisation des opérations bancaires. Ces opérations sont reparties en 3 catégories, à savoir: w la réception des fonds du public; w les opérations de crédit et ; w les opérations de paiement et la gestion des moyens de paiement. Les personnes morales qui effectuent à titre de profession habituelle
ces opérations de banque sont regroupées sous le vocable d’Etablissements de Crédit. Dans ce contexte, la Loi classifie les Etablissements de Crédits en cinq catégories auxquelles s’appliquent des dispositions réglementaires spécifiques. Il s’agit des entreprises ci-après: w les banques; w les coopératives d’épargne et de crédit; w les caisses d’épargne; w les institutions financières spécialisées; w les sociétés financières.
Loi n° 005/2002 du 07 mai 2002 relative à la constitution, à l’organisation et au fonctionnement de la Banque Centrale du Congo. Cette Loi détermine les organes de la Banque Centrale ainsi que leurs pouvoirs respectifs. Elle précise, en outre, les missions de cette Institution de Droit Public et consacre une indépendance dans la réalisation de celles-ci. Dans ce contexte, le législateur reconnait à l’Institut d’Emission le pouvoir d’élaborer la réglementation et de contrôler les Etablissements de Crédit, les Institutions de Micro Finance et les autres intermédiaires financiers. Il importe de préciser qu’à travers cette Loi, les missions de la Banque Centrale du Congo ont été recentrées en insistant sur les principes bancaires susceptibles de favoriser l’intégration du pays dans les communautés économiques régionales et internationales. Textes réglementaires. L’Instruction n° 1 aux Institutions de Micro Finance du 13 septembre 2003 telle que modifiée le 18 décembre 2005. Ce texte réglementaire édicté par la Banque Centrale du Congo définit les dispositions afférentes à l’activité et au contrôle des Institutions de Micro Finance. La microfinance y est définie comme étant une offre à titre habituel,
de services financiers incluant des personnes n’ayant pas accès au système bancaire classique. Au regard du capital minimum et des opérations autorisées, l’Instruction regroupe les Institutions de Micro Finance en trois catégories, à savoir: w les Entreprises de micro-crédit de première catégorie; w les Entreprises de micro-crédit de deuxième catégorie; w les Sociétés de Micro Finance. Contrairement aux deux premières catégories qui n’octroient que du crédit, les Sociétés de Micro Finance sont également habilitées à collecter l’épargne. Il importe d’indiquer qu’un projet de loi régissant les activités des IMF, conçu suivant un processus participatif et selon les meilleures pratiques internationales, est toujours en attente de promulgation. Au cours de l’exercice sous revue, une série de huit (8) Instructions a été édictée le 14 avril 2012 par la Banque Centrale du Congo en complément de J’arsenaljuridique. Il s’agit des Instructions suivantes: L’Instruction n° 002 relative aux normes prudentielles des Coopératives d’Epargne et de Crédit ainsi que des Institutions de Micro Finance. Les normes prudentielles de gestion sont des règles minimales, coulées sous forme des ratios dits «ratios prudentiels» auxquels des limites sont attachées, mises en place par le Comité de Bâle pour garantir une gestion saine et prudente. Il s’agit de la fixation d’un certain nombre des contraintes aux institutions financières dans le but d’assurer notamment leur solvabilité, leur liquidité et J’équilibre de leur structure financière. L’Instruction n° 003 aux Coopératives d’Epargne et de Crédit
ainsi qu’aux Institutions de Micro Finance relative à la classification et au provisionnement des crédits Les créances sont classifiées en crédits sains et litigieux. Les crédits sains sont ceux qui n’ont aucune échéance en retard de paiement. Par contre, les crédits litigieux sont ceux dont le recouvrement ne peut pas se réaliser conformément aux conditions contractuelles initiales du fait de la défaillance certaine des bénéficiaires et ce, même assortis de garanties. Cette Instruction assigne à toute institution de constituer mensuellement des provisions pour créances litigieuses de la manière suivante: w 1 à 30 jours de retard: 5 % du capital restant dû w 31 à 50jours de retard: 25 % du capital restant dû w 51 à 90 jours de retard: 50 % du capital restant dû w 91 à 180 jours de retard: 75 % du capital restant dû w Plus de 180 jours de retard : 100 % du capital restant dû L’Instruction n° 004 aux Coopératives d’Epargne et de Crédit et aux Institutions de Micro Finance relative aux indicateurs de performance. Les indicateurs de performance sont des critères financiers et sociaux qui permettent d’évaluer le niveau de performance et de risque d’une institution. Ces indicateurs de performance sont regroupés en quatre catégories suivantes: qualité du portefeuille de crédits; w efficacité et productivité; w rentabilité et pérennité; w gestion du bilan. L’Instruction n° 005 aux Coopératives d'Epargne et de Crédit et aux Institutions de
Tableau n°1 : Répartition des ISFD par Province
PROVINCES
2009
2010
2011
2012
Part en %
BANDUNDU
10
12
13
15
10,1
EQUATEUR
0
0
0
1
0,7
BAS-CONGO KASAI-OCCIDENTAL KASAI ORIENTAL KATANGA
5 1 1 1
6 1 2 2
14 1 3 3
14 1 3 3
9,4 0,7 2,0 2,0
KINSHASA
33
39
42
37
24,8
NORD KIVU
36
45
46
38
25,5
SUD KIVU
23
32
38
32
21,5
MANIEMA
PROVINCE ORIENTALE TOTAL
VARIATION EN % Source: BCC
2 0
112
25,8
4 0
143
27,7
4 0
164
14,7
3 2
149
-9,2
2,0 1,3
100,0
Micro Finance relative au financement des immobilisations. Cette Instruction recommande que: w les immobilisations soient financées par les fonds propres prudentiels; w le ratio soit calculé en faisant le rapport entre les fonds propres prudentiels et les immobilisations retenues. Les immobilisations retenues sont obtenues par la déduction des immobilisations nettes des participations et créances subordonnées dans les autres Etablissements de Crédit ou institutions financières ainsi que des immobilisations incorporelles; w les valeurs des immobilisations ne puissent pas excéder 50 % des fonds propres prudentiels aussi bien pour les Institutions de Micro Finance que pour les Coopératives d'Epargne et de Crédit. Toute institution qui détient des immobilisations de plus de 100 % des fonds propres prudentiels est tenue de les décroître de 100 %, i5 % puis à 50 % à la fin de chaque année civile à compter du 14 avril 2012.
L'Instruction n° 006 aux Coopératives d'Epargne et de Crédit et aux Institutions de Micro Finance relative à l'utilisation du Plan Comptable des Coopératives d'Epargne et de Crédit et des Institutions de Micro Finance. Le Plan Comptable des Coopératives d'Epargne et de Crédit et des Institutions de Micro Finance, en sigle PCCI, découle du processus de normalisation comptable en République Démocratique du Congo édictant les principes spécifiques au secteur de la microfinance. La présente Instruction rend obligatoire J'utilisation du référentiel comptable spécifique aux Institutions du Système Financier Décentralisé dans l'élaboration des situations comptables et donne la possibilité d'intégrer un souscompte pour toute opération dont la nomenclature n'est pas reprise dans un sous compte prévu dans le PCCI. L'Instruction n° 007 aux Coopératives d'Epargne et de Crédit et aux Institutions de Micro Finance relative à la gouvernance. Cette Instruction établit les bonnes pratiques en matière de gouvernement d'entreprise au sein des Coopératives d'Epargne et de Crédit et des Institutions de Micro
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Finance, en imposant notamment la mise en place d'un ensemble des mesures, des règles, des organes délibérant, de gestion et de contrôle qui permettent le bon fonctionnement et garantissant la pérennité d'une institution. Elle a pour but de fournir l’orientation stratégique, de s’assurer que les objectifs sont atteints, que les risques sont gérés comme il faut et que les ressources sont utilisées dans un esprit responsable. L’Instruction n° 008 relative à l’organisation du contrôle interne des Coopératives d’Epargne et de Crédit et dès Institutions de Micro Finance. Ce texte exige à toute institution de mettre en place un dispositif de contrôle interne adéquat permettant la bonne maîtrise des risques inhérents à ses activités et le respect des politiques et procédures. Dans ce cadre, l’institution établit les dispositions permettant d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de J’information et de favoriser l’amélioration des performances. L’Instruction n° 009 aux Coopératives d’Epargne et de Crédit et aux Institutions de Micro Finance relative à la transmission des situations périodiques Conformément à cette Instruction, les institutions de microfinance sont tenues de transmettre sur support électronique, suivant le format FinA: w mensuellement, les états financiers au mois le mois; w annuellement, les états financiers certifiés, les états annexes à la situation comptable, le rapport de contrôle interne, le mémorandum de gouvernance, le plan d'affaires triennal actualisé, le plan de continuité et le procès-verbal de l'Assemblée Générale. Parmi les huit (8) Instructions, quatre (4), à savoir celles relatives à la classification et au provisionnement des crédits, au financement des immobilisations, à l'utilisation du PCCI et à la gouvernance sont entrées en vigueur à la date de leur signature; l'entrée en vigueur des autres ayant été différée au ler janvier 2013. Plan comptable spécifique au secteur. Le secteur de la microfinance dispose d’un référentiel comptable spécifique dénommé «Plan comptable des Coopératives d’Epargne et de Crédit et des Institutions de Micro Finance», PCCI en sigle. Conçu en collaboration principalement avec le Conseil Permanent de la Comptabilité au
Congo et quelques Institutions du Système Financier Décentralisé, ce document trouve son inspiration des Directives du CGAP et des Normes Comptables Internationales admises concernant les principes généraux et les règles relatives à la présentation des états financiers contenus dans la Loi Comptable en vigueur en République Démocratique du Congo. Le PCCI présente les principales caractéristiques suivantes: w l'intégration des innovations intervenues en matière de mobilisation de l'épargne et de distribution des crédits; w l’ouverture des comptes selon la nature des opérations financières; w la distinction entre les opérations financières et non financières; w l'utilisation des attributs ou des critères d'identification compte tenu du volume et de la diversité des besoins d'informations à satisfaire; w l'usage des besoins de tous les utilisateurs; w la distinction entre les états périodiques réglementaires destinés à la Banque Centrale et les états financiers annuels; w l'énumération des comptes répond aux particularités et à la logique ci-après: - la classification des comptes de bilan et hors bilan selon l'octroi de microcrédits en tant que critère essentiel à l'activité financière, l'origine des épargnes et des dépôts ou la nature de la contrepartie et la liquidité des fonds concernés; - la classification des comptes de résultat selon la correspondance avec le découpage des comptes du bilan et hors bilan, les agents économiques et la nature de la charge ou du produit. Toutes les institutions de microfinance doivent tenir leur comptabilité et présenter l'information financière conformément audit plan comptable et ce, en monnaie nationale. II. PRéSENTATION DU SECTEUR DE LA MICRO FINANCE. Après une longue phase de promotion, le secteur de la microfinance en République Démocratique du Congo est passé au stade de consolidation attesté principalement par l'amélioration du cadre réglementaire, l'intensification des missions de contrôle aussi bien sur pièces que sur place, la fermeture de certaines institutions aux équilibres fondamentaux rompus et n’affichant aucune perspective de redressement, le suivi rigoureux de l’exécution des plans de redressement et le renforcement des conditions d’accès à la profession.
(suite en page 10).
états des lieux |
De 800.000, le nombre de comptes dépasse désormais le million (suite de la page 9).
Cette consolidation a induit la diminution du nombre d'institutions agréées et l'amélioration des performances de certaines institutions. Bien qu'on ait noté une régression en termes du nombre d'institutions, le secteur reste dominé par des institutions mutualistes de petite taille dépourv1.1es d'une main d'œuvre qualifiée et caractérisées par une mauvaise gouvernance, une fiabilité incertaine des états financiers, un portefeuille crédit malsain ainsi qu'une carence de prestataires de services techniques tels que des cabinets d'audit et des formateurs dans certaines parties du pays. Evolution des institutions de microfinance. à fin 2012, le secteur de la micro finance a compté 149 structures financières de proximité, dont 126 Coopératives d'Epargnes et de Crédit et 23 Institutions de Micro Finance contre 164 institutions une année plus tôt, enregistrant ainsi une régression de 9,2 %. L’analyse de la répartition des institutions par province a renseigné un recul de 9,2 % entre 2011 et 2012, justifié
essentiellement par la fermeture de certaines institutions dans les trois principales provinces à forte concentration d’ISFD (Kinshasa, Nord Kivu et Sud Kivu). En ce qui concerne l’évolution par catégorie d’institutions tel que renseigné dans le tableau n° 1, il a été observé une prépondérance des Coopératives d’Epargne et de Crédit (84,6 %) sur les Institutions de Micro Finance (15,4 %). Au courant de l’exercice 2012, la Banque Centrale du Congo a agréé 20 institutions dont 13 Coopératives d’Epargne et de Crédit et 7 Institutions de Micro Finance. De l’étude détaillée des agréments octroyés en 2012, il s’est dégagé que la Ville Province de Kinshasa a enregistré 35 % du total d’ISFD autorisées à fonctionner. Par ailleurs, il sied de relever que la Province Orientale et celle de l’Equateur ont enregistré leurs premiers agréments. S’agissant des Coopératives d’Epargne et Crédit, leur éclatement par niveau fait ressortir l’existence des 124 Coopératives primaires communément appelées «COOPEC» et 2 Coopératives Centrales
d’Epargne et de Crédit communément appelées «COOCEC». Il sied de noter que les deux centrales sont la COOCEC Kivu qui regroupe douze institutions localisées dans la Province du Sud Kivu et la Centrale des Mutuelles d’Epargne et de Crédit au Congo, en sigle «MECRECO», regroupant vingt Coopératives situées dans six Provinces, à savoir Bas-Congo, Kinshasa, Maniema, Nord Kivu, Province Orientale et Sud Kivu. Il convient de signaler que la Ville Province de Kinshasa est restée le principal pôle de concentration des institutions non mutualistes. Quant aux banques commerciales congolaises offrant au public les services de microfinance, il est recensé la ProCredit Bank Congo, la Trust Merchant Bank et l’Advans Banque Congo. à fin 2012, le réseau d’exploitation s’est élargi, passant de 28 agences en 2011 pour s’établir à 36 agences, soit une augmentation de 28,6 %. En dépit du faible taux de pénétration au niveau national, cette tendance haussière a été attestée par une amélioration du niveau d’implantation d’insti-
tutions principalement dans trois provinces à forte concentration.
évolution des éléments de portée. Nombre des comptes ouverts par les ISFD. Au 31 décembre 2012, le nombre des comptes ouverts auprès des institutions de micro finance est passé de 805.750 à 1.052.069, soit une augmentation de 30,6 % en dépit de la dissolution de certaines ISFD. Cet accroissement est la conséquence notamment de l’ouverture de nouvelles agences, de l’agrément de nouvelles institutions et de la bonne performance de certaines d’entre elles. Les Provinces du Nord Kivu, du Sud Kivu ainsi que la Ville Province de Kinshasa ont détenu 87,4 % du total des comptes ouverts, expliqué notamment par J’existence d’un grand nombre d’institutions, d’un réseau d’exploitation croissant et d’une bonne culture bancaire. A fin décembre 2012, il a été noté un accroissement important de 57,1 % des comptes ouverts auprès des IMF. Cependant, les institutions mutualistes ont continué à détenir un nombre important des comptes, dégageant ainsi une part de 56,4 %
contre 68,1 % une année plus tôt.
Répartition des membres et clients par genre. La répartition des membres et clients des Institutions du Système Financier Décentralisé en 2012 a renseigné que les femmes ont détenu 52,7 % de l’ensemble des comptes ouverts contre 47,3 % pour les hommes. Bien que demeurant majoritaire, la part de la femme s’est contractée de 15 points d’une année à l’autre. Cette situation est expliquée principalement par l’intérêt grandissant des hommes au secteur couplé au relèvement de la hauteur des crédits
Nbre
2009
%
Nbre
2010
%
Nbre
2011
%
Nbre
2012
INSTITUTIONS
97
86,6
124
86,7
145
88,4
126
84,6
TOTAL
112
100
143
100
164
100
149
100,0
IMF
Source: BCC
RUBRIQUES
15
13,4
19
13,3
19
11,6
23
15,4
Tableau n° 3: Evolution des agréments des ISFD 2009
2010
2011
2012
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
COOPEC
22
86,5
28
87,0
21
80,8
13
65,0
TOTAL
23
100,0
33
100,0
26
100,0
20
IMF
1
Source : BCC
PROVINCE
13,5
5
13,0
5
19,2
7
35, 0
100.0
Tableau n° 4 : Agréments par Province 2010
2011
2012
COOPEC
IMF
TOTAL
COOPEC
IMF
TOTAL
COOPEC
IMF
TOTAL
Bandundu
2
0
2
0
1
1
2
1
3
Equateur
-
-
-
-
-
-
0
1
1
Bas-Congo Kasaï Oriental
1
0
1
8
0
8
2
0
1
1
0
1
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Katanga
1
1
2
1
-
1
1
0
1
Maniema
2
0
2
-
-
-
1
0
1
Kinshasa
Nord Kivu Province Orientale
Sud Kivu TOTAL
Source: BCC
4 9
2 0
6
1
3
4
9
4
1
5
2 1
-
2
1
Kasaï Occidental
-
0
5 0
-
7 1
-
-
-
-
-
-
2
0
2
0
0
0
6
0
6
2
0
2
20
3
23
21
5
26
13
7
20
Secteurs d’activités des ISFD. à fin décembre 2012, les crédits octroyés par les institutions de microfinance ont été essentiellement orientés vers le commerce et la consommation. Par ailleurs, il a été observé un accroissement timide des crédits agricoles conçus pour les clients ruraux avec un remboursement unique à la fin de la saison culturale et une échéance comprise entre six et neuf mois. (suite en page 11).
2011
FINCA R.D. Kinshasa CONGO sarl Siège - UPN à Gombe - Masina - Kasa-Vubu - Kintambo - Lemba
Bas-Congo - Matadi - Boma Katanga - Lubumbashi - Lubumbashi 1 Katuba - Likasi
%
COOPEC
par la concentration des institutions non mutualistes où l’on observe généralement la prépondérance des femmes.
Tableau n° 5 : Agences et points d’exploitation des ISFD par province
Tableau n° 2 : Evolution par type d’institutions RUBRIQUE
octroyés par certaines institutions et l’attrait des Petites et Moyennes Entreprises détenues généralement par les hommes. De la lecture du tableau n°8, il a été noté une percée en termes des comptes détenus par les hommes dans les institutions mutualistes jadis dédiées aux femmes. L’analyse du tableau ci-dessus a renseigné un renversement des tendances dans presque toutes les provinces avec un nombre croissant des comptes appartenant aux hommes. Cependant, la Ville Province de Kinshasa a continué à enregistrer une clientèle féminine importante, justifiée
SMF LIFE VEST sarl Siège à Gombe
Kinshasa UPN
IMF SMICO Siège à Bukavu
Nord - Kivu - Goma
IMF BUSINA Siège à Boma
Bas-Congo - Tshela
IMF HOPE Siège à Kinshasa
IMF OPPORTUNITY ITL Siège à Kinshasa
Katanga - Lubumbashi
Kinshasa - Masina - Kasa-Vubu
COOPEC MUFE- Kinshasa SAKIN - Kintambo Siège à Kasa-Vubu - Mimoza - UPN - Kinshasa COOPEC PILOTE
Sud - Kivu Panzi Buholo Pendeza
MECRE BENI
Nord-Kivu - Mangina - Marché Central - Butembo - Oïcha
MECRE MABAN- Nord - Kivu Sake Lac GA COOPEC CAHI
IMF HEKIMA Source: BCC
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2012 Kinshasa - UPN - Masina - Kasa-Vubu - Kintambo - Lemba - N’djili Bas - Congo - Matadi - Boma
Katanga - Lubumbashi - Lubumbashi 1 Katuba - Likasi - Kolwezi Sud - Kivu - Bukavu
Kinshasa - UPN - Grand Marché de Kinshasa Nord-Kivu - Goma
Katanga - Lubumbashi Bas-Congo - Tshela
Kinshasa - Kasa-Vubu - Matete Kinshasa - Kintambo - Mimoza - UPN - Kinshasa
Sud-Kivu - Panzi - Buholo Pendeza Nord-Kivu - Mangina - Marché Central - Butembo - Oïcha Nord-Kivu - Sake Lac
Sud - Kivu - Marché - Lumumba - Panzi Mulengeza Sud-Kivu - Bukavu
(suite en page 11).
états des lieux |
La micro finance mise sous les projecteurs de la Banque centrale
(suite de la page 10).
Durant la même période sous revue, les ISFD ont eu à consentir des crédits visant l’amélioration de l’habitat garantis par les salaires. Autres éléments de portée. Dans le cadre de la consolidation du secteur de la microfinance, il a été observé en 2012, l’amélioration du Système d’Information et de Gestion (SIG) par trois grandes ISFD et l’implémentation de la nouvelle version Loan Performer (LPF) par quelques institutions de trois provinces à forte concentration. Cependant, la profession reste caractérisée, d’une part, par l’absence de SIG, en raison principalement du coût élevé des logiciels et la quasi absence de l’énergie électrique et, d’autre part, par l’insuffisance de prestataires de service technique dans les grandes villes et une carence dans l’arrière pays. S’agissant de l’assistance financière, les ISFD n’ont pratiquement pas bénéficié d’appuis financiers à la suite notamment de la faible synergie avec les banques, du non respect des normes clés par la majorité d’institutions tel qu’exigé par les bailleurs et de la récurrence des conflits armés dans certaines parties du pays. Services connexes. Les dispositions légales et réglementaires régissant le secteur autorisent, après approbation de la Banque Centrale du Congo, les Coopératives d’Epargne et de Crédit et les Institutions de Micro Finance d’effectuer les opérations et services connexes à leur activité, dont le transfert des fonds, la location des coffres-forts, les actions de formation et de conseils à la clientèle, etc. Intervenants dans le secteur. En sus des intervenants classiques, le secteur a été enrichi par trois nouveaux acteurs en 2012. Il s’agit du Fonds National de Microfinance, FNM en sigle, de l’Association Profes-
sionnelle des Coopératives d’Epargne et Crédit, APROCEC en sigle et de J’Association Nationale des Institutions de Micro Finance, ANIMF en sigle. Le FNM est une institution financière spécialisée créée par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo en vue de soutenir le secteur de la microfinance par la fourniture de l’assistance technique et financière aux institutions de microfinance agréées et ce, dans le cadre de la réduction de la pauvreté. SURVEILLANCE DES INSTITUTIONS. Dans le cadre de la surveillance des Institutions du Système Financier Décentralisé, la Banque Centrale du Congo a mené plusieurs missions de contrôle sur place et sur pièces en vue de s’assurer du respect, par les institutions assujetties, des textes légaux et règlementaires ainsi que des règles de bonne gestion. Origine du pouvoir de contrôle. La Banque Centrale du Congo tire son pouvoir de surveillance de l’article 6 de la Loi n° 005/2002 du 07 mai 2002 relative à la constitution, à l’organisation et au fonctionnement de la Banque Centrale du Congo. Types de contrôle exercé. Contrôle sur pièces. L’Institut d’Emission a, dans le cadre de ses missions, procédé à l’examen des états financiers lui transmis par les ISFD afin de veiller au respect des dispositions légales et règlementaires, déceler les incohérences et les risques auxquels elles sont exposées de manière à mettre en évidence les signes de difficultés ainsi que d’orienter le contrôle sur place pour un meilleur ciblage de ses objectifs. L’analyse de transmission des états financiers fait ressortir une évolution positive, eu égard au passage du taux de transmission de 90,9 % en 2011 à 91,9 % en 2012. La non transmission des états financiers par certaines institutions
est justifiée principalement par l’insécurité à l’Est du pays, la cessation des activités de certaines institutions et les irrégularités dans la tenue de la comptabilité par d’autres établissements. En outre, l’obligation légale de certification des comptes annuels n’a été respectée que par près de 26,8 % d’institutions. Bien qu’en augmentation par rapport à fin décembre 2011, le respect de cette exigence légale demeure très faible à la suite de l’absence des cabinets d’audit dans certaines provinces et autres contrées du pays ainsi que du coût élevé de ce service. Pour ce qui est du contrôle de cohérence et de vraisemblance réalisé à partir des états financiers transmis à l’Institut d’Emission par les ISFD, il a été noté une amélioration de la conformité au PCCI. Contrôle sur place. Dans le cadre de la surveillance des ISFD, la Banque Centrale du Congo a, en sus du contrôle sur pièces, procédé à plusieurs missions sur place. Pour couvrir l’ensemble des institutions financières de proximité agréées, quatre types de contrôle ont été exercés, à savoir les contrôles complet, ciblé, de suivi et sommaire. Missions de contrôle. Conformément au planning de contrôle arrêté pour l’année sous revue, l’Institut d’Emission a diligenté 113 missions de contrôle dont quatre-vingt-dix-huit (98) auprès des Coopératives d’Epargne et de Crédit et quinze (15) autres dans les Institutions de Micro Finance localisées dans sept (7) provinces à savoir: Bandundu, Bas-Congo, Katanga, Kasaï Occidental, Kasaï Oriental, Kinshasa et Sud-Kivu. Sur les 113 missions programmées, cinq (5) n’ont pu être réalisées en raison de l’impraticabilité des routes et de l’insécurité dans certaines localités des Provinces du Bandundu et du Sud-Kivu.
28.721
31.790
10,7
Equateur
-
-
-
1.878
-
Bas-Congo
20.149
26.213
45.317
57.673
27,3
Kasaï Occidental
1.357
1.137
1.137
1.256
10,5
Katanga
2.214
3.541
2.064
- 41,7
Kinshasa
19.984
4.344
236.238
316.128
352.171
508.242
44,3
Nord-Kivu
179.250
185.661
207.009
167.386
- 19,1
-
-
-
5.593
-
83.926
144.853
150.210
244.043
62,5
Kasaï Oriental
Maniema
8.543
3.905
ProvinceOrientale
Sud-Kivu TOTAL
7.239
559.438
Source : BCC
9.397
19.866
8.247
713.900
111,4
12.278
805.750
48,9
1.052.069
30,6
Tableau n° 7 : Nombre des comptes par catégorie d’institutions COOPEC
PROVINCE
IMF
2009
2010
2011
2012
2009
2010
2011
2012
Bandundu
12.415
19.782
28.621
31.473
-
-
100
317
Bas-Congo
19.801
25.770
44.340
57.673
348
443
977
566
-
-
-
-
-
-
-
1.878
1.357
1.137
1.137
1.256
-
-
-
-
846
1.656
853
775
1.368
2.688
2.688
1.289
Katanga
-
132
145
6.869
18.984
8.411
9.252
12.997
Kinshasa
66.463
116.045
127.826
90.395
169.775
200.083
224.345
417.847
Maniema
3.905
7.239
8.247
12.278
-
-
-
-
127.275
129.331
156.986
151.030
51.975
56.330
50.023
16.157
-
-
-
5.580
-
-
-
-
Sud-Kivu
83.926
140.653
145.895
236.392
-
4.200
4.315
7.297
TOTAL
315.988
441.745
514.050
593.721
242.450
272.155
291.700
458.348
Equateur Kasaï-Occidental Kasaï-Oriental
Nord-Kivu Province-Orientale
Source: BCC
GENRE Hommes Femmes
TOTAL
Source: BCC
PROVINCES
Tableau n° 8 : Nombre des Comptes par genre 2010
2011
2012
Nombre de comptes
Part (en %)
Nombre de comptes
Part (en %)
Nombre de comptes
Part (en %)
211.170
30,0
259.926
32,0
497.664
47,3
713.900
100,0
805.750
100,0
1.052.069
100,0
502.730
70,0
545.824
68,0
554.405
52,7
Tableau n° 9 : Répartition du nombre des comptes par genre et par province 2011 TOTAL Hommes
2012
Part Part Part Part Femmes TOTAL Hommes Femmes en % en % en % en % 14.351
45,1
BAS-CONGO
45.318
22.659
50,0
22.659
50,0
57.673
34.410
59,7
23.263
40,3
EQUATEUR
0
0
0,0
0
0, 0
1.878
172
9,2
1.706
90,8
KASAI-OCC
1.137
455
40,0
682
60,0
1.256
461
36,7
795
63,3
KASAI OR
3.543
1.418
40,0
2.125
60,0
2.064
1.522
73,7
542
20,3
KATANGA
9.397
5.638
60,0
3.759
40,0
19.866
12.000
60,4
7.866
39,6
KINSHASA
352.171
70.434
20,0 281.737 80,0
508.242
187.296
36,9 320.946 63,1
4,0
MANIEMA
8.247
4.948
60,0
40,0
12.278
7.687
62,6
4.591
37,4
82.804
40,0 124.205 60,0
167.386
92.484
55,3
74.902
44,7
7,0
P. ORIENT.
0
0
0,0
0
0,0
5.593
3.310
59,2
2.283
40,8
SUD-KIVU
150.210
60.084
40,0
90.126
60,0
244.043
140.883
57,7 103.160 42,3
TOTAL
805.753 259.928 32,3 545.825 67,7 1.052.069 497.664
47,3 554.405 52,7
(suite en page 12).
4,0
Source; BCC
19.782
54,9
8,0
100,0
12.415
17439
Habitat
TOTAL
Bandundu
31.790
78,0
9,0
Var. (%)
60,0
69,0
Autres
2012
17.233
Commerce
11,0
2011
40,0
2012
Consommation
2010
11.488
Parts des crédits (en %)
3,0
2009
28.721
2011
Agriculture
PROVINCES
BANDUNDU
Tableau n° 10: Répartition de crédits par secteur d’activités Secteur d’activités
Tableau n° 6 : Nombre des comptes ouverts
7,0
100,0
NORD-KIVU 207.009
3.299
Source: BCC LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1267 | PAGE 11.
états des lieux |
Une campagne d’assainissement est menée sans répit dans le secteur (suite de la page 11). Par rapport à 2011, il a été noté un accroissement du nombre des ISFD contrôlées de 120,4 %. Cette situation est attribuable au contrôle effectué auprès de la plupart des institutions de petite taille. Dans le cadre du renforcement de capacités des superviseurs, certaines missions de contrôle ont bénéficié de l’accompagnement des consultants canadiens. à l’issue de ces contrôles, les conclusions suivantes ont été dégagées: Contrairement aux autres années, vingttrois ISFD aux équilibres fondamentaux rompus et sans perspectives d’avenir ont été mises en dissolution forcée. Cette action rentre dans le cadre de la consolidation du secteur de la microfinance. En dehors du planning de 2012, douze (12) institutions contrôlées en 2011 ont été informées des conclusions de mission de surveillance en 2012. Il s’agit des institutions des Provinces du Maniema et du Nord Kivu qui ont été toutes mises à dissolution forcée, augmentant ainsi le nombre des ISFD dissoutes en 2012 à trentecinq. En outre, la Banque Centrale du Congo a procédé au contrôle sommaire des activités de trois institutions financières de proximité opérant sans agrément à Butembo dans la Province du Nord Kivu. Il a été question de s’assurer de leur viabilité avant tout agrément par l’Institut d’Emission. Ces missions ont conduit au rejet d’un des dossiers. Principaux constats communs. La phase de consolidation du secteur de la microfinance, caractérisée notamment par un suivi rapproché des ISFD au moyen des contrôles sur pièces et sur place ainsi que la fermeture de celles jugées irrécupérables, a permis d’observer une certaine amélioration de la gestion des institutions. Cependant, les constats communs demeurent les mêmes que ceux relevés en 2011, notamment: Sur le plan de l’organisation administrative. Il s’agit des insuffisances suivantes: w la mauvaise gouvernance attestée principalement par l'absence d'expériences des dirigeants dans le domaine bancaire ou financier, la non tenue des réunions statutaires, l'implication des dirigeants dans la gestion courante et l'absence d'une vision claire; w l'absence d'audits interne et externe susceptibles de détecter et minimiser les risques auxquels les institutions
sont exposées; w l'absence d'un Système d'Information et de Gestion performant; w l'absence et/ou l'insuffisance d'un personnel qualifié. Au niveau de la gestion du portefeuille crédit. Les contrôles effectués en 2012 ont permis de relever les lacunes ciaprès: w la mauvaise gestion du portefeuille crédit expliqué principalement par le non respect de la politique de crédit, le laxisme des dirigeants dans l'octroi de crédits et l'absence ou l'inefficacité d'une politique de suivi et de recouvrement, les conflits armés dans certaines parties du pays; w l'absence ou l'insuffisance des provisions pour créances litigieuses; w l'insuffisance d'un personnel formé; w l'absence d'une centrale des risques. Sur le plan financier. En dépit de l'organisation par l'Institut d'Emission de plusieurs sessions de formation sur le PCCI, il a été observé les faits suivants : w la mauvaise organisation comptable et l'irrégularité de la transmission des états financiers à la BCC imputables à la carence des comptables qualifiés et l'absence ou l'insuffisance du SIG; w l'absence des commissaires aux comptes dans la plupart des contrées où évoluent les institutions ainsi que le coût élevé de ce service; w la précarité des fonds propres, induite par la non maitrise des charges et la faiblesse de l'intermédiation. Retrait d'agrément et mise en dissolution volontaire ou forcée des institutions mutualistes et non mutualistes. Au cours de l'exercice sous revue, la Banque Centrale du Congo a procédé au retrait d'agrément des trentecinq (35) ISFD réparties de la manière suivante: Dissolution forcée. La dissolution forcée a concerné trente-quatre ISFD, dont trente-trois Coopératives d’Epargne et de Crédit et une Institution de Micro Finance. Cette décision de la BCC a résulté essentiellement de la cessation d’activités et de paiement due à la mauvaise gestion ainsi qu’au non démarrage des activités. Conformément aux dispositions légales, les opérations de liquidation ont été confiées à cinq liquidateurs indépendants locaux. Cependant, ces derniers ont été confrontés aux problèmes de résistance des dirigeants, de recouvrement des
créances, de la lenteur de l’appareil judiciaire et de la réalisation des hypothèques. Face à cette situation, il a été institué, par l’Ordre de Service n° 120/12 du 28 juin 2012 de la BCC, la Commission Mixte d’Experts chargée de la liquidation des Institutions de Microfinance, CMELIMF en sigle, avec comme mission de soutenir le processus d’assainissement du secteur émergent de la microfinance. Cette Commission, composée d’Experts des Ministères des Finances et de la Justice & Droits Humains ainsi que ceux du Parquet Général de la République et de la BCC, a conduit des travaux qui ont abouti à la signature de deux circulaires, la première relative à la répression de la banqueroute et aux cas assimilés à la banqueroute, publiée par le Procureur Général de la République en date du 27 novembre 2012 et la deuxième, en rapport avec la liquidation de certains établissements de crédit et Institutions de Micro Finance, diffusé par le Premier Président de la Cour Suprême de Justice en date du 17 décembre 2012, Ces deux textes ont été pris en vue de solliciter de différentes juridictions une célérité particulière dans le traitement des dossiers de dissolution des ISFD, dans le cadre de la protection des intérêts des épargnants, de l’envoi d’un signal fort aux dirigeants malveillants et de mauvaise foi, dont les velléités doivent être découragées. Dissolution volontaire. à la suite de la forte concurrence ayant entrainé le départ massif de sa clientèle, une IMF opérant à Kinshasa a sollicité de la Banque Centrale sa dissolution volontaire. Il s’agit d’une première dans ce secteur. ANALYSE DES PERFORMANCES DES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE. Ce chapitre retrace la situation financière du secteur en 2012 ainsi que les raisons à la base des tendances observées. Par ailleurs, il permet de dégager la contribution de chaque catégorie d’ISFD dans les performances enregistrées. Comparé au total bilantaire du secteur financier congolais arrêté à USD 3.810,8 millions, la contribution du secteur de la microfinance a été de 5,0 % en 2012, en baisse par rapport à l’année précédente où elle s’était située à 5,9 %. Analyse financière globale. L’analyse financière du secteur a renseigné un accroissement du
niveau d’activités dans un environnement caractérisé par les effets d’entraînement dus aux événements post électoraux ainsi que par des conflits armés à l’Est du pays. Analyse de la structure financière. Au cours de l’exercice 2012, le total bilantaire du secteur s’est établi à USD 191.000.251 contre USD
176.343.292 en 2011, soit un accroissement de 8,3 %. Cette situation est due principalement à la bonne performance observée par certaines ISFD du Nord Kivu et du Sud Kivu malgré un environnement marqué par l’insécurité et le déplacement de la population. La contribution de chaque province dans le total bilantaire est restée dominée par les institu-
tions de trois provinces à forte concentration, à savoir le Nord Kivu (30,8 %), le Sud Kivu (30,7 %) et la Ville Province de Kinshasa (30,2 %). Les institutions de ces trois Provinces ont contribué à hauteur de 91,7 %. S’agissant particulièrement de la Province du Nord Kivu, la hausse générale des activités a contrasté avec la baisse observée au niveau
de près d’un tiers des ISFD opérant dans les zones à conflit. Cette situation a résulté de la bonne performance enregistrée par cinq grandes institutions à la suite principalement des déplacements des populations vers les zones plus sécurisées. Ainsi, l’analyse de la situation financière globale a relevé ce qui suit: (suite en page 13).
Tableau n°11 Répartition de contrôles effectués Type de contrôle/ Province
Complet
Ciblé
Suivi
Sommaire
Total
Kasaï Oriental
1
-
2
-
3
Kasaï Occidental
1
-
-
-
1
Katanga
-
1
1
2
4
Bas Congo
2
3
3
7
15
Kinshasa
4
7
9
19
39
Bandundu
3
-
3
7
13
Sud Kivu
3
8
8
14
33
Institutions contrôlées en 2012
14
19
26
49
108
Institutions contrôlées en 2011
17
9
6
17
49
Source: BCC
Tableau n° 12: Résultats de missions de contrôle effectuées en 2012
Provinces
liquidation forcée
Plan de Ajustement redressement
Kasaï Oriental
-
3
-
3
Kasaï Occidental
-
1
-
1
Katanga
1
3
-
4
Bas Congo
2
13
-
15
Kinshasa
12
22
5
39
Bandundu
1
12
-
13
Sud Kivu
7
26
-
33
Total 2012
23
80
5
108
Total 2011
3
29
-
37
Total
*Ajustement : correction de certaines faiblesses Source: BCC Tableau n° 13: Résultats de contrôles effectués en 2011 mais dont les conclusions ont été communiquées en 2012 Province
Liquidation Plan de Ajustement forcée redressement
Total
Maniema
2
-
-
2
Nord Kivu
9
-
-
9
TOTAL
11
-
-
11
Source: BCC Tableau n°14: Répartition dissolution volontaire on forcée des ISFD Province
Dissolution forcée
Dissolution volontaire
Total
COOPEC
IMF
COOPEC
IMF
COOPEC
Bandundu
-1
-
-
-
1
Bas Congo
2
-
-
-2
-
Katanga
1
-
-
-
1
-
Maniema
2
-
-
-
2
-
Kinshasa
11
-
-
1
11
1
Nord Kivu
9
-
-
-
9
-
Sud Kivu
8
-
-
-
8
-
Total
33
1
-
1
33
2
Source: BCC
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1267 | PAGE 12.
IMF
états des lieux |
La micro finance connaît un accroissement des encours de crédit (suite de la page 12). Actif. L’analyse de l’actif a renseigné un accroissement important de l’encours de crédit et des immobilisations en 2012 par rapport à l’année précédente. Par ailleurs, la contraction des disponibles a été induite principalement par la fermeture de certaines institutions de Kinshasa et le retrait des épargnes observé vers la fin de l’année dans le Nord Kivu suite essentiellement à la résurgence des conflits armés. L’examen de chaque poste de l’actif a renseigné ce qui suit: Disponibles. Ce poste a enregistré une baisse de 1,8 %, s’établissant à USD 58.488.932 à fin 2012 contre USD 59.556.588 une année plus tôt. Cette situation a été induite essentiellement par la baisse de la liquidité dans les institutions de Kinshasa et du Nord Kivu. Le ratio de liquidité immédiate et le taux d’encaisse oisive se sont situés respectivement à 48,8 % et 30,6 %, largement supérieurs aux normes. Il sied de noter qu’en dépit de la diminution constatée, les institutions ont détenu des liquidités excessives qu’elles auraient dû affecter aux crédits. Encours de crédit. L’encours de crédit est passé de USD 79.296.439 à fin décembre 2011 à USD 95.228.870 une année plus tard, soit un accroissement de 20,1 %, résultant du dynamisme des ISFD de Kinshasa et du Nord Kivu. Autres emplois. Passant de USD 16.953.987 en 2011 à USD 14.743.186 une année plus tard, les autres emplois ont connu une régression de 13,0 %, due notamment au dégonflement des comptes de liaison, des débiteurs divers ainsi que de celui des régularisations et emplois divers. Immobilisations. Par rapport à 2011, les immobilisations se sont accrues de 9,8 %, se fixant à USD 22.436.631 à fin 2012 contre USD 20.536.278. Cette situation est attribuable aux investissements réalisés par les ISFD en termes d’acquisition des valeurs corporelles et incorporelles. Par rapport à la norme de 10 %, le taux d’immobilisations global est demeuré quasiment stable, se situant à 11,8 % en 2012, au cours de l’exercice sous revue contre 11,6 % en 2011, légèrement au-delà de la norme de 10 %. Il ressort de cette tendance
que certaines ISFD ont mis davantage l’accent sur l’amélioration de leur image par l’acquisition des bâtiments alors que cette pratique met malheureusement en péril leur équilibre financier.
Passif. En 2012, les ressources de l’ensemble des ISFD ont connu une hausse moins importante qu’en 2011. Cependant, cette tendance aurait pu être importante n’eut été les très mauvaises performances réalisées par quatre institutions. Par ailleurs, il a été constaté une contraction des fonds propres. L’illustration des rubriques du passif a démontré une évolution constante de l’épargne d’une année à l’autre, un effondrement des fonds propres après avoir atteint un pic en 2011 et une faible interaction des ISFD entre elles et avec les banques. L’examen de chaque poste du passif a ressorti les faits saillants suivants: Epargne. Le volume de l’épargne mobilisée par les institutions du secteur de la microfinance s’est accru de 15,5 %, passant de USD 124676994 en 2011 à USD 144041239 une année plus tard. Cette situation est expliquée par les stratégies mises en place par certaines institutions en vue d’attirer d’autres cibles telles que les PME et les salariés. Fonds propres. Par rapport à 2011, les fonds propres de l’ensemble de l’industrie se sont contractés de 33,0 %, s’établissant à USD 18.234.459 en 2012 contre USD 27.213.293 l’année précédente. S’agissant du taux de capitalisation, il est passé de 15,4 % à 9,5 % d’une année à l’autre. Cette situation est consécutive principalement à la distribution des dividendes ainsi qu’au mauvais résultat enregistré à la fin de l’exercice suite essentiellement à la faiblesse de l’intermédiation et à la mauvaise qualité du portefeuille des crédits. Opérations de trésorerie. Ce poste s’est fixé à USD 3.885.620 en 2012 contre USD 2. 835.199 à fin 2011, dégageant ainsi une augmentation de 37,0 %. Cette évolution a été induite par la hausse des transactions entre les différents acteurs du système financier congolais. Autres ressources. De USD 21.617.806 en 2011, cette rubrique a connu une hausse de 14,9 %, s’établissant à USD 24.838.933 une année plus tard.
Cette augmentation est consécutive à l’attrait des ressources extérieures par certaines institutions. Analyse du compte d’exploitation. Contrairement aux trois dernières années, le résultat d’exploitation consolidé à fin décembre 2012 a présenté un solde négatif imputable principalement aux contreperformances des ISFD de la Ville Province de Kinshasa, dont une des grandes a vu ses charges explosées en raison notamment de grandes réformes de restructuration de son réseau et de la constitution des provisions suivant la nouvelle Instruction en la matière. A la lumière du tableau ci-dessus, l’ensemble des ISFD ont affiché une perte de USD 1.184.733, traduisant ainsi une baisse drastique de 153,5 % par rapport à l’exercice précédent qui a connu un résultat positif de USD 2.213.677. Cette régression est tributaire principalement de la baisse du résultat consolidé des ISFD de la Ville Province de Kinshasa. En termes de performance réalisée en 2012, les institutions de microfinance de la Province du Nord-Kivu ont occupé la première place malgré la recrudescence des conflits armés et la réduction du nombre d’institutions. Concernant l’autosuffisance opérationnelle du secteur, elle s’est détériorée davantage pour se fixer à 84,6 %, de loin inferieure à 98,0 % obtenu en 2011 et à la norme requise de 119,4 %. Analyse des produits. à fin décembre 2012, les produits ont connu une augmentation de 22,6 %, pour s’établir à USD 44.539.122 contre USD 36.321.781 en 2011. Les différentes rubriques des produits ont indiqué ce qui suit: Du total des produits générés, ceux en rapport avec les opérations avec la clientèle ont représenté 73,5 % et ont enregistré une progression de l’ordre de 15,2 % par rapport à l’année précédente. Parallèlement, les produits accessoires ont connu une augmentation de 74,7 % à fin décembre 2012 par rapport à 2011. Cependant, sa part n’a été que de 5,3 % du total des produits. Quant aux produits sur opérations avec les autres intermédiaires financiers, ils se sont accrus de 115,6 %, se situant à USD 1 334553 en 2012 contre USD 618 909 une année plus tôt. Cette situation traduit une amélioration bien qu’insuffisante de la
USD 43.723.833 une année plus tard. Les charges générales d’exploitation se sont établies à USD 16.781.881 en 2012 contre USD 13.167.691 une année auparavant, soit un accroissement de 27, 4 %, Cette situation est expliquée prin-
synergie entre les institutions microfinancières et bancaires. Analyse des charges. Au cours de l’exercice sous revue, les charges d’exploitation ont augmenté de 34,1 %, passant de USD 34.108.104 en 2011 à
cipalement par le coût d’ouvertures d’agences et celui relatif aux matières consommables, particulièrement le carburant utilisé pour le fonctionnement des institutions. Les charges du personnel ont augmenté de 22,0 %, pour s’établir à USD 13 603 948
à fin décembre 2012 et ce, malgré la fermeture de certaines institutions. Cette situation est expliquée par l’ouverture des agences sans l’accord préalable de la Banque Centrale et la mauvaise politique de recrutement des apparentés dans certaines institutions.
Tableau n° 15: Part de chaque province dans le total bilantaire Provinces Bandundu
2009
2010
2011
2012
0,2
0, 2
0,6
0,9
-
-
-
0,0
Bas-Congo
1,3
Equateur
Kasaï Occidental
1,1 0,1
0,0
0,0
0,3
0,2
0,1
0,2
25,8
26,3
34,2
30,2
43, 8
38,7
28,8
30,8
28,0
28,8
30,4
30,7
Katanga
0,1
Kinshasa
Maniema
2,6
0,5
Province Orientale Sud Kivu
3,0
1,9
-
Total
1,5
0,1
Kasaï Oriental
Nord Kivu
1,4
1,5
-
100,0
3,2 1,8
-
100,0
0,6
100,0
100,0
Source: BCC
Tableau n°16: Ventilation des postes de l’actif de 2009 à 2012 2009
EMPLOIS
2010
2011
2012
%
MONTANT
%
Var (%)
MONTANT
%
Disponibles
29.975.652
27,2
44.203.025
29,1
47,5
59.556.586
33,8
34,7
58.488.932
30,6 -1,8
Encours des crédits
49.791.848
50,2
68.921.703
45,4
38,4
79.296.439
45,0
15,5
95.228.870
49,9 20,1
Autres emplois
11.011.036
11, 1
16.480.239
10,9
49, 7
16.953.987
9,6
2,9
14.743.186
7,7 -13,0
Immobilisations
11.340.493
11,4
22.185.849
14,6
95,6
20.536.278
11,6
-7,4
22.539.263
11,8
TOTAL EMPLOIS
99.119.029 100,0 151.790.816 100,0
53,1
176.343.292 100,0
16,2
191.000.151 100,0 8,3
Source: BCC
RESSOURCES
Var (%) MONTANT
Var (%)
MONTANT
%
9,8
Tableau n° 17: Evolution des ressources de 2009 à 2012 2009
2010
2011
2012
Var MONTANT (%)
%
Var (%)
MONTANT
%
Var (%)
67,0
51,2
124.676.994
70,7
22,6
144.041.239
75,4
15,5
12.651.340
8,3
48,0
27.213.293
15,4
100
l8.234.459
9,6
-33,0
2,6
3.060.648
2,0
19,9
2.835.199
1,6
-7,4
3.885.620
2,0
37,0
20.774.041
21,0
34.371.537
22,6
64,5
21.617.806
12,3
-37,1
24.838.933
13,0
14,9
99.119.129
100,0
151.790.816
100,0
53,1
176.343.292
100,0
16,8
191.000.251 100,0
8,3
MONTANT
%
MONTANT
%
Epargnes
67.248.671
67, 8
101.707.291
Fonds propres
8.545.574
8,6
Opérations de trésorerie
2.550.843
Autres ressources TOTAL EMPLOIS
Source: BCC PROVINCES
Bandundu Bas-Congo Kasaï Occidental Kasai Oriental Katanga Kinshasa Maniema Nord Kivu Sud Kivu Province Orientale Equateur TOTAL Source: BCC
Tableau n°18: Ventilation des résultats d’exploitation des ISFD par province 2009
2010
2011
2012
Variation %
2.648 -115.550 1.054
-515 -124.448 633
29.265 - 84771 390
39.278 -123.551 388
-12.437 - 75.224 - 289.238 19.000 852.106 15.259 -
- 8257 8.847 605.542 1.735 177.711 - 14.783 -
- 3.115 - 98.332 2.359.375 3.050 27.894 - 22.079 -
- 17.235 13.922 - 1.604.977 - 48.701 499.463 113.244 - 53.470
- 453,3 114,5 -168,0 - 1.696,8 1.690,6 612,9 -
397.618
662.979
2.213.677
- 3.094 -1.184.733
-153,5
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34,2 -45,7 -0,5
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mon porte-monnaie |
Un léopard bondissant sur fond de couleurs nationales, logo de la nouvelle compagnie aérienne Congo Airways
L
ors de sa réunion extraordinaire de lundi 10 février, le Gouvernement a annoncé la création d’une nouvelle compagnie aérienne natonale. Détails. Dans le cadre de son programme d’action quinquennal, le Gouvernement, sous l’impulsion du Chef de l’état, a inscrit la création d’une compagnie aérienne nationale fiable et opérationnelle, parmi les priorités absolues. Trois raisons majeures justifient la nécessité de créer une nouvelle compagnie aérienne nationale. Parmi lesquelles la situation préoccupante de l’aéronautique civile du pays caractérisée par la récurrence des
accidents de trafic aérien, l’insuffisance des capacités techniques et des compétences humaines de l’agence de supervision - l’AAC en l’espèce - au regard de sa mission publique, le mauvais état des aéroports du pays, nationaux et internationaux, qui affichent des conditions qui ne répondent pas encore aux standards en la matière et enfin l’inscription de toutes les compagnies aériennes congolaises sur la blacklist de l’Union européenne et de l’OACI, avec interdiction de survol du territoire européen et américain. Il y a ensuite la faillite de facto de la compagnie nationale, «Lignes Aériennes Congolaises» incapable, à ce jour, d’assurer des vols même au niveau domestique, tout comme l’insuffisance d’infrastructures alternatives
Kin CAN U23 2015, à la recherche de USD 230 millions
e comité L d’organisation du Championnat
d’Afrique des Nations a évalué le budget de cette compétition à USD 230 millions. Le Can U23 sera organisé au Congo en 2015. Ce sera la première compétition internationale de football que le pays va organiser. Le secrétaire général aux Sports et coordonateuradjoint de l’organisation de la Can U23, Barthelemy Okito, explique que près de USD 200 millions seront affectés à la réhabilitation des infrastructures qui doivent abriter la compétition et servir pour l’entrainement des équipes. Il a expliqué qu’un financement chinois de USD 13 millions va permettre de couvrir les gradins du stade des Martyrs de Kinshasa de 12.000 chaises. Le gouvernement devra ajouter USD 68.000 pour réparer 68.000 autres places de ce stade olympique. «Il faudra réhabiliter la tribune d’honneur et poser des sièges dans les gradins. Moderniser les tribunes, les vestiaires et, surtout assainir les alentours du stade des
Martyrs», explique Barthelemy Okito. Le comité d’organisation de la Can U-23 veut aussi réfectionner les stades Cardinal Malula, le Vélodrome de Kintambo à Kinshasa, Fréderic Kibassa Maliba et le stade Lupopo à Lubumbashi pour accueillir cette compétition. Le stade Mazembe de la commune de Kamalondo n’est pas concerné par ces travaux de réfection. Les trente autres millions de dollars serviront à l’hébergement, à la restauration et au déplacement des équipes. La RDC n’a jamais organisé une phase finale d’une compétition internationale de football, faute d’infrastructures sportives adéquates. Concernant la sélection nationale (les Léopards Espoirs), le pays pourra s’appuyer sur l’ossature des juniors qui ont participé à la Coupe d’Afrique des Nations (Can U23-Algérie 2013) et aux Jeux de la Francophonie-Nice 2013. Le Gabon avait remporté la première édition du Championnat d’Afrique de moins de 23 ans face au Maroc.
afférentes aux autres modes de transport (routier, ferroviaire, lacustre et fluvial), faisant du transport aérien le mode principal de mobilité des personnes et de leurs biens, à travers le territoire national et vers l’extérieur. Face à cette situation, et conformément aux instructions du Chef de l’état, à l’issue du Conseil des ministres du 21 décembre 2012, le Gouvernement a pris la décision d’une part, de dissoudre purement et simplement des Lignes Aériennes Congolaises (LAC en sigle) et de l’autre, de porter sur les fonts baptismaux une nouvelle compagnie aérienne du nom de Congo Airways et son logo serait constitué d’un léopard bondissant sur un fond constitué des couleurs nationales. la vision stratégique. Les ministères du Portefeuille et des Transports et Communications se sont accordés sur la vision stratégique qui soustend la création de la nouvelle compagnie aérienne nationale. Celle-ci est fondée sur les orientations données au Gouvernement par Son Excellence Monsieur le Président de la République, lors de l’approbation du programme du Gouvernement, présenté au Conseil des ministres du 2 juin 2012. Elle consiste en la mise en place d’une compagnie aérienne nationale, distincte des LAC, ayant pour mission le transport, par voie aérienne, des personnes et des biens, dans les meilleures conditions de sécurité, de sûreté, de fiabilité et d’économie mais aussi l’intégration économique et physique du territoire national, compte tenu de sa taille et des contraintes imposées par l’état actuel des modes alternatifs de transport (routes, voies fluviales, lacustres et voies ferrées). Enfin, la nouvelle compagnie devrait contribuer à la restauration de l’image de marque et du prestige du pays au plan national et international, ainsi que de la fierté retrouvée du pays à travers le port de la bannière nationale. Le caractère national de la nouvelle compagnie implique, dans son actionnariat, la présence de l’état congolais, promoteur du projet, ainsi que des personnes physiques et morales de nationalité congolaises. Sur décision du Gouver-
nement, outre l’état congolais, des sociétés du Portefeuille et des établissements publics ont été invités à souscrire au capital de la compagnie. Il s’agit de la RVA, de la GECAMINES, de la SCTP, de SEPCONGO, dde l’OGEFREM, du FPI, de l’INSS. La GéCAMINES et le FPI vont souscrire au capital de la compagnie à hauteur chacun de USD 2 millions. La question reste sous examen au niveau des organes statutaires des autres sociétés et établissements publics. Le caractère national de la compagnie implique aussi que le savoir-faire nécessaire à sa mise en place et à son exploitation soit, à terme, entre les mains des nationaux. Ce qui, d’une part, nécessite la mise en place d’une équipe de cadres nationaux étroitement associés à l’ensemble du processus de création et de développement de la compagnie et, d’autre part, la primauté d’objectifs et de choix nationaux dans la détermination de ses stratégies de gestion. Conformément à la vision stratégique du projet, le Ministère du Portefeuille et celui des Transports et Communications se sont accordés sur la structure du capital social de la nouvelle compagnie aérienne nationale qui comprendra trois catégories de partenaires, à savoir, les actionnaires nationaux, à participation majoritaire: état congolais, personnes physiques et morales de nationalité congolaise. Un actionnaire privé, à participation minoritaire, spécialisé dans le domaine de l’aviation civile. Enfin, une quote-part du capital réservée aux salariés, en vue de les responsabiliser et les motiver à contribuer à la vie et au développement de la compagnie. Le projet se propose de passer par trois phases: qui se présentent comme suit: exploitation des vols domestiques (phase 1), exploitation des vols régionaux (phase 2), exploitation des vols internationaux (phase 3). Le réseau domestique constitue le premier segment de marché à exploiter avec comme principales destinations cibles: Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Goma, Bukavu, Kindu, Mbuji-Mayi, Kananga, Mbandaka, Gemena, Isiro. Bunia, Kolwezi et Kalemie. Ces villes sont proposées sur la base du business plan prélimi-
naire élaboré avec le concours des experts de Boeing Company. La durée de chaque phase sera déterminée sur la base du business plan final, sachant aussi qu’il est possible d’envisager la mise en route des phases 1 et 2 de manière concomitante. étant donné la volonté du Gouvernement d’associer un partenaire stratégique dans l’exploitation de cette compagnie, trois types de coopération sont envisagées: w Le Consultant (une compagnie aérienne ou non) qui devra travailler uniquement pour affiner le Business plan et aider au démarrage de la nouvelle compagnie. Ce Consultant devra disposer d’une expérience avérée dans le démarrage de nouvelles compagnies aériennes, avoir la connaissance de la région et devrait laisser la liberté et le choix des options au client (ne pas l’enfermer dans un choix ou lui en imposer un, parfois guidé par un agenda caché).
w Le Partenaire Technique qui vendra son expertise (entraînement des pilotes, des mécaniciens, du personnel de cabine, etc.) et accompagnera la nouvelle société sur plusieurs années. Le partenaire technique devrait forcément être une compagnie aérienne, avec un savoir-faire sérieux, sans interférer dans les autres domaines de gestion de la société. w Le Partenaire Stratégique, lequel serait lié à la nouvelle compagnie par une relation à long terme (une compagnie aérienne dans ce cas), avec laquelle on passera des accords commerciaux et qui se retrouverait éventuellement dans le capital social de la compagnie. Le partenaire stratégique devrait avoir une bonne image, offrir la complémentarité des réseaux, garantir les intérêts mutuels et jouer une relation d’égal à égal. Si le consultant est une compagnie aérienne, il est préférable que la même compagnie soit retenue au titre de partenaire technique.
Mais, à notre entendement, le consultant devrait être totalement indépendant des compagnies aériennes. à noter que plusieurs compagnies aériennes ont été contactées: Turkish Airlines, Air France-KLM, Brussels Airlines, Emirates, Ethiopian Airlines. Si certaines ont fait part d’un intérêt évident (Turkish Airlines, Air France-KLM), d’autres n’y auraient trouvé aucun intérêt (Emirates), tout comme relativement Brussels Airlines plutôt attiré présentement par sa coopération avec korongo Airlines. Selon la recommandation des experts consultés et de certaines compagnies aériennes intéressées, notamment Turkish Airlines, Congo Airways volerait avec des aéronefs de location en lieu et place d’en acquérir. Mais il s’agit cependant d’une location sans équipages, la formation du personnel navigant étant une option concomitantes à la création de la nouvelle compagnie.
l’implantation de la poste au niveau local, provincial et national, permet au gouvernement de donner un ballon d’oxygène à la Société commerciale des postes et télécommunications. Le projet consiste, pour la Scpt, avec l’appui du gouvernement à: w restaurer à la poste ses fonctions régaliennes; w offrir un service de qualité en informatisant la collecte des envois des services publics et privés ; w montrer ses capacités et donc à susciter l’intérêt des autres potentiels clients. Pour le Gouvernement, il vise à: w rapprocher les services publics entre eux; w rationaliser les dépenses de l’état affectées à la distribution des courriers; w sécuriser les envois, réduire le délai d’acheminement et de tri des courriers; w garantir la confidentialité des envois et leur traçabilité. Et, in fine, à l’instar de toutes les innovations portées au crédit du Gouvernement, tel le transport en commun à Kinshasa, à montrer qu’une politique volontariste innovante forte, un retour à la normalité, est désormais possible. Comment ce projet vat-il fonctionner?
w la SCPT devra doter toutes les institutions publiques des boîtes postales à l’Hôtel de Poste, identifiée comme centre de tri de tous les envois de Institutions; w un service de permanence postale sera placé dans chaque institution composé d’une unité ou plus, selon la taille de l’institution publique et qui aura à collaborer avec le service courrier interne; w un agent facteur affecté va journellement collecter et acheminer au centre de tri les envois expédiés par ladite institution et récupérer ceux destinés à la même institution en temps réel; w un centre de tri organisera un service d’encodage des envois pour faciliter et assurer la traçabilité de ceux-ci; w un service dans son ensemble sera doté de matériels roulant (véhicules, mots, vélos) et des équipements informatiques; w un dispositif pourra également s’étendre au traitement des envois des institutions publiques du Gouvernement central vers les entités des provinces et vice-versa; w le projet sera modernisé progressivement, ce qui constitue la deuxième phase du projet. Coût du projet: USD 2.715.630 USD.
La poste en voie de renaître
à
l’issue de la réunion extraordinaire du Conseil des Ministres lundi 10 février, le Gouvernement a annoncé l’adoption d’une DPS, la Déclaration de politique sectorielle qui affirme pour la toute première fois une ambition, une vision du pays dans un secteur dont l’avenir paraissait compromis avec l’avènement des NTIC avec la poste virtuelle par les GSM et l’Internet et notamment par le développement de la technologie de 3G et de 4G mais en réalité on s’aperçoit que même si la poste virtuelle gagne des parts de marché, la poste physique reste irremplaçable. Lorsque le matin, on a acheté un objet sur le net, il faudrait bien que ce bien soit livré! Et c’est là qu’intervient le facteur... Le Ministre des PTNTIC a aussi présenté et fait adopter par le Conseil des ministres le dossier en rapport avec des envois postaux par la distribution des courriers des Institutions publiques nationales, provinciales et locales qui est susceptible de faire renaître les activités d’exploitation de la SCPT. L’importance de la machine administrative, tout comme
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le prestige de l’auto |
Mini One 2014: performances et prix en hausse
S
i la Mini conserve des quatrecylindres sur ses versions les plus musclées, ses variantes de base se convertissent toutes au trois-cylindres. Ce qui ne les empêche pas d’annoncer des performances... et des
Mini One 2014: avec une cylindrée plus modeste pour la version qui carbure au sans plomb: 1.233 cm3. droits réservés. mesurée. La One prix en hausse. Après une cylindrée plus serait en diminution: les roues de grande D 2014 commence avoir mis l’accent 4,6 l/100 km au lieu taille, il y aura modeste pour la à 18.700 €, contre sur ses variantes de 5,2 l/100 km. même un bonus de version qui carbure 18.400 € pour son Cooper, la nouvelle Dommage que ces 150 € à la clé, alors au sans plomb: 1.233 aïeule. Pourtant, le Mini braque les avancées se fassent que la précédente cm3. La puissance trois-cylindres 1.5 projecteurs sur ses chèrement payer, génération devait atteint ainsi 102 95 ch de la nouvelle déclinaisons One, puisque la Mini s’en dispenser depuis ch, soit 4 ch de venue promet de les moins onéreuses One 2014 démarre le durcissement plus que pour le contenir sa soif : il de la gamme. En à 17.150 €, alors du barême. Côté 1.6 atmosphérique consommerait 3,4 essence comme en que son aînée performances, la de la précédente l/100 km en moyenne, diesel, c’est un inédit était disponible One D 2014 promet génération. Quant au lieu de 3,8 l/100 trois-cylindres turbo dès 15.790 €. En également un léger au couple, il grimpe km auparavant. Pour qui figure au menu. diesel, l’inflation progrès, avec un 0 à de 153 à 180 Nm, ceux qui éviteront Avec, toutefois, est beaucoup plus 100 km/h bouclé en et la consommation
11 s au lieu de 11,4. Reste à vérifier si les désagréments habituels des troiscylindres diesel ne sont pas trop présents: verdict à l’approche de l’arrivée en concession, prévue pour le printemps prochain. Vous nous en direz des nouvelles.
Essai Range Rover Sport SDV6 Autobiography Dynamic
I
maginez Brad Pitt en smoking prenant un malin plaisir à se rouler dans la boue. Eh bien, le Range Rover Sport, c’est ça. Un original qui pointe en première et adore les sports de voyous pratiqués par des gentlemen. Ils sont fous ces Anglais de nous avoir fait manger autant de boue, de dévers, de gués au volant de ce qui est, tout de même, un bijou à 70.000 € minimum! Pas si fous que ça pourtant, car lorsqu’il s’agit de réaliser une nouvelle voiture, le pragmatisme prend le dessus. À l’image de ce Range Sport qui ne repose plus sur la plate-forme du vieux Discovery, mais sur celle du flambant neuf Range. Du tout alu (dont 50 % de recyclé), structure et châssis, sauf pour le hayon, en plastique. Ce qui explique un gain de poids important (moins 420 kg) par rapport à son prédécesseur. S’il est plus long de 6,2 cm (4,85 m), et augmente son empattement de presque 18 cm, il améliore ses angles d’attaque et de fuite afin d’optimiser ses prestations hors goudron. On ne monte pas à bord d’un Range Rover Sport, on s’y hisse pour découvrir un intérieur du plus bel effet. Et pour cause, il est exactement repris à son grand frère Range. Une excellente
Mené à allure soutenue mais avec douceur, ce mastodonte révèle une réelle efficacité au vu de son gab. droits réservés. idée tant on s’y sent d’emblée chez soi avec une sellerie cuir parfaite, des fauteuils en guise de sièges et un tableau de bord virtuel presque plus vivant que des compteurs à aiguilles. Il faut dire que nous disposions du V6 diesel SDV6 haut de gamme (Autobiography Dynamic) qui, avec quelques options choisies, dépassait allègrement les 95.000 €. On est loin du modèle «de base» (70.000 €), à la dotation moins flatteuse. M’enfin, on ne reluque pas un Range Rover Sport
en comptant ses billets, n’est-il pas? Le principal étant de pouvoir se l’offrir, ensuite... L’éventail est large. Selleries, boiseries, coloris, aides électroniques pour la route, aides pour le tout-terrain, jantes d’outre-tombe, radio d’outre-son (Meridian 23 haut-parleurs en l’occurrence: ça fonctionne!), un Range Rover, Sport ou pas, ne se contente pas du menu, mais exige une carte élaborée. Avant de nous rouler gaillardement dans la boue, nous avons pu écumer les petits serpents de goudron du Royaume-Uni, à
deux pas du Pays de Galles. Routes étroites, conduite à droite, encombrement plus que généreux, autant dire que les premiers tours de roues (de 21 pouces bien sûr) furent prudents. De quoi se rendre compte qu’à basse vitesse, les suspensions pneumatiques tapent un peu trop fort sur certains chocs. Avec de telles roues, on leur pardonne, d’autant qu’une fois la confiance venue et le rythme se faisant moins raisonnable, l’amortissement étonne. Prise de roulis parfaitement dominée, direction franche,
malgré les pneus 4 saisons (des Pirelli Scorpion spécifiques) et confort préservé, ce Land-là tient à n’en pas douter de son grand frère. Précisons que nos versions étaient équipées du Pack Dynamique& Off Road, soit le Terrain Response 2 avec positions Auto (l’électronique s’adapte automatiquement aux styles de terrain et de conduite) et Dynamic (qui agit sur la réponse moteur, la direction et les suspensions pour un comportement plus sportif), mais aussi les vitesses courtes et le blocage électronique
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du différentiel arrière. Sans oublier le Torque Vectoring qui transfère le couple aux roues extérieures dans les virages. Une armada lourdement tarifée... qui ne peut pas tout. En malmenant sévèrement les 2.115 kg, le mastodonte avoue ses limites en glissant de l’avant, déclenchant son antidérapage ESP à propos. Mené à allure soutenue mais avec douceur, le Range Rover Sport révèle, cependant, une réelle efficacité au vu de son gabarit. On profite d’un V6 diesel d’une remarquable discrétion, et dont la puissance (292 ch),
le couple (600 Nm) et l’excellente boîte automatique ZF à 8 rapports (moelleuse et rapide) apportent un indéniable agrément de conduite. L’autoroute aussi est un must, seuls quelques bruits aérodynamiques venant titiller, dans ce salon anglais, votre solo préféré d’Eric Clapton. Impressionnant sur le bitume, le Range Rover l’est plus encore en pleine verdure. Sur un tracé exigeant, humide, assorti d’une descente de rivière et de quelques franchissements alléchants, l’électronique et les divers réglages vitesses courtes, garde au sol accrue jusqu’à 26,5 cm, capteurs à ultrasons pour annoncer la hauteur limite d’eau, soit 85 cm... - ont mis en évidence le savoir-faire Land Rover. Avec des pneus certes étudiés pour lui, mais plutôt taillés pour la route, la performance est de haut rang. Et puis, plonger littéralement en rivière en regardant sur le grand écran central où en est la limite de hauteur, et voir le Range se frayer un passage avec placidité, c’est magique. L’aventure en smoking, la boue en talons aiguilles, le champagne au frais, dans le silence des Highlands, le Range Rover Sport suggère bien des choses...
Mettre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.
Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.
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Cinq idées originales pour la Saint-Valentin
O
personnelle qui fera la différence en enregistrant des petits messages vocaux à intercaler entre chaque piste sonore, à l’aide d’un équipement téléphonique ou informatique simple. Carton plein assuré.
n a beau dire qu’on ne veut pas fêter la Saint Valentin, une petite attention est toujours la bienvenue…
Pour faire plaisir à l’être aimé, pas besoin de se ruiner, il suffit juste d’un peu d’imagination! Et si vous en manquez, Choobam, le site aux 1001 idées amoureuses, s’occupe de tout. Pour les plus réfractaires à cette «fête commerciale», rien ne vous empêche de tester ces idées les 364 autres jours de l’année! Idée n°1: Un site web à son nom. Contrairement aux idées reçues, pas besoin d’être un geek confirmé pour créer un site Internet! Surtout pour une petite idée romantique qui devrait faire son effet. En quelques clics, réservez un espace en ligne à son nom (1&1. com, gandi.net), puis via un site de gestion de contenu (WordPress, themeforest. net), ajoutez quelques photos de vous, des vidéos de vos chansons préférées ou des extraits de films que vous avez vus ensemble et le tour est joué!
Idée n°3: un parcours à la craie. Armez-vous d’une boîte de craie ou mieux, d’une bombe de craie et inventez un parcours qui mènera l’être aimé à une surprise finale! Flèches, messages codés… à vous d’imaginer la chasse au trésor qui le(a) mènera dans vos bras. La rue est à vous!
Imaginez un programme du matin au soir avec activités à la carte. droits réservés. mixtapes romantiêtes embrassé(e)s la Il ne vous en coutera morceaux sur iTunes, ques sur cassette des première fois, le géque quelques euros vous pouvez les reannées 90… Un innérique de votre film pour l’acquisition du nommer pour encore contournable des cou- préféré, le plus beau nom de domaine. plus de personnalisaples amoureux! Verconcert que vous ayez tion (notre premier Idée n°2: sion 2014, ça donne partagé… mais de fou rire…) Et cerise une playlist 2.0. toujours la chanson manière digitale! Et sur le gâteau, ajouSouvenez-vous des sur laquelle vous vous si vous achetez les tez une petite touche
Idée n°4: une journée à la carte. C’est la journée rêvée que vous allez lui concocter! Imaginez un programme du matin au soir avec activités à la carte! Ce brunch que vous vouliez tester depuis si longtemps, cette expo qui va bientôt se terminer, une balade en amoureux en forêt… Vous n’avez qu’à prendre votre plus belle plume et préparer une jolie carte avec le programme de votre journée! Pour chaque moment de la journée, prévoyez 3 ou 4 propositions. Il ne lui reste plus qu’à
castratrice. C’est bien mal lire le féminin que de penser qu’une femme puissante rêve de s’arroger le pouvoir de «bandaison». Ses atouts à elle lui vont. Et beaucoup d’hommes le savent. Ils n’en ont pas peur, ils s’en réjouissen Elles nous obligent à repousser nos limites ... Antonin, 46 ans, journaliste, célibataire, a vécu huit ans avec Carolyn, P-dg et créatrice d’entreprise. Il y a quelques années, je suis tombé fou amoureux d’une femme qui réussit tout dans sa vie. Elle a fait du petit garçon de 35 ans que j’étais un mâle. Avant elle, j’étais un mec ordinaire. (Rires.) J’ai plaqué mon taf et quitté la France pour la suivre, à la fois fasciné par elle et tenaillé par une trouille monstre, celle de ne pas être à sa hauteur, puis de la perdre. Paradoxalement, ça met une pression
Incandescent... Elle n’attendait pas son plaisir, elle allait le chercher, et s’y laissait glisser sans se soucier de moi, j’étais l’objet par lequel elle se le donnait, je la regardais, jamais elle ne fermait les yeux. Il faut l’assurance que donnent les succès pour ça. Je l’ai parfois vue blessée, mais jamais faible. Les quelques fois où elle a eu besoin de mon épaule, ça m’a renversé. Une amazone qui vacille, c’est désarmant. Que lui dire? «Ça va aller, ça va passer». Dérisoire. Alors je l’embrassais, partout, longtemps, pas comme une gamine qu’on rassure, comme un mec, parfois j’allais jusqu’à la faire jouir pour qu’elle cesse d’être mal. Ça peut faire mec primaire, mais je ne voyais pas d’autre consolation assez puissante. Je peux vous dire que, lorsqu’une femme comme elle jouit dans ses larmes par votre bouche, ça pose la virilité dans une autre dimension.
Les femmes puissantes font craquer les hommes
L
orsqu’elles jonglent avec le pouvoir, le savoir et l’argent, les femmes font parfois exploser la libido masculine. Trois hommes nous confient pourquoi les femmes puissantes les font craquer. Et comment elles les rendent mâles. N’en déplaise aux réacs qui s’effarouchent de la «périlleuse» féminisation de notre société, non, tous les hommes ne sont pas devenus des femmes comme les autres, pas plus que les femmes ne souhaitent endosser la mâle panoplie. Non, la puissance des femmes ne les dévirilise pas forcément. Oui, on peut briller dans toutes les strates politicosocioprofessionnelles, jadis réservées au «sexe fort», sans se métamorphoser en dragon assoiffé de pouvoir. Oui, on peut s’épanouir et cumuler notoriété, salaire confortable et responsabilités, sans virer Castafiore
N’en déplaise aux réacs, les femmes puissantes nous rendent mâles. dr. à l’étranger, en plus, et défier qui disait: «Je jouissive, car on entre aucun ne conteste ses te veux, tu es à moi». dans une émulation décisions. Pas parce Avec une fille fragile, saine, pas entre elle qu’ils la craignent, j’aurais balisé; là, je et soi, mais avec soielle a su tous les me sentais exister. Et même. Ça m’aurait séduire. C’est l’arme pas ferré. Peut-être flingué de la décevoir. des femmes qui parce qu’elle-même Ça m’a obligé à ne m’avait pas attendu repousser mes limites, réussissent, séduire plutôt que tuer. Ça pour se sentir vivante. à rester en éveil, à ne rend fou d’amour Elle existait par sa pas me contenter de d’être aimé en retour, réussite. D’ailleurs, faire le mec, mais à on se croit le roi du c’est la seule qui n’a être un mec! Prendre monde (rires), plus pas essayé de me des risques, assumer, mec que tous les changer, elle m’aimait décider. autres, un truc de pour moi. Avec elle, J’ai besoin d’admirer toute puissance assez le couple m’a plu, il pour aimer, et Carolyn planant! y avait de l’exigence n’est pas seulement dans la relation, elle magnifique, son esprit C’est d’ailleurs la seule période de ma était attachée à moi, et sa trajectoire m’ont vie où je me suis mais pas dépendante, subjugué. Partie de trouvé beau. Quand y compris au pieu. rien, elle a construit elle se pendait à Elle avait parfois un petit empire toute mon cou, elle avait une forme d’égoïsme seule. Elle règne sur une manière de me dans la jouissance. un monde d’hommes, LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1267 | PAGE 18.
choisir… et à agir!
Soigner ses parties intimes
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e microbe n’est rien, le terrain est tout. Cette phrase de Pasteur s’applique particulièrement au milieu vaginal. En matière d’hygiène intime, la priorité n’est pas en effet de nettoyer, mais de préserver l’équilibre naturel. La flore vaginale, c’est quoi exactement? C’est l’ensemble des microbes qui colonisent le vagin. Ils forment une sorte de microfilm qui tapisse la muqueuse et la protège des intrus. Cette flore joue un rôle protecteur, car elle est composée à 95 % de bacilles de Döderlein, des bactéries «amies» qui stimulent l’immunité locale. Le vagin est normalement acide, avec un pH compris entre 4 et 4,5, ce qui crée un milieu défavorable au développement des bactéries pathogènes. Une seule exception : le Candida albicans, champignon à l’origine de mycoses, qui préfère, lui, l’acidité. C’est pourquoi peu de femmes échappent à ce désagrément… Qu’est-ce qui fragilise la flore vaginale? Les traitements antibiotiques, car ils diminuent le nombre de bacilles de Döderlein, ce qui favorise les mycoses. La diminution des œstrogènes, observée à la ménopause, la fragilise également. L’équilibre de la flore peut aussi être perturbé par des douches vaginales (à proscrire) et des toilettes vulvaires trop fréquentes. Ou bien par les selles, en cas de constipation chronique, et si on s’essuie mal (toujours procéder d’avant en arrière). Il faut ajouter le rôle perturbateur du tabac, du stress et du diabète. Qu’en est-il des rapports sexuels? Ils provoquent parfois des petites effractions de la muqueuse quand ils durent un peu longtemps. Et le sperme, qui a un pH de 7, peut entraîner un déséquilibre en cas de rapports soudain plus fréquents. Mais en pratique, cela dépend des femmes et des périodes de la vie. Les règles peuventelles perturber la flore vaginale? Les variations hormonales sont délicates pour la flore. Or, juste avant les règles, le taux d’œstrogènes diminue un peu et le pH vaginal monte, ce qui explique la plus grande fréquence des mycoses à ce moment-là.
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Hollande est le premier président français depuis Chirac en 1996 à se voir accorder une visite d’état aux états-Unis
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e président socialiste français qui effectue depuis le début de la semaine une visite d’état aux états-Unis est le premier dirigeant français depuis Jacques Chirac en 1996 à se voir accorder une visite d’état à Washington avec tout le faste voulu, signe de l’importance de la relation francoaméricaine.
François Hollande a visité lundi avec Barack Obama la résidence du troisième président des états-Unis, le francophile Thomas Jefferson, hôte posthume et symbolique des premières heures d’une visite d’état de trois jours aux étatsUnis. Accueilli en début d’après-midi sur la base militaire d’Andrews, le chef de l’état français s’est ensuite envolé à bord d’Air Force One en compagnie du président américain pour rejoindre le domaine de Monticello. «Alliés, nous l’étions au temps de Jefferson et de La Fayette, alliés nous le sommes encore aujourd’hui, amis, nous le sommes pour toujours», a déclaré François Hollande lors de la
Les présidents François Hollande et Barack Obama lors de leur visite de la résidence du troisième président des états-Unis, le francophile Thomas Jefferson. reuters. visite de l’ancienne de repartir pour du faste déployé pour libre-échange entre Premier dirigeant plantation d’une la Maison Blanche français depuis accueillir le président l’Union européenne figure emblématique en empruntant et les états-Unis. Jacques Chirac français. de l’indépendance pour une étape du Le président en 1996 à se voir américaine. trajet Marine One, américain a en outre accorder une visite «UN Ce lieu «symbolise l’hélicoptère du promis à François d’état, le président NOUVEAU CAP». l’amitié entre la président américain. Hollande son soutien effectuera mardi Dans une tribune à France et les étatsFrançois Hollande un tour d’horizon quatre mains publiée pour faire en 2015 Unis», a estimé devait quitter de la conférence de diplomatique lundi par Le Monde Barack Obama, la présidence Paris sur le climat complet dans le et le Washington saluant en Thomas américaine dans la et la lutte contre bureau ovale de Post, les deux chefs Jefferson le «fervent soirée pour un dîner Barack Obama. d’état se disent prêts le réchauffement francophile» qui avec le président de climatique un succès. Une conférence de à faire «franchir fut ambassadeur à la Banque mondiale, Point d’orgue presse commune un nouveau Paris de 1785 à 1789. Jim Yong Kim, et des festivités, un prévue dans la cap» à l’alliance Souriants devant les Christine Lagarde, dîner d’état à la foulée permettra franco-américaine photographes, les l’ancienne ministre Maison Blanche aux deux hommes de en s’engageant deux hommes ont des Finances de auquel le président convaincre que leur notamment à faire multiplié les gestes Nicolas Sarkozy qui rapprochement se aboutir le projet Les chaussures de complicité avant dirige le FMI. concrétisera au-delà d’un accord de
Plus besoin d’un chauffeur, on n’arrête pas le progrès Une voiture se gare seule. L’équipementier automobile français Valeo a fait la démonstration à Francfort de son système baptisé Valet Park4U. Le concept? Le conducteur laisse son véhicule à l’entrée d’un parking et lui enjoint, par l’intermédiaire de son smartphone, d’aller à la recherche d’une place de stationnement pour se garer. Sur simple commande, la voiture revient chercher son propriétaire. Cette technologie, sur laquelle d’autres travaillent également, comme l’américain Ford, devrait arriver sur le marché d’ici trois ou quatre ans.
Faire une sieste au volant. Elle s’appuie sur la multiplication dans les voitures de radars et de caméras, tels que ceux utilisés par le
Selon le constructeur allemand Mercedes, «il sera possible de voyager dans une Mercedes autonome en 2020». Ici, la Mercedes S500 Intelligent Drive au salon de Francfort. en lui permettant de également sur le système de détection profiter d’un trajet sujet des universités à 360 degrés de ou de bouchons pour et instituts, au côté Continental, capable bouquiner, téléphoner, du constructeur de dissocier les surfer sur internet Volvo dans le cas du objets des piétons et ou faire une sieste. d’avertir le conducteur programme européen Leur deuxième SARTRE, ou encore en cas de risque de argument est la le géant américain de collision, voire de sécurité. «L’humain l’internet Google. freiner à sa place. est à l’origine de 90% Les constructeurs et des accidents de la Améliorer les équipementiers route», rappelle Wolfla sécurité. automobiles n’ont Henning Scheider, Tous espèrent pas le monopole de porte-parole de la améliorer ainsi le la recherche en la division de technique confort du conducteur matière. Planchent
automobile de Bosch, qui dévoile au salon une voiture autonome testée sur les autoroutes allemandes. Avec les avancées actuelles en matière d’aide au conducteur, l’utopie de la voiture autonome semble plus que jamais à portée de main. «Nous ne parlons plus d’une vision mais d’une réalité, quoique à un stade encore précoce», constate Stefan Bratzel, spécialiste allemand du secteur. «Pour l’industrie, c’est une évolution progressive des technologies mais pour le conducteur, c’est une révolution», estime Christian Senger, responsable de cette thématique chez Continental. Le japonais Nissan affiche également ses ambitions pour 2020. Continental et Bosch aussi tablent sur cet horizon pour atteindre un haut niveau d’automatisation.
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assistera en tant que célibataire après sa séparation avec Valérie Trierweiler, une actualité dont la presse américaine a fait son miel en raison notamment des soucis causés au protocole américain. Si la Maison Blanche se refuse à divulguer le plan de table ou le nombre d’invités qui se regrouperont dans une immense tente installée dans les jardins de la présidence, un conseiller de Barack Obama a expliqué à un groupe de journalistes français que le faste déployé illustrait l’importance accordé à l’allié français. Le président français y dégustera des légumes du potager de Michelle Obama, des spécialités américaines comme du caviar de l’Illinois ou un steak d’une ferme familiale du Colorado et écoutera la chanteuse Mary J. Blige. Accompagné d’entrepreneurs du net français, François Hollande s’envolera mercredi pour San Francisco et la Silicon Valley où il tentera de faire passer le message que la France n’est pas l’enfer fiscal et administratif dont elle a parfois la réputation.
en plastique pourraient être cancérigènes
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es sabots en plastique pourraient être cancérigènes, selon une étude allemande Elles se portent en plein soleil - en Europe, en été à la plage ou en ville - sont de toutes les couleurs et leurs adeptes n’ont pas trouvé plus confortable. Les sabots en plastique, commercialisés par la marque Crocs ou Skechers, pourraient toutefois être cancérigènes, révèlent des tests réalisés par un laboratoire allemand pour un reportage de la télévision= WDR. Sur les dix modèles de chaussures en plastique analysés, six contenaient des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), utilisés en particulier dans les coloris noirs, qui peuvent être absorbés par la peau. Les HAP sont des substances cancérigènes qui
donnent une odeur forte de plastique aux chaussures. Le laboratoire allemand conseille donc de sentir les sabots avant de les acheter: s’ils sentent fort le plastique, mieux vaut changer de paire. La chaine allemande recommande même de «goûter» les chaussures: une saveur trop sucrée révèlerait la présence de substances nocives. D’après les analyses, les célèbres Crocs ne contiennent pas d’HAP mais ont révélé la présence de quatre dissolvants nocifs et allergènes. La marque américaine a répondu dans un communiqué que ces produits se conformaient aux normes européennes et pouvaient être portés sans risque. Même réponse du côté de Skechers, dont les sabots contiennent des HAP et des métaux lourds, selon le laboratoire qui a effectué les analyses.
Obama-Béyoncé, ce ne fut qu’une «fausse rumeur» www.lesoftonline.net
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a rumeur a enflé lundi après les propos du paparazzi Pascal Rostain selon lequel The Washington Post - le quotidien américain - s’apprêtait à publier un scoop sur une liaison supposée entre Barack Obama et Beyoncé… La rumeur n’aura pas tenu bien longtemps. Le Washington Post prêt à publier un scoop sur une liaison de Barack Obama et Beyoncé? «Je peux vous dire que c’est faux», assure la directrice de la communication du quotidien américain, contactée par Vanity Fair. «Le Washington Post ne prépare pas d’article de ce genre», ajoute-telle. La rumeur aura eu le temps de se répandre en France lundi, après les déclarations du paparazzi français Pascal Rostain sur Europe 1. Celui-ci était formel: «Il y a quelque chose d’énorme qui est en train de se passer. D’ailleurs, ça va sortir demain dans une édition du Washington Post. On ne peut pas dire que ça soit vraiment de la presse de caniveau, sur une liaison supposée entre le président Barack Obama avec Beyoncé». Pendant que la France s’emballait, la presse américaine restait muette. En tout cas, aucun journal ou site américain ne semblait avoir la même information que Pascal Rostain... Mais quand le soleil s’est levé outre-Atlantique, les journalistes américains sont arrivés à leur rédaction, et se sont empressés de se moquer de la rumeur française. «On aura tout entendu». «La rumeur Obama-Beyoncé est la chose la plus absurde qu’on ait entendue de la journée», écrit le Huffington Post.
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sur le dossier et qu’ils pouvaient dégainer leurs infos d’un jour à l’autre». Jean-Marc Morandini a toutefois publié le clip de l’interview dans lequel le paparazzi parle bien d’une publication «demain». Le photographe affirme avoir parlé à des journalistes du Post qui travailleraient sur l’affaire «depuis des semaines». Sinon, cela fait à peu près deux ans que le tabloïd The National Enquirer annonce chaque semaine un divorce imminent des Obama... N’ayant plus rien de vraiment croustillant à se mettre à la bouche, photographes et petits journalistes cherchent des histoires «torrides» après celle - réelle - qui a fait bouger la maison France - pardon - le Palais français de l’élysée. Non, circulez, il n’y a rien à raconter sur la Maison Blanche. Dans ce couple, tout baigne dans l’huile... FINANCE PRESS GROUP. Le Soft International Global site www.lesoftonline. net/www.lesoft.be LeSoftConcept LeWebSoftConstruct InterCongoPrinters Radio Télé Action kkmtry@yahoo.com info@lesoft.be Phone 0898936344 SIP-AFRiMAGES B-1410 Belgique. Tél 00-32-488205666. Fax 00-322-3548978. eFax 00-1-707-313-3691 Fondateur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Conseil de direction Mireille Kin-kiey Ngingi Mpanza. Gasha Kin-kiey. Directeur général Gasha Kin-kiey Mulumba.
Non, circulez, il n’y a rien à raconter sur la Maison Blanche. Dans le couple galmour présidentiel, tout baigne dans l’huile. Sur la photo, le président américain et la chanteuse le jour de l’investiture le 21 janvier 2013. droits réservés. «Les médias français veut officiellement dire d’être noir, Américain parlons-en quand Français Hollande. sont convaincus que qu’on aura tout entenet d’aimer Beyoncé même», s’amuse de Dans une interview à Beyoncé et Obama ont du», ironise Crushable. (Beyoncé n’a pas son côté Gawker qui Public, le photographe une liaison», s’étonne «évidemment, cette vraiment la réputation traduit en anglais jure qu’il n’a «jamais Jezebel. «La rumeur histoire est complèted’être modeste, ndlr) les propos de Pascal dit» que le scoop court que Beyoncé ment dingue - tout ce - mais c’est lundi, on Rostain et rappelle à sortirait mardi. «J’ai entretient une liaison qu’Obama et Beyoncé s’amuse («it’s Monses lecteurs les affaires dit que des journalistes avec Obama, ce qui ont en commun est day-Funday»), donc du président français américains travaillaient Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008.
Directeur associé Yves Soda. Administration et Commercial. Alain Bubu Tél. 0993057455. Assistante: Claudine Ngingi. Tél. 0898936344. Immeuble BoTour KinshasaGombe. Directeur de la publication. Munyonga Mubalu. AMP Agences et Messageries de la Presse belges. Accords spéciaux. Belgique. Trends. Trends, Tendances. Le Vif/ L’Express. Knack. © Copyright 2012 FINPRESS. Imprimé à Kinshasa InterCongoPrinters THE NEWSPAPER LE SOFT INTERNATIONAL IS PUBLISHED BY FINPRESS GROUP | DIFFUSION MONDE PRESSHOP.
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