Katumbi va-t-il miser dans la politique en prenant le risque de mettre en péril sa fortune?
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N°1334 | IIèMe éd. vendredi 16 octobre 2015 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
Reddition des comptes 2014, le grand oral de Yav Muland Dans la suite de la crise née du G-7, la Chambre basse semble s’être transformée en un champ de bataille qui rappelle des épopées précédentes. DRéservés.
Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008
Un remake des «deux B» en vue? la une du soft |
L
De g. à dr., les Dép. Henri Thomas Lokondo, Luhonge Kibinda Ngoy, le ministre Modeste Bahati Lukwebo et le ministre honoraire Dieudonné Bolengetenge Balela. dr. e pays Modeste Bahati remit avait été prise de déler une part importante la majorité. Mais l’élu qu’il ne faut pas abuser bureau: la deuxième viva-t-il sa démission mais se faire Bahati, quoi qu’il de l’hémicycle… de Mbandaka (Equade la bonne volonté de ce-présidence, le poste droit remit en course pour en coûte, à plate coutu- Et voilà que six ans teur) Henri Thomas l’autorité morale qui, de rapporteur adjoint, vers un reconcourir... au même re. S’il perdit la guerre, après, l’hémicycle Lokondo s’est déclaré quelquefois, ne décide et un troisième siège. remake poste... il les fut les armes à la pourrait revivre la au même poste et veut pas dans le sens qu’on De questeur adjoint? des deux Heureusement que main… même scène… croiser le fer avec le vous communique. J’ai Puisque le vote est B - Bahati-Bolengela majorité avait un A la suite de la décandidat officiel de la été conseiller privé du secret, il reste à retenir tenge? Le premier homme à la manœuvre: combien mission du 1er Vicemajorité. «Je me préChef de l’état. Donc, son souffle... candidat à sa propre Augustin Katumba d’élus pro-Kaprésident du Bureau sente en indépendant. j’ai également accès à Tout le monde a encore succession au poste de Mwanke trop tôt parti! bila? de l’Assemblée natioLe règlement d’ordre lui. Il sait que je suis à l’esprit, la grande questeur après que le Député inconnu mais Ayant longtemps dirigé nale Charles Mwando intérieur me l’autorise. candidat. Il ne me l’a surprise créée le 11 mai président du bureau, hyper puissant, il la questure du temps où Nsimba et du rapporJe ne suis pas un indispas interdit. Donc, je 2007 par Léon Kengo Vital Kamerhe Lwas’était engoncé dans VK «laissait tout faire» teur Robert Ezadri, le cipliné. Nous sommes suis autorisé». Wa Dondo. Candidat Kanyiginyi Nkingi eût son strapontin au beau - à en croire les mauPrésident Aubin Mien démocratie. C’est Quel résultat donnera indépendant au poste été évincé en 2009 par milieu de la dernière vaises langues - Bahati, naku N’Djalandjoku a vrai que ma famille po- ce duel? Luhonge Kide président du Sénat, la majorité présidenrangée de l’hémicycle qui avait un moment publié e calendrier des litique a formellement binda Ngoy part avec il arracha le perchoir, tielle et que Modeste et conduisit la guerre. laissé pour la questure élections. désigné un autre cantoutes les faveurs des contre toute attente, au Bahati Lukwebo eût Depuis des doigts qui le puissant GPI (GrouJeudi 15 octobre, dédidat, mais si je gagne, pronostics. Sénateur PPRD Léodécidé de passer outre ne quittaient pas son pe Parlementaire des pôt, examen et affice sera la victoire de la Encore faut-il que la nard She Okitundu, «le mot d’ordre» de smartphone, il distriIndépendants, Bahati, chage des candidatures majorité», a-t-il déclaré majorité - celle qui candidat de la majorité, l’Autorité Morale de la buait les rôles, donnait Tryphon Kin-kiey retenues. Vendredi 16 à la radio TopCongo s’était exprimée à la à l’époque AMP (AlMajorité Présidentielle des ordres et attendait Mulumba, Athanse octobre, campagne fm. dernière réunion de liance de la Majorité pour croiser le fer avec les rapports. Matenda Kyelu, Bauélectorale. Samedi 17 Puis: «J’ai été le preKingakati - soit 315 Parlementaire). le candidat désigné de L’heure du comptage douin Banza Mukaoctobre, élection du mier à annoncer ma élus, suive le mot Samedi 17, test de cola majorité, Dieudonné des voix arrivée, il n’y layi Nsungu, Alexis premier vice-président candidature depuis plus d’ordre. Mais d’ores et hésion grandeur nature. Bolengetenge Balela, avait que du Bahati, du Thambwe Mwamba) et du rapporteur de de deux semaines. Cet- déjà, l’opposition préLa majorité entend déjà proche de Pierre Bahati, du Bolengeêtre présidé par le Dép. l’assemblée nationale. te histoire de dire tout tend contrôler au moins compter ses troupes Lumbi Okongo? Ce tenge, puis du Bahati, Tryphon Kin-kiey Ancien Procureur Géle temps que l’auto250 Députés dans la restées fidèles. Après jour-là, l’hémicycle ris- du Bahati, du Bahati, Mulumba en veillant au néral de la République, rité morale a dit, elle Chambre. Du coup, elle le G-7, combien d’élus qua de s’arrêter net… puis du Bolengeteke. grain, avait lentement Luhonge Kibinda Ngoy a décidé, etc., ce sont réclamait l’application pro-Kabila il en reste à L’affaire prit origine La majorité croisa les mais sûrement tissé sa (Katanga, PPRD) est des termes inappropriés de la proportionnelle. l’hémicycle? alunga Mbuwa n quand une opération ar- doigts… La décision toile et pouvait contrôle candidat officiel de en démocratie. Encore Soit trois postes au mée conjointe rwandocongolaise contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) fût lancée au Nord-Kivu entre le 20 janvier et le 27 février 2009. Opération secrète du nom de code «Umoja Wetu» (notre unité), elle avait été négociée par les deux a IXème développement sociopour la promotion, le chefs d’état congolais session oréconomique, politique développement et la Joseph Kabila Kabange dinaire de et militaire. Selon la mise en œuvre du proet rwandais Paul Kala Grande ministre sud-africaine jet Grand Inga, entre game. CommisMaite Nkoana-Masnotre pays et la RépuVital Kamerhe désion mixte RDC-RSA habane, la force de blique Sud-africaine, clara publiquement s’est ouverte jeudi cette coopération ADPI-RDC en sigle, son opposition à cette dans la Capitale alors se traduit par deux l’autre désignant un opération et critiqua que le président Jacob secteurs clés: la coochargé de missions le fait que l’entrée de Zuma arrivait dans la pération militaire au cabinet du Présil’ex-armée ennemie Capitale où il aura un dont l’un des résuldent de la République au Congo n’ait pas été tête-à-tête vendredi tats est l’engagement (page 16). Au plan débattue au Parlement. de Prétoria dans les militaire, l’Afrique Le Chef de l’Etat souli- avec son homologue combats qui a permis du Sud contribue aux gna que le président de congolais Joseph Kabila Kabange au aux FARDC de détroupes de la brigade l’Assemblée nationale Palais de la nation, faire les rebelles du d’intervention de la en avait été informé et siège de la Présidence. M23, de même que Monusco, déployées considérait cette sortie Dix ans après sa créala mise en œuvre du dans les Kivu. Des publique comme déprojet grand Inga. Le militaires sud-afriloyale et délicate politi- tion, cette commission bilatérale compte à président de la Répucains ont contribué quement. Le 24 février son actif trente-cinq blique, rappelle-t-on, à la sécurisation des 2009, le 1er vice-préaccords, ainsi qu’un a promulgué mardi élections de 2011 et sident de l’Assemblée Le président Zuma accueilli jeudi à sa descente d’avion à Kinshasa par protocole d’accord 13 octobre 2015 deux à la formation de nationale Christophe le ministre congolais des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda. drvés. ordonnances dont et des instruments certaines unités des Lutundula Apala Pen légaux «qui ont dél’une portant créaFARDC. Signé en Apala et la questeure mond Tshibanda et sa mission présentera de la Nation, siège de montré la force de la tion, organisation et 2013 puis ratifié, le adjointe Brigitte Kalacollègue sud-africaine aux chefs d’état les la Présidence de la fonctionnement d’un traité du projet Inga ma démissionnaient du coopération bilatérale en charge des Relarapports des commis- République. entre les deux pays», service spécialisé au vend à l’Afrique du bureau de l’Assemblée tions Internationales sions ministérielles En janvier 2004, les sein de la Présidence Sud 2.500 Mégawatts nationale. Acculé, Vital ont déclaré le ministre et de la Coopération, lors d’un sommet qui deux pays avaient sides Affaires étransur les 4800 et 2.300 Kamerhe démissionMme Maite Nkoanas’ouvre vendredi 16 gné un accord général de la République gères congolais Raydénommé Agence restent pour le Congo. nait le 26 mars 2009. Mashabane. La Com- septembre au Palais pour promouvoir le
Un sommet entre l’Afrique du Sud et le Congo à Kinshasa conduit par les deux présidents Zuma et Kabila
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La Céni va-t-elle survivre après Malu Malu? l’actus |
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omment va-t-on gérer l’après Malu Malu? La question taraude tous les politiques congolais! Issu de la société civile - et de la composante confessions religieuses - le prochain chef de la Centrale électorale congolaise devrait théoriquement provenir de cette composante et de cette sous-composante. Mais au Congo, il n’y a rien, à proprement parler, qui soit facile. L’un des connaisseurs de la législation de la Céni, doublé de juriste et de légistaleur, l’ancien 1er Vice-président de la Céni, Jacques Djoli Eseng’Ekeli (Equateur, MLC, oppo.) est du même avis. «C’est la société civile particulièrement la composante confession religieuse qui doit automatiquement designer un autre candidat en tenant compte de l’ensemble d’équilibres et de susceptibilité liés à cette fonction. Mais si sur le plan du droit, la question ne se pose pas mais c’est le remplacement à titre individuel, la susceptibilité, la sensibilité, la spécificité de cette fonction qui suscitent quand même un certain nombre des questions qu’il faudra examiner. Et je crois que ce n’est pas un hasard, si l’article 53 bis de la loi portant organisation de la Céni confie la tâche de consultation, d’installation, de désignation des membres du bureau de la Céni à l’Assemblée nationale», a-t-il expliqué sur les ondes d’une radio à Kinshasa. Après ce départ attendu, annoncé samedi 10 octobre dernier par la présidence de la République, la bataille de la succession fait rage à la Céni alors que la Chambre basse ellemême doit régler des remplacements à son bureau avec des élections qui s’annoncent comme un vrai cassetête pour la gouvernance.
demandes de fonds «outrageuses». Et alors, comme on pouvait le craindre, arrivent à la surface des questions d’argent avec une polémique sur des décaissements de fonds. Au départ, c’est le ministre de l’Econo-
mie Modeste Bahati Lukwebo qui aurait affirmé, selon un courrier de la Céni que l’institution électorale recevait, depuis plusieurs années, 20 millions de dollars mensuellement pour la prise en charge du processus électoral. Or, dans une lettre datée du 9 octobre qui circule sur les réseaux sociaux, la Céni se plaint de ces propos, démentant qu’elle reçoive 20 millions de dollars mensuellement pour la prise en charge du processus électoral. Mais qu’elle n’a reçu sur les exercices budgétaires de ces trois dernières années que 17 % des fonds alloués par le Parlement. Tous les fonds reçus par le gouvernement sont bien traçables dans les deux rapports annuels de la Céni déposés au Parlement, souligne le courrier. Pourtant, des sources expliquent que la Céni présentait des demandes de fonds «outrageusement exagérées» et qu’elle attribuait «au-delà du raisonnable» ses dirigeants. Des salaires de plus de 32.000 dollars US/ an seraient versés à chacun des membres quand ceux-ci représentant divers partis, reversent au moins 10% à leurs partis politiques, soit 3.200 USD/ mois. «Scandaleux», expliquent des élus qui entendent dénoncer «ce gâchis». On reproche aussi à la Céni - surtout celle des années pasteur Daniel Ngoy Mulunda - d’avoir dépensé
sans compter. Le cas d’acquisition d’un ensemble de stations de communications par satellite qu’elle voulu offrir au secteur des Télécoms expliquant qu’elle n’en avait plus besoin! Sans compter comment le bâtiment du boulevard du 30 juin fut refait, à coup de millions de dollars. Ce fuernt les années de vaches grasse! Pourtant, la logistique serait à reconstituer. Dans un rapport 20142015, la centrale fait état de la défectuosité de plusieurs engins: véhicules, motos, groupes électrogènes, etc. Sans ces moyens, la Céni serait dans l’incapacité d’organiser des élections dans des
Ci-contre, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda. Ci-dessus l’abbé A. Malu Malu Muholongu. DR. conditions acceptables. immobilière. Sur l’enl’UE dit prendre acte attendre la publication Sur 626 véhicules que semble des bâtiments de la démission de du calendrier aménagé compte la Céni, 28 seoccupés par la Céni, l’Abbé Apollinaire le plan de décaisseraient en très bon état. 62% appartiennent aux Malumalu Muholongu. ment par la Céni. Et Elle réclame le rempla- privés et sont pris en Elle salue «le travail se dit prête à apporcement d’au moins 392 location. du président de la Ceni ter son concours en véhicules actuellement Le reste étant constitué (qui) a permis d’asvue de permettre au hors usage. de bâtiments publics. seoir la crédibilité et gouvernement, dans Selon ce rapport, lors Mais ces derniers sont l’indépendance de cette le contexte électoral, de ces deux cycles très délabrés et nécesinstitution chargée de «d’assurer une plus électoraux, la Céni sitent des travaux de garantir la neutralité grande ouverture de avait acquis 2.580 réhabilitation. C’est et l’impartialité dans l’espace politique», en motos. Sur le lot de dire si la Céni n’est l’organisation d’élecveillant au respect des matériel roulant adapté pas en état de marche... tions libres, démocrati- droits de l’Homme et aux sites à accès diffisans un vigoureux coup ques et transparentes». des libertés fondamencile, 3% de ce matériel de pouce de la part du Un porte-parole de tales, citant notamment serait encore opération- gouvernement ou des l’UE affirme attendre la liberté d’expression, nel, soit 86 motos. partenaires étrangers. la nomination d’un la liberté d’association Si l’UE (Union Euronouveau président afin et de manifestation, la préalables péenne) se dit prête à que la Céni organise les protection de tous les européens. soutenir l’organisation élections, notamment acteurs politiques, de Quant aux groupes des élections notamprésidentielle et législa- la société civile, des électrogènes, 39% des ment la présidentielle tives, en respectant les journalistes et des dé6.011 sont hors d’état et les législatives dans délais prescrits par la fenseurs des droits de de fonctionnement. les délais constitutionconstitution. l’Homme. Du matériel hautement nels, elle réclame la L’UE exprime sa Reste à savoir si le important dans l’arrièpublication d’un calen- volonté, dès que le niveau de cet appui re-pays où la desserte drier électoral révisé nouveau président de permettra à la centrale en électricité est inexis- et un plan de décaissela Céni sera nommé, électorale de tenir ses tante ou insuffisante. ment. Dans un commu- d’appuyer le procesengagements. D. Dadei n Enfin, la question niqué lundi 12 octobre, sus électoral. Elle dit
Les grandes incertitudes de l’après deile ndisponible puis février 2015, patron de la Céni
était soigné en Afrique-du-Sud jusqu’en avril dernier, avant de se rendre aux étatsunis, toujours pour des raisons médicales. Si la démission de Malu Malu n’est pas une surprise, l’opposition s’inquiète des conséquences de cette démission sur le calendrier électoral congolais, toujours en souffrance. Neuf scrutins électoraux devaient être organisés d’ici la présidentielle de novembre 2016. Mais devant les retards pris sur l’organisation, et le manque de moyens financiers, elle demandait à la Céni de
publier un nouveau calendrier «plus réaliste». Un nouveau calendrier électoral est attendu avec impatience à Kinshasa. Mais plusieurs signes inquiétants font redouter des reports de plusieurs scrutins. Toujours au point mort, l’organisation des locales et municipales, prévues dans quelques jours, sera reportée, tout comme l’élection des nouveaux gouverneurs. Des élections reportées «sine die» sans plus de précisions de la Céni. De reports en retards, la Céni est pressée de publier un nouveau chronogramme électoral. Un autre obstacle menace le processus: le manque
d’argent. Gouvernement et Céni se sont régulièrement renvoyés la responsabilité de la mauvaise gestion des fonds prévus pour organiser les élections. La Céni a toujours affirmé que les sommes prévues par le gouvernement n’ont jamais été débloquées, alors que le ministre de l’économie, dans un récente déclaration, indiquait que la Céni recevait bien «des versement substantiels d’argent, de manière régulière». Une affirmation gouvernementale immédiatement démentie par la Céni. Selon le rapporteur de la Commission électorale, JeanPierre Kalama, les versements du gou-
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vernement ne sont «ni suffisants ni réguliers pour permettre d’organiser des élections crédibles et transparentes». La Céni en profite d’ailleurs pour demander une «clarification pour rétablir la vérité» sachant que «tous les versements effectués par le gouvernement sont tracés dans le rapport de juin 2015 déposé à l’Assemblée nationale». Dans ce climat politique délétère, le G7 soupçonne le gouvernement de tout faire pour empêcher la Céni de publier un nouveau calendrier électoral. «La céni doit dont s’assumer en toute indépendance pour rendre public (ce calendrier) toutes
affaires cessantes», précisent les anciens alliés du camp présidentiel. Mais la démission de Malu Malu risque d’aggraver la crise politique, ou du moins en retarde le règlement. Le candidat doit être issu de la société civile et surtout faire consensus. Une équation délicate dans laquelle pourrait se retrouver Mgr Pierre Marini Bodho, un homme d’église comme Malu Malu, mais dont le grand défaut est d’être réputé proche du pouvoir. Marini s’est prononcé en faveur d’une révision de la Constitution. Christophe RIGAUD n
Afrikarabia, 14 oct. 2015.
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Les guerres de succession font rage études et enquêtes du soft |
Version revue ET completée.
A
Désignée «Queen Mother» (la Reine Mère), Anne Mbuba Gizenga (deuxième à partir de la gauche) exerce des fonctions officielles au PALU où elle a pris le pouvoir à la place du vieux Patriache affaibli Antoine Gizenga Fundji (extrême g.) après la mise au rancart de Mayobo (3è à partir de la g;, Muzito (4è) et... Makiashi (extrême dr). dr. Pour le plaisir de la tuel Kinshasa, appui à rie Kawanda Kayena le, membre du Bureau inconnue au PALU? u PALU, à l’étranger... C’est la rébellion muléliste nommée secrétaire politique y est invitée Longtemps avant, des dire si Anne Mbuba à l’UDPS, foule, le patriarche murmura cependant un pro-lumumbiste qui permanent. et veille au grain. Elle proches invoquaient Gizenga a désormais au PPRD «Le Peuple?» à peine décima l’intelligentsia Cette pharmacienne ré- qui en réalité la n°2 du son idéologie clipris le pouvoir. Appelée et, génédu Kwilu et des provin- voquée peu avant pour PALU, après Antoine vante faisant état d’une «Queen Mother» (la ralement, entendu, avant de se relancer dans le micro ces de l’est, fusion de «incompétence avérée» Gizenga, au titre de décision imminente Reine Mère) c’est eelle à la Majorité présila mosaïque de partis comme ministre des vice-présidente et tréd’éloignement de la alors que la foule psalqui eut raison d’une dentielle, ce qui fait modiait mécaniquelumumbistes dans ce Transports et Comsorière de la COM-Avie politique active... A autre dame, Thérèse tendance désormais, ment comme une armée qui devint le PALU munications (Cabinet SOL (la Communauté l’approche des échéanPakasa, la femme qui ce sont les guerres de est l’un des derniers Muzitu) est défenesafricaine de solidarité, ces politiques, le PALU soviétique: «Vaincra!» réorganisa le PALU succession. Les crises survivants de l’élite trée le 8 novembre au la structure financière estime devoir revisipendant les années fratricides auxquelles Ainsi débute toute macongolaise ayant pris terme d’un bras de fer du PALU) que diter sa politicosphère nifestation du PALU! de braise: celles qui on assiste ne visent «Le Peuple? Vaincra!» part à la conférence épique qui dégénéra en rige son mari. Elle qui quand la santé du vieux condamnèrent Antoine qu’un but: s’imposer Le jour de sa naissance, dite de la table ronde de une guerre au siège du décide après avoir pris patriarche périclite Gizenga à l’exil... Au à la succession du Bruxelles qui conduisit PALU. Sur le bouleavis notamment auprès chaque jour dangereule 5 octobre, changeretour d’exil, c’est elle leader historique noment de décor. Moulé à l’Indépendance. vard Lumumba, des de Makina... sement au point qu’une qui l’accueillit et lui nagénaire en fin de vie dans son trois pièces Cinquante-cinq ans militants sont fauchés L’éloignement de Manuit, des rumeurs le offrit une assiette, une ou imaginé tel. Sans nœud papillon toujours plus tard et après avoir dans les rangs des A5 kiashi survient après donnèrent pour mort, cuillère et un lit. Mais compter les coups de aussi chic sa marque été Premier ministre (des gros bras affectés la mise au rancart de déclenchant une panitout cela c’est déjà du sabot dans le visage de Kabila avec qui il à la sécurité ayant fait l’ex-Premier minisque dans la fratrie... de fabrique le vieux passé! qui sont légion... conclut une alliance de allégeance à Kawanda tre Adolphe Muzitu Car le problème de patriarche a fait fort: il Quelle ambiance à Lundi 5 octobre 2015, a descendu précautiongouvernement disputée, et qui avaient pris le Fumunji. Au PALU, Muzito est le même l’UDPS? C’est à ce Antoine Gizenga neusement une après Gizenga est retourné siège). on ne change pas une que celui de Mayobo. phénomène identique Fundji totalisait 90 ans une les marches de près des siens où il gère Révoquée et exclue procédure qui gagne: le S’il a un ADN Pende, que l’on assiste. de vie. à Mbuma, aux autant qu’il peut son du parti, Kawanda est modus operandi reste le ce n’est qu’en... par«Mashita a Gizungu» à savoir, l’avènement confins de la Capitale, extinction: la guerre remplacée par le Dép. même… tie! L’ancien Premier pour s’installer face d’une épouse qui a ses proches ont fêté au public venu saluer des dauphins qui fait Willy Makiashi qui le 7 ministre est Kweso, pris les commandes du dans le faste cette date. le vieux combattant et rage. décembre 2014 fait son Ceux EN FRICHE. originaire des secteurs parti. Marthe TshisePour les cérémonies assister au ballet Pende, Premier dauphin désientrée au GouverneEn 2008, le coup de de Kobo et de Mudikedi, épouse Tshisedes 50 ans de vie de gné, c’est l’homme qui, ment comme ministre gueule des Amis de kalunga proches du sa tribu du Kwilu. Il kedi, se trouve en effet son parti - le Parti ces dernières années, de l’Emploi avec rang Mayobo à Kikwit secteur de Gungu, terprit la parole, la garda depuis peu à la tête du Lumumbiste Unifié, exceptionnellement ne l’avait jamais quitté de Vice-Premier mifut présenté comme ritoire de Gungu dont parti créé le 1er novemPALU - moins de deux longtemps, faisant d’un pouce, ni au parti, nistre. Sa toute récente destiné à précipiter la est originaire l’épouse bre 1980 par les «treize mois plus tôt, le 22 désespérer des proches ni à son poste de Preexclusion du Bureau succession au bénéfice Gizenga quand Giparlementaires» dont août 2015, celui qui tant qu’on ne l’entenmier ministre, ni dans Politique du PALU est de l’ancien faiseur des zenga est de Gungu et étienne Tshisekedi wa est toujours secrédait point. aucun de ses voyages: signe de décote annon- rois. En réalité, son Pende à 100% et vient Mulumba au lendemain taire général chef du La vieillesse ce naufra- Godefroid Mayobo cée… martyre est son origine d’un autre secteur: de la publication de la parti n’avait pu desge! Charles de Gaulle Mwene Ngatien, Officiellement, il est Yansi, natif de Bagata. celui de Kandale... «lettre ouverte au présicendre les escaliers du avait raison. nommé ministre déreproché au Vice-preTrop lointain territoire Dans un processus de dent Mobutu». «Mashita a Gizungu» Qui a amené «le légué près du Premier mier ministre d’avoir de l’Ouest! Mayobo lutte politique opaque, Bientôt nonagénaire (lieu de paix et de Vieux» à prendre la ministre (Gizenga) au inspiré un article paru n’est en effet ni Pende, chaque détail a toute comme Gizenga, repos, en langue Penparole, s’interroge la lendemain de la légisdans un tabloïd local ni Ambuun, ni de son importance. affaibli par la maladie de), le château que le foule! Et pourquoi l’alature de 2006. Il fut le présentant comme Gungu, ni d’Idiofa, ter- Au PALU, les perquoique les dernières Président de la Réput-il prise? Sent-il sa fin défait le 21 septembre l’héritier du trône, avec ritoire voisin de l’Est. sonnes en friche sont nouvelles le donnent en blique lui a offert pour proche et qu’il pourrait 2012, accusé par le très des copies distribuées La brutale disparition désormais à compter bien meilleure forme, ses vieux jours bâti sur ne plus jamais la prenpuissant CENAL (Coà «Mashita a Gizungu» des écrans radar du sur les doigts d’une l’homme déifié par ses le modèle du Saintdre, l’année prochaine? mité Exécutif National aux manifestations dernier Premier minismain: Robert Makina, partisans pour avoir Siège dans le quartier du PALU) de crime de d’anniversaire de Gitre PALU suspendu ou le secrétaire permanent, défié le Léopard a vu Mbuma, à Kinshasa Ya Il GèRE SA FIN. lèse-majesté… zenga. révoqué pour trois ans l’homme d’appareil, le 28 août 2015 son Suka. à 90 ans sonnés, Il avait eu la mauUne incartade de trop avec interdiction de proche de Mme Gicadavre promener dans Ce jour-là, la foule l’homme que Patricevaise idée de créer une quand au château, prétendre à un quelzenga, certainement un cercueil dans les massée sur les graEmery Lumumba sauva fondation - les Amis de on apprécie modéréconque mandat au nom celui dont on va entenrues de Bruxelles, place dins intemporels face de l’humiliation en Mayobo - qui, quatre ment sa présence aux du PALU, obéit à la dre parler demain; Jean forte de l’opposition au château, hurlait de l’appelant au gouverans auparavant, en réunions strictes du sempiternelle logique. Claude Mashini Dhi congolaise! Une terricolère. Elle réclamait nement comme Vice2008, lui fit triomphe Bureau politique de la Muzitu avait eu l’exMbita Mulenghe, autre fiante fin de vie pour le droit de voir de ses Premier ministre sans à Kikwit aux yeux et Majorité Présidentielle cellente idée de céléproche de Mme Gizen- l’opposant historique... yeux le vieil homme portefeuille après que à la barbe de Gizenga où se prennent des brer en intellectuel les ga, ancien DirCaba de Mais contrairement au impeccablement sanglé le poste de président venu exceptionnelledécisions stratégiques 50 ans de son parti en Muzitu à la Primature, PALU qui recrute dans comme à son habitude provincial lui fut sifflé ment dans cette ville notamment le casting organisant des journées Wolf Kimasa, neveu une masse somme toute dans un trois pièces de par son président prode Bandundu accueillir dans des structures scientifiques radio-tédu patriarche, qui se consentante, l’UDPS soie nœud papillon, vincial de parti - PSA, Joseph Kabila Kabange de l’Etat. Y participer lévisées sur sa chaîne porta candidat présirassemble généraleobstrué sur le balcon en Parti Solidaire Africain, en tournée de remersignifie qu’on peut déRtvs-1. Mais à «Mashi- dent de la République ment une élite combathauteur par des cameCléophas Kamitatu - et ciement après sa vicployer l’un des siens à ta a Gizungu», on y vit en 2011, l’homme qui tante. D’où la très forte ramen et des photogra- qui lui rendit au centoire à la Présidentielle. des fonctions politiques rouge. Ne se fait-il pas construisit la réputation contestation interne phes. tuple en perpétuant Mayobo y vit la main majeures ou, à tout le appeler «Mfumu Mpa» d’un brasseur kinois. observée depuis ses Gizenga ne put donner sa mémoire - proclade ses adversaires. moins, peser sur des (le nouveau Chef, le à cela, il faut ajouter débuts. lui-même lecture de mation à Stanleyville, Au PALU, la vengeandécisions! Dauphin) dans la base les enfants du premier C’est Marcel Lihau son allocution. L’honactuel Kisangani d’un ce a toujours été un plat Or, depuis peu, l’épou- tribale de Gungu? lit dont le désavanEbua, ancien de la table neur revint au tout nou- gouvernement pro-lusavouré surgelé... se Gizenga - Anne N’œuvre-t-il pas à tage est l’absence de ronde de Bruxelles, anveau secrétaire permamumbiste après sa fuite Mayobo fut remplacé Mbuba Gizenga - promettre en place une reconnaissance tribale cien premier président nent Robert Makina. de Léopoldville, l’acau parti par Laure-Mamue Secrétaire nationa- doctrine, le muzitisme, dûe à de longs séjours (suite en page 7). LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1334 | PAGE 6.
études et enquêtes du soft |
Moïse Katumbi va-t-il miser dans la politique et prendre le risque de mettre en péril sa fortune?
(suite de la page 2).
de la Cour suprême de Justice du régime Mobutu, ancien de Harvard Law School, originaire de l’équateur qui, le premier, donna l’estocade en dénonçant avec virulence à la télévision publique contrôlée par le MPR, parti-état, «une base cotérique» qui avait pris d’assaut l’UDPS, avant de claquer la porte. Il sera rejoint par nombre d’autres chefs historiques: Faustin Birindwa (Sud-Kivu), Frédéric Kibasa Maliba (Katanga), Mbwankiem (Bandundu-Kwilu), et... Ngalula Pandanjila (Kasaï), etc. Tous nommés Premier ministre (Birindwa), ministre (Kibasa Maliba) ou dirigeant d’une société paraétatique. Plus tard, c’est le groupe Xavier Belchika (, Kasaï, UDPS-Righini) et Albert Moleka (équateur) qui vont rendre la blouse... Désormais, c’est l’intégrité du leader historique qui est ciblée. Originaire du Sud Kivu, Valentin Mubake, infatigable conseiller de Tshisekedi, dénonce une «UDPS aile biologique» qui a pris illégalement le pouvoir, avenue Pétunias, la maison-siège de Tshisekedi et de l’UDPS. En clair, l’épouse Marthe et le fils Félix Tshilombo accusés d’abus de faiblesse... Maman Marthe n’a jamais aussi veillé au grain. Elle ne quitte plus son mari. Depuis la maladie d’un homme quasi nonagénaire, elle s’est propulsée aux commandes et pistonne le fils Félix Tshilombo. Du coup, les attaques viennent désormais du pré carré familial cotérique - lancées par un François Tshipamba Mpuila (Kasaï), représentant perpétuel en Europe de Tshisekedi. Nommé coordonnateur du Bureau d’études, Expertise et Stratégies, c’est cet activiste né qui donna du fil à retordre aux Belges et notamment à l’ancien ministre des Affaires étrangères Louis Michel avec qui il croisa le fer davant des juges, ayant depuis rallié Raphaël Katebe Katoto Soriano, demi-frère de Moïse Katumbi Chapwe, qui fit fortune dans l’offre de poisson du lac Tanganyka aux travailleurs de la Gécamines, qui se fendit à Bruxelles d’un communiqué sous forme de «message d’au revoir, de soutien, d’encouragement et d’espoir au Président National et notre Leader M.
à g., Marthe Tshisekedi avec son mari au meeting géant de l’UDPS à Kin le 9 août 2011. Marcel Lihau. dr. à g., le fils Félix Tshilombo pistonné par sa mère... au nom de la famille. droits réservés. étienne Tshisekedi». Ce fut au retour de Tshisekedi au pays en décembre 2010 après un long séjour médical en Afrique du Sud et en Belgique. à la veille d’une campagne électorale pour la Présidentielle qui fut, à l’en croire, la dernière bataille politique de sa à dr, V. Mubake. à g., H. Ngbanda. dr. vie. ne cache rien: c’est aux des scrutins libres et Raphaël Katebe Katoto Soriano. dr. La MP acquiesce. techniciens électoraux - transparents, dans le Rentrez dans notre jamais parler au nom Une vraie pièce de feret aux techniciens seuls respect de l’État de Pays où l’ensemble de l’UDPS… veur nord-coréenne. droit et des libertés de montrer aux leaders de notre Peuple vous L’excommunication est politiques les chemins Morceaux choisis: publiques». attend avec impatience, aujourd’hui au Congo «Dieu d’amour qui Le 9 octobre, le nouà suivre. Décodez: Vous qui êtes son l’acte le plus utilisé. connaît les pensées veau porte-parole du l’UDPS appuie sur le Espoir. Alors que vous Mais l’acte est loin même les plus cachées pays Thierry Moungalglissement, mot tabou. d’avoir pris fin… de nos esprits ainsi que étiez incompris depuis la a rassuré le monde La Majorité PrésidenSans fléchir, l’Union les souhaits et les désirs le début du processus sur TV5-Afrique: «La tielle acquiesce.. démocratique dans nopour la démocratie et même ceux qui sont Constitution du Congo Une attitude que déenfouis au plus profond tre Pays jusqu’en 2006, le progrès social suit était une Constitution noncent les partis du l’aggravation de cette son cours et dialogue de nos cœurs a daigné G-7, le groupe des sept d’exception. Elle a tragédie vous donne cahin-caha avec la maécouter les prières et partis politiques ayant rempli son rôle historiaujourd’hui raison et jorité présidentielle. Ce multiplié ces dernières les supplications de que. La consultation du c’est une réalité établie que déteste la branche l’ensemble du Peuple années des positions peuple est la règle qu’a par tous aussi bien à de l’opposition nourrie Congolais, de tous les clivantes et qui ont choisie le Président l’intérieur qu’à l’extéà l’idéologie de l’APA- fini par se faire «autoHommes de bonne de la République. Le RECO (Alliance des volonté. Il vous a remis rieur de notre Pays. exclure» de la coalimême peuple consulté Pour éradiquer cette patriotes pour la rela santé. Nous nous tion de la coalition au à l’époque est consulté tragédie, sortir notre construction du Congo) pouvoir. prosternons humbleaujourd’hui pour qu’il ment devant sa Majesté Pays du gouffre et l’in- qu’anime à l’extérieur Si au PALU et à dise s’il accepte le sérer dans le concert l’ancien bras droit et sa Sainteté pour lui l’UDPS, c’est le grand nouveau projet. C’est des grandes nations de Mobutu, Honoré exprimer notre gratiâge et les perspectives le processus le plus libres, démocratiques, Ngbanda Nzambotude et le louer. Nos proches de fin de vie démocratique qui soit. ko-Atumba, appelé remerciements s’adres- modernes et prospères, des icônes qui expliLe référendum c’est vous avez lancé un apTerminator pour son sent aussi à nos Aïeux quent les guerres de tout de même pas un pel d’unité à l’UDPS et rôle actif dans les mas- succession, on se perd et à tous les Martyrs crime d’état! C’est le ensuite de rassemblesacres et disparitions de l’Indépendance et en conjectures sur la nec plus ultra. Il n’y a ment de toutes les ford’opposants dans les de la Démocratie. Ils fronde que vit la mapas de coup d’état qui années Mobutu. Reste ont intercédé pour vous ces de progrès autour jorité dans un contexte passe par la consultade Vous et de l’UDPS. que jamais les crises auprès du Très-Haut sous-régional où les tion du peuple». Le Peuple Congolais de l’UDPS n’avaient afin que vous pourmajorités en place Tout ça après la mobis’est mobilisé pour atteint des tels sommets appellent au resserresuiviez jusqu’au bout lisation d’un intermivous accueillir à Kinsau point de menacer leur Combat jusque là ment des rangs autour nable fleuve humain à hasa, à l’aéroport de son existence… inachevée. Nos remerdes leaders et érigent Brazzaville qui a laissé N’Djili». Qu’importe! Le Sphinx des digues infranchisciements s’adressent l’opposition pantoise! C’est ce docteur en tient bon. Il a repris ses sables... enfin à nos Partenaires Certes, si à Kinshasa, chirurgie et accouchetournées et séjournerait en général et particuil y a extrême urgence ment des écoles belges au Canada dans le but lièrement sud-africains à s’y perdre. pour la Majorité Présiqui vient incroyablede se relancer à l’interet belges qui vous ont Le débat sur la limidentielle à être reprise ment de prendre la tête national, reconquérir bien accueilli avec tation des mandats en mains, réorganisée, d’une bronca présentée la légitimité écornée, bienveillance pendant présidentiels est cerafin qu’elle retrouve montrer que la situation tainement à tenir sans tout le temps nécessaire comme issue d’une une âme perdue, la sorbase déchaînée qui est sous contrôle. Avant cependant occulter à votre guérison». tie du groupe dit G-7 désacralise chaque jour un retour en fanfare au «Vous rentrez mainteles vrais problèmes un an et demi avant la Congo. à la veille du nant au Pays pour vous Tshisekedi, dénonçant auxquels font face fin de la mandature du dialogue? Dans quel engager dans le dernier une «famille érigée en nos pays: une urgence Président de la Répubut? Avec quel agenda? extrême d’existence virage du Combat pour institution suprême», blique est trop opporA terme, sa posture acl’instauration d’un état celle qui a séquescomme état que rend tuniste pour être prise tré «le Président élu tuelle devrait conduire de droit démocratique impérieuse une fragilité au sérieux. Si elle visait du Congo» avant de à la recomposition podont vous assurez le du fait des guerres… à prendre date avec prononcer la destitution litique et à l’inéluctable Les Rwandais l’ont Leadership national. l’Histoire, elle a permis - oh! crime de lèse-ma- redimensionnement Et vous avez tous les bien compris qui font à des leaders et des jesté - de l’icône de la du calendrier électoral atouts dans vos mains chorus autour de leur partis politiques qui se avec l’annonce offipour franchir la derniè- lutte anti-Mobutu et de président Paul Kagame. sont longtemps recherse faire désigner candi- cielle le 10 octobre de re ligne de la victoire Les Brazza-Congolais chés une identité à se dat à la présidentielle la démission attendue avec le concours de aussi qui ont annoncé désengager du régime au nom de l’UDPS à la CéNI (la Commis- un referendum. Signe la majorité du Peuple et à entraîner avec eux (Originelle)! sion électorale natioCongolais, des autres qu’ils vont exploiter à leur nouveau mentor, La réponse de l’«aile nale indépendante) Forces congolaises leur avantage toutes les le jeune gouverneur du biologique» ne se de l’abbé Apollinaire de progrès et de notre hypothèses du droit. Katanga Moïse Katumfit pas attendre: Dr Malumalu Muholongu Parti ainsi qu’avec le Qui leur jetterait la pre- bi Chapwe. François Tshipamba opéré d’une tumeur à soutien de nos Partemière pierre? à ce jour, En 2006, tous ces diriMpuila et tous ses la tête. Car, dans ses naires progressistes. l’ancienne puissance geants furent derrière le éléments de langage Vous trouverez un pays suivistes - son groupe coloniale n’a eu rien richissime gouverneur de frondeurs - sont public en attendant d’y sans défense, occupé, à dire. Se contentant de la Banque du Zaïre éjectés. Comme seule voir plus clair - Tshipillé et au bord de d’appeler «de ses vœux (Banque centrale et l’UDPS sait le faire! sekedi est maître dans l’éclatement (...)». un processus électoral institut d’émission) de les volte-face - l’UDPS crédible conduisant à «Monsieur le Président, Ils ne sauraient plus Mobutu, Pierre PayLE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1334 | PAGE 7.
François Tshipamba Mpw. dr. Pay wa Syakassighe (Kivu) lors de l’annonce de sa candidature à la Présidentielle au Salon Congo du GHK. Il ne réunit pas 0,9% de voix. Abandonné! En 2011, ils tentèrent de se ranger derrière une hypothétique candidature à la Primature d’un autre gouverneur richissime de la Banque Centrale du Congo Jean-Claude Masangu Mulongo (Katanga) avant de le lâcher en rase campagne. Abandonné! Les voilà tous à nouveau derrière un autre richissime personnage, gouverneur du riche Katanga Moïse Katumbi Chapwe (Katanga)! Si Katumbi est d’abord un homme d’affaires avisé, on peut se demander jusqu’où il irait dans le risque financier à prendre sans remettre en cause sa crédibilité même s’il pourrait lever de fonds au lendemain de son entrée en campagne. Mais du financement extérieur serait-il légal? Son demi-frère Raphaël Soriano Katebe Katobo abandonné et ruiné après avoir lorgné sur la présidence au dialogue inter-congolais, en sait quelque chose. Les mêmes qui le poussent aujourd’hui étaient à l’époque avec Katebe! L’histoire retiendra comment dans un salon à Pretoria, Joseph Olengha Nkoy lança sur la figure de Katebe, terrassé: «tu es un analphabète politique!» Il avait financé un groupe d’opposants de l’extérieur et de l’intérieur dont Olengha Nkoy en vue de se faire plébisciter Président de la République! Les mêmes causes produisent les mêmes effets… Entre le G-7 et la MP, le débat paraît fondamentalement idéologique. Si à ce jour, Kabila a asséné des coups de sabot dans le visage de ses détracteurs, cela paraît loin d’être sa seule réponse. T. Matotu n
Reddition des comptes 2014, le grand oral de Yav Muland débat sur le budget de l’état 2016 |
I
l est très attendu au Parlement. Il? Le rapport portant reddition des comptes de l’état pour l’exercice 2014. Le 15 septembre, à l’ouverture de la session budgétaire en cours, le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalanjoku avait prévenu le Gouvernement. «Si la mémoire ne défaille, nous avons été élus le 28 novembre 2011 et c’est depuis la date du 13 avril 2012 que nous exerçons pleinement comme Députés nationaux. De cette date à ce jour, nous avons adopté quatre budgets respectivement pour les exercices 2012, 2013, 2014 et 2015». S’interrogeant sur le sens réel d’un budget, «la signification républicaine de notre prérogative consistant à autoriser les dépenses du Trésor public par le Gouvernement». S’interrogeant «sur la façon dont nos différentes autorisations ont été exécutées et d’en tirer les conséquences positives et non politiciennes». Puis sur «la réalité de l’exécution du budget par le Gouvernement», sur «les écarts éventuels entre les crédits qui avaient été prévus et autorisés, les dépenses effectivement effectuées et les recettes encaissées». Pour finalement présenter l’adoption de la loi de reddition des comptes comme préalable à l’examen et au vote du budget 2016. d’autres chats à fouetter. Bien qu’il ne soit membre du Gouvernement que depuis le 7 décembre 2014, le ministre des Finances Henri Yav Muland en vertu du principe de la continuité des services de l’état, est celui dont les épaules portent la charge de la reddition des comptes de l’état, exercice 2014. S’il passe les feux de la rampe pour un oral qui s’annonce électrique, il cèdera le pupitre à son collègue du Budget, Michel Bongongo Ikoli Ndombo pour présenter et défendre le budget
Membre du Gouvernement depuis le 7 décembre 2014, c’est au ministre des Finances Henri Yav Muland - en vertu du principe de la continuité des services de l’état - qu’incombe la charge de justifier devant les représentants de la Nation l’usage fait par le Gouvernement de l’argent public pour l’exercice 2014. DRoits réservés. de l’état, exercice de G-7 consécutif plus précisément le exécutées», appelant la compte de l’exécution 2016. D’ici là, que de à l’annonce le 14 projet de loi portant Chambre basse à «en de la loi de Finances reports! Prévue pour septembre 2015 d’un reddition des comptes tirer les conséquences du pouvoir central mercredi 14 octobre, la énième mémo antide la loi des Finances positives et non du dernier exercice plénière à la Chambre Kabila. L’argentier pour l’exercice 2014 politiciennes». en présentant les basse a été remise à national devrait présenté en plusieurs Le Soft International réalisations des vendredi 16 octobre. logiquement être reçu tomes impeccablement présente les grandes recettes d’une part, L’annonce fut faite au en priorité dès que la imprimé en couverture lignes de ce rapport de et l’exécution des ministre des Finances tension de l’élection bleue - déposé au reddition des comptes dépenses d’autre part. mardi 13 septembre. suivant la campagne bureau de la Chambre dressé le 2 octobre Le rapport de reddition Mais dès le lendemain électorale sera passée et basse par un énorme 2015 en Conseil des indique le cadre 14 octobre, la plénière les nouveaux membres camion. Chacun d’eux ministres par le Vicemacroéconomique était renvoyée à installés. aura disposé du temps ministre des Finances retenu dans cette une date ultérieure. S’ils savent qu’aucun pour plonger dans ces Albert M’Peti Biyombo loi de Finances. Il L’Assemblée nationale passage à l’hémicycle comptes, éplucher au nom de son titulaire présente les opérations a en effet d’autres n’a jamais été une chacun des chiffres et Henri Yav Muland en proprement dites chats à fouetter. Elle sinécure - encore se faire une religion mission. à la suite d’exécution du budget, doit constituer son moins l’exercice qui avant d’approuver ou… des articles 172 et 173 telles qu’elles ont été bureau et siéger au consiste à justifier d’aller… à l’assaut. de la Constitution de appréhendées à partir grand complet après la l’usage fait de l’argent Dès la rentrée la République et en du Compte Général du double démission de public -, les experts des parlementaire, application des articles Trésor, des livres de son 1er vice-président Finances se disaient le président de 28, 29, 30, 81, 82, caisse des Comptables UNADEF Charles très sereins. Voici en l’Assemblée nationale 84, 87 et 127 alinéa Publics, des Receveurs Mwando Nsimba et effet plus de deux avait fait monter la 5 de la Loi n°11/011 des Douanes ainsi que de son rapporteur semaines que chaque pression, s’interrogeant du 13 juillet 2011 des états financiers MSR Norbert Ezadri élu a réceptionné son «sur la façon dont relative aux Finances des divers Services intervenue dans la dossier de reddition nos différentes Publiques, LOFIP, le et Organismes de foulée du mouvement des comptes 2014 autorisations ont été Gouvernement rend gestion des ressources, LE SOFT SOFT INTERNATIONAL INTERNATIONAL || ÉDITION ÉDITION NATIONALE NATIONALE || N° N° 1334 1330 | | PAGE PAGE8.8. LE
tant intérieures qu’extérieures. Le PéG (Programme économique du Gouvernement), approuvé par la Chambre basse en mai 2012, comporte les objectifs ci-après: w La poursuite et le financement des réformes institutionnelles, en vue de renforcer l’efficacité de l’état; w La consolidation de la stabi1ité macroéconomique et l’accélération de la croissance et la création d’emplois; w La poursuite de la construction et de la modernisation des infrastructures de base; w L’amélioration du cadre de vie et des conditions sociales de la population; w Le renforcement du capital humain et de l’éducation à la nouvelle citoyenneté; w Le renforcement de la diplomatie et de la coopération au développement. Pour atteindre ces objectifs, le Gouvernement a inscrit, dans la loi de Finances de l’exercice 2014, un train de mesures sur le plan politique, économique, diplomatique et sécuritaire: w sur le plan politique, diplomatique et sécuritaire: il s’agissait de la poursuite de la réforme du secteur sécuritaire, le rétablissement de l’autorité de l’état sur toute l’étendue du territoire national ainsi que l’organisation des élections locales, provinciales et sénatoriales. w sur le plan économique: l’action du gouvernement consistait à l’intensification des efforts de mobilisation des ressources budgétaires, ainsi que la réalisation des divers autres projets liés notamment, au désenclavement des provinces, à l’électrification du monde rural, à l’équipement et au renforcement des petites et moyennes entreprises, en vue de la création d’une classe moyenne, à la réhabilitation des infrastructures des centres et instituts de recherche, de même qu’à la relance de la recherche agricole et forestière. La loi de Finances de l’exercice 2014 a (suite en page 7).
la reddition des comptes 2014 |
à la veille d’un débat dans les Chambres qui s’annonce électrique, les experts se voulaient sereins RECETTES
(suite de la page 8).
poursuivi la mise en œuvre des innovations de la loi, relative aux Finances Publiques, notamment l’approche de la gestion axée sur les résultats. Grâce aux allocations budgétaires, le Gouvernement a pu mener beaucoup d’autres actions en matière de réformes fiscales sur l’amélioration du climat des affaires et le niveau d’investissements, ainsi que sur le renforcement et l’encadrement des administrations fiscales et non fiscales. Pour l’essentiel, les réalisations des recettes de l’état ont été de 73,17% en 2014 dont 70,05% (recettes internes) et 68,40% (recettes extérieures). Quant aux budgets annexes, les réalisations ont été de 22,81% et les comptes spéciaux de 83,16%. Le cadre macroéconomique sous-tendant l’élaboration des prévisions budgétaires de 2014, aussi bien au niveau central que provincial, fixe les indicateurs suivants: w Taux de croissance du PIS début période: 8,70% w Déflateur du PIS début période: 2,20% w Taux d’inflation moyen début période : 3,90% w Taux de change moyen : 927,97 FC/ USD w PIB nominal (en milliards de Fc): 21.828,2 La loi de Finances de l’exercice 2014 a été votée en équilibre, tant en recettes qu’en dépenses, à FC 8.273,43 milliards dont 37,9% du PIB. Comparé au budget de l’exercice 2013, qui était de FC 7.259,09 milliards, il s’était dégagé un taux d’accroissement de 14,0 %. Les prévisions et les exécutions budgétaires en 2014 se présentent comme suit: Il s’avère qu’après exécution dudit Budget, les indicateurs macroéconomiques ayant servi de toile de fond à son élaboration se présentent comme suit: w Taux de croissance du PIB fin période: 9,50% w Déflateur du PIB fin période : 3,09% w Taux d’inflation moyen fin période: 1,03% w Taux d’inflation fin
N°
Libellé
1. 1
Recettes du Budget Général
1.1 1
1.2 1 2. 1
3. 1
Recettes internes
Recettes extérieures
Budgets Annexes
Comptes Spéciaux RECETTES TOTALES
Libellé
1.
Dépenses du Budget Général
1.2
1.3 1
1.4 1
1.5 1 1.6 1.7 1.8. 2.
3.
Réalisation
7.449.004.345.919,00
5.679.069.005.231,10
76,24%
5.480.395.169.919,00
4.332.498.471.658,97
79,05%
Dette publique en Capital
%
1.968.609.176.000,00
1.346.570.533.572,13
307.999.348.000,00
256.122.612.752,56
83,16%
8.273.433.608.919,00
6.052.982.616.328,66
73,16%
516.429.915.000,00
DéPENSES
N° 1.1
Prévisions
117.790.998.345,00
Prévisions
Exécutions
7.449.004.345.919,00
5778052250508,08
68,40%
22,81%
% 77,57
258.382.619.000,00
228.155.410.243,36
Dépenses de Personnel
l.707.597.426.298,00
1.620.233.633.329,07
Dépenses de Prestations
453.097.413.128,00
277.259.389.382,20
61,19
1.822.557.425.272,00
1.570.234.026.628,11
86,16
1.646.990.863.900,00 1.381.707.093.391,83 1
83,89
1.199.945.764.080,00
317.280.984.670,83
26,44
516.429.915.000,00
117.790.998.345,00
22,81
Frais financiers
Biens et matériels
Transferts et interventions de l’Etat
Equipements
Construction, Réfection, Réhabilitations
Budgets Annexes
Comptes Spéciaux
DEPENSES TOTALES
période: 1,24% w Taux de change fin période: 925,1847 FC/ USD w Taux de change moyen 924,51 FC/ USD w PIB nominal (en milliards de Fc): 33.924,28 L’EXéCUTION Du Budget 2014. Voté en équilibre, tant en recettes qu’en dépenses à FC 8.273,43 milliards, l’exécution du budget du pouvoir central au 31 décembre 2014 renseigne, dans l’ensemble, FC 6.052,98 milliards en recettes, soit un taux de réalisation de 73,16% et FC 6.151,97 milliards en dépenses, soit un taux d’exécution de 74,36 % par rapport aux prévisions. Comparées aux exécutions de 2013, qui étaient de FC 4.518,11 milliards des recettes et FC 4.622,96 milliards des dépenses, il se dégage une progression de 33,97 % pour les recettes et de 33,07% pour les dépenses. Les recettes mobilisées par le Pouvoir Central de FC 6.052,98 milliards sont réparties comme suit: w Recettes Internes: FC 4.332,50 milliards; w Recettes Extérieures:
110.685.171.000,00
249.747.663.241,00
307.999.348.000,00
8.273.433.608.919,00
88,30
145.974.587.781,29
131,88
237.207.125.081,39
94,98
256.122.612.752,56 1 6151965861605,64 1
94,88
83,16 74,36
Source: Ministère des Finances, Kinshasa, septembre 2015. FC 1.346,57 milliards; tandis que les dépenses globale de FC 2.456,60 w Recettes des Budgets exécutées ont été de FC milliards, la Direction Annexes: FC 117,79 5.778,05 milliards. Générale des Douanes milliards; Il se dégage un déficit et Accises a réalisé w Recettes des de trésorerie de 73,00% des recettes, Comptes Spéciaux: FC FC 98,98 milliards soit un montant de FC 256,12 milliards. résultant de la 1 793,25 milliards, dont Quant aux dépenses différence entre les FC 920,29 milliards exécutées, elles ont recettes encaissées et de recettes hors TVA été de FC 6.149,86 les dépenses payées du et FC 872,96 milliards milliards, réparties cibudget général. des recettes de la TVA. après: Comparées aux w Dépenses courantes: DES RECETTES. réalisations de FC 4.079,06 milliards; Les réalisations l’exercice budgétaire w Dépenses du budget général 2013, qui étaient de d’Investissement: FC de FC 5.679,07 FC 1.713,96 milliards, 1.698,99 milliards; milliards comprennent il se dégage un taux w Dépenses des essentiellement les d’accroissement de Budgets Annexes: FC recettes courantes 4,63 %. 117,79 milliards; de FC 4.332,50 Cet accroissement a été w Dépenses des milliards et les recettes favorisé par certains Comptes Spéciaux: FC extérieures encaissées actes générateurs ci256,12 milliards. de FC 1.346,57 dessous: Il se dégage de la milliards. w Alcool et Boissons comparaison entre les alcooliques locales: recettes réalisées et les RECETTES 954,78% dépenses exécutées, INTERNES. w Bières importées: un écart négatif de FC Les recettes courantes 130,09% 98,98 milliards. réalisées de FC w Tabacs et allumettes La Loi de Finances 4.332,50 milliards importés: 222,43% du pouvoir central représentent 79,05 w Eau de table et comprend: % de réalisation par limonade importées: w le budget général; rapport aux prévisions 119,13% w les budgets annexes; de FC 5.480,40 w Liquides pour freins w les comptes spéciaux. milliards. hydrauliques et autres Elles sont constituées importés: 137,43% BUDGET de: w Produits de beauté GéNéRAL. w Recettes de la ou de maquillage Le budget général DGDA; importés: 119,92% est composé des w Recettes de la DGI w Préparation recettes internes et Hors Pétroliers; capillaires importés: extérieures ainsi que w Recettes non fiscales; 118,11% des dépenses courantes Recettes des Pétroliers w Savons, agents de et d’investissements. producteurs. surface organique, En 2014, les recettes préparations du budget général Des recettes des lubrifiantes importées: réalisées ont été de Douanes et Accises. 125,71% FC 5.679,07 milliards, Sur une prévision w Or artisanal: 131,74% LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1334 | PAGE 9.
Le ministre d’état, ministre du Budget, le professeur Michel Bongongo Ikoli Ndombo sera au débat. Témoigner de la cohésion et de la solidarité gouvernementale. DR. Il y a lieu d’épingler certains facteurs d’ordre général et spécifique qui expliquent la contre performance des assignations de la DGDA: Facteurs d’ordre général. w la non mise en œuvre des mesures préalables à la réalisation des assignations budgétaires 2014; w les perturbations récurrentes du réseau informatique; w la prise en charge de la fiscalité pétrolière ayant entraîné un manque à gagner de FC 92,51 milliards; w le volume important des exonérations accordées, occasionnant un manque à gagner de FC 412,65 milliards. Facteurs d’ordre spécifique. w Province du Bas-Congo. La cessation d’activités de quelques sociétés du groupe ORGAMAN; l’importance du tonnage des marchandises à faible taux de perception; l’augmentation du tonnage des marchandises importées, en exécution des marchés publics à financement extérieur et l’écroulement du pont reliant LUFU à la frontière avec l’Angola. w Province du Katanga. Baisse des importations, à la suite de l’entrée en phase d’exploitation de la plupart d’entreprises minières évoluant dans la province;
le phénomène de transbordement des marchandises à la frontière zambienne, en vue de leur introduction de manière fractionnée et frauduleuse sur le territoire congolais et l’incendie survenu au parking de l’entrepôt de douane «Whisky» au poste frontalier de Kasumbalesa. Ville Province de Kinshasa. Non maîtrise des flux de communications cellulaires; la cessation d’activités de la B.A.T et de quelques sociétés du groupe ORGAMAN. Province Orientale. Baisse des importations de Kibali Goldmines, à la suite de son entrée en phase d’extension; la persistance du détournement de trafic entre la RDC, le Sud Soudan et l’Ouganda, ainsi que la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Ituri. Province du Nord Kivu. L’affaissement du pont SEMLIKI, qui relie Kasindi à Beni et tous les autres bureaux, ainsi que la paralysie des activités économiques, provoquée par le regain d’insécurité dans le territoire de Beni. Province du Kasaï-Occidental. Fermeture de la BRASSIMBA. Des recettes des Impôts. Sur une prévision
(suite en page 10).
mon porte-monnaie |
En 2014, les réalisations budgétaires n’ont pas atteint 74% et à peine 70,05% en recettes internes (suite de la page 9).
de FC 1.958,64 milliards, la Direction Générale des Impôts a réalisé, en 2014, un total de FC 1.694,57 milliards, soit un taux de réalisation de 86,52% par rapport aux prévisions. Comparées aux réalisations de l’exercice budgétaire 2013, de l’ordre de FC 1.513,45 milliards, il se dégage un taux d’accroissement de. 12,00%. En ce qui concerne la TVA remboursable, le Gouvernement a remboursé à hauteur de FC 661,75 milliards sur une réalisation de FC 585,32 milliards en 2014, les 76,43 milliards de FC provenant du solde fin 2013. Des recettes non fiscales. Elles sont constituées des recettes non fiscales, hors pétroliers producteurs, encadrées par la DGRAD et les autres recettes. Les recettes non fiscales, hors pétroliers producteurs/DGRAD. Elles comportent les recettes administratives,
judiciaires, domaniales et de participation. Par rapport aux prévisions annuelles de FC 565,98 milliards, les réalisations ont été de FC 462,22 milliards, soit 81,67% dont FC 10,40 milliards captés auprès de nos Représentations diplomatiques et consulaires, hormis le montant des passeports ordinaires déjà pris en compte par la DGRAD. Comparées aux réalisations de l’exercice budgétaire 2013 de FC 368,43 milliards, il se dégage une augmentation de FC 83,40 milliards, soit un taux d’accroissement de l’ordre de 22,64%. Il sied de noter que si la DGRAD a pu atteindre le montant réalisé de FC 462,22 milliards, c’est grâce aux performances des services. d’assiette énumérés ci-dessous, qui sont allés au delà de leurs assignations. Il s’agit de: w Ministère du Plan: 528,25%, grâce au certificat d’enregistrement des ONG; w Ministère de la Santé: 142,40%, grâce à l’Autorisation
BUDGET DU POUVOIR CENTRAL I. RECETTES
d’ouverture d’une maison de vente en gros de produits pharmaceutiques; w Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire: 609,95%, grâce à l’octroi de l’équivalence de diplôme; w Ministère de Commerce Extérieur: 553,22%, grâce aux taxes (non douanières) sur les opérations d’importation ainsi que les amendes transactionnelles pour infraction à la législation; w Ministère de l’énergie (Secrétariat général): 122,10%, grâce à l’Agrément des entreprises des services d’électrification; w Ministère de la Jeunesse, Sports et Loisirs: 190,92%, grâce aux amendes transactionnelles; w Cours, Tribunaux et Parquets: 2.417,26%, grâce aux Extraits du casier judiciaire (pour nationaux et étrangers); w Hydrocarbures: 613,38%, grâce aux Redevances superficiaires sur permis d’exploration et sur concession. Les autres recettes. Elles sont constituées
de vente de participations, de bonus de contrat chinois, de Pas de porte minier, de reliquat paie et extournes et autres. Sur une prévision de FC 88,74 milliards,. les autres recettes enregistrées ont atteint 39,63 milliards, soit un taux de réalisation de 44,65%, grâce au reliquat de paie et extournes ainsi qu’à la rétribution DGDA. Des recettes des Pétroliers Producteurs. Sur une prévision de FC 410,44 milliards, dont FC 169,52 milliards pour la DGI et FC 240,91 milliards pour la DGRAD, les réalisations dans l’ensemble ont été de FC 342,83 milliards, dont FC 126,93 milliards pour la DGI et FC 215,90 milliards pour la DGRAD, soit un taux de réalisation de 83,53% dans l’ensemble. Les recettes des pétroliers producteurs réalisées par la DGI proviennent des impôts des sociétés pétrolières, tandis que celles encadrées par la DGRAD comprennent la marge distribuable et les
royalties des sociétés pétrolières générées par le Ministère des Hydrocarbures ainsi que les dividendes ON SHORE et les participations OFF SHORE générées par le Ministère du Portefeuille.
DES RECETTES EXTéRIEURES. Les recettes extérieures proviennent des appuis budgétaires et des financements d’investissements obtenus des organismes internationaux et des pays étrangers. Dans l’ensemble, ces recettes ont été réalisées à hauteur de FC 1.346,57 milliards sur une prévision de FC 1.968,61 milliards, soit un taux de réalisation de 68,40%. Comparées aux recettes de l’ordre de FC 586,56 milliards réalisées au cours de l’exercice 2013, elles enregistrent une progression de 129,9%. Cette progression a été favorisée par l’intervention de certains partenaires tant bilatéraux que multilatéraux, dont la Banque Mondiale, la BAD, l’UE, la MONUSCO, le
Canada, la France, le Royaume-Uni, la Suède, la Corée du Sud et le FIDA. Recettes extérieures d’appuis budgétaires. Estimées à FC 197,37 milliards, aucun financement à ce titre n’a été obtenu pour l’exercice 2014.
Recettes extérieures de financement des investissements. Le taux de réalisation a été de 76,02%} soit FC 1.346,57 milliards, dont FC 1.257,75 milliards de dons projets et FC 88,82 milliards d’emprunts projets sur une prévision totale de FC L771,24 milliards. DéPENSES DU BUDGET GéNéRAL L’exécution des dépenses du Budget Général a été de FC 5.778,05 milliards sur une prévision de FC 7.449,00 milliards, soit un taux d’exécution de 77,57%. Ces dépenses sont constituées essentiellement de dépenses de fonctionnement et celles des investissements. DéPENSES DE FONC-
TIONNEMENT. Elles comprennent les dépenses relatives à la dette publique, aux frais financiers, au personnel, aux biens et matériels, aux prestations, aux transferts et interventions de l’état.
De la dette publique. Conformément à la recommandation de l’article 81 alinéa 6 de la Loi relative aux Finances Publiques, LOFIP en sigle, la situation de la dette publique arrêtée au 31 décembre 2014 se présente de la manière suivante: w Encours au 1 janvier 2014 ($6.606.330.000,00): FC 6.112.374.705.900,00; w Capital emprunté en 2014 ($ 125.448.635,75) : FC 116.068.841.254,97; - Remboursement dette ($ 207.703.100,59) : FC 228.155.410.243,36; w Encours au 31 déc 2014 ($5.172.620.000): FC 4.785.863.202.600,00. Par rapport à l’exercice 2013, dont le paiement effectué était de FC 219,40 milliards sur
(suite en page 11).
SYNTHèSE DE LA REDDITION DES COMPTES DE LA LOI DE FINANCES 2014 PREVISIONS (1)
REALISATIONS (2)
MOINS-VALUE
PLUS-VALUE
ECART = (2 - 1)
A. BUDGET GENERAL
7.449.004.345.919,00
5.679.069.005.231,10
2.522.824.487.573,68
752.880.073.885,78
-1.769.935.340.687,90
76,24%
1 RECETTES INTERNES
5.480.404.242.919,00
4.332.498.471.658,97
1.360.317.164.342,32
212.411.393.082,29
-1.147.905.771.260,03
79,05%
2 RECETTES EXTERIEURES
1.968.609.176.000,00
1.346.570.533.572,13
1.162.507.323.231,36
540.468.680.803,49
-622.038.642.427,87
68,40%
B. BUDGETS ANNEXES
516.429.915.000,0011
117.790.998.345,00
448.763.115.247,09
50.124.198.592,09
-398.638.916.655,00
22,81%
C. COMPTES SPECIAUX
307.999.348.000,00
256.122.612.752,56
70.053.128.656,56
18.176.393.409,12
-51.876.735.247,44
83,16%
8.273.433.608.919,00
6.052.982.616.328,66
3.041.640.731.477,33
821.180.665.886,99
-2.220.450.992.590,34
73,16%
PREVISIONS (1)
PAIEMENTS (2)
DISPONIBLE
DEPASSEMENT
ECART = (2 -1)
A. BUDGET GENERAL
7.449.004.345.919,00
5778052250508,07
3906846617106,33
2233793161374,73
-1670952095410,93
77,57%
A.1. DEPENSES COURANTES
4.602.067.717.939,00
4079064172 445,41
1515935294914,39
990830389100,13
-523003545493,59
88,64%
1 DETTE PUBLIQUE EN CAPITAL
258.382.619.000,00
228155410243,35
84703194772,60
54475986015,95
-30227208756,65
88,30%
2 FRAIS FINANCIER
110.685.171.000,00
145974587781,29
55924353509,72
91 213 770291,01
35289416 781,29
131,88%
1.707.597.426.298,00
1 620233633329,07
489130281 700,06
389794452960,46
-87363 792 968,93
94,88%
4 BIENS ET MA TERIEL
249.747.663.241,00
237207125081,39
104370886607,20
48455434 739,05
-12540538159,61
94,98%
5 DEPENSES DE PRESTATION
453.097.413.128,00
277 259389382,20
290365803971,19
81937844325,23
-175838023745,80
61,19%
6 TRANSFERTS ET INTERVENTIONS DE L’ETAT
1.822.557.425.272,00
1 570234026628,11
491 440774353,62
324952900768,43
-252323398643,89
86,16%
A.2. DEPENSES D’INVESTISSEMENT
2.846.936.627.980,00
1698988078062,66
2390911322 191,94
1242962772 274,60
-1147948549917,34
59,68%
7 EQUIPEMENTS
1.646.990.863.900,00
1 381 707093391,83
1.338.417.639.929,63
1 073 133 869 421,46
-265283770508,17
83,89%
8 CONSTRUCTION, REFECTION, REHABILITATIONS
1.199.945.764.080,00
317280984670,83
1.052.493.682.262,31
169828902853,14
-882664779409,17
26,44%
B. BUDGETS ANNEXES
516.429.915.000,00
117790998345,00
448.763.115.247,09
50124198592,09
-398638916655,00
22,81%1
C. COMPTES SPECIAUX
307.999.348.000,00
256122 612 752,56
70.053.128.656,56
18176393409,12
-51876735247,44
83,16%1
8.273.433.608.919,00
6151965 861 605,63
4.425.662.861.009,98
2302093753375,94
-2121467747313,37
74,36%
RECETTES TOTALES II. DEPENSES
3 DEPENSES DE PERSONNEL
DEPENSES TOTALES SOLDE
-98.983.245.276,97
tx réalisation
Tx d’exéc.
Source: Ministère des Finances, Kinshasa, septembre 2015.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1334 | PAGE 10.
la reddition des comptes 2014 |
«Les dépassements enregistrés se justifient par des impératifs auxquels le Gouvernement devrait faire face» (grande fonction), par administration, par rubrique et par axe au programme du Gouvernement.
(suite de la page 10).
une prévision de FC 458,61 milliards, la dette publique exécutée en 2014 a connu une progression de 3,99%, soit FC 228,16 milliards contre une prévision de FC 258,38 milliards. Ce qui donne un taux d’exécution de 88,30 %. La dette publique est constituée de la dette Intérieure et de la dette extérieure. w De la dette intérieure: le taux d’exécution était de 44,85% soit, FC 35,88 milliards contre une prévision de FC 80,00 milliards. w De la dette extérieure (principal): il a été payé à FC 192,28 milliards sur une prévision de FC 178,38 milliards, soit un taux d’exécution de 107,79%. Des frais financiers. Les frais financiers payés en 2014 s’élèvent à FC 145,97 milliards contre une prévision de FC 110,69 milliards, soit un taux d’exécution de 131,88 %. Comparativement à l’an 2013 où l’exécution était de FC 160,33 milliards sur une prévision de FC 153,71 milliards, il se dégage une régression de 8,95%. Des dépenses de personnel. Il s’agit des dépenses relatives à la rémunération et aux dépenses accessoires du personnel de l’état. Les dépenses accessoires concernent les différentes primes, les indemnités de logement, de transport, de rapatriement, de mutation, d’installation et de sortie ainsi que les indemnités kilométriques. En 2014, les dépenses de personnel ont atteint un taux d’exécution de 94,88 %, soit FC 1.620,23 milliards contre une prévision de FC 1.707,60 milliards. Par rapport à l’exécution de l’exercice budgétaire 2013 de FC 1.449,10 milliards sur une prévision de FC 1.482,81 milliards, il se dégage une progression de 11,81 %. Des dépenses de biens et matériels. Les dépenses y relatives comprennent les fournitures et petits matériels du bureau, les pièces de rechange pour équipement, les produits chimiques et fournitures énergétiques, les produits agroalimentaires et accessoires, textiles, insignes et habillement, matériaux
à g., le siège du ministère des Finances. à dr., le Vice-ministre Albert M’Peti Biyombo. Dr.
de construction et quincailleries. Ces dépenses ont été exécutées à 94,94 % soit FC 237,21 milliards contre une prévision de FC 249,75 milliards. Par rapport à l’an 2013 dont les exécutions ont été de FC 165,66 milliards sur une prévision de FC 203,84 milliards, il se dégage une progression de 43,19 %. Des dépenses de prestation. Cette catégorie comprend sept types des dépenses dont: w les dépenses de base (eau, électricité et PTT); w les dépenses de publicité, communiqués, impressions, reproduction et reliure; w les dépenses de transport (d’objet, de titres de voyage et frais de transport, d’affrètement) ; w les dépenses liées à la location immobilière, d’équipement et de matériels; w les dépenses relatives aux soins vétérinaires et de protection de l’environnement; w les dépenses pour l’entretien, décoration et réparation d’ouvrages et d’édifices; w les dépenses des autres services (contrats de fonctionnement courant, prestation d’organisme de formation, frais de mission, frais secret derecherche, assurance et rétribution aux institutions finan cières). Le paiement de ces dépenses s’élève à FC 277,26 milliards contre une prévision de FC 453,10 milliards, soit un taux d’exécution de 61,19 %. Par rapport à 2013, dont l’exécution était de FC 146,13 milliards sur une prévision de FC 322,57 milliards, il y a eu progression de 89,74 %. Des dépenses de transferts et interventions de l’état.
Ces dépenses prennent en compte: w la subvention (aux organismes auxiliaires, aux services déconcentrés, aux ambassades, aux ETD, aux entreprises publiques, à la BCC, pour les bourses d’études et pour la liste civile du Chef de l’état); w la rétrocession (aux régies financières et aux ETD); w l’intervention de l’état (interventions. économiques, sociales, scientifiques et culturelles, fonds spécial d’intervention, catastrophes naturelles, calamités et accidents majeurs); w les prises de participation dans des entreprises et organismes; w les contributions internationales; w les aides, secours et indemnisations; w les charges sociales (allocations familiales, frais médicaux et pharmaceutiques, frais funéraires); w la pension et rente/ honorariat et éméritat (pension de retraite du personnel de l’Etat et indemnisation des militaires démobilisés). Au 31 décembre 2014, l’exécution de cette rubrique a été de FC 1.570,23 milliards par rapport aux prévisions de FC 1.822,56 milliards, soit un taux d’exécution de 86,16 %. Par rapport à l’exercice budgétaire 2013, dont l’exécution était de FC 1.002,20 milliards sur une prévision de FC 1.233,00 milliards, il se dégage une progression de 56,68 %. DéPENSES D’INVESTIS SEMENTS. Ce sont les dépenses liées aux équipements ainsi qu’à la construction, réfection, réhabilitation, addition d’ouvrage et édifice ainsi qu’à l’acquisition immobilière.
Des dépenses d’équipements. Il s’agit des dépenses d’investissements relatives: w à l’acquisition d’équipements de bureau, informatiques et domestiques; w Aux équipements de santé (médicochirurgicaux, de laboratoire et hospitaliers); w Aux équipements éducatifs, culturels et sportifs; w Aux équipements agro-sylvo pastoraux, industriels, électriques et électroménagers; w Aux équipements de construction, de transport et d’animaux; w Aux équipements de communication; w Aux équipements militaires et ; w Aux contrats d’études. Prévue à FC 1.646,99 milliards, cette rubrique a été exécutée à 83,89 %, soit FC 1.381,71 milliards. Par rapport à l’exercice 2013 dont l’exécution était de FC 747,17 milliards sur une prévision de FC 1.529,48 milliards, ces dépenses ont connu une progression de 84,93 %. Ces investissements ont été financés sur ressources propres et sur ressources extérieures. Les projets d’investissements prévus sur financement propre, ont été exécutés à 46,97%, soit FC 138,32 milliards sur une prévision de FC 294,48 milliards, tandis que ceux prévus sur financement des partenaires extérieurs, ont atteint un taux d’exécution de 91,93 %, soit FC 1.243,38 milliards pour une prévision de FC 1.352,52 milliards. Des dépenses de construction, réfection, réhabilitation, addition d’ouvraqe et d’édifice, acquisition immobilière. Cette catégorie des dépenses d’investissements
concerne: w Diverses constructions (édifices, immeubles, ouvrages hydrauliques, routes, pistes, rails, ponts, ports, aéroports, lignes électriques, téléphoniques et télégraphiques) ; w Diverses réhabilitations évoquées ci-haut; w Diverses acquisitions (terrains pour édifices ou activités publiques, agricoles, sportives ou de résidences pour fonctionnaires et employés). Prévus à FC 1.199,95 milliards, les projets d’investissements de cette rubrique ont été exécutés, dans l’ensemble, à hauteur de 26,44%, soit FC 317,28 milliards. Par rapport à l’exercice 2013, dont l’exécution était de FC 366,70 milliards sur une prévision de FC 1.044,63 milliards, ces dépenses ont connu une régression de 13,48 %. Ces investissements ont été financés sur ressources propres et sur ressources extérieures. Les projets d’investissements prévus sur financement propre, ont été exécutés à 26,14 % soit FC 214,09 milliards sur une prévision de FC 819,03 milliards. Ceux prévus sur financement des partenaires extérieurs, ont atteint un taux d’exécution de 27,09 %, soit FC 103,19 milliards pour une prévision de FC 380,92 milliards. AUTRES CLASSIFICATIONS DES DéPENSES DU BUDGET GéNéRAL. En vue d’édifier davantage le législateur, le présent rapport reprend la synthèse sur les exécutions des dépenses respectivement par mission de l’état
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Des dépenses par grande fonction ou mission de l’état. Il y a lieu de rappeler que l’état a dix missions à accomplir, à savoir: w assurer le bon fonctionnement de l’Administration centrale; w assurer la défense du territoire national; w maintenir l’ordre et la sécurité publique; w promouvoir les affaires économiques; w protéger l’environnement, la faune et la flore; w garantir le logement et l’équipement collectif; w assurer la santé de la population; w réglementer la religion, la culture et les sports et loisirs; w garantir l’enseignement; w assurer la protection sociale et les affaires sociales. Sur les dix missions ci-haut énumérées, il sied de noter que deux n’ont pas été exécutées correctement. Il s’agit de la protection de l’environnement, de la flore et de la faune ainsi que du logement et de l’équipement collectif dont les exécutions ont été respectivement de 49,11% et de 21,53%. Les détails sont repris en annexe du tableau concerné. Des dépenses par administration. Les dépassements enregistrés dans certaines Administrations, se justifient par les impératifs auxquels le Gouvernement devrait faire face. Des dépenses par rubrique Le dépassement de 31,88% enregistré aux frais financiers est dû surtout par les commissions bancaires; tandis que celui de 45,87% constaté aux interventions de l’état était plus provoqué par la sécurisation du pays et par l’épidémie Ebola. DES BUDGETS ANNEXES. Les budgets annexes reprennent des services auxiliaires de l’état dont l’activité tend essentiellement à produire des biens ou à rendre des services
donnant lieu à un paiement sous forme de redevance. Il s’agit spécialement ici des hôpitaux généraux de référence et des établissements de l’enseignement supérieur et universitaire, dont les prévisions, tant en recettes qu’en dépenses, ont été, dans l’ensemble, de FC 395,72 milliards pour les Formations médicales et de FC 120,71 milliards pour les établissements de l’ESU. S’agissant de leurs réalisations, la situation se présente de la manière suivante: w Hôpitaux généraux de référence: FC 45,05 milliards, soit un taux de réalisation de 11,38% sur une prévision de FC 395,72 milliards; w établissements de l’ESU: FC 72,74 milliards, soit un taux de réalisation de 60,26% par rapport à une prévision de FC 120,71 milliards. Quant aux dépenses, elles ont été exécutées en fonction des recettes réalisées tant pour les établissements de l’E5U que pour les Hôpitaux Généraux de référence. Pris dans l’ensemble, les Budgets Annexes n’ont été exécutés qu’à hauteur de 22,81%. Par rapport à l’exercice budgétaire 2013, dont les exécutions étaient de FC 100,68 milliards sur une prévision de FC 516,43 milliards, il se dégage une progression tant en recettes qu’en dépenses de 16,99%, soit FC 117,79 milliards. Les détails y relatifs sont repris dans le tome 1, document 10. DES COMPTES SPéCIAUX Les comptes spéciaux sont des comptes pré-affectés qui retracent les opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières en relation directe avec les dépenses concernées ou prêts et avances consentis par l’état aux tiers. Prévus tant en recettes qu’en dépenses à hauteur de FC 308,00 milliards, les dépenses des comptes spéciaux ont été exécutées à concurrence des recettes réalisées de FC 256,12 milliards, soit un taux de 83,16%. Par rapport à l’an 2013, dont les réalisations étaient de FC 253,80 milliards, il se dégage une progression de 0,91%.
mon porte-monnaie | SYNTHèSE DES RECETTES DU BUDGET GéNéRAL RUBRIQUES
PREVISIONS (1)
REALISATIONS (2)
I. BUDGET GENERAL
7.449.004.345.919,00
11.1. RECETTES INTERNES
5.480.395.169.919,00
4.332.498.471.658,97
1.1.1.1. Recettes des Douanes et Accises (DGDA)/hors TVA
1.281.665.826.885,00
ECART (*)
TX de réal.
-1.769.935.340.687,90
1.360.317.164.342,32
212.411.393.082,29
-1.147.896.698.260,03
79,05%
920.292.946.600,71
392.736.925.680,07
31.364.045.395,78
-361.372.880.284,29
73,00%
1.218.160.758.360,00
1.109.245.598.433,49
187.143.677.581,53
78.228.517.655,02
-108.915.159.926,51
86,52%
1.1.1.3. Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) (DGI+DGDA)
1915416488530,00
1458282841409,81
457133647120,19
0,00
-457133647120,19
1. Recettes non fiscales/Hors Pétroliers
654726169144,00
501850 356703,73
255694642471,76
102818830031,49
-152875812440,27
76,65%
565987 058144.00
462224559117.07
192694642471,76
88932143444.83
-103762499 026,93
79,83%
a. DGRAD/Hors Pétroliers
565987 058144,00
451829 058778,72
192694642471,76
78536643106,48
-114157999365,28
79,83%
0,00
10.395.500.338,35
0,00
10 395 500 338,35
10 395 500 338,35
0,00
0,00
0,00
0,00
1.1.1.2. Recettes des Impôts/Hors Pétroliers (DGI)/hors TVA
5.480.395.169.919,00
1.1.1.4. Recettes non fiscales
b. Recettes des chancelleries 2. Autres recettes/DGRAD
88739111000,00
a. Vente de participation
b. Bonus sur contrat chinois
c. Pas de porte minier
4332.498.471.658,97
1.360.317.164.342,32
39625797586,66
63 000 000 000,00
0,00
0,00
0,00
0,00
63 000 000 000,00
1.1.1.5. Recettes des Pétroliers producteurs
25739111000,00
37173299526,30
410435000 000,00
1. DGI
169520 668 000,00
2. DGRAD
240 914332 000,00
d. Reliquat paie et extournes
63 000 000 000,00
2.522.824.487.573,68
PLUS VALUE (4)
752.880.073.885,78
11.1.1. RECETTES COURANTES
5.679.069.005.231,10
MOINS VALUE (3)
0,00
e. Autres recettes
II.2. RECETTES EXTERIEURES
212.411.393.082,29
-1.147.896.698.260,03
13 886 686 586,66
-49113 313 413.34
0,00
0,00
0,00
79,05%
44,65%
0,00
-63 000 000 000,00
0,00
11434188526,30
11434188526,30
144,42%
342826728511,23
67608271488,77
0,00
-67608271 488,77
83,53%
126929734173,03
42590 933 826,97
0,00
-42590 933826,97
74,88%
215896994338,20
25 017337661,80
0,00
-25 017337661,80
89,62% 0,00%
2452498 060,36
0,00
2452498 060,36
2452498 060,36
1968609176000,00
1346570533572,13
1162507323 231,36
540468680803,49
-622 038 642 427,87
197373287000,00
0,00
197373 287 000,00
0,00
-197373287000,00
A.1. Emprunt programme
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
A.2. Dons budgétaires
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
A. RECETTES EXTERIEURES D’APPUIS BUDGETAIRES
76.24%
0,00%
68,40%
A.3. Ressources PPTE
197373287 000,00
0,00
197373287000,00
0,00
-197373287 000,00
0,00%
3.2. Ressources Allègements IADM
157000 000 000,00
0,00
157 000 000 000,00
0,00
-157 000 000 000,00
0,00%
1771 235 889 000,00
1346570533572,13
965134036231,36
540468680803,49
-424665355427,87
76,02%
1587193316 000,00
1257752606594,79
842 007076916,09
512566367510,88
-329440709405,21
79,24%
3.1. Ressources PPTE
B. RECETTES EXT. DE FINANCEMENT DES INVEST. B.1. Dons projets
B.2. Emprunts projets
40373287000,00
184042573 000 00
A. PAR RUBRIQUE
II III
IV V
8881792697734
40373287000,00
12312695931527
0,00
-40373287000,00
27902313 292,61
-95224646 022,66
SYNTHèSE DES RECETTES DES DOUANES ET ACCISES
CODE ACTES GENERATEURS ART I
0,00
DROITS D’ACCISES
DROITS DE DOUANE ET AUTRES DROITS A L’IMPORTATION TAXES A L’EXPORTATION
AMENDES ET PENALITES
TOTAL RECEITES DGDA/HORS TVA
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (TVA) TOTAL RECETTES DGDA
I 7142
71422 II 71511
71512 III
71521
71522
ACTES GENERATEURS
Taux de réalisation
PREVISIONS 2014
REALISATION
MOINS-VALUE
MOINS-VALUE
ECART(*)
543486234445,00
350481413078,32
223908399829,63
30903578462,95
-193004821366,68
64,49%
721192081 388.00
560104734015,45
161 188112476,05
100765103,50
-161087347372,55
77.66%
14674832052.00
7359997719,61
7342090284,39
27255952,00
-7314834332,39
50,15%
1281 665826885,00
920292946600,71
392736925680,07
31 364045395,78
-361372 880 284,29
694708754379,07
31 364045395,78
-663344708983,29
2312679000.00
1 1174933503406,00
2456599330291,00
2346801787,33
872961 674707,00
1 793254621 307,71
298323090,00
332445877,33
301 971 828699,00
0,00
34122787,33
101.48%
-301971828699,00
74,30%
B. PAR RUBRIQUE ET NATURE DES RECETTES N°
48,26%
PREVISIONS 2014
REALISATION
MOINS-VALUE
MOINS-VALUE
ECART(.)
71,80%
73,00% Tx de réal
DROITS D’ACCISES
543486234445,00
350481413078,32
223908399829,63
30903578462,95
-193004821 366,68
64,49%
Accises perçues en régime intérieur
394746359777,00
244 154098 117,96
154918866721,93
26576973400,06
-150592261 659,04 -42412559707,64
61,85%
DROITS DE DOUANE ET AUTRES DROITS A L’IMPORTATION
68989533107,70
4326605062,89
71,49%
721192081388,00
560104734015,45
161188112476,05
100765103,50
-161087347372,55
77,66%1
720 344 938 388,00
559 742 339 574,93
160 602 598 813,07
0,00
-160602 598 813,07
77,70%
TAXES A L’EXPORTATION
14674832052,00
Droits de sortie des minerais
7417 214 000,00
Accises perçues à l’importation
Droits de douane
Autres droits à l’importation
Droits de sortie des produits agricoles
148739874668,00
847143000,00
7242618052,00
106327314960,36
362394440,52
7359997719,61
585513662,98
7342090284,39
100765103,50 27255952,00
-7314834332,39
50,15%
2870038427,29
4574431524,71
27255952,00
-4547175572,71
38,69%
4489959292,32
2752658759,68
0,00
-484748559,48
-2752658759,68
42,78%
61,99%
Source: Ministère des Finances, Kinshasa, septembre 2015. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1334 | PAGE 12.
la reddition des comptes 2014 | N° 71523 IV
7148 7158
ACTES GENERATEURS Droits de sortie sur les autres produits
AMENDES ET PENALITES
Amendes et pénalités sur impôts et taxes sur les biens et services
Amendes et pénalités sur impôts sur le commerce et transactions intern
TOTAL RECETTES DGDA/HORS TVA
V
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE (TVA)
TOTAL RECETTES DGDA
I II III
LIBELLE Impôts sur les Rémunérations
Impots sur les bénéfices et Profits et Produis eur les Revenus des Capitaux mobiliers
Impots et Taxes sur les Biens et Services
IV
AUTRES RECETTES
VI
PETROLIERS PRODUCTEURS/DGI
V
15000000,00
REALISATION 0,00
MOINS-VALUE
MOINS-VALUE
15000000,00
ECART(.)
0,00
-15000000,00 34122787,33
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
TOTAL RECETTES DES IMPÔTS
N°
NATURE DES RECETTES
1
IMPOTS SUR LES REMUNERATIONS
711112
711113
Impôts sur les Revenus salariaux des Nationaux/Hors membres des Institutions politiques IMPOTS SUR LES REVENUS SALARIAUX DES NATIONAUX / MEMBRES DES INSTITUTIONS POLITIQUES
IMPOTS SUR LES REVENUS SALARIAUX DES NATIONAUX / FONCTIONNAIRES ET AGENTS PUBLICS
IMPOTS SUR LES REVENUS SALARIAUX DES NATlONAUX/ 711113.1 AUTRES FONCTIONNAIRES ET AGENTS
IMPOTS SUR LES REVENUS 711113.2 SALARIAUX DES NATIONAUX / AGENTS DES REGIES FINANCIERES 71112 71210 II
71121
71123 71124 71131 III 714131
0,00%
2312679000,00
2346801787,33
298323090,00
332445877,33
323544000,00
25220910,00
298323090,00
0,00
-298323090,00
7,80%
1 989 135 000,00
2 321 580 877 ,33
0,00
332 445 877,33
332445 877,33
116,71 %
1 1281665826885,00
920292946600,71
392736925680,07
31 364045395,78
-361372880284,29
71,80%
1 1174933503406,00
872 961 674707,00
301 971 828699,00
0.00
-301 971 828699,00
74,30%
2456599330291,00
1 793254621 307,71
694708754379,07
31 364045395,78
-663344708983,29
73,00%
PREVISIONS 2014
REALISATIONS
MOINS-VALUE
PLUS-VALUE
ECART (*)
101,48%
IMPOTS SUR LES REVENUS SALARIAUX DES EXPATRIES
IMPOTS EXCEPTIONNELS SUR LES REMUNERATIONS VERSEES AUX EXPATRIES
IMPÔTS SUR LES BENEFICES ET PROFITS ET SUR LES REVENUS DES CAPITAUX MOBILIERS
IMPOTS SUR LES BENEFICES ET PROFITS DE GRANDES ET MOYENNES ENTREPRISES NON PETROLI
IMPOTS SUR LES BENEFICES ET PROFITS DES ENTREPRISES DE PETITES TAILLES
IMPOT PROFESSIONNEL SUR LES PRESTATIONS DE SERVICES DE NON RESIDENTS IMPOTS SUR LES REVENUS DES CAPITAUX MOBILIERS DES NATIONAUX
IMPÔTS ET TAXES SUR LES BIENS ET SERVICES IMPOTS SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES A L’INTERIEUR/ VENTES LOCALES
taux de réalisation
714716275313,00
565034899400,94
149681375912,06
0,00
-149681375912,06
79,06%
446301619048,00
495784126411,31
28746010291,34
78228517654,65
49482507363,31
111,09%
7184676000,00
1901206367,15
5283469632,85
0,00
-5283469632,85
26,46%
585321166702,81
155161818421,19
0,00
-155161818421,19
79,05%
2128164411485,00
1821496499309,33
384896429830,32
78228517654,65
-306667912 175,67
85,59%
PREVISIONS 2014
REALISATIONS
MOINS-VALUE
PLUS-VALUE
ECART (*)
49958188000,00
740482985124,00
169520668000,00
46525366254,09
126929734173,03
3432821 745,91
42590933 826,97
0,00
0,00
-3432821745,91
-42590933826,97
B. PAR RUBRIQUE ET NATURE DES RECETTES
711111
Tx de réal
TABLEAU IV: SYNTHESE DES RECETTES DES IMPÔTS
A. PAR RUBRIQUE N°
PREVISIONS 2014
93,13%
74,88%
Taux de réalisation
714716275313,00
565034899400,94
149681375912,06
0,00
-149681375912,06
79,06%
518137977 355,00
421427 421218,09
96710 556 136,91
0,00
-96710 556136,91
81,33%
36550 440 000,00
20 027 363 365,49
16523 076 634,51
0,00
-16523 076 634,51
54,79%
22751670 000,00
19 025 775 643,74
3725894356,26
0,00
-3725894356,26
83,62%
11801100000,00
9298431594,00
2502668406,00
0,00
-2502668406,00
78,79%
10950570000,00
9727344049,74
1223225950,26
0,00
-1223 225 950,26
88,83%
69 79S 489 000,00
55507441574,34
14288 047 425.66
0,00
-14288 047 425,66
79,53%
67480 698 958,00
49 046 897599,28
18433801358,72
0,00
-18433801358,72
72,68%
446301619 048,00
495784126411,31
28746010291,34
78228517654,65
49482507363,31
111,09%
324749368 048,00
390 544282341,25
0,00
65794914293,25
65794914293,25
120,26%
35701732 000,00
12426386856,64
23 27S 345 143,36
0,00
-23275345143,36
34,81%
30 448751000,00
42882354361,40
0,00
12433603361,40
12433603361,40
140,83%
55401768 000,00
49931102852,02
5470 665 147,98
0,00
-5470 665147,98
90,13%
7184676000,00
1901206367,15
5 283 469 632,85
0,00
-5283469 632,85
26,46%
1796 169 000,00
404910 339,45
1391258660,55
0,00
-1391258660,55
22,54%
Source: Ministère des Finances, Kinshasa, septembre 2015. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1334 | PAGE 13.
la reddition des comptes 2014 | N° 714132 714133 IV 7145111
NATURE DES RECETTES IMPOTS SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES A L’INTERIEUR/ PRESTATIONS SERVICES
-3 000 569 288,21
30,39%
IMPOTS SUR LE CHIFFRE D’AFFAIRES A L’INTERIEUR/ TRAVAUX IMMOBILIERS
1077 701 000,00
186 059 315,91
891641684,09
0,00
-891641684,09
17,26%
IMMATRICULATION VEHICULES ROUTIERS (PLAQUES)
49958188000,00
46525366254,09
3432821 745,91
0,00
-3432821745,91
93,13%
3400 092 000,00
2506550 485,24
893541514,76
0,00
-893541514,76
73,72%
2338827 000,00
1880 997785,85
457829214,15
0,00
-457829214,15
80,42%
187143677582,16
78228 517 654,65
78228517654,65 -264076 978 348,70
86,52%
42590933826,97
384896429830,32
AUTRES RECETTES
TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
PETROLIERS PRODUCTEURS/DGI TOTAL GENERAL RECETTES DES IMPÔTS
A. PAR RUBRIQUE
II.
III. IV.
VI.
Taux de réalisation
ECART (*)
0,00
TOTAL RECETTES DES IMPOTS/HORS PETROLIERS
I.
PLUS-VALUE
3 000 569 288,21
Total recettes des Impôt Hors TVA et pétroliers
CODES
MOINS-VALUE
1310 236 711,79
7118100 AMENDES ET PENALITES
VI
REALISATIONS
4310 806 000,00
7423390 VENTE DES IMPRIMES
V
PREVISIONS 2014
44219269000,00
42137817983,00
1218160 758 361,00
1109 245 598 433,49
1958643743485,00 1694566765136,30
342305496003,35
169.520.668.000,00
126929734173,03
2128164411485,00
1821496499309,33
740482985124,00
585321166702,81
2 081451 017,00
155161818421,19
0,00
0,00
-2 081451 017,00
-108915159927,51
I 22 25a 25b 29
30
31
32
37 38 40 41 42 44 46
47
50
91,06%
-155161818421,19
79,05%
0,00
-42590 933826,97
74,88%
78228517654,65
-306667912 175,67
85,59%
SYNTHèSE DES RECETTES NON FISCALES PAR SERVICE D’ASSIETTE
MINISTERES ET SERVICES
PREVISIONS 2014
REALISATIONS
MOINS-VALUE
PLUS-VALUE
taux de réalisation
ECART (*)
RECETTES ADMINISTRATIVES
251790245401,00
224456099549,49
80586126205,70
53251980354,19
-27334145851,51
RECETTES DOMANIALES
289693385743,00
212280675038,14
106727164747,19
29314454042,33
-77 412710704,86
SOUS-TOTAL RECETTES DGRAD HORS PETROLIERS
565987058144,00
462224559117,07
192694642471,76
240914332000,00
215896994338,20
25017 337661,80
RECETTES JUDICIAIRES
RECETTES DE PARTICIPATIONS
PETROLIERS PRODUCTEURS
TOTAL RECETTES DGRAD
15648088000,00 8855339000,00
806901 390144,00
16963431922,80 8524352606,64
5050365125,51 330986393,36
678121553455,27 217 711 980 133,56
6365709048,31
MINISTERES ET SERVICES RECETTES ADMINISTRATIVES
PREVISIONS 2014
REALISATIONS
89,14%
1315343922,80
108,41%
-330986393,36
96,26%
88932143444,83
-103762499026,93
81,67%
0,00
-25017 337 661,80
89,62%
0,00
88932143444,83
73,28%
-128779836688,73
84,04%
ECART (*)
Taux de réalisation
B, PAR RUBRIQUE ET SERVICE D’ASSIETTE CODES
95,29%
MOINS-VALUE
PLUS-VALUE
53 251 980 354,19 -27 334 145 851,51
251 790 245 401,00
224456 099 549,49
80 586 126 205,70
25303329000,00
25871017374,75
4211 104208,23
4778792582,98
567688374,75
102,24%
INTERIEUR/RELATION AVEC LES PARTIS POLITIQUES
711359000,00
331229797,70
491691017,00
111561814,70
-380129202,30
46,56%
1396800000,00
54867955,00
1350365400,00
8433355,00
-1341932045,00
3,93%
FINANCES
8345744000,00
3952408000,00
567702805,02
7818371706,00
40330511,02
-7778041194,98
6,80%
0,00
1 596 500,00
0,00
AFFAIRES ETRANGERES ET COOPER, INTERNATIONALE INTERIEUR ET SECURITE
ECONOMIE NATIONALE BUDGET PLAN
11 033000,00
SANTE
275303214,32
58326228,00
3892956490,49
215851 704,81
-3677 104785,68
0,00
47293228,00
47293228,00
1 596 500,00
1 596 500,00
89,14%
6,97%
528,65%
10200874000,00
14526187494,53
194869668,67
4520183163,20
4325313494,53
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
30750000,00
187558382,85
1 005859,99
157814242,84
156808382,85
609,95%
79056000,00
4724265,00
74331735,00
0,00
-74331735,00
5,98%
430069000,00
308978518.95
371000000,00
249909518,95
-121090481,05
71,84%
AGRICULTURE, PECHE ET ELEVAGE
5652612000,00
4 956 580 987,09
3276031 101,27
2580000088,36
-696031 012,91
87,69%
COMMERCE EXTERIEUR
9029832000,00
6001 837500,00
3314347834,54
7240264391,32
1524780225,86
-5715484165,46
36,70%
ENSEIGNEMENT PRIMAIRE, SECONDAIRE ET PROFESSI
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE (ESU) RECHERCHE SCIENTIFIQUE TRAVAUX PUBLICS ET INFRASTRUCTURES
INDUSTRIE ENERGIE
1226337000,00
33203562646,03
1497392263,15
1 555369 148,50
760023216,08
28757094 294,53
1031078479,23
27201 725 146,03
271055263,15
142,40%
553,22%
122,10%
SYNTHèSE DES RECETTES NON FISCALES PAR SERVICE D’ASSIETTE
B. PAR RUBRIQUE ET SERVICE D’ASSIETTE CODES
MINISTERES ET SERVICES I RECETTES ADMINISTRATIVES (SUITE ET FIN)
51 52
TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS
AUTORITE DE REGULATION DES PTT
PREVISIONS 2014
REALISATIONS
MOINS-VALUE
PLUS-VALUE
Taux de réalisation
ECART (*)
Il
Il
Il
Il
Il
Il
9540801000,00
7384183894,73
5153745579,40
2997128474,13
-2156617105,27
77,40%
62320052901,00
49807224002,90
12512828898,10
0,00
-12512828898,10
79,92%
Source: Ministère des Finances, Kinshasa, septembre 2015. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1334 | PAGE 14.
porte monnaie | CODES 52 53
57
58
60 62 63
64 86
MINISTERES ET SERVICES
PREVISIONS 2014
POSTES, TELEPHONES ET TELECOMMUNICATIONS
55
56 74
4849901600,58
1936880729,32
-2913020871,26
95,16%
586979000,00
313933307,07
465262979,68
192217286,75
-273045692,93
53,48%
180 225 755,55
1 857 902 412,80
24 464 168,35
-1 833438 244,45
564859443,71
8,95%
190,92%
9096389000,00
3491 934220,20
5821 892060,80
217437281,00
-5604454779,80
38,39%
TRAVAIL ET PREVOYANCE SOCIALE
1 186107443,71
14569608000,00
8 768 976 034,82
5800631 965,18
0,00
-5800631 965,18
60,19%
9356490000,00
0,00
0,00
2683107,34
9356490000,00
0,00
0,00
2683107,34
-9356490000,00
0,00%
11 123053000,00
10884556387,50
3490535674,29
3252039061,79
-238496612,50
97,86%
II. RECETTES JUDICIAIRES
15648088000,00
16963431922,80
5050365125,51
6365709048,31
1315343922,80
POLICE NATIONALE
14920871 000,00
12 160609805,60
4675059014,58
1 914797820,18
-2760 261 194,40
III. RECETTES DOMANIALES
289693385743,00
212280675038,14
106727 164747,19
1642718000,00
3593069586,86
210752819743,00
PREVOYANCE SOCIALE AFFAIRES SOCIALES
DIRECTION GENERALE DES MIGRATIONS (DGM)
COURS, TRIBUNAUX ET PARQUETS
49
57276899128,74
621 248000,00
JEUNESSE, SPORTS ET LOISIRS
87
48
Taux de réalisation
ECART (*)
2013 664 000,00
JUSTICE ET GARDE DES SCEAUX
43
PLUS-VALUE
CULTURE ET ARTS
34 85
MOINS-VALUE
60189920000,00
INFORMATION ET PRESSE TOURISME
REALISATIONS
550808000,00
176409000,00
URBANISME ET GESTION IMMOBILIERE MINES (Secr. Gén. + CAMI) HYDROCARBURE (Droits administratifs) AFFAIRES FONCIERES ENVIRONNEMENT
538562361,35
604410536,03
359474701,33
347229062,68
-12245638,65
97,78%
-77412710704,86
136145603,13
2086497189,99
1950351586,86
218,73%
180546581758,17
48745845679,54
18539607694,71
-30206237984,83
85,67%
970157000,00
5950737075,79
307701 750,00
5288281 825,79
4980580075,79
613,38%
25621 346000,00
6859 142 331,83
20053404279,32
1 291 200611,15
-18762203668,17
26,77%
8 524352606,64
330986393,36
0,0011
-330986393,36
96,26 %
8855339000,00
8524352606,64
8855339000,00
PORTEFEUILLE (Secrétariat Général)
37484067435,20
2108866720,69
330986393,36
0,00
-35375200714,51
-330986393,36
192694642471,76
88932143444,83 -103762499026,93
81,67%
TOTAL RECETTES DGRAD
240914332000,00
806901390144,00
215896994338,20
25017 337 661,80
0,00 -25017 337 661,80
89,62%
RUBRIQUES
I
RECETTES EXTERIEURES D’APPUIS BUDGETAIRES
II 11
1612
678121553455,27
217 711980133,56
88932143444,83 -128779836688,73
PREVISIONS
REALISATIONS
MOINS-VALUE
PLUS-VALUE
197373287000,00
0,00
197373 287 000,00
0,00 -
- 197373287000,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
197373287 000,00
0,00
197373287 000,00
0,00
-197373287 000,00
0,00%
1235889000,00
1.346.570.533.572,13
965.134.036.231,36
540468680803,49
-424665355427,87
76,02%
DONS PROJETS
1.771.235.889.000,00
1.257.752.606.594,79
842.007.076.916,09
512.566.367.510,88 -
-329.440.709.405,21
79,24
TOTAL RECETTES EXTERIEURES
1.958.609.176.000,00
1.346.570.533.372,13
1.162.507.323.231,36
540.468.680.803.49
-622.038.642.427.427,87
68,40
EMPRUNT PROGRAMME DONS BUDGETAIRES RESSOURCES PPTE
RECETTES EXTERIEURES DE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS EMPRUNTS PROJETS
0,00
184.042.573.000,00
IMPUTATION
0,00
0,00
88.817.926.977,34
0,00
123.126.959.315,27
0,00
27.902.313.292,61
-95.224.646.022,66
LIBELLE
PREVISIONS
REALISATIONS
MOINS-VALUE
PLUS-VALUE
2. RECETTES EXTERIEURES DE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS 14
14 14
14
1123000 1124000 1124100
11242 - 44
430
00000
Chine
430
00000
Espagne
0,00
Belgique - Angleterre
0,00
430
430
430
00000
00000
00000
Suisse (Alliance RSS) Allemagne
14
1124200
430
00000
Belgique
14
1124400
430
00000
Italie
14
1124300
430
00000
14
1124500
430
00000
14
1124600
430
00000
14
1124800
430
00000
14
1124900
430
00000
14
1125000
430
00000
14
14
84,04%
taux de réalisation
ECART (*)
RECETTES EXTERIEURES
14
96,26%
462224559 117,07
CODE
734
30,24%
565987058144,00
TABLEAU RECAPITULATIF DES RECETTES EXTERIEURES
73
73,28%
SOUS-TOTAL RECETTES DGRAD HORS PETROLIERS V. PETROLIERS PRODUCTEURS
16131
81,50%
29314454042,33
15331 144285,49
4103682165,45
108,41%
2417,26%
50706345000,00
15831409,60
2683107,34
4087850755,85
IV. RECETTES DE PARTICIPATIONS
4264259755,85.
39551092,32
1124700
1125000
430
430
00000
00000
France
GRANDE BRETAGNE (Royaume Uni) SUEDE JAPON
Fonds Mondial de l’Environnement Corée (KOICA)
22.310.489.823,00 0,00
163.283.510.177,00 0,00
0,00
37304 231 000,00
0,00 25580303305,95
31 231963 038,68 120.517.736.603,31
89.146.202.000,00
209.663.938.603,31
0,00
127 801 000,00
6019156038,46
0,00
57.133.861.000,00
0,00
0,00
41.364.727.000,00 0,00
6.509.014.000,00 546.910.286,89 6.370.183.075,50
0,00
0,00
11 723 927 694,05
6.509.014. 000,00
0,00
0,00
31.231.963.038,68
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
PAYS-BAS
GAVI
185.594.000.000,00
0,00
0,00
48,26
taux de réalisation 12,02% 0,00 0,00
68,57%
0,00 235,19%
5891355038,46 4709,79% 0,00
0,00
0,00
56.586.950.713,11
0,00
0,96%
41.364.727.000,00
0,00
0,00
0,00
6.370.183.075,50
Source: Ministère des Finances, Kinshasa, septembre 2015. LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1334 | PAGE 15.
Bruno Kapanji retrouve le Grand Inga, un dossier dont il avait la parfaite maîtrise mon porte-monnaie |
L
Ci-bas, le Sénégalais Makhtar Diop, vice-président de la Banque Mondiale avait visité le site du barrage d’Inga (ci-haut à g.) lors d’un séjour à Kinshasa. à dr., l’ancien ministre des Ressources hydrauliques, Bruno Kapanji Kalala, était confiant des études et du financement. Droits réservés.
e président de la République Joseph Kabila Kabange a promulgué mardi 13 octobre 2015 deux ordonnances, l’une portant création, organisation et fonctionnement d’un service spécialisé au sein de la Présidence de la République dénommé Agence pour la promotion, le développement et la mise en œuvre du projet Grand Inga, entre notre pays et la République Sud-africaine, ADPI-RDC en signe, l’autre désignant un chargé de missions au cabinet du Président de la République. C’est Bruno Kapanji Kalala, originaire de Gungu (Kwilu), ministre des Ressources hydrauliques et électricité jusqu’au dernier remaniement du 7 décembre 2014, qui va piloter cette agence. Analyse économique et financier des Projets, cet ancien du Service Présidentiel d’études sous Mobutu (19801987) retrouve un secteur et un dossier dont il avait la parfaite maîtrise. Il était en effet très engagé dans ce projet de Grand Inga aux côtés des autorités sud-africaines. Il sera assisté, aux termes de l’ordonnance présidentielles, de deux coordonnateurs, l’un chargé des questions administratives et financières, l’autre, des questions techniques. Sous le titre, «la Banque mondiale plombe les ambitions du projet Inga-3», Le Soft International a publié un article (éd. 1323, daté lundi 13
juillet 2015) qui permet de comprendre les enjeux du projet Grand Inga-3. Ci-après. Alors que l’on croyait les relations spécialement réchauffées entre Pretoria et Kinshasa et généralement entre les pays partenaires de la SADEC, la Communauté économique d’Afrique Australe et le Congo suite au méga projet Inga 3 - du nom du grand barrage hydro-électrique du même nom, situé sur le fleuve Congo - voilà que celles-ci paraissent soudain plongées dans une sorte d’émoi. à la base: des déclarations du représentant de la Banque Mondiale à Kinshasa, Ahmadou Moustapha Ndiaye. Le 10 avril dernier, l’agence financière de presse éCOFIN basée en Suisse rendait public sur son site www.agenceecofin.com un communiqué de la Banque Mondiale intitulé «RdCongo: le début de la construction du barrage Inga 3 repoussée en 2017». On y lisait la décision de la Banque mondiale selon laquelle «la construction du barrage congolais Inga 3 ne démarrera pas avant 2017». Puis: «Cette annonce a été par le directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la RDC, Ahmadou Moustapha Ndiaye». Selon le représentant de la Banque Mondiale en RDC, normalement, les travaux devraient débuter en 2017. «Mais cette date doit être prise avec beaucoup de précautions notant encore d’importantes questions techniques et réglementaires à régler». Le problème est que le Congo avait conclu et menait ce projet avec
des partenaires stratégiques financiers et commerciaux: ceux de l’UA, de la SADEC, principalement la République Sud-africaine, la BAD et du NEPAD à l’époque où le pays exerçait le leadership sur le processus de réalisation de ce grand barrage et qui tenait à cœur le président de la République Joseph Kabila Kabange. Des préparatifs techniques juridiques et commerciaux avaient été examinés, structurés et priorisés. Un calendrier avait été adopté en vue d’atteindre les objectifs fixés. traité adopté. Fort de cela, un traité avait été préparé, négocié et adopté par les parlements notamment congolais et sud-africain. Du coup, Inga 3 devenait une réalité vivante de la coopération mondiale et africaine. Inga 3 est situé à proximité des deux barrages d’Inga 1 (350 MW à l’origine) et Inga 2 (1424 MW), construits en 1973 et 1982 et gérés par la Société nationale d’électricité (Snél). L’Afrique du Sud recevrait 2500
MW d’Inga 3, le reste desservant en priorité le Katanga, où l’industrie minière a un besoin urgent de 1000 MW et dont la demande pourrait atteindre 2300 MW d’ici à 2020. Le Congo, qui estime le coût total de construction de ce barrage entre 12 et 12,5 milliards de dollars, avait annoncé le début des travaux en octobre 2015 pour une mise en service en 2020-2021. Le pays paraissait très confiant même si lors d’une conférence de presse à Kinshasa le 9 octobre, le ministre des Ressources hydrauliques de l’époque, Bruno Kapandji, déclarait: «Nous sommes ouverts à d’autres opérateurs», lors d’une conférence sur les infrastructures et les mines organisée dans la Capitale. Et d’ajouter: «La porte des candidatures n’a pas été encore fermée». Le consortium chinois Sinohydro-Three Gorges Corporation, qui exploite le barrage chinois des Trois Gorges, actuellement le plus important au monde, figurait parmi les trois consortiums qui avaient déjà pré-
senté leurs candidatures pour la construction du projet. Les deux autres candidats étaient les espagnols Actividades de Construccion y Servicios (ACS), Eurofinsa et AEE et les coréo-canadiens Daewoo, Posco et SNC-Lavalin. De son côté, la Banque mondiale annonçait, le 20 mars, avoir approuvé un don de 73,1 millions de dollars pour soutenir la construction du grand barrage hydroélectrique. Les 73,1 millions de dollars débloqués permettraient d’apporter une assistance technique pour le développement du projet. Mi-février, le conseil d’administration de l’institution avait repoussé les discussions sur ce projet qui suscite des craintes de la société civile congolaise. Douze ONG congolaises se sont inquiétées de l’impact du projet sur les populations riveraines du fleuve Congo et ont dû écrire, en janvier dernier, aux administrateurs de la Banque mondiale. Cependant la plupart des grandes organisations environnementales ont reconnu que le projet Inga présentait un coût écologique et social acceptable en regard de son apport en termes de développement, pour le Congo et pour l’Afrique en général. «Le projet prévoit le détournement d’environ le sixième du débit du fleuve Congo dans la vallée de la rivière Bundi, sur laquelle sera construit un barrage qui créera un réservoir de 15,5 km2», avait précisé la Banque mondiale dans son communiqué, indiquant que «la superficie de terres
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inondées par mégawatt (MW) produit sera en effet l’une des plus faibles au monde».
agenda politique. «En participant au développement du projet Inga 3 BC dès ses débuts, nous pouvons contribuer à faire en sorte qu’il soit correctement exécuté et qu’il change ainsi la donne en fournissant de l’électricité à des millions de personnes tout en soutenant l’activité commerciale et industrielle», a déclaré, de son côté, Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, qui avait visité le site d’Inga lors d’un séjour à Kinshasa. De leur côté, les états-Unis envisagent d’apporter un appui financier au projet du barrage hydroélectrique d’Inga 3 situé en République Démocratique du Congo, a indiqué le chef de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), Rajiv Shah, le 16 décembre. «Les États-Unis pourraient ajouter le projet d’Inga 3 à Power Africa, le programme énergétique dédié à l’Afrique et doté 7 milliards de dollars», a déclaré M. Shah à Kinshasa, après avoir rencontré le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, et le ministre Bruno Kapandji. Le Congo n’avait pas été inclus à ce jour sur la liste des six pays africains concernés par le programme Power Africa. Alors directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Congo, Eustache Ouayoro, annonçait le
15 mars que la pose de la première pierre du barrage devrait avoir lieu avant la fin 2016 et que les travaux devraient durer environ 5 ans. Mais voilà que Kinshasa depuis peu change de cap dans la gestion de ce dossier et que le pays s’éloigne de la logique du traité… Celui-ci avait mis en exergue la coopération sous régionale basée sur le développement intégré. Lequel traité était issu des accords stratégiques conclus notamment entre Kinshasa, Luanda et Pretoria prenant en compte la sauvegarde de la sécurité commune… La décision de la Banque mondiale repoussant au-delà de 2017 le démarrage des travaux de ce grand barrage hydro-électrique met en lumière la perte par le Congo du contrôle de cet important projet. Les questions qui se posent peuvent être les suivantes: qui a désormais le contrôle du dossier Inga 3 et notamment la fameuse cellule de gestion Inga 3? Sur base de quelles prérogatives la Banque Mondiale s’arroge les droits souverainement dévolus au Congo dans la gestion de ce projet alors qu’il est connu que ce projet n’a jamais été prioritaire pour la Banque mondiale? La programmation du démarrage de ce projet au-delà de 2017 a-t-elle un lien avec le calendrier électoral congolais? Ce report vise-t-il à priver le Congo des retombées socio-économiques et diplomatiques qu’apporterait la réalisation du projet Inga 3? alunga mbuwa n
R8, une supercar Elle roule plus vite qu’un avion le luxe de l’auto |
B
loodhound SSC, la «voiture» la plus rapide du monde veut dépasser 1600 km/h. Un véhicule terrestre mais qui roule deux fois plus vite qu’un avion de ligne. Si par «voiture», vous entendez un véhicule à quatre roues homologué pour la route dont la vitesse de pointe a été officiellement mesurée par un huissier, c’est toujours la Bugatti Veyron Super Sport avec ses 431 km/h en pointe qui détient le record. Mais si vous élargissez votre spectre jusqu’aux engins dont la seule vocation est de pouvoir rouler en ligne droite, 431 km/heure ne représente pas un chiffre particulièrement impressionnant. Le record du monde de vitesse pour un engin terrestre est actuellement de 722
mph, soit très exactement 1228 km/h. C’est la Bloodhound SSC qui avait réussi à atteindre cette vitesse, une monstrueuse machine équipée d’un réacteur d’avion présentant un aérodynamisme digne d’un gros missile. Et justement, la Bloodhound SSC est de retour. Ses concepteurs veulent en effet battre à nouveau le record de vitesse avec une nouvelle version qui s’annonce encore plus terrifiante. La SSC dernière mouture vient d’être dévoilée, elle dispose d’un réacteur Rolls-Royce EJ200 du même genre que ceux qu’on trouve sur l’avion de chasse Eurofighter Typhoon. Puissance maximale? Quelques 133 151 chevaux et un système d’alimentation qui nécessite un V8 5,0 litres de 550 chevaux d’origine Jaguar rien que pour propulser le carburant vers le réacteur avec un débit
suffisant (environ 40 l/seconde). Oui, il y a bien un V8 anglais sur cette machine qui sert simplement de moteur annexe! Si tout se passe comme prévu, l’engin réalisera un premier test l’an prochain où l’objectif sera simplement d’atteindre la vitesse de 322 km/h(200 mph). Ce n’est qu’après ce premier test que la Bloodhound SSC tentera de battre le record actuel dans un désert d’Afrique du Sud en utilisant les pleines capacités de sa mécanique. Mais ce n’est pas tout: un troisième run sera organisé en 2017 et cette fois, l’objectif sera carrément de dépasser la barre symbolique des 1000 mph, soit 1609 kilomètres / heure. C’est à dire, 700 km/h plus vite qu’un grand avion de ligne et quasiment autant que la plupart des avions de chasse actuellement en service!
Concept car Mazda A
Avec la MX-5 au salon de Tokyo le 28 octobre. droits réservés.
près le lancement en fanfare de la quatrième génération de MX-5, Mazda songe à revenir sur le terrain des coupés sportifs. Le Sports Car Concept, qui sera présenté au salon de Tokyo le 28 octobre, pourrait préfigurer une héritière des regrettées RX-7 et et RX-8. Nous nous
étions inquiétés au salon de Francfort de voir Mazda présenter un énième concept de SUV, sans penser notamment aux amateurs de sportives orphelins de la RX-8. Certes, ces derniers ont pu commencer à se consoler avec la brillante MX-5 ND, mais ce n’est pas ce gentil petit roadster de 160 ch maximum
qui fera oublier le coupé à moteur rotatif; encore moins la RX-7 FD qui le précédait. Nous voilà rassurés, le constructeur y repense lui aussi. On découvrira en effet au salon de Tokyo un Sports Car Concept à l’appellation explicite et aux formes qui ne le sont pas moins sur ce premier teaser.
E
Déjà dans le Gotha de la supercar, la R8 est de retour avec une toute nouvelle plate-forme. dr.
n 2007, la R8 avait marqué l’arrivée fracassante d’Audi dans le Gotha de la supercar. Elle revient aujourd’hui avec une toute nouvelle plate-forme, sous un style subtilement revu. La berlinette aux anneaux a toujours autant de charisme malgré un style tout en sobriété pour ce genre d’auto. L’habitacle reste totalement dans l’esprit aéronautique de la première génération et profite d’une planche de bord encore plus épurée, ainsi bien sûr que du Virtual Cockpit (le combiné d’instrumentation, devenu un vaste écran que l’on peut configurer à sa guise). Mais la pièce de choix, c’est bien sûr le V10 5.2 atmosphérique, partagé avec la Lamborghini Huracan. La nouvelle R8 ne cède rien en puissance à cette dernière, avec 610 ch et une sonorité rauque d’autant plus unique à l’heure où toute la concurrence se convertit au V8 turbo. Les montées en régime jusqu’à plus de 8 000 tr/min enchantent les tympans. Malgré des performances ahurissantes (0 à 100 km/h en 3,2 s), les limites de la R8 semblent quasi impossibles à atteindre. Elle se montre aussi efficace que docile, et saura malgré tout procurer immédiatement des sensations à n’importe quel conducteur. Elle était déjà sans concurrence dans le segment premium allemand, notamment grâce à son V10 aérien en position centrale arrière. Elle le sera désormais encore davantage
dans cette version plus, avec un bonus de 25 chevaux, un régime de 50 kg et une boîte double embrayage rapide comme l’éclair. Essai du summum de la firme aux anneaux.
concurrencer le gratin des supersportives. Que de chemin parcouru par Audi en l’espace de trente ans! En effet, qui aurait parié au début des années 80, même après le glorieux épisode du groupe B et de la Quattro, sur le fait que la marque produirait un jour des engins pouvant concurrencer le gratin des supersportives? Pourtant, c’est bel et bien le cas depuis quelques années et la R8 V10 plus qui nous intéresse aujourd’hui revendique un 0 à 100 km/h exécuté en 3,5 s. C’est à dire seulement un dixième de plus que la Ferrari 458 Italia et un dixième de moins que la Porsche 911 Turbo (997) armée de sa boîte PDK. Quant à la bête de foire Corvette ZR1 et ses 647 ch, elle est «larguée» à quatre dixièmes. Chez les petits camarades premium germaniques, la domination ne se conteste même plus : une BMW M6 est à 4,2 s sur le même exercice et même la spectaculaire Mercedes SLS AMG n’affiche «que» 3,8 s. Sans compter que la R8 a l’exclusivité parmi les trois marques de l’architecture à moteur central. Ce «détail», ajouté au lyrisme du V10, suffira à faire chavirer le cœur des plus romantiques. La nouvelle version v10 plus que nous essayons aujourd’hui ne révolu-
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tionne pas le modèle mais enfonce le clou, en peaufinant la recette des déjà très efficaces V8 et V10. Par rapport à une R8 V10 «de base», ce nouveau modèle bénéficie d’un petit bonus de puissance (+25 ch) pour atteindre les 550 ch, et d’une légère cure d’amaigrissement grâce à l’emploi majoré du carbone (portières, fond du coffre, sideblades latérales), à des roues plus légères ou encore des freins carbone-céramique. La nouveauté la plus marquante demeure l’adoption d’une toute nouvelle boîte double embrayage Stronic, spécifiquement développée pour la berlinette et remplaçant avantageusement l’ancienne R-tronic à simple embrayage. Autant le dire: le gain en performances de cette «plus» sera difficilement perceptible pour qui n’a pas la chance de rouler quotidiennement avec la déjà très efficace V10 «normale». En revanche, l’apport de la nouvelle transmission S-tronic en terme d’agrément et de fluidité ne fait aucun doute. En automatique, les rapports s’enchaînent à la vitesse de l’éclair et sans à-coup, tandis que la gestion offre une réactivité et une «intelligence» rarement atteinte sur ce type de boîte. Si toutefois vous préférez garder le contrôle en toute situation, sachez que cette transmission dispose d’un mode manuel qui a le bon goût de toujours laisser la main au conducteur. On peut ainsi faire hurler le mélodieux V10 à plus de 8 000 tr/mn et «ta-
per» dans le rupteur sur chaque rapport, avant d’enclencher le suivant via les palettes au volant. Le sentiment de maîtrise est alors total et les sensations mécaniques demeurent optimales, alors que l’on abuse des rétrogradages. Ces derniers gratifient les tympans de jouissifs coups de gaz, que l’on ne pourrait obtenir sur une boîte mécanique sans une parfaite maîtrise du talon-pointe. Sur les petite routes sinueuses des gorges du Tarn, sur lesquelles nous avons essayé la R8, la boîte S-tronic offre de plus l’avantage de pouvoir garder les deux mains sur le volant et ainsi de mesurer l’efficacité ahurissante de la berlinette aux anneaux armée de son système Quattro. Celuici a beau envoyer au moins 70% du couple sur l’essieu arrière et offrir à l’auto un caractère typé propulsion, cette R8 demeure d’une facilité déconcertante, même menée à vive allure. Les vitesses de passage en courbe sont impressionnantes et on se surprend vite à mener cette supercar à des allures folles, avec la même assurance que s’il s’agissait d’un karting de location. On réalise où se situe la réussite de l’Audi R8, et notamment de cette variante V10 plus. Cette auto offre tous les éléments propres à une GT de prestige - ligne basse et racée, moteur noble et aérien exposé telle une oeuvre d’art et performances exceptionnelles - tout en demeurant presque aussi facile d’accès qu’une banale compacte mazoutée.
Mettre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.
Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.
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Combien coûte un plan cul? U
ne prostituée coûte souvent moins cher qu’une femme à conquérir. Mais la majorité des hommes préfèrent perdre de l’argent pour «draguer» des femmes… même pour une nuit. Comment expliquer ce choix ? Dans les années 1980, l’anthropologue Paola Tabet affirme que le mot «prostituée» ne veut rien dire parce qu’il désigne une catégorie de femmes à part: celles qui se font payer pour du sexe. Le problème, c’est que toutes les femmes sont susceptibles d’être «marchandées» en échange d’une valeur-prestige ou d’un don, dit-elle. Dans la plupart des sociétés, sinon toutes, la femme est un objet d’échange, au même titre que les biens mobiliers ou immobiliers…
quand l’argent est trop visible. Poussant plus loin l’analyse, Paola Tabet affirme que la prostituée indépendante - gestionnaire de ses passes - transgresse les règles sociales qui veulent que le revenu tiré de sa sexualité profite à ses parents, à ses frères ou à son propriétaire légal. Scandale: cette prostituée-là se conduit en «femme libre»!? Serait-ce là la raison du stigmate qui lui colle à la peau? Suite aux travaux de Paola Tabet, mobilisant ces concepts nouveaux que sont les «transactions sexuelles» et les «sexualités négociées», toutes sortes de chercheurs prennent la relève afin de pousser plus loin l’analyse, de l’affiner et de la corriger au besoin. La sociologue française Catherine Deschamps en fait partie. Dans un texte intitulé «Le sexe et l’argent: deux monstres sacrés?», publié en 2011, elle résume les résultats d’une enquête menée, en parallèle, sur la prostitution de rue à Paris et sur les rituels de séduction dans les bars. Dans les deux cas, l’argent circule. Les femmes qui se laissent offrir des verres flirtent plus ou moins consciemment avec le fantasme de la prostitution… Mais il y a une différence énorme: elles ne sont pas tenues de «coucher». Et c’est justement pour cette raison que l’homme leur trouve plus de charme. Rien ne les force à «remercier»:
Impossible de créer du lien sans faire de cadeau. Impossible de faire un cadeau sans créer une dette. La dette est la condition sine qua non du lien affectif entre humains. droits réservés.
elles n’ont rien reçu en espèces. Paradoxalement, quand l’argent est trop visible, la relation perd de son prix… Pour Catherine Deschamps, il faut que l’argent soit escamoté pour que la relation homme-femme prenne de la valeur. «Les mécanismes du désir», dit-elle, impliquent un don ambigu, celui d’un verre «qui n’engage à rien»: «Du verre que l’on pourra laisser croire de simple courtoisie en cas de non-réciprocité du désir, au verre galant ou explicitement introductif à la sexualité, les frontières restent floues et permettent de garder la face».
Les apparences sont sauves. Les apparences sont sauves. Si la femme accepte de coucher, en échange de multiples verres, elle pourra toujours dire qu’elle a été «subjuguée». C’est ce que l’on nomme couramment le pouvoir de la «séduction»: «à l’inverse de la prostitution, l’argent existe mais sans qu’il doive être compté ou demandé, sans qu’il assure à coup sûr le rapport sexuel. Toute personne dont l’intervention rend visible les modalités de l’échange […] est un intrus, ou signifie la sortie de la séduction. L’argent peut bien être un moteur du désir, […] mais cela ne doit pas être dit». Faut-il y voir une
forme d’hypocrisie? Catherine Deschamps, elle-même, avoue se sentir partagée: elle a parfaitement conscience que «le sentiment d’amoralité», nécessaire à la naissance du désir, implique une forme de flirt avec le fantasme de la pute (1). Lorsque des inconnus, dans un bar, jouent avec ce fantasme, même de façon voilée, ils mettent en place les conditions idéales pour une rencontre excitante et transgressive. Mais attention, il faut que la femme fasse mine de résister, suivant les codes sociaux en vigueur. Une «proie» trop vite conquise semble avoir moins de valeur. C’est ce que Nietzsche, en 1883, résumait avec ironie: «Nul ne la veut donnée, il faut donc qu’elle se vende!». Stendhal, en 1833, l’avait formulé presqu’aussi élégamment (sic): «Telle trouve à se vendre qui n’eût pas trouvé à se donner». Il n’est plus qu’un client. S’inspirant de ces citations, Catherine Deschamps amène son hypothèse: le stigmate frappant les «filles de joie» n’est-il pas celui qui frappe les femmes qui «se donnent» trop rapidement? Quand cela va trop vite, l’homme n’est plus qu’un client. L’illusion est brisée. Il préfère la femme qui le fait atten-
dre, et qui ne parle pas d’argent, parce qu’elle, au moins - en miroir flatteur - le conforte dans l’idée qu’il est irrésistiblement séduisant… «Dès lors, la prostituée est-elle discriminée aussi parce qu’elle reçoit elle-même une somme déterminée d’argent pour s’exécuter dans l’instant? Alors que la femme à séduire serait plus valorisée à mesure que l’homme, parce qu’il paie via un intermédiaire, ne compte plus, ou doit patienter? En ce sens, prix et valeur ne seraient pas synonymes. Or, il est remarquable que les sommes dépensées par les hommes dans les bars en vue de séduction, si elles ne sont pas connues d’avance, atteignent souvent des montants bien supérieurs à ceux que coûte une passe dans la rue. Rapportées aux revenus d’hommes souvent pauvres, ces sommes peuvent même, à certaines occasions, être qualifiées de somptuaires, notamment lorsque l’intéressé finit par commander une bouteille de champagne pour mieux signifier sa valeur à l’intéressante. Ainsi, alors que certains groupes militants féministes, catholiques ou altermondialistes […] s’émeuvent que des femmes soient payées pour une sexualité espérée libre d’économie, ils semblent aveugles
au fait que la séduction, l’espoir de sexualité ou la sexualité elle-même, hors prostitution patentée, occasionnent des dépenses souvent supérieures». (1) On pourrait - à l’instar de Paola Tabet - voir dans ce système liant un «généreux» donateur à une «femme reconnaissante» une manifestation sordide de l’inégalité entre les sexes: ce fantasme s’inscrit parfaitement dans la logique qui assigne aux femmes la qualité d’êtres «corruptibles», soumis au pouvoir de l’argent. Mais on pourrait aussi voir ce fantasme (de façon plus nuancée que Paola Tabet) comme un mécanisme inhérent à la logique de l’échange et de la communication. Impossible de créer du lien sans faire de cadeau. Impossible de faire un cadeau sans créer une dette. La dette est la condition sine qua non du lien affectif entre humains.
Vous ne risquez pas un infarctus
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l est bon pour le cœur. Rassurez-vous: vous ne risquez pas de faire un arrêt cardiaque en faisant l’amour. Faire l’amour a en effet rarement déclenché un infarctus et la plupart de ceux qui ont eu une crise cardiaque peuvent de nouveau avoir des rapports sans crainte, assure une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology le 21 septembre. Le risque cardiaque lié à l’activité sexuelle est une inquiétude chez de nombreuses personnes ayant eu une crise cardiaque mais les statistiques ne justifient pas une telle crainte, expliquent les chercheurs. «Sur la foi de nos données, il paraît très improbable que l’activité sexuelle provoque une crise cardiaque», explique le Dr Dietrich Rothenbacher, professeur à l’Institut d’épidémiologie et de biométrie médicale à l’Université d’Ulm en Allemagne, le principal auteur.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1334 | PAGE 19.
Selon cette étude, l’activité sexuelle comporte généralement une activité physique modérée comparativement à l’effort de monter deux étages à pied ou de marcher à vive allure. Ces scientifiques ont examiné 536 personnes âgées de 30 à 70 ans qui ont eu une crise cardiaque pour évaluer leur activité sexuelle dans les douze mois l’ayant suivi et déterminer le lien entre la fréquence de ces rapports et des infarctus et accident vasculaire cérébral. Seuls 0,7% ont fait l’amour 1h avant leur crise cardiaque. Selon les réponses à un questionnaire, 14,9% des participants n’ont indiqué aucune activité sexuelle durant cette période tandis que 4,7% ont dit avoir fait l’amour moins d’une fois par mois. Un peu de plus de 25% ont fait part de moins d’un rapport sexuel hebdomadaire et 55% de plusieurs par semaine. Pendant la période de suivi de dix ans, cent infarctus ou accidents
Agnès Giard n
vasculaires ont été signalés parmi les participants de l’étude et l’activité sexuelle n’a pas été un facteur de risque, concluent les chercheurs. Ils précisent que seulement 0,7% ont indiqué avoir eu des relations sexuelles moins d’une heure avant leur crise cardiaque, à l’instar de l’ancien président de la République française, Félix Faure (1895-1899), qui serait mort peu après un rapport sexuel avec sa maîtresse. En comparaison, plus de 78% ont dit que leurs derniers ébats amoureux remontaient à plus de 24 heures avant leur accident cardiovasculaire. Malgré les bienfaits de l’activité sexuelle qui surpassent largement les risques, les auteurs suggèrent que les médecins traitant informent leurs patients des problèmes potentiels d’érection et de chute de la tension artérielle résultant des effets secondaires de certains des médicaments prescrits pour les traiter.
interna t i o n a l
Le président guinéen Alpha Condé pourrait être réélu dès le 1er tour www.lesoftonline.net
L
e président guinéen Alpha Condé est en passe d’être réélu pour un deuxième mandat dès le premier tour, selon les résultats communiqués jeudi soir la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Après dépouillement de 80% des suffrages exprimés dimanche, le chef de l’état, au pouvoir depuis 2010, est crédité de plus de 55% des voix. Son principal rival, Cellou Dalein Diallo, a fait savoir mercredi par son directeur de campagne qu’il se retirait du processus électoral et prévenu qu’il ne reconnaîtrait pas les résultats du scrutin. Les observateurs de l’Union européenne ont jugé que l’élection présidentielle en Guinée s’était déroulée de manière satisfaisante en dépit de difficultés logisti-
octobre et se retire du processus électoral. Les sept représentants de l’opposition candidats à l’élection présidentielle de dimanche face à Alpha Condé avaient déjà demandé lundi 12 octobre l’annulation du scrutin en dénonçant des «fraudes massives». «Quels que soient les résultats annoncés, nous verrons qu’ils n’ont rien à voir avec la réalité. Nous ne les reconnaîtrons en aucun cas», a dit le directeur de campagne de Cellou Dalein Diallo, Aboubacar Sylla.
Le président Condé en passe d’être réélu pour un deuxième mandat dès le premier tour. DR.
ques. Cellou Dalein Diallo, principal rival
Au Rwanda, «aucun article de la Constitution n’est immuable»
L
Paul Kagame sûr de ses hommes. DRéservés.
a Cour suprême du Rwanda a rejeté une requête d’un parti de l’opposition visant à empêcher le Parlement de réformer un article de la Constitution qui ouvrirait la voie à un troisième mandat du président Paul Kagamé en 2017. «Aucun article de la Constitution n’est immuable», a estimé président de la Cour suprême, Sam Rugege. «La requête déposée par le Parti démocratique vert n’a aucune base légale et est donc rejetée», a-t-il ajouté. Les deux chambres du Parlement rwandais, toutes deux dominées par le
www.lesoft.be
since 1989
FPR, Front patriotique rwandais, se sont prononcées sans surprise le 11 août en faveur d’une réforme constitutionnelle. L’article 101 de la Constitution rwandaise limite à deux le nombre de mandats présidentiels et interdit en l’état à Paul Kagame, élu en 2003 et en 2010, de se présenter une troisième fois. Les parlementaires avaient affirmé n’avoir recensé qu’une poignée d’électeurs dans le pays opposés à une réforme de cet article. Le Parti démocratique vert est la seule formation politique du Rwanda à s’opposer à cette réforme.
du chef de l’état sortant Alpha Condé,
ne reconnaîtra pas le résultat de l’élection
présidentielle organisée dimanche 11
Large avance d’Alpha Condé. La Céni a néanmoins commencé mercredi 14 octobre à annoncer des résultats partiels donnant une large avance au président sortant, Alpha Condé, sans lui garantir une victoire dès le premier tour pour un second mandat de cinq ans. Sur des résultats partiels portant sur envi-
Mort de l’ancien président béninois
L
es Béninois pleurent la mort de leur grand homme, Mathieu Kérékou qui a dirigé le pays pendant presque trois décennies. Arrivé au pouvoir par un coup d’état en 1972, il a présidé aux destinées de son pays jusqu’en 2006, avec une interruption de cinq ans entre 1991 et 1996. Il est décédé, mercredi 14 octobre, au Bénin.
Surnommé le «Caméléon». Le président béninois Boni Yayi a décrété une semaine de deuil national. Tous les drapeaux du pays seront mis en berne. Surnommé le «Caméléon», cet ancien dictateur rouge qui, après la transition politique du Bénin, était revenu au pouvoir par les urnes, a profondément marqué l’imaginaire de son peuple. Dans l’esprit des Béninois, sa haute figure demeurera longtemps associée aux turbulences et transformations de leur vie politique postcoloniale. Dans les livres d’histoire, le nom de Kérékou est devenu synonyme de la démocratie, l’homme ayant présidé à la première transition réussie, en Afrique, de la dictature militaromarxiste à un régime présidentiel multipar-
L’ancien président Mathieu Kérékou. DR.
tite. D’une certaine façon, grâce à lui, le petit Bénin, enclavé entre l’immense Nigeria et le minuscule Togo, est devenu un pays modèle pour l’ensemble du continent. Retiré de la vie politique active depuis 2006 à l’issue de son second mandat de président élu, il partageait sa vie ces dernières années entre sa résidence de Cotonou et sa retraite à Natitingou, dans le Nord-Ouest. Adulé par son peuple, il avait fêté ses 80 ans en 2013, avant de tomber gravement malade l’année suivante. Hospitalisé à Paris dans un état critique, il en était pourtant revenu en pleine forme, mais ses soucis de santé n’ont cessé de
le hanter. La maladie l’a finalement emporté ce 14 octobre. Mathieu Kérékou appartient à la deuxième génération d’hommes politiques qui ont pris (parfois arraché) les rênes du pouvoir des mains des pères des indépendances africaines. En 1972, avec d’autres officiers, il participe à un putsch qui le porte à la présidence de son pays. Le coup d’état se déroule sans un coup de feu. Après une période de transition, l’option socialiste est choisie et, en 1974, les putschistes imposent le marxisme-léninisme comme idéologie officielle de l’Etat et la révolution comme horizon. Dès 1975, le gouvernement procède
à la nationalisation des grandes entreprises et rebaptise le pays République populaire du Bénin afin de réduire le poids de la tradition séculaire attachée à son ancien nom de Dahomey. En 1977, le régime est déstabilisé par une tentative de coup d’état perpétré avec l’aide du mercenaire français Bob Denard. La police politique fait régner la terreur, torture et emprisonne les récalcitrants dans la tristement célèbre prison de Ségbana, dans le nord du pays. La dérive touche aussi la gestion économique. C’est la faillite du marxisme-léninisme à la béninoise que les critiques du régime brocardent sous le nom de «laxisme-béninisme» à cause de la corruption et le népotisme rampants. «Mathieu Kérékou aimait dire que les branches de l’arbre ne pourront jamais se casser dans les bras d’un caméléon», se souvient Alioune Fall selon lequel l’ex-dictateur fut le meilleur garant de la démocratie béninoise. Et le spécialiste de déplorer que des caméléons qui se réinventent comme l’a su si bien faire l’autocrate béninois, soient toujours si peu nombreux dans la vie politique africaine.
Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008.
ron un quart des six millions d’électeurs, soit 10 préfectures sur 38, trois des cinq communes de Conakry et l’essentiel du vote des Guinéens de l’étranger, M. Condé était largement en tête, devant M. Diallo qui distançait lui-même très nettement les six autres candidats. Sans surprise, Cellou Dalein Diallo faisait le plein de voix dans cinq préfectures du centre, son fief électoral, et dans le vote de la diaspora. Pour les observateurs, le seul candidat en mesure de se qualifier au deuxième tour pour un duel avec le chef de l’état sortant serait Cellou Dalein Diallo. Selon des statistiques de la Céni, M. Condé l’emportait dans les trois communes les moins peuplées de Conakry, dans une préfecture du centreest du pays et très largement dans quatre préfectures de Guinée forestière (sud), une région charnière sur le plan électoral. La Céni pourrait annoncer les résultats provisoires à l’échelle nationale en fin de semaine. FINANCE PRESS GROUP. RCCM KIN/RCCM/15-A-27926 Id. Nat. 01-93-N00932M Le Soft International Global site www. lesoftonline.net/www.lesoft. be LeSoftConcept LeWebSoftConstruct InterCongoPrinters Radio Télé Action kkmtry@lesoft.be info@lesoft.be Phone 0898936344 SIP-AFRiMAGES B-1410 Belgique. Tél 00-32-488205666. Fax 00-322-3548978. eFax 00-1-707-313-3691 Fondateur Tryphon Kin-kiey Mulumba. Directeur général Gasha Kin-kiey Mulumba. Directeur Administratif & commercial Alain Bubu. Tél. 0993057455. Directeur associé Yves Soda. Assistante: Claudine Ngingi. Tél. 0898936344. Directeur de la publication. Munyonga Mubalu. AMP Agences et Messageries de la Presse belges. Accords spéciaux. Belgique. Trends. Trends, Tendances. Le Vif/ L’Express. Knack. © Copyright 2015 FINPRESS. Imprimé à Kinshasa InterCongoPrinters THE NEWSPAPER LE SOFT INTERNATIONAL IS PUBLISHED BY FINPRESS GROUP | DIFFUSION MONDE PRESSHOP.
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