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N°1332 | 1èRe éd. Lundi 28 septembre 2015 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
Un vrai coup d’arrêt au débauchage et à la trahison
Ci haut ceux qui quitent (de g. à dr., Kabwe Mwewu (Katanga, UNADEF-Mwando), Bienvenu Liyota Ndjoli (équateur, PDC) et Bijou Kat (Katanga, UNADEC-Kyungu. DR.
Permutés (de g. à dr., Ngoy Mukena aux Hydrocarbures, Crispin Atama à la Défense. Entrent: Denis Kambayi (ministre des Sports), Franklin Tshamala (Vice ministre Plan). DR. Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008
Un vrai coup d’arrêt au débauchage et à la trahison la une du soft |
L
e Congo et le monde étaient déjà assez surpris par la rapidité d’exécution rare - il faut le dire - à ce jour du Président de la République.
Pourtant en une journée, le 16 septembre, après la signature et l’annonce sur les réseaux sociaux et dans les médias étrangers d’une énième lettre (ouverte, cette fois) corrosive datée du 14 septembre 2015, en moins de deux heures, non seulement Joseph Kabila Kabange a validé - au titre d’Autorité Morale de la Majorité Présidentielle - les délibérations du Bureau politique de la Majorité élargi aux présidents des groupes parlementaires des Chambres et à l’allié du Parti Lumumbiste Unifié l’auto-exclusion de la majorité présidentielle du groupe de sept partis dits le G-7 (Charles Mwando Nsimba, Pierre Lumbi Okongo, Olivier Kamitatu Etsu, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, José Endundo Bononge, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, Dany Banza Maloba), il a puni, dans une incroyable transformation, deux personnalités clé de son exécutif: le ministre du Plan et de la Révolution de la Modernité Olivier Kamitatu Etsu (ARC, Bandundu, Kwilu, Bulungu) et son conseiller en matière de sécurité, Pierre Lumbi Okongo (MSR, Maniema, province maternelle du Président de la République, chef du deuxième parti de la majorité avec 44 Députés dans son groupe parlementaire MSR et Alliés duquel il faut cependant extraire 18 Députés Alliés dont ceux appartenant aux ex-RCD-Goma, un personnage historique). Deux personnalités qui occupaient des fonctions importantes, révoquées pour avoir manqué au devoir de réserve… Si on rappelle combien des oukases de ce genre ont eu lieu au sein de la majorité, on peut conclure que pour le Chef de l’état, le verre plein débordait déjà. En clair, le président de la République paraît avoir décidé qu’une ligne rouge avait été franchie. Que l’heure de tolérance zéro avait sonné! Alors qu’au lendemain de ces auto-exclusions,
Permutés PPRD. De g. à dr., Aimé Ngoy Mukena (Katanga) aux Hydrocarbures et Crispin Atama Tabe à la Défense (P. Orientale). DR.
Quittent le Gouvernement. De g. à dr., Bienvenu Liyota Ndj. (équateur, PDC), Kabwe Mwewu (Katanga, UNADEF-Charles Mwando Nsimba) et Bijou Kat (Katanga, UNADEC-Gabriel Kyungu wa Kumwanza). DR. le Congo et le monde compenser financièreassistaient incrédules à ment les services enun débordement d’actes vironnementaux et les d’allégeance, que télés, préjudices subis en vue radios et journaux mis d’intégrer la mise en à contribution, renplace de programmes daient rendaient comp- de résilience sur le long te des scènes de ferveur terme, de fixer le seuil pro-Kabila émanant des émissions tolérable des personnes décidées pour un pays, dans le de se maintenir dans temps et dans l’espace l’Exécutif en passant afin de les contraindre outre le mot d’ordre de à atteindre pour éviter leurs chefs membres du toute perturbation… G-7, voilà que le Prési- Le message est clair: dent de la République à ce niveau de resaccélère son avantage ponsabilité, il faut des en estimant qu’il faut personnes au-dessus de au contraire vider l’abtout soupçon! Avec lui, cès, tout l’abcès, sans le ministre de l’Agriattendre en donnant un culture Kabwe Mwewu coup de balai mortel… (Katanga, UNADEFCharles Mwando des personnes Nsimba) et…, la minisau-dessus de tre du Genre, Femme tout soupçon. et Famille Bijou Kat Du coup, le ministre de (UNADEC-Gabriel l’Environnement et du Kyungu wa KumwanDéveloppement duraza, Katanga). Depuis ble Bienvenu Lihota belle lurette, celle-ci Ndjoli qui avait usé de s’était pourtant désolila magie de la télévidarisée de son chef de sion en mobilisant une parti Gabriel Kyungu foule compacte aussi qui avait répondu par bien le dimanche 20 une fatwa lancée contre septembre à son doelle, elle avait participé micile et le lendemain à un coup d’état de lundi 21 septembre à palais! Effet collatéson cabinet non loin ral - les balles perdues des Cliniques kinoises, ne sont jamais perdues est défenestré. Et au pour tout le monde, on soir même d’un conseil le sait depuis les années des ministres auquel il Léopard - ou volonté venait de prendre part affichée d’en finir avec sans qu’il n’ait vu le un jeu inadmissible? moins du monde venir Ce coup de balai interl’onde de choc et alors vient au lendemain du qu’il avait, déjà, son départ du ministre - le billet d’avion en pobenjamin du Gouverche pour une mission nement - de la Jeuà New York dans le nesse, Sports et Loisirs cadre des préparatifs de Sama Lukonde Kienge la COP-21, la grande (Katanga, ACO) qui, conférence stratégique après avoir fait acte sur l’environnement d’allégeance au Chef qui aura lieu en décem- de l’état l’avait accombre à Paris au terme pagné samedi 19 à la de laquelle le Congo cérémonie de clôture va réclamer une bagades IIèmes jeux afritelle de 21 milliards de cains à Brazzaville. Au dollars à titre de domretour de cette mission, mages et intérêts pour voilà que le plus jeune
ministre annonce qu’il s’en allait du camp présidentiel et rejoignait le G-7! Le Président de la République a certainement pris la mesure de l’ampleur du complot et a décidé de nettoyer les écuries d’Augias. à l’arrivée, sauf exception, c’est fondamentalement un coup d’arrêt au débauchage qui n’a jamais payé nulle part - ni sous Mobutu, ni sous Sarkozy, ni nulle part au monde - ne réussissant qu’à consolider la carte de visite de son bénéficiaire (les UDPS Lihau, Birindwa, Kibasa Maliba au Congo-Zaïre, les socialistes DSK et Bernard Kouchner en France) sans rien apporter ni au système, ni au régime... Deux exemples récents: au lendemain de sa prestation de serment et de l’annonce de sa volonté de travailler avec tout Congolais «ayant la passion du Congo», Joseph Kabila Kabange fit venir dans son gouvernement deux personnalités de l’opposition: Jean Paul Nemoyato Bagepole (Province Orientale, Député CDC-Gilbert Kiakwana kia KizikiFlorentin Mokonda Bonza) et Rémy Musungayi Bampale (Kasaï Occidental, non élu, ADR-François Mwamba). Les deux hommes prennent le contrôle de deux ministères stratégiques. Le premier à l’économie et Commerce Extérieur, membre du coup du Kern congolais - la Troïka congolais - qui se retrouve chaque lundi entre 6 et 7 heures du matin autour du Chef du Gouvernement et du gouverneur de la Banque Centrale pour délibérer sur des questions économiques majeures touchant à la marche du pays; le second prend l’Industrie, Petites et Moyennes entreprises. Si nombre de membres du CDC prennent d’assaut le secteur de l’économie et du commerce extérieur, la contestation anti-Kabila ne faiblit point, bien au contraire. Qui ignore envolées et diatribes anti-Kabila du Député (Kongo Central) Gilbert Kiakwana kia Kiziki ou du Sénateur (Province Orientale) Florentin Mokonda Bonza? Quant au ministre Rémy Musungayi Bampale, dès ses premiers jours au gouvernement, il prend le pari de défier son parti d’origine qui prononce aussitôt son exclusion.
Tant que Musungayi est ministre, il ne représente que lui-même, et personne d’autre, décrète l’ADR qui tente de le changer, sans y parvenir. Jusqu’au 7 décembre lorsque Elvis Mutiri wa Bashara le remplace mais au Tourisme. Si ce jour, Musungay regagne son domicile à Limete sans demander son reste, l’élu de la province Orientale Nemoyato fait valoir son droit au retour en récupérant son siège à l’Assemblée Nationale et retrouve les rangs de l’opposition. Même s’il se ferait bien prier de renouveler sa confiance à un CDC qui lui avait privé de son appui estimant qu’au sein du Gouvernement, il ne représentait que lui-même et qui lui a fait écourter une expérience que l’élu aurait bien voulu prolonger, qu’importe! Le secrétariat général en charge des partis politiques au ministère de l’Intérieur regorge de mille secrets: chaque élu, de l’opposition comme de la majorité, aurait en poche une feuille de papier: l’agrément de son propre parti politique qu’il aurait fait enregistrer et n’attendrait que la fin de la législature pour se libérer. La loi ne fait perdre son siège qu’à l’élu qui le signifie formellement. Elle protège le siège de celui qui se fait exclure du parti sur les listes duquel il a été élu. Les exemples sont légion. «Je reste membre sur papier même si je n’en ai plus l’âme», explique un élu. «Tout Député national qui quitte délibérément son parti politique durant la législature est réputé renoncer à son mandat parlementaire obtenu dans le cadre dudit parti politique (…). Il est remplacé par son premier suppléant» (art 85, règlement intérieur de l’Assemblée nationale). «Le suppléant qui quitte délibérément son parti politique durant la législature perd son droit à la suppléance. Dans ce cas (…), il est remplacé de plein droit par le 2ème suppléant. A défaut de suppléant, il est pourvu à la vacance créée par le Député (…) par l’organisation d’une élection partielle dans la circonscription électorale concernée dans un délai de soixante jours maximum, conformément à la loi électorale» (art. 86, text. cit.). T. Matotu n
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Matata nouvelle cuvée
a nouvelle équipe L Matata telle qu’elle ressort de l’ordonnance présidentielle rendue publique dans la nuit de vendredi 25 septembre au samedi 26 septembre 2015. Les entrants avec leur origine:
Vice-Premiers Ministre et Ministres: 1. Intérieur et Sécurité: évariste Boshab Mabudj. 2. PT&NTIC: Thomas Luhaka Losendjola. 3. Emploi, Travail et Prévoyance Sociale: Willy Makiashi. Ministres d’état: 4. Ministre du Budget: M. Michel Bongongo. 5. Décentralisation et Affaire Coutumière: Simon Banamuhere. Ministres: 6. Affaires étrangères et Coopération Internationale: Raymond Tshibanda Ntunga Mulongo. 7. Défense, Anciens combattants et Réinsertion: Crispin Atama Tabe Mogodi. 8. Garde des Sceaux et Droits Humains: Alexis Thambwe Mwamba. 9. Portefeuille: Mme Louise Munga. 10. Relations avec le Parlement: Tryphon Kin-kiey Mulumba. 11. Communication et Médias: Lambert Mende Omalanga. 12. EPSP et INC: Maker Mwangu Famba. 13. Plan et Révolution de la Modernité: Georges Wembi Loambo (Kasaï Oriental, Sankuru, NAD-Matenda). 14. Fonction Publique: Ishumbisha Mwepu (S-Kivu, Panader). 15. Infrastructures: Fridolin Kasweshi. 16. Finances: Henri Yav Muland. 17. économie Nationale: Modeste Bahati Lukwebo. 18. Environnement et Développement Durable: Robert Bokoro Bogesa (équateur, PDC). 19. Commerce: Mme Nefertiti Ngudianga Bayokisa. 20. Industrie: Germain Kambinga. 21. Agriculture, Pêche et élevage: émile Mota Ngongo Kan (Haut Lomami, UNAFED). 22. Affaires Foncières:
Gustave Boloko Nkeli (équateur, UCP). 23. Mines: Martin Kabwelulu. 24. Hydrocarbures: Aimé Ngoy Mukena. 25. énergie et Ressources Hydrauliques: Jeannot Matadi Nenga Gamanda. 26. Culture et des Arts: Banza Mukalay Nsungu. 27. Tourisme: Elvis Mutiri wa Bashala 28. Santé Publique: M. Félix Kabange Numbi. 29. ESU: Théophile Mbemba Fundu. 30. ETP: Jean Nengbangba. 31. Aménagement du Territoire, Urbanisme et Habitat: Omer Egwake. 32. Transports et Voies de Communication: Justin Kalumba Mwana Ngongo. 33. Recherche Scientifique et Technologique: Daniel Madimba Kalonji. 34. Femme, Famille et Enfant: Lucie Kimpele Aki Azwa (Province Orientale, ARC). 35. PME et Classe Moyenne: Bohongo Nkoy. 36. Développement Rural: Eugène Serufuli. 37. Jeunesse, Sports et Loisirs: Denis Kambayi Tshimbumbu (Kasaï, PPRD). 38. Affaires sociales: Mme Adèle Degbalase Kanda (équateur, AFDC). Vice-ministres: 38. Intérieur: Martine Bukasa Ntumba. 39. Défense nationale: René Nsibu. 40. Vice-ministre de la Justice et Droits Humains: Mboso Nkodia Mpuanga. 41. Budget: Ernestine Nyoka. 42. Coopération Internationale et Intégration Régionale: M. Franck Mwendi Malila. 43. Congolais de l’étranger: Antoine Boyamba. 44. Vice-ministre de l’énergie: Maguy Rwakabuba. 45. Finances: Albert Mpeti. 46. Plan: Franklin Tshamala Manyiku (Kasaï Oriental, Communicant Maj). 47. PTNTIC: M. Enoch Sebineza. 48. Transports et Voies de communication: Simplice Ilunga Monga (Katanga, ACO).
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Kabila frappe avant qu’il ne soit trop tard: tolérance zéro la une du soft |
C
e n’était pas la première fois. Cette fois, c’était certainement la fois de trop. Kabila a décidé de frapper un coup. Un grand coup. Un très grand coup. Provoquant des secousses et des vibrations après la déformation de la croûte de la cohésion de la majorité présidentielle voulue et décidée par le groupe dit de G-7 (Charles Mwando Nsimba, Pierre Lumbi Okongo, Olivier Kamitatu Etsu, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, José Endundo Bononge, Christophe Lutundula Apala Pen’Apala, Dany Banza Maloba, rédacteurs et signataires d’un énième mémo antiKabila datant du 14 septembre 2015). magnitude 9 à l’échelle de Richter. Jamais le pays et le monde n’avaient connu Kabila dans une telle vitesse d’exécution. Le pays et le monde ont assisté à un véritable déplacement de terrain de type tectonique, un tremblement de terre de magnitude 9 à l’échelle de Richter. Le Chef de l’état a frappé fort, très fort donnant lieu à un séisme majeur dévastant des zones à la ronde, provoquant des dommages partout. Le bilan est lourd: sept personnalités clé et symboliques «éjectées» de la majorité selon l’aveu de l’un d’eux qui tenait avec tout le groupe au grand complet une conférence de presse à l’auditorium du Kempinski Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa au lendemain de leur éviction. Ces personnalités: Pierre Lumbi Okongo, conseiller en matière de sécurité au sein du cabinet du Chef de l’état, originaire du Maniema, province dont est originaire le Président de la République de par sa mère Mama Sifa, chef du deuxième parti de la majorité avec 44 Députés dans son groupe parlementaire MSR et Alliés duquel certes il faut extraire 18 Alliés dont ceux appartenant aux ex-RCD-Goma avec à leur tête Eugène Serufuli Ngayabaseka, actuel ministre du Développement Rural. Gabriel Kyungu wa Kumwanza, chef de l’Unafec (Union des nationalistes et fédéralistes du Congo) qui pèse au Katanga mais
Jamais le pays et le monde n’avaient connu Joseph Kabila Kabange opérant avec une telle vitesse d’exécution. Drrvés. qui vient d’être desfédéralistes, qui vient idéologie politique. Bononge (équateur, l’issue d’une réunion titué à la tête de son de le «féliciter» pour à savoir, restaurer et Mbandaka, non élu extraordinaire samedi parti et dont 7 des 8 son «acte courageux». consolider la démocraen 2011) et l’ancien 19 septembre à Kindu Députés à l’Assemblée tie en République déprésident de l’Assemchargée d’examiner nationale ont renouvelé secousses mocratique du Congo», blée nationale MLC la situation politique leur adhésion au sein et vibrations. a déclaré son secrétaire Olivier Kamitatu Etsu du parti, la fédération de la majorité. Char«Ce n’est pas facile! général du parti, Léo(Bandundu, Kwilu, provinciale a rejoint le les Mwando Nsimba, C’est même courageux pold Kilembe Sessa. Bulungu), aujourd’hui bureau politique de la 1er vice-président de de laisser un poste Il faut ajouter l’ancien président de son parti majorité présidentielle. l’Assemblée nationale, aussi juteux, aussi imministre de l’EnviARC qui connaît néan- «Les actes ou les comlui aussi originaire du portant, que la première ronnement et ancien moins des défections portements individuels Katanga et chef de son vice-présidence de président de la FEC, dont celle de toutes les des membres des partis parti Unadef, Union na- l’Assemblée nationale patronat congolais, le fédérations de la propolitiques, soit-il, autotionale des démocrates et de se consacrer à son PDC José Endundo vince du Maniema. à rité morale du parti, LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1332 | PAGE 5.
n’entraînent pas nécessairement l’engagement du parti, lorsque les organes statutaires n’ont pas décidé quant à ce», a affirmé le vice-gouverneur ARC du Maniema, Jérôme Bikenge Musimbi. «Le mécanisme statutaire de l’ARC ne permet pas à Olivier Kamitatu d’agir comme il l’a fait: il a agi à titre personnel et par voie de conséquence, l’inter-fédération du Maniema et les 8 fédérations territoriales, nous disons non à la démarche d’Olivier et nous disons que nous demeurons derrière le chef de l’état et au sein de la MP», a-t-il poursuivi. Un autre camouflet, celui qui lui est infligé par le 2ème Vice-président ARC du Sénat, Mario Cardoso Losembe, province ex-Orientale, La Tshopo qui a invoqué les mêmes raisons que le vice-gouverneur du Maniema pour se désolidariser d’«une position unilatérale» de l’ancien ministre du Plan. L’éviction de ces têtes de file a connu des secousses et des vibrations dans les Institutions. Au sein du Gouvernement. Deux ministres MSR - le parti qui paraît à ce jour avoir suivi le plus fidèlement le mot d’ordre de son chef Pierre Lumbi Okongo - ont remis leur maroquin avec... dignité: Jean-Claude Kibala (Fonction Publique, ancien vice-gouverneur du Sud-Kivu), Dieudonné Bolengetenge Balela (Affaires Foncières, ancien questeur de l’Assemblée nationale, originaire de l’ex-province Orientale, La Tshopo, Isangi). Au Sénat c’est le rapporteur MSR Modeste Mutinga Mutuishayi (province ex-Kasï Occidental) qui a rendu son tablier qui doit encore cependant être entériné par la plénière,aux termes de la plénière. Tout comme l’autre rapporteur MSR à l’Assemblée nationale Norbert Eguma Ezadri, ex-province Orientale, Ituri, territoire Aru). La forte détermination des cadres du MSR à abandonner leurs postes quand certains dans d’autres partis préfèrent se désolidariser de leurs chefs est politiquement intéressante. C’est signe que le parti de l’ancien conseiller du Chef de l’état en matière de sécurité se tient prêt pour le combat final. T. Matotu n
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l’actu |
Stromae à Kinshasa le 10 octobre
I
l avait été contraint d’annuler une partie de sa tournée africaine en raison d’une mauvaise réaction à un traitement antipaludique. Stromae annonce que ses concerts à Kinshasa et à Kigali allaient avoir lieu le 10 octobre à Kinshasa, puis à Kigali, le 17 octobre. «Kinshasa, Kigali, je suis heureux d’annoncer que je viendrai clôturer ma tournée chez vous!», a écrit Stromae dans un message publié sur Facebook. Il y a peu, Stromae a été de nouveau contraint d’ annuler un concert aux états-Unis après avoir été victime d’un accident à Minneapolis (Minnesota). à 28 ans, le Belge à la silhouette interminable, aux vêtements bariolés et à la voix posée, est en train de devenir un phénomène. Pas seulement parce que son deuxième album, sorti mi-août, s’arrache comme des petits pains ; mais parce qu’il parvient à faire le pont entre les générations, réconciliant les amateurs de chanson avec ceux de hip-hop ou de musique électronique. Il y a peu, l’un de ses clips, Formidable, tourné en caméra cachée en plein centre de Bruxelles, a même créé l’événement: on y voyait un chanteur totalement ivre et en perdition, devant des passants qui l’avaient reconnu, mais ne venaient pas l’aider. Une troublante mise en scène de la notoriété, une réflexion miroir sur l’indifférence, et une chanson déchirante aux accents très bréliens... Dans la foulée, un autre titre, Papaoutai, est devenu un gros tube: en dépit d’un texte grave, le rythme aussi joyeux qu’entraînant a enflammé les dancefloors. Cela avait déjà été le cas en 2010, quand Alors on danse, tableau très sombre d’une société déshumanisée, mais ritournelle propre à faire se trémousser des milliers d’ados, s’était hissé en tête des ventes dans... dix-sept pays! Qui est donc ce garçon, dont le père rwandais a disparu dans le génocide rwandais de 1994, et qui a grandi dans un milieu modeste, élevé par une mère fonctionnaire, entre quatre frères et sœurs? Quatre ans après le succès mondial d’Alors on danse, vos deux derniers clips sont en train d’atteindre 50 millions de vues sur Internet... C’est à la fois rassurant et effrayant. Il y a quelques jours, à la fin d’une séance de dédicaces, je suis entré dans ma voiture et les gens se sont mis à taper sur
L’artiste musicien belge, de père rwandais tué dans le génocide de 1994, né à Bruxelles. DR.
les vitres... Le succès exagéré a quelque chose d’inhumain. Les connexions sur le Net ou les chiffres de ventes ne doivent pas tourner à l’obsession. J’ai eu ce souci au moment d’écrire le deuxième album; je me suis rendu compte que je calculais tout, pour essayer de plaire. J’ai dû cogner du poing sur ma table en me disant: «Avant le succès, tu avais des convictions, tu osais faire ta musique sans te demander si elle allait marcher ou pas. Cesse tes mauvais calculs et suis ton instinct». C’est après avoir passé des nuits à travailler, en terminant le lendemain épuisé et affamé, que j’ai recommencé à composer ce qui me plaisait vraiment. Pourquoi avoir fait croire que vous étiez ivre, dans le clip de Formidable, tourné en caméra cachée? Cet hiver, un type - un peu casse-pieds mais pas méchant - m’a filmé alors que j’étais assis dans ma voiture en train de manger, et il a posté la vidéo sur le Net. Les images ont eu un retentissement énorme en Belgique, jusqu’au journal télévisé. Le plus grave, c’est l’extrapolation qu’en ont faite certains journalistes avec des titres du genre: «Stromae agressé dans sa voiture»... Grotesque. Inconsciemment, je me suis dit: «Vous voulez de la chair fraîche, je vais vous en donner!» undefined Vous vouliez faire la leçon aux médias? Je voulais d’abord rappeler qu’en dépit de la notoriété, nous sommes humains. Tout le monde a droit à un moment de faiblesse. Après, je ne veux surtout pas donner de leçon à qui que ce soit, ou alors à moi autant qu’aux autres. Dans ce clip où j’apparais mal en point, seules deux personnes viennent m’aider, les autres regardent ou m’ignorent. C’est un beau panel de la société. Si j’avais été à la place des témoins, j’aurais sans doute oscillé entre les indifférents et les voyeurs. Vos textes racontent
une humanité un peu perdue... Certes, ils ne sont pas super joyeux, mais la tristesse et les pleurs font partie de nous. Je dirais même qu’ils nous rendent beaux. Idem pour les rides ou les cernes. Pourquoi les cacher ? Tous les couples connaissent des difficultés, des trahisons, des ruptures, des abandons, et c’est aussi ce qui fait leur valeur. Je ne l’ai compris que petit à petit. Au fond, je suis un ado attardé qui grandit en réalisant que ni sa maman, ni ses frères, ni ses potes, ni luimême ne sont parfaits. C’est dur à accepter, mais la réalité n’est pas aussi manichéenne que ce que j’avais imaginé. Pourtant, même si nous souffrons, nous sommes encore debout et nous avançons. Parfois même nous dansons. Je déteste m’entendre pleurnicher.
Votre histoire ne vous le permettrait pas? Je n’ai pas grandi dans la misère ! Mes deux grands frères ont connu le HLM, avec les seringues qui traînaient dans le parc en dessous. Pas moi. Ma mère ne voulait pas que ses trois autres enfants restent dehors, elle a réussi à s’acheter une petite maison avec un jardin, dans un quartier modeste mais pas dangereux de Bruxelles. Ma soeur, mon petit frère et moi-même, nous avons donc grandi dans le jardin. Si ce n’est pas une chance, je ne sais pas ce que c’est! Ma mère a toujours su où étaient ses priorités. Elle n’a jamais hésité à faire des prêts à la banque pour financer des voyages. Avec elle, je suis allé au Mali, au Rwanda, en Bolivie, au Pérou et un peu en Argentine - mais juste parce que le billet était moins cher en passant par Buenos Aires, d’où nous avons pris un bus et roulé soixantedouze heures jusqu’au Pérou... Les voyages m’ont beaucoup ouvert, ils m’ont aidé à dédramatiser, à mieux me situer, moi qui ne suis pas tout à fait blanc chez les Blancs, ni tout à fait noir chez les Noirs. Et à réaliser que des gens dans la pau-
vreté, la vraie, savent rester dignes. Tout cela, vous l’avez appris sans père... C’est compliqué pour moi d’en parler car je ne l’ai vu que quelques dizaines de fois. Il est parti très tôt et ne passait que de temps en temps. Je ne porte même pas son nom. En revanche l’une de ses soeurs, ma tante, est comme une deuxième mère pour moi. Et je suis très proche de certains de mes cousins, même s’il existe entre nous un chaînon manquant. C’est toute la complexité d’une famille : on croit toujours qu’on a la pire, mais non! Mon père était rwandais, il a disparu pendant le génocide quand j’avais 9 ans — je ne l’ai appris que plus tard. Même avant sa mort, je ne le connaissais que très peu. Alors, quand je lis dans des articles : « Il a perdu son père dans le génocide rwandais », je suis très mal à l’aise. Le génocide, je ne l’ai pas vécu ; j’étais en Belgique, je regardais la télévision comme tout le monde. La seule différence, c’était les coups de fils des tantines en pleurs au moment des informations... Mais un garçon comme Corneille a vécu les choses de beaucoup plus près. Et certains enfants, qui ont été élevés par leurs deux parents, ont sans doute beaucoup plus souffert que moi du décès de leur père. Ma vraie souffrance est que je ne saurai jamais qui il était vraiment. L’une de vos dernières chansons, Papaoutai, évoque l’absence du père. J’ai eu du mal à l’écrire. J’ai déchiré les premières versions car il y avait de la colère dedans ; c’était l’adolescent qui parlait. J’ai tendance à être moralisateur, et je déteste cela. C’est trop facile de condamner. Avant de juger, je veux voir ce que je vais faire de ma vie. Maintenant que mon père n’est plus là, à quoi bon l’interroger? J’ai donc réécrit la chanson, pour poser des questions d’adulte, plutôt que de formuler des reproches
d’ado. Et j’en ai pleuré. Donc oui, c’est douloureux. Au fond, ce sont les autres modèles familiaux qui m’ont perturbé. Si je vivais en autarcie, je dirais qu’une maman toute seule, ça fonctionne très bien! C’est à la maison que vous avez découvert la musique? Ma mère écoutait de la rumba, de la salsa, des disques de la Motown. Dans les fêtes familiales, j’entendais pas mal de musique africaine et du zouk. Mon frère aîné, lui, balançait entre le rap de Public Enemy et Mozart. D’ailleurs, la première fois que j’ai vu un concert avec des vrais musiciens, autour de mes 10 ans, c’était du Mozart et j’en ai eu des frissons ! A 12 ans, je me suis inscrit à un cours de solfège et de percussions... J’étais plus doué pour les percussions que pour le solfège ! Mais ça a développé mon oreille. Et le rap? J’ai commencé dans un internat assez chic où ma mère m’avait inscrit car j’avais échoué à l’école. Elle s’était saignée pour m’envoyer là-bas. J’y ai rencontré un type qui rappait, et je me suis rendu compte qu’avec un stylo et une feuille, je pouvais essayer moi aussi. J’ai donc commencé vers mes 16-17 ans, avec un rap très classique, sans déroger aux codes. J’ai d’abord formé un groupe, Suspicion, puis j’ai continué seul un moment. Vous étiez un adolescent révolté? Non, je n’ai jamais fait de grosse crise. En arrivant à l’internat, j’ai juste senti un peu le racisme... et j’ai découvert que moi aussi, j’étais raciste ! Je quittais un quartier hyper métissé pour un environnement où il n’y avait que des fils de bourgeois, avec des mèches bien mises comme les Beatles. Instinctivement, je détestais tous ces mecs. C’était de l’ignorance. C’est idiot de penser que les riches sont tous des cons... Je suis resté quatre ans dans cet internat, ça m’a remis les pendules à l’heure. Métissée, votre musi-
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que l’est aussi... J’y tiens. Même quand je faisais du rap, j’écoutais d’autres choses : de la chanson française avec Brel, Aznavour, Nougaro, Piaf. Le Buena Vista Social Club, aussi. Plus tard, j’ai commencé la musique électronique. Et j’ai voulu faire la symbiose des éléments que j’aimais chez les uns et les autres, pour tracer mon propre petit chemin. Quand tu casses des codes d’un genre, on te reproche de trahir ta famille musicale... Mais qui définit ces familles ? Il faut se calmer avec les querelles de chapelles. Ce n’est que de la musique après tout. Et ce sera toujours moins important que de faire du pain. La référence à Brel revient souvent vous concernant. C’est une personne âgée qui la première m’a fait la remarque, en entendant Alors on danse. Je n’y aurais jamais pensé. C’est un superbe compliment, mais c’est aussi le meilleur moyen d’être détesté ! Je comprendrais tout à fait que des fans de Brel, dont je suis, soient outrés par cette comparaison. Et même si je roule les r, ou si demain je devais faire une vraie carrière, je ne lui arriverais jamais à la cheville ! Disons qu’il faisait partie d’une école d’artistes - comme Aznavour, Piaf ou d’autres - qui incarnaient des personnages, et c’est aussi ce que j’essaie de faire. Stromae, c’est donc un personnage? De plus en plus. C’est plus sain pour mon cerveau. Même s’il y a des éléments personnels dans mes textes, je n’ai pas vécu tout ce que je raconte ! J’ai la grande chance d’exercer ma passion, mais je l’aborde comme un travail, que je réalise en équipe. J’ai formé une sorte de tribu : mon manager est un vieil ami, mon frère aîné travaille sur les photos, un autre de mes frères s’occupe de la direction artistique. Je collabore également avec des graphistes et une styliste pour mes vêtements. Quand je suis en représentation comme aujourd’hui, j’enfile mon uniforme et je vais travailler. Dans le privé, je m’habille beaucoup plus discrètement! L’image est très importante chez vous, très contrôlée. Après le bac, je suis entré dans une école de cinéma pour y apprendre le son, et j’y ai découvert l’image, la photo... J’ai compris que la musique n’était pas le seul moyen d’expression. Aujourd’hui, j’essaie d’associer chaque visuel à une thématique. J’aime ce
qui est simple à la lecture — et ce n’est pas forcément facile à faire. Est-ce contrôlé ? Sans doute. J’ai du mal à déléguer. Peut-être que la manière de fonctionner des chanteurs a changé : avant, on se concentrait sur la musique ou les textes. Aujourd’hui, on aborde les choses de façon plus globale. En tout cas, il me semblerait impensable de ne pas maîtriser les photos, les affiches, les clips, les vêtements...
C’est du marketing. Le marketing fait partie des démarches créatives, depuis toujours, et je n’aime pas qu’on le diabolise. On pourrait même dire que la singularité dans la musique relève du marketing. Dans AVF («Allez vous faire...!»), vous sous-entendez que les chanteurs sont aussi démagos que les politiciens... On pourrait y ajouter les journalistes. Le simple fait de s’adresser à un public qui dépasse le cercle privé donne forcément envie de le séduire, donc de le flatter. Même si on monte sur scène avec la plus grande des sincérités, reconnaissons que ce n’est pas très naturel. Quelle prétention aurais-je à penser que j’ai des choses à dire? Et pourtant je les dis... Tant que je reste conscient de ma mégalomanie, ça va. Si un jour je perds la tête, j’espère que mon entourage me le dira. Pourquoi, céder à ces sirènes de la mégalomanie? Sans doute pour attirer l’attention sur moi! Je dois en avoir besoin, sinon je ferais de la musique dans ma cave. J’aime que les chansons soient accessibles. La musique, c’est d’abord du groove et de l’émotion qui passent par des notes et des mots qui se fondent. Si c’est trop compliqué, ça devient inécoutable. Pour le groove, on dit souvent que l’anglais sonne mieux que le français... Ça m’exaspère! Non, l’anglais ne sonne pas mieux que le français, le néerlandais, le kinyarwanda ou le lingala. Le français est une richesse: c’est quand même la cinquième langue la plus parlée au monde! On défend une culture. C’est l’autre grande leçon de la génération Aznavour: elle n’avait pas besoin de l’anglais pour aller chanter dans le monde. Cesaria Evora non plus: elle ne parlait même pas le portugais, mais le créole, et cela ne l’a pas empêchée d’émouvoir les gens, moi le premier.
Valérie Lehoux n
médias |
Des MéDIAS LOCAUX DE CONNIVENCE Payés par une bande d’escrocs notoirement connus CABINET D’AVOCATS
MAÎTRES : MUNGUNZA, KIHANDA MUPAKA PAKOM Fleury MULONDO LUNKO NZUZI MAKENGO SOKI
COMMUNIQUE DE PRESSE
Depuis près de trois ans, le Ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba est l’objet d’harcèlement de la part d’un réseau d’escrocs composés soit disant des personnes de sa province, parlant des langues de sa province, se présentant comme des membres du clergé catholique de la province de Bandundu, disant venir en aide à des communautés rurales en déshérence au Mayombe, dans la province du Kongo Central où ils auraient travaillé des années auparavant.
Ce réseau qui comprend des expatriés indo-pakistanais et des complices congolais, sévit dans des milieux des dirigeants politiques et d’hommes d’affaires où il est connu. Il invoque diverses ambassades étrangères et des organismes internationaux installés dans notre pays et brandit de fausses cartes d’identité et de fausses cartes de service. La justice et la police congolaises sont saisies du dossier et les recherchent activement. Des membres de cette bande ont été mis en détention préventive et ont bénéficié de la liberté provisoire et le dossier suit son cours d’instruction normal. Ces derniers jours, d’autres membres de ce réseau criminel sont tombés dans les filets de la justice qui fait son travail. Des complices encore en liberté de cette bande paient des médias locaux de connivence pour travestir une vérité claire comme l’eau de roche.
Il ne peut s’agir que de pure distraction de personnes connues car la justice est activement engagée.
Fait à Kinshasa, le 25 septembre 2015. Me KIHANDA MUPAKA PACOM Me LUNKO NZUZI Paul Avocats conseils
Appel à candidatures Quatre expert(e)s juristes seniors
Mission d’élaboration des textes prioritaires pour la réforme de la Justice Kinshasa
Tenus du 27 avril au 2 mai 2015, les Etats Généraux de la Justice ont été sanctionnés par l’adoption de près de trois cent cinquante recommandations, dont celles appelant, à court terme, à l’élaboration de nouveaux textes juridiques et à la révision de textes en vigueur. Faisant suite à ces recommandations, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits Humains a recensé près de vingt-huit avant-projets de lois et d’actes réglementaires, à préparer pour les futures sessions ordinaires du Parlement à commencer par celle du 15 septembre au 15 décembre 2015. Le Ministère de la Justice et Droits humains cherche ainsi à constituer, avec l’appui de l’Ambassade de France dans le cadre de son projet Appui à la modernisation de l’état congolais (AMECO), une Mission d’élaboration des textes prioritaires pour la réforme de la Justice, qui sera dirigée par un Chef d’équipe, assisté de quatre juristes seniors. PROFIL RECHERCHE: Expérience requise: Le candidat démontrera qu’il/elle: ~ possède un diplôme universitaire en droit ainsi qu’un diplôme de troisième cycle en droit ou un titre équivalent;
~ a exercé, pendant quinze ans au moins, une profession juridique en qualité de magistrat, d’avocat ou de professeur d’université; ~ dispose d’une expérience pertinente en matière de légistique, ou d’élaboration de textes juridiques en qualité de membre de la Commission Permanente de Réforme du Droit Congolais, ou d’un cabinet politique au Parlement et/ou au Gouvernement; ~ a publié en matière de droit, en général, et en particulier en droit pénal, droit judiciaire ou droit pénitentiaire. Expérience souhaitée: Le candidat démontrera qu’il/elle: ~ dispose d’une expérience en matière de plaidoyer législatif ou politique; ~ peut travailler sous pression et respecte les délais; ~ a une maîtrise suffisante de l’outil informatique. Autres: ~ le candidat devra marquer son entière disponibilité pendant la période de rédaction, estimée à 3 mois; ~ le Ministère de la Justice et Droits humains est soucieux de respecter la parité. Les personnes intéressées peuvent envoyer leurs dossiers de candidature* à l’adresse suivante, avec le titre «Mission d’élaboration des textes
prioritaires»: Ministère de la Justice et Droits humains Secrétariat du Cabinet du Ministre Palais de Justice, 3ème niveau Kinshasa/Gombe + 243 997 968209 +243998372662 La rémunération proposée est d’un forfait de 4.000USD. Le dossier sera composé d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae (téléphone et e-mail compris). La date limite de dépôt des candidatures est fixée au lundi 28 septembre 2015 à 16H. *Si le/la candidat(e) est pré - sélectionné, il lui sera demandé de présenter ses diplômes ainsi que les attestations des services rendus. Seules vingt personnes présélectionnées seront contactées pour un entretien.
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projet de budget de l’état 2016 |
Le projet de budget de l’état pour 2016 en régression par rapport à 2015
L
e ministre d’état, ministre du Budget,
le professeur Michel Bongongo Ikoli Ndombo, a présenté au Conseil des ministres qui l’a adopté à sa réunion de vendredi 25 septembre un projet de budget de l’exercice 2016. Ce projet prévoit un niveau des recettes et des dépenses arrêté en équilibre à 8.437,4 milliards de FC, représentant 20,6% du PIB et un taux de régression de 0,7% par rapport à l’exercice 2015. S’il intègre les observations de la Troïka Stratégique, de la Commission économique, financière et reconstruction (éCOFIRE) et de la Commission interministérielle élargie du Gouvernement, ce projet de loi de finances a été élaboré dans un contexte caractérisé par la baisse des cours des principales matières premières d’exportation du pays et par l’organisation des élections ainsi que le découpage territorial. Le cours du cuivre est passé d’environ USD 7.000/ tonne début de 2014 à USD 5.000 en août 2015. Quant au baril du pétrole brut, il se situe à USD 47 en août 2015 contre USD 110 au début de l’année 2014. Sur les recettes des entreprises minières, le Congo s’attend en 2016 à une perte de USD 200 millions quand en 2015, les recettes pétrolières du pays se sont déjà dramatiquement effondrées passant de 35 millions/mois à 9 millions. Un régime drastique d’austérité menace le pays. Du coup, l’Etat annonce déjà la réduction de son train de vie. Ce projet de budget est ainsi buté à l’étroitesse des recettes publiques face à un niveau élevé des besoins pour la mise en œuvre des politiques publiques dont notamment celles en rapport avec les secteurs prioritaires,
les secteurs à lois de programmation et à grandes réformes ainsi que le fonctionnement des institutions de la République. Le niveau de ce budget représente plus ou moins la moitié des besoins de 15.402,4 milliards de FC exprimés par les services publics lors des conférences budgétaires. En raison de la contrainte budgétaire, les demandes de nouvelles structures telles que la Cour Constitutionnelle, le Conseil économique et Social, la Commission Nationale des Droits de l’Homme et autres ne sont pas totalement couvertes. Des efforts d’élargissement de l’assiette fiscale et de mise en œuvre des mesures fiscales et administratives préconisées par les Administrations financières sont impératifs pour la mobilisation effective des recettes projetées. Un accent particulier devra être mis sur la réduction au strict minimum des exonérations, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale par le renforcement du contrôle ainsi que la maîtrise des impôts réels. Au regard du niveau des recettes reprises dans le présent projet de Loi de finances, il est indispensable de trouver des sources alternatives de financement susceptibles de relever le niveau du budget 2016 en vue de répondre aux besoins réels exprimés par les services lors des conférences budgétaires. Dans ce cadre, il est recommandé d’œuvrer pour le vote et la promulgation du nouveau code minier. Les politiques publiques prioritaires retenues dans le présent projet de loi se réfèrent à celles projetées dans la Lettre d’Orientation Budgétaire et la Programmation Budgétaire des Actions du Gouvernement (PBAG). Ces politiques visent à soutenir la croissance économique et à intervenir efficacement dans les secteurs sociaux en vue de réduire la pauvreté. Cependant leur mise en œuvre risque de se buter à l’étroitesse des recettes. L’élaboration du budget a été également marquée par la révision de la nomenclature
milliards de FC.
Le ministre d’état, ministre du Budget, le professeur Michel Bongongo Ikoli Ndombo. De chaudes empoignades attendues au débat sur le projet du Budget de l’état pour 2016. DR.
TRANSFERTS ET INTERVENTIONS DE L’éTAT CODE NATURE 6
TRANSFERTS ET INTERVENTIONS DE L’ETAT
61
BUDGET 2014
BUDGET 2015
BUDGET 2016
VOTE (EN FC)
VOTE (EN FC)
PROJETE (EN FC)
1.822.557.425.272
1.833.835.144.286
2.1.2.068.519.189
Subventions
317.445.812.000
347.393.840.667
7.4720.862.000
62
Transferts
242.431.873.000
278.355.757.444
574.467.104.314
63
Interventions de l’Etat
1.207.353.055.272
1150.015.893.057
1456.341.520.965
64
Prestations sociales
55.326.685.000
58.070.253.118
36.539.031.910
Source: Ministère du Budget, Kinshasa, septembre 2015. budgétaire, en recettes et en dépenses, avec un impact sur le captage de l’information budgétaire, notamment en matière des ressources naturelles. Cette révision a impliqué la rationalisation des structures administratives, la prise en compte de la décentralisation, l’insertion de la classification programmatique pour la mise en œuvre des budgets-programmes à l’horizon 2018 et la mise à jour des natures économiques en assurant leur lien avec
le Plan Comptable de l’état et ce, en vue de faciliter notamment le reporting budgétaire. Ce projet s’inscrit dans l’optique de la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement (PAG). La structure des recettes permettra de capter l’apport des ressources naturelles dans le budget. Côté dépenses, la nouvelle nomenclature budgétaire a permis de rationaliser les structures administratives, d’intégrer la classification
programmatique pour la mise en œuvre des budgets-programmes à l’horizon 2018 et de mettre à jour les natures économiques en assurant leur lien avec le Plan Comptable de l’état. Elle prend également en compte la décentralisation telle que prônée par la Constitution. Le projet de Loi de l’exercice 2016 repose sur les principaux indicateurs et agrégats macroéconomiques ciaprès: w Taux de croissance du PIB: 9,0%. w Déflateur du PIB: 3,41%
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w Taux d’inflation moyen: 3,4 %. w Taux d’inflation fin période: 3,3%. w Taux de change moyen: 933,45 FC/ USD. w Taux de change fin période: 939,9 FC/ USD. w PIB Nominal : 41.027 milliards de FC. Le budget du pouvoir central de l’exercice 2016 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 8.437,4 milliards de FC, soit 20,6% du PIB et un taux de régression de 0,7% par rapport à la loi de finances de 2015 arrêtée à 8.496,3
Recettes. Les recettes de l’ordre de 8.437,4 milliards de FC sont constituées des recettes du budget général évaluées à 7.205,1 milliards de FC, des recettes des budgets annexes projetées à 830,4 milliards de FC et des recettes des comptes spéciaux chiffrées à 401,9 milliards de FC. Les recettes du budget général comprennent les recettes internes de l’ordre de 5.791,2 milliards de FC et les recettes extérieures de 1.413,9 milliards de FC, représentant respectivement 80,4% et 19,6% du budget général. Les recettes internes contiennent les recettes courantes d’un import de 5.697,9 milliards de FC et les recettes exceptionnelles estimées à 93,3 milliards de FC. Les recettes courantes sont réparties de la manière suivante: w Recettes des douanes et accises: 2.576,1 milliards de FC contre 2.579,3 milliards de FC de l’exercice 2015, soit 0,1% de régression due à la baisse des accises intérieures, suite à l’amenuisement des activités tabacicoles et des droits des douanes, consécutif à la suppression des barrières douanières dans le cadre du COMESA. w Recettes des impôts: 2.246,1 milliards de FC contre 2.374,8 milliards de FC en 2015, soit 5,4% de régression due notamment à la baisse des cours des principaux produits d’exportation du pays et au faible niveau de l’impôt sur les bénéfices et profits des entreprises de petite taille. w Recettes non fiscales encadrées par la DGRAD: 699,9 milliards de FC contre 622,5 milliards de FC en 2015, soit 12,4% d’accroissement provenant essentiellement de la vente des licences de télécommunication et des effets d’entraînement de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, notamment au titre de pas de porte; w Recettes des pétroliers producteurs: (suite en page 9).
mon porte-monnaie |
Le projet de budget approuve 8 milliards mais les besoins exprimés dépassent les 15 milliards
(suite de la page 8).
175,8 milliards de FC contre 427,5 milliards de FC en 2015, soit une régression de 58,90/0 due essentiellement à la baisse des cours du baril passant de 100 USD prévisionnel à moins de 50 USD sur le marché international. Les recettes exceptionnelles évaluées à 93,3 milliards de FC proviennent du produit des emprunts intérieurs à lever sur le marché interne pour le financement des investissements dans les secteurs porteurs de croissance. Les recettes extérieures se chiffrent à 1.413,9 milliards de FC contre 1.582,0 milliards de FC en 2015, soit un taux de régression de 10,6%. Elles sont constituées de: w Recettes d’appuis budgétaires chiffrées à 38,1 milliards de FC comprenant une enveloppe de 30,4 milliards de FC au titre d’allègement issu du Contrat de Désendettement et de Développement, conclu avec la France pour financer notamment le secteur de l’éducation et 7,7 milliards de FC provenant de l’Espagne pour le projet de lutte contre le paludisme. w Recettes de financement des investissements d’un import de 1.375,8 milliards de FC comprenant les dons projets de l’ordre de 606,2 milliards de FC attendus des bailleurs bi et multilatéraux et les emprunts projets de 769,6 milliards de FC, constitués essentiellement des emprunts obligataires de 653,4 milliards de FC à contracter par le Gouvernement sur le marché financier international pour le financement des projets des secteurs porteurs de croissance et d’une enveloppe de 100,0 milliards de FC attendus du partenariat conclu entre le Gouvernement et le consortium Huawei, pour l’informatisation et la télécommunication des administrations financières ainsi que la construction des hôpitaux généraux de référence, des centres de santé et des écoles techniques et professionnelles. w Les recettes des
SYNTHèSE DU projet de BUDGET 2016
N°
RECETTES
A
BUDGET GENERAL
1
BUDGET 2014
BUDGET 2016
PROJET DU BUDGET 2016
VOTE EN FRC
VOTE EN FRC
PROJET EN FRC
nouvelle nomenclature budgétaire.
7 449 004 345 919
7 686 218 963 428
7 206 097 792 274
RECETTES INTERNES
5480395169919
6004 190458794
5791241037084
2
RECETTES EXTERNES
1 968609 176000
1 582028504 634
1 413856 755 190
B
BUDGETS ANNEXES
516429 916 000
636021 391 940
830367234 210
C
COMPTES SPECIAUX
307999348 000
376109612016
401946 634 994
8273433 608 919
8496 349 867 384
8437401 561 478
RECETTES TOTALES N°
DEPENSES
BUDGET 2014
BUDGET 2016
PROJET DU BUDGET 2016
VOTE EN FRC
VOTE EN FRC
PROJET EN FRC
A
BUDGET GENERAL
7449004 345 919
7686 218 963 428
7206097792274
1
DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL
258 382 619000
236 806 650 000
197 111 720000
2
FRAIS FINANCIERS
110685 171 000
104 494 876 000
104 532 406 000
3
DEPENSES DE PERSONNEL
1 707597426298
1 960 684 885 873
2 139 214 027 924
4
BIENS ET MATERIELS
249747663 241
268 227155 776
222 730 004 515
5
DEPENSES DE PRESTATIONS
453 097 413128
413282261199
387758 432 070
6
TRANSFERTS ET INTERVENTIONS DE L’ETAT
1822557425 272
1833 835 744 286
2142068 519189
7
EQUIPEMENTS
1 646 990 863 900
1 669 199 557 619
1 367470751 563
8
CONSTRUCTIONS, REFECTIONS, REHABILITATIONS
1199 945 764 080
1099687832675
644 211931013
B
BUDGETS ANNEXES
616429 916 000
636021 391 940
830 367 234 210
C
COMPTES SPECIAUX
307 999 348 000
376109 612 016
401 946 634 994
DEPENSES TOTALES
8273433 608 919
8496 349 867 384
8437401 561 478
0
0
0
SOLDE
budgets annexes se chiffrent à 830,4 milliards de FC contre 535,0 milliards de FC en 2015, soit un taux d’accroissement de 55,2%. Elles concernent les recettes des universités et instituts supérieurs ainsi que des hôpitaux généraux de référence. Les recettes des comptes spéciaux estimées à 401,9 milliards de FC contre 375,1 milliards de FC en 2015, soit un taux d’accroissement de 7,20/0. Elles se rapportent aux comptes d’affectation spéciale répertoriés à ce jour. Dépenses. Les dépenses projetées pour l’exercice 2016 se chiffrent à 8.437,4 milliards de FC contre 8.496,3 milliards de FC de l’exercice 2015, soit une régression de 0,7%. Elles sont réparties en budget général, budgets annexes et comptes spéciaux en équilibre avec les recettes correspondantes. Les dépenses du budget général sont ventilées par nature économique
Source: Ministère du Budget, Kinshasa, septembre 2015. de la manière suivante: w Dette publique en capital: 197,1 milliards de FC, représentant 2,7% des dépenses du budget général et un taux de régression de 16,8% par rapport à son niveau de 2015 situé à 236,8 milliards de FC. Ce montant servira au remboursement de la dette extérieure et d’une fraction de la dette intérieure. w Frais financiers: chiffrés à 104,5 milliards de FC comme en 2015, soit 1,5% des dépenses du budget général, destinés au paiement des intérêts sur la dette extérieure, des commissions bancaires et de la créance titrisée de la Banque Centrale du Congo. w Dépenses de personnel: estimées à 2.139,2 milliards de FC, soit 29,7% des dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 9,1% par rapport à leur niveau de l’exercice 2015 situé à 1.960,7 milliards de FC. En sus de l’impact de
la poursuite de la rationalisation des rémunérations, ce montant couvrira la mécanisation des non payés dans les secteurs prioritaires ainsi que les nouvelles actions salariales liées à la mise en œuvre des lois de programmation de la Police et des FARDC. w Biens et matériels: 222,7 milliards de FC, soit 3,1% des dépenses du budget général et un taux de régression de 17,0% par rapport à leur niveau de 2015 situé à 268,2 milliards de FC, justifiée par la contrainte budgétaire. w Dépenses de prestations: 387,8 milliards de FC, soit 5,4% des dépenses du - budget général et un taux de régression de 6,2% par rapport à leur niveau de 2015 situé à 413,3 milliards de FC, justifiée par la contrainte budgétaire. w Transferts et interventions de l’Etat: chiffrés à 2.142,1 milliards de FC, soit 29,70/0 des dépenses du budget général et un taux d’accroissement de 16,8% par rapport
à leur niveau de 2015 de l’ordre de 1.833,8 milliards de FC, justifié par l’impact des opérations électorales et la prise en compte des besoins de fonctionnement des nouvelles provinces; w équipements: 1.367,5 milliards de FC, soit 19,0% des dépenses du budget général et un taux de régression de 18,1% par rapport à l’enveloppe retenue en 2015 chiffrée à 1.669,2 milliards de FC, justifié par le reclassement de certaines natures économiques au regard de la nouvelle nomenclature budgétaire. w Construction, réfection, réhabilitation, addition d’ouvrage et d’édifice, acquisition immobilière: 644,2 milliards de FC, soit 8,9% des dépenses et un taux de régression de 40,7% par rapport à l’enveloppe retenue en 2015 chiffrée à 1.087,2 milliards de FC, justifié par le reclassement des natures économiques par rapport à la
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EXéCUTION du Budget à FIN JUIN 2015. Au cours du premier semestre 2015, les recettes ont été mobilisées à hauteur de 2.866,9 milliards de FC contre les dépenses exécutées de l’ordre de 2.598,9 milliards de FC, soit un solde positif de 267,9 milliards de FC. Réalisation des recettes à fin juin 2015. Les recettes globales de 2.866,9 milliards de FC mobilisées à fin juin 2015 renseignent un taux de réalisation de 67,5% par rapport aux prévisions linéaires de l’ordre de 4.248,2 milliards de FC. Ces recettes sont constituées des réalisations au titre du Budget général de 2.472,7 milliards de FC (65,2% de réalisation), des budgets annexes de 248,1 milliards de FC (92,8% de réalisation) et des Comptes spéciaux de 146,0 milliards de FC (77,9% de réalisation). Au titre de budget général, les recettes courantes se sont situées à 2.280,3 milliards de FC réparties comme suit: w Recettes des douanes et accises: 942,4 milliards de FC (73,1% de réalisation); w Recettes des impôts: 949,4 milliards de FC (80,0% de réalisation); w Recettes non fiscales (DGRAD): 304,3 milliards de FC (97,7% de réalisation); w Recettes des pétroliers producteurs: 84,3 milliards de FC (39,4% de réalisation). Les recettes extérieures réalisées à fin juin renseignent les statistiques de l’ordre de 192,4 milliards de FC, soit un taux de réalisation de 24,3%. Exécution des dépenses à fin juin 2015. Les dépenses globales exécutées à fin juin 2015 se chiffrent à 2.598,9 milliards de FC, contre une prévision linéaire de 4.248,2 milliards de FC, soit un taux d’exécution de 61,2010. Ce montant est ventilé comme suit: w Budget général : 2.204,8 milliards de FC; w Budgets annexes: 248,1 milliards de FC; w Comptes spéciaux: 146,0 milliards de FC. S’agissant du Bud-
get général, le niveau d’exécution par rubrique budgétaire se présente de la manière suivante: w Dette publique: 88,2 milliards de FC, soit 74,5% d’exécution; w Frais financiers: 53,6 milliards de FC, soit une exécution de 102,6% ; w Dépenses de personnel: 862,8 milliards de FC, soit un taux d’exécution de 94,7%; w Biens, matériels et prestations: 54,5% d’exécution, soit 306,9 milliards de FC dont 118,4 milliards de FC pour les institutions (69,3010)1 166,5 milliards de FC pour les ministères (50,1%), 12,0 milliards de FC pour les charges communes (25,40/0), 7,9 milliards de FC pour le financement des réformes (99,10/0), 2,0 milliards de FC pour la subvention aux services déconcentrés (50,0%); w Transferts et subventions: 84,70/0 d’exécution, soit 560,9 milliards de FC, dont 375,8 milliards de FC de TVA remboursable (118,9%); w Investissements: 21,1% d’exécution, soit 292,6 milliards de FC dont 57,4 milliards de FC des projets du Gouvernement central (102,0%), 22,5 milliards de FC de la contrepartie (75,10/0), 40,8 milliards de FC des projets des provinces (7,4%) et 171,9 milliards de FC des ressources extérieures (23,0%); w Dépenses exceptionnelles: 39,7 milliards de FC, soit 38,9%; Les budgets annexes et comptes spéciaux se chiffrent respectivement à 248,1 milliards de FC et 146,0 milliards de FC. Perspectives à fin décembre 2015. Perspective des recettes. Les recettes pourront atteindre 5.749,8 milliards de FC dont 4.566,7 milliards de FC des recettes courantes réparties comme suit: w DGDA : 1.893,7 milliards de FC, soit 73,4%; w DGI: 1.898,8 milliards de FC, soit 80,0%; w DGRAD: 605,6 milliards de FC, soit 97,3010; w Pétroliers producteurs: 168,6 milliards de FC, soit 39,4%. Ainsi, les réalisations (suite en page 10).
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Nos recettes pétrolières se sont dramatiquement effondrées de 35 millions/mois à 9 millions SYNTHèSE DES RECETTES DU BUDGET GéNéRAL
(suite de la page 9).
probables des recettes courantes à fin décembre 2015 pourront se situer à 4.566,7 milliards de FC, en deçà de l’objectif budgétaire fixé à 6.004,2 milliards de FC, soit une moinsvalue de 1.437,5 milliards de FC. Perspective des dépenses. Par rapport aux prévisions, l’exécution probable des dépenses à fin 2015 par grande rubrique budgétaire se présente comme suit: w Dette publique: 176,4 milliards de FC, soit 74,5%; w Frais financiers: 107,2 milliards de FC, soit 102,6%; w Dépenses de personnel: 1.976,7 milliards de FC, soit 108,5 %; w Biens, matériels et prestations: 613,9 milliards de FC, soit 54,5% dont 236,8 milliards de FC pour les institutions et 348,9 milliards de FC pour les ministères; w Transferts et subventions: 1.121,9 milliards de FC, soit 84,7%, dont 751,5 milliards de FC de TVA remboursable; w Investissements: 585,3 milliards de FC, soit 21,1%, dont 114,7 milliards de FC des projets du Gouvernement central, 45,1 milliards de FC de la contrepartie, 81,7 milliards de FC des projets des provinces et 343,8 milliards de FC des ressources extérieures; w Dépenses exceptionnelles: 79,3 milliards de FC, soit 38,9%; w Budgets annexes et comptes spéciaux: 496,2 milliards de FC et 292,1 milliards de FC respectivement. DU PROJET DE LOI DE FINANCES 2016. En raison de l’importance des besoins des services chiffrés à plus de 15.402,4 milliards de FC à l’issue des conférences budgétaires par rapport au niveau projeté des recettes de l’ordre de 8.437,4 milliards de FC, des ajustements ont été opérés pour établir l’équilibre du budget et ce, conformément aux prescrits de l’article 14 de la Loi relative aux finances publiques (LOFIP). Ainsi, le projet de Loi de finances 2016 est arrêté en équilibre en recettes et en dépenses, à 8.437,4 milliards de
N° A 1
1.1.
1.2. 1.3.
RECETTES RECETTES INTERNES
RECETTES COURANTES Recettes des Douanes et Accises
Recettes des Impôts
Recettes non Fiscales
1.3.1.
DGRAD
1.3.2.
AUTRES
1.4.
Recettes de Pétroliers Producteurs
1.4.1.
DGI
1.4.2.
DGRAD
II
RECETTES EXCEPTIONNELLES
2.1.
Dons et legs intérieurs courants
2.2.
Dons et legs intérieurs projets
2.3.
Remboursements prêts et avances
2.4. B 1
1.1
Produits des emprunts intérieurs RECETTES EXTERIEURES
5480 395169 919 2 456 599 330 291
1 958 643 743 484 . 654 717 096 144 565977985144 88 739111000
VOTE (EN FC)
6004190 458 794
PROJETE (EN FC)
6791 241 037084
8004190 458 794
5697 896 037 084
2 579 343 267 599
2 576 105 441 516
2374764 594 071
622 544 376 946 622544376946
2246 117 850 421
699909 727288 699909727288 0
410435 000 000
427538 220 178
175 763 017 859
240 914 332 000
243033 098 885 0
96 619485 736
93 345 000 000
0
0
0
0
0
93 345 000 000
169520668000 0
184505121293
79143532123
1 413866 755 190
197 373 288 000
50 985 200 233
38 064 350 633
40 373 288 000
50 985 200 233
1 771 235 888 000
1 631 043 304 401
1 375 792 404 667
Dons Projets
1587193 316 000
1531043304 401
606 238 092 310
RECETTES TOTALES
7449004 345 919
7586218963 428
7205097792274
Recettes Extérieures d’Appuis Budgétaires
Dons Budgétaires
II
Recettes Extérieures de Financement désinvestissements
2.2.
6480 396169 919
BUDGET 2016
1 682 028 504 634
Ressources PPTE
2.1.
EXECUTE (EN FC)
BUDGET 2015
1 968 609176 000
1.1
1.2.
BUDGET 2014
Ressources IADM
Emprunts Projets
FC représentant 20,6% du PIB. Niveau des recettes. Les recettes attendues pour l’exercice 2016 se chiffrent à 8.437,4 milliards de FC contre 8.496,3 milliards de FC en 2015, soit un taux régression de 0,7 %. Elles sont réparties de la manière suivante: w Recettes du Budget général : 7.205,1 milliards de FC; w Recettes des Budgets annexes : 830,4 milliards de FC; w Recettes des Comptes spéciaux: 401,9 milliards de FC. Recettes du budget général. Ces recettes d’un niveau de 7.205,1 milliards de FC comprennent les recettes internes de l’ordre de 5.791,2 milliards de FC et les recettes extérieures de 1.413,9 milliards de FC, représentant respectivement 80,4% et 19,6010 du budget général. w Recettes internes Pour l’exercice 2016, les recettes internes chiffrées à 5.791,2
milliards de FC se rapportent aux recettes courantes de l’ordre de 5.697,9 milliards de FC et aux recettes exceptionnelles au titre d’emprunts de l’ordre de 93,3 milliards de FC. w Les recettes courantes enregistrent un taux de régression de 5,1% par rapport à leur niveau de 2015 chiffrées à 6.004,2 milliards de FC. Elles sont réparties, par grande nature, de la manière ci-après: w Recettes des douanes et accises: 2.576,1 milliards de FC contre 2.579,3 milliards de FC en 2015, soit 0,1% de régression due: - à la baisse des accises intérieures suite à la fermeture de la BAT Congo et à celle des activités tabacicoles à l’est du pays; - à la baisse des droits de douane consécutive à la suppression des barrières douanières inhérente à la mise en œuvre attendue de l’Accord de libreéchange du COMESA, et à l’application de la Loi relative à la suppression des droits de sortie sur les produits
157 000 000 000
184 042 572 000
7657645 337
30 406 705 296
769554 312 247
Source: Ministère du Budget, Kinshasa, septembre 2015.
agricoles. w Recettes des impôts: 2.246,1 milliards de FC contre 2.374,8 milliards de FC en 2015, soit 5,4% de régression due: - à la baisse sensible des cours des principaux produits d’exportation, notamment celui du cuivre qui passe d’environ 7.000 USD à 5.000 USD la tonne; - au faible niveau de l’impôt sur les bénéfices et profits (IBP) des entreprises de petite taille; - au non recouvrement de l’impôt professionnel sur les revenus (IPR) des membres de certaines institutions politiques nationales et provinciales ainsi que des entreprises du Portefeuille.
nouvelle loi sur les hydrocarbures, au titre de bonus de signature; . Recettes des pétroliers producteurs: 175,8 milliards de FC contre 427,5 milliards de FC en 2015, soit une régression de 58,9% due essentiellement à la baisse des cours du baril passant de 110 USD prévisionnel à 47 USD sur le marché international. - Les recettes exceptionnelles sont constituées du produit des emprunts intérieurs de l’ordre de 93,3 milliards de FC inscrits au titre d’emprunt obligataire à lever sur le marché interne pour le financement des investissements dans les secteurs porteurs de croissance.
w Recettes non fiscales encadrées par la DGRAD : 699,9 milliards de FC contre 622,5 milliards de FC en 2015, soit 12,4% d’accroissement dû notamment à la vente de deux licences fibre optique et d’une licence 4G (76,6 milliards de FC) et aux effets d’entraînement de la
Recettes extérieures. Ces recettes se chiffrent à 1.413,9 milliards de FC contre 1.582,0 milliards de FC en 2015, soit un taux de régression de 10,6%. Elles sont réparties en: - Recettes d’appuis budgétaires: 38,1 milliards de FC comprenant un montant de 30,4 milliards de FC au
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titre d’allègement issu du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) avec la France pour financer notamment le secteur de l’éducation et de 7,7 milliards de FC provenant de l’Espagne pour le projet de lutte contre le paludisme; - Recettes de financement des investissements: un montant de 1.375,8 milliards de FC constitué de 606,2 milliards de FC des dons projets provenant des bailleurs bi et multilatéraux et 769,6 milliards de FC des emprunts projets comprenant notamment: - une enveloppe de 653,4 milliards de FC au titre d’emprunts obligataires à contracter par le Gouvernement sur le marché financier international pour le financement des projets des secteurs porteurs de croissance; w une tranche annuelle de 100,0 milliards de FC provenant du partenariat conclu entre le Gouvernement et le consortium Huawei (Huawei, Eximbank et Argisol) pour l’informatisation et la
télécommunication des Administrations financières ainsi que pour la construction des hôpitaux généraux de référence, des centres de santé et des écoles techniques et professionnelles. Recettes des budgets annexes. Suivant les statistiques disponibles, ces recettes liées aux universités, instituts supérieurs et hôpitaux généraux de référence vont atteindre 830,4 milliards de FC en 2016 contre 535,0 milliards de FC en 2015, soit un taux d’accroissement de 55,2%, dû à l’amélioration des méthodes de collecte de l’information dans ce domaine.
Recettes des comptes spéciaux. Les recettes des comptes spéciaux se chiffrent à 401,9 milliards de FC contre 375,1 milliards de FC en 2015, soit un taux d’accroissement de 7,2%. Elles se rapportent aux comptes d’affectation spéciale: Fonds National d’Entretien Routier, Fonds de Promotion de l’Industrie, Régies des Voies Aériennes pour le Go-pass, Fonds de Promotion de l’Education Nationale, Fonds Spécial de Développement, Fonds de Promotion Culturelle, Fonds de contrepartie, Fonds Forestier National, Office de Promotion des Petites et Moyennes Entreprises Congolaises. Niveau des dépenses Les dépenses projetées pour 2016 se chiffrent à 8.437,4 milliards de FC contre 8.496,3 milliards de FC en 2015, soit une régression de 0,7%. Elles sont réparties en budget général, budgets annexes et comptes spéciaux, en équilibre avec les recettes correspondantes. Dépenses du budget général Dette publique et frais financiers: 301,6 milliards de FC contre 341,3 milliards de FC en 2015, soit un taux de régression de 11,6%. Outre le remboursement de la dette extérieure et des frais financiers y relatifs, ce montant sera affecté au remboursement d’une fraction de la dette intérieure et de la créance titrisée de la BCC (56,3 milliards de FC); (suite en page 11).
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Sur les recettes minières, le Congo s’attend en 2016 à une perte de USD 200 millions (suite de la page 10).
b) Rémunérations: 2.021,9 milliards de FC contre 1.821,6 milliards de FC en 2015, soit un taux d’accroissement de 11,0%. Le montant projeté comprend notamment: Une enveloppe probable à fin décembre 2015 de l’ordre de 1.976,7 milliards de FC (soit une moyenne mensuelle de 164,7 milliards de FC); - L’impact de la poursuite de la rationalisation des rémunérations de l’ordre de 32,6 milliards de FC tant au niveau de l’Administration publique que de la Police et des FARDC; - L’impact de la mécanisation des non payés des secteurs de la Santé et de l’Enseignement Primaire, Secondaire, Technique et Professionnel d’un import de 4,2 milliards de FC ; - L’impact du recrutement au sein de la Police et des FARDC d’un montant de 1,2 milliards de FC ; - L’impact des nouvelles mesures liées à la prise en compte du Comité National des Droits de l’Homme pour un montant de 1,4 milliards de FC et à la motivation des services de l’Etat chargés notamment du contrôle financier et de la mobilisation des ressources à concurrence de 5,8 milliards de FC. Fonctionnement: 982,5 milliards de FC contre 1.125,9 milliards de FC en 2015, soit un taux de régression de 12,7% justifié par la contrainte budgétaire et l’impact de la mesure sur la réduction du train de vie des institutions politiques et des différentes structures de l’état. L’application de cette mesure réduit le fonctionnement des institutions de 341,8 milliards de FC en 2015 à 266,3 milliards de FC en 2016, soit un taux de régression de 22,10/0. Le fonctionnement des ministères passe de 664,9 milliards de FC à 612,7 milliards de FC, soit un taux de régression de 7,7%. Une attention particulière a été accordée aux crédits de fonctionnement des secteurs sociaux (Santé, Enseignement Primaire et Secondaire, Enseignement Technique et Professionnel, Agriculture, Développement rural, etc.).
Outre la réforme des finances publiques et de l’Administration publique, l’enveloppe
du financement des réformes chiffrée à 16,0 milliards de FC prend en compte le crédit de
l’ordre de 9,0 milliards de FC destinés à la restauration du capital humain et à la prépara-
tion de la relève au sein de l’Administration publique. Le fonctionnement des
DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL CODE
NATURE
1
DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL
11 12
BUDGET 2014
BUDGET 2015
BUDGET 2015
EXECUTE (EN FC)
VOTE (EN FC)
PROJETE (EN FC)
258.382.619.000
236.806.650.000
197.111.720.000
Dette intérieure
80.000.000.000
85.000.000.000
50.000.000.000
Dette extérieure
178.382.619.000
151.806.650.000
147.111.720000
FRAIS FINANCIERS CODE
NATURE
2
FRAIS FINANCIERS
21 22
BUDGET 2014
BUDGET 2015
BUDGET 2015
EXECUTE (EN FC)
VOTE (EN FC)
PROJETE (EN FC)
110.685.111.000
104.494.876.000
104.532.406.000
Intérêts sur la dette
83.928.245.000
77.137.950.000
87.356.926.000
Autres frais financiers
26.756.926.000
26.756.926.000
17.175.480.000
DEPENSES DE PERSONNEL CODE
NATURE
BUDGET 2014
BUDGET 2016
BUDGET 2016
EXECUTE (EN FC)
VOTE (EN FC)
PROJETE (EN FC)
3
DEPENSES DE PERSONNEL
1.707.597.426.298
1.960.684.885.873
2.139.214.027.924
31
Traitement de base du personnel
1.105.773.273.000
1.301.016872253
1.344.910.184.224
32
Dépenses accessoires de personnel
601.824.153.298
659.668.013.620
794.303.843.700
BIENS ET MATERIELS BUDGET 2014
BUDGET 2016
BUDGET 2016
EXECUTE (EN FC)
VOTE (EN FC)
PROJETE (EN FC)
CODE
NATURE
4
BIENS ET MATERIELS
249.747.663.241
268.227.155.776
222.730.004.515
41
Fournitures el petits matériels
203.776.298.000
214.321.907.306
178.576.030.136
42
Matériaux de Construction, de Quincaillerie et Pièces de rechange pour équipements
13.952.793.000
14.421.105.333
14.251.689.284
44
Produits chimiques, fournitures énergétiques et semences
11.927.300.661
13.216.086.161
14.098.549.251
45
Textiles, insignes et habillement
20.091.271.580
26.268.056.976
15.803.735.844
DéPENSES DE PRESTATIONS CODE
NATURE
BUDGET 2014
BUDGET 2010
BUDGET 2016
VOTE (EN FC)
VOTE (EN FC)
PROJETE (EN FC)
5
DEPENSES DE PRESTATIONS
453097413128
413282261199
387758 432 070
51
Dépenses de Base
99 329 728 143
77 787 119 004
82 320 651 454
52
Publicité, Impression, Reproduction, Reliure et Conservation
14 255 807 000
14 142821 000
12 851 554 726
53
Dépenses de Transport
61623981 280’
61653644 745
53701615963
54
Location Immobilière, d’Equipements et de Marériels
12 275 112 400
9 652 662 584
15 368 389 790
55
Entretien et Réparations de Matériels et d’Equipements
13660 445 000
13642224800
15003101 953
56
Soins Vétérinaires et de Protection de l’Environnement
23 554 000
23 554 000
283 926 750
57
Entretien, Décoration et Réparation d’ouvrages et édifices
1 758 219 000
3994 570 000
5 577 651 970
58
Autres Services
250 170566305
232385665066
202651 539464
Source: Ministère du Budget, Kinshasa, septembre 2015. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1332 | PAGE 11.
services déconcentrés passe de 8,1 à 9,5 milliards de FC, tandis que les charges communes ont été ramenées de 95,0 à 78,0 milliards de FC. Ce montant intègre une enveloppe de 3,0 milliards de FC au titre de frais d’assurance des véhicules de l’état; Transferts et subventions: 1.330,9 milliards de FC contre 1.325,1 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 0,4% justifié comme suit - Rétrocession aux régies financières: 238,3 milliards de FC, soit 14,4% de régression par rapport à 2015 (278,4 milliards de FC); - Transferts aux provinces et ETD au titre de fonctionnement: 320,7 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 32,7% par rapport à 2015 (241,7 milliards de FC), prenant en compte les besoins de fonctionnement des nouvelles provinces; - Interventions économiques: 159,8 milliards de FC incluant un montant de 77,5 milliards de FC pour garantir le stock de sécurité émargeant dans la structure des prix des produits pétroliers ainsi que les actions liées au Fonds d’appui aux PME et à l’OPEC, à la caisse de retraite des fonctionnaires, au financement de la consultance par le COPIREP, à l’appui à la Maison de la femme, au Fonds sur la consolidation du secteur forestier, à la mise en place de l’organe de gestion de la télévision numérique terrestre et à la relance de la Foire internationale de Kinshasa; - Subvention aux organismes auxiliaires et services ex-BPO (75,0 milliards de FC) et Bourse d’études (1,0 milliard de FC): ces deux rubriques ont subi des coupes par rapport à la contrainte budgétaire. Un effort est en cours pour la rationalisation des budgets annexes et des organismes auxiliaires; - TVA remboursable: 536,2 milliards de FC, soit un taux de régression de 15,2% par rapport à 2015 (632,1 milliards de FC). L’utilisation prévue des caisses enregistreuses pourra davantage contribuer à la maîtrise de cette taxe et, par ricochet, des rembour-
sements y rattachés.
Investissements: 2.011,7 milliards de FC contre 2.768,7 milliards de FC en 2015, soit une diminution de 27,3%. Ils sont répartis comme suit: - Investissements du Gouvernement Central: 168,2 milliards de FC contre 112,4 milliards de FC en 2015, soit un accroissement de 49,6% dont 93,3 milliards de FC provenant de l’emprunt intérieur. Ces investissements vont servir notamment pour la réalisation de l’ouvrage INGA, la quote-part de l’état dans le capital de la CILU et de la sucrière de KILlBA, la certification des réserves gazières, l’extension en province du Cadre Permanent de Concertation Economique, le renforcement du Fonds pour la Consolidation du Secteur Forestier ainsi que diverses construction et réhabilitation dans les secteurs ciblés; - Contrepartie des projets: 45,0 milliards de FC constituant la quote-part gouvernementale sur le financement des projets à réaliser avec l’aide des partenaires au développement contre 60,0 milliards de FC en 2015, soit un taux de régression de 25,0%. Le Gouvernement a prévu sa quote-part dans le Fonds GA VI, la Cimenterie de la Province Orientale, le Fonds pour la Consolidation du Secteur Forestier et la mise en œuvre de la politique nationale de l’aménagement du territoire; - Investissements des provinces: 460,5 milliards de FC comprenant essentiellement les projets phares des secteurs à compétence exclusive des provinces (EPSP, Santé, Agriculture, Développement rural) ayant fait l’objet d’harmonisation avec le Pouvoir Central en juin dernier, ainsi que les projets prioritaires projetés dans le cadre de l’installation des nouvelles provinces; - Investissements sur ressources extérieures: 1.337,9 milliards de FC contre 1.492,9 milliards de FC en 2015, soit une régression de 10,40/0. Ces investissements vont financer non seulement les projets des secteurs porteurs (suite en page 12).
mon porte-monnaie |
Des demandes de fonds de la Cour constitutionnelle, du CES et de la CNDH ne sont pas couvertes (suite de la page 11).
de croissance à travers les fonds levés au titre d’emprunt obligataire de l’ordre de 653,4 milliards de FC, mais aussi l’informatisation et la télécommunication des Administrations financières ainsi que la construction des hôpitaux généraux de référence, des centres de santé et des écoles techniques et professionnelles. Dépenses exceptionnelles: 556,3 milliards de FC contre 203,6 milliards de FC en 2015, soit un taux d’accroissement de 173,2% dû essentiellement à l’impact des opérations électorales (500,0 milliards de FC en ressources propres et 37,8 milliards de FC en ressources extérieures). Ainsi, les axes prioritaires des actions du Gouvernement se déclinent comme suit en 2016: - Poursuite et finalisation des réformes institutionnelles en vue de renforcer l’efficacité de l’état: 2.396,6 milliards de FC, représentant une part relative de 33,3%; - Consolidation de la stabilité macroéconomique, accélération de la croissance et création d’emplois: 2.115,5 milliards de FC, renseignant une part relative de 29,4 %; - Poursuite de la construction et de la modernisation des infrastructures de base: 274,7 milliards de FC indiquant une part relative de 3,8% ; - Amélioration du cadre de vie et des conditions sociales de la population: 2.313,7 milliards de FC, soit une part relative de 32,1% ; - Renforcement du capital humain et de l’éducation à la citoyenneté: 51,4 milliards de FC, indiquant une part relative de 0,7% ; - Renforcement de la diplomatie et de la coopération au développement: 53,2 milliards de FC, soit une part relative de 0,7%. Dépenses des budgets annexes Elles sont présentées en équilibre avec les recettes correspondantes chiffrées à 830,4 milliards de FC. Un effort sera consenti sur la traçabilité des données de gestion de ces structures en termes
N°
COMBINAISON DES CATEGORIES
PROVINCE
CATEGORIE A
CATEGORIE B
TOTAL
STRUC T (%)
DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL CODE
NATURE
1
DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL
11 12
BUDGET 2014
BUDGET 2015
BUDGET 2015
EXECUTE (EN FC)
VOTE (EN FC)
PROJETE (EN FC)
258.382.619.000
236.806.650.000
197.111.720.000
Dette intérieure
80.000.000.000
85.000.000.000
50.000.000.000
Dette extérieure
178.382.619.000
151.806.650.000
147.111.720000
FRAIS FINANCIERS CODE
NATURE
2
FRAIS FINANCIERS
21 22
BUDGET 2014
BUDGET 2015
BUDGET 2015
EXECUTE (EN FC)
VOTE (EN FC)
PROJETE (EN FC)
110.685.111.000
104.494.876.000
104.532.406.000
Intérêts sur la dette
83.928.245.000
77.137.950.000
87.356.926.000
Autres frais financiers
26.756.926.000
26.756.926.000
17.175.480.000
DéPENSES DE PERSONNEL CODE
NATURE
BUDGET 2014
BUDGET 2016
BUDGET 2016
EXECUTE (EN FC)
VOTE (EN FC)
PROJETE (EN FC)
3
DEPENSES DE PERSONNEL
1.707.597.426.298
1.960.684.885.873
2.139.214.027.924
31
Traitement de base du personnel
1.105.773.273.000
1.301.016872253
1.344.910.184.224
32
Dépenses accessoires de personnel
601.824.153.298
659.668.013.620
794.303.843.700
BIENS ET MATéRIELS BUDGET 2014
BUDGET 2016
BUDGET 2016
EXECUTE (EN FC)
VOTE (EN FC)
PROJETE (EN FC)
CODE
NATURE
4
BIENS ET MATERIELS
249.747.663.241
268.227.155.776
222.730.004.515
41
Fournitures el petits matériels
203.776.298.000
214.321.907.306
178.576.030.136
42
Matériaux de Construction, de Quincaillerie et Pièces de rechange pour équipements
13.952.793.000
14.421.105.333
14.251.689.284
44
Produits chimiques, fournitures énergétiques et semences
11.927.300.661
13.216.086.161
14.098.549.251
45
Textiles, insignes et habillement
20.091.271.580
26.268.056.976
15.803.735.844
DéPENSES DE PRESTATIONS CODE
NATURE
BUDGET 2014
BUDGET 2010
BUDGET 2016
VOTE (EN FC)
VOTE (EN FC)
PROJETE (EN FC)
5
DEPENSES DE PRESTATIONS
453097413128
413282261199
387758 432 070
51
Dépenses de Base
99 329 728 143
77 787 119 004
82 320 651 454
52
Publicité, Impression, Reproduction, Reliure et Conservation
14 255 807 000
14 142821 000
12 851 554 726
53
Dépenses de Transport
61623981 280’
61653644 745
53701615963
54
Location Immobilière, d’Equipements et de Marériels
12 275 112 400
9 652 662 584
15 368 389 790
55
Entretien et Réparations de Matériels et d’Equipements
13660 445 000
13642224800
15003101 953
56
Soins Vétérinaires et de Protection de l’Environnement
23 554 000
23 554 000
283 926 750
57
Entretien, Décoration et Réparation d’ouvrages et édifices
1 758 219 000
3994 570 000
5 577 651 970
58
Autres Services
250 170566305
232385665066
202651 539464
Source: Ministère du Budget, Kinshasa, septembre 2015. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1332 | PAGE 12.
d’excédent à verser au compte général du Trésor ou de déficit à financer par une subvention d’équilibre et ce, dans l’optique d’une plus grande redevabilité. Dépenses des comptes spéciaux Elles sont présentées
en équilibre avec les recettes correspondantes situées à 401,9 milliards de FC. Dans l’optique de redevabilité et de traçabilité, la gestion des comptes d’affectation spéciale devra ressortir les projets et programmes par eux financés.
Politique et mesures d’encadrement
C
i-après les sures d’encadrement des recettes. La réalisation des recettes est tributaire des mesures fiscales et administratives suivantes: DGDA - Audit du secteur des télécommunications (6,0 milliards de FC); - Marquage moléculaire des produits pétroliers importés en exonération (12,0 milliards de FC); - Mise en place d’une nouvelle politique de fixation des prix des produits pétroliers (12,0 milliards de FC); - Adoption du nouveau tarif des droits et taxes à l’importation et à l’exportation; - Comptabilisation des recettes du stock de sécurité émargeant dans la structure des prix des produits pétroliers et des dépenses y relatives dans la Loi de Finances (121,1 milliards de FC); - Réduction au strict minimum des exonérations dont la part actuelle se situe autour de 25% des recettes de la régie. DGI - Révision du taux d’imputation des pertes au résultat de l’exercice de 70 à 600/0 pour imposer les 40% restants; - Retenue à la source de 140/0 sur les factures des prestations des entreprises d’origine étrangère non établies en RDC ; - Retenue à la source de l’IPR des membres des institutions politiques nationales et provinciales ainsi que ceux des entreprises publiques. DGRAD - Canalisation vers le Trésor Public des 50% des pas de porte et royalties dont
bénéficient les entreprises du Portefeuille relevant du secteur minier; - Assujettissement à la redevance annuelle sur la concession ordinaire foncière, des étrangers, personnes physiques ou morales, détenteurs d’un titre foncier ou immobilier; - Signature d’un arrêté interministériel Finances-Tourisme fixant le taux et la période de paiement des redevances sur les prix des billets d’avion, des nuitées d’hôtel, des repas et des boissons; - Institution du droit proportionnel d’enregistrement du contrat de location de plus de neuf ans et des charges réelles; - Fixation du taux des redevances annuelles sur les concessions et la fourniture au public des services internet, à 3% du chiffre d’affaires; - Accélération du processus de libéralisation des assurances et recours au financement extérieur et aux capitaux extérieurs; - Amélioration de la viabilisation des entreprises du portefeuille après la réforme; - Extension de la vente des permis de conduire à toutes les provinces. Politiques et mesures sur les dépenses En vue d’assurer l’encadrement des dépenses projetées pour l’exercice 2016 et d’atteindre les objectifs fixés sur le plan politique, économique et social, le Gouvernement de la République propose la mise en œuvre des politiques et mesures ci-après:
(suite en page 13).
Quelle politique salariale et quelles mesures d’encadrement? mon porte-monnaie |
mesure vise, au regard de la contrainte budgétaire, d’encadrer les ressources disponibles en vue d’atteindre les objectifs fixés en 2016. à cet effet, les institutions sont invitées à ajuster leur train de vie, notamment par la réduction de moitié, de la fréquence des missions de service, l’ajustement à la baisse des frais de
(suite de la page 12).
Mesures pour la réduction du train de vie des institutions Le Gouvernement de la République sollicite l’implication de l’ensemble des institutions dans la mise en œuvre de la mesure relative à la réduction du train de vie, tout en assurant le fonctionnement régulier des services. Cette
mission, la rationalisation des structures existantes, le gel de la création de nouvelles structures ainsi que la régulation du transfert aux provinces au titre de fonctionnement. Politique salariale. L’enveloppe totale de rémunérations de 2.021,9 milliards de FC prévue au Budget 2016 n’intègre pas toutes les nouvelles
actions. Le contrôle des effectifs et des masses salariales devra s’étendre à tous les secteurs et toutes les provinces pour limiter au maximum les cas de fraude. Politique d’investissement Les investissements de 2016 seront soustendus par les fonds levés sur le marché international et éventuellement sur le
marché intérieur au titre d’emprunt. Ces emprunts vont financer essentiellement les investissements dans les secteurs porteurs de croissance, notamment l’Agriculture à travers l’extension des parcs agro-industriels et leur électrification ainsi que les infrastructures portuaires. Quant au transfert aux provinces, la politique vise non
seulement le transfert des ressources mais également celui des charges dans les secteurs à compétences exclusives des provinces. Pour l’exercice 2016, l’enveloppe de 400/0 s’élève à 1.764,6 milliards de FC comprenant les rémunérations de l’ordre de 725,5 milliards de FC, le fonctionnement de 320,7 milliards de FC et les investissements
de 460,5 milliards de FC. Ce niveau des dépenses va permettre l’accélération du processus de la décentralisation, notamment par l’installation des nouvelles provinces issues du découpage territorial. Une quotité de cette enveloppe de l’ordre de 257,9 milliards de FC contribuera au financement des opérations électorales.
PLAFONDS D’AUTORISATION D’EMPLOIS REMUNERES/EXERCICE 2016 CODE SECTION
SECTION
EMPLOIS REMUNERES
ACTIONS NOUVELLES
AUTORISATIONS D’EMPLOIS
CODE SECTION 47
EMPLOIS REMUNERES
ACTIONS NOUVELLES
AUTORISATIONS D’EMPLOIS
COMMERCE EXTERIEUR
2073
2
2 071
48
MINES
1 815
44
1 659
49
HYDROCARBURES
205
21
184
50
ENERGIE
1 319
145
1 484
51
TRANSPORTS ET VOIES DE COMMUNICATION
4474
74
4400
SECTION
10
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
5116
1 827
6943
11
PRIMATURE
892
5
887
15
CHANCELLERIE DES ORDRES NATIONAUX
379
2
377
18
ASSEMBLEE NATIONALE
4071
-
4071
19
SENAT
1 585
.
1 585
20
POUVOIR JUDICIAIRE
5062 .
7
5055
52
POSTESTELEPHONES ET TELECOMMUNICATIONS
893.
21
SECREATARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT
1 855
401
2058
53
COMMUNICATION ET MEDIAS
4 358
211
4 567
22
AFFAIRES ETRANGERES
1 370
12
1 382
54
DROITS HUMAINS
351
33
384
23
COOPERATION INTERNATIONALE
387
47
434
55
AFFAIRES FONCIERES
2870.
123
2747
170
8251
5806
317
5923
ENVIRONNEMENT ET CONSERVATION DE LA NATURE
8421.
24
DECENTRALISATION ET AFFAIRES COUTUMIERES
56 57
TOURISME
2 279
8
2 287
25
INTERIEUR ET SECURITE
168 765.
5232
181 533
58
CULTURE ET ARTS
3118
232
3350
27
DEFENSE NATIONALE
184 874.
2389
162485
59
JEUNESSE
3 855
95
3 780
28
ANCIENS COMBATTANTS
4989.
4868
123
80
SPORTS
880
35
895
29
ECONOMIE NATIONALE
2480
28
2454
81
FONCTION PUBLIQUE
158 424.
11153
147211
30
FINANCES
27 774.
8481
19 313
62
EMPLOI ET TRAVAIL
2350
12
2422
31
BUDGET
4209.
946
3 283
63
PREVOYANCE SOCIALE
340
21
319
32
PLAN
2 399.
822
1 777
64
AFFAIRES SOCIALES
61310.
55132
11 638
33
RECONSTRUCTION
179
.
179
65
GENRE, FAMILLE ET ENFANT
943
31
974
34
JUSTICE
4973.
244
4729
69
COOPERATION REGIONALE
140
26
166
35
REFORMES INSTITUTIONNELLES
83
1
82
70
ACTIONS HUMANITAIRES ET SOLIDARITE NATIONALE
210.
38
RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
549
30
579
74
PORTEFEUILLE
438
37
SANTE PUBLIQUE
55 043.
10950
44 093
77
COMMISSION NATIONALE ELECTORALE INDEPENDANTE
1800.
1800
38
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ET SECONDAIRE
398185.
12022
388163
79
CONSEIL ECONOMIQUEET SOCIAL
168.
168
40
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
48 457.
19483
28974
80
469.
469
41
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
10397.
2 357
8 040
CONSEIL SUPERIEUR DE L’AUDIOVISUEL ET DE LA COMM.
42
INFRASTRUCTURES ET TRAVAUX PUBLICS
12924
433
13357
81
COMMISSION NATIONALE DES DROITS DE L’HOMME
43
URBANISME ET HABITAT
2004
95
1 909
90
44
AGRICULTURE
14745.
544
14201
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET CLASSE MOYENNE
45
DEVELOPPEMENT RURAL
8211.
407
5804
48
INDUSTRIE
2472.
427
2 045
TOTAL
893
210 .
438
220
220
642
9
651
1 225 798
132 344
1 093 454
Source: Ministère du Budget, Kinshasa, septembre 2015.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1332 | PAGE 13.
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à l’ISC, un mémoire de licence sur la TVA fait très grand bruit L
a taxe sur la valeur ajoutée, TVA, instaurée en 2010 mais en application seulement depuis 2012, en remplacement d’un autre impôt, l’ICA (impôt sur le chiffre d’affaires) est-elle en train de tenir ses promesses? Ou au contraire la TVA estelle en train de piquer du nez? Avec audace, une étudiante de l’ISC, Institut supérieur de commerce, à Kinshasa, Mme Rita Kabwata Ndem a affronté ces questions dans un mémoire de licence en fiscalité intitulé «Introduction de la Taxe sur la valeur ajoutée en République Démocratique du Congo: enjeux et défis». Jeudi 10 septembre, devant un auditoire plein comme un œuf et qui a refusé du monde, la récipiendaire a présenté les résultats de sa recherche devant un jury présidé par le fiscaliste Laurent Mabiala
nières années, l’ICA a produit l’équivalent en dollars US de 1 034 792 315, 35, relève la chercheuse qui évalue à 1 785 895 450 dollars US les recettes générées pendant les trois premières années de la TVA. Soit un accroissement des recettes de l’ordre de 751 103 135,18 dollars US. Mais ces résultats doivent encore être modulés par les remboursements de la TVA qui atteignent 1 436 211 163, 51 dollars US. L’étude relève ainsi que l’enjeu majeur de la TVA reste budgétaire en ce qu’elle doit permettre à l’état congolais d’accroître ses recettes en vue de couvrir l’ensemble de ses dépenses. Son défi majeur reste l’économie informelle à laquelle la TVA doit faire face. Ce qui peut sans doute justifier les résultats encore modestes de la TVA qui reste néanmoins «la réforme fiscale emblématique de ces 50
Umba-di-Kama Beti, professeur et directeur des études à la Direction générale des impôts, DGI. D’une centaine de pages, le travail est une lecture comparative des résultats de trois dernières années de l’ICA (20092010-2011) et de trois premières années de la TVA (2012-20132014), partant de l’interrogation suivante: la TVA a-t-elle permis à l’état congolais d’atteindre son objectif de maximisation des recettes en vue de couvrir l’ensemble des dépenses? Si l’étude note que les recettes brutes générées par la TVA pendant les trois premières années de son instauration ont largement dépassé celles générées par l’ICA durant les trois dernières années, elle tempère cependant les résultats obtenus par les remboursements de la TVA qui grèvent ces accroissements des recettes. Ainsi donc sur les der-
dernières années», comme l’écrit Lepriya Mikole, un cadre de la DGI. Une réforme qui mérite d’être soutenue et encadrée par des mesures techniques tels que la baisse du taux d’imposition à 15% ou l’abaissement du seuil d’assujettissement à 40 millions de FC, suggère la récipiendaire. Dans la foulée de tous les candidats à ce diplôme de licence qui se sont succédés dans ce jury du fiscaliste Mabiala, Mme Kabwata s’est attirée les caméras de l’ISC tant par l’audace et les conclusions de son étude que par la brillance de son exposé fortement salué par le jury. économiste et membre du jury, le prof. José Mpoy ne s’est pas empêché de s’émerveiller de l’intelligence de cette jeune femme qu’il a vivement congratulée après l’avoir préalablement soumise à un questionnement pertinent sur le sujet.
corres. particulier n
Diagrammes à bâton sur les statistiques de l’évolution de recettes en dollars américains (2009-2011) et (2012-2014)
100
ica en millions (USD)
J
93 631 140,49 $
M
68 872 860,54 $
F
A
77 378 929,58 $ 98 652 796,75 $
Recettes ICA/2009-2011 EN USD 2009
Janvier
30 428 677,01
35 995 183,37
19 172 363,75
24 560 679,67
25 139 817,12
22 416 344,25
Avril
26 148 626,34
Mai
22 471 945,91 38 064 266,66
22 603 266,48
Juin
23 021 070,53
22 476 736,31
Juillet
23 905 816,68
27 660 491,57
Août
Septembre Octobre Novembre Décembre
22 202 524,25
21 036 098,62
27 242 414,98
23 596 174,87
32 490 639,42 34 439 903,75 33 775 929,68 35 996 795,46 37 768 159,44 37 811 610,72
30 837 978,44
37 660 036,84
24 539 538,42
25 910 324,57
36 102 210,69
23 459 611,32
27 436 750,41
37 372 156,20
284 098 335,91
328 175 781,76
422 518 197,68
23 781 803,87
Total
2011
27 207 280,11
Février Mars
2010
32 093 332,65
37 965 754,99
Recettes TVA (2012-2014) en USD 2012
2013
2014
Janvier
0,00$
52 458 747,90$
57 221 340, 24$
Février
39 274 738,10$
52 158 034,78$
55 932 256,69$
Mars
44 807 066,06$
49 535 201,72$
49 357 984,59$
Avril
49 003 150,13$
52 098 903,73$
42 178 742,69$
Mai
44 384 471,47$
50 769 356,37$
51 542 629,88$
Juin
52 393 498,48$
58 848 839,02$
56 511 761,92$
Juillet
40 980 490,40$
55 038 304,99$
50 842 523,15$
Août
47 658 622,29$
51 100 110,86$
58 334 274,60$
Septembre
51 705 175,59$
55 740 241,01$
52 218 063,91$
Octobre
49 575 168,93$
49 932 267,09$
54 837 523,75$
90
M
79 400 266,69 $
Novembre
51 023 423,18$
58 754 214,74$
55 060 565,18$
80
J
87 631 175,26 $
Décembre
46 989 742,74$
48 804 086,65$
48 823 927,72$
S
92 094 190,15 $
517 795 547,36$
635 238 308,86$
632 861 594,31$
22, 68%
22,31%
52 936 525,74
52 738 466,19
J
A
70 60
O
50
D
N
j
f
m
a
m
j
j
a
s
o
n
d
82 379 348,45 $ 86 090 124,32 $ 86 552 073,68 $ 88 268 517,93 $ 93 840 891,51 $
Une diminution de 0,37% Moyenne
43 149 628,95
Source Direction des études de la DGI.
Statistiques de remboursement TVA de 2012 à 2014
D= 144 617 757,1 $
N= 164 838 203,1 $
O= 154 344 959,8 $
S=159 663 480,5 $
A= 157 093 007,8 $
J= 146 861 318,5 $
J= 167 754 099,4 $
M= 146 696 457,7 $
A= 143 280 796,6 $
2012
M= 143 700 252,4 $
F= 147 365 029,6 $
Variation
2009- 2011
TVa en millions (USD)
J= 109 680 088,1 $
Total
2013
2014
Cumul
Janvier
30 695 098 708,76
16 242 863 554,46
46 937 962 263,22
Février
22 417 061 240,3
50 829 231 900,1
73 246 293 140,4
Mars
3 446 655 278,05
79 021 268 672,77
99 910 091 043,18
182 378 014 994
Avril
18 900 179 218,02
60 808 255 863,99
41 621 914 758,05
121 331 349 840,06
Mai
23 657 949 941,52
47 342 565 075,65
58 185 338 808,88
129 185 853 874,05
Juin
2 797 922,98
16 665 199 735,88
43 251 293 284,86
59 919 465 943,72
Juillet
39 428 518 848,46
41 020 906 652,78
73 090 206 441,91
153 539 631 943,15
Août
32 779 828 057,48
46 859 462 695,45
42 955 339 257,24
122 594 630 010,17
Septembre
35 213 037 698,11
54 527 110 566,17
64 300 973 674
154 041 121 938,28
Octobre
31 405 072 913,13
37 881 648 497,15
53 510 878 839,23
122 797 600 249,41
Novembre
23 295 516 757,18
26 887 292 650,97
70 982 516 462,26
121 165 325 870,41
Décembre
39 364 851 808,65
23 536 991 824,16
62 901 241 632,81
247 494 583 493,58
487 663 262 184,03
614 880 648 022,17 1 350 038 493 699,78
Total
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loi de consolidation budgétaire |
Les recettes et les dépenses de l’état ont été évaluées à plus de 10 milliards de dollars en 2015
S
oucieux de se mettre en cohérence avec la Constitution de la République autant qu’avec la loi des finances publiques en matière d’intégration et de consolidation budgétaire, le professeur Michel Bongongo Ikoli Ndombo, ministre d’état, ministre du Budget a présenté au Conseil des ministres qui l’a approuvé et adopté à sa réunion de vendredi 25 septembre un projet de loi de consolidation budgétaire de l’exercice 2015. Ce projet est présenté en équilibre, en recettes comme en dépenses, soit FC 9.800,6 milliards de (soit plus de 10 milliards de dollars américains) et dégage un taux d’accroissement de 0,8% par rapport au budget consolidé de l’exercice 2014 chiffré à 9.724,0 milliards de FC. C’est un taux d’accroissement faible au regard des potentialités du pays et des efforts déployés en matière de transfert des ressources aux provinces.
Des dispositions doivent être prises au niveau central et provincial pour l’activation effective et la budgétisation des actes spécifiques des ETD repris dans l’Ordonnanceloi n°13/001 du 23 février 2013 fixant la nomenclature des impôts, droits, taxes et redevances des provinces et ETD pour un recouvrement optimal de leurs recettes. De même, le pouvoir central et les provinces devront assurer le respect scrupuleux de la quotité des ressources à caractère national et des recettes d’intérêt commun selon les critères établis par les textes légaux. Le projet de loi sera transmis au Parlement pour son adoption. Ci-après les grandes lignes. La Constitution de la République établit, en son article 171, une distinction nette entre les finances du pouvoir central et celles des provinces. Elle spécifie de même à l’article 175 que le budget des recettes
DONNéES TRAITéES AVANT LA CONSOLIDATION BUDGET DE L’éTAT: AJUSTEMENTS DE RECETTES CONSOLIDEES PAR NATURE éCONOMIQUE RUBRIQUE
POUVOIR CENTRAL
KINSHASA
BAS CONGO
BANDUNDU
RECETTES DU BUDGET GENERAL
283 344 180 097
192 983 995 473
134 051 856 803
RECETTES INTERNES
283 344 180 097
192 983 995 473
134 051 856 803
Recettes courantes
266 460 057 974
190 328 612 839
133 230 028 987
1.1.1.1.
Quotité des recettes à caractère national
266 460 057 974
190 328 612 839
133 230 028 987
1.1.1.2.
Recettes d’intérêt commun
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
16 884 122 123
2 655 382 634
82 1827 816
16 884 122 123
2 655 382 634
821 827 816
0
0
0
1. 1.1. 1.1.1.
a)
Fiscales
b)
Non fiscales
1.1.1.3.
Recettes spécifique aux provinces (propres)
a)
Fiscales
b)
Non fiscales
1.1.1.4.
Recettes spécifique aux ETD (propres)
a)
Fiscales
b)
Non fiscales
1.1.2.
Recettes en capital Produits de cession d’actif Ressources et subvention d’investissement (péréquation)
1.1.3.
Recettes exceptionnelles
1.1.3.1.
Dons et legs intérieurs courants
1.1.3.2.
Dons et legs extérieurs projets
1.1.3.3.
Subvention du pouvoir central
1.1.3.4.
Emprunt garantis par le pouvoir central
1.2.
RECETTES EXTERIEURES
1.2.1.
Dons et legs extérieurs courants
1.2.2.
Dons et legs extérieurs projets
1.2.3.
Emprunt garantis par le pouvoir central
Il.
BUDGETS ANNEXE
III.
COMPTES SPECIAUX TOTAL
et des dépenses de l’Etat, à savoir celui du pouvoir central et des provinces, est arrêté chaque année par une loi. Cette option constitutionnelle se matérialise dans la loi relative aux finances publiques par la notion d’intégration et de consolidation des budgets. La LOFIP précise à son article 223 que la consolidation s’effectue pour des raisons statistiques et informatives, et fixe à l’article 224 les délais de dépôt et de vote au Parlement du projet de loi de consolidation budgétaire. Le Gouvernement met en œuvre cette innovation de la LOFIP depuis l’exercice 2014. Le projet de loi de consolidation budgétaire de 2014, adopté en Conseil des Ministres en septembre 2014, n’a pu être déposé officiellement au Parlement.
0 283 344 180 097
Le Gouvernement veut déposer simultanément au Parlement, les deux premiers projets de lois de consolidation budgétaire de la République (exercices 2014 et 2015) lors de sa session ordinaire de mars en cours. Pour mieux amorcer le processus de consolidation budgétaire, le Gouvernement de la République a bénéficié de l’assistance technique du département des finances publiques du Fonds Monétaire international. Cette assistance technique a été renforcée par les avis et considérations des membres des commissions économiques et financières de deux chambres du Parlement ainsi que des ministres provinciaux en charge du budget sur la démarche à suivre pour la consolidation
192 983 995 473
134 051 856 803
Source: Ministère du Budget, Kinshasa, septembre 2015. budgétaire en qui donne les résultats budgétaire de République obtenus à l’issue des l’exercice 2015. Démocratique du missions en provinces Congo. sur l’intégration Opérations Le Gouvernement a et la consolidation en matière de également assuré la des budgets de consolidation. Les formation des experts l’exercice concerné. opérations effectuées du pouvoir central Le Gouvernement pour la consolidation et des provinces propose quelques sont de trois natures, sur le contenu et recommandations pour à savoir exclusives, la méthodologie améliorer le processus. concurrentes et d’élaboration d’une L’avant-projet de loi réciproques. Les loi de consolidation de l’exercice 2015 opérations exclusives ainsi que sur les sous examen élaboré liées aux compétences maquettes d’intégration dans le contexte de cédées de manière et de consolidation la répartition du pays distincte aux entités budgétaire consignées en 11 provinces ne ont été superposées dans un module. prend pas en compte la dans le tableau L’assistance technique nouvelle configuration de consolidation en provinces s’est issue du découpage budgétaire. à titre réalisée à travers territorial. illustratif, l’impôt sur les missions de les bénéfices et profits collecte des données w Méthodologie ainsi que l’impôt et de vulgarisation d’intégration et de sur le revenu locatif, de la circulaire sur consolidation des relevant respectivement la consolidation données. du pouvoir central budgétaire, organisées L’analyse des données et des provinces, par le Ministère budgétaires de ont fait l’objet de du Budget tant différentes entités superposition. pour l’exercice s’est effectuée en Les opérations 2014 que 2015. Il tenant compte des concurrentes se s’agit de présenter opérations et des rapportant aux la méthodologie règles définies dans la compétences de appliquée dans le cadre Circulaire contenant les même nature ont de la consolidation instructions relatives été additionnées budgétaire de 2015 à la consolidation lors de l’agrégation
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1332 | PAGE 15.
dans le tableau de consolidation budgétaire. à cet effet, les droits de consommation sur la bière, par exemple, qu’on retrouve aussi bien au pouvoir central qu’en provinces tout comme la rémunération, ont fait l’objet de sommation. Les opérations réciproques relevant des responsabilités partagées entre niveaux de pouvoir, classées symétriquement en recettes pour l’un et en dépenses pour l’autre, ont fait l’objet d’élimination pure et simple. C’est le cas des transferts et des subventions effectués entre niveaux de pouvoir, en l’occurrence la quotité des recettes à caractère national et celle des recettes d’intérêt commun.
Règles pratiques ou d’ajustement en matière de consolidation. En vue d’assurer la cohérence et la fiabilité des statistiques, les experts ont recouru à certains principes de consolidation budgétaire ou règles d’ajustement définies dans la circulaire ad hoc, à savoir: - la règle unilatérale par laquelle les transactions prévues dans une entité (pouvoir central, province ou ETD) ont été imputées à l’un ou l’autre niveau de pouvoir, au regard du caractère convaincant des données budgétaires présentées par cette entité; - la règle descendante établie lorsque la transaction effectuée par une entité supérieure au profit d’une entité inférieure est imputée à celle-ci, même si cela n’avait pas été comptabilisé (cas de la subvention effective comptabilisée par la province par rapport à celle enregistrée dans la loi de finances); - la règle selon laquelle le créancier a raison, qui prône que la transaction renseignée dans le livre du créancier est jugée plus fiable que celle prise en compte par le débiteur; - la règle de cohérence suivant laquelle une option prise de manière consensuelle par tous les acteurs lors de (suite en page 16).
mon porte-monnaie |
Sur les édits d’intégration, le Katanga et le Maniema tiennent le haut et le bas du pavé (suite de la page 15).
l’intégration ou de la consolidation est de mise; - la règle de coûts-avantages qui recommande d’abandonner la collecte des statistiques dès lors que les coûts y afférents s’avèrent onéreux. w Travaux réalisés pour l’intégration et la consolidation des budgets. Par rapport aux édits et décisions budgétaires. Pour assurer l’intégration des données des provinces et des ETO, les travaux ci-après ont été réalisés par les experts: - saisie des données des édits et des décisions budgétaires dans les maquettes standard d’intégration budgétaire; - alignement des actes générateurs des recettes et des natures des dépenses aux nomenclatures budgétaires en vigueur; - vérification de la cohérence verticale. et horizontale des données pour assurer l’équilibre budgétaire prôné par la LOFIP en son article 14; - validation et signature des données d’intégration budgétaire par les Ministres provinciaux en charge du Budget conjointement avec les chefs des missions. Par rapport à la consolidation budgétaire. Pour assurer la consolidation des édits d’intégration budgétaire avec la Loi de finances, les travaux ci-après ont été accomplis afin de permettre la validation des données par le Gouvernement de la République: - mise en commun des édits d’intégration avec la Loi de finances dans les maquettes standards de consolidation budgétaire; - ajustement des données par la superposition des opérations exclusives, l’addition des opérations concurrentes et l’élimination des opérations réciproques; - vérification de la cohérence verticale et horizontale des données pour assurer l’équilibre budgétaire. w Résultats obtenus. Les statistiques renseignées dans
édits d’intégration des provinces. (en milliards de FC)
Province
Katanga:
Montant 986,6
Kinshasa:
Province Orientale: Bas-Congo: Bandundu:
équateur:
Nord Kivu:
Kasaï Occidental:
Sud Kivu:
Kasaï Oriental:
Maniema:
479,1 373,3 256,2
225,5 212,4 188,2
181,6 178,5
162,8 117,0
Soit un total de 3.361,8 milliards de FC
Source: Ministère du Budget, Kinshasa, septembre 2015. l’avant-projet de loi de consolidation budgétaire concernent les données du pouvoir central, des 11 provinces actuelles et des entités territoriales décentralisées leur rattachées. S’agissant de l’exercice 2015, le budget consolidé se chiffre à 9.800,6 milliards de FC, résultant de l’agrégation d’une enveloppe de 8.496,3 milliards de FC de la loi de finances de l’année et de 3.361,8 milliards de FC du niveau global des édits d’intégration budgétaire, duquel un montant de l’ordre de 2.057,6 milliards de FC a été soustrait au titre d’ajustement. Comparé au budget de l’état de l’exercice 2014 de l’ordre de 9.724,0 milliards de FC, il se dégage un taux d’accroissement de 0,8%. Recettes consolidées. Les recettes consolidées s’élèvent à 9.800,6 milliards de FC dont 8.871,1 milliards de FC au titre de budget général, 554,3 milliards de FC au titre de budgets annexes et 375,1 milliards de FC au titre de comptes spéciaux. Des ajustements de l’ordre de 2.057,6 milliards de FC ont été opérés entre la loi de finances et les édits d’intégration budgétaires aux postes de quotité des recettes à caractère national arrêtées à 2.033,6 milliards de FC et des subventions enregistrées dans les
recettes exceptionnelles chiffrées à 23,9 milliards de FC. Les édits d’intégration des provinces se chiffrent à 3.361,8 milliards de FC répartis comme suit: Kinshasa: 479,1 milliards de FC qui comprennent: - Recettes courantes chiffrées à 373,2 milliards de FC réparties de la manière suivante: . 266,4 milliards de FC au titre de recettes à caractère national; . 27,7 milliards de FC des recettes d’intérêt commun constituées uniquement des recettes non fiscales; . 73,2 milliards de FC pour les recettes spécifiques à la province (dont 34,9 milliards de FC de recettes fiscales et 38,3 milliards de FC de recettes non fiscales); . 6,0 milliards de FC au titre de recettes spécifiques des ETD (dont 6.174 mille de FC de recettes fiscales et 6,0 milliards de FC de recettes non fiscales); . 83,8 milliards de FC des recettes exceptionnelles; . 18,7 milliards de FC au titre des budgets annexes. Bas-Congo: 256,2 milliards de FC qui comprennent: . Recettes courantes chiffrées à 220,7 milliards de FC réparties de la manière suivante: . 190,3milliards de FC au titre de recettes à caractère national;
. 7,4 milliards de FC des recettes d’intérêt commun (dont 7,1 milliards de FC de recettes fiscales et 241,6 millions de FC de recettes non fiscales); . 18,2 milliards de FC pour les recettes spécifiques à la province (dont 13,2 milliards de FC de recettes fiscales et» 5,0 milliards. de FC de recettes non fiscales); . 4,7 milliards de FC au titre de recettes spécifiques aux ETD composées uniquement des recettes fiscales; . 35,4 milliards de FC des recettes exceptionnelles;
Bandundu: 225,5 milliards de FC qui comprennent: . Recettes courantes chiffrées à 174,2 milliards de FC réparties de la manière suivante: . 133,2 milliards de FC au titre de recettes à caractère national; . 11,1 milliards de FC des recettes d’intérêt commun (dont 3,1 milliards de FC des recettes fiscales et 8,0 milliards de FC de recettes non fiscales; . 23,8 milliards de FC pour les recettes spécifiques à la province (dont 408,6 millions de FC des recettes fiscales et 23,4 milliards de FC de recettes non fiscales; . 6,0 milliards de FC au titre de recettes spécifiques aux ETD (dont 3,7 milliards de FC des recettes fiscales et 2,2 milliards de FC de recettes non fiscales; . 12,5 milliards de FC des recettes exceptionnelles; . 38,7 milliards de FC des recettes extérieures. équateur: 212,4 milliards de FC qui comprennent: . Recettes courantes chiffrées à 210,1 milliards de FC réparties de la manière suivante: . 137,0 milliards de FC au titre de recettes à caractère national; . 28.4 milliards de FC des recettes d’intérêt commun (dont 7,5 milliards de FC des recettes fiscales et 16,9 milliards de FC de recettes non fiscales); . 37,9 milliards de FC pour les recettes spécifiques à la province composées uniquement des recettes non fiscales; . 10,5 milliards de FC au titre de recettes
spécifiques aux ETD composées uniquement des recettes non fiscales - 2,3 millions de FC des recettes exceptionnelles; Province Orientale: 373,3 milliards de FC qui comprennent: . Recettes courantes chiffrées à 205,2 milliards de FC réparties de la manière suivante: . 171,2 milliards de FC au titre de recettes à caractère national; . 13,2 milliards de FC des recettes d’intérêt commun (dont 11,0 milliards de FC de recettes fiscales et 2,1 milliards de FC de recettes non fiscales); . 2,8 milliards de FC pour les recettes spécifiques à la province (dont 924,8 millions de FC de recettes fiscales et 1,9 milliards de FC de recettes non fiscales); . 17,8 milliards de FC au titre de recettes spécifiques aux ETD (dont 6,3 milliards de FC de recettes fiscales et 11,4 milliards de FC de recettes non fiscales); . 168,0 milliards de FC des recettes exceptionnelles. Nord Kivu: 188,2 milliards de FC qui comprennent: . Recettes courantes chiffrées à 188,2 milliards de FC réparties de la manière suivante: . 161,7 milliards de FC au titre de recettes à caractère national; . 5,1 milliards de FC des recettes d’intérêt commun composées uniquement des recettes non fiscales; . 17,5 milliards de FC pour les recettes spécifiques à la province (dont 6,1 milliards de FC de recettes fiscales et 11,4 milliards de FC de recettes non fiscales); - 3,6 milliards de FC au titre de recettes spécifiques aux ETD (dont 393.9 millions de FC de recettes fiscales et 3,2 milliards de FC de recettes non fiscales); - 79,3 millions de FC des recettes exceptionnelles; Maniema: 117,0 milliards de FC qui comprennent: . Recettes courantes chiffrées à 102,5 milliards de FC réparties de la manière suivante:
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1332 | PAGE 16.
. 91,3 milliards de FC au titre de recettes à caractère national; . 2,8 milliards de FC des recettes d’intérêt commun (dont 673,3 millions de FC pour les recettes fiscales et 3,3 milliards de FC pour les recettes non fiscales); . 6.9 milliards de FC pour les recettes spécifiques à la province composées uniquement des recettes non fiscales; . 1,4 milliard de FC au titre de recettes spécifiques aux ETD (dont 139,8 millions de FC pour les recettes fiscales et 1,3 milliard de FC pour les recettes non fiscales); . 14,4 milliards de FC des recettes exceptionnelles.
Sud Kivu: 178,5 milliards de FC qui comprennent: . Recettes courantes chiffrées à 154,2 milliards de FC réparties de la manière suivante: . 133,2 milliards de FC au titre de recettes à caractère national; . 10,5 milliards de FC des recettes d’intérêt commun composées uniquement des recettes fiscales; . 2,5 milliards de FC pour les recettes spécifiques à la province composées uniquement des recettes fiscales; . 7,8 milliards de FC au titre de recettes spécifiques aux ETD (dont 2,6 milliards de FC pour les recettes fiscales et 5,2 milliards de FC pour les recettes non fiscales); . 19,4 milliards de FC des recettes exceptionnelles; . 4,9 milliards de FC des recettes extérieures. Katanga: 986,6 milliards de FC qui comprennent: . Recettes courantes chiffrées à 798,3 milliards de FC réparties de la manière suivante: . 549,0 milliards de FC au titre de recettes à caractère national; . 30,5 milliards de FC des recettes d’intérêt commun (dont 10,1 milliards de FC pour les recettes fiscales et 20,4 milliards de FC pour les recettes non fiscales); . 201,3 milliards de FC pour les recettes spécifiques à la province composées uniquement des recettes fiscales; . 17,4 milliards de FC
au titre de recettes spécifiques aux ETD (dont 8,7 milliards de FC pour les recettes fiscales et 8,6 milliards de FC pour les recettes non fiscales ); . 165,7 milliards de FC des recettes exceptionnelles; . 22,5 milliards de FC des recettes extérieures. Kasaï Occidental: 181,6 milliards de FC qui comprennent: . Recettes courantes chiffrées à 101,8 milliards de FC réparties de la manière suivante: . 91,3 milliards de FC au titre de recettes à caractère national; . 4,5 milliards de FC des recettes d’intérêt commun (dont 1,1 milliard de FC des recettes fiscales et 3,3 milliards de FC des recettes non fiscales); . 4,0 milliards de FC pour les recettes spécifiques à la province composées essentiellement des recettes non fiscales; . 1,9 milliards de FC au titre de recettes spécifiques aux ETD (dont 256,2 millions de FC des recettes fiscales et 1,6 milliards de FC des recettes non fiscales); . 15,6 milliards de FC des recettes exceptionnelles; . 63,6 milliards de FC des recettes extérieures; . 447,1 millions de FC des budgets annexes. Kasaï Oriental: 162,8 milliards de FC qui comprennent: . Recettes courantes chiffrées à 125,8 milliards de FC réparties de la manière suivante: . 108,4 milliards de FC au titre de recettes à caractère national; . 2,1 milliards de FC des recettes d’intérêt commun (dont 1,4 milliards de FC des recettes fiscales et 717,4 millions de FC des recettes non fiscales); . 13,4 milliards de FC pour les recettes spécifiques à la province (dont 12,9 milliards de FC des recettes fiscales et 514,0 millions de FC des recettes non fiscales); . 1,7 milliards de FC au titre de recettes spécifiques aux ETD (dont 791,8 millions de FC des recettes fiscales et 928,3 millions de FC des recettes non fiscales); . 36,9 milliards de FC des recettes exceptionnelles.
Bentley en évoque tout-terrain en beauté r le luxe de l’auto |
ares sont les constructeurs qui résistent à la tentation du SUV, même parmi les plus prestigieux. Avant Rolls Royce ou Lamborghini, Bentley ose ainsi le 4x4 avec le Bentayga, qui prend le titre de tout-terrain le plus rapide du monde grâce à un W12 de 608 ch. La folie SUV continue de sévir. Après Jaguar, qui a officialisé il y a quelques jours le FPace, c’est une autre marque, également britannique, qui révèle son tout premier SUV: Bentley. Avec le Bentayga, la firme anglaise propose tout simplement le 4x4 le plus puissant du marché. C’est aussi le plus luxueux, même si sur ce point Range Rover ne compte pas se laisser faire. Pour être honnête, on pouvait craindre le pire pour ce véhicule suite à la présentation du concept EXP 9 F au Salon de Genève 2012. Ce prototype n’était pas très élégant. Le modèle de série qui en découle choque moins, même si son aspect très massif ne plaira pas à tout le monde. Le Bentayga adopte tous les codes de la marque, avec une grande calandre à la grille chromée, quatre optiques rondes ou encore des hanches marquées. Il en est de même pour la planche de bord, qui reçoit un dessin typiquement Bentley. Les fidèles de la marque ne seront absolument pas dépaysés, avec une console centrale entourée de deux ailes, dont l’une chapeaute
Avec le Bentayga, la firme anglaise Bentley propose tout simplement le 4x4 le plus puissant du marché. droits réservés. l’instrumentation. Sur rapide de son espèce e très séduisant le modèle photographié avec une vitesse de Evoque se reici, les boiseries repointe de 301 km/h et donne un coup couvrent de larges surun 0 à 100 km/h réade blush. Un lifting faces. SUV oui, mais lisé en 4,1 secondes. léger qui lui va pluBentley ! Impossible de La boîte de vitesses a tôt bien. Une petite se plaindre du confort 8 rapports. Pour faire mise en beauté qui des sièges avant, qui quelques économies de intervient quatre ans offrent pas moins de 22 carburant, le bloc peut après son lancement réglages. Ils sont aussi fonctionner sur six cyen 2011. La proue chauffants, ventilés et lindres. d’abord, évolue. Le massants! Même si cela devrait dessin du concept oriLes passagers arrière rarement lui arriver, le ginel «LRX» n’est pas ne sont pas en reste. Bentayga peut s’avendénaturé, simplement Deux personnes seuturer en dehors du un nouveau bouclier lement sont acceptées goudron sans aucun intègre de généreuà ce niveau, avec des souci grâce à une trans- ses prises d’air. Les fauteuils à 18 réglages mission intégrale qui antibrouillards à Led dotés de repose-pieds! s’adapte à différents se repositionnent et Comble du raffinement, types de terrain. Un deux nouvelles calanil peut y avoir dans le système de freinage en dres sont désormais coffre un siège d’apdescente permet aussi disponibles. Les propoint pour profiter du de pré-régler une vites- jecteurs adaptatifs paysage confortablese dans la pente, entre 2 deviennent intégralement installé à l’arrière et 30 km/h. Le conduc- ment à LED et les clide son véhicule stateur se concentre ainsi gnotants intègrent les tionné. sur le cap à suivre. Le feux de jour. A l’arrièPour marquer les esBentayga est également re un nouveau spoiler prits, le Bentayga dédoté du premier sysfait son apparition ; bute sa carrière avec un tème de contrôle actif il intègre le troisième moteur essence W12 du roulis électrique au feu stop, à LED, légè6.0 de 608 ch! Ce bloc monde, un dispositif rement allongé. Sur le délivre un couple de qui contrebalance imtoit on ne manquera camion: 900 Nm. De médiatement les forces pas de remarquer les quoi faire de ce pachyde roulis latérales dans nouvelles antennes derme sur roues (2,4 les virages pour concide toit en ailerons de tonnes sur la balance) lier au mieux confort, requin qui distinguent le représentant le plus dynamisme et sécurité. les véhicules dotés de la fonction Wi-Fi Hotspot intégrant une antenne 3G. Pour l’esthétique on notera également qu’une palette de treize coloris est proposée ainsi qu’une véritable gamme des jantes allant de 17 à 20 pouces L’habitacle profite lui aussi d’un lifting. L’Evoque s’aligne sur les finitions du Range Rover Sport et se présente désormais en finitions Pure, SE, SE Dynamic, HSE, HSE Dynamic et Autobiography avec au global un gain d’équipement quels que soient les niveaux. En finitions Pure, on Après Jaguar, c’est une autre marque, également bénéficie désormais britannique, qui révèle son tout premier SUV: Bentley. dréservés. de jantes de 17 pou-
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Evoque de chez Range Rover se redonne un coup de blush. Un lifting léger qui lui va plutôt bien. droits réservés.
ces, de sièges multi réglages et d’inserts Satined Brushed Aluminium, d’une climatisation bizone, de l’alerte de franchissement de ligne et d’un système multimédia avec écran tactile 8 pouces et interface InControl™ Touch. La finition SE propose en plus des sièges en cuir avec réglage électrique dans huit directions côtés conducteur et passager avant, la navigation, un détecteur d’obstacles, des jantes alliage de 18’’ et l’allumage automatique des phares et des essuie-glaces. Les feux Xénon et la climatisation automatique bizone interviennent avec le niveau SE Dynamics. Plus luxueuse encore la finition HSE propose des sièges en cuir Oxford avec panneaux centraux perforés, des inserts de porte en cuir et la navigation Premium mais aussi d’un système audio Meridian avec 11 haut parleurs. Des projecteurs adaptatifs « full LED » sont disponibles en option. Avec la finition HSE Dynamic vous bénéficierez des sièges en cuir Oxford perforés, d’un grand choix d’ambiances avec un kit de carrosserie Dynamic et des jantes alliage 19’’. Must de la gamme, la finition Autobiography offre un intérieur tout cuir, une caméra panoramique et l’entrée sans clé. Sous le capot fort heureusement les évolutions sont plus marquées. C’est le moins que l’on puisse dire puisque l’Evoque 2016 s’offre rien moins que les tous
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nouveaux moteur TD4 Ingenium. Des blocs « up-to-date » ou très « state-of-the-art » pour employer les anglicismes à la mode, en tous cas très modernes et qui visent une économie d’utilisation maximale. Land Rover annonce un gain de 18% et annonce une consommation à partir de 4,2 l/100 km en cycle mixte et des émissions de CO2 qui débutent à partir de seulement 109 g/ km. Ces moteurs Ingénium bénéficient de blocs en alliage d’aluminium dans lesquels sont intégrées des chemises en fonte pour un gain global de 20 à 30 kilos Consos en baisse, perfs en hausse. Pour l’alimentation Land Rover a retenu un système de rampe commune sous 1800 bars et des turbos à géométrie variable. « Les frottements internes ont été réduits de 17 % par rapport au moteur Diesel de précédente génération, favorisant l’efficacité, la souplesse et la réactivité. » tient à souligner Land Rover en précisant que sur ces nouveaux blocs on peut également relever « les roulements à rouleaux sur les arbres à cames et d’équilibrage, les pompes à huile et à eau à débit variable, les gicleurs de refroidissement de piston à commande électronique et le vilebrequin décalé. » Avec tout cela Land Rover précise que les périodicités ont été allongées de 26.000 km (ou un an) à 34.000 km (ou 2
ans). Une belle évolution qui se ressentira forcément un peu sur le porte monnaie. Ces moteurs Ingéniums sont disponibles en deux versions baptisée TD4 de 150 ch (couple de 380 Nm) avec une consommation de carburant qui démarre à 4,3 l/100 km en cycle combiné (chiffres version eD4 2WD). Le TD4 de 180 ch (couple de 430 Nm et 4WD) revendique une consommation de carburant de 5,1 l/100 km. Les émissions de CO2 étant respectivement de 113 g/km (boîte manuelle et aux deux roues motrices) et de 134 g/km (BVA9) grâce en grande partie au nouveau système de post-traitement des gaz d’échappement fonctionnant à l’Adblue, des jeux moteur réduits et l’emploi d’une huile basse viscosité. Ces TD4 sont vertueux puisque seul le TD4 BV9 5p sera frappé d’un malus de 150 euros. Disponible avec des transmissions mécaniques 6 rapports et automatiques 9 vitesse (ZF 9HP48), l’Evoque ne renie pas son pédigrée et dispose en complément d’une transmission deux roues motrices en entrée de gamme, de deux transmissions 4x4, « Efficient Driveline » mais aussi « Active Driveline » qui passe de 4X2 en 4X4 automatiquement pour une moindre consommation et une usure réduite. Des transmissions encore peaufinées qui distingue toujours l’Evoque de ses concurrent. La fibre TT quoi!
Mettre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.
Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.
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«How to Make me Come»
S
Manifestez votre désir et n’oubliez pas les préliminaires et, vous l’avez compris la véritable clé dans tout ça, c’est encore et toujours la communication. dréservés.
uite à une énième expérience sexuelle insatisfaisante, une femme a lancé un blog lui permettant, à elle et aux autres femmes, de partager leurs meilleures recettes pour les mener à l’orgasme.
Pour certains (et certaines), l’orgasme féminin ressemble à une espèce de licorne mystique qui sort une fois dans l’année et qu’on peut apercevoir au loin si on se lève tôt. Les rapports hétérosexuels sont encore bien souvent articulés autour du plaisir masculin (typiquement, le rapport est terminé lorsque l’homme a éjaculé). Puisque nous sommes extrêmement nombreux à être élevés avec cette idée en tête, il n’est pas toujours naturel pour nous de remettre ces rapports en question, qu’on soit une femme ou un homme. Pour beaucoup de femmes, il est «normal» de ne pas avoir d’orgasme, elles sont nombreuses à ne pas trop se poser la question de leur plaisir et à se satisfaire de ce qu’elles trouvent. Ce qui ne veut pas dire qu’elles ne prennent absolument pas de plaisir et qu’elles vivent dans la soumission active à leur partenaire et à son plaisir - tout cela est inconscient et intégré depuis bien longtemps. Aujourd’hui, la parole se libère autour du plaisir féminin et du droit qu’ont les femmes d’exiger certaines choses et d’en refuser d’autres. Et globalement de s’exprimer en ce qui concerne leur plaisir et ce qui leur fait du bien dans leur sexualité. C’est dans cette optique que Syl-
tuelle et la voix de son ou sa partenaire. N’hésitez pas à communiquer sur ce point et à vous montrer démonstratifs, donc. 5. Faire preuve de compréhension et de patience Si votre partenaire ne parvient pas à jouir, ne le prenez pas pour vous. Faites preuve de patience et de compré-
Si elle s’exprime, fait des suggestions, il faut en prendre compte. drvés. via (c’est un pseudoTo Make Me Come, peu plus sensuelle pour nyme), 27 ans, a créé le près de 100 femmes ont ne pas complètement Tumblr «How To Make donc envoyé des témoi- péter l’ambiance en Me Come», soit «Com- gnages sous forme de répétant «Ça va? Et là? ment me faire jouir». «recettes» pour aider Et ça c’est bien?» tout Tout est parti d’un les hommes à compren- au long du rapport. Ne constat qu’elle a fait dre ce qu’elles aiment. pas hésiter à encouà propos d’une expéSylvia encourage les rager sa partenaire à rience sexuelle insaparticipantes à écrire exprimer son ressenti et tisfaisante, comme leur guide comme si ses envies et à vérifier elle le confie au Times elles devaient ensuite que vous êtes sur la de Londres: «Je dirai le présenter à un parbonne voie. Si vous simplement que ce tenaire potentiel, en y avez un doute sur quoi n’était pas la meilleure mettant tout ce qu’elles que ce soit, demandez. des expériences, phyaimeraient qu’ils sasiquement et émochent à leur sujet pour 3. préliminaires. tionnellement. J’ai eu mieux les satisfaire. Un autre classique l’impression qu’il ne En lisant ces guides, : le passage direct à comprenait pas du tout on peut donc dégager la pénétration dans ce que je traversais au moins cinq thèmes le feu de la passion sexuellement et je n’ai récurrents, pour créer sans passer par la case pas été capable d’en une base solide dans les préliminaires (et surparler sur le moment». rapports sexuels basitout la case clitoris). La C’est cette incapacité à ques: fougue, c’est chouette, en parler qui représente mais un rapport, ça se généralement le fond 1. Écouter. prépare. Même si votre du problème - on nous Si la femme s’exprime, partenaire est excitée et a appris à dire «oui» et donne des directives, lubrifiée, n’hésitez pas à montrer à quel point fait des suggestions, à faire un petit passage on prend notre pied il faut à tout prix du côté du clitoris, qui dès qu’on nous touche, l’écouter et en prendre vous le rendra en mille c’est ce qu’on voit dans compte. à tous les deux une tous les conseils sexo Si elle ne parle pas, fois que vous passerez des magazines féminins il faut écouter son à la pénétration (et là («Encouragez-le!», corps, sa respiration, encore, n’oubliez pas «Gémissez son nom», ses mouvements - géde saluer le clitoris de «Montrez-vous ennéralement, quand on temps en temps, en thousiaste», etc.), sans est sur la bonne voie, vous mouillant bien les vraiment se préoccuper le corps le fait savoir. doigts). de savoir si on ressent En suivant ses mouvevraiment ce qu’on ments et impulsions, la 4. Dites le désir. montre. Du coup, notre cadence de son souffle Puisqu’on apprend sans partenaire ne se pose et la fréquence de ses cesse aux femmes à pas plus de questions gémissements, on peut se montrer pleines de que ça et se contente de en apprendre beaucoup. désir et d’envie, autant faire les choses comme que les hommes en il les a toujours faites, 2. Demander. fassent de même. Il n’y parce qu’on ne lui dit Ne pas hésiter à poser a rien de plus excitant pas que ça ne foncdes questions, quitte à que de voir le désir tionne pas. Sur How les tourner de façon un dans les yeux, la ges-
hension, ça n’est pas forcément lié à votre performance, et si ça l’est, ça ne remet pas en question tout ce que vous êtes ni tout ce que vous faites. Ce n’est pas une science exacte, parfois ça fonctionne, parfois pas, parfois ça marche pour une femme et pas pour l’autre, ou pour un rapport et pas pour le suivant.
C’est une gymnastique, à vous d’expérimenter et de jouer autour de cette quête sans en faire un but ultime et sans faire culpabiliser votre partenaire si elle n’y parvient pas. Enfin, vous l’aurez compris, la véritable clé dans tout ça, c’est encore et toujours la communication.
Selon cette étude, l’activité sexuelle comporte généralement une activité physique modérée comparativement à l’effort de monter deux étages à pied ou de marcher à vive allure. Ces scientifiques ont examiné 536 personnes âgées de 30 à 70 ans qui ont eu une crise cardiaque pour évaluer leur activité sexuelle dans les douze mois l’ayant suivi et déterminer le lien entre la fréquence de ces rapports et des infarctus et accident vasculaire cérébral.
vasculaires ont été signalés parmi les participants de l’étude et l’activité sexuelle n’a pas été un facteur de risque, concluent les chercheurs. Ils précisent que seulement 0,7% ont indiqué avoir eu des relations sexuelles moins d’une heure avant leur crise cardiaque, à l’instar de l’ancien président de la République française, Félix Faure (1895-1899), qui serait mort peu après un rapport sexuel avec sa maîtresse. En comparaison, plus de 78% ont dit que leurs derniers ébats amoureux remontaient à plus de 24 heures avant leur accident cardiovasculaire. Malgré les bienfaits de l’activité sexuelle qui surpassent largement les risques, les auteurs suggèrent que les médecins traitant informent leurs patients des problèmes potentiels d’érection et de chute de la tension artérielle résultant des effets secondaires de certains des médicaments prescrits pour les traiter.
JACK PARKER n
Vous ne risquez pas un infarctus
I
l est bon pour le cœur. Rassurez-vous: vous ne risquez pas de faire un arrêt cardiaque en faisant l’amour. Faire l’amour a en effet rarement déclenché un infarctus et la plupart de ceux qui ont eu une crise cardiaque peuvent de nouveau avoir des rapports sans crainte, assure une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology le 21 septembre. Le risque cardiaque lié à l’activité sexuelle est une inquiétude chez de nombreuses personnes ayant eu une crise cardiaque mais les statistiques ne justifient pas une telle crainte, expliquent les chercheurs. «Sur la foi de nos données, il paraît très improbable que l’activité sexuelle provoque une crise cardiaque», explique le Dr Dietrich Rothenbacher, professeur à l’Institut d’épidémiologie et de biométrie médicale à l’Université d’Ulm en Allemagne, le principal auteur.
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Seuls 0,7% ont fait l’amour 1h avant leur crise cardiaque. Selon les réponses à un questionnaire, 14,9% des participants n’ont indiqué aucune activité sexuelle durant cette période tandis que 4,7% ont dit avoir fait l’amour moins d’une fois par mois. Un peu de plus de 25% ont fait part de moins d’un rapport sexuel hebdomadaire et 55% de plusieurs par semaine. Pendant la période de suivi de dix ans, cent infarctus ou accidents
interna t i o n a l
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L
’avenir dans le football de Joseph Blatter, président démissionnaire de la Fifa, et de Michel Platini, grand favori pour lui succéder, pourrait se jouer devant la commission d’éthique de la Fédération internationale saisie, selon des médias, en marge de l’enquête de la justice suisse sur un versement de 2 millions de FS du premier au second. Interrogé par l’Afp, le porte-parole de cette commission, Andreas Bantel, a refusé dimanche matin de «commenter» cette saisine annoncée dès samedi par plusieurs médias, dont la BBC: «Nous ne ferons aucun commentaire, ce qui signifie que nous n’infirmerons ni ne confirmerons» cette affirmation. Mais M. Bantel de répéter que «s’il y a un soupçon initial, la chambre d’investigation de la commission d’éthique lance une procédure formelle», et que «ces règles s’appliquent à toutes personnes du monde du football, quels que soient leurs noms ou leurs fonctions». Des propos déjà prononcés presque mot pour mot dans les colonnes de l’hebdomadaire suisse Schweiz am Sonntag publié dimanche. Ce «soupçon» pourrait-il être basé sur ce «paiement déloyal» de Sepp Blatter à Michel Platini épinglé vendredi par le ministère public suisse, un versement exécuté en février 2011, «prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002»? Sans doute. Et si la chambre d’investigation de la commission d’éthique s’est bien saisie de ce dossier, vise-t-elle forcément à la fois Blatter et Platini? Car les deux hommes pour l’instant ne sont pas ciblés de la même façon par la justice helvète. Le président de la Fifa a été entendu par les enquêteurs en tant que prévenu, pour «soupçon de gestion déloyale» et d’»abus de confiance». Et ce, sur la base de deux choses: ce versement de 2 millions de FS (1,8 million d’euros) à Platini, et un «contrat défavorable à la Fifa» signé en 2005 avec Jack Warner, le président de l’Union caribéenne de football, sur les droits de retransmission télévisés locaux des Mondiaux
Le président (ex) de la Fifa Joseph Blatter et son (ex) remplaçant Michel Platini le 25 septembre 2014 à Zurich. Afp. l’Afp avait affirmé que 2010 et 2014. De son francs (15.000 euros) Du côté de Michel commission d’éthique «Blatter est aujourd’hui pourrait en effet le décôté, le président de en liquide de la part Platini, une suspension fini», et que le présil’UEFA a seulement d’ISL, un partenaire signifierait sans doute clarer «inéligible» pour dent de l’UEFA «aura été entendu en tant que commercial de la Fifa, la fin de ses ambil’élection du successeur du mal à se relever de témoin. Une certitude: en 1995. tions de présidence à de Blatter, prévue le 26 cette mise en cause». cette même commisUn conflit d’intérêt, la Fifa. Dès vendredi, février à Zurich. Selon cet ancien haut sion d’éthique n’avait avait jugé la commisun ancien membre de Reste qu’une sanction cadre de la Fifa, la pas lambiné en mai, sion d’éthique du CIO. la Fifa interrogé par de la part de la commettant à peine 24 heures pour suspendre tous les hauts dirigeants de la Fifa interpellés le es deux fidèles CBS. «Nous essayons et d’essayer de voir cette impasse sur le 27 au matin à Zurich alliés de Damas, d’établir une sorte de s’il y a des moyens terrain et après plus à la demande de la la Russie et cadre de coordination, de trouver une issue de quatre ans d’une justice américaine, sur l’Iran, apparaissaient nous aimerions avoir bénéfique», a reguerre qui a fait plus fond de soupçons de dimanche en position une plateforme comconnu dimanche un de 240.000 morts et corruption. Une telle de force pour imposer mune pour une action haut responsable du des millions de réfususpension pousserait aux Occidentaux leur collective contre les département d’état giés, Moscou et TéM. Blatter vers la sortie stratégie visant à faire terroristes», a-t-il américain. Washinghéran ont également de la Fifa. de la lutte contre les expliqué. ton et une soixantaine réaffirmé sans amjihadistes en Syrie la de pays européens et bages que le régime Issa Hayatou priorité absolue, en Fait accompli. arabes sunnites pilode leur allié Bachar pas exempT. maintenant en place Moscou est à l’oftent depuis un an une al Assad était le seul Démissionnaire depuis le président Bachar fensive depuis plucoalition militaire qui rempart contre le le 2 juin, quatre jours al-Assad. sieurs semaines sur frappe des bastions terrorisme. Exploitant à peine après sa rééà la veille de l’ouverle dossier syrien, en de l’EI en Syrie et les tergiversations oclection à un cinquième ture de l’Assemblée renforçant considéra- en Irak. La France, cidentales sur le sort mandat à la tête de la générale des Nations blement sa présence qui participe aux du président syrien Fifa, le Valaisan de Unies, les présidents militaire dans le fief opérations en Irak, a - dont le départ immé79 ans pensait gérer russe Vladimir Poudu régime dans le pour la première fois diat et sans condition les affaires courantes tine et iranien Hassan nord-ouest de la Syrie dimanche effectué fut longtemps réclamé jusqu’en février et Rohani ont, dans des et en multipliant les des frappes en Syrie - le président iranien l’élection de son hériinterviews télévisées, initiatives: dimancontre un camp d’ena affirmé qu’il existait tier. En tant que vicepoussé leurs pions che, Bagdad a ainsi traînement de l’EI à désormais un large président senior de la pour imposer leur annoncé que l’Irak, Deir Ezzor (est), au consensus internatioFifa, ce serait à Issa vision de la gestion la Russie, l’Iran et la nom de la «légitime nal pour son maintien Hayatou de prendre les du conflit syrien face Syrie avaient décidé défense». Une anau pouvoir. «Je pense rênes. «Pour l’instant, à des Américains et de créer un centre de nonce solennellement qu’aujourd’hui tout il n’y a pas de prépaEuropéens ébranlés renseignement dans confirmée par Franle monde a accepté ration psychologique par la crise des réfula capitale irakienne, çois Hollande à New que le président Assad particulière pour Issa giés et la menace terpour lutter plus effica- York. Mais toutes ces devait rester (au pouHayatou, mais le mororiste. Poutine, qui cement contre l’EI. opérations militaires voir) afin de combatment opportun il serait doit rencontrer lundi Ces initiatives rusn’ont pas empêché tre les terroristes», prêt, c’est certain!», à New York en têteses inquiètent les l’organisation jihaa déclaré M. Rohani a déclaré dimanche à-tête son homologue états-Unis et leurs diste de consolider sur CNN. Le message à l’Afp un proche du américain Barack alliés européens, qui ses positions, ni n’ont commence à pasCamerounais de 69 Obama - une presemblent de plus en ruiné son pouvoir ser, depuis quelques ans, patron du football mière depuis plus de plus mis devant le fait d’attraction: près semaines. Washingafricain depuis 1998. deux ans - a ainsi levé accompli par Mosde 30.000 jihadistes ton, Londres, Berlin Problème pour la Fifa: le voile sur la nouvelle cou, au moment où étrangers se sont et même Paris, ne M. Hayatou n’est pas coalition qu’il enleur propre stratégie rendus en Syrie et posent plus le départ totalement exempt de tend mettre en place militaire contre l’EI en Irak depuis 2011, immédiat de M. Assad reproche. En décembre pour lutter contre les paraît patiner. «Nous selon des responsables comme préalable à 2011, le Comité interjihadistes de l’Etat sommes juste en du renseignement toute négociation, la national olympique islamique. «Nous train de commencer à américains cités par chancelière allemande (CIO) lui avait infligé avons proposé de essayer de comprenle New York Times, Angela Merkel étant un «blâme» ayant vacoopérer avec les pays dre quelles sont les le double de la prémême allée jusqu’à leur de «sanction» pour de la région», a-t-il intentions de la Russie cédente estimation dire qu’il faudrait avoir perçu 100.000 déclaré sur la chaîne en Syrie et en Irak, il y a un an. Devant aussi discuter avec lui.
Assad: son maintien désormais accepté
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Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008.
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mission d’éthique n’a rien d’inéluctable, a souligné cette même source auprès de l’Afp dimanche: même si une enquête est ouverte, une suspension «n’est pas automatique, ni pour Blatter ni pour Platini». Pas question en tous cas pour Blatter d’avancer son départ sans y être contraint: «Il n’est pas question d’un retrait prématuré... Le président reste président», affirme dans Schweiz am Sonntag son ancien conseiller en relations publiques Klaus Stoehlker, selon qui toutes les allégations visant son ancien patron sont «sans fondement». En cas de suspension de Michel Platini, Blatter pourrait même être contraint «de rester en poste au-delà du 26 février, pour que la Fifa puisse continuer à fonctionner», ajoute M. Stoehlker dans l’hebdomadaire suisse. La menace d’une sanction ne semble pas affoler non plus du côté de Michel Platini. «Il est calme, il est serein, il n’a rien à se reprocher, et il est disponible pour être entendu par la commission d’éthique si cette dernière le souhaite», a indiqué son entourage à l’Afp dimanche matin.
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