LE SOFT INTERNATIONAL 1329

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Katanga Mining se Au Congo, les moins met en hibernation de 5 ans meurent moins

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Après le cuivre au tour du cobalt de subir la cure d’amaigrissement. Page 16. DR.

La mortalité de nos enfants de moins de cinq ans a reculé de 30 %. Page 2. dr.

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L’arrêt de la Cour www.lesoftonline.net

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N°1329 | 1èRe éd. lundi 14 septembre 2015 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA

En exclusivité et en intégralité

Le retour des élus des deux Chambres législatives qui a lieu demain mardi 15 septembre marque une rentrée politique aux multiples inconnues. droits réservés. Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008


Une rentrée politique à mille inconnues l’actus |

C

omment décrire cette rentrée politique qui s’ouvre mardi 15 septembre comme d’ordinaire avec le retour dans leurs hémicycles des élus des deux Chambres législatives? Bien malin qui saurait prédire. Voilà des mois que l’opposition réclamait un dialogue avec la majorité. Aussitôt que le Chef de l’état a décidé de la recevoir pour l’écouter, elle et le reste de la classe politique (majorité et société civile) afin de dégager les préalables susceptibles de conduire vers ce rendez-vous, c’est pour ne voir franchir sa porte qu’une partie de cette opposition, l’autre et non des moindres (UDPS, MLC, UNC, etc., qui auraient pu constituer des trophées) ayant décliné l’offre tout en réaffirmant tout l’intérêt de l’initiative. Si un autre courant de l’opposition ayant dit non au dialogue, ce courant (UDPS) accepte néanmoins de rencontrer des émissaires présidentiels hors du pays, à Venise en Italie, puis à Ibiza en Espagne. Que se sontils dit? Bien malin qui saurait répondre. Résultat des courses: à chaque fois qu’un pas est franchi, c’est effectuer trois pas en

Si cet élu avait été chargé d’une mission pour humilier le camp présidentiel, Ne Mwanda Nsemi l’aura conduite de la plus belle façon. dr.

arrière...

échec du pré-Dialogue. Ainsi, alors que l’UDPS reconnaissait publiquement être engagé dans des pourparlers avec le camp présidentiel en vue du dialogue, son Secrétaire général déclarait sur des médias ne pas reconnaître une Institution clé de l’état, à savoir la Cour constitutionnelle, «encore moins les actes qu’elle pose». Faut-il un dessin pour décrire le sort qui

attendait ce dialogue, si jamais il venait de se tenir? Tous les observateurs faisaient le pari d’un UDPS resté ce parti imprévisible qu’il n’a jamais cessé d’être. On comprend mieux «le communiqué officiel» de la présidence de l’UDPS tombé dimanche soir à l’heure où Le Soft International allait sous presses, signé le jour même 13 septembre par «étienne Tshisekedi Wa Mulumba, Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social, Président élu de

de vaccination plus assidues, la distribution de moustiquaires imprégnées ou encore la promotion de l’allaitement, des gestes très simples de santé publique encouragés plus activement par les autorités, expliquent en partie ces bons résultats. C’est un progrès indéniable même si notre pays doit faire mieux encore. à l’heure actuelle, un enfant sur dix continue de mourir avant l’âge de cinq ans. Le Congo continue de faire partie des six pays à la plus importante mortalité infantile, généralement causée par le paludisme ou les conséquences d’une diarrhée, deux causes de décès faciles à éviter si la prise en charge médicale est rapide. Mais deux problèmes s’opposent à cela. La

plupart des foyers n’ont pas de médicaments chez eux pour faire baisser la fièvre ou éviter la déshydratation. Enfin, les centres de santé, quand ils ne sont pas trop éloignés, restent souvent difficiles d’accès faute de moyens financiers. L’agence onusienne Unicef a commencé la distribution de bons pour réduire les frais médicaux pour les enfants. Une campagne sur cinq provinces que l’agence compte élargir à tout le pays. Au niveau mondial, le nombre d’enfants qui meurent avant l’âge de cinq ans, essentiellement de causes évitables, s’élève actuellement à 5,9 millions par an, soit une baisse de 53% depuis 1990.

Les moins de 5 ans meurent moins

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ne bonne nouvelle pour le pays. La mortalité des enfants de moins de cinq ans a baissé de 30 % ces sept dernières années. Dans un rapport mondial, l’agence onusienne Unicef salue ainsi les progrès importants accomplis par le Congo depuis 2007 pour réduire la mortalité infantile qui reste malgré tout une préoccupation majeure dans le pays. C’est une étude démographique de santé réalisée en 2014 par les autorités congolaises qui révèle ces bons résultats. Au lieu de 148 enfants sur 1000 qui mourraient en 2007, le chiffre est tombé à 104 l’année dernière, soit 30% de moins. Des campagnes

la République Démocratique du Congo. Si ce communiqué demande encore à être authentifié dans un parti où le pouvoir de Tshisekedi est littéralement contesté et où un groupe de personnalités appelle à l’éviction de son leader historique - des journalistes qui ont joint hier tard dans la soirée le siège de l’UDPS à Kinshasa, n’étaient pas en mesure de confirmer l’existence de ce communiqué - ce texte dit avoir «pris acte de l’échec des entretiens de Venise et d’Ibiza ayant mis aux prises ses représentants à ceux du camp Kabila. Qu’étienne Tshisekedi «a demandé à ses délégués de se retirer dès cet instant de la table des négociations». Le communiqué poursuit: «Ces entretiens avaient pour but de prédéfinir le format, la thématique et de régler tous les problèmes liés à l’organisation d’un dialogue devant se dérouler à Kinshasa entre les acteurs politiques congolais, sous la facilitation de la communauté internationale en vue de préparer, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, une alternance politique et asseoir ainsi les bases d’un état de droit et de démocratie». Puis, rappelant le risque de «mettre en péril les acquis de nos longues années de lutte pour un changement démocratique» et faisant ressortir «les enjeux pour la Nation (...)», le communiqué «lance un appel solennel à toutes les forces politiques et sociales

Est-ce un complot? Député de KinshasaFuna, si Ne Mwanda Nsemi né Zacharie Badiengila - un poids lourd mystico-politicoreligieux de la province du Kongo Central qui dit avoir eu ses adeptes (ceux de sa secte Bundu dia Kongo) raflés par la police et interdit de se rendre dans sa province, a rejoint de manière spectaculaire les thèses de la majorité présidentielle allant jusqu’à se rendre en tournée au Kongo Central prêcher la parole pro-dialogue qui déboucherait sur une transition de trois ans, un dérapage verbal ouvrira la voie à une déconvenue. Le gourou sera caillassé par des jeunes remontés dans la ville côtière de Muanda et aura la vie sauve grâce à l’intervention de la police qui organisera son exfiltration. Retour dans la Capitale, Ne Muanda Nsemi largue ce qui pourrait ressembler à une petite bombe: son retrait de la vie politique et son

retrait du dialogue. S’il avait été chargé d’une mission pour humilier le camp présidentiel, il aura à ce jour réussi son coup de la superbe manière. Le gourou explique avoir été victime d’opprobre de la part d’adversaires politiques et, plus grave, avoir été abandonné par la majorité présidentielle! Dans quel intérêt la majorité aurait-elle à tourner le dos à un opposant d’un tel calibre qui l’aurait rallié? Si Ne Mwanda Nsemi a reçu les flèches les plus acérées de ses propres co-régionnaires, d’aucuns ne s’empêchent pas de voir des indices de conspiration perpétrée contre le camp présidentiel allant jusqu’à évoquer une cinquième colonne tapie dans le centre névralgique de l’état avec mission de fragiliser en interne. Et, du coup, voilà que l’opposition se prend des ailes et se met à rêver d’un grand soir quand des rumeurs folles se mettent à courir dans tous les sens contribuant à un vrai blocage au moment même où la frange la plus dure - réunie dans la plate-forme Forces Acquises au changement FAC - prépare un meeting le mardi 15 septembre, soit le jour même de la rentrée parlementaire. Ce meeting qui a été autorisé par la ville de Kinshasa se tiendra à N’Djili, Place Sainte Thérèse, connue pour être un haut-lieu de l’opposition. Que va désormais faire la majorité, elle qui à ce jour n’a guère brillé par sa cohérence et paraît littéralement

locale, ainsi que les domaines de la défense, de la sécurité et de l’ordre publique. à l’ouverture samedi, le chef de la diplomatie sud-africaine, Nkoana Mashabane, a rappelé l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans la région en vue de la mise en œuvre effective des différents projets de développement entre les trois pays. Le chef de la diplomatie angolaise, Georges Chikoti, s’est dit satisfait des efforts réalisés par les autorités congolaises, dans le processus de rétablissement d’une paix durable au Congo, permettant un environnement favorable aux actions de développement inté-

gré pour les bénéfices des populations des états membres de la tripartite. Le ministre Tshibanda s’est dit convaincu, «qu’en conjuguant les efforts, nous allons certainement faire la différence, aussi bien en RDC, que dans nos trois pays. Notre responsabilité est de mettre en œuvre, et de traduire en acte concret, la volonté politique de nos trois Chefs d’état, qui ont institué en mars 2013 à Luanda, le mécanisme tripartite de dialogue et de coopération entre nos trois pays, voulant ainsi jeter les bases d’un partenariat stratégique et durable entre nos trois états».

acquises au changement, de s’unir à nous pour poursuivre les objectifs recherchés au travers du dialogue». Ces objectifs sont trois. D’une part, «l’organisation d’un processus électoral crédible et dans un climat apaisé». D’autre part, «l’élaboration d’un calendrier consensuel et qui tienne compte des délais constitutionnels». Enfin, «le transfert pacifique du pouvoir, dans le respect de l’expression de notre peuple».

Rencontre stratégique à Prétoria

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aymond Tshibanda a pris part à Pretoria à la IIIème session du mécanisme tripartite sur le dialogue et la coopération entre la RDC, l’Afrique du Sud et l’Angola qui réunit les chefs de la diplomatie des trois pays (RDC, Afrique du Sud et Angola. Le mécanisme vise à renforcer la coopération dans plusieurs domaines stratégiques d’intérêts communs entre les trois états membres. Cette coopération porte sur quatre domaines prioritaires: politique et diplomatie, économie, infrastructures, administration publique et gouvernance

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noyautée? Nul doute, plus que jamais, elle est mise face à ses responsabilités. Elle survivra ou elle périra… à elle de choisir.

La charge était trop forte

D. Dadei n

A

néanti en partie par ses corégionnaires. Chef spirituel ayant fait irruption dans la politique, le Dép. Zacharie Badiengila dit Ne Muanda Nsemi (maître d’école, sage, etc.) a certainement été liquidé par des adversaires politiques en premier ses adversaires Ne Kongo. Dans une diatribe qu’il lui adresse, le Dép. Jean Claude Vuemba (qui fut naguère son compagnon) critique sa faible participation aux travaux de l’Assemblée Nationale lors de la législature 2006-2011 au cours de laquelle, il n’a pris «la parole plus de trois fois» cinq ans durant. Et à la législature qui s’achève, «vous n’avez pas encore pris la parole». D’où la question «sur le mental de plusieurs fils et filles Kongo en particulier et de la RDC en général, à savoir: «qu’est ce qu’il est allé faire à l’Assemblée Nationale? ». Puis: «Quand un Législateur devient xénophobe et se permet de faire des déclarations et d’écrire des fascicules allant à l’encontre de la Constitution de la République qui stipule (...) aucun Congolais ne peut, en matière d’éducation et d’accès aux fonctions publiques ni en aucune autre matière, faire l’objet d’une mesure discriminatoire, qu’elle résulte de la loi ou d’un acte de l’exécutif, en raison de sa religion, de son origine familiale, de sa condition sociale, de sa résidence, de ses opinions ou de ses convictions politiques, de son appartenance à une race, à une ethnie, à une tribu, à une minorité culturelle ou linguistique». Puis de le traiter de «fou»...


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En exclusivité et en intégralité

L’arrêt de la Cour constitutionnelle

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t la faute à qui? Au fameux al. 1er de l’article 64 de la Constitution qui stipule: «Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution» que nombre de ténors politiques invoquent (à tort et à raison)? En cas de contestation par l’une des parties en cause (l’opposition ou la majorité au pouvoir) portant sur l’interprétation de cet alinéa, quelle instance de l’état a le pouvoir de départager les protagonistes sinon la Cour Constitutionnelle? Or, les arrêts de la Cour Constitutionnelle «ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers» (art. 168). Comment comprendre que la Haute Cour ayant rendu son arrêt, il se trouve des Congolais non pas émettre des réserves - critiquer pourquoi pas? - mais appeler à la violence, invoquant le fameux al. 1er de l’article 64 et jeter l’opprobre sur les Hauts magistrats, réclamer leur démission et appeler les Congolais à la désobéissance et au soulèvement? Dans une «déclaration politique du 9 septembre 2015», un groupe d’opposants ayant décliné l’appel au dialogue réclamé par l’opposition ellemême dit «rejeter l’arrêt de la Cour Constitutionnelle», appelle «les populations des 21 provinces à démembrer d’user de l’article 64 de la Constitution pour s’opposer à toute personne qui ne serait le résultat des urnes ou à tout fonctionnaire nommé ou désigné en violation de la Constitution car sa désignation constituerait un ordre manifestement illégal auquel nul n’est tenu en vertu de l’article 27 de la Constitution». Si des opposants oublient que la Cour a tranché, contestent

Deux juges de la Cour Constitutionnelle. à dr., Lwamba Bindu Benoit, son président. à g. Esambo Kangashe Jean-Louis. droits réservés. le droit, se rendent coupables d’outrage à la magistrature, invoquent un alinéa de la Constitution, appellent à la chienlit, c’est signe que le pays est à la veille d’une insurrection s’il n’y est pas déjà! Le même art. 64 en son al. 2 stipule: «Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’état. Elle est punie conformément à la loi». S’agissant de cet arrêt, notons que la Cour Constitutionnelle a fait le constat de «la force majeure empêchant la Commission électorale nationale indépendante d’organiser, dans les délais légaux (...) les élections en l’absence d’installation des bureaux définitifs des Assemblées provinciales de nouvelles provinces». Puis établi que «certaines provinces issues du démembrement des anciennes sont devenues ingouvernables», que «l’anarchie et le désordre» y règnent, «que le pouvoir central se trouve dans le besoin urgent de restaurer l’autorité de l’état sur l’ensemble du pays»; que «le gouvernement affirme que le

montant de deux millions de dollars américains (USD 2.000.000,00) sollicité par la Commission électorale nationale indépendante pour l’organisation de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces relève d’une enveloppe supplémentaire que le gouvernement n’a pas su mobiliser». La Cour Constitutionnelle «ordonne (...) à la Commission électorale nationale indépendante d’évaluer, en toute indépendance et impartialité, tout le processus électoral conduisant aux élections prévues dans son calendrier global du 12 février 2015 et, notamment, celle des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces avant la tenue des élections provinciales» et au Gouvernement (...) «de prendre sans tarder les dispositions transitoires exceptionnelles pour faire régner l’ordre public, la sécurité et assurer la régularité, ainsi que la continuité des services publics dans les provinces concernées par la loi de programmation en attendant l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs, ainsi que l’installation des gouvernements

provinciaux issus des élections prévues par l’article 168 de la loi électorale». Rappelons que les «arrêts de la Cour «ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers». Ciaprès en exclusivité et en intégralité l’arrêt de la Cour Constitutionnelle rendu le 8 septembre 2015.

d. dadei n

République Démocratique du Congo Cour Constitutionnelle

En cause: Requête en interprétation des dispositions des articles 10 de la loi de programmation n°15/004 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces et 168 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 et celle n°15/001 du 15 février 2015.

ARRêT Par requête signée le 29 juillet 2015 par Monsieur Jean-Pierre Kalamba Mulumba Ngalula rapporteur dûment mandaté, et déposée à la même date au greffe de la Cour constitutionnelle, la Commission électorale nationale indépendant, CéNI en sigle, demanderesse en interprétation sollicite de la Cour l’interprétation des dispositions des articles 10 de la loi de programmation n°15/004 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces et 168 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 et par celle n°15/001 du 15 février 2015. La demanderesse sollicite, également, l’avis de la Cour sur la poursuite du processus électoral tel que planifié par sa décision n°001/CéNI/BUR/15 du 12 février 2015 portant publication du calendrier des élections provinciales, urbaines, municipales et locales de 2015 et des élections présidentielle et législatives de 2016 relativement à l’organisation, dans

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le délai, des élections provinciales prévues le 25 octobre 2015. Elle expose les faits de la manière ciaprès: le 28 février 2015, le président de République, Chef de l’état a promulgué la loi n°15/004 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces en accord avec les dispositions des articles 2, alinéa 2 et 226 de la Constitution et que l’installation de ces nouvelles provinces doit avoir lieu dans les cent vingt jours à dater de la mise en place des commissions, lesquelles doivent être opérationnelles dans les quinze jours suivant la promulgation de la loi précitée. En exécution de ce calendrier, chaque commission doit présenter, dans les trente jours de sa constitution, son rapport à l’Assemblée provinciale existante qui en prend acte; opération qui enclenche le processus d’éclatement de la province. La loi exige que, le quinzième jour suivant la présentation du rapport, chaque Assemblée provinciale de la nouvelle province se réunisse de plein droit en session extraordinaire en vue de l’installation de son bureau provisoire. Conformément à l’article 168 de la loi

n°06/006 du 09 mars 2006, l’élection du Gouverneur et du Vice gouverneur de province a lieu, au plus tard, vingt et un jours après l’installation du bureau définitif de l’Assemblée provinciale. Faisant état de la lettre n°25/CAB/Minintersec/ EB/2183/2015 du 18 juillet 2015 du Vicepremier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité lui notifiant l’effectivité de l’installation de nouvelles provinces, la demanderesse a, par sa décision n°013/CéNI/BUR/15 du 23 juillet 2015 portant convocation du corps électoral et publication du calendrier de l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs des 21 nouvelles provinces, lancé l’organisation des consultations pour l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs de nouvelles provinces. Publié en accord avec les dispositions de l’article 168 de la loi électorale, ce calendrier électoral s’est révélé incompatible avec certains délais institués par la loi de programmation, notamment celui prévu à l’article 10 de la dite loi. La demanderesse estime se trouver (suite en page 6).


La Cour «ordonne» que le calendrier électoral irréaliste soit redimensionné en exclusivité et en intégralité |

(suite de la page 5).

devant un cas de force majeure qui ne lui permet pas d’appliquer son calendrier électoral réaménagé par la décision n°014/ CéNI/BUR/15 du 28 juillet 2015 portant organisation de l’élection des Gouverneurs et Vicegouverneurs des provinces. à l’appui de sa requête, elle joint les pièces ciaprès: - l’état des lieux du processus électoral en République Démocratique du Congo; - la décision n°014/ CéNI/BUR/15 du 28 juillet 2015 portant réaménagement du calendrier de l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs de nouvelles provinces; - le budget prévisionnel des élections des Gouverneurs et Vicegouverneurs des nouvelles provinces; - l’échéance des gros achats suivant ouverture d’un crédit documentaire irrévocable et confirmé/ année 2015; - la note sur les travaux de la commission mixte Primature-Commission électorale nationale indépendante sur le budget pluriannuel 2014-2016 des opérations électorales; - la décision n°001/ CéNI/BUR/15 du 12 février 2015 portant publication du calendrier des élections provinciales, urbaines, municipales et locales 2015 et des élections présidentielle et législatives 2016; - la lettre du premier ministre n°CAB/PM/ CCPG/DB/2015/1031 du 23 février 2015 en réponse à celle de la Commission électorale nationale indépendante n°018/CéNI-RDC/ cab. prés/15 du 16 février 2015 relative au calendrier électoral 2015-2016; - la lettre du premier ministre n°CAB/PM/ CCPG/DB/2014 du 05 décembre 2014 adressée au Vicepremier ministre et ministre du budget relative au recrutement de 1271 agents permanents de la Commission électorale nationale indépendante; - la lettre du premier ministre n°CAB/PM/ CCPG/DB/2014 du 28 novembre 2014 relative à la liquidation de la première tranche pour l’organisation des élections urbaines, municipales et locales en 2015; - la lettre du premier (suite en page 7). LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1329 | PAGE 6.


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Le gouvernement est «enjoint de prendre des décisions transitoires exceptionnelles»

(suite de la page 6).

ministre n°CAB/PM/ CCPG/DB/2014 du 17 novembre 2014 adressée au Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières au président de la Commission électorale nationale indépendante relative à la requête de mise à disposition du budget de recrutement de 1271 agents permanents de la Commission électorale nationale indépendante; - la lettre de la Commission électorale nationale indépendante n°280/CéNI-RDC/ CabPrés/14 du la octobre 2014 adressée au premier ministre relative à la mise à disposition du budget de recrutement de 1271 agents permanents de la Commission électorale nationale indépendante; - la lettre de la Commission électorale nationale indépendante n°014/CéNI-RDC/ Cab-Prés/15 du 12 février 2015 adressée à Monsieur le ministre d’état et ministre du budget relative à la liquidation de la dotation de la Commission électorale nationale indépendante pour l’exercice budgétaire 2015 et la lettre de la Commission électorale nationale indépendante n°049/CENI-RDC/ Cab-Prés/15 du la mars 2015 adressée à Monsieur le ministre d’état et ministre du budget portant transmission du plan de décaissement d’octobre 2014 à mars 2017. Le gouvernement, pour sa part, indique que certaines étapes capitales pour aboutir à l’élection des Gouverneurs et des Vice-gouverneurs, à savoir la conformité du Règlement Intérieur à la Constitution et l’élection des membres des bureaux définitifs n’ont pas encore été franchies alors que la date butoir est celle du 14 août 2015. Cet événement imprévisible ne peut être actuellement surmonté en dehors du réajustement du calendrier électoral arrêté par la décision n°013/CéNI/BUR/15 du 25 juillet 2015. Il stigmatise l’anarchie dans la quelle se trouvent les nouvelles provinces qui ne sont pas actuellement administrées, situation qui frise la mort de l’état préjudiciable à la sécurité et à l’ordre public. Cette situation préoccupante menace

à dr., les juges de la Cour Constitutionnelle. à g., l’abbé Apollinaire Malu-Malu Muholongu, président de la Céni. droits réservés. l’unité nationale et l’intégrité territoriale du pays. S’agissant du décaissement des fonds relatifs au budget des opérations électorales et au dysfonctionnement des échéances du calendrier électoral consécutif au retard dû au défaut d’articulation des décaissements au plan opérationnel, le gouvernement affirme que le montant de deux millions de dollars américains (USD 2.000.000,00) sollicité par la Commission électorale nationale indépendante pour l’organisation de l’élection des gouverneurs et vicegouverneurs de nouvelles provinces relève d’une enveloppe supplémentaire que le gouvernement n’a pas su mobiliser en raison, d’une part, de sa non budgétisation et, d’autre part, des contraintes de la trésorerie de l’état. Il reconnaît, néanmoins, la nécessité de recourir, en attendant que la situation de la trésorerie ne revienne à la normale, aux mesures transitoires exceptionnelles pour parer au cas de force majeure qui rend quasiimpossible, pour le moment, la réalisation des deux processus électoraux visés par le calendrier arrêté par la Commission électorale nationale indépendante. La Cour constitutionnelle relève que l’absence des bureaux définitifs au sein des Assemblées provinciales empêche l’organisation, dans la sécurité et en harmonie avec le calendrier susvisé, de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de

provinces énumérées à l’article 2 de la Constitution. Elle considère qu’il s’agit, là, d’un cas de force majeure, irrésistible et insurmontable qui motive la Commission électorale nationale indépendante à adapter son calendrier électoral. Elle note qu’aux termes des articles 161 alinéa 1er de la Constitution de la République démocratique du Congo et 54 alinéa 2 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, celle-ci a compétence pour interpréter la Constitution sur saisine du Président de la République, du Gouvernement, du Président du Sénat, du Président de l’Assemblée nationale, d’un dixième des membres de chacune des chambres parlementaires, des Gouverneurs de province et des présidents des Assemblées provinciales. Il en résulte que la Cour constitutionnelle se déclarera incompétente pour interpréter les lois comme l’a sollicité la demanderesse en interprétation. En revanche, usant de son pouvoir de régulation de la vie politique, du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics, elle se déclarera compétente pour connaître du deuxième chef de la demande de la Commission électorale nationale indépendante. La Cour rappelle

qu’aux termes des dispositions des articles 168 alinéa 1er de la Constitution et 93 alinéa 1er et 4 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, elle statue non pas par voie d’avis, mais plutôt par voie d’arrêt. Ses arrêts sont motivés et ne sont susceptibles d’aucun recours et immédiatement exécutoires. étant donné que certaines provinces issues du démembrement des anciennes sont devenues ingouvernables, où règnent l’anarchie et le désordre et que le pouvoir central se trouve dans le besoin urgent de restaurer l’autorité de l’état sur l’ensemble du pays, la Cour constitutionnelle dira la requête de la demanderesse partiellement recevable et en partie fondée. C’EST POURQUOI La Cour constitutionnelle, siégeant en matière de l’interprétation de la Constitution; Après avis du procureur général; Vu la Constitution du 18 février 2006, telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République démocratique du Congo, spécialement en ses articles 161 alinéa 1er, 168 alinéa 1er et 198 alinéa 2; Vu la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, notamment en ses

articles 54 alinéa 2 et 93 alinéas 1er, 2 et 4. Vu le Règlement Intérieur de la Cour constitutionnelle, notamment en ses articles 34, 35 et 36; Se déclare incompétente pour interpréter les articles 10 de la loi de programmation n°15/004 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces et 168 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales l urbaines, municipales et locales, telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 et par celle n°15/001 du 15 février 2015. En revanche, la Cour se déclare compétente pour connaître du deuxième chef de demande et le dit partiellement fondé. En conséquence, elle: - constate le dépassement du délai de cent vingt jours prévu à l’article la de la loi de programmation n°14/004 du 28 février 2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces; - affirme, le caractère irréversible du processus d’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs des provinces concernées par la loi de programmation n°15/004 du 28 février 2015; - constate, néanmoins, la force majeure empêchant la Commission électorale nationale indépendante d’organiser, dans les délais légaux, les dites élections en l’absence

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d’installation des bureaux définitifs des Assemblées provinciales de nouvelles provinces. Il s’agit des provinces ci-après: Bas-Uele, équateur, HautKatanga, HautLomami, Haut-Uele, Ituri, Kasaï, Kasaï Central, Kasaï Oriental, Kwango, Kwilu, Lomami, Lualaba, Mai-Ndombe, Mongala, Nord Ubangi, Sankuru, Sud-UbangiJ Tanganyka, Tshopo et Tshuapa.

Congo d’accélérer l’installation des bureaux définitifs des Assemblées provinciales de nouvelles provinces et de doter la Commission électorale nationale indépendante des moyens nécessaires pour l’organisation impérative de l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs desdites provinces avant toute élection des députés provinciaux sur toute l’étendue de la République;

- ordonne, en conséquence, à la Commission électorale nationale indépendante d’évaluer, en toute indépendance et impartialité, tout le processus électoral conduisant aux élections prévues dans son calendrier global du 12 février 2015 et, notamment, celle des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces avant la tenue des élections provinciales;

Dit qu’il n’ya pas lieu a paiement des frais;

- ordonne au Gouvernement de la République démocratique du Congo de prendre sans tarder les dispositions transitoires exceptionnelles pour faire régner l’ordre public, la sécurité et assurer la régularité, ainsi que la continuité des services publics dans les provinces concernées par la loi de programmation en attendant l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs, ainsi que l’installation des gouvernements provinciaux issus des élections prévues par l’article 168 de la loi électorale;

La Cour a ainsi jugé et prononcé en son audience de ce mardi 08 août 2015 à laquelle ont siégé Messieurs:

- enjoint au Gouvernement de la République démocratique du

Dit que le présent arrêt sera notifié à la Commission électorale nationale indépendante, au Président de la République, chef de l’état, au gouvernement et publié au Journal Officiel de la République démocratique du Congo, ainsi qu’au Bulletin des Arrêts de la Cour constitutionnelle.

Lwamba Bindu Benoit président, Banyaku Luape Epotu Eugène, Esambo Kangashe Jean-Louis, Funga Molima évariste-Prince, Kalonda Kela Oma Yvon, Kilomba Ngozi Mala Noël, Mavungu-di-Ngoma Jean-Pierre, juges en présence du ministère public représenté par le premier avocat général Sumbul Mfumwasi Gloire avec l’assistance de Olombe Lodi Lomama Charles greffier du siège. Le président.


Baisse des cours des matières premières, le Congo accuse un contrecoup conjoncture économique |

L

’équipe économique du Cabinet - dite Troïka stratégique du Gouvernement - qui se réunit chaque début de semaine, de préférence le lundi, autour du Premier ministre Augustin Matata Ponyo a fait savoir à l’issue de sa réunion de lundi 7 septembre que le mois d’août s’est clôturé, dans un contexte de stabilité macroéconomique consolidée. L’équipe présidée par le Premier ministre et qui comprend les ministres du Budget, des Finances et de l’économie ainsi que le Gouverneur de la Banque Centrale a, dans un communiqué de la Primature, observé un fléchissement du niveau des recettes publiques dû à la baisse des cours des matières premières dont dépend l’économie congolaise. La source situe les principaux indicateurs économiques pour la dernière semaine du mois d’août de la manière ci-après: le taux d’inflation hebdomadaire était à 0,013 % (0,0). En cumul annuel, le taux d’inflation a atteint 0,466%. Les projections du taux d’inflation en annualisé se situent à 0,675 % pour un objectif de 3,5 %. Au 4 septembre 2015, le marché est resté stable sur fond d’une légère appréciation de 0,03% sur le marché

Pétrole (brent) S/baril cours

variation hebdo. (en %) Cuivre LME $/m cours

variation hebdo.(en %) cours

variation hebdo. (en%) cours

variation hebdo (en %)

parallèle et d’une dépréciation de 0,12 % à l’indicatif, où les taux de change étaient respectivement de CDF 932,75/USD, et de CDF 927,55/USD. Les réserves internationales, au 27 août 2015, étaient à 1.580,31 millions USD, équivalant 6,52 semaines d’importations des biens et services alors que le taux directeur de la Banque centrale du Congo est demeuré à 2%, avec une marge positive de 1,35 point. Analysant le contexte des Finances publiques, l’équipe de la Troïka stratégique a noté que le mois d’août s’est clôturé provisoirement avec un déficit de 86,73 milliards CDF, contre un déficit programmé de 69,66 milliards CDF. Cette situation provient des recettes de 256,92 milliards CDF (87% de réalisation) et de dépenses de 343,65 milliards CDF (94% d’exécution) et qu’au 04 septembre, le compte général du Trésor affiche un déficit mensuel de 18,12 milliards CDF, consécutif aux recettes de 11,32 milliards CDF, et aux dépenses de 29,44 milliards CDF. En cumul annuel, le compte général du Trésor affiche des marges positives de 69,03 milliards CDF.

Contrôle des états de paie. S’agissant des contrôles des états de paie du secteur

public effectués par le ministère du Budget, appuyés par les syndicalistes, l’équipe de la Troïka indique qu’ils ont donné lieu à des ajustements en cours de prise en compte pour fiabiliser la paie dans les secteurs de la santé, de l’enseignement supérieur et universitaire, ainsi que dans l’enseignement primaire, secondaire et professionnel. Fort de ces résultats, la Troïka a encouragé le ministre du Budget à étendre lesdits contrôles à d’autres ministères à l’intérieur du pays. Examinant la situation économique et financière au plan international au 4 septembre 2015, la Troïka a noté que la prise des fonctions du huitième président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigérian Akinwimi Adesina et le fléchissement des exportations africaines de pétrole vers les pays d’Asie, ont constitué deux faits majeurs de l’actualité. Selon une enquête de l’agence britannique Reuters citée par la Troïka, ces exportations devraient atteindre 1,68 millions de barils par jour au mois de septembre, soit leur niveau le plus bas depuis aout 2014, contre 2,34 millions de barils par jour réalisés jadis. Quant au président du groupe de la BAD, il a annoncé

cinq priorités dans son plan stratégique, notamment éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, la nourrir par l’agriculture, intégrer le continent, l’industrialiser et améliorer la qualité de vie des africains. Au 3 septembre 2015, les prix du cuivre et de l’or ont rebondi après les baisses successives enregistrées en août. Ainsi, la tonne métrique du cuivre est passée de 4.958,0 USD à 5.090,0 USD, gagnant 2,66%. Il est noté une légère hausse du prix de l’once d’or de 0,80%, s’étant vendue à 1.128,0 USD, contre 1.119,0 USD une semaine avant. En ce qui concerne le cobalt, son prix s’est maintenu à 30.002,08 USD. Cette tendance haussière s’est également étendue aux produits pétroliers sur les deux marchés cotés. En effet, à la même date du 03 septembre 2015, il est enregistré des hausses respectives de 4,29% et de 0,98% à Londres et à New York, où les barils se sont vendus à 49,87 USD et 45,69 USD contre 47,82 USD et 45,25. Pour ce qui est des prix des produits agricoles, exception faite pour le riz qui a gagné 4,10%, les autres demeurent en baisse, se présentant comme suit : riz : 11,69 USD/tonne (+4,10%), blé : 466,75 USD/tonne (-3,76%) , maïs : 128,22USD/ tonne (-3,93%).

Les multiples dévaluations du yuan chinois, d’après la Banque Populaire de Chine, visent à booster les exportations afin de remettre la croissance chinoise sur son sentier d’expansion. En Afrique, les effets de la dernière dévaluation de la monnaie chinoise, se sont fait ressentir sur l’économie de l’Afrique du Sud avec la dépréciation du Rand à son plus bas niveau depuis 2001. Le rand s’est établi à 12,875 le dollar américain au 12 août courant. Sur le marché des matières premières, au 13 août 2015, les cours des produits énergétiques, miniers, et agricoles intéressant l’économie congolaise ont globalement évolué à la baisse. Sur le marché des changes, au 14 août 2015, la parité euro dollar s’est établie à 1,11 après 1,09 la semaine avant dans un contexte de tensions boursières provoquées par la décision de la Banque Centrale chinoise de dévaluer sa monnaie. Prix intérieurs. L’inflation à la deuxième semaine du mois d’août reste sous contrôle. Le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,014 % contre 0,019 % à la première semaine. En cumul annuel, l’inflation a atteint 0,423 %. Toute proportion gardée, le taux d’inflation

Produits miniers et énergétiques

pourrait se situer à 0,668 % à fin décembre 2015. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 0,652 % contre un objectif de 3,5 %. Au 14 août 2015, le marché des changes est demeuré relativement stable dans ses deux compartiments. En effet, d’une semaine à l’autre, le taux de change s’est légèrement déprécié de 0,2 % à l’interbancaire alors qu’au marché parallèle, il a connu une variation nulle. L’exécution du budget en devises, au 12 août 2015, renseigne un déficit mensuel de 13,97 millions de USD. En rythme annuel, il s’observe une consommation nette de devises de 18,75 millions, ramenant le niveau des réserves à 1.626,40 millions de US D, soit 6,71 semaines d’importations des biens et services sur ressources propres.

Opérations financières du secteur public. Au 14 août 2015, l’exécution du Plan de Trésorerie du secteur public affiche un déficit de 67,3 milliards de CDF résultant des recettes de 82,2 milliards et des dépenses de 149,4 milliards. En cumul annuel, le Trésor est excédentaire de 106,23 milliards de CDF. Au 12 août 2015, l’exécution du Plan de Trésorerie de la BCC s’est clôturée par un

déficit de 2,6 milliards de CDF, résultant des encaissements de 3,4 milliards face aux décaissements de 6,0 milliards de CDF. Secteur monétaire. Au 13 août 2015, la base monétaire a enregistré une progression de 32,07 milliards de CDF, se situant à 1.169,64 milliards contre 1.137,57 milliards de CDF à fin décembre 2014. Cette hausse de l’offre de la monnaie centrale est localisée au niveau des Avoirs intérieurs nets de 65,90 milliards de CDF. S’agissant des composantes, cet accroissement se situe au niveau des dépôts des banques à hauteur de 113,67 milliards de CDF. Au 14 août 2015, les opérations de refinancement au niveau du guichet des facilités permanentes se sont chiffrées à 282,98 milliards de CDF. En cumul mensuel et annuel, il a été enregistré des montants respectifs de 558,47 milliards et 4.810,56 milliards de CDF. S’agissant du marché interbancaire, les opérations d’un import de 56,0 milliards de CDF ont été dénouées au cours de la deuxième semaine du mois d’août au taux moyen pondéré de 1,70 %. En cumul mensuel et annuel, le volume des transactions a atteint respectivement 126,0 milliards et 2.477,85 milliards de CDF. (suite en page 9).

Déc 13

déc 14

30 janv 15

27 févr 15

31 mars 15

30 avr 15

28 mai 15

30 juin 15

31 juil 15

06 août 15

13 août 15

110,59

62,99

49,39

62.16

56,91

60,98

62,98

63,83 1,35

56,63

-11,28

49,98

-11,74

49,56

6017,84

6735,00

5765,00

5477,33

5121,00

5102,50

34133,40

31059,60

31067,28

30022,08

30022,00

1215,20

1182,25

1131,l2

1085,00

1117,35

7394,00

28951,65

1205,90

Produits énergétiques

-20,55

-21,58

25,85

6428,78

5868,02

59,35

-4,25

31499,86 -0,65

1198,16 1,82

-8)2

31739,40 0,76

1253,15 4,59

-8,45

Produits miniers

1,14

5913,00 -0,37

7.16

1)7

Cobalt Londres $/tonne 32369,40 1,98

30826,90 -4,77

30056.15

Or New York $/0.t

1213,15 -3,14

1181,80 -2,64

-2,50

1199,43 1,49

3,28

11,92

13,57

1.31

-14,39

-9,01

-2,71

-5,01

0,02

-4,27

-5,59

-3.36

-4,13

-0,84

-1,32

0,00

2,98

Les échos (Bruxelles), Banque Centrale du Congo. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1329 | PAGE 8.


Croissance en baisse conjoncture économique |

l’économie congolaise demeure supérieure de 4,8 points. Ce résultat n’intègre pas les développements favorables que pourrait connaître l’activité économique nationale durant les trois derniers trimestres de l’année en cours. Ce qui pourrait justifier le maintien de l’objectif de 10,3 % à fin décembre 2015. a) Approche par la production Du point de vue

estimé à 9,2 % en 2015 contre 9,5 % en 2014. Cette croissance serait essentiellement impulsée, d’une part, par le secteur tertiaire, à travers notamment le dynamisme des activités de commerce et autres services hors administration publique, et d’autre part, par la demande intérieure. Rapprochée à la moyenne projetée pour l’Afrique subsaharienne de 4,4 %, la croissance de

(suite de la page 8).

Croissance économique. Les dernières estimations de la croissance effectuées par la Commission des études Statistiques et des Comptes Nationaux (CESCN) renseignent, au regard des réalisations de la production à fin mars 2015, la poursuite de la consolidation de l’activité économique au Congo. En effet, le taux de croissance économique est

de l’offre, cette croissance serait essentiellement impulsée par la vitalité des secteurs tertiaire et primaire, soit 4,0 points de pourcentage et 3,9 points respectivement, en termes de contribution à la croissance, à travers le dynamisme, d’une part, des activités de commerce, de transport et télécommunication ainsi que des autres services hors administration

publique, et d’autre part des activités extractives et agricoles. Parallèlement, le secteur secondaire a été marqué par un faible relèvement de ses activités comparativement à l’année précédente, affichant une croissance de 8,0 % contre 7,4 % en 2014, enregistrant le même niveau de 1,2 point de pourcentage en termes de contribution à la croissance.

La contribution du secteur minier, considéré comme moteur de croissance dans l’économie congolaise, ressortant à 2,8 points en 2015, résulterait des performances particulièrement encourageantes des volumes de production du cuivre et de l’or qui pourraient atteindre plus de 1,13 million de tonnes et plus de 25,00 milliers de kilos contre respectivement 1,06 million de tonnes

et 23,53 milliers de kilos en 2014, dans un contexte de l’évolution favorable des cours sur le marché mondial. Pour ce qui est de la production agricole, sa contribution est passée de 0,8 point à 1,1 point grâce aux effets induits de la production de 20.000 tonnes de maïs pour la saison A au parc agroindustriel de Bukanga Lonzo ainsi qu’aux projets réalisés par le Gouvernement

(suite en page 9).

Produits agricoles. Déc 13 cours du riz Chicago Cts/lb cours

variation hebdo.{en %) Blé Chicago $/tonne cours

variation hebdo. (en %)

Maïs Chicago $/tonne cours

variation hebdo.(en %)

déc.14

30 janv 15

27 févr 15

31 mars 15

30 avr 15

28 mai 15

30 juin 15

31 juil 15

06 août 15

13 août 15

9,55

9,85

10,88

11,44

11,90

produit agricoles 15,55

12,10

11,18

10,46

10,70

10,24 -4,28

-6,74

3,14

623,82

614,66

542,95

517,73

506,93

503,88

493,38

517,35

549,47

507,00

503,25

156,41

146,09

142,51

140,44

140,80

137,74

132,33

133,69

149,22

135,94

133,73

-0,11

13,50

6,50

-l,64

-11,67

-2,45

janvier

février

mars

2014

1,35

1,38

2015

1,13

1,12

-6,48

2,36

-5,47

-1,23

-1,45

-2,00

-0,6

-2,17

0,26

Parité euro dollar

4,86

-3,93

5,15

10,46

6,21

- 7,73

11,62

1,03

4,02

-8,90

-0, 74

-1,63

Les échos (Bruxelles), Banque Centrale du Congo.

avril

mai

juin

juillet

14 août 15

Taux moyen

1,38

1,39

1,36

1,36

1,34

1,339

1,362

1,07

1,12

1,1

1,11

1,109

1,1147

1,109

Pour mémoire - Le cours euro dollar lors du lancement de l’euro le 04 janvier 1999: 1,1680 USD. . Le niveau le plus bas du cours de l’euro dollar depuis le lancement de l’euro: 0,8252 USD (le 26 octobre 2(00). . Le niveau le plus élevé du cours de l’euro dollar depuis le lancement de l’euro: 1,6038 USD (le 15 juillet .2008).

Estimation de la croissance du PIS suivant l’approche par la production (en milliards de CDF, au prix de 2005 sauf indication contraire). Branches d’activité

2014

2015

Secteur primaire

4359,31

Agriculture, foret, élevage, chasse e

2014

2015

Variation en %

Contrib. en pts

Variation en

Contrib. en pts

4752,57

13,2%

5,5%

9,0%

3,9%

1700,80

1808,19

4,7%

0,8%

6,3%

1,1%

Agriculture

1625,00

1727,40

4,0 %

0,7%

6,3%

1,0 %

vivrière

1600,77

1700,92

3,9%

0,6%

6,3%

1,0 %

rente

24,23

26,49

10,4%

0,0%

9.3%

0,0 %

sylviculture

72,94

77,75

25,5%

0,2%

6,6%

0,0 %

Elevage, pêche et chasse

2,86

3,04

3,9%

0,0»/0

6,3%

0,0 %

Extraction

2658,51

2944,37

19,4%

4,7%

10,8%

2,8 %

Secteur secondaire

1551,63

1675,51

7,4%

1,2%

8,0%

1,2%

Industries manufacturières

1088,39

1196,59

9,9%

1,1%

9,9%

1,1%

Industries alimentaires, boissons

922,88

1021,15

13,2%

1,2%

10,6%

1,0 %

Autres industries manufacturières

165,51

175,44

-5,5%

-0,1%

6,0%

0,1%

Bâtiment et travaux publics

395,45

408,05

1,2%

0,0%

3,2%

0,1%

Electricité, gaz, vapeur et eau

67,78

70,87

6,3%

0,0%

4,6%

0,0 %

Secteur tertiaire

3878,07

4279,22

6,7%

2,6%

10.3%

4,0 %

Commerce

1413,46

1544,39

4,6%

0,7%

9,3%

1,3 %

Transports et télécommunications

1220,22

1343,85

6,0%

0,8%

10,1 %

1,2%

Autres services hors adm. publique

926,11

1055,74

10,9%

1,0%

14,0%

1,3%

Services d’administration publique

382,75

406,48

7,7%

0,3%

6,2%

0,2%

S1FIM

-64,47

-71,25

14,7%

-0,1%

10,5%

-0,1%

PIB au coût des facteurs

9789,01

10707,29

9,6%

9,3%

9,4%

9,1%

Taxes sur les produits

303,59

314,83

5,2%

0,2%

3,7%

0,1%

PIB aux prix constants du marché

10092,6

11022,1

9,5%

9,5%

9,2%

9,2%

PIB (hors mines) aux prix constants

7434,08

8104,77

6,3%

4,8%

9.0%

6,6%

Commission d’Etude des Statistiques des Comptes Nationaux (CESCN). LE SOFT SOFT INTERNATIONAL INTERNATIONAL || ÉDITION ÉDITION NATIONALE NATIONALE || N° N° 1329 1328 || PAGE PAGE 9. 9. LE


Un léger progrès aux BTP conjoncture économique |

(suite de la page 9).

dans la relance de ce secteur à travers des campagnes agricoles tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays. Le bon comportement des activités du secteur tertiaire, notamment celles de «commerce» (1,3 point de contribution à la croissance), de «transport et télécommunication» (1,2 point de contribution à la croissance) ainsi que des «autres services hors administration publique» (1,3 point de contribution à la croissance), tient à l’amélioration du climat des affaires, l’augmentation des revenus des ménages qui accroit le niveau de consommations, propulsant ainsi les activités de commerce, de restauration, de

l’hôtellerie ainsi que des services bancaires ainsi que l’amélioration des voies et moyens de communication et la mise en service de plusieurs entreprises de transport locales créées (publiques et privées). En ce qui concerne le secteur secondaire, la contribution des activités manufacturières connaitrait un maintien de 1,1 % en 2015 en raison essentiellement de la baisse des activités des «industries alimentaires-boissons et tabacs» dont la croissance atteindrait 10,6 % contre 13,2 % l’année précédente. Néanmoins, les activités des «autres industries manufacturières» pourraient combler la faiblesse de l’autre sous-composante,

avec une contribution de 0,1 point, après un repli de -0,1 point en 2014. S’agissant de la branche «Bâtiments et Travaux Publics», sa contribution à la croissante connaîtrait un léger progrès de 0,1 point en 2015, après une contribution nulle en 2014, consécutive à la poursuite de l’exécution de certains projets de construction des bâtiments par les ménages, et dans une moindre mesure la réalisation des projets de modernisation du pays par l’Etat. Par ailleurs, la contribution de la branche «l’électricité, gaz, vapeur et eau» serait quasiment nulle, malgré la construction de nouveaux logements ainsi que les efforts de réhabilitation

de certaines lignes de distribution. La production de l’électricité resterait en baisse comparativement à l’année dernière, à la suite d’une panne technique au barrage d’Inga qui amenuiserait la production globale. Néanmoins, les efforts de réhabilitation des équipements pour la production d’eau ainsi que la campagne financée par les bailleurs extérieurs, visant à accroître ta desserte en eau potable, permettront de contrebalancer la baisse de la production de l’électricité.

intérieure. Cette dernière maintiendra sa vigueur et son positionnement en tant que pilier de la croissance en 2015, avec une contribution de 10,4 points de pourcentage à la croissance, venant de 8,8 points en 2014. Après une croissance de 8,5 % en 2014, la consommation finale va enregistrer en 2015 une accélération de 11,0 %, recouvrant une hausse de 10,8 % de la consommation finale des ménages et de 12,3 % de celle des administrations publiques. Ce bon comportement s’expliquerait par l’amélioration de la consommation des ménages, consécutive à l’augmentation de leur pouvoir d’achat dans un contexte de stabilité du taux de change ainsi qu’à l’accroissement de

Approche par la dépense. De cette approche, la croissance resterait soutenue essentiellement par la demande

l’enveloppe salariale dans l’administration publique. S’agissant des investissements bruts, ils connaitront une croissance de 6,7 % contre 9,6 % en 2014, induisant une contribution de 1,2 point dans la croissance. Cette évolution à la baisse est liée à la diminution des investissements dans le secteur privé. Au niveau des échanges extérieurs, la contribution de cette composante va altérer la croissance à hauteur de 1,2 point de pourcentage en 2015. Cette situation résulterait d’un accroissement important des importations (10,4 %) par rapport aux exportations (6,6 %).

de juillet 2015, la courbe du solde global d’opinions des chefs d’entreprises du Congo s’est caractérisée par la consolidation de l’optimisme de ces derniers au regard de l’évolution de la conjoncture économique à court terme. En effet, le solde brut de leurs opinions s’est établi à +18,3 % revenant de +17,8 % un mois avant. Cette évolution traduit le comportement observé dans l’ensemble de secteurs d’activités, hormis les industries manufacturières qui ont accusé un ralentissement. Le contour du climat conjoncturel par secteur d’activités à la fin du mois de juillet 2015 se présente comme suit:

Baromètre de la conjoncture. Au cours du mois

(suite en page 11.

Estimation de la croissance du PIB suivant [‘approche par la demande (en milliards de CDF, au prix de 2005, sauf indication contraire) 2013

2013

2014

2015

Demande intérieure

9355,0

10167,0

11214,3

Secteur public

1409,9

1458,6

1637,8.

12,4%

1,8 %

1731,1

1847,2

16,9%

2,7%

612,8

4,2%

PIB Emplois à prix constants Consommation

7775,1

8435,9

Secteur privé

6365,1

6977,3

FSCF

1563,6

1731,1

Investissements bruts

1579,9

Secteur public

434,5

536,4

9367,1

7729,3 1846,7

Contrib. en pts

Variation en %

Contrib. en pts

Variation en %

Contrib. en pts,

7,2%

6,1%

8,5%

7,2%

11,0%

9,2%

8,7%

8,8 %

6,1 %

17,0%

1,3%

3,3%

28,5%

-0,4%

2964,4

13,2%

3,7%

1132,5

66,1%

Produits miniers

2182,5

1913,1

1831,9

Exportations des biens

2697,8

Autres produits

2795,0

515,3

Exportations des services

881,9

92,3

Importations de biens et servi

75,8

-21,6%

2778,7

14,0%

-2945,1

-3251,5

529,0

662,3

734,0

Importations des biens

2469,7

Equipements

1628,6

1572,7

1727,1

Importations des services

455,6

429,0

472.8

Consommations

Intermédiaires

312,1

PIB

281,1

9219,7

10092,6

5,3%

94,9

2925,3

2516,1

11,6%

12,3%

23,2%

10,7% -100,0%

-0,2%

3,4%

2,9%

0,9%

-45,0 % 3,6 %

-3,6%

1,9%

0,0 %

6,6%

1,9%

-4,2%

-0,8%

25,3%

0,2%

4,~1o

28,4%

-0,2%

10,4%

-3,0 % -0,7%

-0,5%

2,5%

10,4%

-2,6%

-1,4%

10,8%

7,6 %

- 9,9 %

0,3%

13,0 %

- 0,4%

8,5 %

9,5%

9,5%

9,2%

9,2%

-0,2%

8,5%

-0,4%

25,2%

3,7%

11022,1

0,4%

1,7%

-0,2%

-1,2%

0,8%

6,1 %

-17,9% 0,7%

14,3%

1,1 %

-0,3%

-3,8%

1,1%

-1,2%

-2,9%

71,2%

7,5%

158,5%

-12,3%

2,4%

10,8%

0,7%

1,3%

-10,0 %

- 67,5 %

0,6%

0,0%

110,1 %

317,6

1,2%

10,7%

-192,2

3059,3

6,7%

2,4%

0,2%

-74,4

2870,8

1,6%

6,7% .

-135,3

2790,0

1,8 %

1,8%

Demande extérieur nette

Exportations de biens et servie

12,3 %

10,7%

9,6%

10,4%

0,5

2,7%

23,9% 6,8%

3,4%

10,3%

6,6%

1233,9 0,6

8,8%

9,6%

1154,7 0,0

8,7%

4,3%

1079,2 16,3

2015

Variation en %

Secteur privé

Variation des stocks

2014

-3,4 %

0,6 %

-5,8%

0,3%

9,8 %

-1,5%

10,2%

-0,4%

Commission d’Etude des Statistiques des Comptes Nationaux (CESCN).

Evolution du solde brut d’opinions en 2014 et 2015 Secteur

2014

Moyenne

Janv

Fév

Mars

Avril

Mai

Juin

juill

21,1

10,3

11,7

14,9

12,3

20,4

17,8

18,3

15,6

19,1

11,1

37,7

24,2

16,0

20,7

18,5

16,8

20,7

23,8

33,9

29,2

38,2

37,7

22,1

13,0

22,1

31,1

44,7

29,8

10,8

50,0

20,5

11,1

13,9

24,4

10,1

15,3

14,7

18,3

15,4

Janv,

févr,

Mars

Avril

Mai

Juin

juillet

21,9

10,1

20,8

22,1

21,8

18,9

24,6

20,6

19,0

26,6

24,9

12,6

18,6

Electricité et Eau

40,2

23,2

25,8

32,7

25,0

Construction

21,0

19,2

18,8

12,1

11,8

Solde global

Industries manufacturières

Industries extractives Services

23,8 3,5

21,8 8,5

2l,6

11,1

25,0 7,9

26,3 4,4

2015

23,1 7,0

23,4

19,3

23,6 8,8

7,7

2,3

5,6

2,5

10,6

13,5

12,5 7,9

21,3

15,6

16,7 11,1

16,9

14,6

Moyenne 15,1

13,0 9,2

Banque centrale du Congo.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1329 | PAGE 10.


L’optimisme des patrons conjoncture économique |

(suite de la page 10).

En ce qui concerne les Industries extractives, les entrepreneurs demeurent optimistes. Le solde de leurs opinions s’est pratiquement maintenu à son niveau du mois précédent, soit +16,9 % contre +16,7 % en juin. Cette situation est due principalement à l’optimisme affiché par les chefs d’entreprises productrices de cobalt dont le cours reste à un niveau favorable. S’agissant du secteur de la construction,

après un léger repli affiché au cours du mois de juin, l’opinion des chefs d’entreprises est repartie à la hausse, au regard des projets de construction qui se poursuivent à travers le pays. Ainsi, le solde d’opinions a grimpé à +18,3 % contre +14,7 % en juin dernier. Pour ce qui est du secteur du secteur des services, l’optimisme des chefs d’entreprises a refait surface, avec un solde d’opinions de +11,6 % en juillet alors qu’il était à +11,1 % un mois plus tôt. Cette

amélioration résulte principalement de l’évolution favorable des activités liées à l’hôtellerie et à la restauration. Pour ce qui est du secteur d’«électricité et eau», la confiance des entrepreneurs a retrouvé son plus haut niveau depuis le mois de décembre 2014, atteignant +44,7 % après s’être établi à +31,1 % au mois de juin. Cette amélioration est la résultante de la mise en 02uvre de certains projets de développement dans ce secteur.

Enfin, en ce qui concerne les «Industries Manufacturières», le solde brut d’opinions des Industries Manufacturières s’est replié à +16,8 %, alors qu’il était à +18,5 % un mois auparavant. Ce recul de la confiance des chefs d’entreprises résulte de l’évolution défavorable des activités liées à la production chimique et alimentaire.

évolution des prix intérieurs. L’inflation à la deuxième semaine du

mois d’août reste sous contrôle. En effet, le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,014 % contre 0,019 % à la première semaine. En cumul annuel, l’inflation a atteint 0,423 %. Toute proportion gardée, le taux d’inflation pourrait se situer à 0,668 % à fin décembre 2015. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 0,652 % contre un objectif de 3,5 %. Exécution des Opérations Financières de l’état

Au 14 août 2015, l’exécution du Plan de Trésorerie du secteur public affiche un déficit de 67,3 milliards de CDF résultant des recettes de 82,2 milliards et des dépenses de 149,4 milliards. En cumul annuel, le Trésor est excédentaire de 106,23 milliards de CDF. Evolution mensuelle des recettes au 14 août 2015. Les ressources collectées par les régies financières ont représenté la totalité des recettes. Se chiffrant à 82,2

Tableau 7: Inflation et objectif fin période de 2018 à 2015

2008

Objectif

2009

23,50 %

Réalisations

48,70 %

27,57 %

Marge (en point de %)

2010

53,44 %

-4,07 %

2011

9,90 %

17,00 %

0,06 %

1,57 %

9,84 %

-4,74 %

5,43 %

milliards de CDF, elles ont été exécutées à concurrence de 27,7 % de la programmation mensuelle. La répartition de ces recettes a révélé la prédominance de celles de la « DGDA » avec une part de 62,3 % du total, tandis que celles de la «DGI» et de la DGRAD ont représenté respectivement 26,6 % et 11,1 %.

2012

2013

9,00%

2,72%

(suite en page 12).

2014

4,00%

3,70 %

2,93

2,67

1,07%

6,28

évolution mensuelle des dépenses au 14 août 2015.

2015

3,50 %

1,03%

0,652% 2,85

(*) Inflation en glissement annuel

Tableau 8 : Situation mensuelle des opérations du Trésor en 2014 et 2015 (en milliards de CDF) CUMUL JUILLET 2014

Total dépenses

Solde général (hors dette)

RUBRIQUES Total revenus et dons

CUMUL JUILLET 2015

VARIATION

Program.

Réalisation

Exéc. en %

2015/2014

Program.

Réalisation

Exéc. en %

1985,1

2445,5

2149,9

87,9

8,3

359,9

149,4

41,5

337,9

- 5,4

264,0

-21,9

- 63,2

- 67,3

2323,0

Amortissement de la dette

89,1

Solde intégrant l’amort.

248,8

Source: PTR du secteur public

Rubriques

2440,1 82,3

- 87,7

2413,9

98,9

90,5

110,0

- 4864,6

173,5

197,9

3,9

MOIS DE AOÛT 2015 296,8

1,6

-30,3

6,5

Tableau 9 : Recettes publiques (en milliards de CDF)

CUMUL JUILLET

CUMUL JUILLET 2015

82,2

27,7

-

- 69,7

-

-67,3

VARIATION

MOIS DE AOÛT 2015

2014

Program.

Réalisation

Exéc.en %

2015/2014

Program.

Réalisation

Exéc.en %

DGDA

1059,9

1 130,5

1 104,5

97,7

4,2

162,0

51,2

31,6

DGRAD

331,1

297,1

318,4

107,2

-3,8

40,2

Dons et autres

56,6

27,4

39,2

143,0

DGI (Hors TVA)

686,1

Pétroliers Producteurs

189,3

RECETTES TOT. ET DONS

114,3

2323,0

Source: PTR du secteur public

RUBRIQUES

870,8

2440,1

855,5 96,0

2413,7

CUMUL JUILLET 2014

Program.

1692,4 10,2

Intérêt sur la dette dont

67,0

dette extérieure

98,9

3,9

Exéc. en %

1933,7

1861,8

8,5

9,7

57,3

-30,7

87,8

21,9

25,0

3,6

-

-

9,1

3,2

22,7

-0,0

296,8

-0,0

82,2

1985,1

2445,5

2149,8

41,6

139,0

96,3

10,0

113,4

-4,9

62,8

Total dépenses (hors amort)

Autres dépenses

Program

107,6

234,0 54,0

VARIATION 2015/2014

61,7

372,7

27,7

38,9 87,9

-7,9

MOIS DE AOÛT 2015 Réalisation

Exéc. en %

301,2

134,1

44,5

2,2

0,0

0,8

9,6

2,1

21,9

-6,8

43,6

14,3

32,8

8,3

359,9

149,4

41,5

30,0

15,1

1,0

6,6

Tableau 11 : Plan de trésorerie de la BCC en 2014 et 2015 (en milliards de CDF)

RUBRIQUES

RESULTAT

-49,3

Réalisation

251,1

DECAISS.

84, a

CUMUL JUILLET 2015

Dépenses en capital

ENCAISS.

24,7

Tableau 10 : Dépenses publiques (en milliards de CDF)

Dépenses courantes hors TVA

Source: PTR du secteur public

98,2

CUMUL ANNUEL A FIN JUILLET

AU 12 AOÛT 2015

2014

2015

VARIATION en %

107,507

112,280

4,4

107,463 0,044

112,253 0,027

4,5

-38,6

PROGRAM. MENSUELLE

EXECUTION MENSUELLE

TAUX D’EXEC. En %

13,830

5,963

43,1

13,830 -

Source: Plan de trésorerie de la BCC LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1329 | PAGE 11.

3,395

-2,568

24,5


La BCC affiche rouge conjoncture économique |

évolution du taux de change

(suite de la page 11).

Comparées à leur prévision de 359,9 milliards de CDF, les dépenses mensuelles se sont situées à 149,4 milliards de CDF, correspondant à un taux d’exécution de 41,5 %. Les dépenses de l’état ont maintenu leur structure avec une nette dominance des dépenses courantes par rapport à celles en capital, soit 89,8 % contre 9,6 %. évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale. Au 12 août 2015, l’exécution du Plan de Trésorerie de la Banque Centrale du Congo indique un déficit de 2,6 milliards de CDF, résultant des encaissements de 3,4 milliards et des décaissements de 6,0 milliards de CDF. Cette situation devra évoluer positivement d’ici la fin du mois

Taux de change CDF/J USD 2015 Indicatif

Parallèle

31-déc.-14

924,51

932,25

30-janv.-15

925,32

27-févr.-15

Variation en % hebdomadaire

var. en% par rapport à fin déc - 14

Indicatif

Parallèle

Indicatif

Parallèle

932,00

-0,09

0,03

-0,09

0,02

924,13

931,50

0,12

0,05

0,02

0,08

27-mars-15

924,90

932,00

-0,08

-0,05

-0,04

0,02

30-avr-15

926,62

932,00

-0,19

0,00

-0,23

0,02

29-mai-15

926,06

932,00

-0,32

0,00

-0,17

0,03

26-juin-15

925,20

932,25

0,14

0,00

-0,07

0,00

31-juil.-15

924,23

931,75

0,02

0,05

0,03

0,05

07-août-15

924,69

932,00

-0,05

-0,03

-0,02

0,03

14-août-15

926,51

932,00

-0,20

0,00

-0,22

0,03

Banque Centrale du Congo.

Réserves de change de 2008 à 2015 (en millions de USD) Réserves brutes Semaines d’importations

RUBRIQUES Stock initia!

1. FLUX PROJETE EN RECETIES

A. Recettes d’exploitation Redevance de contrôle de change B. Operations de change 1. Rachat recettes fiscales et non fisc Recettes pétrolière Recettes minières

2. Achats interbancaires (Adjudications)

2008

2009

2010

2011

2012

2013

88,9

1.010.8

1.327.2

1.272.7

1.634,2

1.745,4

0,47

7.85

7,73

7,2

9.35

9.25

12- août15

2014

1.645,1 1.626,40 7.87

6,71

Banque Centrale du Congo.

Cumul 2014 743,66

‘ 56,68 46,72

Exécution du budget en devises en 2015 (En millions de U5D)

Analyse de l’offre de la monnaie centrale. Au 13 août 2015, la base monétaire a enregistré une progression de 32,07 milliards de CDF, se situant à 1.169,64 milliards contre 1.137,57 milliards de CDF à fin décembre 2014. Cette hausse de l’offre de la monnaie centrale est localisée au niveau des Avoirs intérieurs nets de 65,90 milliards de CDF. S’agissant des composantes, cet accroissement se situe au niveau des dépôts des banques à hauteur de 113,67 milliards de CDF.

Budget en devises et Réserves. internationales L’exécution du budget en devises, au 12 août 2015, renseigne un déficit mensuel de 13,97 millions de USD. En rythme annuel, il s’observe

(suite en page 13).

27-févr-15

31-mars-I5

30-avr-15

29-mai-15

29-juin-15

31-juil-15

12-aoüt-15

1645,14

1752,85

1735,41

1697,29

1716,02

1651,98

1598,85

1 840,36

3,S2

4,36

5,09

4,36

4,00

22,99

24,76

3,45

148,76

32,39

2,86

3,68

30,33 4,42

119,95

14,69

3,78

3,44

145,25

28,03

25,24

115,60

10,68

12,62

_

_

_

_

.

22,88

Le marché des changes. Au 14 août 2015, te marché des changes est demeuré relativement stable dans ses deux compartiments. En effet, d’une semaine à l’autre, le taux de change s’est légèrement déprécié de 0,2 % à l’interbancaire alors qu’au marché parallèle, il a connu une variation nulle.

30-janv-15

686,98 67,17

une consommation nette de devises de 18,75 millions, ramenant le niveau des réserves à 1.626,40 millions de US D, soit 6,71 semaines d’importations des biens et services sur ressources propres.

en cours dans la perspective des recettes attendues notamment en celles liées aux intérêts sur la créance titrisée de 3,1 milliards de CDF et à la redevance suivi de change.

105,06

O,S3

-

_

0,39 _

79,60

30,03

78,87

3,95

4,40

7,04

0,68

54,11

0,64

44,34

_

_

_

__

Cumul 12/08/2015

3,50

458,60

1,34

27,88

72,62

0,04

385,98

0,04

__

231,27

611,60

20,00

27,50

23,50

36,00

JO,oo

6,40

0,00

0,00

123,40

II. FLUX PROJETES EN DEPENSES

824,53

41,06

49,83

64,73

101,22

78,73

83,16

37,35

17,46

477,3S

A. Dépenses du Trésor

1. Service de la dette extérieure

763,83

4S,53

54,90

94,95

75,14

72,28

35,17

16,76

435,70

2. Paiement des diverses créances

208,82

37,15

73,41

4,72

3,69

5,27

6.78

5,40

5,43

5,33

4,20

40,82

3. Fonctionnement

Fournisseur étrangers Ventes interbancaires BALANCE

Stock final

481,60

0,54

36.78

42,68

_

_

_

JO,28

-80,87

107,70

1645,14

6,96

31,89

221,86 _

S,06

4,19

-17,44

1752,85

1735,41

19,50

-34,40

1697,29

32,77

27,OS

55,40

42,69

36,94

26,88

12,SO

_

_

_

__

25,38

29,91

12,94

18,73

10,03

-64,04

1716,02

2,97

16S1,98

0,06

12,18

-53,13

285.75

4,95

41,52

1598,85

109,13

99,45

-13,97

1 &40,36

-18,75

1626,40

1626,40

Source: Banque Centrale du Congo.

Volume

(*)Taux d’intérêt % fin période

Guichet des Facilités permanentes (en milliards de CDF).

Déc-14

Janv-15

Février-15

mars-15

Avril-15

Mai-15

Juin-15

Juillet-15

Août-15

383,04

141,64

415,0

479,00

835,45

773,50

1.224,46

558,47

657,50

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

Banque Centrale du Congo (*) Taux d’enfer appliqué en [‘absence des effets au nantissement, soit 3,0 % + 50 % pénalité.

Déc 14

Guichet des prêts interbancaires (en milliards de CDF).

Janv 15

Février 15

Mars 15

Avril 15

Mai 15

Juin 15

Juillet 15

Août 15

Volume

580,50

324,50

460,15

313,50

331,70

246,10

508,00

167,90

126,0

Taux moyen pondéré d’intérêt (%) fin période

1,7

1,7

1,7

1,7

1,7

1,7

1,7

1,7

1,7 Banque Centrale du Congo

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1329 | PAGE 12.


L’interbancaire à mi-août conjoncture économique |

(suite de la page 12).

Marché monétaire. Au 14 août 2015, les opérations de refinancement au niveau du guichet des facilités permanentes se sont chiffrées à 282,98 milliards de CDF. En cumul mensuel et annuel, il a été enregistré des montants respectifs de 558,47 milliards et 4.810,56 milliards de CDF. S’agissant du marché interbancaire, les opérations d’un import de 56,0 milliards de CDF ont été dénouées au cours de la deuxième semaine du mois d’août au taux moyen pondéré de 1,70 %. En cumul mensuel et annuel, le volume des transactions a atteint respectivement 126,0 milliards et 2.477,85 milliards de CDF. Marché des Bons de la Banque Centrale du Congo. Au 12 août 2015, l’encours Bons Bee a été revu à la baisse, se situant à 28,5 milliards après 32,0 milliards, dégageant

une ponction hebdomadaire de 3,5 milliards et une injection annuelle de 78,9 milliards. Il est reparti de la manière suivante: 10,0 milliards pour la maturité à 7 jours, 8,5 milliards pour la maturité à 28 jours et 10,0 milliards pour celle à 84 jours.

évolution du compte courant des banques. Au 13 août 2015, le compte courant des banques commerciales indique un accroissement de 113,67 milliards de CDF, s’établissant à 385,79 milliards de CDF. Rapproché à la moyenne notifiée de la réserve obligatoire de 243,5 milliards de CDF, il se dégage des avoirs excédentaires des banques de 142,31 milliards de CDF. évolution des émissions monétaires. Au 13 août 2015, les émissions nettes se sont établies à 69,85 milliards de CDF, tenant aux émissions de 158,59 milliards et aux destructions de 88,74 mitliards.

Offre de la monnaie centrale (en millions de CDF)

Les billets recyclés se sont établis à 899,40 milliards de CDF, dont 61,0 % en provinces contre 39,0 % au Siège.

EN MILLIONS DE CDF Avoirs intérieurs nets

348.951

- 88.912 595.470

Crédit net à l’Etat

-262.167

Créances sur l’Etat y compris déficit BCC

333.303

Dépots de l’Etat

Créances sur les BCM

août-15

Prov

Prov au 13

740.669

850.355

Ecart

319.285

-33.833

-198.476

-100.410

-11.498

726.085

644.581

-392.808 333.276

162.368

Dont Refinancement

178.284

69.503

54.234

65.899

-308.737

-46.570

335.844

2.541

190.054

49.111

27.685

56.705

-12.797

18.272

7.387

Compte RME

92.866

124.050

133.348

Autres postes nets

873.368

939.145

950.765

1.137.574

1.089.620

1.169.640

817.423

772.124

762.488

-54.935

81.029

6.114

Créances sur le secteur privé

10.866

Encours Bons BCC

16.048

107.357

Base monétaire

Base monétaire (sens strict)

32.003

1.110.026

Circulation fiduciaire

Hors système bancaire

1.074.275

742.508

En banque

691.095

74.915

81.029

40.483

77.398

28.502

-78.855

1.155.457

45.431

681.459

32.066

-61.049

Dépôts des banques créatrices de monnaie

272.119

294.973

385.794

113.675

Niveau de réserves notifié aux banques

272.473

243.479

243.479

16.006

Dépôts du secteur privé

18.327

3.111

Provisions pour importations

3.634

Avoirs excédentaires

44.646

Dépôts des entreprises publiques

51.494

2.157

Dépôts en devises

(suite de la page 14).

353.118

784.456

Crédits intérieurs

évolution des facteurs autonomes. Les facteurs autonomes ont ponctionné 34,0 milliards de COF contre une injection programmée de 130,7 milliards. Cette évolution est principalement liée aux ponctions tant des avoirs extérieurs que des avoirs intérieurs nets qui ont atteint respectivement 33,8 milliards et 0,2 milliard de CDF alors que la programmation

juil-15

Prov

Avoirs extérieurs nets

Comportement des facteurs de la liquidité bancaire. Au 13 août 2015, il s’observe une injection nette de la liquidité de 16,1 milliards de CDF contre une injection attendue de 106,8 milliards de CDF, dégageant un écart négatif de 90,8 milliards de CDF.

déc-14

4.066

23.925

12.098 3.248

142.315 4.030 3.145

10.904 3.280

97.669 1.873 1.873

-13.021 -344

Banque Centrale du Congo

Grille des taux du système bancaire congolais Déc 2014

Février 2015

Mars 2015

Avril 2015

Mai 2015

Juin 2015

Juillet 2015

Taux débiteur Taux directeur

Janvier 2015

14 août 2015

2%

2%

2%

2%

2%

2%

2%

2%

2%

Facilité permanente

3%

3%

3%

3%

3%

3%

3%

3%

3%

MN ME

1,66 20,13 14,77

1,74 20,13 14,77

1,73 20,13 14,77

1,73 20,13 14,77

1,72 19,04 14,20

1,71 19,19 14,28

1,71 19,18 13,72

1,73

1,70

7 jours 28 jours 84 jours MN ME

1,82 1,53 1,72 4,93 3,47

1,36 1,65 1,72 4,82 3,31

0,57 1,60 1,72 4,55 3,41

0,25 1,39 1,38 3,73 3,11

0,25 0,50 1,38 3,54 3,18

0,25 0,48 0,85 3,48 3,19

0,25 0,25 0,85 3,54 3,19

0,25 0,25 0,85

0,25 0,25 0,85

Taux BCC (%)

Marché interbancaire Taux débiteur moyen des banques Taux créditeur Taux Bons BCC

Taux créditeur moyen des banques

Evolution de l’encours et Coût Bons BCC en 2015 (en milliards de CDF) Encours Bons BCC 7 jours

Déc 2014

28 jours 84 jours Total

40,0 26,5 40,9

107,4

Coût Bons BCC

05/08/2015 12/08/2015 13,5

10,0

10,0

10,0

8,5

32,0

8,5

28,5

Déc 2014 0,2809

05/08/2015 12/08/2015

0,7396 0,5442 1,5647

0,00066

0,29306

0,00049 0,1384 0,1000

0,29355

Facteurs de liquidité bancaire en 2015 (flux en milliards de CDF)

Cumul annuel 0,0551

0,2935

Programmation Août 15

Prévisions émissions

Emissions = (A)

Destructions* (B)

Emissions nettes (C) = (A)-(B)

Recyclage

Janvier

7490,70

2481,30

11522,00 -9040,70

141454,06

dont au Siège

56882,50

dont en provinces !ï

84571,56

Mars

46850,00

164,7

Fact Auton Fact Institu (1-2)

23,9

106,8

-50,1

-73,9

2. Facteurs institutionnels

Avril

Mai

29111,02

4007,00

6868,15

2112,50

312,50

10775,00

41070,00

6555,65

18336,02

- 21319,41

41646,54

40616,80

48685,52

67730,12

72903,35

34629.72 59380,60

4S 859,78 72085,89

71 988,70

-

Juin

43182,50

113635,24

16,1

90,8

Banque Centrale du Congo

32770,00

117 945,67

13 août 15 -34,0

-

94010,32

Ecart

130,7

évolution des émissions monétaires en 2015 (en millions de CDF) Février

Réalisation flux

1. Facteurs autonomes (hors circul fiduc)

Banque Centrale du Congo

Rubrique

Banque Centrale du Congo

25326,41

108346,92

42000,00

Juillet

4472,00

Août

31926,00

Cumul/An

165510,70

38348,00

6534,50

28060,00

158592,47

24713,09

13914,50

70,00

88745,99

27990,00

69846,48

13 634,91

121588,87

7380,00

153324,36 64 740,53 88583,83

49099,39 18044,34 31055,05

699404,83

351 105,73

548 299,10

Banque Centrale du Congo. *: Seulement les versements des banques LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1329 | PAGE 13.


De l’activité bancaire conjoncture économique |

(suite de la page 13).

projetait des injections respectives de 78,0 milliards et 52,7 milliards de CDF. évolution des facteurs institutionnels. Les instruments de la politique monétaire ont injecté de la liquidité à hauteur de 50,1 milliards de CDF contre une ponction programmée de 23,9 milliards. Les injections ont été réalisées via le Bon BeC pour un import de 78,9 milliards, contrebalancées par des ponctions via la réserve obligatoire de 16,0 milliards de CDF et l’encours de refinancement de 12,8 milliards. Dynamisme de l’activité bancaire. Dépôts de la clientèle. L’analyse des dépôts de la clientèle, à fin juin 2015, révèle un accroissement de 11,67 % par rapport à fin décembre 2014, atteignant 3.756,62 millions de USD. Selon la monnaie de constitution, ces dépôts ont augmenté respectivement de 12,47 % pour les dépôts en monnaie étrangère et de 6,93 % pour ceux en monnaie nationale. Crédits à l’économie. à fin juin 2015, l’encours du crédit à la clientèle a connu un accroissement de 11,32 % par rapport à décembre 2014 dominé par les crédits en monnaie étrangère. évaluation des objectifs de la politique monétaire. Tous les objectifs de la politique monétaire demeurent sous contrôle. Proposition de politique monétaire. Mise en place d’une cellule interinstitutionnelle sous la conduite de la Banque centrale pour assurer le suivi des mesures proposées au Gouvernement en vue de l’amélioration du financement de l’économie. Proposition de politique de change. Préserver avant tout la stabilité sur le marché des changes et recourir dans la mesure du possible aux achats en vue de conforter les réserves de change dans le but de renforcer la résilience de l’économie. Réduire la consommation des

devises en privilégiant le paiement des dépenses en CDF surtout pour les Résidents. Eu égard à la tendance à la faible

mobilisation des recettes publiques, faire l’évaluation de la réforme sur la TVA en vue de prendre, le cas échéant, des mesures complémentaires à l’effet de

redynamiser cette réforme. Envisager l’élargissement de l’assiette fiscale via l’intégration notamment de certaines activités actuellement

dans l’informel. Développer les marchés intérieurs des titres, ce qui suppose notamment la liquidation des

2. Facteurs institutionnels a) Encours Bons BCC b) Réserves obligatoires c) Encours refinancement

Réalisation flux 13 août 15 -50,1

Ecart

39,6 30,8 46,6

78,9 16,0 12,8

118,5 -14,8 -59,4

mobilisation de l’épargne intérieure et extérieure nécessaire au financement notamment des infrastructures.

Facteurs autonomes de la liquidité bancaire en 2015 (Flux en milliards de CDF)

Facteurs institutionnels de la liquidité bancaire en 2015 (en milliards de CDF) Programmation Août 15 23,9

arriérés de la dette intérieure. Cette action contribuerait à l’émergence d’un marché financier structuré et à la

Programmation

-73,9

Banque Centrale du Congo

1 Facteurs autonomes (hors circuit fiduc) a) AEN b) AIN Crédit Intérieurs CNE Créances sur BCM (RME) Créances sur le secteur privé APN hors Bons BCC

Août 15 130,7

Réalisation flux 13 août 15 -34,0

Ecart

-164,7

78,0 52,7 52,7 85,7 33,0 0,0 0,0

33,8 -0,2 1,3 -46,6 40,5 7,4 -1,5

111,8 -52,8 51,4 -132,3 73,5 7,4 1,5

Tableau 24: Evolution des dépôts de la clientèle des banques (en millions de USD) TOTAL DEPOTS DE LA CLiENTELE

dec-14

janv-15

févr-15

mars-15

avr-15

mai-15

juin-15

Variation

1. Dépôts de la clientèle par Types

Var- juin15

3364,10

3479,87

3469,90

3516,28

3S58,75

3705,40

3756,62

Il,67

1,38

Comptes courants

2834,24

1925,01

2978,72

2946,82

2973,26

2996,06

3142,54

3159,66

Il,48

0,S4

391,51

408,19

409,82

388,31

396,85

415,00

419,10

(a) Comptes ordinaires Compte de chèque

Comptes sur Budget

438,02

Provisions crédocs

15,16

Autres

64,53

(b) Dépôts a terme

2048,99

2018,90

440,11

448,6S

65,76

54,67

15,66

14,78

2049,88

2044,23

454,26

4S9,54

65,36

73,70

15,46

21,74

2148,98

476,97

17,64

2143,25

11,34

-0,27

478,72

9,29

0,37

7,05

17,31

14,17

528,44

7,48

83,96

101,29

S8,06

0,99

-1,88

56,95

20,64

68,51

79,32

18,01

491,6S

461,86

481,49

S01,66

520,69

504,80

II. Dépôts dela clientelepu Monnaies

3364,10

3479,87

3469,90

3516,28

3558,75

3705,40

3756,62

11,67

1,38

MC

486,4S

2877,65

S26,84

2953,03

538,09

2931,81

S39,19

2977,09

471,17

3087,57

489,62

3215,77

520,17

3236,45

6,93

12,47

6,24

3364,10

3479,87

3469,90

3S16.28

3558,75

3705,40

3756,62

Il,67

1,38

173,54

166,13

141,45

132,52

196,17

201,67

149,77

-13,69

-25,73

38,12

36,53

33,56

33,48

30,95

34,12

44,07

15,61

29,18

273,18

291,93

287,40

285,75

286,32

292,39

297,60

8,94

1,78

9,79

3,01

(c) Dépôts à régime spécial

38,21

MN

III. Dépôts dela clientele PAR PROVENANCE Administration publique

Administration publique locale Entreprises publiq~mEntreprises privées

1391,16

Menages

Rubriques

1488,11

39,29

1451,73

1533,55

41,59

1498,16

1509,32

41,37

1534,08

1530,4S

42,00

1489,67

15S5,65

1559,80

1617,43

1631,38

1633,80

17,27

4,68

0,64

4,59

Banque Centrale du Congo

Tableau 25 : Evolution des crédits à décaissement à la clientèle (en millions de USD)

Crédits bruts a la clientèle

déc-14

janv 15

févr15

mars 15

avr 15

mai 15

juin 15

2119,12

2071,09

2094,76

2070,79

2222,61

2219,68

2359,10

88,92

134,03

1. Crédits nets par terme

2031,71

1980,90

2007,54

1979,86

2123,94

Crédits à moyen terme

546,32

533,58

546,52

543,01

554,18

Crédits à long terme

86,20

Crédits à court terme

517,72

85,94

478,74

84,72

513,95

88,97

482,76

Découvert bancaire

800,85

790,61

779,62

750,69

2. Provisions pour crédits par monnaies

114,44

87,41

90,19

87,21

Ventilation des crédits par monnaies

2031,71

1 980,90

ME

227,22

1804,49

173,44

1807,45

2119,12

2071,09

89,05

86,81

Crédits nets en souffrance

MN

Crédits bruts a la clientèle par secteur Administration publique

Entreprises publiques

Entreprises privées

Ménages

80,61

155,37

1277,67 597,03

92,04

150,18

1233,17 600,93

505,74

2255,00

567,28

603,25

506,94

10,99

6,28

6,45

213,08

147,20

58,98

470,70

-9,08

-7,15

10,42

122,19

101,31

8S1,15 116,82

44,92

15,31

90,92

98,66

101,36

104,10

19,09

2,70

2007,54

1979,86

2123,94

2118,31

2255,00

10,99

6,4S

198,23

187,12

192,13

194,40

210,79

-7,23

8.43

1809,31

6,28

6,34

808,75

82,73

852,91

2118,31

11,32

5,24

2094,76 2070,79

1792,74

1931,82

1923,92

2044,21

13,28

2222,61

2219,68

2359,10

11,32

6,28

146,09

90,94

126,28

100,07

103,39

95,79

7,S6

-7,36

14,83

8,48

94,56

1254,88 599,23

1241,06 612,51

146,23

1374,26 602,05

Source: Banque Centrale du Congo LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1329 | PAGE 14.

144,25

1352,36 619,67

150,52

1467,10 645,69

-3,12 8,15

6,25

4,35

4,20


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mon porte-monnaie |

Katanga Mining se De quoi vivent les réseaux sociaux? met en hibernation

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iliale du groupe suisse Glencore, Katanga Mining a suspendu sa production du cobalt quelques jours après celle du cuivre, dans la mine de Kamoto, en territoire de Kolwezi (Lualaba). Dans un communiqué publié par sa direction après des entretiens avec les autorités à Kinshasa, la société, qui exploite la mine de Kamoto, près de Kolwezi, Katanga précise qu’elle maintient son plan d’investissement prévu de «880 millions de dollars» destiné à améliorer ses infrastructures de production et sa rentabilité.

pouvant aller jusqu’à 18 mois. La suspension du traitement du cuivre et du cobalt, à partir d’une date non communiquée, «est prévue pour une durée pouvant aller jusqu’à 18 mois» pendant la durée de ces travaux. «La société cherche à minimiser les effets de cette suspension sur ses employés et conservera

Une mine de cobalt à Kasumbalesa. droits réservés. au moins 80% de la main-d’œuvre existante», affirme le communiqué. Frappée par la chute des cours des métaux, Glencore a dévoilé une série de mesures pour réduire son endettement parmi lesquelles la suspension de sa production de cuivre à Kamoto. Un conseiller du Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo avait déclaré que le gouvernement demandait «à Glencore de respecter ses engagements en matière

d’investissement et d’emploi» à Kamoto. Le Congo est le premier producteur mondial de cobalt et dispute à la Zambie la place de sixième producteur mondial de cuivre. Katanga Mining affirme avoir produit plus de 77.000 tonnes de feuilles de cuivre (cathodes) et près de 1.800 tonnes de cobalt au premier semestre, soit respectivement 16% et 5% de la production nationale de ces deux métaux estimée par la Chambre des mines congolaise pour la même période. Selon l’Initiative

pour la transparence des industries extractives (ITIE), la mine de Kamoto a représenté 20% des recettes perçues par l’état congolais en provenance du secteur minier en 2013. Les mines sont le moteur principal de la forte croissance économique que connaît depuis quelques années le Congo, pays dont les autorités espèrent faire une nation émergente d’ici à 2030. Katanga Mining ambitionne de devenir la première société productrice de cobalt au monde et de cuivre en Afrique.

Les prix agricoles mondiaux en berne

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a FAO a annoncé, le 10 septembre, que les prix agricoles mondiaux ont enregistré en août leur plus forte baisse en sept ans et ont atteint pour certains leur plus bas niveau. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a expliqué cette baisse par l’abondance de l’offre et la baisse de la demande chinoise. La baisse des cours des produits agricoles concerne les principales denrées comme le lait, les huiles végétales, le sucre ou les céréales, indique l’organisation dans son Indice mensuel des prix alimentaires. L’indice calculé sur un panier de denrées de base accuse une perte de 5,2% en un mois à 155,7 points. Les céréales ont enregistré une baisse de 7% par rapport à juillet et les huiles végétales ont dévissé

Abondance de l’offre et baisse de la demande chinoise. d réservés. de 8,6% sur la même laquelle était déjà une directeur) par rapport au dollar mais période, ces deux caannée d’abondance. aussi des estimations tégories de produits Les produits laitiers atteignant ainsi leur comme les poudres de de production en Inde, qui devient le plus bas niveau delait, les fromages, le deuxième producteur puis mars 2009. beurre se sont effondrés de 9%, principa- mondial et sera exportateur net en 2016. l’offre excélement sous l’effet du Selon Abdolreza dant la demanralentissement de la de demande chinoise sur Abassian, économiste en chef de l’OrganiLes perspectives de les marchés internasation des Nations récoltes mondiales tionaux. Unies, l’offre excéétablies par la FAO se Le sucre a, quant à chiffrent à 2,54 millui, perdu 10% de son dant la demande va continuer de peser sur liards de tonnes soit prix en un mois en les prix des denrées 13,8 millions de tonraison d’une nouvelle alimentaires dans les nes supplémentaires dépréciation du real mois à venir. par rapport à 2014, brésilien (le marché

Les réseaux dits professionnels génèrent une part importante de leurs revenus en faisant payer les utilisateurs. droits réservés.

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és pour la plupart au milieu des années 2000, les réseaux sociaux s’intéressent de plus en plus à la Bourse pour financer leur croissance future. Mais de quoi vivent-ils? On rappelle l’introduction de Facebook, roi des réseaux sociaux, à la cote du marché américain Nasdaq: une opération financière un peu chaotique mais trop vite présentée comme un échec. L’action alors vendue au prix de USD38 en vaut 67 aujourd’hui, ce qui valorise la société à USD 173 milliards! Il faut dire que Facebook a généré en 2013 quelque USD 7,9 milliards de chiffre d’affaires pour un bénéfice net de 1,5 milliard. Des échecs comme ça, on en redemande. Malgré l’oiseau qui lui sert d’emblème, Twitter, qui s’est aussi introduit en Bourse fin 2013, ne s’est pas encore envolé aussi haut et a même des ailes de plombs. Son chiffre d’affaires a certes doublé en 2013, à USD 665 millions, mais la société enregistre des pertes d’un montant équivalent. Linkedin, le doyen boursier. Mais c’est Linkedin, fondé en 2002 et leader des réseaux professionnels, qui permettent d’entrer en contact avec des personnes de votre secteur d’activité, qui a grillé la politesse à tout le monde en arrivant en Bourse (au new York Stock Exchange) dès 2011. Et voici que son poursuivant

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Viadeo s’apprête lui aussi à faire ses premiers pas boursiers. Fondée en 2004 sous le nom de Viaduc, la société revendique aujourd’hui 60 millions de membres dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 30,9 millions d’euros en 2013. Autant dire qu’elle est très nettement distancée par LinkedIn, qui rassemble aujourd’hui 300 millions de membres et a enregistré l’an dernier plus de 1,5 milliard de dollars de chiffre d’affaires, pour un bénéfice net assez modeste à cette échelle de 27 millions de dollars. Ô surprise, c’est à la Bourse de Paris que Viadeo a choisi de s’introduire. Cela ne s’explique pas seulement par le fait que cet acteur est français: Viadeo tient surtout à se distinguer de son rival américain, car ce poids moyen entend compenser son handicap de taille en ciblant les zones géographiques où il peut mieux contrer son adversaire: la France, bien sûr, où il revendique une place de numéro un, mais aussi la Chine et la Russie, où l’Amérique n’est pas forcément en odeur de sainteté. La bataille des réseaux sociaux se joue à l’échelle planétaire mais, au fait, quel est exactement leur business? Pour un réseau grand public comme Facebook, c’est la publicité qui génère l’écrasante majorité du chiffre d’affaires (88,7% en 2013), le reste étant constitué par des services payants pour l’utilisateur (essentiellement

des jeux en ligne disponibles sur Facebook). Pour Twitter, le poids de la publicité dans le chiffre d’affaires est encore plus important (89,4% en 2013), mais le solde ne provient pas de services payés par les utilisateurs. Il s’agit plutôt de revenus de licence provenant de partenaires que Twitter autorise à consulter les données historiques ou en temps réel de son site. Pour les réseaux dits professionnels, le business est un peu différent et ce sont les seuls à générer une part importante de leurs revenus en faisant payer les utilisateurs. En effet, ceux-ci n’ont un accès total aux données du site qu’en payant un abonnement premium de quelques dollars ou euros par mois. Mais s’ils représentent 51% de l’activité de Viadeo, ils ne pèsent que pour 20% dans le business de Linkedin. Bien sûr, ces deux sites commercialisent aussi des espaces publicitaires. Mais grâce à la gigantesque base de CV en ligne qu’ils gèrent, c’est surtout du côté du marché du recrutement qu’ils lorgnent, en concurrence de plus en plus frontale avec les «jobboards» comme Monster.fr : un marché potentiel que Viadeo estime à 30 milliards de dollars au niveau mondial, dont 150 à 200 millions d’euros en France. Le solutions de recrutement pèsent déjà 29% dans le chiffre d’affaires de Viadeo et même plus de 56% pour Linkedin.

Emmanuel Schafroth n


Bentley en évoque tout-terrain en beauté r le luxe de l’auto |

ares sont les constructeurs qui résistent à la tentation du SUV, même parmi les plus prestigieux. Avant Rolls Royce ou Lamborghini, Bentley ose ainsi le 4x4 avec le Bentayga, qui prend le titre de tout-terrain le plus rapide du monde grâce à un W12 de 608 ch. La folie SUV continue de sévir. Après Jaguar, qui a officialisé il y a quelques jours le FPace, c’est une autre marque, également britannique, qui révèle son tout premier SUV: Bentley. Avec le Bentayga, la firme anglaise propose tout simplement le 4x4 le plus puissant du marché. C’est aussi le plus luxueux, même si sur ce point Range Rover ne compte pas se laisser faire. Pour être honnête, on pouvait craindre le pire pour ce véhicule suite à la présentation du concept EXP 9 F au Salon de Genève 2012. Ce prototype n’était pas très élégant. Le modèle de série qui en découle choque moins, même si son aspect très massif ne plaira pas à tout le monde. Le Bentayga adopte tous les codes de la marque, avec une grande calandre à la grille chromée, quatre optiques rondes ou encore des hanches marquées. Il en est de même pour la planche de bord, qui reçoit un dessin typiquement Bentley. Les fidèles de la marque ne seront absolument pas dépaysés, avec une console centrale entourée de deux ailes, dont l’une chapeaute

Avec le Bentayga, la firme anglaise Bentley propose tout simplement le 4x4 le plus puissant du marché. droits réservés. l’instrumentation. Sur rapide de son espèce e très séduisant le modèle photographié avec une vitesse de Evoque se reici, les boiseries repointe de 301 km/h et donne un coup couvrent de larges surun 0 à 100 km/h réade blush. Un lifting faces. SUV oui, mais lisé en 4,1 secondes. léger qui lui va pluBentley ! Impossible de La boîte de vitesses a tôt bien. Une petite se plaindre du confort 8 rapports. Pour faire mise en beauté qui des sièges avant, qui quelques économies de intervient quatre ans offrent pas moins de 22 carburant, le bloc peut après son lancement réglages. Ils sont aussi fonctionner sur six cyen 2011. La proue chauffants, ventilés et lindres. d’abord, évolue. Le massants! Même si cela devrait dessin du concept oriLes passagers arrière rarement lui arriver, le ginel «LRX» n’est pas ne sont pas en reste. Bentayga peut s’avendénaturé, simplement Deux personnes seuturer en dehors du un nouveau bouclier lement sont acceptées goudron sans aucun intègre de généreuà ce niveau, avec des souci grâce à une trans- ses prises d’air. Les fauteuils à 18 réglages mission intégrale qui antibrouillards à Led dotés de repose-pieds! s’adapte à différents se repositionnent et Comble du raffinement, types de terrain. Un deux nouvelles calanil peut y avoir dans le système de freinage en dres sont désormais coffre un siège d’apdescente permet aussi disponibles. Les propoint pour profiter du de pré-régler une vites- jecteurs adaptatifs paysage confortablese dans la pente, entre 2 deviennent intégralement installé à l’arrière et 30 km/h. Le conduc- ment à LED et les clide son véhicule stateur se concentre ainsi gnotants intègrent les tionné. sur le cap à suivre. Le feux de jour. A l’arrièPour marquer les esBentayga est également re un nouveau spoiler prits, le Bentayga dédoté du premier sysfait son apparition ; bute sa carrière avec un tème de contrôle actif il intègre le troisième moteur essence W12 du roulis électrique au feu stop, à LED, légè6.0 de 608 ch! Ce bloc monde, un dispositif rement allongé. Sur le délivre un couple de qui contrebalance imtoit on ne manquera camion: 900 Nm. De médiatement les forces pas de remarquer les quoi faire de ce pachyde roulis latérales dans nouvelles antennes derme sur roues (2,4 les virages pour concide toit en ailerons de tonnes sur la balance) lier au mieux confort, requin qui distinguent le représentant le plus dynamisme et sécurité. les véhicules dotés de la fonction Wi-Fi Hotspot intégrant une antenne 3G. Pour l’esthétique on notera également qu’une palette de treize coloris est proposée ainsi qu’une véritable gamme des jantes allant de 17 à 20 pouces L’habitacle profite lui aussi d’un lifting. L’Evoque s’aligne sur les finitions du Range Rover Sport et se présente désormais en finitions Pure, SE, SE Dynamic, HSE, HSE Dynamic et Autobiography avec au global un gain d’équipement quels que soient les niveaux. En finitions Pure, on bénéficie désormais Après Jaguar, c’est une autre marque, également de jantes de 17 poubritannique, qui révèle son tout premier SUV: Bentley. dréservés.

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Evoque de chez Range Rover se redonne un coup de blush. Un lifting léger qui lui va plutôt bien. droits réservés.

ces, de sièges multi réglages et d’inserts Satined Brushed Aluminium, d’une climatisation bizone, de l’alerte de franchissement de ligne et d’un système multimédia avec écran tactile 8 pouces et interface InControl™ Touch. La finition SE propose en plus des sièges en cuir avec réglage électrique dans huit directions côtés conducteur et passager avant, la navigation, un détecteur d’obstacles, des jantes alliage de 18’’ et l’allumage automatique des phares et des essuie-glaces. Les feux Xénon et la climatisation automatique bizone interviennent avec le niveau SE Dynamics. Plus luxueuse encore la finition HSE propose des sièges en cuir Oxford avec panneaux centraux perforés, des inserts de porte en cuir et la navigation Premium mais aussi d’un système audio Meridian avec 11 haut parleurs. Des projecteurs adaptatifs « full LED » sont disponibles en option. Avec la finition HSE Dynamic vous bénéficierez des sièges en cuir Oxford perforés, d’un grand choix d’ambiances avec un kit de carrosserie Dynamic et des jantes alliage 19’’. Must de la gamme, la finition Autobiography offre un intérieur tout cuir, une caméra panoramique et l’entrée sans clé. Sous le capot fort heureusement les évolutions sont plus marquées. C’est le moins que l’on puisse dire puisque l’Evoque 2016 s’offre rien moins que les tous

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nouveaux moteur TD4 Ingenium. Des blocs « up-to-date » ou très « state-of-the-art » pour employer les anglicismes à la mode, en tous cas très modernes et qui visent une économie d’utilisation maximale. Land Rover annonce un gain de 18% et annonce une consommation à partir de 4,2 l/100 km en cycle mixte et des émissions de CO2 qui débutent à partir de seulement 109 g/ km. Ces moteurs Ingénium bénéficient de blocs en alliage d’aluminium dans lesquels sont intégrées des chemises en fonte pour un gain global de 20 à 30 kilos Consos en baisse, perfs en hausse. Pour l’alimentation Land Rover a retenu un système de rampe commune sous 1800 bars et des turbos à géométrie variable. « Les frottements internes ont été réduits de 17 % par rapport au moteur Diesel de précédente génération, favorisant l’efficacité, la souplesse et la réactivité. » tient à souligner Land Rover en précisant que sur ces nouveaux blocs on peut également relever « les roulements à rouleaux sur les arbres à cames et d’équilibrage, les pompes à huile et à eau à débit variable, les gicleurs de refroidissement de piston à commande électronique et le vilebrequin décalé. » Avec tout cela Land Rover précise que les périodicités ont été allongées de 26.000 km (ou un an) à 34.000 km (ou 2

ans). Une belle évolution qui se ressentira forcément un peu sur le porte monnaie. Ces moteurs Ingéniums sont disponibles en deux versions baptisée TD4 de 150 ch (couple de 380 Nm) avec une consommation de carburant qui démarre à 4,3 l/100 km en cycle combiné (chiffres version eD4 2WD). Le TD4 de 180 ch (couple de 430 Nm et 4WD) revendique une consommation de carburant de 5,1 l/100 km. Les émissions de CO2 étant respectivement de 113 g/km (boîte manuelle et aux deux roues motrices) et de 134 g/km (BVA9) grâce en grande partie au nouveau système de post-traitement des gaz d’échappement fonctionnant à l’Adblue, des jeux moteur réduits et l’emploi d’une huile basse viscosité. Ces TD4 sont vertueux puisque seul le TD4 BV9 5p sera frappé d’un malus de 150 euros. Disponible avec des transmissions mécaniques 6 rapports et automatiques 9 vitesse (ZF 9HP48), l’Evoque ne renie pas son pédigrée et dispose en complément d’une transmission deux roues motrices en entrée de gamme, de deux transmissions 4x4, « Efficient Driveline » mais aussi « Active Driveline » qui passe de 4X2 en 4X4 automatiquement pour une moindre consommation et une usure réduite. Des transmissions encore peaufinées qui distingue toujours l’Evoque de ses concurrent. La fibre TT quoi!


Mettre les gaz en période d’incertitude

C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.

Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.

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Savoir que vous êtes prêt(e) à vivre ensemble

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es weekends ensemble sont un vrai bonheur mais quand il doit repartir chez lui le dimanche soir, c’est presque un soulagement pour vous. Vite, vous démaquiller, enfiler un pyjama en pilou, préparer une soupe en vitesse, téléphoner à Sophie, votre meilleure amie avant de vous affaler dans le canapé pour regarder le dernier épisode de votre série préférée. Finalement, les moments rien qu’à vous ont du bon et vous n’êtes pas prête à sacrifier ces instants précieux. Vous êtes un couple trop fusionnel. Lorsque vous êtes ensemble, vous êtes vraiment «collés» l’un à l’autre. En soirée, vous vous asseyez côte à côte et vous avez du mal à ne pas jouer dans la même équipe lors des tournois de belote entre amis. Le risque si vous vivez ensemble, c’est de continuer à agir comme des siamois. Vous n’aurez plus aucune intimité, plus aucun jardin secret ou activité individuelle. à terme, cela risque de devenir problématique. Attendez un peu que la

Vous n’êtes preut-être pas prêt (prête) à sacrifier vos instants précieux. droits réservés. passion fusionnelle des débuts ne se tasse. Gagnez en indépendance. Habiter ensemble ou loyer divisé par deux. Bien sûr, vous pensez à vous installer ensemble. En effet, ce serait trop de diviser le loyer par deux, d’avoir un coup de main pour fixer cette étagère ou pour payer les courses… Attendez un peu, vous pensez vraiment que la vie à deux se résume à une succession de choses rendues plus simples dans la vie? Et les matins auprès de votre bien-aimé, ça ne vous intéresse pas, non? Si vous ne pensez qu’au loyer, attendez un peu, vous n’êtes pas prête à vivre avec lui.

à vous étaler dans le lit. Ok, les nuits avec lui sont sympas. Mais quand même! Dès qu’il sort du lit, vous en profitez pour étendre votre jambe en travers du matelas. Et les nuits où il dort chez lui, votre sommeil est bien plus réparateur. Posez-vous des questions, vous n’êtes sans doute pas prête à partager votre lit chaque nuit avec votre amoureux. Et vous n’avez pas non plus envie de faire chambre à part tout de suite, si? Mieux vaut attendre encore un peu.

sens». Grrrr… Rien ne vous énerve plus que lorsqu’il fourre son nez dans des affaires qui ne le regardent pas, en l’occurrence, les vôtres. C’est VOTRE appartement, c’est VOUS qui avez choisi les meubles et la déco et franchement, vous ne l’avez pas sonné. Si vous pensiez vous installer avec lui, il va peut-être falloir faire des concessions parce que lui aussi aura le droit de donner son avis. Et s’il n’est pas d’accord pour la faïence rose dans la salle de bain, c’est son droit.

Vous ne supportez pas qu’il donne son avis sur votre chez-vous. «Tu devrais mettre ta plante sur cette étagère et tes livres dans ce

Organiser des vacances avec lui est une lutte. L’an dernier, vos vacances dans un lieu de rêve devaient être romantiques et paradi-

siaques. Au lieu de cela, ça a viré au cauchemar: il voulait faire du camping alors que vous rêviez d’un hôtel douillet, il réclamait des pâtes quand votre estomac criait pizzas, il rêvait Chapelle Sixtine quand vous espériez shopping à Milan. L’enfer pour se mettre d’accord. Imaginer vivre avec lui, pour vous, ça ressemble à tout sauf à un long fleuve tranquille. Vous préférez reporter le grand voyage. Votre dispute la plus fréquente? «Qu’est-ce qu’on mange?» Chaque fois qu’il reste pour le week-end, ou même juste pour dîner, le choix des repas

Soigner son sommeil. Il s’agit de la même recette que pour la veille d’un exam’ ou d’un entretien d’embauche: passer une bonne nuit avant le jour J vous donne l’assurance de mieux gérer votre stress. La règle est simple: couchez-vous tôt et faites une activité calme avant de dormir comme lire un livre ou prendre un bain. Bien manger. La nourriture que l’on ingère a beaucoup de conséquences sur notre psychisme et notre manière de gérer le stress. Lorsque l’on mange mal, cela n’a pas seulement un impact sur notre ventre mais aussi

Vous aimez

lors d’une fellation. On vous prévient cette pratique n’est pas toujours évidente à réaliser. Certaines femmes ont un périnée naturellement musclé, tandis que d’autres, devront s’entraîner. Avant de vous lancer à corps perdu dans un entraînement intensif de votre muscle pubo coccygien aka le périnée, renseignez-vous sur sa position. Pour cela, rien de bien compliqué, au moment d’uriner (veuillez-nous excuser pour le côté pas très glamour), essayez de vous stopper quelques secondes, puis réitérez la chose deux ou trois fois. Félicitations, vous voilà désormais consciente de son existence! Vous pouvez également appliquer les exercices de Kegel. Ils sont généralement destinés aux femmes enceintes ou souffrant de fuites urinaires, mais on n’est jamais trop prudentes. Qui plus est, comment résister à un «sport» susceptible de nous apporter plaisir et santé? Attention! Une mauvaise pratique peut avoir l’effet inverse et

engendrer des problèmes de santé. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à vous adresser à votre gynécologue ou à votre médecin traitant. Le baiser de Singapour peut s’effectuer de différentes manières, mais nous, on va vous donner la méthode basique: Le must, votre homme doit rester muet tandis que vous contrôlez la situation. Assise à califourchon sur son sexe, vous gérez l’intensité et la continuité des contractions de votre muscle pelvien. ​Pour une meilleure optimisation, votre partenaire doit vous pénétrer lorsqu’il est au summum de son érection. ​Gardez vos hanches stables, à la limite de l’immobilité, et jouez avec votre regard pour stimuler l’excitation de votre chéri. Contractez votre muscle de façon progressive, puis de plus en plus intense afin d’exercer une pression sur son pénis. Amusezvous à alterner douceur et rigidité pour mieux surprendre votre partenaire.

sur notre humeur et nos émotions. Pensez aux repas équilibrés dans la journée et la veille!

Une tenue décontract’. Donner une bonne image de soi est bien sûr le but recherché par toute personne lors d’un rendez-vous galant. On ose la robe moulante ou le pantalon classe tout en étant bien dans votre corps. Exprimer le meilleur de soi, c’est également être épanoui et à l’aise dans ses baskets au sens propre comme au figuré. Optez alors plutôt pour vos vêtements les plus confortables et envisagez votre rendezvous avec sérénité. Être sûr de soi. On tient bien trop souvent l’expression «être sûr de soi» pour négative alors qu’en réalité, elle est la clé de bon nombre de

portes. Cela passe par une bonne dose d’optimisme, et d’autodérision. Une étude Parship révèle en effet, qu’une attitude positive face à la vie (22,5%) est préférée à un physique agréable (19,7%). Cela ne signifie en aucun cas d’être arrogant, mais seulement d’être doté d’une aisance qui mettra d’emblée votre partenaire en confiance. N’ayez pas peur des silences ou moments de creux dans une conversation car ce sont des moments précieux pour réfléchir et prendre des pauses. Respirer. Une notion élémentaire du théâtre qui devrait servir dans toutes les situations de la vie: travailler sa respiration. Une bonne respiration profonde dans la plupart des cas vaut bien mieux que des thés

relaxants ou des gélules contre l’angoisse. La respiration ventrale est de loin la plus efficace contre les tensions. Juste avant le rendezvous, prenez deux grandes inspirations et le résultat sera direct. Le stress peut s’envoler en un quart de seconde! Ce conseil est valable aussi pendant le rendez-vous. Jamais peur d’oser! Pour conclure le rendez-vous, osez montrer que vous savez prendre des initiatives. Si la personne vous plaît, proposez de vous-même un prochain rendezvous. Dans la situation inverse, au cas où vous n’avez pas d’accroche particulière, ne laissez pas planer de doute. Dès le premier rendez-vous, vous êtes en mesure de sentir si le courant est passé entre vous.

La routine vous fait peur. Vous avez peur de vous ennuyer si vous vous installez avec lui. Vous craignez de ne plus faire ces sorties culturelles dont vous raffolez et de préférer regarder Top Chef à la place. Bref, la routine vous effraie. Pourtant, quand on vit à deux, il faut une part de routine pour trouver son équilibre. Si pour l’instant vous préférez fuir, c’est qu’il est trop tôt pour vivre ensemble.

Du baiser de Singapour

Recettes pour A une première rencontre réussie V oici quelques conseils pour garder son calme et donner le meilleur de soi pendant ce moment décisif.

Vous ne supportez ses amis qu’à petite dose. Les copains de votre chéri, ils sont très sympas, oui! Enfin, sauf quand ils se mettent à faire des blagues douteuses sur vos amies ou à débattre du dernier but de Messi ou du cri de Ronaldo lorsqu’il a reçu son ballon d’or. En fait, ils sont assez

agaçants. La plupart du temps à vrai dire. Vous n’arrivez pas à concevoir qu’ils puissent un jour être avachis dans VOTRE canapé à boire des bières en jouant à la console. Non, vous passez votre tour. Vous n’avez pas du tout le même rythme. Vous avez besoin de dormir beaucoup alors que votre homme adore traîner devant des séries et ne vient se coucher qu’une fois qu’ont sonné deux heures du matin. Vous n’avez pas du tout le même rythme et cela risque de devenir pénible dans votre vie quotidienne. Alors que vous dormez paisiblement, Jules a subitement envie d’un câlin en venant se coucher. Et le dimanche matin, vous adorez vous rendre au marché alors qu’il préfère traîner au lit jusqu’à l’heure du déjeuner? Cette différence de rythmes de vie risque de vous peser. Avant de vivre ensemble, mettez vos pendules à la même heure. Par Auriane Hamon Après avoir rencontré la personne de vos rêves, il est temps de passer aux choses sérieuses et de fixer le premier rendez-vous.

tourne au pugilat. Vous lui dites qu’il n’aime rien, lui vous répond que vous lui cassez les pieds avec votre régime vegan. Et ça peut dégénérer et durer des heures, parfois même des jours… Accepter de vivre ça au quotidien reviendrait à tuer votre belle histoire d’amour dans l’œuf (sans mauvais jeu de mot).

u lit, on n’en a jamais assez. On désire plus de sexe, plus de plaisir, plus de positions, plus de tout. Il n’est pas rare de voir notre partenaire accéder à l’orgasme tant convoité, tandis qu’on reste sur notre faim. Pour palier cette injustice, mettons le doigt sur une technique sexuelle ancestrale 100% efficace: le baiser de Singapour.

Qu’est-ce que le baiser de Singapour? Ce drôle de «baiser» trouve sa place dans quelques livres d’histoire. Pourquoi «drôle»? Parce qu’il n’a rien d’un baiser classique, il ne s’agit pas d’un échange buccale entre deux amoureux, mais plutôt d’un échange sensuel/sexuel. Pour réussir cette technique, il suffit d’exercer une pression sur le pénis de votre chéri, au moment où celui-ci vous pénètre. Comment? En contractant régulièrement et efficacement votre muscle du périnée. Si c’est bien fait, votre conjoint aura la même sensation que

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1329 | PAGE 19.


interna t i o n a l

Dans une Libye désabusée, des pro-Kadhafi de retour www.lesoftonline.net

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es manifestations de soutien aux anciens hommes forts du régime se multiplient dans un pays gagné par le chaos.

Le 28 juillet, un tribunal de Tripoli condamnait à mort le fils de l’ancien président libyen, ainsi que huit autres responsables du régime déchu. Un verdict qui allait susciter une réprobation générale. Parmi les critiques, d’aucuns soulignèrent les failles de l’instruction, un manquement évident aux normes d’une procédure judiciaire équitable. De même, des défenseurs des droits de l’Homme dénoncèrent les traitements réservés aux prisonniers, notamment des actes de torture commis sur la personne de Saadi Kadhafi, le fils de l’ancien dictateur. En somme, ce procès bâclé allait signifier une nouvelle occasion manquée pour la Libye de recouvrer un peu de justice.Ce qui serait, en soi, déjà assez atroce. Reste que l’une des conséquences les plus inquiétantes de ce procès pourrait bien être l’effet produit sur les partisans de l’ordre ancien. Une semaine après le prononcé du verdict, des adeptes du régime destitué organisaient des manifestations dans tout le pays, réclamant la libération de sommités du régime Kadhafi, toujours détenues par les milices responsables de la chute du dictateur en 2011. Globalement, ces quatre dernières années, les pro-Kadhafi n’ont joué qu’un rôle minime dans la vie publique libyenne. Aujourd’hui, les voilà par contre clairement regonflés par le chaos qui s’est emparé du pays depuis la chute de leur leader. Et l’ersatz de procès de Tripoli leur offre un merveilleux prétexte pour dénigrer la révolution de 2011. Des rassemblements qui virent à l’émeute Les manifestations des pro-Kadhafi se sont déroulées à l’Est, à l’Ouest et au Sud du pays - la preuve que le vieux régime peut encore compter sur de nombreux bastions. Selon ce que l’on voit sur des images diffu-

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Mis au ban de la société libyenne depuis l’assassinat de Mouammar Kadhafi en octobre 2011, les partisans de l’ancien Chef d’état libyen reviennent sur le devant de la scène. U.S. Navy photo. sées par des chaînes de allaient rencontrer un Tripoli ont accueilli télévision libyennes, peu d’opposition (égaces manifestations, au les manifestations se lement pacifique) dans départ pacifiques, en sont déroulées dans des villes telles que leur tirant dessus à la des communautés Tobrouk, Ajdabiyah ou mitraillette et au lancecontrôlées par les deux Benghazi. roquettes. À Syrte, ville factions gouvernenatale de Kadhafi, des mentales rivales (celle sentiment djihadistes essayèrent basée à Tripoli et celle de trahison. de disperser les manide Tobrouk). GlobaAu Sud et à l’Ouest du festations en ouvrant le lement, les manifespays, par contre, les feu. tations sont restées manifestations allaient À divers endroits, il pacifiques et étaient prendre un tout autre semblerait que les composées d’hommes tour. Les autorités des pro-Kadhafi aient euxet de femmes de tous régions contrôlées par mêmes eu recours à âges. À l’Est du pays, les islamistes dévoués la violence. Au Sud, à les manifestations au gouvernement de Sebha, capitale du Fez-

zan, région historiquement très liée à l’ancien régime, les manifestations ont vite dégénéré en heurts armés, lorsque des groupes affiliés au gouvernement de Tripoli ont cherché à les empêcher. Dans une vidéo, on voit des partisans de Kadhafi exhiber des drapeaux verts et des portraits du dictateur tandis qu’un avion de chasse survole la scène afin de les intimider. Dans la ville de Tarhounah, située à 80 km au sud-est de Tripoli et berceau d’une tribu libyenne parmi les plus conséquentes du pays, les manifestations ont aussi vite tourné en affrontements avec les milices inféodées au gouvernement de Tripoli. De telles manifestations sont susceptibles d’engendrer un mouvement national hostile à la révolution de 2011, ne serait-ce parce qu’un nombre grandissant de Libyens sont profondément désabusés par ses conséquences. Quatre ans après, dans un contexte où la sécurité ne fait que de se détériorer et où services publics n’existent quasiment plus, beaucoup s’interrogent sur la logique qui aura présidé à la destitution du régime de Kadhafi - un renversement qui, après tout, devait leur rendre la vie meilleure, pas pire. S’il y en a toujours pour critiquer l’ancien régime, et arguer que ce qui se

passe aujourd’hui est la conséquence directe de quarante-deux ans de dictature, un consensus toujours plus solide estime que les atrocités et les abus commis par les groupes en place depuis la révolution sont bien plus graves que ceux commis par le régime de Kadhafi. Beaucoup se sentent trahis par les gouvernements élus depuis 2011. Les habitants de Derna et de Syrte ont été laissés à eux-mêmes face à la sauvagerie de l’État islamique. Il y a deux mois, Derna réussissait à se débarrasser des djihadistes de l’État islamique, mais à peu près à la même période, les milices de Misrata stationnées à Syrte se retiraient après avoir été attaquées par les combattants de l’État islamique, et la ville est depuis tombée aux mains des djihadistes. La menace Daech Il y a quelques semaines, je me suis entretenu avec un chef de la tribu al Kadhafa (la tribu de Kadhafi), basée à Syrte. Il m’a fait part de sa déception et de sa frustration quant aux autorités libyennes, incapables de les aider contre l’État islamique. «Nous n’avons pas les armes adéquates pour les combattre et quand on leur a demandé de nous en fournir, ils nous ont complètement ignorés.» Dès lors, à Syrte, beaucoup n’ont pas eu d’autre choix

Le dernier jt de Claire Chazal sur tf1

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antalon noir et chemise blanche, cheveux blonds tirés en arrière, Claire Chazal a présenté dimanche soir sur tf1 son dernier JT, après 24 ans aux commandes des journaux du week-end, une longévité devenue rare à la télé. Débarquée par le P-dG Nonce Paolini pour cause de mauvaises audiences, la présentatrice de 58 ans a mené son journal comme d’habitude, avec le sourire. Elle s’est juste permise une courte allocution de fin pour exprimer son «immense tristesse de ne plus pouvoir assumer la mission que (lui) avait confiée Francis Bouygues». «Je vous remercie infiniment d’avoir été fidèles pendant 24 ans à ces journaux du week-end,

évincée bruatelemnt, la journaliste Claire Chazal a présenté son dernier jt sur tf1. dr. j’ai été très heureuse et chaîne. Juste après le fière de les présenter», journal, hors plateau, a-t-elle déclaré. Elle a longuement applaudie aussi rendu hommage par les journalistes à «l’immense talent» et amis présents, elle de la rédaction, mais a fondu en larmes et sans un mot pour la pris la parole pour direction actuelle de la dire: «c’est un déchi-

rement», a raconté à l’Afp un témoin de la scène. Ce dernier JT de la présentatrice, commenté par des milliers de tweets, devrait faire un succès d’audience, au vu des premiers chiffres d’audience sur les box, selon la presse spécialisée. En coulisses, de nombreux journalistes de la rédaction, des stars amis - Daniel Auteuil, Marc-Olivier Fogiel, l’écrivain Philippe Besson- mais aussi ses proches, dont son fils François, étaient venus assister avec émotion à ce dernier plateau. Claire Chazal quitte la chaîne au terme d’une éviction éclair: le P-dG de Tf1 Nonce Paolini a convoqué la journaliste par SMS le 30 août, puis l’a reçue le jeudi suivant pour lui annoncer son remplacement. Lundi la chaîne a

annoncé son départ en une seule phrase sur son site, avant de préciser dans la semaine que ce dimanche serait son dernier JT. Elle sera remplacée par Anne-Claire Coudray, 38 ans, à laquelle Claire Chazal a souhaité dimanche d’avoir «tous les bonheurs» qu’elle a connus à ce poste. «Un coup de chapeau affectueux à Claire et à une certaine forme d’élégance qui manque singulièrement à son patron», a commenté dimanche soir Patrick Poivre d’Arvor, son ancien collègue et le père de son fils. Autre ancienne de tf1, Anne Sinclair a elle aussi dénoncé vendredi dans le Huffington Post la «brutalité» de cette éviction par tf1, «une maison qui ne s’est jamais encombrée d’élégance».

Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008.

que de se plier au joug de Daech. Globalement, dans la région, on estime que les autorités en place sont totalement indifférentes au sort des gens ordinaires. Aujourd’hui, le verdict de Tripoli pourrait servir d’élément unificateur aux divers partisans de l’ancien régime. La réémergence de ces loyalistes représente un énième obstacle au processus de paix et à un quelconque futur gouvernement d’unité nationale. Ni l’un ni l’autre n’auront la moindre chance de réussir si aucun effort n’est fait pour remédier au sentiment d’injustice et d’indifférence grandissant parmi les partisans de l’ancien régime. Autrement, c’est la porte ouverte à l’État islamique et consorts, comme le prouve la situation à Syrte. La Libye peut stopper sa plongée actuelle vers le chaos uniquement si elle cherche le rassemblement. Et, pour cela, il faudra qu’elle passe outre sa rhétorique révolutionnaire. Foreign Policy n Mohamed Eljarh n

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