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à la recherche du Graal I in te rna ti o n a l

ncroyable couple! Qu’écrire? Comment l’arrêter de courir? Voilà une actualité sur un événement national,

international réclamé, annoncé, convoqué par le Président de la République, Chef de l’état, qui s’envole... sans savoir s’il aura jamais lieu au point

voilà qu’il est déjà s’en montrant favooù un édito du plus ou sans l’Udps? Nul ciations, annoncé par caduc! Cette partie rable, les enchères officiel jt de la Rtnc doute, le pays entier la plus haute autorité s’en pose la question veut ce Dialogue, le de l’état - comme il se multiplie les menaces, reprennent et repartent de plus belle! vendredi 11 décembre réclame... doit et comme deman- cogne un ultimatum. Aussitôt que le camp Les parties convienà 20h00’, à la prime Un calendrier précis dé par l’une des parprésidentiel fait mine nent d’une feuille time. Aura lieu? avait été examiné par ties aux négociations de l’avoir entendu en (Lire suite en page 2). N’aura pas lieu? Avec les parties aux négoet convenu - mais Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps

Et si on avait tout faux www.lesoftonline.net

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N°1339 | 1èRe éd. lundi 14 décEMbre 2015 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA

Le Président appelle à une grande mobilisation du Peuple pour le dialogue. Si le Peuple répond oui, des opposants semblaient être attirés par d’autres schémas. MONTAGE. Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008


à la recherche du Graal la une du soft |

(suite de la page 1).

de route commune et tombent d’accord sur un texte âprement négocié, et les points et les virgules. Aussitôt que celui-ci est rendu public, il est dénoncé! Le camp présidentiel croyait s’être engagé dans un projet commun, une relation de confiance mutuelle - s’est mis d’accord sur tous les fondamentaux, s’est assuré de tous les réglages - voilà que le projet cesse net d’exister puisque l’UDPS a retourné sa veste, se rend coupable d’adultère en ralliant le camp adverse puisque le parti des Tshisekedi (père et fils) a passé à Paris le 10 décembre un accord sans équivoque qui fait voler en éclat tout le processus, selon l’analyse cartésienne! Que font les Congolais? à quelle

partie jouent-ils? Et si, au départ, dans ce couple, tout était faux, tout était jeu, tout était malentendu? Il faut relativiser car dans l’analyse du discours politique officiel congolais, le cartésianisme est souvent inexistant lorsqu’il s’agit de la posture publique à prendre... Off the record et depuis des lustres, chaque politique vous dit qu’il sait tout, qu’il connaît la vérité: celle de l’impossibilité de tenir les délais électoraux constitutionnels. Il existe des contingences techniques. Il y a force majeure.

L’image éternelle. Les sommes mirobolantes (1 milliard de dollars) réclamées par la centrale électorale nationale indépendante ne sauraient être réunies par le Trésor. Il ne faut pas un des-

sin pour dire que ces sommes ont mieux à faire ailleurs dans une conjoncture congolaise d’urgence extrême. Des réformes institutionnelles s’imposent au pays. Elles sont réclamées par la communauté internationale. Croyant le sujet hautement tabou, face à une opinion éveillée qui ne demande qu’à comprendre, à accompagner en se laissant expliquer, nul ne prend le risque d’ouvrir à haute et intelligible bouche par crainte de subir une mort subite. La politique est pourtant aussi et souvent oser, en servant d’éclaireur à ses congénères... Alors, on recourt à la Méthode Surprise en espérant que le peuple lui-même finira par comprendre de lui-même ou que Dieu fera le reste en sauvant le pays perdu

comme il a su le sauver incroyablement à ce jour! Mais si les analyses de départ elles-mêmes avaient été mal faites, étaient biaisées? Qui ne sait que si les inputs sont faux, les outputs ne peuvent que l’être à leur tour! Car franchement, sauf déplacement de plaque tectonique, qui avait pu croire un instant que Tshisekedi pouvait être autre que ce qu’il a été à ce jour? Quel homme sur Terre aurait cru au miracle, aurait pu transmuter le «Sphinx de Limeté» arrivé en fin de course, ce lutteur acharné qui a consacré toute une vie à construire un mythe de résistant anti-pouvoir resté intact et contre quoi, en moucheron prêt à danser à hauteur d’homme, lui qui a tout refusé en tout déchirant même l’exercice du pou-

voir quand il lui était offert ou que celui-ci s’était trouvé à portée de main? Lui dont le seul souci désormais est de préserver son image éternelle? On pourrait lui substituer un héritier politique ou mieux, biologique mais outre qu’en l’espèce, humainement, cela ne prendrait pas mais qui ne sait qu’aussi longtemps que Tshisekedi aura le souffle et sera capable d’ouvrir la bouche pour parler librement, sa réponse sera non, trois fois non. Notre pays est comme à la quête du Graal. à ce jour, ce qui lui a le plus fait défaut c’est le courage - le courage de la vérité! Il s’est pris à l’idée qu’il saurait faire une omelette sans casser des œufs! On en vient à monter les enchères, à miser sur l’épuisement du camp adverse en

oubliant que l’autre a de la réserve, que quoi qu’on en dise, les maîtres du jeu sont ailleurs. Au moins pour ce pays qui n’est pas n’importe lequel sur Terre - ce qu’il représente, ce qu’il détient: l’avenir de l’Humanité. Eux - les maîtres du monde - ont du temps et de la ressource. Le Congo n’a rien! Au moins pas aujourd’hui. Que ceux qui aiment ce pays s’engagent, coalisent, avancent... Le temps commence à faire défaut. Mais il est encore temps. Il faut commencer par recompter les troupes, retravailler l’appareil Majorité, aller à la refonte de celle-ci en dressant un bilan contrasté d’une décennie d’un vivre ensemble qui n’aura pas été - c’est normal - un long fleuve

tranquille. Il y a une classe consciente qui veut des scrutins - des scrutins de responsabilité, en résolvant les contingences techniques - et une classe extrême qui s’arcboute sur les principes, réclamant à tue-tête des élections aujourd’hui et maintenant, brandissant celles-ci comme LA solution aux problèmes du Congo, faisant fi des contingences, brandissant le spectre de la rue qui marcheraient sur les Institutions. Or, les élections n’ont jamais été une solution que quand elles sont consensuelles et apaisées. Ce que le Chef de l’état a rappelé le 28 novembre dans son message. Qu’au nom du Congo, la Majorité consciente se mêle à l’opposition responsable pour aller de l’avant.

Le temps est venu de refonder la Majorité Présidentielle

S

’agissant de gouvernance démocratique, la question récurrente que nombre de cartésiens continuent de se poser est la suivante: que fait l’opposition républicaine au sein du Gouvernement de la République - l’opposition républicaine dont le leader est le président du Sénat Léon Kengo wa Dondo, élu indépendant - si elle ne peut venir renforcer, consolider et stabiliser la Majorité politique au pouvoir à la peine?

des partis au portillon de la Majorité. Certains leaders de cette opposition occupent des postes clé dans l’appareil de l’état. Ainsi est-il de Michel Bongongo Ikoli Ndombo, ministre du Budget avec rang de ministre d’état. Un poste clé au sein du Gouvernement de la République. L’homme est le bras droit du président du Sénat, secrétaire général de son parti UFC. Ses collègues UFC Albert M’Peti Biyombo et Franck Mwe Di Malila sont, vice-ministres, le premier aux Finances, le second à la Coopération et Intégration Régionale. Des positions

Indambituo Bakaoto Jean-Baud. dr. Michel Bongongo. dr.

Le Président Léon Kengo wa Dondo entouré de figures proches. dr.

Bofassa Djema. dr. clé. Il y en a d’autres. La vice-ministre à l’Intérieur, Mme Martine Bukasa Ntumba. D’autres encore - dont les partis politiques ne sont pas représentés au Gouvernement - mais le sont ailleurs. à la territoriale notamment... Le cas de l’ancien ministre sous le régime 1 + 4 José Makila Sumanda (qui remit l’offre de faire partie du gouvernement Matata II comme ministre des Affaires Sociales et Action humanitaire ne l’estimant pas valeu-

reux à ses yeux mais qui s’en est mordu les doigts!) dont le parti occupe un poste de commissaire spécial du Gouvernement dans l’ex-province de l’équateur... Ces personnes participent à l’exercice du pouvoir d’état - exercice, selon l’esprit et la lettre de l’art. 78 de la Constitution de la République qui stipule: «Le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci (...) Si cette majorité n’existe pas, le Président de la République confie une mission d’information à une personnalité en vue

d’identifier une coalition». Du coup, elles ne sauraient être membres de l’opposition. Si, stricto sensu, cette catégorie de l’opposition ne fait pas partie de la majorité présidentielle comme membre à part entière, dans les faits, elle y est à tout le moins comme partisan à la coalition gouvernementale. C’est du pareil au même. Faisant partie de la coalition au pouvoir, l’opposition républicaine a cessé d’être membre de l’opposition. à la majorité au pouvoir majorité présidentielle - d’ouvrir ses rangs en commençant par ses listes d’adhésion en y incorporant de nouveaux membres en

premier lieu ceux de l’opposition républicaine qui n’ont eu de cesse de le demander... les choses se mettent à bouger. Le parti du président du Sénat partage une expérience de gestion avec la majorité. Il est d’office membre de la majorité. Dont de nombreux qui ne sont pas représentés au Parlement parce que battus aux élections ou créés au lendemain des élections. Mais le débat qui a cours dans le pays concerne-t-il le passé ou plutôt le futur? Inclusif - puisque déterminé ainsi par les Accords d’Addis-Abeba - ce débat ne devrait

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José Makila. dr. pas intéresser uniquement les partis politiques présents dans les Institutions; il intéresse tous les acteurs politiques du pays. Pourquoi la majorité n’estime-telle pas devoir prendre une initiative forte en ralliant ces groupes d’acteurs? Certes, avec les dernières restructurations de la majorité - le départ du Dr (MSR) Didier Sadi Molisho emporté par la vague G-7 et l’arrivée du Dép. (AFDC) Joseph

Kokonyangi - les lignes commencent à bouger. Mais il faut davantage. La vérité est ce décalage entre l’élite politique du pays et la population congolaise. Les demandes extrêmes sinon extrémistes d’une frange de l’opposition sont loin d’être celles de la population. Cette opposition instrumentalise le pays, joue à lui faire peur, brandit le spectre de la rue, à défaut de tenir les scrutins aux dates échues quand en 2006, deux «glissements» ont été possibles... Voilà le Congo retourné à l’époque du ministre d’état sénégalais Abdoulaye Wade sous Abdou Diouf. Appelé au chevet de la crise politique des années Mobutu, le futur président du Sénégal avait eu ces mots: «Jamais, je n’ai trouvé nulle part une opposition comme celle-ci. L’opposition congolaise est la plus bête du mondeC’est au Sénégal que quelques années plus tard, des ténors de l’opposition se rendent pour se voir administrer quelques leçons et quelques techniques de vie... politique portés par un milliardaire américain d’origine hongroise et par des fondations allemande Konrad Adenauer et sud-africaine Brenthurst. alunga mbuwa n


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Et l’UDPS qui convole en justes noces avec les Katebe la une du soft |

L

Ils coulent le grand amour les Tshisekedi et les Katebe. Ci-dessus à Paris le fils et le cousin. à Bruxelles ci-bas, Soriano introduit Moïse chez son ami «le Sphinx». dr. e propos tumbi avait présenté Qui a le mérite d’être est sans à étienne Tshisekedi de son âge... Car le équil’ancien gouverneur du problème de Tshisevoque Katanga. kedi est là! Qui de ces aucune. «gamins méprisables» «L’obtrois candidats pourrait lui donner jectif (de l’accord), présidents. quelle leçon de la vie c’est l’alternance Alfred Katebe Katoto qu’il refusa de son ami en 2016», explique Soriano et étienne Mobutu qui le menaça l’ancien gouverneur Tshisekedi wa Mudes pires représailles PPRD du Katanga lumba se connaissent sans qu’il ne fléchisse, Moïse Katumbi de longue date. Depuis en dépit de ses armes, Chapwe. «Il faut un les années RCD-Goma dans un contexte où changement de régique Katebe fut l’un toutes les balles ne me et un changement des financiers et que pouvaient être perdues de politique», renché- l’opposant historique pour tout le monde? rit le fils Tshisekedi, anti-Mobutu et anti-KaReste que personne Félix Mukendi. bila rallia au lendemain sauf la famille ne sait Jeudi 10 décembre à de l’échec du Dialogue comment se porte Paris, dans un distret inter-congolais de Sun le «Lider Maximo», hôtel du VIII ème arCity dans le cadre de comment se réveille rondissement parisien, l’ASD (Alliance pour «le Sphinx de Limete», l’ancien gouverneur la sauvegarde du Dialocomment se nourrit-il. PPRD de l’ex-Katanga gue inter-congolais). Ses porte-parole chanet le fils de l’opposant Entre le millionnaire geant - dont Bruno historique Félix Tshise- Katebe et l’opposant Mavungu Puati - peukedi Mukendi ont créé historique Tshisekedi, vent tout expliquer aux l’événement. Devant le courant est passé. ce de la République, manœuvre pour obtenir lors de la présidentielle, de [sa] participation». médias et faire toutes un groupe de journaQu’ont-ils décidé à ne s’est jamais regardé un report de la Présia précisé Samy Bandi«Si c’est une initiales annonces et les listes amis, ils se sont Bruxelles? dans le miroir un matin dentielle, au-delà du banga sans donner ni tive de la communauté désannonces. Ils savent rencontrés et ont passé On sait Raphaël Kasans y voir le visage délai constitutionnel de l’identité, ni le mode internationale, nous ne que Tshisekedi est imun accord. Ils veulent tebe Katoto Soriano du futur président de novembre 2016. de désignation de ce sommes pas opposés. prévisible, que nul ne faire cause commune grand connaisseur du la République. Voilà L’objectif, c’est l’alter- candidat. «Il est enMais un dialogue sous l’a jamais apprivoisé! Katanga où il fit forpour obtenir une électrois candidats potennance en 2016», explicore trop tôt», faisaient l’égide du seul Joseph Donnera? Donnera tion présidentielle sans tune dans des marchés tiels présidents de la que Moïse Katumbi. savoir les participants. Kabila, il n’en est pas pas le go au Dialogue? participation du préside fourniture du poisRépublique: Katebe, «Il faut un changement «Tous les partis poquestion». Nombre Viendra? Viendra pas dent Joseph Kabila Ka- son du lac Moero aux Katumbi, Tshisekedi. de régime et un chanlitiques qui veulent d’analystes y voyant pour sa crédibilité? bange et dans les délais agents de l’entreprise Quand à Paris, le fils gement de politique», l’alternance sont les des «complications Personne que Tshisekeconstitutionnels. Ils ont Gécamines. Son demiTshisekedi et le frère de renchérit Tshisekedi bienvenus parmi nous», familiales». di ne sait! Il a fait venir évoqué une candidature frère Moïse Katumbi Katebe évoquent une «Nous voulons un caa précisé Félix TshiIl ne serait pas sans à Bruxelles un chaud commune. fut son second... candidature commune, lendrier consensuel qui sekedi qui a fait partie intérêt de relire cet partisan du dialogue, le Chacun d’eux était Katebe quitta l’exvers qui tendent-ils? donne la priorité à des pour le compte de extrait du Soft: «Que Dép. honoraire Jeanaccompagné d’un des Zaïre déguisé après des à Paris, les médias élections présidentielles l’UDPS des discussions reste-t-il à Tshi-Tshi? Pierre Lisanga Bonsiens. Le fils Tshisekedi accusations de meurtre commentent cette et législatives dans les avec le camp présidenLa famille biologique: ganga - l’homme du avait à ses côtés Samy d’un sujet grec acrencontre comme un délais constitutionnels tiel à Venise, en Italie Félix Tshilombo, le Maréchal par excellenBadibanga, député cusé de lui avoir pris sa tournant dans le maraet qui soient conformes et à Ibiza en Espagne. fils; l’épouse Marthe. ce! Mais étienne TshiUDPS, président du femme... Depuis, il est thon politique congoaux standards internaMais au lendemain Des porte-parole qui sekedi wa Mulumba est premier groupe parlesous le coup d’un man- lais qui doit mener aux tionaux», ajoute le dép. de la convocation ne portent que leur celui qui, après vous mentaire d’opposition dat d’amener même scrutins. L’accord qui Samy Badibanda. du dialogue national propre parole. D’où avoir donné sa parole (UDPS et alliés). Moïse s’il avait pu se rendre à en est sorti se compose «Nous voulons aussi inclusif par le présile désordre, les accuen acceptant de voler Katumbi Chapwe était Kinshasa au lendemain de plusieurs points, au que le fichier électoral dent de la République, sations. Faut-il apavec vous, peut vous accompagné d’un de ses du régime 1+4 mis en premier rang desquels soit révisé conforméle 28 novembre, Féprocher des nouveaux désintégrer en plein conseillers. à Bruxelles place après les accords le refus du «dialogue ment aux recommanda- lix Tshisekedi a fait venus? L’UNC Vital vol. Sans que vous ne où le père poursuit des de Prétoria. Il ne fut national» annoncé par tions de l’Organisation volte-face, renonçant Kamerhe Lwa-Kanyi- sachiez pourquoi! Tous soins, ce fut une renalors guère inquiété... le Chef de l’état Joseph internationale de la d’y participer, arguant ginyi? Le G-7 Moïse ceux qui l’ont côtoyé contre au sommet: l’ex- Mais Katebe qui fut Kabila. Francophonie (OIF)», que « la présence de Katumbi Chapwe? le savent» (Le Soft millionnaire Raphaël tout au long du diaFélix et Moïse sont poursuit-il. Puis la la communauté interPlutôt le frère aîné de n° 1338, vendredi 20 Katebe Katoto Soriano, logue inter-congolais désormais convainpossibilité de soutenir nationale [était] une celui-ci Raphaël Kanovembre 2015). cousin de Moïse Kacandidat à la Présidencus qu’il s’agit d’une un candidat commun condition sine qua non tebe Katoto Soriano? D. Dadei n LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1339 | PAGE 4.


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La motion de Ramazani Shadari qui a éteint la motion Kiakwama l’actu |

C

’est au président du groupe parlementaire PPRD - le premier groupe de la majorité parlementaire, secrétaire général adjoint du PPRD - Emmanuel Ramazani Shadari mu Landa (dép. de Kabambare, secteur Bangu Bangu, Maniema) qu’est venu la charge de porter le fer et d’éteindre la motion de défiance contre le Vice-premier ministre évariste Boshab Mabudj en charge de l’Intérieur et Sécurité. La motion était initiée par des députés de l’opposition Mohindo Nzangi (MSR), Fidèle Babala Wangu (MLC) et Gilbert Kiakwama kiaKiziki (CDC). Celui-ci ayant fait le même jour le déplacement de l’île de Gorée, au Sénégal, où se tient un rassemblement d’opposants et d’activistes congolais, c’est Fidèle Babala Wangu qui a donné lecture du texte. Aussitôt après, Emmanuel Ramazani Shadari mu Landa est passé à la contreattaque par une motion incidencielle violemment attaquée sur les rangs de l’opposition qui ont été désertés, les députés

C’est le Dép. PPRD Emmanuel Ramazani Shadari mu Landa qui a porté le fer contre la motion Kiakwama. droits réservés. de l’opposition progouvernementale au mettant de boycotter quotidien. les plénières tant que Je ne voudrais pas rela Cour constitutionvenir ici sur la volonté nelle n’a pas déparautrefois manifestée tagé les deux camps. par notre plénière, voL’opposition dénie le lonté tendant à mettre fait qu’une motion de en place une commisdéfiance puisse être sion ad hoc chargé attaquée par une mod’examiner la recevabition incidentielle, avis lité de toute motion de que ne partage pas la défiance ou de censure majorité. Ci-après, le avant son examen par texte de Shadari: notre Chambre. Je n’y «Je voudrais intervenir reviens pas parce que par motion incidentielle les choses sont, on ne par rapport à la motion peut plus claires. C’estde défiance initiée par à-dire que visiblement nos collègues députés en lisant attentivement de l’opposition, en la motion de défiance l’occurrence 52 députés de nos collègues, on se nationaux qui au derend compte sans difmeurant ont usé de leur ficultés que ladite mopouvoir de contrôler et tion ne présente aucune ou de sanctionner ceux chance de recevabilité qui gèrent l’appareil pour plusieurs raisons

dont les plus fondamentales sont: D’abord, la motion sus évoquée remet sous débats des interrogations sur lesquelles la Haute Cour, je vais dire la Cour constitutionnelle a déjà tranchées. Les signataires de la motion, du reste tous de l’opposition, reprochent au Gouvernement la non application de la loi de programmation du 28/02/2015 déterminant les modalités d’installation de nouvelles provinces d’une part, et d’autre part dans l’exécution de l’arrêt de la Cour constitutionnelle du 8 septembre 2015 d’avoir délibérément violer la Constitution. Or, la Cour constitutionnelle, comme tout le monde le sait, a déjà formellement pris position sur ces deux griefs, position qu’il n’appartient pas à l’Assemblée nationale de reconsidérer par l’examen de cette motion, et ce, en vertu de l’article 151 de notre loi fondamentale. Concernant la non application de la loi de programmation par exemple, la difficulté de son exécution a été très suffisamment mise en exergue par la même Cour Constitutionnelle dans l’arrêt du 8 septembre 2015 lorsque saisie par une rêquette en interprétation de certaines dispositions de la

loi sur la programmation et la loi électorale, la Cour a relevé ellemême l’incompatibilité de tenir un calendrier électoral d’organisation des élections des Gouverneurs et Vice-gouverneurs dans les nouvelles provinces, qui sont conformes à la fois à la loi de programmation et à l’art. 168 de la loi électoral. Et la Cour a constaté, je cite «un cas de force majeure irrésistible et insurmontable empêchant la Commission électorale nationale indépendante d’organiser dans les délais légaux les élections des Gouverneurs et Vices gouverneurs dans les nouvelles provinces». Par ailleurs, la conformité des mesures exceptionnelles prises par le Gouvernement, plus explicitement, de l’ordonnance nommant les Commissaires spéciaux du Gouvernement, a également fait l’objet d’une prise de position nette et claire de la part des 9 sages de la République. En effet, saisie sur requête en annulation formulée par Mme Babandowa, la Cour constitutionnelle, là aussi, a formellement déclaré lesdites mesures conformes à la constitution. Alors, pourquoi devrons-nous nous atteler à l’examen d’une motion qui prend le contre-pied de

la position de la Haute Cour? N’est-ce là nous offrir la plus belle occasion de mettre en mal l’article 151 de la Constitution al. 2 qui consacre que le «pouvoir législatif ne peut ni statuer sur les différends juridictionnels, ni modifier une décision de justice, ni s’opposer à son exécution». Revenir sur la position de la Cour Constitutionnelle c’est comme si notre Chambre institue une forme de recours en examen de l’arrêt de la Cour constitutionnelle auquel cas l’on s’expose à violer intentionnellement l’art 168 de la Constitution qui rappelle que «les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers». Qui dit mieux? Non, il ne faut pas chahuter les positions de la Cour, sinon nous devenons des juges pour juger les hauts juges de la Cour. Mais, bien plus, il convient si l’on veut bien, déplorer pour la énième fois la mauvaise orientation de

cette motion de défiance. Celle-ci a visé ou ciblé un membre du Gouvernement, en l’occurrence le Vice Premier ministre, à qui elle reproche malencontreusement d’avoir nommé les Commissaires spéciaux. Or, nous le savons parfaitement, ceux-ci ont été nommés par ordonnance contresignée par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement qui en a la responsabilité politique. Et que donc, si par une hypothèse négative, l’on devrait envisager une quelconque mise en cause, c’est donc à ce niveau là qu’il aurait fallu orienter l’action, et auquel cas ce serait une motion de censure avec ¼ des membres qui constitue notre Chambre. Non, chers collègues, arrêtons la confusion et je demande à la plénière de voter pour cette motion incidentielle en refusant de soumettre la motion de défiance au débat et donc à la procédure en raison du fait que cette démarche nous exposera à coup sûr à la violation flagrante des articles 151 et 168 de la Constitution et, à tout le moins, nous conduit illégalement vers une mauvaise cible, l’action étaient mal orientée. J’ai dit.

(UDPS), Vital Karmerhe (UNC), Olivier Kamitatu, de l’ARCG7 et l’Abbé Léonard Santedi (Église catholique). L’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe a préféré se rendre au Japon pour soutenir son équipe de foot, le Tout puissant Mazembe, engagé dans la Coupe du monde des clubs. Il a néanmoins transmis un message aux participants et s’est concerté avec plusieurs d’entre-eux, dont le fils de Tshisekedi, Félix Tshisekedi Mukendi.

valeurs, à ce que l’Allemagne puisse honorer ses responsabilités croissantes à travers le monde. Nous voulons inciter les hommes à participer en ce sens au façonnement de l’avenir. à travers plus de 70 bureaux dans le monde et des projets dans plus de 120 pays, nous apportons une contribution propre à l’encouragement de la démocratie, de l’état de droit et de l’économie sociale de marché. Pour assurer la paix et la liberté, nous cherchons à favoriser un dialogue permanent en matière de politique étrangère et de sécurité, de même que les échanges entre les cultures et les religions. L’homme est au centre de nos préoccupations, dans sa dignité qu’il est impossible de confondre, dans ses droits et dans ses devoirs. Il constitue pour nous le point de départ pour la justice sociale, la démocratie libérale et l´économie durable.

En rapprochant les personnes qui assument leurs responsabilités sociales, nous développons des réseaux actifs au sein de la politique, de l’économie et de la société. Notre management politique du savoir accroît les chances de pouvoir structurer la mondialisation de façon socialement juste, écologiquement durable et économiquement efficace». Le 11 décembre, le gouvernement congolais s’est interrogé sur l’attitude du Sénégal, pays hôte de cette réunion. «Nous sommes choqués que le Sénégal, pays frère et ami, accueille une réunion où l’on planifie des manifestations de rue au Congo, a déclaré Barbané Kikaya Bin Karubi, conseiller diplomatique du président Joseph Kabila, selon des propos rapportés par Jeune Afrique. Nous réfléchissons à une protestation officielle». Celle-ci ne

s’est pas fait attendre... Aucun officiel congolais n’a été invité. «Seules les personnes favorables à la démocratie et au respect des échéances électorales étaient invitées», confie un organisateur. George Soros est devenu célèbre pour ses activités de spéculation sur les devises et les actions, qui ont marqué l’histoire des bourses de valeurs puis par ses activités de philanthropie. Il est à l’origine des hedge funds apparus dans les années 1970, qui se distinguent dès la bulle financière japonaise. Il est actuellement président de Soros Fund Management, basé à New York, qui gère en 2012, 25 milliards de dollars pour lui, sa famille et ses fondations. Il a fondé l’Open Society Institute, devenu en 2010 Open Society Foundations, dont il est le président.

Depuis plusieurs jours, opposants et activistes congolais s’entraînent sur l’île de Gorée au Sénégal

C

’est le milliardaire américain George Soros Hongrois d’origine (né György Schwartz en 1930 à Budapest, puis György Soros) qui finance le rassemblement d’opposants et activistes congolais sur l’île de Gorée, au large de Dakar, au Sénégal par le biais des Fondation allemande Konrad Adenauer et sudafricaine Brenthurst. Une quarantaine d’hommes et de femmes essentiellement d’origine congolaise, membres de «mouvements citoyens» Filimbi et Lucha aux côtés des activistes sénégalais et burkinabé Y’en a marre et Balai citoyen, de l’opposition et de la société civile, se trouvaient à Dakar, certains depuis une semaine, pour préparer ce rassemblement qui discute, du 12 au 15 décembre, des moyens d’obtenir le respect

Le milliardaire américain George Soros. dr.

de la Constitution et l’alternance en 2016 au Congo. La réunion avait été discrètement organisée mais le départ vendredi 11 décembre en nombre de députés de l’opposition (Gilbert Kiakwama kia Kiziki

du CDC, Eve Bazaiba du MLC, Martin Fayulu de l’écideFAC) a mis la puce à l’oreille des dirigeants congolais. D’autres opposants présents sur l’île sénégalaise: Félix Tshisekedi et Samy Badibanga

les valeurs. Sur ses missions, la Konrad-Adenauer-Stiftung au Sénégal écrit notamment sur son site Internet: «Par notre coopération européenne et internationale, nous nous mobilisons pour que les hommes puissent vivre comme ils l’entendent, dans la liberté et la dignité. Nous contribuons, par notre travail axé sur les

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Ramazani shadari n

D. Dadei n


contrôle parlementaire |

comment la direction générale du FPI faisait son business

Devant une commission d’enquête parlementaire, Constantin Mbengele soutient être blanc comme neige M

almené comme jamais notamment par ses mentors, l’a-dg du Fonds de promotion de l’Industrie, FPI en sigle, passé à l’offensive, est en voie de se tirer miraculeusement d’affaire. L’accusé qu’il fut devant une plénière devant laquelle il ne sut ouvrir la bouche, s’est transformé en accusateur, distributeur de coups politiques. Au point de mettre en cause l’intégrité de nos élus.

Très graves accusations: détournement des prêts d’investissement accordés aux promoteurs dont les impayés s’évaluent à plus de 140 millions de dollars US; prise illégale d’intérêts; gabegie financière, non-application de la loi des finances et de la loi sur les marchés publics, reports illégaux des échéances, saucissonnage de fonds en plusieurs tranches en vue de faire chanter les promoteurs, multiplication des échéanciers de décaissement des crédits avec pour résultat l’impossibilité d’atteinte des projets, etc. Fragilisé comme rarement un dirigeant d’entreprise publique ne l’a été à ce jour par les élus à la suite d’une question orale avec

débat du député Fidèle Likinda Bolom’Elenge examinée par les députés lors d’une séance le 22 janvier 2015, voici Constantin Mbengele Kwete Thamuk qui se sort par une pirouette. Il n’a eu droit qu’à une commission d’enquête parlementaire présidée par le Dép. JeanBaptiste Kumasamba Olom (Dép. d’Idiofa, Kwilu). Qui a conclu sur aucune action judiciaire contre l’Adg. Tout ça pour ça?

motion n’est pas là; nous considérons qu’il n’est pas là. On clôt les débats et on passe»! Vraiment! Puela ne fut jamais inquiété - c’est le jeu - même s’il se remit dans ses petits souliers jusqu’à ressusciter à l’occasion du débat sur la motion de défiance anti Boshab initiée par les Dép. Mohindo Nzangi, Gilbert Kiakwama kia-Kiziki et Fidèle Babala. Et de faire le porte-parole des opposants.

opposants bling-bling. Depuis la motion de défiance contre le VPMinistre évariste Boshab Mabudj lue vendredi 11 décembre par le Dép. (opp. MLC) Fidèle Babala Wandu, un débat né des déclarations des députés de la majorité arguant que nombre de motions sont «alimentaires» fait rage dans l’opinion et sur les réseaux sociaux. On se demande comment les députés de l’opposition mènent très grand train de vie que leurs collègues de la majorité, se rendent régulièrement chez les plus grands couturiers d’Europe, font bling-bling, eux qui, logiquement, auraient dû être aux vaches maigres. Au soir du 12 décembre, un tweet semble avoir suggéré le graal: il a rappelé le scandale d’une menace qui pèsa

le trouver nulle part sur terre. L’homme s’était simplement volatilisé! Et les rumeurs d’aller et de venir dans tous les sens... Celles d’une motion «alimentaire bien traitée la veille»... Résultat des courses: c’est son collègue émery Okundji Ndjovu (Opp. FONUS @EmeryOkundji) emporté qui vînt délivrer une plénière courroucée. «Honorable Président de l’Assemblée Nationale, on ne va pas inventer la roue. L’initiateur de la

opération retour. Menaçant le président de l’Assemblée Nationale Aubin Minaku Ndjalandjoku - accusé de «corrompu, au service de sa seule majorité» - de le faire démettre à la fois de la chaire parlementaire congolaise et de celle du regroupement francophone (il est président en exercice de l’Association des parlementaires francophones)... Quel élément nouveau a-t-on découvert dans le dossier de la banque publique liquide FPI (Fonds de promotion de l’Industrie) pour que son A-dg se tire d’affaire à si bon compte? Les pratiques du FPI monnaie courante ont-elles disparu, comme par enchantement? Au lieu d’aider à fructifier les PME, le FPI dont les comptes sont liquides travaille à renflouer les

Le dép. Samy Badibanga, élu UDPS président du premier groupe parlementaire d’opposition parmi les «Wanted» du PGR. DR. du premier groupe Fabien Mutond, (Nord-Kivu), membre parlementaire d’opélu de Lubumbashi du MSR (opp.), l’un position (UDPS et (Katanga) et Fabien des sept partis ayant alliés), tout comme Nzangi, élu de Goma quitté la majorité

en septembre. Les députés devront se décider en plénière sur la requête du procureur.Les trois élus avaient engagé en octobre une procédure de destitution à l’encontre du bureau de l’Assemblée nationale accusant ses sept membres de «fautes personnelles graves». L’action du procureur aurait été motivée par la plainte d’un élu d’opposition, ayant accusé ses trois pairs d’avoir signé en son nom cette pétition contre le bureau de l’Assemblée. Plusieurs autres réquisitions de levée d’immunité des opposants seraient sur la table du président de l’Assemblée nationale».

Au FPI, Constantin Mbengele Kwete Thamuk se sort par une pirouette. Blanchi par la commission d’enquête parlementaire! dréservés.

sur le VPM Thomas Luhaka Losendjola (@ ThomasLuhakaL) traité d’«incompétent avéré» dans l’administration du secteur des télécoms par le Dép. d’opposition Albert Fabrice Puela (ex de la majorité, ex-ARC, @fabricepuela) et qui risqua de perdre son portefeuille mais voilà qu’alors que l’hémicycle était plein comme un œuf et attendait l’heure de vérité, on chercha en vain le député, initiateur de la question orale avec débat sans

Le PGR réclame des élus qu’il veut entendre

K

abange Numbi, le Procureur général de la République a requis auprès de l’Assemblée nationale la levée de l’immunité de trois députés d’opposition (Samy Badibanga, Mohindo Nzangi et Fabien Mutond).

Le ministère public veut les entendre pour «faux et usage de faux», a déclaré le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalandjoku lors d’une plénière au milieu de la semaine dernière, sans donner plus de détails. Samy Badibanga est un élu UDPS par ailleurs président

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caisses des banques commerciales. Un cas: celui du dossier de Finance Press Group, éditeur du Soft de Finance qui n’a jamais été relaté dans ces colonnes mais dont il faut désormais parler aujourd’hui que la commission parlementaire a rendu son rapport de 65 pages. Voilà un cas connu de tous les services juridiques de ce FPI mais il a suffi que le moindre conseiller prenne position pour la PME pour que les foudres de Constantin Mbengele Kwete Thamuk s’abattent sur l’importun éloigné de son poste et envoyé en brousse paître. Un dossier de crédit jauni dans les tiroirs du FPI mais qui fut ressuscité au simple coup de fil d’un banquier, le patron de la TMB - donnant des ordres - auprès de qui la PME avait déjà souscrit un crédit grâce à une hypothèque. Alors que la PME FPG attendait que le crédit lui soit versé directement sur un compte Rawbank préalablement déclaré par courrier, c’est vers la TMB que le crédit fut intégralement dirigé après que «les documents de déblocage des fonds en faveur du promoteur» en réalité les accusés de réception - eurent été signés. Mais la pratique au FPI ne consiste-t-elle pas à signer d’abord les «document de réception» avant de se voir remettre les chèques? Constantin Mbengele Kwete Thamuk et son a-df Damien Simbi Musema) ignorentils contestations et bousculade qui s’en suivirent dans la petite salle du 1er étage de l’avenue Lukusa? Et quel responsable du FPI ne saurait témoigner de ces traitements irréguliers? Bien sûr que la TMB qui n’a jamais été un enfant de chœur, se servit en totalité de ce miraculeux fonds - dans un contexte de crise minière et financière au Katanga - en ajoutant les plus gros taux d’intérêt. Il ne faut pas une photo pour imaginer la suite... «Ceci n’est guère un cas isolé au sein du

FPI: si vous ne faites pas patte blanche, vous n’avez aucun accès au prêt FPI. Les opérations retour sont légion», accuse un ancien directeur. Un crédit de 25.000 euros se retrouvera au final à 242.038 euros! Aucune contestation ne sera entendue... Ni par la TMB, ni par le FPI qui va essayer d’amadouer la PME et essayer de gagner du temps... Résultat: la PME a réglé ses besoins de départ (acquisitions d’équipements additionnels et fonds de roulement) sur des fonds propres. Elle n’a plus jamais plus eu besoin de recourir au FPI. Depuis, l’affaire a été portée devant les tribunaux par le cabinet de Mes Mubangi et Palankoy.

Quand Mbengele jure. Interrogé par la commission Kumasamba Olom, l’a-dg Mbengele Kwete Thamuk jure n’avoir jamais perçu «une somme d’argent au titre de commission illicite, expliquant qu’«il s’agit d’une accusation gratuite, sans fondement». Quant aux subventions régulièrement accordées aux différents ministères ayant l’industrie dans leurs attributions, «il s’agit de ministre de tutelle». «Le FPI est un outil de développement économique au service du Gouvernement et les ministres peuvent mieux expliquer les motivations de subventions dont ils sont bénéficiaires». Au cours d’un mois, en avril dernier, le Fonds de Promotion de l’Industrie a versé à son ministre au moins plus d’un million de dollars américains (550.000 USD le 15 avril et le 17 avril 2015). Le ministre Germain Kambinga justifie ce paiement par «l’insuffisance des frais de fonctionnement». Les autres ministres et l’Hôtel du Gouvernement apprécieront. Un ministre moyen reçoit 15.000 USD/ mois de frais de fonctionnement. Tous les ministres ne sont pas logés à la même enseigne. alunga mbuwa n


PA et KD en rangs serrés pour le Dialogue l’actu |

Attaqué injustement, Kin-kiey promet de rendre désormais coup pour coup

p

.A et KD (Parti pour l’Action et Kabila Désir Asbl) étaient déjà en rangs serrés, soudés derrière Joseph Kabila Kabange pour le Dialogue qu’il a convoqué le 28 novembre dans son adresse à la Nation. Les deux plate-formes l’ont encore fait savoir dimanche 13 décembre au siège du P.A à Limeté, boulevard Lumumba, dans la Capitale.

réglée comme une montre suisse. Retour d’un voyage à l’étranger - au Maroc, en Belgique et en France - le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba a présidé au siège du P.A une matinée politique réglée comme une mon-

Les drapeaux géants du Parti pour l’Action hissés à l’entrée du Palais de la Nation. drvés.

tre suisse. Devant 700 cadres et militants du Parti pour l’Action et de

Kabila Désir Asbl, le président national du P.A, le professeur Joseph Ibongo qui

ouvrait le bal, a livré le message politique du Parti pour l’Action. Vantant la vision

du Chef de l’état qui se fonde sur le dialogue, «vertu et une des valeurs fondamenta-

Joseph Kabila face à l’état de la Nation

C

’est le traditionnel grand oral du Président de la République. Une fois l’an, selon la Constitution, le Président de la République «prononce (...) devant l’Assemblée Nationale et le Sénat réunis en congrès un discours sur l’état de la Nation» (art. 77). Cette communication solennelle ne donne lieu à aucun débat et se déroule généralement en décembre. Cette année, le grand oral de Joseph Kabila Kabange à l’hémicycle du Palais du Peuple intervient alors que le climat politique du pays s’est soudain tendu avec l’annonce et la désannonce de certains partis politiques d’opposition à prendre part au Dialogue national inclusif initié et convoqué

Joseph Kabila Kabange arrivant au siège du Parlement pour l’état de la Nation. dréservés. par le Chef de l’état lors d’un précédent message radiotélévisé le 28 novembre. Il intervient aussi alors que les Députés d’op-

position font état de leur désamour envers le bureau de l’Assemblée nationale, réclament «la déchéance» de leur président

Aubin Minaku Ndjalandjoku et ne devraient pas prendre part à la séance du Congrès. Ce grand oral intervient aussi

après une situation difficile au sein de la majorité présidentielle avec le départ du groupe des 7 partis politiques dits du G-7.

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les du vivre ensemble en même temps que le patriotisme, l’amour d’autrui, le respect», il a expliqué que dans tous les cas de figure, «le dialogue reste prioritaire pour le devenir de notre pays, de ses 450 peuples. La primauté est à la République». «Nous nous impliquons à ce processus qui reste irréversible», a-t-il déclaré, expliquant que «depuis toujours, notre parti avant-gardiste, par son autorité morale, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba, développe des idées prophétiques. Nous sommes unis par le sol et soudés par l’histoire. Au-delà des préoccupations majeures, nous prenons en mains notre propre destinée». il va rendre coup pour coup. Invité à dire un mot à l’assemblée, le professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba Autorité Morale du PA et président de Kabila Désir Asbl, a développé cinq idées en phrases choc: w «Nous sommes une grande plate-forme politique, admirée, respectée. Nous avons tout pour gagner, tout pour réussir, tout pour triompher, tout pour gouverner ce pays. Regardez partout où nous passons, nous laissons des traces pour l’Histoire». w «Nous n’avons pas besoin d’aller nous rassembler à l’étranger, dans un pays autre que le nôtre, apprendre je ne sais quelle leçon, je ne sais quelle technique à appliquer demain chez nous. C’est nous qui devons apprendre à d’autres ce qu’il y a de mieux à faire. Pas l’inverse». Le ministre des Relations avec le Parlement faisait sans aucun doute allusion au rassemblement d’opposants congolais qui a lieu sur l’île de Gorée à Dakar au Sénégal à l’initiative du milliardaire américain d’origine hongroise George Soros (né György Schwartz)

avec le concours des Fondations allemande Konrad Adenauer et sud-africaine Brenthurst. Une quarantaine d’hommes et de femmes essentiellement d’origine congolaise, membres de «mouvements citoyens» Filimbi et Lucha aux côtés des activistes sénégalais et burkinabé Y’en a marre et Balai citoyen, de l’opposition et de la société civile, discutent de l’avenir du... Congo! w Puis, «car nous sommes le fer de lance de la réflexion, de l’analyse approfondie, de la prospective. Nous annonçons ce qui arrive et ce qui arrive, nous l’avons annoncé. Nous sommes ce qu’on appelle les maîtres penseurs. Il est temps de le dire. Car d’autres ne le dirons pas pour nous». w «Puisque notre parti - et là, je m’adresse à nos membres, à nos cadres - puisque notre parti reçoit des coups injustes, nous devons à notre tour nous préparer à en donner, et qui fassent mal, très mal. J’appelle nos cadres, nos militants à miser plus, à s’engager plus. Nous devons construire cet esprit de sacrifices qui fondent les grands projets!» w «Enfin, je ne sais quel homme a dit cette phrase: «Le tigre n’a pas besoin de montrer sa tigritude». Kabilistes, nous le sommes, dans le sang, dans l’âme, de tout notre être et il ne faut pas un dessin. Quand nous nous déployions en visionnaire sur des théâtres étrangers, seuls, prenant des risques, prônant Joseph Kabila, qui nous a accompagnés? Qui nous a appuyés? Kabilistes, nous le demeurons et le demeurerons. Quoi qu’il en coûte! Mais, nous devons ouvrir l’œil, et comme on dit, le bon. Il nous faut regarder autour de nous, savoir avec qui nous sommes. Il nous faut regarder derrière nous. Afin qu’un malin ne nous plante pas un couteau dans le dos. Chers Camardes, je vous remercie».


contrôle de conformité |

La Haute Cour donne raison à la Chambre Haute dans une affaire où deux suppléants se disputaient le siège de Shenila

L

a Cour sonstitutionnelle, siégeant en matière d’appréciation de la conformité à la Constitution a rendu le 28 août 2015 un arrêt dans l’affaire opposant Mme Olive Mungombe Musenge au Sénat. Cette dame, deuxième suppléante de la sénatrice Shenila Mwanza, élue député national en 2011, avait opté pour l’Assemblée nationale. Le Sénat par sa décision du 3 juin 2015, a remplacé l’Hon. Shenila Mwanza par son premier suppléant Nelson Bya’Ene Esongo, contesté par la deuxième suppléante pour avoir été condamné à restituer 3.895 litres de kérosène aux établissements SAMS par le tribunal de grande instance de Bukavu, décision confirmée au second degré par la Cour d’appel de Bukavu. Pour la deuxième suppléante, la décision du Sénat viole les prescrits de l’art. 110, point 8 de la constitution qui stipule que «le mandat de Député national ou de Sénateur prend fin par condamnation irrévocable à une peine de servitude pénale principale pour infraction intentionnelle». Pour le Sénat, cette disposition ne saurait s’appliquer à l’endroit du premier suppléant qui n’était pas sénateur au moment des faits. Saisie par la deuxième suppléante, en annulation de la décision prise par la plénière du Sénat du 3 juin 2015 validant le mandat du premier suppléant, la Cour constitutionnelle constate, qu’au moment du dépôt de sa candidature, le premier suppléant remplissait toutes les conditions d’éligibilité prévues par la loi électorale. Elle juge qu’en validant le mandat du premier suppléant, le Sénat n’a pas violé les dispositions des articles 110, point 8 de la Constitution et 204 alinéa 1er de son Règlement intérieur. La Cour constitutionnelle, siégeant en matière d’appréciation de la conformité â la Constitution, a dit recevable la demande, mais la déclare non fondée. Dit qu’il n’y a pas lieu à paiement des frais. Dit que le présent arrêt sera notifié â la requérante, au Sénat, au Président de la République, Chef de l’Etat ainsi qu’à la Commission électorale nationale indépendante et publié au Journal Officiel de

la République Démocratique du Congo et au Bulletin des arrêts de la Cour constitutionnelle. La Cour a ainsi jugé et prononcé en son audience du 28 août 2015. Ont siégé les magistrats LWAMBA BINDU Benoit, Président, BANYAKU LUAPE EPOTU Eugène, ESAMBO KANGASHE Jean-Louis, FUNGA MOLIMA MWATA Evariste-Prince, KALONDA KELE OMA Yvon, KILOMBA NGOZI MALA Noël, VUNDUAWE le PEMAKO Félix, WASENDA N’SONGO Corneille, MAVUNGU MVUMBI-di-NGOMA Jean-Pierre, juges, en présence du Procureur général représenté par Madame l’Avocat général MOBELE BOMANA Jeanne et avec l’assistance de Madame BALUTI MONDO Lucie, greffier du siège. LWAMBA BINDU Benoit Extraits. «A Monsieur le premier président, présidents et conseillers de la Cour constitutionnelle à Kinshasa/ Gombe Monsieur le premier président, à l’honneur de vous exposer très respectueusement Madame Mungombe Musenge Olive, 2ème suppléante de l’Honorable Shenila Mwanza à l’élection sénatoriale de 2006, résidant sur l’avenue du Lac n° 65 (Labotie), Quartier Ndendere, Commune d’Ibanda, Ville de Bukavu, Province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo, ayant élu domicile aux fins des présentes au Cabinet de ses conseils Maîtres CIBAMBO AMANI, BULAMBO WANDILA Christian, MUKUNA KADIMA Didier, ACKERMANS Nathalie et KATSUVA KAVIRA Madeleine, avocats aux barreaux de Kinshasa/ Matete et Gambe dont le Cabinet est situé au n° 24 de l’avenue de l’Equateur dans la commune de la Gombe à Kinshasa ; DEUXIEME FEUILLET Qu’elle vient en annulation de la décision prise par la plénière du Sénat de la République Démocratique du Congo lors de plénière du 03 juin 2015 validant illégalement le mandat de l’Honorable Bya’Ene Esongo, premier suppléant de l’Honorable Shenila Mwanza, en remplacement de cette dernière, élue député nationale. Ayant opté pour la députation nationale, l’Honorable Shenila

Mwanza devait être remplacée, en principe, par son premier suppléant. Mais il se fait que ce dernier a de sérieux problèmes de moralité puisque condamné par le tribunal de grande instance de Bukavu en date du 18 juin 2008 à une servitude pénale de 12 mois. Cette décision a été confirmée par la Cour d’appel de Bukavu le 18 décembre 2008. Contre cet arrêt, il a été formé un pourvoi en cassation devant la Cour suprême de justice en date du 10 mai 2010; Devant cette incompatibilité, la requérante a écrit au Sénat pour constater la non validation de l’Honorable Bya’Ene Esongo et sa validation comme sénatrice. Par sa décision prise à la plénière du 25 juin 2012, le Sénat a estimé que le jugement de condamnation de l’Honorable Bya’Ene Esongo évoqué par la requérante a été attaqué depuis le 10 mai 2012 en cassation et a soutenu que le pourvoi en cassation est suspensif. Bien plus, la décision du sénat soutient que l’article 110 point 8 évoqué par la requérante ne s’applique pas au cas d’espèce sous le fallacieux prétexte que cette disposition constitutionnelle concerne plutôt les sénateurs et députés nationaux déjà en fonction, lesquels peuvent perdre leur mandat par suite d’une condamnation irrévocable pour une infraction intentionnelle. Ainsi, la requérante devait attendre l’issue du pourvoi formé par le premier suppléant Bya’Ene Esongo. Par son arrêt sous RP 3961, la Cour suprême de justice a déclaré en date du 20 décembre 2013 ce pourvoi manifestement dilatoire irrecevable pour tardivité. Devant cette décision devenue irrévocable, la requérante a approché une fois de plus le Sénat pour constater l’invalidation de l’Honorable BYA’ENE ESONGO et sa validation comme Sénatrice en application des articles 110 point 8 de la Constitution et 204, alinéa 1er du Règlement Intérieur du Sénat. Visiblement, le Sénat fait rébellion à la Constitution en rejetant systématiquement les décisions rendues en dernier ressort par la Cour suprême de justice allant à donner son opinion sur ce qui a été jugé en s’instituant, à son tour, un juge de la Cour suprême de justice. C’est ainsi qu’en

violation manifeste de l’article susdit et en voulant à tout prix valider le mandat d’un Sénateur en conflit avec la loi, le Sénat décide lors de sa plénière de ce mercredi 03 juin 2015 que le mandat de l’Honorable Bya’Ene Esongo est validé par une interprétation inique, illégale et inconstitutionnelle de cet article. En effet, l’article de la Constitution 110 point 8 dispose: «Le mandat de député national ou de sénateur prend fin par: … 8. Condamnation irrévocable à une peine de servitude pénale principale pour une infraction intentionnelle... Interprétant erronément cet article, le Sénat décide que la personne doit être au départ avoir la qualité de sénateur au moment de la condamnation. Dans le cas d’espèce, le sieur Bya’Ene a été condamné par arrêt RPA 2359 de la Cour d’appel de Bukavu le 18 décembre 2008 au moment où il n’était pas encore sénateur. Cet arrêt devenu inattaquable et exécutoire le 29 janvier 2009, soit, après l’écoulement du délai de cassation qui est de 40 jours francs. Par cette décision, le Sénat confond l’inattaquabilité et l’irrecevabilité. De plus, le Sénat est en contradiction avec sa première décision du 25 juin 2012 cihaut citée qui a validé le mandat de l’Honorable Bya’Ene Esongo du fait qu’il avait formé un pourvoi en cassation qui est suspensif. Il y a manifestement violation de la Constitution par le Sénat de la République. C’est pourquoi, pour toutes ces raisons ci-haut évoquées et d’autres plus favorables à soulever par cette auguste Cour, la requérante vous prie, Monsieur le premier président, président et conseillers à la Cour Constitutionnelle d’annuler la décision prise par la plénière du Sénat de ce mercredi 03 juin 2015 qui viole manifestement la Constitution de la République Démocratique du Congo en validant le mandat de l’Honorable Bya’Ene Esongo au détriment de la requérante Mungombe Musenge Olive comme suppléante de l’Honorable Shenila Mwanza. Frais et dépens comme de droit. Et ce sera justice. Fait à Kinshasa, le 04 juin 2015 Pour la requérante, Sé / BULAMBO W ANDILA Christian.

Son Conseil A l’appel de la cause à cette audience publique, aucune des parties ne comparut ni personne en leurs noms; la Cour déclara la cause en état d’être examinée et accorda la parole: - d’abord, au juge ESAMBO KANGASHE Jean-Louis qui donna lecture de son rapport écrit sur les faits, l’état de la procédure, les moyens invoqués par la demanderesse et le mémoire en réponse du défendeur; - ensuite, au Ministère public qui, représenté par Madame MOBELE BOMANA Jeanne, avocat général, donna lecture de son avis écrit dont ci-dessous le dispositif: PAR CES MOTIFS, Plaise à la Cour de se déclarer incompétente. Sur ce, la Cour prononça séance tenante l’arrêt suivant: ARRêT Par requête du 05 juin 2015 reçue à la même date au greffe de la Cour constitutionnelle, Madame MUNGOMBE MUSENGE Olive, demanderesse en inconstitutionnalité attaque la décision prise le 03 juin 2015, par le Sénat, défendeur en inconstitutionnalité qu’elle estime avoir violé les prescrits des articles 110, point 8 de la Constitution et 204 alinéa 1 er de son Règlement intérieur. A l’appui de sa demande, la requérante expose ce qui suit: Elle est deuxième suppléante de l’Honorable Shenila Mwanza qui a été élue député nationale et opté pour siéger à l’Assemblée nationale. La demanderesse estime que le mandat de Monsieur Bya’Ene Esongo, premier suppléant de l’Honorable Shenila Mwanza ne devrait pas être validé par le défendeur au motif qu’il a été, auparavant, condamné par le tribunal de grande instance de Bukavu à douze mois de servitude pénale principale avec sursis de douze mois. Le dispositif de ce jugement est libellé comme suit: - dit non établie, en fait et en droit, la complicité de vol simple mise à charge des prévenus Nelson Bya’Ene Esongo et MUNGANGA NYAKWEGA ; les en acquitte en conséquence et les renvoie des fins des poursuites judiciaires sans frais; - dit non établie, en fait et en droit, l’infraction d’abus de confiance, du 1er novembre 2007 mise à charge du prévenu Nelson Bya’Ene Esongo; l’en acquitte en conséquence et le

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renvoie des fins des poursuites judiciaires sans frais; - dit, en revanche, établie en fait qu’en droit l’infraction de vol simple à charge des prévenus MUSSA SALEH, HUSSEIN HAMISI MTEA, Valentin MULUMEODERHWA et CHIZA Jean-Marie, et les condamne de ce chef chacun à vingt quatre mois de servitude pénale principale; - les condamne à restituer aux établissements SAMS 4900 litres (quatre mille neuf cents litres) de kérosène Jet Al, ou leur contrevaleur; - dit établie, en fait et en droit, l’infraction d’abus de confiance du mois de novembre 2007, portant sur 3.895 litres de kérosène jet A1 à charge du prévenu Nelson Bya’Ene Esongo, et le condamne de ce chef à douze mois de servitude pénale principale, avec sursis de douze mois; - Le condamne à restituer aux établissements SAMS la quantité de kérosène Jet Al ci-dessus indiquée (3.895 litres); - condamne les prévenus MUSSA SALEH, HUSSEIN HAMISI MTEA, Valentin MULUMEODERHWA, CHIZA Jean-Marie et Nelson Bya’Ene Esongo aux 5/8 des frais d’instances, les 3/8 restantes étant à charge de la partie civile et du trésor public; - dit que ces frais seront calculés au tarif réduit pour les prévenus Valentin MULUMUDERHWA et au tarif plein pour le prévenu MUSSA SALEH, HUSSEIN HAMISIMTEA, CHIZA Jean-Marie et Nelson Bya’Ene Esongo; - dit qu’ils subiront tous trente jours de contraintes par corps, à défaut de payement des frais dans le délai 1égal; - statuent sur la constitution de partie civile de Madame Shenila Mwanza, la déclare recevable et partiellement fondée; - en conséquence, condamne les prévenus MUSSA SALEH, HUSSEIN HAMISJ MTEA, Valentin MULUMEODERHWA, CHIZA Jean-Marie et Nelson Bya’Ene Esongo fi lui payer la somme équivalent en francs congolais de 15.000 $US (quinze mille dollars américains) à titre de dommages-intérêts pour préjudice subi». Celle décision a été confirmée par l’arrêt de la Cour d’appel de Bukavu le 18 décembre 2008 contre lequel Monsieur Bya’Ene

Esongo a forme un pourvoi en cassation devant la Cour suprême de justice le 10 mai 2010. Cette condamnation a déjà acquis l’autorité de la chose jugée depuis l’arrêt de rejet de pourvoi de la Cour suprême de justice, agissant comme Cour de cassation, rendu le 20 décembre 2012 SODS RP 3961. Selon la demanderesse, le défendeur a manifestement violé l’article 110 point 8 de la Constitution en voulant à tout prix valider le mandat d’un sénateur en conflit avec la loi. Cet article dispose, en effet, le mandat de député national ou de sénateur prend fin par: ... 8 Condamnation irrévocable à une peine de servitude pénale principale pour une infraction intentionnelle . Elle estime qu’interprétant erronément ces dispositions, le défendeur a déclaré que la personne doit, au départ, avoir la qualité de sénateur au moment de la condamnation. La demanderesse précise que le sieur Bya’Ene a été condamné par arrêt RPA 2359 de la Cour d’appel de Bukavu, le 18 décembre 2008, au moment où il n’était pas encore sénateur et que cet arrêt est devenu inattaquable et exécutoire. Elle reproche au défendeur de confondre l’inattaquabilité et l’irrévorcabilité d’une décision judiciaire. Cette chambre parlementaire serait en contradiction avec sa première décision du 25 juin 2012 qui a validé le mandat de l’Honorable Bya’Ene Esongo du fait qu’il avait formé un pourvoi en cassation qui serait suspensif. Pour asseoir sa demande, clic invoque non seulement l’arrêt de la Cour suprême de justice sus vanté, mais elle se réfère aussi aux articles 110 alinéa 1« point 8 de la Constitution el 204 alinéa 1er Règlement intérieur du défendeur. L’article 110 point 8 de la Constitution, relayé par l’article 204 alinéa 1 et du Règlement intérieur du défendeur Sénat dispose que le mandat du sénateur prend fin à la suite d’une condamnation irrévocable à une peine de servitude pénale principale pour infraction intentionnelle. C’est sur pied de ces dispositions que la requérante a écrit au Sénat pour obtenir l’invalidation du mandat de l’Honorable Bya’Ene Esongo et sa validation comme sénatrice prise en sa qualité de deuxième suppléante (...).


Le Congo, géant francophone, se serait mis à l’heure anglaise L perspectives |

e plus grand pays francophone dope sa communication à coups de déclarations en anglais. Peu avant, quelques rébellions de l’Est ont commencé à employer l’anglais, qui gagne du terrain depuis le déploiement de la mission de l’ONU en 1999. «Congo bashing», cette expression anglaise tirée de l’hebdomadaire Jeune Afrique revient régulièrement dans la bouche du porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, pour résumer les campagnes de dénigrement orchestrées, selon lui, par des états ou des médias contre le Congo. La formule est infidèle au français, au Congo qui, avec ses 2,3 millions de km2, fait office de pays francophone le plus vaste. D’où le

fort symbolisme quand Kinshasa a accueilli en octobre 2012 le sommet de la Francophonie où s’était rendu le président français François Hollande. Aujourd’hui, «le français se porte très bien», résume Collin Kandolo, délégué général à la Francophonie dans la capitale congolaise. Dans les bureaux de l’état et des entreprises privées, même s’il y a un petit volet anglais, à 90% le français prédomine dans les correspondances administratives. Et l’éducation est assurée en grande partie en français». Reste que, depuis avril, les autorités ont publié des communiqués et tweets en anglais, parfois même avant la version française, qui relayent des informations de la présidence, du gouvernement ou du bureau de la représentante spéciale du chef de l’état chargée de lutter contre les

violences sexuelles et l’enrôlement d’enfants. Le dernier communiqué bilingue, envoyé le 28 novembre, résumait un discours du président Joseph Kabila à propos du «dialogue politique national inclusif» en préparation.

Même sur la RTNC. «Le recours à l’anglais, que maîtrise très bien Joseph Kabila qui a passé une partie de sa jeunesse en Tanzanie, est motivé par le souci d’atteindre un nombre plus élevé de personnes, particulièrement au sein des pays et organismes partenaires de notre pays», résume Lambert Mende. Les communiqués sont diffusés par DRC Notes (Notes sur la RDC) qui, sur ses comptes Twitter français et anglais, se présente comme un «service de diffusion d’actualité affilié au

ministère de la Communication et des Médias». « Un compatriote […] dont je ne suis pas autorisé à dévoiler l’identité» en est à l’origine, indique Lambert Mende. Le service en question cultive un certain goût du secret: aucun nom au bas de ses emails, invariablement signés par «l’équipe DRC Notes». Toujours qu’il est lié à la société américaine Glover Park Group, spécialisée dans la «communication stratégique» et les «affaires gouvernementales». En plus du français, quelques rébellions de l’Est s’expriment en anglais pour mieux promouvoir leurs revendications. Les Hutus rwandais des FDLR le font souvent dans des communiqués diffusés sur leurs sites et compte Twitter. «La grande majorité des décideurs du monde comprennent beaucoup plus l’anglais

que le français», justifie La Forge Fils Bazeye, porte-parole des FDLR qui réclament en vain un dialogue avec Kigali. La traduction est assurée par «des gens qui ont eu la chance d’étudier l’anglais, surtout ceux qui ont pu avoir un asile en Europe». Autre exemple avec le Mouvement du 23 mars (M23). Né en mai 2012, ce groupe armé tutsicongolais a ventilé ses doléances, dont la lutte contre les FDLR, en français et en anglais. Battu en novembre 2013, il plaide désormais pour la pleine application des déclarations de paix signées avec Kinshasa en décembre 2013 à Nairobi. L’anglais gagne du terrain avec l’ONU

Dans l’instable Nord-Kivu, le Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’Homme (Cepadho) passe un peu à l’anglais

pour «étendre [son] champ de plaidoyer» et mieux atteindre les bailleurs, confie Omar Kavota, directeur exécutif. «Il est clair que si le monde anglais ignore un problème, la solution traîne à venir». La mesure vise aussi à s’adapter au fait que l’anglais gagne du terrain avec la présence de la mission de l’ONU, déployée depuis 1999, des agences onusiennes et des ONG. «Même les Français qui nous arrivent ici […] parlent presque tous l’anglais. Pourquoi resterions-nous seuls avec la langue française alors que ses propriétaires l’abandonnent discrètement?» C’est le même constat qui a poussé le journaliste Anicet Yomboranyama à apprendre l’anglais. Autre mobile, la frustration de voyager à travers le monde et de ne pouvoir interviewer ses interlocuteurs. En 2013, après un an de

cours, il a proposé deux émissions à la Radiotélévision nationale congolaise. Le français est-il menacé? Résultat, la chaîne publique - qui émet des journaux en français et dans les quatre langues nationales, lingala, swahili, tshiluba et kikongo - diffuse le débat «Bluntly» et le journal «Newscast», toutes deux animées par Anicet, qui rêve ouvertement que l’anglais devienne deuxième langue officielle. «Nous travaillons pour la promotion de la langue française, mais dans un cadre de multilinguisme, souligne Collin Kandolo. Et il est prouvé que quelqu’un qui raisonne sur les deux structures linguistiques peut aller plus loin. On ne va pas limiter l’avenir de nos enfants pour les embrigader dans une seule langue!»

Habibou Bangré n

Résultats du troisième trimestre 2015 Lubumbashi, 9 novembre 2015 : Tenke Fulgurume mining (TFM ou la société) est heureux d’annoncer qu’au troisième trimestre 2015, il a produit environ 49.005 tonnes de cathodes de cuivre et 3.973 tonnes de cobalt métal sous forme d’hydroxyde de cobalt.

Au troisième trimestre 2015, la société a versé un montant net d’environ 90 millions USD à titre d’impôt et d’autres paiements connexes au trésor public et à d’autres services administratifs publics de la république démocratique du Congo (RDC) . Tous les paiements représentent un montant total d’environ 1.343 milliards comme suit:

w 651 millions à titre d’impôt sur le revenu, redevance et autres obligations fiscales, dont 64 millions USD payés au troisième 2015 ; w 372millions USD à titre de droits de douane et droits connexes donc 15 millions USD payés au troisième trimestre 2015; w 283 millions USD à titre de cotisation sociale et autres obligations sociale, dont 0,2 millions USD payés au troisième trimestre 2015 ; w 36 millions USD à titre de permis de travail, visas et autres paiements connexes, dont 0,2 million USD payé au troisième trimestre 2015

L’investissement cumulé de TFM dans le projet atteint environ 3 milliards USD et représente l’investissement privé le plus important dans l’histoire de la nation. En 2013, TFM a terminé sa phase II d’expansion, qui comprend l’optimisation de l’usine actuelle et l’augmentation des capacités de la mine, d’expansion, qui comprend l’optimisation de l’usine actuel et l’augmentation des capacités de la mine du broyeur ainsi que de la capacité moyenne, au troisième trimestre 2015 de 14000 tonnes par jour. De plus, TFM a été l’heureux gagnant de deux trophées importants lui octroyés à l’édition 2015 de la conférence iPAD sur les infrastructures, tenue à Kinshasa, notamment le trophée de l’entreprise minière de l’année et le trophée de meilleure performance en gestion environnementale.

Les opérations actuelles donnent de l’emploi à environ 3 400 employés permanents et 5 700 contractants. Environ 98% des employés de TFM et 86% de la main-d’œuvre contracte sont des citoyens congolais. TFM continue à se livrer aux activités de forage, aux analyses d’exploration et aux tests métallurgiques pour évaluer le potentiel de ce district minier très prometteur de Tenke Fungurume. Ces études sont, au fur et à mesure, incorporées dans nos plans futurs afin de nous permettre d’évaluer nos opportunités d’expansion. TFM espère que les volumes de production du projet continueront à augmenter sensiblement avec le temps. La société a aussi fait des investissements importants dans le domaine du développement communautaire. Depuis 2006 TFM a financé pour un total de 114,7 millions USD des projets communautaires, donc 7,3 millions USD au 3° trimestre 2015, qui incluent le personnel engagé dans le programme et les couts administratifs. En outre, depuis le début de la production commerciale, TFM alloue 0,3% du produit net de la vente des métaux au fonds social communautaire. Depuis le lancement de la production, les contributions au fonds s’élèvent à 22,8 millions USD le fonds social communautaire de TFM est dirigé par des représentants des communautés de Tenke et de Fungurume, communautaire. Dans l’ensemble, les paiements de taxes, les primes de cession, les paiements d’actifs, les contributions au développement communautaire et les contributions au fonds représentent une somme de plus de 1,6 milliard en contributions financières et contributions au développement communautaire faites à la RDC. Au regard des conditions fiscales prévues dans sa convention minière, TFM estime que plus de la moitié des retombées économiques générées par le projet restent en RDC à titre de taxes, redevances et droits. Et si l’on inclut les impacts économiques résultant de la fourniture des services au niveau local (par exemple : achat de l’énergie auprès de la SNEL), c’est plus des deux tiers des retombées du projet qui restent au pays. Étant des plus grands producteurs de cuivre de la RDC, et avec des perspectives de croissance et de succès constants, TFM est fier de contribuer à la croissance de cette nation dynamique.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1339 | PAGE 10.

Rfi.


L’économie congolaise s’attend à un taux d’inflation de 0,726% conjoncture économique congolaise |

à

la 5ème semaine d’octobre, le taux d’inflation hebdomadaire reste sous contrôle, s’établissant à 0,018 % contre 0,014 % une semaine avant, portant le cumul annuel à 0,614 %. à conditions inchangées, le taux d’inflation à fin décembre 2015 se situerait à 0,726 % et en glissement annuel à 0,716 % contre un objectif de 3,5 %. Au 30 octobre 2015, le Compte Général du Trésor présente un déficit de 113,5 milliards de CDF, en ce compris l’amortissement de la dette. Les recettes et les dépenses se sont respectivement établies à 250,4 milliards et à 363,5 milliards. En cumul annuel, le Trésor enregistre un déficit de 51,1 milliards de CDF contre un excédent de 103,7 milliards de CDF à la période

correspondante de 2014. Au 29 octobre 2015, l’exécution du Plan de Trésorerie de la BCC s’est clôturée par un léger excédent de 6,0 millions de CDF, résultant des encaissements de 13,106 milliards et des décaissements de 13,100 milliards de CDF. En cumul annuel, le PTR de la Bec dégage un solde excédentaire de 40,0 millions de CDF.

Secteur extérieur Le marché des changes demeure stable en dépit d’une évolution divergente observée dans les deux segments. En effet, il a été enregistré, d’une semaine à l’autre, une dépréciation de 0,1 % du taux de change indicatif, portant le cours à 928,02 CDF le dollar. Sur le marché parallèle par contre, une appréciation de 0,1 % a été notée, à l’effet de baisser le cours à 931,25 CDF le dollar.

L’exécution du budget en devises au 29 octobre 2015 s’est soldée par un déficit mensuel de 14,07 millions de USD, ramenant les réserves de change à 1.488,71millions de USD, soit 6,14 semaines d’importation des biens et services. Cette consommation des réserves a été atténuée par les achats de devises opérés par la Banque Centrale, qui se sont élevés à 7,0 millions de USD pour le mois sous analyse et à 133,40 millions de USD depuis le début de cette année.

201,80 milliards de CDF alors que les avoirs extérieurs nets ont baissé de 147,00 milliards. Au niveau des composantes, la hausse des dépôts des banques de 143,67 milliards a contribué à cet accroissement en dépit de la régression de 72,08 milliards de la circulation fiduciaire hors système bancaire. à fin octobre 2015, les opérations de refinancement au niveau du guichet des facilités permanentes se sont chiffrées à 288,73 milliards de CDF. En cumul mensuel et annuel, il a été enregistré des montants respectifs de 1.281,19 milliards et 7.980,32 milliards de CDF. S’agissant du marché interbancaire, le volume des transactions s’est chiffré à 45,2 milliards au cours de la dernière semaine d’octobre courant, portant le cumul mensuel et annuel respectivement à 264,0 milliards et

Secteur monétaire. Au 29 octobre 2015, la base monétaire a augmenté de 54,80 milliards de CDF, se situant à 1.192,38 milliards contre 1.137, 57 milliards à fin décembre 2014. La hausse de l’offre de la monnaie centrale est constatée au niveau des Avoirs intérieurs nets à hauteur de

2.963,2 milliards de CDF. Au 28 octobre 2015, l’encours Bons BCC a été maintenu à 30,0 milliards de CDF, dégageant une injection annuelle de 77,4 milliards de CDF. Tous les objectifs de la politique monétaire demeurent sous contrôle.

L’environnement Dans son dernier rapport sur le commerce mondial 2015 paru le 26 octobre 2015, l’OMC, Organisation Mondiale du Commerce, anticipe de fortes retombées de l’Accord de Facilitation des échanges (AFE) sur le commerce et la croissance. Pour l’OMC, une bonne mise en œuvre de l’AFE pourrait se traduire par une progression des exportations mondiales de marchandises allant jusqu’à 1.000 milliards de dollars américains par an. Sur les pays en développement,

l’OMC estime que les retombées de l’AFE seraient particulièrement positives en qu’elles pourraient aider ces pays à diversifier leurs exportations, à renforcer leur participation aux chaines de valeur mondiales, à élargir la participation de petites et moyennes entreprises au commerce international, et à contribuer à attirer davantage d’investissements directs étrangers et à accroitre les recettes publiques et lutter contre la corruption. Selon les statistiques publiées le 30 octobre 2015 par Eurostat, la Zone euro est sortie de la déflation enregistrée au mois de septembre en réalisant une inflation nulle en octobre. Sur le taux de chômage, il s’est replié à 10,8 % au mois de septembre, soit le niveau le plus bas depuis 2012. w Aux états-Unis, le

Comité de Politique Monétaire de la FED a maintenu inchangé son dispositif de politique monétaire en dépit de l’amélioration des indicateurs économiques comme le taux de chômage qui se situe à 5,1 %. A cet effet, le taux directeur demeure dans la fourchette de 0 % et 0,25 %. Toutefois, la Fed envisage la possibilité d’un retournement de sa politique monétaire avant fin 2015. Cette situation, dont les effets économiques et financiers ont en partie été consommés au travers du Forward guidance, pourrait davantage accentuer les pressions sur les économies émergentes qui ont bénéficié des largesses accordées par l’orientation actuelle de la politique monétaire de la Fed. w En Chine, la Banque centrale a donné librecours aux banques nationales de fixer leurs

(suite en page 12).

Produits miniers et énergétiques

Déc 13

déc 14

30jan15

juin 31 juil 15 31août15 24sep15 01oct15 27fév15 31mars15 30 avr 15 28 mai 15 3015

8oct15

15oct15 22oct15 29oct15

Produits énergétiques Pétrole (brent) S/ baril cours

variation hebdo. (en %) Cuivre LME $/m cours

variation hebdo. (en %) cours

110,59

variation hebdo (en %)

49,39

62.16

56,91

60,98

62,98

63,83

56,63

48,24

48,28

48,28

53,64

50,26

48,39

4854

-20,55

-21,58

25,85

-8,45

7.16

3,28

1,35

-11,28

-14,82

0,08

0,00

11,10

-0,30

-2,77

0,31

Produits miniers 7394,00

6428,78

5868,02

59,35

5913,00

6017,84

6735,00

5765,00

5477,33

5087,4

5111,00

5082,05

5240,0

5277,00

5185,0

5177,0

-4,25

-8)2

1,14

-0,37

1)7

11,92

-14,39

-5,01

-7,12

0,46

-0,36

2,40

0,71

-1,74

-0,15

Cobalt Londres $/tonne 28951,65

variation hebdo. (en%) cours

62,99

31499,86

31739,40

32369,40

30826,90

30056.15

34133,40

31059,60

31067,28

30071,5

30022,1

30022,00

30022,00

30022,00

30022,00

30022,00

-0,65

0,76

1,98

-4,77

-2,50

13,57

-9,01

0,02

-3,21

0,16

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Or New York $/0.t 1205,90

1198,16

1253,15

1213,15

1181,80

1199,43

1215,20

1182,25

1131,l2

1119,00

1134,5

1114,02

1143,3

1183,4

1166,50

1148,5

1,82

4,59

-3,14

-2,64

1,49

1.31

-2,71

-4,27

-1,12

1,38

-1,79

2,61

3,50

-1,48

-1,54

Déc 13 déc.14 30 jan15 cours du riz Chicago Cts/lb cours

variation hebdo.{en %) Blé Chicago $/tonne cours

variation hebdo. (en %)

Maïs Chicago $/tonne cours

variation hebdo.(en %)

Les échos (Bruxelles), Banque Centrale du Congo.

Produits agricoles.

27févr 15

31mar 30 30avr 15 28mai 15 31 juil 15 31aoû 15 24sep15 1oct15 15 juin15

6oct15 15oct15 22oct15 29oct15

produit agricoles 15,55

12,10

11,18

10,46

10,70

10,24

623,82 614,66

542,95

517,73

156,41 146,09

142,51

140,44

-0,11

13,50

6,50

-l,64

-11,67

-2,45

-6,48

-5,47

-1,45

-4,28

9,55

-6,74

9,85

10,88

11,64

12,98

13,3

13,18

12,28

12,14

11,54

506,93

503,88

493,38

517,35

549,47 6,21

499,2

- 9,16

499,0

-0, 05

518,3

512,1

512,5

490,8

515,0

140,80

137,74

132,33

133,69

149,22

135,23

139,80

142,92

144,39

138,05

139,06

139,7

2,36

-1,23

0,26

-0,6

-2,17

-2,00

-3,93

3,14

4,86

1,03

10,46

11,62

6,99

-9,38

11,51

3,38

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1339 | PAGE 11.

2,47

-0,90

3,86

2,23

-1,18

1,03

-6,83

-1,88

-4,39

-1,14

-2,34

0,73

-4,94

4,94

0,47

Les échos (Bruxelles), Banque Centrale du Congo.


Quand le pétrole progresse, le cuivre poursuit son recul conjoncture économique congolaise |

% en 2015. Après un concours de facteurs ayant impulsé la croissance de la région au cours de la dernière, celle-ci semble se dissiper, même si l’activité demeure plus soutenue que dans d’autres régions du monde. Cette situation devrait s’intensifier eu égard aux perspectives encore moroses de l’environnement extérieur sur fond d’amortisseurs extérieurs et budgétaires plus réduits qu’au moment de la crise financière mondiale.

(suite de la page 11).

propres taux d’intérêt sur les dépôts. Par cette mesure, l’Etat veut laisser les forces du marché présider à la fixation des taux d’intérêts. Pour ce qui est de l’intervention de la Banque centrale, elle devrait s’inscrire dans le cadre de différentes phases de croissance et cycles d’inflation. En effet, dans de circonstances atypiques, une régulation peut s’avérer nécessaire étant donné que ce mécanisme constitue un outil essentiel pour les politiques de macrocontrôle.

w Sur le marché des matières premières, au 29 octobre 2015, les cours des produits de base intéressant l’économie congolaise ont connu une évolution globalement divergente.

w En Afrique, le rapport sur les Perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne publié par le Fonds Monétaire International, souligne que l’activité économique dans cette région du continent s’est nettement affaiblie, passant de 5,0 % en 2014 à 3,8

Pétrole brut. Au cours de la semaine sous analyse, le cours du pétrole a légèrement progressé, d’une semaine à l’autre de 0,3 %, se situant à 48,54

dollars le baril contre 48,39 une semaine avant, sur fond des perspectives d’un raffermissement de La demande, induit par la décision de la Fed de soutenir encore pour quelques temps l’économie américaine par des taux d’intérêt bas. Produits miniers. Le cuivre La tendance à la baisse du cours du cuivre observé au 22 octobre 2015, s’est poursuivie au 29 octobre, enregistrant un recul de 0,2 % suite essentiellement à l’abondance de l’offre mondiale. En effet, hormis les contraintes liées à la demande mondiale, il y a lieu de souligner que ce secteur a bénéficié d’importants investissements au cours de la décennie passée lesquels sont actuellement passés en phase d’exploitation concourant à la hausse de production.

w Le cobalt Le cours du cobalt s’est

maintenu à 30.022,08 USD la tonne sur le marché de Londres.

w L’or Au 29 octobre 2015, le cours de l’or a reculé de 1,5 % contre 1,4 % une semaine avant. Produits agricoles. Les cours du blé et du ma’is ont enregistré respectivement de hausses de 4,9 % et 0,5 % sur fond de conditions météorologiques peu favorables. Quant au cours du riz, il a baissé de 4,9 %, à la suite de la chute de la demande découlant notamment de l’appréciation du dollar américain. Parité euro/dollar Au 30 octobre, la parité euro-dollar s’est située à 1,0897 dollar, influencée par la décision de la Fed de maintenir inchangé son dispositif de politique monétaire. PRINCIPAUX SECTEURS. Croissance économique. Les estimations de la

croissance effectuées par la Commission des études Statistiques et des Comptes Nationaux (CESCN) renseignent, à fin juin 2015, un recul de la croissance de 1,1 point par rapport à son niveau de 2014, passant de 9,5 % à 8,4 %. Cette révision à la baisse serait imputable au ralentissement des activités dans la branche «Extraction». Approche par la production. Du point de vue de l’offre, cette croissance reste soutenue essentiellement par le secteur primaire dont la contribution se situe à 3,8 points de croissance grâce au dynamisme de la production minière, en particulier celle de l’or, du cuivre et du cobalt. Le secteur tertiaire quant à lui vient en deuxième lieu en termes de contribution à la croissance, influant sur le rythme de création des richesses à hauteur de 3,3 points de croissance en 2015. Cet apport est attribuable à la branche

Parité euro dollar

«Commerce» ainsi qu’à celle de «Transports et communication» avec des contributions respectives de 1,2 point et de 1,1 point contre 0,7 et 0,8 en 2014. Parallèlement, le secteur secondaire a été marqué par un léger recul de 0,1 point de ses activités comparativement à l’année précédente, affichant une contribution à la croissance de 1,1 point en 2015 contre 1,2 point l’année dernière. Il est noté des contributions quasi nulles des branches « Bâtiments et travaux publics» et «Electricité, gaz, vapeur et eau» ainsi qu’une contribution de 1,0 point des industries manufacturières qui ont perdu 0,1 point par rapport à leur niveau de 2014. Approche par la dépense. En 2015, la répartition des dépenses globales affirme que la croissance resterait soutenue

essentiellement par la demande intérieure, bien qu’en recul par rapport à son niveau de 2014. Les dernières estimations dévoilent une contribution de 7,8 points à la croissance venant de 8,3 points l’année dernière. Après une augmentation de 7,3 % en 2014, la croissance de la consommation finale devrait s’établir à 6,3 %. En effet, la contribution de la consommation des ménages passerait de 6,1 points à la croissance à 5,5 points, tandis que celle des administrations publiques quant à elle passerait de 0,7 point à 0,1 de 2014 à 2015. En ce qui concerne les investissements bruts, ils connaitront une forte croissance en 2015 par rapport à 2014, soit 6,7 % contre 4,8 %. Cette évolution favorable porterait à 2,1 points la contribution des investissements bruts à la croissance contre 1,6 point en 2014. (suite en page 13).

janvier

février

mars

avril

mai

juin

juillet

août 15

sepT15

Taux moyen

2014

1,35

1,38

1,38

1,39

1,36

1,36

1,34

1,32

1,26

1,214

2015

1,13

1,12

1,07

1,12

1,1

1,11

1,109

1,121

1,089

1,109

Pour mémoire Le cours euro dollar lors du lancement de l’euro le 04 janvier 1999: 1,1680 USD. Le niveau le plus bas du cours de l’euro dollar depuis le lancement de l’euro: 0,8252 USD (le 26 octobre 2(00). . Le niveau le plus élevé du cours de l’euro dollar depuis le lancement de l’euro: 1,6038 USD (le 15 juillet .2008).

Estimation de la croissance du PIS suivant l’approche par la production (en milliards de CDF, au prix de 2005 sauf indication contraire).

Branches d’activité

2014

2015

Secteur primaire

4357,31

Agriculture, foret, élevage, chasse e

2014

2015

Variation en %

Contrib. en pts

Variation en

Contrib. en pts

4736,67

13,2

5,5

8,7

3,8

1 700,80

1 776,69

4,7

0,8

4,5

0,8

Agriculture

1 625,00

1 689,08

4,0

0,7

3,9

0,6

vivrière

1 600,77

1 663,64

3,9

0,6

3,9

0,6

rente

24,23

25,44

10,4

0,0

5,0

0,0

sylviculture

72,94

84,64

25,5

0,2

16,0

0,1

Elevage, pêche et chasse

2,86

2,97

3,9

0,0

3,9

0,0

Extraction

2656,51

2 959,99

19,3

4,7

11,4

3,0

Secteur secondaire

1551,63

1660,28

7,4

1,2

7,0

1,1

Industries manufacturières

1 088,39

1 193,73

9,9

1,1

9,7

1,0

Industries alimentaires, boissons

922,88

1 013,20

13,2

1,2

9,8

0,9

Autres industries manufacturières

165,51

180,53

-5,5

-0,1

9,1

0,1

Bâtiment et travaux publics

395,45

396,36

1,2

0,0

0,2

0,0

Electricité, gaz, vapeur et eau

67,78

70,19

6,3

0,0

3,6

0,0

Secteur tertiaire

3880,32

4217,47

6,7

2,6

8,7

3,3

Commerce

1415,70

1537,01

4.8

0,7

8,6

1.2

Transports et télécommunications

1 220,22

1 332,22

6,0

0.8

9,2

1,1

Autres services hors adm. publique

926,12

1 013,46

10,9

1,0

9,4

0,9

Services d’administration publique

382,75

406,48

7,7

0,3

6,2

0,2

S1FIM

-64,47

-71,70

14,7

-0,1

11,2

-0,1

PIB au coût des facteurs

9789,25

10614,43

9,6

9,3

8,4

8,2

Taxes sur les produits

303,59

329,46

5,2

0,2

8,5

0,3

PIB aux prix constants du marché

10092,8

10943,88

9,5%

9,5%

8,4%

8,4%

Commission d’Etude des Statistiques des Comptes Nationaux (CESCN). LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1339 | PAGE 12.


Fin octobre, le dollar s’échangeait contre 928,02 conjoncture économique congolaise |

(suite de la page 12).

Les statistiques disponibles renseignent une contribution marginale des échanges extérieurs à 0,6 point en 2015 revenant de 1,1 point en 2014. Cette situation résulte d’une baisse plus importante de la contribution des exportations par rapport aux importations. De 2014 à 2015, cette contribution passerait de 5,6 à 4,3 points pour les exportations et de 4,4 à 3,7 points pour les importations. Pour le deuxième mois consécutif, la confiance

des chefs d’entreprises s’est dégradée en septembre 2015, comme en août, en raison principalement des incertitudes liées aux évolutions économiques au plan international couplées à la dégradation continue de la fourniture de l’énergie électrique. Ainsi, le solde global brut des opinions des Chefs d’entreprises a de nouveau fléchi à +10,7 % contre +14,7 % un mois auparavant, alors qu’il était de +18,3 % au mois de juillet. Le recul du solde global en septembre 2015 reflète

la morosité affichée par l’ensemble des branches d’activité économique. Le profil du climat conjoncturel en RDC au cours du mois de septembre 2015 se présente de la manière ci-après:

Dans les industries extractives, le solde brut d’opinions y afférent s’est une nouvelle fois, inscrit en baisse, se situant à +7,9 % contre +13,6 % un mois plus tôt. Cette dégradation traduit les difficultés auxquelles sont confrontés les opérateurs de ce secteur

du fait des incertitudes liées essentiellement à l’évolution des cours des matières premières sur le marché international. Il en est de même de la branche «Construction», où le solde brut est tombé à +14,6 % après s’être contracté à +15,0 % le mois précédent. Cette tendance s’explique par la décélération des travaux de construction et de réhabilitation des infrastructures de base dans le cadre du programme national de modernisation du pays, soutenus principalement par les investissements

publics en cette période de resserrement des conditions financières de l’état. Quant à la branche des Services, elle a affiché un solde d’opinions en repli à +8,5 % en septembre 2015 contre +10,6 % un mois auparavant. Cette évolution défavorable résulte principalement de la détérioration des activités de transport ainsi que, dans une moindre mesure, de celles d’hôtellerie et de communication. Quant à la branche «Electridté et Eau», le solde brut d’opinions a poursuivi la chute

entamée le mois précèdent, se situant à 28,8 % contre +36,0 % en août dernier. Ce recul, lequel confirme le ralentissement des activités dans la branche, est imputable à la détérioration de la production de l’énergie électrique en raison de la baisse du niveau d’eau sur le fleuve Congo. Les industries manufacturières ont enregistré un repli du solde d’opinions des chefs d’entreprises à +14,0 % contre +14,6 % en août dernier. Ce repli est consécutif au pessimisme affectant les industries de viandes et de poissons ainsi que celles de fabrication de produits alimentaires à base de céréales.

Estimation de la croissance du PIB suivant l’approche par la production (en milliards de CDF, au prix de 2005, sauf indication contraire) Branches d’activité

2014

2015

Agriculture, foret, élevage, chasse et pêche

4357,31

4736,67

1 700,80

vivrière

1 600,77

Secteur primaire

Agriculture rente

sylviculture

Variation en %

13,2

5,5

8,7

3,8

1 776,69

4,7

0,8

4,5

0,8

1 625,00

1 689,08

4,0

0,7

3,9

0,6

24,23

25,44

10,4

0,0

5,0

0,0

2,97

3,9

72.94

Elevage, pêche et chasse

2656,51

Secteur secondaire

1 193,73

9,9

Industries alimentaires, boissons et tabac

922,88

Autres industries manufacturières

Transports et télécommunications

Services d’administration publique

-0,1

9,1

0,1

67,78

70,19

6,3

0,0

3,6

0,0

396,36

4217,47

0,0

6,7

0,2

2,6

0,0

8,7

1 013,46

10,9

-71,70

14,7

-0,1

11,2

-0,1

329,46

5,2

0,2

8,5

0,3

406,48

303,59

Source: CESCN

0,7

3,3

926,12

1 332,22

4,8

1,1

1 537,01

10943,88

6,0

8,6

0,8

9,2

1,0

7,7

0,3

9,6

9,3

9,5%

9,5%

1,2

1,1

9,4

0,9

6,2

0,2

8,4

8,2

8,4%

8,4%

Evolution du solde brut d’opinions en 2014 et 2015

Secteur

Services

1,2

7,0

1 415,70

10092,8

Construction

1,0

-5,5

PIB aux prix constants du marché

Industries extractives

9,7

180,53

10614,43

Electricité et Eau

1,1

165,51

9789,25

Industries manufacturières

3,0

0,9

PIB au prix de base

Solde global

11,4

0,0

9,8

-64,47

Taxes sur les produits

4,7

3,9

1,2

382,75

SIFIM

0,1

13,2

1 220,22

Autres services hors adm. publique

16,0

1 013,20

3880,32

Commerce

0,2

0,0

évolution des prix intérieurs. à la 5ème semaine du mois d’octobre, le taux d’inflation hebdomadaire reste sous contrôle, s’établissant à 0,018 % contre 0,014 % une semaine avant, portant le cumul annuel à 0,614 %. A conditions inchangées, le taux d’inflation à fin décembre 2015 se situerait à 0,726 % et en glissement annuel à 0,716 % contre un objectif de 3,5 %.

0,6

1,2

395,45

Secteur tertiaire

3,9

Contrib en pts

7,4

1 088,39

Electricité, gaz, vapeur et eau

0,6

25,5 19,3

1 660,28

Bâtiment et travaux publics

3,9

2959,99

1 551,63

Industries manufacturières

84,64

2,86

Extraction

2015

Contrib en pts.

1 663,64

Variation en %

2014

2014

Avril

Mai

Juin

juill

sept

22,0

10,3

11,7

14,9

12,3

20,4

17,8

18,3

10,7

22,1

19,4

11,1

37,7

24,2

16,0

20,7

18,5

16,8

14,0

19,3

33,9

26,0

29,3

38,2

37,7

22,1

13,0

22,1

31,1

44,7

28,8

30,4

23,1

23,4

22,0

23,5

7,7

5,6

10,6

12,5

21,3

16,7

16,9

7,9

12,5

10,8

50,0

40,0

25,7

11,1

13,9

24,4

10,1

15,3

14,7

18,3

14,6

45,3

Mai

Juin

juillet

sept

21,9

20,1

20,8

22,1

21,8

18,9

24,6

22,3

20,6

19,0

26,6

24,9

12,6

18,6

15,6

40,2

23,2

25,8

32,7

25,0

23,8

23,8

21,8

2l,6

25,0

26,3

21,0

19,2

18,8

12,1

11,8 4,4

2015

Mars

Avril

7,9

Le marché des changes. Le marché des changes demeure stable en dépit d’une évolution divergente observée dans les deux segments. En effet, il a été enregistré, d’une semaine à l’autre, une dépréciation de 0,1 % du taux de change indicatif, portant le cours à 928,02 CDF le dollar.

Fév

Mars

11,1

Du plan de trésorerie de la Banque Centrale. Au 29 octobre 2015, l’exécution du Plan de Trésorerie de la BCC s’est clôturée par un léger excédent de 6,0 millions de CDF, résultant des encaissements de 13,106 milliards et des décaissements de 13,100 milliards de CDF.

Janv

févr,

8,5

évolution mensuelle des dépenses. Les dépenses publiques, hormis l’amortissement de la dette, ont été exécutées à hauteur de 99,2 % de leurs projections mensuelles. Il sied de noter que ce niveau est le plus élevé de l’année en cours. Comparé aux dépenses de la même période de l’année passée, il se dégage un accroissement de 15,5 %. En cumul annuel, ces dépenses se sont établies à 3.197,9 milliards de CDF, soit un taux d’exécution de 89,8 % rapporté à leur programmation. La structure mensuelle de ces dépenses reste dominée par les dépenses courantes atteignant 92,3 % du total alors que les dépenses en capital ont représenté 6,5 %.

Moyenne

Janv,

3,5

Evolution mensuelle des recettes. Programmés à 317,4 milliards de CDF, les recettes recouvrées par les services mobilisateurs ont été réalisées à 78,9 %. En cumul annuel, les recettes se sont chiffrées à 3.246,3 milliards. Il sied de noter que les recettes fiscales ont représenté 89,7% du total des recettes dont 47,8 % pour la DGDA et 41,9 % pour la DGI. S’agissant des recettes non fiscales, elles se sont situées à 20,6

milliards de CDF, soit une contribution de 8,2 % au total des recettes. Quant aux recettes des «pétroliers producteurs», elles ont représenté 2,1 %.

7,0

19,3

7,8

10,1

2,3

2,5

13,5

7,9

15,6

11,1

14,6

8,5

moyenne 14,6

9,3

Banque centrale du Congo.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1339 | PAGE 13.


communication |

Démarrer une Mercedes C 63S c’est comme aller à l’Opéra

E

n apparence, c’est plutôt simple: il suffit de rajouter trois lettres sur une élégante et paisible Mercedes Classe C pour la transformer en une bête sauvage capable de tutoyer les meilleures GT. Ces lettres ce sont AMG, du nom de la filiale diabolique de Mercedes. Mais dans les faits c’est un peu plus compliqué, les modifications sont impressionnantes et il vous faudra un sacré soutien de votre banquier pour absorber le coût de l’opération… Autrement dit avec la Mercedes C 63 S AMG le bonheur est dans le prêt! Faro, Portugal. Envoyé spécial.

Un petit détail ne vous aura pas échappé. Contrairement aux générations précédentes le logo C 63, dénomination qui d’ailleurs ne se justifie plus puisque le V8 Biturbo fait 4 litres de cylindrée et non plus 6,3, est assorti d’un petit «s». C’est que désormais la Classe C sous anabolisants se décline en deux carrosseries (berline et break) et deux versions pour varier les plaisirs: C 63 «classique» de 476 ch ou C 63 S, notre modèle d’essai, de 510 ch. Oui vous avez bien lu: cinq cent dix chevaux! à côté, l’Audi RS4 avec ses 450 ch et la BMW M3 avec «seulement» 431 ch font pâle figure. Quant à la raison de cette dualité entre C 63 et C 63 S, c’est que son moteur est issu de celui de l’impressionnante AMG GT disponible aussi en GT et GTs. Petit rappel pour les nouveaux(elles) ou les distrait(e)s: la C 63 S AMG, comme son nom le suggère, c’est avant tout une Mercedes Classe C revue et corrigée par AMG, la branche compétition du constructeur de Stuttgart. Et autant vous dire que dans cette version tout y passe, à commencer par l’esthétisme. Petit tour du propriétaire: on commence par le capot qui arbore deux bosselages dits «powerdomes», l’une des marques de fabrique d’AMG. Sur les flancs, une ouïe stylisée affiche fièrement le logo «V8 Biturbo» qui annonce la couleur. Sur

Envoûtante... Autrement dit avec la Mercedes C 63 S AMG le bonheur est dans le prêt! droits réservés. les bas de caisse une baguette en carbone ou en aluminium vient dynamiser le profil latéral. Mais le plus gros travail intervient sur la face avant avec une nouvelle grille de calandre identifiée «AMG» et surtout un bouclier intégralement redessiné. designer Français. Et d’après Jean-François Huet, le designer - Français - qui lui a donné son nouveau visage, ne croyez-pas qu’il ne s’agisse que d’une histoire de look. Ici chaque forme a sa fonction. Ainsi, nous explique-t il, la lame en carbone avec un bord en aluminium qui forme une vague sous le parechoc intégré, non seulement symbolise le «A» de AMG, mais surtout divise les flux d’air pour les canaliser vers les radiateurs latéraux! De même les petites bavettes qui entourent les deux grosses bouches d’aération qui mènent à ces fameux radiateurs, apportent un surplus d’appui aérodynamique sur l’avant. L’arrière n’est pas en reste avec un diffuseur sous les échappements (comme en F1) qui, Jean-François nous l’assure, provoque un réel effet de sol qui stabilise l’auto et améliore nettement ses vitesses de passage en courbe. Et outre les quadruples échappements AMG, c’est le becquet en carbone sur la malle arrière qui a bénéficié

de beaucoup d’attention. Et là on comprend toute la complexité du travail des designers. Car on remarque tout de suite sa forme très particulière, il est fin mais très relevé, quasi à la verticale. Jean-François a trouvé cette ruse car un aileron classique plus profilé vers la poupe aurait rompu les angles de vue imposés par les normes européennes du troisième feu de stop situé à la base de la vitre arrière sur la classe C. Sa solution permet de sauver l’appui aérodynamique indispensable à cet endroit tout en restant en conformité. Rajoutons à cela les jantes magnifiques et, c’est sûr, la C 63 S ne laisse pas indifférents les passants que vous croisez! Dure à cuir… La personnalisation est plus timide dans l’habitacle. Des baquets sports, du cuir partout, des logos AMG savamment distillé dans tous les coins, le plus visible reste néanmoins la magnifique pièce de carbone qui habille la console centrale. En option, bien sûr! Détail chic, elle intègre une horloge à aiguille IWC, la célèbre manufacture Suisse partenaire d’AMG. On notera surtout la commande de sélection du mode de conduite. Cette dernière propose cinq configurations qui modifient totalement le comportement de l’auto. «Confort», pas besoin de traduction.

Puis les modes «Sport» et «Sport +» qui durcissent les suspensions, accélèrent les passages de rapport de la boîte, et modifient la cartographie du moteur. Enfin, outre un mode «individual» pour personnaliser à la carte ces réglages, la configuration «Race» libère totalement la bête qui sommeille dans cette Classe C supersonique. Démarrer une C 63 S AMG c’est comme aller à l’opéra. à l’instant où on l’on presse le bouton «Start» - une petite option liée à l’ouverture automatique sans clef des portes qui malgré les 97.650 € de la voiture vous coutera tout de même 800 € supplémentaires! un coup de tonnerre retentit. Tel le lion qui s’éveille dans la Savane, le V8 Biturbo lance un rugissement guttural pour imposer d’entrée sa suprématie sur les troupeaux de diesels environnants! La suite n’est qu’une envolée lyrique. à partir du mode Sport+, qui ouvre en grand la soupape dans l’échappement, le concerto en V8 majeur vous transporte au cœur d’un orchestre philharmonique reprenant les plus grands succès des muscle-cars des années 70, des dragsters de la NHRA et pour les refrains à un hommage vibrant (au sens propre!) aux V8 Lamborghini des Off-Shore qui manœuvrent nonchalamment dans le port de Miami. Avec en «bonus track», à chaque levée brutale

d’accélérateur ou de passage de rapport, un solo de percussions, de gargouillements, et de «ratatouillages» qui vous prend aux tripes. Autant dire que dans la C 63 S vous n’éprouvez jamais l’envie d’allumer la radio. Mais ne croyez pas que l’ouïe est le seul sens sollicité, votre estomac et votre cou apprennent rapidement qu’une berline qui abat le 0 à 100 km/h en 4,1 secondes, c’est violent, très violent ! D’ailleurs, si l’on utilise pas le «Race Star», un mode spéciale de la boîte qui optimise les départs-arrêtés, on laisse pas mal de gomme derrière les roues arrières sur le bitume. Et parlons-en de cette boite de vitesse. Jusque-là ça a toujours été le point faible de Mercedes y compris sur ses déclinaison AMG. Et contrairement à l’AMG GT dotée - alléluia -

d’une boîte semi auto à double embrayage, celle de la C 63 utilise une technologie proche mais différente. Du coup avant d’engager le premier rapport sur les palettes au volant, on craint le pire… Mais surprise ! Sans être aussi rapide qu’une double embrayage, celle-ci s’avère l’être suffisamment pour une berline de très hautes performances, et même sur circuit elle ne nous a pas gênés. Reste donc la plus grosse interrogation, la tenue de route. Là aussi les productions de la marque à l’étoile badgées AMG ont toujours affiché le caractère d’un dragster capable d’accélérer très fort en ligne droite plutôt que de celui d’une voiture de rallye qui enchaine les virages soudés à la route. Même la sublimissime SLS était à des années-lumière d’une

Nissan GTR, référence en la matière. Et «badabang», nouvelle surprise ! Équilibrée, agile malgré ses 1.730 kg avec conducteur et pleins faits, elle enchaine les courbes avec aisance sans prendre top de roulis. Alors certes, personnellement, j’aurais aimé qu’en mode «Sport+» et «Race» les suspensions soient encore plus fermes en bon adepte des planche de bois. Mais j’avoue que le compromis trouvé n’est pas trop mal. Mieux, la direction est - pour une fois - très directe et remonte correctement les informations de la route. Et en plus elle a beau être une propulsion de 510 ch, elle est très prévenante. C’est tout juste si elle ne vous envoie pas un mail pour vous prévenir lorsque vous amorcez un survirage! Du coup la glisse est facile à gérer et autant dire que l’on se régale. Reste donc le freinage. Notre modèle d’essai disposait de l’option freins céramique/carbone de plus en plus à la mode sur les voitures de hautes performances car bien plus résistants à l’usure et à l’échauffement (Fading) en utilisation intensive. Sauf qu’en vérifiant par hasard le train arrière, je me suis rendu compte que seuls les disques avant en sont équipés! à 8.350 € l’option, la pilule est un peu dure à avaler. En revanche, même s’ils manquent légèrement de mordant, ils sont très efficaces. Durant toute la durée de l’essai, à rythme très soutenu, je n’ai eu qu’un seul fading après, il faut le reconnaitre, un enchaînement d’accélérations/ freinages forts. Envoûtante. C’est le terme qui me vient immédiatement à l’esprit pour qualifier la Mercedes C 63 S AMG.

Concept Car Nissan

Nissan dévoile son concept car IDS pour le salon de Tokyo: une voiture autonome et électrique. drois réservés.

LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1339 | PAGE 14.


vie |

Si à Noël, fête des enfants, le Président de la République faisait un don aux familles adoptives...

L

’administration américaine a fait fort. à la veille de Noël, elle a dépêché à Kinshasa la secrétaire d’état adjointe aux affaires consulaires, Michel Bond. Mission: plaider auprès des autorités congolaises la cause des 400 familles américaines ayant adopté un enfant ou plusieurs enfants congolais. Dans la capitale, Michel Bond a rencontré les deux présidents des Chambres Aubin Minaku Njalandjoku et Léon Kengo wa Dondo, le chef du Gouvernement Augustin Matata Ponyo Mapon et le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba faisant l’intérim du ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanga Ntunga Mulongo. Vendredi 11 décembre dans la soirée, la secrétaire d’état adjointe a reçu des familles américaines en la résidence de l’ambassadeur James C. Swan. Y étaient associés le président de l’Assemblée Nationale et le ministre des Relations avec le Parlement, Tryphon Kin-kiey Mulumba. Un projet de texte de loi sur les adoptions internationales encore en discussion au Gouvernement était attendu au Parlement mais les familles adoptives et les gouvernements des

Audience des familles américaine au cabinet du ministre Tryphon Kin-kiey Mulumba en charge des Relations avec le Parlement. mirepa. pays des familles en C’est un honneur et était l’un des 72 enfants mon mari est resté aux états-Unis pour tête celui des étatsun privilège pour moi récemment autorisés à travailler et subvenir à Unis espéraient que les d’être parmi vous recevoir une lettre de nos besoins à Kinshasa. dossiers déjà examinés ce soir. Depuis mon sortie. Nos cœurs se Grâce à l’amour, il m’a et en règle pouvaient arrivée à Kinshasa il sont réjouis d’entendre été facile de vouloir être libérés et les y a bientôt deux ans la nouvelle: 72 enfants être ici avec mes enfants autorisés à pour vivre avec mes seraient réunis et enfants à plein temps. rejoindre leurs parents. enfants, beaucoup de accueillis par leurs Très rapidement, j’ai Les familles qui ont gens ici ont ouvert la familles de manière ressenti la confiance tissé des réseaux porte de leurs bureaux permanente! Plus et le languissement pensent qu’à l’occasion et de leurs cœurs, à besoin d’attendre, de de près de 40 autres de la fête de Noël notre famille. Très se poser des questions, garçons et filles fête par excellence récemment, nous d’espérer... Leurs légalement adoptés, qui des enfants - le avons ressenti un élan cœurs, assurément, rêvent tous les jours de Congo peut permettre chaleureux de connaîtraient l’amour leurs propres familles. que les familles se soutien en ce qui pur et la joie, tandis Nous avons rempli recomposent. concerne l’incapacité qu’ils célébreraient nos journées avec les Au cours de la de notre famille à vivre avec leurs familles les réception en la ensemble nous quatre fêtes de Noël. Peut-être classes, les repas, le football et la musique, résidence de chez nous aux étatsne savez-vous pas que mais rien n’a jamais l’ambassadeur James Unis. James et moi pendant les 9 premiers remplacé le vide C. Swan, l’une des tenons à exprimer nos mois de mon séjour que je savais qu’ils parentes maniant à sincères remerciements en RDC, je vivais en ressentaient dans la quasi perfection le à la fois pour la attente avec nos deux leurs cœurs. Ils me lingala et à la gestuelle compassion que vous enfants dans un centre demandaient chaque congolaise, a ému, avez exprimée en d’accueil local pour jour, tantôt avec des devant son mari et leurs souhaitant que notre les enfants adoptés. paroles, tantôt avec un deux enfants congolais, famille soit réunie, et Cette période de ma simple geste, et parfois l’assemblée en lisant l’hospitalité que vous vie m’est très chère. à travers leur regard un texte dont les nous avez montrée Je suis venue donner expressif: «Où est la extraits ci-après: pendant notre séjour à nos enfants les soins famille qui m’a été Mesdames et dans votre beau pays. et l’attention qu’ils promise? J’ai attendu si Messieurs, bonsoir! Notre fils, Armand, méritent pendant que

longtemps». Notre fille, Rose, n’était pas parmi les enfants sélectionnés pour recevoir une lettre de sortie. Bien que vous ayez exprimé votre soutien qu’elle mérite également de rejoindre sa famille en permanence, je ne peux m’empêcher de penser aux plus de 1000 autres enfants qui attendent désespérément d’être avec leur famille. Je ne peux pas regarder mes enfants sans voir tous les autres. Nos cœurs sont attachés en permanence au Congo et à toutes les généreuses personnes qui nous ont reçus ici. J’ai beaucoup de respect pour vous, pour votre pays et pour le travail que vous faites pour protéger les enfants. Il n’y a véritablement pas de métier plus louable que de prendre soin de ceux qui sont les plus vulnérables dans notre monde et je suis convaincue que toutes les familles en attente apprécient ce fait. Nous avons attendu patiemment pendant plus de deux ans, en respectant les lois de votre pays et les enquêtes approfondies requises par nos gouvernements. Cependant, avec douleur, les parents ont conscience chaque jour que nos enfants ont besoin de nous. Tandis que nous sommes réunis ce soir dans cette tâche importante des adoptions en RDC, nous représentons de nombreux pays, mais notre amour pour les enfants est le même.

De cette manière, nous ne sommes qu’un. Nos enfants nous ont rassemblé pour cet événement et ont amené nos cœurs à cette constatation, qu’en tant que parents, nous savons tous ce qu’il y a de mieux pour eux. Mon amour n’est pas unique. C’est le même amour que j’ai vu encore et encore dans les familles adoptives partout dans le monde et le monde, assurément, se réjouira avec la RDC quand ils verront les enfants réunis avec leurs familles une fois pour toutes. Je me trouve maintenant en votre présence et vous demande, d’un parent à un autre: lorsque vous voyez notre fille Rose, veuillez également considérer tous les enfants adoptés qui se languissent de connaître l’amour sans réserve et la sécurité que leurs familles attendent de leur montrer pendant cette période de Noël et pour le reste de leur vie. Au nom de notre communauté de parents, nous vous souhaitons à tous des fêtes de fin d’année remplies d’espoir et de joie. Veuillez aussi s’il vous plaît nous aider à être réunis avec nos familles et nos enfants bien-aimés, et à donner aux enfants le désir de leur cœur. Nzambe apambola bino. Nzambe apambola bana nyoso. (Dieu vous bénisse tous. Que Dieu bénisse tous les enfants.) Merci.

par les eaux. Les ordures qui jonchent habituellement les rues flottent à la surface, mais aussi des matières fécales, les pluies des trois dernières semaines, qui ont fait officiellement 31 morts, ayant entraîné un débordement des puits d’évacuation. En moins de trois semaines, selon les autorités de la ville, il est tombé 450 mm d’eau sur Kinshasa, soit près du tiers des précipitations annuelles moyennes. Situé au confluent de la rivière Matete et de la rivière Ndjili, peu avant que celle-ci se jette dans le fleuve Congo, Ndanu est l’un des quartiers les moins bien lotis d’une mégapole d’environ dix millions d’habitants, dont

de l’hôtel de Ville». Les rivières Ndjili et Matete quittent régulièrement leur lit. «Cette situation remonte à 1995», affirme Raph Kayembe, chômeur, «tous les ans nous sommes sous l’eau. Les autorités ne font rien, elles sont indifférentes». «La fille de mon voisin est hospitalisée, son pronostic vital est engagé», ditil montrant le mur écroulé qui l’a blessée. «Les autorités laissent pourrir la situation afin de s’en servir comme prétexte pour nous chasser», affirme-t-il à côté, Bob et Kady s’affairent autour d’une pompe électrique afin d’aider à l’évacuation des eaux des maisons inondées. Au royaume de la débrouille, ce

coup de main est évidemment payant. La pirogue a aussi repris du service dans le quartier. Cela permet «de se rendre au travail ou au marché, voire à l’école», explique Justin Luboya, un passager. Au loin, on aperçoit la principale station de pompage de la ville. Comble de l’absurde, elle a été gravement endommagée par les inondations, privant d’une alimentation en eau aléatoire plus de la moitié de la ville. Les autorités espèrent la rétablir avant la tombée de la nuit. Mais de nouvelles pluies sont annoncées et c’est loin d’être une bonne nouvelle pour la ville.

Des pluies duliviennes pourraient encore compliquer Kinshasa

D

roite dans ses bottes en caoutchouc, Jocelyne Kapinga laisse éclater sa colère après les pluies torrentielles meurtrières qui frappent Kinshasa depuis près de trois semaines. «Ils nous tuent en nous affamant, maintenant ils ont décidé de nous exterminer avec l’eau». Comme beaucoup d’autres habitants du quartier miséreux de Ndanu, cette fonctionnaire d’une soixantaine d’années, s’en prend à «l’indifférence» des autorités, tant de la ville, que du pays, alors qu’elle déambule devant chez elle dans 15 cm d’une eau sale et boueuse. Tout autour, les habitations, les ruelles sont envahies

l’immense majorité se débat dans la misère. Dans les années 1970, l’espace servait de réservoir d’eau pour l’irrigation des vastes champs de riz, exploités alors par la coopération chinoise.

pirogue en pleine ville. Puis, la pression démographique a fait pousser «de manière anarchique», selon les autorités, huttes, cases et quelques maisons en dur servant aujourd’hui d’habitations à plus de 50.000 personnes, selon le chef de la police locale. Aucun plan d’urbanisation n’existe, pas plus qu’il n’y a de canal de drainage des eaux. Après ces pluies, des amas de sachets en plastique et d’habits

usés entremêlés dans des câbles électriques flottent sur des eaux jaunâtres dégageant une odeur nauséabonde. Des centaines d’enfants courent en tous sens avec de l’eau jusqu’à la ceinture tandis que femmes, adolescents et jeunes gens tentent d’évacuer les eaux de la dernière pluie nocturne à l’aide de casseroles. Dans de nombreuses habitations, on peut voir que les eaux sont montées à au moins 50 cm. Les quelques meubles d’un autre âge et rares appareils électroménagers ont été mis à l’abri en hauteur. à l’école St-Bernard, une trentaine de salles de classes sont totalement submergées: seul

le haut des pupitres affleure à la surface de l’eau. «Qu’attendent les autorités pour construire des digues en béton?», s’emporte Mangala Nsenge, septuagénaire et porteparole improvisé des sinistrés. «Les élections s’annoncent, quiconque oserait battre campagne ici subira le martyr», prédit-il avant de finir d’une voix blasée presque en monologue: «Où sont-ils? Ils nous ont abandonnés». La technique employée par les habitants pour se prémunir de la montée des eaux est des plus rudimentaires: une mince palissade de bambous soutenue simplement par des sacs de sable. «Nous les avons construits nous-mêmes, sans le concours de l’État, ni

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Bienvenu-M. BAKUMANYA n

Afp.


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Mettre les gaz en période d’incertitude

C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.

Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.

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Si la taille ne compte pas, la durée si

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e rapport sexuel idéal dure entre trois et treize minutes, à en croire des chercheurs américains de l’Université Behrend de Pennsylvanie qui ont demandé à 50 volontaires d’évaluer la qualité de leurs rapports sexuels pendant dix ans. Cela est bien connu. Si la taille de votre «outil» ne compte pas dans les rapports sexuels, en revanche la durée oui et c’est scientifiquement prouvé, disent ces chercheurs. Ils ont ainsi demandé à 50 volontaires d’évaluer la qualité de leurs rapports sexuels. Ce qui a été pris en compte - pendant ces dix ans d’observation - était le coït en luimême à partir de la pénétration jusqu’à l’éjaculation. Les préliminaires n’ont donc pas été pris en compte. Les volontaires ont noté leur degré de satisfaction en comparaison avec la durée du rapport.

Nombre de personnes fantasment sur les longues nuits torrides. Entre 3 et 7 minutes, la durée de la relation sexuelle est jugée «suffisante», entre 7 et 13 minutes elle est «satisfaisante». Entre 1 et 2 minutes, le rapport est «frustrant». dr.

Ils ont majoritairement jugé qu’entre 3 et 7 minutes la durée de la relation sexuelle était «suffisante» et qu’entre 7 et 13 minutes elle était «satisfaisante». Sans surprise, un rapport d’une durée comprise entre 1 et 2 minutes était jugé «frustrant», tandis qu’entre 10 et 30 minutes le rapport était jugé «trop long». «La culture populaire a malheureusement renforcé les stéréotypes concernant l’activité sexuelle. Ainsi, de nombreux hommes et femmes fantasment sur les longues nuits torrides», expliquent les chercheurs. Une étude qui pourrait aider les personnes souffrant de troubles selon Eric Corty, professeur de psychologie à l’université de Pennsylvanie, qui a dirigé l’étude. Il conclut: «Si un patient est préoccupé par la durée de ses rapports sexuels, ces chiffres peuvent l’aider à relativiser ses problèmes en envisageant une solution alternative aux médicaments».

Combien coûte un plan cul?

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ne prostituée coûte souvent moins cher qu’une femme à conquérir. Mais la majorité des hommes préfèrent perdre de l’argent pour «draguer» des femmes… même pour une nuit. Comment expliquer ce choix ?

Dans les années 1980, l’anthropologue Paola Tabet affirme que le mot «prostituée» ne veut rien dire parce qu’il désigne une catégorie de femmes à part: celles qui se font payer pour du sexe. Le problème, c’est que toutes les femmes sont susceptibles d’être «marchandées» en échange d’une valeur-prestige ou d’un don, dit-elle. Dans la plupart des sociétés, sinon toutes, la femme est un objet d’échange, au même titre que les biens mobiliers ou immobiliers… quand l’argent est trop visible. Poussant plus loin l’analyse, Paola Tabet affirme que la prostituée indépendante - gestionnaire de ses

passes - transgresse les règles sociales qui veulent que le revenu tiré de sa sexualité profite à ses parents, à ses frères ou à son propriétaire légal. Scandale: cette prostituée-là se conduit en «femme libre»!? Serait-ce là la raison du stigmate qui lui colle à la peau? Suite aux travaux de Paola Tabet, mobilisant ces concepts nouveaux que sont les «transactions sexuelles» et les «sexualités négociées», toutes sortes de chercheurs prennent la relève afin de pousser plus loin l’analyse, de l’affiner et de la corriger au besoin. La sociologue française Catherine Deschamps en fait partie. Dans un texte intitulé «Le sexe et l’argent: deux monstres sacrés?», publié en 2011, elle résume les résultats d’une enquête menée, en parallèle, sur la prostitution de rue à Paris et sur les rituels de séduction dans les bars. Dans les deux cas, l’argent circule. Les femmes qui se laissent offrir des verres flirtent plus ou moins consciemment avec le fantasme de la pros-

titution… Mais il y a une différence énorme: elles ne sont pas tenues de «coucher». Et c’est justement pour cette raison que l’homme leur trouve plus de charme. Rien ne les force à «remercier»: elles n’ont rien reçu en espèces. Paradoxalement, quand l’argent est trop visible, la relation perd de son prix… Pour Catherine Deschamps, il faut que l’argent soit escamoté pour que la relation homme-femme prenne de la valeur. «Les mécanismes du désir», dit-elle, impliquent un don ambigu, celui d’un verre «qui n’engage à rien»: «Du verre que l’on pourra laisser croire de simple courtoisie en cas de non-réciprocité du désir, au verre galant ou explicitement introductif à la sexualité, les frontières restent floues et permettent de garder la face». Les apparences sont sauves. Les apparences sont sauves. Si la femme accepte de coucher, en échange de multiples verres, elle pourra

toujours dire qu’elle a été «subjuguée». C’est ce que l’on nomme couramment le pouvoir de la «séduction»: «à l’inverse de la prostitution, l’argent existe mais sans qu’il doive être compté ou demandé, sans qu’il assure à coup sûr le rapport sexuel. Toute personne dont l’intervention rend visible les modalités de l’échange […] est un intrus, ou signifie la sortie de la séduction. L’argent peut bien être un moteur du désir, […] mais cela ne doit pas être dit». Faut-il y voir une forme d’hypocrisie? Catherine Deschamps, elle-même, avoue se sentir partagée: elle a parfaitement conscience que «le sentiment d’amoralité», nécessaire à la naissance du désir, implique une forme de flirt avec le fantasme de la pute (1). Lorsque des inconnus, dans un bar, jouent avec ce fantasme, même de façon voilée, ils mettent en place les conditions idéales pour une rencontre excitante et transgressive. Mais attention, il faut que la femme fasse mine

de résister, suivant les codes sociaux en vigueur. Une «proie» trop vite conquise semble avoir moins de valeur. C’est ce que Nietzsche, en 1883, résumait avec ironie: «Nul ne la veut donnée, il faut donc qu’elle se vende!». Stendhal, en 1833, l’avait formulé presqu’aussi élégamment (sic): «Telle trouve à se vendre qui n’eût pas trouvé à se donner».

Il n’est plus qu’un client. S’inspirant de ces citations, Catherine Deschamps amène son hypothèse: le stigmate frappant les «filles de joie» n’estil pas celui qui frappe les femmes qui «se donnent» trop rapidement? Quand cela va trop vite, l’homme n’est plus qu’un client. L’illusion est brisée. Il préfère la femme qui le fait attendre, et qui ne parle pas d’argent, parce qu’elle, au moins - en miroir flatteur - le conforte dans l’idée qu’il est irrésistiblement séduisant… «Dès lors, la prostituée est-

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elle discriminée aussi parce qu’elle reçoit elle-même une somme déterminée d’argent pour s’exécuter dans l’instant? Alors que la femme à séduire serait plus valorisée à mesure que l’homme, parce qu’il paie via un intermédiaire, ne compte plus, ou doit patienter? Prix et valeur ne seraient pas synonymes. Or, il est remarquable que les sommes dépensées par les hommes dans les bars en vue de séduction, si elles ne sont pas connues d’avance, atteignent souvent des montants bien supérieurs à ceux que coûte une passe dans la rue. Rapportées aux revenus d’hommes souvent pauvres, ces sommes peuvent même, à certaines occasions, être qualifiées de somptuaires, notamment lorsque l’intéressé finit par commander une bouteille de champagne pour mieux signifier sa valeur à l’intéressante. Ainsi, alors que certains groupes militants féministes, catholiques ou altermondialistes […] s’émeuvent que des

femmes soient payées pour une sexualité espérée libre d’économie, ils semblent aveugles au fait que la séduction, l’espoir de sexualité ou la sexualité elle-même, hors prostitution patentée, occasionnent des dépenses souvent supérieures». (1) On pourrait - à l’instar de Paola Tabet - voir dans ce système liant un «généreux» donateur à une «femme reconnaissante» une manifestation sordide de l’inégalité entre les sexes: ce fantasme s’inscrit parfaitement dans la logique qui assigne aux femmes la qualité d’êtres «corruptibles», soumis au pouvoir de l’argent. Mais on pourrait aussi voir ce fantasme (de façon plus nuancée que Paola Tabet) comme un mécanisme inhérent à la logique de l’échange et de la communication. Impossible de créer du lien sans faire de cadeau. Impossible de faire un cadeau sans créer une dette. La dette est la condition sine qua non du lien affectif entre humains.

Agnès Giard n


interna t i o n a l

Le Burundi s’enfonce dans la guerre, Washington évacue ses diplomates

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es ÉtatsUnis ont pressé dimanche à leurs ressortissants de quitter aussi rapidement que possible le Burundi en proie aux pires violences depuis un coup d’État manqué en mai dans ce pays plongé dans une profonde crise politique. Dans un communiqué, le département d’État a ordonné «au personnel américain qui n’est pas indispensable ainsi qu’à leur famille», de quitter le pays, recommandant également à tous les Américains de ne pas se rendre au Burundi et à ceux qui s’y trouvent de partir «aussi rapidement que possible». AU MOINs 90 tués. Près de 90 personnes ont été tuées vendredi lors d’attaques coordonnées contre trois camps militaires au Burundi. Un premier bilan des militaires avait fait état de 12 rebelles tués et 21 capturés. Mais samedi matin, des habi-

Mazembe éliminé au Japon

Près de 90 personnes tuées vendredi lors d’attaques contre trois camps militaires menées par des rebelles, signe d’un enfoncement au Burundi. dr. ont été tuées et plus de au cycle de violences et a prévenu le départetants de la capitale BuPierre Nkurunziza. dent Nkurunziza à un ment d’État dans son de représailles. jumbura ont découvert Ces affrontements troisième mandat, qu’il 200 000 personnes ont communiqué appelant quitté le pays, selon «L’ambassade améhorrifiés une quaransont les plus sanglants a obtenu à l’élection les Américains à se renl’ONU dont le Conseil ricaine dans le pays taine de corps au moins depuis un coup d’État qui a suivi en juillet. seigner sur les moyens de sécurité s’est réuni ne peut offrir que des dans les rues de quarmanqué en mai, déclen- Depuis le début des de quitter le pays. à huis clos vendredi, services d’urgence très tiers réputés pour leur ché par la candidature troubles fin avril, des réclamant de mettre fin limités à ses citoyens», opposition au président controversée du présicentaines de personnes

Laurent Fabius s’offre le trophée vert

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P Mazembe est éliminé des quarts de finale de la Coupe du Monde des clubs champions dimanche 13 décembre 2015, face à l’équipe japonaise Hiroshima (0-3). Rencontre disputée à Nagai Stadium d’Osaka dans le cadre des quarts de finale de cette compétition planétaire. Le premier but japonais a été marqué à la 44è minute par Shiotani qui reprenait de la tête le ballon d’un corner. Au retour de la pause, Mazembe ne résiste pas face à la tempête Hiroshima. Chiba corse l’addition à la 56è. Des changements opérés n’apportent pas de résultat. Asano signe le troisième but d’Hiroshima à la 78è minute. Mazembe n’a pas réussi a réitéré l’exploit de 2010, où le club congolais avait joué la finale de cette compétition face à Inter de Milan (0-3).

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Le président français Hollande fort admiratif de son ministre des Affaires étrangères. dr.

n accord sans précédent pour lutter contre le réchauffement, dont l’ampleur menace la planète de catastrophes climatiques, a été adopté à Paris par 195 pays, mais beaucoup reste à faire pour que les engagements ambitieux se concrétisent. «Je déclare l’accord de Paris pour le climat adopté», a déclaré samedi, ému, le ministre français des Affaires étrangères et président de la 21e conférence climat

de l’ONU (COP21) Laurent Fabius, en abattant son maillet sur le pupitre au centre de conférences du Bourget, à Paris. Dans une atmosphère euphorique, une ovation de plusieurs minutes a salué ce moment historique, six ans après le fiasco de la COP de Copenhague, qui avait échoué à sceller un tel accord, et après des années de négociations extrêmement ardues. Pour limiter les dérèglements climatiques - multiplication des

vagues de chaleur, des sécheresses et des inondations, fonte accélérée des glaciers -, l’accord entérine l’objectif très ambitieux de contenir le réchauffement «bien en deçà de 2°C». Il appelle même à «poursuivre les efforts pour limiter la hausse à 1,5°» par rapport à l’ère pré-industrielle, une demande des pays les plus vulnérables. Jusqu’à présent, les 2°C étaient visés. L’aide climat aux pays en développement, qui doit atteindre 100

milliards de dollars annuels en 2020, devra être «un plancher», appelé à être revu à la hausse. C’était aussi une exigence forte des pays du Sud. En plénière, des discours enthousiastes ont accueilli l’accord, seul le Nicaragua émettant des réserves. Edna Molewa, ministre sud-africaine de l’Environnement dont le pays préside le groupe le plus important, le G77+Chine (134 pays), y a vu «un tournant vers un monde meilleur et plus sûr».

«Nous pouvons rentrer à la maison pour mettre en œuvre cet accord historique», s’est réjoui, au nom des pays développés, la ministre australienne Julie Bishop. «L’histoire jugera le résultat non pas sur la base de l’accord d’aujourd’hui, mais sur ce que nous allons faire à partir d’aujourd’hui», a tempéré Thoriq Ibrahim, ministre de l’Environnement des Maldives et président du groupe des Petits États insulaires. «Il reste encore beaucoup de travail à accomplir», a abondé la chancelière allemande Angela Merkel, mais l’accord «est un signe d’espoir». «Le problème n’est pas résolu», mais «l’accord de Paris (…) établit le cadre durable dont le monde a besoin pour résoudre la crise climatique», selon le président américain Barack Obama. Reflétant le sentiment de plusieurs grandes ONG, Greenpeace a estimé que l’accord marquait un «tournant» et reléguait les énergies fossiles «du mauvais côté de l’Histoire».

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