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N°1272 | 1ère éd. mardi 18 mars 2014 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
La parole est désormais au Chef de l’état. Dans l’intervalle, le pays retient son souffle
La parole désormais au Président la une du soft |
A
ssez glosé dans tous les sens. Basta les spéculations qui pourrissent et rendent le pays irrespirable. La parole désormais au Président de la République et au Président de la République, Chef de l’état et chef de sa Majorité. Coupons les ailes aux rumeurs les plus farfelues et faisonsles taire. à en croire la presse unanime lundi, le Chef de l’état s’emploie à réunir sa famille politique - toute sa famille: Bureau Politique de la Majorité Présidentielle, chefs des partis représentés au Parlement, Députés, Sénateurs, gouverneurs des provinces, chefs des missions diplomatiques. Signe de l’importance du message qu’il va délivrer aux siens, en famille. Comme à chaque fois en pareilles circonstances quand la nervosité s’empare de certains milieux politiques. Dans son discours à l’ouverture samedi 15 mars de la Session ordinaire de mars 2004, devant les Corps constitués, devant des diplomates, le président de la Chambre haute, Léon Kengo wa Dondo n’a parlé quasi exclusivement que de ça: les Concertations nationales. Juste une phrase au tout début sur une session qui «intervient à un moment où, au plan international, nos relations de coopération connaissent un certain regain d’intérêt et de crédibilité, avec nos partenaires tant multilatéraux que bilatéraux»: la tenue à Kinshasa, «dans l’intervalle du 21 février au 4 mars 2014», d’une «série d’assises internationales dont le XVIIè Sommet des pays membres du COMESA, le Marché commun de l’Afrique australe et orientale, la Vème Table Ronde des conjoints des Chefs d’état et de Gouvernement de l’espace COMESA, la IIème Conférence du Forum Mondial des Femmes Francophones». Puis: «Aux termes des assises du COMESA, notre pays assume désormais la présidence de cette Organisation sous-régionale pour un an. C’est une avancée diplomatique dont il convient de se féliciter». Cet hors d’œuvre servi, c’est pour embrayer sans transition sur une «session qui intervient aussi et
surtout à un moment particulièrement important de l’histoire nationale, marqué par la tenue des Concertations nationales et la fin du processus des pourparlers de Kampala».
«elles (qui) engagent». De ces Concertations, il en sera question de bout en bout dans le discours, signe de l’importance que le président du Sénat attache au dossier. Ces Concertations qui «ont apporté à notre pays un esprit nouveau dans la conduite des affaires de l’état et dans la perception de l’avenir de la Nation. Cet esprit, c’est la cohésion nationale. La cohésion nationale implique, pour les fils et filles de ce pays, de rechercher à tout prix, dans le respect de la Constitution et des lois de la République, le consensus sur toutes les questions qui se posent, afin de maintenir la paix et la concorde ainsi que l’élan de la croissance économique». Ces Concertations qui «ont débouché sur près de 800 recommandations qui engagent le pays à poursuivre des réformes Institutionnelles dans tous les domaines de la vie nationale. Le Comité national de
suivi en a extrait 100, considérées comme prioritaires, pour amorcer ce processus de réformes».
articles intangibles. D’égrener laborieusement, publiquement ces réformes afin que quiconque aurait tendance à les ignorer n’en ignore rien. «Au plan politique, explique le président Kengo, la retombée majeure, c’est avant tout l’engagement renouvelé de la classe politique de respecter le pacte républicain par le refus de procéder à la révision de la Constitution, particulièrement à celle de ses dispositions déclarées intangibles. Il s’agit ici de l’article 220 ainsi que de tous ceux qui y sont liés. Une deuxième retombée, c’est aussi l’engagement pris d’organiser le recensement général de la population et de l’habitat ainsi que l’identification de la population avant toute élection, afin de disposer des statistiques démographiques et d’un fichier électoral fiables, ainsi que d’une carte d’identité infalsifiable pour tous les citoyens. Il est temps de crédibiliser notre système représentatif par
une répartition aussi juste que possible des circonscriptions électorales et par une détermination plus ou moins sure du corps électoral».
de l’abbéPrésident. De la Céni, la Commission électorale Nationale Indépendante, et, du coup, de l’abbéprésident Apollinaire Malumalu, présent dans l’hémicycle: «La mise en place d’une véritable administration électorale, apte à conduire le pays à un nouveau système électoral plus transparent et plus crédible, apparaît comme une exigence majeure dans la construction de la cohésion nationale. à l’issue de cette mise en place concertée de la nouvelle administration électorale, la CéNI peut enfin envisager la fixation d’un calendrier électoral tout autant accepté, pour permettre que les élections à tous les niveaux se déroulent dans un climat apaisé». la promesse du chef de l’état. Puis: «Afin de matérialiser davantage cet esprit de cohésion, les Concertations nationales ont recommandé - et le Chef de l’état a promis
- la mise en place d’un gouvernement de cohésion nationale devant comprendre les membres de la majorité, ceux de l’opposition et celle de la société civile. D’autres Institutions prévues par la Constitution, telles que la Cour constitutionnelle, la Cour de cassation, le Conseil d’état, le Conseil économique et social ainsi que les juridictions judiciaires et administratives inférieures seront également mises en place, afin de parachever le processus de réformes institutionnelles. Les Concertations nationales ont aussi recommandé la promotion d’un dialogue permanent entre les différentes couches sociopolitiques de la Nation». Puis, du «Comité national de suivi (qui) a reçu mission d’organiser, chaque année, un forum sur la cohésion nationale. Cette rencontre devra regrouper les délégués de la classe politique, des institutions publiques et de la société civile. Ce forum sera organisé cette année dans les meilleurs délais. Aussi est-il nécessaire de recommander à tout le monde - classe politique et société civile confondues
- d’adopter chaque jour un langage et des attitudes publiques emprunts de tolérance d’esprit d’écoute et de mesure. Il n’y a de démocratie véritable que là où l’exercice du pouvoir ou des libertés publiques permet la vie en commun, grâce à la paix et à la solidarité intergénérationnelle».
«un nouveau tournant». Puis d’en venir à l’économie version Concertations nationales, qui «ont recommandé une série de mesures et d’options dont la mise en œuvre permettra, à coup sûr, un nouveau tournant». Dont «l’option prise de demander au Gouvernement de cohésion nationale de définir une vision commune de la Nation à l’horizon 2030, en impliquant les représentants de toutes les forces vives de la Nation. Cette vision commune devra déboucher notamment sur l’adoption d’un plan de développement national fédérateur et intégrateur, assorti des plans sectoriels. Par voie de conséquence, la nouvelle vision devrait induire un changement de l’orientation de l’économie nationale afin de réduire son extraversion, la rendre moins vulnérable et moins dépendante des importations,
«une nouvelle croissance». «Dans le souci d’améliorer les conditions de vie de la population, une autre option est de mettre en phase la croissance économique avec les besoins sociaux de base, impliquant une croissance inclusive, en termes de retombées positives sur le vécu de toutes les couches socioprofessionnelles». Puis des coups de crosse: «à quoi serviraient les performances économiques si elles ne se traduisent pas par une amélioration du vécu quotidien de la population? Comment y arriver sans une politique juste de répartition équitable des richesses nationales entre les citoyens et entre les provinces? L’enjeu majeur dans ce domaine est celui de l’augmentation du PIB par habitant; ce qui permettra la maximisation des recettes budgétaires. Ceci n’est possible, à mon avis, que si l’état prend des mesures et crée des conditions incitatives afin de permettre des investissements privés qui, seuls, créent des richesses». Etc. Etc.
droit est certainement une œuvre commune à construire patiemment - comme l’Occident a mis des siècles à la mettre œuvre et n’est vécue qu’avec le bien-être qu’a apporté le Développement - mais que signifie l’état de droit face au risque réel de perte d’état découlant de la fragilité de nos états avec des opposants revanchards dont le premier acte, aussitôt l’alternance obtenue, est non pas de poursuivre l’action de reconstruction nationale engagée mais de régler des comptes en expédiant en prison sinon à l’échaffaud ceux qui les ont précédés, aussi bien que leurs proches? Kengo wa Dondo, l’actuel président du Sénat proclamait un jour sous le régime Mobutu cette belle phrase de Péguy: «Je compte, Halévy, que vous ne réglerez point ces débats par les méthodes kantiennes, par la philosophie
kantienne, par la morale kantienne. Le kantisme a les mains pures mais il n’a pas de mains. Et nous, nos mains calleuses, nos mains noueuses, nos mains pécheresses, nous avons quelquefois les mains pleines». C’est dire s’il est impossible d’avoir été aux affaires sans avoir eu, d’une manière ou d’une autre, à se salir les mains. à ce propos, faut-il un dessin? Les exemples les plus forts sont légion en Occident, là où la tradition est telle que le Droit est une primauté même si tout cela, avec les crises qui frappent aux portes du monde, doive désormais être relativisé. Dans nos pays post ou en conflit, l’impératif de l’état et de la Nation passe devant. Qui aurait pu s’imaginer qu’en Centrafrique couvait une haine féroce intercommunautaire dans un pays où rien ne se
passait sauf des coups d’état? Il a fallu le départ de force du pouvoir d’un président élu François Bozizé pour qu’un nouveau génocide prenne place dans la sous-région. Too Big to Fail (trop gros pour tomber) est un concept qui vient des états-Unis et de son pragmatisme légendaire. Il y a des entreprises dont le poids dans l’économie est tel que l’état se doit de s’interdire de les laisser tomber étant donné les conséquences qu’une telle situation engendrerait dans le système financier, donc économique, donc politique. Le Federal Deposit Insurance Act de 1950 autorise l’État fédéral à les aider par des prêts ou par des rachats d’actifs dès que «la continuité» de ces entreprises est «essentielle» à l’économie. Essentielle paraît être la survie de nos états.
grâce notamment au développement de l’industrie nationale de transformation».
Jamais nulle part une passation de flambeau n’a été une mince affaire
I
ls sont une dizaine de Chefs d’état africains dont le mandat arrive à échéance au cours des prochains mois. w Le Mozambicain Armando Guebuza (avril 2014), 70 ans; w le Namibien Hifikepunye Lucas Pohamba (novembre 2014), 78 ans; w le Burundais Pierre Nkurunzinza (juin 2015), 49 ans; w le Tanzanien Jakaya Kikwete (octobre 2015), 63 ans; w le Burkinabé Blaise Campaore (novembre 2015), 62 ans; w le Béninois Thomas Boni Yayi (mars 2016), 61 ans; w la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf (novembre 2017), 75 ans; w le Brazza-congolais Denis Sassou Nguesso (juillet 2016), 70 ans; w le Rwandais Paul Kagame (juillet 2017) 56 ans; w le Sierra Léonais Ernest Bal Koroma, (2017), 60 ans. w Et, bien sûr, le nô-
tre, le Congolais Joseph Kabila Kabange, décembre 2016, le plus jeune de tous, 42 ans. Sur des médias périphériques - à commencer par notre… Rfi qui, pour des raisons d’audience, a collé sa ligne éditoriale sur les nouvelles locales des pays africains, plus particulièrement d’Afrique centrale francophone, on entend rien ou pas grand-chose d’aucune autre échéance sauf de la nôtre! Et, pour le coup, tout est dramatisation... On entend rien non plus - ou, disons, presque rien - des pays qui ont échappé à ces comptes à rebours et où rien… ne se passe. Rien donc w de l’Ouganda, rien w de l’Angola, rien w de la Guinée équatoriale, ni w du Cameroun, ni w du Tchad où l’on pourtant aussi le français. Comment ne pas
dire sa surprise face à tant de sollicitude! Il arrive un moment où l’historien du présent doive froidement s’interroger. Le Congo est-il un pays d’exception ou est-ce sa classe politique qui ferait exception? Too big to fail. On a tendance à l’oublier mais jamais nulle part au monde passation des pouvoirs n’a été une mince affaire. Il n’y a qu’à voir ces querelles à fleurets mouchetés même dans le saint des Saints de la Démocratie, aux états-Unis où la défaite n’est concédée que parce que le vaincu est assuré qu’il existe une vie en paix en dehors des joyaux de la République? Or, dans nos jeunes états où la Valeur Démocratie qui signifie tolérance et acceptation de l’autre est loin d’être une Valeur partagée par tous? L’état de
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Le président de la Chambre basse donne la feuille de route de la session mars 2014
L
e président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndajalandjoku a, dans son discours d’ouverture de la session de mars 2014, le 15 mars, donné la feuille de route de cette session et expliqué qu’elle est la première à se tenir après la clôture des travaux des Concertations nationales, invoquant les 100 recommandations prioritaires formulées aux Concertations. Ci-après en intégralité.
Conformément aux dispositions des articles 100 et 115 de la Constitution et 55 de son Règlement intérieur, l’Assemblée nationale procède ce jour à l’ouverture solennelle de sa Session ordinaire de mars 2014, ce après une courte période de vacances parlementaires qui a été précédée, comme d’aucuns le savent, d’une Session extraordinaire intense, convoquée pour permettre aux deux Chambres du Parlement d’achever certaines matières urgentes non traitées durant la Session ordinaire de septembre 2013, elle-même particulièrement chargée, complexe et marquée notamment par la tenue des Concertations nationales. Au titre de matières urgentes traitées au cours de ladite Session extraordinaire, je note principalement la Loi de finances de l’exercice 2014 ainsi que la Loi portant amnistie pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques, qui ont été adoptées par les deux Chambres du Parlement et déjà promulguées par le Président de la République, Chef de l’état. à cet effet, je voudrais ici saluer, une fois de plus, l’appréciable travail abattu par les Honorables Députés, leur réactivité patriotique au regard des enjeux de l’heure, ainsi que leur haut sens de responsabilité face à certaines contraintes et autres exigences nous imposées par le temps et l’urgence. Honorables Députés et Chers Collègues, Grâce à votre réel et ferme engagement depuis le début de l’actuelle législature, bien des lois ont été adoptées par notre Chambre législative, accélérant ainsi le rythme des réformes attendues par notre peuple. De plus, un élan remarquable en matière de contrôle parlementaire
a été lancé et plusieurs actions ont été menées sur le plan de la diplomatie parlementaire, tant par les membres du Bureau que par bon nombre d’entre vous. Je formule ici le vœu de voir ce rythme de travail se renforcer et se poursuivre sans désemparer. «Ce qui constitue une nation», disait un jour Ernest Renan, «c’est d’avoir fait ensemble de grandes choses et de vouloir en faire encore dans l’avenir». Je ne doute point un seul instant que nous saurons déployer les efforts nécessaires pour permettre à notre Nation de se relever, d’aller de l’avant et d’aborder avec sérénité et confiance la marche qui nous mènera inexorablement vers le statut de pays émergent. Honorables Députés et Chers Collègues, Deux faits majeurs ont marqué la dernière Session ordinaire. Il s’agit avant tout et sans nul doute, de la victoire éclatante de nos Forces armées sur les ennemis de la paix dans notre pays. Il s’agit ensuite de la tenue, durant plus d’un mois, des assises des Concertations nationales, initiées par le Chef de l’état. à cet effet, tout en saluant une fois de plus la bravoure remarquable de nos vaillants combattants, je voudrais ici réaffirmer la volonté, voire la détermination, de l’Assemblée nationale de pouvoir accompagner tous les efforts qui seront déployés en vue de renforcer les capacités et les moyens d’action de nos forces armées, afin qu’elles deviennent véritablement professionnelles et modernes dans leur mission de gardiennes de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, à toute épreuve. C’est ici aussi le lieu pour moi de saluer, une fois de plus, l’accompagnement appréciable, auprès du peuple congolais, de la Communauté internationale qui, à travers la Monusco et bien d’autres mécanismes de coopération, continue à ne ménager aucun effort pour aider notre pays à relever le défi de sa pacification et de sa stabilisation, particulièrement à l’Est du territoire national. Honorables Députés et Chers Collègues, Comme on peut s’en apercevoir, la présente Session ordinaire est la première qui s’ouvre après la clôture des tra-
vaux des Concertations nationales. Aussi, son calendrier devra-t-il tenir compte, non seulement des arriérés législatifs, mais également de l’utilité d’arrêter un agenda législatif nécessaire à la consolidation de la démocratie au travers notamment du processus électoral, à la poursuite du processus de décentralisation et de réforme judiciaire, à la mise en œuvre des 100 recommandations prioritaires formulées lors desdites Concertations nationales ainsi qu’aux textes découlant des engagements internationaux de notre pays, notamment ceux souscrits aux termes de l’Accord-cadre signé à Addis-Abeba, le 4 février 2013. En somme, il s’agira de poursuivre les processus législatifs de toutes les grandes réformes engagées, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur le Président de la République, afin d’offrir à notre pays les bases fondamentales de son relèvement et de son développement. S’agissant particulièrement de la réforme de la justice, j’aimerais rappeler à l’Auguste Assemblée la promulgation de trois lois organiques qui portent, la première, sur la procédure devant la Cour de cassation, la deuxième, sur l’organisation, le fonctionnement et la compétence des juridictions de l’ordre judiciaire et, la troisième, sur l’organisation et le fonctionnement de la Cour constitutionnelle. Notons que cette dernière devrait être mise en place au plus tard fin avril, dictature du temps oblige. Sans nul doute, il s’agit d’une avancée significative dans le processus de mise en place des ordres de juridiction prévus dans la Constitution. Par ailleurs, comme l’a fait entrevoir le Président de la République dans son Discours du 23 octobre 2013, devant les deux Chambres réunies en Congrès à l’issue des travaux des Concertations nationales, l’adoption urgente au cours de cette Session de la loi organique portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre administratif devra permettre à la République de parachever le processus de réforme judiciaire et de définir une feuille de route réaliste pour l’installation effective de l’ensemble des ordres de juridiction prévus par
la Constitution. Honorables Députés et Chers Collègues, Point n’est besoin de vous rappeler que la poursuite du processus de décentralisation demeure également une des recommandations des Concertations nationales et un des engagements pris par notre pays à la suite de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. C’est dans ce contexte qu’en exécution desdites recommandations des Concertations nationales, l’Assemblée nationale va poursuivre l’examen des projets de lois organiques portant respectivement fixation des limites des provinces et de la Ville de Kinshasa et programmation des modalités d’installation de nouvelles provinces. Au chapitre du processus électoral, il vous souviendra qu’après la promulgation de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale Nationale Indépendante, CéNI en sigle, et l’installation de ses organes, le Bureau de cette institution d’appui à la démocratie a, au cours de notre session extraordinaire de décembre 2013, présenté devant notre Chambre quelques hypothèses de calendrier des prochaines élections, ce en exécution des recommandations des Concertations nationales. C’est dans le même ordre d’idées que notre Chambre devra, au cours de la présente Session, examiner en priorité le texte de loi modifiant et complétant la Loi n°6/06 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, telle que modifiée à ce jour. Une fois cette loi adoptée par les deux Chambres et promulguée par le Président de la République, il reviendra à la CENI et au Gouvernement de prendre, dans les limites de leurs compétences respectives, les dispositions nécessaires pour organiser les élections provinciales, urbaines, municipales et locales en vue de parachever le processus électoral. Honorables Députés et Chers Collègues, Est-il encore besoin de vous rappeler que l’état de droit exige, dans toute société démocratique, la promotion et la protection des droits humains et la mise en œuvre, sur son territoire, des règles de
base du droit international humanitaire. à cet égard, notre Parlement a entrepris d’importantes réformes législatives et a notamment adopté la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, que le Président de la République a promulgué en date du 21 mars 2013. Cette autre institution d’appui à la démocratie jouera, à coup sûr, un rôle central dans la protection et la promotion des droits humains dans notre pays, surtout en cette période de consolidation de la paix, après un conflit armé caractérisé par de graves violations des droits de l’homme et des règles de base susvisées du droit international humanitaire, commis dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Conformément aux dispositions de l’article 16 de cette loi et aux recommandations des Concertations nationales, l’Assemblée nationale devra procéder, au cours de cette Session, à l’installation des membres de ladite Commission. Aussi, ai-je entrepris des concertations avec les différentes composantes de la Société civile concernées par les organes de la Commission, en vue de définir un calendrier réaliste, ainsi que les modalités de désignation de leurs délégués, afin de permettre à l’Assemblée nationale de procéder à l’installation effective des organes de ladite Commission. C’est dans le même esprit qu’au cours de la présente Session, notre Chambre va examiner la proposition de loi relative à la protection des groupes vulnérables et de toutes les minorités. Par ailleurs, vous me permettrez de porter à votre connaissance qu’à la suite de l’arrêt rendu le 24 janvier 2014 par la Cour Suprême de Justice déclarant non conformes à la Constitution certaines dispositions de la loi portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité, le Président de la République vient de retourner cette loi à l’Assemblée nationale pour une nouvelle délibération. Cette loi aussi sera examinée en priorité par nos deux Chambres législatives au cours de cette Session. Honorables Députés et Chers Collègues,
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L’amélioration du climat des affaires, en vue d’accroître les investissements privés en République Démocratique du Congo, figure aussi parmi les priorités. Dans ce secteur, trois projets de loi, déjà adoptés par nos deux Chambres en des termes non identiques, feront l’objet de nos délibérations urgentes au cours de la présente Session, ce en vue d’une harmonisation par aplanissement des divergences, conformément à l’article 135 de la Constitution. Il s’agit: w 1. du projet de loi fixant les règles relatives aux conditions et modalités de sauvetage de l’industrie nationale vitale en difficulté; w 2. du projet de loi portant régime des zones économiques spéciales; w 3. du projet de loi relatif au crédit-bail. Il en est de même du projet de loi portant code des assurances, déjà adopté par l’Assemblée nationale et actuellement en cours d’examen par le Sénat en seconde lecture. Honorables Députés et Chers Collègues, Je ne pourrais ne pas rappeler la proposition de loi portant régime général des hydrocarbures dont nous devons accélérer l’adoption sur base de l’expertise avisée d’une équipe que le Bureau mettra incessamment en place pour appuyer nos débats. Durant les deux dernières Sessions, ordinaire et extraordinaire, votre Bureau a noté avec satisfaction une utilisation plus responsable des moyens de contrôle et d’information mis à la disposition des Honorables Députés et émet le souhait de voir cet élan se poursuivre. Le contrôle parlementaire, dans le contexte d’un pays qui se relève et qui s’inscrit, au vu de ses ambitions, dans la logique d’un Etat émergent, est une garantie efficace pour la bonne gouvernance et la lutte contre les antivaleurs. Votre Bureau veillera à ce qu’il puisse s’exercer sérieusement et avec davantage de rigueur. Par ailleurs, dans le chapitre relatif à la diplomatie parlementaire, il sied de souligner que les relations interparlementaires, dans un cadre bilatéral ou multilatéral, sont appelées à être consolidées davantage. Notre présence à certaines assises devra se poursuivre. Il y a lieu de noter,
de manière particulière, ma participation à la réunion du Bureau de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, APF en sigle, tenue à Rabat, au Royaume du Maroc, du 05 au 07 février 2014. La réunion des Présidents d’Assemblées de l’espace francophone en Afrique, prévue à Bujumbura en avril prochain, devra nous permettre d’engager les discussions sur les réformes au sein de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, zone Afrique. Je salue au passage l’œuvre accomplie par le Parlement Panafricain qui s’apprête à fêter le 10ème anniversaire de sa création. Notre Chambre législative, à travers les trois Députés membres du Parlement Panafricain, prend une part active à cette Session commémorative. Par ailleurs, le Comité Exécutif du Forum des Parlements des pays membres de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs (CIRGL) organisera prochainement ses assises à Goma et Bukavu, du 25 au 27 mars 2014. L’organisation de cette réunion en terre congolaise aura entre autres pour but de manifester la solidarité des membres du Comité Exécutif du Forum des Parlements de la CIRGL aux femmes victimes des violences sexuelles.
Honorables Députés et Chers Collègues, Ainsi que chacun peut s’en rendre compte, bien des défis ont été relevés par notre peuple, mais bien d’autres encore nous guettent et exigent de nous tous, gouvernants et gouvernés, élus et électeurs, de la vigilance, du dévouement et de l’engagement. Et, face à un monde de plus en plus secoué par diverses crises, face à une mondialisation qui a pris un rythme vertigineux, l’unité de notre Nation n’est plus une figure; elle est et doit être une exigence. S’il est admis que c’est à la faveur des évènements que s’écrivent les plus belles pages de l’histoire politique d’un pays, ce sont en revanche les circonstances qui façonnent et font grandir les hommes politiques. Je ne doute point que nous, Députés nationaux, saurons prendre toute la mesure de la gravité de notre responsabilité face aux défis colossaux qui guettent notre Nation.
l’actu |
Devant Aubin Minaku, Idiofa célèbre ses 100 ans d’existence
à
l’annonce de l’arrivée du Président de l’Assemblée nationale et élu d’Idiofa dans son fief électoral, la foule s’est amassée de l’aérodrome jusque le long de la route pour accueillir le fils de la future province du Kwilu, avec chants et danses en l’honneur du Secrétaire général de la Majorité présidentielle. Tout le monde voulait serrer sa main. Accompagné des députés et sénateurs à la célébration d’un siècle du territoire d’Idiofa du 12 au 13 mars 2014, il a conféré avec toutes les couches sociales de sa circonscription électorale. Surnommé «le n°9 de l’équipe de tout le territoire d’Idiofa, leader incontournable et incontesté», Aubin Minaku a été accueilli à l’aérodrome d’Idiofa par le gouverneur de la province du Bandundu, Jean Kamisendu. à en croire les habitants de ce territoire qui n’ont pas voulu rater cet événement qui n’arrive qu’une fois le siècle, ils sont très contents d’accueillir leur fils, leur leader qui est venu célébrer le centenaire de son territoire et circonscription agricole. à voir le bain de foule sur les artères du territoire, on se croirait à la campagne électorale. Et pourtant, il n’en est rien, le gong électoral n’ayant pas encore retenti. Il s’agit d’un leader incontesté du territoire en vacances parlementaires qui communie avec sa base. Deux jours d’intenses activités ont suffi pour faire un don en matériels (instruments musicaux, véhicules, motos, vélos, équipements médicaux), respectivement aux orchestres du terroir, à la Police nationale congolaise, aux
à Idiofa, chef-lieu du territoire du même nom (district du Kwilu, province de Bandundu) qui célébrait ses 100 ans d’existence, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndajandjoku a déployé une intense activité dans ce territoire qui est son fief électoral. Il a conversé avec des chefs coutumiers, assisté à un culte religieux, offert une camionnette à la PNC, des motos et des instruments musicaux à des groupes de jeunes. Rémy Mbuyu. les gens ne s’entendent administrateurs du cent ans n’est pas que l’argent destiné médicaux qui avaient leur réitérant l’appel territoire, insi qu’au moindre. Durant ces au territoire d’Idiofa été fournis dans ce solennel du parti pas, s’il n’y a pas une centre hospitalier cent ans, nous avons produise des effets, territoire datent de présidentiel. Et ce, cohésion, il sera très d’Idiofa.Cette connu l’évangélisation, permette à ce que son 1942, soit 70 ans après. dans la perspective des difficile pour ce grand démarche du Président il y a cent ans que les peuple s’instruise, se Aubin Minaku qui, à échéances électives territoire, le plus peuplé de la République, de l’Assemblée pasteurs protestants développe après ces cette époque, n’avait locales, urbaines et nationale vise nous ont évangélisés, cent ans. pas vu le jour, vient municipales prévues de se développer un l’application des pendant cent ans de donner de l’espoir pour cette année. jour», a-t-il relevé. recommandations nous avons connu la matériels à cette population Drapeau et chants Pour sa part, le député des Concertations colonisation, pendant médicaux 70 ans longtemps ignorée du PPRD ont été PPRD Frey Nkumu a nationales. Il a pris ces cent ans nous avons après. et oubliée à cause entonnés et flottaient souligné la nécessité tour à tour langue avec obtenu l’indépendance, Après ces mots, des dissensions au nom de la Majorité des techniciens d’Idiofa les notabilités de la toujours pendant ces le Président de politiques et luttes présidentielle dont et des machines pour province, y compris cent ans Idiofa a vu l’Assemblée nationale de positionnement il est le Secrétaire permettre le forage d’eau qui manque tant les élus provinciaux Kasavubu, Mobutu, a procédé à la remise inutiles. Idiofa était général. Après quoi, il comme nationaux M’Zée Laurent Désiré des dictionnaires aux la seule zone de a rendu grâce à Dieu à ce grand territoire. de Bandundu, Kabila et aujourd’hui écoles, don du Chef de santé sur les cinq qui pour le centenaire «Idiofa et les secteurs notamment Gaston Joseph Kabila l’état Joseph Kabila; n’avait pas bénéficié de son territoire. Le environnants, ça Musemena, Gentil Kabange», a dit Aubin des motos aux services d’aide médicale. Par député national Gaston sera fait, il n’y aura pas de problème, ça Ngobila Mbaka, Frey Minaku. Et d’ajouter de sécurité et une jeep la suite, soucieux de Musemena qui faisait Nkumu. Par ailleurs, que la population à la Police locale. voir l’administration partie de la délégation sera une grande fête le Gouverneur de la devrait soutenir les «Nous remercions publique tourner à n’a pas gardé sa langue du centenaire avec province qui recevait autorités d’Idiofa, les le Gouvernement à plein régime, il a posé en poche. l’eau. Puisque l’eau Aubin Minaku a, dans chefs coutumiers, afin travers le Président la première pierre en «C’était une grande c’est la vie, comme le Président de son mot, souligné que qu’ils demeurent au de la République vue de la construction leçon pour moi parce le Bandundu est une pouvoir dans la paix et le Président de du bâtiment devant qu’ici, j’ai entendu l’Assemblée nationale province à vocation et dans l’espérance. l’Assemblée nationale abriter les services développer le discours l’a rassuré, c’est la agricole et que les «Si l’argent de l’état qui a renforcé notre de l’administration de l’unité, de l’amour voix de l’autorité», villages agricoles n’avait pas produit capacité de mobilité d’Idiofa. En marge des sincère et surtout a-t-il souligné. Pour terminer en beauté les constituent de toute d’effets à Idiofa, par une 4X4», a lâché festivités du centenaire du travail au lieu évidence la voie de c’est en raison des un policier. Soucieux du territoire d’Idiofa, d’attendre une manne festivités du centenaire, l’avenir, la clef du mésententes qui de sa base, l’élu Aubin Minaku a qui tomberait du l’orchestre Casa développement et régnaient entre filles d’Idiofa et Président conféré avec les chefs Ciel, qui viendrait du do Canto de Reddy qu’Idiofa représente et fils d’Idiofa». de l’Assemblée de groupements et Gouvernement central, Amisi a agrémenté le siècle du territoire le cadre idéal pour Ceci pour interpeller nationale a gratifié notabilités du même mais que les filles et la mise en œuvre de ceux-ci afin qu’ils le Centre hospitalier territoire. Il les a fils d’Idiofa doivent se d’Idiofa à côté d’autres ce programme. Car, privilégient l’harmonie, d’Idiofa d’un lot varié exhortés à éviter mettre ensemble pour formations musicales il dispose des atouts l’union et l’attente de matériel sanitaire. tout clivage tendant construire», dit-il. locales. Ces dernières nécessaires pour une parfaite, facteurs «à mon passage ici, à semer la division Pour sa part, l’Hon. ont bénéficié des mains de l’Hon. Président superficie de 20.000 du désenclavement je vais remettre des parmi les fils et filles Gentil Ngobila Mbaka km² couverte de d’Idiofa. En sa qualité matériels médicaux du territoire, mais a renchéri dans le Aubin Minaku un lot savanes et forêts et un de Président de au Gouverneur. Car, à privilégier les même sens, précisant d’instruments musicaux sol sablonneux propice l’Assemblée nationale, la Révolution de la valeurs fédératrices que le Président de de haute facture. à l’agriculture dans en compagnie de modernité prônée de l’unité et de la l’Assemblée nationale Après un séjour de tous ses aspects. certains députés par le Chef de l’état cohésion territoriale. a prôné l’unité d’Idiofa, 48 heures à Idiofa, Ce dernier, a, à travers nationaux et le sénateur et acceptée par la Ceci dans le but de son développement le Président de la son message, prêché Masela, leurs vœux population d’Idiofa favoriser l’élan du étant la conséquence Chambre basse a l’unité, l’attente, derrière ces cent est une réalité. Il développement de ce de l’unité. «Sans intensifié plusieurs l’harmonie devant ans sont l’union et a dit et il en fera territoire à vocation l’unité, il sera difficile activités qui, du reste, caractériser tous les plus de travail pour davantage pour cet agricole. Tour à tour, pour Idiofa de se pourraient se réaliser ressortissants d’Idiofa. l’intérêt d’Idiofa. hôpital», a-t-il apaisé. il a conféré avec les développer. Je pense pendant une semaine. «Aujourd’hui est un Après ces cent ans, Il faut dire que les membres de son parti qu’il a parfaitement Pius Romain Rolland n grand jour ici à Idiofa, ils vont faire de sorte derniers matériels politique PPRD, en raison du fait que si correspondance. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1272 | PAGE 4.
les couloirs de la passion et du crime |
Hier et, pire aujourd’hui, comment la BIAC siphone les dépôts de ses clients
T
umba Meta est devant un juge du commerce de la Gombe traînant l’ex-BIAO (Banque internationale pour l’Afrique au Congo) à qui la Congolaise réclame des explications sur le retrait de son compte à son insu d’une somme de 8.000 dollars. L a dame veut réparations dans un dossier au minimum de négligence sinon de complicités d’agents d’une banque à la sulfureuse réputation. Les histoires jonchent ses couloirs. Cliente, Tumba Meta avait en mai 2013 fait un dépôt de 23.000 dollars. En octobre, elle effectue plusieurs retraits jusqu’à atteindre la somme de 10.000 dollars, laissant, selon
Aujourd’hui plus qu’hier, les dossiers sombres se multiplient, l’enseigne commerciale n’inspire plus confiance. dr. ses propres calculs passée? Par quelle retrait de 8.000 dollars petite explication. que les auteurs de cette 13.000 dollars. Voilà magie, elle aurait retiré dans une agence Biac Sans avoir rencontré le casse ont déjà été mis aux arrêts! Par quel qu’en novembre, elle cette somme et à quelle à Limete. nouveau D-g Michel se présente au guichet agence? Elle exige sur En colère, la dame Losembe - passé de miracle? En réalité, pour un retrait et, illico presto qu’il lui prend ses clics et ses la Citi où il fit ses nous explique l’avocat surprise!, elle apprend soit établi un extrait de clacs et décide d’aller classes à la BIAC de la plaignante, les escrocs de la BIAC ont qu’il ne lui restait que compte, qui - nouvelle saisir la direction elle est catastrophée opéré en intelligence 5.000 dollars! Où donc surprise! - signale générale de la banque à d’apprendre par un la différence est-elle qu’elle aurait fait un la Gome en vue d’une appel téléphonique avec la BIAC elle-
même. Preuve: les bordereaux frauduleux dont ils se sont servis ont été saisis par la police. Il ne faudrait pas un dessin... Nombre de clients de cette banque se plaignent de la façon dont leurs comptes sont littéralement siphonés. Devant le juge, la Congolaise réclame la restitution de son fonds, ainsi que des d.i de 100.000 dollars. Il y a quelques mois, dans un scandale digne des pires escroqueries de l’histoire bancaire, la BIAC avait payé sur simple photocopie de pièce d’identité un quidam - 3 millions de dollars - d’un compte de la SCPT (Société des Postes et Télécommuncations). Nombre d’histoires similaires font le tour de la ville incriminant la BIAC, aujourd’hui plus qu’hier.
PAJOLA MUMBEMBE n
Un avis La Siforco refuse de payer 97.000 USD à la La tribu Bahambula CSJ réclame à la Snél la province de Bandundu, ses comptes sont bloqués de lan avis appelée à payer ces pouvait que payer le gouverneur de a Brigade restitution de ses terres consultatif pour la superficie taxes qu’elle qualifie Bandundu avait fait des recettes
I
naugurée le 4 mars par le président de la République, la Cité Laurent-Désiré Kabila, située à Mont-Ngafula fait l’objet d’un confit qui oppose la Snél à des chefs coutumiers du clan Bahambula, qui revendiquent la propriété de la concession. L’affaire est citée devant le Tribunal de grande instance de la Gombe.
Mzee LaurentDésiré Kabila est le nom de la nouvelle cité moderne qui compte plus 150 villas, équipées et raccordées en eau et en électricité, construites sur financement de la Snél (Société nationale d’électricité). Une sorte de technnopole en mémoire di président défunt. La Snél veut offrir à ses agents un cadre de vie adéquant. Mais voilà que le terrain fait l’objet d’un conflit foncier, le clan Bahambula en réclamant la propriété. Les Bahambula soutiennent avoir hérité cette terre depuis 1970 de leur défunt père qui, de son vivant avait cédé 9 ha à la société Cpa/ Zaïre, société textile tombée en faillite. Qui y avait implanté une usine textile. Le
reste de la concession servait à la population de la contrée qui y pratiquait des activités champêtres. Curieusement, après la mort de leur père, la société textile s’arroge des droits. Des années plus tard, CPA-Zaïre va aliéner l’ensemble de la concession au profit de la Snél qui cède à son tour une partie de la concession à une société de droit chinois dénommée «Congo Textile Printers» qui a racheté CPA-Zaïre. Les Chinois vont vendre le droit de propriété à la société Immotex dont le titre de propriété a été annulé suite à une action diligentée par ces héritiers Bahumbula. à l’audience du 13 mars, le clan Bahumbula a expliqué qu’alors que l’affaire était encore pendante devant les cours et tribunaux, la Snél s’est permise sans titre ni droit d’y construire des villas. Le clan estime que ce n’est que supercherie d’avoir donné à cette cité le nom de l’illustre disparu. Cela vise à mettre les héritiers Bahumbula devant une sorte de cas de force majeure. Malgré tout, le clan a juré de ne pas en rester en si bon chemin. PAJOLA MUMBEMBE n
L
de Bandundu a opéré une saisie sur les comptes de la Société industrielle et forestière au Congo (SIFORCO), logés dans deux banques commerciales, Biac et Bcdc. Une façon de contraindre cette firme à lui verser 97.000 dollars des taxes inscrites pour le compte de la province. L’affaire est par devant le Tribunal de commerce de Kinshasa. L’exécutif provincial tient mordicus à recouvrer ce fonds jugés nécessaires pour le développement de la province. Raison suffisante de son action en saisie des fonds de SIFORCO, propriétaire d’une concession à Yumbi, située dans la même province pour laquelle, elle est
d’imaginaires.
la province periste et signe. Et refuse par conséquent, de les payer. Pour matérialiser son refus à s’exécuter de cette obligation, cette société va initier une action devant le Tribunal de Commerce pour solliciter la mainlevée de cette saisie. Pour soutenir son action, la SIFORCO fait savoir que les données recueillies au moyen de satellite démontrent qu’une partie seulement de cette concession pouvait être exploitée. Le reste, poursuitelle, soit 50% étaient constitué d’une savane herbeuse exploitée par la frime Sebo. Par voie de conséquent, soutient-elle, elle ne
susceptible d’être exploitée pour le bois qui constitue l’objet de son existence. Ce qui se faisait. En d’autres termes, la SIFORCO confirme avoir toujours régulièrement payé ses taxes. Curieusement, soutiennent les avocats de SIFORCO, leur cliente sera surprise, d’obtenir de la Brigade des recettes de Bandundu, une nouvelle taxe sur l’ensemble de la concession. Et la SIFORCO va écrire aux autorités provinciales et à la Brigade en question pour leur demander que la taxation se conforme à la superficie réellement exploitée. Devant le juge, les avocats de SIFORCO ont affirmé que
droit à la demande de leur cliente et a, pour ce faire, décidé qu’une enquête soit diligentée afin de déterminer les superficies réellement exploitées. Pour SIFORCO, la Brigade de recette s’est précitée de lui imposer les 97.000 dollars alors que les enquêtes telles que voulues par le gouverneur étaient en cours. Pourtant, font savoir les avocats de SIFORCO, leur cliente, avait, par virement bancaire, déjà versé une somme de 56.000 dollars en trois tranches. Et clame sa bonne foi. D’où l’action en mainlevée. Mais la province persiste et signe: elle plaide l’irrecevabilité et le non fondement de l’action de SIFORCO.
le 7 février 2012, la date d’expiration de ce ciment ne pouvait pas intervenir le 6 août 2012.
Un certificat de conformité et une note indiquent que le ciment importé est conforme jusqu’en février 2013. Voilà qui fonde l’action de Panorama Properties qui a sollicité en septembre 2013 la médiation du ministre de l’économie afin d’être réhabilitée dans ses droits et qu’elle rentre en possession de ses containers. En réponse, le ministre de l’économie prie l’OCC de lui faire
PAJOLA MUMBEMBE n
U
émis depuis deux semaines par la Cour Suprême de Justice sur la fixation des prix dans les télécoms relève que l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPTC) a outrepassé son pouvoir de définir des principes des prix des appelss. L’avis fait suite à la requête en interprétation du Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Tryphon Kin-kiey Mulumba, déposée au greffe de la CSJ le 24 décembre 2013 suite à un conflit dans les télécoms.
Un importateur attaque l’OCC pour avoir déclaré son ciment avarié
F
ortement préjudiciée, la firme Panorama Properties Sprl sollicite la condamnation de l’Office congolais de contrôle au paiement de 231.750 dollars pour avoir «sans raison» déclaré avarié son stock de ciment importé de Dubai. L’affaire remonte à juillet 2012. Panorama Properties avait alors importé de Dubai 32 containers de ciment gris de marque Portland.
Arrivé à Matadi, les services de l’OCC saisissent 7 de ces containers, pour nonconformité. La firme prétend dans son acte de justice que tous les 32 containers avaient les mêmes spécificités et avaient reçu l’autorisation de sortie des services de contrôle. Mais peu après, l’OCC réclame un test d’analyse chimique qui établit un cas d’avarie. Un résultat que Panorama conteste, estimant que fabriqué
analysre complaisante? Et que l’OCC ne pouvait pas saisir son ciment parce que cette date n’était pas encore atteinte. L’importateur qualifie de complaisant le rapport OCC et fait appel à son fournisseur, la société Binani Factory LLC afin d’en savoir plus.
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parvenir les résultats du test effectué sur les échantillons du ciment Panorama Properties afin de lui permettre de prendre une décision en conséquence. Mais l’OCC ne l’entend pas de cette oreille. Panorama évalue à 231.750 dollars la perte subie suite à cette saisie. Reste à savoir ce qui justifierait le refus des services de l’OCC à admettre ce ciment s’il n’était pas avarié.
PAJOLA MUMBEMBE n
l’édito du soft |
La politique n’a jamais été que mouvement; elle est dynamique D
es urgences casse-cou sur la table des Chambres parlementaires. La politique est mouvement. Elle n’a jamais été que dynamique.
Ce fut une véritable bombe que le président de la Chambre haute du Parlement résolut de lâcher en direction de la classe politique de la majorité comme de l’opposition. Ce jour-là, recevant ses pairs de l’opposition au Palais du Peuple, alors que refus et hésitations montaient en puissance dans l’opposition - et, relativement au sein de la majorité - à l’idée d’aller au dialogue qu’au moins l’opposition s’était fait fort de réclamer que le Chef de l’état convoque sans délai, ce fut l’antidote que Léon Kengo wa Dondo voulut offrir: l’annonce d’une équipe gouvernementale de cohésion nationale à mettre en place et qui résulterait des Concertations nationales. l’embarras. De qui avait-il reçu mission de faire cette annonce? Comment s’était-il résolu à prendre une telle initiative? Tôt, dans ces mêmes colonnes, le Soft International ne cachait pas son embarras que le juriste de premier ordre ait pu penser que c’est au Président du Sénat qu’il revenait d’engager, en l’espèce, les Institutions et, pis que ça, la plus haute Institution du pays, la Présidence de la République! Celle-ci n’avait-elle pas, en l’espèce, ses propres canaux de communication institutionnels? Initiées et créées par le Président de la République, les Concertations nationales avaientelles décidé de mettre fin à l’existence des Institutions de la République pour se substituer à elles? Comment éviter un débat qui s’enflait dans le pays? N’empêche! L’objectif recherché était atteint comme mécaniquement: toutes tendances confondues, la classe politique mettait ses crocs sur l’os jeté par le chef du Sénat et voilà qu’au Palais du peuple, siège
La politique est mouvement. Elle n’a jamais été que dynamique. Ici, les présidents Minaku (à dr.) et Kengo (à g) - le présidium des Concertations nationales - déminent à l’hôtel Royal la thématique économie, Finances, Secteurs productifs. droits réservés. du Parlement, où le «dans les touts dans la plus grande mission aurait donc peut être suspect et service d’accréditation prochains jours» un discrétion l’opération l’équipe à venir si jour condamnable. aux Concertations «Gouvernement de de mise en déroute après jour, les résultats Il y a là tentative de nationales s’était cohésion nationale» du M23 (l’opération sont atteints? commettre un acte installé, on refusait et, chaque jour qui Pomme Orange) En réalité, jamais de mauvaise foi. en effet du monde. passe, voit cette équipe qui conduisit à décision politique Or, mauvaise foi est Là où on avait prévu être annoncée comme n’a découlé d’une l’inéluctable reddition synonyme de fausseté, quelque 400 personnes, «imminente». «Les de la rébellion. Mais le contrainte ou autres de malhonnêteté, de les Concertations listes ont déjà été pressions. Une travail est loin d’être tromperie, auquel nul nationales reçurent déposées, les arbitrages fini. décision politique est ne peut être tenu. plus du double au point ont eu lieu. Il ne reste toujours mûrement Kabila se charge des que voulant faire face à plus que la signature pensée et replacée dans Les yeux Maï-Maï et autres l’assaut des demandes, à apposer» quand, son contexte. qu’à ça. Bakataa Katanga. les ordonnateurs du dans d’autres milieux Une promesse peut Mais voilà la rentrée Puis les opérations Trésor public dont la plus au fait, on dit avoir été faite, combien parlementaire de victorieuses en cours faiblesse n’appelle pas mieux: «la signature de promesses n’ont pas mars. Qui a lieu contre les ADFun dessin, opéraient présidentielle a même été faites de bonne foi constitutionnellement Nalu, les FDLR, des coupes sombres au déjà été apposée au mais voilà que l’heure le 15, donc samedi etc., quand au plan budget. à commencer bas de l’ordonnance». de leur matérialisation 15 mars. Avec elle, économique et social, par celui du per diem. Ne resterait plus que la tout redémarre avec ayant sonné, après on attend que le Promis à 200 dollars/j publication officielle… des chantiers qui ne surgissement d’un pays plonge mains poire plus, il coulait événement inattendu, et poings liés dans cessent d’être ouverts. comme neige au soleil De la coupe tout est remis sinon une inouïe période de Et le Congo qui pour se retrouver à 50 aux lèvres… en cause, du moins surenchères politiques. retrouve la crédibilité dollars au grand émoi Tout cela est possible! à plus tard jusqu’à Car l’opposition et internationale avec des participants... Cela dit, rien, hélas! nécessiter une nouvelle la majorité n’auront la Capitale Kinshasa Cela va faire cinq en politique n’est appréciation? les yeux qu’à ça! à redevenue la plaque mois bientôt depuis automatique. De la Tenir le locuteur savoir cette promesse tournante des affaires. le 23 octobre que ce coupe aux lèvres, d’une promesse qui de mise en place d’un Ceci est loin d’être le dialogue a pris fin des jours voire des aurait été faite pour Gouvernement de fait du hasard... Au après un déroulement semaines peuvent redevable à tout prix cohésion nationale contraire, c’est signe généralement sans encore être nécessaires. que la direction est et,… en dépit de tout, que le Chef de l’état faute et une fin en Ainsi, la hiérarchie jusqu’à invoquer le a faite et que la classe tenue, le leadership velours après le «je des priorités peut parjure, relève de politique voudrait lui assumé. Il suffit de vous ai entendus» conduire l’esprit l’abus. L’acharnement rendre comptable à soutenir l’effort, du Président de la ailleurs et avec raison. que mettent certains tout prix. On imagine le Congo n’est pas République dans La politique n’a jamais dupe... à obtenir l’exécution que sauf à y prendre un Palais du Peuple été que dynamique. d’un contrat qui garde, ce dossier Il ne saurait se laisser électrisé et sa promesse Ainsi, a-t-on vu le ne peut l’être pour pourrait pourrir la abuser par des chants de mettre en place Chef de l’état lancer cause quelconque session parlementaire des sirènes. Quelle LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1272 | PAGE 6.
qui s’ouvre samedi 15 mars. Mais il y a d’autres urgences casse-cou sur la table des Chambres dont la suite dépendrait de cette question. Le débat sur les initiatives de la CéNI, la Commission électorale Nationale Indépendante - la feuille de route du processus électoral déployée à la Chambre basse au dernier jour de la session de fin 2013 qui mit le feu aux poudres. Les Députés avaient alors houspillé l’abbé en le renvoyant à ses études avec pour finalité la révision de sa copie… Mais c’est mal connaître Muholongu qui se battra jusqu’à ce que mort s’ensuive...! Depuis le passage du président de l’UNC Vital Kamerhe sur Rfi, on sait au moins que depuis son retour de sa «caravane de la paix» au Kivu et au Grand Nord - le pays Nande, fief de l’abbé Apollinaire Malu Malu Muholongu - l’opposant s’est littéralement démarqué de son inattendu allié, le Dép. Martin Fayulu passé sans virage à l’opposition et recadré son discours en le rendant plus sexy! Il ne réclame plus la démission du président de la CéNI, l’abbé Muholongu. L’aile sous l’emprise de Kamerhe ne souhaite «que» faire pression sur le président-prélat afin qu’il assure au pays la tenue de «bonnes élections». On peut comprendre… La campagne de collecte des signatures initiée sous forme de pétition par Fayulu, ne serait qu’une «simple stratégie» pour l’opposition. Rien de plus. L’abbé a beau s’expliquer, l’opposition paraît lui avoir jeté la fatwa. Mais la majorité appelée à se présenter à cette rentrée parlementaire plus soudée que jamais, devrait défendre bec et ongles ses propres thèses. Oui, rien n’est impossible là où il y a les hommes. Non, la démocratie est loin d’être synonyme d’unanimité. Elle se fonde sur la loi de la majorité. Quoique celle-ci doive être à l’écoute de la minorité, il arrive un moment où il faut avancer pour ne pas bloquer la marche de la communauté.
T. matotu n
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notes de conjoncture économique |
évolution de la situation économique et financière du Congo au 7 mars 2014
M
Me Christine Lagarde, Directrice générale du FMI, a mis en garde la BCE contre le risque de déflation dans la Zone euro. Elle estime qu’une prolongation d’une inflation basse pendant une période étendue pourrait potentiellement désancrer les anticipations des consommateurs sur l’évolution à long terme de l’inflation.
à l’international. Mme Lagarde invite les banques centrales à être prêtes à agir en gardant à leur disposition les outils de politique monétaire susceptibles de répondre à cette situation afin d’empêcher que la reprise économique, encore fragile, ne se dégrade. Dans la Zone euro, la BCE a décidé, à l’issue de sa réunion du Comité de politique monétaire le 6 mars, de maintenir son principal taux directeur de 0,25 % et celui de dépôt à 0 %. Elle a revu à la baisse ses prévisions d’inflation à 1,0 % en 2014 et à 1,3 % en 2015. S’agissant de la croissance économique, les projections tablent sur
un taux de 1,2 % en 2014 et de 1,5 % en 2015. La Commission européenne a décidé de placer la France sous surveillance renforcée en raison de son manque de compétitivité et du niveau élevé de sa dette. En effet, la France souffre de nombreux déséquilibres macroéconomiques qui n’ont pas été suffisamment corrigés et nécessitent désormais ce type de surveillance qui sera également appliquée à l’Espagne et à l’Irlande, deux pays qui viennent tout juste de sortir de leur plan d’assistance financière. Aux Etats-Unis, selon les statistiques du département du Travail, malgré la tempête hivernale, 175.000 emplois (principalement par le secteur des services) ont été créés en février contre une prévision de 163.000 emplois. Toutefois, en dépit de ces emplois créés, le taux de chômage est en légère hausse à 6,7 % de la population active. Sur le marché des changes, la parité euro/ dollar, au 7 mars 2014, s’est située à 1,39 contre 1,38 enregistrée une semaine avant.
L’euro a été porté par la progression plus forte qu’attendue des commandes à l’industrie allemande pour le mois de janvier et par l’annonce du maintien du taux directeur de la BCE. Sur le marché des biens, l’évolution des cours de produits de base intéressant l’économie congolaise au 6 mars 2014, révèle la tendance suivante: cours de maïs (+5,06 %), cours du blé (+6,69 %), cours du pétrole (-0,59 %) et cours de cuivre (+0,07 %). Le maintien en hausse des cours des produits alimentaires, lesquels contribuent pour 52% dans la formation des prix intérieurs en RDC doit attirer l’attention des autorités.
Prix intérieurs. à la première semaine de mars 2014, on note cependant une forte pression à la hausse des prix au niveau national. En effet, le taux d’inflation s’est établi à 0,072 % contre 0,04 % la semaine d’avant, portant ainsi le cumul annuel à 0,33%. Selon l’INS, cette poussée résulterait de l’envolée des prix du pain et autres dérivées de la farine de
froment à la suite de la grève à la SNCC qui paralyse le trafic entre Mbuji-Mayi et Lubumbashi. Le prolongement de la même tendance devrait situer le taux d’inflation à fin décembre 2014 à 1,704 %. Dans ces conditions, les opérateurs économiques, pour leur part, anticiperaient un taux d’inflation de 1,25 % contre une cible de 3,7. Cependant ces informations de l’INS semblent biaisées. Par ailleurs, cette province est dans sa période de récolte du mais et du riz, deux produits qui sont dans la même catégorie que le blé et dérivés et dont l’accroissement de l’offre a entraîné une chute des prix sur le marché, visiblement sans affecter le comportement du blé et dérivés. Enfin, les informations en provenance de Mbuji Mayi indiquent qu’une baguette de pain est vendue à 250 CDF contre 200 CDF à Kinshasa. Dans ce contexte, une hausse des prix de 80 % sur le plan national semble invraisemblable. Secteur extérieur. Le marché des changes est resté relative-
ment stable au,7 mars 2014. D’une semaine à l’autre, le taux de change interbancaire a connu une appréciation de 0,4 % contre une variation nulle pour le taux de change parallèle. Le cours indicatif s’est établi à 925,387 CDF la devise américaine et le taux parallèle à 937,25 CDF. L’exécution du budget en devises au 06 mars 2014 renseigne un solde mensuel excédentaire de 7,03 millions de USD, portant l’excédent annuel à 64,33 millions de U5D. Ainsi, les réserves de change se montent à 1.790,34 millions de USD, représentant 8,7 semaines d’importations des biens et services sur ressources propres.
attendues pour stimuler l’économie. Quant à la situation provisoire du plan de trésorerie de la BCC au 06 mars 2014, elle renseigne un creux de 2,6 milliards de CDF. Cette situation tenant au profil de survenance des recettes de l’Institut d’Emission devrait se renverser avec les encaissements attendus au titre notamment de la redevance sur le contrôle de change.
Secteur monétaire. à l’interbancaire, des opérations pour un import de 49,0 milliards de CDF ont été effectuées au cours de la première semaine de mars, portant le cumul annuel à 288,40 milliards de CDF au taux moyen pondéré de 1,71 %. Une accélération du niveau d’activité est notée sur le guichet des facilités permanentes où les transactions du mois de mars s’établissent à 75,0 milliards de CDF. En cumul annuel, le total des transactions jusqu’au 7 mars, s’établit à 167,8 milliards de CDF contre 54,42 milliards pour toute l’année 2013. Au 5 mars 2014, l’encours BTR s’est contracté de 11,71 milliards de CDF
Opérations financières du secteur public. Au 7 mars, les opérations financières du Trésor se sont soldées par un excédent 5,7 milliards de CDF consécutif à la collecte de 21,6 milliards des ressources et à l’affectation de 15,9 milliards aux dépenses. Il importe de stigmatiser la faiblesse des dépenses d’investissement, pourtant très
par rapport à son niveau de la semaine précédente, s’établissant à 128,63 milliards. Cette situation a conduit à une injection annuelle de liquidité de 35,63 milliards de CDF. La baisse de l’encours du BTR est expliquée par une forte demande de CDF pour répondre notamment à la demande des miniers et pétroliers producteurs (impôts et taxes) ainsi que par les anticipations des banques à l’approche de l’échéance fiscale. Tous les objectifs de la politique monétaire sont globalement sous contrôle.
Aperçu de l’économie mondiale. Si Mme Lagarde a mis en garde la BCE contre le risque de déflation en zone euro, un article paru sur le site du FMI le 5 mars courant, s’interroge sur la dette publique des pays émergents. Cette question a été évoquée pour appréhender les créanciers réels de la dette des pays émergents et son évolution dans le temps en vue d’identifier les risques en cas d’un brusque retournement des flux capitaux. (suite en page 9).
Cours des principaux produits de base. 31 janv 14 27 févr 14
06 mars 14
déc-12
Janv 13
mars 13
juin 13
sept 13
déc 13
111,25
215,72
109,76
101,97
111,01
110,59
106,33
109,09
108,45
4,02
-1,82
1,92
-2,57
0,56
-3,85
0,65
-0,59
8.168,00
7.582,00
6.750,00
7.160,79
7.394,00
7.090,00
7.097,00
7.102,00
3,20
-3,11
-6,77
0,94
5,24
-4,11
-0,82
0,07
26.460,00
25.137,00
31.641,75
30.009,00
28.951,65
30.605,40
33.516,00
33.516,00
3,18
-4,04
9,13
4,69
0,00
5,71
5,70
0,00
1.662,35
1.596,75
1.234,20
1.351,74
1.205,90
1.244,70
1.326,50
1.345,25
-0,77
0,99
-11,07
-3,08
-3,65
3,22
3,14
1,41
15,50
15,38
15,82
15,56
15,50
15,41
15,48
15,26
3,78
-1,03
3,67
-1,62
-2,39
-0,61
-1,81
-1,39
782,00
691,00
646,75
646,81
603,00
556,25
597,50
637,50
1,46
-2,40
-8,39
0,51
-7,44
-7,75
0,80
6,69
272,33
255,61
251,84
171,79
155,33
159,10
167,10
175,55
0,22
-3,44
3,40
-6,03
2,18
2,43
3,35
5,06
Produits énergétiques Cours du pétrole (brent) $/baril cours Variation mensuelle (en %) Produits miniers cours du cuivre LME $/tm cours
7.914,50
Variation mensuelle (en%) Cours du cobalt Londres $/tonne cours
25.644,15
Variation mensuelle (n %) Cours de l’or New York $/us cours
1.675,20
Variation mensuelle (en%) Produits agricoles Cours du riz Chicago Cours
14,93
Variation mensuelle (en %) Cours du Blé Chicago $/tonne cours
770,75
Variation mensuelle en % Cours du Mais Chicago $/tonne cours
271,75
Variation mensuelle (en %) Source : Les échos, Banque Centrale du Congo.
EUR/ DOLL
Tableau 2 : Marché des devises
Jan13
juil13
aout13
sept13
oct13
nov13
déc13
1,36
1,33
1,32
1,35
1,36
1,37
1,36
15janv14 24 janv14 31 janv14 1,37
1,35
1,36
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1272 | PAGE 8.
14 fév14
21fév14
28 fév14
01mars14
1,37
1,37
1,38
1,38
notes de conjoncture économique |
à début mars 2014, l’indice des prix des biens et services connaît une forte pression à la hausse (suite de la page 8)
Sur un échantillon des données relatives à 24 pays émergents, rien qu’entre 2010 et 2012, 500 milliards de USD d’investissements étrangers ont été effectués en obligations de pays émergents, dont la plupart par des établissements financiers étrangers autres que des banques (grands investisseurs institutionnels, fonds spéculatifs, fonds souverains). à fin 2012, ces investisseurs détenaient environ 80 % du total de créances, soit 800 milliards de U5D. Les banques centrales étrangères en détenaient environ 40 à 80 milliards de USD concentrés dans sept pays: l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Indonésie, la Malaisie, le Mexique et la Pologne. La présence accrue des investisseurs étrangers
sur le marché de la dette publique des pays émergents ouvre de nouvelles possibilités mais engendre aussi de nouveaux risques, notamment du côté de la demande. Cette multiplication des investisseurs peut certes faire baisser les coûts d’emprunt et répartir plus largement les risques entre investisseurs, mais, pour les pays bénéficiaires, elle peut aussi accroître les risques afférents aux financements extérieurs. Pour appréhender les conséquences d’une interruption soudaine des flux extérieurs sur le marché de la dette publique, il a été mis au point une analyse qui comprend des scénarios illustratifs. Il en résulte qu’il est important de rallonger les échéances de la dette publique, de s’appuyer sur les investisseurs locaux et de maintenir des marges
de liquidités afin d’atténuer les retombées d’un retrait brutal des financements étrangers.
w Activités Zone Europe. à l’issue de sa réunion du Comité de politique monétaire du jeudi 6 mars, la Banque Centrale Européenne a décidé de maintenir son principal taux directeur de 0,25 % et celui de dépôt à 0 %. Elle a également revu à la baisse ses prévisions d’inflation en Zone euro à 1,0 % en 2014 et à 1,3 % en 2015. S’agissant de la croissance économique, les projections tablent sur un taux de 1,2 % en 2014 et de 1,5 % en 2015. Par ailleurs, la Commission européenne a décidé de placer la France sous surveillance renforcée en raison de son manque de compétitivité et du niveau élevé de sa dette. En effet, la
France souffre de nombreux déséquilibres macroéconomiques qui n’ont pas été suffisamment corrigés et nécessitent désormais ce type de surveillance qui sera également appliquée à l’Espagne et à l’Irlande, deux pays qui viennent tout juste de sortir de leur plan d’assistance financière. w Zone Amérique. Aux états-Unis, selon les statistiques du département du Travail, malgré la tempête hivernale, 175.000 emplois ont été créés en février, principalement par le secteur des services, contre une prévision de 163.000 emplois. Toutefois, le taux de chômage est en légère hausse à 6,7 % de la population active. S’agissant des achats mensuels de bons du Trésor et de titres adossés sur des crédits hypothécaires, la Fed
les a baissés de 20 milliards de USD depuis le début de l’année pour les porter à 65 milliards. Une autre réduction de 10 milliards de USD serait envisagée à la prochaine réunion du Comité de politique monétaire prévue les 18 et 19 mars.
w Zone pays émergents et asiatiques. Il y a lieu de noter que les économies émergentes qui ont contribué à soutenir la croissance mondiale depuis la dernière crise financière semblent présenter des signes d’essoufflement à la suite notamment des mesures de mis à terme de la politique monétaire ultra accommodante aux USA. La Chine a maintenu son objectif de croissance économique inchangé avec un PIB estimé à 7,5 % en 2014 sur fond de la mise en
oeuvre des réformes pour le long terme.
w Zone Afrique. Sous l’initiative du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), des experts des pays de l’Afrique de l’Ouest viennent de mener des réflexions sur la mise en place d’une monnaie unique dans l’espace CEDEAO. Ces réflexions ont permis de relever quelques contraintes liées principalement au non-respect des critères de conver gences assignés aux différents pays, à savoir: (i) le niveau d’inflation inférieur à 3 % dans l’Union économique et monétaire ouestafricaine (Uemoa) et inférieur à 4 % dans la CEDEAO, (ii) le solde budgétaire qui doit être nul ou excédentaire,
Estimation de la croissance dans l’optique de la production. 2012
2013
(iii) Le taux de change fixe avec l’arrimage du FCfa à l’Euro dans la zone de l’Uemoa et du taux de change flexible dans d’autre pays. Les pays ne faisant pas partie de la zone franc ont, pour leur part, mis en place une zone monétaire en vue d’accélérer leur convergence monétaire et de créer une monnaie unique à l’horizon 2015 qui va fusionner plus tard avec le franc Cfa pour la monnaie commune de la CEDEAO vers 2020. Pour rappel, l’espace CEDEAO a actuellement en son sein le franc Cfa en usage dans les huit pays de l’Union économique .et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et des monnaies nationales telles que le cedi au Ghana, le naira au Nigeria, le franc guinéen en Guinée Conakry ou encore l’escudo cap-verdien. (suite en page 10).
2014
var réelle (en%)
Contrib. à la croissance (en%)
Contrib en points de croissance
var réelle (en%)
Contrib. à la croissance (en%)
Contrib en points de croissance
var réelle (en%)
Contr à la croissance (en%)
Contrib en points de croissance
Secteur primaire
6,4
46,3
3,3
7,8
46,9
4,0
9,8
52,3
5,6
Agriculture, élevage, pêche
3,5
15,5
1,1
4,2
14,8
1,3
6,0
18,1
1,7
Sylvi., l’exploit Forest et serv, annexes
3,4
1,7
0,1
3,1
1,3
0,1
4,8
1,7
0,2
Extraction
12,5
29,6
2,1
14,8
30,7
2,6
16,6
32,6
3,1
Secteur secondaire
14,0
25,8
1,8
15,7
25,6
2,2
14,8
23,0
2,2
Industries alimentaires, bonbons et tabac
26,7
9,6
0,7
29,5
10,5
0,9
29,5
11,2
1,1
Industrie de l’habillement, textiles, cuir
0,8
0,0
0,0
5,3
0,2
0,0
4,6
0,1
0,0
Industrie du bois
6,5
0,0
0,0
9,6
0,1
0,0
9,7
0,1
0.0
Industries chimiques
-5,0
-0,1
0,0
5,0
0,1
0,0
4,8
0,1
0,0
Industrie des produits minéraux non métalliques
6,1
0,1
0,0
8,5
0,1
0,0
7,9
0,1
0,0
Autres Industries
7,1
0,4
0,0
7,8
0,4
0,0
11,0
0,5
0,0
Electricité, gaz, vapeur et eau
6,8
0,5
0,0
7,2
0,4
0,0
6,9
0,4
0,0
Construction
12,1
15,3
1,1
12,7
13,9
1,2
10,5
10,7
1,0
Secteur tertiaire
5,4
24,3
1,7
6,6
24,5
2,1
7,2
23,3
2,2
Commerce
5,7
16,3
1,2
6,9
16,3
1,4
7,9
16,4
1,6
Restauration et hôtel
6,1
2,9
0,2
6,1
2,4
0,2
7,1
2,4
0,2
Transports, entrepots et Télecom
5,8
4,7
0,3
8,1
5,5
0,5
6,7
4,0
0,4
Education et santé
2,7
0,6
0,0
2,5
0,5
0,0
3,7
0,6
0,1
Banque et Assurance
4,8
0,5
0,0
5,8
0,5
0,0
7,0
0,5
0,0
Autres services marchands
3,0
-0,5
0,0
6,5
-0,9
-0,1
7,8
-0,9
-0,1
Production collectives des APU
-1,2
-0,2
0,0
1,3
0,2
0,0
2,5
0,3
0,0
Production de services domestiques
5,0
0,0
0,0
3,9
0,0
0,0
4,0
0,0
0,0
PIB aux coûts des facteurs
7,1
96,9
6,9
8,5
96,9
8,2
9,7
98,6
9,4
SIFIM
4,8
0,00
0,00
-1,9
0,0
0,0
37,7
0,0
0,0
Droits et taxes à l’importation
6,2
3,1
0,2
7,6
3,1
0,3
3,8
1,4
0,1
PIB aux coûts du marché
7,1
100,0
7,1
8,5
100,0
8,5
9,5
100,0
9,5
Real GDP (in millions of Congo francs, vase year = 2005
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1272 | PAGE 9.
notes de conjoncture économique |
La fermeté de l’activité économique du Congo sera impulsée par la vigueur du secteur primaire (suite de la page 9).
Marchés des produits de base intéressant. Les cours de principaux produits de base intéressant l’économie ont évolué de manière divergente. Produits agricoles: blé, maïs, riz. Les cours du blé et du maïs se sont nettement appréciés sur le marché de Chicago, dopés par des craintes pour l’offre en raison des tensions entre l’Ukraine
et la Russie, comptés parmi les principaux producteurs. En revanche, le cours du riz a connu un repli. Ainsi, il s’est observé au 6 mars 2014, des hausses respectives de 6,69 % et 5,06 % pour le Blé et Maïs, alors que le cours du riz a connu un recul de 1,39 %.
USD contre 7.097,00 USD la tonne au 06 mars 2014. Ce niveau de cours améliore le rendement pour les exploitants congolais.
Produits miniers: cuivre Le cours du cuivre a affiché une légère hausse, se fixant à 7.102,00
réserves de brut américaines.
Le cours du pétrole. Au 6 mars 2014, le cours du Brent a affiché une baisse de 0,6 %, d’une semaine à l’autre, passant de 109,09 USD le baril à 108,45 USD. Le repli du cours de l’or noir a été soutenu, entre autre, par l’annonce d’une hausse des
BCE.
Secteur réel. La production intérieure. w Taux d’activité. Sur base des réalisations de production à fin décembre 2013, les dernières estimations du PIB indiquent la poursuite de la consolidation de la croissance économique. En effet, le taux de croissance du PIB est projeté à 9,5 % en 2014 contre une estimation de 8,5 % en 2013 et
Marchés des devises. Au 7 mars 2014, la parité euro/dollar a franchi la barre de 1,39, soit un niveau atteint en octobre 2011 contre 1,38 enregistré une semaine avant. L’euro a été porté par la progression plus forte qu’attendue des commandes à l’industrie allemande pour le mois de janvier et par l’annonce du maintien du taux directeur de la
évolution du solde brut d’opinions en 2013 et 2014. 2013
Janvier Février Mars
2014
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Janv.
Solde global brut
12,2
27,4
15,9
9,8
11,9
17,3
16,0
15,7
14,1
18,8
19,1
20,3
21,9
Industries manufacturières
16,9
13,2
10,1
8,9
27,4
3,1
15,8
25,7
25,9
27,6
28,0
24,0
26,3
Industries extractives
12,0
39,1
20,0
10,6
11,8
20,7
18,8
16,4
14,6
20,7
21,3
21,9
23,8
Construction
14,1
13,0
8,1
7,9
6,8
16,5
16,2
12,0
14,5
16,2
17,5
25,4
21,0
Services
8,7
7,6
5,2
6,4
-5,1
3,9
2,7
1,7
1,7
2,4
4,2
3,8
3,5
évolution du taux d’inflation en 2014. Janvier
En fin d’année
Février
Mars
1ère sem
2ème sem
3ème sem
4ème sem
5ème s em
1ère sem
2ème sem
3ème sem
4ème sem
1ère sem
Taux d’inflation 2013
0,01
0,01
0,03
0,01
0,01
0,03
0,02
0,01
0,01
0,01
Taux d’inflation 2014
0,017
0,021
0,023
0,021
0,03
0,04
0,03
0,03
0,04
0,07
Taux en glissement 3.7 annuel 2014
1,08
1,09
1,086
1,097
1,11
1,12
1,14
1,16
1,19
1,24
Situation mensuelle des opérations du Trésor en 2014 (en milliards de CDF). EXECUTION
RUBRIQUE
MARS
CUMUL ANNUEL
au 31 janvier
au 28 février
1ère Sem. au 7 mars
Recettes
318,75
285,5
21,6
625,8
Dépenses
261,0
257,3
15,9
534,2
Solde (avec amorti. dette) (1)
57,7
28,2
5,7
91,6
Solde des sous-comptes (2)
16,6
-16,5
-0,1
solde consolidé (3)=(1)+(2)
74,3
11,7
5,7
91,7
SOLDE GENERAL (Dette exclue)
57,7
35,4
5,7
98,8
SOLDE COURANT (Exclu les dép. en cap.)
60,6
38,4
5,7
104,7
SOLDE PRIMAIRE (Exclu les int./dette)
62,1
41,4
5,7
109,2
Plan de trésorerie de la BCC en 2014 (en milliards de CDF). Exécution
MARS
janvier
février
au 06 février
CUMUL ANNUEL
ENCAISS.
13,1
12,5
0,8
26,3
DECAISS.
13,0
12,5
3,4
28,8
RESULTAT
0,1
0,0
-2,6
-2,5
RUBRIQUES
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1272 | PAGE 10.
une réalisation de 7,2 % en 2012. Rapproché à la moyenne projetée pour l’Afrique subsaharienne, ce niveau de croissance est supérieur de 3,4 points.
w Sources de la croissance. L’analyse de la croissance, suivant cette approche de l’offre, révèle que la fermeté de l’activité économique de notre pays sera essentiellement impulsée par la vigueur du secteur primaire, lequel pourrait booster la croissance à hauteur de 5,0 points de pourcentage. En effet, en considérant l’évolution croissante des activités de ce secteur, notamment les industries extractives, au cours de dernières années, on s’attend à une contribution significative à la croissance de 3,1 points de pourcentage en 2014 pour cette activité, poursuivant ainsi son rythme expansionniste, dans un contexte de l’évolution favorable de oeurs cours sur le marché international. Une autre activité de ce secteur en voie d’expansion est l’agriculture, élevage et pêche, avec une contribution de 1,7 point de pourcentage dans la croissance contre 1,3 point en 2013. Ce dynamisme du secteur minier sera attesté par des performances particulièrement encourageantes du volume de production du cuivre. Après son niveau record de production réalisé de 936,0 milliers de t en 2013 contre 619,9 milliers en 2012, il est attendu la poursuite du rythme d’expansion de la production cuprifère. Quant à la production agricole, son impact sur la croissance fait suite aux efforts consentis par le Gouvernement dans la relance de ce secteur à travers la réalisation des campagnes agricoles tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays. Les secteurs secondaire et tertiaire viendraient en seconde position en termes de soutien à la production, portant leurs contributions à la croissance du PIB de 2,2 points de pourcentage chacun contre respectivement 2,2 points et 2,1 points en 2013. Pour le secteur secondaire, cet effort de redressement relève, d’une part à un impact plus important des «Industries alimentaires, boissons et tabac» sur l’activité économique qui atteindrait 1,1 point de pourcentage en
2014, revenant de 0,9 point l’année dernière, et d’autre part à l’expansion des activités de construction dans le cadre de la révolution de la modernité (1,0 point de pourcentage). Dans le secteur tertiaire, par contre, son appui à la production est consécutif au dynamisme du «Commerce» et des «Transports, entrepôts et télécommunications» dont les parts contributives à la croissance passeraient respectivement de 1,4 à 1,6 point de pourcentage et de 0,5 à 0,4 point, d’une année à l’autre. w Le baromètre de conjoncture. Au premier mois de 2014, les résultats des enquêtes de baromètre de conjoncture indiquent globalement la poursuite de la confiance des chefs d’entreprises sur les perspectives de la conjoncture économique en République Démocratique du Congo. En effet, le solde global brut mensuel de leurs opinions s’est situé à +21,9 % contre +20,3 % en décembre 2013 et +12,2 % à la période correspondante de 2013. Des perspectives sur un horizon de court terme de plus en plus rassurantes concernant aussi bien l’économie mondiale qu’intérieure semblent soutenir cet optimisme. L’analyse sectorielle du baromètre au cours du premier mois l’année 2014 se présente comme suit: Dans les industries manufacturières, la confiance des entrepreneurs est reflétée par le solde brut d’opinions qui s’est davantage re dressé, en passant de +24,0 % un mois plus tôt à +26,3 % en janvier 2014. Ce regain d’optimisme est expliqué par le jugement tout à fait satisfaisant que les chefs d’entreprise ont sur l’évolution des commandes reçues et, plus particulièrement, sur les perspectives d’une demande sans cesse croissante. Cette demande concerne, notamment les industries chimiques, alimentaires et du bois ainsi que la métallurgie et la fonderie. Dans les industries extractives, l’optimisme des entrepreneurs reste toujours de mise à travers une nette progression du solde brut d’opinions, lequel a atteint +23,8 % en janvier 2014 contre +21,9 % enregistrés un mois plus tôt. (suite en page 11).
notes de conjoncture économique |
L’envolée du prix du pain à Mbuji-Mayi suite à la grève SNCC a des retombées dans le pays
(suite de la page 10).
Ce regain de confiance s’explique principalement par l’effet conjugué de la tendance à la relativ=e stabilisation des cours des métaux sur les marchés mondiaux et le maintien du dynamisme des exportations des produits
miniers de la RDC qui continuent à soutenir l’activité.
% un mois auparavant. Ce fléchissement du solde brut d’opinions résulte de l’attentisme qui caractérise la branche de gros-œuvres et des immeubles résidentiels, dont l’ampleur des travaux de construction, sur les différents chantiers tend à baisser à la suite
Dans la construction, ce secteur est resté marqué par une certaine morosité à travers un net recul de l’indicateur de confiance des entrepreneurs à +21,0 %, revenant de +25,4
du ralentissement du rythme de financement en ce début d’année.
Dans le secteur des services, le solde brut d’opinions pondérées des entrepreneurs opérant dans ce secteur accuse une tendance à l’affaiblissement de la conjoncture
Plan de trésorerie de la BCC pour février 2014 (en millions de CDF).
Rubriques
Taux d’exéc. en %
févr 14
Mars 14
Prévisions
Réalisations au 26
Encaissements
12.707,0
12.472,0
98,2
Dép BCC Entreprise
10.314,00
10.092,0
97,8
9.909,0
9.799,0
98,9
2.485,0
405,0
293,0
72,3
34,0
Résultat BCC Entrep.
2.393,0
2.380,0
-
-1.765,0
Dép/Pol mon et Int Gén.
2.393,0
1.902,0
79,5
Charges d’expl. mon.
1.852,0
1.239,0
66,9
427,0
Charges d’exploit banc.
541,0
371,0
68,6
54,0
Autres charges/intér. pub
-
292,0
-
4,0
Débours à récupérer
-
95,0
-
360,0
TVA
-
-
-
373,0
-
12.707,0
12.462,0
98,1
-
10,0
Charges courantes Dép. d’investiss.
Engagements financiers II. Décaissements III. Solde
Prévisions
Budget en devises.
Réalisations au 06 754,0
-
-
2.519,0
485,0
2,0 -
3.362,0
-
2.608,0
janv 14
févr 14
06 mars 14
1.726,01
1.784,18
1.782,53
1.178,09
84,53
37,28
13,84
135,64
A. Recettes d’exploitation
49,16
3,99
3,99
0,74
8,72
1. Redevance de Contrôle de Change
41,55
3,37
3,23
0,64
7,25
B. Opérations de change
1.128,94
80,54
33,29
13,10
126,92
1. Rachats recettes fiscales et non fisc
1073,04
48,60
7,05
0,10
55,74
Recettes pétrolières
437,40
12,62
0,00
0,00
12,62
Recettes minières
535,59
9,96
6,81
0,09
16,86
3. Achats interbancaires/ Adjudications
27,00
26,00
25,00
13,00
64,00
II. FLUX PROJETES EN DEPENSES
1079,58
26,36
38,93
6,02
71,31
A. Dépenses du Trésor
991,45
23,24
35,44
5,69
64,37
1. Service de la dette extérieure
188,09
0,74
9,75
3,21
13,70
2. Paiements diverses créances
141,58
5,91
6,89
0,00
12,79
3. Fonctionnement
661,78
16,60
18,80
2,48
37,88
Fournisseurs étrangers
297,29
1,72
7,04
0,00
8,76
B. Dépenses de la BCC
88,13
3,11
3,50
0,33
6,94
5. Ventes interbancaires
24,00
0,00
0,00
0,00
0,00
BALANCE EN USD(I-II)
98,51
58,17
-1,66
7,81
64,33
Stock final (S/+REC-DEP)
1743,59
1784,18
1782,53
1790,34
1790,34
RUBRIQUES Stock initial
Cumul 2013
1. FLUX PROJETES EN RECETTES
Cumul
avec une courbe qui reste orientée à la baisse pour le second mois de suite. En effet, l’opinion des entrepreneurs est dominée par une légère perte d’optimisme attestée par un indicateur de conjoncture en repli, lequel est passé de +3,8 % en décembre 2013 à +3,5 % en janvier 2014, revenant de +4,2 % en novembre de l’année précédente. Ce léger fléchissement est consécutif à la baisse de l’activité dans les branches de la restauration et l’hôtellerie ainsi que des transports. Les prix intérieurs. L’envolée des prix du pain et autres dérivées de la farine de froment à la suite de la grève à la SNCC qui paralyse le trafic entre MbujiMayi et Lubumbashi a des retombées au niveau national sur les prix, selon l’INS. Il faut cependant relativiser. En effet, quelle est la pondération de ces produits dans l’indice de Mbuji-Mayi et quelle est la pondération de cette province (en termes de population) dans l’ensemble du pays pour que l’inflation au niveau national soit totalement aspirée à la hausse de 80% en une semaine. Par ailleurs, cette province est dans sa période de récolte du mais et du riz, deux produits qui sont dans la même catégorie que le blé et dérivés et dont l’accroissement de l’offre a entraîné une chute des prix sur le marché local, visiblement sans affecter l’indice de la rubrique. Enfin les informations en provenance de Mbuji-Mayi indiquent qu’une baguette de pain est vendue à 250 cor contre 200 cor à Kinshasa. Dans ce contexte, une hausse des prix de 80 % sur le plan national semble invraisemblable. Secteur Public. Exécution des opérations financières de
l’état. à la date du 7 mars, les opérations financières du Trésor se sont soldées par un excédent 5,7 milliards de CDF consécutif à la collecte de 21,6 milliards des ressources et à l’affectation de 15,9 milliards aux dépenses. En cumul annuel, le Trésor dispose des marges de trésorerie de 91,7 milliards au titre de solde consolidé, 98,8 milliards de solde général, 104,7 milliards de solde courant et 109,2 milliards de solde primaire. Les recettes totales mobilisées qui s’élèvent à 21,6 milliards, hors les taxes perçues sur pétrolier producteur, sont fonction des recettes mobilisées au titre des recettes fiscales soit 73,8 % dont 60,9 % de la régie DGDA et 12,9 % de la DG!. La part des recettes de la DGRAD se retrouve à 26,2 %. Les dépenses publiques se sont chiffrées à 15,9 milliards, principalement influencées par les dépenses, de rémunération, de fonctionnement et celles urgentes à raison de 12,9 %, 30, 1% et 56,0 % du total. Il importe de stigmatiser la faiblesse des dépenses d’investissement très attendues pourtant pour stimuler l’économie. évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale. Le plan de trésorerie, au 06 mars 2014, renseigne un déficit de 2,6 milliards de CDF consécutif aux encaissements de 0,7 milliard et des décaissements d€ 3,3 milliards. Il sied de noter que la faiblesse des encaissements par rapport aux décaissements sera comblée par la réalisation, au fur à mesure, dans le mois des recettes au titre de la redevance du contrôle de change et des intérêts sur créance titrisée. Au cours de la période considérée, la BCC en tant qu’entreprise a enregistré un creux de
trésorerie de 1,7 milliard de CDF lequel, combiné aux charges de politique monétaire a atteint 2,6 milliards de CDF.
Le marché des changes. Au 7 mars 2014, le marché des changes est resté relativement stable sur les différents segments. D’une semaine à l’autre, le taux de change interbancaire a connu une appréciation de 0,3 %. Par contre, le taux de change parallèle a été enregistrée une variation nulle. Ainsi, le taux cours s’est établi à 925,387 CDF la devise américaine et celui du marché parallèle à 937,25 CDF. Budget en devises et réserves internationales. L’exécution du budget en devises au 6 mars 2014 renseigne un solde mensuel excédentaire de 7,03 millions de U5D, résultant des encaissements de 13,41 millions de USD et des décaissements de 4,38 millions. En cumul annuel, le plan de trésorerie en devises dégage un excédent de 64,33 millions de USD, portant les réserves de change à 1.790,34 millions de USD, représentant 8,7 semaines d’importations des biens et services sur ressources propres. SECTEUR MONéTAIRE. Offre de monnaie. Au 6 mars 2014, la masse monétaire s’est chiffrée à 3.467,88 milliards de CDF contre 3.482,04 milliards à fin décembre 2013, soit une contraction de 14,16 milliards de CDF. Cette baisse est précisément localisée au niveau de M1, sous l’action essentiellement de la circulation fiduciaire. Au niveau des contreparties, la diminution de la masse monétaire est expliquée par la baisse de 57,54 milliards de CDF des (suite en page 12).
Guichet Facilités permanentes
(en milliards de CDF, sauf indication contraire).
VOLUME Taux d’intérêt %
Année 2013 54,4 3
Janv 2014 Févr 2014 Mars 2014 Total 2014 46,4
59,9
61,5
3
3
3
167,8 3% moyenne
Guichet prêts interbancaires
(en milliards de CDF, sauf indication contraire). Déc 2013 VOLUME Taux d’intérêt
Janv 2014 Févr 2014 Mars 2014 Total 2014
64,3
54,0
185,4
31,7
1,70
1,74
1,70
1,71
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1272 | PAGE 11.
271,1
1,71% moyenne
notes de conjoncture économique |
Au 6 mars 2014, la masse monétaire a connu une contraction de 14,16 milliards de CDF (suite de la page 11).
Avoirs extérieurs nets, résultant principalement du recul des avoirs des Autres Institutions de dépôts de 105,48 milliards. Cette situation a été contrebalancée par la hausse de 43,39 milliards de CDF des Avoirs Intérieurs Nets. Par contre, la base mo-
nétaire au sens strict a augmenté de 13,34 milliards de CDF, passant de 977,09 milliards à 990,43 milliards de CDF, consécutive à la hausse des dépôts des banques 66,94 milliards de CDF à La suite des paiements de la TVA-R et des achats des devises par la BCC. Au niveau des contreparties, cet accrois-
sement est lié à la progression des Avoirs extérieurs nets de 47,93 milliards, lesquels ont été contrebalancés par la baisse des avoirs intérieurs nets de 34,59 milliards de CDF. Marché monétaire. Les transactions opérées sur le guichet des facilités permanentes au 7 mars s’établissent
à 75,0 milliards de CDF, portant le cumul du volume global à 167,8 milliards de CDF contre un niveau cumulé de 54,42 milliards à fin décembre 2013. à l’interbancaire, des opérations pour un import de 49,0 milliards de CDF ont été effectuées au cours de la première semaine de mars, occasionnant
évolution des émissions monétaires en 2014 (en millions de CDF). Rubrique
déc 13
Janvier
Février
Mars
Cumul/an
Prévisions émissions
291.505,00
Emissions = (A)
248.816,63
1.931,57
Destructions=B
104.451,25
6.257,15
Emissions nettes ( C)=(A)+(B)
144.365,37
-4.325,58
49.946,70
1140,15
46.781,27
Recyclage
078.015,53
122.566,90
80.134,76
6.197,39
210.899,05
dont au Siege
375.946,34
52.554,14
28.640,60
3.015,15
84.209,89
dont au provinces (*)
602.069,39
70.012,76
51.494,16
5.182,24
126.689,16
53.000,00
52.000,00
49.946,70
1.140,15
53.018,42 6 ;257,15
(*) seulement les versements des banques. Les facteurs de liquidité bancaire en 2014 (flux en milliards de CDF). Programmation Réalisation flux
Ecart
mars 14
06 mars 14
Facteurs autonomes
-64,1
-22,3
41,9
Facteurs Institutionnels
-17,9
-28,5
10,6
Fact. Auton Fact. Institu (1-2)
-46,2
6,2
52,5
évolution des dépôts de la clientèle des banques. TOTAL DEPOTS DE LA CLIENTELE
déc 10
I Dépôts de la clientèle par types
1.575,42
1.980,13
(a) Comptes ordinaires
1.426,39
Comptes courants
un cumul annuel de 288,40 milliards de CDF. Le taux moyen pondéré se fixe à 1,71 %.
w Marché des titres. BTR Au 5 mars 2014, l’encours BTR a baissé de 11,71 milliards de CDF par rapport à son niveau de La semaine précédente, s’établissant à 128,63 milliards, dégageant une injection annuelle de liquidité de 35,63 milliards de CDF. Le taux moyen pondéré nominal des BTR à 7 jours s’est chiffré à 0,75 % contre 1,08 % une semaine auparavant. S’agissant des marges de positivité, le taux directeur réel se chiffre à 0,75 point et le taux moyen pondéré réel des BTR à 7 jours demeure toujours négatif, soit -0,50 %. w évolution des avoirs libres des banques. Au 6 mars 2014, le compte courant des banques a connu une hausse hebdomadaire de 48,1 milliards de CDF, se situant à 277,3 milliards de CDF. Cette progression résulte de la paie de la TVA-R d’une part et d’autre part de l’achat des devises par la Banque centrale. La moyenne provisoire de la réserve obligatoire notifiée pour la période du 15 février au 14 mars 2014 étant de 218,50 milliards de CDF, il se dégage une marge des avoirs de
banques de 58,82 milliards de CDF.
w évolution des émissions monétaires. Au 4 mars 2014, les émissions nettes cumulées se sont établies à 46,76 milliards de CDF tenant à des destructions de 6,25 milliards et des émissions de 53,02 milliards. Le cumul des billets recyclés s’est établi à 210,89 milliards de CDF, représentant 60,0 % en provinces contre 40,0 % au siège. Comportement des facteurs de la liquidité bancaire. Au 6 mars 2014, l’interaction entre les facteurs autonomes et institutionnels de la liquidité bancaire s’est traduite par une injection nette de liquidité de 6,2 milliards de CDF contre une ponction programmée de 46,2 milliards de CDF. Cette situation est expliquée par l’action des facteurs institutionnels qui ont injecté 28,5 milliards de CDF, niveau situé au-delà de la programmation évaluée à 17,9 milliards de CDF alors que les facteurs autonomes ont ponctionné en-deçà de la programmation, soit 22,3 milliards de CDF. w évolution des facteurs autonomes. Les facteurs autonomes ont contribué à une ponction de la liquidité de 22,3 milliards
de CDF contre une ponction attendue de 64,1 milliards. Cette évolution est liée à une contraction moins programmée des Avoirs intérieurs nets de 70,2 milliards de CDF, sous l’action du Crédit Net à l’état de 113,8 milliards de CDF et des Créances sur les banques de 39,6 milliards de CDF.
évolution des facteurs institutionnels. Les instruments de la politique monétaire ont injecté de la liquidité à hauteur de 28,5 milliards de CDF contre une programmation de 17,9 milliards. Cette situation est consécutive à l’injection réalisée via le BTR de 35,6 milliards de CDF, contrebalancée par une légère ponction de 7,1 milliards de CDF des réserves obligatoires. Dynamisme de l’activité bancaire, dépôts de la clientèle des banques. à fin janvier 2014, l’analyse des dépôts de la clientèle révèle les informations ci-après: w les dépôts bancaires se sont accrus de 0,2 % à fin janvier 2014 par rapport à décembre 2013 suite, entre autres, aux effets de la stabilité du cadre macroéconomique observée durant l’année 2013 et de la consolidation de la confiance vis-à-vis du système bancaire. (suite en page 13)..
Les facteurs autonomes de la liquidité bancaire en 2014 (Flux en milliards de CDF).
Var par rapport à fin déc 2013 (en %)
décembre 13
janvier 14
2.636,36
3.043,76
3.051,04
0,24
1.783,62
2.368,53
2.695,68
2.706,23
0,24
Facteurs autonomes (hors circul fiduc)
-64,1
-22,3
43,9
1.085,25
1.344,20
1.789,76
1.993,66
1.994,14
0,02
Comptes de chèques
121,92
157,97
202,51
232,81
233,96
0,49
a)AEN
69,2
47,9
21,2
Comptes sur livrets
168,66
214,6
304,78
380,14
387,24
1,87
b) AIN
-133,3
-70,2
63,1
Provisions crédocs
18,11
23,34
20,64
19,00
17,89
-5,86
Crédits Intérieurs
-139,7
-1363,3
-15,6
Autres
32,45
43,52
50,84
70,07
73,02
4,21
CNE
-97,2
-113,6
-16,9
(b) Dépôts à terme
144,80
185,1
238,95
313,46
312,85
-0,20
Créances sur BCM (RME)
-43,4
-39,6
4,8
4,23
11,4
28,88
34,62
31,95
-7,72
1.575,42
1.980,13
2.636,36
3.043,76
3.051,04
0,24
Créances sur le secteur privé
0,9
0,0
-0,9
MN
178,35
196,4
357,3
452,24
429,11
-5,11
APN hors BTR
6,4
63,1
76,7
NE
1.397,06
1783,73
2.279,06
2.591,52
2.621,92
1,17
III. Dépôts de la clientèle par province
1.575,42
1.980,13
2.636,36
3.043,76
3.051,04
0,24
Administration publique
49,70
84,66
257,43
226,76
206,74
-8,83
Administration publique locale
7,82
22,52
26,39
24,89 34,75
39,59
Entreprises publiques
167,70
183,44
210,59
221,29
201,99
Entreprises privées
680,38
828,21
1.041,63
1.230,41
Ménages
669,82
861,3
1.100,31
1.340,41
(c) Dépôts à régime spécial II_Dépôts de la clientèle par Monnaies
déc 11
déc 12
Programmation Réalisation flux Février 06 mars14
Ecart
Les facteurs Institutionnels de la liquidité bancaire en 2013 (en milliards de CDF). Programmation Réalisation mars 14 flux 06 mars 14
Ecart
Facteurs institutionnels
-17,9
-28,5
-10,6
-8,72
a) Encours BTR
-13,4
-35,6
-22,2
1.248,34
1,46
b) Réserves obligatoires
-1,9
7,1
9,0
1.359,22
1,40
c) Encours refinancement
2,6
0,0
-2,6
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1272 | PAGE 12.
notes de conjoncture économique |
à court terme, les analystes de la Banque Centrale s’attendent à une demande plus accrue des CDF (suite de la page 12).
w Les dépôts à terme ne représentent que 10,2 % du total des dépôts; l’essentiel étant constitué des comptes ordinaires, soit 88,7 %, le reste étant constitué des dépôts à régime spécial. Comparés au mois précédent, les dépôts à vue ont enregistré une hausse de 0,4 %. Cette
évolution ne devrait pas occulter le recul de 5,7 % des provisions sur crédits documentaires. En dépit d’évolutions récentes, la part des dépôts en monnaie nationale demeure faible, soit 14,1 % du total. Par rapport à fin 2013, il est enregistré une baisse d’environ 5,1 % en janvier 2014 des dépôts en monnaie na-
tionale, alors que ceux en monnaie étrangère se sont accrus de 1,17 %. La diminution des dépôts en franc congolais s’explique par le fait, notamment, de la mesure de la dedollarisation relative aux paiements des taxes et impôts en monnaie nationale. à court terme, une demande plus importante de la monnaie
évolution des crédits à décaissement à la clientèle (en millions de USD). Rubriques
Crédits bruts à la clientèle (1 +2)
déc 10
déc 11
variation par rapdécembre janvier déc 12 port à fin 13 14 2013 (en %)
737,51 1.072,01 1.446,47 1.860,53 1.860,53
1,96
1. Crédits nets 710,31 1.038,08 1.397,33 1.764,61 1.800,51 par terme
2,03
Crédits à long terme Crédits à moyen terme
Crédits à court terme Découvert bancaire
Crédits nets en souffrance 2. Provisions pour crédits par monnaies
9,13
37,31
69,05
78,30
76,48
-2,33
182,91
252,85
354,07
499,09
491,10
-1,60
180,32
239,67
337,2
400,62
411,86
2,81
316,14
483,82
601,86
714,59
751,59
5,11
21,8
24,43
35,16
72,01
69,98
-2,81
27,2
33,93
49,41
60,15
60,02
-0,21
Ventilation des crédits par monnaies
710,31 1.038,08 1.397,33 1.764,61 1.800,51
2,03
MN
37,55
0,71
ME
Crédits bruts à la clientèle par secteur Administration publique Entreprises publiques Entreprises privées Ménages
672,76
50,97
MOYENNE
MOYENNE
évolution des taux nominaux BTR à 7 jours, du Taux directeur et le taux à l’interbancaire et des taux d’intérêt réels. TPM
Taux directeur
0,20
6,0
31 déc 12
31 déc 13 2 janv 14
8 janv 14
15 janv 14
22 janv 14
29 janv 14 5 fév 14
12 fév 14
19 fév 14
26 fév 14
07 mars 14
1,72
2,0
1,59
2,0
1,39
2,0
1,24
2,0
0,96
2,0
0,94
0,89
1,69
2,0
0,87
1,69
2,0
Dépôt en MN
1,10
0,12
1,12
1,11
1,14
-0,22
0,81
1,16
0,11
2,0 1,71 évolution des dépôts bancaires.
Niveau en milliards de CDF
0,49
0,18
0,85
1,70
1,09
0,28
0,88
1,70
1,09
0,50
0,90
1,75
1,08
0,69
0,91
1,75
1,07
0,70
0,91
1,75
7,72
0,65
0,92
1,75
Inflation Glissement annuel
2,52
0,93
1,69
2,0
1,59
3,28
1,70
2,0
1,78
0,75
1,24
2,0
1,78
0,75
Taux Taux directeur TMP réel Interbancaire réel
1,19
2011
2012
2013
janv-14
180,85
326,99
418,55
397,67
Dépôt en ME
1.642,49
2.085,72
2.398,46
2.429,84
Masse Monétaire (M2)
2.443,61
2.952,90
3.480,64
3.423,85
Total dépôts
1.823,34
II. Ratio en %
Dépôt en MN/total dépôt
2.827,51
13,55
14,86
14,06
7,40
11,07
12,03
11,61
90,08
Dépôt en ME/M2
67,22
Dépôt en MN/Dépôt en ME
2.817,01
9,92
Dépôt en ME/total dépôt Dépôt en MN/M2
2.412,71
86,45
85,14
70,63
11,01
85,94
68,91
15,68
70,97
17,45
16,37
33,37
52,07
91,01
86,47
-4,99
1. Niveau en milliards de CDF
2011
2012
2013
janv 14
82,91
116,63
159,4
129,73
129,61
-0,09
Crédit en MN Crédit en ME
46,94
65,83
78,94
79,60
465,36
641,85
874,16 1.055,20 1.088,22
3,13
168,26
280,16
360,84
1,35
Janvier 2013
M.N.
M.E
22,62
14,58
Janvier 2013
M.N.
548,82
556,21
Taux d’intérêt (en %). 31 décembre 2013 M.N.
M.E
19,18%
14,84%
31 déc. 2013
M.E
M.N.
M.E
48,90
0,00%
48,90%
Janvier 2013
31 déc.
M.N.
M.E
M.N.
M.E
6,90
3,10
3,8%
3,19%
BANQUES DE MICROFINANCE.
BANQUES
ment, de 0,71 % et de 2,10 %. w Cette variation à la hausse des crédits en CDF en particulier, est attribuée principalement à la révision à la baisse du taux directeur passant à 2,00 % à partir de décembre 2013 et à l’effet dédollarisation.
20,98
Taux créditeurs.
MOYENNE
2,10
Crédits à l’économie.
à fin janvier 2014 comparativement à décembre 2013: w Accroissement, d’un mois à l’autre, du crédit à la clientèle de 1,96 %. w Augmentation des crédits en monnaie nationale et en monnaie étrangère, respective-
1,96
MOYENNE BANQUES
85,90
l’autre, les dépôts de l’administration publique locale ont connu un accroissement important de près de 40,0 % alors qu’ils ont baissé pour l’administration publique centrale et les entreprises publiques.
737,51 1.072,01 1.446,47 1.824,76 1.860,50
BANQUES DE MICROFINANCE
BANQUES
85,29
987,11 1.325,40 1.679,32 1.714,62
Taux débiteurs. BANQUES
71,93
nationale devra donc être réalisée par les opérateurs économiques. Quant à l’origine des dépôts, elle reste dominée par les ménages, 44,5 % suivi de 40,9 % de la part des entreprises privées. Néanmoins, il faut relever que, d’un mois à
Janvier 2013
31 déc.
M.N.
M.E
M.N.
M.E
14,63
2,31
13,34
3,39
évolution des crédits bancaires.
Total crédit
Masse Monétaire (M2) II. Ratio en %
908,95
1.212,97
1.554,21
1.589,01
2.443,61
2.952,90
3.480,64
3.423,85
Crédit en MN/total crédit
31 janvier 2014 M.N.
M.E
19,14%
14,84%
31 janvier 2014 M.N.
M.E
0,00%
48,90%
4,77
95,23
Crédit en ME/M2
37,20
41,08
44,65
46,41
Crédit en MN/M2
1,92
2,23
2,27
2,32
Crédit en MN/crédit en ME 5,16 5,43 5,08 état des objectifs de la politique monétaire.
Instruments
5,01
Niveau
Marges
Taux directeur
2,00 %
0,75 point
Taux MP (BTR) à 28 jours
1,57%
Taux MP (BTR) à 7 jours
3,87%
3,12%
Objectifs de Politique Monétaire
3,96
4,83
95,17
M.E
11,09
5,15
1.668,50
94,85
M.N.
M.E
4,91
1.633,15
95,09
Coefficient de réserve obligatoire
M.N.
1.278,80
Crédit en ME/total crédit
31 janvier 2014
31 janvier 2014
955,89
0,75%
8% pour les dépôts à vue Et 7 % pour les dépôts à terme
Taux d’inflation en glissement annuel
Base monétaire au sens strict (milliards CDF) M2 hors provisions et dépôts en devises (miads CDF (*)
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Cible
-0,50 point 0,32 point
mars 2014
Réalisation
06 mars 2014
Ecart
3,7
1,249
-2,45
928,09
990,43
+62,34
1.055,69
1.056,57
+0,88
instant prestige |
Mieux que dans une Business Class
L
a philosophie de la Classe S a toujours été d’être la meilleure à l’intérieur, sans en faire trop à l’extérieur. La dernière mouture du vaisseau amiral de Mercedes l’élève au rang de credo. Douillettement installé dans un fauteuil en cuir au confort rare, deux grands écrans plats devant moi, l’introduction d’Hotel California des Eagles version acoustique live, est magnifiquement restituée par une installation hi-fi vraiment très haut de gamme, signée Burmester. Pour un peu je me croirais dans mon salon, ou plutôt celui que je rêverais de m’offrir. Mais le volant entre mes mains et le paysage qui défile me rappellent que je suis bel et bien au volant d’une voiture. Bienvenue à bord de la dernière Mercedes Classe S. Ce premier essai a commencé à l’arrière droit.
ON s’Y laisse aller. La meilleure place dans cette Mercedes S 500 longue, dotée des packs optionnels Chauffeur (permettant, côté droit, d’avancer le siège avant de 77 mm et de déployer un repose-pied pour le passager arrière), Executive (possibilité d’incliner le siège arrière droit jusqu’à 43,5° et repose-jambe) et First Class (sièges arrière individuels et console centrale). D’accord, l’ensemble n’est pas donné, surtout si l’on ajoute le Pack divertissement arrière incluant deux écrans de 10 pouces, un lecteur DVD et une télécommande pour le système Comand, mais le bien-être doit être à ce prix. Et pour le «coût», une fois installé, on se laisse facilement aller. Pour preuve, la somnolence, facilitée par un réveil très matinal, m’emporte alors qu’au volant, un confrère un peu taquin fait tout ce qu’il peut pour nous bousculer sur les petites routes nous menant de Stuttgart à Münsingen, dans le land de BadeWurtemberg. Là-bas, ingénieurs et designers nous attendent, afin de nous faire découvrir, avec quelques exercices pratiques difficilement réalisables sur route ouverte, les derniers raffinements technologiques dont leur gros bébé est doté. Mais pour l’heure, nous profitons encore du confort époustouflant de cette limousine
Après huit ans de carrière, la Classe S génération W221 passe la main à sa remplaçante, codée W222 (ou V222 en version longue). Une Classe S qui adopte des lignes plus douces, plus galbées, moins musculeuses que sa devancière. Au prix de quelques options, cette Mercedes vous accueille mieux que dans une classe Business. droits Réservés.
ses cuirs choisis, ses boiseries au goût sûr et ses chromes pétants. Bien sûr, avec des centaines de fonctions à gérer, la manipulation de la molette de commande, située sur la console centrale avant, demande un certain temps d’adaptation, toutefois rien de rédhibitoire. Heureusement, quelques touches permettant un accès immédiat aux fonctions principales.
de haute lignée, à commencer par le niveau sonore qui règne à bord, assourdissant par son silence. Tout juste discerne-ton quelques bruits aérodynamiques. Quant à l’amortissement, il gomme les imperfections du revêtement, grâce au déjà fameux Magic Body Control. Ce système, qui s’appuie sur la suspension active ABC, lit, grâce à une caméra stéréo disposée au niveau du
rétroviseur intérieur, les inégalités de la chaussée jusqu’à 15 mètres en amont de la voiture et prépare les suspensions à absorber nids-de-poule et autres dos-d’âne en ouvrant les valves de l’ABC. C’est bien beau, toute cette technologie digne d’un Airbus, mais une Classe S reste une voiture, et une voiture, ça se conduit. Comment c’est au volant ? Eh bien, du même acabit, le chauffeur est aussi bien
traité que le «chauffé». Malgré son gabarit conséquent (1,90 m de large pour 5,25 m de long), la S 500 L se montre à l’aise, même sur les petites routes où son agilité fait merveille. Merci la suspension pilotée. Consistante sans être artificielle, la direction est idéalement calibrée. Quant au V8 de 455 ch, est-il nécessaire de préciser qu’il emmène avec facilité cette grosse limousine de 2 tonnes. Toujours
disponible, il fait preuve d’une santé de fer, et se voit seconder par l’excellente boîte de vitesses automatique 7G-Tronic Plus, dont la douceur des passages de rapport est à citer en exemple. Tout juste peut-on regretter un manque de célérité dans les modes Manuel et, surtout, Eco lors des rétrogradages. Mais ça, c’est vraiment histoire de pinailler. Surtout que la présentation intérieure ne souffre d’aucune critique avec
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Un véritable tapis roulant. Et c’est vrai qu’il aurait été dommage de polluer la pureté de la planche de bord avec une myriade de boutons. Le tableau de bord, lui, se compose de deux grands écrans de 12,3 pouces. Le premier, face au conducteur, lui fournit les informations essentielles (comptetours, tachymètre, navigation simplifiée, vision nocturne...). Le deuxième, dans le prolongement de la console centrale, est alloué au système
Comand (navigation, multimedia, réglages divers de la voiture). Au moment d’aborder le chapitre financier, mieux vaut prendre une grande inspiration, car on joue dans la cour des grands. En particulier pour notre S 500 L Executive, qui dépasse 120.000 €, sans parler des options précitées et de toutes les autres. Car la liste est longue, et parfois absconde, du fait des incompatibilités et des contraintes entre équipements. Et c’est sans doute le seul défaut de cette limousine. Sur la zone de test préparée par Mercedes, où deux magnifiques coussins berlinois nous attendent, la démonstration s’avère plus que probante. Les bosses sont littéralement effacées comme par magie, quand on s’attend à décoller. Un véritable tapis roulant. Reste que ce système, qui coûte plus de 5.000 €, a tout de même quelques limites, puisqu’il fonctionne seulement de jour, et se désactive au-delà de 130 km/h. Autre possibilité offerte par la caméra précitée, celle de suivre, sans intervention humaine, la voiture qui vous précède dans les embouteillages, en accélérant et en freinant à son rythme. Jusquelà, rien de nouveau, sauf qu’elle permet également de suivre sa trajectoire comme un seul homme, la direction devenant totalement autonome. De quoi lire son journal dans les bouchons.
Mettre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.
Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.
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finance |
Le Nigeria rafle ce mois à l’Afrique du Sud la place de première économie du Continent
L
e Nigeria va coiffer au poteau fin mars la Nation arcen-ciel pour devenir la première puissance économique du Continent africain, grâce à une mise à jour des statistiques mais le pays le plus peuplé du Continent ne resterait qu’à la 28ème place mondiale avec un PIB «rebased» (recalculé) qui passerait en une journée à 405 milliards de dollars pour 2013. Le Bureau national des statistiques d’Abuja va, en effet, révéler dans environ deux semaines publier les chiffres d’un nouveau PIB recalculé.
De USD 292 milliards à USD 405 milliards. Selon Renaissance Capital, le PIB «rebased» (recalculé) du Nigeria devrait enregistrer un bond de 53 %. De 292 milliards
de dollars, il sauterait en une journée à 405 milliards de dollars pour 2013. L’Afrique du Sud, elle, pourrait espérer 354 milliards de dollars. L’économie nigériane, qui devrait enregistrer une croissance économique de 7,3% en 2014, selon les prévisions du FMI, a, d’autre part, une forte marge de progression, d’autant plus que ce pays d’Afrique de l’Ouest peut s’appuyer sur un marché intérieur de 175 millions de consommateurs, contre 53 millions pour l’Afrique du Sud, et sur son rang de premier
producteur africain de pétrole. Le pays le plus peuplé du Continent doit cependant relever un certain nombre de défis pour espérer hisser son économie plus haut qu’à la 28ème place mondiale. Il s’agit notamment de réduire sa dépendance du pétrole (80 % de des exportations), de lutter plus énergiquement contre la corruption qui mine les secteurs clés de l’économie, d’améliorer ses infrastructures calamiteuses et de réduire les inégalités sociales et le déséquilibre régional entre le Nord et le Sud.
depuis la publication début mars 2013 du dernier classement Forbes des personnes les plus riches du monde. Aliko Dangote détient 93% de Dangote Cement, une participation qui vaut 19,5 milliards de dollars. à cela s’ajoutent ses autres parts dans Dangote Sugar, National Salt Company, Zenith Bank, UBA Group, Dangote Flour ainsi que ses actifs immobiliers, jets, yatchs et le solde actuel de son compte en banque qui comprend plus de 300 millions de dollars récemment distribués par Dangote Cement. Parti de la 43eme position mondiale dans le dernier classement
Forbes avec une fortune estimée à 16,1 milliards de dollars, Aliko Dangote est entré, en juin 2013, dans le top 25 des hommes les plus riches du monde. Il est désormais, selon Forbes, plus fortuné que l’homme le plus riche de Russie, Alisher Usmanov et le patron indien d’Arcelor Mittal, Lakshmi Mittal. Dangote joue aussi au coude à coude avec Mukesh Ambani, le patron du conglomérat indien Reliance Industries et se rapproche de plus en plus des milliardaires américains Larry Page et Sergey Brin, les fondateurs de Google. La hausse du cours de Dangote Cement
est consécutive aux résultats impressionnants réalisés par la société au premier trimestre 2013. Les états financiers non audités de Dangote Cement montrent que le bénéfice avant impôts de la société s’est élevé à 339 millions de dollars au premier trimestre 2013, soit une augmentation de 80,6% par rapport à la même période de l’exercice écoulé. Avec une capitalisation boursière actuelle de 20,5 milliards de dollars, Dangote Cement est devenue la première société nigériane à atteindre une capitalisation boursière de plus de 20 milliards de dollars.
Libyen Green, la filiale locale d’Etisalat Moov, et Koz, propriété du Libanais Comium).
rés», a-t-il annoncé. Les consommateurs sont également mis à contribution. Depuis le 17 février 2014, la nouvelle taxe de 3% sur les communications est entrée en vigueur en Côte d’Ivoire. Elle avait été dévoilée avec la publication de l’annexe fiscale 2014. Dénommé «taxe spécifique sur les communications téléphoniques et les technologies de l’information et de la communication», ce nouvel impôt vient s’ajouter à la taxe sur la valeur ajoutée de 18% déjà présente dans les télécoms. Dans la poche du consommateur, cela va faire davantage d’argent à débourser pour les appels voix nationaux et internationaux, le roaming (data et voix), les SMS, les MMS, les services à valeur ajoutée et l’internet (fixe et mobile).
des services, ont beaucoup changé en une vingtaine d’années. Ainsi, l’agriculture, qui en représentait 40 % du PIB, doit passer à 25 %. En revanche, des industries comme Nollywood, la gigantesque production cinématographique nigériane, les services financiers et les télécommunicationss vont être pris en compte.
L’agriculture (40 % du PIB) passera à 25 % mais les calculs feront place aux industries comme Nollywood, la gigantesque production cinématographique, les services financiers et les télécoms. dr. Le Bureau national compte l’évolution des qui enregistre une des statistiques utiliprix et de la produccroissance robuste sera désormais 2008 tion. Il va sans dire depuis de longues comme année de que les indices de prix années dans le sillage référence, au lieu de et les secteurs-clés de du boom pétrolier et 1990, prenant ainsi en l’économie nigériane, de l’essor du secteur
Parmi les 100 Africains les plus influents, on compte trois Congolais
D
ans sa livraison n° 5 (février 2014), New African, une des neuf publications du groupe IC Publication, présente sa sélection des «100 Africains influents». Trois Algériens dont Lakhdar Brahimi, 80 ans, négociateur des Nations Unies pour la Syrie, figurent sur la liste. Côte Tunisie, notons Rached Gannouchi, 72 ans, le chef du parti islamiste modéré d’Ennahda, qualifié par New African de métronome de la transition tunisienne.
Le Marocain Moulay Hafid Elalamy, patron du groupe Saham (assurances, pharmacies, call center) qui pèse USD 1 milliard et, depuis octobre 2013, ministre de l’Industrie, des Nouvelles Technologies et du Commerce extérieur, apparaît au premier rang des Marocains devant un Oumar Azziman, conseiller du Roi Mohammed VI. Chez les Mauritaniens, c’est l’islamiste modéré Jamil Ould Mansour, qualifié de chef de futur chef de file de l’opposition. Au pays des hommes intègres, Arsène Bongnessan Yé, «ministre de l’article 37», selon le magazine, remporte les honneurs du Faso. André Okombi Salissa qui traverse le désert (ou la forêt) de son Congo Brazzaville natal, se voit attribuer le titre flatteur de «Macky Sall du Congo» par la plume prémonitoire du rédacteur en chef, e Hichem Benyaiche. Au Niger, Mohamed Bazoum, chef de file du parti de la rose (le PDNS au pouvoir) mesure l’ampleur de
Denis Mukwege, le médecin réparateur des femmes violées du Kivu, fondateur de l’hôpital de Panzi au Sud-Kivu et que d’aucuns prédisent à un Nobel.
En couverture de Forbes Africa. DRéservés. . sa tâche. Le magazine donne un coup de pied à la fourmilière camerounaise en rappelant au bon vieux souvenir de l’ère Ahidjo. Lunettes de soleil et tailleur VA à 18%, impeccable, Aminatou taux d’imAhidjo, fille de son pôt sur les père, est donnée sociétés comme probable future passant de ministre. 25 à 30%, obligation de souscrire Katumbi, aux bons du Trésor, Yuma, Mukwege. taxe de 3% sur les apAu Congo c’est Moïse pels téléphoniques, le Katumbi Chapwe, gouvernement ivoirien gouverneur du Katanga n’y va pas de main minier qualifié de morte avec les entrepriMessie de par son nom ses des télécommuni- l’homme au détonnant cations cocktail où se mêlent foot, business et 20 millions poltique -, Albert Yuma d’abonnés, cinq Mulimbi, président de opérateurs. la FEC, administrateur «La Côte d’Ivoire va de la Banque centrale, taxer davantage les président de son conseil opérateurs des télécomd’audit, président de la munications et les oblichambre de commerce ger à investir dans des belgo-congolaise, emprunts d’état cette président du conseil année afin d’augmenter d’administration de les recettes fiscales et la Gécamines qui de maintenir une part poursuit le rachat et accrue des profits de ce la rationalisation des secteur dans le pays», a actifs de cette société déclaré le directeur gépublique. L’autre néral des Impôts Pascal Congolais est le Dr. Kouakou Abinan lors
l’homme le plus riche d’afrique. Par ailleurs, le plus grand magnat nigérian, Aliko Dangote est devenu le premier Africain à peser plus de 20 milliards de dollars, selon Forbes qui publie chaque année un classement des plus grosses fortunes de la planète. La montée fulgurante de ce Nigérian s’explique par une augmentation de la valeur son entreprise cotée, Dangote Cement Plc, de plus de 70%
Les autorités ivoiriennes imposent lourdement le secteur des télécoms
T
Le DG des Impôts, Pascal Kouakou Abinan. DR. . d’une conférence de la communication est presse à Abidjan. en pleine expansion et «Le fisc ivoirien vise génère beaucoup d’arpour 2014 des recettes gent». La Côte d’Ivoire globales de près de 2,4 compte quelque 20 milmilliards d’euros, soit lions d’utilisateurs de 200 milliards de FCFA téléphones mobiles sur de plus qu’en 2013, une population de 24 afin de financer la remillions d’habitants. construction du pays», Cinq opérateurs se a expliqué Abinan partagent ce marché pour qui «le secteur (le Français Orange, le de l’information et de Sud-africain MTN, le
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3% de taxe de sur les appels. La société ivoirienne Café Mobile a obtenu une licence en 2012, mais n’est toujours pas opérationnelle. Selon Pascal Abinan, le secteur des télécoms devrait avoir réalisé un chiffre d’affaires global de plus de 1000 milliards de FCFA en 2013, contre 850 milliards en 2012 et 744 milliards en 2011. Il estime qu’une part trop importante des profits des opérateurs sort du pays. «Toutes les entreprises du secteur qui transfèrent des dividendes hors de Côte d’Ivoire seront obligées de souscrire à des bons du Trésor d’une valeur équivalant à 20% des montants transfé-
Le lion, roi d’une marche mondiale vie |
C
hasser le lion comme le faisan d’élevage? Des défenseurs de la nature indignés ont manifesté samedi dernier, en Afrique du Sud et ailleurs, pour que cesse la «chasse en conserve» de lions engraissés en cage, en plein essor selon ses détracteurs. âgé de 82 ans, l’archevêque héros de la lutte anti-apartheid et champion de toutes les causes, y compris celle des animaux, n’a pas manifesté lui-même mais béni la mobilisation dans sa prière reprise en chœur: «Nous Te prions pour qu’ils parviennent à sauver toute la faune sauvage, mais en particulier les lions blancs». à des milliers de kilomètres, des manifestants se sont rassemblés à Abou Dhabi (150 à 200 personnes), mais aussi à Londres devant l’ambassade d’Afrique du Sud. Parmi ces derniers figurait Philip Mansbrige, directeur de l’association Care for the Wild, venu dire tout le mal qu’il pensait de la chasse au gros gibier en général et de la «chasse en conserve» en particulier: «pathétique et lâche», a-t-il lâché. La journée a faiblement mobilisé ailleurs mais suffisamment pour inquiéter l’association des chasseurs professionnels d’Afrique du Sud (Phasa), grand pays de safari chasseur. Les Sud-Africains courent surtout après des herbivores à belles cornes, tandis que les étrangers sont prêts à dépenser plus de 3.000 dollars par jour en moyenne (données 2012) pour se donner le frisson de la traque au gros gibier, qui nécessite des permis spéciaux. Le prix varie selon l’animal tué et une partie des revenus va à la préservation de la nature. Mais le business du lion de captivité «augmente», selon le mémorandum des manifestants adressé au gouvernement sud-africain, à l’Union européenne et la CITES, la Convention internationale de protection de la faune et de la flore sauvage. La majorité des lions d’Afrique du Sud, 5.000 à 8.000 selon les
«Dieu créateur de tout ce qui existe (...) nous Te prions pour les prédateurs qui détruisent Ta création, des animaux magnifiques», a murmuré au Cap une foule de plusieurs centaines de personnes, guidée par Mpho, la fille de Desmond Tutu. afp. mémorandum des malionceaux caressés par sources, vivent en cage. poursuivants. Allemands, Français, tirer tout près car les nifestants. En début de Ils sont «presque trois Cette chasse, baptisée Polonais, Finlandais, les visiteurs. Les petits lions sont domptés». chaîne, c’est une «mefois plus nombreux» en anglais «canned Autrichiens et Honsont arrachés à leur Des lions sauvages sont nace croissante pour la que leur congénères hunting» ou «chasse grois. mère pour ça», a-t-elle capturés au Botswana évoluant en liberté, dit. «Ensuite ils deen conserve», est très En bout de chaîne, «les survie des populations pour rafraîchir le selon les organisateurs de lion à l’état sauvage viennent trop grands et lucrative. os de lion sont vendus patrimoine génétique en Afrique», selon eux. sont utilisés pour des de la manifestation qui au crime organisé en des lions domestiques Drew Abrahamson, 43 demandent l’interdicécoulé sous Asie qui payent 1.000 ballades à pied (quand (qui échappent aux ans, qui manifestait tion de ces élevages. forme de dollars la carcasse, ils ont moins d’un an). règles de la CITES). Affamés, relâchés dans gâteaux d’os. à Johannesburg avec Quand ils deviennent usinée en Asie pour Or, pour un lion mâle un espace inconnu environ 3.000 personLes chasseurs sont être écoulée en fraude trop dangereux, on les prélevé dans la nature, quelques jours avant nes, a expliqué le cycle fait grandir, notamment au moins sept meurent essentiellement des sous la forme de gâla chasse, ils n’ont contre-nature infligé Américains (55%) et teaux d’os de tigre à les mâles, relâchés car les autres mâles selon elle aux lions. presque aucune chance des Européens (40%) 1.000 dollars les 100 ensuite pour les chasviennent supprimer ses d’échapper à leurs «Il commence par des seurs. Ceux-ci peuvent fortunés, notamment grammes», selon le petits.
D
Les plus belles perles des patients lors des consultations
ans un ouvrage qui vient de paraître, docteur Michel Guilbert, médecin généraliste depuis 30 ans dévoile les réflexions insolites de ses patients lors des consultations... Des lapsus hilarants, une utilisation plus qu’approximative des termes médicaux, des noms de maladies inventées… Dans C’est grave docteur? publié, le médecin égrène les citations les plus cocasses de ses patients. En voic
les perles les plus savoureuses de l’ouvrage…
mez comment?». Monsieur Durand: «En pyjama».
et crache vert depuis hier. C’est encore une crachéite».
Les patients, rois du lapsus. «On m’a mis une vulve cardiaque». «Vous croyez aux compliments alimentaires?» «Je ne veux pas de médicaments génétiques». «J’ai oublié ma carte virale». «Ma gastrologue m’a entubé».
Docteur: «Vous avez du diabète dans la famille?». Monsieur Dupont: «oui, mon beau-frère!». «On doit me faire un PET scan, mais je ne sais pas quand je dois péter».
Ils n’ont pas fait médecine et ça s’entend. «ça y est, ma femme vient de perdre les os». «La gynéco m’a dit que j’avais un utérus extraverti». «On m’a enlevé la vésicile immobilière». «J’ai un ongle incarcéré». «ça fait deux ans que je n’ai pas eu mon tutti frottis». «On m’a fait une fellation in vitro». «J’ai fait un coma idyllique».
Ceux qui sont durs à la comprennette. Docteur: «Vous dor-
Les créatifs, qui inventent de nouvelles pathologies. «Le cancer du sarcophage, c’est grave?». «Je fais de la spasmofolie». «Mon mari retousse
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Ceux qui ont des symptômes bizarres. «Quand j’ai des hémorroïdes, j’ai les yeux rouges». «Je ne veux plus de vaccin, j’ai eu une érection vaccinale». «Quoi! Des suppositoires?! Pas question, ça me donne des lumbagos quand je les mets». Les amateurs de jeux de mots. «Docteur, je dois avoir une cystite: je pisse comme vache qui pisse». «Je suis constipé. Pouvez-vous me prescrire un remède de cheval
pour aller à la selle?». Ceux qui gardent leur humour malgré les circonstances. Le docteur: «Bon, pour votre fatigue sexuelle, vous allez prendre des ampoules de Surelen». Monsieur Durand: «ça tombe bien, ma femme s’appelle Hélène». «Le kiné a bien rigolé, vous avez mis sur l’ordonnance «rééducation des trois membres inférieurs»». «Docteur, en souvenir de mon cancer, j’ai appelé mon chat chlroraminophène».
Lion, Vierge, Balance? Choisissez votre partenaire
A
vec le beau temps, les rencontres se multiplient, le baromètre de la sensualité explose, le sexe reprend sa place… Mais que peut donner votre compatibilité sexuelle entre un Bélier fougueux ou ce Capricorne bien froid dans le domaine d’Eros? Quels sont vos compatibilités sexuelles privilégiés sur l’oreiller? Quelle alliance vous promet les plus voluptueux frissons sexuels? Consultez vite ce petit guide des alchimies sensuelles entre signes du zodiaque. Suite. LION. Lion-Bélier: passion, plaisir et émotions fortes pour un couple au désir dévorant! Quand il s’agit de performances sur l’oreiller, vous pouvez même être les champions! Lion-Taureau: vous avez les fringales érotiques en commun mais le Lion est également et invariablement friand de belles déclarations, de panache, de grande passion, et « s’envoyer simplement en l’air » lui semble tout juste un peu... vulgaire. Lion-Gémeaux: le passage à l’érotisme entre ces deux signes exigeants n’est pas forcément gagnant...: on ne peut pas briller sur tous les tableaux et, à force de fantasmer et de jouer, le retour aux réalités peut frôler la trivialité... Pour progresser? Il suffira de recommencer!!! Lion-Cancer: le Cancer attend un corps à corps enamouré, fait de tendresse et de caresses ; le Lion recherche un coït à la hauteur de sa réputation ... Accordez vos violons: le domaine d’Eros pourrait être révélateur de vos divergences de fond! Lion-Lion: rien de tiède en perspective dans ce couple au cœur bouillant et au corps chaud comme la braise... L’orgasme, cette explosion des sens, est le vrai feu que vous visez en duo. Etre le « meilleur coup » n’est pas qu’une question de goût: à vos yeux, c’est un véritable enjeu! Lion-Vierge: les feux de la sexualité
sexe est un jardin que vous voudriez secret pour que votre facette «Vierge folle» s’exprime bien à l’abri des regards indiscrets.
Vierge -Balance: de la réserve et de l’élégance dans ce duo tout en pudeur, qui ne risque pas de faire n’importe quoi pour aboutir à quelques secondes de plaisir! La Vierge, reine de la maîtrise des situations, adorera pourtant se lâcher, si c’est avec un tel doigté...
Entre Lion et Bélier: couple au désir dévorant! Quand il s’agit de performances sur l’oreiller, vous pouvez même être les champions! dr.
du Lion se trouvent souvent confrontés à la volonté de maîtrise de la volupté de la Vierge. A vous d’accorder vos violons intimes pour aboutir à une harmonie de sensations! Lion-Balance: que le Lion garde son impatience pour d’autres signes et contienne de temps en temps ses élans dévorants de passion, pour laisser à la délicate Balance le temps de... s’adapter et de s’ouvrir! Lion-Scorpion: sexe et passion sont vos atomes crochus communs. Le Lion ne résistera pas longtemps à la sexualité débridée de son torride Scorpion... Lion-Sagittaire: beaucoup de perspectives excitantes à l’horizon et peu de limites pour maîtriser ces feux de la passion. Le Sagittaire (souvent adepte de la mécanique des corps) saura même optimiser les performances érotiques du Lion... Lion-Capricorne: le chaud et le froid se confrontent... Cela peut donner un superbe ouragan érotique ou provoquer un choc des cultures pas très mémorable...
et voluptueuse (Poissons), révélateur idéal de son étonnant potentiel sexuel... Rien à redire: c’est parti pour un océan de plaisir! VIERGE. Vierge-Bélier: Bélier empressé = Vierge bouleversée: pas si difficile de se lâcher, quand on n’a même pas le temps d’y penser... et qu’on est pris en mains par un as du «vite fait, bien fait!» Vierge -Taureau: rien de mieux qu’un Taureau pour délurer un peu cette Vierge inhibée ! Au Taureau de travailler voluptueusement sa Vierge préférée, dans le sens de désirs éclairés! Vierge -Gémeaux: l’érotisme ludique du Gémeaux ne peut que plaire à cette Vierge cérébrale, qui se laissera volontiers aller aux jeux fripons, aux câlins coquins et aux tribulations romanticosensuelles de cet étonnant partenaire. Vierge-Cancer: pas forcément de marasme des sens, pas de gros délires mais plutôt un plein de tendresse et d’intimité réussie, à l’abri des regards indiscrets...
Lion-Verseau: escalade de sensations, gros délire en point de mire, vertiges de volupté et extases à répétition! (Aucun des deux ne dira « non »...).
Vierge-Lion: les feux de la sexualité du Lion se trouvent souvent confrontés à la volonté de maîtrise de la volupté de la Vierge. A vous d’accorder vos violons intimes pour aboutir à une harmonie de sensations!
Lion - Poissons: le tempérament démonstratif du Lion ne peut que se régaler d’une proie aussi réactive, sensuelle
Vierge -Vierge: voici deux partenaires qui prennent leur temps pour s’approcher, s’apprécier, se séduire et se rassurer... Le
Vierge- Scorpion: le Scorpion possède cette dose infinie de séduction qui peut faire flancher la timide Vierge. Que cette dernière se dévergonde un peu pour ne pas toujours rester la dominée! Vierge-Sagittaire: le sexe est «une aventure naturelle» pour le Sagittaire alors que la Vierge doit se débarrasser de sa dose d’inhibitions pour réussir à se lâcher... Un potentiel d’incompréhensions sur l’oreiller... Vierge -Capricorne: même pudeur, mêmes besoins de sécurité et mêmes feux sous la glace! Un scénario qui peut devenir très chaud avec le temps... Vierge-Verseau: le Verseau a besoin de fantaisie sexuelle à gogo! Pourvu que la Vierge soit un peu folle et elle rejoindra son Verseau préféré, entre plaisir et gros délire, pour vivre avec légèreté ces drôles de situations... Vierge-Poissons: même si la Vierge est réputée «coincée», elle pourrait bien se laisser enlever par une lame de fond de volupté (créée par son petit Poissons préféré) sans trop protester... Vous n’êtes pas sur la même longueur d’onde érotique mais des remous incontrôlés pourraient bien finalement vous y pousser... Balance. Balance-Bélier: un fan de l’extase (Bélier) flirte avec une cérébrale du plaisir (Balance)... Que de chemin à parcourir pour parvenir à l’harmonie des désirs! Que le Bélier retire ses gros sabots et apprenne à courtiser plutôt qu’à «croquer» et tout pourrait bien se terminer! Balance-Taureau: le Taureau devra
mettre la pédale douce sur la volupté car la Balance est tout de même plus cérébrale que charnelle! Elle mêle avec beaucoup d’élégance préoccupations intellectuelles et vérités sensuelles mais surtout ne jamais la brusquer... Balance-Gémeaux: courtiser, effleurer, séduire, flatter, jouer, pour élever le degré d’émotion, comme la levure fait gonfler le gâteau... Vous êtes les champions des préliminaires amoureux et de l’extra-ordinaire émotionnel. Vous possédez en commun des comportements affectifs très cérébraux, ce qui ne vous empêchera d’ailleurs jamais de... grimper aux rideaux! Balance-Cancer: le corps est pour vous ce violon de vibrations qui éveille la sensualité. En résumé, échange de caresses, attention réciproque et compréhension du plaisir de l’autre vous incitent à une sexualité romantico-cérébrale, balai érotique des cœurs sur l’oreiller!
son impatience pour d’autres signes et contienne de temps en temps ses élans dévorants de passion, pour laisser à la délicate Balance le temps de... s’adapter et de s’ouvrir! Balance-Vierge: de la réserve et de l’élégance dans ce duo tout en pudeur, qui ne risque pas de faire n’importe quoi pour aboutir à quelques secondes de plaisir! La Vierge, reine de la maîtrise des situations, adorera pourtant se lâcher, si c’est avec un tel doigté... Balance-Balance: deux élégantes se donnent la main pour gambader sereinement dans les sphères de l’érotisme et atteindre l’harmonie des sens en très agréable compagnie. Vous vibrez décidément à l’unisson...
Balance-Lion: que le Lion garde
Balance-Scorpion: les armes de la Balance sont surtout le charme et l’élégance alors que celles du Scorpion passent par l’attraction des sens... Voilà une histoire de peau qui risque d’être au sommet mais si le sexe prenait le dessus sur le sentiment, la Balance y perdrait vite
eaucoup d’hommes et de femmes se posent cette question: certaines femmes seraientelles clitoridiennes et d’autres vaginales? L’orgasme ne pourrait se déclencher que par la stimulation du clitoris pour certaines ou par le rapport sexuel pour d’autres? C’est oublier que la fonction érotique est le fruit d’un apprentissage, tous les chemins du plaisir peuvent s’apprendre. Encore faut-il savoir qu’ils existent. à la différence de l’homme qui concentre la plus grande partie de sa sensibilité au niveau du gland du pénis, il semble que pour la femme le plaisir, l’orgasme peut résulter de stimulations de zones différentes: w Le clitoris est une des parties les plus sensibles du corps de la femme, son rôle est exclusivement sexuel. Des capteurs sensoriels spécifiques de la volupté y sont en grand nombre. Il peut être stimulé directement par des caresses manuelles ou buccales, ou indirectement lors du rapport sexuel par
l’intermédiaire des petites lèvres. w Certaines zones du vagin et en particulier la paroi antérieure du vagin avec le point G ou zone de Gräfenberg. La stimulation peut être manuelle ou par le coït, l’homme étant derrière la femme. w Le col de l’utérus qui est stimulé par les mouvements de poussée effectués par le pénis lors du coït. à partir de la stimulation de ces zones, de manière isolée ou simultanée, l’orgasme peut se déclencher. Rappelons ici que l’orgasme est un phénomène psychophysiologique qui se déclenche dans le cerveau et s’accompagne de manifestations physiques en particulier les contractions rythmées du périnée et de l’utérus (ces contractions ne sont pas toujours perceptibles) et de la chute de la tension sexuelle. Ces orgasmes provoqués par des voies différentes ont parfois un vécu subjectif qui leur est propre: w L’orgasme déclenché par la stimulation du clitoris est jugé par
B
son nord...
Balance-Sagittaire: le Sagittaire imposera sans doute ses envies à notre élégante de la bagatelle, qui exige seulement que le sexe donne dans l’art et la manière. Et vous voilà partis en duo pour un dépaysement sensoriel! Balance-Capricorne: pudeur et complicité vous feront tendrement glisser en duo dans un érotisme subtil, qui réveillera peutêtre les légendaires feux insoupçonnés du secret Capricorne. La suite n’appartient qu’à vous... Balance -Verseau: un érotisme subtil, entre le corps à corps ton sur ton et la complicité voluptueuse. Une histoire (bavarde si possible) de peaux qui s’entendent bien parce que les cœurs se sont épris. Balance-Poisson: le plaisir (qui attire le Poissons comme une lame de fond) ne fera bientôt qu’une bouchée de notre élégante Balance, qui pourrait y perdre la tête et ne saura sûrement plus à quel saint se vouer... (à suivre).
Quelle partenaire est-elle?
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certaines femmes comme plus intense. w Celui déclenché par le coït, par la stimulation de la paroi antérieure du vagin dans certaines positions et par la stimulation du col de l’utérus, apparaît comme plus interne, plus profond mais moins intense et plus subtil. Il s’accompagne d’halètements, la femme retient sa respiration et parfois lors de l’orgasme un cri est émis. w La stimulation de ces différentes zones simultanément associe des sensations intenses et internes. Chaque femme découvre les chemins de l’orgasme qui lui sont propres, par les stimulations et les positions qu’elle préfère, mais rien n’est donné d’emblée et au fil des expériences la sexualité évolue, s’enrichit. Nous sommes loin de l’époque où l’on attribuait une supériorité morale ou affective à un type d’orgasme... Actuellement, seule la qualité du plaisir entre deux adultes consentants a son importance qu’importe le moyen de l’obtenir.
Dr Agnès Mocquard n
Faut-il avoir peur des pilotes? étranger |
méritent aucune réponse».
(suite de la page 20).
sagers, sont passés au peigne fin. Le copilote aurait invité une jeune passagère dans le cockpit lors d’un vol reliant la Thaïlande à Kuala Lumpur en 2011, une démarche contraire aux règlements depuis les attentats du 11-Septembre aux états-Unis. Mais les deux pilotes n’ont pas demandé à travailler ensemble sur ce vol et rien, lors de la perquisition de leurs domiciles et l’examen de leur passé ou de leurs fréquentations ne semble permettre pour le moment de les incriminer, ont insisté les autorités malaisiennes. Les pilotes sous les feux de l’enquête. Désormais au centre de l’enquête sur la disparition du Boeing malaisien, son «cockpit» présente un profil ordinaire et inoffensif à premier vue: un commandant de bord militant de l’opposition progressiste, bricoleur et cordon bleu, et un jeune copilote sur le point de se marier. L’analyse des commandes effectuées depuis le poste de pilotage du Boeing depuis son décollage de Kuala Lumpur le samedi 8 mars à 00H41 a révélé une succession d’ac-
Le domicile du commandant du vol MH370 perquisitionné. dréservés. tes «délibérés» ayant entraîné la disparition de l’avion, selon la Malaisie. Les autorités malaisiennes assurent s’intéresser à tous les passagers et personnels de bord du vol MH370 mais les difficultés d’accès au cockpit et la technicité requise pour effectuer certaines des commandes ont orienté les enquêteurs en priorité vers le commandant et son copilote. Samedi 15, une semaine après la volatilisation du Boeing, les domiciles de Zaharie Ahmad Shah, 53 ans, et de Fariq Abdul Hamid, 27 ans, ont été perquisitionnés. Mais ni l’examen du passé des pilotes, ni l’audition de
leur entourage n’ont pour l’instant permis de les impliquer. L’attention médiatique s’est d’abord portée sur le commandant Zaharie, membre d’un parti de l’opposition malaisienne dirigée par le charismatique Anwar Ibrahim. Ancien vice-Premier ministre, Anwar a été reconnu coupable de sodomie - illégale en Malaisie - lors de son procès en appel le vendredi 7 mars, quelques heures avant le vol MH370, malgré ses démentis répétés. Les proches du pilote ont rejeté des informations de presse selon lesquelles ce nouveau verdict de culpabilité - après un acquitte-
ment en 2012 - l’avait mis hors de lui. Sivarasa Rasiah, député de l’opposition dans la circonscription où vit le pilote, près de Kuala Lumpur, affirme que Zaharie Ahmad Shah est un militant comme les autres, engagé mais modéré. Il était un parmi des centaines, sinon des milliers (de sympthisants) qui ont aidé pendant la campagne électorale de mai (2013). Il ne connaissait pas Anwar personnellement», plaide-t-il. Pour son assistant parlementaire, Peter Chong, qui le rencontrait une fois par mois autour d’un thé, les allégations faisant du pilote un militant politique «fanatique ne
Plébiscite criméen, sanctions occidentales
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es autorités de Crimée ont demandé officiellement lundi le rattachement de la presqu’île, ukrainienne depuis 1954, à la Russie, au lendemain d’un vote massif des Criméens en ce sens, tandis que les états-Unis et l’Union européenne décidaient de sanctions largement symboliques contre Moscou: gels d’avoirs et interdictions de déplacements à l’encontre d’un certain nombre de personnalités russes et ukrainiennes. Les votants en Crimée se sont prononcés dimanche à 96,77% pour une séparation de la Crimée d’avec le reste de l’Ukraine et son rattachement à la Fédération de Russie, 60 ans après le don de la presqu’île à l’Ukraine par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev. Le taux de participation a été de 83%. Le président russe Vladimir Poutine, soupçonné par l’Occident de vouloir peu à peu reconstituer l’ancien empire soviétique, ne figure pas sur la liste des sanctionnés. Toutefois, l’UE a annoncé lundi que l’Ukraine signerait vendredi le volet politique
user/catalinapby1), l’homme, qui apparaît enjoué, donne des conseils pour réparer un climatiseur, colmater des fenêtres, etc. Son copilote Fariq Abdul Hamid a attiré l’attention sur lui pour avoir invité une jeune Sud-Africaine dans le cockpit lors d’un vol reliant la Thaïlande à Kuala Lumpur en 2011, en infraction des règles en vigueur dans l’aviation civile depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux états-Unis. Mais là encore, tous ceux qui connaissent de près ou le loin ce fils de haut-fonctionnaire décrivent un homme sans histoires, bien élevé, fiancé à une jeune femme de son âge rencontrée à l’école
de pilotage il y a neuf ans. Selon les médias malaisiens, il s’agit de Nadira Ramli, 26 ans, pilote sur AirAsia, la filiale low cost de Malaysia Airlines, fille d’un pilote chevronné de la compagnie. Fariq se rendait régulièrement à la mosquée de son quartier, en banlieue de Kuala Lumpur, pour y prier ou suivre quelques cours de théologie islamique, selon l’imam Ahmad Sharafi Ali Asrah qui voit en lui «un bon garçon». Le gouvernement malaisien a exhorté l’opinion publique à ne pas tirer de «conclusions hâtives» sur les deux hommes qui, par ailleurs, n’avaient pas demandé à voler ensemble le 8 mars.
uites judiciaires des explosions des dépôts de munitions le 4 mars 2012 à Brazzaville, la Cour suprême vient de rendre son arrêt après avoir examiné le pourvoi en cassation émis par le procureur général et a décidé de requalifier la peine de l’ex-n°2 des services de renseignements condamnant à la prison ferme le colonel Marcel Ntsourou. La Cour a ainsi cassé le jugement rendu en septembre dernier, et qui condamnait
l’ancien officier à 5 ans de travaux forcés avec sursis. Une double peine puisque l’ex-n° 2 des services de renseignement est déjà derrière les barreaux depuis mi-décembre suite aux affrontements qui se sont déroulés autour de sa résidence.
du colonel Marcel Ntsourou, l’ancien officier va introduire une opposition contre cet arrêt car le pourvoi en cassation a été émis en violation de l’article 507 du code de procédure pénale. Le ministre congolais de la Justice AiméEmmanuel Yoka affirme que «si la Cour a révoqué le sursis, elle n’a fait qu’appliquer la loi. Dans notre système de répression au Congo, il n’y a pas de sursis en matière criminelle… Or, les travaux forcés sont une peine criminelle».
douard Nduwimana vient d’annoncer que la Constitution amendée doit être prête avant fin mars 2014. Au cas contraire selon toujours le ministre de l’Intérieur, le Chef de l’Exécutif burundais sera dans l’obligation, soit de retirer ce projet ou de le soumettre au référendum populaire. Ceci rentre dans les voies et moyens reconnus au Chef de l’état d’être garant du bon fonctionnement des institutions. étant donné que les innovations à ce projet tel qu’apportées par les partenaires politiques et sociaux sont au niveau de l’Assemblée Nationale et qu’ils ne veulent pas en assumer les responsabilités, Edouard Nduwimana a plutôt conseillé aux partenaires politiques et sociaux d’assumer les responsabilités de ce retard. Mais il n’y aura aucune incidence négative sur la préparation et le déroulement des
élections de 2015. Le Burundi est actuellement régi par la Constitution intérimaire post transition promulguée le 18 mars 2005.
«Un bon garçon». Les médias se sont aussi intéressés à un simulateur de vol que Zaharie avait lui-même assemblé et que les enquêteurs ont saisi à son domicile pour expertises. Les spécialistes affirment qu’il n’est pas rare pour un pilote d’avion de ligne de posséder ce genre de gadgets. Ses collègues, proches et amis, le décrivent en outre comme un pilote respecté et un homme affable, volontiers cuisinier et bricoleur, amateur de karaoké à l’occasion. Sur sa chaîne YouTube (www.youtube.com/
à Brazzaville, Marcel Ntsourou est condamné
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double peine. Une affaire pour laquelle il n’a pas encore été jugé. Mais la procédure et les batailles judiciaires sont loin d’être terminées. Pour Maître Yvon Eric Ibouanga, avocat
Révision en mars à Bujumbura
Place Lénine, à Simféropol, les Criméens font la fête après le prébiscite. rtr. d’un accord d’associarégionaux de Crimée soutien» pour assurer tion, sans attendre la était attendue dans la un rôle de médiation signature d’un accord journée à Moscou. dans la crise en Cricommercial de portée De son côté, la chammée, mais les autorités plus large. bre basse du parlement de Kiev ont aussitôt russe, la Douma, a fait rejeté cette proposition rebond du savoir qu’elle adopcomme étant en fait un rouble sur les terait dans un «très «ultimatum» et «absomarchés. proche avenir» une loi lument inacceptable». Le Conseil suprême de autorisant la Crimée à Sur les marchés les acCrimée «a adressé à la rejoindre la Russie. tions russes et le rouble Fédération de Russie «Les résultats du ont rebondi, les invesune proposition d’adréférendum en Crimée tisseurs estimant que mission de la Républimontrent clairement les sanctions ne créeque de Crimée comme que les habitants de ront pas de dommage nouveau sujet (de la Crimée voient leur ave- économique important. Russie) avec le statut nir seulement au sein Vladimir Poutine d’une République», de la Russie», a déclaré parlera de la Crimée selon un communiqué Sergueï Neverov, vicemardi devant les deux mis en ligne sur le site président de la Douma. chambres du Parlement du conseil. Moscou a proposé de russe réunies en séance Une délégation d’élus créer un «groupe de commune.
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fermeté assumée du pouvoir. Condamnations et appels à la modération lancés par la communauté internationale n’y ont rien fait. Après les violents affrontements entre les militants d’un parti d’opposition et la police, qui a tiré contre les manifestants, l’heure est à la répression. Le gouvernement vient de franchir, le week-end du 15 mars, un palier supplémentaire dans la voie de la répression. Le ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana a suspendu le Mouvement pour la solidarité et la sémocratie (MSD) d’activités pour quatre mois et ferme ses locaux sur toute l’étendue du pays. Ce parti d’opposition, encore sonné par les coups de boutoir qu’il vient de recevoir, a décidé de plier pour ne pas donner «un prétex-
te à des mesures encore plus contraignantes». Sur un ton sarcastique, François Nyamoya, porte-parole du MSD explique: «De toute façon, on était déjà suspendu de facto, car le pouvoir nous interdit systématiquement de manifester et même de tenir de simples réunions depuis des mois». Le MSD est dans la tourmente, comme de nombreux autres partis d’opposition du Burundi. Son président Alexis Sinduhije est en fuite. Il est poursuivi pour insurrection, avec plus de 70 de ses militants aujourd’hui en prison. Un crime passible de la perpétuité dans ce pays. Mais il n’y pas que l’opposition politique à être dans le viseur du pouvoir. Le Conseil national de sécurité s’est réuni vendredi et s’en est pris violemment aux stations privées du Burundi - surtout la Radio publique africaine (RPA) - et à certains activistes de la société civile, «coupables de pactiser avec l’ennemi». Par ailleurs,
interna t i o n a l
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www.lesoftonline.net
e Boeing malaisien a changé délibérément de cap à mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam et a continué de voler pendant près de sept heures. «Il s’est passé quelque chose dans le cockpit, avec le pilote», a assuré à Washington le président de la commission de Sécurité intérieure à la Chambre des représentants L’avion pourrait avoir été détourné par l’équipage lui-même dont le commandant est un opposant au régime malaisien. Où sont passés les 239 passagers à bord de l’avion Faut-il avoir peu des pilotes? L’enquête autour du vol MH370 s’est centrée lundi sur l’équipage du cockpit, les derniers mots reçus à terre, prononcés par le copilote, coïncidant à quelques minutes d’intervalle avec la désactivation volontaire des principaux systèmes de communication de l’appareil. à 01h19 samedi 8 mars (17H19 GMT vendredi), soit 38 minutes après le décollage du Boeing 777 de Kuala Lumpur à destination de Pékin, le contrôle aérien enregistrait la dernière communication orale émise depuis le poste de pilotage à son intention: «Eh bien, bonne nuit». Ces quelques mots en anglais («All right, good night»), énoncés de façon détendue selon les autorités malaisiennes, venaient en réponse aux contrôleurs annonçant à l’équipage que l’avion s’apprêtait à quitter l’espace aérien malaisien. Or «les investigations préliminaires suggèrent que c’est le copilote qui parlait», a affirmé lundi soir le PDG de Malaysia Airlines, Ahmad Jauhari Yahya, lors d’une conférence de presse. Cette information pourrait se révéler capitale pour établir qui contrôlait l’appareil au moment où il a disparu des écrans radars civils suite à ce que les autorités malaisiennes ont qualifié d’»acte délibéré». Les investigations se concentrent désormais sur le commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah, 53 ans, et son «officier pilote de ligne» (OPL, copilote), Fariq Abdul Hamid, 27 ans. Le système ACARS (Aircraft Communication Addressing And Reporting System) qui permet d’échanger des informations entre l’appareil en vol et le centre opérationnel d’une compagnie aérienne, a émis un dernier signal à 01H07. Il aurait dû de nouveau émettre une
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Le commandant de bord du Boeing 777-200 de la Malaysia Airlines, Zaharie Ahmad Shah, 53 ans. L’enquête se dirige vers lui et son co-pilote. dr.
L’équipage a pu détourner le Boeing Les pilotes au centre de toutes les inquiétudes des voyageurs
encore formulé aucune demande en ce sens.
Un enquêteur du vol AF447. Les autorités malaisiennes soulignent que les antécédents de toutes les personnes à bord, soit 239 dont 227 pas-
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demi-heure plus tard, à 01H37. La désactivation de ce système est nécessairement le fait d’un pilote ou d’une personne initiée, selon les spécialistes. «Missile de croisière». Le transpondeur, autre dispositif crucial, qui transmet les informations sur la position de l’appareil, a été de son côté délibérément désactivé deux minu-
tes seulement après le message attribué au copilote. L’avion disparaît des écrans radars civils à 1H30. Les données recueillies depuis lors permettent d’affirmer qu’il a changé de cap à mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam et continué de voler pendant près de sept heures. Des radars militaires malaisiens avaient détecté un signal la nuit du 8 mars, plus tard identifié
comme provenant du vol MH370. «Il s’est passé quelque chose avec le pilote», a assuré à Washington le président de la commission de Sécurité intérieure à la Chambre des représentants, Michael McCaul qui dit se fonder sur des rapports «de la sécurité intérieure, du contre-terrorisme et du renseignement». Il a également émis l’hypothèse que l’avion ait été détourné et
caché pour servir plus tard de «missile de croisière». Le Premier-ministre chinois Li Keqiang a demandé à son homologue malaisien, Najib Razak, de fournir plus de détails sur l’avion disparu «de manière opportune, précise et exhaustive», a indiqué l’agence Chine Nouvelle. Li Keqiang a également soutenu les familles et proches des passagers chinois qui
ont accusé les autorités malaisiennes de dissimulation et de «dire n’importe quoi». Selon l’un des divers scénarios évoqués, l’avion aurait pu voler vers le nord et arriver jusqu’au Kazakhstan, même si aucun radar ne l’a repéré dans cette zone. Les autorités kazakhes et celles du Kirghizstan se sont déclarées disposées à participer aux recherches. Mais la Malaisie n’a
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