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N°1330 | IIèMe éd. JEudi 17 septembre 2015 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA

La majorité s’emploie à resserrer ses rangs autour de son Chef en prononçant l’autoexclusion du groupe dit des sept

De g. à dr., six des sept autoexclus: Christophe Lutundula, Kyungu wa Kumwanza, Pierre Lumbi, Charles Mwando Nsimba, Olivier Kamitatu, José Endundo Bononge. DR. Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008


la unedu soft |

La majorité présidentielle s’emploie à resserrer ses rangs

L

es choses sont allées vite, très vite. Un mercredi 16 septembre qui fera date dans les annales de la majorité présidentielle. Jusque là seul un ministre - un seul Barthélemy Botswali Lengomo, ministre des Affaires sociales, action humanitaire et Solidarité nationale - avait été révoqué un 9 janvier 2010 par ordonnance présidentielle. Surpris prenant part à une rixe dans un débit de boisson à Bandalungwa à Kinshasa avec des membres de son parti. L’acte avait été qualifié de «manquement grave portant atteinte à son honneur de ministre». Désormais, il va falloir ajouter un deuxième nom sur cette courte liste: Olivier Kamitatu Etsu, autorité morale de l’Alliance pour le Renouveau du Congo, ARC, ancien secrétaire général de l’ex-rébellion du MLC, révoqué; ancien président de l’Assemblée nationale, révoqué. La rentrée politique

commencent à quitter une salle pleine pour la circonstance comme un œuf, réunie sur convocation du Chef de la Majorité présidentielle, le Chef de l’état! Au reste des membres du Bureau Politique de prendre acte d’une auto-exclusion et décide de resserrer les rangs de la Majorité autour du Président de la République, Chef de l’état, de faire bloc autour de lui avant de lui faire rapport des décisions prises.

Pierre Lumbi Okongo (àg.) et Olivier Kamitatu Etsu (à dr.), respectivement conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurités et ministre du Plan en charge de la Révolution de la modernité. Signataire d’un courrier inacceptable, ils ont été révoqués. Drésevrés.. ouverte la veille 15 septembre s’annonçait déjà électrique. Ils avaient été admonestés. Le 14 septembre, des rumeurs faisaient état que sept membres de la majorité présidentielle dont certains membres de son Bureau politique (Gabriel Kyungu wa Kumwanza, Pierre Lumbi Okongo, Char-

les Mwando Nsimba, Olivier Kamitatu Etsu, José Endundo Bononge, Banza Maloba Dany) et Christophe Lutundula Apala Pen’Apala) avaient résolu de rédiger un courrier à l’adresse du Président de la République. Le Secrétaire général de la Majorité Présidentielle, Aubin Minaku Ndjalandjoku se charge fermement de

les en dissuader expliquant que chacun d’eux pouvait joindre à tout moment le Président de la République dont ils connaissaient le numéro téléphonique, expliquant que si jamais, cette fois, ils n’obtempéraient pas, cela serait considéré comme un acte de rupture. Mais le groupe qui se croit indéfenestrable invoquant des élus dans

leurs programmes. «Le devoir nous appelle car la nation burkinabè est en danger (...) Nous en appelons au devoir de solidarité des forces vives, des forces politiques, de la société civile et de la communauté internationale avec tout le peuple burkinabé pour faire échec à cette opération», a lancé dans un communiqué le président du Conseil national de la transition (assemblée de transition) Cheriff Sy. «Cette énième irruption du RSP est une atteinte grave à la République et ses institutions. J’appelle tous les patriotes à se mobiliser pour défendre la mère patrie», a-t-il ajouté, précisant que des «tentatives de dialogue étaient en cours entre la haute hiérarchie militaire et les éléments du RSP». L’ONU, l’Union africaine et la Communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest ont, ainsi que la France, ancienne puissance coloniale, fermement condamné mercredi cette «prise d’otages» et exigé la libération de toutes les personnes détenues. La télévision publique

burkinabè diffusait son programme normal, des dessins animés puis un match de football. Ses bâtiments sont traditionnellement gardés par le RSP, qui y a renforcé ses positions. Aucun partisan de l’ancien président Compaoré ne peut se présenter au scrutin au nom d’une loi électorale très controversée rendant «inéligibles» tous ceux qui ont soutenu un «changement inconstitutionnel», soit la tentative de M. Compaoré de modifier la Constitution pour supprimer la limitation des mandats présidentiels. Le RSP avait déjà à plusieurs reprises perturbé la transition et lundi, la Commission nationale de réconciliation et des réformes avait recommandé la dissolution de cette unité de quelque 1.300 hommes, considérée comme la mieux formée de l’armée burkinabè. Fin juin, le RSP avait ainsi exigé la démission du lieutenant-colonel Zida, également n°2 de ce régiment et qui avait demandé publiquement sa dissolution «pure et simple» avant d’y renoncer.

Au Burkina, le Président et son Premier ministre sont séquestrés par des militaires

A

lors qu’il a l’ambition de servir de modèle à d’autres états du Continent après que son président Blaise Campaoré eût été contraint par la rue, le 31 octobre 2014, de quitter le pouvoir après 27 ans de règne, voilà ce tout petit pays sahélien enclavé face à une nouvelle grave crise - son président intérimaire Michel Kafando, son Premier ministre Isaac Zida et deux ministres (Fonction publique Augustin Loada, Urbanisme René Bagoro) sont séquestrés par des soldats du RSP, Régiment de sécurité présidentielle. Le 11 octobre, le pays doit organiser une présidentielle et des législatives censées mettre un terme à la transition. Tard dans la soirée, on ignorait les revendications des soldats alors que plusieurs centaines de personnes avec des sifflets et des vuvuzelas ont convergé en début de soirée dans le quar-

Otage, le président Michel Kafando. DR. tier Ouaga2000 vers le Palais Présidentiel aux cris de «Libérez Kosyam (nom du palais présidentiel)» ou «à bas les RSP». Peu après 19h00 locales, des coups de feu étaient entendus aux abords du Kosyam pour disperser ces manifestants, qui ont reflué vers le centreville. «La nation burkinabè est en danger». Vers 21h00, quelques tirs sporadiques étaient encore audibles. Les émissions de Rfi et de la radio privée Oméga étaient coupées. L’arrêt des émissions faisait suite à l’irruption dans les locaux de la station d’éléments du RSP menaçant de mort les journalistes s’ils poursuivaient

les Assemblées quand la priorité consiste aujourd’hui à mettre le cap sur l’avenir et non de dormir sur des trophées critiqués à raison, n’obtempère pas. Il rédige son courrier et le fait déposer au siège de la Majorité présidentielle. à la différence de ses deux précédentes correspondances également corrosives dont l’une à l’époque du duo Augustin Katumba Mwanke et Louis-Léonce Koyagialo Ngbase tous deux décédés et donna lieu à des échanges restés épiques lors d’un Bureau politique de la Majorité, cette dernière est ouverte puisque chacun des membres du Bureau politique de la Majorité en reçoit une copie! Pire, peu après - sans que son destinataire final n’en ait pris connaissance - la lettre était fuitée dans les médias, les chancelleries, les réseaux sociaux... Pire chacun des signataires reçoit mission de se répandre dans la presse nationale et internationale dont Rfi. Il s’agit de mieux illustrer le brûlot. Si la rupture était engagée, elle n’était pas consommée... Jusqu’à la réunion extraordinaire du Bureau politique élargie aux présidents des groupes parlementaires ainsi qu’aux alliés du Parti Lumumbiste Unifié représenté notamment par l’épouse du patriarche Antoine Gizenga Fundji, Anne Mbuba Gizenga. Nerfs à vifs, le Bureau Politique entreprend de cadrer le débat en expliquant que cela commençait à être fort de café... Mais ces remontrances ne sont pas du goût du… G-7 dont les membres

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Kabila décide de frapper. Le Président de la République a, sans attendre, pris dans la journée les décisions d’urgence. Il a révoqué son conseiller spécial en matière spécial, Pierre Lumbi Okongo pour «manquements graves aux devoirs déontologiques auxquels sont soumis les membres du cabinet du Président de la République». De même que le ministre Olivier Kamitatu Etsu, revenu au Gouvernement le 7 décembre 2014, révoqué pour «avoir gravement manqué à l’obligation de réserve et de discrétion auxquels sont soumis les membres du Gouvernement en toutes circonstances». Selon toutes les sources, le Bureau Politique de la Majorité Présidentielle a reçu mission de poursuivre le travail qui consiste à nettoyer les écuries d’Augias … Ci-après le communiqué du Bureau Politique: «Si certaines observations de cette lettre peuvent être considérées comme pertinentes, force est de noter l’attitude inélégante de ses auteurs qui les a conduit à donner une publicité tapageuse à des analyses qui devaient être discutées en interne. Il en est de même de la volonté délibérée de surenchérir sur les peurs irrationnelles entretenues par une certaine opposition, un véritable paradoxe de la part des auteurs qui se déclarent pourtant toujours sociétaires de la Majorité Présidentielle. Sur le fond, le texte inspire les remarques ci-après: 1. Dans une démarche psychanalytique de «meurtre du Père», les signataires déclarent que c’est le Président Joseph Kabila qui les a invités, il y a dix ans, pour constituer, comme partenaires, une famille politique ayant

comme dénominateur commun les prescrits de la Constitution. Ils égratignent les échecs et erreurs de ladite famille politique tout en revendiquant une part significative de ses résultats positifs que sont l’adoption de la Constitution et la victoire aux élections de 2006 et 2011 et accusent le Président d’avoir conduit le pays vers une autre voie que celle convenue auparavant. Ce qui justifie leur posture d’«anges gardiens» de la Constitution face à ce qu’ils qualifient de velléités anticonstitutionnelles du Président. 2. Affirmant vouloir consolider la démocratie et la paix civile et épargner le pays d’une crise politique aux conséquences imprévisibles, les signataires reprennent à leur compte les procès d’intention faits par l’opposition à l’Autorité Morale de la MP accusée de vouloir réviser ou changer la Constitution tout en décriant le passage de 11 à 26 provinces prévu par ladite Constitution. Ils dénient au Parlement le droit de réviser la loi électorale et refusent l’organisation des élections locales et municipales qui, à leur avis, affaibliraient la cohésion nationale et ralentiraient le processus de démocratisation qui ne serait pas opérationnel à la base. 3. Les signataires se situent ainsi aux antipodes des options concertées au sein de la MP, notamment celles du passage effectif de 11 à 26 provinces et de la résorption des arriérés électoraux de 2006 et 2011 avant les scrutins provinciaux, sénatoriaux, législatifs et présidentiel qui priveraient l’opposition d’un argument de campagne contre la Majorité au pouvoir pendant ces deux quinquennats. À l’instar de l’opposition, ils font état de «doutes de plus en plus grands» qui auraient gagné de ce fait la société congolaise et qui auraient écorné le «contrat de confiance entre le pouvoir et le peuple». Dans le paragraphe 4 de leur mémorandum, devenus tout à coup «neutres», ils font état des «échecs et des erreurs» et n’évoquent l’action positive de transformation structurelle de la société congolaise et de l’économie du pays sous le leadership du Président Kabila qu’en la conjuguant au passé (suite en page 5).


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L’inacceptable lettre ouverte du G-7

Les sept se croyaient indéfenestrables (suite de la page 2).

et en l’engloutissant dans les grosses vagues des préoccupations dites «insatisfaites» (inégalités, pauvreté). 4. À l’évidence, les auteurs du mémorandum ont pris fait et cause pour l’opposition. Nul n’ignore en effet que l’agenda électoral chahuté n’est pas 1’œuf de la majorité comme ils le prétendent et que les contraintes auxquelles ils font allusion avaient été exprimées en leur temps par le gouvernement et la MP, en vain face à une opposition intraitable. En lieu et

C

iaprès la énième lettre, celle-ci ouverte puisque les trente membres du Bureau Politique de la Majorité Présidentielle ont reçu chacun une copie en ampliation - adressée par les 7 frondeurs de la majorité au Président de la République à la base de la rupture. Un véritable brûlot ayant pour but de permettre à ses signataires, à leus yeux,

place des solutions alternatives crédibles, ils préfèrent s’adonner à instrumentaliser des peurs irrationnelles pour un objectif de positionnement politique. Alors que le respect de la Constitution a toujours été une constante dans les déclarations et les actes du Président, le mémorandum fait croire le contraire, exposant gratuitement notre Autorité Morale à la vindicte publique. Les félicitations de l’opposition aux signataires en font foi. 5. Les auteurs du mémorandum affaiblissent les Institutions

de la République en s’en prenant véhémentement au Parlement où la MP est majoritaire pour avoir adopté une loi en matière de répartition des sièges pour les élections locales et municipales et à la Cour constitutionnelle pour avoir pris un arrêt ordonnant au Gouvernement de prendre les mesures exceptionnelles susceptibles de mettre un terme à l’anarchie dans la gestion des nouvelles provinces. Comme s’il fallait une autorisation particulière pour que ces institutions publiques exercent leurs

attributions constitutionnelles. 6. Face à ce qu’ils qualifient de défis majeurs qui feraient peser des risques sur l’avenir de la R-dCongo, ils proposent à la MP d’abandonner ses options «suicidaires» et d’adopter la stratégie de l’opposition et des forces néocolonialistes qu’ils estiment «plus réaliste». Leur évocation de la résurgence des tensions interethniques et de la recrudescence des crimes organisés, du fait de l’affaiblissement de la cohésion nationale sous le leadership

du Président Kabila ne résiste pas à l’examen car de par le monde, des crimes organisés ou tueries terroristes ne sont pas nécessairement le fait de sociétés déficitaires en cohésion nationale. Il appert clairement que les auteurs du mémorandum ont rejoint l’opposition. La Majorité Présidentielle, devrait en tirer toutes les conséquences. La proximité plus qu’idéologique entre les thèses défendues par les signataires du mémorandum et celles de l’opposition et ses soutiens extérieurs est inadmissible pour la Majorité

dont la stratégie ne peut en tout état de cause qu’être orientée vers la conservation du pouvoir et non l’alternance qui consisterait à céder le pouvoir à d’autres forces politiques. Le mémorandum livre à cet égard une perception dichotomique de la Majorité Présidentielle. Pire, il jette l’opprobre sur la Majorité en confortant l’idée selon laquelle celle-ci aurait des visées anti-démocratiques que les signataires se sont donnés la mission de pourfendre. En fait, ils désespèrent de la Majorité Présidentielle et de son

Autorité Morale et veulent se positionner par rapport à l’avenir qu’ils estiment appartenir à l’opposition et à des tireurs de ficelles étrangers dont l’ingérence dans les affaires domestiques au Congo-Kinshasa est un lieu commun. Vu ce qui précède, il ne reste à la Majorité Présidentielle qu’à tirer les conséquences du choix stratégique opéré par les signataires du mémorandum en faisant simplement le constat qu’ils ont choisi de la quitter pour rejoindre les rangs de l’opposition.

de prendre date avec l’Histoire.

Autorité Morale de la Majorité présidentielle

2005, par 85% de la population congolaise.

Kinshasa, le 14 septembre 2015 Copie pour information: Aux Membres du Bureau Politique de la Majorité Présidentielle, MP (TOUS) à KINSHASA.

à KINSHASA/ GOMBE

à Son Excellence Monsieur Joseph Kabila Kabange Président de la République Démocratique du Congo,

1. Qu’il nous soit permis de rappeler qu’il y a dix ans, appelant à la mobilisation générale en vue de la reconstruction

et du redressement du pays, Vous nous avez invités à nous joindre à Vous afin de constituer une famille politique soudée autour d’une vision partagée de l’avenir de la République Démocratique du Congo et dans le cadre d’un nouvel ordre politique établi par une nouvelle Constitution.

afin de vous donner une large majorité de gouvernement et avons continué à soutenir votre action à la tête du pays. Dans cette action, la rencontre des aspirations légitimes du peuple congolais est demeurée une constante préoccupation. Et en dépit des échecs et des erreurs inhérents à toute entreprise humaine, il y a lieu de reconnaître que, sous votre leadership, la transformation structurelle de la société congolaise

et de l’économie du pays a été bel et bien lancée. Même si aujourd’hui les inégalités sociales sont encore trop nombreuses et la pauvreté continue à frapper durement la grande majorité de la population, il ne reste pas moins vrai que des progrès sensibles ont été réalisés dans les domaines touchant à la vie quotidienne de nos compatriotes.

(avec l’expression de nos hommages les plus déférents). Excellence Monsieur le Président de la République,

2. Ensemble, nous avons mené la campagne qui a abouti à l’adoption de cette Constitution, le 19 décembre

3. C’est ici l’occasion pour nous, Monsieur le Président de la République, de rappeler et de réaffirmer que le partenariat que nous avons engagé, il y a dix ans, repose sur les valeurs républicaines et démocratiques inscrites dans la Constitution du 18 février 2006. 4. Par la suite, nous nous sommes mobilisés pour gagner les élections

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5. C’est dans cet esprit et en vue de (suite en page 6).


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Le groupe dit du G-7 s’en est pris à la Cour constitutionnelle

(suite de la page 5).

sauvegarder nos valeurs communes et les acquis relevés cidessus qu’en février dernier, après les tristes événements qui avaient endeuillé la capitale ainsi que plusieurs villes du pays, et face aux doutes de plus en plus grands qui ont gagné la société congolaise, plus particulièrement sa jeunesse, il était de notre devoir, en tant que membres de la Majorité Présidentielle, de vous faire part de nos préoccupations sur la nécessité de renforcer le contrat de confiance entre le pouvoir et le peuple congolais, d’une part, et entre nos Institutions et la Communauté Internationale, de l’autre. 6. Notre motivation profonde en adressant à votre très haute

autorité les deux lettres de février et mars derniers, a été, d’une part, d’apporter notre modeste contribution à la consolidation de la démocratie et de la paix civile afin d’épargner notre pays d’une crise politique inutile et, d’autre part, d’éviter à la Majorité présidentielle au pouvoir la responsabilité d’une telle crise, aux conséquences imprévisibles, et dont il n’est pas évident que notre famille politique ainsi que notre pays, la République Démocratique du Congo, en sortent grandis.

7. A titre de rappel, nous vous avons exprimé dans ces correspondances, nos vives inquiétudes quant (i) aux velléités de révision ou de

changement de Constitution, (ii) aux tentatives de réécriture de la loi électorale, (iii) au démembrement précipité des provinces, (iv) à l’organisation très controversée des élections locales et municipales et (v) au fonctionnement interne de la Majorité présidentielle, notre famille politique.

8. Aujourd’hui, force est de constater que l’installation précipitée de nouvelles provinces a conduit à l’affaiblissement de l’état et à l’anarchie dans l’administration du territoire national. Au demeurant, cette situation chaotique a même amené la Cour Constitutionnelle, récemment installée, non seulement à en faire le constat, mais également et surtout à proposer des mesures

exceptionnelles qui énervent la Constitution.

9. Quant à la tenue des prochaines élections tant attendues par le Peuple congolais, chaque jour qui passe apporte plus de confusion que de clarté. En effet, il est, par exemple, difficilement compréhensible qu’au moment où la CéNI et Votre très Haute Autorité reconnaissent la pertinence de l’enrôlement des nouveaux majeurs, le Parlement soit amené à adopter d’une façon particulière la loi portant répartition des sièges pour les élections locales et municipales. 10. En vérité, la dernière session extraordinaire du Parlement et l’arrêt de la Cour

constitutionnelle rendu sur requête de la CéNI, le mardi 08 septembre courant, ont conduit l’écrasante majorité de Congolais à la conviction qu’il y a des intentions inavouées de ne pas respecter la Constitution, de décrédibiliser et de désacraliser les institutions sur lesquelles repose tout régime démocratique, comme s’il pouvait exister un autre schéma que l’ordre institutionnel pour lequel des millions de Congolais ont consenti d’énormes sacrifices. 11. Par ailleurs, en raison de l’affaiblissement de la cohésion nationale et du ralentissement du processus de démocratisation, on assiste dans certaines parties du territoire national

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à la résurgence des tensions interethniques et à la recrudescence des crimes organisés telle cas des tueries cycliques dans la région de Béni au Nord-Kivu.

12. Dans ce contexte, vouloir revenir sur le consensus et le compromis historique laborieusement obtenus par les forces vives de la nation congolaise à Sun City et l’ordre institutionnel inscrit dans la Constitution ne fera qu’exacerber la méfiance à l’égard des dirigeants et générer l’instabilité et l’insécurité. Excellence Monsieur le Président de la République, 13. La gravité de la situation et les risques qu’elle fait peser sur l’avenir de la RDC appellent des initiatives politiques

courageuses aussi bien de votre part que de celle de la Majorité présidentielle.

14. Face à cette situation et au moment où se prépare - et en plus à l’extérieur - un dialogue politique, nous sommes dans l’obligation de Vous apporter notre contribution à la recherche des solutions efficaces aux défis majeurs de l’heure. 15. A cet effet, il nous semble fondamental de garantir un respect absolu de la Constitution. Ce respect est le gage de la paix civile, de la sécurité, de la stabilité et de l’unité de notre pays. Comme l’enseigne l’histoire, en particulier celle de notre pays, ces fondamentaux du développement d’une

(suite en page 7).


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Les sept signataires du brûlot avaient résolu de donner des ordres impératifs (suite de la page 6).

nation ne viennent pas d’un homme seul, fût-il providentiel, mais bien de l’action de tous les citoyens partageant les mêmes valeurs et regardant dans la même direction. 16. à n’en point douter, le dialogue projeté sera voué à l’échec s’il n’est assis sur une volonté ferme de tous d’affirmer l’intangibilité de notre Constitution, et d’en respecter les dispositions en ce qui concerne particulièrement les valeurs fondamentales de solidarité nationale, de liberté d’expression et de manifestation, les échéances électorales et l’alternance politique. 17. Quant au processus électoral, dans la recherche de la paix et de la stabilité,

l’organisation des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées constitue une prémisse incontournable dans l’établissement de la Démocratie et l’instauration de l’état de droit. N’ayant pu organiser les élections provinciales et sénatoriales en temps voulu, et maintenant même celles bien moins coûteuses des gouverneurs et vice-gouverneurs de provinces, comment s’étonner de la suspicion générale qui s’est installée contre nous en voulant maintenir à tout prix les élections locales, municipales et urbaines? 18. Voilà pourquoi Monsieur le Président de la République, au regard des contraintes financières et tenant compte de la nécessité d’assurer la gestion des provinces et de respecter les prescrits

des articles 73 et 103 de la Constitution, nous sommes devant l’ardente obligation de nous limiter à l’organisation des élections présidentielle, législatives, sénatoriales et provinciales sur base d’un fichier révisé. 19. Au sujet de ce fichier, il importe de rappeler que tout Congolais remplissant les conditions légales d’être électeur et éligible, exerce librement ces droits constitutionnels. Dès lors, l’enrôlement de nouveaux majeurs et le nettoyage du fichier électoral sont obligatoires et nous paraissent non négociables. 20. En ce qui concerne l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de nouvelles provinces, il importe de souligner qu’elle doit être organisée.

Et il ne convient pas de saisir le flou entretenu par l’arrêt récent de la Cour constitutionnelle quant à ce pour la retarder le plus longtemps possible. A défaut de la tenir à temps pour des raisons techniques objectives, la modification urgente de la loi de programmation s’impose dans le sens de son application progressive, selon que telle ou telle province est ou non prête matériellement et politiquement. 21. Il va de soi que toutes les difficultés actuelles et le retard accumulé dans l’organisation des élections appellent un ajustement conséquent du calendrier électoral. Toutefois, cet ajustement doit impérativement respecter les délais constitutionnels et se faire en toute

transparence. Afin de répondre aux préoccupations cidessus, il importe d’élaguer du processus électoral tout ce qui est de nature à le surcharger, à retarder les échéances et à envenimer le climat de paix et de cohésion nationale déjà fragilisée. 22. à une année des élections, désireuse de conserver démocratiquement le pouvoir afin de poursuivre l’œuvre de redressement du pays engagé avec Vous, la Majorité présidentielle, devra s’atteler à préparer en toute sérénité et en conformité avec sa Charte, les prochaines élections dans la perspective de l’alternance politique. Nous sommes convaincus que notre Majorité a tous les atouts pour les gagner en toute transparence et réussir le pari de

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l’alternance politique dans la paix. La stratégie actuelle nous paraît suicidaire. Il est indispensable d’en adopter une autre, plus réaliste et porteuse de réussite. 23. Telle est l’approche que nous proposons afin de désamorcer la tension qui, depuis plus d’une année, monte de plus en plus dans le pays, de décrisper la situation politique interne et de trouver ensemble des solutions efficaces aux défis majeurs auxquels la RDC est confrontée po ur le moment, dont celui de l’organisation des élections démocratiques, transparentes et crédibles. Veuillez croire, Excellence Monsieur le Président de la République, en l’expression de notre très haute considération. 1. LE MOUVEMENT

SOCIAL POUR LE RENOUVEAU, MSR Yves Libango-Yogo 2. L’ALLIANCE POUR LE RENOUVEAU DU CONGO, ARC Olivier Kamitatu Etsu. 3. LE PARTI DEMOCRATE CHRéTIEN, PDC José Endundo Bononge. 4. L’AVENIR DU CONGO, ACO Banza Maloba Danyj. 5. L’UNION NATI0NALE DES FéDéRALISTES DU CONGO, UNAFEC Antoine Kyungu wa Ku Mwanza. 6. L’UNION NATIONALE DE DéMOCRATES FEDERALISTES, UNADEF Charles Mwando Nsimba. 7. L’ALLIANCE DES DéMOCRATES POUR LE PROGRES/MSDD, ADP/MSDD Christophe Lutundula Apala Pen’Apala.


rentrée parlementaire |

Minaku fera voter la reddition des comptes avant l’examen du Budget

L

e président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalandjoku (PPRD) a, dans son discours de rentrée septembre, mardi 15 septembre, mis l’accent sur le contrôle parlementaire insistant sur «la réalité de l’exécution du budget par le Gouvernement», de même que sur «les écarts éventuels entre les crédits qui avaient été prévus et autorisés, les dépenses effectivement effectuées et les recettes encaissées». Il a présenté l’adoption de la loi de reddition des comptes comme préalable à l’examen et au vote du budget 2016. «Si la mémoire ne défaille, nous avons été élus le 28 novembre 2011 et c’est depuis la date du 13 avril 2012 que nous exerçons pleinement comme Députés nationaux. De cette date à ce jour, nous avons adopté quatre budgets respectivement pour les exercices 2012, 2013, 2014 et 2015». Il s’est interrogé sur le sens réel d’un budget, «la signification républicaine de notre prérogative consistant a autoriser les dépenses du Trésor public par le Gouvernement». Il s’est interrogé «sur la façon dont nos différentes autorisations ont été exécutées et d’en tirer les conséquences positives et non politiciennes». Ciaprès. La Session ordinaire qui s’ouvre est essentiellement budgétaire. Dès lors, priorité est accordée à l’examen et au vote du projet de loi de finances de l’exercice 2016, qu’il revient au Gouvernement de déposer au Bureau de notre Chambre dans le respect des délais requis par la Constitution et les lois de la République. L’examen du projet de loi de finances de l’exercice 2016 va intervenir dans un contexte national caractérisé notamment par des échanges intenses entre acteurs de la classe politique nationale, la poursuite du processus de décentralisation et de mise en place de nouvelles provinces ainsi que les perspectives de la tenue des élections. Par ailleurs, le

fléchissement du niveau des recettes publiques dû à la baisse des cours des matières premières dont dépend l’économie congolaise aura certainement un impact sur les principaux indicateurs économiques du pays. Au plan international, cet examen du projet de loi de finances intervient au lendemain de l’adoption, depuis juillet 2015, du Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement durable. A travers ce programme, les Etats affirment leur ferme volonté politique de relever les défis du financement et de créer, à tous les niveaux, les conditions idéales pour un développement durable. Enfin, ledit examen va également coïncider avec la tenue du Sommet dès Nations Unies consacré à la même problématique pour les quinze prochaines années afin d’accélérer l’élimination de la pauvre et de la faim et de réaliser le développement durable dans ses trois dimensions, à savoir la croissance économique pour tous, la protection de l’environnement et l’inclusion sociale. (...) La présente Session s’ouvre dans un contexte politique marqué par le Dialogue politique envisagé par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’état, afin de permettre aux fils et aux filles de ce pays de pouvoir se parler et de réfléchir ensemble sur des nombreux défis qui nous guettent. Il s’agit entre autres de la nécessité d’avoir un processus électoral apaisé, mais aussi en même temps de préserver les acquis fondamentaux que sont la paix, l’unité, la stabilité et la cohésion nationale. En effet, l’histoire nous enseigne que toutes les fois que notre pays a été confronté à des défis majeurs, la sagesse a toujours commandé le recours aux vertus multiples du dialogue. Dialoguer pour nous Congolais n’est pas une option, c’est plus qu’un devoir républicain et citoyen, c’est une culture! Une culture positive et heureuse qu’il faut encourager aussi bien pour nous que pour les générations à venir. Le dialogue, seul le dialogue entre toutes les composantes de notre société et par

des mécanismes particuliers, nous permettra de tenir compte des attentes et appréhensions des uns et des autres, Opposition dans toute sa pluralité, ¬Société civile dans toute sa diversité et Majorité en toutes ses nuances internes. De ce dialogue, nous pourrions, puisque nous sommes tous responsables et soucieux de la République, recadrer tout ce qui peut être recadré pour organiser les élections et alors toutes les élections, de la base au sommet, dans un schéma raisonnable et acceptable. C’est pour cela que je rends un hommage mérité à Monsieur le Président de la République, Chef de l’état, S.E Joseph Kabila Kabange, pour l’usage constant de cette tradition de dialogue. Avant de revenir sur la Loi des finances, permettezmoi de rappeler que la République Démocratique du Congo a résolument exprimé son ambition de s’élever au rang de pays émergent à l’horizon 2030. Les efforts réalisés à ce jour en termes de stabilisation du cadre macroéconomique, de mobilisation des investissements impulsés par le secteur privé et de mise en place des infrastructures socioéconomiques de base sont très encourageants sous l’angle de la reconstruction nationale. Cela dit, il importe à présent que la Représentation nationale note que ce tableau, principalement tributaire du secteur minier, tend à occulter les difficultés opérationnelles d’autres secteurs de l’économie réelle qui ne cessent de réduire leurs niveaux d’activités, ce malgré le maintien à 2% du taux directeur de la Banque Centrale du Congo et à moins de 1% celui du taux d’inflation. Paradoxalement, au moment où les taux débiteurs des banques se fixent entre 18 et 25% pour l’obtention des crédits à courtterme, la situation n’est toujours pas assez favorable pour une réelle impulsion du secteur productif national dans sa globalité et pour la création effective d’une classe moyenne notamment par la redynamisation des

petites et moyennes entreprises. Sur le plan de la redistribution équitable du revenu national, la croissance continue sus-évoquée devrait, à mon sens, favoriser davantage non seulement la création des emplois, mais également une amélioration salariale progressive au profit des agents et fonctionnaires de l’état. à ce propos, il vous souviendra que, lors de son dernier Discours sur l’état de la Nation, Son Excellence Monsieur le Président de la République avait souligné l’importance pour le Gouvernement de veiller à la bonne répartition du fruit de la croissance qui tendait vers deux chiffres, et la nécessité de réduire progressivement l’inadéquation qui existait entre le niveau de la croissance atteint et le revenu moyen annuel par habitant en vue d’une amélioration progressive du vécu quotidien de nos compatriotes. Il en est de même de la mobilisation des recettes dont le niveau de réalisation ne cesse de baisser, au point de mettre en mal la réalisation du budget de l’exercice en cours. Lors de mon allocution d’ouverture de la Session ordinaire de Septembre 2014, j’avais attiré l’attention du Gouvernement sur les aspects pratiques de l’application de la Taxe sur la Valeur Ajoutée, pilier de la dernière réforme fiscale, qui donne, à ce jour, l’impression de ne pas encore permettre une mobilisation optimale des recettes publiques au-delà de son niveau actuel, trois ans après sa mise en oeuvre. à ce sujet, j’avais exprimé quelques inquiétudes s’agissant notamment: - du manque de fiabilité des données relatives à la récolte de la TVA ; - du disfonctionnement du mécanisme «déductibilitéremboursement» de la TVA; - de l’absence d’un système informatique intégré pour une gestion efficiente de la TVA sur l’ensemble du territoire national comme partout ailleurs; - de la nécessité de diversifier, selon les secteurs, le taux de la TVA au lieu de le maintenir à 16 %, au regard de son rendement actuel quasistationnaire. Au vu du fléchissement du niveau des recettes publiques dû

notamment à la baisse des cours des matières premières de base de notre économie, le Gouvernement se devrait d’approfondir les réformes économiques et fiscales en vue de diversifier nos filières d’exportation. Il devrait aussi améliorer les canaux de mobilisation des ressources internes en luttant davantage contre la fraude fiscale et douanière de manière à faire face aux nombreux défis qui nous attendent au cours de l’exercice budgétaire 2016. En effet, outre les efforts de consolidation de la paix et de stabilisation du cadre macroéconomique, la poursuite de la construction des infrastructures socioéconomiques de base nécessaires à l’installation de nouvelles provinces et le parachèvement du processus électoral, nos populations attendent de la Loi de finances de l’exercice 2016 le partage juste et équitable du fruit de la croissance. Cette loi devra donc accorder une attention particulière à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, notamment par la lutte contre pauvreté, la faim et par l’amélioration sensible de notre système de santé, de l’éducation et d’accès à l’eau potable et à l’électricité. Pour contribuer à l’amélioration de la gouvernance et de la transparence dans la gestion des finances publiques, la présente Session a inscrit parmi ses priorités l’examen et le vote de la loi portant reddition des comptes du pouvoir central pour l’exercice 2014. Loin d’être une simple formalité, l’examen de ce projet de loi devra être l’occasion pour les Honorables Députés d’évaluer, conformément à l’article 127 de la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques, la réalité de l’exécution du budget concerné par le Gouvernement, de mesurer les écarts éventuels entre les crédits qui avaient été prévus et autorisés, les dépenses effectivement effectuées et les recettes encaissées. Conformément au prescrit de l’article 87 de la même Loi, l’adoption de cette loi de reddition des comptes est un

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préalable à l’examen et au vote de la Loi de finances de l’exercice 2016. Si la mémoire ne défaille, nous avons été élus le 28 novembre 2011 et c’est depuis la date du 13 avril 2012 que nous exerçons pleinement comme Députés nationaux. De cette date à ce jour, nous avons adopté quatre budgets respectivement pour les exercices 2012, 2013, 2014 et 2015. à la lumière des observations pertinentes et des appréhensions particulières émanant de plus d’un Député, il me semble venu le moment de nous interroger sur le sens réel d’un budget, sur la signification républicaine de notre prérogative consistant a autoriser les dépenses du Trésor public par le Gouvernement. Il me paraît indiqué de nous interroger aussi sur la façon dont nos différentes autorisations ont été exécutées et d’en tirer les conséquences positives et non politiciennes, ayant pour seul objectif l’amélioration de la gouvernance financière dans notre pays. Voilà pourquoi nous allons, au cours de cette Session, mettre un accent sur le rapport de la Commission économique, financière et contrôle budgétaire relativement à l’exécution du budget de l’état sur le premier trimestre 2015, ce conformément aux dispositions pertinentes du Règlement intérieur et de la Loi relative aux finances publiques. Sur un autre registre, votre Bureau se permet, à la quatrième année de l’exercice de son mandat, d’attirer aussi votre attention sur l’impérieuse nécessité d’œuvrer pour la mécanisation des enseignants de l’Enseignement primaire et secondaire, professionnel et technique ainsi que du personnel soignant du Ministère de la Santé publique. Il est vrai qu’au crédit des statistiques officielles de 1985, la République disposait de 180.000 enseignants mécanisés et à peine quelques milliers de membres du personnel soignant mécanisés sur l’ensemble du pays. De 2001 à ce jour, la République a mécanisé plus de 300.000 enseignants et presqu’autant de membres du personnel soignant.

Il s’agit là d’une avancée remarquable! Cependant, il est difficile de comprendre comment certains enseignants ou membres du personnel soignant ayant plus de dix ans d’exercice demeurent jusqu’à ce jour non payés faute de mécanisation. On a eu, pour le seul secteur de l’Enseignement, plus ou moins 120.000 personnes de plus. C’est pourquoi je suis d’avis que les Députés nationaux devront analyser et approuver le budget en ayant en vue «l’option zéro non mécanisé» au sein de l’Enseignement primaire et secondaire, professionnel et technique et de la Santé publique. Il faut qu’on arrive à payer tous les enseignants et tous les membres du personnel soignant après régulière et parfaite mécanisation. Une frange importante de l’opinion et des médias semble s’intéresser à une récente déclaration de la «Troïka» du Gouvernement, qui a annoncé une réduction nécessaire de 30% des frais de fonctionnement des institutions de la République. J’aimerais à ce sujet attirer votre attention sur l’impérieuse nécessité de tirer les conclusions objectives face aux contraintes relevées par le Gouvernement. Cela va de soi! Cependant, la participation de chaque institution à la réduction du train de vie se lit plus aisément au moment de l’exécution du budget. Il faudrait, à mon humble avis, qu’il y ait équilibre entre institutions et respect des textes en vigueur. Et, puisque nous parlons assainissement des finances et contrôle budgétaire, il me revient aussi d’annoncer que la présente Session va accorder une attention particulière à l’examen et au vote de la proposition de loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour des comptes. Notre objectif est d’adapter le cadre juridique de cette institution aux exigences de la Constitution perçues sous l’angle de l’amélioration des mécanismes de contrôle des finances de l’Etat, des provinces, des entités territoriales décentralisées et des organismes publics. Bien (suite en page 9).


«Il faut dialoguer, dialoguer et encore dialoguer sans se lasser» rentrée parlementaire |

(suite de la page 8).

qu’essentiellement budgétaire, la présente Session a également inscrit parmi ses priorités la poursuite des réformes législatives initiées dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme du Gouvernement, de certains des engagements pris par lui en vertu

de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba ainsi que des recommandations pertinentes formulées lors des assises des Concertations nationales. Concernant le processus de décentralisation, il vous souviendra que les deux Chambres du Parlement ont, au cours de la Session ordinaire de mars 2015, adopté et transmis au Président

de la République, pour promulgation, la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Caisse nationale de péréquation. Cependant, la Cour constitutionnelle, saisie en application de l’article 124 point 3 de la Constitution, a déclaré certaines dispositions non conformes à ladite Constitution.

Par conséquent, les deux Chambres du Parlement devront au cours de cette Session procéder à une nouvelle délibération de cette loi organique. Figurent aussi parmi les priorités de la présente Session l’examen et le vote du projet de loi portant statut du personnel de carrière des services publics de l’état et du projet de loi portant

statut du personnel des établissements publics d’enseignement national. L’Assemblée nationale pourrait aussi analyser, au cours de cette même Session, un texte de loi visant l’amélioration de la législation actuelle sur les adoptions internationales qui ont, au cours de deux dernières années, posé des problèmes sérieux d’ordre administratif.

(...) Aucune stabilité politique n’est à espérer, aucun développement n’est envisageable, aucun progrès social n’est possible si nous ne prenons pas, à notre niveau, en tant qu’élite, la mesure de l’immense responsabilité qui est la nôtre. C’est ensemble que nous bâtirons un grand Congo et c’est pour cette raison qu’il ne faut jamais tourner

le dos à une occasion de dialogue. Il faut dialoguer, dialoguer et encore dialoguer, sans se lasser. C’est là la clé de notre réussite. Puisse l’intérêt supérieur de la Nation guider nos actions et nos réflexions quitte à bouleverser nos idéologies, nos analyses et nos sensibilités partisanes. Je vous remercie. Aubin Minaku.

de Présidents des Parlements du monde y ont pris part. La rencontre se tient seulement tous les cinq ans.. Cette année, le thème retenu était: «Mettre la démocratie au service du développement et de la paix durable: construire le monde tel que le veut le peuple». A l’occasion de ces assises, j’al, au nom du Parlement de la République Démocratique du Congo, délivré un message. Il portait sur «l’implication des parlements dans la définition et la mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD). Après avoir partagé le constat de l’échec des anciens Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), j’ai porté à la connaissance de mes pairs les efforts fournis par notre Parlement dans ce domaine. C’est dans ce cadre que j’ai signalé l’adoption par notre Pays, entre autres, de la loi portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement. Cette initiative est une législation forte pour notre Pays dans la poursuite de nouveaux objectifs définis. J’ai également suggéré que le Forum de New York puisse recommander au Sommet des Chefs d’état et de Gouvernements l’adoption d’une résolution demandant à chaque Etat de couler sous-forme de loi les futurs Objectifs du Développement Durable. C’est une façon d’éviter les pièges rencontrés par les Objectifs précédents. Je suis heureux de vous annoncer que cette Idée a été applaudie par mes pairs. Elle sera désormais comptée dans l’actif de notre diplomatie

parlementaire. L’adoption du budget d’un état est toujours, l’occasion d’exprimer, en termes monétaires, les objectifs et les politiques publiques poursuivis par une Nation. La présente Session ordinaire n’y dérogera pas. Le Sénat reste tout ouï pour connaître les priorités retenues par le Gouvernement pour l’année 2016, dans le cadre de son programme d’action. à ce stade, je rappelle au Gouvernement que, par-delà les préoccupations d’ordre social, l’année qui vient est essentiellement électorale. Elle nous impose deux contraintes politiques majeures: le financement des futures échéances électorales et la matérialisation de la décentralisation politique de l’état amorcée par la loi de programmation. à propos des Futures élections, je tiens d’abord à réaffirmer, en face de notre Peuple, la volonté non-équivoque de tous les Sénateurs d’aller le plus vite aux élections. Les élections étant un mode de respiration normale de tout état démocratique, aucun démocrate ne peut s’y dérober, tout comme il n’y a pas de raison qu’elles soient indéfiniment retardées. Le Gouvernement invoque les difficultés d’ordre financier pour répondre à la demande de la CéNI. Je rappelle que les besoins en la matière ont été chiffrés à un peu plus d’un milliard de dollars américains pour l’organisation de tous les scrutins. Pour tout observateur averti, il n’est pas difficile de constater que ce montant constitue plus du douzième du budget national, du moins si l’on s’en tient aux prévisions budgétaires de 2015. Face à cette

contrainte, et comme le Sénat l’a déjà proposé au Président de la République lors des consultations de la Cité de l’Union Africaine, je suggère que la classe politique puisse accepter l’Idée de rationaliser les futurs scrutins prévus. Plutôt que d’organiser tous les scrutins en 2016, deux options fondamentales peuvent être levées : - d’une part, la concentration de tous les moyens disponibles sur les scrutins à délais constitutionnels Incompressibles: je pense ici à l’élection présidentielle ainsi qu’aux élections législatives nationales et provinciales; et - d’autre part, le regroupement des scrutins par degré : il s’agit d’organiser tous les scrutins directs le même jour (la présidentielle ainsi, que les législatives nationales et provinciales) et tous les scrutins indirects dans les semaines qui suivent (élections des Gouverneurs et ViceGouverneurs; élections des Sénateurs). Bien entendu, la CéNI qui reste l’organe technique compétent en la matière, pourrait se prononcer dans le cadre des injonctions lui faites par la Cour constitutionnelle. Il lui est surtout demandé de fiabiliser son fichier électoral, notamment en intégrant les nouveaux majeurs. En attendant, adoptées dans un cadre consensuel, ces deux propositions sont susceptibles de rendre le processus plus lisible, plus réaliste et plus faisable. Quant à la question du processus de décentralisation politique de l’état, je rappelle qu’après l’adoption et la promulgation de la loi de programmation

déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces, la Cour constitutionnelle vient de réaffirmer le caractère Irréversible de ce processus. Quelle que soit l’opinion que l’on se forme sur l’arrêt de la Haute Cour, la décentralisation politique, encore appelée régionalisme constitutionnel, est une option fondamentale Inscrite dans la Constitution. Dès lors, il faut ordonner les choses afin que les deux processus ne se télescopent, ni ne se neutralisent. Pour ma part, je suggère que les futurs scrutins directs et indirects au niveau des provinces soient organisés dans le cadre de nouvelles provinces démembrées. Il faut donc continuer le processus d’installation des institutions de nouvelles provinces démembrées. C’est en tout cas la position de la Cour constitutionnelle, dont les arrêts sont, aux termes de l’article 168 de la Constitution, insusceptibles de recours et immédiatement exécutoires. L’avantage de cette option est d’éviter que les Assemblées provinciales actuelles ne soient amenées à élire des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs pour un mandat non conforme à la Constitution, c’està-dire juste pour le temps d’organiser, dans quelques mois, de nouvelles élections. Aussi l’idée di dialogue proposé par le Chef de l’état reste-t-elle d’actualité. Le Sénat reste toujours à l’écoute du Chef de l’état sur cette idée. Ne dit-on pas que du choc des idées jaillit la lumière! En tout cas, je viens de vous faire part des miennes. Il me revient

que le futur budget sera voté dans un contexte économique plutôt difficile. Avec le ralentissement de l’activité économique en Chine, plusieurs économies des pays en développement vont connaître, l’année prochaine, sinon un recul, à tout le moins une stagnation. Selon les informations qui nous parviennent, les paramètres de base retenus sont les suivants: - Taux de croissance du PIS: 8,0% - Taux d’inflation moyen : 3,2% - Taux d’inflation fin période : 3,1% - Taux de change moyen du dollar : 933,45 - PIB nominal en francs: 41.027 milliard Tirée principalement par le dynamisme du secteur extractif, la projection de la croissance économique et estimé pour 2016 à 8%. Nous assistons donc à un tassement du taux de croissance du PIB sur les dernières années. Si la tendance baissière des produits de base se poursuit, le taux de croissance économique de 2016 pourrait être revu à la baisse. C’est dire que l’idée de l’amenuisement des ressources renforce celle de la rationalisation des besoins. Il faut noter aussi que l’exécution du budget 2015 se traduit jusqu’à présent par un faible taux de réalisation des recettes à fin août 2015 ; soit 31 % seulement des ressources prévues dans la loi des finances! Ces contreperformances sont imputables notamment à la fraude fiscale et douanière ainsi qu’à la baisse des cours des produits de base que nous exportons notamment le cuivre.

Les perspectives économiques paraissant ainsi incertaines, le Gouvernement projette déjà la réduction de 30% du train de vie de l’état. Le Sénat attend de plus amples précisions sur cette proposition. Fort heureusement, l’inflation demeure encore à moins de 1% en termes annuels. De même, le taux de change du franc par rapport à la devise est relativement stable. C’est cette situation qui permet à la Banque Centrale de maintenir son taux directeur à 2% l’an. Malgré cela, les taux de remboursement des crédits, dans, les banques commerciales ne suivent pas le mouvement. S’il n’y a pas de crédit, ou si le crédit octroyé n’est pas soutenable, il n’y a pas d’activité économique florissante. Le calendrier de la Session ordinaire de septembre étant ouvert, plusieurs matières viendront le meubler. Je pense ici notamment à quelques arriérés législatifs se trouvant dans notre Chambre: - le projet de loi sur les juridictions de l’ordre administratif; - le projet de loi sur le statut du personnel de l’enseignement public; - la proposition de loi sur le statut des anciens Chefs de l’Etat; - la proposition de loi sur l’accès à l’information; - la proposition de loi relative à l’extradition, etc. En tout état de cause, la Conférence des Présidents vous proposera dès demain l’ensemble des matières actuellement inscrites sur ce calendrier. Sur ce, je déclare ouverte la Session ordinaire de septembre 2015. Je vous remercie.

Au Sénat, Léon Kengo s’attend à une cure d’amaigrissement du train de vie de l’état

D

ans son discours de rentrée septembre, mardi 15 septembre, le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo a facilité le travail de l’Exécutif en reconnaissant que le futur budget de l’état arrive dans un contexte économique difficile suite au ralentissement de l’activité économique en Chine et au fait que la croissance économique de notre pays est tirée par le dynamisme du secteur extractif. Du coup, le taux de croissance se voit abaissé à 8% en 2016 au lieu de dépasser les deux chiffres comme inialement prévu. «Nous assistons donc à un tassement du taux de croissance du PIB sur les dernières années. Si la tendance baissière des produits de base se poursuit, le taux de croissance économique de 2016 pourrait être revu à la baisse. C’est dire que l’idée de l’amenuisement des ressources renforce celle de la rationalisation des besoins». Ci-après. La présente Session ordinaire s’ouvre conformément aux articles 115 de la Constitution et 74 du Règlement Intérieur du Sénat. Comme vous le savez, toute Session ordinaire de septembre est essentiellement budgétaire. Aussi vais-je consacrer l’essentiel de mon propos à ce sujet. Avant toute chose, je tiens à informer les Honorables Sénateurs que, du 31 août au 02 septembre 2015, j’ai pris part à la 4ème Conférence des Présidents des Parlements de l’Union Interparlementaire, qui s’est tenue au siège de l’ONU à New York. Plus d’une centaine

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Léon KENGO wa DONDO.


Baisse des cours des matières premières, le Congo accuse un contrecoup conjoncture économique |

L

’équipe économique du Cabinet - dite Troïka stratégique du Gouvernement - qui se réunit chaque début de semaine, de préférence le lundi, autour du Premier ministre Augustin Matata Ponyo a fait savoir à l’issue de sa réunion de lundi 7 septembre que le mois d’août s’est clôturé, dans un contexte de stabilité macroéconomique consolidée. L’équipe présidée par le Premier ministre et qui comprend les ministres du Budget, des Finances et de l’économie ainsi que le Gouverneur de la Banque Centrale a, dans un communiqué de la Primature, observé un fléchissement du niveau des recettes publiques dû à la baisse des cours des matières premières dont dépend l’économie congolaise. La source situe les principaux indicateurs économiques pour la dernière semaine du mois d’août de la manière ci-après: le taux d’inflation hebdomadaire était à 0,013 % (0,0). En cumul annuel, le taux d’inflation a atteint 0,466%. Les projections du taux d’inflation en annualisé se situent à 0,675 % pour un objectif de 3,5 %. Au 4 septembre 2015, le marché est resté stable sur fond d’une légère appréciation de 0,03% sur le marché

Pétrole (brent) S/baril cours

variation hebdo. (en %) Cuivre LME $/m cours

variation hebdo.(en %) cours

variation hebdo. (en%) cours

variation hebdo (en %)

parallèle et d’une dépréciation de 0,12 % à l’indicatif, où les taux de change étaient respectivement de CDF 932,75/USD, et de CDF 927,55/USD. Les réserves internationales, au 27 août 2015, étaient à 1.580,31 millions USD, équivalant 6,52 semaines d’importations des biens et services alors que le taux directeur de la Banque centrale du Congo est demeuré à 2%, avec une marge positive de 1,35 point. Analysant le contexte des Finances publiques, l’équipe de la Troïka stratégique a noté que le mois d’août s’est clôturé provisoirement avec un déficit de 86,73 milliards CDF, contre un déficit programmé de 69,66 milliards CDF. Cette situation provient des recettes de 256,92 milliards CDF (87% de réalisation) et de dépenses de 343,65 milliards CDF (94% d’exécution) et qu’au 04 septembre, le compte général du Trésor affiche un déficit mensuel de 18,12 milliards CDF, consécutif aux recettes de 11,32 milliards CDF, et aux dépenses de 29,44 milliards CDF. En cumul annuel, le compte général du Trésor affiche des marges positives de 69,03 milliards CDF. Contrôle des états de paie. S’agissant des contrôles des états de paie du secteur

public effectués par le ministère du Budget, appuyés par les syndicalistes, l’équipe de la Troïka indique qu’ils ont donné lieu à des ajustements en cours de prise en compte pour fiabiliser la paie dans les secteurs de la santé, de l’enseignement supérieur et universitaire, ainsi que dans l’enseignement primaire, secondaire et professionnel. Fort de ces résultats, la Troïka a encouragé le ministre du Budget à étendre lesdits contrôles à d’autres ministères à l’intérieur du pays. Examinant la situation économique et financière au plan international au 4 septembre 2015, la Troïka a noté que la prise des fonctions du huitième président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le Nigérian Akinwimi Adesina et le fléchissement des exportations africaines de pétrole vers les pays d’Asie, ont constitué deux faits majeurs de l’actualité. Selon une enquête de l’agence britannique Reuters citée par la Troïka, ces exportations devraient atteindre 1,68 millions de barils par jour au mois de septembre, soit leur niveau le plus bas depuis aout 2014, contre 2,34 millions de barils par jour réalisés jadis. Quant au président du groupe de la BAD, il a annoncé

cinq priorités dans son plan stratégique, notamment éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, la nourrir par l’agriculture, intégrer le continent, l’industrialiser et améliorer la qualité de vie des africains. Au 3 septembre 2015, les prix du cuivre et de l’or ont rebondi après les baisses successives enregistrées en août. Ainsi, la tonne métrique du cuivre est passée de 4.958,0 USD à 5.090,0 USD, gagnant 2,66%. Il est noté une légère hausse du prix de l’once d’or de 0,80%, s’étant vendue à 1.128,0 USD, contre 1.119,0 USD une semaine avant. En ce qui concerne le cobalt, son prix s’est maintenu à 30.002,08 USD. Cette tendance haussière s’est également étendue aux produits pétroliers sur les deux marchés cotés. En effet, à la même date du 03 septembre 2015, il est enregistré des hausses respectives de 4,29% et de 0,98% à Londres et à New York, où les barils se sont vendus à 49,87 USD et 45,69 USD contre 47,82 USD et 45,25. Pour ce qui est des prix des produits agricoles, exception faite pour le riz qui a gagné 4,10%, les autres demeurent en baisse, se présentant comme suit : riz : 11,69 USD/tonne (+4,10%), blé : 466,75 USD/tonne (-3,76%) , maïs : 128,22USD/ tonne (-3,93%).

Les multiples dévaluations du yuan chinois, d’après la Banque Populaire de Chine, visent à booster les exportations afin de remettre la croissance chinoise sur son sentier d’expansion. En Afrique, les effets de la dernière dévaluation de la monnaie chinoise, se sont fait ressentir sur l’économie de l’Afrique du Sud avec la dépréciation du Rand à son plus bas niveau depuis 2001. Le rand s’est établi à 12,875 le dollar américain au 12 août courant. Sur le marché des matières premières, au 13 août 2015, les cours des produits énergétiques, miniers, et agricoles intéressant l’économie congolaise ont globalement évolué à la baisse. Sur le marché des changes, au 14 août 2015, la parité euro dollar s’est établie à 1,11 après 1,09 la semaine avant dans un contexte de tensions boursières provoquées par la décision de la Banque Centrale chinoise de dévaluer sa monnaie. Prix intérieurs. L’inflation à la deuxième semaine du mois d’août reste sous contrôle. Le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,014 % contre 0,019 % à la première semaine. En cumul annuel, l’inflation a atteint 0,423 %. Toute proportion gardée, le taux d’inflation

Produits miniers et énergétiques

pourrait se situer à 0,668 % à fin décembre 2015. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 0,652 % contre un objectif de 3,5 %. Au 14 août 2015, le marché des changes est demeuré relativement stable dans ses deux compartiments. En effet, d’une semaine à l’autre, le taux de change s’est légèrement déprécié de 0,2 % à l’interbancaire alors qu’au marché parallèle, il a connu une variation nulle. L’exécution du budget en devises, au 12 août 2015, renseigne un déficit mensuel de 13,97 millions de USD. En rythme annuel, il s’observe une consommation nette de devises de 18,75 millions, ramenant le niveau des réserves à 1.626,40 millions de US D, soit 6,71 semaines d’importations des biens et services sur ressources propres.

Opérations financières du secteur public. Au 14 août 2015, l’exécution du Plan de Trésorerie du secteur public affiche un déficit de 67,3 milliards de CDF résultant des recettes de 82,2 milliards et des dépenses de 149,4 milliards. En cumul annuel, le Trésor est excédentaire de 106,23 milliards de CDF. Au 12 août 2015, l’exécution du Plan de Trésorerie de la BCC s’est clôturée par un

déficit de 2,6 milliards de CDF, résultant des encaissements de 3,4 milliards face aux décaissements de 6,0 milliards de CDF.

Secteur monétaire. Au 13 août 2015, la base monétaire a enregistré une progression de 32,07 milliards de CDF, se situant à 1.169,64 milliards contre 1.137,57 milliards de CDF à fin décembre 2014. Cette hausse de l’offre de la monnaie centrale est localisée au niveau des Avoirs intérieurs nets de 65,90 milliards de CDF. S’agissant des composantes, cet accroissement se situe au niveau des dépôts des banques à hauteur de 113,67 milliards de CDF. Au 14 août 2015, les opérations de refinancement au niveau du guichet des facilités permanentes se sont chiffrées à 282,98 milliards de CDF. En cumul mensuel et annuel, il a été enregistré des montants respectifs de 558,47 milliards et 4.810,56 milliards de CDF. S’agissant du marché interbancaire, les opérations d’un import de 56,0 milliards de CDF ont été dénouées au cours de la deuxième semaine du mois d’août au taux moyen pondéré de 1,70 %. En cumul mensuel et annuel, le volume des transactions a atteint respectivement 126,0 milliards et 2.477,85 milliards de CDF. (suite en page 11).

Déc 13

déc 14

30 janv 15

27 févr 15

31 mars 15

30 avr 15

28 mai 15

30 juin 15

31 juil 15

06 août 15

13 août 15

110,59

62,99

49,39

62.16

56,91

60,98

62,98

63,83 1,35

56,63

-11,28

49,98

-11,74

49,56

6017,84

6735,00

5765,00

5477,33

5121,00

5102,50

34133,40

31059,60

31067,28

30022,08

30022,00

1215,20

1182,25

1131,l2

1085,00

1117,35

7394,00

28951,65

1205,90

Produits énergétiques

-20,55

-21,58

25,85

6428,78

5868,02

59,35

-4,25

31499,86 -0,65

1198,16 1,82

-8)2

31739,40 0,76

1253,15 4,59

-8,45

Produits miniers

1,14

5913,00 -0,37

7.16

1)7

Cobalt Londres $/tonne 32369,40 1,98

30826,90 -4,77

30056.15

Or New York $/0.t

1213,15 -3,14

1181,80 -2,64

-2,50

1199,43 1,49

3,28

11,92

13,57

1.31

-14,39

-9,01

-2,71

-5,01

0,02

-4,27

-5,59

-3.36

-4,13

-0,84

-1,32

0,00

2,98

Les échos (Bruxelles), Banque Centrale du Congo. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1330 | PAGE 10.


Croissance en baisse conjoncture économique |

l’économie congolaise demeure supérieure de 4,8 points. Ce résultat n’intègre pas les développements favorables que pourrait connaître l’activité économique nationale durant les trois derniers trimestres de l’année en cours. Ce qui pourrait justifier le maintien de l’objectif de 10,3 % à fin décembre 2015. a) Approche par la production Du point de vue

estimé à 9,2 % en 2015 contre 9,5 % en 2014. Cette croissance serait essentiellement impulsée, d’une part, par le secteur tertiaire, à travers notamment le dynamisme des activités de commerce et autres services hors administration publique, et d’autre part, par la demande intérieure. Rapprochée à la moyenne projetée pour l’Afrique subsaharienne de 4,4 %, la croissance de

(suite de la page 10).

Croissance économique. Les dernières estimations de la croissance effectuées par la Commission des études Statistiques et des Comptes Nationaux (CESCN) renseignent, au regard des réalisations de la production à fin mars 2015, la poursuite de la consolidation de l’activité économique au Congo. En effet, le taux de croissance économique est

de l’offre, cette croissance serait essentiellement impulsée par la vitalité des secteurs tertiaire et primaire, soit 4,0 points de pourcentage et 3,9 points respectivement, en termes de contribution à la croissance, à travers le dynamisme, d’une part, des activités de commerce, de transport et télécommunication ainsi que des autres services hors administration

publique, et d’autre part des activités extractives et agricoles. Parallèlement, le secteur secondaire a été marqué par un faible relèvement de ses activités comparativement à l’année précédente, affichant une croissance de 8,0 % contre 7,4 % en 2014, enregistrant le même niveau de 1,2 point de pourcentage en termes de contribution à la croissance.

La contribution du secteur minier, considéré comme moteur de croissance dans l’économie congolaise, ressortant à 2,8 points en 2015, résulterait des performances particulièrement encourageantes des volumes de production du cuivre et de l’or qui pourraient atteindre plus de 1,13 million de tonnes et plus de 25,00 milliers de kilos contre respectivement 1,06 million de tonnes

et 23,53 milliers de kilos en 2014, dans un contexte de l’évolution favorable des cours sur le marché mondial. Pour ce qui est de la production agricole, sa contribution est passée de 0,8 point à 1,1 point grâce aux effets induits de la production de 20.000 tonnes de maïs pour la saison A au parc agroindustriel de Bukanga Lonzo ainsi qu’aux projets réalisés par le Gouvernement

(suite en page 12).

Produits agricoles. Déc 13 cours du riz Chicago Cts/lb cours

variation hebdo.{en %) Blé Chicago $/tonne cours

variation hebdo. (en %)

Maïs Chicago $/tonne cours

variation hebdo.(en %)

déc.14

30 janv 15

27 févr 15

31 mars 15

30 avr 15

28 mai 15

30 juin 15

31 juil 15

06 août 15

13 août 15

9,55

9,85

10,88

11,44

11,90

produit agricoles 15,55

12,10

11,18

10,46

10,70

10,24 -4,28

-6,74

3,14

623,82

614,66

542,95

517,73

506,93

503,88

493,38

517,35

549,47

507,00

503,25

156,41

146,09

142,51

140,44

140,80

137,74

132,33

133,69

149,22

135,94

133,73

-0,11

13,50

6,50

-l,64

-11,67

-2,45

janvier

février

mars

2014

1,35

1,38

2015

1,13

1,12

-6,48

2,36

-5,47

-1,23

-1,45

-2,00

-0,6

-2,17

0,26

Parité euro dollar

4,86

-3,93

5,15

10,46

6,21

- 7,73

11,62

1,03

4,02

-8,90

-0, 74

-1,63

Les échos (Bruxelles), Banque Centrale du Congo.

avril

mai

juin

juillet

14 août 15

Taux moyen

1,38

1,39

1,36

1,36

1,34

1,339

1,362

1,07

1,12

1,1

1,11

1,109

1,1147

1,109

Pour mémoire - Le cours euro dollar lors du lancement de l’euro le 04 janvier 1999: 1,1680 USD. . Le niveau le plus bas du cours de l’euro dollar depuis le lancement de l’euro: 0,8252 USD (le 26 octobre 2(00). . Le niveau le plus élevé du cours de l’euro dollar depuis le lancement de l’euro: 1,6038 USD (le 15 juillet .2008).

Estimation de la croissance du PIS suivant l’approche par la production (en milliards de CDF, au prix de 2005 sauf indication contraire). Branches d’activité

2014

2015

Secteur primaire

4359,31

Agriculture, foret, élevage, chasse e

2014

2015

Variation en %

Contrib. en pts

Variation en

Contrib. en pts

4752,57

13,2%

5,5%

9,0%

3,9%

1700,80

1808,19

4,7%

0,8%

6,3%

1,1%

Agriculture

1625,00

1727,40

4,0 %

0,7%

6,3%

1,0 %

vivrière

1600,77

1700,92

3,9%

0,6%

6,3%

1,0 %

rente

24,23

26,49

10,4%

0,0%

9.3%

0,0 %

sylviculture

72,94

77,75

25,5%

0,2%

6,6%

0,0 %

Elevage, pêche et chasse

2,86

3,04

3,9%

0,0»/0

6,3%

0,0 %

Extraction

2658,51

2944,37

19,4%

4,7%

10,8%

2,8 %

Secteur secondaire

1551,63

1675,51

7,4%

1,2%

8,0%

1,2%

Industries manufacturières

1088,39

1196,59

9,9%

1,1%

9,9%

1,1%

Industries alimentaires, boissons

922,88

1021,15

13,2%

1,2%

10,6%

1,0 %

Autres industries manufacturières

165,51

175,44

-5,5%

-0,1%

6,0%

0,1%

Bâtiment et travaux publics

395,45

408,05

1,2%

0,0%

3,2%

0,1%

Electricité, gaz, vapeur et eau

67,78

70,87

6,3%

0,0%

4,6%

0,0 %

Secteur tertiaire

3878,07

4279,22

6,7%

2,6%

10.3%

4,0 %

Commerce

1413,46

1544,39

4,6%

0,7%

9,3%

1,3 %

Transports et télécommunications

1220,22

1343,85

6,0%

0,8%

10,1 %

1,2%

Autres services hors adm. publique

926,11

1055,74

10,9%

1,0%

14,0%

1,3%

Services d’administration publique

382,75

406,48

7,7%

0,3%

6,2%

0,2%

S1FIM

-64,47

-71,25

14,7%

-0,1%

10,5%

-0,1%

PIB au coût des facteurs

9789,01

10707,29

9,6%

9,3%

9,4%

9,1%

Taxes sur les produits

303,59

314,83

5,2%

0,2%

3,7%

0,1%

PIB aux prix constants du marché

10092,6

11022,1

9,5%

9,5%

9,2%

9,2%

PIB (hors mines) aux prix constants

7434,08

8104,77

6,3%

4,8%

9.0%

6,6%

Commission d’Etude des Statistiques des Comptes Nationaux (CESCN). LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1330 | PAGE 11.


Un léger progrès aux BTP conjoncture économique |

(suite de la page 11).

dans la relance de ce secteur à travers des campagnes agricoles tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays. Le bon comportement des activités du secteur tertiaire, notamment celles de «commerce» (1,3 point de contribution à la croissance), de «transport et télécommunication» (1,2 point de contribution à la croissance) ainsi que des «autres services hors administration publique» (1,3 point de contribution à la croissance), tient à l’amélioration du climat des affaires, l’augmentation des revenus des ménages qui accroit le niveau de consommations, propulsant ainsi les activités de commerce, de restauration, de

l’hôtellerie ainsi que des services bancaires ainsi que l’amélioration des voies et moyens de communication et la mise en service de plusieurs entreprises de transport locales créées (publiques et privées). En ce qui concerne le secteur secondaire, la contribution des activités manufacturières connaitrait un maintien de 1,1 % en 2015 en raison essentiellement de la baisse des activités des «industries alimentaires-boissons et tabacs» dont la croissance atteindrait 10,6 % contre 13,2 % l’année précédente. Néanmoins, les activités des «autres industries manufacturières» pourraient combler la faiblesse de l’autre sous-composante,

avec une contribution de 0,1 point, après un repli de -0,1 point en 2014. S’agissant de la branche «Bâtiments et Travaux Publics», sa contribution à la croissante connaîtrait un léger progrès de 0,1 point en 2015, après une contribution nulle en 2014, consécutive à la poursuite de l’exécution de certains projets de construction des bâtiments par les ménages, et dans une moindre mesure la réalisation des projets de modernisation du pays par l’Etat. Par ailleurs, la contribution de la branche «l’électricité, gaz, vapeur et eau» serait quasiment nulle, malgré la construction de nouveaux logements ainsi que les efforts de réhabilitation

de certaines lignes de distribution. La production de l’électricité resterait en baisse comparativement à l’année dernière, à la suite d’une panne technique au barrage d’Inga qui amenuiserait la production globale. Néanmoins, les efforts de réhabilitation des équipements pour la production d’eau ainsi que la campagne financée par les bailleurs extérieurs, visant à accroître ta desserte en eau potable, permettront de contrebalancer la baisse de la production de l’électricité.

intérieure. Cette dernière maintiendra sa vigueur et son positionnement en tant que pilier de la croissance en 2015, avec une contribution de 10,4 points de pourcentage à la croissance, venant de 8,8 points en 2014. Après une croissance de 8,5 % en 2014, la consommation finale va enregistrer en 2015 une accélération de 11,0 %, recouvrant une hausse de 10,8 % de la consommation finale des ménages et de 12,3 % de celle des administrations publiques. Ce bon comportement s’expliquerait par l’amélioration de la consommation des ménages, consécutive à l’augmentation de leur pouvoir d’achat dans un contexte de stabilité du taux de change ainsi qu’à l’accroissement de

Approche par la dépense. De cette approche, la croissance resterait soutenue essentiellement par la demande

l’enveloppe salariale dans l’administration publique. S’agissant des investissements bruts, ils connaitront une croissance de 6,7 % contre 9,6 % en 2014, induisant une contribution de 1,2 point dans la croissance. Cette évolution à la baisse est liée à la diminution des investissements dans le secteur privé. Au niveau des échanges extérieurs, la contribution de cette composante va altérer la croissance à hauteur de 1,2 point de pourcentage en 2015. Cette situation résulterait d’un accroissement important des importations (10,4 %) par rapport aux exportations (6,6 %).

de juillet 2015, la courbe du solde global d’opinions des chefs d’entreprises du Congo s’est caractérisée par la consolidation de l’optimisme de ces derniers au regard de l’évolution de la conjoncture économique à court terme. En effet, le solde brut de leurs opinions s’est établi à +18,3 % revenant de +17,8 % un mois avant. Cette évolution traduit le comportement observé dans l’ensemble de secteurs d’activités, hormis les industries manufacturières qui ont accusé un ralentissement. Le contour du climat conjoncturel par secteur d’activités à la fin du mois de juillet 2015 se présente comme suit:

Baromètre de la conjoncture. Au cours du mois

(suite en page 13).

Estimation de la croissance du PIB suivant [‘approche par la demande (en milliards de CDF, au prix de 2005, sauf indication contraire) 2013

2013

2014

2015

Demande intérieure

9355,0

10167,0

11214,3

Secteur public

1409,9

1458,6

1637,8.

12,4%

1,8 %

1731,1

1847,2

16,9%

2,7%

612,8

4,2%

PIB Emplois à prix constants Consommation

7775,1

8435,9

Secteur privé

6365,1

6977,3

FSCF

1563,6

1731,1

Investissements bruts

1579,9

Secteur public

434,5

536,4

9367,1

7729,3 1846,7

Contrib. en pts

Variation en %

Contrib. en pts

Variation en %

Contrib. en pts,

7,2%

6,1%

8,5%

7,2%

11,0%

9,2%

8,7%

8,8 %

6,1 %

17,0%

1,3%

3,3%

28,5%

-0,4%

2964,4

13,2%

3,7%

1132,5

66,1%

Produits miniers

2182,5

1913,1

1831,9

Exportations des biens

2697,8

Autres produits

2795,0

515,3

Exportations des services

881,9

92,3

Importations de biens et servi

75,8

-21,6%

2778,7

14,0%

-2945,1

-3251,5

529,0

662,3

734,0

Importations des biens

2469,7

Equipements

1628,6

1572,7

1727,1

Importations des services

455,6

429,0

472.8

Consommations

Intermédiaires

312,1

PIB

281,1

9219,7

10092,6

5,3%

94,9

2925,3

2516,1

11,6%

12,3%

23,2%

10,7% -100,0%

-0,2%

3,4%

2,9%

0,9%

-45,0 % 3,6 %

-3,6%

1,9%

0,0 %

6,6%

1,9%

-4,2%

-0,8%

25,3%

0,2%

4,~1o

28,4%

-0,2%

10,4%

-3,0 % -0,7%

-0,5%

2,5%

10,4%

-2,6%

-1,4%

10,8%

7,6 %

- 9,9 %

0,3%

13,0 %

- 0,4%

8,5 %

9,5%

9,5%

9,2%

9,2%

-0,2%

8,5%

-0,4%

25,2%

3,7%

11022,1

0,4%

1,7%

-0,2%

-1,2%

0,8%

6,1 %

-17,9% 0,7%

14,3%

1,1 %

-0,3%

-3,8%

1,1%

-1,2%

-2,9%

71,2%

7,5%

158,5%

-12,3%

2,4%

10,8%

0,7%

1,3%

-10,0 %

- 67,5 %

0,6%

0,0%

110,1 %

317,6

1,2%

10,7%

-192,2

3059,3

6,7%

2,4%

0,2%

-74,4

2870,8

1,6%

6,7% .

-135,3

2790,0

1,8 %

1,8%

Demande extérieur nette

Exportations de biens et servie

12,3 %

10,7%

9,6%

10,4%

0,5

2,7%

23,9% 6,8%

3,4%

10,3%

6,6%

1233,9 0,6

8,8%

9,6%

1154,7 0,0

8,7%

4,3%

1079,2 16,3

2015

Variation en %

Secteur privé

Variation des stocks

2014

-3,4 %

0,6 %

-5,8%

0,3%

9,8 %

-1,5%

10,2%

-0,4%

Commission d’Etude des Statistiques des Comptes Nationaux (CESCN).

Evolution du solde brut d’opinions en 2014 et 2015 Secteur

2014

Moyenne

Janv

Fév

Mars

Avril

Mai

Juin

juill

21,1

10,3

11,7

14,9

12,3

20,4

17,8

18,3

15,6

19,1

11,1

37,7

24,2

16,0

20,7

18,5

16,8

20,7

23,8

33,9

29,2

38,2

37,7

22,1

13,0

22,1

31,1

44,7

29,8

10,8

50,0

20,5

11,1

13,9

24,4

10,1

15,3

14,7

18,3

15,4

Janv,

févr,

Mars

Avril

Mai

Juin

juillet

21,9

10,1

20,8

22,1

21,8

18,9

24,6

20,6

19,0

26,6

24,9

12,6

18,6

Electricité et Eau

40,2

23,2

25,8

32,7

25,0

Construction

21,0

19,2

18,8

12,1

11,8

Solde global

Industries manufacturières

Industries extractives Services

23,8 3,5

21,8 8,5

2l,6

11,1

25,0 7,9

26,3 4,4

2015

23,1 7,0

23,4

19,3

23,6 8,8

7,7

2,3

5,6

2,5

10,6

13,5

12,5 7,9

21,3

15,6

16,7 11,1

16,9

14,6

Moyenne 15,1

13,0 9,2

Banque centrale du Congo.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1330 | PAGE 12.


L’optimisme des patrons conjoncture économique |

(suite de la page 12).

En ce qui concerne les Industries extractives, les entrepreneurs demeurent optimistes. Le solde de leurs opinions s’est pratiquement maintenu à son niveau du mois précédent, soit +16,9 % contre +16,7 % en juin. Cette situation est due principalement à l’optimisme affiché par les chefs d’entreprises productrices de cobalt dont le cours reste à un niveau favorable. S’agissant du secteur de la construction,

après un léger repli affiché au cours du mois de juin, l’opinion des chefs d’entreprises est repartie à la hausse, au regard des projets de construction qui se poursuivent à travers le pays. Ainsi, le solde d’opinions a grimpé à +18,3 % contre +14,7 % en juin dernier. Pour ce qui est du secteur du secteur des services, l’optimisme des chefs d’entreprises a refait surface, avec un solde d’opinions de +11,6 % en juillet alors qu’il était à +11,1 % un mois plus tôt. Cette

amélioration résulte principalement de l’évolution favorable des activités liées à l’hôtellerie et à la restauration. Pour ce qui est du secteur d’«électricité et eau», la confiance des entrepreneurs a retrouvé son plus haut niveau depuis le mois de décembre 2014, atteignant +44,7 % après s’être établi à +31,1 % au mois de juin. Cette amélioration est la résultante de la mise en 02uvre de certains projets de développement dans ce secteur.

Enfin, en ce qui concerne les «Industries Manufacturières», le solde brut d’opinions des Industries Manufacturières s’est replié à +16,8 %, alors qu’il était à +18,5 % un mois auparavant. Ce recul de la confiance des chefs d’entreprises résulte de l’évolution défavorable des activités liées à la production chimique et alimentaire.

évolution des prix intérieurs. L’inflation à la deuxième semaine du

mois d’août reste sous contrôle. En effet, le taux d’inflation hebdomadaire s’est situé à 0,014 % contre 0,019 % à la première semaine. En cumul annuel, l’inflation a atteint 0,423 %. Toute proportion gardée, le taux d’inflation pourrait se situer à 0,668 % à fin décembre 2015. En glissement annuel, le taux d’inflation se situe à 0,652 % contre un objectif de 3,5 %. Exécution des Opérations Financières de l’état

Au 14 août 2015, l’exécution du Plan de Trésorerie du secteur public affiche un déficit de 67,3 milliards de CDF résultant des recettes de 82,2 milliards et des dépenses de 149,4 milliards. En cumul annuel, le Trésor est excédentaire de 106,23 milliards de CDF. Evolution mensuelle des recettes au 14 août 2015. Les ressources collectées par les régies financières ont représenté la totalité des recettes. Se chiffrant à 82,2

Tableau 7: Inflation et objectif fin période de 2018 à 2015

2008

Objectif

2009

23,50 %

Réalisations

48,70 %

27,57 %

Marge (en point de %)

2010

53,44 %

-4,07 %

2011

9,90 %

17,00 %

0,06 %

1,57 %

9,84 %

-4,74 %

5,43 %

milliards de CDF, elles ont été exécutées à concurrence de 27,7 % de la programmation mensuelle. La répartition de ces recettes a révélé la prédominance de celles de la « DGDA » avec une part de 62,3 % du total, tandis que celles de la «DGI» et de la DGRAD ont représenté respectivement 26,6 % et 11,1 %.

2012

2013

9,00%

2,72%

(suite en page 14).

2014

4,00%

3,70 %

2,93

2,67

1,07%

6,28

évolution mensuelle des dépenses au 14 août 2015.

2015

3,50 %

1,03%

0,652% 2,85

(*) Inflation en glissement annuel

Tableau 8 : Situation mensuelle des opérations du Trésor en 2014 et 2015 (en milliards de CDF) CUMUL JUILLET 2014

Total dépenses

Solde général (hors dette)

RUBRIQUES Total revenus et dons

CUMUL JUILLET 2015

VARIATION

Program.

Réalisation

Exéc. en %

2015/2014

Program.

Réalisation

Exéc. en %

1985,1

2445,5

2149,9

87,9

8,3

359,9

149,4

41,5

337,9

- 5,4

264,0

-21,9

- 63,2

- 67,3

2323,0

Amortissement de la dette

89,1

Solde intégrant l’amort.

248,8

Source: PTR du secteur public

Rubriques

2440,1 82,3

- 87,7

2413,9

98,9

90,5

110,0

- 4864,6

173,5

197,9

3,9

MOIS DE AOÛT 2015 296,8

1,6

-30,3

6,5

Tableau 9 : Recettes publiques (en milliards de CDF)

CUMUL JUILLET

CUMUL JUILLET 2015

82,2

27,7

-

- 69,7

-

-67,3

VARIATION

MOIS DE AOÛT 2015

2014

Program.

Réalisation

Exéc.en %

2015/2014

Program.

Réalisation

Exéc.en %

DGDA

1059,9

1 130,5

1 104,5

97,7

4,2

162,0

51,2

31,6

DGRAD

331,1

297,1

318,4

107,2

-3,8

40,2

Dons et autres

56,6

27,4

39,2

143,0

DGI (Hors TVA)

686,1

Pétroliers Producteurs

189,3

RECETTES TOT. ET DONS

114,3

2323,0

Source: PTR du secteur public

RUBRIQUES

870,8

2440,1

855,5 96,0

2413,7

CUMUL JUILLET 2014

Program.

1692,4 10,2

Intérêt sur la dette dont

67,0

dette extérieure

98,9

3,9

Exéc. en %

1933,7

1861,8

8,5

9,7

57,3

-30,7

87,8

21,9

25,0

3,6

-

-

9,1

3,2

22,7

-0,0

296,8

-0,0

82,2

1985,1

2445,5

2149,8

41,6

139,0

96,3

10,0

113,4

-4,9

62,8

Total dépenses (hors amort)

Autres dépenses

Program

107,6

234,0 54,0

VARIATION 2015/2014

61,7

372,7

27,7

38,9 87,9

-7,9

MOIS DE AOÛT 2015 Réalisation

Exéc. en %

301,2

134,1

44,5

2,2

0,0

0,8

9,6

2,1

21,9

-6,8

43,6

14,3

32,8

8,3

359,9

149,4

41,5

30,0

15,1

1,0

6,6

Tableau 11 : Plan de trésorerie de la BCC en 2014 et 2015 (en milliards de CDF)

RUBRIQUES

RESULTAT

-49,3

Réalisation

251,1

DECAISS.

84, a

CUMUL JUILLET 2015

Dépenses en capital

ENCAISS.

24,7

Tableau 10 : Dépenses publiques (en milliards de CDF)

Dépenses courantes hors TVA

Source: PTR du secteur public

98,2

CUMUL ANNUEL A FIN JUILLET

AU 12 AOÛT 2015

2014

2015

VARIATION en %

107,507

112,280

4,4

107,463 0,044

112,253 0,027

4,5

-38,6

PROGRAM. MENSUELLE

EXECUTION MENSUELLE

TAUX D’EXEC. En %

13,830

5,963

43,1

13,830 -

Source: Plan de trésorerie de la BCC LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1330 | PAGE 13.

3,395

-2,568

24,5


La BCC affiche rouge conjoncture économique |

évolution du taux de change

(suite de la page 13).

Comparées à leur prévision de 359,9 milliards de CDF, les dépenses mensuelles se sont situées à 149,4 milliards de CDF, correspondant à un taux d’exécution de 41,5 %. Les dépenses de l’état ont maintenu leur structure avec une nette dominance des dépenses courantes par rapport à celles en capital, soit 89,8 % contre 9,6 %. évolution du plan de trésorerie de la Banque Centrale. Au 12 août 2015, l’exécution du Plan de Trésorerie de la Banque Centrale du Congo indique un déficit de 2,6 milliards de CDF, résultant des encaissements de 3,4 milliards et des décaissements de 6,0 milliards de CDF. Cette situation devra évoluer positivement

Taux de change CDF/J USD 2015 Indicatif

Parallèle

31-déc.-14

924,51

932,25

30-janv.-15

925,32

27-févr.-15

Variation en % hebdomadaire

d’ici la fin du mois en cours dans la perspective des recettes attendues notamment en celles liées aux intérêts sur la créance titrisée de 3,1 milliards de CDF et à la redevance suivi de change.

var. en% par rapport à fin déc - 14

Indicatif

Parallèle

Indicatif

Parallèle

932,00

-0,09

0,03

-0,09

0,02

924,13

931,50

0,12

0,05

0,02

0,08

27-mars-15

924,90

932,00

-0,08

-0,05

-0,04

0,02

30-avr-15

926,62

932,00

-0,19

0,00

-0,23

0,02

29-mai-15

926,06

932,00

-0,32

0,00

-0,17

0,03

26-juin-15

925,20

932,25

0,14

0,00

-0,07

0,00

31-juil.-15

924,23

931,75

0,02

0,05

0,03

0,05

07-août-15

924,69

932,00

-0,05

-0,03

-0,02

0,03

14-août-15

926,51

932,00

-0,20

0,00

-0,22

0,03

Le marché des changes.

Banque Centrale du Congo.

Réserves de change de 2008 à 2015 (en millions de USD) Réserves brutes Semaines d’importations

RUBRIQUES Stock initia!

1. FLUX PROJETE EN RECETIES

A. Recettes d’exploitation Redevance de contrôle de change B. Operations de change 1. Rachat recettes fiscales et non fisc Recettes pétrolière Recettes minières

2. Achats interbancaires (Adjudications)

2008

2009

2010

2011

2012

2013

88,9

1.010.8

1.327.2

1.272.7

1.634,2

1.745,4

0,47

7.85

7,73

7,2

9.35

9.25

12- août15

2014

1.645,1 1.626,40 7.87

6,71

Banque Centrale du Congo.

Cumul 2014 743,66

‘ 56,68 46,72

Exécution du budget en devises en 2015 (En millions de U5D)

Au 14 août 2015, te marché des changes est demeuré relativement stable dans ses deux compartiments. En effet, d’une semaine à l’autre, le taux de change s’est légèrement déprécié de 0,2 % à l’interbancaire alors qu’au marché parallèle, il a connu une variation nulle.

Au 13 août 2015, la base monétaire a enregistré une progression de 32,07 milliards de CDF, se situant à 1.169,64 milliards contre 1.137,57 milliards de CDF à fin décembre 2014. Cette hausse de l’offre de la monnaie centrale est localisée au niveau des Avoirs intérieurs nets de 65,90 milliards de CDF. S’agissant des composantes, cet accroissement se situe au niveau des dépôts des banques à hauteur de 113,67 milliards de CDF.

Budget en devises et Réserves. internationales L’exécution du budget en devises, au 12 août 2015, renseigne un déficit mensuel de 13,97 millions

27-févr-15

31-mars-I5

30-avr-15

29-mai-15

29-juin-15

31-juil-15

12-aoüt-15

1645,14

1752,85

1735,41

1697,29

1716,02

1651,98

1598,85

1 840,36

3,S2

4,36

5,09

4,36

4,00

22,99

24,76

3,45

148,76

32,39

2,86

3,68

30,33 4,42

119,95

14,69

3,78

28,03

25,24

115,60

10,68

12,62

_

_

_

_

.

105,06

O,S3

-

_

0,39 _

30,03

3,44

145,25

22,88

Analyse de l’offre de la monnaie centrale.

30-janv-15

686,98 67,17

de USD. En rythme annuel, il s’observe une consommation nette de devises de 18,75 millions, ramenant le niveau des réserves à 1.626,40 millions de US D, soit 6,71 semaines d’importations des biens et services sur ressources propres.

79,60

78,87

3,95

4,40

7,04

0,68

54,11

0,64

44,34

_

_

_

__

Cumul 12/08/2015

3,50

458,60

1,34

27,88

72,62

0,04

385,98

0,04

__

231,27

611,60

20,00

27,50

23,50

36,00

JO,oo

6,40

0,00

0,00

123,40

II. FLUX PROJETES EN DEPENSES

824,53

41,06

49,83

64,73

101,22

78,73

83,16

37,35

17,46

477,3S

A. Dépenses du Trésor

1. Service de la dette extérieure

763,83

4S,53

54,90

94,95

75,14

72,28

35,17

16,76

435,70

2. Paiement des diverses créances

208,82

37,15

73,41

4,72

3,69

5,27

6.78

5,40

5,43

5,33

4,20

40,82

3. Fonctionnement

Fournisseur étrangers Ventes interbancaires BALANCE

Stock final

481,60

0,54

36.78

42,68

_

_

_

JO,28

-80,87

107,70

1645,14

6,96

31,89

221,86 _

S,06

4,19

-17,44

1752,85

1735,41

19,50

-34,40

1697,29

32,77

27,OS

55,40

42,69

36,94

26,88

12,SO

_

_

_

__

25,38

29,91

12,94

18,73

10,03

-64,04

1716,02

2,97

16S1,98

0,06

12,18

-53,13

285.75

4,95

41,52

1598,85

109,13

99,45

-13,97

1 &40,36

-18,75

1626,40

1626,40

Source: Banque Centrale du Congo.

Volume

(*)Taux d’intérêt % fin période

Guichet des Facilités permanentes (en milliards de CDF).

Déc-14

Janv-15

Février-15

mars-15

Avril-15

Mai-15

Juin-15

Juillet-15

Août-15

383,04

141,64

415,0

479,00

835,45

773,50

1.224,46

558,47

657,50

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

4,5

Banque Centrale du Congo (*) Taux d’enfer appliqué en [‘absence des effets au nantissement, soit 3,0 % + 50 % pénalité.

Déc 14

Guichet des prêts interbancaires (en milliards de CDF).

Janv 15

Février 15

Mars 15

Avril 15

Mai 15

Juin 15

Juillet 15

Août 15

Volume

580,50

324,50

460,15

313,50

331,70

246,10

508,00

167,90

126,0

Taux moyen pondéré d’intérêt (%) fin période

1,7

1,7

1,7

1,7

1,7

1,7

1,7

1,7

1,7 Banque Centrale du Congo

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1330 | PAGE 14.


le luxe de l’auto |

Katanga Mining se De quoi vivent les réseaux sociaux? met en hibernation

F

iliale du groupe suisse Glencore, Katanga Mining a suspendu sa production du cobalt quelques jours après celle du cuivre, dans la mine de Kamoto, en territoire de Kolwezi (Lualaba). Dans un communiqué publié par sa direction après des entretiens avec les autorités à Kinshasa, la société, qui exploite la mine de Kamoto, près de Kolwezi, Katanga précise qu’elle maintient son plan d’investissement prévu de «880 millions de dollars» destiné à améliorer ses infrastructures de production et sa rentabilité.

pouvant aller jusqu’à 18 mois. La suspension du traitement du cuivre et du cobalt, à partir d’une date non communiquée, «est prévue pour une durée pouvant aller jusqu’à 18 mois» pendant la durée de ces travaux. «La société cherche à minimiser les effets de cette suspension sur ses employés et conservera

Une mine de cobalt à Kasumbalesa. droits réservés. au moins 80% de la main-d’œuvre existante», affirme le communiqué. Frappée par la chute des cours des métaux, Glencore a dévoilé une série de mesures pour réduire son endettement parmi lesquelles la suspension de sa production de cuivre à Kamoto. Un conseiller du Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo avait déclaré que le gouvernement demandait «à Glencore de respecter ses engagements en matière

d’investissement et d’emploi» à Kamoto. Le Congo est le premier producteur mondial de cobalt et dispute à la Zambie la place de sixième producteur mondial de cuivre. Katanga Mining affirme avoir produit plus de 77.000 tonnes de feuilles de cuivre (cathodes) et près de 1.800 tonnes de cobalt au premier semestre, soit respectivement 16% et 5% de la production nationale de ces deux métaux estimée par la Chambre des mines congolaise pour la même période. Selon l’Initiative

pour la transparence des industries extractives (ITIE), la mine de Kamoto a représenté 20% des recettes perçues par l’état congolais en provenance du secteur minier en 2013. Les mines sont le moteur principal de la forte croissance économique que connaît depuis quelques années le Congo, pays dont les autorités espèrent faire une nation émergente d’ici à 2030. Katanga Mining ambitionne de devenir la première société productrice de cobalt au monde et de cuivre en Afrique.

Les prix agricoles mondiaux en berne

L

a FAO a annoncé, le 10 septembre, que les prix agricoles mondiaux ont enregistré en août leur plus forte baisse en sept ans et ont atteint pour certains leur plus bas niveau. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a expliqué cette baisse par l’abondance de l’offre et la baisse de la demande chinoise. La baisse des cours des produits agricoles concerne les principales denrées comme le lait, les huiles végétales, le sucre ou les céréales, indique l’organisation dans son Indice mensuel des prix alimentaires. L’indice calculé sur un panier de denrées de base accuse une perte de 5,2% en un mois à 155,7 points. Les céréales ont enregistré une baisse de 7% par rapport à juillet et les huiles végétales ont dévissé

Abondance de l’offre et baisse de la demande chinoise. d réservés. de 8,6% sur la même laquelle était déjà une directeur) par rapport au dollar mais période, ces deux caannée d’abondance. aussi des estimations tégories de produits Les produits laitiers atteignant ainsi leur comme les poudres de de production en Inde, qui devient le plus bas niveau delait, les fromages, le deuxième producteur puis mars 2009. beurre se sont effondrés de 9%, principa- mondial et sera exportateur net en 2016. l’offre excélement sous l’effet du Selon Abdolreza dant la demanralentissement de la de demande chinoise sur Abassian, économiste en chef de l’OrganiLes perspectives de les marchés internasation des Nations récoltes mondiales tionaux. Unies, l’offre excéétablies par la FAO se Le sucre a, quant à chiffrent à 2,54 millui, perdu 10% de son dant la demande va continuer de peser sur liards de tonnes soit prix en un mois en les prix des denrées 13,8 millions de tonraison d’une nouvelle alimentaires dans les nes supplémentaires dépréciation du real mois à venir. par rapport à 2014, brésilien (le marché

Les réseaux dits professionnels génèrent une part importante de leurs revenus en faisant payer les utilisateurs. droits réservés.

N

és pour la plupart au milieu des années 2000, les réseaux sociaux s’intéressent de plus en plus à la Bourse pour financer leur croissance future. Mais de quoi vivent-ils? On rappelle l’introduction de Facebook, roi des réseaux sociaux, à la cote du marché américain Nasdaq: une opération financière un peu chaotique mais trop vite présentée comme un échec. L’action alors vendue au prix de USD38 en vaut 67 aujourd’hui, ce qui valorise la société à USD 173 milliards! Il faut dire que Facebook a généré en 2013 quelque USD 7,9 milliards de chiffre d’affaires pour un bénéfice net de 1,5 milliard. Des échecs comme ça, on en redemande. Malgré l’oiseau qui lui sert d’emblème, Twitter, qui s’est aussi introduit en Bourse fin 2013, ne s’est pas encore envolé aussi haut et a même des ailes de plombs. Son chiffre d’affaires a certes doublé en 2013, à USD 665 millions, mais la société enregistre des pertes d’un montant équivalent. Linkedin, le doyen boursier. Mais c’est Linkedin, fondé en 2002 et leader des réseaux professionnels, qui permettent d’entrer en contact avec des personnes de votre secteur d’activité, qui a grillé la politesse à tout le monde en arrivant en Bourse (au new York Stock Exchange) dès 2011. Et voici que son poursuivant

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1330 | PAGE 15.

Viadeo s’apprête lui aussi à faire ses premiers pas boursiers. Fondée en 2004 sous le nom de Viaduc, la société revendique aujourd’hui 60 millions de membres dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires de 30,9 millions d’euros en 2013. Autant dire qu’elle est très nettement distancée par LinkedIn, qui rassemble aujourd’hui 300 millions de membres et a enregistré l’an dernier plus de 1,5 milliard de dollars de chiffre d’affaires, pour un bénéfice net assez modeste à cette échelle de 27 millions de dollars. Ô surprise, c’est à la Bourse de Paris que Viadeo a choisi de s’introduire. Cela ne s’explique pas seulement par le fait que cet acteur est français: Viadeo tient surtout à se distinguer de son rival américain, car ce poids moyen entend compenser son handicap de taille en ciblant les zones géographiques où il peut mieux contrer son adversaire: la France, bien sûr, où il revendique une place de numéro un, mais aussi la Chine et la Russie, où l’Amérique n’est pas forcément en odeur de sainteté. La bataille des réseaux sociaux se joue à l’échelle planétaire mais, au fait, quel est exactement leur business? Pour un réseau grand public comme Facebook, c’est la publicité qui génère l’écrasante majorité du chiffre d’affaires (88,7% en 2013), le reste étant constitué par des services payants pour l’utilisateur (essentiellement

des jeux en ligne disponibles sur Facebook). Pour Twitter, le poids de la publicité dans le chiffre d’affaires est encore plus important (89,4% en 2013), mais le solde ne provient pas de services payés par les utilisateurs. Il s’agit plutôt de revenus de licence provenant de partenaires que Twitter autorise à consulter les données historiques ou en temps réel de son site. Pour les réseaux dits professionnels, le business est un peu différent et ce sont les seuls à générer une part importante de leurs revenus en faisant payer les utilisateurs. En effet, ceux-ci n’ont un accès total aux données du site qu’en payant un abonnement premium de quelques dollars ou euros par mois. Mais s’ils représentent 51% de l’activité de Viadeo, ils ne pèsent que pour 20% dans le business de Linkedin. Bien sûr, ces deux sites commercialisent aussi des espaces publicitaires. Mais grâce à la gigantesque base de CV en ligne qu’ils gèrent, c’est surtout du côté du marché du recrutement qu’ils lorgnent, en concurrence de plus en plus frontale avec les «jobboards» comme Monster.fr : un marché potentiel que Viadeo estime à 30 milliards de dollars au niveau mondial, dont 150 à 200 millions d’euros en France. Le solutions de recrutement pèsent déjà 29% dans le chiffre d’affaires de Viadeo et même plus de 56% pour Linkedin.

Emmanuel Schafroth n


Bentley en évoque tout-terrain en beauté r le luxe de l’auto |

ares sont les constructeurs qui résistent à la tentation du SUV, même parmi les plus prestigieux. Avant Rolls Royce ou Lamborghini, Bentley ose ainsi le 4x4 avec le Bentayga, qui prend le titre de tout-terrain le plus rapide du monde grâce à un W12 de 608 ch. La folie SUV continue de sévir. Après Jaguar, qui a officialisé il y a quelques jours le FPace, c’est une autre marque, également britannique, qui révèle son tout premier SUV: Bentley. Avec le Bentayga, la firme anglaise propose tout simplement le 4x4 le plus puissant du marché. C’est aussi le plus luxueux, même si sur ce point Range Rover ne compte pas se laisser faire. Pour être honnête, on pouvait craindre le pire pour ce véhicule suite à la présentation du concept EXP 9 F au Salon de Genève 2012. Ce prototype n’était pas très élégant. Le modèle de série qui en découle choque moins, même si son aspect très massif ne plaira pas à tout le monde. Le Bentayga adopte tous les codes de la marque, avec une grande calandre à la grille chromée, quatre optiques rondes ou encore des hanches marquées. Il en est de même pour la planche de bord, qui reçoit un dessin typiquement Bentley. Les fidèles de la marque ne seront absolument pas dépaysés, avec une console centrale entourée de deux ailes, dont l’une chapeaute

Avec le Bentayga, la firme anglaise Bentley propose tout simplement le 4x4 le plus puissant du marché. droits réservés. l’instrumentation. Sur rapide de son espèce e très séduisant le modèle photographié avec une vitesse de Evoque se reici, les boiseries repointe de 301 km/h et donne un coup couvrent de larges surun 0 à 100 km/h réade blush. Un lifting faces. SUV oui, mais lisé en 4,1 secondes. léger qui lui va pluBentley ! Impossible de La boîte de vitesses a tôt bien. Une petite se plaindre du confort 8 rapports. Pour faire mise en beauté qui des sièges avant, qui quelques économies de intervient quatre ans offrent pas moins de 22 carburant, le bloc peut après son lancement réglages. Ils sont aussi fonctionner sur six cyen 2011. La proue chauffants, ventilés et lindres. d’abord, évolue. Le massants! Même si cela devrait dessin du concept oriLes passagers arrière rarement lui arriver, le ginel «LRX» n’est pas ne sont pas en reste. Bentayga peut s’avendénaturé, simplement Deux personnes seuturer en dehors du un nouveau bouclier lement sont acceptées goudron sans aucun intègre de généreuà ce niveau, avec des souci grâce à une trans- ses prises d’air. Les fauteuils à 18 réglages mission intégrale qui antibrouillards à Led dotés de repose-pieds! s’adapte à différents se repositionnent et Comble du raffinement, types de terrain. Un deux nouvelles calanil peut y avoir dans le système de freinage en dres sont désormais coffre un siège d’apdescente permet aussi disponibles. Les propoint pour profiter du de pré-régler une vites- jecteurs adaptatifs paysage confortablese dans la pente, entre 2 deviennent intégralement installé à l’arrière et 30 km/h. Le conduc- ment à LED et les clide son véhicule stateur se concentre ainsi gnotants intègrent les tionné. sur le cap à suivre. Le feux de jour. A l’arrièPour marquer les esBentayga est également re un nouveau spoiler prits, le Bentayga dédoté du premier sysfait son apparition ; bute sa carrière avec un tème de contrôle actif il intègre le troisième moteur essence W12 du roulis électrique au feu stop, à LED, légè6.0 de 608 ch! Ce bloc monde, un dispositif rement allongé. Sur le délivre un couple de qui contrebalance imtoit on ne manquera camion: 900 Nm. De médiatement les forces pas de remarquer les quoi faire de ce pachyde roulis latérales dans nouvelles antennes derme sur roues (2,4 les virages pour concide toit en ailerons de tonnes sur la balance) lier au mieux confort, requin qui distinguent le représentant le plus dynamisme et sécurité. les véhicules dotés de la fonction Wi-Fi Hotspot intégrant une antenne 3G. Pour l’esthétique on notera également qu’une palette de treize coloris est proposée ainsi qu’une véritable gamme des jantes allant de 17 à 20 pouces L’habitacle profite lui aussi d’un lifting. L’Evoque s’aligne sur les finitions du Range Rover Sport et se présente désormais en finitions Pure, SE, SE Dynamic, HSE, HSE Dynamic et Autobiography avec au global un gain d’équipement quels que soient les niveaux. En finitions Pure, on bénéficie désormais Après Jaguar, c’est une autre marque, également de jantes de 17 poubritannique, qui révèle son tout premier SUV: Bentley. dréservés.

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Evoque de chez Range Rover se redonne un coup de blush. Un lifting léger qui lui va plutôt bien. droits réservés.

ces, de sièges multi réglages et d’inserts Satined Brushed Aluminium, d’une climatisation bizone, de l’alerte de franchissement de ligne et d’un système multimédia avec écran tactile 8 pouces et interface InControl™ Touch. La finition SE propose en plus des sièges en cuir avec réglage électrique dans huit directions côtés conducteur et passager avant, la navigation, un détecteur d’obstacles, des jantes alliage de 18’’ et l’allumage automatique des phares et des essuie-glaces. Les feux Xénon et la climatisation automatique bizone interviennent avec le niveau SE Dynamics. Plus luxueuse encore la finition HSE propose des sièges en cuir Oxford avec panneaux centraux perforés, des inserts de porte en cuir et la navigation Premium mais aussi d’un système audio Meridian avec 11 haut parleurs. Des projecteurs adaptatifs « full LED » sont disponibles en option. Avec la finition HSE Dynamic vous bénéficierez des sièges en cuir Oxford perforés, d’un grand choix d’ambiances avec un kit de carrosserie Dynamic et des jantes alliage 19’’. Must de la gamme, la finition Autobiography offre un intérieur tout cuir, une caméra panoramique et l’entrée sans clé. Sous le capot fort heureusement les évolutions sont plus marquées. C’est le moins que l’on puisse dire puisque l’Evoque 2016 s’offre rien moins que les tous

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nouveaux moteur TD4 Ingenium. Des blocs « up-to-date » ou très « state-of-the-art » pour employer les anglicismes à la mode, en tous cas très modernes et qui visent une économie d’utilisation maximale. Land Rover annonce un gain de 18% et annonce une consommation à partir de 4,2 l/100 km en cycle mixte et des émissions de CO2 qui débutent à partir de seulement 109 g/ km. Ces moteurs Ingénium bénéficient de blocs en alliage d’aluminium dans lesquels sont intégrées des chemises en fonte pour un gain global de 20 à 30 kilos Consos en baisse, perfs en hausse. Pour l’alimentation Land Rover a retenu un système de rampe commune sous 1800 bars et des turbos à géométrie variable. « Les frottements internes ont été réduits de 17 % par rapport au moteur Diesel de précédente génération, favorisant l’efficacité, la souplesse et la réactivité. » tient à souligner Land Rover en précisant que sur ces nouveaux blocs on peut également relever « les roulements à rouleaux sur les arbres à cames et d’équilibrage, les pompes à huile et à eau à débit variable, les gicleurs de refroidissement de piston à commande électronique et le vilebrequin décalé. » Avec tout cela Land Rover précise que les périodicités ont été allongées de 26.000 km (ou un an) à 34.000 km (ou 2

ans). Une belle évolution qui se ressentira forcément un peu sur le porte monnaie. Ces moteurs Ingéniums sont disponibles en deux versions baptisée TD4 de 150 ch (couple de 380 Nm) avec une consommation de carburant qui démarre à 4,3 l/100 km en cycle combiné (chiffres version eD4 2WD). Le TD4 de 180 ch (couple de 430 Nm et 4WD) revendique une consommation de carburant de 5,1 l/100 km. Les émissions de CO2 étant respectivement de 113 g/km (boîte manuelle et aux deux roues motrices) et de 134 g/km (BVA9) grâce en grande partie au nouveau système de post-traitement des gaz d’échappement fonctionnant à l’Adblue, des jeux moteur réduits et l’emploi d’une huile basse viscosité. Ces TD4 sont vertueux puisque seul le TD4 BV9 5p sera frappé d’un malus de 150 euros. Disponible avec des transmissions mécaniques 6 rapports et automatiques 9 vitesse (ZF 9HP48), l’Evoque ne renie pas son pédigrée et dispose en complément d’une transmission deux roues motrices en entrée de gamme, de deux transmissions 4x4, « Efficient Driveline » mais aussi « Active Driveline » qui passe de 4X2 en 4X4 automatiquement pour une moindre consommation et une usure réduite. Des transmissions encore peaufinées qui distingue toujours l’Evoque de ses concurrent. La fibre TT quoi!


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Mettre les gaz en période d’incertitude

C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.

Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.

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Savoir que vous êtes prêt(e) à vivre ensemble

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es weekends ensemble sont un vrai bonheur mais quand il doit repartir chez lui le dimanche soir, c’est presque un soulagement pour vous. Vite, vous démaquiller, enfiler un pyjama en pilou, préparer une soupe en vitesse, téléphoner à Sophie, votre meilleure amie avant de vous affaler dans le canapé pour regarder le dernier épisode de votre série préférée. Finalement, les moments rien qu’à vous ont du bon et vous n’êtes pas prête à sacrifier ces instants précieux. Vous êtes un couple trop fusionnel. Lorsque vous êtes ensemble, vous êtes vraiment «collés» l’un à l’autre. En soirée, vous vous asseyez côte à côte et vous avez du mal à ne pas jouer dans la même équipe lors des tournois de belote entre amis. Le risque si vous vivez ensemble, c’est de continuer à agir comme des siamois. Vous n’aurez plus aucune intimité, plus aucun jardin secret ou activité individuelle. à terme, cela risque de devenir problématique. Attendez un peu que la

Vous n’êtes preut-être pas prêt (prête) à sacrifier vos instants précieux. droits réservés. passion fusionnelle des débuts ne se tasse. Gagnez en indépendance. Habiter ensemble ou loyer divisé par deux. Bien sûr, vous pensez à vous installer ensemble. En effet, ce serait trop de diviser le loyer par deux, d’avoir un coup de main pour fixer cette étagère ou pour payer les courses… Attendez un peu, vous pensez vraiment que la vie à deux se résume à une succession de choses rendues plus simples dans la vie? Et les matins auprès de votre bien-aimé, ça ne vous intéresse pas, non? Si vous ne pensez qu’au loyer, attendez un peu, vous n’êtes pas prête à vivre avec lui.

à vous étaler dans le lit. Ok, les nuits avec lui sont sympas. Mais quand même! Dès qu’il sort du lit, vous en profitez pour étendre votre jambe en travers du matelas. Et les nuits où il dort chez lui, votre sommeil est bien plus réparateur. Posez-vous des questions, vous n’êtes sans doute pas prête à partager votre lit chaque nuit avec votre amoureux. Et vous n’avez pas non plus envie de faire chambre à part tout de suite, si? Mieux vaut attendre encore un peu.

sens». Grrrr… Rien ne vous énerve plus que lorsqu’il fourre son nez dans des affaires qui ne le regardent pas, en l’occurrence, les vôtres. C’est VOTRE appartement, c’est VOUS qui avez choisi les meubles et la déco et franchement, vous ne l’avez pas sonné. Si vous pensiez vous installer avec lui, il va peut-être falloir faire des concessions parce que lui aussi aura le droit de donner son avis. Et s’il n’est pas d’accord pour la faïence rose dans la salle de bain, c’est son droit.

Vous ne supportez pas qu’il donne son avis sur votre chez-vous. «Tu devrais mettre ta plante sur cette étagère et tes livres dans ce

Organiser des vacances avec lui est une lutte. L’an dernier, vos vacances dans un lieu de rêve devaient être romantiques et paradi-

siaques. Au lieu de cela, ça a viré au cauchemar: il voulait faire du camping alors que vous rêviez d’un hôtel douillet, il réclamait des pâtes quand votre estomac criait pizzas, il rêvait Chapelle Sixtine quand vous espériez shopping à Milan. L’enfer pour se mettre d’accord. Imaginer vivre avec lui, pour vous, ça ressemble à tout sauf à un long fleuve tranquille. Vous préférez reporter le grand voyage. Votre dispute la plus fréquente? «Qu’est-ce qu’on mange?» Chaque fois qu’il reste pour le week-end, ou même juste pour dîner, le choix des repas

Soigner son sommeil. Il s’agit de la même recette que pour la veille d’un exam’ ou d’un entretien d’embauche: passer une bonne nuit avant le jour J vous donne l’assurance de mieux gérer votre stress. La règle est simple: couchez-vous tôt et faites une activité calme avant de dormir comme lire un livre ou prendre un bain. Bien manger. La nourriture que l’on ingère a beaucoup de conséquences sur notre psychisme et notre manière de gérer le stress. Lorsque l’on mange mal, cela n’a pas seulement un impact sur notre ventre mais aussi

Vous aimez

lors d’une fellation. On vous prévient cette pratique n’est pas toujours évidente à réaliser. Certaines femmes ont un périnée naturellement musclé, tandis que d’autres, devront s’entraîner. Avant de vous lancer à corps perdu dans un entraînement intensif de votre muscle pubo coccygien aka le périnée, renseignez-vous sur sa position. Pour cela, rien de bien compliqué, au moment d’uriner (veuillez-nous excuser pour le côté pas très glamour), essayez de vous stopper quelques secondes, puis réitérez la chose deux ou trois fois. Félicitations, vous voilà désormais consciente de son existence! Vous pouvez également appliquer les exercices de Kegel. Ils sont généralement destinés aux femmes enceintes ou souffrant de fuites urinaires, mais on n’est jamais trop prudentes. Qui plus est, comment résister à un «sport» susceptible de nous apporter plaisir et santé? Attention! Une mauvaise pratique peut avoir l’effet inverse et

engendrer des problèmes de santé. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à vous adresser à votre gynécologue ou à votre médecin traitant. Le baiser de Singapour peut s’effectuer de différentes manières, mais nous, on va vous donner la méthode basique: Le must, votre homme doit rester muet tandis que vous contrôlez la situation. Assise à califourchon sur son sexe, vous gérez l’intensité et la continuité des contractions de votre muscle pelvien. ​Pour une meilleure optimisation, votre partenaire doit vous pénétrer lorsqu’il est au summum de son érection. ​Gardez vos hanches stables, à la limite de l’immobilité, et jouez avec votre regard pour stimuler l’excitation de votre chéri. Contractez votre muscle de façon progressive, puis de plus en plus intense afin d’exercer une pression sur son pénis. Amusezvous à alterner douceur et rigidité pour mieux surprendre votre partenaire.

sur notre humeur et nos émotions. Pensez aux repas équilibrés dans la journée et la veille!

Une tenue décontract’. Donner une bonne image de soi est bien sûr le but recherché par toute personne lors d’un rendez-vous galant. On ose la robe moulante ou le pantalon classe tout en étant bien dans votre corps. Exprimer le meilleur de soi, c’est également être épanoui et à l’aise dans ses baskets au sens propre comme au figuré. Optez alors plutôt pour vos vêtements les plus confortables et envisagez votre rendezvous avec sérénité. Être sûr de soi. On tient bien trop souvent l’expression «être sûr de soi» pour négative alors qu’en réalité, elle est la clé de bon nombre de

portes. Cela passe par une bonne dose d’optimisme, et d’autodérision. Une étude Parship révèle en effet, qu’une attitude positive face à la vie (22,5%) est préférée à un physique agréable (19,7%). Cela ne signifie en aucun cas d’être arrogant, mais seulement d’être doté d’une aisance qui mettra d’emblée votre partenaire en confiance. N’ayez pas peur des silences ou moments de creux dans une conversation car ce sont des moments précieux pour réfléchir et prendre des pauses. Respirer. Une notion élémentaire du théâtre qui devrait servir dans toutes les situations de la vie: travailler sa respiration. Une bonne respiration profonde dans la plupart des cas vaut bien mieux que des thés

relaxants ou des gélules contre l’angoisse. La respiration ventrale est de loin la plus efficace contre les tensions. Juste avant le rendezvous, prenez deux grandes inspirations et le résultat sera direct. Le stress peut s’envoler en un quart de seconde! Ce conseil est valable aussi pendant le rendez-vous. Jamais peur d’oser! Pour conclure le rendez-vous, osez montrer que vous savez prendre des initiatives. Si la personne vous plaît, proposez de vous-même un prochain rendezvous. Dans la situation inverse, au cas où vous n’avez pas d’accroche particulière, ne laissez pas planer de doute. Dès le premier rendez-vous, vous êtes en mesure de sentir si le courant est passé entre vous.

La routine vous fait peur. Vous avez peur de vous ennuyer si vous vous installez avec lui. Vous craignez de ne plus faire ces sorties culturelles dont vous raffolez et de préférer regarder Top Chef à la place. Bref, la routine vous effraie. Pourtant, quand on vit à deux, il faut une part de routine pour trouver son équilibre. Si pour l’instant vous préférez fuir, c’est qu’il est trop tôt pour vivre ensemble.

Du baiser de Singapour

Recettes pour A une première rencontre réussie V oici quelques conseils pour garder son calme et donner le meilleur de soi pendant ce moment décisif.

Vous ne supportez ses amis qu’à petite dose. Les copains de votre chéri, ils sont très sympas, oui! Enfin, sauf quand ils se mettent à faire des blagues douteuses sur vos amies ou à débattre du dernier but de Messi ou du cri de Ronaldo lorsqu’il a reçu son ballon d’or. En fait, ils sont assez

agaçants. La plupart du temps à vrai dire. Vous n’arrivez pas à concevoir qu’ils puissent un jour être avachis dans VOTRE canapé à boire des bières en jouant à la console. Non, vous passez votre tour. Vous n’avez pas du tout le même rythme. Vous avez besoin de dormir beaucoup alors que votre homme adore traîner devant des séries et ne vient se coucher qu’une fois qu’ont sonné deux heures du matin. Vous n’avez pas du tout le même rythme et cela risque de devenir pénible dans votre vie quotidienne. Alors que vous dormez paisiblement, Jules a subitement envie d’un câlin en venant se coucher. Et le dimanche matin, vous adorez vous rendre au marché alors qu’il préfère traîner au lit jusqu’à l’heure du déjeuner? Cette différence de rythmes de vie risque de vous peser. Avant de vivre ensemble, mettez vos pendules à la même heure. Par Auriane Hamon Après avoir rencontré la personne de vos rêves, il est temps de passer aux choses sérieuses et de fixer le premier rendez-vous.

tourne au pugilat. Vous lui dites qu’il n’aime rien, lui vous répond que vous lui cassez les pieds avec votre régime vegan. Et ça peut dégénérer et durer des heures, parfois même des jours… Accepter de vivre ça au quotidien reviendrait à tuer votre belle histoire d’amour dans l’œuf (sans mauvais jeu de mot).

u lit, on n’en a jamais assez. On désire plus de sexe, plus de plaisir, plus de positions, plus de tout. Il n’est pas rare de voir notre partenaire accéder à l’orgasme tant convoité, tandis qu’on reste sur notre faim. Pour palier cette injustice, mettons le doigt sur une technique sexuelle ancestrale 100% efficace: le baiser de Singapour.

Qu’est-ce que le baiser de Singapour? Ce drôle de «baiser» trouve sa place dans quelques livres d’histoire. Pourquoi «drôle»? Parce qu’il n’a rien d’un baiser classique, il ne s’agit pas d’un échange buccale entre deux amoureux, mais plutôt d’un échange sensuel/sexuel. Pour réussir cette technique, il suffit d’exercer une pression sur le pénis de votre chéri, au moment où celui-ci vous pénètre. Comment? En contractant régulièrement et efficacement votre muscle du périnée. Si c’est bien fait, votre conjoint aura la même sensation que

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interna t i o n a l

Barack Obama abandonne le Waldorf Astoria peu sûr www.lesoftonline.net

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since 1989

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e Waldorf Astoria, un luxueux palace Art déco, était l’hôtel de tous les présidents américains depuis 1931. Jusqu’à son rachat par une société chinoise Anbang Insurance Group. Barack Obama est sur le point de mettre fin à une tradition vieille de 84 ans. Pour le sommet annuel des Nations unies, qui se tiendra du 25 au 27 septembre, il ne prendra pas ses quartiers au Waldorf Astoria. Ce luxueux palace, implanté à quelques blocs de Central Park, est le camp de base de tous les présidents américains en déplacement officiel à New York depuis 1931. Mais le récent rachat de cet hôtel par des investisseurs chinois inquiète au plus haut point à Washington. Les services secrets craignent que Barack Obama ne soit la proie d’espions chargés par Pékin de surveiller les agissements de l’homme à la tête de la première puissance de la planète. Fort de ses 1.413 chambres de style Art déco réparties sur 47 étages, le Waldorf Astoria a été cédé pour 1,95 milliard de dollars à l’Anbang Insurance Group, une compagnie d’assurances chinoise, révèle le New York Times. Cette société est dirigée d’une main de fer par le mari de la petite-fille de Deng Xiaoping, numéro un de la République populaire de Chine entre 1978 et 1992. Et ce n’est pas tout. Parmi les noms qui composent le conseil d’administration figure celui de Chen Xiaolu. Ex-officier de l’Armée populaire, il est surtout connu pour être le fils du maréchal Chen Yi, premier maire communiste de Shanghaï et devenu par la suite ministre des Affaires étrangères. Il n’en fallait donc pas plus pour alerter les services secrets américains. Le Waldorf Astoria n’est pas uniquement connu pour avoir hébergé Barack Obama et ses prédécesseurs, dont le recordman en la matière reste Herbert Hoover, locataire de la Maison-Blanche entre 1929 et 1933, qui y a séjourné plus de 30 ans tout au long de sa retraite et a même donné son nom à l’une

tive», selon les termes soigneusement choisis par la Maison Blanche. Au-delà des séances de travail, Barack et Michelle Obama accueilleront le président chinois et sa femme, Peng Liyuan, pour un dîner d’état en présence de nombreux invités. La Première dame chinoise, ex-cantatrice, est très connue dans son pays depuis l’époque de ses apparitions au gala télévisé du Nouvel an. La rencontre intervient dans un contexte tendu entre la Chine et les états-Unis, des responsables américains évoquant de possibles sanctions contre des Chinois soupçonnées d’être à l’origine d’attaques informatiques sur le territoire américain. Le récent piratage des données personnelles de plusieurs millions d’employés fédéraux américains, attribué à la Chine par plusieurs médias américains, a fait monter la tension d’un cran. Les attaques informatiques ne sont «pas acceptables», a lancé vendredi le président Obama. FINANCE PRESS GROUP. Le Soft International Global site www.lesoftonline. net/www.lesoft.be LeSoftConcept LeWebSoftConstruct InterCongoPrinters Radio Télé Action kkmtry@lesoft.be info@lesoft.be Phone 0898936344 SIP-AFRiMAGES B-1410 Belgique. Tél 00-32-488205666. Fax 00-322-3548978. eFax 00-1-707-313-3691 Fondateur Tryphon Kin-kiey Mulumba.

Au-dessus. Avec ses 1 413 chambres réparties sur 47 étages, le Waldorf Astoria compte parmi les hôtels les plus luxueux de New York. Ci-haut. Le président américain Barack Obama et son homologue chinois Xi Jinping le 12 novembre 2014 à Pékin. Afp. des suites de l’hôtel. Les dirigeants chinois y ont eux aussi tous été clients à chacune de leurs visites officielles depuis 1974. Reste que le nouveau lieu de villégiature de Barack Obama a déjà été choisi par les services secrets. Il s’agit du Lotte New York Palace, un hôtel ultramoderne - comme son nom l’indique - détenu par des capitaux... sud-coréens. Xi Jinping à la Maison Blanche. Il n’empêche! En visite d’état aux états-Unis, le président chinois Xi Jinping sera reçu le 25 septembre à la Maison Blanche par son homologue américain Barack Obama, sur fond

d’inquiétudes sur le ralentissement de l’économie chinoise mais aussi de tensions liées aux accusations de

piratage informatique. Cette visite était prévue depuis de longs mois mais sa date exacte, annoncée par l’exécutif

américain, n’avait pas encore été communiquée. La visite permettra de renforcer la coopération entre les deux

pays mais sera aussi l’occasion pour leurs dirigeants d’«aborder les points de désaccord de manière construc-

l accompagnait sa femme place Roquelaine, à Toulouse, et récupérait les sommes d’argent qu’elle gagnait en se prostituant. C’est une surveillance opérée par la police de répression du proxénétisme qui a permis l’interpellation de ce Roumain de 31 ans. Jugé en comparution immé-

diate, Sorin Varga a été condamné par le tribunal correctionnel de Toulouse à un an de prison ferme pour proxénétisme. L’homme emmenait également le jeune fils du couple, âgé seulement de 9 mois. «Pourquoi vous preniez votre enfant?», lui a demandé à l’audience la présidente du tribunal, Anne Rivière. «Je n’avais personne pour le garder, je n’ai pas

de famille ici», a expliqué le prévenu. Interpellé en possession de 280 €, il a tenté de minimiser les faits. «Ma femme me donnait l’argent parce qu’elle avait peur de se faire agresser», s’est-il défendu. «Il était là parce qu’elle s’était fait précédemment agresser», a appuyé son avocat Me Canadas. Le prévenu a avancé sa volonté de voir son épouse «arrêter» parce qu’il

ne «supportait pas de la voir avec d’autres hommes». Mais le parquet n’a pas jugé cette thèse «crédible». La procureure a ainsi rappelé que la surveillance policière avait mis au jour que Sorin Varga racolait les clients pour le compte de sa femme… «C’est un comportement particulièrement dégueulasse», a-t-elle commenté, en demandant un an ferme.

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Il racolait des clients pour sa femme

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