LE SOFT INTERNATIONAL 1279

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N°1279 | 1ère éd. LUNdi 5 mai 2014 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA

La visite de M. Kerry montre la place et le rôle de notre pays

Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008

la une du soft |

La visite de M. Kerry montre la place et le rôle de notre pays dans le concert des Nations

I

l faut en convaincre nos compatriotes: ce pays n’est pas n’importe lequel sur l’échiquier international. Le secrétaire d’état John Kerry n’est pas venu le week-end délivrer un message lié aux droits de l’homme, à l’observance des cycles électoraux, ni décerner un carton rouge à quelque monarque.

En Afrique, il n’y a pas que le Congo - il faut le rappeler - où un mandat présidentiel arrive à terme et où des élections vont se tenir. Plus près de nous, il y a le Congo Brazzaville et il y a le Burundi. Pourquoi Kerry aurait-il choisi de se rendre chez nous et pas ailleurs en Afrique où on est à la veille de confrontations électorales?

Le troisième homme - après le Président et le Vice-président - de l’administration américaine et le chef de la diplomatie de la première puissance du monde ne peut pas avoir quitté les dossiers cruciaux de la planète - notamment la perspective d’une nouvelle guerre mondiale en Ukraine où la Russie et le Président Poutine avancent leurs pions imperturbablement - pour venir à Kinshasa si le Congo et sa cause n’influaient pas sur la marche du monde.

M. Kerry ne peut pas être venu pour se laisser entendre les jérémiades d’une classe politique congolaise qu’il connaît par des fiches de diplomates et qui laisse à pleurer.

Aussi, a-t-il réservé une fin de non-recevoir à une délégation d’opposants - Kamerhe, Luhaka jusqu’à Tshisekedi - et n’a accepté de répondre qu’à deux questions - deux seules dont les questionneurs auraient été enregistrés depuis fort longtemps. Finalement, où est l’enjeu?

Bien sûr qu’on glosera sur des détails: w Pourquoi l’énorme oiseau bleu/blanc américain United States of America a-t-il redécollé de N’Djili samedi pour Libreville aussitôt qu’il a

Le secrétaire d’état John Kerry reçu par le Chef de l’état congolais Joseph Kabila Kabange dimanche 4 mai au Palais de la Nation, siège de la Présidence de la République ncontré. Une ambiance chaleureuse a entouré cette rencontre. Le Président avait à ses côtés le ministre Raymond Tshibanda, son directeur de cabinet Beya Siku et l’adjoint Henry Yav, le conseiller politique et diplomatique Ngoy Lulu, l’ambassadeur Sérphin Ngwej Mulapu et l’ambassadeur à Washingon Faïda Mipifu. REUTERS-Saul Loeb.

craché son prestigieux passager? Même si le Boeing 757-300-9QCBA n’avait rien à craindre à faire un night-stop à N’Djili, l’Oncle Sam dispose de ses propres critères de cotation sécuritaire et les compagnies d’assurance américaines veillent au grain.

Tant qu’il n’y a pas de risque zéro, l’Amérique s’abstiendra.

L’avion pouvait-il être hors de portée d’un «Maï-Maï» étourdi?

LE CONGO, UN SUCCESS STORY. Encore qu’il existe une autre explication: le vol qui a amené Kerry de Juba à Kinshasa n’est peutêtre pas celui qui l’a conduit de Washington à Addis Abeba. à l’étranger, les officiels américains ont recours à plusieurs aéronefs stationnés sur leurs différentes bases militaires dans le monde qu’ils regagnent aussitôt la mission exécutée. w Combien de temps a duré l’audience du Palais de la Nation?

Quand des rumeurs

font état d’un quart d’heure d’audience, chronomètre à l’appui, des témoins oculaires assurent une audience qui a commencé à 09h02’ pour se terminer à 10hà1’.

Soit exactement soixante minutes. w Pourquoi les véhicules sont-ils passés directement au pied de l’avion sans se rendre au pavillon présidentiel? N’était-ce pas signe de mauvaise humeur? D’une part, c’est oublier que le pavillon présidentiel est le salon du Chef de l’Etat réservé à l’accueil de ses homologues; que John Kerry est ministre des Affaires étrangères et, à ce titre, aurait dû être reçu au salon gouvernemental mais voilà que Kabila met les pêtits plats dans les grands et lui permet d’avoir ses premiers entretiens avec son homologue congolais dans le pavillon présidentiel. On imagine que la partie américaine bien au courant des us et coutumes n’a pas oublié d’apprécier le petit détail... Ensuite, s’agissant d’un

agenda serré et suivant l’heure d’arrivée annoncée à Luanda, fallait-il prendre une minute encore à Kinshasa?

Il reste clairement que le Congo est un success story pour les Américains. à en croire des proches, depuis son arrivée samedi à son départ dimanche, M. Kerry n’a pas tari d’éloges pour Joseph Kabila Kabange.

Il s’est montré fortement admiratif pour l’œuvre accomplie: des crises armées résorbées, l’économie qui se booste avec des performances qui laissent d’aucuns perplexes. Dans la sousrégion, le Congo est loin d’être le dernier de la classe - le pays serait même le premier - même dans la situation des droits de l’homme. Il n’y a ici pas de crise et il n’y a ici rien à arbitrer, ni à réconcilier. Bref, il s’agit très clairement d’appuyer et de consolider l’œuvre entamée. Et les mots n’ont pas manqué pour le dire, tels qu’ils sont rapportés par Rfi

- oui par Rfi - une fois n’est pas coutume.

«C’est ainsi que l’on renforce un pays. Je n’ai aucun doute sur le fait que l’héritage du président Kabila sera défini par les progrès qu’il a faits, en particulier l’année dernière, en vue de la résolution de la question sécuritaire dans l’est du pays et sur le plan économique». Si ce n’est pas la reconnaissance d’un incontestable leadership, il faut inventer d’autres mots. «Les états-Unis d’Amérique pensent qu’un pays est renforcé, que son peuple éprouve du respect pour sa nation et son gouvernement quand le processus constitutionnel est mis en œuvre comme il convient et qu’on s’attache à le faire respecter».

Qui donc penserait le contraire? Du coup: «Je crois que le président a clairement en tête le fait que les états-Unis d’Amérique sont intimement convaincus que le processus constitutionnel doit être respecté». à nouveau, il n’y a aucun problème.

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Puis de trouver un grand destin à Kabila.

«Le Président est un homme jeune. Il peut encore contribuer à son pays». De la manne financière que les états-Unis promettent de déverser.

PAS DE LéGITIMITE à DéCERNER. Pas peu. «30 millions de dollars de financement supplémentaires destinés à soutenir des élections transparentes et crédibles et des programmes de reconstruction». S’agissant du processus de DDR (Démobilisation, Désarmement et Réintégration), l’agence américaine pour le développement promet 1,2 milliard de dollars au cours des cinq prochaines années. Jamais l’Amérique n’avait annoncé autant d’argent pour notre pays. Signe que le Congo - sous le leadership de Kabila - inspire désormais de la respectabilité.

Reste aux Congolais de savoir que rien n’est plus important que leur pays; que le bonheur ne

leur viendra jamais d’ailleurs, il viendra d’eux-mêmes; que les amis - américains et autres - ne seront là que pour constater le travail accompli par les Congolais eux-mêmes. Si John Kerry a annulé à la toute dernière minute une rencontre avec des opposants, c’est pour éviter qu’elle ne donne lieu à valorisation dans un pays où tout mot conduit à des malentendus. Qui le souhaite peut aller à Washington et être reçu au Département d’état mais le secrétaire d’état n’est pas venu au Congo pour décerner de la légitimité à qui ne l’aurait pas ou mettre de l’huile sur le feu. à la coalition majoritaire du pays d’engager une réflexion sur le sens à donner à chacun des mots entendus et s’organiser pour le combat qui s’annonce. Un américain à un tel niveau ne se déplace que lorsqu’il y a un enjeu planétaire. L’heure a sonné. Il faut resserrer les rangs.

T. kin-kiey Mulumba n

Nyamwisi dégagé du parti dont il est le père fondateur l’actu |

L

e chef historique, le père fondateur du parti RCD-KML, Antipas Mbusa Nyamwisi retiré en Afrique du sud depuis plus d’un an, s’est vu signifier son expulsion du parti Rcd-Kml, Rassemblement congolais pour la démocratie Kisangani-Mouvement de libération. le dernier épisode de la lutte.

Griefs: duplicité, trahison et accointances avec des mouvements insurrectionnels. La décision a été annoncée vendredi 2 mai dans la Capitale par le sénateur Jean Nengbangba, secrétaire général qui s’est auto-proclamé président a.i.

«Je voudrais qu’à partir de ce jour, qu’il soit retenu une bonne fois pour toutes que M. Mbusa Nyamwisi ne fait plus partie du Rcd-Kml qu’il a trahi par sa duplicité tant au Gouvernement, à l’Assemblée nationale ainsi qu’au sein de notre cher parti», a tranché Nengbanbga à l’issue d’un conseil politique rappelant qu’une précédente réunion tenue le 8 novembre, avait déjà

Antipas Mbusa Nyamwisi a une vie politique des plus ténébreuse après avoir été de tous les combats et de tes les guerres. de paulin-le soft. destitué Mbusa de ses donné à tous les mem- bercail et ils seront les fonctions de présibres du conseil politibienvenus. Dans le cas dent et décidé de son que ayant opté d’incontraire, ils seront exclusion du parti, tégrer la plate-forme considérés comme invoquant l’article 43 Kamerhiste «Sauvons ayant démissionné points 1 et 3 du rèle Congo» au risque tacitement du parti et glement intérieur du d’être déclarés démis- devront être prêts à Rcd-Kml. «La page sionnaires du parti. en tirer les conséquenMbusa étant tournée, «S’ils sont encore ces». un délai de grâce membres du parti, La nouvelle direction jusqu’au 31 mai est qu’ils reviennent au du parti de Mbusa

Nyamwisi a opté de convoler en justes noces avec l’opposition républicaine sous le leadership du président du Sénat Léon Kengo wa Dondo.

«Notre participation est d’aider le pouvoir à faire de temps à temps une introspection en vue de voir là où les choses ne marchent pas et ainsi arrondir les angles», a déclaré Jean Essamba, le secrétaire général adjoint du Rcd-Kml en charge des questions administratives. L’expulsion de Nyamwisi est le dernier épisode de la lutte acharnée qui oppose le président du Sénat au président de l’UNC (opp.) Vital Kamerhe Lwa-Kanyiginyi pour le contrôle de l’opposition après que le quasi retrait d’étienne Tshisekedi wa Mulumba, âgé et affaibli par la maladie. Le combat politique de Mbusa Nyamwisi est des plus ténébreux. Ayant choisi de ne pas se présenter à la présidentielle en 2006 ni à la députation nationale, l’homme encore adulé par la docile et travailleuse tribu Nande (grand Nord-Kivu), avait été nommé ministre à la Coopération Internationale puis à la Décentralisation sans particulièrement briller par son

Exclus de l’amnistie

I

De g. à dr., John Tshibangu, Eugène Diomi Ndongala et Roger Lumbala Tshitenga. Le premier et le dernier sont recherchés. Des Wanted. Tandis que Diomi Ndongala est détenu pour viol sur mineures. de paulin-le soft-drois réservés..

ls sont Wanted.

Roger Lumbala Tshitenga, John Tshibangu et Eugène Diomi Ndongala. Ils ne pourront donc pas bénéficier des mesures de grâce de la loi d’amnistie. L’information a été donné par Lambert Mende Omalanga, ministre

de la Communication, des Médias et de l’Initiation à la nouvelle citoyenneté, porteparole du gouvernement. Le premier est un ancien général de la rébellion du Rcd-N, le second officier des FARDC ayant pris le maquis. Les deux hommes sont poursuivis pour des crimes non amnistiables et Eugène Diomi Ndongala, détenu en

prison, est poursuivi pour viol sur mineures. Si ces trois ne sont pas concernés par la loi d’amnistie, leurs proches bénéficiaires de l’amnistie sont cependant sortis de prison. Tout récemment, le gouvernement a accusé Roger Lumbala Tshitenga d’avoir quitté l’Ouganda pour le Rwanda en vue de rallier d’anciens

éléments du M23 défaits pour préparer une nouvelle rébellion contre le Congo.

Candidat malheureux à la Présidentielle de 2006, élu Député en 2011, Lumbala avait subrepticement quitté Kinshasa pour la France d’où il avait rejoint via Kampala le M23 avant d’être désigné adjoint au chef de la délégation de la rébellion aux

négociations de Kampala. S’il espérait être éligible à l’amnistie, il avait annoncé qu’il se porterait candidat à la présidentielle de 2016 - qu’il gagnera, assurait-il - mais remettrait aussitôt la présidence de la République à étienne Tshisekedi wa Mulumba dont il a souvent combattu la candidature des proches.

m. mAtotu n

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action. Mais est resté au centre des tous les coups tordus au sein

de la Majorité présidentielle.

Ils quittent en bloc la majorité

D

es partis membres de la Majorité présidentielle ont annoncé leur décision de quitter collectivement la plate-forme au pouvoir. Ils l’ont fait dans un communiqué publié le week-end par des tabloïds dans la Capitale. Pour marquer sa différence, la DPE/MP (Dynamique des partis extraparlementaires de la Majorité parlementaire) a décidé de changer sa dénomination et devient Dynamique des partis extraparlementaires de tendance kabiliste (DPE/TK).

soudain rétropédallage.

Ces partis - une dizaine - ont fait part de leur annonce le 29 avril. Il s’agit des partis ci-après: PCCO (Parti communiste congolais), UDS (Union des démocrates socialistes), PCDC (Parti conservateur des Droits coutumiers), RCD (Rassemblement des Chrétiens républicains), lMSPS (Mouvement social du progrès social), PLDC (Parti libéral démocrate chrétien), AMEN (Alliance Meya pour l’éducation nationale) et UDRD (Union des démocrates pour la reconstruction et le développement), RNR (Regroupement des nationalistes révolutionnaires), APR (Alliance des peuples redoutables), RPR (Réformateurs pour la restauration), COLO (Congrès Lokole) et RCPD (Renaissance du Congo et le développement). Tandis que l’AMO (Alliance des Mobutistes) et le MPDD (Mouvement du peuple pour la démocratie directe) ont fait le choix de demeurer au sein de la Majorité.

Ces partis venaient d’être sommés par le Bureau politique de la Majorité présidentielle (décision n°001/2014) de se déclarer - sous une semaine - clairement: ou ils mettaient fin à leur plate-forme disposant des statuts

Alunga Mbuwa n

notariés - ce qui est considéré comme une dérive au sein de la Majorité présidentielle - et revenaient au sein de la majorité ou ils la maintenaient et s’excluaient d’office du regroupement. Après une première annonce «stratégique» faite par Crispin Kabasele Tshimanga sur des radios locales expliquaient qu’ils avaient compris le message et avaient décidé de revenir au bercail, ils ont par la suite rétropédalé par le même Kabasele Tshimanga et décidé de durcir leur position en se désengageant des activités de la majorité sans renoncer à l’appui qu’ils apporteraient au président Joseph Kabila Kabange, autorité morale de la Majorité présidentielle.

Certains de ces partis sont signataires de la charte de la Majorité Présidentielle mais n’avaient aucun élu et ne siégeaient dans aucune institution publique.

Battus aux dernières législatives.

Beaucoup étaient candidats malheureux aux dernières Législatives.

Présidés par Sylvère Boswa Isekombe, cette DPE/TK conteste la décision du Bureau politique et la trouvant renfermant des contrevérités et violant l’article 37 de la Charte de la MP. Ils invoquent pêle-mêle la défaillance politique, l’injustice, l’absence des réunions, la discrimination, le non-respect des engagements, la démobilisation des membres, l’absence de restitution des réunions, l’exacerbation du tribalisme, du régionalisme, du trafic d’influence, du népotisme... Ces présidents de partis ont été battus à nombre d’élections mais misent sur l’effet psychologique et espèrent entamer la réputation de la majorité présidentielle ou de certains de ses dirigeants.

D. DAdei n

Le traditionnel débat à la Chambre basse du Parlement

Appels téléphoniques et prix au marché, Kin-kiey et Nemoyato répliquent

I

Les ministres Jean-Paul Nemoyato Bagepole (à dr.) et son collègue Tryphon Kin-kiey Mulumba (à g.) vendredi 2 mai à la Chambre basse, ainsi que leurs collaborateurs.

On note le ministre Justin Kalumba Mwana Ngongo (c) venu se justifier sur le programme des bus destinés à être remis à crédit, séance finalement annulée. de paulin-le soft.

ls étaient à nouveau à l’hémicycle de la Chambre basse vendredi 2 mai. Le ministre de l’économie et Commerce, Jean-Paul Nemoyato Bagepole et son collègue Tryphon Kin-kiey Mulumba en charge des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication venaient répondre aux questions posées le 30 mai par les Députés lors du débat respectivement sur les prix des biens de consommation courante et sur les équipements des sociétés GSM à la base de la basse qualité de leurs services. Ciaprès l’intégralité des réponses du ministre Tryphon Kinkiey Mulumba.

Honorable Président de l’Assemblée Nationale, L’Hon. Député Jean Baudouin Mayo Mambeke en homme de Droit, tient à la précision, rappelant les membres du Gouvernement à se tenir à la

rigueur du Règlement Intérieur. Je vais m’y employer en donnant des réponses précises aux questions précises posées par les Honorables Députés.

J’ai regroupé ces questions en 10 préoccupations.

Préoccupation n°1: La couverture nationale.

Réponse: J’ai expliqué que pour des raisons diverses, la télé-densité de notre pays est malheureusement de 22%. La couverture totale ne sera possible que: w d’une part par le projet de téléphonie rurale que mon Ministère pilote, projet adopté le mardi 22 avril 2014 en Conseil des Ministres présidé par S.E.M le Président de la République, Chef de l’état, Joseph Kabila Kabange, qui, grâce à une technologie flexible, à un déploiement facile, fonctionnant à l’énergie solaire, va permettre à nos Concitoyens de l’arrière-pays, des villages et chefferies, d’avoir le téléphone mobile comme leurs compatriotes des villes

et de basculer dans la société de l’information et du savoir universel pour prétendre enfin être Citoyens du monde. w d’autre part, par la mise en place que j’ai initiée, d’un fonds de service universel prévu par la loi, qui permettra à l’état de financer le déploiement des réseaux publics et privés dans l’arrière-pays à des prix abordables.

Préoccupation n°2: L’interconnexion.

Réponse: J’ai eu à m’étendre sur le sujet en confirmant le caractère obligatoire de l’interconnexion pour tous les opérateurs du Secteur qui selon la loi-cadre des télécommunications, doit passer par le réseau de référence qu’aurait dû implémenter l’opérateur public, à savoir, la SCPT. En vue de faire face à ce manquement grave, nous sommes contraints d’assumer des interconnexions bilatérales entre opérateurs. D’où des séances de négociation et de signature des contrats commerciaux entre opérateurs, chacun

recherchant à sauvegarder ses intérêts.

Bien sûr que le refus d’interconnexion est inacceptable mais la loi 014/2002 du 16 octobre 2002, a institué, en l’espèce, le Régulateur comme juge naturel.

Le Ministre ne peut intervenir qu’en cas de recours auprès du Ministre d’un opérateur mécontent de l’arbitrage du Régulateur.

Me référant à l’avis du Régulateur évoqué dans ma réponse à la Question Orale, deux procédures - d’une part, d’arbitrage auprès du Régulateur, de l’autre, judiciaire à la demande d’un opérateur contre les autres - ne permettent pas que le Ministre prenne des sanctions.

Préoccupation n°3: La question de la tarification et de la qualité de service.

Réponse: La guerre sans merci pour la vie ou la survie que se livrent les opérateurs est telle qu’ils n’hésitent pas à s’entre-déchirer par des moyens licites ou illicites, ni à recourir à des pressions ou des chantages sur les Res-

ponsables du pays.

Sur la guerre des prix et les prix planchers, pendant des mois, à leur propre demande verbale ou par courrier, j’ai multiplié des réunions de conciliation - de groupe ou, devant l’impossible de les mettre tous ensemble, chacun d’eux répondant à un centre nerveux installé à l’étranger et lui-même mis sous pression de performance et de résultat, à des réunions interpersonnelles. Mais leurs thèses restaient irréconciliables. Chacun invoquant la même loi, avec la même brillance.

Leurs avoirs leur permettent de s’assurer le service des meilleurs avocats, de s’assurer le contrôle des groupes de pression les plus arrogants dans tous les cénacles, de se payer les campagnes de presse les plus virulentes…

Même les tenants des prix planchers en sont arrivés à pratiquer des prix en deçà de ceux contre lesquels ils se sont levés. Quand on leur pose la question, ils répondent: «Nous devons survivre, non!»

Du coup, les uns vous

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offrent des appels illimités pour 100 unités pour toute la journée - «Kanga Journée».

D’autres des tarifs «Benga voisins» à 6 unités. Ou «7 jours de bonus» et voilà qu’on annonce le retour avec fracas de «Allo na Allo», outre «le Triple avantage».

Que faire? Devant garder la neutralité vis-à-vis des parties en ma qualité de juge de second degré, j’ai recouru à la Cour Suprême de Justice faisant fonction de Cour constitutionnelle afin de me faire mon intime conviction. Bien sûr que la Hiérarchie a été informée pleinement et entièrement. Et avant même que je n’aie été notifié de l ‘arrêt de la Cour Suprême de Justice, les opérateurs regroupés - une fois n’est pas coutume étaient déjà informés et avaient alerté la Terre entière… Quelle vérité cherchent-ils à cacher?

Pour en convaincre les Hon. Députés, le Législateur n’a jamais placé le Ministre dans la position d’exécuter les décisions du Régulation - c’est le contrai-

re. Devant la difficulté où elle s’est trouvée d’appliquer ses propres décisions, j’ai prié l’Autorité de Régulation de me soumettre deux projets d’arrêtés portant sur les sanctions applicables en cas de non-respect par les opérateurs d’appliquer ses décisions. Il est clair que l’absence de barème des sanctions qu’aurait dû proposer au Ministre l’Autorité de Régulation, n’a pas permis de sévir.

Le Ministre des PTNTIC ne frappe pas en envoyant des opérateurs récalcitrants en prison, bien que cela ne soit pas exclu; il expédie des astreintes financières dont le barème n’avait jamais existé puisque jamais proposé au Ministre par le Régulateur dont c’est le métier et qui hésitait entre les formes à prendre: arrêté ministériel ou un décret du Premier Ministre? Et, en période de mesures conservatoires, il faut solliciter une dérogation de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement. On

(suite en page 5).

les débats de la chambre basse |

«Les tenants des prix planchers en sont à des prix contre lesquels ils se battent» (suite de la page 4).

voit qu’il y a harmonie totale en dépit des pressions inadmissibles exercées sur les équipes de l’Exécutif du pays par des puissances d’argent!

Préoccupation n°4: Les Licences 3G. Réponse: Le prix de la licence 3G a tenu compte des réalités du marché et du souci d’équité entre opérateurs. à mon arrivée au Ministère, mon prédécesseur avait pris l’arrêté fixant le prix convenu - après consultation des opérateurs - et cet arrêté publié, la transaction lancée que j’ai parachevée au nom de la continuité des services de l’état, après m’être largement informé, à mon tour.

Mon collègue Thierry Liézin Moungala qui me regarde à Brazzaville et que je rencontre souvent dans nos réunions des Ministres des Télécommunications et NTIC - l’Hon. Henry Thomas Lokondo dont je connais et salue l’extrême professionnalisme pourrait prendre son numéro de téléphone et s’enquérir de la réalité - m’a confirmé avoir vendu la 3G à moins de 15 millions de $, un prix ne dépassant pas les 12 millions quand le Congo a vendu pour un total de 75 millions de dollars.

Notre voisin n’a pas vendu une licence à 100 millions de dollars. Peut-être s’agit-il des 100 millions d’une autre monnaie!

Nous devons connaître nos habitudes de communication: c’est en fonction de ça qu’on évalue un marché. La 3G est faite pour les Smartphones et n’a de sens que pour les téléchargements, non pour passer des appelsvoix ou lancer des bip.

J’ai appris en visitant Airtel - c’est là que ces rencontres ont un sens que le parc-abonnés du Gabon fort de 1 million d’abonnés finance celui de la RDC qui pèse 9 millions d’abonnés.

L’attrait d’un marché se trouve non pas dans le nombre d’abonnés mais dans la qualité de la communication…

Combien un Congolais de RDC dépense-t-il par jour en consommation de communication, et combien un Gabonais, combien un égyptien? Voilà qui permet de placer le prix d’une licence…

Quant au Libanais de NBC qui a acquis une licence à 20.000 dollars, d’une part, les faits remontent au

régime du 1+4, d’autre part, le Régulateur dont à nouveau c’est le travail - a proposé la migration de NBC vers d’autres bandes, la plage dans laquelle il veut évoluer étant mondialement celle réservée à la 3G. A nouveau, il revient à l’ARPTC de se faire obéir ou de me proposer des sanctions.

En Afrique du Sud, les deux plus gros opérateurs MTN et Vodacom ont traîné devant un juge le Régulateur et cela fait du bruit.

Préoccupation n°5: Les perturbations dans les Kivu par les pays voisins.

Réponse: Je prends bonne note de cette question de l’Hon. Muderwa déjà sur ma table. à nouveau, ce problème de perturbations par des réseaux des pays voisins est du ressort du Régulateur mais je m’engage devant la Représentation Nationale, de demander au Régulateur, conformément aux recommandations de l’Union Internationale des Télécommunications, UIT - dont nous sommes membres et qui gère à travers la planète les fréquences - recommandations relatives au rayonnement des fréquences radioélectriques, d’entamer le processus de normalisation avec les pays voisins concernés.

Ce problème fut déjà posé à l’époque avec nos voisins du Congo Brazzaville et de la Centrafrique.

Préoccupation n°6: Le téléphone mobile et la santé, question chère à l’Hon. Didace Pembe.

Réponse: Nombre d’études ont été réalisées en l’espèce au cours des deux dernières décennies pour déterminer si l’usage du téléphone portable représente un risque potentiel pour notre santé, spécialement pour le cœur.

Sans être spécialiste, à ce jour, il n’a encore jamais été établi de façon indiscutable que le téléphone portable puisse être à l’origine d’un effet nocif pour la santé humaine mais c’est vrai nous devons veiller au principe de précaution en réduisant ces antennes qui abîment notre environnement par la mutualisation au lieu de voir tous ces champignons émerger sur un même site - tel à Binza Pigeon - chaque réseau a déployé ses antennes.

Je sais qu’aucun projet n’est plus désormais lancé sans mener des

Le ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba à nouveau face aux Députés le 2 mai donant les réponses aux questions des Hon. Députés. de paulin-le soft.

études environnementales au niveau des experts de plusieurs ministères, dont celui qui en charge l’Environnement. C’est le type de questions transversales.

Préoccupation n°7: Les recommandations du Sénat.

Réponse: à la suite du rapport de l’enquête du Sénat qui a mis a nu plusieurs défaillances des opérateurs de téléphonie mobile, un Document de Politique Sectoriel a été élaboré et a servi de termes de référence à la rédaction du nouveau Cadre légal en examen dans des Commissions gouvernementales.

Par ailleurs, la faille majeure concernant les appels internationaux a amené le Gouvernement à signer le contrat avec le consortium Agilis-Entreprise Télécoms plutôt que d’activer l’ARPTC dépourvue de moyens.

La campagne de traque des SIM BOX qui a rapporté au Trésor public 12 millions de dollars/an, bénéficie de l’expertise technique du Consortium et implique plusieurs services de l’état: Renseignements, Police, Justice, armée.

Mon Ministère se limite au seul travail technique et la suite de la procédure n’entre nullement dans ses prérogatives. En clair, je n’ai mis aucun compatriote en prison, ni libéré ou fait libérer aucun expatrié.

Préoccupation n°8: Les recommandations de certains Députés.

Réponse: La recommandation sur le transfert indirect des capitaux me paraît pertinente. J‘en prends bonne note. Quant à celle des données informatiques sous-traitées en Inde, il s’agit d’une question transversale que je vais porter à la connaissance d’autres collègues Ministres.

Préoccupation n°9: La carte SIM à 50 $.

Réponse: S’agissant de la carte SIM, mon Ministère a initié une réflexion après la campagne de lutte contre la fraude du trafic international entrant matérialisé par la prolifération des cartes SIM non identifiées. La réflexion s’est étendue à la recherche des recettes innovantes.

La faiblesse récurrente du Budget de l’Etat a été largement décriée, aussi bien par le Président de la République que par le Parlement.

Il est surprenant qu’une réflexion interne en laboratoire et, à la limite sans intérêt, menée au sein d’une structure de l’état à savoir éCOFIRE, se retrouve dans la rue et fasse l’objet de spéculations et de manipulations à une telle échelle. Il se pose un problème d’éthique qui a amené tout le Gouvernement à s’émouvoir, et son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, à instruire Madame la Ministre de la Justice à faire ouvrir une enquête judiciaire par le Procureur Général de la République.

Il est vrai que si un document a été soustrait de nos admi-

nistrations et utilisé à d’autres fins, cela relève de la criminalité contre laquelle il faut se lever. Regardons ce qui se passe ailleurs et ne soyons pas l’exception du monde…

Comme avocat de 1ère force, l’Hon. Mayo ne me contredira pas!

Mais, heureusement, il ne s’agit que d’une mauvaise copie volée, que ceux qui commandité cette subtilisation auraient mieux fait de faire authentifier et ne les grandit nullement.

Un Gouvernement fonctionne comme un think tank où diverses idées doivent pouvoir germer, naître, faire du chemin ou se briser. C’est comme ça que fonctionne le monde. C’est comme ça qu’évolue le monde.

Sinon, on aurait jamais rien inventé sauf, peut-être, le fil à couper le beurre. à nouveau, il est clair qu’il n’a jamais été question, à mon Ministère, ni au niveau du Gouvernement, d’envisager de vendre une carte SIM à 50 dollars. Le jour où je serai convaincu de mettre un prix sur la carte SIM - comme cela se passe ailleurs -, je viendrai avec cette proposition motivée, en débat public ici, avec un projet de loi, au Parlement, et, bien sûr, je le défendrai.

D’où le démenti cinglant de mon cabinet et l’action que l’Office du Procureur Général de la République va ouvrir, après la plainte du Gouvernement pour déterminer l’auteur ou les auteurs de cette subtilisation qui a fait l’objet de pamphlets,

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pour tenter de bloquer la marche des idées pour des raisons que l’on imagine. Au journaliste d’une agence onusienne Okapi qui prétendait détenir une copie de ce document subtilisé et lui remis par qui on peut imaginer et qui m’appelait pour entendre ma réaction, à qui j’ai dit clairement qu’il disposait certainement d’une mauvaise copie, le voilà ce journaliste qui accomplit son exploit sans au minimum se rappeler qu’il m’avait téléphoné et que j’avais démenti l’existence de ce document ou de la version qu’il détenait.

Est-ce du journalisme ça ou de la politique?

Quand on fait usage public d’un faux, estce de l’information ou de la malfaisance?

Est-ce servir pleinement la démocratie à l’heure précisément des dangers de toutes les manipulations graphiques que permettent les NTIC avec la cybercriminalité? Si on doit mettre les réunions des cabinets ministériels sur écoute et entendre tout ce qui s’y dit, même de peu d’intérêt, où serions-nous?

Préoccupation n°10 enfin: Les plaidoyers sur les retombées de services postaux et des télécommunications sur ma circonscription électorale de Masimanimba, du Kwilu, du Bandundu et le travail des jeunes.

Réponse: Hon. Présidenr, ce n’est pas un mystère, les TIC sont vecteurs de croissance et créateurs d’emplois directs et indirects, dont spécialement dans les milieux des jeunes. Les retombées des infrastructures à fibre optique que le Gouvernement s’attèle à implémenter, par lui-même via des emprunts ou par des privés - la phase 1, la phase 2, la phase 3, les différentes redondances dont celle aérienne Inga-Katanga sur le réseau SNéL ou celle de Liquid Télécom au Katanga, une infrastructure mutualisée dans la Capitale - seront ressenties à terme.

Nous ne sommes qu’au début. L’implantation de la fibre optique a permis aux pays de la SADEC, au Zimbabwe particulièrement de faire passer de 1 à 3 l’indice de développement humain. Je ne vois aucune raison que ce qui a marché ailleurs, ne marche pas chez nous.

Quant à la question

sur la poste posée par l’Hon. Puela et qui ne faisait pas partie du sujet mais si l’Hon. Président autorise que je réponde malgré tout, je dirais qu’à l’initiative de mon Ministère, le Gouvernement a doté le pays pour la toute première fois, d’un document de politique sectorielle. La population de Masimanimba, du Kwilu, du Bandundu et du Congo, bénéficiera des résultats de cette réforme.

Mais puisque j’ai la chance de parler parfaitement la langue Kikongo, en tout cas mieux que mon ami l’Hon. Puela, permettez-moi, Hon. Président, de dire quatre phrases dans cette langue de chez nous: «Baleke, ba Maman, ba Ngwashi, muntu kuguna beno ve! Bitumba ya campagne électorale yo me banda ntete ve. Kisalu yina me banda ve.

Bo yantika yo ve avant l’heure! Kisalu yayi ya politique ya beno ti Tata Nzambi me pesa beto, yo kele bonso Nfinda. Nge Mama, ti bana, beno me bika kutula masa na tiya. Beno ke kinga Bakala, Papa, Ngwashi kwendaka na Nfinda yanti vutuka ne bwala ti Gabuluku ou Ngwadi. Kasi Nfinda yina me fuluka bi gonsa kisaka saka: Ba Ngo, ba Bibogu, ba Nyoka yo lenda kumina mono.

Mono mpi mono lenda kubwa na diba. Mu bukana! Ah… Masa na tiya keti yo me kulumuka na nzungu, beno yika ya nkaka.

Nzambi kele, malgré bi gonsa kisakasaka, mi ya gwisa gu Mayumbu!

Ami ngiena Ya Kala.

Logwena Gio? Mudu akondji gunufuda! Ya Mungul tubaka: beto yonso beto kela bana ya 1900. Oyo akobangisa muninga aza te!

Logwena Gio?» Honorable Président de l’Assemblée Nationale, En vous remerciant vous-même particulièrement pour m’avoir permis de fournir à la Représentation Nationale ce qui est avant tout une série d’informations objectives qui auraient pu faire défaut à la connaissance de la Nation, j’espère avoir rencontré parfaitement les préoccupations des Honorables Députés auxquels je tiens à réitérer mes plus sincères remerciements.

Fait à Kinshasa, le 2 mai 2013.

Tryphon Kin-kiey Mulumba, Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.

les débats de la chambre basse |

«Je crois à mon pays et aucun opérateur économique ne peut défier la République»

à

l’instar de quelques Collègues qui l’ont affirmé, je reconnais moi aussi les efforts fournis par le Ministre des PTNTIC pour booster le secteur des télécommunications dans notre pays. Ainsi, a déclaré vendredi 2 mai, l’Hon. Dép (UNC, opp). Jean Baudouin Mayo Mambeke qui a cependant invité le Ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba à faire mieux. Notamment en appliquant la loi dans toute sa rigueur (en sévissant contre les opérateurs qui ne respecteraient pas la loi, jusqu’à leur retirer la licence, expliquant qu’aucun opérateur économique ne peut défier la République) en initiant la réforme du secteur dans le sens de conformer la législation de 2002 à la Constitution actuellement en vigueur.

Le Député concluait le débat qui venait de se dérouler sur les équipements et la mauvaise qualité de service des entreprises de téléphonie mobile dans notre pays.

Extraits.

Conformément à l’article 177 al 2 de notre Règlement Intérieur, j’ai la charge de conciure, pendant 20 minutes, le débat que les Honorables Députés viennent d’avoir avec le Ministre des PTNTIC au sujet de la question orale avec débat que je lui ai adressée en date du 22 avril 2014.

Ma question posait trois problèmes. w D’abord l’attribution des licences de téléphonie cellulaire et ce que celles-ci rapportent au pays. w Ensuite l’état des équipements de téléphonie mobile en RDC suite à la mauvaise qualité des communications constatée avec des répercutions fâcheuses sur la santé publique et le pouvoir d’achat des citoyens. w Enfin, l’interconnexion entre les sociétés de téléphonie cellulaire. (...)

Laissez-moi d’abord remercier le Ministre pour les réponses qu’il a apportées non seulement à mes questions mais aussi aux préoccupations des collègues. (...)

Lorsque Monsieur le Ministre dit que les télécommunications

L’Hon. Dép (UNC, opp) Jean Baudouin Mayo Mambeke a reconnu «les efforts entrepris aux PTNTIC pour booster le secteur». de paulin-le soft. sont la deuxième Et l’art. 2 dit qu’il L’art. 221 de la économie du pays, relève du Président Constitution dispose j’acquiesce. de la République, quant à lui que pour Il y a lieu de faire un tandis que l’art. 3 lui autant qu’ils ne soient effort dans ce sens confère les missions de pas contraires à la pour coller la deuxième contrôle des sociétés présente Constitution, économie à la première de téléphonie cellulaire les textes législatifs car même en classe, et de protection des et réglementaires vous pouvez être consommateurs. Mais en vigueur restent deuxième avec 45 % avec la Constitution maintenus jusqu’à sans passer de classe. du 18 février 2006, leur abrogation ou (...) on ne devrait pas se leur modification. Ici, L’état défectueux des satisfaire d’une telle nous avons un texte équipements avec situation absolument anachronique, contraire comme corollaire inconstitutionnelle. à la Constitution. Il la mauvaise qualité En effet, le contexte est donc abrogé, par de communications de 2002 n’est plus principe. C’est vous le provoquant ainsi celui d’aujourd’hui Ministre des PTNTIC des désagréments étant donné que le qui devez préparer un sanitaires et financiers. cadre constitutionnel a nouveau texte ou à Le Ministre a renvoyé changé depuis 2006. tout le moins un texte mes questions sur L’article 91 de la modifiant la loi de 2002 l’état des équipements, Constitution dispose pour la conformer à la protection des que le Gouvernement la Constitution. Vous consommateurs et le définit, en concertation ne l’avez pas fait. Dès refus de connexion avec le Président lors, vous êtes malvenu par certaines sociétés de la République, pour m’éconduire de téléphonie mobile la politique de la avec mes questions, à la compétence nation et en assume la me renvoyant à de l’Autorité de responsabilité. un organisme qui Régulation des Postes Le Gouvernement dépendrait du Président et Télécommunications conduit la politique de de la République, du Congo (ARPTC), la nation. Cet article lequel ne répond pas organe indépendant épingle trois domaines de ses actes devant en vertu de la loi. que le Gouvernement la Chambre des Après vérification a en partage avec représentants en vertu de la législation sur le Président de la de la Constitution. cette question des République. Ce qu’on Le Ministre se compétences, j’ai appelle les domaines de souviendra de la constaté que le Ministre collaboration. Il s’agit démarche que moia effectivement raison. de la défense, de la même et le Bureau de En effet, la loi n°14sécurité et des affaires la Commission ATI 2002 du 16 octobre étrangères. La poste et que je préside, avons 2002 portant création les télécommunications effectuée auprès de de l’ARPTC dispose qui n’en font pas partie lui pour susciter la en son article 1er sont des domaines qui production législative que cet organisme relèvent totalement afin de conformer est indépendant. du Gouvernement. notre législation,

souvent dépassée, à l’environnement constitutionnel actuel et à l’évolution de la technologie.

Nous réitérons cette demande car on ne peut moderniser avec du matériel et des matériaux dépassés. étant resté sur ma soif à cet égard, je promets au Ministre d’y revenir à la prochaine session, le temps pour lui d’initier des réformes législatives dans son secteur. Car c’est lui et lui seul qui est responsable du secteur de la poste et des télécommunications devant la représentation nationale.

Il y a plus d’une autorité de régulation dans différents secteurs d’activités dans ce pays. Elles dépendent des Ministres sectoriels et non du Président de la République, Chef de l’état. C’est le cas de l’Autorité de régulation de l’aviation civile qui dépend du Ministre des Transports. Nous venons dans le cadre de la loi sur l’électricité de créer l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité en RDC. Elle est placée sous l’autorité du Ministre ayant ce secteur dans ses attributions. Il n’y a pas de raison pour que la régulation de la poste et des télécommunications dépende du Président.

Le Chef de l’état est très haut placé pour s’occuper des préoccupations liées aux simples questions des postes et télécommunications.

L’interconnexion.

Les difficultés rencontrées dans ce domaine relèvent de la non application de la loi et de la volonté, à peine voilée, du Gouvernement de condamner à une mort certaine son propre instrument dans le secteur des télécommunications qu’est la SCPT. En effet, l’article 36 de la loi cadre n° 013/2002 du 16 octobre 2002 sur les télécommunications dispose que l’exploitant public des télécommunications (entendez SCPT) est la personne morale bénéficiant des droits exclusifs ou spéciaux pour la fourniture des services publics de télécommunications.

Et l’article 38 de la même loi d’affirmer: l’exploitant public de télécommunications est un opérateur qui jouit de l’exclusivité temporaire (...).

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1279 | PAGE 6.

Je n’ai pas entendu le Ministre donner le plan de remise à niveau de la SCPT dont les faiblesses sont malheureusement vantées. Il est bon que le Gouvernement revienne à une gestion légale de l’interconnexion en donnant à la SCPT la place qui lui revient.

Ainsi, je pense que nous serons moins à la merci du mercantilisme impitoyable des privés.

Enfin, l’article 41 de la même loi est plus que péremptoire à cet égard lorsqu’il affirme que tout réseau de télécommunications établi ou utilisé pour les besoins du public est obligé de s’interconnecter au réseau de l’exploitant public à travers lequel tous les réseaux nationaux sont interconnectés.

D’ailleurs information prise, la SCPT a conclu un contrat avec une firme qui lui a fourni l’équipement nécessaire pour l’interconnexion intégrale. Elle a assuré un moment ce service, jusqu’au moment où les exploitants privés ont obtenu l’autorisation d’assurer eux-mêmes leur interconnexion.

Voilà qui crée un problème (...).

Le problème de l’emploi a été aussi posé dans la mesure où certaines prestations qui peuvent se faire au pays, sont commandées à l’extérieur, notamment en Inde, et pourtant vous devez y veiller.

Enfin, le Ministre est certainement au courant qu’au Congo Brazzaville, un opérateur de téléphonie mobile vient d’être astreint à payer à l’état 2 milliards de FCFA pour fourniture des services de mauvaise qualité aux consommateurs.

La même chose s’est produite au BurkinaFaso. Qu’attendezvous, Monsieur le Ministre, pour sanctionner les opérateurs de notre pays qui sont dans le même cas? Je voudrais entendre parler de vous après cette audition car, la RDC, notre pays, est un état avec toutes les prérogatives régaliennes. Je crois en mon pays. Aucun opérateur économique ne peut défier la République. Il revient au Ministre de faire respecter la loi. Nous vous invitons à agir, à pénaliser les opérateurs irrespectueux des consommateurs. En cas

de résistance, retirer leurs licences. La représentation nationale vous soutiendra à cet égard.

Je viens d’indiquer quelques pistes de solution aux problèmes qui assaillent les consommateurs des services de téléphonie mobile dans notre pays et de faire, ensemble avec les collègues à la suite du débat, quelques contributions pour l’amélioration de la gestion du secteur de télécommunications dans notre pays. Oui, ce secteur est porteur de développement et de croissance. Il peut rivaliser le secteur minier. à l’instar de quelques Collègues qui l’ont affirmé, je reconnais moi aussi les efforts fournis par le Ministre pour booster le secteur de télécommunications dans notre pays.

Cependant, beaucoup de choses restent à faire. Et le Ministre peut faire mieux en améliorant son management du secteur, notamment: w En appliquant la loi dans toute sa rigueur; w En initiant la réforme du secteur dans le sens de conformer la législation de 2002 à la Constitution actuellement en vigueur afin de lui permettre d’être pleinement responsable devant la représentation nationale; w En élaborant aussi un plan de modernisation de la SOCPT, instrument de l’état dans le secteur de télécommunications afin de lui permettre de jouer pleinement le rôle lui dévolu par la loi.

Ce n’est qu’à ce prix que le Ministre réduira l’écart encore criant entre le secteur des mines et celui des télécommunications, porteur de croissance et de beaucoup d’espoirs d’une part et garantira au peuple congolais des communications non seulement de bonne qualité mais aussi sécurisées, d’autre part.

Je donne donc rendezvous à Monsieur le Ministre à la session ordinaire de septembre 2014 pour évaluer les progrès réalisés dans ce secteur après ce bel exercice démocratique de contrôle parlementaire. S’il n’y avait pas de progrès, je reviendrai sous une forme beaucoup coercitive.

Je vous remercie.

Honorable Jean Baudouin Mayo Mambeke Député National.

les débats de la chambre basse |

«Depuis l’indépendance, c’est en 2013 que le Congo a connu le taux d’inflation le plus bas»

D

a sa réplique aux Députés le 2 mai, le ministre de l’économie et Commerce, Jean-Paul Nemoyato Bagepole s’est dit «convaincu que tous, y compris les Honorables Députés Nationaux, sommes conscients de la stabilité du cadre macroéconomique actuelle, avec comme corolaire, la stabilité des prix intérieurs», expliquant que «depuis l’indépendance, c’est en 2013 que nous avons connu le taux d’inflation le plus bas, soit 1,03% seulement».

Extraits.

Des composantes de la valeur CIF. Elles comprennent le FOS, le fret et l'assurance. En effet, les prix d'achat des denrées sont fixés par le Producteur ou le fournisseur du pays d'origine de la marchandise.

Pour le fret, le prix du fret évolue essentiellement en fonction du cours du pétrole sur le marché international. Il importe de faire remarquer qu'il y a 20 ans, un baril de pétrole se négociait autour de 45$; en avril 2014 il oscille entre 105 et 114 $ le baril. Aussi, le phénomène de transbordement au port de pointe noire du fait des difficultés de navigation du bief maritime du fleuve Congo, renchérit les coûts d'importation.

Pour l'assurance, généralement payée par l'importateur au pays d'origine, elle évolue en fonction du risque pays. Il en découle que les paramètres qui concourent à la détermination des prix de ces éléments sont essentiellement exogènes et échappent de ce fait à notre contrôle.

Des autres composantes du prix de revient.

Les frais intérieurs ci-après s'ajoutent à la structure des prix, il s'agit de: w droits de douane et redevances rémunératoires informatiques; w redevances et rémunérations' effectivement versées au FPI, à l'OGEFREM et à la CVM ne dépendent pas' du Ministère de l'Economie et Commerce; w redevances et rémunérations effectivement versés à l'OCC; w frais de transit et taxes à l'importation; w coûts de transport entre Matadi et Kinshasa homologués par mon Ministère ont été ramenés de 150 à 100 $/ tonne pour les vivres

frais de 100 à 60 $/ tonne pour les vivres secs! Il faut relever en outre, le cas de Transmac du groupe Orgaman qui, utilisant un charroi automobile frappé d'obsolescence,' ne pouvait tenir face à la concurrence qui utilise les tracteurs de nouveau modèle dont les coûts d'exploitation sont faibles; w frais de manutention; w frais bancaires, ont été ramenés de 10% à 1,3% de la valeur CIF; w frais d'amortissement; w frais divers.

Des marges bénéficiaires.

Après avoir enregistré tous les .éléments du coût par l'opérateur économique, ce dernier applique la marge bénéficiaire pour déterminer son prix de vente.

Ce n'est qu'à ce niveau précis, qu'intervient le contrôle économique pour vérifier si la hauteur de la marge bénéficiaire appliquée est conforme à la loi.

Au regard de la multiplicité des intervenants dans la formation des prix des produits de première nécessité, il y a lieu d'affirmer que la problématique de la formation des prix à l'importation relève du domaine transversal.

Relance de la production agricole.

Pour remédier à cette situation de dépendance aux importations alimentaires, l'approvisionnement du pays est conforté par la réalisation de quelques projets initiés par le Gouvernement dans le cadre de la diversification de l'économie nationale.

Il s'agit entre autres: w du lancement des Zone Economiques Spéciales avec Maluku comme projet pilote; w du lancement des Parcs Agro Industriels avec Bukangalonzo dans le Bandundu comme projet pilote; w du lancement du projet de développement de Pôle de croissance Ouest dans le Bas-Congo avec un financement de la Banque Mondiale de 110 millions de dollars américains. Ce projet vise l'augmentation de la productivité agricole et de l'emploi dans les chaines de valeur, à travers les filières manioc, riz et huile de palme 11.000 emplois attendus et 50.000 paysans encadrés dont 40% de femmes; w du projet de Réunification du territoire national par la voie Routière, RRR en sigle, avec un objectif de plus ou moins 15.000 km de route à réhabiliter ou à construire à travers

Le ministre de l’Economie et Commerce, Jean-Paul Nemoyato Bagepole lors du débat général sur les prix des biens. de paulin-le soft.

toute la République dans sa première phase; w de la réhabilitation du Domaine Agricole et Industriel Présidentiel de la N’sele, DAIPN; w de l'appui aux producteurs locaux dans le cadre de l'exécution du Décret n°13/049 portant Entreprises éligibles au partenariat stratégique sur les chaines de valeur (Congo Oil dans la relance de la filière huile de palme, Marsavco, Bralima et SOCAM pour la filière rizicole; w de l'incorporation de la farine de manioc dans la panification; w du financement des campagnes agricoles à hauteur de 76 milliards de Francs Congolais chaque année. w Les travaux de réhabilitation des' bateaux: ITB Kokolo et Gungu dont la livraison est prévue avant la fin de l'année en cours; w Le processus de modernisation de la SNCC avec la réhabilitation du chemin de fer et l'acquisition de nouvelles locomotives.

Le circuit de distribution.

Pour assurer la surveillance du marché intérieur, j’ai signé la circulaire n°003 en date du 29 novembre 2013 portant rappel des dispositions pertinentes concernant la vente et le circuit de distribution des produits en République Démocratique

du Congo. Ce circuit préconise quatre catégories d’acteurs nettement identifiés.

Il s’agit de: w Importateurs grossistes catégorie accessible aux étrangers; w Demi-grossistes, catégorie accessible aux étrangers; w Détaillants, catégorie non accessible aux étrangers; et w Petits détaillants, catégorie non accessible aux étrangers.

En outre, pour éviter la flambée des prix découlant d’un cumul des marges bénéficiaires successives, le demigrossiste obtient seulement le remboursement de quelques frais de distribution sans marge bénéficiaire, étant donné qu'il travaille pour le compte du grossiste conformément à la loi.

Tandis que la marge bénéficiaire du commerce de détail profite au détaillant et au petit détaillant. w II faudrait noter par ailleurs, qu’en vertu au Décret n°041 du 2 juillet 1998 portant répartition des compétences entre le Pouvoir Central et les Entités Administratives Décentralisées, tel que modifié et complété à ce jour, le contrôle du commerce de détail et des marchés municipaux relève des Entités Administratives Décentralisées. Si les prix des importateurs sont sous contrôle, en

ce qui concerne les cinq denrées principales de base, à savoir le sucre, le riz, le ciment, le poulet, les poissons 16+, 18+ et 20+, ayant fait l’objet de premier round de négociations, l’inquiétude persiste au niveau de la capacité des Entités Administratives Décentralisées à contenir les velléités haussières des prix à la consommation.

Le cas de la ville de Mbuji-Mayi par exemple où les prix de la farine de maïs ont connu une réduction de 20% en décembre 2013, et le niveau général des prix des denrées alimentaires est à la baisse, telle que l’Association des Femmes Ménagères du Congo, Section Kasaï Oriental l’a confirmé à travers sa correspondance du 7 avril 2014. Ceci dénote d’une franche collaboration entre le Gouvernement provincial et les Services centraux de l'Economie Nationale.

La stabilité des prix et du cadre macroéconomique.

Honorable Président, Je suis convaincu que tous, y compris les Honorables Députés Nationaux, sommes conscients de la stabilité du cadre macro-économique actuelle, avec comme corolaire, la stabilité des prix intérieurs. Depuis l’indépendance, c’est en 2013

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1279 | PAGE 7.

que nous avons connu le taux d’inflation le plus bas, soit 1,03% seulement. Chacun de nous y tire un avantage pour le consommateur, la stabilité des prix enraye l’illusion monétaire, préserve le pouvoir d’achat et incite à l’épargne. Pour les entreprises, cela constitue un véritable gage du calcul économique, elle sécurise l'investissement et conduit à des décisions rationnelles.

C’est en cela que la théorie économique contemporaine, considère la stabilité du cadre macroéconomique, comme un bien public, en ce qu’elle sauvegarde le pouvoir d’achat des consommateurs, surtout des ménages vulnérables.

Ce préalable étant acquis, l’économie se trouve aujourd’hui sur la trajectoire d’expansion, qui mène à l’émergence, à la réalisation d’une croissance inclusive et partant, au développement durable. Cette stabilité de prix s'observe à l’ouest du pays à travers le prix du carburant à la pompe. De janvier 2012 à décembre 2012, un litre de GO est à 1335 FC; tandis que celui de l’essence est à 1340 FC. En février 2013, le prix est à 1370 FC pour l’essence et à 1365 FC pour le litre de GO. A ce jour, le prix du litre d’essence est à 1400 FC et celui du GO est à 1380 FC. Donc, sur la période allant de janvier 2012 à avril 2014, le litre d’essence a connu une légère hausse de 4,4% tandis que le litre de GO a connu une légère augmentation de 3,3%, et cela malgré la montée vertigineuse du prix de baril sur le marché international.

Par contre, à l'Est et au Sud, les prix n’ont pas connu de variation depuis janvier 2012.

Quant à la problématique du contrôle de billet d’avion sur le réseau domestique, il y a lieu de souligner que l’offre des services aériens est insignifiante par rapport à l’étendue du pays. La modicité du nombre d’appareils opérant sur le territoire national entraîne un monopole de fait sur certaines lignes, notamment à l’Est du pays. Ceci explique la volatilité des prix. Mais en outre, plusieurs éléments de la structure des prix ont évolué à la hausse depuis 2004.

Il s’agit: w Du prix du Jet A1, qui représente 50 % des charges d'exploitation des compagnies aériennes, est passe de 0,72

USD/litre à 1,3 USD/ Litre, soit une augmentation de 87,5 % w de la fiscalité et la parafiscalité: la TVA non déductible est de 16 %, pendent que l'ICA était de 6% ; la pression fiscale et le droit de douane à l’importation d'un aéronef est de 31,8% la valeur CIF, alors qu'elle était de 8,15% sous le régime de l'ICA; w du changement de mode de facturation au niveau international par l'installation du système «YIELD Management» par les compagnies d'aviation visant l'optimisation des revenus par la segmentation de la clientèle.

Actuellement, des concertations entre les compagnies aériennes et mon Ministère sont en cours depuis le dernier trimestre 2013, afin de modifier les tarifs fixés en 2004 dans un contexte de guerre où l'espace aérien était très réduit.

L’exécution des recommandations du Consultant MENAA Finance.

Quant au niveau d'exécution des recommandations de MENAA Finance, il y a lieu de noter que les structures des prix n'intègrent plus les commissions des bureaux d'achat et que les dossiers d'importations doivent être accompagnés des certificats d'origines, des certificats phytosanitaires pour les vivres frais et les factures du fournisseur ce, pour lutter contre le commerce triangulaire en amont.

L’assainissement des coûts intérieurs tels que présentés supra, la mise en place: du Comité de suivi des structures des prix ainsi que les projets de loi sur la liberté des prix et la concurrence et sur la protection du consommateur en gestation, constituent une réponse efficace en aval.

Concernent la plus grande recommandation du Consultant relative à la relance de la production intérieure, en plus de toutes les actions menées par le Gouvernement à ce jour telles que rappelées ci haut, le Ministère de l'Economie et Commerce s'est engagé dans l'assainissement de la chaîne d'approvisionnement intérieur afin de lutter contre la prolifération des taxe et dans la lutte contre la fraude aux frontières, qui gangrène la mobilisation des recettes publiques et le développement de la production intérieur.

notes de conjoncture économique |

évolution de la situation économique et financière du Congo au 11 avril 2014

L

des banques ne suivent pas le changement du taux directeur, suite notamment à plusieurs risques que courent ces institutions. Parmi les risques, il y a lieu de noter l’asymétrie de l’information entre les banques prêteuses et la clientèle, le développement timide de la centrale des risques ainsi que certaines charges financières liées à la gestion des banques en tant qu’entreprise.

Pour ce qui est des taux créditeurs, il s’observe également une fixation du même taux, d’un

e marché des changes est resté relativement stable au 11 avril 2014. D’une semaine à l’autre, le taux de change a enregistré une appréciation aussi bien à l’indicatif qu’au parallèle, respectivement de 0,1 % et 0,5 %.

D’un mois à l’autre, le taux débiteur a connu un statu quo en monnaie nationale contre une légère hausse de 0,01 point en devises. Il s’observe que les taux débiteurs

mois à l’autre, au niveau de la monnaie nationale tandis que la monnaie étrangère a connu une légère hausse 0,01 point.

w Aux USA, la croissance économique atteindrait 2,8 % en 2014 et 3,0 % en 2015.

La progression de l’économie des ÉtatsUnis est consécutive à la fermeté de la demande intérieure, à la forte accumulation de stocks et à la solide croissance des exportations.

w Zone euro, la croissance se situerait à 1,2 % en 2014 contre -0,5 % en 2013 et 1,5 % en 2015. Cette inversion de la tendance est en partie imputable à la diminution du frein fiscal et à une certaine impulsion donnée par la demande intérieure privée, pour la première fois depuis 2010.

w Dans les économies émergentes et en développement, la croissance économique se hisserait à 4,9 % en 2014 puis à 5,3 % en 2015 du fait d’un environnement financier extérieur moins favorable et dans certains cas, de la persistance de la faiblesse des investissements et des contraintes structurelles internes. w En Chine, la croissance devrait rester robuste cette année, pour ne se tasser que dans une faible mesure et s’établir à

Perspectives de la croissance économique mondiale

Production mondiale

Réalisations 2013

Edition de Janvier 2014

Edition d'avril 2014

3,0

3,7

3,6

4,7

5,1

4,9

4,9

6,1

5,4

Pays avancés

1,3

Pays Emergents et en développements

Afrique Subsaharienne

Source : FMI, PEM janvier et avril 2014

2,2

2,2

7,5 %, à la suite de la poursuite de politiques accommodantes. w Au Japon, l’activité devrait s’établir à 1,4 % en 2014 contre 1,5 % en 2013.

Ce ralentissement modéré résulterait du durcissement de la politique budgétaire et du relèvement de la taxe à la consommation.

w Sur le marché des changes, la parité euro /dollar US a atteint 1,38 USD au 11 avril 2014 contre 1,36 USD une semaine auparavant.

w Sur le marché des matières premières, les cours de principaux produits de base intéressant l’économie congolaise ont globalement évolué à la hausse au cours de cette semaine : maïs (+0,3 %), blé (-2,2 %), pétrole (+0,8 %) et cuivre (+0,5 %).

w En Afrique subsaharienne, la croissance demeure vigoureuse et devrait atteindre 5,4 % en 2014 contre 6,1 % prévue initialement, sur fond notamment des conditions de financement difficiles à l’échelle mondiale, du ralentissement des pays émergents, des menaces sécuritaires et des incertitudes qui caractérisent la situation politique intérieure à l’approche des élections.

Marchés mondiaux.

Prix intérieurs. à la deuxième semaine du mois d’avril 2014, l’inflation est restée sous contrôle.

Le taux d’inflation hebdomadaire de la semaine sous analyse a progressé de 0,001 point, se situant à 0,023 % contre 0,022 % la semaine dernière, portant ainsi le cumul annuel à 0,450 %.

La poursuite de cette

Cours des principaux produits de base.

janv-13 mars-13 juin-13

sept-13

déc-13

tendance établirait l’inflation à fin décembre 2014 à 1,569 %. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 1,318 % contre un objectif de 3,7 %.

Secteur extérieur.

Le marché des changes est resté relativement stable au 11 avril 2014.

D’une semaine à l’autre, le taux de change a enregistré une appréciation à l’indicatif qu’au parallèle (de 0,1 % et 0,5 %). Les cours interbancaire et parallèle se sont établis respectivement à 923,78 et 930,0 CDF le dollar contre 924,70 et 934,25 CDF une semaine avant.

L’évolution du plan de trésorerie en monnaies étrangères au 10 avril 2014 fait apparaitre un solde mensuel déficitaire de 18,31 millions de USD. (suite en page 9).

31-janv13-mars- 20-mars- 27-marsfévr-14 03-avr-14 10-avr-14 14 14 14 14

Produits énergétiques Cours du pétrole (brent) $/baril cours

(suite en page 9).

106,44 107,26

115,72

109,76

101,97

111,06

110,59

106,33

108,66

106,93

106,20

107,76

4,02

-1,82

1,92

-2,57

0,56

-3,85

2,19

-1,59

-0,68

1,47

-1,22

0,77

Variation mensuelle (en %)

Produits miniers Cours du cuivre LME $/tm cours

8 168,00

7 582,00

6 750,00

7 160,79

7 394,00

7 090,00

7 151,00

6 494,50

6 434,00

6 580,50

6605,5

6637,00

3,20

-3,11

-6,77

0,94

5,24

-4,11

0,86

-9,18

-0,93

2,28

0,38

0,48

33670,35

33670,35

Variation mensuelle (en%) Cours du cobalt Londres $/tonne cours

26 460,00 25 137,00 31 641,75 30 009,00 28 951,65 30 605,40 31 663,80 33 670,35 33 670,35 33 670,35

Variation mensuelle (n %)

3,18

-4,04

9,13

4,69

0,00

5,71

3,46

6,34

0,00

0,00

0,00

0,00

1 662,35

1 596,75

1 234,20

1 351,74

1 205,90

1 244,70

1 300,89

1 368,75

1 327,00

1 296,00

1286,75

1318,25

-0,77

0,92

-11,07

-3,08

-3,65

3,22

4,51

5,22

-3,05

-2,34

-0,71

-2,45

Cours de l’or New York $/us cours Variation mensuelle (en%)

Produits agricoles Cours du riz Chicago cours

15,50

15,38

15,82

15,56

15,50

15,41

15,60

15,19

15,55

15,46

15,7

15,61

Variation mensuelle (en %)

3,78

-1,03

3,67

-1,62

-2,39

-0,61

1,27

-2,66

2,37

-0,55

1,55

-0,57

782,00

691,00

646,75

646,81

603,00

556,25

596,33

700,75

702,50

710,50

675

660,50

1,46

-2,40

-8,39

0,51

-7,44

-7,75

7,20

17,51

0,25

1,14

-5,00

-2,15

272,33

255,61

251,84

171,79

155,33

159,10

164,19

178,31

176,19

180,33

183,00

183,64

0,22

-3,44

3,40

-6,03

2,18

2,43

3,20

8,60

-1,19

2,35

1,48

0,35

Cours du Blé Chicago $/tonne cours Variation mensuelle en % Cours du Mais Chicago $/tonne cours Variation mensuelle (en %) Source : Les échos, Banque Centrale du Congo.

7

EUR/ DOLL

Marché des devises

Jan13

juil13

aout13

sept13

oct13

nov13

déc13

1,36

1,33

1,32

1,35

1,36

1,37

1,36

15janv14 24 janv14 31 janv14 28 fév14 28 mar14 31 mar14 04 avr 14 11 avr 14 1,37

1,35

1,36

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1279 | PAGE 8.

1,38

1,37

1,37

1,36

1,38

notes de conjoncture économique |

Le taux de change s’apprécie de 0,1% et 0,5% à l’indicatif et au parallèle, respectivement (suite de la page 8)

secteur public.

Au 11 avril 2014, l’exécution des opérations financières de l’état s’est soldée par un déficit de 88,1 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 76,5 milliards et aux dépenses de 164,5 milliards. Le solde du Compte Général du Trésor affiche un excédent de 187,0 milliards de CDF en cumul annuel. En excluant le paiement de la dette, la situation du Trésor laisse apparaître un excédent de 211,4 milliards et 212,0 milliards respectivement de solde général et de solde primaire. w Plan de trésorerie.

Au 09 avril 2014, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC affiche un déficit

de 2,9 milliards de CDF, résultant des encaissements de 3,7 milliards et des décaissements de 6,6 milliards. En cumul annuel, ce déficit est ramené à 2,8 milliards.

Secteur monétaire.

Les transactions opérées sur le guichet des facilités permanentes au 11 avril ont totalisé 134,85 milliards de CDF, portant le cumul annuel à 342,65 milliards de CDF contre un niveau cumulé de 54,4 milliards à fin décembre 2013. à l’interbancaire, des opérations pour un import de 44,10 milliards de CDF ont été effectuées au cours de la deuxième semaine d’avril au taux moyen pondéré de 1,63 %, portant un cumul mensuel et annuel respectivement

de 73,60 milliards et 486,30 milliards de CDF. Au 9 avril 2014, l’encours des Bons BCC s’est maintenu à 103,0 milliards, dont 15,00 milliards pour la maturité à 7 jours, 65,00 milliards pour celle à 28 jours et 23,00 milliards de CDF pour celle à 84 jours, dégageant une variation hebdomadaire nulle et une injection annuelle de liquidité de 61,26 milliards de CDF. Tous les objectifs de la politique monétaire globalement sous contrôle excepté la base monétaire ( dépassement de 33,9 milliards de CDF expliqué par le virement des salaires des agents et fonctionnaires de l’état.

L’économie mondiale.

Le FMI affirme, dans

sa publication sur les perspectives de l’économie mondiale du mois d’avril 2014, que la reprise qui commençait à s’installer dans les pays avancés prend de l’ampleur.

Le rééquilibrage des finances publiques ralentit, et les investisseurs s’inquiètent moins de la viabilité des dettes. Les banques se renforcent progressivement.

Cependant, pour le FMI, bien que cette reprise soit loin d’être complète, la normalisation de la politique monétaire, conventionnelle et non conventionnelle, est maintenant à l’ordre du jour.

Toutefois, l’Institution de Bretton woods reconnait que des risques de dégradation considérables (vieux et nouveaux) subsistent.

Récemment, de nouveaux risques géopolitiques sont apparus, bien qu’ils n’aient pas encore eu de répercussions macroéconomiques à l’échelle mondiale.

En ce qui concerne les vieux risques, ceux liés aux pays émergents ont augmenté du fait de l’évolution de l’environnement extérieur. Ainsi, la croissance économique mondiale devrait se situer à 3,6 % en 2014 contre un taux de 3,7 % projeté en janvier 2014 et 3,0 % réalisé en 2013. L’affermissement de l’activité économique mondiale serait principalement impulsé par les économies avancées.

Comparé aux projections faites au mois de janvier 2014, le niveau de croissance économique devrait rester le même dans

les pays avancés, soit 2,2 %. Par contre, la croissance des pays émergents et en développement reculerait de 0,2 point pour s’établir à 4,9 %.

S’agissant de l’Afrique Subsaharienne, la croissance économique aurait perdu 0,7 point pour se situer à 5,4 %.

En ce qui concerne l’inflation mondiale, les tensions inflationnistes devraient rester modérées étant donné que l’activité reste largement en deçà de la production potentielle dans les pays avancés, alors qu’elle est souvent proche ou un peu au-dessous du potentiel dans les pays émergents et les pays en développement. La tendance à la baisse de l’inflation globale dans le monde résulterait notamment du recul des cours de produits de base, en particulier

Estimation de la croissance dans l’optique de la production.

2012

2013

var réelle (en%)

Contrib. à la croissance (en%)

Contrib en points de croissance

Secteur primaire

6,4

46,3

Agriculture, élevage, pêche

3,5

Sylvi., l’exploit Forest et serv, annexes

des carburants et des produits alimentaires.

Ainsi, les prix à la consommation dans les économies avancées, devraient se situer à 1,5 % en 2014 contre 1,4 % réalisé en 2013. Pour les pays émergents et en développement, les prix devraient reculer à 5,5 % en 2014 venant de 5,8 % en 2013. w Pool Europe Selon les indications du FMI, la croissance économique en 2014 devrait être positive, mais variable dans la Zone euro : plus vigoureuse dans les pays du coeur de la zone, mais plus faible dans les pays caractérisés par une dette (privée et publique) élevée et une fragmentation financière, ces deux facteurs pesant sur la demande intérieure. (suite en page 10).

2014

var réelle (en%)

Contrib. à la croissance (en%)

Contrib en points de croissance

var réelle (en%)

Contr à la croissance (en%)

Contrib en points de croissance

3,3

7,8

46,9

4,0

9,8

52,3

5,6

15,5

1,1

4,2

14,8

1,3

6,0

18,1

1,7

3,4

1,7

0,1

3,1

1,3

0,1

4,8

1,7

0,2

Extraction

12,5

29,6

2,1

14,8

30,7

2,6

16,6

32,6

3,1

Secteur secondaire

14,0

25,8

1,8

15,7

25,6

2,2

14,8

23,0

2,2

Industries alimentaires, bonbons et tabac

26,7

9,6

0,7

29,5

10,5

0,9

29,5

11,2

1,1

Industrie de l’habillement, textiles, cuir

0,8

0,0

0,0

5,3

0,2

0,0

4,6

0,1

0,0

Industrie du bois

6,5

0,0

0,0

9,6

0,1

0,0

9,7

0,1

0.0

Industries chimiques

-5,0

-0,1

0,0

5,0

0,1

0,0

4,8

0,1

0,0

Industrie des produits minéraux non métalliques

6,1

0,1

0,0

8,5

0,1

0,0

7,9

0,1

0,0

Autres Industries

7,1

0,4

0,0

7,8

0,4

0,0

11,0

0,5

0,0

Electricité, gaz, vapeur et eau

6,8

0,5

0,0

7,2

0,4

0,0

6,9

0,4

0,0

Construction

12,1

15,3

1,1

12,7

13,9

1,2

10,5

10,7

1,0

Secteur tertiaire

5,4

24,3

1,7

6,6

24,5

2,1

7,2

23,3

2,2

Commerce

5,7

16,3

1,2

6,9

16,3

1,4

7,9

16,4

1,6

Restauration et hôtel

6,1

2,9

0,2

6,1

2,4

0,2

7,1

2,4

0,2

Transports, entrepots et Télecom

5,8

4,7

0,3

8,1

5,5

0,5

6,7

4,0

0,4

Education et santé

2,7

0,6

0,0

2,5

0,5

0,0

3,7

0,6

0,1

Banque et Assurance

4,8

0,5

0,0

5,8

0,5

0,0

7,0

0,5

0,0

Autres services marchands

3,0

-0,5

0,0

6,5

-0,9

-0,1

7,8

-0,9

-0,1

Production collectives des APU

-1,2

-0,2

0,0

1,3

0,2

0,0

2,5

0,3

0,0

Production de services domestiques

5,0

0,0

0,0

3,9

0,0

0,0

4,0

0,0

0,0

PIB aux coûts des facteurs

7,1

96,9

6,9

8,5

96,9

8,2

9,7

98,6

9,4

SIFIM

4,8

0,00

0,00

-1,9

0,0

0,0

37,7

0,0

0,0

Droits et taxes à l’importation

6,2

3,1

0,2

7,6

3,1

0,3

3,8

1,4

0,1

PIB aux coûts du marché

7,1

100,0

7,1

8,5

100,0

8,5

9,5

100,0

9,5

Real GDP (in millions of Congo francs, vase year = 2005

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1279 | PAGE 9.

notes de conjoncture économique |

Le niveau de croissance du PIB du Congo est supérieur de 3,4 points en Afrique saharienne (suite de la page 9).

w Asie, émergents et pays en développement.

Selon le FMI, bien que les économies émergentes et en développement continuent de représenter plus de 2/3, la croissance afficherait un repli par rapport aux pays avancés justifié par un environnement financier extérieur moins favorable et dans certains cas, la persistance de la faiblesse des investissements et les contraintes structurelles internes. La croissance économique se hisserait à 4,9 % en 2014 puis à 5,3 % en 2015. En Chine, la croissance restera robuste cette

année, pour ne se tasser que dans une faible mesure et s’établir à 7,5 %, par suite de la poursuite de politiques accommodantes.

L’annonce du plan de réforme de l’État a amélioré le climat des affaires, mais les progrès réalisés en vue de rééquilibrer l’économie restent indécis. Les réformes budgétaires devraient accroître l’efficacité du régime fiscal, et les réformes financières en cours devraient améliorer l’allocation du capital et l’efficacité des investissements, bien qu’elles puissent également engendrer une certaine volatilité à court terme sur les marchés des capitaux chinois. Si les

perspectives doivent rester relativement stables dans le domaine de l’inflation, les préoccupations suscitées par le surinvestissement et par la qualité du crédit devraient entraîner la poursuite du retrait du soutien monétaire à l’économie par le biais d’un ralentissement de l’expansion du crédit et du renchérissement du coût réel des emprunts.

Au Japon, l’activité devrait être portée notamment par l’investissement privé et les exportations.

Globalement, la croissance devrait connaitre un ralentissement modéré en réaction à un durcissement de la politique budgétaire et

le relèvement de la taxe à la consommation, soit 1,4 % contre 1,5 % en 2013. produits de base intéressant l’économie congolaise. énergétiques.

Au 10 avril 2014, il a été noté une hausse de 0,8 % du prix Brent, lequel s’est établi à 107,3 USD le baril contre 106,44 USD, une semaine auparavant.

Miniers.

Alors que le cours de cobalt sur le marché de Londres a connu une stagnation, ceux de l’or et du cuivre, sur le marché de New York, ont augmenté

Plan de trésorerie de la BCC en 2014 (en milliards de CDF).

CUMUL A FIN MARS

au 02

ENCAISS.

40,9

DECAISS.

40,8

RUBRIQUES

RESULTAT

0,1

Exécution

au 09

CUMUL ANNUEL

0,3

3,7

44,7

1,6

6 ,6

47,4

- 1,3

- 2 ,9

- 2,8

évolution du solde brut d’opinions en 2013 et 2014.

respectivement de 2,4 % et 0,5 %, d’une semaine à l’autre.

La progression observée sur le marché du cuivre est due notamment à la rareté de ce produit suite au tremblement de terre qui a secoué le Chili la semaine passée, premier producteur mondial, et l’annonce de la relance de l’économie chinoise.

Agricoles.

Comparativement au 03 avril 2014, les cours du riz et du blé ont enregistré une baisse respective de 0,6 % et 2,2 % sur le marché de Chicago, pendant que celui du maïs a connu une hausse de 0,4 % sur le même marché.

Les baisses des cours du riz et du blé sont dues notamment au retour en force des exportations thaïlandaises et l’annonce du rapport de l’USDA sur la situation météorologique aux USA, laquelle prévoit des fortes pluies attendues sur Wheat Belt/USA. La hausse

2013

2014

Janv

Fév

Mars Avril

Mai

Juin Juillet Août Sept.

Oct.

Nov.

Déc.

Janv.

févr.

Mars

Solde global

11,8

26,2

17,2

11,8

20,3

15,4

16,5

16,3

14,1

18,8

23,0

22,6

21,9

20,1

20,8

Industries manufacturières

8,3

9,6

2,9

1,2

7,5

3,1

13,0

24,8

25,9

27,6

27,0

23,5

20,6

19,0

26,6

Eau et Electricité

66,7

66,7

50,0

100,0 100,0

83,3

33,3

33,3

66,5

66,5

60,0

50,0

40,2

23,2

25,8

Industries extractives

12,0

39,1

20,0

11,5

11,8

18,0

18,8

16,4

14,6

20,7

21,3

21,9

23,8

21,8

21,6

Construction

14,1

13,0

8,1

8,9

6,8

16,5

16,2

12,0

14,5

16,2

17,5

25,4

21,0

19,2

18,8

Services

8,7

7,6

5,2

6,2

4,4

3,9

2,7

2,4

1,7

2,4

4,2

3,8

3,5

8,5

11,1

Situation mensuelle des opérations du Trésor en 2014 (en milliards de CDF).

EXECUTION

RUBRIQUE

AVRIL

CUMUL ANNUEL

Cumul fin mars

1ère sem au 4 avril

2ème sem au 11 avril

Recettes

1 091,7

28,2

76,4

1 168,1

Dépenses

816,7

26,0

164,5

981,2

Solde (avec amorti. dette) (1)

275,0

2,2

- 88,1

186,9

Solde des sous-comptes (2)

16,7

-

- 10,0

6,7

solde consolidé (3)=(1)+(2)

291,7

2,2

- 98,1

193,6

SOLDE GENERAL (Dette exclue)

283,1

2,2

- 88,0

195,1

SOLDE COURANT (Exclu les dép. en cap.)

299,4

2,2

- 88,0

211,4

SOLDE PRIMAIRE (Exclu les int./dette)

300,0

2,2

- 88,0

212,0

En fin d’année Taux d’inflation 2013

1,074

Taux d’inflation 2014 Taux en glissement annuel 2014

3.7

évolution du taux d’inflation en 2014.

Janvier

Février

du cours de maïs résulte essentiellement des conditions climatiques moins favorables et de la réduction substantielle de la production suite à la situation politique en Ukraine, l’un des grands producteurs de produit.

Devises.

D’une semaine à l’autre, la parité euro /dollar américain a atteint 1,38 USD contre 1,36 USD une semaine auparavant.

Conjoncture intérieure.

Secteur réel.

Production intérieure. w Taux d’activité.

Sur base des réalisations de production à fin décembre 2013, les dernières estimations du PIB indiquent la poursuite de la consolidation de la croissance économique.

En effet, le taux de croissance du PIB est projeté à 9,5 % en 2014 contre une estimation de 8,5 % en 2013 et une réalisation de 7,2 % en 2012. Rapproché à la moyenne projetée pour l’Afrique subsaharienne, ce niveau de croissance est supérieur de 3,4 points. w Sources de la croissance.

L’analyse de la croissance, suivant cette approche de l’offre, révèle que la fermeté de l’activité économique du pays sera essentiellement impulsée par la vigueur du secteur primaire, lequel pourrait booster la croissance à hauteur de 5,0 points de pourcentage.

En effet, en considérant l’évolution croissante des activités de ce secteur, notamment les Industries Extractives, au cours de dernières années, on s’attend à une contribution significative à la croissance de 3,1 points de pourcentage en 2014 pour cette activité, poursuivant ainsi son rythme expansionniste, dans un contexte de l’évolution favorable de leurs cours sur le marché international.

Une autre activité de ce secteur qui connaitra une expansion, est

celle de «l’Agriculture, élevage et pêche», avec une contribution de 1,7 point de pourcentage dans la croissance contre 1,3 point en 2013. Ce dynamisme du secteur minier sera attesté par des performances particulièrement encourageantes du volume de production du cuivre. En effet, après son niveau record de production réalisé de 936,0 milliers de tonnes en 2013 contre 619,9 milliers en 2012, il est attendu la poursuite du rythme d’expansion de la production cuprifère.

Quant à la production agricole, son impact sur la croissance fait suite aux efforts consentis par le Gouvernement dans la relance de ce secteur à travers la réalisation des campagnes agricoles tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays.

Les secteurs secondaire et tertiaire viendraient en seconde position en termes de soutien à la production, portant leurs contributions à la croissance du PIB de 2,2 points de pourcentage chacun contre respectivement 2,2 points et 2,1 points en 2013. Pour le secteur secondaire, cet effort de redressement relève, d’une part à un impact plus important des «Industries alimentaires, boissons et tabac» sur l’activité économique qui atteindrait 1,1 point de pourcentage en 2014, revenant de 0,9 point l’année dernière, et d’autre part à l’expansion des activités de construction dans le cadre de la révolution de la modernité (1,0 point de pourcentage).

Dans le secteur tertiaire, par contre, son appui à la production est consécutif au dynamisme du «Commerce» et des «Transports, entrepôts et télécommunications» dont les parts contributives à la croissance passeraient respectivement de 1,4 à 1,6 point de pourcentage et de 0,5 à 0,4 point, d’une année à l’autre. (suite en page 11).

Mars

1ère sem

2ème sem

3ème sem

4ème sem

5ème s em

1ère sem

2ème sem

3ème sem

4ème sem

1ère sem

2ème sem

3ème sem

4ème sem

1ère sem

1ère sem

0,01

0,01

0,03

0,01

0,01

0,03

0,02

0,01

0,01

0,01

0,01

0,01

0,01

0,01

0,01

0,017

0,021

0,023

0,021

0,03

0,04

0,03

0,03

0,04

0,07

0,03

0,03

0,02

0,02

0,02

1,08

1,09

1,086

1,097

1,11

1,12

1,14

1,16

1,19

1,24

1,27

1,29

1,30

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1279 | PAGE 10.

(suite 1,31 en page 1,3111).

notes de conjoncture économique |

La part à la production du commerce, des transports et des télécoms en nette croissance prometteuses sur un horizon de court terme.

Comparativement au mois précédent, cet optimisme affiche une stabilité relative, tel que l’indique le solde global brut d’opinions mensuelles des entrepreneurs, lequel est en légère augmentation en se situant à +20,8 % en mars, après s’être replié dans une moindre mesure un mois plus tôt en atteignant +20,1 %, venant de +21,9 %

(suite de la page 10).

w Le baromètre de conjoncture.

Les résultats des enquêtes de conjoncture de l’économie congolaise pour mars montrent que dans leur ensemble, les chefs d’entreprises maintiennent la confiance qu’ils ont affichée depuis plus de deux ans quant aux perspectives de la conjoncture économique du Congo, lesquelles demeurent

au premier mois de l’année. Ce maintien de confiance de la part des entrepreneurs témoigne du dynamisme de l’activité dans les principaux secteurs d’activité de l’économie nationale soutenus par la stabilité du cadre macroéconomique et les conditions socio-politiques favorables et dans une autre mesure par des perspectives plus ou moins favorables de l’environnement

économique mondial en 2014.

L’analyse sectorielle du baromètre au cours du premier mois l’année 2014 se présente comme suit: w Dans les industries manufacturières, la confiance des chefs d’entreprises se réconforte davantage avec un solde brut d’opinions qui est remonté à +26,6 % en ce mois sous publication, après s’être établi à +19,0 % en février dernier. Cette

Plan de trésorerie de la BCC pour AVRIL 2014 (en millions de CDF).

Avril 14 Taux Taux d’exéc. en d’exéc. en Réalisations Réalisations Prévisions Prévisions % % au 26 au 09 MARS 14

Rubriques Encaissements

14 561,0

14 834,0

101,9

13 941,0

3 734,0

26,8

Dép BCC Entreprise

11 102,0

11 802,0

106,3

10 588,0

4 567,0

43,1

Charges courantes

11 019,0

11 615,0

105,4

10 467,0

4 072,0

38,9

83,0

187,0

225,3

121,0

495,0

409,1

Résultat BCC Entrep.

3 459,0

3 032,0

3 353,0

- 833,0

Dép/Pol mon et Int Gén.

2 668,0

2 365,0

88,6

2 561,0

1 317,0

51,4

Charges d’expl. mon.

2 317,0

1 618,0

69,8

2 376,0

958,0

40,3

Charges d’exploit banc.

185,0

706,0

381,6

185,0

345,0

186,5

Autres charges/intér. pub

166,0

41,0

-

-

14,0

-

Débours à récupérer

386,0

243,0

387,0

524,0

-

-

-

-

-

-

405,0

418,0

405,0

203,0

14 561,0

14 828,0

101,8

13 941,0

6 611,0

6,0

-

-

- 2 877,0

Dép. d’investiss.

TVA Engagements financiers II. Décaissements III. Solde RUBRIQUES

-

47,4

Budget en devises AU 10 AVRIL 2014 (en millions de usd).

Cumul 2013

Stock initial

évolution résulte d’une nette appréciation des carnets de commandes et des prévisions des ventes qui s’annoncent favorables principalement dans les industries alimentaires, du carton et de l’imprimerie ainsi que dans la cimenterie dans un environnement marqué par les préparatifs des vacances des pâques et l’érection de plusieurs chantiers de construction des particuliers. w Dans les industries manufacturières, la confiance des chefs d’entreprises se réconforte davantage avec un solde brut d’opinions qui est remonté à +26,6 % en ce mois sous publication, après s’être établi à +19,0 % en février dernier. Cette évolution résulte d’une nette appréciation des carnets de commandes et des prévisions des ventes qui s’annoncent favorables principalement dans les industries alimentaires, du carton et de l’imprimerie ainsi que dans la cimenterie dans un environnement marqué par les préparatifs des vacances des pâques et l’érection des plusieurs chantiers de construction des particuliers. w Dans les industries extractives, il convient de noter que

janv 14

févr 14

mars 14

10 mars 14

1 726,01

1 784,18

1,00

1 879,74

Cumul 2014

1. FLUX PROJETES EN RECETTES

1178,09

84,53

37,28

163,31

11,42

296,59

A. Recettes d’exploitation

49,16

3,99

3,99

4,16

1,37

13,57

1. Redevance de Contrôle de Change

41,55

3,37

3,23

3,64

1,20

11,45

B. Opérations de change

1128,94

80,54

33,23

159,15

10,04

283,02

1. Rachats recettes fiscales et non fisc

1073,04

49,60

7,05

2,12

0,05

57,81

Recettes pétrolières

437,4

12,62

0,00

0,00

0,00

12,62

Recettes minières

535,59

9,96

6,81

1,81

0,00

18,58

27

26,00

25,00

156,00

10,00

217,00

II. FLUX PROJETES EN DEPENSES

1079,58

26,36

38,93

66,15

29,73

161,18

A. Dépenses du Trésor

991,45

23,24

35,44

62,98

28,80

150,45

1. Service de la dette extérieure

188,09

0,70

9,75

6,74

0,15

17,38

2. Paiements diverses créances

141,58

5,91

6,89

7,18

0,42

20,39

3. Fonctionnement

661,78

16,60

18,81

49,05

28,23

112,68

Fournisseurs étrangers

297,29

1,72

7,04

31,91

20,85

61,51

B. Dépenses de la BCC

88,13

3,11

3,50

3,18

0,94

10,72

5. Ventes interbancaires

24

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

98,51

58,17

-1,65

97,16

-18,31

135,41

1743,59

1784,18

1753,22

1 879,68

1 861,42

1 861,42

3. Achats interbancaires/ Adjudications

BALANCE Stock final

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1279 | PAGE 11.

la confiance affichée par les entrepreneurs depuis plus d’une année demeure significativement positive, mais tout en étant marquée par un léger repli à +21,6 % en mars, revenant de +21,8 % un mois auparavant.

Ce léger fléchissement de l’indicateur de confiance des chefs d’entreprises résulterait principalement du repli des cours de principaux produits miniers sur les marchés mondiaux, notamment du cuivre, du zinc, du coltan, de l’or et de l’argent au cours du mois sous analyse.

Cependant, malgré ce repli, l’optimisme des entrepreneurs reste soutenu par la relative stabilité de la demande et des perspectives de production qui demeurent prometteuses. w Dans le secteur de l’énergie, le solde brut d’opinions des chefs d’entreprises a enregistré un regain d’optimisme au mois de mars, en se situant à +25,8 %, après s’être replié à +23,2 % au mois précédent.

Cette progression de la confiance tient essentiellement à la remise en marche de certaines machines au niveau de la production de l’énergie électrique qui avait connu d’énormes perturbations en février dernier. Cependant, il convient de noter que les entrepreneurs ont mis fin au repli continu de leur indicateur de confiance, entamé depuis le mois de novembre 2013, avant de s’effriter nettement en atteignant, un mois plus tôt, son niveau le plus bas de treize derniers mois. w Dans la construction, les entrepreneurs maintiennent leur confiance concernant les perspectives favorables de la conjoncture. La confiance des entrepreneurs a une fois de suite fléchi, après s’être légèrement repliée en février. En ce mois sous revue, le solde brut y relatif a reculé à +18,8 % contre +19,2 % et +21,0 % respectivement aux mois de janvier et février derniers.

Cette tendance à l’affaiblissement de la conjoncture dans ce secteur reste expliquée, par l’attentisme qui caractérise les maîtres d’oeuvre de la branche de gros-oeuvres, dont la conséquence est le ralentissement des travaux de construction

sur les différents chantiers. w Dans le secteur des services, l’optimisme qui caractérise les entrepreneurs depuis le mois de juillet 2013 se maintient et tend à se raffermir dans la mesure où au cours du mois sous revue, il se dégage que +11,1 % des entrepreneurs jugent la conjoncture favorable contre +8,5 % un mois auparavant. Cette tendance haussière du solde d’opinions des chefs d’entreprises est expliquée notamment par l’intensification des activités dans les branches de la restauration ainsi que des transports et télécommunications et par l’expansion des services financiers.

Les prix intérieurs. à la deuxième semaine du mois d’avril 2014, l’inflation est restée sous contrôle. En effet, le taux d’inflation hebdomadaire de la semaine sous analyse a progressé de 0,001 point, se situant à 0,023 % contre 0,022 % la semaine dernière, portant ainsi le cumul annuel à 0,450 %. La poursuite de cette tendance établirait l’inflation à fin décembre 2014 à 1,569 %. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 1,318 % contre un objectif de 3,7 %.

Exécution des Opérations financières de l’état.

Au 11 avril 2014, la balance du Compte Général du Trésor indique un déficit de 88,1 milliards de CDF, consécutif aux recettes de 76,5 milliards et aux dépenses de 164,5 milliards. Le solde du Compte Général du Trésor affiche un excédent de 187,0 milliards de CDF en cumul annuel. Par ailleurs, en excluant le paiement de la dette, la situation du Trésor laisse apparaître un excédent de 211,4 milliards et 212,0 milliards respectivement de solde général et de solde primaire.

Les ressources comptabilisées se répartissent en 67,6 % des recettes fiscales et 32,4 % des recettes non fiscales dont 19,3 % de la DGRAD. Quant aux dépenses publiques, les montants décaissés ont été alloués uniquement aux dépenses courantes avec 59,4 % des rémunérations et 24,7 % des dépenses urgentes. (suite en page 12).

notes de conjoncture économique |

Au 10 avril 2014, la masse monétaire connaît un accroissement de 469 millions de nos francs (suite de la page 11).

Plan de trésorerie de la Banque Centrale.

Au 9 avril 2014, l’exécution du plan de trésorerie de la BCC affiche un déficit de 2,9 milliards de CDF résultant des encaissements de 3,7 milliards et des décaissements de 6,6 milliards. En cumul annuel, ce déficit est ramené à 2,8 milliards.

Les encaissements enregistrés de 3,7 milliards, à la date sous analyse, émanent des rubriques «produits d’exploitation monétaire» et «produits d’exploitation

bancaire» qui ont atteint, chacune 14,5 % et 83,6 % du total.

Quant aux décaissements de la période, ils ont été effectués en grande partie au profit des dépenses courantes, soit une proportion de 61,5 %. Les dépenses de politique monétaire et des investissements se sont situées respectivement à 19,9 % et 7,4 %.

L’exécution du plan de trésorerie par rapport aux prévisions du mois se situe à 26,8 % et 47,4 %, respectivement pour les encaissements et les décaissements.

Les encaissements enregistrés de 3,7 milliards, à la date sous analyse, émanent des rubriques «produits d’exploitation monétaire» et «produits d’exploitation bancaire» qui ont atteint, chacune 14,5 % et 83,6 % du total.

Quant aux décaissements de la période, ils ont été effectués en grande partie au profit des dépenses courantes, soit une proportion de 61,5 %. Les dépenses de politique monétaire et des investissements se sont situées respectivement

à 19,9 % et 7,4 %.

L’exécution du plan de trésorerie par rapport aux prévisions du mois se situe à 26,8 % et 47,4 %, respectivement pour les encaissements et les décaissements.

Au cours de la période considérée, la BCC en tant qu’entreprise a réalisé un déficit de trésorerie de 0,8 milliard de CDF lequel, combiné aux charges de politique monétaire, aux débours et autres engagements, affiche un déficit de 2,9 milliards de CDF. SECTEUR EXTERIEUR.

évolution des émissions monétaires en 2014 (en millions de CDF).

Rubrique

Janvier

Prévisions émissions

Février

Mars

AVRIL

Cumul/an

52 000,00

2 350,00

32 125,00

86 475,00

Emissions = (A)

1 931,57

49 946,70

1 365,69

25 273,80

78 517,76

Destructions=B

6 257,15

-

-

-

6 257,15

Emissions nettes ( C)=(A)+(B)

- 4 325,58

49 946,70

1 365,69

25 273,80

72 260,61

122 566,90 80

134,76

87 608,01

13 482,00

303 791,67

dont au Siege

52 554,14

28 640,60

33 780,60

6 976,97

121 952,31

dont au provinces (*)

70 012,76

51 494,16

53 827,41

6 505,03

181 839,36

Recyclage

(*) seulement les versements des banques.

Les facteurs de liquidité bancaire en 2014 (flux en milliards de CDF).

Programmation Réalisation flux

Ecart

AVR 14

03 AVR 14

Facteurs autonomes

20,2

-78,5

-98,7

Facteurs Institutionnels

6,8

-47,6

-54,4

Fact. Auton Fact. Institu (1-2)

13,5

-30,9

-44,3

Le marché des changes.

Le marché des changes a connu une évolution divergente sur ses segments au 11 avril 2014, comparativement à sa situation au 04 avril 2014. En effet, il a été noté des appréciations respectives de 0,1 % et 0,5 % à l’indicatif et sur le marché parallèle contre une dépréciation de 0,4 % sur le marché libre. Il a été enregistré, particulièrement à l’indicatif, un taux de change de 923,78 CDF le dollar le 11 avril contre 924,70 CDF le 4 du même mois.

réserves de change à 1 861,42 millions de USD. Un niveau correspond à 8,9 semaines d’importations.

contrebalancée par la baisse de 7,89 milliards de CDF des Avoirs intérieurs Nets.

De même, la base monétaire au sens strict s’est accrue de 55,80 milliards de CDF, passant de 977,09 milliards à 1.032,89 milliards de CDF, consécutif au comportement des dépôts des banques qui ont augmenté de 58,12 %, passant de 210,38 milliards de CDF à 332,66 milliards. Au niveau des contreparties, cet élargissement s’observe au niveau des avoirs extérieurs nets de 117,47 milliards de CDF, contrebalancé par la baisse des Avoirs intérieurs nets de 62,46 milliards.

Marché monétaire.

Au 11 avril, les transactions sur le guichet des facilités permanentes sont de 134,85 milliards de CDF, portant le cumul annuel à 342,65 milliards de CDF contre un niveau cumulé de 54,4 milliards à fin décembre 2013. (suite en page 13).

SECTEUR MONETAIRE. Offre de monnaie.

Au 10 avril 2014, la masse monétaire s’est chiffrée à 3.482,51 milliards de CDF contre 3.482,04 milliards à fin décembre 2013, soit un accroissement de 469,0 millions de CDF. Cette hausse tient à la hausse des différents dépôts des banques.

Au niveau des contreparties, l’augmentation de la masse monétaire est expliquée par la hausse de 8,36 milliards de CDF des Avoirs extérieurs nets, résultant principalement d’une progression des avoirs extérieurs nets BCC de 117,47 milliards de CDF à suite à des achats de devises évalués à 156,0 millions de USD à fin mars et à 10,00 millions de USD au 08 avril. Situation

Budget en devises et réserves.

Au 10 avril 2014, le plan de trésorerie en devises fait apparaitre un solde mensuel déficitaire de 18,31 millions de USD, résultant d’un niveau d’encaissements de 11,42 millions de USD et des décaissements de 29,73 millions. Sur l’année, ce budget indique un excédent de 135,41 millions de USD, portant les

Guichet Facilités permanentes

VOLUME Taux d’intérêt %

(en milliards de CDF, sauf indication contraire).

Année Mars Total Janv 2014 Févr 2014 Avril 2014 2013 2014 2014 54,4 46,4 59,9 101,5 62,85 270,65 4,5% 5,6 4,5 4,5 4,5 4,5 moyenne

Guichet prêts interbancaires

(en milliards de CDF, sauf indication contraire).

Déc 2013 Janv 2014 Févr 2014 VOLUME

évolution des dépôts de la clientèle des banques.

Taux d’intérêt

Mars 2014

Avril 2014

Total 2014 442,20

64,3

54,0

185,4

173,3

29,5

1,70

1,74

1,70

1,73

1,61

1,69 % Moyenne

Les facteurs autonomes de la liquidité bancaire en 2014 (Flux en milliards de CDF)

décembre 13

janvier 14

février 14

Variation par rapport en 2013 (en %)

Variation février 2014/janvier 2014 (en %)

I Dépôts de la clientèle par types

3 043,76

3 051,04

3 087,01

1,42

1,18

(a) Comptes ordinaires

2 695,68

2 706,23

2 734,86

1,45

1,06

Comptes courants

1 993,66

1 994,14

1 892,74

-5,06

-5,08

Facteurs autonomes (hors circul fiduc)

20,2

-78,5

-98,7

Comptes de chèques

232,81

233,96

354,56

52,29

51,55

a)AEN

140,0

125,3

-14,7

Comptes sur livrets

380,14

387,24

390,48

2,72

0,84

Provisions crédocs

19,00

17,89

19,02

0,10

6,33

b) AIN

-119,8

-203,8

-84,1

Autres

70,07

73,02

78,08

11,43

6,93

Crédits Intérieurs

-126,2

-319,9

-193,7

(b) Dépôts à terme

313,46

312,85

317,77

1,37

1,57

CNE

-83,7

-301,4

-217,7

(c) Dépôts à régime spécial

34,62

31,95

34,37

-0,72

7,58

Créances sur BCM (RME)

-43,4

-20,6

22,8

3 043,76

3 051,04

3 087,01

1,42

1,18

0,9

2,1

1,3

MN

452,24

429,11

464,72

2,76

8,30

Créances sur le secteur privé

NE

2 591,52

2 621,92

2 622,29

1,19

0,01

APN hors BTR

6,4

116,1

109,6

III. Dépôts de la clientèle par province

3 043,76

3 051,04

3 087,01

1,42

1,18

Administration publique

226,76

206,74

211,76

-6,62

2,42

Administration publique locale

24,89

34,75

20,72

-16,76

-40,37

Facteurs institutionnels

6,8

-47,6

-54,4

Entreprises publiques

221,29

201,99

195,11

-11,83

-3,40

a) Encours BTR

1,0

-61,3 -

62,2

Entreprises privées

1 230,41

1 248,34

1 284,11

4,36

2,87

b) Réserves obligatoires

9,8

10,5

0,7

Ménages

1 340,41

1 359,22

1 375,31

2,60

1,18

c) Encours refinancement

4,0

-3,1

-7,2

TOTAL DEPOTS DE LA CLIENTELE

II_Dépôts de la clientèle par Monnaies

Programmation Réalisation flux Avr 14 03 avr14

Ecart

Les facteurs Institutionnels de la liquidité bancaire en 2013 (en milliards de CDF).

Programmation Réalisation flux Avr 14 03 avr14

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1279 | PAGE 12.

Ecart

notes de conjoncture économique |

Stabilité macro-économique et confiance dans l’économie poussent le public vers les banques (suite de la page 12). w Bons BCC. Au 9 avril 2014, l’encours des Bons BCC s’est maintenu à 103,0 milliards, dont 15,00 milliards pour la maturité à 7 jours, 65,00 milliards pour celle à 28 jours et 23,00 milliards de CDF pour celle à 84 jours, dégageant une variation hebdomadaire nulle et une injection annuelle de liquidité de 61,26 milliards de CDF. Le taux moyen pondéré nominal des Bons BCC à 7 jours s’est chiffré à 0,35 %.

S’agissant des marges de positivité, le taux directeur réel se chiffre à 0,68 point et le taux moyen pondéré réel des Bons BCC à 7

jours demeure toujours négatif, soit - 0,97 %. w Avoirs libres des banques.

Au 10 avril 2014, le compte courant des banques a connu une hausse hebdomadaire de 122,27 milliards de CDF, se situant à 332,66 milliards de CDF. Le niveau des avoirs libres est consécutif aux virements bancaires liés à la paie des Agents et Fonctionnaires de l’état. La moyenne provisoire de la réserve obligatoire notifiée pour la période du 15 mars au 14 avril 2014 étant de 221,9 milliards de CDF, il se dégage une marge des avoirs de banques de 110,76 milliards de CDF.

w émissions monétaires.

Au 9 avril 2014, les émissions nettes cumulées se sont établies à 76,92 milliards de CDF tenant à des destructions de 6,26 milliards et des émissions de 83,18 milliards. Le cumul des billets recyclés s’est établi à 322,82 milliards de CDF, représentant 60,0 % en provinces contre 40,0 % au Siège. w Facteurs de la liquidité bancaire.

Au 10 avril 2014, l’interaction entre les facteurs autonomes et institutionnels de la liquidité bancaire s’est traduite par une injection nette

de liquidité de 44,5 milliards de CDF contre une injection programmée de 13,5 milliards de CDF à fin avril. Cette situation est expliquée par l’action des facteurs institutionnels qui ont injecté 66,1 milliards. w Facteurs autonomes.

Les facteurs autonomes ont contribué à une ponction de la liquidité de 21,6 milliards de CDF contre une injection attendue de 20,2 milliards. Cette évolution est liée au comportement des Avoirs intérieurs nets qui ponctionné 139,1 milliards de CDF, sous l’action du Crédit

Rubriques Crédits bruts à la clientèle (1 +2)

1. Crédits nets par terme Crédits à long terme

Crédits à moyen terme

Crédits à court terme Découvert bancaire

Crédits nets en souffrance

2. Provisions pour crédits par monnaies Ventilation des crédits par monnaies MN

ME

Crédits bruts à la clientèle par secteur Administration publique

Entreprises publiques Entreprises privées

Ménages

1 824,76 1 860,53 1 867,49

2,34

0,37

1 764,61 1 800,51 1 804,21

2,24

0,21

78,30

76,48

73,79

-5,76

-3,51

499,09

491,10

494,17

-0,99

0,63

400,62

411,86

392,93

-1,92

-4,60

784,11

Dynamisme de l’Activité bancaire Dépôts de la clientèle des banques. à fin février 2014: w les dépôts bancaires se sont accrus de 1,42 % à fin février 2014 par rapport à décembre 2013 et de 1,18 % d’un mois à l’autre, suite entre autres, aux effets de la stabilité du cadre macroéconomique et de la consolidation de

31-déc.-12

31-déc.-13

29-janv.-14

TPM

Taux directeur

0,20

6,0

1,72

1,39

26-févr.-14

1,08

21-mars-14

0,39

14-mars-14

28-mars-14 03-avril-14

2,0

2,0

0,75

2,0

2,0

0,33

2,0

0,44

Instruments

2,0

63,27

5,19

5,42

Taux MP (BTR) à 84 jours

2,24

0,21

16,71

15,88

2,34

0,38 2,49

129,73

129,61

122,77

-5,36

-5,28

1 055,20 1 088,22 1 053,68 548,82

556,21

602,43

-0,14 9,77

Coefficient de réserve obligatoire

-0,58

-2,62

-3,17 8,31

0,81

1,70

0,73

1,72

0,73

1,73

0,70

1,64

0,62

-0,11

1,19

-0,52

1,27

-0,90

1,29

-0,97

1,30

-0,87

1,31

7,30%

60,02

88,62

1,71

1,11

Taux MP (BTR) à 28 jours

60,15

86,47

0,28

1,07

0,62 point

Taux MP (BTR) à 7 jours

91,01

1,75

0,65

2,00 %

-15,40

1 824,76 1 860,50 1 867,49

0,89

0,93

2,72

Taux directeur

-17,78

1,51

-2,52

Marges

59,21

1 679,32 1 714,62 1 704,67

1,70

3,28

Niveau

69,98

99,54

1,24

Inflation Glissement annuel

état des objectifs de la politique monétaire.

72,01

85,90

la confiance des agents économiques vis-à-vis du système bancaire.

Crédits à l’économie. à fin février 2014: w La progression du crédit à la clientèle, d’un mois à l’autre, de 0,37 % et de 2,34 % par rapport à décembre 2013. w L’augmentation des crédits en monnaie nationale et en monnaie étrangère, respectivement de 16,71 % et de 1,51 %. D’un mois à l’autre, il s’observe un accroissement de 15,88 % pour les crédits en MN alors qu’en monnaie étrangère, ils ont reculé de 0,58 %.

Taux Taux directeur TMP réel Interbancaire réel

2,0

751,09

85,29

4,40

w Facteurs institutionnels.

Les instruments de la politique monétaire ont injecté de la liquidité à hauteur de 66,1 milliards de CDF contre une ponction programmée de 6,8 milliards.

Cette situation est consécutive à l’injection réalisée via les Bons BCC de 61,3 milliards de CDF contrebalancée

714,59

1 764,61 1 800,51 1 804,21

9,73

par l’encours refinancement et des réserves obligatoires qui ont ponctionné respectivement 15,4 milliards de CDF et 10,5 milliards de CDF.

évolution des taux nominaux BTR à 7 jours, du Taux directeur et le taux à l’interbancaire et des taux d’intérêt réels.

évolution des crédits à décaissement à la clientèle (en millions de USD).

Var par Var fév 14/ décem- janvier- février- rap à fin jan 2014 bre-13 14 14 2013 (en (en %) %)

Net à l’Etat de 221,6 milliards alors que la ponction programmée a été de 83,7 milliards de CDF, soit un écart de 137,9 milliards de CDF.

Objectifs de Politique Monétaire Taux d’inflation en glissement annuel

Base monétaire au sens strict (milliards CDF) M2 hors provisions et dépôts en devises (miads CDF (*)

0,44%

-0,87 point

1,96%

0,65 point

w Dépôt en ME: - 8% pour les dépôts à vue - 7% pour les dépôts à terme w Dépôts en MN: -7% pour les dépôts à vue - 3% pour les dépôts à terme Cible

0,30 point

Réalisation

Avril 2014

03 avril 2014

3,7

1,31

Ecart

998,97

990,43

-41,47

1.111,70

1.082,04

-29,66

Taux d’intérêt (en %)

Taux débiteurs I. BANQUES CLASSIQUES Decembre 2012 BANQUES M.N. M.E MOYENNE 30,22 15,36

Janvier 2013 M.N. M.E 22,62 14,58

Février 2013 M.N. M.E 21,57 13,97

31 décembre 2013 M.N. M.E 19,18% 14,84%

31 janvier 2014 M.N. M.E 19,14% 14,84%

28 février 2014 M.N. M.E 17,98% 14,82%

II. BANQUES DE MICROFINANCE BANQUES Decembre 2012 M.N. M.E MOYENNE 48,90

Janvier 2013 M.N. M.E 48,90

Février 2013 M.N. M.E 54,90

31 décembre 2013 M.N. M.E 0,00% 48,90%

31 janvier 2014 M.N. M.E 0,00% 48,90%

28 février 2014 M.N. M.E 0,00% 48,90%

Taux créditeurs I. BANQUES CLASSIQUES BANQUES Decembre 2012 M.N. M.E MOYENNE 4,46 3,51

Janvier 2013 M.N. M.E 6,90 3,10

Février 2013 M.N. M.E 6,61 2,99

II. BANQUES DE MICROFINANCE BANQUES Decembre 2012 M.N. M.E MOYENNE 14,63 2,31

Janvier 2013 M.N. M.E 14,63 2,31

Février 2013 M.N. M.E 14,13 2,30

31 décembre 2013 M.N. M.E 3,87% 3,19% 31 décembre 2013 M.N. M.E 13,34% 3,39%

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1279 | PAGE 13.

31 janvier 2014 M.N. M.E 3,87% 3,12% 31 janvier 2014 M.N. M.E 11,09% 3,96%

28 février 2014 M.N. M.E 3,97% 3,31% 28 février 2014 M.N. M.E 8,65% 3,54%

porte-monnaie |

Le Forum économique mondial de Lagos menacé

A

lors que le pays entendait célébrer sa nouvelle place de première économie du continent en accueillant le Forum économique mondial, les islamistes jouent les trouble-fête au Nigeria.

La capitale nigériane à nouveau frappée par une attaque terroriste. Jeudi soir 1er mai, une voiture piégée a explosé dans une gare routière en périphérie de la ville d’Abuja. 19 morts et 80 blessés au moins.

Le 14 avril, cette même gare avait déjà été ciblée par un attentat le plus meurtrier qu’ait connu Abuja avec 75 morts.

Les attaques attribuées à Boko Haram se multiplient et les autorités semblent quelque peu dépassées.

Le président Goodluck Jonathan répète à l’envi que les violences vont se calmer, mais les faits le contredisent en

Le 1er mai au soir, une voiture piégée explose dans une gare routière en périphérie d’Abuja faisant 19 morts. DRoits réservés.

permanence. Depuis le début de l’année, il faut savoir que les attaques sont quasi quotidiennes dans l’extrême nord-est du pays. Elles ont, selon une estimation d’Amnesty International, tué plus de 1.500 personnes au cours des quatre derniers mois. Et cela inquiète de plus en plus les Nigérians, surtout depuis l’enlèvement des quelque 200 lycéennes à Chibock qui suscite une vague d’indignation sans précédent à la fois sur les réseaux

sociaux, dans les journaux et dans la rue.

Jeudi, de nombreuses marches du 1er Mai étaient placées sous le signe de «Libérez nos enfants». En clair, les autorités nigérianes sont sous pression d’autant plus que les violences semblent s’étendre à Abuja.

C’est la deuxième fois en trois semaines que les abords de la capitale fédérale sont touchés, au même endroit, à Nyanya.

Cet attentat à la voiture piégée n’a pas été revendiqué, mais les

soupçons se portent sur la secte islamiste Boko Haram. le Forum mondial est-il menacé?

Pour les autorités nigérianes, ces deux attentats en moins de trois semaines aux abords d’Abuja sont un coup dur. Alors que le pays entendait célébrer sa nouvelle place de première économie du continent en accueillant le Forum économique mondial, les islamistes jouent les trouble-fête et

Les filles kidnapées données en mariage... au Cameroun

D

es semaines après leur disparition, la situation reste très floue sur le sort qui a été réservé aux jeunes filles. Rencontre avec David Zounmenou.

La situation reste confuse avec l’inquiétude des parents et des familles dont les enfants ont été kidnappés. Mais cela dénote également l’inefficacité des services nigérians qui continuent de nuire aux efforts de lutte contre Boko Haram.

On voit le danger que représente la porosité des frontières quand 200 et même plus de personnes peuvent traverser la frontière sans se faire remarquer par les forces de sécurité.

S’agit-il là des frontières du Tchad et du Cameroun?

La plupart de ces enfants auraient été distribués et donnés en mariage aux membres de Boko Haram qui se trouveraient de l’autre côté de la frontière du Tchad et du Cameroun, créant ainsi déjà un incident diplomatique entre les pays voisins puisque les sénateurs nigérians mardi ont ouvertement accusé le Cameroun et le Tchad, de ne pas être très coopératifs pour aider le Nigeria à retrouver les enfants qui sont perdus.

Les familles ne sont pas contentes. Elles se posent de questions: comment est-il possible que plusieurs dizaines, voire centaines de personnes soient déplacées sans que les autorités, les militaires, puissent en être avertis ou soient au courant?

C’est une préoccupation majeure dans la lutte contre Boko Haram. Les services nationaux ou les services fédéraux nigérians ont fait montre de profonds dysfonctionnements. Il y a surtout manque de confiance en la capacité des forces de sécurité du Nigeria d’en venir à bout de cette organisation qui continue de mettre à mal la souveraineté et l’intégrité, sinon la sécurité des individus au Nigeria.

C’est à cette question que le gouvernement fédéral devrait s’attaquer s’il veut vraiment avoir le dessus sur Boko Haram.

Est-ce un problème de décision, de moyens, de matériels?

Non, c’est plutôt un problème de cohérence entre les différentes structures parce qu’entre les initiatives des militaires et les autres initiatives qui sont prises, il n’y a pas de cohérence. Le service de renseignement ne communique pas avec la police qui ne communique pas avec l’ar-

mée. Il y a des conflits de personnalités, il y a des tentatives de sabotage des efforts des uns et des autres. Tout cela nuit aux initiatives nationales pour défaire Boko Haram et restaurer la paix et la stabilité dans les trois états qui sont affectés par ce phénomène.

On parle de mariages forcés de l’autre côté de la frontière...

Apparemment, il y a des groupes d’autodéfense qui se sont formés. Et c’est la raison d’ailleurs pour laquelle les familles de ces enfants ont été identifiées et kidnappées puisque les ravisseurs mentionnaient le fait que le sort qui est tombé sur eux émane de la décision de ces groupes d’autodéfense de se lever contre Boko Haram.

Donc la punition se serait manifestée dans ce sens. Ces groupes d’autodéfense ont relayé l’information que la plupart des filles kidnappées ont été données en mariage aux membres de Boko Haram qui se trouveraient de l’autre côté parce qu’on les a vues dans la forêt, à quelques kilomètres des baraques et des centres militaires.

Ce genre de kidnapping rappelle ce qui se passait dans d’autres régions d’Afrique. On pense à l’Ouganda

avec le groupe de Joseph Kony...

Il faut dire qu’il y a un changement de stratégie dans les initiatives de Boko Haram car les institutions de l’état sont maintenant protégées. Il faut peut-être désormais tourner l’attention vers des cibles vulnérables, c’est-à-dire des populations, des écoles...

C’est ça qui a motivé le gouvernement à donner des ordres pour que les écoles et les institutions non militaires, les institutions qui ne représentent pas vraiment l’autorité de l’état, soient protégées de façon plus efficace que par le passé.

Les parents sont en colère, des femmes en colère. Comment réagit l’opinion à cette affaire sans précédent au Nigeria?

L’opinion est surprise par le manque de réactions et de sévérité des autorités et de l’inefficacité des services fédéraux parce que quelques jours ont passé et on n’a toujours pas d’informations fiables sur les enfants kidnappés. On n’a pas non plus d’information sur leur nombre.

Il y a véritablement un problème qui se pose au plus haut niveau de l’état et qui montre à quel point les autorités nigérianes ont échoué à assurer la sécurité de leurs citoyens.

remettent en cause le dispositif sécuritaire de la capitale fédérale.

Les check-points et autres contrôles mis en place depuis le 14 avril dernier n’ont en effet pas permis d’éviter un nouvel attentat à la voiture piégée.

Malgré tout, les organisateurs de ce Davos africain qui doit se dérouler du 7 au 9 mai prochains refusent de céder à la campagne de terreur. Dans un communiqué publié ce vendredi, ils ont déclaré que la rencontre de trois jours était maintenue la semaine prochaine, ajoutant que les mesures de sécurité étaient fiables.

«Il n’est pas envisagé de procéder à un quelconque changement

du programme ou du contenu de la rencontre», dit le texte.

Il y a quinze jours, la ministre des Finances Ngozi Okonjo-Iweala, soucieuse de rassurer les investisseurs, avait annoncé le déploiement de 6.000 policiers et soldats pour surveiller des les rues de la capitale. Mais ce vendredi, le gouvernement a annoncé la fermeture des écoles et des bâtiments gouvernementaux à Abuja durant le Forum économique mondiale. La fermeture des grandes entreprises est également recommandée.

Selon le communiqué officiel, il s’agit de « faciliter la circulation dans la capitale fédé-

rale et le déplacement des participants à cette rencontre». Au Nigeria, une marche de protestation s’est tenue organisée mercredi 30 avril à Abuja pour retrouver les lycéennes enlevées le 14 avril à Chibok, dans le nord-est du pays.

Un rapt de masse.

Les parents dénoncent l’indifférence des autorités. Beaucoup de rumeurs laissent entendre, par exemple, que certaines lycéennes auraient été mariées de force à des membres de la secte islamiste. Entretien avec David Zounmenou, chercheur à l’Institut d’études de sécurité (ISS) basé à Pretoria, en Afrique du Sud.

rend extrêmement difficile la lutte contre cette forme de terrorisme. Il est important d’inscrire cette violence dans le contexte plus général de la violence politique au Nigeria. Il y a un lien très clair entre la corruption dans ce pays et la négligence de plusieurs régions avec ce cycle de la violence.

et aux responsables politiques du Nord; les gouverneurs des états du nord du Nigeria précisément, parce qu’il estimait qu’au fond il s’agissait de musulmans qui n’étaient pas tout à fait honnêtes dans leur volonté d’appliquer la charia.

La première économie du Continent se trouve dans une position critique

A

près le rapt de 100 jeunes filles du lycée de la ville de Chibok, état de Borno (nord-est du Nigeria), Gilles Yabi, consultant indépendant sur les pays d’Afrique de l’Ouest, estime qu’à moyen terme l’ensemble régional est potentiellement menacé.

Même s’il y a déjà eu un attentat contre le siège des Nations unies à Abuja il y a quelques années, ce fut un bilan beaucoup moins important. Il ne faut pas oublier que ce n’est pas le plus important de la série des violences commises par Boko Haram. Il y a eu à Kano notamment plus de 250 morts au début de l’année 2012.

Et on a eu au cours des derniers mois une série d’attaques extrêmement violentes contre des collèges, contre des lycées. Et donc on est vraiment dans une série d’attentats et de pur terrorisme au Nigeria, en particulier dans la moitié nord du pays.

Est-ce que le Nigeria glisse petit à petit dans un cycle de violences?

Ce n’est pas nouveau.

Les attaques de Boko Haram ont commencé autour de l’année 2010, même si le groupe existe depuis bien plus longtemps. Cette escalade de la violence a démarré à partir de l’assassinat de l’ancien leader de Boko Haram par la police nigériane en 2009. Et un autre leader, Abubakar Shekau, a pris la tête du groupe. Là on est dans un scénario réellement d’éclatement du groupe en plusieurs factions qui ne sont pas nécessairement coordonnées, ce qui

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Le gouvernement a-til le pouvoir de lutter contre ces actions terroristes?

Le gouvernement semble avoir tout tenté ces dernières années.

Le président Goodluck Jonathan n’arrête pas de promettre, à la suite de chaque attentat, une réaction décisive contre Boko Haram. Il y a eu un état d’urgence qui a été proclamé dans trois états du nord du Nigeria depuis l’an dernier: les états de Borno de Yobe et d’Adamawa.

Malgré ce déploiement militaire extrêmement important, y compris l’utilisation d’hélicoptères et donc de moyens aériens par l’armée nigériane, Boko Haram continue à frapper, cette foisci à nouveau à cinq kilomètres d’Abuja, la capitale fédérale. Il y a très peu de solutions à court terme, parce que cette situation a été créée par la déliquescence du pays sur les plans économique, politique, et quasiment éthique. Et cela produit aujourd’hui un cycle de violences qui est extrêmement difficile à contenir.

Quelles sont les motivations de Boko Haram?

Il revendique l’application de la loi islamique, la charia, au Nigeria et en particulier dans la moitié nord du pays.

Au départ, il s’attaquait aussi aux leaders religieux musulmans

La stabilité du Nigeria est-elle menacée?

Le Nigeria est un pays extrêmement important, le plus peuplé d’Afrique, devenu paradoxalement la première économie du continent. On voit bien que, malgré sa puissance économique, ce pays est embarqué dans un cycle de violences qui est extrêmement grave. à Lagos, on est très loin d’Abuja et on est encore plus loin de ce qui se passe dans les états du Nord-Est. La déstabilisation régionale est possible, en particulier si l’élection à venir en 2015 se traduit par un déferlement de violence. On risque alors une jonction de la violence de Boko Haram dans le Nord avec une possibilité d’attentats jusqu’à Abuja. On risque en outre d’avoir des foyers de violence dans le Middle Belt, où se produisent traditionnellement des affrontements à connotation ethnique, mais qui sont fondamentalement politiques et économiques. On risque enfin d’avoir un retour de la violence dans la zone pétrolifère du Delta du Niger, d’où est originaire Goodluck Jonathan.

On avance vers une période qui va être extrêmement critique pour la stabilité du Nigeria évidemment. Si le Nigeria est fragilisé, c’est l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest qui sera menacé.

C’est une Maserati Alfieri rêve d’auto |

T

Séduit par cette Maserati Alfieri et vous voulez l’acquérir très vite? Il faudra attendre un petit moment. Le temps d’abord au SUV Levante, prévu 2015. droits réservés. style se fait nettement rès ocplus râblé. La poupe cupé par fuyante accueille une le lanlunette très inclinée cement et de larges hanches, de deux alors que le faciès grandes évoque la Ghibli, en berlines, et la prépanettement plus intiration de son premier midant: les phares SUV, Maserati sems’aiguisent encore et blait provisoirement viennent ici rejoindre ranger des coupés. une grande bouche Mais à Genève, le à la dentition plus Trident dégaine un acérée que jamais. concept de sportive L’habitacle se réqui n’a rien d’innovèle quant à lui plus cent. Pour atteindre épuré qu’à l’accoules objectifs de ventes tumée, même si une ambitieux qui lui ont horloge à aiguilles été fixés, Maserati ne ovale répond toujours peut plus se contenprésent. Pour fêter le ter d’un coupé, d’un centième anniversaire cabriolet et de la de Maserati, cette limousine QuattroAlfieri représente porte. Outre la roudonc un joli cadeau. tière Ghibli, déjà sur D’autant qu’elle le marché, la marque abrite un ténor sous va bientôt lancer son son long capot: le V8 premier SUV, baptisé 4.7 atmosphérique de Levante. Et les sporti460 ch, associé à une ves, dans tout ça? Le boîte robotisée six salon de Genève vient rapports. rappeler que leurs Reste que l’entrée jours sont loin d’être en série de ce coupé comptés, grâce au devrait intervenir propulsion à moteur Une meilleure nouvel- léger que son donrépartition du poids L’empattement, lui, concept Alfieri. après celle du SUV avant est nettement le pour la sportivité neur d’organes, ce 47/53 entre l’avant diminue de 24 cm, Bâti sur une plateLevante, prévu pour plus court que son que pour les passacoupé Alfieri se taret l’arrière. Par la alors que la hauteur forme de GranTu2015. aîné: 29 cm de moins. est réduite de 7 cm. gers arrière. Plus gue par ailleurs d’une même occasion, le rismo, ce coupé 2+2

Jaguar Tata? Rassurez-vous, plus que jamais Jaguar

A

ssagie, Jaguar, depuis son rachat par Tata? Détrompezvous: la vénérable firme anglaise porte son nom mieux que jamais.

Jaguar plus que jamais. ous en doutez? Embarquez à bord de ce féroce coupé XKR, revigoré par son inédit V8 à compresseur de 510 ch. Ligne droite du circuit de Monteblanco à 60 km de Séville (sud de l’Espagne). Après m’être extrait en force du virage précédent, je fais sonner la charge du V8 de ce gros coupé anglais: 230, 240, 250 km/h… à moins de 200 m de l’épingle, j’écrase la pédale de

Faire marteler le V8 en le muant façon bombardier? Il suffit de le vouloir... droits réservés. frein. À cause des palettes inaccessibles pour moi, car fixées sur la jante du volant à «9 h 15», quand mes mains sont naturellement à «10 h 10», j’ai laissé la boîte «six» sen mode automatique. Je ne le regrette pas. Les rétrogradages s’enchaînent en rafale, ponctués du

petit coup de gaz qui va bien, dans un léger déhanchement du train arrière synonyme de limite toute proche. Braquage tardif vers le point de corde, réaccélération d’abord douce, puis franche, et c’est parti pour une figure libre, pneus arrière fumants… Pas trop mal

contrôlée d’ailleurs cette dérive!

Forcément, avec ce furieux 5.0 V8 inédit à injection directe et compresseur soufflant ses 510 ch, mais surtout ses 625 Nm dès 2.500 tr/mn sur le seul train arrière, il faut être méfiant.

D’autant que la Jaguar, légèrement res-

tylée pour l’occasion, est désormais équipée d’un autobloquant piloté.

Un dispositif capable d’exploiter au mieux l’adhérence des très larges pneus, mais qui complique aussi la maîtrise du XKR une fois cette limite dépassée… Du moins quand l’antidérapage

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1279 | PAGE 15.

DSC est désactivé, comme ici.

Enchaînements de courbes négociées à haute vitesse, où je sens le nez tirer doucement vers l’extérieur, puis trois virages vraiment serrés exigeant de grosses décélérations : même les freins auront tenu malgré les presque 1.800 kg.

Qui aurait pu croire ce gros matou aussi à l’aise sur circuit alors qu’il n’est pas du tout conçu pour ça? Beau travail!

Après cette séance de torture, la route n’est qu’une formalité pour cette Jaguar. Capable de s’adapter en toutes circonstances à l’état de la chaussée et au rythme de conduite, sa suspension pilotée en continu m’isole assez bien du macadam aux basses vites-

ses, tout en limitant au maximum les mouvements du XKR à allure soutenue.

Toujours sur le bon rapport, la boîte auto semble lire le profil du trajet emprunté et déjà connaître mes intentions. Quelle anticipation!

De plus, en mode S, elle se montre encore plus réactive, et toujours aussi douce.

Un bonheur. Alors, que manque-t-il à ce coupé sportif? Une direction moins assistée pour mieux ressentir les limites d’adhérence, surtout sur le mouillé.

Et des sièges offrant un meilleur maintien latéral, car l’efficacité diabolique de cette anglaise permet d’entrer à des vitesses inavouables dans les grandes courbes… à condition d’oser.

On déteste et on aime Rihanna divers |

F

La publication de ses clichés dans le magazine français Lui montrant les seins de la star, ont donné lieu à des remous médiatiques, mais qu’importe! Elle a risposte. Dréservés. ace aux des dessins d’elle, sociaux, les clichés donné lieu à un branQue penser des seins talent, à se vautrer ribles. Ils sont moches remous dévêtue évidemment. ont été censurés et les le-bas de combat sur de Rihanna en coudans des positions comme tout!». N’emmédiatiC’est dire si ses phocommentaires négale plateau du Grand 8 verture de «Lui»? que je trouve très peêche, le programme ques sustifs se sont multipliés: lors du débat réunistos nues faites pour Si Laurence Ferrari pornographiques?», a battu un nouveau cités par le magazine français face à cette polémique sant les journalistes fut choquée par la l’ancienne ministre record d’audience, la publiLui ont créé un buzz. grandissante, la star Laurence Ferrari prestation de la chan- Roselyne Bachelot a avec 240.000 téléscation de ses clichés, Mais il semblerait internationale a réagi, et Audrey Pulvar et teuse: «Franchement fait part de sa dépectateurs soit 4,8% la star noire américai- qu’elle soit allée un non sans humour. l’ancienne ministre mais qu’est-ce qu’elle ception. «Je suis très de part d’audience! ne a répondu en puOn rappelle qu’en peu trop loin... En à la Santé Roselyne fait cette jeune femdéçue par ses seins. Je Donc, on déteste et on bliant sur Instagram effet, sur les réseaux France, ces clichés ont Bachelot sur le thème: me, qui a pourtant du ne les trouve pas teraime Rihanna!

37 millions de décès évitables

C

Moins de sel, moins de cigarettes, moins d’alcool et... on vivrait plus longtemps. DRoits réservés igament, selon un article 16 millions de décès revenus et à revenus publié dans la revue rettes, parmi la population moyens qui bénéficiealcool, médicale britannique mondiale des 30 à 70 raient le plus de tels alimen- The Lancet. ans et éviterait 21 mil- efforts, avec 31 miltation lions de morts préma- lions de morts prétrop Simplement turées parmi les plus maturées évitées ou limiter les exsalée... au moins 37 de 70 ans. retardées. millions de décès précès...

Les deux éléments Respecter ces objecmaturés pourraient Ces objectifs de vie prépondérants pour tifs de vie plus saine être évités d’ici 2025 à plus saine consistent agir sur l’espérance permettrait «d’acl'échelle de la planète à réduire du tiers ou de vie sont le tabac et centuer la baisse si la population adop- de moitié la consoml’hypertension artéde la mortalité par tait globalement un mation de tabac, à rielle, qui est un facmaladies cardiovascumode de vie plus sain, limiter de 10 % celle teur de risque imporlaires et par maladies affirme une étude d’alcool, à réduire de tant pour les maladies respiratoires chropubliée samedi.

30 % la quantité de cardiovasculaires et niques, de réduire le Des scientifiques de sel consommé. Cela qui peut être combatnombre de morts par l’Imperial College de réduirait de 25 % le tu par médicaments cancers du poumon et nombre de personnes Londres ont calculé et aussi en pratiquant de l'estomac, et d'inque l’élimination ou souffrant d’hyperten- des exercices physiverser la tendance en la réduction de six sion artérielle et stop- ques et en réduisant la matière de mortalité facteurs de risques perait la hausse du consommation de sel. liée au diabète», selon pour la santé pernombre de personnes Le principal signace spécialiste de santé, obèses et diabétiques. mettrait d’empêcher taire de l’étude, le Pr nutrition et environou de retarder 37 Cet effort permettrait Majid Ezzati, précise nement, cité dans millions de personnes d'éviter ou de retarque ce sont les poun communiqué du de mourir prématuré- der, d’ici 2015, plus de pulations à faibles Lancet.

Neuf groupes majeurs pour le Mobile Money africain

A

La Directrice générale de GSMA, Anne Bouverot approuve. DR fin d’étendre ragée par l’Association ce générale de GSMA, mondiale des opéraAnne Bouverot a eu à l’Afrique et aux teurs télécoms (GSMA) ces mots encoura- dont l’une des messes geants: «Nous avons régions du Moyen-Orient l’ina lieu une loin l’an à vu les bénéfices signiBarcelone - à travers ficatifs de l’inclusion clusion financière que son programme Mobile financière par mobile suscite les services de transfert d’argent sur Money interopérability dans les pays dévelopmobile, neuf groupes (MMI) qui inclut aussi pés et les opérateurs majeurs des télécomdes opérateurs téléreconnaissent qu’à tramunications (Bharti coms d’autres régions, vers la collaboration, Airtel, Etisalat, Millila mise en commun il y a des opportunités com, MTN, Ooredoo, de tous les réseaux de pour étendre cette inOrange, STC, Vodatransfert d’argent par clusion financière bien fone et Zain) envisamobile des neuf opéau-delà». gent de rendre interorateurs majeurs, devra D’après ses recherpérable leur service d’abord identifier les ches, la GSMA a déMobile Money. meilleures pratiques montré que le nombre Réunis ensemble, les dans le domaine et les d’utilisateurs actifs neufs opérateurs totapartager, élaborer les du service de transfert lisent près de 582 mil- guides de conduite et d’argent par mobile lions de connections les procédures, créer continue de croître ramobiles à travers 48 des notes de perforpidement avec plus de pays d’Afrique et du mances et des supports 61 millions de comptes Moyen-Orient. Encou- de régulation. Directriactifs en 2013.

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Mettre les gaz en période d’incertitude

C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.

Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.

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Quatre aliments qui vous boostent l’homme

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es troubles de l’érection peuvent être frustrants pour les couples qui y sont confrontés. De nombreux hommes à partir de 40 ans peuvent y être sujets de temps en temps et les causes ne manquent pas: stress, problèmes psychologiques, testostérone en berne ou autres raisons médicales.

relâcher et augmenter le flux sanguin vers le pénis.

Outre les traitements contre les dysfonctionnements érectiles, un régime alimentaire peut être recommandé pour une meilleure santé sexuelle. Des aliments peuvent en effet booster les niveaux de testostérone et d’oxyde nitrique, ce qui entraînerait une meilleure fonction érectile sans exposer aux dangers des médicaments contre la dysfonction érectile.

Des aliments connus peuvent booster les niveaux de testostérone et d’oxyde nitrique. DRéservés. de nitrates de tous les l’organisme, l’arginine. panne d’érection. Elles dans votre bouche L’arginine contribue à fonctionnent d’une quand vous les mangez. légumes. Attention cependant à une trop stimuler la testostérone L’estomac convertit manière similaire au forte consommation et est utile pour les Viagra en augmentant les nitrates en oxyde qui pourrait accélérer le hommes atteints de les niveaux d’oxyde nitrique, ce qui dilate vieillissement. dysfonction érectile. La nitrique, qui dilate les les vaisseaux sanguins pastèque est également vaisseaux sanguins et la circulation La pastèque. riche en lycopène, qui et augmente le flux sanguine, similaire La pastèque contient aide naturellement sanguin vers le à l’action de Viagra. de nombreux éléments vaisseaux sanguins à se pénis (les érections Les carottes, les radis, intéressants d’un point exigent une bonne le céleri, la laitue et La betterave. de vue nutritionnel, circulation sanguine). les feuilles de navet Les racines de betterave Les betteraves sont comme la citrulline, sont également riches seraient l’un des qui sert à synthétiser naturellement riches en nitrates, mais la meilleurs aliments pour en nitrates, qui sont un autre acide racine de betterave aider les hommes en aminé capital dans transformés en nitrites a le plus haut niveau ’avezvous jamais entendu parler, dans votre adolescence, de ce scénario catastrophe, d’une «bête à deux dos» emmenée sur un brancard aux urgences afin de libérer monsieur de l’étreinte?

Le phénomène a même un nom (penis captivus) et un traitement.

Catherine Blanc, sexologue et psychanalyste, revisite ce préjugé.

Mais sur quoi s’appuie cette idée du penis captivus? Pour ceux qui ont eu des chiens, ils n’auront Rihanna s’expose pour Lui se vautrant dans des positions très pornographiques. droits réservés. pas manqué de ranlerenaissance du support D8. Impossible pour les a ainsi déclaré avec son noter, à l’occasion bas de grâce à Frédéric Beigdrôles de dames de la franc parler habituel de certaines combeder, le buzz est perTNT de ne pas évoquer Roselyne Bachelot. copulations, le manent pour le média les photos de Rihanna.

Une réaction qui n’a bat départ précipité sur le qui devrait faire exploSi Laurence Ferrari est pas manqué de faire de la femelle alors plaser ses ventes grâce à la pour sa part choquée réagir et le buzz sur les que le mâle restait teau couverture Rihanna. par la prestation de la réseaux sociaux. Même accroché. D’un du Grand 8. Un vaste chanteuse: «FrancheAudrey Pulvar a par la seau d’eau froide, «Je suis ment mais qu'est-ce suite décidé de prendre débat a animé le plal’affaire était teau composé de Lautrès déçue». qu'elle fait cette jeune la défense de Rihanna, réglée; mais, si les rence Ferrari, Audrey Il faut bien reconnaître femme, qui a pourtant de son corps, mais yeux chastes s’en Pulvar, Roselyne que le résultat est plutôt du talent, à se vautrer également de son choix trouvaient soulagés, Bachelot, Hapsatou Sy pertinent. Si les coulis- dans des positions que de poser nue. Une noules fantasmes, eux, ses du shooting avaient je trouve très pornogra- velle fois, D8 et «Le et Elisabeth Bost: Que allaient bon train. penser des seins de Ridéjà fait beaucoup phiques?».

Grand 8» font le buzz Pourtant, ce qui hanna en couverture de parler, la couverture Les chroniqueuses ont preuve que le format est vrai pour le «Lui»? Un grand mode «Lui» et les quelde leur côté longuecommence à faire son chien - appelé ment de télévision que ques photos officielles ment débattu sur la trou dans le monde téamarrage ou nouage vous pouvez revivre dévoilées font saliver beauté physique de Rilévisuel. Un jour après - ne l’est pas pour dans notre Zap People. beaucoup de personnes hanna. Tandis Hapsatou encore, le programme l’homme, tant sa Après des semaines de sur la toile.

Sy et Audrey Pulvar a battu un nouveau physiologie pénienne rumeurs en tout genre Rihanna fidèle à son mettaient en avant la record d’audience, avec est différente. sur les dernières phoattitude provocante ne poitrine naturelle de la 240 000 téléspectaChez l’animal, tos nues et ultra sexy cache plus rien de son chanteuse, l’ancienne teurs soit 4,8% de part l’extrémité libre de Rihanna, la vérité a corps et enchaîne les ministre Roselyne d'audience! et visible du pénis enfin éclaté. positions suggestives.

Bachelot a fait part Une belle perforest essentiellement La nouvelle petite amie Comme souvent, il y a de sa déception. «Je mance qui prouve que formée par son du rappeur Drake avait toujours des réfractaisuis très déçue par ses la chaîne peut aussi gland, dont la en réalité pris la pause res. Exemple récent seins. Je ne les trouve fonctionner sans Cyril particularité est pour le magazine franavec l’émission «Le pas terribles. Ils sont Hanouna. Enfin presd’avoir un bulbe çais «Lui». Depuis la Grand 8» diffusée sur moches comme tout!» que.

Les tomates cuites.

Les tomates, comme la pastèque, sont également riches en lycopène, qui améliore la circulation sanguine.

La goyave et les abricots sont d’autres bonnes sources de lycopène. Attention toutefois à éviter les tomates en conserve.

En effet, les boîtes de conserve sont bordées de bisphénol-A (BPA), un anti-androgène qui bloque l’action normale de la testostérone dans le corps, augmente le risque de cancer de la prostate et réduit la fertilité des hommes.

L’avoine.

Si l’avoine (les flocons d’avoine, le gruau, le porridge) n’est pas à priori un aliment sexy, elle serait cependant utile contre les troubles de l’érection. Le gruau (préparation de grains de céréales, tels que

l’avoine à gruau, le blé ou l’orge perlé, dépouillés de leur enveloppe corticale par une mouture incomplète), comme la pastèque, contient de l’arginine. Si ces aliments peuvent être utiles pour booster la vie sexuelle, il est utile d’informer votre médecin (ou celui de votre conjoint) s’il éprouve des changements dans sa fonction érectile.

Il pourrait y avoir d’autres problèmes médicaux à l’origine des symptômes.

Beaucoup d’hommes ne sont pas conscients du fait que l’un des premiers signes de problèmes cardiaques est la dysfonction érectile. Le diabète, l’obésité, l’anxiété, la dépression, le stress, le tabagisme ainsi que l’utilisation de certains médicaments... peuvent également être à l’origine de l’impuissance. Alors, armez-vous.

On peut restez coincé

Rihanna s’expose pour Lui comme jamais vous ne l’aviez vue

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érectile sur sa partie arrière qui, une fois gonflé, fixe le gland dans le vagin de la femelle pour la saillie.

Convenons que nous ne sommes pas des chiens et revenons à notre histoire humaine. Souvenonsnous de notre première fois, de cette inquiétude à l’idée d’oser contracter notre vagin, de tenter d’aspirer et, qui sait, de coincer ce pénis si nouveau. Quant aux hommes, se souvenant par exemple d’avoir, gamins, passé la tête entre des barreaux sans pouvoir se dégager, nombreux sont ceux à s’inquiéter d’être pris au piège lors de ce premier coït. appeler police secours.

Par ailleurs, si rôde le risque, que n’imaginet-on du traitement!

La solution consisterait d’abord à se déhancher jusqu’à votre téléphone afin d’appeler des secours, souvent pompiers dans des pays d’Occident développé. À attendre ensuite qu’ils arrivent, enfoncent la porte, vous embarquent dans l’ambulance, puis vous retransfèrent sur la table de consultation d’un hôpital, le tout alors que vous êtes toujours scotchés l’un à l’autre. Attendre encore qu’un médecin expérimenté décide de mettre son plus petit doigt…Où? Dans l’anus de madame,

prétendument pour détendre le muscle releveur de l’anus, supposé contracté involontairement, et ce, pendant un temps infini, alors que toutes les crampes que connaît le corps, y compris d’origine épileptique, durent généralement moins d’une minute.

Quelle merveilleuse construction tout droit sortie de l’imaginaire! Elle attire une fois de plus l’attention sur la crainte de l’homme et de la femme quant à la possible voracité féminine.

Sur ce vagin qui, telle une bouche, pourrait enserrer et mordre tant son désir serait insatiable.

Faire l’amour nécessite aussi de sortir du champ familial pour aimer ailleurs, ce qui génère, chez certains, un sentiment de culpabilité qui renforce la crainte de cette première fois et fait fantasmer la fatale sanction.

Mais rendons-nous à l’évidence de l’impossibilité d’une telle situation : avezvous déjà réussi à garder le sexe de votre conjoint en vous sans l’enserrer de vos jambes alors qu’il ne le voulait pas? Et vous, monsieur, avez-vous connu beaucoup d’érections en situation d’angoisse?

L’Ukraine condamnéé interna t i o n a l

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Poutine hésite entre intervention militaire directe et indirecte chez son voisin

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epuis le 25 avril, les soldats russes sont prêts, massés aux frontières, dans l’attente d’un ordre qui ne vient pas. Que cherche Vladimir Poutine? Un prétexte? Le drame d’Odessa, dont les images défilent en boucle sur les écrans russes, était l’occasion toute trouvée, la preuve manifeste de «l’incurie criminelle» des autorités de Kiev.

Et la Russie, comme le répète la propagande, «n’abandonne pas les siens». Pourtant, à en croire son porte-parole, le président russe n’a pas encore pris de décision.

vers la Nouvelle Russie, «Il réfléchit, car les enjeux sont énormes», observe Pavel Felgenhauer. Expert des questions de défense pour le journal Novaya Gazeta, il avait, dès le printemps 2008, annoncé la guerre de Géorgie pour août. À l’époque, personne ne l’avait pris au sérieux. Selon lui, le Kremlin planche sur un vaste plan d’annexion de la «Novorossiya» (Nouvelle Russie), terme forgé à l’époque tsariste, qui désigne la ceinture sud de l’Ukraine, du Donbass à la Transnistrie, région séparatiste de Moldavie, où la Russie entretient une garnison. «C’est au Sud que se trouve tout ce qui intéresse Moscou: Odessa, mais aussi Nikolaev et Zaporojié, où sont construits nombre de nos équipements militaires».

Pour cela, il faut des hommes. Or, Vladimir Poutine s’est déjà engagé à démobiliser 130.000 appelés d’ici à la mi-mai. «Les 40 ou 50.000 hommes massés aux frontières sont tout ce dont la Russie dispose à court terme.

Rationnellement, nous n’avons pas les moyens de nous lancer dans une telle opération», ob-

ont été abattus par des lance-roquettes qui ne peuvent être maniés que par du personnel soigneusement formé. Pour moi, c’est la preuve définitive que le noyau dur des combattants de Sloviansk est composé des «spetznaz» du GRU (le renseignement militaire russe, NDLR), probablement des officiers à la retraite, pilotés directement par le Kremlin».

La libération subite des otages de l’OSCE s’inscrit dans ce contexte. Vladimir Loukine, le médiateur russe dépêché vendredi à Sloviansk, «n’a rien négocié du tout, ironise Felgenhauer. Il a suffi d’un coup de fil de Moscou». Guerre ouverte ou guérilla téléguidée? Quelle que soit la décision de Vladimir Poutine, l’Ukraine, sous sa forme actuelle, semble condamnée.

« Nous sommes allés si loin qu’il est presque impossible de trouver un compromis», dit Alexander Golts, un expert militaire indépendant. Si Poutine (photo) n’opte pas pour un vaste plan d’annexion de la «Novorossiya» (Nouvelle Russie), ce sera une confédération très lâche permettant à la Russie d’assujettir la «Novorossiya» sans ouvrir le feu aux portes de l’Europe. dR.

serve l’expert militaire indépendant Alexander Golts. «La fenêtre de tir est étroite, nuance Pavel Felgenhaeur. Soit Poutine y va maintenant, soit il faudra attendre la fin de l’été, le temps de former de nouveaux soldats».

Autre élément, tout sauf anecdotique, les conditions météorologiques défavorables.

«Notre aviation n’aime pas le mauvais temps», lance Felgenhauer.

La pluie pour sauver l’Ukraine? On s’étouffe. Autre piste: une confédération très lâche, qui permettrait à la Russie d’assujettir la «Novorossiya» sans ouvrir le feu aux portes de l’Europe. C’est pour Moscou le sens de l’accord de Genève, brandi par Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, comme la seule issue au conflit. «Nous sommes allés si loin qu’il est presque impossible de trouver un compromis, s’inquiète

Alexander Golts. Il faut s’attendre à une déstabilisation durable des régions de l’Est et du Sud, ce qui va permettre à la Russie de décréter la présidentielle

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du 25 mai illégitime et surtout de prouver à l’Occident que toute incursion dans l’espace post-soviétique est vouée à l’échec et au chaos». Pour cela, point

besoin de chars. Quelques «petits hommes verts» bien entraînés suffisent. Pour Pavel Felgenhauer, l’implication des forces spéciales russes dans l’est de

l’Ukraine ne fait plus de doute. «Tout s’est clarifié avec l’opération lancée par l’armée régulière sur Sloviansk (le 2 mai, NDLR). Les hélicoptères de l’armée

«Le retournement économique arrive» en France rançois Hollande, qui entre, début de cette semaine, dans la troisième année de son quinquennat, estime que le retournement économique tant attendu en France «arrive» et promet que cette nouvelle phase permettra une redistribution de pouvoir d’achat. L’opposition de droite a ironisé sur cette nouvelle figure rhétorique, l’accusant de mener une politique infructueuse et d’accumuler les promesses non tenues. «Le redressement n’est pas terminé mais le retour-

nement économique arrive», assure dans Le Journal du Dimanche François Hollande, qui marquera mardi ses deux ans à l’élysée. «Cette phase doit se traduire par une croissance plus forte, une compétitivité plus importante, une redistribution du pouvoir d’achat par une baisse des impôts», ajoute-t-il.

Le Premier ministre, Manuel Valls, a fait voter mardi, malgré l’abstention d’une quarantaine de députés socialistes et l’opposition des écologistes, un programme de réduction des dépenses publiques de 50 milliards d’euros

sur trois ans.

Ce programme doit notamment contribuer au financement d’une quarantaine de milliards d’euros de baisses de charges sociales et d’impôts pour les entreprises, dont le gouvernement espère une relance des investissements et de l’emploi. Mais il est également censé permettre à la France de ramener ses déficits publics à 3% du PIB en 2015. «Ce que j’ai appris, c’est que la France compte si elle a de bons comptes», dit François Hollande au JDD. Il souligne cependant que la baisse du chômage promise pour 2013, mais

qui ne s’est toujours pas concrétisée, reste un des fils conducteurs déterminant de sa politique et de son quinquennat.

Il avait déclaré le 18 avril à des salariés de Michelin qu’il n’aurait «aucune raison d’être candidat» à sa réélection en 2017 ou «aucune chance d’être réélu» si le chômage ne baissait pas d’ici là. «Depuis deux ans que François Hollande est élu, il vient tous les mois à la télévision pour dire aux Français: ne vous inquiétez pas, cela va s’arranger», a commenté le président de l’UMP, Jean-François Copé, sur France 3.

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