LE SOFT INTERNATIONAL 1296

Des Députés très remontés

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Kabila le silence est d’or Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps

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N°1296 | 1ère éd. lundi 6 octobre 2014 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA

Le silence K est d’or la une |

Lettre pour M. Ngbanda

A

lors que le projet d’une tenue des Concertations nationales convoqué le samedi 7 septembre à Kinshasa par le Président de la République paraît pouvoir être compromis ne donnant pas lieu dans des milieux d’opposition à un enthousiasme débordant, Léon Kengo wa Dondo fait une annonce choc.

Ces Concertations n’accoucheront pas d’une souris. Bien au contraire, elles donneront lieu à un Gouvernement de cohésion nationale.

COMME UN APPâT! Puis avertit: ceux des opposants qui viendraient aux Concertations nationales pourraient bien se retrouver membres du Gouvernement à former.

Si c’est une bombe c’en est une. La bombe Kengo comme celui-ci sait les larguer. Dévastatrices! Voilà des calculs soudain caducs, et des cartes redistribuées!

Au fait, qui a dit cela au président de la Chambre basse? Lui, le juriste de premier ordre, comment s’est-il pris une telle incartade?

Troublé, ce journal va Back to Story, titre: «Quand? Comment?

Quand le président du Sénat crée la surprise» (Le Soft n° n°1239, 1ère éd., jeudi 15 août 2013).

On y lit: «L’un des membres du présidium mis en place par le Président de la République par ordonnance présidentielle - le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo - a, par une phrase - et une seule - laissé le pays et le monde aller sens dessus, sens dessous. Au nom de qui a-t-il parlé?

L’autre membre du présidium - le président de

l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndalandjoku - était-il consentant? Kengo a-t-il piégé le Chef de l’Etat et l’a désormais mis devant le fait accompli ou avait-il obtenu au préalable l’imprimatur?

Que le président du Sénat, membre du présidium, juriste de haut vol de surcroit, ait cru devoir annoncer - avant l’heure - la formation d’un Gouvernement d’Union nationale, au lendemain des Concertations - appelant les opposants à prendre en nombre une inscription au forum -, à débattre d’un Programme commun de gouvernement qui allait ouvrir la voie à une majorité «requalifiée» - «une nouvelle majorité» comprenant des partis de l’actuelle opposition, l’affaire était trop grosse pour ne pas faire grand bruit. En faisant cette déclaration depuis le siège du Parlement, sur la place publique, devant micros et caméras, le président du Sénat qui n’est pas un enfant de chœur savait l’effet que cela allait donner. Dès que cette annonce est faite, le pays est-il encore dans le schéma convenu?

Les jours qui viennent vont nous donner des réponses à un débat que lance le fondateur du Soft International, le prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba, sur la scène internationale, dans une tribune qui paraît cette semaine dans le numéro double - soit 15 jours - de Jeune Afrique».

Dans ce JA, «Au nom du Congo», KKM écrit: «Si dialogue rime avec démocratie et si Kabila a mis tout sur la table, au nom du Congo, il faut savoir jusqu’où il faut aller plus loin sans parjure» (J.A n°27442745, du 11 au 24 août 2013). Côté majorité, motus et bouche cou-

sue. Signe de l’ampleur du choc.

à L’éPREUVE DES FAITS. Mais Kengo dont la réputation est qu’il dit ce qu’il pense, s’explique quand on lui en donne l’occasion.

«Je m’adressais aux miens, les opposants.

Afin qu’ils viennent aux Concertations. Il faut comprendre…».

Un appât? Mais rien de très important, à l’en entendre. Au fond, que justifierait cette annonce?

Certes, le Président de la République, s’il peut en être contrarié, ne crée pas l’incident. Lui, dont la nature achevée nourrit, face aux anciens, un respect religieux. Mieux - et à la grande surprise, même des opposants jamais revenus -, il donnera à confirmer l’annonce du président du Sénat.

C’est lors de la clôture du forum dans le même hémicycle du Palais du Peuple, samedi 5 octobre.

«Face aux enjeux de l’heure, vous estimez (s’adresse-t-il aux délégués) qu’il ne faut pas sacrifier les impératifs de la pacification et du développement accéléré du pays sur l’autel d’une orthodoxie démocratique qui voudrait que la majorité tienne la minorité éloignée de la gestion de la chose publique (...).

Vous tenez au respect du cadre institutionnel qui régit notre pays (...). Soyez assurés que je vous ai entendus, et que je vous ai compris!

Cela d’autant plus que vous me rejoignez dans l’appel à la conjugaison des efforts que j’avais lancé dans mon discours d’investiture du 20 décembre 2011».

Et d’annoncer des «mesures importantes (...) pour donner suite, répondre aux préoccupations légitimes des

délégués, et par-delà à celles de notre peuple, et imprimer un nouvel élan à l’œuvre de reconstruction nationale». Voilà le Président accepter tout quand il n’a rien reçu en face! Il est bon ce Président!

Et, chaque jour qui passe, le Président achève sa promesse qu’il qualifie désormais de «décision», assurant ses troupes comme il le fait ce jour d’assemblée dans l’historique ferme (Kingakati, banlieue est de Kinshasa): «La promesse est une dette, qu’il faut tenir».

Le Chef de l’état va encore plus loin, se voulant plus précis, avançant sinon une date du moins une période...

Reste face à l’épreuve des faits, la difficulté voire l’impossible. Car si au fond, le principe ne gêne personne, il reste à savoir comment y arriver, par quelle alchimie réaliser l’idéal!

Mieux: quel temps se ménager pour asseoir une intime conviction!

Car - ne n’oublions pas - le Congo n’a pas inventé le fil à couper le beurre. Si la grande coalition à l’allemande est l’idéal recherché, il est parfois/souvent préférable, dans un contexte précis, de privilégier une équipe d’avant garde - un gouvernement minoritaire - avec mission de déminer, de faire bouger les lignes, d’atteindre d’asseoir, de consolider - des résultats! à rechercher à tout prix un dream team, on court le risque du parjure...

Israël nous en fournit l’exemple. Comme l’ancienne métropole, qui a mis hors course le premier parti francophone (deuxième du Royaume) convolant en justes noces avec le MR libéral, grand perdant des dernières élections. Michel fils (Charles) va au 16, rue

de la Loi - la Primature belge - qu’a abandonné le poids lourd francophone, le PS Elio di Rupo! Coalition suédoise, coalition Kamikaze, qu’importe!

IMPOSSIBLE N’EST PAS POLITIQUE. Impossible n’est jamais politique. Qui maîtrise la météo! Ainsi va la politique...

Les opposants ne sont pas toujours sans sagesse. L’un vante le bal des chauves. à force de hurler que vous en êtes un aussi, le cuir chevelu risque de noircir.

Vous voilà découvert, et dans votre meilleur élément! Un autre explique que la vérité arrive par l’escalier.

Quand le mensonge vient plus vite: il emprunte l’ascenseur.

Moralité: laissez le temps agir, faire son effet, faire éclater la vérité... Si la parole est d’argent, le silence est d’or.

Les derniers avatars qui ont cours dans l’opposition, la branche précisément des Concertations nationales désormais éclatée en au moins trois ailes - «républicaine» (Kengo), «populaire» (Lisanga revendiquant une vingtaine de partis politiques) et… «Debout Congolais» (Olengha Nkoy disant être suivi par une centaine de partis, cinquante ONG, autant d’églises de réveil) - font dire à un acteur majeur: «Définitivement, tout pouvoir émane de Dieu. Un homme de pouvoir est porté par la main de Dieu.

Qu’aurait fait le Président s’il s’était mis à l’écoute des chants de sirène et avait dépecé son trône?». Qui a dit qu’il faut avoir l’adversaire à l’usure. Cela vous fait économiser les munitions…

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inkiey Mulumba ne s’est jamais appelé Pascal Debré Mpoko.

Je connais Honoré Ngbanda Nzamboko-Atumba qui me connaît fort bien.

Ngbanda sait que je m’appelle Tryphon Kin-kiey Mulumba, détenu deux fois dans les geôles politiques mobutistes dont il assurait la stricte surveillance, présenté de nuit dans l’une de celles-ci à un peloton d’exécution, sauvé par miracle! Un jour viendra où il faudra écrire l’Histoire en majuscules!

Ngbanda connaît mes titres académiques et mes compétences avérées.

Il connaît ceux qui sont passés par mes enseignements puisqu’il en a mis nombre à son service et que personne ne présente plus.

J’ai entendu parler de ses publications sur l’oncle qui l’a créé et que, des décennies, il a servi. Je me réserve de porter un jugement quant à la forme et au fond d’une littérature souhaitant respecter son engagement et ses compétences.

Je n’aurais pas écrit ces mots n’eût été un texte hallucinant posté sur son site dont une référence - une fois n’est pas coutume - m’est envoyée par un navigateur. Qui ne sait ce qu’est la Toile, le meilleur et le pire.

Qui fait rougir par endroits ses pères fondateurs.

Ministre en charge des Nouvelles Technologies, ayant rencontré ces savants lors d’événements planétaires des TIC, je me souviens du débat qui cristallisa nos sessions il y a deux ans, à Dubaï dans les émirats arabes. Faut-il jeter le bébé avec l’eau du bain?

Faut-il répondre à Ngbanda? Si oui, ce sera par une phrase et une seule: Tryphon Kin-kiey Mulumba ne s’est jamais appelé Pascal Debré Mpoko. Ni hier. Ni aujourd’hui.

Il ne s’appellera jamais demain ainsi.

Que Dieu me garde!

Si recourir à un pseudonyme n’est interdit à personne - Mobutu se fit lire De Banzy - Tryphon Kin-kiey Mulumba ignore tout et de Pascal Debré Mpoko et du texte dont il est fait référence et de ce qui fonde ce débat niais.

En politique, Tryphon Kin-kiey Mulumba se bat sans armure - et c’est fort bien ainsi - et reçoit sa part de coups.

Mais il s’agit de défendre des causes justes et si, à ce jour, on le voit partout, qu’on l’imagine partout, qu’on sent sa marque partout, qu’on l’imagine homme d’influence, personne à ce jour ne l’a jamais accusé de manquer de courage!

Jamais, il n’a rasé les murs quand il s’agit d’assumer une conviction. Jamais, il ne s’est caché et jamais, il ne se cachera sous un pseudonyme pour décliner une opinion dont il a acquis une conviction.

L’homme qui l’a mis en prison deux fois sous Mobutu le sait fort bien!

J’aurais tant aimé voir Honoré Ngbanda Nzamboko-Atumba appelé Terminator - et pour cause? - par les Zaïrois et son site APARECO (Alliance des patriotes pour la refondation du Congo) présenter des excuses à leurs followers (ils en ont, le Congo est une démocratie qui surprend bien d’observateurs) mais je ne me fais aucune illusion! Faut-il dire vive la Démocratie?

Prof. Tryphon Kin-kiey Mulumba n Vendredi 26 septembre 2014.

Des soldats burundais sur notre sol ou pas?

L

’armée burundaise aurait confirmé la présence de ses troupes dans la région d’Uvira. Son porte-parole, le Colonel Gaspard Baratuza, a déclaré vendredi 3 octobre que des militaires se trouvent sur le sol congolais pour aider les FARDC à com-

battre les groupes rebelles retranchés dans les hauts plateaux d’Uvira. Mais les FARDC démentent toute présence d’armée étrangère sur son sol pour des opérations conjointes. Le porte-parole de l’armée burundaise ne donne pas l’effectif des troupes affirmant que le nombre de ces militaires n’est pas très élevé. Le militaire ajoute que ces troupes ne devraient inquiéter personne, expliquant qu’elles opèrent dans un cadre légal d’échange d’information entre les deux pays en vue de préserver la paix et la sécurité.

La société civile de Kiliba accuse l’armée burundaise de commettre des exactions contre les civils.

Une accusation rejetée par le porte-parole. Le ministère de la Défense nationale indique avoir appris «avec stupéfaction qu’il y aurait sur le sol congolais, aux alentours de la cité de Kiliba, dans le Sud-Kivu, la présence des militaires d’un pays voisin». «Il n’existe actuellement aucun accord avec un quelconque pays

voisin autorisant des opérations militaires conjointes sur le sol congolais», a déclaré le porte-parole des FARDC, le général Kasonga, avant d’ajouter. «Cela n’est pas à confondre avec des rencontres bilatérales localisées d’échanges d’informations entre les commandants des unités voisines au niveau de nos frontières. Cela ne doit pas non plus être confondu avec des patrouilles synchronisées qui peuvent être menées simultanément de part et d’autre de nos frontières. Chaque partie opérant sur son territoire».

Aux dernières nouvelles, la Monusco a confirmé la présence d’un détachement de l’armée burundaise à Kiliba. Un correspondant de Rfi s’était rendu sur place, il y a quelques semaines et avait constaté cette présence d’hommes en armes et en uniformes burundais.

Une présence démentie par les gouvernements congolais et burundais ainsi que, dans un premier temps, par la même Monusco.

Sur Rfi, le général Abdallah Wafi, représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU, cite «les autorités congolaises» qui «ont expliqué que ces troupes menaient des opérations conjointes avec l’armée congolaise contre des rebelles burundais se revendiquant des Forces nationales de

libération (FNL)».

«Je pense que vous faites allusion à la présence de ce détachement de l’armée burundaise qui se trouve au pont de Kiliba, dans la région d’Uvira», a poursuivi le général Wafy. «Nous ne sommes pas restés silencieux; nous avons constaté la présence de ces militaires burundais et, à ce que je sache, cette présence n’est pas si nouvelle que cela», ajoute-t-il. Selon le militaire onusien, depuis quelques années, l’armée burundaise et les FARDC font des opérations conjointes dans le cas de la sécurisation de leurs frontières communes. «Vous savez aussi qu’il y a la présence des FNL sur les hauts plateaux, dans la région d’Uvira», précise le général Abdallah Wafy. Mais le gouvernement congolais persiste et signe. «Nous avons une coopération sous forme d’échanges de renseignements», a expliqué à Rfi le ministre Lambert Mende Omalanga.

«Il est possible que des observateurs de la Monusco soient tombés sur une réunion», ajoutant que pour ses réunions, les officiers burundais venaient accompagnés de leurs escortes. «Mais la Monusco ne vous a pas dit qu’il y avait des militaires en garnison en RDC pour combattre les FNL de manière permanente, cela est faux», poursuit Mende.

|l’actu |

Cela est visible, des Députés ont hâte à broyer du ministre

D

’après des rumeurs qui circulent dans les couloirs, les esprits paraissent se réchauffer dans l’hémicycle.

Les Députés seraient prêts «à se faire un ministre». «Les dernières séances n’ont pas été de tout repos pour les ministres auditionnés», témoigne un Député (maj.). «Des collègues ont préféré déserter en laissant les nôtres se faire dévorer par les opposants ou ont choisi de voter contre», se plaint un autre. Un ministre a interpellé des Députés de la même province que lui, expliquant: «De là où je me trouvais, j’ai bien vu que vous n’avez pas émis un vote favorable.

Désormais, nous nous connaissons. Ne venez

plus me raconter des histoires», a-t-il menacé. Les Députés n’ont pas démenti le leur du Gouvernement affichant une «certaine gêne».

UN PROGRAMME DE TELEVISION. Ces derniers temps, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalandjoku a déclaré et répété: «Le contrôle pédagogique c’est du passé. Désormais, il va falloir appliquer le contrôle sanction».

Les Députés ont-ils compris le message et cherchent-ils à en découdre? Une crise entre la Chambre et l’Exécutif peut aller loin. En France, le président François Hollande, en autorisant son Premier ministre Manuel Valls à solliciter un

vote de confiance à l’Assemblée nationale, savait ce qu’il faisait.

Dans l’hypothèse d’un vote négatif, les Députés savaient à quoi s’en tenir: ils retourneraient devant les électeurs.

Vu la conjoncture défavorable pour les Socialistes, nombre d’entre eux n’avaient aucune chance de retrouver leur strapontin. Dans le cas de notre pays, il ne faut rien exclure. Une crise entre le législatif et le gouvernement est prévue par la Constitution. D’ores et déjà, le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle est à la manœuvre. Plusieurs réunions ont lieu ces dernières semaines et devraient se poursuivre. Il s’agit de faire retomber «quelques épisodes de

tension perceptibles qui, en l’espèce, n’ont aucune raison d’être au sein d’une même famille», expliquent des membres du Bureau Politique. «Il s’agit certainement d’incompréhension», poursuivent-ils. Des tabloïds kinois ont fait état d’un programme de télévision diffusé, il y a une dizaine de jours, par la chaîne publique Rtnc, diversement commenté. La question est de savoir comment la majorité doit communiquer. Si elle avait visionné ce programme comme c’est de pratique courante à la Rtnc, Nicole Dibambu Kitoko, A-dg de la Rtnc aurait certainement censuré cette émission.

Il n’a jamais été bon d’être patron de la...

Rtnc.

et le numéro de la preuve de paiement sur le formulaire.

Une exigence que les banques n’auraient pas respecter, créant «l’anarchie».

La délivrance des formulaires de demande de passeport est désormais réservée aux situations d’urgence, sans que la chancellerie ne soit plus précise. Soulignons que les formulaires ainsi que les passeports sont imprimés

en France, aux termes d’un contrat avec une firme française. Il faut rappeler que ce dossier a toujours été électrique. Les déplacements à l’étranger sont un enjeu pour les candidats au départ.

Tout comme la scabreuse affaire du passeport biométrique qui avait empoisonné les relations entre la Banque Centrale et les Affaires étrangères…

T. Matotu n

Levée de boucliers entre les affaires étrangères et les banques sur le passeport introuvable

S

euls des demandeurs de passeports en situation d’urgence pourront obtenir ce titre de voyage, à en croire des sources du ministère des Affaires étrangères. Cette décision émanerait du chancelier suite à «l’anarchie créée par les banques commerciales» qui ne respecteraient pas la procédure lors de la vente des formulaires. La délivrance des formu-

laires de demande de passeport est rationnée «en attendant de voir clair dans cette affaire».

dossier électrique.

Les banques, elles, rejettent ces accusations en bloc. Le ministère des Affaires étrangères aurait exigé aux banques de mentionner le numéro du formulaire remis au demandeur sur la preuve de paiement,

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3.

Alunga Mbuwa n

Statuts notariés, l’asbl Kabila Désir à la conquête du Congo l’actu |

D

éployée le 29 juillet à Kin, la feuille de route de Kabila Désir est exécutée avec une précision chirurgicale.

L’Asbl a désormais ses statuts notariés et son Règlement d’ordre intérieur.

Il ne reste que son déploiement dans l’arrière-pays. C’est à cela que s’attelle le comité composé des professeurs Tryphon Kin-kiey Mulumba (président) et Tshibangu Kalala (vice-président). De même que Jean-Pierre Kambila Kankwende Wa Mpunga désigné Secrétaire Rapporteur. Le Comité comprend huit Conseillers qui sont entre autres l’ancien vicegouverneur de la province Orientale Joseph Bangakya et le professeur Joseph Ibongo Gilungula, directeur général à l’Institut des Musées Nationaux du Congo.

L’Asbl prévoit une communication au milieu de la semaine au cours de laquelle des annonces seront faites notamment sur la ville et le site qui accueilleront la prochaine sortie en province.

Le comité s’emploie à arbitrer entre deux villes: Kikwit dans le Bandundu et Lubumbashi, capitale du Katanga.

Une œuvre musicale d’un niveau élevé réalisée avec la Diva congolaise - la Mamu nationale Tshala Mwana - était en train de recevoir l’imprimatur.

Elle pourrait également être dévoilée cette semaine.

«C’est une œuvre d’exception», commente un critique d’art qui a eu à auditionner la maquette.

Ci-après des extraits des Dtatuts de Kabila Désir notariés à Kinshasa.

«Attendu que le Congo, notre pays, fait face aujourd’hui à un désir d’être résolument tourné vers l’émergence et son souci d’une démocratie qui réponde au mieux aux justes attentes de sa population; Attendu que l’émergence dont question découle d’un leadership visionnaire conduit par un homme qui, malgré les nombreux

De g. à dr., les professeurs Tryphon Kin-kiey Mulumba et Tshibangu Kalala à l’auditorium du Fleuve Congo. b. lunda.

De g. à dr., Jean-Pierre Kambila Kankwende Wa Mpunga et le professeur Joseph Ibongo Gilungula. blaise lunda.

Le siège de cette de notre pays; association est situé Que ce peuple doit à Kinshasa (...). Il être pris en charge, pourra être transféré à pleinement et une autre adresse par correctement informé et rendu responsable de simple décision du Comité Directeur de son destin; l’Association.

Que c’est la tache que l’Association KABILA Article 3: L’association a pour DéSIR s’assigne; objet de: Que la crainte est qu’à - Cultiver l’amour un moment donné, et la fraternité entre ce peuple soit distrait Congolais; par un discours qui - Promouvoir l’image risquerait de semer le et la dignité de notre doute; pays; Que le doute est - Amener les Congolais le pire ennemi du à penser Congo, à développement débattre Congo dans la économique, culturel, Ci-haut, Joseph Bangakya, assistant à l’UNIKIN. blaise lunda. cohésion et au Congo; politique et social; avatars auxquels l’accession du Congo à Attendu qu’il importe - Fédérer les Que le doute détruit le sont confrontés le l’Indépendance; que ce soutien et cet Congolais autour des faible et démoralise le monde et le Congo, a Qu’au regard des accompagnement idéaux de stabilité, fort; décidé de mettre son efforts fournis et s’expriment au regard de développement Qu’il importe de pays sur le cap de la qui restent à fournir, des transformations et de paix, tels que maintenir les jeunes transformation et de la il importe que cet visibles et palpables vécus et enseignés et les adultes qui modernisation dans le homme, Monsieur constatées dans les par le Président de la se reconnaissent cadre de la conception Joseph KABILA secteurs de l’économie, dans cette œuvre de République Joseph et de la réalisation Kabange, soit soutenu de l’éducation, KABILA Kabange; transformation et de d’un vaste programme et accompagné; de la science, des modernisation engagée - Rappeler les des infrastructures Attendu que ce soutien technologies et de la réalisations du par le Président Joseph économiques et et cet accompagnement culture du Congo; KABILA Kabange afin Président Joseph sociales; devront se traduire Ayant pris acte de la KABILA Kabange, qu’ils combattent et Vu le vaste programme par un engagement Déclaration d’annonce dans tous les domaines conduisent vers leur de construction de massif de sa population de l’Association Kabila épanouissement, toutes et ce, en quelques technopoles appelés pour le programme Désir faite à Kinshasa années, dans une ces valeurs. parcs agro-industriels de développement du le 29 juillet 2014 par conjoncture des plus Que ceci apparaît qui vise à remettre Congo; le Professeur Tryphon difficiles. comme un devoir notre pays dans sa Que ce soutien et cet Kin-kiey Mulumba, Article 4: de vérité et de place de grenier accompagnement matrice fondatrice de L’Association est responsabilité; du Continent en devront s’exprimer l’Association et partie appelée à opérer Devoir de vérité et de permettant aux par des postures et prenante de ces Actes; sur toute l’étendue -responsabilité face à Congolais de connaître des positions sans Attendu que de la République l’histoire, face au futur un risque zéro ambigüité partout où l’Association dont les Démocratique du et face à nous-mêmes d’insécurité alimentaire l’intérêt du Congo est Actes Constitutifs ciCongo.

Congolais. et de procurer un engagé et notamment dessous, entend fédérer Article 1er: Article 12: emploi à nos millions au sein de son élite et tous les Congolais Il est crée à Kinshasa, à L’adhésion à de jeunes; de sa classe moyenne autour des réalisations la date de l’acte notarié, l’Association est Que jamais une expatriées appelées à de Monsieur Joseph une Association libre et ouverte à telle vision n’a été s’intégrer au mieux KABILA Kabange qui dénommée «KABILA toute personne qui en déployée à la tête de au développement du a démontré qu’il porte DéSIR». exprime le désir et notre pays depuis Congo; un rêve d’émergence Article 2: s’engage à collaborer LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1296 | PAGE 4.

à la réalisation des objectifs de celle-ci (...).

Article 14: L’exclusion définitive d’un membre est prononcée par l’Assemblée Générale sur proposition du Comité Directeur, suite au comportement de nature à porter atteinte à l’honneur, à la réputation et à la dignité de l’Association.

Article 15: L’exclusion d’un membre est précédée d’une suspension de ses fonctions exercées au sein de l’Association (...).

Article 18: Les organes de l’Association sont: L’Assemblée Générale (A.G.); Le Comité Directeur (C.D.): Le Secrétariat Général (S.G.); Les Comités Locaux (CL).

Article 19: L’Assemblée Générale est l’organe suprême de décisions et d’orientation de l’Association.

Elle comprend les Fondateurs, les membres effectifs et les membres d’honneur, sans voix délibérante pour ces derniers.

Article 20: L’Assemblée Générale a pour attributions: Adopter et réviser les statuts et le R.O.I.; -Approuver les rapports d’activités présentés par le Comité Directeur; Voter les résolutions du programme d’action; élire, suspendre et révoquer les membres ou, le cas échéant, les exclure de l’Association; Décider de la dissolution, du déplacement du siège et de la destination du patrimoine en cas de dissolution; Déléguer une partie de ses pouvoirs au Comité Directeur (...).

Article 22: Le Comité Directeur a pour attributions: Faire appliquer les décisions de l’Assemblée Générale; élaborer et arrêter les modalités d’exécution des programmes adoptés (...); Article 23: Le Secrétariat Général est l’organe d’exécution des décisions de l’Assemblée Générale et du Comité Directeur.

Il est composé de: Un Secrétaire Général, Un Secrétaire Général Adjoint, Une Trésorière Générale, Trois Coordinatrices chargées des activités techniques (...).

Trois initiatives cohérentes du Gouvernement le gouvernement sur tous les chantiers |

Mise à niveau de l’administration publique du Congo, dématérialisation des opérations des douanes par l’instauration d’un guichet unique, numéro d’appel d’urgence

Réussir le défi de l’émergence passe par la prise en compte d’enjeux et défis des administrations publiques de nos pays font face. Ci-haut le PM au Kempinski Fleuve Congo et ci-bas, au QG de la PNC, pour lancer, au nom du Président de la République, le numéro d’appel d’urgence au bénéfice de la population. Droits réservés.

E

n une semaine, trois événements majeurs ont marqué la capitale Kinshasa. Le lancement mercredi 1er octobre du numéro d’urgence gratuit (le numéro vert) mis à la disposition de la population par le Gouvernement en cas de situation d’urgence - cas d’insécurité quelconque - afin que la police lui apporte secours et assistance.

Ce numéro est le 112.

Ensuite, jeudi 2 octobre, la mise à niveau de l’administration publique par la tenue au Kempinski Fleuve Congo Hôtel d’un Forum International sur l’Administration Publique qui a regroupé des ministres africains du secteur.

Puis, vendredi 3 octobre, le lancement au Salon Congo du GHK des travaux de mise en œuvre et de gestion du Guichet Unique Intégral confiés à un groupement français Bureau Veritas Bivac BV/ Soget qui feront que, comme par un clic, les importateurs pourront désormais disposer de leurs marchandises sans tracasseries après le processus de dématérialisation des opérations de dédouanement. Mais il faut encore attendre:

un peu moins de deux ans.

L’éMERGENCE PASSE PAR L’EFFICACITé.

Trois événements qui procèdent d’un seul souci: replacer le Congo dans la normalité - ramener notre pays à la respectabilité - dans le cadre de la Révolution de la modernité voulue par le Chef de l’état qui conduit à l’émergence.

Définitivement, ce Congo des grands travaux est sur la voie de la modernisation…

Comment sécuriser les personnes et leurs biens, les mettre en

confiance, faire booster l’économie, sans des services de police répondant présents quand on fait appel à eux, phénomène banal dans les grandes métropoles du monde? Comment, au fait, la Capitale du Congo, peuplée de 8 millions d’âmes a-telle pu exister sauf par miracle sans un numéro d’appel d’urgence et donc, sans un centre de commandement, de contrôle et de coordination des appels de détresse venant de la population?

Il a donc fallu y penser et... le faire. Conduit par le Président de la République, le Pre-

mier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon a ainsi inauguré le 1er octobre, au QG de la PNC, quartier du Palais du Palais du Peuple, ce C3C qui va fonctionner 24 heures sur 24 et va rendre à la police ses lettres de noblesse. Les images de la police se lançant sur des avenues pour aller porter secours à un habitant ne seront plus vues par les Congolais dans les seuls films (page 12).

Réussir le défi de l’émergence passe par la prise en compte d’enjeux et défis auxquels les administrations publiques de nos pays font face et,

partant, revisiter les politiques publiques et les stratégies liées pour les rendre plus efficaces et plus performantes au regard de l’obligation de changer les paradigmes et d’inverser les tendances actuelles.

Le ministre JeanClaude Kibala, en charge de la Fonction Publique, a situé le problème, dans son discours d’ouverture du Forum international sur l’Administration publique. «Par ce programme, le Gouvernement affirme sa volonté de conduire la réforme de la gouvernance administrative et institutionnelle. Le pre-

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mier objectif retenu par le Gouvernement dans le PAG (Programme d’actions du Gouvernement) est de poursuivre et finaliser les réformes institutionnelles en vue de renforcer l’efficacité de l’Etat, à travers son bras séculier qu’est l’Administration publique (...)».

Expliquant que cet objectif est essentiels si le Congo veut «garantir le bon fonctionnement et la bonne organisation de la Nation tant ils stabilisent le Gouvernement et tendent à stimuler la croissance et l’émergence».

Il s’agit, tout aussi bien pour le Congo, s’il veut «rejoindre rapidement le cercle des économies africaines à revenu intermédiaire», relever «le défi (...) d’engager une réforme à la fois profonde et efficace de l’Administration publique». Il y va du climat des affaires (pages 6-9). Et ce climat des affaires ne va jamais sans les facilités offertes aux opérations de commerce extérieur. Là aussi, il y a urgence de revenir à la normalité vision de la modernité oblige! Tout comme l’obligation de faire droit aux standards internationaux. Or, ce n’est plus désormais un rêve. Dans environ

deux ans (vingt-trois mois), il sera possible au Congo d’enlever sa marchandise en douane sans la moindre tracasserie de fonctionnaire.

Bientôt, l’homme va en effet faire place à la machine - modernité oblige! Or, sauf blug électronique rarissime tout de même, le cerveau électronique celui de la machine - ne connaît ni fatigue, ni limite dans son système intelligent. Il va infiniment plus vite que notre cerveau humain grâce au big data.

Là où l’homme pourrait prétexter un mal de tête ou d’estomac, histoire de se faire remettre «un petit rien» ou voulant vous faire patte blanche, la machine, elle, ne connaît rien de tout cela. A condition, bien sûr, qu’elle n’ait pas été piégée... A condition qu’on en fasse parfait usage. Qu’elle ne soit pas manipulée. Au moins elle, elle laisse toujours de la trace...

Qui permet le contrôle!

Ce qui n’est pas toujours le cas avec l’homme (pages 10-11). Avec autant d’initiatives de reconstruction et de refondation du Congo ne pas toucher du bois Ce pays est bien engagé sur la voie de l’émergence.

D. Dadei n

cap sur l’émargence |

le congo met le cap sur l’émergence

Sauter le goulot d’étranglement par la qualité de la gouvernance administrative et institutionnelle

L’Afrique enregistre depuis quelques années des résultats tangibles sur le plan macroéconomique et les perspectives d’avenir dans ce domaine sont à ce jour plutôt optimistes au regard des différentes projections établies par plusieurs sources crédibles constituées par les experts des institutions internationales (FMI et Banque Mondiale).

Situation est favorable pour le Continent africain, qui affiche un profil relativement prometteur face à l’évolution du contexte économique et financier mondial et aux fluctuations enregistrées au cours de ces dernières années à la suite des chocs exogènes observés notamment au sein de l’UE. Cette croissance ouvre à l’Afrique la voie vers la réalisation des conditions nécessaires pour l’émergence et le développement durable. Au plan social, en revanche, la situation semble en général évoluer en sens inverse, surtout au niveau des pays de l’Afrique au Sud du Sahara. Ainsi, au lieu que la croissance booste l’émergence et le développement du continent, on assiste à un recul au plan social et les indicateurs qui y sont relatifs marquent le pas.

Cette contre-performance s’expliquerait notamment par l’évolution défavorable des indicateurs de la qualité de la gouvernance administrative et institutionnelle de l’Afrique.

De ce point de vue, la qualité de la gouvernance administrative et institutionnelle est une variable cardinale nécessaire pour alimenter et entretenir la croissance économique et partant en accélérer le

Rang 53 52 51 50 49 48 47 46 45 44

.

2005

Rang51

2006 52

2007 47

2008 50

2009 2010 51 51

2011 50

Indicateur CPIA

RDC-évolution de l’indice Mo-ibrahim (DEPUIS 2005) et Notation rapport au CPIA

Axis Tilde

R

éussir le défi de l’émergence passe par la prise en compte d’enjeux et défis auxquels les administrations publiques africaines font face et, partant, revisiter les politiques publiques et les stratégies liées pour les rendre plus efficaces et plus performantes au regard de l’obligation de changer les paradigmes et d’inverser les tendances actuelles.

4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0

5

6

7

8

9

10

11

l Gestion Economique

2,83

2,83

2,67

2,8

3

3,33

3,67

l Politiques stucturelles

3

3

3

3

3

3

3

l Politiques d’inclusion socialeet d’équité

2,7

2,7

2,7

2,7

2,7

2,8

3,67

l Gestion du Secteur public et des institutions

2,8

2,8

2,8

2,8

2,8

2,8

2,8

Sources : CPIA 2005,2006,2007,2008,2009, 2010 ET 2011 et 2011 publié par la BAD

rythme pour atteindre un niveau relativement soutenable pour la rendre davantage plus inclusive et capable d’ouvrir le chemin de l’émergence et du développement durable recherché au regard notamment des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement).

Plus préoccupante encore est l’importance des facteurs institutionnels et administratifs en termes de qualité des institutions publiques et de l’Administration publique sur lesquelles repose l’état qui doit compter sur elle et y tirer toutes les énergies nécessaires pour accomplir efficacement ses missions et fonctions et rendre des services publics de qualité correspondants aux attentes citoyennes et sociétales.

Aujourd’hui encore plus qu’hier, la qualité des institutions ainsi que celle de gouvernance administrative constituent un véritable goulot d’étranglement pour l’atteinte des OMD que se sont fixés bon nombre de nos Etats africains.

La qualité de la gouvernance (administrative et/ou institutionnelle), étant positivement corrélée à la croissance économique et au développement, est considérée comme une des variables explicatives de l’efficacité ou de l’inefficacité de l’état, surtout dans le contexte des pays post-conflits.

Cela permet d’expliquer dans une moindre mesure le caractère encore très fragile de certaines économies africaines notamment celle évoluant dans un

contexte post-conflit et justifie l’augmentation du fossé de pauvreté et de fracture sociale, malgré la relative reprise du chemin de la croissance grâce à la stabilisation du cadre macroéconomique, qui évolue malheureusement dans un contexte administratif et institutionnel dont la qualité a été sérieusement entamée du fait des conflits. Il est donc clair que pour réussir le défi de l’émergence du Continent, il y a une nécessité impérative de mesurer davantage les enjeux et défis auxquels les administrations publiques africaines font encore face et, partant, de revisiter les politiques publiques et les stratégies qui y sont relatives, pour les rendre beaucoup plus efficaces et performantes au regard de l’obligation de changer les paradigmes et d’inverser les tendances actuelles.

La recherche de plus d’efficacité, d’efficience, de rationalité et d’équité doit pousser les administrations publiques africaines à remodeler leurs modes d’organisation, de gestion et de fonctionnement en adoptant des nouveaux outils, des nouvelles méthodes, techniques et technologies pour faire face à la double obligation des moyens et des résultats à laquelle elles doivent impérativement répondre dans le cadre de la réforme et de la modernisation qu’imposent le contexte post-conflit pour les unes et/ou de mondialisation pour les autres.

Le Congo, à l’instar de nombre de nations africaines, ambitionne de

reprendre sa place dans le concert des nations et aspire à une croissance à deux chiffres d’ici 2015, à rejoindre les pays à revenu intermédiaire en 2025 et à faire partie des pays émergents à l’horizon 2030.

C’est ainsi que le Congo estime qu’il est urgent, sinon impérieux de repenser sérieusement le rôle et les missions de son Administration publique, avec une obligation d’adopter des systèmes et des mécanismes modernes de gestion publique axés sur les résultats, en perspective d’un développement durable. A cette fin, le PAG 2012-2016 (Programme d’Actions du Gouvernement) est orienté vers les initiatives de réformes structurelles et sectorielles qui visent à faire évoluer davantage les objectifs et les missions dévolues à l’Administration publique vers une administration de développement qui soit capable de soutenir véritablement le programme de réforme, de refondation, de reconstruction et de modernisation de l’état. Pour y arriver, le Gouvernement confirme son engagement sur la nécessité de reformer et moderniser fondamentalement l’Administration publique pour qu’elle serve véritablement de passerelle sûre pour garantir l’objectif visant à restaurer l’autorité de l’état, à rétablir la confiance qui doit régner entre lui et ses administrés en rapprochant l’administration des citoyens au moyen de la décentralisation, de la simplification des procédures et

de la dématérialisation de l’administration, à renforcer l’efficacité de l’état et à crédibiliser le processus de formulation, de mise en œuvre et de suivi-évaluation de ses politiques publiques vis-à-vis des attentes des citoyens et ses partenaires au développement.

Cet engagement couplé à l’obligation des résultats, devra sceller le véritable contrat social, qui repose sur une réelle volonté de transformer les paradigmes par des réformes nécessaires soutenues par la recherche effrénée d’un véritable pacte de responsabilité, de compétitivité, de croissance et de développement pacte social en s’assurant de l’adéquation parfaite et permanente de l’action publique avec les objectifs de croissance, d’émergence et de développement durable qui découle de la vision du Programme d’actions du Gouvernement.

Le Soft International présente ci-après les grandes lignes du cadre stratégique général de la Réforme de l’Administration publique du Congo.

Il s’agit d’un cadre référentiel important qui fait suite à la volonté manifeste du Gouvernement de disposer et de construire une administration publique beaucoup plus forte, efficace et performante, qui répond aux besoins légitimes des citoyens et aux exigences de modernité, tout en restant beaucoup plus proche des citoyens et orientée vers les objectifs de politiques publiques et des réformes structurelles et secto-

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rielles sous-jacentes.

Il s’inspire des aspirations générales des citoyens largement exprimées à travers la réforme constitutionnelle de février 2006 ainsi que de la vision de l’émergence du pays prônée par le Chef de l’état de laquelle. De là le Programme d’actions du Gouvernement qui vise la reconstruction du pays, la refondation de l’état et la restauration de son autorité dans un contexte postconflit.

FREINé PAR LA FAIBLESSE DE L’éTAT. Un pays exceptionnellement bien doté en ressources naturelles.

Situé au cœur de l’Afrique, avec un riche potentiel naturel, notre pays s’étend sur une superficie de 2.345.000 km2, avec une population estimée à environ 70 millions d’habitants et un taux de croissance démographique autour de 3% par an.

Le Congo qui a accédé à son indépendance politique le 30 juin 1960, est qualifié depuis toujours de véritable exception géologique avec une dotation naturelle riche en diversité et des ressources d’une merveilleuse variété (minières, minérales, halieutiques, énergétiques, forestières,…), est pour l’Afrique en particulier et pour le monde en général, une réelle opportunité et une source d’espoir pour faire face aux nombreux défis et menaces qui caractérise ce millénaire.

Les nombreuses potentialités en eaux (plus de 53% des eaux d’Afrique), en énergie,

en termes de faune et de flore, avec un environnement considéré comme relativement inexploité ou sousemployé (la deuxième forêt du monde après le Brésil), en terres arables et géologique, font du Congo le mieux pourvu en ressources naturelles de l’ensemble du Continent.

Des réformes conduisant à la croissance.

Jusqu’en 2002, un cycle successif de guerres et d’instabilité politique chronique avait sérieusement entamé la santé économique du pays, accéléré la déliquescence de l’état et occasionné la perte progressive de son autorité, de la confiance des citoyens envers lui et de la crédibilité quant à l’efficacité de ses interventions publiques.

En revanche, à la suite de la réunification du pays intervenue en 2002, des politiques économiques et des réformes structurelles et sectorielles audacieuses ont été engagées sur la période 2002-2012.

Des initiatives de réformes ont été définies et mise en œuvre et ont visé des domaines très diversifiés: les secteurs économique, financier et monétaire, l’état et les institutions du secteur public en général, l’armée et la police.

Le secteur minier et l’environnement, le secteur privé et climat des affaires, la société civile et la dynamique communautaire, la justice, les infrastructures et les secteurs sociaux de base. En particulier, dans le secteur essentiel de soutien à l’économie, les réformes en matière du climat des affaires ont reposé sur quatre axes essentiels: w La réduction du nombre de formalités administratives; w La réduction du délai d’accomplissement des formalités administratives; w La réduction des coûts des formalités et w La transparence dans la procédure.

Plus concrètement, ces réformes ont porté sur: w les procédures de la création des entreprises, w les procédures d’obtention de License, w la fiscalité et autres domaines.

Dans le cadre de l’amélioration du climat des

(suite en page 7).

le gouvernement sur tous les chantiers |

Les évaluations Banque Mondiale, Fonds monétaire international et BAD sont loin d’être élogieuses

(suite de la page 6).

affaires, plusieurs initiatives ont vu le jour.

Notamment le décret présidentiel fixant le nombre des services autorisés à œuvrer au niveau des frontières, des ports et aéroports et des procédures en cours en rapport l’adhésion à l’OHADA (Organisation pour l’Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique).

Dans le même souci, le Gouvernement a procédé à l’adoption d’un nouveau code d’investissement et à la création de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, ANAPI en sigle.

En vue de relever les défis de gouvernance qui caractérisent la plupart des entreprises publiques, le Gouvernement a opté pour un désengagement progressif de l’état des activités marchandes et son cantonnement dans un rôle normatif et régulateur, et la promotion du secteur pour relancer la production et générer des emplois.

Ainsi, par le Décret présidentiel n° 136/2002, il a été créé le Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises Publiques, COPIREP en sigle.

La stabilité du cadre macroéconomique et le développement étant fortement dépendant de la paix et la sécurité, il a été mis en place par l’Ordonnance Loi n°09/051 du 29 juin 2009, dans le cadre de la stabilisation des zones de l’Est, le Programme de Stabilisation et de Reconstruction des zones sortant des conflits armés, dénommé STAREC en sigle. Un accord-cadre pour le retour de la paix a été signé avec l’appui de l’ONU et partenaires au développement le 24 février 2013 à Addis-Abeba.

Cet accord renouvelle ainsi l’engagement du gouvernement dans la poursuite des réformes institutionnelles sur le plan structurel et sectoriel y compris en ce qui concerne l’état et la restauration de son autorité, l’économie, les finances et l’Administration publique.

Au regard des objectifs visés par la mise en œuvre des réformes, une évaluation de la situation d’ensemble a permis de constater que ces initiatives ont eu une incidence positive certaine au plan économique et financier.

Ce qui a permis un réajustement du cadre

macroéconomique, son assainissement et la reprise du chemin de la croissance économique. social, importantes Faiblesses.

Nonobstant la relative stabilité macroéconomique et la reprise du chemin de la croissance de ces dix dernières années, les déficits internes auxquels le pays fait encore face continuent de se creuser. Il s’observe sur le plan social une évolution relativement inverse et le développement semble encore marquer le pas.

On constate un recul des indicateurs de développement humain, Les conditions générales au plan social semblent continuer de se détériorer, notamment au vu des indicateurs de pauvreté (IPH) et de développement humain (IDH). De même, les indicateurs d’objectifs et de résultats en rapport avec les OMD restent inquiétants et la pauvreté, au lieu de reculer, semble plutôt progresser. engagements internationaux peu tenus. à la suite des OMD, fixés en septembre 2000 à l’issue du sommet du millénaire organisé à Copenhague sous l’initiative des Nations Unies (PNUD) et le concours de la Banque Mondiale, du FMI et de toute la communauté internationale face à l’ampleur de la pauvreté et la crise de l’endettement dans le monde, particulière-

Manque de crédibilité interne.

Cette situation serait à la base de l’érosion progressive de la confiance des citoyens envers l’état et son Administration publique et de la perte de crédibilité des politiques publiques et des réformes mises en œuvre au regard de la quantité et de la qualité des services publics offerts. Cela a

FAIBLE PERFORMANCE PUBLIQUE. Quatre indicateurs principaux peuvent être utilisés pour quantifier les performances des politiques publiques par pays. S’ils sont différents dans leur méthode de construction, leurs résultats globaux sont convergents quant à la situation de notre pays, qui est dans ce domaine une des plus mauvaises du Continent.

Cette mauvaise performance s’explique également par la réalisation des faibles efforts déployés par le Gouvernement en matière de développement durable et de développement humain, dont les indicateurs rentrent dans la composition de

ces différents indices.

Pour l’indice de gouvernance de Mo Ibrahim, il s’observe que sur un total de 100 points, sur les 53 pays africains concernés par cet indice, le Congo reste en marge.

Son score le plus élevé est de 33 points en 2008 et connaît depuis une tendance baissière avec une légère remontée en fin 2011, alors qu’il occupe la 50ème place sur 53 pays devant le Zimbabwe (51ème), le Tchad (52ème) et la Somalie (53ème).

De même, au regard des conclusions des évaluations faites à l’aide des mécanismes et outils CPIA et PEFA, il y a lieu de noter qu’en général, la gestion publique au Congo reste encore caractéristique des certaines pratiques contre-productives par rapport à l’objectif d’émergence visé par le Gouvernement. Les dernières évaluations, conduites par BAD (Banque Africaine de Développement), suivies de celles établies par la Banque Mondiale et le FMI, mettent en exergue l’existence d’un réel déficit en matière du respect: w des Droits de propriété et des régies de gouvernance; w de la qualité budgétaire ainsi que de la gestion des finances publiques, notamment en ce qui concerne l’efficience dans la mobilisation des recettes et l’efficacité de la politique fiscale; w des normes de qualité

dans l’Administration publique et des principes de transparence, de redevabilité (l’obligation de rendre compte ou accountabillty) et d’anticorruption dans le secteur public.

Cette situation révèle que malgré la nette amélioration du score au niveau de la matrice de gouvernance économique réalisé au moyen du PéG, des sérieuses inquiétudes demeurent en ce qui concerne la mise en œuvre effective de la réforme structurelle au Congo el que la gestion du secteur public et des institutions ne s’est pas améliorée. Ce qui représente un réel handicap pour l’amélioration de la note CPIA. Même une évaluation récente du PEFA a permis de confirmer la tendance observée déjà au niveau du CPIA et que les performances actuelles en matière de gestion des Finances publiques selon la Banque Mondiale, souffrent encore de certaines faiblesses qui ont tendance persister jusqu’à ce jour. Notre pays figure encore dans la zone rouge au même niveau que des pays comme le Congo Brazzaville, la République centrafricaine, le Soudan (d’avant scission), le Tchad et la Somalie.

Enfin, l’Indicateur global de santé économique des états africains, expérimenté en mai 2011, permet de confirmer le caractère encore très fragile de la croissance économique du pays et la faiblesse actuelle en termes de capacité de la crois-

sance actuelle pour booster le développement durable. Selon cet indicateur, on observe que le Congo occupe la 51ème place pour 2,97 points par rapport à l’environnement des affaires; la 53ème place pour 0,71 points en rapport avec les politiques et infrastructures; la 48ème place pour 4,54 points en rapport avec la situation économique et financière et la 42ème place avec 4,31 points par rapport au bien-être et au développement humain (en 2010). Ce qui positionne ce pays pratiquement à 53ème place sur les 53 pays africains concernés en 2010. En conclusion, en 2012, le Rapport mondial du PNUD sur le développement humain classe le Congo à la 187ème place sur 187 pays pris en compte dans ce rapport. Il faut noter que les succès des politiques macroéconomiques menées ainsi que des réformes structurelles et sectorielles sous-jacentes n’ont pas pu à ce stade impulser véritablement le développement attendu.

Ainsi, pour créer les conditions propices en consolidant les acquis réalisés dans le domaine économique et pour construire les bonnes bases pour garantir une croissance plus inclusive pouvant conduire vers l’émergence et le développement durable au regard du PAG, une réforme profonde et audacieuse en vue de la modernisation de l’Administration Publique est nécessaire.

que. Ces décennies de mauvaise gestion publique et de conflits sont à la base de l’anéantissement et de l’inefficacité de l’Etat et celle de ses institutions de la même manière. C’est là les raisons principales de l’inefficacité de notre Administration publique et de la destruction du concept même de la «Fonction publique».

Les ressources humaines de l’état ont aussi été affectées par cette crise de l’Administration publique. La démotivation s’est généralisée dans les rangs des agents et fonctionnaires de l’état à la suite d’un salaire marginal, d’une sécurité sociale manquante et des soins de santé quasi inexistants, des

conditions de travail déplorables, des bâtiments délabrés, des mobiliers inexistants ou dépassés, des matériels de bureau insuffisants et tellement vétustes ne pouvant réellement servir.

Par ailleurs, les textes légaux qui organisent et règlementent le recrutement et l’avancement en grade n’étaient plus appliqués, tandis que la formation et le perfectionnement du personnel étaient négligés. En outre, aucune structure n’était capable de fixer avec précision le nombre exact des agents et fonctionnaires de l’état. Sur le plan organisationnel et managérial, l’Administration Publique s’est progressivement caractérisée par l’ab-

sence de systèmes formels de gestion, de manuels de procédures et de tout document de travail facilitant la formalisation de comportements, les structures étant complexes et fortement centralisées. En cas de leur défaillance, on recourait souvent à des structures ad hoc lesquelles malheureusement empiétaient sur les attributions de celles qui étaient fonctionnelles, Les cadres organiques agréés, quand ils existaient, n’étaient pas mis à jour et ne concordaient pas toujours aux missions assignées au Service Public, lesquelles étaient parfois dépassées et ne s’adaptaient plus aux exigences de la modernisation. En

dehors du système déficient de gestion des ressources humaines et de la carrière, de la lourdeur des procédures et d’une lenteur dans les prises de décisions, s’ajoutaient progressivement d’autres dysfonctionnements tels: l’absence d’un régime de protection sociale efficace; la définition peu claire des missions et des structures des Ministères entraînant les chevauchements des compétences et la redondance des structures et des prestations; le déficit d’éthique professionnelle; l’absence de normes de qualité et l’inefficacité du système de contrôle, d’évaluation et de sanctions; la mauvaise qualité des services offerts aux usagers;

le système moins efficace d’information et de communication interne et externe.

Enfin, notre société a été caractérisée par un effritement des valeurs citoyennes comme le respect de la vie humaine, la conscience patriotique, la primauté de l’intérêt général, le respect de la propriété privée, la solidarité et le civisme.

ment en Afrique, l’attention a été focalisée sur la nécessité d’un engagement ferme des états au plus haut niveau afin de réduire la pauvreté de moitié à l’horizon 2015, ainsi que ses causes et manifestations. L’engagement du Congo dans ce processus a permis son adhésion à l’IPPTE et la prise en compte des OMD dans le PéG, avec comme objectif ultime d’amorcer la phase de développement à partir de 2005.

Cet objectif ambitieux a permis la rédaction et la finalisation du DSCRP-i et du DSCRP-I et partant, l’atteinte des points des décisions (2003) et d’achèvement de l’IPPTE (juin 2010) et la réunion des conditions favorables pour la finalisation de la rédaction du DSCRP. Il (deuxième génération) grâce notamment aux performances du PéG (PéG-I et PéG-II) et des réformes sousjacentes. Toutefois, cet engagement ne s’est pas encore traduit dans la réalité d’une croissance inclusive et partagée par tous.

eu comme conséquence le tarissement progressif de la crédibilité des politiques publiques et des reformes mises en œuvre par l’état et partant, la perte progressive de confiance des citoyens envers ce dernier quant à sa capacité réelle à relever les défis en réalisant efficacement les missions et fonctions essentielles qui sont siennes. Cette question pose le problème fondamental de l’efficacité de l’état et de l’Administration publique en termes d’instrument à la disposition de l’état pour réaliser ses missions et fonctions et répondre ainsi aux attentes et sollicitations légitimes des citoyens et aux objectifs d’émergence et de développement durable.

Administration publique, état des lieux

L

’administration publique congolaise a été considérablement affaiblie par des décennies de mauvaise gestion et de conflits.

Le Congo sort d’une longue période dominée par une série d’instabilités politiques, de guerres et de conflits armés, qui ont eu pour effet la perturbation de nombre d’équilibres macroéconomique et macro-social nécessaires au fonctionnement normal de l’état. Résultats des courses: des pratiques de mauvaise gouvernance ont régné pendant la période d’aprèsindépendance, lors de la IIème Républi-

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échec de précédentes réformes.

L’état a tenté par le passé d’améliorer l’efficacité de l’administration publique, avec notamment cinq vagues de réforme, en 1965, 1972, 1981 et 2003. Aucune n’a été jusqu’à présent

(suite en page 8).

cap sur l’émergence |

Trois objectifs généraux et douze objectifs spécifiques pour l’Administration publique

(suite de la page 7).

totalement couronnée de succès. Parmi les raisons expliquant cet échec, figurent notamment: w La non concertation et implication des fonctionnaires comme premiers bénéficiaires des retombées de la réforme. w La non implication de l’ensemble d’acteurs clés concernés y compris les syndicats et la société civile. w Le manque de consensus entre le gouvernement et les partenaires techniques et financiers dans l’option stratégique d’intervention pour la réforme. w La substitution des unités de gestion des projets ou programmes publics à financements extérieurs aux administrations considérées comme les structures pérennes de gestion et d’implantation de la reforme. w Le manque d’un mécanisme souple et efficace de pilotage et de coordination des actions de la réforme. w La non implication de l’ensemble d’acteurs concernés par ces réformes y compris le fonctionnaire lui-même. w Le non alignement du financement des partenaires techniques et financiers aux programmes nationaux. w Le choix d’une intervention thématique, sectorielle et partielle en lieu et place d’une réponse globale et inclusive. w Le ciblage souvent au mauvais endroit et en dehors de l’administration. diagnostic très préoccupant.

Les réflexions menées par le Gouvernement sur la situation de son Administration Publique ainsi que les études réalisées par des experts étrangers convergent pour diagnostiquer les dysfonctionnements suivants: w obsolescence des textes légaux et réglementaires régissant les agents et fonctionnaires de l’état. w absence d’un régime efficace de protection sociale. w mauvaise définition des missions des Ministères entraînant le chevauchement des compétences et la redondance des structures et des prestations. w personnel pléthorique dont le profil ne correspond pas toujours aux exigences

du poste. w déficit d’éthique professionnelle et règne d’antivaleurs. w non-respect de textes et procédures existants. w absence de normes de qualité et inefficacité du système de contrôle, d’évaluation et de sanction. w lenteur administrative dans la prise des décisions. w système opaque et inégalitaire d’attribution des primes. w mauvaise qualité des services offerts aux usagers. w système d’information et de communication interne et externe moins efficace. w absence d’une politique salariale motivante et incitative. w mauvaises conditions de travail. w gestion déficiente des ressources humaines. w absence d’une politique planifiée de renforcement des capacités et de recyclage du personnel.

Quatre principaux défis à relever.

Le système d’administration publique de la RDC consiste en trois structures parallèles: w Une administration générale, vieillissante et de fait, mise de côté lors du processus général de conception et de mise en œuvre des politiques, au détriment de son efficacité. w Un système de cabinets politiques qui vont et viennent au gré des ministères mais ont pris de fait le contrôle de l’essentiel de la fonction de conception des politiques du Gouvernement, ce qui introduit division, reproduction et incohérence de celles-ci. w Une série de comités et institutions parallèles tels que le COREF chargés du suivi de la mise en œuvre des programmes de réforme clés, tels que la GFP et la décentralisation.

Cette multiplication des fonctions au sein de la Fonction Publique fut la réponse apportée par les précédents gouvernements pour contourner l’inefficience de l’administration générale. Tandis que ce système a permis des avancées dans certains domaines, telle que la conception de réformes clés, le Gouvernement actuel est conscient que le fait qu’il repose sur des cabinets politiques provisoires et des structures «parallèles» de suivi et

de mise en œuvre des réformes n’est pas viable à long terme et contribue à l’affaiblissement de l’administration publique.

Outre l’unité de commandement ct de pilotage nécessaire, les défis qui se posent à la fonction publique sont de quatre sortes, à savoir: w Une structure de gestion et de cadre juridique fragmentée. w Un faible système de gestion des ressources humaines. w Un système de paie inadapté ct incohérent w et une fonction publique vieillissante.

UN CHEMIN DE RéFORME EXISTE. L’analyse de l’environnement dans lequel le Gouvernement impulse la réforme de l’Administration Publique peut être réalisée sous la forme d’une étude des forces, faiblesses, opportunités et menaces qui la caractérisent. à côté de nombreux défis et de la persistance des menaces et des faiblesses, cet environnement est caractérisé par l’existence de plusieurs atouts et opportunités.

Pour mener à bien la modernisation de l’Administration Publique, le Gouvernement dispose de nombreux atouts.

Il s’agit, entre autres: w de la vision et des idées forces du Chef de l’état qui soustendent la Révolution de la Modernité pour faire de la République Démocratique du Congo un pays émergent. w de la volonté politique du Gouvernement de poursuivre et finaliser les réformes institutionnelles en vue de renforcer l’efficacité de l’état. w de la clarté et de la précision des orientations politiques relatives à la réforme fixées par le Gouvernement. w de la ferme volonté du Gouvernement à financer les activités de la réforme de son Administration Publique. w de l’existence du Comité de Pilotage politique et du Comité de Pilotage technique mis en place par le Premier Ministre. w du pilotage de la réforme de l’Administration Publique par le Premier Ministre. w de l’existence de la Cellule de Mise en œuvre de la Réforme de l’Administration Publique. w de l’existence des textes juridiques sur la décentralisation

administrative et le découpage territorial consacré par la Constitution. w de l’existence des textes juridiques sur la réforme. w des avancées significatives des actions de la réforme dans plusieurs Administrations. w de l’existence au sein des Administrations d’un personnel compétent et qualifié. w de l’existence d’une expertise nationale dans l’opérationnalisation de la réforme. w de l’implication des Secrétaires Généraux et des agents et fonctionnaires de l’état dans le processus de la réforme.

Les faiblesses ci-après caractérisent encore notre Administration Publique: w manque de coordination au niveau national entre les différents programmes de réforme. w incapacité de l’Administration à assurer la continuité des affaires publiques et la faible capacité de réaction de certaines Administrations aux sollicitations des usagers. w absence de coordination des actions et la lourdeur des procédures des partenaires techniques et financiers du secteur de la réforme. w des textes juridiques et réglementaires non adaptés aux réalités actuelles. w inexistence d’une politique de gestion prévisionnelle des ressources humaines. w des infrastructures vétustes, délabrées et insuffisantes. w de la modicité des montants alloués au titre des frais de fonctionnement des Administrations. w de l’absence des moyens financiers consacrés au fonctionnement des structures opérationnelles de réforme et à la motivation des acteurs chargés de la mise en œuvre de la réforme. w de l’absence de politique de rémunération motivante des agents de l’état. w de l’insuffisance des fonds alloués aux besoins de la mise à la retraite des agents de l’état. w de l’absence de manuels des procédures. w de l’absence des référentiels des emplois dans la plupart des Administrations. w de l’absence d’une politique cohérente de formation et de recyclage du personnel de l’état. w de l’incohérence des actions de la réforme

posées par les acteurs politiques responsables des Administrations sectorielles. w de la faible implication de certains responsables politicoadministratifs dans la mise en œuvre de la réforme. w de l’absence d’une politique incitative des agents à l’innovation et à la recherche. w de l’absence d’une structure de prise en charge des agents retraités. w de l’inexistence d’une stratégie de communication institutionnelle efficace. w de l’absence de concours dans le recrutement des agents de l’état. w de la faiblesse du rendement des agents et fonctionnaires de l’état. w de la corruption et des concussions persistantes au sein du corps. w des mauvaises conditions matérielles de fonctionnement; w déficit des relations de collaboration entre les Administrations des Finances. du Budget et de la Fonction Publique. w du vieillissement du personnel de l’état.

Les facteurs ci-dessous constituent des opportunités déterminantes pour la réussite du processus de la réforme, à savoir: w la disponibilité des partenaires au développement à accompagner le Gouvernement dans la modernisation de l’Administration Publique. w l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Les éléments ci-après peuvent entraver l’avancement de la réforme de l’Administration Publique, notamment: w la résistance au changement. w l’instabilité politique et la persistance de la guerre. w l’arrêt de l’appui au processus de la réforme par les partenaires au développement.

En tenant compte de ces contraintes de l’environnement, le présent cadre stratégique définit donc les objectifs généraux et les objectifs spécifiques liés, qui sont à même de traduire de manière opérationnelle la vision du Gouvernement de la réforme et de la modernisation de l’administration publique.

TROIS OBJECTIFS GéNéRAUX ET DOUZE OBJECTIFS SPéCIFIQUES. Le Cadre stratégique

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s’articule autour de trois objectifs généraux, qui déterminent les principes directeurs autour desquels se construisent la réforme et la modernisation de l’administration publique. A chaque objectif général correspond plusieurs objectifs spécifiques, qui précisent les objectifs et les inscrivent dans la réalité administrative. Les objectifs spécifiques déterminent, à leur tour, différentes résultats attendus. Ce cadre stratégique doit permettre, à la suite, de réaliser une feuille de route, de définir l’ensemble des résultats attendus avec leur chronogramme. des indicateurs associés, de désigner les responsables, et d’assurer le suivi de l’ensemble. Il a donc une visée directement opérationnelle.

OBJECTIF GéNéRAL: moderniser le cadre normatif.

Le socle normatif de fonctionnement de l’Administration est devenu inadapté aux réalités et priorités des politiques publiques du Congo. Le cadre normatif qui régit l’organisation et le fonctionnement de l’ensemble de la Fonction publique comme les structures organiques des administrations doivent être actualisés et adaptés à la nouvelle architecture politique et aux nouveaux enjeux et défis auxquels fait face l’Administration publique congolaise, y compris la décentralisation.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 1: réviser le cadre juridique.

Le cadre légal, juridique et réglementaire de la Fonction publique est rationalisé et adapté au contexte actuel.

Un nouveau cadre est adopté, qui tient compte non seulement des innovations introduites par la Constitution de 2006, mais aussi de la nécessité d’introduire des nouvelles pratiques ou des pratiques modernes de gestion publique axée sur les résultats.

Résultats attendus: w le cadre juridique de la Fonction publique est révisé. w les textes d’application sont adoptés. w la loi créant l’agence nationale de lutte contre la corruption dans la fonction publique est adoptée et promulguée.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 2: la décentralisation.

La décentralisation

administrative et sectorielle, consacrée par la Constitution du 18 février 2006, a pour objectif le transfert de certaines compétences de l’état vers les entités territoriales décentralisées ou des institutions publiques afin de leur doter d’un pouvoir juridique et d’une autonomie financière. Elle débouche sur un transfert effectif des compétences, des ressources et des charges du pouvoir central aux provinces, et s’accompagne de la mise en place de la Fonction publique provinciale et locale.

Résultats attendus: w les textes juridiques régissant le Pouvoir central, les Provinces et les entités territoriales décentralisées, et leurs rapports de collaboration, sont promulgués. w les Administrations des Provinces et des entités territoriales décentralisées sont installées. w le transfert des compétences. des ressources et des charges aux Provinces et aux entités territoriales décentralisées (ETD) est effectué. w la Fonction publique provinciale et locale est mise en place. w les fonctions de contrôle, de coordination et d’appui technique du pouvoir central sont définies.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 3: rationaliser les structures des Ministères.

L’Administration Publique congolaise souffre de conflits de compétences et de chevauchement d’attributions, ce qui l’empêche de délivrer les services attendus par les citoyens.

La réorganisation de l’Administration Publique doit permettre une meilleure prise en charge des attributions de chaque Ministère et leur adaptation aux besoins réels, par l’introduction d’une culture de gestion par missions dans une logique de rapport: besoin(s)mission(s)-objectif(s)résultat(s)-activité(s) et non plus une logique inverse.

Résultats attendus: w le cadre organisationnel et fonctionnel de l’Administration publique est réexaminé par une revue des cadres organiques. w les missions et les structures sont rationalisés et il n’y a plus de conflits de compétences et chevauchement d’attributions. w les cadres organiques des administrations tel que révisés et actuali(suite en page 9).

le gouvernement sur tous les chantiers |

Promouvoir le e-administration est l’un des objectifs spécifiques de la fonction publique (suite de la page 8).

sés servent de référence pour les nouveaux emplois dans l’Administration publique. w chaque service administratif redéfinit ses missions et son organisation pour respecter le principe d’un agent qualifié pour une fonction identifiée sur un poste vacant et budgétisé. w chaque Ministère dispose d’un plan directeur élaboré et disponible, OBJECTIF GENERAL 2: renforcer la qualité des ressources humaines.

L’administration publique s’appuie sur des ressources humaines qui lui permettent de remplir son rôle rénové. Le type d’agent de l’état qui émerge est bien formé, efficace, animé par la quête effrénée de l’excellence et des résultats. Ses effectifs sont connus et maîtrisés, ce qui conduit les agents en poste à bénéficier d’une dynamique en termes de salaire et de couverture sociale. La pérennisation du système de retraites permet de rajeunir la fonction publique. La valorisation des ressources humaines fait de l’agent de l’état une personne ressource et un modèle d’excellence sur l’échiquier de l’Administration Publique. Elle est la clef du succès des réformes administratives.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 4: Maîtriser les effectifs et la masse salariale.

Les effectifs de la fonction publique sont connus, grâce à un recensement fiable. Un fichier unique permet la réelle maîtrise des ressources humaines qui composent l’Administration Publique ainsi que de la dépense publique liée à la paie (masse salariale des fonctionnaires de l’état).

Résultats attendus: w à l’issue de la phase du recensement manuel et du recensement biométrique, un fichier fiable et sécurisé des agents et fonctionnaires de l’état est disponible. w le nombre exact des agents et fonctionnaires de l’état est déterminé, en extirpant du fichier central tous les agents fictifs, décédés, retraités, les doublons, les agents détenant des faux numéros matricules, les faussaires, etc., y compris pour tout agent qualifié de «nouvelle unité» (donc sans numéro de matricule).

RDC- INDICATEUR GLOBAL DE SANTé éCONOMIQUE et évolution de l’IDH (Indice du développement humain) DePUIS 2000.

5 4,5 4 3,5 3 2,5 2 1,5 1 0,5 0

4,54

4,31

450 406 3,41

2,97

400 350 300

0.71

250

IDH 399 365

400

393 392

370 280 282

289

299 295

364 300

200 Environnement des Affaires

Infrastructures

l Environnement des Affaires

Infrastructures l Politiques Econoùiques et Financières Bien être économique et qualité de vie l Politiques Econoùiques et

w le volume de la masse salariale drainée par la Fonction publique est maîtrisée et la dépense publique liée à la paie des fonctionnaires est assainie. w un système de gestion intégrée des ressources humaines et de la paie est mis en place. w la gestion de l’engagement du budget de rémunération ou de la paie des agents et fonctionnaires de l’état est replacée sous la responsabilité légale et directe du Ministre ayant en charge la Fonction Publique en tant que donneur d’ordre. w l’engagement des dépenses des rémunérations des agents et fonctionnaires de l’état par le Ministère de la Fonction Publique est rendu effectif.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 5: dynamiser la politique salariale.

Une stratégie véritablement incitative, efficace et durable, est développée en matière de rémunération des fonctionnaires. Le salaire redevient l’élément central de la paye du fonctionnaire. Un système d’assurance maladie est créé pour les fonctionnaires, avec la mise en place d’une mutuelle de santé, ce qui permet de valoriser à leur juste mesure les emplois de la fonction publique.

Résultats attendus: w une politique salariale adéquate est mise en œuvre pour assurer la fidélisation des fonctionnaires et l’attractivité des jeunes professionnels. w le salaire redevient la majorité minimale des 213 de la rémunération de l’agent. w le salaire représente l’assiette de calcul pour l’impôt et la pension de retraite. w les primes se sont octroyées que sur base légale et ne constituent qu’un complément du traitement. w un système d’assu-

Politiques Economiques et Financières

Bien être économique et qualité de vie

Total

150 100

Financières l Bien être économique et qualité de vie l Total

rance maladie est créé pour les fonctionnaires avec la mise en place d’une mutuelle de santé.

la fonction publique a un besoin impératif de renforcer ses capacités de gestion des administrations.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 6: créér un système efficace et pérenne de retraites.

Les conditions de mise à la retraite des fonctionnaires sont améliorées en créant une caisse de retraite efficace et durable fondée sur un mécanisme efficient et transparent dans son organisation et son fonctionnement.

Un système de retraite moderne, crédible, innovant, efficace et durable permet d’offrir une retraite honorable aux bénéficiaires et ouvre des opportunités pour le rajeunissement de la Fonction publique.

Résultats attendus: w la caisse de retraite, qui s’appuie sur une base légale, est créée et opérationnelle. w tous les agents publics - civils et militaires - cotisent pour leur retraite. w les fonctionnaires de l’état et l’état cotisent régulièrement sur la base du principe contributif fixé par la loi. w le Ministre en charge de la Fonction Publique, donneur d’ordre pour le paiement des retraites, dispose du nombre précis d’effectifs susceptibles de partir en retraite. w les retraites sont régulièrement payées aux fonctionnaires aux échéances correspondantes.

Résultats attendus: w un fichier fiable des personnels éligibles à la retraite est constitué: w le départ à la retraite des agents et fonctionnaires de l’état normalisé. w des critères d’admission aux concours de recrutement sont élaborés et des avis d’appel à candidature (avis de vacances des postes) sont lancés. w des règles de recrutement transparentes et objectives sont déterminées. w les besoins en formation sont identifiés. w les plans de formation sont élaborés.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 7: rajeunir et professionnaliser la fonction publique.

La mise à la retraite de fonctionnaires entraîne le recours à des recrutements sur base concurrentielle et transparente des jeunes professionnels compétents.

En outre, face aux multiples réformes institutionnelles du Congo,

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 8: relancer l’école nationale d’administratoon.

L’école Nationale d’Administration de la République Démocratique du Congo (éNA) est créée. Elle permet d’initier une politique de formation et de recrutement d’excellence, qu’elle réalise directement ou dont elle assure le pilotage et la cohérence.

Résultats attendus: w l’éNA est opérationnelle. w elle dispose d’une équipe et de locaux adaptés. w elle réalise la formation initiale d’élèves administrateurs civils stagiaires. w elle met en place la formation continue des hauts fonctionnaires; w un Cadre stratégique de l’ENA est élaboré.

OBJECTIF GéNéRAL 3: dynamiser le fonctionnemement de l’administration publique.

Le fonctionnement de l’administration publique est amélioré dans toutes ses dimensions pour pouvoir répondre

50 0

2000 2001 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 1012

aux défis qui lui sont posés. L’amélioration des conditions de travail existantes des agents publics va de pair avec l’utilisation renforcée des Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication dans le cadre de l’e-administration. La promotion de l’éthique professionnelle participe, tout comme le renforcement de la culture d’assurance-qualité, à l’amélioration de la gouvernance de l’administration publique.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 9: améliorer les conditions de travail.

Toute réforme institutionnelle nécessite des conditions de travail décentes, alors que, depuis plus d’une décennie, la bonne gestion et l’entretien du patrimoine de l’état sont quasi inexistants. Les locaux abritant la majorité des services publics sont devenus vétustes, délabrés, et les outils et matériels utilisés par les agents sont bien souvent inadaptés aux missions actuelles de l’Administration publique. La valorisation des ressources matérielles place donc les Services Publics dans des conditions optimales pour l’exécution de leurs tâches.

Résultats attendus: w le bâtiment administratif du Ministère de la Fonction publique est complètement réhabilité, rénové et équipé. w pour tous les bâtiments publics, les prescrits architecturaux et matériaux utilisés à l’origine de la construction sont respectés. w les solutions globales sont privilégiées en lieu et place des solutions individuelles et sectorielle (ex: climatiseurs, groupes électrogènes, circuits informatique. extincteurs). w un plan d’évacuation des personnels en cas de sinistre est organisé. w un rapport de l’in-

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1296 | PAGE 9.

ventaire complet du patrimoine de l’état (bâtiments, matériels roulants, mobiliers, etc.) est produit. w un plan de gestion rationnelle du patrimoine de l’état (relevés cadastraux, descriptifs précis, des états des lieux, plan d’amortissement, dépréciation, renouvellement, etc.) est élaboré. w les services utilisateurs réservent les crédits de fonctionnement à l’entretien des locaux.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 10: promouvoir l’e-administration.

L’utilisation des nouvelles technologies de l’informatisation et de la communication (NTIC) permet de palier aux déficiences en matière de qualité de transparence et d’efficacité dans les Services publics. Le développement de l’e-administration électronique a comme conséquence de réduire les délais et temps de réponse à la commande citoyenne ainsi que les files d’attentes, d’accroître l’efficacité, l’efficience, d’améliorer l’offre et la qualité de services publics, d’accroitre le degré d’ouverture et d’assurer le rapprochement de l’administration envers les usagers.

Résultats attendus: w un schéma directeur d’informatisation des Administrations et Services Publics est élaboré. w les données sont sécurisées et conservées. w les informations devant être accessibles au public sont diffusées. w le portail gouvernemental est rénové. w l’utilisation de formulaires dématérialisés est développée. w les NTIC sont systématiquement utilisées dans l’Administration Publique congolaise.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 11: promouvoir l’éthique.

Des instruments juridiques de haute portée existent, qui sous-tendent l’éthique et la déontologie professionnelle appliquées au secteur public dans le cadre du renforcement de l’intégrité, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption (Charte africaine sur les valeurs et les principes du service public).

129. Ces Chartes et ces principes doivent être largement diffusés, et un accent particulier doit être porté auprès des agents de l’Etat sur l’éthique et la déontologique professionnelle, pris dans sa triple dimension: physique, morale et intellectuelle.

Résultats attendus: w le Code de bonne conduite de l’agent public est vulgarisé. w le Ministère de la Fonction publique diffuse, les régies du code de bonne conduite de l’agent public. w des Cellules d’éthique sont créées et installées dans les Administrations. w le pouvoir du Ministre de la Fonction Publique en matière de lutte contre la corruption est renforcé. w l’agence nationale de lutte contre la Corruption est créée.

OBJECTIF SPÉCIFIQUE 12: développer la culture d’assurance-qualité.

L’amélioration de la qualité du service rendu aux citoyens est nécessaire.

Elle passe par la définition de nouvelles normes et de régies, et la mise à la disposition des Administrations et des usagers des services publics de procédures administratives claires et fonctionnelles et de mécanismes et de normes de qualité.

Un système efficace et fonctionnel de promotion de l’assurancequalité, y compris par le contrôle-qualité, permet l’amélioration de la qualité des services publics.

Résultats attendus: w un manuel de normes de qualité est élaboré et vulgarisé. w des mécanismes de formation et de renforcement des capacités sont mis en place sur la qualité, notamment pour les hauts fonctionnaires, par le biais de l’école Nationale d’Administration. w la Charte des usagers des Services Publics de l’état est élaborée et diffusée. w un mécanisme d’Inspection et de contrôle d’assurance-qualité est mis en place au sein de l’Administration publique.

cap sur l’émergence |

Puisque le Congo se modernise: il devient possible d’enlever sa marchandise en un clic, le port entamant sa dématérialisation

C

Sur la feuille de route du Groupement français figure en première place l’objectif de dématérialisation complète des procédures de pré et de post dédouanement.

Puis, en deuxième lieu la mise en place d’un système informatique qui intègre les deux modules précités avec celui du dédouanement. Ce qui implique les TIC. droits réservés. de devenir le leader guichet (inadéquation e bougé en août 2014 en République Démosécurisation des recet0006174348, mnémomondial et la référence de l’outil informatique, n’est avec la notification à cratique du Congo», tes de l’état. La factunique: BVI, Bureau en matière de Guichet lacunes du cadre juriplus Bureau Veritas Bivac explique le Français ration s’effectuera par Veritas (www.bureauUnique. dique, multiplicité des déBV/Soget d’un arrêté Stéphane Gaudechon, l’émission d’un Borde- veritas.com/gsit) est Membre fondateur de procédures, absence sorministériel n°013/CAB/ Vice-président, Servireau de Frais Unique un leader mondial de l’International Port de prise en charge des mais MIN/ECO&COM/2014 ces aux Gouvernements (BFU) centralisant tous l’inspection, de la cerCommunity Systems opérations de pré déun signé le 12 août 2014 & Commerce Internales éléments propres tification et des essais Association (IPCSA) et douanement et de post rêve. Dans environ par le ministre de tional chez Veritas. «Ce aux différentes structu- en laboratoire. Créé en de la Fondation SEFAdédouanement. deux ans (vingt-trois l’économie et Comcontrat matérialise une res impliquées dans les 1828, le Groupe emCIL, Soget est expert Du coup, urgence de mois), il sera possible merce Extérieur, Jeanréforme structurante différentes phases de la ploie plus de 65.000 mettre en place cette au Congo d’enlever Paul Nemoyato Bagede grande ampleur qui chaîne logistique. collaborateurs dans en- auprès de nombreuses organisations internaplate forme unique insa marchandise en pole. sera déployée sur l’enPascal Ollivier, direcviron 1.330 bureaux et tégrant toutes les opédouane sans la moinsemble du territoire. teur Développement laboratoires situés dans tionales.

Le ministre Nemoyato, rations du commerce dre tracasserie de pensant Je félicite à ce titre les à la Soget explique: 140 pays. La firme a, avec raison, expliextérieur. Qui «permetfonctionnaire. Bienà Doing Busiplus hautes autorités «La République Défrançaise spécialisée qué ce Guichet Unique tra de réduire sensibletôt, l’homme va en ness. politiques pour avoir mocratique du Congo dans les opérations de Intégral permettra de ment le coût, le délai effet faire place à la Du coup, le groupesoutenu la dynamique est un pays majeur en commerce extérieur combler les faiblesses dans les opérations de machine - modernité ment français obtenait permettant de mener à Afrique. Nous somaide ses clients à améliées à la conflictualité transport import-export oblige! Or, sauf blug pour dix ans la conces- terme ce projet initié en mes donc très honorés liorer leurs performanentre les intervenants et va relever au niveau électronique rarission de la mise en œu2009», poursuit-il. d’avoir été sélectionnés ces, en offrant des seraux opérations douastandard les opérations sime tout de même, le vre et de l’exploitation Pour le ministre Nepar le gouvernement. vices et des solutions nières. Espérant réduire du commerce extécerveau électronique d’un Guiche unique moyato, «il s’agit d’un Nos technologies perinnovantes pour s’asles procédures de pré et rieur». Pour Nemoyato, - celui de la machine - intégral du Commerce instrument essentiel mettront, dans le cadre surer que leurs actifs, l’objectif du gouvernene connaît ni fatigue, Extérieur du Congo. de modernisation qui des meilleures pratiproduits, infrastructures post dédouanement.

Lors de la cérémoment est d’améliorer le ni limite dans son Entre la décision de s’inscrit dans la vision ques internationales, et processus répondent nie de lancement, le climat des affaires dans système intelligent. moderniser les opéradu Chef de l’état, sous d’optimiser et sécuriser aux normes et régleministre a évoqué les notre pays.

Il va infiniment plus tions des nos douanes l’impulsion du Premier les opérations des acmentations relatives à faiblesses de l’ancien vite que notre cerveau et celle d’attribuer le T. Matotu n Ministre. Ce contrat teurs publics et privés la qualité, la santé, la humain grâce au big marché par appel d’ofconcernera toute la congolais. La Répusécurité, la protection data. fres et la notification, chaîne d’approviblique Démocratique de l’environnement et Là où l’homme pourque du casse-tête… sionnement en vue de du Congo bénéficiera la responsabilité sociarait prétexter un mal congolais. Dire que fluidifier le commerce de la toute dernière le. La division Services de tête ou d’estomac, c’est le 5 octobre 2013 extérieur en Républigénération du Guichet aux Gouvernements & histoire de se faire re- que le Gouvernement que Démocratique du Unique du Commerce Commerce Internatiomettre «un petit rien» avait signé ce contrat Congo. Cette réforme Extérieur développé sur nal de Bureau Veritas, Bureau Veritas BIVAC ou voulant vous faire valorisera notre pays les technologies Micro- qui englobe la filiale SV-Soget! Mais la fin la mise en place du faire patte blanche, vis-à-vis des institusoft les plus avancées.

Bureau Veritas Bivac, erban’excuse-t-elle pas tous la machine, elle, ne tions internationales, Notre objectif est d’ap- propose des services tim du Guichet Unique Inles avatars? tégral permettra de connaît rien de tout notamment au travers porter de la fluidité aux liés à la facilitation du Preréduire sensiblement cela. à condition, bien Avec l’arrêté de Jeandu classement Doing systèmes multimodaux commerce internatiomier Paul Nemoyato Bagesûr, qu’elle n’ait pas Business de la Banque de transport de marnal, à la sécurisation minis- les coûts, les délais pole, l’état congolais et les procédures été piégée... à condiMondiale». Le Guichet chandises notamment des recettes des Etats à tre. attribuait au Groudans les opérations tion qu’on en fasse Unique représente l’un au port de Matadi, à l’importation et à la vé«Avant mon avèpement français une d’import-export et parfait usage. Qu’elle des plus grands projets Kinshasa et à Lubumrification de conformité nement à la tête concession pour la de transit; et d’autre ne soit pas manipulée. de Guichet Unique de bashi». des produits importés du Gouvernement, conception, la mise part, de sécuriser la Au moins elle, elle par sa dimension géoaux normes de qualité. j’ai eu à soutenir en œuvre et la gestion collecte des recettes laisse toujours de la graphique, son périmè- des S’agissant de son parpendant plusieurs du Guichet Unique du douanières et autres trace... Qui permet le tre et son format. La professionnels tenaire Soget (www. mois, - en tant que Commerce Extérieur. fiscalités et d’instaucontrôle! Ce qui n’est concession sera opérée français. soget.fr), cette firme Ministre des FinanUne plateforme démarer plus de traçabilité pas toujours le cas dans le cadre d’un ParL’attribution de ce sert la fluidité des opéces, les efforts de térialisée et sécurisée et un meilleur encaavec l’homme... tenariat Public-Privé. Il contrat confirme l’enrations portuaires en orpréparation de cette permettant à tous les drement du commerEst-ce pour cela que s’agit d’une plateforme gagement de Bureau ganisant pour les différéforme. Et depuis acteurs du commerce ce extérieur. cette réforme de mode dématérialisation Veritas à poursuivre rents opérateurs publics 2012, le GouverneEn ma qualité de dernisation des services extérieur (tout mode de des processus logisle développement de et privés, une gestion ment a placé cette transport aérien, terres- tiques, administratifs Chef du Gouverde commerce internases offres de services intelligente, partagée et réforme parmi les tre, fluvial, maritime et nement, je me fixe tional a mis du à abouet réglementaires liés auprès des communau- instantanée des inforaxes prioritaires qui ferroviaire) de déposer comme objectif, la tir? Entamé en 2005 à l’importation et tés du commerce intermations relatives aux devront impacter de des informations et des - déjà 9 ans! - ce n’est l’exportation de toute national et des autorités chaînes logistiques. manière substantielle réussite de toutes les documents standardisés réformes que nous que vendredi 3 octobre marchandise au Congo, publiques d’Afrique, Partenaire et animateur le commerce transauprès d’un organisme 2014, avec le lanceintégrera les modules un continent sur lequel des communautés porfrontalier et l’écono- avons initiées pour unique, en vue de remréaliser le Programment au Salon Congo de pré et post dédouala société a livré aux tuaires, Soget offre des mie congolaise (...). plir l’ensemble des du GHK par le Prenement autour de la gouvernements locaux solutions clés en main Les faiblesses (...) du me du Président de la République, Chef mier ministre Augustin obligations réglemencomposante douanière plus de 90 programmes et innovantes en alliant guichet unique de taires d’import-export, de l’état, particulièMatata Ponyo Mapon, sur tous les modes de de facilitation du commaîtrise des processus paiement des opérade transbordement et rement celle qui fait des travaux de mise en transport: maritime, aé- merce au cours de ces métiers, excellence tions d’importations de transit. «Ce Guichet rien, ferroviaire, terres- 30 dernières années. l’objet de la présente œuvre et de gestion du technologique et proxiet d’exportations, Unique est un véritable tre, fluvial, lacustre, et cérémonie de lanceGuichet Unique intéActuellement, Bureau mité avec ses clients et actuellement en instrument de moderni- sur 8 corridors princiment officiel. gral que le Congo - les Veritas dispose de plus partenaires. fonctionnement, ont sation et de simplificaacteurs, professionnels paux. Elle participera à 50 implantations sur le Né en 1983, sur le port conduit le Gouverne- Car, au-delà d’une tion des pratiques com- la coordination des flux territoire africain. meilleure notation de et privés - ont vu que du Havre, Soget est, ment à accélérer et merciales qui va engenles choses commend’informations entre les Coté sur Euronext Paris dans le secteur, le prefinaliser le processus l’indicateur de Doing drer la création d’une çaient à bouger. différents acteurs visant et fait partie de l’indice mier opérateur en Frande recrutement d’un Business de la Bannouvelle communauté Pour tout dire, les choà la facilitation du com- Next 20. Compartice et en Afrique. La opérateur privé. Je (suite en page 11). d’acteurs économiques ses ont officiellement merce extérieur et à la ment A, code ISIN FR. firme a pour ambition reste convaincu que

VERBATIM

Le cahier des charges rappelé par le PM Matata

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le gouvernement sur tous les chantiers |

Avec son Guichet Unique Intégral lancé, le Congo envoie un excellent message au prochain Doing Biz

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erbatim de JeanPaul Nemoyato Bagepole, ministre de l’économie et du Commerce Extérieur.

Après quelques années de fonctionnement, des faiblesses majeures ont été décelées relatives notamment. w à l’outil informatique; w à l’inadéquation et à la lacune du cadre juridique; w à la multiplicité de procédures, d’intervenants et de prélèvements; w à l’absence de prise en charge des opérations de pré dédouanement et de post dédouanement; w à la conflictualité de prérogatives entre les intervenants; w à la survivance de traitement manuel des dossiers, en dehors du Guichet Unique, etc.

Ces défaillances ont occasionné et continuent à occasionner des coûts extrêmement onéreux et des délais de dédouanement fortement élastiques.

Cette situation pèse négativement sur le climat des affaires et, par conséquent, sur notre classement dans le Rapport Doing Business.

Fort de ce constat, à la demande de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’état, le Gouvernement avait mis en place, au mois de novembre 2009, un Groupe de Travail chargé notamment de: w Proposer une nouvelle configuration du Guichet Unique en République Démocratique du Congo; w Concevoir un nouveau cadre légal et réglementaire adapté au nouveau Guichet Unique à instaurer.

C’est ainsi que, par Décret n° 011/21 du 26 avril 2011, à la suite de l’adoption par le Conseil des Ministres, du rapport du Groupe de Travail, le Premier Ministre a mis en place le Comité de Pilotage de la Reforme du Guichet Unique pour l’installation de cette meilleure configuration de Guichet Unique.

En ce jour de lancement officiel des travaux de mise en œuvre du Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur de la RD Congo, par Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, qu’il me soit permis de vous exprimer ma profonde gratitude à vous tous ici présents; et de ce fait, de vous souhai-

Le ministre de l’économie et Commerce Extérieur, Jean-Paul Nemoyato Bagepole. droits réservés.

ter la bienvenue dont une dose particulière adressée aux délégués du Groupement Bureau Veritas Bivac BV-Soget, avec lequel, le Gouvernement a signé, en date du 5 octobre 2013, le contrat de la mise en œuvre dudit Guichet Unique Intégral.

La réforme du guichet unique des opérations du commerce extérieur a débuté formellement avec la mise en place du Guichet Unique de paiement actuel, par Décret Présidentiel n°05/183 du 30 décembre 2005.

Le lancement ce jour de la phase d’exécution du marché du Guichet Unique découle d’un processus qui a débuté au terme d’une mission gouvernementale que Son Excellence Monsieur le Premier Ministre a conduite sur la problématique de désengorgement du Port de Matadi, au mois de juillet 2012. Parmi les résolutions prises à l’issue de cette mission, a figuré la nécessité de recrutement d’un opérateur privé, chargé de mettre en place le Guichet Unique du Commerce Extérieur et ce, dans le strict respect des dispositions légales et règlementaires en matière de passation des marchés publics.

C’est ainsi que le comité de pilotage a entériné cette recommandation et lancé la procédure de passation de marché au mois de septembre 2012.

Cette procédure de passation a abouti à la phase d’attribution laquelle a été ponctuée, à son terme, par les trois faits saillants suivants: w d’abord la signature du contrat de concession pour la conception, la mise en œuvre et la gestion du guichet

unique du commerce extérieur en date du 5 octobre 2013; w ensuite la signature du Décret n°14/020 du 02 août 2014 de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre portant approbation du contrat; w et enfin la notification de l’attribution définitive à l’attributaire en date du 15 août 2014.

C’est donc consécutivement à cette phase d’attribution que Son Excellence Monsieur le Premier Ministre inaugure ce jour, celle de l’exécution du marché.

Il y a lieu de rappeler qu’en instruisant le Gouvernement de mettre en place le guichet unique intégral du Commerce extérieur en RD Congo, Son Excellence Monsieur

le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, est préoccupé par le souci d’éradiquer la fraude douanière et instaurer par conséquent, un système transparent, opérationnel, fiable, dématérialisé contribuant à la maximisation des recettes douanières et fiscales susceptibles d’augmenter significativement les ressources courantes du Budget de l’état. D’une durée de 23 mois suivant le chronogramme arrêté, la phase d’exécution de ce projet consistera à la mise en place d’une plateforme centralisée de dématérialisation des processus logistiques, administratifs et règlementaires liés aux importations et exportations de mar-

L’homme aura désormais peu d’emprise sur les opérations des douanes. dréservés.

chandises. Ce qui va permettre de faciliter et de fluidifier le commerce extérieur, avec ainsi des impacts directs: w Sur les opérateurs économiques par la réduction considérable des procédures, des coûts et des délais; w Sur les consommateurs congolais en termes d’une meilleure régulation des prix; w Sur l’état par la rentrée régulière et accrue des recettes découlant d’une amélioration de la transparence et de la lutte contre la fraude.

Cette transparence permettra une meilleure traçabilité en mesure: w de fiabiliser les données échangées entre les partenaires; w d’accélérer les temps de traitement de l’information grâce à l’élimination de saisie manuelle et à la disponibilité en temps réel des informations; w d’améliorer la collaboration entre entités différentes (publiques ou privées) qui échangent désormais électroniquement; w de diminuer les coûts grâce au traitement automatique des informations, à la réduction des délais et à la limitation des déplacements.

Le Guichet Unique attendu fonctionnera et sera géré dans le cadre d’un partenariat publicprivé avec trois composantes des opérations du commerce extérieur pré dédouanement, dédouanement et post dédouanement, intégrant tous les modes de transport aérien, maritime, fluvial, routier et ferroviaire avec des procédures totalement dématérialisées.

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Votre Présence constitue un signal fort quant à la volonté du Gouvernement à réaliser cette œuvre. C’est à ce titre que le Comité de Pilotage s’attelle à la finalisation de l’adoption et de la promulgation de la loi sur le Commerce électronique, indispensable à la légalité du fonctionnement de notre Guichet Unique Intégral. En outre, le Comité de Pilotage renouvelle son engagement d’accompagner l’Opérateur dans la réalisation des résultats attendus au cours de cette phase, tels que repris dans le cahier de charges y relatif, notamment: w la mise à disposition d’une étude détaillée de l’existant en matière de procédures et formalités de pré dédouanement et de post dédouanement; ainsi qu’en termes de flux et circuits d’information

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entre les composantes du Guichet Unique Intégral; w la mise à disposition d’une étude sur la forme juridique de la structure de gestion et d’exploitation du Guichet Unique Intégral.

Je ne saurais terminer mon intervention sans

présenter mes hommages les plus déférents, à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Initiateur de cette réforme qui s’inscrit dans sa vision de la Révolution de la modernité, et ce, dans le domaine du commerce extérieur.

VERBATIM

Matata rappelle avec force le cahier des charges que mondiale en matière du commerce transfrontalier, la réussite de la mise en place du Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur, permettra de relever au niveau des standards internationaux, nos opérations du commerce extérieur à travers un cadre normatif et des procédures spécifiques idoines caractérisées par le réduction de la liasse des documents requis pour les opérations d’importation, d’exportation et de transit. Dans cette perspective, je note qu’au niveau du Gouvernement, le projet de loi sur les échanges et le commerce électronique, fondement de ce cadre normatif, est en phase d’être finalisé et transmis au Parlement.

Disposer de ce performant outil constitue un atout majeur dans l’assainissement des opérations d’importation et d’exportation. Cependant, la contribution de la main d’œuvre nationale, compétente et consciencieuse imprégnée d’éthique demeure un préalable incontournable. à ce sujet, je voudrais réitérer mes orientations adressées à tous les services et administrations publics, les opérateurs privés impliqués dans le commerce des services, ainsi que tous les services d’appui au commerce, à s’approprier cette réforme et à accorder leur collaboration sans faille à l’opérateur dans l’exercice et la réalisation de sa mission.

J’invite également le Comité de Pilotage de la Réforme du Guichet Unique du Commerce Extérieur, d’assurer un suivi professionnel de la mise en œuvre de cette réforme

et de veiller à l’accomplissement par l’état, de ses engagements contractuels vis-à-vis de l’opérateur, en termes notamment des facilités administratives, fiscales et douanières nécessaires à son installation et déploiement sur le territoire national.

Quant à Monsieur le Représentant du Groupement Bureau Veritas Bivac BV-Soget, attributaire de ce marché, en votre qualité de partenaire du Gouvernement pour cette réforme, je ne puis douter un seul instant de votre professionnalisme en cette matière. J’attends de vous juger aux résultats dans le strict respect de votre cahier des charges. Premièrement, sur la dématérialisation complète des procédures de pré et de post-dédouanement. Deuxièmement, sur la mise en place d’un système informatique qui intègre les deux modules précités avec celui du dédouanement.

Troisièmement, à la réduction des procédures, des coûts et des délais des opérations du commerce extérieur. Enfin, quatrièmement, à une augmentation substantielle des recettes du Trésor et un transfert des compétences, au profit des cadres congolais, à travers des formations de pointe.

Certes, je reste convaincu que le défi reste immense pour la République Démocratique du Congo, mais ce partenariat scellé entre l’état et le Groupement Bureau VERITAS BIVAC BV-SOGET permettra de le relever à coup sûr. Nous avons l’obligation et le devoir de réussir, pour améliorer chaque jour les conditions de vie de nos populations qui doivent mieux vivre (...).

porte-monnaie |

Kabila engage la police sur la voie de la modernisation en lui dotant d’un numéro d’appel d’urgence gratuit

O

Avec le numéro d’appel vert (gratuit) d’urgence, la population sera plus sécurisée par sa police de proximité. à dr., le PM Matata visitant le C3C. blaise lunda.

ui! Il fallait juste y penser. Et Kabila y a pensé. Et voilà que peu à peu, le Congo met ses villes aux normes de grandes villes modernes du monde. Ainsi, désormais, la population pourra former un numéro vert (gratuit) en cas de situation d’urgence - cas d’insécurité quelconque et être secourue par la police. Le numéro est le 112. L’appel tombe-

ra dans le call center de la police situé au Commissariat général de la PNC, quartier du Palais du Peuple, où a été érigé un C3C, Centre de commandement, de contrôle et de coordination.

En clair, un centre d’appels d’urgence.

On croit rêver! Voilà ce que le Kinois - le Congolais - voyait au cinéma, à la télé, devenir réalité. Si ce n’est pas là modernité, modernisation, il

faut inventer le mot.

Du coup, voilà la police, sur instruction du Président de la République, en voie d’améliorer son efficacité. C’est le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon qui a inauguré ce C3C le 1er octobre. En réalité, ce sont deux bâtiments, l’un abritant ce C3C - qui va fonctionner 24 heures sur 24 - et un autre qui améliore le cadre de travail de la PNC,

qui ont été inaugurés le même jour par Matata Ponyo.

Une police de proximité.

«Ce numéro gratuit est mis à la disposition de la population pour atteindre directement le commandement de la police et bénéficier de l’aide d’urgence que sollicite la population», s’enthousiasme le général Charles Bisengimana, commissaire général

de la police. «La mise en service d’un numéro vert va faciliter l’implantation d’une police de proximité ».

En vue d’être mobiles, les policiers ont reçu des camionnettes et des motos pour leurs interventions. «Nous pensons qu’avec cet équipement, dès que la population appelle le centre, directement on dépêche un des véhicules sur l’endroit pour secourir la population en détresse»,

poursuit le général.

Plus tard, le C3C va étendre sa couverture au reste de la ville de Kinshasa et dans l’arrière-pays.

Puisqu’il faut tout dire, ce projet a été rendu possible grâce à un partenariat (DFID britannique (Department for International Development), Union Européenne) dont les représentants ont rehaussé de leur présence cette manifestation qui marque

une étape «sur la voie de la modernisation et de la professionnalisation de la Police», a déclaré le Premier ministre. Ajoutons que ce C3C n’a été rendu possible que grâce aux télécoms et ne sera vraiment opérationnel que grâce à la fiabilisation des réseaux. Le ministère des PT&NTIC déjà à la manœuvre, reste activement saisi, accompagnant.

Hamadoun Touré vante à l’international la montée en puissance des télécoms au Congo

H

amadoun I. Touré, secrétaire général de l’UIT a vanté, retour à Genève, siège de l’Union Internationale des Télécommunications, branche spécialisée des Nations Unies, la montée en puissance du secteur r-dcongolais des télécoms et des NTIC après une visite dans notre pays (du 23 au 27 juillet 2014). Il fait le point dans le magazine francophone par excellence du secteur, Réseaux Télécom.

Voici.

Trois jours de visite au Congo, quelle appréciation faites-vous du développement des TIC et des télécoms dans ce pays?

Mon ami, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, m’a invité en RDC. J’ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer les dirigeants de ce pays: le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, ainsi que de nombreux ministres.

Le Congo a déjà mis en place plusieurs infrastructures sur le plan routier, les bâtiments et autres.

Je crois que l’heure est maintenant au

Alunga Mbuwa n

du Parlement qui a vite compris que cet environnement évolue tellement vite que non seulement de nouvelles lois viendront rapidement et fréquemment, mais aussi qu’il y aura des amendements très souvent afin d’adapter très vite ces lois à l’environnement changeant. Et que ce ne sera pas de l’incompétence de la part de ceux qui vont amener les premiers documents, mais tout simplement de la nécessité de s’adapter vite et de pouvoir en tirer le meilleur profit. Donc, sur ce plan on a eu un très grand soutien. Le ministre aussi est un fervent soutien dans le développement des TIC. Il m’a vraiment rassuré.

Le Dr Hamadoun I. Touré, secrétaire général de l’Union Internationale des Télécommunications, lors de la célébration de la JMTSI à l’auditorium du Kempinski Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa. blaise lunda.

développement des TIC. Il y a beaucoup de projets en cours dans le domaine des TIC. La fibre optique a déjà atterri à Muanda, ce qui fait que l’on entre à présent dans l’ère de la société de l’information

en RDC. Les coûts vont baisser en conséquence et la qualité des services va s’améliorer.

Le Congo est le premier pays africain qui a abrité le premier satellite pour le réseau domestique, le premier

pays où nous avons eu la téléphonie mobile.

C’était dû au fait que le téléphone fixe était complètement à terre.

Mais les solutions ont été trouvées car le pays a eu un rôle de leadership. Je vois le

Congo de ces grands travaux qui revient.

Et cela me plaît de faire partie de cela maintenant. Pendant mes discussions, j’ai surtout mis l’accent sur la nécessité de mettre en place un

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cadre juridique et réglementaire propice à l’investissement, adapté à l’évolution actuelle des technologies de l’information et de la communication.

J’ai eu la chance de rencontrer le président

Vous avez indiqué que la RDC est à jour de ses cotisations à l’UIT… Ce n’est pas par hasard que le Congo a épongé sa dette de plus de vingt ans à l’UIT. Le pays était sous sanction. Il y a deux ans. Ils ont épongé complètement leur dette qui s’élevait à deux millions de dollars. La cotisation des pays est volontaire (suite en page 13).

porte-monnaie |

«Le Congo est à la veille d’un boom dans les TIC», prédit le secrétare général de l’UIT Touré

(suite de la page 12).

et le niveau de cotisation que le Congo avait choisi était le plus bas, mais malgré cela, il ne payait pas.

Et je suis sûr que ce n’était pas par manque de moyens financiers.

Peut-être qu’il y a eu négligence ou d’autres de priorité, mais l’essentiel est que cela a été rétabli aujourd’hui et le Congo, a repris avec beaucoup plus de dynamisme ses activités avec l’UIT. Et je me dois de les encourager sur ce plan.

Mon objectif, en RDC, était de m’assurer que nous allions avoir une vision commune à l’horizon 2020, basée sur l’économie numérique. Le Congo est un pays qui a la chance d’avoir des ressources minérales et forestières très riches, mais je dis toujours que la plus grande richesse d’un pays c’est le cerveau humain. Et là aussi, ils ont plus de 70 millions d’habitants. Cela veut dire qu’il y a des potentialités. Il y a une population très jeune, il faut que l’on donne de l’espoir à ces jeuneslà, il faut qu’on crée des potentialités pour eux, pour la création d’emplois, pour la recherche d’emplois, pour l’amélioration de leurs vies quotidiennes.

Ce sont les priorités de tous les gouvernements d’aujourd’hui et cela entre dans le cadre global que je trace pour le continent africain.

Quelles étaient les principales doléances des opérateurs et quelles solutions vous préconisez?

Il y a sept aujourd’hui opérateurs de télécommunications en RDC en compétition Les et 27 ISP. C’est déjà très bien. On a suivi la guerre féroce des prix qui était faite ici il y a quelques années. Ces opérateurs se plaignent du niveau de taxe sur les équipements télécoms et aussi sur les terminaux. Ce sont les questions que j’ai soulevées avec le Premier ministre, qui est ministre des Finances en même temps, pour qu’il comprenne très bien qu’en fait en révisant les taxes même de moitié, on peut toujours atteindre les objectifs budgétaires fixés par le Ministère des Finances, puisque le nombre d’utilisateur des terminaux va doubler en réalité.

Certains pays comme le Bangladesh ou le Pakistan, qui avaient

les taxes les plus élevées au monde, ont eu à baisser les taxes et en ont bénéficié.

En plus, les TIC étant un outil pour tous les autres secteurs, l’influence dans les autres domaines est beaucoup plus grande.

Le Premier ministre m’a impressionné.

C’est un économiste, il comprend très bien les choses. Donc, je suis très confiant sur le fait que les préoccupations des opérateurs des télécommunication et des ISP vont être tenues en compte très bientôt, et cela va faire un boom dans les TIC au Congo.

Dans plusieurs pays en Afrique, y compris au Congo, les régulateurs fixent la tarification des appels téléphoniques.

Quel conseil donnezvous pour qu’il n’y ait plus de problèmes entre opérateurs et régulateurs concernant les tarifs d’interconnexion?

C’est clair, dans ce sens, nous conseillons aux régulateurs de se tenir en marge des discussions sur les tarifs d’interconnexion.

Ils sont là pour défendre les intérêts des consommateurs. Ils disent aux opérateurs, discutez entre vous pour avoir le taux d’interconnexion le plus bas possible. Car au bout de la ligne, c’est le consommateur qui gagnerait.

Malheureusement, il arrive souvent que les opérateurs ne s’entendent pas.

A ce moment-là, le régulateur n’a d’autres choix que d’intervenir.

Il analyse le terrain il est obligé de siffler à un moment donné.

Mais tant que le jeu se joue bien, il n’a pas à intervenir. Mais, ça a été le cas en RDC. Il y a eu certains opérateurs qui ont traîné le pied.

C’est inacceptable. Le régulateur doit agir.

Vous avez quatre Smartphones et deux iPad. Le secrétaire général de l’UIT dispose de combien de smartphones en permanence?

Il faut être connecté en permanence. Ce n’est pas forcément le nombre de téléphones qui importe, mais le fait d’être connecté.

J’espère que chaque citoyen de cette planète, d’ici la fin de cette année 2014, va être aussi connecté que chacun de nous.

Parlant de connectivité, en termes de bilan de l’UIT et d’évolution

de la technologie, les chiffres indiquent déjà environ 7 milliards d’abonnés à la téléphonie mobile sur la planète. Un succès pour l’UIT? L’on nous accorde le prix de cette connectivité.

Particulièrement, moi en tant que secrétaire général de l’UIT. Mais en réalité, ce sont ceux qui sont sur le terrain qui l’ont fait. Nous avons simplement donné des conseils, donné les statistiques et partagé l’information.

Nous sommes dans une société de l’information.

De ce fait, nul n’a le droit de commettre une erreur déjà commise ailleurs dans le monde, quel que soit le lieu, par manque d’information. Nul n’a le droit de passer un temps fou à réinventer quelque chose qui a déjà été inventé quelque part par manque d’information.

L’information est la seule chose qui, quand on la partage, se multiplie, parce qu’en fait chacun y ajoute une valeur. Donc, c’est un grand avantage, parce que toute chose matérielle, lorsqu’elle est partagée se divise.

C’est la puissance de l’outil que nous avons aujourd’hui. Et cet outil va servir à développer tous les autres secteurs: l’éducation y est déjà, la santé avec l’esanté, le commerce avec l’ecommerce, la gouvernance avec l’egouvernement, etc. Je crois que c’est un outil que nous n’avons pas encore suffisamment exploré et j’espère que le continent africain va apporter sa contribution en termes d’innovations.

Nous avons déjà vu le m-Pesa mis en place pour la première fois au Kenya, puis en Ouganda. Ce sont là des solutions locales aux problèmes locaux, c’est-à-dire faciliter la tâche aux personnes qui veulent transférer des petits montants de cinq à six dollars et que le système bancaire n’avait pas prévu. Car, ces personnes n’avaient pas de comptes bancaires, ni d’adresse.

Une solution a été trouvée. Aujourd’hui, la banque mobile se fait partout dans le monde entier et vous pouvez payer un livre ou un hamburger avec votre téléphone portable aujourd’hui à Tokyo ou aux états-Unis. Nous avons commencé à concevoir, développer, implémenter les programmes et les exporter vers le monde entier. Beaucoup

d’autres innovations viendront de cette jeunesse très innovante.

Le cerveau humain est le même partout. Si vous le formez, il va pouvoir faire des miracles. Il n’y a pas de limite à ses capacités.

Après la disparition du vol MH370, le 8 mars 2014, à l’initiative du ministre malaysien des Communications, l’UIT a créé le 25 juin un nouveau groupe spécialisé sur les applications à l’aviation de l’informatique en nuage pour le suivi des données de vol. Quelle est l’importance d’un tel groupe et comment les compagnies aériennes africaines peuventelles bénéficier de son travail?

Nous avons une situation très incroyable aujourd’hui.

Un Boeing qui disparaît avec plus de 300 passagers à bord sans aucune trace… On utilise encore la technologie des années 40 où il faut trouver la boîte noire d’un avion pour savoir ce qui s’est passé. Or, nous sommes quand même au troisième millénaire avec toutes les évolutions. à l’heure du cloud, on aurait pu mieux faire que cela.

C’est le défi que le ministre malaysien nous a lancé à Dubaï pendant la conférence mondiale du développement, juste un mois après le crash du vol MH370. Il nous a dit: «Réveillezvous! Que faitesvous?» Alors, l’UIT a immédiatement réagi en mettant en place une commission d’études en place en collaboration avec l’Agence internationale en charge de l’aviation civile. J’ai immédiatement contacté le directeur général, Raymond Benjamin, afin que nous puissions travailler ensemble et que nous apportions notre contribution.

Nous pouvons apporter notre contribution du point de vue de la normalisation, du point de vue de la gestion du spectre si nécessaire, du point de vue de l’utilisation des satellites et autres et les autres techniques pour pouvoir enregistrer et avoir accès aux données à bord des avions de façon instantanée au fur et à mesure lorsqu’ils vont partout dans le monde. D’ici un an, on pourrait éventuellement trouver des solutions qui pourront être

vulgarisées dans le monde entier, y compris en Afrique.

On ne peut pas le faire uniquement dans un seul continent. Il faut le faire partout. On vient d’avoir le crash d’Air Algérie. Cela a pris plusieurs heures avant que l’on ne retrouve les débris. Aussi, la boite noire doit être prise pour aller l’analyser ailleurs. On peut le faire de façon instantanée. Nous allons trouver une solution à cela. Les avions ne se fabriquent pas en Afrique, mais je sais qu’un jour cela viendra.

Comment avoir accès aux informations de la boîte noire en temps réel?

Pour le moment, tout avion fabriqué doit pouvoir avoir un système qui lui permettra de donner des informations en temps réel qui seront stockées quelque part. Du point de vue technologique, nous n’avons aucun problème. Vous savez, il y a toujours des solutions techniques aux problèmes techniques. Ce qui nous bloque aujourd’hui, ce sont des questions législatives, légales et juridiques. Quand vous avez vos données dans le cloud, est-ce que ce sont vos données? Estce que cela appartient à celui qui a le cloud?

Dans le cas d’un avion, cela va passer sur plusieurs territoires. Il y a une multitude de questions juridiques qu’il faut gérer. Si non, la technologie est là pour trouver des solutions. Il faut donc voir les meilleurs cas de scénarios et les analyser afin que nous puissions trouver des solutions aux problèmes qui se poseront. Il faudrait que l’on tienne compte des préoccupations des pilotes, qui, désormais, quand ils seront au travail, tout ce qu’ils diront va être enregistré. Il s’agira de leur vie privée. Il y a donc beaucoup de questions d’ordre éthique et juridique à résoudre. C’est la grande préoccupation aujourd’hui. Il faut s’assurer qu’il y a la transparence. Je lance un appel à tout le monde. Il faut que nous laissions de côté nos potentielles différences et nos doutes sur certaines choses. C’est la vie de nombreux citoyens qui est en danger. Nous nous devons de trouver des solutions idoines le plus rapidement possible.

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«Connecter l’Afrique» et «Transform Africa» sont deux projets à citer comme héritage de votre passage à l›UIT? Oui. Depuis mon arrivée à l’UIT, j’ai créé un certain nombre de grandes initiatives.

Le GSR, le Symposium global des régulateurs est une machine bien moulée aujourd’hui, qui marche bien. Nous avons fait l’initiative «Connecter le monde», qu’on a fait commencer par l’Afrique avec «Connecter l’Afrique».

Il y a eu par la suite «Connecter le monde Arabe» ou encore «l’Europe», etc.

Cela a bien marché et c’est sûr que cela va continuer. Par exemple la dernière initiative sur le broadband que j’ai créée pour m’assurer que le large bande soit vue comme l’outil principal qui va développer nos économies et nos sociétés. La commission broadband a eu un succès fulgurant, au-delà de notre objectif.

Quand je mettais cette commission en place, c’était pour qu’elle se réunisse une seule fois par an, le 10 juin 2010 à l’époque.

Et puis, je faisais un rapport en septembre.

Mais les commissaires que j’ai choisis sont allés un peu plus loin et ils financent le programme qui marche bien. La dernière initiative que j’ai commencée était le Transform Africa Initiave. On a tenu un sommet qui a débouché sur un manifeste avec le Smart Africa Manifesto. C’est une initiative très importante pour moi.

Cela nous permet d’avoir une vision commune 2020. C’est pourquoi j’ai engagé les chefs d’état tout de suite à Malabo pour avancer et je crois que cela va faire tâche d’huile. D’ici quelques années, nous pourrons avoir des dizaines d’emplois et de nouveaux emplois créés pour les jeunes dans le domaine des TIC, partout dans le continent africain.

Parce que je crois en cette jeunesselà, qui est très innovante. Si on leur donne l’opportunité de développer des logiciels, ils vont être très innovants.

L’UIT promet-elle de toujours accompagner ces jeunes-là?

L’UIT les accompagne.

Nous encourageons les pays à mettre en place

des incubateurs. Il y a même un prix pour les jeunes innovateurs. On amène deux jeunes de chaque pays du monde entier à chaque ITU Télécom. Ces jeunes font un réseau depuis presque dix ans. Le réseau est énorme. Je suis très heureux que ces jeunes-là voient l’UIT comme partie intégrante de leur avenir et voient l’UIT comme une partie de la solution à leurs problèmes. Et je m’en réjouis beaucoup. Et c’était l’un de mes objectifs, en fait, quand je venais à la tête de cette organisation.

La prochaine conférence des plénipotentiaires de l’UIT (20 oct-7 nov.) verra l’élection du nouvel staff dirigeant.

Vous n’êtes plus candidat. Y a-t-il une vie après l’UIT? Je reviens sûrement chez moi au Mali, à Bamako. Mais, je vais rester très actif évidemment. Vous voulez savoir dans quel domaine je serai…

Compte tenu du fait que je suis encore pendant les cinq mois et quatre jours à venir activement secrétaire général de l’UIT, je vais me concentrer sur cela.

Mais je dis toujours à mes enfants et aux jeunes que je coache: «Il faut que vous sachiez ce que vous voulez, même si c’est dans dix ans, sinon vous serez un homme mort».

Je dois appliquer la même chose. Je sais exactement ce que je veux faire quand je vais finir. Et ce sera dans le domaine des TIC. C’est évidemment tout ce que je connais. Dès le mois de janvier, vous entendrez certainement parler de moi. Une chose est sûre est que je ne connais pas ce que c’est que la retraite, parce que retraite pour moi est synonyme de disparition. Le cerveau doit continuer à travailler.

Surtout avec toute cette expérience dont vous disposez…

Ce serait un gâchis si je ne la mets pas à la disposition du continent, du monde entier et de mon pays aussi. C’est également pour des raisons personnelles, parce que cela me permettra même de vivre en bonne santé, de vivre longtemps. Je sais qu’il y a beaucoup de gens qui attendent cela. Je ne décevrai personne.

Beaugas Orain Djoyum n

Réseau Télécom.

rêve d’auto |

Deux stars font saliver au Salon Paris 2014

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Deux stars de Paris 2014: une Disco Sport dessiné par Gerry McGovern et une Mercedes-AMG GT, un coupé très agressif chargé d’en remontrer aux Porsche 911 Turbo. dr. lus moderne, général tend désormais 7 passagers. Le volume cie de la technologie du contrôle dynamique avec un TD4 de 150 sur ce Disco une belle plus design, le très nettement vers le de chargement peut «Active Driveline» qui de roulis (Roll Stabich, ou un SD4 de 190 dotation avec un freinouveau Disgenre SUV polyvalent passer à la demande de le fait passer automality Control - RSC), du ch. Développant tous nage d’urgence autocovery Sport de loisir. La poupe est 829 litres à 981 litres, tiquement de deux à contrôle dynamique de les deux le même counome (Autonomous donne immédiatement également une réussite. tout enconservant la quatre roues motrices stabilité (Dynamic Sta- ple de 58 mkg, ces mo- Emergency Braking un coup de vieux à L’équipe de style a deuxième rangée de ou vice-versa afin de bility Control - DSC), teurs revendiquent une - AEB), un inverseur celui qu’il remplace. voulu la rendre aérien- sièges. Ce Disco Sport répondre au mieux aux d’un antipatinage consommation de 5,6 de feux de croisement/ Dessiné par l’équipe ne. Le montant C se utilise la nouvelle conditions d’adhérence électronique (Electrolitres/100 km. Un peu pleins phares automade Gerry McGovern, veut ainsi plus réduit plateforme JLR de la sur route ou en toutnic Traction Control plus tard arrivera une tique, un avertisseur de ce Discovery Sport qu’il ne l’est réellemarque. Il profite ainsi terrain. Sur ce plan, - ETC), du système version ED4 (2 roues changement de voie, emprunte énormément ment. On joue ici sur de pas mal d’éléments en bon land Rover, ce de freinage d’urgence motrices) qui propoune reconnaissance des an matière de style les mélanges de couen aluminium mais Discovery Sport profite autonome et du contrô- sera des émissions de panneaux de signaà l’Evoque. On pouleurs où la partie noire aussi de trains roulants des dernières technole de frein moteur CO2 très basses avec lisation, un contrôle vait tomber plus mal. dissimule le volume. évolués avec notamlogies de la marque : (Engine Drag Torque un minimum de 119 g/ d’angle mort avec La face avant est très Même remarque pour ment quatre roues contrôle d’adhérence Control - EDC). km*. Ces moteurs peu- détection des véhicules nettement arrondie, les surfaces vitrées. Le indépendantes avec en descente (Hill DesCôté motorisations, vent être accolés à une en approche, un détecavec des optiques très toit se veut fin et dyna- une suspension multicent Control® - HDC), une versions essence transmission automati- teur de trafic en mardessinées comme sur mique. Il se prolonge bras arrière complèdesserrement progresest proposée avec un que ZF 9HP48 à neuf che arrière, un système l’Evoque. Calandre et par un grand spoiler tement nouvelle. Le sif des freins en pente Si4 2 litres tout alliage, rapports. Les diesels de caméras panoramigrille sous pare-choc qui semble toutefois Land Rover Discovery (Gradient Release à alimentation par pouvant également ques, une navigation sont très bien intégrés, un peu «rajouté».

Sport est disponible en Control® - GRC), et injection directe et dés’équiper d’une boîte par satellite ainsi qu’un les feux antibrouillard L’intérieur se veut plus version deux ou quatre avertisseur de passage veloppant 240 ch. En de vitesses manuelle à radar de parking. Un également, le capot est classique. Spacieux roues. Sur les déclide gué (Wade Sendiesel deux déclinaisix rapports. Au rayon système d’affichage bien sûr aussi de type sans plus, il peut toute- naisons quatre roues singTM). Sur route il sons du 2,2 litres diesel des équipement de sétête haute sera proposé coquillage. Le style fois accueillir jusqu’à motrices, il bénéfibénéficie notamment turbo sont disponibles curité enfin on retrouve par la suite.

I

Les portes papillon out mais cette Mercedes n’est pas ridicule ls ont bien raison les fans de la défunte SLS AMG de se rassurer, MercedesBenz n’a jamais eu l’intention d’abandonner le créneau des coupés à hautes performances. La preuve, voici la MercedesAMG GT, un coupé très agressif chargé d’en remontrer aux Porsche 911 Turbo et autres Aston Martin Vantage.

Certes cette nouveauté abandonne les emblématiques portes papillon, véritable clin d’œil en direction de la célèbre 300 SL «Gullwing» (en anglais, ailes de mouette!). Elle n’envisage pas non plus de se confronter à armes égales à des supercars comme les Lamborghini Gallardo ou Ferrari 458. Elle conserve toutefois une architecture avec moteur avant sous une ligne fastback très élégante mais aussi très agressive qui n’est pas sans rappeler la démarche de style reprise par la récente Jaguar FType. Pour ce coupé en

Cette nouveauté abandonne les emblématiques portes papillon, véritable clin d’œil en direction de la célèbre 300 SL. dr. grande partie réalisé en à une boîte de vitesse D’ailleurs cette Mer928 dans cette sportive ces feux étirés. L’avant aluminium, Mercedes à double embrayage cedes AMG-GT n’est allemande ; peut-être toutefois reste typique annonce une répartition et 7 rapports logée à pas sans rappeler cette dans le galbe des ailes de la marque à l’étoile. des poids de 47% avant l’arrière, une disposiPorsche emblématiarrière, dans cette luC’est bien d’une Meret 53% arrière (total tion transaxle comme que. Il y a assurément nette arrière lisse comcedes dont il s’agit. Les 1540/1570 kg) grâce sur feu la Porsche 928. quelque chose de la me un galet voire dans phares, la calandre, la LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1296 | PAGE 14.

SL mais aussi bien sûr la SLS ne sont pas loin.

Sous son long capot nervuré, cette Mercedes-AMG GT étrenne une toute nouvelle motorisation 4,0 litres biturbo à carter sec (baptisé M178 en interne). Ce bouilleur de 3982 cm3 suralimenté est annoncé pour 462 chevaux à 6 000 tr/ min et 600 Nm de couple entre 1 600 tr/min et 5 000 tr/min dans sa version de base.

Une variante S est également prévue qui développe une puissance supérieure soit 510 chevaux à 6 250 tr/min et 650 Nm de couple de 1 750 tr/min à 4 750 tr/min. Forte de toute cette cavalerie la Mercedes-AMG GT «S» se déclare capable d’abattre le 0 à 100 km/h en seulement 3,8 secondes et d’atteindre les 310 km/h en pointe.

La version 462 ch est loin d’être ridicule puisqu’elle abat pour sa part le 0-100 km/h en 4,0 secondes et pointe quand même à 304 km/h. Tarifs de départ d’environ 115000 € pour la version de base et de 135000 € pour la «S».

Mettre les gaz en période d’incertitude

C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.

Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.

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Le sida est né au Congo avant de ravager le monde

A

lors tout serait donc parti du Congo?

Tous les malheurs du monde? Après Ebola voici le Sida. L’homme n’aurait-il pas vu le jour au... Congo?

La pandémie a-t-elle pour origine Léopoldville? A-t-elle vu le jour dans les années 20? C’est la conclusion d’une étude des universités d’Oxford et de Louvain, publiée le 2 octobre dans la revue «Science».

Ces chercheurs viennent de reconstituer le cheminement du virus du Sida, responsable de 75 millions d’infections et de 36 millions de morts dans le monde.Ci-après, en cinq questions, ce que les conclusions des scientifiques apportent.

Comment a-t-on désigné Kinshasa?

Pour aboutir à l’origine géographique du virus, les chercheurs ont reconstitué le parcours génétique et géographique du rétrovirus VIH en se concentrant sur la souche du groupe M, la plus fréquente. «Pour la première fois, nous avons analysé toutes les données génétiques disponibles en recourant aux dernières techniques phylogéographiques pour estimer statistiquement l’origine du virus», explique le professeur Oliver Pybus du département de zoologie d’Oxford, l’un des principaux auteurs de l’étude. La phylogéographie est l’étude des principes et processus qui gouvernent la distribution des lignes généalogiques.

En clair, elle permet d’avoir une vue d’ensemble des phénomènes historiques, au niveau génétique et démographique, qui ont conduit à la distribution actuelle d’une population. «Nous pouvons ainsi dire avec un degré élevé de certitude d’où et quand la pandémie est partie», a-t-il dit.

Les résultats de ces travaux, qui prennent en compte les souches responsables des nouvelles infections, leur origine génétique et leur répartition géographique, suggèrent que l’ancêtre commun du

VIH est «très probablement» apparu à Kinshasa vers les années 1920.

et de sa position de hub, notamment en ce qui concerne le réseau ferroviaire naissant.

Comment le virus est-il passé du singe à l’homme?

Les virologues estiment que le rétrovirus a été transmis des singes à l’homme au moins à treize reprises.

Comment le virus s’est-il répandu en Afrique?

Les analyses des chercheurs laissent penser qu’entre les années 1920 et 1950, une combinaison de facteurs,

Toutefois, une seule de ces transmissions serait responsable de la pandémie chez l’humain, la théorie la plus communément admise étant celle de la viande de brousse.

Le «patient zéro» serait un chasseur du bassin du Congo, couvrant à la fois le Congo belge, le Congo-Brazzaville et le Cameroun, ayant subi une morsure par un singe infecté, une écorchure consécutive au dépeçage de la proie ou ayant consommé une viande insuffisamment cuite.

Le virus se serait ensuite répandu le long du fleuve Congo jusqu’à atteindre Kinshasa, à l’époque Léopoldville, grande ville facilitant la transmission, en raison de sa grande population

dont l’urbanisation rapide, la construction des chemins de fer au Congo belge, ainsi que des changements dans le commerce du sexe, a favorisé l’émergence et la propagation du sida à partir de Léopoldville.

«Les informations des archives coloniales indiquent qu’à la fin des années 40, plus d’un million de personnes transitaient par Kinshasa par le train chaque année», explique Nuno Faria, de l’Université d’Oxford. «Nos données génétiques nous disent aussi que le virus VIH s’est propagé très rapidement à travers le Congo, d’une superficie équivalente à l’Europe de l’Ouest, se déplaçant avec des personnes par les chemins de fer et les voies

santé |

d’eau», souligne-t-il.

Selon ces données, le VIH aurait atteint Mbuji-Mayi et Lubumbashi dans l’extrême Sud et Kisangani dans le Nord entre la fin des années 30 et le début des années 50. Les premiers foyers se sont ainsi créés dans des villes qui disposaient de bons réseaux de communication avec les pays du sud et de l’est du continent.

Comment le virus a-t-il gagné les autres continents?

Né dans le bassin du Congo, le virus a ensuite voyagé d’un continent à l’autre.

Selon Gilles Pialoux, auteur de «Sida 2.0» et chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital

Tenon, à Paris, le virus aurait été introduit en Haïti en 1966, puis en l’Amérique du Nord en 1972, et enfin en Europe à la fin des années 1970 ou au début des années 1980.

Dès 1981, la première description du nouveau syndrome du sida par Mike Gottlieb dans le «Morbidity Mortality Weekly Report» avait évoqué la très grande fréquence de la maladie parmi les immigrés haïtiens aux États-Unis. Dans une étude parue en 2007, le chercheur américain Michael Worobey propose également le même cheminement.

Sa conclusion est sans équivoque : surgi d’Afrique, le virus s’est développé à Haïti entre 1962 et 1970. Puis

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une variation a émergé aux États-Unis, véhiculée depuis Haïti par une seule personne en 1969.

Quelles théories cette étude contredit-elle?

La «contre-théorie» des origines du sida qui connaît probablement la plus grande audience est celle du vaccin antipolio oral de Hilary Koprowski. Le journaliste Edward Hooper suggère ainsi en 1999 que l’introduction du VIH dans la population humaine est due à un vaccin antipoliomyélique oral, administré à environ un million de personnes par le docteur Hilary Koprowski entre 1957 et 1960 dans l’ex-Congo Belge.

Selon lui, les premiers vaccins de ce type ont

été «produits à l’aide de cellules de chimpanzés du camp Lindi contaminées par le virus du sida du singe».

«Le virus du Sida est si différent de par sa structure de tout autre virus qu’il ne peut absolument pas avoir été formé par notre mère, la Nature», affirme quant à lui le Dr Robert Strecker. Ce pathologiste américain soutient que le Sida est un virus fabriqué par l’homme, et plus spécifiquement par le gouvernement américain. Selon le Dr Léonard Horowitz, diplômé de santé publique de Harvard, les agents de Santé des USA, auraient même propagé les germes pathogènes via des campagnes de vaccination menées parallèlement en Amérique et en Afrique, et ce, avec la complicité de l’Organisation mondiale de la santé.

L’avocat en Droits humains internationaux, Boyd Graves, a quant à lui porté plainte contre l’État fédéral américain pour obtenir des excuses du gouvernement. Il soutient que les autorités ont «fabriqué» puis «diffusé» le virus du sida à travers un projet de recherche secret, le «U.S. Special Virus program» de 1948 à 1978. L’avocat a déclaré: «On comprend mieux pourquoi les Noirs comptent pour 13% de la population et 50% des cas de personnes frappées par le sida». Selon d’autres théories, cette arme bactériologique aurait été inoculée lors de campagnes de vaccination à l’encontre des homosexuels. Des scientifiques affirment ainsi que l’épidémie a éclaté à Manhattan en 1978, à la suite d’une campagne contre l’hépatite B pratiquée sur des homosexuels avec un vaccin infecté par le sida.

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mon porte-monnaie |

I

Le Brazza-congolais Henri Lopes est l’homme de Sassou namovible ambassadeur du Congo en France, écrivain dans l’âme, l’ancien Premier ministre se rêve maintenant en successeur d’Abdou Diouf à la tête de la Francophonie.

Rencontre avec Henri Lopes, un candidat atypique.

reproduire ce qui existe déjà.

par F. Soudan et J. Tilouine, Jeune Afrique.

Septuagénaire racé dont l’élégance métissée a depuis longtemps oublié de vieillir, Henri Lopes est un candidat atypique. Alors que ses concurrents pour le secrétariat général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) font le tour des capitales, multiplient les conférences de presse et distribuent des plaquettes déclinant leurs mérites, celui qui est depuis seize ans l’inamovible ambassadeur du Congo en France ne fait pas campagne et s’abstient de tout programme.

Son expérience malheureuse de 2002, quand le sommet de Beyrouth lui préféra un certain Abdou Diouf, lui a appris une chose: «Ce sont les chefs d’État qui décident le jour J à la fois de la personne et de la feuille de route qu’elle sera tenue d’appliquer. Tout ce qui se dit avant n’a guère d’importance.»

Quant à sa propre notoriété, elle est, assure-t-il, «acquise»: qu’on ne compte pas sur lui pour entamer, à 77 ans, une tournée d’exhibition.

Henri Lopes, il est vrai, est plus que le représentant en France d’un président, le congolais Denis Sassou Nguesso, à qui il doit d’être à nouveau candidat. Il y a l’écrivain de qualité bien sûr, publié chez Présence africaine, au Seuil puis chez Gallimard, auteur de neuf romans (le dixième est prévu pour février 2015), dont certains sont devenus des classiques de la littérature africaine d’expression française enseignée dans les lycées et les universités. Et puis il y a l’homme, dont le parcours est intimement mêlé à l’histoire du Congo.

Lopes est une figure majeure de cette période troublée Né sur l’autre rive, à Kinshasa (alors Léopoldville), un jour de septembre 1937, dans une famille où s’entrecroisent les

Abdou Diouf et Henri Lopes avec Jacques Chirac en grande confidence. Droits réservés.

ascendances belge, française et congolaise, le jeune Henri s’installe à Brazzaville avec sa mère à l’âge où d’autres entrent à l’école primaire.

Vingt ans plus tard, le voici étudiant en histoire à Paris, où il fait son apprentissage politique au sein de la mythique Fédération des étudiants d’Afrique noire en France, en pleine fièvre des indépendances.

De retour au Congo en 1965, il est tour à tour professeur, directeur de l’enseignement, puis ministre de l’Éducation nationale en 1969, nommé à ce poste par le très progressiste Marien Ngouabi. À l’époque, le Congo est à gauche toute, politiquement rouge vif. On s’appelle camarade, et le marxiste Lopes figure parmi les fondateurs du Parti congolais du travail (PCT).

Ministre des Affaires étrangères en 1972, Premier ministre de 1973 à 1975, ministre des Finances de 1977 à 1980: Lopes est une figure majeure de cette période troublée, chaotique et sanglante (le président Ngouabi, pour qui il conserve une grande affection, sera assassiné) et qui l’expose parfois en première ligne. En 1973, à la suite d’une tentative de putsch manquée l’année précédente au cours de laquelle il fut brièvement arrêté, il préside la Cour révolutionnaire de justice chargée de juger les partisans du rebelle Ange Diawara. Plusieurs condamnations à mort par contumace sont prononcées - aucune ne sera exécutée.

Un déchirement pour cet «opposant philosophique» à

la peine de mort et, aujourd’hui encore, un traumatisme dont l’ombre portée irrigue Le Méridional, titre du manuscrit qu’il vient de remettre à son éditeur parisien.

En 1981, Denis Sassou Nguesso le laisse partir pour l’Unesco, loin du marigot congolais.

Henri Lopes restera près de deux décennies place Fontenoy, sous la houlette d’Ahmadou Mahtar Mbow puis de Federico Mayor, et finira directeur général adjoint.

Quatre de ses romans les plus connus, dont Le Lys et le Flamboyant et Le Pleurer-Rire («mon best-seller», sourit-il), seront écrits pendant ces années de calme feutré, au coeur du 7e arrondissement de Paris.Proche de Sassou Nguesso - qu’il connaît depuis la fin des années 1960 - pendant la guerre civile de 1997, Lopes est nommé ambassadeur en France en octobre 1998. Après avoir été enseignant, homme politique puis fonctionnaire international, le voici diplomate, sans cesser d’être écrivain. Une cinquième vie dont la longévité tient autant à ses compétences qu’à la phobie de l’instabilité qui est l’une des constantes de son président. La sixième est-elle en vue? «J’y suis prêt», dit-il. Si certains en doutaient, cet entretien le prouve.

Pourquoi être à nouveau candidat au secrétariat général de l’OIF? J’ai le défaut de me sentir encore jeune, de penser que je ne suis pas le même qu’auparavant, et d’estimer que mon âge et mon expérience sont des atouts. En France,

Georges Clemenceau n’a-t-il pas pris des décisions importantes à 76 ans? Nelson Mandela n’a-t-il pas été élu à 77 ans à la tête de l’Afrique du Sud? Ces exemples sont à méditer.

Pour ma part, j’ai deux passions : l’écriture, même si je n’ai pas pu m’y consacrer à plein temps faute de moyens, et la défense de la langue française. Toute ma carrière, j’ai milité pour sa promotion, en particulier en Afrique.

D’ailleurs, je crois aujourd’hui que le français est devenu une langue africaine.

La francophonie est-elle, selon vous, menacée?

Oui, et s’il est une région du monde où elle est en péril, c’est bien l’Europe: à Bruxelles par exemple, l’anglais s’impose de plus en plus. De même, l’intelligentsia française ne paraît pas très concernée par la francophonie, et l’OIF suscite souvent des sourires en coin. à contrario, en Afrique, il y a une vraie demande de francophonie. Notre continent est la seule région du monde où le français va prospérer, et ce sur une zone qui s’étend de Nouakchott jusqu’à Brazzaville.

C’est bien là que se trouve le réservoir de la francophonie.

En Afrique francophone, beaucoup de jeunes, pour qui l’OIF est une institution un brin surannée, se tournent vers l’anglais et les pays anglophones.

Comment y remédier?

Soyons clairs: l’anglais progresse partout, nous ne pouvons pas nous y opposer. Mais cela n’est pas incompatible avec la francophonie.

Même le Nigeria,

qui est la première puissance économique du continent, se met au français pour pénétrer les marchés qu’il convoite en Afrique de l’Ouest. D’une manière générale, je pense que tout Africain doit être bilingue et parler l’anglais, ou du moins en maîtriser les rudiments.

Vous dites que les jeunes se détournent de la francophonie?

C’est une chose qu’il nous faut prendre en compte de manière à ce que cette francophonie demeure, à leurs yeux, attrayante, et pour qu’elle soit incontournable pour les États anglophones.

Il est vrai que l’OIF est une organisation récente, avec peu de moyens et beaucoup de responsabilités. Il nous faut, ensemble, réfléchir à l’avenir de la francophonie. Quitte à s’inspirer de démarches passées, comme celle de l’Unesco dans les années 1960, qui avait formé des professeurs: elle avait su comprendre et identifier un besoin précis et proposer un plan d’action efficace.

C’est un bon exemple à suivre.

Quelles seront vos premières actions si vous êtes choisi pour diriger l’OIF? Il me semble fondamental de tirer les leçons du passé pour pouvoir agir.

Si je suis désigné, je nommerai donc une commission pour faire le bilan de l’état du français dans tous les pays de la francophonie et pour décider de ce qui doit être fait. Il faudra aussi repenser le rôle politique de notre organisation : il n’est pas question de faire de l’OIF une ONU aux petits pieds, ni de

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Qu’est-ce qui ferait de vous un bon secrétaire général?

De par mon parcours, je pense incarner les trois dimensions qui font la spécificité de l’OIF. La première est culturelle et a été mise en avant dès la création de l’organisation, en 1970. La deuxième est politique, et elle est cruciale - le président Abdou Diouf l’a démontré avec brio.

Enfin, l’OIF est bien une organisation internationale, avec ce que cela implique - et sans fausse modestie, j’ai dix-huit années d’expérience de haut niveau à l’Unesco.

Tout cela fait que je pense être un candidat crédible, d’autant que j’ai également un solide réseau de connaissances parmi les chefs d’État et les hauts fonctionnaires du continent. À ceux qui disent qu’il faut désigner un ancien président, je réponds en citant l’exemple de l’ONU : aucun secrétaire général des Nations unies n’a jamais dirigé de pays.

Certains candidats insistent, dans leur programme, sur les questions économiques. Pas vous. Pourquoi?

Tout d’abord, moi, je n’ai pas de programme.

Pourquoi? Parce que ce sont les chefs d’État qui vont se réunir en novembre au Sénégal qui, en plus de choisir le prochain secrétaire général de l’OIF, définiront sa feuille de route.

C’est comme ça que cela fonctionne.

Quant à la dimension économique que vous mentionnez, c’est bien sûr une priorité, mais ce n’est pas une nouveauté : un partenariat étroit a déjà été noué avec le Forum francophone des affaires.

Faut-il faire plus?

C’est aux chefs d’État d’en décider. Et peutêtre s’inspireront-ils, quand ils se verront à Dakar, du rapport de Jacques Attali sur «la dimension économique de la francophonie».

L’OIF peut-elle être efficace dans tous ces domaines? Peut-elle s’occuper à la fois de culture, de politique, d’économie...

La francophonie est un peu comme le vifargent dans la main : il bouge, il s’étend à tout un spectre d’activités.

Il ne s’arrête pas à ce que vous venez d’énumérer. L’OIF accorde également une place importante au développement durable; elle pourrait

être amenée à s’occuper des questions de santé à cause de l’épidémie d’Ebola et des préoccupations qu’elle suscite chez les présidents africains.

Toutefois, c’est vrai, il faudra bien faire des choix : je vous le redis, les moyens de l’organisation sont limités et dépendent, comme c’est le cas pour toutes les organisations internationales, de la bonne volonté des bailleurs de fonds.

Vous revendiquez de ne pas avoir de programme. Vous ne donnez pas non plus l’impression de faire campagne quand d’autres candidats courtisent les chefs d’État...

Moi aussi, je pourrais être dans la séduction ou faire campagne, mais je connais bien le système et sais comment tout se joue.

Il faut rappeler que les deux précédents secrétaires généraux [Boutros BoutrosGhali et Abdou Diouf] n’avaient pas non plus fait campagne.

Donc, non, je ne vais pas distribuer de programme. En revanche, peut-être vais-je préciser mes idées dans un fascicule et le soumettre lors de l’Assemblée générale de l’ONU à la fin du mois, avant que les chefs d’État ne fassent leur choix.

N’est-il pas regrettable qu’il n’y ait pas un candidat africain unique?

Non, cela signifie que les Africains sont devenus démocrates !

En ce qui me concerne, c’est vrai que je n’ai pas fait l’unanimité jusqu’ici.

Mais qui, parmi les autres candidats, peuvent le prétendre ?

Tous mes concurrents me semblent bons et notre diversité sert la francophonie.

Avez-vous sollicité le soutien de chefs d’État du continent?

Je me suis beaucoup entretenu avec «mon» chef d’État, le président Denis Sassou Nguesso.

J’aurais pu solliciter plusieurs de ses homologues, mais, par pudeur, j’attends qu’éventuellement ils se manifestent. Je ne veux pas avoir l’air de mendier leur soutien et, de toute façon, la plupart d’entre eux me connaissent déjà.

Qui a eu l’idée de votre candidature: vous ou le président Sassou Nguesso ?

L’idée vient de lui. Il pense lui aussi que je suis l’homme de la situation pour la Francophonie.

Seize expériences à explorer à deux

L

a seule expérience qui vaille en couple, c’est celle du plaisir. Pour y accéder, à chacun ses chemins, et ceux-là méritent d’être explorés…

les inconnus.

Et si vous recréiez les émois des débuts en jouant aux parfaits inconnus ? Entrez dans un bar à quelques minutes d’intervalle, installez-vous de part de d’autre du comptoir, épiez-vous discrètement, puis moins, puis brisez la glace en proposant à l’homme qui vous sourit de lui offrir un verre. Reprenez la conversation depuis le début, timidement, en entretenant cette distance pudique des premiers instants. A vous de décider à quel moment vous passez à la vitesse supérieure.

La fessée.

Pour ou contre la fessée? Le débat fait rage, considérez-le façon sexo en franchissant la ligne rouge pour vous faire votre propre avis sur la question…

Le selfie.

Vous n’avez pas pu passer à côté de cette tendance qui consiste à se photographier soi-même, seul ou en groupe, avec un appareil photo tenu au bout des bras. Les déclinaisons de cette mode 2.0 ont été nombreuses, et la dernière consiste à se prendre en photo pendant l’orgasme. Gardez votre téléphone à portée de main, pour immortaliser le plaisir.

Chambre à part.

Pas besoin de s’engueuler pour opter pour l’option « canapé ».

Pendant la période de votre choix, décidez de faire chambre à part pour redécouvrir la sensation de guetter des bruits de pas dans le couloir, ou d’hésiter sur le moment opportun pour vous lever et vous glisser dans d’autres draps. le «quickie».

En matière d’ébats amoureux, ce n’est pas la longueur qui compte. Et les choses les meilleurs sont parfois les plus courtes : autorisez-vous l’amour vite fait bien fait» quand le cœur vous en dit, sans préliminaires et sans pression de temps, à la va-vite parce que vous êtes attendus et en retard, ou juste pour le plaisir de brouiller les repères habituels.

Le 5 à 7.

Les chambres d’hôtels

à chacun ses chemins du plaisir, mais ceux-là méritent d’être explorés… Essayez donc. Droits réservés.

sont parfois chargées d’une sensualité excitante, qui n’est pas réservée aux couples illégitimes. En semaine, arrangez-vous pour sortir plus tôt du bureau et donnez-vous rendezvous dans l’établissement de votre choix.

Profitez de ces deux heures hors du temps, et repartez chacun de votre côté. Une règle d’or : ne pas en reparler, comme si rien ne s’était passé.

gémir à deux, vous verrez comment c’est fantastique.

SMSexy. à condition de ne pas vous tromper de destinataire, les sextos ont un vrai pouvoir aphrodisiaque. Si vous n’êtes pas très à l’aise avec cette technique, commencez «soft» par des messages évoquant la nuit passée ou celle à venir. Puis laissezvous porter par le cours naturel de la conversation, que vous pourrez éventuellement poursuivre par mail, tchat ou téléphone.

La presque abstinence.

Vous avez remarqué

Incognito.

Mettez votre couette à l’heure du carnaval, en utilisant des masques (pas celui de pingouin, tant qu’à faire), pour faire l’amour à la «Eyes Wide Shut».

L’orgasme simultané.

Il existe des plaisirs qui sont décuplés lorsqu’ils sont partagés par les deux partenaires.

Quand vous sentez que la jouissance est imminente, prévenez votre partenaire afin d’accorder vos violons et offrez-vous le luxe d’un orgasme en même temps, multiplicateur de sensations. Quand vous vous mettrez à

L’amour du risque.

Agrémentez vos ébats d’un soupçon d’adrénaline, en y ajoutant le facteur risque: risque d’être vus, surpris ou entendus, en vous esquivant discrètement lors d’une soirée en gros comité ou en omettant de fermer vos volets…

comme on désire souvent ce que l’on ne peut pas avoir? Transformez les choses à votre avantage en décidant pendant une période déterminée de vous interdire toute pénétration. Tous les autres coups sont permis, pour faire grimper le désir et exacerber la puissance des «retrouvailles».

Effet miroir.

On sous-estime souvent le pouvoir d’un simple miroir. Observez par vous-même l’effet grossissant du plaisir, devant le spectacle

de votre propre reflet. Étape suivante, si vous le souhaitez: laisser traîner une caméra pour réaliser votre film surmesure.

Affluence.

Réconciliez-vous avec les transports en commun bondés, en y pénétrant tous les deux aux heures de pointe. Jouez les parfaits inconnus, et laissez les secousses de la rame vous aider à faire connaissance. à l’aveugle.

Découvrez le pouvoir désinhibant du noir en

faisant l’amour dans l’obscurité la plus totale. Vous pouvez également utiliser un loup (celui qui se pose sur les yeux, pas celui qui hante les forêts) ou un masque de sommeil occultant.

Dans les airs.

Le fantasme de l’amour dans l’avion a encore de belles heures de vol devant lui, à en croire le cercle très privé du «High mile club», qui regroupe ceux qui ont déjà fait l’amour dans un avion. Les caresses discrètes sous la cou-

verture gracieusement mises à disposition, ça peut suffire aussi…

Astro sexo.

On croit aux horoscopes quand ça nous arrange, à vous de voir si la sexualité en fonction de votre signe astrologique vous arrange ou pas… Elle prétend par exemple que les Verseaux présentes des zones érogènes au niveau des chevilles et des oreilles, et les Sagittaires à l’intérieur des cuisses. (à croire qu’on est tous un peu Sagittaires, finalement…).

Surtout, ne sautez point une étape cruciale

B

ien que certains aiment sauter l’étape des préliminaires, ces derniers sont essentiels lors d’une partie sous la couette. Censés exciter le corps et le préparer à l’acte sexuel, de nombreux préliminaires existent pour exciter un homme.

Massages érotiques, caresses, massages coquins… ces différentes idées de préliminaires jouent sur les zones érogènes des partenaires. Mais alors, comment faire monter l’excitation à son comble?

Les préliminaires, recette d’un ébat amoureux au comble du plaisir? C’est bien connu, les préliminaires sont aussi importants que tout ce qui suit lors d’une partie sous la couette. Censés exciter les partenaires, les préliminaires

préparent également le corps à différentes pratiques sexuelles, l’amenant au comble de l’excitation...

D’après les experts, les préliminaires devraient durer 30 minutes. Pas une seconde de moins…

Les zones érogènes à connaître sur le bout des doigts.

Pour réaliser des préliminaires dont votre homme se souviendra, il faut tout d’abord apprendre à reconnaître les zones érogènes, c’est-àdire les zones riches en terminaisons nerveuses.

Chez les femmes comme chez les hommes, les principales zones érogènes sont les parties génitales. Mais d’autres parties du corps plus discrètes s’avèrent aussi être des zones érogènes très puissantes.

Parmi elles: les mamelons, qui sont

une zone érogène parfaite pour exciter un homme.

Le frein, situé sous le pénis, est lui aussi une partie très sensible du corps de votre homme.

De même pour la prostate et le périnée.

Pour exciter votre homme, n’hésitez pas à lui masser érotiquement les fesses et le bas du dos.

Des massages coquins et des caresses érotiques. Une ambiance romantique, des huiles parfumées et surtout, des caresses qu’il n’oubliera pas…

Les massages érotiques sont loin de dater d’hier.

Véritable art, ils permettent de stimuler le corps et de faire monter l’excitation à son maximum.

C’est en alternant caresses, frictions, pressions et effleurements sur les zones érogènes de son partenaire que l’on peut réaliser un

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massage érotique digne de ce nom.

L’ambiance joue également beaucoup.

N’hésitez donc pas à investir dans une bonne huile de massage parfumée (et si possible comestible), à tamiser la lumière de votre intérieur et à booster votre confiance en soi. Bien sûr, pas de jaloux, vous aussi aurez droit à ces massages coquins...

Des idées de préliminaires pour un maximum d’excitation.

Mais les préliminaires ne s’arrêtent pas aux massages coquins.

Pour exciter un homme, les jeux sexuels seront eux aussi parfaits avant de faire l’amour. Pour cela, pourquoi ne pas envoyer à votre homme un sexto alors qu’il est au travail?

Rien de mieux pour faire monter l’excitation toute la journée…

Autre moyen d’exciter son homme à distance: endosser un rôle bien loin de la réalité.

Pourquoi pas celui d’une femme infidèle où d’une célibataire venue le draguer sur un site de rencontre?

Autre préliminaire très en vogue ces dernières années: les sex toys Alors que certains sont directement liés à la pénétration, d’autres sont vendus exclusivement pour exciter les partenaires, transformant le massage coquins en massage vibrant… Les dés coquins peuvent également être un bon moyen d’exciter votre homme. Et si ce soir, vous n’avez pas envie de courir jusqu’au sex-shop le plus proche de chez vous, la crème chantilly et la pâte à tartiner devraient faire l’affaire… Rien de mieux que le sucre bien utilisé pour aiguiser les sens!

Ebola aux portes de Paris interna t i o n a l

www.lesoftonline.net

D

es chercheurs estiment à 75% le risque de voir le virus de la fièvre Ebola atteindre la France d’ici vingt jours, à 50% pour la Grande-Bretagne, mais les systèmes de santé et les conditions de vie ne devraient pas exposer ces pays à des flambées épidémiques comparables à ce qui se passe en Afrique de l’Ouest.

LONGUE INCUBATION. Ces projections sont fondées sur les données connues de propagation du virus et sur l’hypothèse d’un trafic aérien inchangé. En modifiant cette variable, le risque décroît. Une réduction de 80% du trafic aérien vers les pays d’Afrique de l’Ouest frappés par la maladie réduirait ainsi le risque à 25% pour la France et 15% pour la Grande-Bretagne.

«C’est vraiment une loterie», souligne Derek Gatherer, spécialiste en virologie à l’université britannique de Lancaster. «Si la situation continue en Afrique de l’Ouest et même s’aggrave, ainsi que certains le prédisent, ce ne sera qu’une question de temps avant qu’un malade se retrouve dans un avion à destination de l’Europe», ajoute-t-il.

Ces calculs de probabilité, publiées pour la première fois par le journal médical PLoS Current Outbreaks, sont régulièrement actualisés en ligne sur le site http://www.mobslab.org/ebola.html.

On y apprend que le risque pour la Belgique

www.lesoft.be

since 1989

Ce n’est qu’une question de temps avant qu’un malade d’Ebola soit embarqué dans un avion pour Paris. dréservés.

est aujourd’hui estimé à 40%; il est à 14% pour l’Espagne et la Suisse. Depuis le mois de mars, l’épidémie de fièvre Ebola, la plus meurtrière depuis la découverte du virus, en 1976, a fait plus de 3.400 morts et infecté 7.200 personnes, dans trois pays essentiellement: le Liberia (2.069 morts selon les dernières données de l’OMS), la Guinée (739 morts) et la Sierra Leone (623 morts).

problème de la seule afrique? NON. Mais des cas ont été signalés au Nigeria, au Sénégal de même qu’aux états-Unis, où un homme en provenance du Liberia a été diagnostiqué mardi et se trouve à présent dans un état critique.

Dans les projections de propagation du virus, la France et la GrandeBretagne sont les plus concernées du fait de leurs liens commerciaux et culturels avec l’Afrique de l’Ouest.

Une infirmière française contaminée lors d’une mission de MSF (Médecins sans Frontières) au Liberia a été rapatriée et soignée avec succès à l’hôpital Bégin de Saint-Mandé, près de Paris. Premier cas de fièvre Ebola sur le territoire français, elle est guérie et a pu quitter l’hôpital samedi.

En Grande-Bretagne aussi, un patient britannique contaminé lors d’une mission humanitaire en Sierra Leone a été soigné après été hospitalisé dix jours dans un hôpital de Lon-

dres où il a bénéficié du traitement expérimental ZMapp.

L’OMS (Organisation mondiale de la Santé) n’a pas préconisé de restrictions sur le transport aérien et a même incité les compagnies aériennes à maintenir la desserte des pays les plus touchés. Les compagnies British Airways et Emirates ont cependant suspendu certaines liaisons.

Mais les risques changent chaque jour, souligne le Pr Alex Vespignani, du Laboratoire de modélisation des systèmes biologiques et socio-techniques de la Northeastern University de Boston,

qui coordonne le calcul de ces probabilités de propagation du virus.

«Il ne s’agit pas d’une liste déterministe, mais bien de probabilités, des probabilités qui augmentent cependant pour tout le monde», explique-t-il dans une interview accordée par téléphone.

«Le vecteur, c’est le trafic aérien», poursuit-il. «Mais il faut également prendre en compte les différences dans les relations avec les pays affectés (Guinée, Liberia et Sierra Leone), de même que les nombres de cas dans ces trois pays. En fonction de cela, les calculs de probabilité

changent».

Les patients contaminés par le virus sont les plus contagieux en phases terminales, quand les hémorragies internes ou externes, les diarrhées et les vomissements exposent leur entourage (le virus se contracte par contact avec les fluides corporels d’un malade). Mais les modèles doivent aussi intégrer la durée d’incubation qui va jusqu’à 21 jours. Une personne infectée peut être porteuse du virus pendant trois semaines sans en ressentir les symptômes. Jonathan Ball, qui enseigne la virologie moléculaire à l’université de Not-

tingham, Grande-Bretagne, explique par conséquent que même les tests mis en place dans les aéroports pour les passagers au départ des pays touchés par l’épidémie ne suffisent pas. «Si le risque d’un virus importé reste limité, c’est un risque très réel dont on ne sera pas débarrassé tant que cette épidémie n’aura pas été stoppée», insiste-t-il. Les autorités sanitaires européennes jugent cependant que les capacités de détection sont suffisantes pour stopper rapidement une épidémie en Europe.

Derek Gatherer, de l’université britannique de Lancaster, note à ce

Bébé Doc terrassé par une crise cardiaque

B

aby Doc l’ancien dictateur haïtien Jean-Claude Duvalier - est mort samedi à Port-au-Prince, à l’âge de 63 ans, d’une crise cardiaque. «Baby Doc» avait hérité en 1971, à l’âge de 19 ans, du pouvoir de son père, le dictateur François Duvalier, avant d’être renversé en 1986 par une révolte populaire.

Jean-Claude Duvalier s’était alors réfugié en France, où il a passé 25 ans en exil. C’est finalement en 2011 qu’il était revenu en Haïti à la surprise générale.

Il en avait profité pour faire amende honorable, faisant part dans une brève déclaration de sa «profonde tristesse» pour ceux qui disent avoir été «à juste titre (...) victimes de (son) gouvernement».

Il avait également

assuré être revenu pour «aider le peuple haïtien». Mais depuis son retour, de nombreuses plaintes avaient été déposées contre lui, pour arrestations illégales, tortures, emprisonnements et exil forcé de ses opposants, mais aussi détournements de fonds. Aucun procès n’a toutefois pu être organisé. Après plusieurs refus de comparaître, l’ex-président s’était présenté pour la première fois devant la cour d’appel de Port-au-Prince en février 2013. La justice haïtienne avait ordonné une nouvelle enquête en février dernier sur les crimes contre l’humanité «imprescriptibles» imputés à l’ancien dictateur.

Jean-Claude Duvalier, dont les avocats soulignaient régulièrement la frêle santé.

Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008.

sujet que la réaction rapide et complète des autorités sanitaires du Nigeria a été un succès. Au total, le pays le plus peuplé d’Afrique, où l’anarchie urbaine qui règne à Lagos faisait craindre le pire, est considéré comme pratiquement libéré de l’épidémie. Seuls 20 cas de contamination y ont été recensés, dont huit mortels.

«Même si le scénario du pire se produisait, avec un malade ne prenant pas de traitement ou n’étant pas correctement diagnostiqué, ce qui placerait dans un cas de transmission secondaire, il est peu probable que nous entrerions alors dans une chaîne de transmission très longue», poursuitil.

«En Europe, les conditions de vie ne sont pas les mêmes que dans un bidonville de Monrovia, où les conditions sont idéales pour la propagation du virus.

C’est un tout autre environnement dans les villes occidentales modernes».

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